28
1. - i VQL.VII. N’?5 I 1930 UN_VILEBREQUIN GEANT (vQirpage98) 1

I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

1. - i

VQL.VII. N’?5I

1930

UN_VILEBREQUIN GEANT (vQirpage98)1

Page 2: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

- Institut de Mécanique et d’Èlectricité

CIVIL(25e année)

Les prix comprennent la fourniture cles cours, des devoirs et leur correction.

MÉCANIQUE GÉNÉRALEDiplòmes de Techniciens

Arilhmétque, gométrie, algèbre (notions) — Dessin graphique —

Technologie de l’atelier — Ajustage.

Dessinateurs et Contremaitres d’Ateliers

Arithmétique — Algèbre — Géométrie pratique — Noiions de physicue ci de mécanique — Eléments de construction mécanique — Croquiscoté ci dessin indusiriel — Technologie.

Chefs d’Atelierset Chefs de Bureau de Dessin

Ariihmétique — Algèbre — Géomtrie — Trigonoméirie — Physiqu.— Mécanique — Résistance des mairiaux — RgIe ‘a calcul — Construclion mécanique — Outillage ci inachines-outils — Croquis coié cidessin industriel.

Sous=Ingénieurs Dessinateurset Sous4ngénieurs d’Atelier

Complémeni l’algèbre el de géométrie, de résistance des matériaux deconsiruclion mécanique — Cinématique appliquée — Règle ‘a calcul —

Eectricité industrielle — Machines et moteurs.

Ingénieurs Dessinateurset Ingénieurs d’Ateliers

EIments d’algèbre supérieure — M&anique théorique — M&aniqueappIique — Résistance des matériaux — Usinage moderne — Consirucbn mécanique — Règle ‘a calcul — Construction ci projeis de machinesoutils — Machines motrices — Croquis coté — Dessin industriel —

Electricité.

Dipl6me Supérieur

Préparaiion ci-dessus, avec en plus Calcul différeniiel — CalculintgraI Gométrie analytique — Mécanique rationnelle — Rsistancedes matériaux — Physique industrielle — Chimie industrielle —

métrie descriptive.

ÉLECTR!CITÉDipl6mes de Techniciens

Etude de I’électriciié complète, sous une forme irès simple — Elémentsde mathémaiiques, de technologie et de dessin électrique.

Contremaitre ÉlectricienNotions d’arithmétique, a1èbre, géomtrie ci physique — Electricii

indusirielle —— Dessin électrique — Prix 250 fr

Dessinateur ÉlectricienComplément de dessin — Technologie du dessin 1ectrique — Rsis

lance des matériaux — Arithmétique — Gométrie ci atg’abre pratiques— Notions de mécanique. — Règle ‘a calcul — Prix de 1’ensemble a cib, 450 fr.

Conducteur ÉlectricienArithm&ique — Algèbre — Gométrje — Physique — Trigonomt

inc — Mécanique — Résistance de5 maériaux — R’agle ‘a calcul —

Technologie de l’atelier — Construction mcanique — Machines indusindie5 — Eiectricité industnjeile.

Sous=Ingénieur ÉlectricienPhysique — Dangers dea courants — Unités — Conduites des appa

reils — Bobinage — Notions d’hydrauiique — Mesures — Eciairagcs— Compiément de mathémaique — Béton arm.

e) Ingénieur ÉlectricienAig’abre supérieure — Complémeni de physique — Mécanique — Ap

plications mécaniques de I’éiectnicité — Caicul des machines Essais— Electriciié thorique — Production ci distnibution — Consiruction deii’appareiiiage — Eiectro-chimie — Eciairage — Hydrauiique.

f) Diplòme SupérieurMme prparation que ci-dessus, avec en pIus Mathmatiques supé

rieures — Mécanique rationnelie — Elecirotechnique — Instailationd’usines hydroéiectniques — Mesures.

Chemins de fer, Marine, Écoles

Prparation ‘a tous ies programmes officie!s.

COURS TIIÉORIQUES SUR PLACEExercices de Laboratoires tous les Dimanches matin

[‘ECOLE DU GENIE CIVIL, 1 52, Avenue de Wagram, Paris, répondra par lettre a toute demande

L’ÉCOLE(25c année)

DUDE

152, Avenue de Wagram, PARIS- j7e

COURS PAR CORRESPONDANCE

complémentaire accompagne d’un timbre pour la réponse.

Page 3: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.)

MECANO78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5

SOMMAIRE DU NUMÉRONotes Editoriales, p. 97. — Fabrication des Vilebrequins Gants, •p. 98. — Comment employer les pièces Meccano, p. 1 00. —

Nos Colonies: L’ALGÉRIE, p. 1 02. — Les Merveilles du Ciel Etoilé, p. 1 04. •— En Réponse, p. 1 06. — Nouveaux ModIes Meccano, p. 107. — Chronique Scientifique, p. 1 08. — La Construction des Navires, o. 11 0. — Les Mathmatiquesdans la Nature, p. 112. — RsuItats des Concours, p. 11 3. — Collection de Timbres, p. 114. — La Gilde, p. 11 5. —

Coin du Feu, p. 11 7.

NOTES ÉDITORIALESLe Ciel et la Terre

L‘IIoMME, riit—on, est le seni animai qui lèVe Son regard versle ciel. Est-ce bien vrai ? Qui nous prouve qu’une fournii,par exemple. n’est pas capable d’admirer la voite étoilée

Il serait peut-’tre plus exacte de dire que l’Homme cherche àpercer le mystre qui l’entonre, qu’il ne se contente pas d’arpenterle globe sur lequel Aest conclamné à vivre,que son esprit le porteà se plonger dans l’iminensité do ciel. Et cho—se digne d’étonnernent

L’Homrnc, capablede s’élever par la pensée jusqu’aux limites(le l’Univers et de concevoir des dimensions,des distances qui nes’expriment plus parnotre système métrique,mais par années-lumière, ce nime ‘tre humain, l’ceil collé au microscope, peut s’absorber dans l’étude de l’infiniment petit. L,es mystères du Ciel, les mystères de la Terre, lesquels sont plus passionnants ? Nous parlonsdes uns et des autresdans ce numéro duM.M. les néhuleuses, plus grandes que notre systènle solaire etl’harmonie du nombre dans la nature qui nous entoure, jusque dansl’animai le plus infime. Et c’est justement cette faculté qui constitue le privilège de l’intelligence bumaine. Qu’est-ce un de cesgrands transatlantiques, dont nous admirons les dimensions colossales? Un point sur l’Qcéan, qui lui-mème n’occupe qu’une partiedu grain de sable qu’est notre Terre.

Ceci pose devant nous le problème de la relativité de ce que nousappelons grand ou petit, important ou insignifiant, la question deslimites de notre intelligence, borné, quoique l’on en dise par notrecerveau matériel et les dimensions de notre boite crànienne.

\Tue de Sirius, notre terre est perdue parmi d’innomhrables autres

corps célestes et le fler transatiantique, qui lahoure les flots n’existepas plus que le bateau qui tourne dans le bassin du Luxembourgou la coquille de noix qu’un enfant a làchée le long d’un ruisseau.

Et pourtant- uous nous intéressons à cette coquille, à ce btteaujouet et à ce transatlantique, comme uous nous intéressons à la planète transneptunienne. Avous—nous raison ?

Le Devoir et lePlaisir

Qui, nous avons raison ( d’accommodernotre attention à l’im-.portance de notre ceuvre, et de l’objet à étudier; c’est à ce prix seulement que nous pouvonsnon seulement vivre,mais progresser. L’astronome (lui fouille leciel de son télescope estredevable de ses découvertes à l’artisan qui afaonné la moindre visde cet instrument. Il ya là un devoir que nousdevons tous accomplir:travailler aussi bien,aussi consciencieusemerit

ce qui nous sembleétre de petites chosesqu’aux grandes. Et rernarquons comtne tout

sembie ètre bien organisé dans la nature nous avons autant deplaisir à nous livrer à ces petites occupations, qu’à étudier lesgrandes questions de l’Univers. N’est-il pas intéressant de monterle mcanisme délicat d’une horloge, de nous retrouver parmi lescentaines de pièces dont l’assemblage constitue une machine deprécision, de monter patiemment un modèle Meccano; n’est-il pasaussi intéressant, que dis-je, plus passionnant mème de fairefonctionner tout un réseau de chemins de fer en miniature, qu”in

•train véritable ? Croyez-moi, mes amis, un modèle Meccano quevous avez établi, est comme un bienfait: il n’est jamais perdu. T6tou tard il vous sera utile, soit par les connaissances qu’ii vous adonnées, soit par l’idée qu’il a fait germer en vous.

La toilette d’un TransatlantiqueOn reeint la Quille de Léviathan pour les F1es de Pdques

Page 4: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

N OTRE couverture de e rnois représente un vilebrequingéant construit dernièreinent pour une puissante ma-chine de navire. La fabrication de ces arbres géants

comprcnd plusieurs phases très intéressantes que nous allonsdécrire dans cet article et dans celui du niois prochain quiliii fera suite. Tous ces travaux sont exécutés avec tine précision minutieuse. Ilsuffit (le dire que lalonguc’ur et le diamètrede la pièce énorme figqrant sur notre pagede couverture a été calculée avec une précision aliant jusqu’à desfractions de millimètre.

Les vilebrequins affectcnt diverses forrneset font partie de toutesles machines à pistonsoù iis servent à convertir le mouvement deva-et-vient de ces derniers en rnouvement rotatif, de faon à appliquer le plus économiquement le rnaximumde force motrice

La construction despaquebots géants modernes à machinescompound de puissance formidable nécessite l’emploi d’arbrescoudés énormes.

Létude des phases consédutives, par lesquelles passe unlingot d’acier sortant du foor d’une fonderie, pour se transformer en arbre prt à étre monté dans une machine. pourrad&nner une idée du haut degré de perfection et de précisionqu’a atteint à l’heure actuelie l’art de la construction de mécanismes géants.

Les plus grands arbres coudés se forgentdans des lingots d’acier qui atteignent lepoids de 70 tonnes etqui sont généralementobtenus dans des Imgotières avec de l’acier fondu dans desfours gazogènes Siemens.

Le chauffage Siemens comprend un gazogène. et des batteriesde récupérateurs dechaleur. Le gazogèneest un foyer où la combustion est réglée de manière à prc>duire surtout de l’oxydede carbone, en méme temps qu’une arrivée de vapeur d’eauy ajoute une certaine quantité d’hydrogène. Les gaz qui sorteit de ce foyer sont éminemment combustihles, et poqr aug

menter encore leur température, on Ies fait passer dans lesrécupérateurs de chaleur.

Ceux-ci, comme leur nom l’indique, servent à emmagasiner la chaleur; ce sont des chambres remplies d’empilagesen briques réfractaircs et où circulent tantòt les gaz brctléssortant dii four, tant6t les gaz du gazogène oii lair de com

bustion se rendant aufour. Dans la prernière circulation, les bnques réfractaires absorbent la chaleur desgaz briìlés, et dans laseconde eiles restituent cette chaleur auxgaz ncufs et à l’air quiprennent ainsi une tem—pérature propre trèsélevée.

La fusion des métauxpeut s’exécuter de deuxfaons différentes, eton discerne le procédé acide et le procédébasicju e.

Pour le prernier, onemploie un four construit en briques de silice et dont le fond affecte la forme d’uncreusct attx parois inclinées vers i’ouverture par laquelle s’effectue la coulée.

Ati fond du four onpiace du fer en « gueuses a, ou masses de fonte coulées ensaumon, ciue lon recouvre de rognures de fcr. Quancl ce mélange est fonclu, on en prend un échantilion pour étahlir laquantité de carbone qu’il contient, et dont l’exc&lent est oxydépar l’addition de minerai de fer. Ainsi on élimine dii mélange,

le silicon et, quand laquantité de carboneest réduite au pointnormai, on verse le métal fonclu avec les scories (suhstance vitrifiéequi surnage sur les métaux en fusion) dansune poche de coulée.

Pour le procédé hasique de fusion, on sesert d’un four donttoutes les parties encontact avec le métalsont formées de briquesde magnésite. Ati métalvenant des hauts fourneaux on ajoute dti cal

caire (pierre à chaux) et du minerai. Après quelques heures,lorsque le métal est en fusion et est mélangé à la pierre àchaux, on en premi des échantiilons qu’on analyse.

La qualité du métal se règle par l’addition d’une certaine

98 MECCANO MAGAZINE

Fabrication des Vilebrequins GéantsTriomphe de 1’Art de 1’Ingénieur

I

lntérieur d’une fondsrie. Grue de 120 tonnes transportant une poche deooulée contenant 80 tonnes d’acier en fusion

_f .;:‘

Vilebrequin d’avion fabriqué d’après la méthode d’estampage

Page 5: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MACIAZINE 99

quantité de minerai et d’autres métaux, et quand le mélange aatteint une certaine température, on perce le four et on faitcouler l’acier en fusion dans une poche de coulée.

An moment de la coulée, on ajoute au métal fondu de laferro-mang-anèse qui assure à l’acier un contenu suffisant demangauèse et de silicou qui est indispeusable à la formationde Iingots debelle qualité.

La pratiquemoderne emploie généralement pour laproduction deslingots d’acierservant à la fabrication desgrands arbrescoudés le procédé acide.

L’acier fonduse verse ensuite daus degrands moulesappelés liugotières, et on yajoute des morceaux d’aluminium qui empéchent la formation de cavitésintérieures produites par les bulies de gaz •dégagés au eoursde la solidification du métal en fusion.

Après une trentaine de minutes on sort les lingots de leurs

moules, et on les piace daus desfours ou des fosses de réchauffage.

Les fosses de réchauffage coinprennent une chambre à parois enhriques réfractaires, dont l’orifi—ce est muni d’un couvercle. Le recuit qtu a lieu dans ces fosses apour hut de donner à tonte lamasse dti hngot une températureégale et d’en faire disparaitre lesinégalités de tensionI intérieures.Ceci est iudispensable, car un lingot qui u’aurait pas passé parrette phase de recuit, serait durà l’extérieur et mou à l’intérieur.Placé lans une fosse de réchauffage, le lingot rend sa chaleur aaxhriques réfraetaires de la chambre jusqu’à ce que ieurs températures s’égalisent. Ainsi le lingotse refroidit avee la lenteur nécessaire poui éviter la formation deflssures intérieures qui pourraient&re provoquées par la contractionrapide du métal.

Les fours de réehauffage joueutle méme ròle que les fosses dontils ne diffèrent que par certainsdétails. Souvent rette opérationdoit étre répétée plusieurs fois;dans certains cas, on est obhgéde la répéter huit et mème neuffois de suite.

La durée et l’inteusité du chauffage ainsi que la lenteur durefroidissement infiueut sur le résultat obtenu par le reeuit.

Le liugot préparé de la sorte, passe ensuite à la pressehydraulique à forger, qui, petit à petit, transforme le lingot d’acier en vilebrequin. Les presses hydrauliques à forger

se font pour des puissances variant de £200 jusqu’à 15.000

tonnes (pression exereée). La pression de 1 eau dans lesgrandes piesse dépasse 300 kilos par centimètre carré. Lesvitesses de travail, qui sont ordinairement de £5 à 20 coupspar minute, atteignet dans certains types, de £20 à 150 coups.

Les pièces d’acier découpées pendant le forgeage serventà des expériences ayant pouc but d’éprouvec la césistance du

métal, à la tension et à laflexion aflu d’établir d’une faon précise laqualité et lastructure intérieure de l’acier.

De la pressehydraulique lelingot forgévient dans unfour spéeia’idestiné à adoucir l’acier après quoi, on letransporte auxateliers où desmaehines-outils

puissantes terminent le travail en le finissant dans ses détail.Dans des cas exceptionnels, lorsqu’il sagit de très grands

arbres coudés, l’opération d’aloucissement de l’acier doitètre répétée une deuxième fois.

Les petits vilebrequins des typesemployés dans les moteurs d’autnset d’avions sont suuvent fahriquésà l’aide de machines estampeuses.Suivant rette méthode le vilebre—quin se fait d’une tige d’acierdruite que l’un forge et que l’olI

courbe et faconne ensuite. De cette faon, on obtient un vilebrequindans lequel le grain de l’acier, aulieu de suivre tout droit l’axe del’arbre, à travers ses courbures,se dispose toujours dans la direetion qui assure le maximumde résistance à toutes ses parties.Ce procédé d’estampage réclameun travail excessivement hahileet n’est à la portée que des ouvriers les plus expérinieutés.

Dans le prochain uuméro duMeccano Magazine nos lecteurstrouverout la suite de cet articlecontenant la description des travaux et des procédés qui, pourainsi dire, couronnent la longuesérie de métamorphoses par lesquelles doit passer le métal brutpour se transformer en cet arbrecoudé, ou vilebrequin, qui est lapartie essentielle des machines àpistons de toutes sortes.

Toutes ces phases de fabrication sont extrémement intéressantes à suivre, et nous conseillons

vivement à tous les jeunes Meccanos, qui en ont la possihilité,

de visiter une usine métallurgique. Rien de plus impression

nant que la vtie cl’une fonderie un d’une aciérie moclernes, aver

leurs hauts-fourneaux, leurs appareils de rnanutention, leurs

presses, leurs machines-outils, ete., qui effectuent leur travail

aver une précision et une vitesse inconeevables. (A sziivre.)

EF’II

Vilebrequin de moteur Diesei],‘Ji&nzinc plocé à son còté donne l’échelle de cfl arbre géant

Gros lingot d’acier suspendu à une forte chainedans un four de recuit

Page 6: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

100 MECCANO MAGAZINE

d’une charpente.Il est évident, toute

fois, que leurs fonctions ne se bornent pasà ce rle, et les ieunesgens qui ont acquis unecertaine cxpérieflce tidans l’art de construi— tire des moclèles leurtrouveront sans djffj—culté bien cl’autres ap—plications irnportantes.

Le Support Plat G(pièce n0 Io) a la

Glargeur standard de 12 li 45rnillimètres et mesure ti22 mm. de long. Sa i02 /perforation comprendun trou rnud Ct Ufl trouallongé qui permct de

154a 154bl’ajuster claus des po—sitions (lui ne seraient sipas possibles avec destrous rouds équidis— i.tants.

Comme on l’a vu tidans notre article du imois précédent, cette ilpièce est inappréciablelà où il s’agit de join- iJ

dre cles Bandes ou des 123Cornières parallèles,(voir Fig. 6 et Il dansnotre nunléro d’Avril). Ie Support Plat peut égaleinent (treemployé comme une Bande courte dans les cas les plUS variés.Ainsi, la Fig. io de la page suivante représentc deux Supparis Plats se:vant de juinelles à un ressc,rt à larnes. Ce type

de ressorts s’emploiesouvent dans les inodè-.les (le voitures.

sert surtout à relier entre-elles diverses pièces. La mtmeFig. io, dont il vient d’étre question plus haut, nous montrecomincnt un Suppori Double peut étre employé dans un ressort lames pour relier entre-eux les Supports Plats forrnantles junielles. La Fig. 12 nous donne ui autre exemple delemploi de cette pièce. On y voit trois Supports Doubles

l111o1111 és entre deiix]?oilies de 38 nln1. etconstituant une carne.

il Cette carne peut treernployée dans un rné

i O ‘canisme cornprenant un

° i I entreles

.---‘ il - LD.) à ce que la carne, en12 12a 12b tOUrilaflt, rclcve son

extrérnité et ne la

n laisse retomber à saprernière position qu’a

—. • H près le passage des

125 H trois Supports Douhles.

La Fig. 5 représeute

___________

44 un Support Dooble

o 11 scrvant de joint entrela tige d’un piston et

il une bielle. Le Support124 oo Double est 6xé à la

tige de piston et attai’is,,, n PriX O

che a la Bande-bielle120 llmbase Triaugull.’ (‘onice. p. i £ 1.’

— — Pinte. pisee o r oo par un boulon a deux133 Support Trianguinire. p’ 1 écrous. Dans le méca—139 Support 9 1lebord (droite) pilce 1 1 lo139a — — (gancio) plIco i 1 15 ti nisnie de la Fig. 6,154a IOiuerre d’Angie de (Iroite i cette pièce forme un

‘A douz. 3 1 50 11 .

1141 — de gaiwlie t dOUZ. 3 1 50 coulisseau qui impri—(60 Support en oU» 39X21X38 mm. ti me au levier un mou—

pilce 1 1 15 11101 Equerro Cornilre verncnt de renverse

50X23X12 mm. paire 1 ment accéléré. Le Sup= port Elouble pivote sur

la i_oie Barillet, et 1tItande-levier ghise entre ses rebords.

Il existe trois types dittérents d’Equcrres Meccano, à sa‘oir: Equerres orthinaires, Eqnerres Renxersées et EquerrestrAngie. Le prernier type -cornpreid trois dimensions 12X 12rnillimètres; 25X25 mm. et 25X12 mm. dont lei nurnéro.respectifs sont: 12, 12a et 12b. Ces Equerre sont destinéeà joindre entre-efles,.à angles droits, n’inporte quelles pièces.Les trous supphérncntaires des i1 12a et 1211 perlnettent d’aug—menter la rigidité des pièces qu’ils rehient. Dans ccrtains cas, également, ceEquerres peuvent servir de suppOrts — \‘ \

I

pour arhres. i,) *

Les Equerres Renversées (pièces n°°124 et 125) sont fabriquées en deux —

dimensioni ayant des parties centrahes ‘L_ -‘tide 12 mm etde 25 mm. Les bords re-Fjg.2 L -courbés des deux ont 12 mm. de loug,

Comment Employer les Pièces MeccanoIII. — Supports, Embases, etc (Groupe C)

Pour cette série d’articles sur l’emploi des pièces Meccano, nous avons groupé toutes lei pièces de la faoii suivanteI. Partie Strucutrale, comprenant les groupes suivants A. Bandes ; B. Cornières ; C. Supports, Einbases ,etc. ; I). Placiues,,

Chaudières, etc. ; E. Boulons et Ecrous, Outils et Manuels. — Partie Mécanique M. Tringles, Manivehles et Accoupements N. Roues;Poulies, Roulements, etc. ; O. Roues d’Engrenage et Pièces dentées P. Pièces spéciales (à destinations spéciales) Q. Pièces Mi1caniques

diverses; T. Pièces Electriques ; X. Moteur, Accurnulateurs, etc.

LE groupe C qui fait l’objet de notre article de ce mois

coinprcnd les petites pièces structurales. Les deux preiniers articles (le cette série étaient cousacrés aux Ban

des et aux Cornières Meccano qui serveilt principalernent àforiner la charpente, ou le squelette, des modèles. La plupartdes, pièces du groupe C sert à joindre entre-ellcs lei parties

Liste des Pièces du Groupe C (Supports, Embases, etc.)

10

Pilce no •Prlx

10 Supporto l’loto ‘A ,jouz. i i —

11 Supporto Boubles. pilee 0 1 0012 Equerreo 12 X 12 mm. douz. i £ 5012a — 25 X 21 mm. ‘A dono. 2 1 4012b — 25 X 12 mm. ‘A dono. 2 1 1044 Bande O Simnple Courbnre. pilee O £ 6045 Bande O Double Courbure, pilce 0 1 00

102 Bonde O Un Conio, jilce 0 1 00108 Architrave. pièce 1 1 15124 Equerres Itenversles 25 mmim.

‘A douz. 3 1 50Equer. Iienv,’r. 12 mm. io do. 2 1 10

Supports Doubleset Equerres

Chacun des trois cà—tés (lu Support Doublei\[eccano (pièce n° il)

est de 12 X 12 InnI. etest perforé d’un seul trourond. Cette pièce estexcessivemeflt utile et

Page 7: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MAGAZINE 101

et chacun d’eux est muni d’un trou rond ou allongé. LesEquerres d’Angle (n0s i_a et 154b) sont semblables au fl° 12,

mais possèdent un rehord en plus. Suivant que ce rebord esttourné d’un còté ou de l’autre, on discerne les Equerres d’Angle de droite et celles de gauche. Nos clichés représententdivers exemples de l’einploi des Equerres Meccano. Sur laFng. 2, on voit tine Equerre d’Angle servant de glissoire àune cabine d’ascenseur. On aperQoit que 1 Equerre est fixéepar un de ses còtés audessus de la cabine,tandis que les deux autres glissent le longd’une des Cornièresverticales de la cage.

La Fig. 3 représenteune Equerre Renversée de 25 mm. servantde support à une cxtrémité du tablier d’unchàssis automobile. Lesdeux types d’EquerresRenversées formentd’excellents supportsrenforcés pour Tringies. Les Fig. , 6 et1) fournissent des exempies typiques de cette application desEquerres Renverséesde 12 mm. La Eig. 8nous donne un autreexemple de l’emploi decette pièce.

Bande à Simple Cour -

bure et à un Coude.

Les pièces n° 44(Bande à Simple Courbure) et n° 102 (Baiide à Un Coude) outpresque la méme forme, mais un còté dela première est courhéde faon à augmenerla distance entre sesdeux extrémités. Cette pièce a un seni trou de chaque còté,tandis que la Bande à Un Coude en a deux. Le ròle principalde ces pièces est de former des supports simples et non encombrants pour de courtes Tringles (voir Fig. n). Elles sontemployées également dans nombre de petits mécanismes, telsque palans, glissières, rouiettes, etc., ou de dispositifs de changement de commande.

La Bande à Double Courbure (n°née à former des supports renforcés pour Tringles (voir Fig.14). Cette pièce est très commodelà où l’on dispose d’un emplace

La pièce n° io8, Architrave,sert principalement à renforcer lesangles de charpentes. Elle a laforme de deux Bandes, dont unede 6 cm. et l’autre de cm., jointes à angie droit et reliées, àleurs extrémités, par une étroitediagonale. Cette pièce est non LLnm

ment restreint. Bnulonnées àdes Bandes ou Plaques, eilesconstituent d’excellents supportspour les Tringles qui traversentleur trou central.

seuiement très utile, mais aussi décorative, comnle le prouvele modèle de la Tour Eiffel (modèle n° 7. i5 du Manuel d’mstructions 4 — 7), dont le campanile est formé par quatreArchitraves.

Les Supports à Rcbord de droite et de gauche ne sont autreque des Architraves dont un còté est courbé et forme un rebord. Ces pièces sont représentées par la Eig. i où elles servent de supports à un arbre horizontal. On s’en sert égale

m ent pour ren force rdes cnrlst ructions di —

i_i verses.En dehors de leur

E ròle principal qui est deE former des supportsil pour les essieux deE. wagons et autres véhi

cules, les Embases Tnangulées. Coudées (n°

il 126) et les EmbasesTriangulées Plates (n°126a) se prètent à denombreuses applica

=i1 tions différentes. Ainsi,f la ]7ig. montre coniil ment deux EmbasesE. Triangulées Plates peuE vent étre boulonnées

pour fonner une petiteplaque de 38 X 38 mm.

E La Eig. 7 représente un

11 bàti rigide comprenantdeux Embases Trian

E gulées Coudées et formant le piédestal d’un

E petit modèle pivotant.E En construisant desE modèles, on trouvera

aux Embases Triangu11 lées des deux types, desE centaines d’autres apil plications.E .Tout comme l’Archi-

li trave, le Support Tn-angtilaire est destiné

‘‘‘‘‘‘III ‘‘‘‘‘l’lì 111111111 I’’’’ ììììoìiiììììììììiìììoì ì,,,,,o,,,,,,,,,,,,,,,,,ì,,,,,,,,o,,,iicii premier I ieu à ren—

forcer les angles. Cette pièce qui a la forme d’un trianglcfont dcux còtés ont 38 mm. et le troisièni.e 47 mm. de long,peut, gràce à scs pctites dimensiuns, étrc employée dans certains cas où on ne saurait se servir ‘d’unc Architrave. La Fig.4 indique d’autrcs applications du Support Triangulaire. Cette

gravure représente une partie de la plate-forme avantde la Grande Locomotive Réservoir Meccano(fetulle d’instructiuns spécialc n° is), et on y vuit

entre autres, quatre Supports Tnangulés placés par dcux de chaquecòté de la plate-forme et représentant les conduitcs de vapeur reliant les cylindres à la boite defumée. Deux Supports Triangulaires joints par leurs còtés longsfnrmcnt une plaque carrée de38>( 38 mm.

Le Suppont en « U » (pièccn° i6o) s’cmploie le plus souvcntcomme support de Tringles. Chaque còté de cette pièce mesurc38 X 25 mm. et est perforé desix trous, tandis que sa partie centrale a 12 mm. de large et troistrous.

!-iEig. 9 Fig.

(Voir suite page ud)

Page 8: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

102 MECCANO MACIAZINE

NOS COLONIES -- 4. L’Algérie (Fin)

N ous passerons maintenant en revue les viHes de l’Algérie, encommenvant par les ports. C’est par ses ports (le mer qu’uneco!onie peut étre reliée à la métropole, qu’elle peut exporter

ses produits, importer ceux dont elle a besoin; c’est égalementpar les ports qu’a commencé la conquète et la colonisation (le nosdomaines éloignés, c’est ici que sont venus les colons, que beaucoup d’eux se sont flxés... Il est donc évident que les villes deports possèdent une importance politique et économique tout àfait spéciale.

Or, Alger, la capitale de l’Algérie, ne possédait pas de portnatorel. Au début du XVI°’° siècle, sous la domination espagnoc,fut élevée sur le Peiion, ilot distant de 300 mètres d’Alger, uneforteresse qui menaait la ville. Cette forteresse fut prise en1529 par Kbeir—ed-Dine, qui la rasa et se servit des matériaoxpoor construire unedigue reliant l’ilot àla terre. Elle futl’origine do portd’Alger. Port bienprécaire, du reste,un désastre mari-time qui Lt périr t8navires dans le portmème d’Alger, sechargea de prooverl’insuffisance de ladarse des Turcs etla nécessité de l’agrandir et de l’approprier aux besoins de notre ma-rine.

En 1848, le portd’Alger se composait

,O D’une rade forame formée par lanature;

2° D’un port artificiel de 30 hectares.

C’est à compter ‘lecette date que furent entrepris et menés activement lespremiers grands travaux.

Le projet d’ensemble comprenait la création d’un port fermé dego hectares, précédé d’une rade couverte, et la réonion de l’ilotAl-Djefna à la terre.

Ce programme ne fut qu’en partie exécuté. En 187o, le port étaitcirconscrt par ses jetées nord et sud, mais la roche Al-Djefnarestait encore séparée do rivage. Ce n’est qu’en igo8 que le rattichement définitif devat étre effectué.

En ‘879, les travaux reprirent et, en ‘885, le port se trauva dotéde nouveaux quais allant de la gare aox cales de carénage quivenaient d’ètre créées parallèlement.

Pendant cette mème période (1879-1885), la passa de la branchedo large de la jetée do sud fot fermée et le prolongement de lajetée nord fut contnoé, mais non achevé.

En ‘890, l’ensemble des travaux do port avait entrainé unedépense totale de 46.000.000 de francs.

Josqo’en 192 on peot dire qoe l’idée dominante a été surtootde Dire do port d’Alger un p’rt militaire. Ce n’est guère qo’à emoment qua Von prit vraiment en comidératinn les intéréts commerciaox do port. L’aff!ox des marchandies et l’encomhrement

d2s qoais, la relàche qui devenait de plos en plus active et importante, imposaient des agrandissements.

Le 14 juillet 1897, M. Jules Cambon, gouverneur général de

l’Algérie, posait la première pierre des qoais de l’arrière-port.

C’était l’amorce d’un nooveau bassin — bassin dit de l’Aglsa —

l’on peot dire de vastes travaux d’extension vers 1e sud-est.Ce bassin de l’Agha n’était pas encore livré en totalité à l’exploi

tation qu’il apparut indispensabe et urgent, sous la poussée d’untrafic en progression constante, d’élargir le cadre des travaox envisagés.

Il fallait donc en hàte élaborer un projet d’extension qui, nonseolenent pùt répondre aux nécessités impérieoses do moment,mais ancore fùt d’one conception telle qo’il soit à la capacité debesoins plos considérables encore qoe tout laissait prévoir, poor

un avenir très prochain.

Accroissement deidimensions des navires en chantier et,malgré et en ootrede cet élément, moltiplication rapidedes onités en service, installation àAlger d’escales deplus en p105 nombreuses par descompagnies étran..gères régulièrs, développement de larelàche, aogmentation de la population urbaine et suburbaine, et, parallèlement, création dennovelles maisons decommerce, enfin, amélioration des pratiqoes coltorales cnvoe de rendementssopérieors.

C’est en s’inspirant de ces directives générales qo’ooprojet fut ratifié

par une loi do 21 avril 1921 énongant qoe les travaox d’extensiondo port d’Alger vers le Sod-Est comprendront la construction dedeox bassins dits de ( Mostapha z’ et do Hamma limitésdo càté do large par une jetée-mòle et divisfs en darses soccessives, et cel!e d’un avant-port.

Un an après, le 19 avril 1922, on posait la première pierre dece programme imposant qoi doit doter le port d’Alger de x75 kectares de terre-pleins nooveaox et porter de 4 km. 6oo à i6 lcilomètres !a longoeor des quais.

L’exécotion de la première tranche comprend la constroction deterre-ple!ns sor lesquels trois mà’es viendront s’enraciner, ayantchacon 170 mètres de large et dont la longoeur variera entre45° et 6oo mètres. La jetée do large, de 1.530 mètres. protégeral’ensemble de ces oovrages et englobera one nappe d’eao de Sohec’ares.

Avant de passer à la période de réalisation effective de ce programme. qui est à l’heore présente en voie d’exécotion, l’entreprisea dù exploiter régo’Rrement one carrière sitoée ao CapIstatifoo et créer un petit port de service dans la baie voisine ‘leI apéroose. Port de desserte et carrière sont reliés par un tonnel

Vue d’ensembie d’un Appareil de ChargementInstoilotion pour la ,nanntention da fi.fjneroj de fer un f’ort de Bolle

Page 9: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MAGAZINE 103

de 400 mètres et une tranchée de i8 mètres de profondeur. Elle adù, par ailleurs, accuniuler à l’arrière-port de lAgha un matéri.ltiès puissant, monter eti particulier un bardeur é!ectrique destiné àsoulever des blocs de 450 tonnes et visibles de tous les points dela ville, et créer une sous-station électrique de 4O kw. dans laquelleelle transforme le courant quelle recoit de la Société d’énergie.

Tandis que s’élaburait ce programme d’extension, la Chambrede commerce faisait améliorer le port existant : en particulier, ellefaisait prolonger en 1923 lemòle Al-Djefna, pour ypermettre l’accostage bord àquai, et construisit une garetnaritime sur ce mòle ,

destinée aux compagnies denavigation : Compagnie générale Transatiantique ctCompagnie de NavigationMixte. pour leurs services ipassagers.

L’outillage du port d’Alge,r n’était pas très importa:itJusqu’à ces dernières années,il n’avait pas à l’tre. Quilse ftit agi de la manutention des cfnarbons ou desmarchandises diverses, ondisposait d’une mai’n-d’ceuvre abondante, habile et bonmarché.

Les conditioris ci-dessusse sont modifiées dès la findes hostilités.

Les eflgiflS mécaniques ontdonc commencé à se subs—tituer à cette main-d’ceuvre qui, trouvant ailleurs un travail moinsrude et bien rémunéré néanmoins, devenait chaqu e jour plusrare et plus exigeante.

Pour le charbon comrne pour leprojet, des transbordeurs et autrespour le charbon, le ponton flottantSociété Angio Algerian CoalingCy qui, muni de puissantes gruesmobiles, fournit une capacité horaire de 300 tonnes et est susceptible de vider un chargementde 8.ooo tonnes en deux jours. i\

cet appareil est adjoint un chalandauto-propulseur, muni d’un système élévateur, qui permet de ravitailler les navires au point demouilage i raison de 700 tonnesà l’heure.

Poor le ravitaillement en mazoutnous trouvons un bateau-citerne de6.ooo tonnes et un réservoir i terre de 8.ooo tonnes.

Dans le port existent, appartenant i l’industrie privée de l’acconage, de nomhreux pontons —

pontons-grues, pontons-màtures -—

des grues i vapeur flottantes, plusde 450 chalaIlds et 34 remorqueurs.

La Chambre de commerce exploite des grues i hras et électriques, ainsi que des docks dune superficie de plus de 7.000

mètres carris.La Société algérienne de Navigation pour l’Afrique du Nord

a, par ailleur, attrché au port d’Alger, un important matériel desauvetage, ed renfinuemerit et de protection contre l’incendie.

Pour la réparation et la remise en &at des bateaux, le port estactuell’ment doté de deux formes de radoub et de trois cales decarénage.

Le programme d’extension du port vers l’est prévoit la créationde trois formes susceptibles de recevoir les plus grands navires nservice.

Par son trafic, le port d’Ager est le troisième port franais,après Marseille et le Hivre. En 1924, ses entrées étaient de1.494079 t. et ses sortie de 1.638.046 t.

Oran, ville de 150.000 habitants et chef-lieu du département domme nom, a été fondé au début do Xm° siècle par des marins

Andalous. Son importancene date pourtant que doXVItm° siècle, lors de laconquete espagnole. Dans

les luttes entre Arabes ctenvahisseurs, Oran passadans les mains do bey Moustapha-ben-Youssef, puis revint aux espagnols, qui nele quittèrent déflnitivementqu’en 1792. Les beys del’ouest en flrent leur résidence jusqu’en 1831, époqueoù la ville fut occupée parles troupes franaises. Leport d’Oran possède unesurface utilisable d’environ50 hectares, des quais reliési la ville par quatre routeset un ontillage per fectionné.

Les principales marchandises exporties sont les céréales, les moutons, lesfruits et primeurs.

Botie, troisième grandport de 1’Algérie, date du

xime siècle, lorsqu’elle mt construite par les Arabes sur les ruinesd’Hippone. La région de Bone est particulièrement riche en céréales, vignobles, forèts, en minerais et en phosphates ; ces derniersconstituent le plus gros de son exportation. Le mouvement totaldu port dépasse 700(500 tonnes de marchandises. Du reste, l’importance de ce port augmente sans cesse et de grands travaux

d’aménagement et d’outillage ontété entrepris pour son amélioration. Citons, i titre d’exemple, lesaménagements établis par la Société de 1’Ouenza pour la manutention clu minerai de fer. Desportiques roulants, d’une portée ‘le13 m. 2, efltre palée, ont été mstallés; chaque palme de ces portiques repose sur un boggie i huitessieux. Leur débit atteint facilenlerit 625 tonnes ì l’heure. Chacun de ces portiques comprend untapis roulant métallique sur lequeldébouche la trémie de 40 tonnesflxée i la charpente. Le mineraide chaque wagon toiibe dans cettetrémie et arrive sur le tapis métallique qui l’ulève, tout en le rapprochant du bateau: Il est déverséi l’autre extrémité du tapts d’msune trémie circulaire dont la base débouche sur une courroietransporteuse. Cette dernière est

supportée par une poutre en treillis orientable, qui surpiombe lespanneaux de chargement du navire et qui peut pivoter autour lucentre de la trémie •circu’aire : elle peut se relever ou s’abaissardans un plan vertical, comme la flhche d’une grue i portée variabie. A l’extrémité de cette poutre est disposée une goulotte danslaquefle débouche l’extrémité upérieure de la courroie transporteuse. On peut donc toujours amener ctte goulntte d’extrémité i

(Vois- la mite à la age ii6)

Alger. Le Jardin Marongo

minerai existent, oli sont en

appareils de manutention, tel,i poste fixe appartenant i la

Environs d’Alger. Le Tombeau de la Chrétienne.

Page 10: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

____

MECCANO MACZAZINE

LA voùte azurée qui s’étend au dessusde nos tétes est la plus merveilleuseécole qui ait janiais existé, Un éternel

objet d’études, un problèrne que nous posela Nature et que les plus grands esprits huniains se soflt essayés à résoudre. Et, choseremarquable ce que les données de l’astronomie nous font connaitre sur les corpscélestes. leur niouvement harmonieux, leursdimensions, les distances énormes qui lesséparent de notre Terre. tout ceci avaitété connu, an moins dans les grands principes, 1ès la plus haute antiquité, et celasans aucun des instruments, sans aucun desmoyens dinvestigationdont nous disposons actuellement.

Ainsi, Aristarque deLamos, qui enseignaitle système héliocentrique dii monde dixhuit siècles avant Copernic, estimait que lesdistances des étoilesétaient prodigieusescomparés à celle d’oSoleil. Platon et Aristote jugeaient les étOi

les sphériques et tour—nant autour de Ieursaxes et, au xme sièclede notre ère, on a pensé aussi à leurs déplacements ou mouve -

ments propres. Cléomè-’le voyait dans les étoiles des soleils analoguesau nòtre et tout aussigrands, parfois rnémebien plus grands que lui,ajoutant que si ellesparaissaient si petites.c’est à cause de la forniidable distance qui nous en sépare. Unedes plus étonnantes inspirations de l’antiquité est celle d’Anaximène qui affirmaitque chaque étoile est entourée de planèescomme notre globe, tournant autour delle,inyisibles. Anaximandre éta it partisande l’existance de mondes infinis en nombre,qui naissent, vivent, atteignent leur pleinépanouissement, puis déclinent, parviennentau dernier stade de leur existence et meurent finalenjent en se décomposant en leurséléments constitutifs. La doctrine de la plu_ralité des mondes liabités est due aussi augénie de l’Antiquité classique Ct se trouvCexposée daris les admirables hymnes d’Orphée, écrits quatorze sces avant l’èi’echrétienne. Ori doit aussi aux grecs la conception de la gravitation universelle, quise trouve exposée de la manière la p!usafflrmatives dans les ceuvres de Plutarque.

Quant à la nature des étoilcs, Thalès deMillet les considérait comme des astres enfeti, hrillant de leur propre lumière et coniposés, comme le So’eil et les autres mondesde l’espace, (les niérnes éléments que ceuxde la terre. La Science moderne a con6rniétoutes ces idées des grands penseurs del’Antiquité, et il n’est pas douteux que leursccuvres contiennent encore beaucoup d’autres rrincipes qui trouveront leur justifìca—tion dans l’avenir.

.Mais, comme nous l’avons dit, les ari—ciens ne possédaient pas les rnoyens d’ohservation dont nous a doté la technirjue mo—

i inillio;r d’années lnnzièrcderne, et en prensier lieu le télescope et laphotographie.

En effet, si le télescope a rapproché lesdistances. la pliotographie a pernlis de fixerl’iniage de cc que notre xil est inipui saotà saisir, et un peut étre certain qu’avec lesprogrès de ces deux procédés, notre con—naissance de l’Univers pourra s’accroitresous peu dans des proportions extraordinaires gràce à l’emploi de télescopes photographiques cent fois plus puissants et pluspénétrants que ceux existant actuellement.

Indiquons tout d’ahord qu’un télescopephotographique se compose essentielleme’itd’un miroir concave en verre, argentéà la surface; l’image donnée par ce miroirse reproduit exactement sur la p’aque photographique. S’il est convenahlement taillé ts’il est etnploi-é avec tous les soins voulus,un tel miroir est bien plus efficace pour la

photographie céleste que ne le serait l’objectif de la meilleure lunette astronomiquede méme diamètre,

Les iniages que nous donnons dans cetarticle sont justeinent des photographies denébuleuses et de systèmes stellaires, prisesavec un télescope photographique. Les nébuleuses. amas immense de matière gazeuseextraordinairement ténue et diffuse et d’étoiles se comptent par milliers dans les systèmes stellaires.

Mais, qu’est-ce donc qu’isn système stellaire ? C’est un ensemble de forme symét:ique, généralement en spirale, comprenant un

nombre inconcevablement élevé d’étoiles,c’est à dire de soleils.Comme on sait, no-tre système stellaire, celui auquel nousappartenons, c’est laVoie Lactée ou Galaxie.On se rappelle que, suivant la mythologiegrecque, la \TOie Lactéeaurait été formée parla chute de quelquesgouttes de lait du seinde Junon lorsqu’elle allaitait Hercule. Sonnom de Galaxie vientde là, dérivé de gaftr,qui signifie lait, en grec.Démocrite n’y voyaitqu’une immense aggiomération d’étoiles ; et.en effet, la Voie Lactéese compose de cent miiliards d’étoiles au moinaNotre so!eil constitaesimplement l’une de cesétoiles. On estime q.iele diamètre de la GaIa

xie est compris entre 200 000 et 300.000 années-lumière.

Lt rappelons-nous bien toujo’ors Ce que

chaque année lumière représente c’est ladistance que parcourt en un an le rayonlumineux à la vitesse de oo.ooo kilomètrespar seconde. La distance d’une seule annéelulnière est donc près de 63.000 fois plusgrande que celle qui nous sépare dusoleil.

Si nous pouvions voir la Voie Lactéed’un point convenab’ement choisi, pris extérieurement, à quelques inillions d’années-lumière, au lieu de l’intérieur d’où nous l’apercevons, elle offrirait, selon que nous la verrions de face ou de profil, beaucoup d’analogie avec l’un ou l’autre de ces systèniesstellaires lointains que nous apercevons denotre globe.

L’une des plus importantes découvertes

104

Les Merveilles du Ciel ÉtoiléUn Millzard d’Annees-Lum,ere nous separeni des Nebuleuses elorgnées !

La Nébuleuse d’Andromède (Messier 31)Cette nébuleuse est l’irne des /slus proches de nons, sa disfaszce tant d’enz’iron

i

Page 11: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MACZAZINE 105

ainsi faites à l’aide de la photographie astronomique moderne est que les nébuleusesen spirale sont sernblables à notre proprestellaire, la Voie L,actée : en d’autres termes, ces images photographiques nonsapportent la certitude que les nébnleusesen spirale que nous voyons dans le Cielsont des systèmes stellaires constituésabsolument cornme notre propre Galaxic.

Le nonveanx télescopes et les méthodes pliotographiqnes récemnient appiiqnées en donnent des clichés si nets ctsi précis que nons pourrons étuder pardizaines de milliers d’autres nébuleusesspirales inconnnes jnsqu’ici et dont les

images seront aussi nettes que les quelques grandes nébuleuses de méme natureque l’on a déjà pn photograpliier actuellement à une échellz suffisante.

La découverte de ces nébuleuses enspirale constitue une confirmation éclatante (l’un trait de génie de Descartesqui voyait un peu partout des tourbillonsdans l’Univers.

Nous allons maintenant faire ensembleune brève étude da ces systèmes stellaires, galaxies ou voies lactées Tous ceuxqui en ont étudié les formes merveillauses, qui en connaissent les dimensions un—xnenses, qui savent les distances énor—mes qui nons en séparent les considèrentcomme les ohjets célestes les plus extraordinaires dont l’homme ait jamaisfait la découverte

La grande nébulense spirale représentéein est connuc sons le nom de Messier 85,nar elle porte ce numéro dans le cataloguedressé jadis par le célèhre astronorne frai:

• ais Messier. On n’a pas oublié que ce a

vant s’attarba aver heauroup de succès, audix—hnitième siècle, à la recherche de

• cnmètes, ce qui lui valut le surnom :le« chercheur de comètes du roy ». Enhalavant le Ciel aver sa lunette dans sa

chasse aux astres chevelus, il a découvertaussi un grand nombre de nébuleuses etd’amas d’étniles et en dressa, en 1781, lepremier catalogue, contenant 103 de resobjets. M. 8s est l’une des plus belles ctdes plus symétriques parmi les milliersde nébuleuses semblables déjà photograpbiées. Sa régioo centrale brillante correspond à la zone centrale globulaire dela figure ci-dessus. Sa photographie montre nettement de nombreux filamentssombres », la plupart de forme spirale.

Dans les circonvnlutions extérieures, onvoit égaleinent un grand nombre de condensations diffuses, isolées un groupées.Elles suivent exactement la courbure desbranches spirales et, par conséquent, ehles en font certainement partie. Quelques-unes de ces condensations ‘semblentètre de larges amas d’étoiles d’autres ontl’aspect de vastes nébuleuses gazeuses,d’autres enfin doivent qorrespondre aux étoiles géantes de notre propre Galaxie. La distance qui nous sépare de ce magnifique système stellaire est probablement compriseentre 4 et 8 millions d’années-lumière.

Una autre nébuleuse, clont nous donnonsici une vue photographique est la magnifique

agglomération de snleils en spirae qui cons—titue la nébuleu e d’Andromède. Le rélèbreastronume G. ‘sV. Ritrhey a pu en prendre Imie photograplne à très longue pose, opé

ration qui s’est ésendue snr trois nuits con—

sécutives.Line comparaison de l’érlat appa

rent moyen de toutcs les faibles étoiles tein—

porares découvertes dans cette néhnlense

cl’Andromède aver l’éclat moven des étuilas

est de plus de deux degrés et demi, soisdiamètre réel cnrrespondant à la distancesusmentionnée serait d’envirun 45.000 annéesluinière et mmmc le diamètre de nutre

propre Voie Lactée est estimé entrenun.000 et 300.000 années-lumière, nousvoyons que la grande nébuleuse d’Andromède parait inférieure en dimensiuns à nutre Galaxie. Il est à remarquer qua les véritables dinsensions deras énurmes gruupements de soleils nesrmhlent pas di fférer grandensent entreelles, la plus grande nébuleuse à spiresne dépassant pas probablement de pusd’une vingtaine de fu!s l’étendue de laplus petite.

Est-il logique d’admettre que lesnébuleuses du Triangle, d’Andromèdeet notre Voie Lactée, qui sont les systèmes stellaires les p!us vuisins de nous,soient également lei plus grandes et lesplns importantes parmi les myriades denébuleuses spirales révélées par le télescope de nutre époque ? Poser laquestiun, c’est la résoudre. Et lorsquenous étudions ces rhamps de néhulosités de plus en plus exiguès, il devientévident qu’en général lei petites apparaissent petites à cause de leur énormedistance, et que beauconp de cellas—nidoivent ètre de grandes nébuleuses enspirale, mais sitnées dans d’inconceva—bles pro fundeurs da l’espace.

Aussi n’est—il point improbable quePanni les nsilliers de spirales minnscules ré—s’élées par res photographies, et que m&meparmi lei plus petites, quelques—unes anmoines se trouvent vraisemhlahlement à unedistance d’un milliard d’années—lumière

La lumière aver laquelle nons photographions ces astres lointains serait doncpartie pour SOlI vovage vers nous à uneépoque où la surface de la Lune, aver

ses plaines et ses nsnntagnes, ses cratèreset ses cirques, commengait à peine àrevétir sa forme définitive, et où nutreTerre, encore en état de fusion, se convrait lentement d’una croùte incandescente...

Et ceci nous ramène à la questiun deidimensiuns de nutre univars. Ces miiliards d’années-lumière, ces distancas quidéfient nutre imagination, sunt calIcice qu’il est convenu d’appeler l’infini ?Certainement non, at la preuve en estqua notre il, armé d’un télescope, parvient eis quelque sort à percer ces distances. Et si c’est ainsi, la notion de l’infini est-ella bien nécessaire, un autrementdit l’infini est-il une réalité ? Noiisavons déjà parlé dans le Mecrano-Magazine des idées dii grand savant antrichien Pinstein sur rette question ; pourlui, nutre univers est una sphère infinie,mais bornée, comme tuute sphère.

Dans nutre prochain numéro nous continuerons nutre voyage.... imaginaire àtravers cette sphère et nuus parlerons dela récente découverte d’una nouvelle pianète transneptunienne de nutre système

(A sulz’vt’).

La Nébuleuse Spirale de la Graside Ourse(Messier 81)

Grande Nébuieuse d’OrionPìiotographie rise 3 l’Observatos’re de Jwz’isy

étoiles temporaires de la Vnie Lartée nousa permis de nuus faire, puur la premièrefois, una idée de l’immensa distance quinous sépare de cette grande nébuleuse. Ladistance en question a été ainsi truuvée del’ordre de 1.000.000 d’annéas-lumière. Com- sulaire.me le diamètre angulaire de cette néhuleuse

Page 12: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

106 MECCANO MAGAZINE

S. Monica, Paris. — Votre suggestion de bandes perforées en fer blanc que l’on pourraittordre et casser ‘a sa fantaisie compone uneidée absolument nouvelle, mais nous ne voyonspas la ncessit cl’éiablir ces pièces, ci cecipour’ les raisona suivantea. Ces bandes en métalmou ne pourraieni pas résisier ‘a la compression ci par consquent, n’auraieni quune application irès restrein’e se bornant ‘a la formation de haubans et de pièces exposées ‘a la tension. Tne fois coupes ou tordues, ccs bandesdeviendraieni presque inutilisables, ce qui, ‘a laI ongue ies rendrati très coùteuses.

R. Fichez, Piouescat. — La nouvelle piaceMeccano doni vous nous envoyez un crociuls ciqui, ‘a voire avis pourrait servir de fléau de balance ci d’auires appareils de pesage nous parati intéreasane ci réalisable. Cette pièce secomposeraii d’une bande centrale perforée detroia trous ci n’.unic ‘a ses extrérnits de tringlesde 38 mm. La partie perfore du milicu servirait de pomi d’appui au flau tandis ue sesdeux bras serviraient ‘a la suspension dea piateaux qu’on pourrait attacher ‘a différentes distances du centre ailn d’assurer l’éqwlibre. Nouscroyons mme que celle piècc trouveraii cenaioca applicaiions en dehors des appareils de pesage ci nous examinerons très atteniivementvoire Suggestion.

R. Lanon, Marseile. — Nous prenons notede votre suggeslion au sujei de la fabricatonde vis d’entratnement Meccano. Ce typc de visest connu sous le nom de (( via d’Archimède »ci cons:ste en un arbre tournant ‘a l’int&ieurd’un cylindre ci auiour duquel soni enroulesdes spires en i6le. Ce dispositif qui est employécnralement pour élever lcs liquides ‘a de faiblca hauteurs est tnès ini&essani toutefois nouscroyons que le nombre d’applications qu’onpourrait lui trouver en Meccano serail trop insignifiant pour en jusiifier la fabrication. Vouspourrlez peui-tre consiruire un mo&Ie de viad’Archimède en employant dea pièces Meccanoci du fer-blanc ou du canon.

A. Routier, Lillera. — Nous avona examlnéavec beaucoup d’intri les maquettea de tubescoudéa en fer-blanc qui, ‘a votre avia, pourraient servir de joints entre des Tningles. Ceatubes affecieraient plusieurs formes différentesci serviraient ‘a joindre les Tninglcs à anglesdiff&ents. Toutefois, ces pièces auratcni ungrand inconvénient, c’est de gncr la rotationdea Tringlea. En conséquence, elIca ne sauraient tre empIoyes conime suppor’s d’arbresdans les mécanismcs. D’ailleurs lea Accouplements Meccano peuvent remplir presque toutesles fonctions, sinon toutes, auxquelles vous deatinez vos nouvclles pièces.

i. Stonff, Troyes. — Nous trouvona ingenieusc la nouvelle méthodc d’émaillagc quevous nous suggérez pour lea pices Meccano etqui consisterait ‘a en émaillcr un c6té en rougeci l’autrc en veri. Ceci permettrail de disposerlea pièces de facon ‘a obtcwr dea modeles unicolorea. Nous vous faisons remarquer toutcfois,quc ce systètne d’émaillage ne saurait trc appliqué qu’aux pièccs platea te!les que Bandcs,Pouirclles Platea, Embases Triangules Platea,etc... ci pan conséqueni n’a’teindraii pas le buipoursuivi. D’auire pari, la majoriié dea jeunesconstructeurs de modIea ne pantage pas votre

opinion et trouve que la combnaison du veri cidu roue ne fajt pu’ernbellir l.s mor1les Meccano. Vos suggestions de nouvelles chapcs d’accouplement ci de crochei fileé, seroni éiudi&saiientivement.

L. Bdaud, Nantea. — Vorc suggestion deiringlca ‘a rainures est tntressante, mais nousne croyons pas qu’il soii rellement nécessaired’établir cetie nouvelle pèce. Les tringles ‘arainures soni emplovées pnincipalemeni dans lesboi’ea de vjtessc d’auios où elica serveni d’arbrcs sur lesguela on fait glisaer Ies roues d’cngrcnage ci Ies pignons. Il est vidcnt que l’emploi de cea iringlca dana noire système entratnerait la fahricaiion de iou’c une arie de nouvcaux Pignons ci Roues d’Engrenaac. En ouire, la rotation de cea Tningles endommagenaitlcs pièces Icur servani de supports, car leabords de leurs ranures useraient les bords detrous iraverss. Vous voyez ou’iI est plus simolede vous servir, pour vos mcanismes dea mmgles ci dea engrenages comprms dans le systèmeMeccano. Nous vous nappelons également len6le importani qu’est appelé ‘a jouer dans lesboites de vitesse ci machinerca diversea l’Accouplement Jumelé ‘a Douille Meccano.

M. Coci,ic, Bruxclles. — Nous avons le plaisw de vous annoncer que lea pièces doni vousnous parlez exisieni. Ce sani : les ChevillcsTaraudées de 4 mm. (pièces N° 69a) la douzaine : 2 fr. ci Chevilles Taraudécs de 5 mm.(piècc N° 69 b) la dauzaine : 2 fr. 50.

Klefstad-Sillonville, La Flche. — Votre projet d engrenages inlénieurs est très inifressant etbicn labor& Nous espfrons vous faire plaisiren vous apprenant que l’tablissemeni de roucsd’engrcnage conformes ‘a votre suggestion a éiédéj’a cnvisagé et résolu d’une faon positive pannos servlces iechniques. Soua peu ces piccsserontmises en vcntc et nous ne iarderons pas‘a en informer nos lecteurs.

P. M. Eesl Fila, Rouen. — Nous avona étudi votre suggcsiion relative aux rails éiectniquea Hornby qui consisteraii ‘a suppnimer leiroisième rail central, en le rcmplaiant par undes deux rails Iatéraux jsolé dea traversea. Cccientrainerait la suppression du collecicur de laloco ci le courant arrivrait par une dea rouesci s’en irail par l’autre. Nous avona le regretde vous dire que, toui en irouvani ce projettrès iniéresaant, noua devons renoncer ‘a sa réalisaiion, ci ccci, pour la raiaon suivante : cesysième de pnise de courani nécessiterait l’emploi d’essicux composa de deux moitis séparécs par un conps isolani. L’emploi de ces easieux compliquerait considrablcment la fabnication ci augmenterait le prix dea trame. Dureale, le sysièmc aciuel ‘a iriple voie ne fuiadopté qu’après de nombreux essais qui prouvèrcnt sa supénionité incontesiable.

J. Belakff, Nice. — Le Moteur ‘a RessoriMeccano csi en effei, une machmne puissante ‘aapplmcations multiples dans les modèles l1slec-cano. il vous sera, sana doutc agréablc d’apprencire quc nous avons i’inien’ion d’cffectuerdes essais ci des expéniences afin d’&abir lcsmodificatmons qu’iI scrait possible d’apporterdans la consiructmon du Moicur ‘a Ressori. Il estdonc bien possible quc vous voyiez un jour seréalmser votre idée conccrnant la réductmon deadimcnsions de nos Moteurs.

F. Abric, Aix-en-Provence. — Nous prenonsnote de votre suggeston relative ‘a l’fiabliasemeni d’un irain militaire qui, ‘a voinc avss complteraii la sfrie. Toutefois nous ne sommespas partisans de cette idée, nome principe éianide ne reproduire que Ies iraina connus de ioutle monde ci en service norma1 aur ics grancleslignea. il est vrai que pendani la guerre onvoyait sur iouies les lignes ces trains mmlitaires,avec canons, ambulancea, ec... Mais maintenani, en icmps de paix, ils oni complèiementdisparu (pour, esp&ons-lc ne plus jamals revenir). Si vous vouiez absolument obtenir untrain hlind, noua vous conseillons de recouvrir de carton peini en gnis vos wagons Hornby. Avec un peu d’habileté vous arrivcrez amai‘a un résultat très réaiiste. Dea Tringles ou autres pièces Meccano pourraicni jouer le r6lc decanofls.

M. Chalon, Méda. — Les aupports de c’ablesque vous avez invcnis pour l’établmssement defuniculaires, de chcmins de fer ‘é’éph&iques,etc., aont intéressantes ci trouveraient en effetquelques applicationa dans les modèles de cegenre. Toutcfois nous n’atiachons pas ‘a cessupport l’imporiance qui pourramt iuatifier leurfabrication comme pièce spéciale. Du resie, ilne vous sera pas difficile de mnonier dea supporte de ce gcnre en pièces Meccano,

M. Gnyon, ‘a Meaux.— Mcccanicaroiopobtainse charge de répondre ‘a vo’re question du noiaclcrnmcr. Cc pseudonyme signifie simplementMeccano de Charlcvillc. Ei voil’a tout le mystère envol I

R. Ficher, ‘a Plouescat. — Oui, nous feronsparaitre des concoura sue Ies sujets que vousindiquez. Merci pour voire anecdote.

P. Rouveyrol, ‘a Masdieu-Laval. — Votrepo’amc est fori beau . il est un peu irop Iongpour le faire paratire cn entier, mais j’en citerai sci au mnoina une strophe pour les lecteursdu M. M. « Dana certaines Iocalitfs, les ]eunei gens se so& groupés ct oni formé un clubMeccano sia adhèrent ‘a la Gilde Meccano. »

Un Jeune Meccano. — Voici mes rponses1) la machine ‘a vapeur Meccano a une forcede 1/50 de C.V. 2) le moteur 110 v., uneforce de i/SO C. V. 3) le moteur 4 v. uneforce de 1/60 C. V. Votre suggestion d’unemachmne ‘a vapcur démontable n’est pas ralisable, beaucoup dc pi’aces devani tre soudfes.

P• Payani, ‘a La Talaudi’are, — Toutea leacondmimons du concours soni indiquéea dana leM, M:, lmsez-ics atientivemeni. La nomcnclaiuredcs pseces composani les boties Meccano estindiquee ‘a la fin de nos manuels.

G. Bouchet, ‘a Poit:ers. — I) le roulcrncnt ‘arouleaux (N° 167) coùte 142 fe. 2) nous faisons paraire des modèles faciles ‘a consiruiredans pnesque chaque num&o du M. M. ci notammcni dans le préscnm numéro 3) dea modèles de poste de T. S. F. en pi’ace Meccanooni dj’a panu dani nome revue 4) noua covisageona la publicaiion d’un anticie sur la fabricatmofl de nos pmèces.

Kakaoueiie, ‘a Charlevilie. — Kakaouette estun ferveni de T. S. F., mais la majonité denoi lecteurs le sont-ils ? Un poste ‘a lampes esiaasez compiiqué ‘a consiruire vous trouVerezde nombreux schémas dans les revues spécialesde T.S.F.

Page 13: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

__

- - ,

MECCANO MAGAZINE

LA force motrice servant à actionner des rnodèles peut tre four-.

ide soit par la vapeur, soit par l’électricité, oit encore parle ressort d’un mécauisme d’horlogerie. Le système Meccano

se sert de toutes ces tros méthodes pour faire marcher ses rnoclèles,et possède à cotte fin la Machine à Vapeur à marche arrière, leMoteur Electrique de 4 volts et le Moteur à Ressort.

Il est évident que la vapeur et l’électricité présentent des avautagesindiscutables quant à leur puissance et à l’aspect réaliste qu’ellespretent aux modèles. Cela n’empche pascependant que l’on donne la préférenceau Moteur à Ressort dans certains cas,notamment là où il s’agit de construireun modèle se suffisant entièrement à luinume et à inécanisme serré.

La forme commode et serrée du Moteur à Ressort Meccano et la simplicitéde son foctionnement en font l’appareilfavori des jeunes gens pour les petits modèles fixes ou roulants. Le petit modlede Tracteur que nous allons décrire cidessous donne un exemple caractéristiquede l’emploi de ce Moteur.

Notre second modèle, qui est la reproduction en miniature de la célèbre Fig.I.oco Fusée > de Stephenson, ne manquera pas, lui aussi, d’intéresser nnslecteurs.

Tracteur AgricoleLa construction du modèle de tracteur agricole représenté par la

Fig. i. est excessivement simplifiée par le fait que le Moteur à Ressort y tient lieu de chàssis, tout en remplissant les fonctions de moteur.

Le montage du modèle doit ètre comrnencé par le chevalet situéà l’avant du chàssis et servant de support à la colonne d1 direction.Ce chevalet consiste en deux Bandes verticales de 6 cm reliées entreelles au moyen de 2 Supports Doubles placés à leurs 2 extrénhités, etfixées aux parois du moteur par 2 Bandes horizontales et 2 Bandcsincurvéeg de 6 cm. Ensuite, on passe dans les trous des 2 SupportsDouhle une Tringie de p cm. Cette Tringle est munie d’un Pignon de12 mm son extrémjté Sci

périeure et d’une Roue Barillet à son extrémité inférieure,3 Rondelles étant placées Cn-tre la bosse de cette Roue Barillet et le Support Double.Une Bande Courbée de 6oX2mm. est houlonnée à la RoieBarillet, et de chaque còté decette Bande, une Poulie de 5mi est placée sur un Boulonde 12 mm. inséré et tenu pardeux écrous dans le trou extràme de la Bande Courb&.

La direction de l’essieu avants’effectue au moyen d’unoPoulie de 25 mm. montée àl’extrémité d’une tige horizontale formée d’une Tringle de3 cm. jointe par un AccouplCment à une Tringie de 9 cm.Cette tige traverse deux Supports Doubles fixés à des Sup

107,

ports Plats qui, à leur tour, sont boulonnés à la paroi du Moteur;à son extrémité elle est Inunie dune Vis sans Fin engrenant avecle Pignon de 52 mm. de la colonne de direction.

Le siège du conducteur, qui consiste en une Poulie de 38 mm , estmonté sur une Cheville Fi!etée fixée à deux Equerres. Les Equerres sont, à leur tour, boulonnées ò. deux Bandes Incurvées de 6 cm.qui sont flxées à une paire de Bandes de 54 cm. Ces dernières sonthoulonnées aux rangées inférieures de trous du Moteur. Los rouesmotrices consistent en deux Poulies de 7 cm. !/, et sont montéessur une Tringle de 6 cm. traversant les parois du Moteur. Cette

‘i’ringle porte une Roue de 57 dents qui engrèneavec un Pignon de 52 mm. situé à l’extrémitéde la tige de l’induit. Cet engrenage donne uneclémidtiplication de vitesse de 3:i. Une Equerre est fixée à l’extrémité du levier de freinage,tandis qu’une Equerre Renversée est attachée,

au moyen d’un bou!on à contre-écrou(Mécanisme Standard n° 262), au levierde renversement de marche. Cotte Equerre Renversée est fixée rigidement à une

Bande de 6 cm. qui pivote sur une Bande de 38 mm. attachée à la paroi du MoLeur par un boulon à contre-écrou.

Les pièces suivantes sont nécessaires à la construction de ce modèle: 5 du n° ; I du n° io; 2 do11° Il ; 2 du n° 12; 2 du n° 15a; I du Ii° i6; I lu

n° i8a; 2 du n° 19b; 2 dii n° 2oa; i du n° 21; 3 dii fl° 22; I dun° 24; 2 du n° 26; I du 00 27a; i du n° 32; 25 du 11° 37; 6 du n°37 3 du n° 48a; i du n° 53; 3 du n° 59; e du 0 63; 2 don° 9oa ; 2 du 0

III; 2 du n° inc ; i du 00 115; 2 du n° 1262I Moteur à Ressort.

Locomotive “Fuse” de StephensonNous ne doutons pas que tous nos jeunes lecteurs s’empresseront

de monter ce superbe pmtit modè!e de la « Fusée », première locoinotive pour trains de voyageurs construite par George Stepheson (Fig. 2.). Malgré le nombre relativement petit de pièces quesa construction réclame, le modèle atteint un degré de réalismesurprenant, et ressemble d’une faon étonnante à la fameuse loconiotive de Stephenson.

Le chssis de la machine est formé par uno Plaque à Rebordsde 14X6 cm. à laquelle est fixée la chaudière, ainsi que les supports des cylindres. Une Bande horizontale de 6 cm. est boulonnéeà cliacun des rebords latéraux de la Plaque de faon à faire saillie vers l’arrière du modè!e, et une Bande Courbée de 6oXI2 mm.

est boulonnée entre les extrémités de ces Bandes. Uno Bande de 7 cm. ‘, et un SupportPlat sont également fixésl’extrémité de chactine de esBandes, les extrémités supérieures des Bandes de 7 cm.étant boulonnées aux Bandesde 6 cm 4. Ces dernières Bandes sont fixées aux rebords latéraux de la Plaque à Rebordsde faon à faire saillie d’untrou au-dessous d’elle, et desBandes horizontales de 6 cm.relient les extrémités inférieures des Bandes 4 aux Sup

(voire cuile pago ii6)

: Nouveaux Modèles Meccano:.

I Tracteur Agricole — La “ Fusée” de Stephenson

— Tracteur AgricoleMoteur à Ressort

Fig. 2. — Modèle Meccanode la Loco « Fuséo » de Stephenson.

Page 14: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

108 MECCANO MAGAZINE

beh, l’année suivante, porte le record à333 km 062, cependant que deux mois piustard, l’Américain Ray Keech effectue lemille cinquante millièmes de seconde plnsvite, ce qui se traduit par une augmentatiun(l’un kilomètre sur la movenne horaire.

La différence, si minime cette fois, seraheaucoup plus importante, un an plus tard.lOrsqUe, le TI mars 1929, le major Segrave

approchera de peu le 372 km.dans l’henre.

Les essais officiels sur les Depuis, ce record est restchases Groix-les-Glénons, Oflt

. Segrave, mais il sembieparfaitement réusi. bien que si l’Angleterre d it

Elévateur flottant de le conserver, Kave Don pour450 m3/li, du port de rait bien cii ètre le détct

Rouen teur!En décemhre dernier ont N’a—t—il pas, au cours le

eu lieu les essais de réception ses premiers essais officiel,d’un élévateur flottant cOns- franchi le 300 à l’heure, bientruit pour le port de Rouen. qu’une mauvaise carliuration

Cet élévateur, dont le poids l’ait einpché de tirer ietotal est de 2.100 tonnes et maximum de la fameuequi a coité plus de iS mil- Balle-d’Argent , dont nolislions de francs, est destiné au avons publié une photogradéchargenlent des chalands pbie dans notre dernier num&transportant du sable, des ro. Cette voiture, concue pargraviers et des pierres clont un franais, M. Coatalen,la grosseur peut atteindre un quart d mè— ivrèrent, pendant trois années, un matcii est, d’après ceux qui l’ont admirée, unetre cube. Son débit horaire est de 450 m3. épique, dans lequel Campbell sortit vain- pure merveihle rnécanique, suceptible d’a:Il comporte un élévateur i godets de 500 queur. Le record dq 234 l’heure était dé- ieiiidre i8o kilomètres i l’heure, la carhitres de capacité puisant direc- rosserie qui enveloppe, sans étretement dans les chalands amenés (Iisgricieuse, toutes les partiesentre les deux flotteurs de l’ap- rn&aniques et mime les accespareil; arirvés en haut d’une tour soires, épouse la forme d’un obusde 25 mètres, ces godets se dé mais d’un obus gigantesque quiversent, soit dans une goulotte n’aurait pas moins de g mètrcsde 8 mètres de longueur, soit de hong sur 90 centiniètres dedans un couloir hydraulique de large et qui aurait i m. io de55 mètres, soit sur un transpor—teur i courroie de 45 niètres.

Tous les mécanismes sont commandés par des moteurs électriquei i courant continu, alimentssous une tension de 220 volts pardeux dynamos de 300 et 130 kw,la première entrainhe par une ma-chine i vapeur i tripe expansionde 300 ch, tournant i 200 t/mn,sert i la commande de l’élévateuri godets. La vapeur est fourniepar 2 chaudières marines cylin-driques de i8o m2 de surface dechauffe chacune, sous la pressionde ‘3 atm. L’équipage est de 33la consommation de charbon est

bauteur.‘I’ous les organes les plus per

fectionnés, et les systèmes lesplus modernes ont été rassembléssur le chissis embrayage etfreins hydrauliques, freins i air,refroidissement par la glace, cmpennage, stabilisateur indispensabie pour permettre i la voituiede ne pas quitter le sol. Le capitmesure m. dans lequel ont prispace deux moteurs de douze cyhindres déveioppant i 4.000 toursminUte, 4.000 CV.

Un Télescope Géantpassé i 280 km. 335. Le docteur Elin Thompon, directeur de

Et c’est lère du 300 i l’heure. Segrave l’Obervatoire de l’Etat de Massachussets,le 29 mars 1927, atteint la vitesse formida- a déciaré dernièrement qu’il a réussi i surble de 327 km. pSi sur Un mile lanci. Camp- monter les principales difficultés qui l’em

Le « La Fayette »

L E plus grand paquebot franais i moteurs, le « La Fayette », prendrapiace sur les hignes de l’Amérique du

Nord. Ce paquehot mesure 183 m. de hong,25 m. che large. L’appareil moteur est compdsé de 4 moteurs Diesel i 2 temps, 6 cyl.pouvant divelopper 4.500 chevaux i 130

tours par minute. La vitesse du « LaF’ayette approchera de ‘oruzuds.

4.000 C.V. sur 4 roueSChaque année, lorsque revient le prin

temps, le record de vitesse en automobilesubit de si sérieux assauts que chaqtie foison craint que son accessibihité soit de pl’isen plus jiitposiiIe.

Et pourtant...En 1922, Lee Guiness, i Brookhands, fran

chisait le cap chi 215 i l’hieure sur un kilomitre, deux ans plus tard, le Franais RenéThomas dépassait le 230 et c’est i PendineSands que (‘aprnbehl et J.-G.-P. Thomas

Lo plus grand Paqueliot Franpais à Moteurs, le «La Fayette»

I

Ce beau Modèle élect.rique représentant les Docksdu Fleuve auglais Mersey figurera à l’Exposition

Internationale d’Anvers,noin’c,;,cnts d’s naz’rcs e, l’vuverture des f’orIes des bassias

sont coJ,injgndés i l’électricité

hommes;d’environ

i kg 2 par mètre cube de mature traniportée.

Page 15: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MAGAZINE

péchaient de construire le télescope à miroirde 5 mètres qui permettrait d’augmenterde quatre fois la distauce accessible auxinstruments actuels.

Ayant commencé son travail il y a plusdune anne, Thompson ne réussis—sait pas à étahiir un réflecteur d’unesurface nécessaire en un seul morceau de quartz; il parvint, enfin, àréduire du quartz en poudre impal

pable

qu’il projeta à travers un puivérisateur spécial, à uue température

d

,.noo° sur le réflecteur, dont ile, uvrit ainsi toute la superficie. Lepnlissage d’un miroir, d’un diamètrede i m. o sera terminé très prochaineiuent, après quoi le D’ Thompsoncnmmencera la fabrication d’un miroirde m. qui lui est nécessaire le prix(lq télescope terminé sera d’environ2 noo.ono de dollars.

Le araignées constructeurs1,es araignées champ&tres tissent

leur toile entre de petits arbustes,plus snuvent de simples grands joncsplus ou moins éloignés les uns desautres et, souvent méme, baignantdans l’eau (l’un nia,rais. Conmentopèrent-elles pour tendre le premierfil entre ces deux joncs ?

Ne clserchez pas, voilà : Une làgère brise souffle: l’araignée montean somnlet dn jonc sur lequel cile setrnuve, et, se retournant l’abdomenen haut, elle émet un fil que la briseentraine. An hout d’un temps plus onmoins long, cile se retourne, saisitle fil avec ses pattes et le tire à cileen le dévidant en pelote. Mais v&làqu’à un moment le fil résste il s’est acero—elié à un jonc voisin.

C’est ce qu’elle désirait. Elle tire encoreun peu pour s’assurer cjn’il est bien acerochéaprè quoi cile flxe un jonc sur leqnel setronve la partie du iii

:tqn’elle a entre ses pattes et voilà le pont assuré pour la construc

tion

de la toile.Mais les choses ne

se passent pas toujonrs aussi bien, soitqu’il n’y ait pas dejonc sur le trajet suivi par le fil, soit quela brise l’ait fait passer au-dessus, le fu nes’accroche nulle part,oe dont l’araignée s’aperqnit en formant sapelote. Dans ce cas,après avoir pelotonnàle fil pendant un cer—tain temps, perdant patience cile làche le fu et pelote qui s’envolentpour constituer ce qu’on appelle un fu de iovierge. C’est à recommencer.

Mais il y’ a pire dans le cas (le non-acerochage du fil An moment où l’araignée tirantur le fu le met en pelote entre ses pattes,la brise s’est un peu renfnrcée; un petit

beau temps avec légère brise succédant à unmauvais temps, pline ou vent et ceci toutsimplement parce que ledit mauvais temps aiétruit les toiles existantes qu’il faut ré—tablir.

En taxi à travers l’AfriqueUne américaine, Miss Donters de 62 ans

a eu l’idée bizarre de traverser l’Afrique entaxi! En sortant de son hòtel à Windhook(Afrique du Nord) cile héla un chauffeurqui la conduisit aux I rontières d’Angola.Là, elle changea de voiture et arriva bien

tot à Loanda, d’où cIleni’ intentinn de repartir bientòt pour arriver, d’Itape en Itape, à Casablanca.L’Hòtel de Ville de Sydney illuminé

de GénesM. Marconi vient de réaliser une

expérience curieuse (le son yachtElettra, mouillé en rade de Gènes,il a, en appuyant cnr un bouton, il—luminé l’Hòtel de Ville de Sydney,en Australie. Cette fantaisie élégante, de nature à impressionner lesfoules, n’implique aucune techniquenouvelle, et son auteur la considèreévidemment comme une minute dedétente au cours des études qui?poursuit à bord d’un bateau consti—tuant pone lui un véritable labo

ratoire. La mise an point des relais.nécessaires a d’ailleurs nàcessité deaétudes déhcates.

M. Marconi aurait agi directementsur un relais installé à Dorchester(Angieterre) d’où l’onde ampliféefut renvoyée vers l’Autralie, oùcile trouva le relais préparà pour dàclencher le dispositif d’allumage.Une seconde plus tard, M. Marconientendait au haut-parleur nne voix deSydney lui annonvant que la lumièreavait été donnée.

En résumé, l’expérience montre,après d’autres, que par T. S. E. onpeut dàclencher à une vingtaine demille de kiiomètres le départ d’uncoup de canon, l’expiosion d’une mine, ete. Bien entendu, l’énergie nécessaire à i’opàration finale doit étretrouvée sur piace; l’onde hertzienne

transmet uniquement la faibie énergie nàcssaire pour actionner le relais. C’est enquelque sorte de la radiomàcanique infinità—imale n’apportant aucune contrihutinn non—velie au probiàme de la radicjtransmissi,n

(lune énergie pnis—sante, conuuunementdàsignee sous le terme impropre de téiétnécanique à distance.Photographie d’unObjet, sans Ombre

portéeL’ombre portée par

un objet que l’on ventphotographier peutquelquefois àtre gànante, anssi bien aupoint de vue artisti—que qu’en empichantcertaines parties dusujet de se détacher.

Pour obvier à cetincnnvénient, il snffit,signale la l’ho/o—Re—

vue, de fixer la pièce dont on vent obtenirnne épreuve sur une lame de verre verticale,mise à quelque distance d’une I enille de papier ou de carton gris ciair, puis on photographie comme d’habitude; l’image obtenuea un aspect aérien du plus heureux effet.

Lourbillon survient; le jonc est secouà et fil,peloton et araignàe sont enlevés. La voilàdevenue aéronaute.

A remarquer que les jours où l’on voitle plns de fls de la Vierge sont ies jours de

Le célèbre inventeur italien Marconi.11. iloreoni est plwtogra/’hié Id su;- sua yoeht à còIé(/n inere’edlen.v oJ’j’arei/ dont ;;ons /‘or/o;Is sitr eette /‘afJe.

Gòté Sud du nouveau pont des Chemins de Fer Paoifique du Sudactuellement en construotion à Martinez, en Californie.

Le tablier de ce ont cura /‘lus de s.boo mètres de long. So eonstructiondoit étre tenninée un mois de novembre ip3o.

Page 16: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

‘‘o MECCANO MACRAZINE

La

I

Construction des Navires

Nous avons parlé, dans les numéros précédents du !LM. desprocédés de réparations des grands navires. Maiutenautnous arrivons au sujet que nous aviong traité déjà il y a

guelques années: la construction mème des navires.Pour commencer, récapitulons ce

que nous avions clit dans 1305 articlesde Novembre et Décembre 3925 etvoyons ce qui a été obteuu depuis,dans l’art des constructions navales,Pour construire un nouveau navire,on commence par en établir une sé-ne de projets, de .plans, de schémas,de calculs, qui donnent le plan dunavire projeté. Puis, ou eu établitordinairement uu modèle réduit, qu’onsoumet i une série d’épreuves dansdes bassins spécialemeut aménagés.F.mnfin ou commence la construction danavire en cale; puis, lorsque cetteconstruction est terminée, sauf lessuperstructures et l’armement, onprocéde i la délicate opération dilancernent et le navire est enfin achevé i flots.

Au temps des navires de bois et dela navigation à la volle, toutes cesopérations s’exécutaieut facilement ctn’exigeaieut pas de très importantesinstallations. Mais i mesure de l’augmentation du tonuage des uavires, etsurtout depuis l’adoption du fer comme matériel de construction, les anciens chantiers se révélèrent insuffisants et il fallut construire d’énormesdock-s, munis de grues puissaxites,creuser des bassins, des canaux, créerde véritables cités industrielles, occupaot des milliers d’ouvriers et tonton état-major d’ingénieurs.

Jetons un coup d’reil sur ces chantiers de constructiou moderne. C’csdocks, ces immenses bassins, ces machines géantes, ces trains qui ar—rivent chargé de matériaux deconstruction, tout ce bruit, cetteagitation, ce travail n’out qu’unbut: créer un de ces fiers coursiersde mer qui transportent des milliers de passagers dans toutes lesparties du monde ou assurent ladéfense des còtes et du commercemaritime en temps de guerre.

Ainsi les Chautiers de la Loirepossèdent des établissements iNantes, ì St-Nazaire et ì St•Denis. Les établissements de Nantes occupent un terrain de6o.ooo mèt. carrés et comprenuent quatre grandes cales deconstruction 2 de i6 mètreset 2 autres de 335 mètres de lougueur et un dock flottant pouvantservir i des navires de 4.700 ton

nes. Mais les chantiers sont outillés de fagon i pouvoir construire des navires de 32.000 tonnes.

Les Chantiers de la Cironde occupent une superficie de750.000 m. c. et possèdent huit cales de construction de 130 4

i85 m. de long, un bassin ì flot de39 mètres sur 203 m., quatre appontements pour achèvement desvaisseaux ì flots avec grues de 50

250

Un exemple de l’extension deschantiers modernes est fourni parles ateliers de la Société provengalede Constructions Navales. Ces chantiers, qui ont une existence pltis queséculaire, livraient déjà en 3790, unefrégate, « La Ville de la Ciotat ».

A l’apparition de la navigation i vapeur, des ateliers de mécanique complétèrent les ateliers de coques; pIo—sieurs navires i roues furent construits alors, dont l’un, le c Phocéenlivré en ‘840, avait une longueur de49 mètres, une largeur de 6 m. 90

et une machine i balancier de 300

chevaux. En i85i, les Chautiers furent acquis par la C’ des Messageries Maritimes qui y construisit saflotte; jusqu’i 1915, près de 100 paquebots ou cargos furent ainsi construits i la Ciotat. Eu igi6, les ate—liers passèrent ì la Société Proven—vale qui procéda i d’importantes améliorations. Actuellement ils couvrentune superficie de i8o.ooo m. carrés,co;nprenant deux cales de construction, un bassin de radouh, buit postes d’achèvemeùt ì flot, desservis pardes grucs et un ponton-miture deSo tonnes, des ateliers d’ajustage, detblerie, de menuiserie, etc... A cesChantiers, la Société Provenvale aadjoint i proximité du port de Mar

seille, de très importants ateliers dune superficie de 320.000

m. carrés, pour réparations denavires de grandes dimensions.

Nous donuons deux illustrations d’un navire 1€ I3ridanconstruit par ces chantiers; onvoit ici les deux états du navire:au moment de son lancement, cnjuin 3928, et pendant les essaisen octobre 3929. La mise encale de l’Eridan ayant eu lietien mai 3927, sa construction adonc duré deux ans et cinq mois.L’Eridan est un paquebot i moteurs de 9.927 tonnes, dune bngueur de 142 m. et d’une largeur de IS m. L’appareil moteurse compose de 2 moteurs Dieselbulzer i 8 cylindres et i 2

temps; chaque moteur a une

11. — Les Nouveaux Principes de Construction des Navires Modernes

Le Lancement du « Jeanne d’Aro »

ATous az’ans douoé la descriptirht de ce nonz’eaubean croiseur dans ;lotre Nunzéro de Mars.

Je Laflcement de « 1’±ridan »

Construit pur la StJ Froz’enale de Constructians navales

Page 17: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MAGAZINE III

puissance effective de 3.000 CV. pouvant donner une vitesse maximade x6 nceuds. Les essais préalabies avaient été effectués avec unpetit modèle et ont été eri tout point justifiés par les résultatsobtenus avec le navire.

Il serait une erreur de croire que, seuls, les perfectionnementdes moyeus techniques amènent les modifications de constructionet de types des grands navires.Les conditions politiques, la concurrence commerciale, la conqutedes nouveaux marchés, sont autant de causes qui produisent cesmodi fications de la marine tantde guerre que marchande.

Ainsi, les accords navals d’apr-gucrre, la réduction du tonnage des vaisseaux protgés, ontobligé les ingénieurs à chercherune nouvelle formule de construction, qui peut se rsumer par leremplacement du volume par uneaugmentation des qualités.

Un exemple frappant d’uneconstruction, conue dans cet es•prit, est le nouveaU croiSeur cuirassé Ersatz-Preussen (amir,i’Scheer). D’après les renseignements, communiqués par les allemands, ce navire raIiserait urnéconomie de poids formidabl’Comment est-elle obtenue ? On npeut, certainement, faire que d.’suppositions, mais il est permis dcroire que sur le poids de la cnque, par exemple, les APemand’ont pu réaliser une économie corsidérable en employant un aciespécial; il est à noter que depuila guerre on a réussi ainsi à rèduire le poids presque du doub’par l’emploi d’alliages à 30 ou 4’kil. de limite élastique. D’autrpart, on a dù remplacer, dans iconstruction de l’Ersatz-Preussei’le rivetage par la soudure; onpreteud mme qu’ii en est résuitéune ticonomie de poids de 8oo tonnes, ce qui parait un peu exagérési on se rappelle que la construction du Mauretania a exigé4.200.000 rivet, d’un poidstotal de 500 tonnes. Une autre économie de poids est oh-tenue par l’allègement desniachines.

L’ancienne machine à vapeur lente et le moteur Diesellent pèsent environ roo kil. parcheval. Le moteur Diesel semi-rapide ne pèse que 30 et mème20 kilos environ par cheval. Laturbine rapide è. engrenage permet d’abaisser ce poids à 12-15

kilogrammes. Enfin, les Allemands annoncent avoir obtenudes moteurs de 8 kil. par chevai. Toutes ces &onomies depoids permettent d’augmenterd’autant la vitesse du navire.Ainsi, l’Ersatz-Preussen atteintune vitesse de 26 nceuds, supérieure de trois nceuds è. celle du cuirassé anglais le Nel-

son. D’autre part, l’économie de poids de la coque soit 800 tonne,peut ètre utilisée pour l’auginentation, soit de l’artillerie, soit de laprotection. En effet, une grosse tourelle double de ce calibre pèseprès de 300 toneus. Une augmentation d’épaisseur de la protectionde IO centimètres, è. 15 ou 17 centimètres, entrainerait un poidssupplémentaire de 200 tonnes. On voit donc quels avantages un

croiseur de io.ooo tonnes, constrtiitdans cet esprit pourrait avoir surd’autres navires plus grands; nestime que l’Ersat2-Preussen, avecses 10.000 tonnes peut avantageusement tenir téte è. un cuirasséd’un tonnage de plus du double.

Ces transformations atteignentégalement les navires de commerce, mais pour d’autres raisons.Autrefois, le transport des marchandises et des passagers n’étaitpas chose très pressée ; on avatle temps d’attendre la « malle desIndes ,. Maintenant, que le transport est presque uniquement manopolisé par de grandes compagnies rivales, l’expéditeur et levoyageur choisit celle qui, è. tarifégal, lui assure un service plusrapide. De là une augmentatio’icontinuelle (le la vitesse et des caractéristiques de ces naviree quiarrivent è. atteindre parfois lavitesse de nuds, qui paraissait, il y a dix ans, plut6t paradoxale.

Ainsi le transatlantique allemandle Bremcn présente des originalités de construction qui ont vivement intéressé les ingénieurs et outsoulevé de nombreuses controverses. La forme des coques de navires, adoptée depuis des siècles,était effilée dans l’avant et arrotidie dans l’arrière. Or, l’expériencede l’aéronantique a prouvé qnec’est la forme exactement contraire qui oppose le moins de résistance è. l’avancement; c’est, dureste, ce qui a amené è. donner auxdirigeables une forme arrondie è.l’avant et effilée è. l’arrière; c’est

aussi la forme adoptée pourles ailes d’avions. Or, ce quiest exact pour la résistancede l’air, doit l’tre égalementpour la résistance de l’eauC’est d’après ce principe, justifié, du reste, par de nombreuses expériences, que futétablie la coque du Brernen.

On remarquera sur notreillustration la forme de laproue de ce navire, forme (lite « en bulbe ». Effilée è. laligne de flottaison, elle sebombe au dessous de ce niveau et diminue ensuite pro-.gressivement jusqu’à la quille.Ajoutons que, l’établissementde la carène a fait l’objet denombreuses études préalablessur petits modèles dans unbassin. Le mème principe a

(Voir la suile page ii6)

Une’ vue impressionnante de la Proue du Bremen

Compare. l’as/’cct de cefle prouc az’cc celle da feanne d’Arc,re/’résc;zfée sur la l’ape /‘récédente

L’Eridan terminé fait sa première croisiòre

Page 18: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

112 MECCANO MAGAZINE

LES MATHÉMATIQUES DANS LA NATURE (Fin)

LA méme proportion existe pour lesanimaux non sauteurs, dont la musculature n’est pas appropriée à de brus

ques détentes pour les sauts en hauteur. Lerapport entre la longueur du bond et lesdimensions du corps est pour la souris 8,le renard 4, le 1100 3.

Les bis de la mécanique, que nous venonsde voir se refléter dans les phénomènes dela croissance, peuvent ètre aussi bien appliquées à la structure intérieure des orgauismes.

Les sciences techniques on établi que larésistance d’une poutre à la flexion diminueavec l’augmentation de sa longueur (ou plusprécisment: en raison inverse de la deuxième puissance de la longueur).

Prenons comme exemple une allumette etime poutre 100 fois plus bongue que cefleallumette. En les posant sur des supportsar leurs deux extrémités et en les chargeant de poids proportionnels à leurs diamètres, nous remarquerons que l’ablumetteest dix fois plus « solide que la poutre,c’est-à-dire que sa résistance est dix foisplus grande. Appliquée au règne animaI,cette loi se traduirait de la fagon suivante:à l’augmentation des dimensions du corps età l’allongement de ses os qui s’en suit, doitcorrespondre un développement encore plusconsidérable du squelette en comparaisondu poids total, aliti que la résistance des01 reste suffisante pour la « charge > quileur est imposée. Le rapport entre le poidsdu squelette et le poids total des animauxconfirme cette loi: chez la souris le squelette constitue o,8 du poids total, chez le lapin 0,14, chez l’bomme o,s8. Si les dimensions des animaux augmentaient, leur squelette devrait occuper de plus en plus depiace dans leur corps, ce qui nuirait inàvitablement au développement harmonieuxde organes intérieurs. C’est ainsi que futarrété l’élan fougueux de la nature qui, àl’aurore de notre monde créa les gigantesques dinosauriens, Les bis immuahles desnombres les flrent disparaitre potir les rem

placer par des espèces plus pcrfectionnées« Mundum regunt numeri... a

Nous trouvons un autre effet de la loi qui

impose une limite aux dimensions des animaux chez les espèces dont l’existence mme dépend de la surface de leur corps,comme, par exemple, chez la gent ailée.

On sait que la surface d’un corps est directement au cube de sa bongueur. Ceci signivolume au cube de sa bongueur. Ceci signifle que l’augmentation de la taille d’un anima1 entraine une augmentation de son poidsplus rapide que celle de sa surface, aussi lesgrands oiseaux coureurs ont-ils des ailsfort courtes, impropres au voi. On peutprévoir que les casoars (I m. 8o de llaut)et les autruches (2 m. 50 de haut) ne tarderont pas à disparaitre, comme l’ont déjà

fait certains genres de la famille des struthionidés (par exemple le genre éteint desdinornis qui atteignaient 3 inètres de hauteur). éliminés par uue formule méthématique simple et précise.

Les bis matllématiques se retrouvent également dans la structure intérieure des élénlents constituant le corps des animaux.Ainsi la structure des 01 de leur squeletteest absoiument con forme aux règles de lamécanique statique. Les sciences techniquess’ocupant de la résistance des matériaux enseignent que les poutres creuses sont plussolides que les poutres inassives. On a caiculà que pour assurer le maximuio de résistance, l’épaisseur des parois (bit conI—tituer de 0,12 o s5 du diamètre de la poutre. L’étude des squelettres de nombreuxanimaux a démontré que la strusture (leleurs os répondaìt très exactement à cetteformule.

La stucture stratiforme des os est égaleinent très ratioiluelle. T,eurs extrémités, ap—pelées épiphvses, sont formées d’uil tissuspongieux, (lont les fihres comcideiit exac—tement avec los courbes de pression maxinano iue clonnerait uil calcul mathémati—que. Inutile de dire que cette disposition clesfihres augmente très considérablement la soIilité (los os.

La nature a resolu dune facil non moins

ingénieuse un autrc iirohlème teclinique dausl’organisrue vivant il s’agissait d’assurer une

solidité suffisante aux vaiss?aux sanguins

sans entraver la circulatim dii sang. On

sait que la résstailce qu’offrent bel paroisd’uil tube à la circulation (l’uil liqude àleur iutérieur est (b’autaut pbus rc4luite quele clamètrc est plus grand. De là, on pourrait déduire que les vaisseaux sanguils de—vraient ètre très larges. Tonte fois. s’ilétait ainsi, la nutrition do eorps réclame—rait une très grande quantité d saug. Lanécessité (le coordonner ce, deux eoiiditious

(le nunimuin (le résistance des vaisseaux etune quantité niodérée (le sang) contituaitla difficulté essentielbe clii prohlème. L’iugé—uieur, devant lequel se poserait no prohlè—me anabogue, lui trouverait une sointion, cii

faisaut hifurquer à heauconp d’enclroits lesystème de couduites. Les expériences ontpermis d’étahlir que l’avantage maximumpeut étre atteint si les diamètres des de’ixrameaux de l’einhranchement excèdent ensemble de 0,25 le diamètre du tube principalramiflé. I,’étude approfondie du système dela circulation du sang chez l’homme commechez los auimaux a permis de constaterqu’il est justemeut établi d’après ce principemathématique.

L’adaptation de la méthode d’analvse mathématique à i’fl de la matière organiqueet vivante n’a pas été saiis susciter de srieuses divergences et de vives discussionschez los savants. Les partisans de la concep

tion purement matérielbe et mécanique dela vie vireot dans los résultats de cette analyse la preuve que la nature vivante est sonmise aux mèmes bis physico-chimiquesaveugbes que la nature inerte. Les spiritualistes, au contraire, v cllerchèrent la révélation de la sagesse suprème. En réalité, cen’est pas la nature qui est un mathématicien, mais ce sont los nlathématiques quisont le refbet, la synthèse schématique dela nature.

Tous los rapports qui existent entre 1espilénomènes de la nature peuvent étre cxprimés numériquement par des formubes mathématiques, et un cerveau parfait auquelil serait donné de les connaitre dans leur totalité, aurait la notion absolue de tous lesétats du monde, aussi bien passés que futurs. L’aspiration instinctive que l’honimeprouve àt atteindre cette perfection desavoir constitue la cause du progrès sur laTerre,

LA LUTTEcontre les Inondations

Les réceilts désastres qui ont désolé leSud-Quest de la France ont renils en lumière la question cent fois posée et qu’on nesemble pas encore avoir résrilue. Peut-onbutter contre les inondations, et comment?Et d’ahòrd essayons de nous représenterles véritabbes causes de ce fléau.

Nous emprunterons quelques données auremarquable articbe de M. Lucien Fournier.

La chaleur solaire élève dans l’atmosphère une certaine quantité de vapeur d’casiqui possède une énergie potentielle. Lorsque cette eau se transforme en pluie, cetteénergie potentieble effectue, en toinbant, untravail mécauique sur los pentes des montagnes, travail représenté par l’usure desroches et par le transport des matériaoxarrachés an flanc des montagnes ou au bitdos cours d’eau. Ce doubbe plinomèneconstitue l’érosion dont l’importance dépendde la vitesse de l’eau et de la nature du sol.Cette vitesse est le plus soiivent atteinte parbes eaux d’averses avant d’arriver aux coursd’eau proprement dits.

Les eaux courantes approfondissent etélargissent ainsi peu à peu beur bit en verbidu principe de l’équilibre qui tend à établir un nivellement général. C’est là un

travail régulier d’autant pbus actif qoe lapente suivie par le cours d’eau est pbusaccentuée et qui diminue au fur et à mesure que l’on se rapproche de son embouchure do niveau de ba mer où le travail mécanique des eaox est terminé.

(.4 suiz’rr.) :1

Page 19: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MAGAZINE 113

RÉSULTATSdu Grand Concours Extraordinaire

de Modèles MeccanoNo d’Octobre 1929.

Voici ce que pourront se dire les nombreux jeunes Meccanos qui lironi surcelle page kurs noms parmi les heureux gagnanls de ce Concours. fe lesfdlicite irès sincèrement el souhaile aux auires concurrents de décrocher

un prix la prochaine fois. Avec un peu de tenacik’ e! de patience, ils y rdussiron! certainemeni.

Section A

i prix (150 frs d’articles à choisir surnos catalogues) Jean Picot à Calvi(Corse). — Navire à vapeur.

2”’ prix (100 frs d’articles) Dante Tremi,à G.ènes. — I.ocomobile.

prix (50 frs d’articles) Marcel Waslyn, à Tourcoing. — Appareil Morse

pour signaux luniineux.

Prix de Consolation

(I,ivres des Nouz’eaiLx Modèles)E. Falcoz, à Paris. — Méccanograph.

M. Jarrot, à Viflemomble. — Excavatriceélectrique.

J. Bass, à Paris. — Etau Limeur.

P. Lenz, à Graffenstaden. — Locomotiveélectrique

A. Rnltgen, à Senlis. — Appareil à mestirer les longueurs focales des objectifs.

A. Tilloy, à I.ille. — Clisss d’auto.

Section B

tr prix (150 frs d’articles) Eugène

Aillaud, à Six-Fours-la Plage. Grueet Moulin à Rotors.

20 prix (100 frs d’articlea) Pierre Brard,au Chesnay. Séparatrice Electro-magnétique.

prix (50 frs d’articles) FrancescoPantanella, à Rome. — Navire à vapeur.

Prix de Consolation

(J.,ivrcs dcs Nouveczu.r Moclèlcs)

Ch. Mario, t Tournan-en-Brie. — TourEiffel

M. Bretonnière, à Paris. — Loco Electrique.

L. Couronneau, à Orléans. — Dirigeable.

FI. David, i Lyon. — Jeu de billes.

A. Pattyne, à Bruxelles. — Garniture decheminée.

F. Vander Gucht, à Bar-sur-Aube. Pressoir.

Section C1’ Frix (150 frs d’articles) L. (le \Vals

che, ì Roubaix. — Machine à couper e

papier.

2” prix (100 frs d’articles) Eugène Reynaud, au Péage-cle-Roussillon. — Moteur à Gaz.

3” prix (50 frs d’articles) Jacques tRené Bertrand, à Paris. — DoubleGrand’Roue.

Prix de Consolation(Livres des Nouveanx Modèles)

R. Gagnoux, à Paris. — Autobus.

F. Canard, à Fère-en-Tardenois. — Ma—chine de Meunerie.

A. Perraud, à Chilly.-le-Vignoble. — Camion.

R. Fichez, à Plouescat. — Cabriolet découvert.

J. Fusil, à Soucirac. — Avion.

M. Renoton, à. Versaifles. — Chargeur àCharbon.

Résultats de notre Concoursdes Photographies mystérieuses

Ce Concours a semblé apparemment difPicile à nos lecteurs. Nous n’avons reu qu’unnombre très restre:nt de réponses exactes.Et pourtant, lorsque nous découvrirons toutà l’heure le mystère des photos, vous serezétonnés de voir comhien il était facile de ledeviner.

Les photos parues dans les numéros deNovembre, Décembre et Janvier derniersreprésentent: Une cuiller, un pilon et un escalier en colima()n! Simple, n’est-ce pas?

Parmi les peu nombreux concurrents ayantdevjné juste, nous notons, dans l’ordre desréponses

pr prix (100 frs d’articles à choisir surnos catalogues) Jean Hussonnois àAlfortville.

2me prix (75 frs d’articles à choisir) 13.Terret, à St-Ouen.

Prix (50 frs d’articles à choisir)Serge Deniailly, à St-Venant.

Résultats de notre Concours“Savez-vous faire manceuvrer

un train ?“

Si notre concours précédent ne nous a

va’u que peu de réponses, par contre notre

concours de chemin d fer nous a apporté

une véritable avalanche de lettres. Il yavait de quoi perdre la tète! Tous les joursle facteur, pliant sous le faix, apportait lenouvelles réponses. En définitive, après

avoir examiné, réfléchi, comparé, iious avonsretenu les réporises des deux concurrentssuivants, qui donnent chacun une solution

différente, mais également exacte, du problème.

1° prix (75 frs en articles à choisirsur nos catalogues) René Brunet, à

Nancy.

2” prix (50 frs en article.s) Jean Moulin,

à Valence.

Pour toutes les Boites.

J’AI GAGI\/É!

Page 20: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

114 MECCANO MAGAZINE

Lg collectionneurs de tirnbres qui s’intéressent réellement

leur occupation savent qu’en philatélie le tout n’est pas

d’amasser une grande quantité de tirnbres appartenant à di

vers pays. Il s’agit aussi d’étud:er l’histoire

des émissions (le ces pays et d’en étabiir lesmotifs, Ce n’est qu’à cette condition que

la philatélie cesse d’ètre une simple paLtemanie pour se transformer en occupation ex

trèmement instructive. Il est aussi très in—

téressarit d’étudier les divers moyens de

transports postaux et de suivre leur déve

loppement incessant à travers les agcS.Dans tous les pays, dès les origines de

l’humanité, il s’est établi des services de e jur_

riers. En Chine, en Assyrie, en Perse et en

Egypte la poste a existé dès la plus haute

antiquité. Les Gaulois se servaient de cou

reurs échelonnés de distance en distance. La poste rornaine fouc

tionna régulièrement sous l’empire. Charlemagne étabiit en 807

trois lignes de poste allant d’Auxerre vers l’Allemagne, l’Italie et

l’Espagne. Le roi de France Louis XI inaugura l’ère moderne des

postes par l’institution d’un service régulier de cour

riers gouvernementaux. Depuis lors, les nioyens de

transport des postes n’ont cessé d’évoluer jusqu’à ce

que les courriers et ies malies-poste, ces grandes di

ligences postales d’autrefois, n’aient été remplac5s

par les chemins de fer. I.es postes transmarines n’ont

connu jusqu’à une époque très réce11t qu’ufl seni

moyen de transport: les paquebots postaux, mais à

l’heure qu’il est, on peut prévoir avec certitude qua

dans quelques années tous les transports postaux

transmarins s’effectueront par voie aérienne au mov-

en d’avions ou de dirigeables. lI en sera d’ailleurs

de mme paur les transports postalix continentaux qui, actuelle

ment, sont desservis en majeure partie par lcs chemins de fer. il

est donc évident que les timbres spéciaux (les postes aériennes de

nos jours sont appelés à disparaitre, car bientòt tous les tim

bres-poste serviront à affranchir les lettre expédiées par avions

qui constitueront le moyen unique de transport postal. Par contce,

ies timbres des postes non-aériennes deviendront de plus en plusrares.

INous allons donner Un pe

tit aperu du développementde l’aéronautique tel qu’il estrévéié par les timbres-poste,aperti qui, nous le croyons,sera tu avec intért par nosjeunes philatélistes collection—

________________

nant les tinibres des postesaériennes.

Nous reproduisons ici deuxexemplaires de la série de

timbres aériens émise dernièrement par le Brésil pour commémorerl’activité de Santos-Dumont, qui fut un des plus grands pionniers

de i’aéronautique. Alberto Santos-Dumont, de nationalité brésilienne, fut le premier à utiliser le moteur à explosion eri aéronautique. C’est@11 1897 qu’il commena ses expériences,

dans SOfl petit atelier- de la rue du CoIisée à Paris. Aprs quelques essais faitsavec des bal’ons sphériques il cnnstruisitun dirigeable allongé qu’il munit d’un petit moteur de motocyciette.

Ce dirigeable mesUrait 25 mètres enIongueur ur un diamètre de 3 m. 50 etctbait environ i8o mètres cubes. Les. premiers vo!s de ce dirigeable s’accomplirent

avec succès, ce qui encouragea Santos-Dumont à poursuivre ses travaux. Avec sonsixième dirigeable N° 6 ,,, qui cubait 630 mètres cubes et, étant

muni d’un moteur de 12 c. v. avait une capacité se levage d’une

demi-tonne, il arriva, en partant de St-Cloud, à faire le tour de la

Tour Eiffel et à revenir à son point de départ en 30 niinutes 3e

temps, ce qui, à l’époque, était un véritable exploit!

C’est ce voi mémorable qui est représenté sur le

timbre de 200 reis que l’on voit sur cette page. Ladate de cet événement est marquée sur le timbre:

19 octobre 1901.

Comparez ce petit dirigeabie avec le fameux

c Comte Zeppelin représenté sur le timbre allensand spécial que nous reproduisons aujourd’hui etqui servit à affranchir les envois transportés parle c Cointe Zeppelin L Z 127 >) lors de son vold’essai transatiantique effectué en septembre 1928.

Ce dirigeable géant cube plus de ioo.ooo mètres

cubes et a une capacité de tevage de 129 toniree en plus du poids

de son équipage de 26 hommes. Il possède cinq moteurs Maybach dé

veloppant 2.650 c.v. Le progrès formidable de l’aéronautique pen

dant le dernier quart de siècle est caractérisé éloquernment par la

différence entre les deux dirigeables des timbres que nous venons (le

d&rire.

Parmi les émissions commémoratives, qui ont été de tout temps si

abondantes aux Etats-Unisd’Amérique, nous trouvons

deux timbres émis 5. l’occa

sion du 25 anniversaire 4u

prensier voi en avion, et dontl’un représerite le fameux .biplan Wright effectuant sonvoI bistoriqise qui inaugural’ère de l’aviation moderne.

Orville et Wilbur Wrightdébut’rent claris la construction

(Voir la sute age i ‘5)

— IITFui!5TH*lAL GISlI. AwrnÀirn

QINcEIWeF

Page 21: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

V01Cl les rapports, toujours très in

téressants reus des Clubs Meccanodont le nombre va toujours crois

sat.J e rappelle aux jeunes gens désireux de

fonder des Cubs dans leurs villes que je suisprèt à leur envoyer les rensegnements etles conseils nécessaires. De plus, pour établir letirs programmes d’occupation ils pourront s’inspirer des coniptes rendus que jepublie chaque mois sur cette page.

Club de Carrara (Italie)Vittorio Cecchini, Viale XX Settembre, 86

CarraraCe Club, qui existe depuis plus de deux

ans, vient de composer un nouveau bureauPrésident : Vittorio CecchiniSecrétaire Francesco Andreani‘rrésorier : Sergio ZapponiMécanicien en chef Emilio Salgari.Les séances avaient été un peu relàchées

par suite de l’absence du Président, maisce dernier, revenant de voyage, m’annoncequ’elles ont lieti maintenant plus divertissantes que janiais. Le Club possède un jeude Ping-Pong et mme l’intention defaire un Championnat dans lequel les tnembres se disputeront la Coupe de Ping-PongPour lcs fttes de Pitques il a organisé tnConcours de Modèles doté de nombreuxprix.

Club de Wrth (Bas-Rhin)Ernest Marlz, Eils da Chef de GareCe Club m’a adressé son programme ,le

réunions d’été qui est très intéressant.Sa réunion du jeudi 3 avril a été parti

culièrement réusie. Les insignes ont étédistribués par le Président à chaque membre qui a promis de rester fldèle à son Club.Ensuite les membres ont entonné la Marciiedes Meccanos de Wrth, composée par leSecrétaire E. Martz. Ce dernier a fait ensuite une conférence sur l’aviation. Il aégalement fait don d’un foot-ball au Clubqui s’entraine pour un prochain match con-tre les c hors Club », dit-il.

Club de MetLéon Li/>/mann, 15, me de Salis,

Ce Club, constitué sous le Patronage denotre Dépoitaire M. Weber a fait unepetite Exposition de Modèles dans les vitrines de ce derner. Cette Exposition aremporté un beau succès qui encourage lesmemhres à persévérer dans leur décision.

De plus, un membre du Club, René Sandt,a décidé de prbter son cinéma Pathé Babydurant les réunions. Je prie ce jeune homme et ses parents de trouver ici l’expression de mes vifs remerciements pour cebeau geste.

Meccano Club de ParisGrtce au dévouement de notre dépositaire

M. Devos, Ce club est en bonne voie deréorganisation.

Les nombreuses adhésions reues nousfont espérer beaucoup de ce jeune Club.

Une première réunion aura lieu le jeudii mai à i beures au siège de la SociétéMeccano, 78-80 me Rébéval, Paris, 19me,

Métro : ‘g Belleville .

Tous les jeunes Meccanos sont cordialement invités à assister à cette réunion.

Les adhésions sont toujours reues cbezM. Devos, 20, Avenue Trudaine, Paris, g”’°.

Club Meccano Liégeois

Club de Nantes

F. Vidy, 11-13, Passage Pommeraye

- J’ai revu le Programme de Réunionsd’Eté de ce Club, qui consacre une assezgrande partie de ses réunions à des excursions. Il faut en profiter durant l’été

Voici les résultats d’un Concours demots coupés» pour lequel il a été décerné

8 prixier Prix : F. Moreau. — 2m0 Prix

G. Vidy. — 3mo Prix F’. Bled ; 4me

Prix René Artaud. — 5m0 Prix : Jacques Godeau. — 6m0 Prix Léon Bidaud7me Prix : Marcel Garner 8”° PrixJean Lalande.

Primes d’Assiduité je René Artaud

2e L.éon Biclaud ; 3” Georges Vidy4ne : Marcel Garnier F’ernand Moreau ; 6” Jean Lalande.

L,a totalité de ces prix et primes atteindra une somme de 140 francs en espèces.La distribution en a été faite le 6 avril aucours d’une réunion.

Je remercie sincèrement notre (1positaireM. Sexer et l’actif Secrétaire dii Club, Fernand Vidy, de l’énergie qu’ils déploient. Jeconseille à tous les jeinles Meccanos (leNantes d’y adhérer et je suis certain qu’ilsne regretteront qu’une chose : c’est dene pas l’avoir fait plus t6t.

Appel aux Jeunes Genspour la Constitution d’un Club Meccano

Eperuay (Marne), M. Courteaux, 46 bis,rue de Monthléry.

Macon (S.-et-L.), R. llIuller, 23, rueSt-Antoine.

Milano (Italie) Eraldo Nicosia, Via Statuto, io.

Versailles (S.-et-O.), G. G. Brunet et E.Genret, 3, Avenue de St-Cloud.

Wattrelos (Nord), C. Chasseraux, 42, rue

Victor Hugo.Cliartrcs (E.-et-L.), J. Tuffier, 44, Bd

Chas!es.Joinville (Hte Marne) P. Rousselot, rue

de l’Etape.Résultats du Concours de Modèles

organisé pur la 1faisois E. I3ernard et Fils162, me Sainte Catherine, BordeauxCette maison, qui est dépositaire de nos

articles a organisé un Concours de Modèlesdoté de nombreux prix et dont les résultatsont été tout à fait brillants

Nous nous faisons un plaisir de donnerci-dessous la liste des lauréats

Première Section (jusqu’à 12 ans)ir Prix : Jacques Renaud 2””' Prix

André Mouneydier 3” Prix : René I,agoffin ; Prix d’]Zncouragement : RohertFardel, Christian Beylac, Guy Rivière,F’rancis Nougarede.

Deuxièrne Section (12 ans et .au-dessus)i”” Prix Raymond Lajot; 2me Prix

Jean Jacques Nicolai ; 3me Prix : RenéSalesses Prix d’Encouragement : Mai-eCamia, Maurice Mortier.Nous adressons toutes nos félicitations li

ce dénositaire pour l’beureuse intiitive dontil a fait preuve ainsi quaux lauréats de ceconcours.

MECCANO MACJAZINE 115

Groupe des Meinbres du Club

Page 22: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

116

Nos Colonies. L’Algérie (Sui te)l’endroit vouiu de la cale du navire, gràceau mouveinent (le translation du portiqneet aux mouvenients de relevage et d’orientation (le la poutre mobile. Le poids del’ensembie (l’un portique, y compris le niinerai, est de 250 tonneS; la vitesse detransiation est de 12 m. à la minute.

D’autres appareils de manutention établispar la Société ont permis d’installer toutun système de manutention qui permet decharger en une journée un cargo de 6.oooà 7.000 t., avec un personnel très réduit.

Citons encore, par les ports : Bougie.ancienne colonie romaine du nom deSaldae, transformée par le chef hammadite En - Nacer en Bedjaia, d’où lenom de Bougie; Philippeville, sur le Golfede Stora, d’origine phénicienne, s’appelaitRusicade et fut très importante chez lesromains.

Parlons maintenant des villes de l’inté—rieur. Il est curieux de constater qu’ici e’!core nous rencontrons de trè.s vieilles cités.qui,précédèrent de beaucoup les grandes villes de l’Europe moderne. Ainsi, Constantine, chef-lieu de département et comptantenviron 8o.ooo hahitants, est l’antique Cirta, qui ft partie du royaume numide jusqu’à l’année 46 avant notre ère, époque oùelle fut conquise par César. Détruite auIV” siècle par une inurrection, elle futreconstruite par l’empereur Constantin quilui donna son nom. Ensuite, elle passa à adomination musulmane et, au XVI”° siècle,tomba entre les mains des turcs d’Alger.Lors de la conquéte de l’Algérie, .Constantine résista courageusement aux troupesfranaises.

Une preinière expédition organisée eni86 contre la ville ayant échouée, elle futde nouveau assiégée l’année suivante parune armée comand52 par Damrémont, iifut tué, ainsi que le général Péuégaux, sonsuccesseur. Ce ne fut qu’f la suite de coinbats violents et meurtriers que la ville futIìnalement prise par les troupes franaises.

Tlemcen (30.000 habitants) clief-lieu d’arrondissement, fondée au XI’°° siècle, connut une grande prospérité au Moyen-Age.Sidi-Bel-Abbès (27.000 habitants) est toutemoderne, n’ayant été fondée qu’en 1843. Située dans une plaine arrosée par la Mekarra, c’est un centre agricole important. Timgad, située au pied du revers nord de lachaine de l’Aurès, présente un intért bistorique et artistique considérable; construite en l’an 100 par Trajan sous le nom c1eThamugadi, elle devint un centre florissantde la civilisation romaine cii Afrique. Main-.tenant encore on y trouve de beaux vestigesde constrjictions romaines et méme un Arcde Triomphe fort bien conservé.

L’Alg&ie est certainement un pays degrand avenir. Beauconp a déjà été fait,mais beaucoup reste encore à faire. Contréeprincipalement agricole, l’Algérie voit déjàse créer una industrie qui donnera un nouvel essort à son développement économique.secondée par le réseau ferré algérien qui aporté la vie et l’activité dans la plus grandepartie usi pays,

Nouveaux ModèleS Meccano (suite).ports Plats. Ces Bandes horizontales serventde supports . une ‘l’ringle de g cm. portaut les Poulies de 5 cm. repérsentant les

roues arrière. (‘haque cylindre consisteeri un Manchon muni, à ses (IeUX cx—

tretvités, de Roues à Boudin de 19mm. Les deux cvliudres sont fixés aumnoyen ule houlons paSés dans les trous desMamicliuns. Les tiges de piston se composentde Tringles de 6 cm. insérées dans Ies bossesdes Roues à Boudin et munies à leurs extrémités d’Accouplements de Tringie. Chacunedes bielles est constituée par une Bande de6 cm. et est attaciée à la chape de l’Accouplement de Tringle par un boulon à deux

• coutre-écrous. L.’extrémité opposée de laBande est attachée 6 la rou motrice respective par un Boulon de 9 mm. 1.’, fixé rigidement 6 la roue par cleux écrous; ori aura soinde p’acer dcux Rondelles sur la tige de ces

• houlono, entro le premier écrou et la bielleafin de ménager la distance nécessaire entrecotte (lernière et la jante de la roue. La cheminée consiste cii deux Cornières de 14 cmfixées 6 la Chaudière par deux Embases Tnangulées (‘oudes i.

L’arri6re du tender est composé de trois• Ilandes Courhées de 6oXI2 mm., et troiS

Bancles semhlahles forment la cloison entrola soute 5 charbon et le réservoir 6 eau >.

Les ctés du réservoir sont firnies par -dliPlateau Central et trois Bandes Courbées de6n><i mm. houlonnées eri rayons 5 la paroidu tender. Trois Bandes de 6 cm. sont fixées,pr de Equerres, au Plateau Central, et, del’autre c6té, aux trois Bandes Courbées.

I.es pi6ces suivantes sont nécessaires 6 lacontruction de ce modèle: 8 ulu n° 2; 4 du11032d111i°4; ii du n°5; I duno6a; 2

(lu 11° ; 6 dii n° Io; IO du n° I2 4 dun° i6; 2 du n° I7 2 clu n° 19b; 4 du n° 20;2 do n° 20a; 4 du n° 2ob; i du n° 22a; 6(IU n° 37; 6 du n° 37a; 8 du n° 38; I dun° 40; 9 du n° 48a; 2 du n° 52; I du n° 57;2 dii n° 59; i du n° 109; i du n° III; 5 dun° iIIc; I du n° sTia; 2 du n° 126; I du11° I47b; I (lu mi0 162; 2 (lu n° 163; i dun° 164; I du n° i66.

Les Pièces Meccanos (suite)Gràce 5 ses petites dimensions et 5

sa rigidité, le Support en « U » peutétre employé avec avantage dans les petits mécailisiiies serrés.

La Fig. 13 représente un Support en« U fixé à la paroi d’un Moteur EIectrique, où il supporte deux Tringles portant une partie des engrenages de démultiplication.

Le r6ie essentiel de l’Equerre Corniè’-e(0 i6i) est aussi de fournir des supportsaux arbres d’un mécanisme. Cette piècea la forme d’una Cornière de 5 cm. dontun cote a une douhle largeur. Deux Equerres Cornières houlonnée ensemble for-4meraient mine pice sembiable au n° i6o,mais plus large c’i constitueraient d’excelents supports pour plusieurs Tningles. Lostrous clu c6té étroit de cette pièce sontallongés, ce qui permet de l’ajuster auvecbeaucoup de précision.

La Construction des Navires (Sititelété appliqué aux superstructures du navire ; elles sont basses, le ch6teau dupont est de forme arrondie 5 l’avant, lescheminées de section elliptique, les embare tions de sauvetage sont strictement dansle gabarit, les prises d’air encomubrantes somitréduites 5 quatre. Les autres caractéristiquel du Bremc;s sorit les suivantes bn—gueur, 280 m., largeur, 30 m., tonnage,i.6oo tonnes, vitesse aux essais, 28.5 nceuds,puissance, 104.000 C.V. La coque, pour la-quelle omi a employé 22.000 tonnes d’acierlaminé et de rivets, est divisée cmi quinzecomnpartimnents étanches. Les perfectionneti ents apportés à la construction de ce nonveau transatlantique lui donnèrent mine vi—tesse, inconnue 5 ce jour. Dans sa première traversée, le Bronzea abaissa le recordCherbourg-New-York de 5 jours, 2 heures34 minutes 5 4 jours, 17 heures, 42 minutes. Ajoutons que depuis ce nouveau recorda déjà été battu par l’Europa, miavire de la

• mème série qua le Bremen et qui a gagnéencore 36 minutes sur le temps de la traversée.

Les Postes Aériennes (suite)• des bicyclettes. Puis ils se livrèrent 5 des

essais de voi plané. Ce n’est qti’en 1903

q ‘ils construisirent leur premier aviomi 5moteum-. C’était une appareil biplan muni,5 l’arrière, d’un moteur de 25 c.v. de leurinvention, actionnant deiix hélices. Le promier voi d’essai qui eut lieu le 17 d6cem-bre 1903 prouva la justesse de leurs calculs et la valeur pratique de leur invention.Cet appareil célèbre, qui est exposé actuellement au South Kemisington Science Mmiseum de Londres, est représenté sur le tinibre américain de 2 c. qui figure 5 gauche,au bas de la page ??

L’apparition de l’aéroplane des fr&esWnight eut pour conséquence de provoquerpartout, et tout particulièrement en Franca,les plus ardentes émulations chez les aviateUrs et constructeurl. Santos-Dumont semit i. la construction d’appareils volants plnslourds qua l’air, et élabora un système tout5 fait indépendant de construction. Son premier avion en forme de cerf-volant 5 plansparailèles, qui exécuta son vol d’essai 6Paris le 12 novembre 1906, est représentésur le timbre brésilien de oo reis reproduitpage ??.

Enfin, notre dernier timbre représente unavion moderne espagnol. C’est le « PlusUltra » qui fit eri 1926 la traversée du sudde l’Atiantique.

_________

MECCANOMAGAZINE

LE MOIS PROCHAIN

Nouveau Concoursde Photographie

Nos Colonies:Madagascar

Le Nouveau Pont Basculantde Rotterclam, etc.

Page 23: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MAGAZINE 117

Au premier coup de rasoir, un perruquierfait ‘a son client une entaille ‘a la joue...

Emoi du patient...— Ce n’est rien, déclare l’opérateur, j’ai un

élixir contre les coupures avec une seulegoutte, il n’y paraitra plus...

Et cherchani partout— 06 donc est le flacon que j’ai apporté ce

matin.Le garon, tranquillement—— Il n’en reste plus, Monsieur.

Philosophie— Isidore, il faut retourner à la maison,

nous avons oublié de donner ‘a manger au chaiet au perroquet

— Ne te tracasse pas, le chat inangerale perroquel.

Félix RUOLS, Entrains.Esprit pratique

Marnan. —. Eh bien, Lily, as-tu terminé ton devoir de gographie ?

Lilt. — Presque, maman. Il ne mefaut plus que ton bàton de rouge,

Maman. — Mon bàton de rouge ? Etpourquoi faire ?

Lui,,. Pour colorer la « Mer Rouge i). tiene.

Logique d’EnfantI3b. — Papa, pourquoi qu’il pleut ?£.e pare. — C’est pour que les légum.

puissent pousser...Bali. — Alors, pourquoi pleut-il auss

sur nos ttes ?Les nombros curieux

Prenez le nombre 142.857 et multipliez-le par 2. Le produtt sera 285.714,c’est-à-dire compòsé dcc mmes cix chiffres du multiplicande transposés par trois, 285et 714. Muliipliez par 3. Vous aurez 423.571.toujours les mmes six chiffres transposés partrois. Multpliez par 4. Le produit est 571.428,mme ordre de transpos’t, mmes chiff ree par5, 714.285 par 6, 857.142. Mais si vous multipliez par 7, une surprise : 999.999.

Un autre nombre ex’raordinaire c’est 12 millions 345.679 qui, muliiplié par 9, 18, 27, 36,45, 54, 63, et 72 donne comme produit un rsultat compose uniqucment de I, de 2, de 3, de4, de 5, de 6 de 7 er de 8.

Curiosité inexplicable— De quel c6té mangez-vous ? demande un

dentiste ‘a con client.— Du c6té de la pIace Carnoi... Mais

qu’est-ce que cela peut vous faire ?Yves GASTON, Carcassonne.

* * * *

Il y a ce soir un admirable clair de lunele del est tout illuminé ai Alain, 3 ans, s’émerveille.

Maman, maman I ... Viens Vite voir I ... Lalune fait du coleil.

P. DRON, Marcelcove.* * * *

Tante Didine annonce ‘a Zu (4 ans) qu’iltiendra la trame de la marie au mariage ducousinjean.

— lu n’as jamais vu de mariée dis ?— Si, des empaillées.Tante Didine horrifiée I— Des empaillées I— Mais oui, tu cais bien, dans les vitrines

des magasins.La Chirurgie à l’àge de la pierre

Un fervent des trains HornbyOn demande en classe aux jeunes élèves.

quelle profession ils choisisseni pour plus tard.Moi je serai ingénieur, moi docteur, moi

avocat.Moi, déclare Jacques, ‘a M. le Professeur,

moi, je serai chef de gare,Eh bien I c’est parfait rnon netit ami... Il

faut bien travailler tes sc!ences, ta physique,ton calcul.., Eh pourquoi Veux-tu &re chef degare ?

C’est pour avoir un sifflet M’sieur...Certitude

J acquot trouve en se mettant ‘a table, sous saserViette, deux raufs en chocolat

— Je pense, lui dit son père que voilà unebelle surprise.

— Oh I te m’y attenclais... J’ai donn hierdu cacao aux poules du jardin.

* * * *Bob, 5 ans et Pierrot se promènent sur la

plage, ilc échanent quelques réflexions devantla mer qui s’étend ‘a perte de vue.

Picrrot. — Tout de mme il est puissant,celui qui a fait toute cette eau.

J3ols (gravement). — Oui I mais tu ne caispas qui je trouve plus puicsant encore.

Pierrot. — Non IRob. — Eh bien c’est celui qui a fan le trou.

BONDOUX, Paris.Le Voleur volé

Un aveugle avait 500 écus qu’il cacha dansun coin de son jardin. Un voisin les vit et lesenieva pendant la nuit. L’aveugle, désespérédu larcin, alla trouver con voisin qu’il souponnait d’en tre l’auteur.

— Voisin, dit-il d’un air qui annonait unhomme sans inquiétude, je viens vouc demanderun conseil. J’ai mille écuc, doni j’ai caché lamoitié dans un lieu sùr croyez-vous qu’il soitprudent de mettre l’autre moitié dans le mmeendroit ?

— Qui-dà, Voissn, je vous le conseille, dit levoleur d’kus.

Et, dans l’espérance d’une belle surprise, ilse hàta de remettre les cinq cents écus où il lesavail pric. Mais quand il revint ‘a la cachette,il la trouva vide.

Histoires de ChiensDans une société de chasseurs on raconte

des histoires de chiens, et un Gascon dit— J’avais un chien extraordjnaire

chaque matin, je lui donnais deux sousil allait chez le boulanger ci s’achetait unpetit pain qu’il mangeait en rentrant ‘a lamaison. Mais, un jour, il rentra sane conpetit pain le lendemain, la mme chose;le troisième jour aussi. Je me mete ‘a lesurveiller. Je voi5 mon chen qui arrivechez le boulanger, dépose sa pièce dedeux sous et reoit en échange un petitpain. Il le prend avec ses dents, et s’enva. Arriv ‘a l’entrée d’une grande cour,il s’élance... Au fond de cene cour, daneune niche, était couch6 un chien malade,il dépose devani lui le petit pain ci s’enVa.

Tous admirent l’intelligence de la btc,s’extasient.

Vous ne Un autre chasseur un Marseillaic, dit‘a son tour

— Té I ce n’est rien. Moi, j’avais unchien I Je lui donnais aussi deux sous, pouracheter con petii pain. Un jour, la boulangèreme rencontre et me dit

a —— Pourquoi votre chien ne vient-il pluschercher con petit pain ? Voici quatre joursqu’il n’est pas Venu.

e — Comment ? m’écriai-je. C’est impossible ; je lui donne chaque jour de I’argent.

—— C’est coneme a, me rpon’d la boulan

gère.e Alors je me mets aussi ‘a le surveiller. Ei

voilà, je vois mon Mdor qui prend les deuxsouc, court au fond du jardin ci les enfouitdans la terre. Et quand il a eu comme a douzecous, il est allé chez le charcutier et s’est achetéun saucisson,

Ghez le Coiffeur

CharitéOdetie. — Moi, je suis charitable, je n’avais

que vingi sous dane ma bourse, j’en ai donnédix ‘a une pauvre aveugle.

Luceiie. — Mai aussi, je suis charitable.Hier, j’ai donné mon go6ter ‘a un petit snendiant.

Le frre de Luceite. — Oh I là I là I Tun as pas besoin de t’en vanier : Maman t’availmise au pasn sec,

l’op&aion doit tre un peu douloureuse, pour quesentiez rien, j’Vas vous anesthsier.

AVISNous rappelons à nos lecteurs quele concours du Coin du Feu estpermanent. Les résultats du dernierconcours purattront le mois prochain

Page 24: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

118 MECCANO MAGAZINE

PHOTO-PHONO Chiiean-d’EauMeccano et Pièces détachéez

Tous Joueis scientihqucs6, rise du Chaieau-d’Eau, Paris (1(Y)

A LA SOURCE DES INVENTIONSJouets scientihques, T. S. F., Photos

56, boulevard de Strasbourg. Paris (1(Y)TIéphone Nord 26-45

F, et M. VIALARDTraini, Accessoires. Démonstration perman.Boitea ci pièces dtachea Meccano. Répar.

24, Passage du Havre. - Central 13,42

VIALARD HENRIJouets scieni. Rpar. Pièces dtaches

Trav. photogr. 41, b. de Reuilly, Paris (12)(Diderot 48-74)

BAZAR MANINJcux, Photo, Jouets

Meccano, Pièces détaches HornbyL. Reby, 63, rue Manin. (l9e air.)

LE GRAND BAZAR UNIVERSEL« La Maison du Jouet »

Meccanos, Pices détachées Trains Hornby4, PIace du Gouvernement, Alger.

Maison JACQUESMeccano, Traini Hornby, Jouets

14, rise Ldopolcl-Bourg, EpinalTél. 7.06

AU PETIT TRAVAILLEURMaison H. COQUIN

Spéciaiité Meccano ci Traini HornbyR&parations. — 108, rue Thiera, Le Havre

A. PICARDJoucts icientifiques - Optique

Photographie - Cinématographie137-139, rue de Paris. Le Havre

AU NAIN BLEUJeux-Joueis-Sporis

53. rue de 1’Hte1-de-ViIle, 53Td1ph. Franklin 17-12 Lyon

Grand BAZAR MACONNAISGrand assortimeni Meccano

ci Traini HornbyMacon

Meccano — F. BAISSADE — Papeterie18, Cours Lieutaud

Marseille (B.-du-R.)

MAGASLN GENERAL23, rue Saint-FerréolMarseille (B.-du-R.)

Gds. Mgs. Aux Galeries de MulhouseGds. Mgs. de l’Est Mag-Est Metz

ci leura Succursalcs

ARTICLES MECCANO et TRAINS HORNBY LODans toutes les Maisons indiquées ci-dessous, vous trouverez pendant toute l’année un choix complet ide Botes Meccano, de pteces detachees Meccano, de Trains Hornby et d’accessoires de Trarns

(Lei Maisoni iont cIasses par ordre alphabétique dei villei).

AU PARADIS DES ENFANTSG. DEVOS. Paris-JouetsMeccano et Traini Hornby, Pi&es ddlaches. Jouets cii bus genres, Articles desport. — 20, avenue Truclaine, Paris (9e).

M. FEUILLATREMeccano. Photo

46, rue Lccourbc, Paris (15)

38, rue dei Granges,Besanon

AZAR BOURREL32, rue Francaise ci rue Mairan

Béziers

GRENOBLE - PHOTO - HALLPhoto-Sport

12 rue de Bomne, Grenoble (lire)

MAISON GILQUIN, Eleciricien96, boulevard Garibaldi, Paris (I5)

Métro Sèvres-LecourbeExpéditions en province.

MAISON LIORET

Granci choix de jeux électr. ci mécan.

270. boulevard Raspail, Paris

F. BERNARD ET FILS162, rue Sainte-Catherune, 33, rue Gouva

Téléphoae. 82.027 Bordeaux

MECCANO

5, boulevard cles CapucinesParis (Opéra)

MAISON PALSICY

167, avenue Wagram. Paris (17’)Près piace Wagram. Métro Wagram

AU JOUET MODERNEBoftes ci Pices détachées

Traini ci accessojres63, Rue Léon Gambetta, Lille

NOUVELLES GALERIESAssortimeni complei BoitesTraini, P. D. Meccano.

2, boui. Jean-Jaurs, Bouiogne-sur-Sesne

LESTIENNE17, rue de Lilie,Boniogne-sur-Mer

« Aux Touristes »Yves BROUTECHOUX

7 k 13, Passage BellivetTéléph. 7-68 Caen

BAZAR VIDALLa meilleure maison de Jouets

2, rue du DrPierre_Gazagnairc. 2Cannes (Alpes-Maritimes)

MAISON LAVIGNE13, rue Si-Manial, Succ., 88, av. Garibaldi

Tél.: 11-63 Limoges (Hte-Vienne)

GRAND BAZAR, NOUVELLES GALERIESMeccano, Pièces détachées, Traini Hornby

ci Accessoires19, rise dei Boulangens, Colmar

Nouvelies Galerie,, ClsambéryMeccano, Pices détachées, Traini

Galeries Modernes, Annecy

Raphail FAUCON FiIs, Eleciricien61, rise de la République

Marseille (B.-du-R.)

GRAND BAZAR DE LA MARNEPiace de l’H6tcl-de-Ville

Ch&lons-sur-Mariie

P. VIDAL & C1’80, rue de Passy, Paris (16’)TéIphone : Auteuil 22-IO

CLINIQUE DES POUPÉES

ieux-Sporis27, Cours Oriéans, Charlevilie

« AU PELICAN »45, passage clu Havre. Paris (8’)

Mcccano, jouets ci SportiPièces dtachei

Papeterie Librairie PhotographieTous Travaux pour Aunateurs

Pierre MARCHAND CHARTRESMeccano, Traini Hornby, Pi&es détachées.

OPTIC-PHOTOMenncsson-Merigneux. Succ.

33, avenue Etats-Unis, 3. rise BlatinCiermont-Ferrand

MAISON BOUETJeux, Jouets, Sporta

17, rue de la Libert, Dijon

Papeterie C. GAUSSERAND34, rue Saint-Guiihem, 34. Montpellier

Bolles Meccano. Pjces détachéesTraini Honnby unécaniquca ci électriques

Etablissements André SEXERJoueti scienuifiques

Il - 13. Passage Ponuneraye. NantesTéiphone 145-86 C. C. P. 560.

Vous trouverez tout ce qui concerneMeccano ci Traini Hornby au

Crand Bazar de l’Hatel-de-Vifle d’Amieei32. rue Duméril

AU BONHLUR DES ENFANTSJeux - Jouets Fantaisies - Sport

128, Avenue de Neuilly, k NeuilIy-s/-SeineR. C. Seme 433-475 - Téi. Wagram 34.90

Etab. M. C. 8.27, rue d’Orléans,

Neuilly-sur-Seine

Page 25: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

MECCANO MAGAZINE

BOSSU-CUVELIERQuincaillerie, Jouets scientifiques

Tous accessoires de Traini, RéparationsRoubaix Télphon 44/13-32/16-75

Ali PARAD1S DES ENFANTSMaison FLORIN

Jeux, Jouets-Meccano, Traini Hornby90, tue Lannoy, Roubaix

Maison DOUDET13, rue de la Grosse-Horloge

Tél.: 49.66 Rouen

M. GAVREL34, rue Saini-Njcolas, 34

Tél.: 183 Ronen

Collectionnez à bon marché!

J e vous offre lei lots suivants

40 Etats-Unis, 40 Amérique du Sud.. 12 I rs

40 Turqisie, 40 Gréce 12 In

20 Perse 8frs

25 Nyassa 15 Ire

CARNEVALI, 13, Ct Voltaire, Paris (X1)

lIlllIlIIlIIlIIlIlllIIIlIllIIlIlIllllIIIlIIlIlllllIlIlIlJlIlIlIlÌlIlIIIIll(IIlllIllII1IIIIi

NouveauRelieurMeccano

Ce relieur automatique, dont nousvenons d’établir uneflouvelle série est laprsentation la pluspratique et la pluslégante pour les colIections du M. M.

Prix: Frs 10.00Franco : Fni 13.00

COFFRETS MECCANOCci coflrets ont ét écablis pour y

conserver lei pièces détachées Meccano. Iii sont extnémement pratiquespour ceux des jeunes geni qui sesont constitué un jeu considérablede pièces détachées, sani posséderde botte de sénie.

Cci coffrets très soigneuselnent exécutés enchène poli, ioni établisen trois dimensioni

CoffretN5lPnixfr. 60— —2—InsilO— —3 —fnsl4O

NICE MECCANO NICEPièces détachées, Traini HornbySporti, Jeux, Jouets icientifiques

G. PEROT, 29, rue Hte!-des-Postei

GALERIES ALPINES, MECCANOPices dtachées, Traini Hornby,Accessoircs, Jouets en bus genres

45, avenue de la Victoire, Nice

119

BABY-VOITURES

Angle 29, r. de Meiz ci 21, r. Boulbonne

Tl. 34-37, Chèques Posi. 50-15, Toulouse

e AU GRILLON »Madame G. Poiiou,

17, tue de la République OrléansJouets. Stylos, Meccano

e ELECTRA »

33 bis, quni VaubaaPerpignan (P.-O.).

BAZAR CENTRAL DU BLANC-SEAUPROUVOST Alberi

Meccano, Trama Hornby, Pièces détachées86, rue de Mouvaux, Tourcoing

--A LA MAISON VERTE

Henri ThorignyCouleurs, Parfumerie, Photographie13, rue de Paris, Poissy (S.-et-O.)

J. CARMAGNOLLE, Opticien13, avenue de la Gare, Valence

Meccano, Bottes ci Pièces détachesLunetterie ci Optique

André AYMEBotis ci Pices détaches Meccano

Traini l—lornby ci Accessoires4, rue de la République, Saint-Etienne

E. MALLET, Opticien

4, passage Saint-PierreVersailles (S.-et-O.).

GRANDE

CARROSSERIE ENFANTINE15, rue de l’Etape, Reims

PICHARD EDGARD

152, rue du BarbitreReims (Marne)

E. ci M. BUTSCHA ci ROTHFée citi joueis, Alsace Sporti

Jouets scientifiques ci Chcmins de fer13, rue de Mésange, Strasbourg

AU PARADIS DES ENFANTS

Maison spfciaIise dans Lei jouets MeccanoI bis, tue du Midi, Vincennea (Scuse)

A. DAMIENSBoites ci Pices détachées Meccano

Traini Hornby el Accessoirei96, couns Lafayette, Toulon

fr non pas des Timbres-poste,mais des Timbres-Vignettes

N•TLÉ RA’pETEk

Vous pouvez Ies echanger gratu,tement conire ceux qui msnquenlà votre collection.Vous pouvez 4e m8me en obtenirgratuitement en échange déticlueties de Iait ou de FarineNESTLÉ.Profjtez-en. Vous aurez toutcschances de mériter lune dei5.400 primes (200 phonos.200 vélos, 500 pendulettei.2.000 stylos. etc.) offeries en1930 aux plus actifs collectionneurs.Pour bus rensegnements, lisezle prospectus que vous trouverezchez votre fournisseur de chocolai ou que vous enverraNESTLÉ, 6. av Portalis, PARIS

tiàtcz-vous d’acheterMON ALBUM

,‘endu 3 Frs chea votrefournisseurde chocolal00 envoyé contre 4 tnpar NESTLE,6 avenue Portalis

PARIS 8’)

IlIIlIlIlIIlIlIlIlIIlllIIIllllIlIIIIIllIlIlIllIlllIIIllIIlIlIIIlIllplJuilJJflhIIIIlIllllI

Page 26: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

120 MECCANO MAGAZINE

de Meccano

LES 1DITIONS LI

j_

__

DOIVENT TRE LIJES PAR TOUS LES JEUNES MECCANOU11 véritable jeune Meccano doit aspirer à construire des modèles toujours nouveaux et de plus

Cfl plUs intéressants.Vous trouverez tous les conseils et les indicationsnécessaires pour vous perfectionner dans l’arde I’ingénieur Meccano, dans nos brochuresque nous faisons paraitre spécialement pour ns

lecteurs.

Le Livre des Nouveaux ModèlesCe petit livre, contenant de nombreuses illus[rations, est indispensable à tout jeune meccano quidésire tre au courant de tout ce qui a ét cré de

nouveau comme modèles Meccano.

4’

Prix 4 fr. 50

7 MECCANO 1930

Nos Futurs Ingénieurs.

Toutes les merveilleuses caractéristiques de Meccano, toutes les boies, toutes nos nouveautés ysont d&rites. Nous envoyons celle brochureliLre gracicux à ceux de nos lecteurs qui nous enverront i franc en timbres pour frais d’expédition.

Feuilles d’Instruction pour Super-ModèlesCes feuilles sont établies pour la construction des plus beauxet des plus nouveaux de nos modèles. Nous enverrons, sursimple demancle, une liste complète de ces feuilles avec leurs

prix.

-

_____

i tio SuIs& Io4’eIes 1t 100

MI

Demandezces Brochures

à votre Fournisseur

t1

Page 27: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

CCANOMAGAZINE

Rédaction et Administratjon

78 e, 80, Rue Rbeval, PARIS (I9t

Le prochain numéro du « M. M.. » serapublié le l’ Juin. Cn peut se le procurerchez tous nos dépositaires à raison de I franc lenuméro.

Nous pouvons également cnvoyer directementle « M. M » aux Lecteurs, sur commancle auprix de 8 frs pour six numéros et 15 fri pour12 numéros. (Etranger : 6 numéros : 9 fr. eL 12numros, l7 fr.). Compte de Chèques PostauxN° 739-72, Paris.

Cci nouveaux prix sont en vigueur à partir

d’Ociobre 1929. Lei Iecteurs qui se sont abonnésavant le mojs d’Oclobre ne devront payer aucunsupplment à leur ancien abonnement.

Noi lecteurs demeurani lEtranger peuvents’abonner au a M. M. » soil chez nous, soli chezles agenti Meccano suivants

Belgique : Maison F. Frémineur, 1, rue desBogards, Bruxelles.

ILaIie M. Alfredo Parodi, Piazza San Marcellino, Gnes.

Afrique du Nord M. Athon, 7, pIace duGouvernemeni, Alger.

Nous rappelons ‘a noi lecteurs que tous lei prixmarqués dans le a M. M. » s’entendent pour laFrance. Lei mmes agenti pourront fournir leitarifi dei articles Meccano pour l’Etranger.

Nous prévenons tous noi lecteurs qu’ili nedoivent jamals payer plui que lei prix dei tarifs.Tout acheteur auquel on aurait fait payer unprix supérieur est prié de porter plainte ‘a l’agentMeccano ou d’écrire directement ‘a Meccano(France) Ltd. 78-80, rue Rbeval, Paris (XIX9

AVIS IMPORTANTLei lecteurs qui nous krivent pour recevoir le

a M. M. » ioni priés de nous faire savoir si lasomme quils nous envoient est dcstinée ‘a unabonnemeni ou ‘a un réabonnement,

Nous prions bus noi lecteurs ainsi que noiannonceurs d’écrire très lisjbletnent leurs nomiet adresses. Les retardi apports parfois par laposte dani la livraison du « M. M. e proviennent d’une adresse ,nexacte ou incomplète quinoui a ét communiquée par l’abonn.

Lei abonnés sont également priés de noui fairesavoir ‘a tempi, c’est-à-dire avani le 25 du mois,leur changement d’adresse afin d’éviter tout retarddani la réception du « M. M. e.

Petites Annonces : 5 fr. la ligne (7 moti enmoyenne par ligne) ou 50 fr. par 2 cm. 1/2 (Cnmoyenne Il lignes). Prière d envoyer I argentavec la demande d’insertion

Condition spciales : Le tarif pour dei annoncei plus importsntes sera envoyé aux lecteursqui nous en feroni la demande.

UNE BIC YCLETTE PEUGEOT... UN PHONOGRAPHE PA THÉ,

DE SPLENDIDES OUVRAGES ILLUSTRÉS VALA!VTS 295, 240, 175 FRS

ETC... ETC...Pour gagner ce» Magnifiques Rcompenses, n’oubliezpas d’envoyer votre réportse, avant le 31 Mai au

GRAND CONCOURS DES LIVRES ROSESVoir le règlement de ce concours dans le o 493 des Livres Roses, titre

La FIfite Enchantfe. Dans le n° 494, la liste complète dea Récompenses

Le Numéro Fr. 0,50 chez tous lei Libraires

LAROUSSE, 13-21, Rue Monlparnasse, PARIS (6°)

R. C. Seme 136-119. — Publié par Meccano (France) Ltd. 78-80, rue Rébeval, Paris. Le Gfrant : G. LAURENT.

L’OISEAUPREMIERS PRIX DANS TOIJS LES

DE

A VIONS-JOUETS

SCIENTIFIQUES

FRANCE

dcoIIant par leurs propres moyens

DÉPOT DE VENTE:

CONCOURS ET EXPOSITIONS

5, Square de Chail/on,PARIS (I 4e)

i

,i

TYPES:

Vedette - 35 fr.

Course - 45 fr.

DA NS TOUS LES GRANDS MA GA SIVS E 7 I3ONNES MA ISONS 1)E 101/E iS

Record - 65 fr.

Sport - 99 fr.

ATTENTION!Aérez votre appartement

Votre santé en dépend. Réclamez chez votre fournis

seur leVentilateur Vendunor

(Moteur universel)Mod, N 1. Ailsttts 155%Mod. N’ 2. Ailettss 255%

‘a deuc vitesses

PASSEMAN & C’3, aVIDUe !tlalflUrlU-Moreall, 3Vento exclusive en grosTéléph.: Combai 05.68

MECCANOPour le de no» Trame, Moteurs

et Modèles Meccano, employez

l’Huile Standard ainsi que no»Burettes.

Burette à Huile no 2Prix: Fri 20.00

Basette no I PLATEPrix Fr, 3.00

Bidon à HuileStandard

Prix: Fr, 2.00TRAINS HORNBY

Page 28: I VQL.VII. N’?5 1930 · LE MOJS PROCHAIN: NOS COLONJES : MADA GASCAR. ParaUru le I Juin (Prix : Un Franc.) MECANO 78 80rueRebeval ZVSGL.ZINE Voi N 5 SOMMAIRE DU NUMÉRO Notes Editoriales,

‘I

h

Les Trains Hornby roulent à travers leIl n’y a pas un pays au Monde, où le réseau Hornby ne s’étende avec ses

signaux, ses rails sur Iesquels roulent des dizaines de trains de différents types,Bleus, jusqu’à ceux de marchandises.

TARIF DES TRAINS HORNBY

Monde

Trains Mcaniquei

tunnels, ses gares, sesdepuis Ies luxueux trains

Train ordinaire MOMlM2

Hornby N° O MarchandiseaHornby N° O VoyageursHornby N° i Marchandises.l—Iornby N° i Voyageurs

Hornby

360046.0056.00110.00105.00140.00145.00

N°1 Réservoir2 Marchandises . .

2 Bleu” Voyageurs .

2 ‘Flèche dOr’ VoyageursTrain5 Electriques

N° I BIeu avec traniformateur» sans

Mtltropolitain

145.0027500355.00355.00

Hornby 550. 00430.00600.00

Rame I Voyageur» M I. Prix : Fr» 46.00 Ramr I Marchandis» N 0. Prix : Fra 110.00

EN VENTE DANS TOUS LES BONS MAGASINS DE JOUETSImprimerie Centrale de l’Artois. Arras.