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A, x, lA'AHM, dd i, , y 't-^-V "7 f A yr,t^dx< £ <\ \ ' f i ' '' iv ' •î j A - 1 Aecistetitg diétEamway-g. Di¬ manche, après midi, un câble électrique des tramways s'est rompu rue Ssïnl-Dizier, à l'angle de ia rue Gambetta. Il n'y a eu, fort heureusement, aucun accident de personne et îa direction, prévenue, après avoir fait arrêter le courant, a pris ses mesures pour les répsrations. Vers neuf heures du soir, un car de Maxéville-Bonsecours a eu la roulette fie son trolley décrochée, à l'angle des rues Stanislas et Saint-Dizier. Elle alla tomber sur la trottoir, en face, aux pieds d'un groupe de personnes qui devisaient tran¬ quillement"! Celles-ci l'ont échappée belle. Ces divers accidents ont occasionné des retards dans servies. se ville... On sait que la ville de Nancy refuse à la compagnie des iramways de changer sou itinéraire de la ligne de Malzéville, qui de¬ vrait passer sur la place Saint-Epvre, re¬ joindre la voie déjà existante, place des Da¬ ines, de sorte qu'où aurait la ligne Malzé-, vilie-Mon-Dôsert. ' On sait, également que la ville ne s'eut 1 point délivrer à ia compagnie- l'autorisation nécessaire, car elle craint qu'une fois don¬ née, elle ne construise pas ia ligue Saint- MaiiStiy. Ces leinps derniers, compagnie avail cru pouvoir améliorer la traelion sur la li¬ gne de Maizâviile par la combinaison sui¬ vante : elH prolongeait le Irolley "jusqu'à r-antn*"» de la petite Carrière et supprimait l'arrêt sur grande Carrière. Ainsi les accumulaleurs avaient, une force suffisante pour parcourir sans encombre la Carrière et la place Stanislas. Mais, pour placer ie fil du trolley, ii était nécessaire d'établir un crochet sur la façade du palais ducat. : Aussitôt qu'il l'apprit, M. l'architecte des monuments historiques se transporta tout ému à la mairie, demandant si c'étail l'ad- minislralion municipale qui avait donné Paul orisal ion de placer le croehel? L'administration déclara qu'elle n'en avail pas le droit, puisque le palais ducal est un monument historique, et que c'est le minis¬ tre de l'inslruc-tion publique et des beaux- arls lui même qui doit décider des moindres modifications à apporter à ces précieux ves¬ tiges du passé. Nous ne savons si lecabinel de M. Bien- venu-Marlin est saisi de la queslion du cro¬ chet du palais ducal. Mais il esl permis de penser que s'il montre la même rapidité que le ministère des travaux publics, pour auto¬ riser les iramways de théâtre, on sera obli¬ d'exhumer les vénérables omnibus qui, jadis, vous transportaient, sans panne, de Malzéville à la place du Marché ! Les employés de tramivays et les petits paquets. Nancy, le 6 novembre 1905. .. Monsieur le directeur, L'administration des Iramways de Nancy a pris dernièremenl une mesure qui soule¬ un certain émoi parmi* son personnel. Elle lui a interdit formellement, et -sous -peine d'amende, de remettre des caquets «t même d'en accepter sur les cars. Geltô Situation ne laisse pas que de cau¬ ser un certain préjudice. D'abord les em¬ ployés ne louchent plus les pe! ils pourboi¬ res qui faisaient grand bien à leur modesle ■budg-el. , , D'antre part, la décision de la compagnie a mis dans l'embarras nombre de braves Que de petits cômmerçanls, surtout ceux habitant aux terminus, comptaient sur les «employés de tramways pour leur apporter leurs commissions ! . On a objecté que la marche du service et sa rapidité en souffraient. Il semble cependant que la perle de temps m'était pas préjudiciable lorsque, profitant 4e l' arrêt, le wattman ou le conducteur re¬ mettaient un petit paquet aux intéressés. L'Immeuble et la construction dans i'Esi, dans mr article documente demandait l'autre semaine que les tramways organi¬ sent un service complet de messagenes.- ' -Ce service de messageries exislail à l'état rudimeutaire. Personne ne s'en élait plaint, il rendait service à fout le monde. - Ne pourrait-on le laisser fonctionner tout ©n prenant garde que des abus ne se pro¬ pulsent, c'esl-à dire que les employés ne se ■chai'-geiit de gros colis ? Veuillez agréer, etc., etc. Un de vos lecteurs. (D'autre pari, nous avons reçu plusieurs lettres de citoyens se plaignant qu'on ne ; tolère plus aux clients de la compagnie de ' monter en tramway avec un paquet- quel- ' •«que p®u volumineux. Les raisons sent îes mêmes que celles ex¬ posées ct-dessus : ça ne gênait pas beaucoup <st ga rendait grand service. "T3ous croyons que si la compagnie a sup¬ primé là" tolérance .accordée jusqu'ici aux paquets encombrants, c'est qu'ils devenaient peu à peu d'un volume excessif. Un grand çanier à deux mains, plein de chaussures, un fort ballot de linge, tiennent de la place. Quand bn n'est pas très nombreux sur la sp late-forme, ça passe, mais pour peu que ies voyageurs abondent, l'espace occupé par le colis devient bigrement gênant pour ses ■voisins auxquels il enlève une place déjà ï)ien petite. Ou ne*- tolère plus 'que les paquets pouvant ge .perler à la main", il nous semble que c'est ïaisonnable. Quant à la transmission des paquets pat¬ tes employés, c'est commode, sans doute, mais la compagnie fait remarquer que cela ralentit le -service. - - N'est-ce pas, il est très difficile de con¬ tenter lout le monde? Il faut donc chercher à contenter le plus grand nombre. Or, que demande le plus grand nombre ? Il demande, en principe, des cars circu¬ lant fréquemment. Eu conséquence, les commissions doi-, vent être supprimées, voilà la solution évi¬ dente. Seulement* la compagnie pourrait peut-, être (c'est à étudier] annexer une boîle à «colis à certains de ses cars circulant aux -heures de la journée le Iraflc esl le ■moim abondant. On saurait qu'.à telles Jieurês.on peut envoyer des paquets èl que ies -employés de tel ou tel car seront char¬ gés cex-ceplionuellement » quoique régu- . ïièremeiit de ce service. Ainsi, chacun fini -•rait tout de même par avoir à peu prés sa¬ tisfaction.) Add VJf-dà, 'y vt..^ Il A vropos d'un aeeident de tramway Nancy, 18 novembre 1905. Monsieur le rédacteur en. chef. J'ai élé témoin d'un léger accident de tramway : une vieille femme voulant tra¬ verser la voie a élé projetée sur le trottoir par un car : ellea reçu de fortes contusions. Sa figure était ensanglantée. Imprudence ou non, cette femme avait besoin de soins immédiats ; une pharmacie se trouve à cinquante mètres du lieu de f aeeident, le premier soin du. receveur de¬ vait être de l'y conduire sans retard, mais pendant plus de dix minutes il ne s'est livré J qu'à un racolage de témoins saus plus' s'oc- 1 cuper de la pauvre vieille qui gémissait, que .'si elle sf avait jamais exislé. II esl -naturel que les agents de la compa¬ gnie cherchent les témoignages qui les jus¬ tifient, mais il est beaucoup plus indispen¬ sable de donner des soins â qui en a, un be¬ soin pressant, et je trouverais parfait que pendant que le contrôleur fail sa première enquête sur place, le wattman s'occupe du blessé. Veuillez agréer, etc. Un spectateur. U r l\' j 7 \ Si , i \ 'vj i' ï/aprosag'e ■pa.v les tramways ""''* ' Le conseil est également appelé à voter 1 un cv.aait de 3 500 francs, nécessaire- pour ia création ds iO nouvelles bouches d'eau d'un diamètre spécial, destinées à sHaien- fèi* îa voiiara-réservoir des- tramways, qui . doit arroser nos mes sur ïe parcours des ,,:,»(' lignes ferrées l'été prochain. Ls eosspggnis s'engage moyene-sat, une rsâsvance sn&ùeild de 9 200 francs, payés par ls ville, k arrose? ès$x fois par jour, au moyen d'un car spécial. 'Le projet de traité est viveiasat sollicité par- la esmpa- gnie, gui est obligée da commander cette -scûitars spéciale an Amériques. "M. le maire snnonce, sa ouîre, que "cOEQBSgnis vient de' éMoI-der d'aeeojjdsr ia i grafuitô du tramway sus préjso.es.s de l'oc¬ troi ds Naaey, en échange1 de i'aSaîssion de son horaire provisoire. ' M. Muller iemaade à ee propos en tst îa ligne de Saint-Maaisuy. M. ie réaire répond qm les doisit-rs vlen- ', nent seulement fl'efre fournis et qu'ii est 1 nécessaire de suivra* toôteîa filière admi¬ nistrative" ayant -Je posissir commencer les travaux. Mais, pendant fis temps, Ils vont, bvêep la ligna de Cb.ampigueaiïgs ! fait' rano ar¬ quer if. M'UlltT. Gela n'est pas notre affaire, rjpsëte M. le maire, et nous ne gsouvon-" lasrs'n em¬ pêcher; es n'est pas sur notre terrain. Les banderoles de lêto et ialéral'es, d (Si¬ gnai» l ie parcours ou la direction" des tram¬ ways du réseau do Nancy les feux allu¬ més à la parlie supérieure des voitures pour distinguer celtes a-ffeciées aux- diverses li¬ gues, auront, à partir du lc,Mécenibre 1903, les colorations suivantes : Ligne de Maxéville à Jarville : rouge, poul¬ ies voitures allant j-.srruc Jarville; vert, pour les voiturass'aiiêfciiil à Bonsecours. ' Ligne de Gare a Essfey-I os -Nancy: louge, pour les voitures allant jusqu'à Essey ; vert, pour les voilures s'arrêtant à Si-Max. ^ Ligue de la route du Monlel à la place Lo¬ bau, blanc- Ligne de Prèville à ia Pépinière, orange. Ligne de la" rue Saint-Georges à Maizé- villc", *vifei't. Ligne de la rue de Tout à îa place Carnoi, : blanc. Ligne du Bon; Coin; à la place Sainl-Epvre, ; bleu. ' _ ^ _. - Une réponse® propos d'un accident de tramway Nancy, le 27 novembre 1905. v Monsieur ie directeur de l'Est républicain, Sur votre journal -du 2<! courant figure.en « Tribune publique», une lettre signée « Un Spectateur » el_que vous intitulez: à pro¬ pos d'un accident de tramway ». Or, le dit « spectateur », au lieu de vous écrire une lellre de parti pris- aurait certai-, nemenl mieux fait de nous prêter îa main pour transporter la pauvre vieille à la. pharmacie, cela aurait évité un dissenti¬ ment entre lui el nous. Nous déclarons qu'aussitôt l'accident ai'-! rivé, nous n'eûmes pas besoin de faire un raccoh-gp de 10 minutes pour ramasser des1, témoins, ceux-ci s'inscrivirent d'eux-mê¬ mes sur noire feuille de rapport que "tenait le waltman, tandis que le receveur de¬ mandait aussitôt aide aux spectateurs el surtout « au Spectateur » pour-la transpor¬ ter. Un employé de commerce s'offrit et aus¬ sitôt (non pas 10 minulos après) ou se diri¬ gea vers la pharmacie. Nos témoins peuvent certifier la chose et nous ne craignons pas de signer la présente nous-même. Nous invitons « votre specta¬ teur » à bien vouloir eu faire autant à l'a¬ venir. La victime n'avait pas élé projetée sur le (rolloir. comme le prélend votre correspon¬ dant, mais elle étail bel et bien sous la voi¬ ture. Indépenâ>mmenl cle noire responsabilité àmcltrc à l'abri, nous sommes toujours pi êU à porler secours... même n'étant pas eu service. Avec lous nos remerciements, cle. Le receveur, Le ivathnttn. MlCHMlI*». ' TJUKR'. Ligue Bon-Coi n-Sai n l-Lpvre. C /: fi , Od-- 'CL-ki.uUt4\,..n Les prises de courant des tramways Nancy, le 27 novembre 1905. Monsieur le directeur de l'Est républicain. Permettez-moi d'user de l'hospi(alif-ô*de votre journal pour une queslion qui n"a rien de personnel. Il m'arrive très souvent' de prendre le tramway Bon Coin-place Lobau à un de ses terminus et surtout les jours de pluie. Jai été frappé de la-position' qu'occu¬ pent sur les voitures les prises ^-de -courant aeslinées à donner l'éclairage àv la remor¬ que. Elles sont exposées à la pluie, de >orle que l'employé, en accrochant son fil souple fait souvent jaillir une gerbe diétincellos el reçoit en même temps une secousse quand il esl mouillé. La Compagnie du tramway, si soucieuse du bien-elre de ses employés, ne pourrait- elle pas faire placer ces prises do couranl sous lo loi! et au bord de la plaie-forme ° La mise en place du fil souple serait plus lacilo el l'employé ne risquerait plus uae .secousse désagréable et quelquefois dange¬ reuse. ' Veuillez agréer, etc. Un lecteur. îramwav Réunions du soir*. Ce que réciQfnsnt conduetsufs et waitrsîsn Tous ces derniers soirs, lorsque les (ram¬ ways étaient rentrés au dépôi de l'avenue de Boufflers, on pouvait voir dos groupes d'ernpl03*-és de tramway se former par li¬ gnes et se rendre an siège de leur syndicat, -rue du Faubourg Stanislas. La, ils étaient invités à emellre leurs do¬ léances, à énoncer les améliorations qu'ils croient devoir être apportées, soit au ser¬ vice, soit au son du personnel. <3es doléances, ces demandes d'améliora¬ tion seront ensuite revues el codifiées, puis soumises à la direction des Iramways. En voici quelques-unes: D'abord l'es wall¬ men se plaignenl de n'avoir pas, comme leurs collègues de Paris et de certaines vil¬ les province et de l'élranger, une sorte de cage de verre qui les met! rail à l'abri de l'iniempérie des saisons ei aussi de la pous- sèft <iu public. El celle doiéance e.-l très lé¬ gitime. A Nopcy, en oîTel, disent ces c-mpi.-yés oa prend sur lo,-- idaiiv.-foi'i.ios Ad cars beaucoup plus do voyageurs qif- if nom¬ bre réglementaire. Certains dirn»:-. lies, no- laniment, le wailma-i est pivssé, bousculé, à demi asphyxié. Il en résulte pour lui, naluretlemenl, un© grande fatigue physi¬ que el aussi une cause d'accident puisque .ses aïo-uvemenls sont à moitié paralysés. Avec la eage en verre le wallman aura -•un espace libre suffisant, ji respirera à son aise et ses mouvements, seront faciles. „<s ® m Autre réclamation : wallmen et conduc- leuy-s demandent à ne pas rester plus de- cinq heures de suite sur la voilure. Ils font- valoir qïfune trop longée trépidation cause ma ébranlement nerveas des jambes des "plas préjudiciables à la santé. "v? ■sa las employés de tramway voudraient -également que tes heures supplémentaires qu'ils font las dimanclies et jours de fcle , leur soient payées ; ils réelamen I, de même la suppression des auxiliaires le dimanche. TJ-ne réclama ti-en assez curieuse a été for¬ mulée par plusieurs employés. Ils vou- tf?-&ient t}u« la compagnie interdise i'ormel- !enïe»t aisa contrôleurs de boire avec leurs subordonnés. lis estiment, en effet, que les bocks ou apéritifs bus ensemble son! nuisibles à la discipline. Un contrôleur, disenl-ils, qui vient d'accepter un verre d'un employé esl embarrassé évidemment pour le signaler à .-qui dc^ droit. Et s'il le signale, l'employé esl porté à apprécier la manière d'agir du con- &aôleur d'une façon philôt vive. Eh bien, il vaut mieux, pour éviter l'effet, supprimer ia cause el défendre aux con- ffôieurs de payer à boire aux employés et vice versa. Telles sorti, à titre doeafiaentaire. quel¬ ques-unes des réclamations des employés «e U'âssway de Nancy. Nul doute que leur: adniHiistralion ne lés examine avec bien¬ veillance ! V h .' ({ i d . y, a n -

i grafuitô dutramwaysuspréjso.es.s de l'oc¬wiener.societe-histoire-lorraine.com/pdf/SHLML_WIENER_A...nistrative" ayant-Je posissir commencer les travaux. Mais, pendantfistemps,

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    Aecistetitg diétEamway-g. Di¬manche, après midi, un câble électrique destramways s'est rompu rue Ssïnl-Dizier, àl'angle de ia rue Gambetta. Il n'y a eu, fortheureusement, aucun accident de personneet îa direction, prévenue, après avoir faitarrêter le courant, a pris ses mesures pourles répsrations.

    Vers neuf heures du soir, un car deMaxéville-Bonsecours a eu la roulette fie

    son trolley décrochée, à l'angle des ruesStanislas et Saint-Dizier. Elle alla tomber

    sur la trottoir, en face, aux pieds d'ungroupe de personnes qui devisaient tran¬quillement"! Celles-ci l'ont échappée belle.Ces divers accidents ont occasionné des

    retards dans lé servies.

    seville...

    On sait que la ville de Nancy refuse à lacompagnie des iramways de changer souitinéraire de la ligne de Malzéville, qui de¬vrait passer sur la place Saint-Epvre, re¬joindre la voie déjà existante, place des Da¬ines, de sorte qu'où aurait la ligne Malzé-,vilie-Mon-Dôsert.

    ' On sait, également que la ville ne s'eut1 point délivrer à ia compagnie- l'autorisationnécessaire, car elle craint qu'une fois don¬née, elle ne construise pas ia ligue Saint-MaiiStiy.

    Ces leinps derniers, là compagnie availcru pouvoir améliorer la traelion sur la li¬gne de Maizâviile par la combinaison sui¬vante : elH prolongeait le Irolley "jusqu'àr-antn*"» de la petite Carrière et supprimaitl'arrêt sur 1« grande Carrière.

    Ainsi les accumulaleurs avaient, une force

    suffisante pour parcourir sans encombre laCarrière et la place Stanislas.

    Mais, pour placer ie fil du trolley, ii étaitnécessaire d'établir un crochet sur la façadedu palais ducat.

    : Aussitôt qu'il l'apprit, M. l'architecte desmonuments historiques se transporta toutému à la mairie, demandant si c'étail l'ad-minislralion municipale qui avait donnéPaul orisal ion de placer le croehel?

    L'administration déclara qu'elle n'en availpas le droit, puisque le palais ducal est unmonument historique, et que c'est le minis¬tre de l'inslruc-tion publique et des beaux-arls lui même qui doit décider des moindresmodifications à apporter à ces précieux ves¬tiges du passé.

    Nous ne savons si lecabinel de M. Bien-

    venu-Marlin est saisi de la queslion du cro¬chet du palais ducal. Mais il esl permis depenser que s'il montre la même rapidité quele ministère des travaux publics, pour auto¬riser les iramways de théâtre, on sera obli¬gé d'exhumer les vénérables omnibus qui,jadis, vous transportaient, sans panne, deMalzéville à la place du Marché !

    Les employés de tramivayset les petits paquets.

    Nancy, le 6 novembre 1905. ..Monsieur le directeur,

    L'administration des Iramways de Nancya pris dernièremenl une mesure qui soule¬vé un certain émoi parmi* son personnel.Elle lui a interdit formellement, et -sous-peine d'amende, de remettre des caquets«t même d'en accepter sur les cars.

    Geltô Situation ne laisse pas que de cau¬ser un certain préjudice. D'abord les em¬ployés ne louchent plus les pe! ils pourboi¬res qui faisaient grand bien à leur modesle■budg-el. , ,

    D'antre part, la décision de la compagniea mis dans l'embarras nombre de braves

    Que de petits cômmerçanls, surtout ceuxhabitant aux terminus, comptaient sur les«employés de tramways pour leur apporterleurs commissions ! .

    On a objecté que la marche du service etsa rapidité en souffraient.

    Il semble cependant que la perle de tempsm'était pas préjudiciable lorsque, profitant4e l'arrêt, le wattman ou le conducteur re¬mettaient un petit paquet aux intéressés.

    L'Immeuble et la construction dansi'Esi, dans mrarticle documente demandaitl'autre semaine que les tramways organi¬sent un service complet de messagenes.-

    ' -Ce service de messageries exislail à l'étatrudimeutaire. Personne ne s'en élait plaint,il rendait service à fout le monde. -

    Ne pourrait-on le laisser fonctionner tout©n prenant garde que des abus ne se pro¬pulsent, c'esl-à dire que les employés ne se■chai'-geiit de gros colis ?

    Veuillez agréer, etc., etc.Un de vos lecteurs.

    (D'autre pari, nous avons reçu plusieurslettres de citoyens se plaignant qu'on ne ;tolère plus aux clients de la compagnie de 'monter en tramway avec un paquet- quel- '•«que p®u volumineux.

    Les raisons sent îes mêmes que celles ex¬posées ct-dessus : ça ne gênait pas beaucoup

    "T3ous croyons que si la compagnie a sup¬primé là" tolérance .accordée jusqu'ici auxpaquets encombrants, c'est qu'ils devenaientpeu à peu d'un volume excessif. Un grandçanier à deux mains, plein de chaussures,un fort ballot de linge, tiennent de la place.Quand bn n'est pas très nombreux sur lasplate-forme, ça passe, mais pour peu queies voyageurs abondent, l'espace occupé parle colis devient bigrement gênant pour ses■voisins auxquels il enlève une place déjàï)ien petite.

    Ou ne*- tolère plus 'que les paquets pouvantge .perler à la main", il nous semble que c'estïaisonnable.

    Quant à la transmission des paquets pat¬tes employés, c'est commode, sans doute,mais la compagnie fait remarquer que celaralentit le -service. - -

    N'est-ce pas, il est très difficile de con¬tenter lout le monde? Il faut donc chercherà contenter le plus grand nombre.

    Or, que demande le plus grand nombre ?Il demande, en principe, des cars circu¬

    lant fréquemment.Eu conséquence, les commissions doi-,

    vent être supprimées, voilà la solution évi¬dente.

    Seulement* la compagnie pourrait peut-,être (c'est à étudier] annexer une boîle à«colis à certains de ses cars circulant aux

    -heures de la journée où le Iraflc esl le■moim abondant. On saurait qu'.à telles

    Jieurês.on peut envoyer des paquets èl queies -employés de tel ou tel car seront char¬gés cex-ceplionuellement » quoique régu-

    . ïièremeiit de ce service. Ainsi, chacun fini

    -•rait tout de même par avoir à peu prés sa¬tisfaction.)

    Add VJf-dà,'y vt..^

    Il

    A vropos d'un aeeident de tramwayNancy, 18 novembre 1905.

    Monsieur le rédacteur en. chef.J'ai élé témoin d'un léger accident de

    tramway : une vieille femme voulant tra¬verser la voie a élé projetée sur le trottoirpar un car : ellea reçu de fortes contusions.Sa figure était ensanglantée.

    Imprudence ou non, cette femme avaitbesoin de soins immédiats ; une pharmaciese trouve à cinquante mètres du lieu defaeeident, le premier soin du. receveur de¬vait être de l'y conduire sans retard, maispendant plus de dix minutes il ne s'est livré

    J qu'à un racolage de témoins saus plus' s'oc-1 cuper de la pauvre vieille qui gémissait, que.'si elle sf avait jamais exislé.

    II esl -naturel que les agents de la compa¬gnie cherchent les témoignages qui les jus¬

    tifient, mais il est beaucoup plus indispen¬sable de donner des soins â qui en a, un be¬soin pressant, et je trouverais parfait quependant que le contrôleur fail sa premièreenquête sur place, le wattman s'occupe dublessé.

    Veuillez agréer, etc.Un spectateur.

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    \ 'vj i' ï/aprosag'e ■pa.v les tramways""''* ' Le conseil est également appelé à voter

    1 un cv.aait de 3 500 francs, nécessaire- pouria création ds iO nouvelles bouches d'eau

    d'un diamètre spécial, destinées à sHaien-fèi* îa voiiara-réservoir des- tramways, qui

    . doit arroser nos mes sur ïe parcours des,,:,»(' lignes ferrées l'été prochain.

    Ls eosspggnis s'engage moyene-sat, unersâsvance sn&ùeild de 9 200 francs, payéspar ls ville, k arrose? ès$x fois par jour,au moyen d'un car spécial. 'Le projet detraité est viveiasat sollicité par- la esmpa-gnie, gui est obligée da commander cette-scûitars spéciale an Amériques.

    "M. le maire snnonce, sa ouîre, que i§"cOEQBSgnis vient de' éMoI-der d'aeeojjdsr iai grafuitô du tramway sus préjso.es.s de l'oc¬troi ds Naaey, en échange1 de i'aSaîssionde son horaire provisoire.

    ' M. Muller iemaade à ee propos où entst îa ligne de Saint-Maaisuy.

    M. ie réaire répond qm les doisit-rs vlen-', nent seulement fl'efre fournis et qu'ii est1 nécessaire de suivra* toôteîa filière admi¬

    nistrative" ayant -Je posissir commencer lestravaux.

    Mais, pendant fis temps, Ils vont, bvêepla ligna de Cb.ampigueaiïgs ! fait' rano ar¬quer if. M'UlltT.

    Gela n'est pas notre affaire, rjpsëteM. le maire, et nous ne gsouvon-" lasrs'n em¬pêcher; es n'est pas sur notre terrain.

    Les banderoles de lêto et ialéral'es, d (Si¬gnai» l ie parcours ou la direction" des tram¬ways du réseau do Nancy les feux allu¬més à la parlie supérieure des voitures pourdistinguer celtes a-ffeciées aux- diverses li¬gues, auront, à partir du lc,Mécenibre 1903,les colorations suivantes :

    Ligne de Maxéville à Jarville : rouge, poul¬ies voitures allant j-.srruc Jarville; vert,pour les voiturass'aiiêfciiil à Bonsecours.' Ligne de Gare a Essfey-I os -Nancy: louge,pour les voitures allant jusqu'à Essey ; vert,pour les voilures s'arrêtant à Si-Max. ^

    Ligue de la route du Monlel à la place Lo¬bau, blanc-

    Ligne de Prèville à ia Pépinière, orange.Ligne de la" rue Saint-Georges à Maizé-

    villc", *vifei't.Ligne de la rue de Tout à îa place Carnoi,

    : blanc.

    Ligne du Bon; Coin; à la place Sainl-Epvre,; bleu. ' _ ^ _.

    - Une réponse® propos d'un accidentde tramway

    Nancy, le 27 novembre 1905.v Monsieur ie directeur

    de l'Est républicain,Sur votre journal -du 2

    « Tribune publique»,une lettre signée « UnSpectateur » el_que vous intitulez: à pro¬pos d'un accident de tramway ».

    Or, le dit « spectateur », au lieu de vousécrire une lellre de parti pris- aurait certai-,nemenl mieux fait de nous prêter îa mainpour transporter la pauvre vieille à la.pharmacie, cela aurait évité un dissenti¬ment entre lui el nous.

    Nous déclarons qu'aussitôt l'accident ai'-!rivé, nous n'eûmes pas besoin de faire unraccoh-gp de 10 minutes pour ramasser des1,témoins, ceux-ci s'inscrivirent d'eux-mê¬mes sur noire feuille de rapport que "tenaitle waltman, tandis que le receveur de¬mandait aussitôt aide aux spectateurs elsurtout « au Spectateur » pour-la transpor¬ter.

    Un employé de commerce s'offrit et aus¬sitôt (non pas 10 minulos après) ou se diri¬gea vers la pharmacie.

    Nos témoins peuvent certifier la chose etnous ne craignons pas de signer la présentenous-même. Nous invitons « votre specta¬teur » à bien vouloir eu faire autant à l'a¬venir.

    La victime n'avait pas élé projetée sur le(rolloir. comme le prélend votre correspon¬dant, mais elle étail bel et bien sous la voi¬ture.

    Indépenâ>mmenl cle noire responsabilitéàmcltrc à l'abri, nous sommes toujourspi êU à porler secours... même n'étant paseu service.

    Avec lous nos remerciements, cle.Le receveur, Le ivathnttn.

    MlCHMlI*». ' TJUKR'.

    Ligue Bon-Coi n-Sai n l-Lpvre.

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    Les prises de courant des tramwaysNancy, le 27 novembre 1905.

    Monsieur le directeurde l'Est républicain.

    Permettez-moi d'user de l'hospi(alif-ô*devotre journal pour une queslion qui n"a riende personnel.

    Il m'arrive très souvent' de prendre letramway Bon Coin-place Lobau à unde ses terminus et surtout les jours depluie. Jai été frappé de la-position' qu'occu¬pent sur les voitures les prises ^-de -courantaeslinées à donner l'éclairage àv la remor¬que. Elles sont exposées à la pluie, de >orleque l'employé, en accrochant son fil souplefait souvent jaillir une gerbe diétincellos elreçoit en même temps une secousse quandil esl mouillé.

    La Compagnie du tramway, si soucieusedu bien-elre de ses employés, ne pourrait-elle pas faire placer ces prises do couranlsous lo loi! et au bord de la plaie-forme °La mise en place du fil souple serait pluslacilo el l'employé ne risquerait plus uae.secousse désagréable et quelquefois dange¬reuse. '

    Veuillez agréer, etc.Un lecteur.

    îramwav

    Réunions du soir*. Ce que réciQfnsntconduetsufs et waitrsîsn

    Tous ces derniers soirs, lorsque les (ram¬ways étaient rentrés au dépôi de l'avenuede Boufflers, on pouvait voir dos groupesd'ernpl03*-és de tramway se former par li¬gnes et se rendre an siège de leur syndicat,-rue du Faubourg Stanislas.

    La, ils étaient invités à emellre leurs do¬léances, à énoncer les améliorations qu'ilscroient devoir être apportées, soit au ser¬vice, soit au son du personnel.

    <3es doléances, ces demandes d'améliora¬

    tion seront ensuite revues el codifiées, puissoumises à la direction des Iramways.

    En voici quelques-unes: D'abord l'es wall¬men se plaignenl de n'avoir pas, commeleurs collègues de Paris et de certaines vil¬les d« province et de l'élranger, une sortede cage de verre qui les met! rail à l'abri del'iniempérie des saisons ei aussi de la pous-sèft

    A Nopcy, en oîTel, disent ces c-mpi.-yésoa prend sur lo,-- idaiiv.-foi'i.ios Ad cars

    beaucoup plus do voyageurs qif- if nom¬bre réglementaire. Certains dirn»:-. lies, no-laniment, le wailma-i est pivssé, bousculé,à demi asphyxié. Il en résulte pour lui,naluretlemenl, un© grande fatigue physi¬que el aussi une cause d'accident puisque.ses aïo-uvemenls sont à moitié paralysés.

    Avec la eage en verre le wallman aura-•un espace libre suffisant, ji respirera à sonaise et ses mouvements, seront faciles.

    Autre réclamation : wallmen et conduc-

    leuy-s demandent à ne pas rester plus de-cinq heures de suite sur la voilure. Ils font-valoir qïfune trop longée trépidation causema ébranlement nerveas des jambes des"plas préjudiciables à la santé.

    "v?■sa

    las employés de tramway voudraient-également que tes heures supplémentairesqu'ils font las dimanclies et jours de fcle

    , leur soient payées ; ils réelamen I, de mêmela suppression des auxiliaires le dimanche.

    TJ-ne réclama ti-en assez curieuse a été for¬mulée par plusieurs employés. Ils vou-tf?-&ient t}u« la compagnie interdise i'ormel-!enïe»t aisa contrôleurs de boire avec leurssubordonnés.

    lis estiment, en effet, que les bocks ouapéritifs bus ensemble son! nuisibles à la

    discipline. Un contrôleur, disenl-ils, quivient d'accepter un verre d'un employé eslembarrassé évidemment pour le signaler à

    .-qui dc^ droit. Et s'il le signale, l'employé eslporté à apprécier la manière d'agir du con-&aôleur d'une façon philôt vive.

    Eh bien, il vaut mieux, pour éviter l'effet,supprimer ia cause el défendre aux con-ffôieurs de payer à boire aux employés etvice versa.

    Telles sorti, à titre doeafiaentaire. quel¬ques-unes des réclamations des employés«e U'âssway de Nancy. Nul doute que leur:adniHiistralion ne lés examine avec bien¬veillance !

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    CONSEIL MUNICIPALDe Nancy

    SESSION EXTRAORDINAIREdu mardi 13 décembre 1905

    La Séance est ouverte à 4 h. 1*4, sous laprésidence de M. Beauchet, maire.

    ks liaiwajsProjet d'estesslam dm vêse&m de

    toraway E»mf d? ë-°@-

    l'osquêt®.

    M. Guttos, rapporteur, s'exprime en ces

    terL^Ciè des tramways vient de transmettreà M. le Maire de Nancy les dossiers qui doi¬vent être mis à l'enquête, en vue de 1 appro¬bation d'un avenant pour 1 extension duréseau actuel par la construction dun cer¬tain nombre de lignes, le prolongement et leraccordement de diverses autres.

    L'avenant dont il s'agit a ete accepte parle Conseil municipal dans sa séance du 29mars 1905 ; nous n'avons dès lors qu â exa¬miner Si les pièces du dossier tiennent biencompte des conventions faites.

    Lorsque l'avenant -sera approuvé et queles travaux prévus seront exécutés, le reseausera constitué comme suit :1. Ligne Maxéville-Jarville , 5k. 540-2. Ligne Laxou-Nancy ; 6 K . 4093. Ligne route du Montet au pom,

    tournant Malzéville f fi *fi,l4 ligne place Carnot rue de Toul, 4 *c. -4755' L^fie route de Maron au pont

    tournant Malzéville. .... . . . . . . 4 & ^i6 Ligne pont tournant à Malzévule. 0 k. WU7. Ligne Saint-Mansuy à la place

    Lobau 'A-'dAAdAATotal 30 k. 062

    Votre commission des tra.ve.as est d'avis,en effet, de mettre à l'enquête les aejnandesde la Compagnie et cela le plus tôt possiblepour faire aboutir promptement les modifi¬cations de lignes faisant l'obiet d un avenantapprouvé par le Conseil le 29 mars liob.

    Toutefois elle constate que certaines mo¬difications de détail dans la disposition deslignes n'ont fait l'objet d'aucune négociationpréalable entre la compagne et la ville deNancv ce q"!ii oblige le Cousen a fau*e wicaë-diatement les réserves nécessaires pour quedans l'exécution des travaux, les mterets dela ville soient sauvegardés.

    ILïg-ae die SSaxé^HIe & «FapvillôAu terminus de Maxéville, la compagnie

    propose le recoupement du trottoir sur unegrande longueur pour le doublement de lavoie actuelle. Malgré les inconvénients quien résulteraient pour les promeneurs, votreCommission ne s'oppose pas à ce recoupe¬ment, mais sous la condition formelle que lespoteaux seront remplacés partout oi] cela se¬ra possible par des rosaces scellées aux mai¬sons avec flls-supports tendus en travers deîa rue.

    Dans les endroits où les poteaux seraientinévitables, elle demande qu'ils soient posestout à faitcontro les murs 'des propriétés ri¬veraines- au heu d'être au bord des trottoirs,en supprimant la base de fonte ornée quiforme une saillie gênante pour la circula¬tion. . . i

    A l'angle du faubourg 4«S Trois-Maisons etde la rue de Metz, la Compagne a prévu unpoteau au milieu du carrefour, sana indiquerun refuge autour. Or, actuellement le poteaugui s'y trouve est muni d'un petuge. S'il doitifa-e déplacé, il e&t indispensable que laCompagnie déplace en même temps le re-

    U|ans toute la longueur de la rue de Metz,les trottoirs sont rétrécis Gomme l'a indiquéM l'ingéaieur dans "son rapport;. Votre com¬mission adpiet ce rétrécissement sous lesconditions indiquées plu s haut ; mai s, comme,S« -olus. la partie empierrée de la rue de-Sffi trop étroite *oo*ur être bien et facile¬ment .entretenue, elle demande que le pavagecomplet de la chaussée soit exécuté soit parl'Etat, soit par la Cie des tramways.

    Sur la petite place entre la porte Désilles ctla rue de Metz, la Compagnie, pour po -voir mettre deux voies, propose dc déplacerl'assiette de la voie actuelle et de la mettre àdroite de la porte pour rejoindre plus loin lecôié droit du cours Léopold. Elle indique enmême temps du côté gauche une ligne pro¬jetée de la place Carnot à Champigneuliesqui doit, dans ses prévisions, prendre le côtégauche du cours Léopold.

    Cette modification, acceptable'en principe,sauf en ce qui concerne la ligne projetée surle ■jôté gauche du cours Léopold, nous paraîtne jessiter de la part de la compagnie, le pa¬vage de" toute la surface coupée par ses rails.En effet, le déplacement de la voie est faituniquement pour faciliter le serviee des tram¬ways .

    Or, l'entretien d'une chaussée macadamiséeavec raiis est plus onéreux et difficile quecelui d'une chaussée sans rail. Cette dévia¬tion de la voie abandonne le terrain de l'Etat

    pour le terrain de la ville, il est donc indis-1 pensable de spécifier que nous n'acceptonscette déviation que si la Compagnie consentà faire le pavage de la partie qu'elle occu¬pera.

    La Compagnie a prévu en outre un fil-sup¬port entre la rue des Glacis et la rue Désilles,iavec un poteau au milieu, placé exactementdans l'axe de la rue de Metz.

    Bien que muni d'un refuge, ce poteau nous.paraît impossible à admettre et silaportéedufil-support des trolleys est trop grande sans

    , cela, il est indispensable de le remplacer par' deux autres, l'un à droite et l'autre à gauchede celui qui est prévu, en mettant les po¬teaux intermédiaires sur des refuges voisinsde la porte Désilles d'une part et de la ruede Metz d'autre part.

    Enfin, en ce qui concerne la ligne projetéeie la place Carnot à Champigneulies par lagauche du Cours Léopold, votre commissionest d'avis qu'il y a lieu de réserver d'une fa-çen absolue la partie gauche du Cours Léo¬pold pour des services de tramways devantdesservir éventuellement la ville et de faire

    dès maintenant auprès du Conseil généraltoutes réserves à ce sujet.

    Sur la place Carnot vis-à-vis le kiosque, laCompagnie projette d'installer une troisièmevoie pour faciliter son service éventuel deGhampigneulles à la place Carnot.

    Votre Commission n'y voit pas d'inconvé¬nient sauf la réserve que l'emplacement de

    ' cette troisième voie soit pavé comme l'em-[ placement des deux autres.

    ILfgae el© ILïsxoh à Essey-ïes-Kaasy

    Les modifications signalées dans le rapportde M. l'ingénieur municipal n'ont provoquéaucune observation de la part de votre com¬mission.

    ILIgtae dp Montets&ïi pasî.É totiï?Eâ-&ï3.t SE&lzsé'wiMe

    La création d'une double voie rue de Vil¬lers, depuis la place delà Commanderie jus¬

    qu'à la place du Bon-Coin, supprime le sta¬tionnement des voitures sur l'un des côtés

    de la rue et oblige au rétrécissement des[trottoirs des deux côtés.\ Votre commission ne s'oppose pas à cette■modification qui améliorer certainement leservice de cette ligne, mais elle demandeque partout où le trottoir sera rétréci, les po¬teaux actuols avec consoles soient suppriméset remplacés par des fils tendus en traversde la rue et placés comme nous l'avons indiqué pour la rue de Metz. La Cie devra enoutre paver la deuxième voie. Les autresmôdifications de cette iigne n'ont amené de jla part de votre commission aucune obser-vation .

    Eiigm© place © -s^aat-Fue «la TokIPas d'observations,

    I/lgE© ffOîaÉs de IIsspois asa WontteafHaal && Sïaîzêvlll©

    Au départ de la rue Ville-Vieille, pour pou¬voir tournei- dans la rue de la Cour devant

    l'église Saint-Epvre, la Compagnie est obli¬gée de rétrécir le trottoir de 70 centimètresenviron, Au lieu de mettra un poteau en cepoint, il faut mettre une rosace. Il y a lieude plus, d'étudier à nouveau l'emplacementdes poteaux devant l'église gaint-Egvre et lepalais Ducal, en supprimant complètementceux qui sont en façade et qui sont inadmis¬sibles. En les remplaçant soit par des po¬teaux situés à droite et à gauche de la façade-de l'église et à droite du palais Ducal, soitmême par des rosa.ses ijxées aux contrefort?latéraux, il nous paraît possible fis tournerla difficulté. * *

    if? reste de la ligne ne soulève aucuue ob¬jection.

    Ligae dm PoïEÉ-tmsffassni â, Siaïisl-vlïle.

    Le service de eette ligna qui nécessitera 1deux voies faisant la navette oblige à faire. ,un deuxième croisement à Malzéville, un peuau delà de la rue d'Amance,.

    A,lUaA

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    Su

    Cette ligne n'appelle de la part de votrecommission que deux observations.

    Pourquoi faire une voie de service placeDombasle symétriquement à la voie de laplace Lobau à Saint-Mansuy^-eette voie pa¬raît inutile.

    Rue .et reste de Toul, la voie se trouvecontrele trottoir de (Iroite eu montant au lieud'être au milieu de làcb3'*.s§é,e.M;ais cet em¬placement de la voie a été demandé par %î.l'ingénieur du contrôle, en raison des nom- ;breux charrois de pierres dans ces rues. I

    Le dossier est muet sur les autres ques¬tions traitées dans 'i'av^want passé entre la.

    ville et la compagnie des tramway.-» . jIl serait .sspsndant indispensable que Fem- '

    placement des kiosffue's-a.bj'is soit indiqué leplus tôt piseïblé surtout pour le terminus dupont tournant. 1

    Sauf bénéfice des réserves ci-dessus, lacommis sion des travaux couclut à la mise àl'enquêté du ppojsi, présenté par la compa¬gaie des tramways.

    M. Paul insiste pour la suppression rapidedes voitures à accumulateurs sur la ligne deMalzéville, dont tout le monde se plaint.

    Les conclusions du rapport sont adoptées.

    La rue de Mets

    On a vu dans n'ots e dernier compte-rendu du Conseil municipal de Nancy,que la commission des travaux n'avaitp.as_ accepté toutes les propositions desingénieurs de la Compagnie des tram¬ways en vue de la prochaine extension duréseau.

    Si le Conseil a accepté les modificationsde la ligue sur la placé Lobau, il a exigéde la Compagnie la légitime .suppressiondes disgracieux, poteaax du trolley autourde la statue de René II, devant le portailde la basilique St-Epvre et devant le Pa¬lais-Ducal.

    De plus le Conseil a formellementréserve la partie gauche du Cours Léo¬pold, de la place Carnot (Académie) à laporte Désilles.

    . Les intentions de la Compagnie a*a sujetdu dédoublement des voies dans la rue deMetz n'ont pas été du goût de nombreuxconseillers, puisque cette opération, peunécessaire, exigeait le rétrécissement decette longue artère, si fréquentée ' le di¬manche.

    Au lieu d'élargir les trottoirs, comme■semblerait l'exiger laviabilité des piétons,ila Compagnie voudrait les-rétrécir deOE50de chaque côté. La rue de Metz, ainsiamputée, deviendrait quasi impraticable .

    j Cette mesure —simple avant-projetJa jeté l'émoi chez tous ies propriétaires

    de cette -longue rue, et nous appren onsque plusieurs notables du quartier ontpris l'initiative d'une pétition pour ob te¬nir le statu quo dans les deux trottoirs,si étroits déjà les jours de fêtes et de di¬manches.

    Le Conseil municipal est tout disposé àfaire droit à la requête des habitants dece quartier, d'autant plus que la choseintéresse toute la Ville de Nancy:

    Le promeneur, .

    A A

    L@ tramway devant Saint-EpvreDans quelques semaines, par suite de

    l'avenant voté par le Conseil municipal àla Convention des tramways de Nancy,des lignes ou tronçons de lignes à créerseront mis en chantier, et la ligne deMalzéville subira les modifications réso¬lues.

    Le tramway cessera définitivement depasser sûr nos belles places Carrière etStanislas ; mais, en revanche, de la petiteplace des Dames,où finit la ligne du Bon-Coin, le trolley sera continué tout autourde la basilique Saint-Epvre, pour re¬joindre le tronçon de Malzéville devantl'ancien palais des Ducs de Lorraine.

    La municipalité a demandé et obtenula suppression des affreux poteaux dutrolley devant et aux abords de Saint-

    i/is- '.'dy.i-J-dcy-X

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    Epvré. Il est clair que ces poteaux enlai¬dissent considérablement et la statue de

    René II et la basilique de MonseigueuiTrouillet et la Porterie admirable deMansuy Gauvain au Palais Ducal.

    Le plus simple est d'attacher des rosa¬ces ou des tiges auxjaçades des maisonsde la rue des Dames et de la rue de laCour, et de tendre ua fil solide entre lamaison Wuillaume et la maison aux ar¬

    cades. Devant Saint-Epvre. le trolleypeut longer la rue de la " Cour et faire sscourbé à l'aide de fils tendus sans l'aidede poteaux qui seraient désagréables encet endroit.

    Les étrennes aux employés dît « tram »Nancy, 26 décembre 1905.

    [ Monsieur le directeur,Lecteur assidu de votre 'journal, je me

    permets do vous soumet! rc -un cas qui seproduit annuellement dans les grandes vil¬les a l'occasion du Ie'' de l'An, el a l'égardde tous les emp'oycs de la compagnie"desramways, si dignes d'inlcrct el pleins d'o¬

    bligeance envers le public.- - L s agit simplement ce jour-là de payer àcet employé en montant en Iram, ie'dou-bledcsa place, soit 20 centimes, ce ouiconstitue une petite élronne que cet em¬ployé ne touche jamais, 'étant payé à lajournée, lui donnant ainsi avec peu, le pos¬sible de soulager les siens et d'amener cejour-la un peu de joie à son foyer.

    Avec ihcs remerciements anticipés pourtout 1 empressement que vous mettez auxquestions humanitaires, recevez, monsieurle directeur, l'assurance de ma profonde-considération. :

    lin lecteur assidu. \(On ne p«ut qu'approuver l'idée kigé-'

    nieti'-v, pr.->'i(ji.e et d'une générosité facile,en somme, émise par notée correspondanl.'

    Note du joïtrnal.)

    On nous prie d'insérer :- - Nancy, 27 décembre 1S05.

    , Monsieur lé Rédacteur en cbef,Ayant-, ce -matin', comme tout bon nancéiem

    désireux de ménager ses jambes', pris placedans une , voiture de^la compagnie des tram¬ways, j'ai appris. une chose qui m'a plutôt faitde la peine : L'aimable et toujours désinté¬ressée compagnie n« donne,' paraît-il,- d'é-,treunes qu'à im -nombre très restreint de sesemployés. Encore, faut-il pour cela ne -pascompter k son bilan1 de l'année, de chiemsécrases ou de Toitures tamponnées... Enfinbref, lé maigre salaire de nos watmànn's etreceveurs ne s'en ressent pas beaucoup.-^,-

    pans ,oe cas, je m'adresse à tous les Nan¬céiens au c�ur franc et ouvert, pour au'àu1" janvier, ils- veuillent bien, dans les me¬sures du possible, joindre, à leur somme de10 ou 15 centimes, ,prix ^de leur- billet, unePe.tHejiièqe que , le receveur partagera debon c�ur àvefe-'éoïï collègue *Ie*- wattinann.Les facteurs, les livret>cs, ete.',- ont -bien leurpourtoire . , Pourquoi nos employés- -de tram-,way .n'en auraient-ils pas ? - ,, .Espérant que vous voudrez? bien insérerma petite lettré, je vous remercie et vousprie de croire à... " ,

    Les étrennes aux employés élu tram elles cinq sous cle l'assclacolle

    Nancy, 29 décembre 1905.Monsieur le directeur.

    Vous avez inséré d«ii.s votre journal -unelettre relative aux'Circnnes des employésdes iramways. Cohe-ci demande que les\oyageurs doublent le jour do l'An lo prixdo leur billet.

    Cctto chose, monsieur le direcieur, est dela plus haute justice cl facile à faire, maisil est bien entendu quo le conducteur quirecevra le « irinkgekl » partagera avec sonwaltman,. car, comme deux frères, iis doi¬vent, puisqu'ils paiiagr-.nl Ja môme peine,partager le même proul 0'<-.sl logique.

    S'il en esl ainsi, monsieur le directeur,moi, ouviier, aimant mes camarades, qu'ils

    soient d;ms îes adrainislralions ou qu'ilsfassent les plus durs labeurs, je marcherai,ayee grande joie, non-pas pour quatre, pourcinq sous.

    Yoici la raison. Le pins grand voyageur,ie JuifErranf, roula loujours avec cinqspvs ; La'varède, le célèbre Lavarède, dathéâtre, esl allé en Chine a', ce cinq sous.

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    Quand Suzon s'e.-il maii^e. avec sone�urtout neuf dp brave ouvrière, elle n'avait, queCinq sous pour monter son ménage.

    La ville, lorsqu'elle fait une quil lance au-dessus de 10 fr.. fail payer un timbre decinq sous; lorsqu'un ouvrier quille son pa-Sroii, il dil : « Avant de déraper, je vaisloucher mes cinq sous » ; le soldat louchecinq sous par prêt.

    Si Caron passe un défunt dans sa barqueil ne manque jamais, sur l'autre rive duSlyx, do lui réclamer ses cinq sous. Sou¬vent, oh, combien de fois ! on m'a fait re¬marquer que la sage-femme qui m'avaitcoupé le filet n'ovaif pas volé ses cinq sous.

    Le gouvernement do la République n'a-l-iipas aussi mis eu circulation Fa pièce decinq sous?

    Alors moi ie marche, ou plutôt jo roulerai,ce jour là, pour cinq sous. Les cinq sous d®rasselacolte. quoi y

    Daignez, etc...Passelacolle,

    Ouvrier 'maçon, futur candidat auconseil itiun'icijxil de Nancy.

    **

    Autre lettre, dans une toute aulre note f

    <-. Nancy, le 29 décembre 1905.« Monsieur le directeur,

    « Dans voire numéro de -scndret-li 29 dé¬cembre, vous reproduisez sous ia rubrique :« les él rennes aux employés dc tra.ni » unelettre émanant d'un de vos lecteurs et pro¬posant, à l'occasion du jour de l'an, de dou¬bler le prix dc la place afin de constituer unspetite clrenno anx-employés.

    Certes, le sort des employés n'est pas en¬viable, et 'personnellement je n'ai qu'à melouer de la complaisance de ces derniers,,mais ce que je trouve bizarre, c'est que l'on-s'adresse aux voyageurs pour améliorer lesort des employés d'une compagnie, qui ce¬pendant, doit, faire suffisamment de receltesel par là de bénéfices, pour pouvoir payéeraisonnablement son personnel, de manièreii procurer à celui-ci le bien-êlre auquel il adrôii.

    Espérant, monsieur le directeur, que vousvoudrez bien insérer ces quelques lignes,veuillez agréer mes sincères salnlalions.

    Dn lecteur assidu. »

    (Le signataire decette lettre fait, croyons-nous, confusion. Il ne s'agit pas du tout,dans le cas dont il s'occupe, d'améliorer, au.sens réel du mol, la situation cles "(ân-

    ploycs. Celle "question n'est pas l'affaire du

    public. C'est affaire entre employés et pa¬trons.

    Toul le monde, noire dernier correspon¬dant cxceplc, bien entendu, a compris qu'eadoublant le prix d'un voyage dc deux sousou même dc quatre, il n'arriverait pas àamener îa fortune dans lo logis do l'em¬ployé des tramways. Mais il a comprisqu'avec un total de clix francs au bout do Ja

    journée, d'un louis peut-être, il lui pennel-Irait de ne rien prélever surses modes. les ap¬pointements pour choquer lo verre de l'ami¬tié avec ses amis, offrir une élrenno à sa

    femme ou le cadeau traditionnel à ses pe¬tits.

    C'est évidemment toul ce qu'avaient en

    vue ceux qui ont pris cetle initiative.Note du 'journal.)

    Les étrennes aux employés du tram(suilc).^

    Nancy, le 30 décembre 1905.Monsieur le directeur

    cle l'Est républicain.Dans voire numéro de ce matin, je vois

    en « Tribune publique » une lettre d'un dcvos lecleurs qui critique assez sévèrementl'initiative prise par un habitué' du tram,en proposant de doubler le paiement desplaces le jour du Nouvel-An à seule fin d'a¬méliorer le salaire de l'employé. Co mon¬sieur trouve bizarre que l'on fasse appel àla bourse clu voyageur plutôt qu'à celle dela compagnie. Détrompez-vous, cher mon¬sieur ! Car notre estimable directeur, aussi

    soucieux cle son personnel que quiconque,vient dc décider qu'une somme de 3,610 fr.

    1 sera distribuée en gratifications à son per-isonnel. Chaque employé louchera de 25 à50 fr.. selon son ancienneté el son mérite.

    \ Veuillez agréer, etc.Un lecteur assidu

    employé aux Iramways.

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    Les dilligesîGes de Na^cyNous cueillons dans Nancy Tramways

    cette petite plaquette composée pour cé¬lébrer le bonheur des. employés de lacompsgoie_ chargée de transpbr.er dansf-es voitures-glacières, les infortunés ha¬bitants de la ville.

    On pourrait en faire une également surles misères des voyageurs exposés a,uxcourants d'air, aux cahots, qui font deces voitures électriques, d'abominablespataches, n'ayant rien à envier, au com¬mencement du xx' siècle, aux diligencesde premières années du xix*.

    Les Commandements du

    condKcteur et W&ttï&aim

    Le matin, tu te rendrasAu Dépôt, très promptement.Salle du Personnel tu entrerai

    Boire ton jus très chaudement.Sur la voiture tu monteras

    En la visitant minutieusement. ,

    Ds la cour du Dépôt, tu sortiras,En te surveillant attentivement.

    Dans les aiguilles, tu te glisseras,Tel, sous la broussaille, ua serpent.Aux poteaux blancs, tu t'arrêteras,A tout signal donné visiblement.

    Chez toi, à la soupe, tu courras,En digérant, au retour seulement.

    Ton camarade affamé relèveras,En le priant de revenir vivement.Des contrôleurs hargneux redouterasLa méehanceté etle signalement.

    Et ainsi -jusqu'au soir, tu tournerasAttendant le feu ven impatiemment.

    Le retard toujours lu subirasSans rouspéter t'-op hautement.Dimanches et Fêtes, rabiot tu ferasAttendant en vain le paiementEnfin, le soir ta voiture remiseras

    Marchant non à 9, mais~à 5 seulement.

    Dans la cour le père Là Pince hélerasBt il viendra t'aiguiller mollement.

    Salle des Rapports tu te précipiterasVoir le service et... ies signalements.A la pendule ta montre réglerasMinute par minute exactement.

    Et puis tes pénates réintégrerasNon en car, mais pédestrement.

    Conclusion

    Pauvre employé, toujours tu peinerasTu en es convaincu, certainement.

    Et dans ta vieillesse, de faim périras.Nul n'en doute, ni moi assurément.

    Oméga,

    i'nuwayiiii.z-vx. i On nous écrit :

    « Je viens vous demander votre 'hospila-ale ouligeai'.le pour celle réclamation inté¬ressant un peu tout le -monde.

    Depuis quelque temps, il y a certains•vyailmen ûe tramways qui ne veulent pass arrêter, même ayant très bien aperçu "vo¬ire signal d'aiTèf, et d'autres oablieHÏ vo¬lontiers de vous arrêter au "point demandé.

    C'est surtout sur les élèves des-oeoies oue.ces messieurs opèrent.

    Recevez, monsieur, avec mes remercie-ments nies civilités empressées. Un ?zè-'.re, ami de l'enfance. »

    Nous attirons, sur cetll'attention de qui de droitplaignant ne s'est pas faitil signale un fait sans

    ilpar conséquent,sonne.

    : réclamation,

    A la vérilé, le,connaïlre, mais '

    nommer personne,

    ne cause de lorl à per-

    lÊF'x-lysi éLxx ÏV-LS.iEE.éx'o : 2, «

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    jédactrof) et ^dn**)

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    La discipline faisant la force principale, etc Plusieurs lecteurs du n° 1 de Nancy-Tramways,

    ont pu supposer que les employés de tramways deNancy sont des indisciplinés, des têtes chaudes, desrévoltés, des anarchistes, comme on les traitemême quelquefois.

    Non, le contraire est la vérité.

    Loin d'être des indisciplinés, nous sommes au

    contraire imbus de la vraie discipline, celle qui

    exige qu'un ordre donné dans l'intérêt du servicesoit exécuté immédiatement, sans hésitation ni mur¬mure, mais à la condition expresse que cet ordre soitdonné avec l'impartialité et la déférence propre à toutsupérieur digne dc, l'être.

    Il est absolument contraire à la discipline qu'unordre soit jeté à un inférieur avee un air de me¬nace, il est encore plus dangereux de chercher àl'humilier en lui faisant des réflexions, soufent im¬

    polies, voire même blessantes, en présence desvoyageurs, car il arrive alors ce qui est arrivé àNancy et partout ailleurs, que l'employé, las d'êtrebafoué, prend une attitude de défense qui devientd'autant plus menaçante que les griefs sont aiguiséspar les injustices journalières.

    Les employés se groupent alors et résistent, quel¬quefois même poussés à bout par leur supérieur(à la façon du chien de berger sur son troupeau),se laisse aller à des réponses trop vives ou mêmeà des arguments plus frappants.

    Naturellement, l'effet moral produit par un telétat de chose est plutôt mauvais, et c'est pourquoi

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    belles dents devant Jes voyageitourné.

    Nous ne cherchons pas la g'

    la paix, la responsabilité en innous contraindront à sortir de

    duite.

    Camarades ,

    Au moment de publier le 2TramwaySj je profite de cett<m'est spécialement réservée,vivement à payer vos cotisatioi

    Quelle est la base principaleme répondez :. ce sont les fondrépliquerai que tout en ayanmaison n'est pas en sécurité ;sécurité aussi bien à l'intérieu

    syndical tout en ayant un piedde la force pécuniaire et inci¬tation fournie par la masse d'tuent notre groupement.

    Une terre toute fertile qu'ellimproductive si elle n'a pas ladu laboureur. Ce n'est donc qnotre syndicat, de la minimpar mois, que nos camarademoment critique, trouver les fparer à toute éventualité.

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    k L'ADMINISTRATEUR ET GÉRANT

    C. BERTHELÉMY - 28, FAUBOURG STANISLAS

    asBMwsBfla^Btaaa^^^ 53^a3S^z5^&Kà%E%5§S5^mia%

    La discipline faisant la force principale, etc Plusieurs lecteurs du n° 1 de Nancy-Tramways,

    ont pu supposer que les employés de tramways deNancy sont des indisciplinés, des têtes chaudes, desrévoltés, des anarchistes, comme on les traitemême quelquefois.

    Non, le contraire est la vérité.

    Loin d'être des indisciplinés, nous sommes au

    contraire imbus de la vraie discipline, celle qui

    exige qu'un ordre donné dans l'intérêt du servicesoit exécuté immédiatement, sans hésitation ni mur¬

    mure, mais à la condition expresse que cet ordre soitdonné avec l'impartialité et la déférence propre à toulsupérieur digne dc, l'être.

    Il est absolument contraire à la discipline qu'un

    ordre soit jeté à un inférieur avec un air de me¬nace, il est encore plus dangereux de chercher àl'humilier en lui faisant des réflexions, souvent im¬

    polies, voire même blessantes, en présence desvoyageurs, car il arrive alors ce qui est arrivé àNancy et partout ailleurs, que l'employé, las d'êtrebafoué, prend une attitude de défense qui devientd'autant plus menaçante que les griefs sont aiguiséspar les injustices journalières.

    Les employés se groupent, alors et résistent, quel¬quefois même poussés à bout par leur supérieur(à la façon du chien de berger sur son troupeau),se laisse aller à des réponses trop vives ou même

    à des arguments plus frappants.Naturellement, l'effet moral produit par un tel

    état de chose est plutôt mauvais, et c'est pourquoijusqu'alors nous avons évité des incidents regret¬tables en calmant nos camarades de notre mieux

    dans chacune de nos réunions.

    Nous pensons que ces quelques lignes serontcomprises par tous et que chacun, en ce qui le con¬cerne, fera de son mieux pour éviter les blessures

    qu'occasionnent toujours les attaques et les répli¬

    ques trop vives.

    Dans l'intérêt du service, dans l'intérêt supérieur

    de la discipline autant que dans l'intérêt personnel

    de tous, que chacun joue son rôle sans animosité,

    sans parti pris : comme cela existe du reste déjà

    entre le personnel et certains contrôleurs qui, eux,

    ont compris que le Syndicat n'ayant aucune raisond'être contre eux ne pouvait leur chercher desnoises.

    En effet, nous pouvons citer plusieurs contrôleursqui ont su conserver leur autorité, l'estime de leurs

    subordonnés et qui n'auront jamais besoin de me¬nacer pour être obéi.

    A ceux-là, nous leur assurons toute notre grati¬

    tude et les prions de croire qu'ils trouveront tou¬jours en nous des employés vraiment disciplinés,ne leur faisant pas risette, c'est vrai, mais assurantleur prestige auprès du public, ce qui est préférableà la façon dont procèdent certains faux frères quiflattent îe contrôleur par devant et pour déchirer à

    belles dents devant les voyageurs dès qu'il a le dostourné.

    Nous ne cherchons pas la guerre, nous voulons

    la paix, la responsabilité en incombera à ceux quinous contraindront à sortir de notre ligne de con¬duite.

    Châtelain.

    Camarades,

    Au moment de publier le 2e numéro de Nancy-Tramways, je profite de cette pettie colonne, quim'est spécialement réservée, pour vous engagervivement à payer vos cotisations.

    Quelle est la base principale d'une maison? Vousme répondez : ce sont les fondations ; mais je vousrépliquerai que tout en ayant la basse solide îamaison n'est pas en sécurité; or il faut assurer sasécurité aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Lesyndicat tout en ayant un pied solide, a besoin ausside la force pécuniaire et morale, de cette alimen¬tation fournie par la masse d'employés qui consti¬tuent notre groupement.

    Une terre toute fertile qu'elle puisse être, resteraimproductive si elle n'a pas la main du cultivateur,du laboureur. Ce n'est donc que par le versement ànotre syndicat, de la minime somme de 0 fr. 50par mois, que nos camarades pourront, dans unmoment critique, trouver les fonds nécessaires pourparer à toute éventualité.

    C'est pour cette raison, que je rappelle à tous lessyndiqués et principalement à tous les retardataires,que tous les membres du C. D. A., sont munis d'untimbre-tampon, à l'aide duquel, le 5 de chaquemois, ils acquitteront les livrets qui leur serontprésentés, dans quelqu'endroit que ce soit.

    Donc, Camarades retardataires, régularisez votresituation, car sous peu sera mis en vigueur l'article6 des Statuts, pour tous les membres inscrits depuisla formation du Syndicat, et qui n'ont pas donnéleur démission dans les conditions déterminées parl'article précité.

    Je recommande donc aux camarades de lire atten¬

    tivement l'extrait d'un jugement ci-joint :

    RETARD DANS LE PAYEMENT DES COTISATIONS.

    COTISATIONS DE L'ANNÉE COURANTE.

    L'article des statuls d'un Syndicat qui prévoit quetout membre en relard de trois mois de cotisations

    sera considéré comme démissionnaire, ne dispensepas le retardataire de payer les cotisations de l'an¬née courante.

    S... c. Chambre syndicale des ouvriers verriersd'Aniche et environs.

    Le Tribunal,Attendu que S..., membre du Syndicat des ver¬

    riers d'Aniche et environs, a payé ses cotisationsjusqu'au mois de décembre inclusivement ;

    Attendu qu'aux termes de l'Art. 1 7 du règlementdudit Syndicat tout adhérent en retard de trois moisde cotisations sera considéré comme démissionnaire

    et rayé ;Que cette clause peut être invoquée par chacune

    des parties ;Attendu d'autre part, qu'aux termes de l'Art. 1

    de la loi du 21 macs 1884, tout membre d'un syndi¬cat professionnel peut se retirer à tout instant del'association, nonobstant toute clause contraire,mais sans préjudice du droit pour le syndicat de ré¬clamer la cotisation de l'année courante ;

    Attendu que S... n'a pas manifesté explicitement

    son intention de quitter le Syndicat et ne doit êtreconsidéré comme démissionnaire qu'à l'expirationdu délai de trois mois sus-indiqué, c'est-à-dire au1er mars 1902.

    Qu'il doit donc pour cotisations arriérées, décem¬bre 1901, janvier et février 1902, 3 francs, et pourie reste de l'année courante 1902, du 1er mars, épo¬que à laquelle il a dû être considéré comme démis¬sionnaire, jusqu'à la fin décembre ;

    Soit 5 mois à 1 franc, mars à juillet : 5 francs.5 mois à 1 fr. 50, coût à décembre : 7 fr. 50.Au total: 15 fr. 50;Attendu que les offres de payement du défendeur

    faites à notre audience de conciliation sont insuffi¬

    santes.

    Par ces motifs :

    Disons courtes et insuffisantes les offres du sieur S,. .

    Le condamnons à payer au Syndicat des ouvriersverriers d'Aniche et environs la somme de 15 fr. 50.

    Le condamnons aux intérêts judiciairesJet auxdépens.

    (Justice de paix du Canton sud de Do,uai,2! juillet 1903). <

    NOTA. S... qui avait reçu du Syndicat plusieurslettres l'engageant à régler ses cotisations, avaitfait citer le Président du Syndicat, en justice depaix, et avait offert 3 francs pour trois cotisationsmensuelles.

    Le présent avertissement "est très sérieux et leC. D. Â., est décidé à sévir pour faire respecter sesdroits.

    Il rappelle que le 15 février expire le délai accordépour l'inscription des nouveaux membres. Passé cedélai, il sera perçu un droit d'entrée de 1 fr. parmembre (cet article a été voté à la séance du 6décembre 1905).

    Le Trésorier,BlLLOIR.

    AVIS

    Le Secrétaire-adjoint rappelle à tous les membresdu Syndicat, qu'il ne sera plus envoyé de convoca¬tions individuelles, à moins d'urgence.

    La prochaine réunion générale aura lieu le mardi6 mars.

    Châtelain.

    Dès l'apparition de notre premier numéro, quel¬ques ennemis du syndicat, par simple parti-pris,ont émis sur notre compte les réflexions les plusfausses.

    En effet, un monsieur me disait encore il y aquelques jours que le syndicat n'était pas une asso¬ciation professionnelle, mais une association anti¬militariste.

    A cela je répondrai qu'il est possible que certainssyndicats se laissent entraîner sur la pente de Panti-militarisme, mais qu'heureusement il est de nom¬breuses exceptions.

    Nous faisons partie de ces exceptions et notrassoeiation, nous le déclarons à ia face de tous, necraignant pas un démenti, a simplement pour ifutd'améliorer notre sort, soit par la mutualité, soitpar la défense de nos intérêts, soit encore en cher¬chant à donner à tous ies nôtres les bons principesde tenue, discipline et tolérance entière dans lesidées autres que les nôtres.

    En ce qui concerne l'esprit militaire, nous pou¬vons déclarer hautement que nous plaçons le cultede la Patrie et celui du Drapeau au-dessus de touteautre division et de partis. Cette déclaration a §qq.

  • importance en ce moment où un vent de guerresemble vouloir- souffler sur notre Pays.

    Croyez bien, que, si jamais la Patrie nous appellepour repousser ' les efforts de l'envahisseur, noussaurons tous, « les petits trams », quitter nos fa¬milles' et nous grouper autour des plis sacrés duDrapeau.

    -Les lecteurs ne doivent pas oublier qu a partquelques rares exceptions nous sommes tous d'an¬ciens soldats et que les nobles traditions de chacundes corps où nous avons servi, sont gravées dansnotre ciur..

    Nous n'-àvons pas non plus oublié les "jours tristesd'envahissement et si nous ne les avons pas connus,nos mères nous ont bercés avec les histoires descruautés des envahisseurs.

    " Tant qu'il s'agit de défense d'intérêts des travail¬leurs, nous acceptons avec plaisir des rapportspleins de cordialité, mais nous ne voulons passalir, ni injurier le Drapeau de notre France. C'estnotre droit d'abord el c'est notre devoir, à nous,Lorrains.

    Sur ce point, inutile de nous faire aucune moralecar ces chos'es "du c ne s'arrachent pas.

    Travailleurs conscients, ne vous laissez pas dé¬tourner de votre droite ligne de conduite, de dé¬fense de vos intérêts, syndiquez-vous pour êtreforts, pour vous mieux entr'aider, pour votre relè¬vement moral et instructif, défendez vos intérêts,c'est une noble cause, par cela même vous relevezle niveau moral dé votre pays, mais n'hésitez pas,lé cas échéant, à rejeter toute théorie de ceux quine connaissent pas vos aspirations, rejetez sanscrainte toute idée antimilitariste. Pénétrez-vous

    bieri'dè l'idée que dans l'intérêt social même, l'ar¬mée est un besoin, une nécessité de chaque instant,croyez bien si demain nos casernes sont videsdé képis, dans trois jours elles seront pleines decasques à pique, de fils de prolétaires teutons qui,sans vergogne forceront, vous et vos enfants, àporter haut le nom sacré de « Patrie », quoiquen'étant"pas' vôtre. '

    C. Berthélemy.

    'A*

    [feÉres du Conseil ^Administration

    in Syndical ies Employés de TramwaysBE NANCY

    S&WeY-TRAMW&YS

    ressé, l'ouvrier patron (si je puis dire ainsi)verra d'un mauvais �il un fainéant, tandis qu'untravailleur sera honoré, respecté, comme le méritetout homme à qui la fortune n'a pas souri et quicherche dans le travail un appui moral et pécuniairedont il a besoin pour vivre.

    Mais, cette théorie est mal vue du capital ou,du moins, mal étudiée, mal comprise sans celal'application en serait demandée par lui et, sûre¬ment, il y trouverait de larges compensations dansl'union des deux parties, dans la mentalité des tra¬vailleurs, conscients qu'ils seraient défaire pros¬pérer un travail où ils ont leurs intérêts. Et les divi¬dendes feraient sûrement plus élevés et mieux ré¬partis que le système actuel.

    D'ailleurs, comme les ateliers Peugeot sont peut-être un modèle, et le système que je préconise étanten action chez eux, a donné des résultats inespéréset au-dessus de tout ce que l'on peut penser.

    Peut-être, méditant ces lignqs, trouverons-nousdes hommes qui étudieront ou perfectionneront cesystème ; tant mieux et je souhaite être entendu etvoir réaliser, dans un prochain délai, cetie réformedu travail qui sera, ce jour-là, l'abolition du mal¬heureux et qui verra la concorde indissoluble duprolétariat et du capital.

    C'est logique.Adolphe Fajssollh.

    ftft&CY-TR&l

    MM.

    BiRLOT,. président, 10, rue Charles 111.

    Berthelémy, secrétaire général. 28, faubourg Sta¬nislas.'

    Billoïr, trésorier général, 54, rue de Metz.

    Châtelain, secrétaire adjoint, 29, rue Carnot.

    Laurent, -trésorier adjoint, 82, rue Saint-Nicolas.

    Contrôleurs : Bardel, 136, rue de Mon-Désert;

    Marchal L., 46, rue Stanislas ;

    Bourguignon, 7, rue Saint-Lambert.

    Membres : Rétienne, 56, rue de Metz ;

    Bastien, 6, rue Bergnier ;

    Drouin Ch., 16, rue du Ruisseau ;

    Gantner. 75, faubourg des Trois-Maisons.

    C. D. A.

    £a-3iû^ jC;fec2ri2û£

    Pour un observateur posé pour un philosophesuivant le courant des idées et des m nouvelles

    il appert que le syndicalisme a fait, depuis quel¬ques années, des progrès immenses vers l'idéal duparti, vers l'avenir brillant de ïa participation auxbénéfices. '

    Les grèves passées et actuelles prouvent surabon¬damment la logique de la thèse depuis longtempsposée entre le capital et la main-d' qui com¬bat pour les luttes de la vie et qui pré*-, oit obscuré¬ment aujourd'hui brillant demain un jouridéaliste, où ie capital et le prolétariat seront d'ac¬cord pour s'harmoniser dans le travail et qui déci¬dera de l'avenir humanitaire et syndicaliste, avenirprochain rempli de promesses et de beauté et qui, àcoup sûr, rendra un bien immense au pays en inté¬ressant l'ouvrier au travail qu'il fera.- Tout ceci est de la- logique — tout ceci arriverafatalement ! que dis-je ! nécessairement. Certes,il y aura bien des tiraillements du côté capitaliste,qui croit. à la ruine et qui, lorsqu'il aura goûté desprincipes syndicalistes, comprendra qu'en intéres¬sant: les ouvriers dans les bénéfices, il y aura unatout qui se rendra garant du travail, puisque, inté-

    Les employés de tramways se ti-buveraient heu¬reux, pour éviter toute contestation au sujet del'heure, d'avoir au Dépôt ou à tout autre endroit,une horlogo réglée chaque matin sur l'heure de laVille, de sorte que tout le personnel puisse tabler surune heure uniforme. Cette heure pourrait égalementêtre réglée, avec un intervalle régulier sur l'heurede gare.

    L'emplacement de l'horloge en question est touttrouvé ; rien de plus facile que de fixer cette pen¬dule au pylône qui se tient au milieu de la cour dudépôt, ou pour éviter les trépidations, nuisibles à !abonne marche de l'appareil, l'encastrer dans le mur,au-dessus de la nouvelle salle du personnel.

    Certains esprits farceurs me soufflent à l'oreillequ'il serait préférable de doter le Père la l'ince, dedeux pendules portatives, l'une en avant et l'autreen arrière de ce brave serviteur, mais je crois qu'ilfaut abandonner ce projet, car le porte-pendules,ne saurait résister à îa tentation de remonter àcoups de pince, ces chronomètres d'un calibre peuordinaire.

    Si toutefois la Direction daigne nous accordersatisfaction, je serai d'avis, à ce que l'horloge enquestion soit enfermée dans un boitier, à seule finque les oiseaux de grosses espèces, tels les pigeons,les corbeaux, les corneilles ou les buses, ne puissentse reposer sur les aiguilles car il paraîtrait que cesvolatiles ainsi perchés, par suite du poids de leurcorps, sont cause de l'avance ou du retard et dé¬traquent le mouvement.

    (Ext; ait d'ui e iloor.e du contiôlour K )

    Âvaut loujoiitT l

    Depuis quelque temps, Monsieur, vous vous li¬vrez sur le compte des syndiqués et sur le mien enparticulier, à un bafouillage digne de. l'être le plushâbleur ; si ceci se passait au mois de juillet, jepourrais croire à l'influence du soleil sur votre pau¬vre cervelle, mais à cette saison où nous sommes,cette raison n'est certes pas valable. Je suis donctenté de croire que c'est plutôt par bêtise que vousdéversez sur nous un tel torrent de mensonges.Croyez-donc, cher Monsieur que si je daigne bienm'oceuper de vous, c'est uniquement pour détruirevos calomnies et vous montrer sur toutes vos faces,aux camarades qui seraient tentés d'ajouter foi auxallusions de votre personnage détraqué.

    _ Vous mentez en racontant à un employé de laligne Blandan, que, lors de mon dernier entretienavec le Directeur, celui-ci m'avait mis à la porte,en refusant de m'entendre. Sachez, Monsieur, quej'ai été reçu cordialement par le Directeur, et jesuis sorti de son bureau très satisfait : j'ai emportéune bonne impression de la façon correcte dont cesupérieur recevait ses subordonnés ; du reste, ceuxde mes collègues qui ont eu l'honneur d'être reçuspar lui, pour le même motif, peuvent en témoigner.

    Vous voulez certainement le faire passer à nosyeux, eomme un épouvantail.

    Vous mentez encore, lorsque vous racontez avoirvu sur la table du patron (épithète familière quevous avez prise pour désigner le Directeur), un rap,

    port rédigé par moi sur l'incident en mjetfinnn ayant pas fait de rapport, vous n'avez pu en -S'et puis la table du « patron », comme vous le rEsi bien, n est pas à votre disposition : je doute £ <que le Directeur vous laisse feuilleter ses paniern'est pas de votre ressort. ] ' ce

    Vous mentez toujours : dans une conversationque vous avez eue avec un employé de la li°-ne dCoin-Saint-Epvre, vous disiez, à propos de fa loterïdu Syndicat : •Blie

    « Il y en a qui délivrent des billets de tomhnl»moi je délivrerai des billets de libération » ' '

    Pour qui nous prenez-vous donc, minuscule nersonnage? Vous avez trop bonne opinion de von*même. Apprenez donc ceci : le Directeur seul ïêdroit de libérer un employé, et jusqu'à présent il ns'est pas servi de ce droit à lui seul dévolu

    Vous mentez, vous mentez encore, vous' mente?toujours, et dans quel but?

    Est-ce pour vous donner de l'importance ou pourvous faire bien voir de vos chefs ? Cessez ce Auvous ne réussirez pas; rappelez-vous le proverbe« Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin' elle s«casse ».

    Un conseil pour finir : arrêtez ce flot de mensonges que vous déversez sur moi et d'autres il enest grand temps, car vous finirez par vous y noy*r

    Je connais maintenant votre devise : Orgueil etvanité ; c'est celle des sots.

    Berthelémy.

    [P1

    IW&YS-

    -fi^^^m?^,i?TrTtTgy^B'^^.-ig^î^w^.CT^fp?.^

    De nombreux voyageurs se plaignent de ce quele Contrôleur au P.-C. se désintéresse complètementdes renseignements concernant leservice des tramsrenseignements que le public peut avoir à deman¬der.

    _ En effet, du matin au soir, l'unique préoccupa¬tion de certains de ces contrôleurs-plantons, est uneconversation ininterrompue avec le gardien de lapaix également de planton, et cela en grillant denombreuses, oh ! combien nombreuses sèches ! !

    Ne pourrait-on pour attirer l' des personnesembarrassées, doter cet allume-feu d'une pancarteen tôle, en forme de manteau (genre Sandwich) por¬tant les inscriptions suivantes :

    Cie Gle de Tramways. Réseau de NaneyRENSEIGNEMENTS GRATUITS

    RÉCLAMATIONS SENSÉES

    ALLUME-CIGARES, CIGARETTES, ETC., ETC,

    En cas d'absence,S'adresser chez le marchand d'oranges, à côié!

    Voilà pour le vêtement ; quant à la coiffure, ilserait prudent et même très pratique de fournir àce brave contrôleur un immense chapeau à largesbords recourbés, semblable à un plateau, sur lequelon déposerait les objets trouvés. Ainsi coiffé et vêtu,ce pauvre diable pourrait affronter les intempériesde la saison : il serait à l'abri de la pluie et du vent,surtout sous notre climat où l'on compte 200 jourspluvieux par an.

    Bon-Coeur.

    Si îes étrennes des employés du tram. . . ont étéfructueuses en ce qui concerne celles données parles voyageurs, elles ont plutôt été très malréparties en ce qui concerne les gratifications ac¬cordées par la Compagnie.

    En effet, quoi qu'en dise l'ami C. . ., auteur de lalettre anonyme insérée dans l'Est républicain et an¬nonçant à tous que M. le Directeur, toujours sou¬cieux du sort de son personnel, avait réparti inté¬gralement la somme de 3,360 fr. en gratificationsde 25 à 50 fr. entre tous les employés les plus mé¬ritants de la Compagnie et les plus anciens.

    Quelle blague ! !Commençons par vous : franchement, mon cheiy

    vous ne croyez' pas admissible pour qui que ce soitque vous ayez mérité des étrennes? pour quellesraisons, s'il vous plaît??

    Est-ce pour arriver chaque jour, le matin, avec unquart d'heure de retard?? Sinon une demi-heure.

    Est-ce pour ne pas avoir tamponné? Est-ce pourne pas fumer sur la voiture ou encore boire en ser¬vice?? Quant à îa maladie, il serait superflu d'enparler, car-eelle-ci vous fatiguerait plus que votre..-,travail.... continuel repos.

    La vérité est que le service fait par l'employé n'apas entré, en ligne de compte pour les, étrennes,comme les autres années, elles ont été réparties surles indications de MM. les contrôleurs, qui ont su

    écarter toutes les têtes qui ne leur convenaient pas.Remarquez que la question n'est nullement syn¬

    dicale, je transmets ici les réflexions des syndiquésaussi bien que des non syndiqués.

    Que ies anciens serviteurs aient eu des étrennes,c'est juste pour ceux-là, nous n'en parlerons pas,nous sommes même très heureux de les voir récom¬pensés, mais pourquoi y en a-t-il d'omis volontai¬rement??

    Pourquoi certains ayant tamponné en ont, quandd'autres dans le même cas n'en ont pas?

    Pourquoi certains n'ayant jamais eu d'accidentsn'en ont-ils pas, alors qu'ils font en tout temps unbon service?

    Pourquoi certain . se faisant porter malade la veilledu jour de Noël pour pouvoir faire à son aise le ser¬vice de garçon de café et se ballader dans les ruesensuite, en a-t-il?

    Pourquoi certains, ivrognes, fumeurs, employéssans aucune tenue, sales, etc., on ont-ils??

    Pourquoi certains, tempérés, propres et ccnsc'.entsdu service qui leur incombe, n'en ont-ils pas??

    Pourquoi les mauvais esprits de camaraderie, necherchant à marcher à l'horaire que le jour où ilssont rentrants, en ont-ils??

    Pourquoi ceux qui font perdre journellement20 sous à la Compagnie par des transports gratuits,conscients ou non, en ont-ils ?

    Pourquoi ceux qui volent la Compagnie en ont-ils??

    Naturellement, nous comprenons parfaitementque M. le Directeur ne peut nous connaître et qu'ilest oblige d'avoir recours à ses sous-ordres ; mais,dans ce cas, ne pourrait-il les rendre responsablesdes injustices, il est fort probable que la leçon se¬rait profitable, car nous ne sommes pas loin de sup¬poser que pour les étrennes et les signalements toutcela est basé sur la plus ou moins grande quantitéde bocks absorbés par certains contrôleurs.

    Veritas.

    Connaissez-vous ce nouveau Contrôleur? Non,

    n'est-ce pas ?

    Eh bien! sous cette rubrique, il est question d'un

    certain contrôleur, gonfleur et vantard, qui raconte

    a qui veut bien l'écouter que les employés desser¬

    vant la ligne Bon-Coin-Saint-Epvre, sont pris d'une

    telle frousse, à son apparition, qu'ils en attrapent une

    chiasse carabinée et qu'ils passeraient, s'ils le pou¬

    vaient, par les tubes de sablières.

    Plaignez, cher lecteur, la situation de ces mal¬

    heureux employés, qui n'ayant pas, sur le car, de

    water-closets à leur disposition, en sont réduits à

    se munir de bouchons de limonade, ou se servir des

    boutons de timbre et de sablière.

    Oh ! bêtise galonnée ! ce croquemitaine d'un nou¬

    veau genre, non satisfait de servir de purgatif ou

    plutôt de vomitif à ses subordonnés, menace encore

    ces derniers de pouvoir, à l'occasion, leur donnerdes billets de libération .

    Je vous en conjure, disciple d'Esculape, attendez

    au moins la fin de la Conférence d'Algésiras, avant

    de nous renvoyer dans nos foyers, la France aurabesoin de nous.

    Mais, au fait, qui êtes -vous donc; de quel pou¬

    voir êtes-vous donc revêtu, pauvre roitelet ; votre

    ambition vous porterait-elle à briguer les honneurs

    de la Direction : dans ce cas, rappelez-vous la fable

    de l'ours et des deux compagnons, et surtout n'ou¬bliez pas la- morale.

    Dans votre orgueil et votre vanité, vous voulezsans doute imiter la Grenouille et îe B S'il en

    était ainsi, nous vous engagerions à ne pas trop

    vous gonfler, car vous pourriez crever ! !

    Passe-moi le pot 1...

    On nous prie d'insérer :Le 24 novembre 1905, le contrôleur J., est

    <™r le car n° 3, parti de Jarville à 12 h. 24.singeant sur Nancy.

    monté

    et se

    5 Le contrôleur J., après avoir inspecté la feuille(.m receveur D., de service sur ledit car m 3, dit àbrule-pourpoint au conducteur :

    r ~-i 4Puai*d le trésorieî' Billoir, ou même lecomité font des journées ou des heures supplémen¬taires, touchent-ils une rétribution ? »

    Le receveur D., membre du Syndicat, tout inter¬loque repondit :

    « Je ne sais pas, mais je crois que oui ! »

    A mon humble avis, le receveur du car 3, prisainsi à l'improviste, aurait dû engager ce tropcurieux contrôleur, à se renseigner auprès de sonwattmann, qui lui, comme membre du Comité,aurait été à même de fournir des explications àM. J., qui a la fâcheuse manie de s'occuper dechoses qui ne le concernent pas.

    On voit que îa pêche n'est pas encore fermée ; entout cas, je conseillerai au contrôleur J., à ne pass'attaquer au menu fretin, mais de préférence auxgros morceaux de choix ; il est vrai qu'il faut êtreoutillé pour la circonstance : rien de plus facile,cher ami, prenez une grande et grosse gaule, unelongue ligne bien solide, une ample épuisette, etsurtout .... n'oubliez pas les hameçons.

    Un mal endormi.

    ^ - - E^5j£~l

    On nous écrit :

    Monsieur Je Rédacteur de Nancy-Tramways,Je suis très heureux que votre syndicat ait eu

    l'idée de fonder Nuncy-Tnnnn-ays, en effet celui-cisera plus à même d'enregistrer les griefs du publicyis-à-vis. de la Compagnie que n'importe que! autrejournal, car- vos réflexions sur ces griefs serontd'autant plus à considérer qu'ils auront été exami¬nés par qui est à même de le bien faire. Arri¬vons donc au fait.

    Me trouvant au Point-Central le jour du ier jan¬vier avec mon fils pour y attendre la correspon¬dance de Maxéville, je résolu -**, ks d'attendre, departir tout doucement à pied.

    Arrivé Place Carnot nous prîmes place dans laremorque d'un convoi qui venait d'arriver. Le rece¬veur, très poli, nous fit remarquer qu'il ne pouvaitpas accepter des correspondances de Saint-Max-Place Carnot et qu'il fallait de nouveau acquitter leprix de 0 fr. 10 par place, ce que je fis sans mur¬murer mais à ma grande surprise le receveur aprèsavoir encaissé les 20 centimes ne me donna pas debillets, et se contenta de déchirer les 2 billetscorrespondances qu'il avait déclaré ne pouvoiraccepter.

    L'employé en question ne portait pas îe pantalonbleu d'ordonnance mais un pantalon de couleur àcarreaux ; il ne portait pas non plus de numéro aucol de sa veste et jo ne me souviens pas de l'avoirdéjà vu. Naturellement mon but n'est pas de luicauser de l'ennui c'est du, reste pourquoi je ne vouscite ni l'heure ni le numéro de la voiture, mais jeprofite de la circonstance pour vous demander pour¬quoi on n'accepte pas les correspondances dc Saint-Max sur la place Carnot aussi bien qu'au Point-Central.

    Avec tous mes remerciements pour l'insertion dela présente, recevez Monsieur le Rédacteur, mes dis¬tinguées salutations. ^

    R. C. ^Saint-Max.

    Monsieur le Rédacteur,

    La Compagnie des Tramways ne pourrait-ellepas mettre dans chacune de ses voitures, un horairedes Chemins de fer ?

    Naturellement, j'entends par ce mot, un simplepetit tableau, donnant les heures du départ destrains partant dans les différentes directions ainsique celles de leur arrivée dans deux ou trois prin¬cipales villes de chaque ligne.

    La chose ne serait pas coûteuse et rendrait detrès grands services aux voyageurs qui en seraienttrès reconnaissants à Monsieur le Directeur de laCie des Tramways.

    Recevez, M. le rédacteur, etc.

    ~ Un lecteur.

    (La réclamation de ce voyageur est très sensée,car il arrive fréquemment que des personnes étran¬gères à la capitale, demandent au conducteur d'uncar, l'heure du départ de tel ou tel train, et natu¬rellement l'employé ne sait que répondre. Nous

    sommes portés à croire que l'écho de cette petite -réclamation arrivera jusqu'à la Direction qui" nerefusera certes pas de satisfaire MM. les voyageurs,

    (Note d,e la rédaction).

    Nous recevons la lettre suivante : ~-

    Monsieur le Rédacteur,

    ,.J>?rsuadé *ïue vous connaissez parfaitement lesdifférents points de correspondances du. réseau dèsTramways de Nancy, veuillez avoir l'obligeance deme dire dans votre journal, quels sont, ces pointsentre les lignes suivantes :

    1° Blandan à Préville ;2° Rue de Toul à Maxéville ;3° Bon-Coin, Mon-Désert à Maxéville.

    Recevez, Monsieur, etc . .

    Réponse. Monsieur, vous trouverez sur lestickets de correspondances, l'indication suivante :

    Correspondance donnant droit nu parcours.immé¬diat sur une seconde ligne, à son point de contact;

    Or, les points de contact sont- i([ V1° Mandai, à Prèville : En face les Magasins-

    Reums ;

    2° Rue de Toul à Ma.xéviMe : a) Porte St-Nieolas ;o„ r, - - b) Place Carnot;3» Bon-Cow a Maxériile : a) Angle des rues Char¬

    les Iïi et St-Dizier ;b) Rue de la Pépinière.

    Indépendamment de ces points, les correspon¬dances sont acceptées également au Point-Central.

    La Rédaction.

    Ut

    Tour monter en Tram: se placer d'abord au.poteau blanc, ou rouge, mais à droite, en faisantface à la direction où l'ont veut se rendre.

    Faire signe visiblement au wattmann et suffi¬samment à l'avance, pour que- ee dernier prissearrêter à temps le car, et cela, sans brusquer- lemouvement au point, d'incommoder les voyageurs.

    _ Le poteau blanc est un arrêt facultatif, c'est-à-dire que îe wattmann ne s'arrête qu'à la demandedes voyageurs. Le poteau blanc et rouge est unarrêt forcé.

    * * . %

    Il faut toujours faire signe au wattmann,"lorsquel'on veut monter, et demander l'arrêt au receveur,quand on veut descendre : dans ce cas, prévenezl'employé un ou deux poteaux avant* l'arrêt seule¬ment ; car, iî faut éviter deux choses : avertir troptôt, c'est' s'exposer à un oubli de la part du .rece¬veur ; avertir trop tard, c'est se voir conduit aupoteau suivant, d'où discussions. (Je parle pour lesdames principalement).

    * -k

    Ne pas sonner le wattmann de son chef ; ce soinincombe au receveur.

    (A suivre] E. CH.

    ^îz^é=s,frz$$~ -,^-<àj^25J^^jÇ=;

    Entendu au Point-Central :

    ' Pardon, Monsieur le Marchand de Tramways,ne pournez-vous t'y pas me dire à quelle heure,est-ce qu il y a un traai pour m'en retourner- cheznot' Rosalie, à Vand�uf ?

    Non, Madame, je regrette, mais adressez-vousau Marchand de Chemins de Fer : vous serez ren¬seignée..

    ie Gérant : BERTHELÉMY.

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