II Se déplacer à l’ULg14 Fil actu: typique_ULg Nettoyer son ordinateur portable 15 Les Étudiants, les travailleurs d’aujourd’hui Et après, que se passe-t-il une fois le diplôme

novembre 2012

Mensuel gratuit édité par la Fédération des Étudiants de l’ULg

II

Quand la Fédé rencontre la TEC premier pas, première guindaille rubrique photo : Les facs en vrac !la foire d’octobre in english

ULG et monde professionnel mode d’emploi(s)

On a testé pour vous : le chez nousVous étiez à l’Unifestival ? Nous aussi !

Se déplacer à l’ULg :Casse tête ?

“En voiture, pour un tout prochain départ !” Ça y est, c’est la foire ! Il ne s’agit malheureusement pas ici de croustillons, mais de mobilité, bien que le bus peut procurer quelques sen-sations fortes au freinage ou à certaines occasions au niveau de l’odorat… Parce que le TEC, ça nous rapproche… La foire, c’est la mobilité liégeoise, et ça ne dure pas qu’en octobre. La Fédé a par conséquent organisé une mobilisation juste avant les élections pour donner deux ou trois idées à nos futurs élus. Vous pourrez en lire le compte-rendu dans ce numéro, juste après le récit du parcours d’un étudiant dans les auto-tamponneuses et l’interview des deux étudiants de Mons et Louvain qui ont droit aux barbes à papa.

Je vous parlais dans le précédent numéro de cette attraction pour les enfants où on vous met dans une grande boule fermée et on vous lance dans une piscine, où vous tournez en rond abandonné à votre triste sort. Appelons-la C.H.U. ? Eh bien nous avons organisé une opération pour ouvrir les sphères de la communication. Pour l’instant, les étudiants sont toujours les pieds dans l’eau, mais la mobilisation des 400 étudiants présents a permis d’ouvrir un dialogue pour trouver le bouchon de la piscine, qu’ils puissent de nouveau manger leurs lacquemants chauds et pas uniquement leurs tartines ou des sandwichs de la cafèt’ en ayant fait une file aussi longue que celles des montagnes russes.

Comme il n’y a d’élections communales que tous les 6 ans, l’Union des Étudiants Liégeois – Fédé, AGEL, MEL, SGEMV, AEH, Mâson (et les autres institutions supérieures si elles le désirent mais manquent à l’appel) – en a aussi profité pour inviter les responsables des partis qui se présentent à Liège pour signer un mémorandum qui les engagent à dialoguer avec nous pour la salle d’évènement, pour améliorer la mobi-lité et inclure les étudiants dans les autres thématiques qui leurs tiennent à cœur. Michel Firket était présent pour le CDH,

Willy Demeyer pour le PS, Christine Defraigne pour le MR, tandis qu’Ecolo, le PTB et Vega n’ont pu envoyer leurs têtes de listes mais nous ont envoyé des représentants.L’évènement a par ailleurs permis la définition claire vis-à-vis des politiques d’un interlocuteur pour le dossier salle (l’UnEL), qui fédère les différentes associations d’étudiants, et permet d’avancer ensemble sur ce projet commun qui n’a avorté que de trop nombreuses fois, notamment pour ce manque d’unité par le passé. Bref, tout le monde se félicite et part de bon pied ! Une réunion est programmée fin octobre avec la ville et l’Université, je ne manquerai pas de vous faire un retour de temps en temps.

Pour finir le tour du boulevard, je ne peux vous laisser tourner la page sans parler de la meilleure attraction, celle qui a re-tenu toute votre attention ce 4 octobre : l’Unifestival. Le plus gros évènement étudiant liégeois s’est déroulé avec merveille sous un soleil radieux et le doux son de Superlux. Bravo à notre commission pour l’organisation et merci à tous d’y être passé ! Rendez-vous dès l’année prochaine pour un nouveau tour en poney !

Tom BARBETTEPrésident Fédé

édito3 Édito

Actu fédé4 Agenda Fédé Octobre 2012

5 En bus, en voiture, en vélo, à pied ou en poney

dossier fédé6 Rouge, vert, bleu, Place du Marché

7 Premiers pas : Première guindaille

Étudier à Liège oui, mais à vélo !

8 Interview de Dona Balbo, vice-principale FGTB TEC Robermont

9 Parcours TEC Aventure

La mobilité gratuite ça fait quoi ?

rubrique photo10 Ta tête dans l’Torê

11 Les facs en vrac !

vie étudiAnte14 Fil actu: typique_ULg

Nettoyer son ordinateur portable

15 Les Étudiants, les travailleurs d’aujourd’hui

Et après, que se passe-t-il une fois le diplôme en poche ?

16 On a testé pour vous la Brasserie Le Chez Nous

Margaux Leroy n’aime pas Foursquare

17 Journées Internationales, Spéciales Francophonie

“La Foire d’Octobre” : My Body’s Ready

18 Erasmus, le monde vous hait !

Adresse : Place du 20-Aôut 7-9

19 Un vrai Halloween réussi en 3 étapes

temps libre20 Film belge, exclu Torê !

Le Nickelodéon reprend du service

21 Serenitas

Louis-Ferdinand Céline le saligaud à la plume d’or.

22 BiLA : programme chargé !

A2 + B2 = C2

23 La musique classique pour les nuls

Sudoku !

24 Agenda sorties !

2 Le P’tit Torê | Octobre 2012 | www.ptittore.be www.ptittore.be | Octobre 2012 | Le P’tit Torê 3

Édito

Le P’tit Torênovembre 2012

avec le soutien de

la loterie nationaleL’Université de Liège

edité par

la Fédération des Étudiants de l’ULg asbl place du 20-Août 24,

4000 liège

www.fede-ulg.bewww.ptitTore.be

Ont participé à ce numéro

margaux de ré / tom barbette / Alix bArdouX / lÁszlÓ schonbrodt /

nico lemoine / pierre schwartz / Anne-sophie d’haen / david verJus /

rachel desseille / dale KonincKX / tiou nGuYen / Yasmine salami /

carole pieri / virginie de vellis / colombine parthoens / Adriano tosoni /

céline bernatowicz / bastien martin / valentine lilien / caroline remy

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Syllabus gratuits et mis en ligne, s’il vous plaît !« Respectez nos droits », c’est la cam-pagne de rentrée de la Fédération des Etudiants Francophones. Il s’agit de s’assurer du respect du décret Wendy … Wendy, vous vous souvenez ? C’était le minerval et syllabus gratuits pour les boursiers, la mise en ligne gratuite pour tous les étudiants des supports de cours obligatoireset le gel du minerval jusqu’en 2015. D’ici, j’imagine vos yeux ronds et cette petite voix qui dit : « ah oui, j’avais ou-blié ». Nous pas. Et nous espérons que les profs s’en rappellent également.

Plus d’infos : Jean-Loup [email protected]

Mémorandum UneLLe 9 octobre dernier, la Fédé ac-cueillait chez elle les têtes de liste des principaux partis de la Ville de Liège. L’enjeu ? Venir signer à deux mains le Memorandum de l’UneL. Les deux axes de la revendication étaient les suivants : un engagement vis-à-vis de la salle d’événement et un prise de position sur la mobilité. Bref, le dossier « salle » est sur la bonne voie !

Plus d’infos : Tom Barbettepré[email protected]

Le local du B8 Fédé bientôt réaménagéIl était une fois, un vieux local pous-siéreux. Il fut un temps où il abritait les étudiants de la Fédé. Mais depuis quelques temps – genre, DES SIECLES – la crasse et le bordel ont envahi les lieux. Un certain Thomas D., admi-nistrateur Fédé, a décidé de mettre la main à la peinture afin de raviver le vert des murs. En quoi ça vous concerne ? Tout simplement parce qu’incessamment sous peu, il sera possible de prendre contact avec nous – physiquement, je veux dire – via ce local. Vous pourrez venir y rencontrer nos membres en toute simplicité !

Plus d’infos : Thomas [email protected]

Vous aimez les tartines ?Vous avez été près de 400 à venir man-ger vos tartines avec nous le 25 sep-tembre derniers. Un premier résultat a été obtenu puisque l’action aura, malgré tout, débloqué un tarif préférentiel pour les étudiants en 3ème et 4ème année de Master de la Faculté de Médecine. Bien, mais pas suffisant. La Fédé reven-dique sa place dans le processus d’éla-boration des mesures à long terme et à court terme. On vous tient au jus !

Plus d’infos : Richard [email protected]

Bar Fédé à l’UnifestivalUne des mères nourricières de l’Unifes-tival était bien entendu présente le 4 octobre. La Fédé avait son bar, au de-vant de la scène – et c’est le cas de le dire. Les concerts ont pu être appréciés par nos membres motivés. Et la bière également. Enfin, ceci bien après que M. Marcourt soit venu nous dire bon-jour. Si vous y étiez aussi et qu’un blac-kout vous empêche de vous rappeler si on vous a photographié, n’hésitez pas à vous rendre page 13 !

Plus d’infos : Maud [email protected]

Au nom de La Fédé, je te fais CercleÇa y est, le cercle de Droit existe. Benja-min Bodson est l’initiateur du mouve-ment. Dorénavant, tous les étudiants en Droit auront une légitimité de type cir-culaire à l’Université de Liège. Alléluia.

Les presses universitaires pressent le pasLes informations circulent depuis un certain temps déjà pour devenir de plus en plus officielles. La Fédé suit le pro-jet de près depuis le début de l’année. Mais c’est quoi au juste ces fameuses presses ? C’est le nouveau nom des Editions de l’ULg. Soit ceux qui font l’EDIPAQ. Suite à une restructuration, ces derniers vont se voir attribuer la tâche d’impression des autres supports de cours. Au niveau des Centrales des Cours, ces dernières ne devraient pas en pâtir, sauf pour celles qui sont en diffi-cultés. Dossier à suivre !

Plus d’infos : László [email protected]

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Actu fédéActu fédé


Premiers Pas : Première guindaille

Étudier à liège oui, mais à vÉlo !

Allez viens, on est bien … reGArde toutes les bières que l’on peut se fAire !

Véritable slogan de mon premier Bal des Bleus. Un peu moins d’une semaine après l’événement lui aussi très festif que fut l’Unifestival, l’AGEL t’invitait, avec tous les comités de baptêmes, à venir boire de la chope à volonté. Toi, jeune aventurier en ce milieu inconnu, tu as peut-être participé à ta première véritable guindaille estudiantine.

Le parking du Sart-Tilman, éclairage tamisé, était peuplé de personnes portant pennes, toges et tablards d’une propreté douteuse. En face, d’autres étudiants portant des petites pancartes « bleus » et « bleuettes ». Tout ce beau monde convoitait le Graal : la bière. Il faut savoir que c’est une véritable curée pour obtenir un simple gobelet. Les Bob de la salle, eux, se moquaient bien de ceux dont l’estomac n’était point assez solide pour tenir la distance !

Ceux qui pensaient s’intéresser à la musique ne purent que noyer leur déception. Le but de cette soirée ? S’amuser, pour certains, poursuivre une bleusaille, pour d’autres, pouvoir rire des plus faibles ayant remis tripes et boyaux dans ce parking !

David VERJUS

s’il est possible d’Arriver Au sArt-tilmAn en – plus ou moins – un morceAu en empruntAnt successivement le rAvel, l A rue des vAllons puis l A belle JArdinière, pour l A ville, c’est une Autre histoire.

Les pistes cyclables sont presque inexistantes dans le centre. Le 20 -Août, quant à lui, est engoncé dans un réseau routier hyper péril-leux pour les cyclistes qui s’y aven-turent. Sur place, un autre problème se pose : le parking. Voiture ou vélo, même combat. Heureusement que les quelques malheureux arbres et lampadaires sont là pour veiller sur les vélos. Le plus simple pour ne pas se faire voler son deux-roues, c’est

encore d’utiliser une monture des an-nées Merckx et de se le faire graver.

Une vraie politique cyclable n’est pas, selon moi, utopiste. Les Flamands l’ont fait, eux. Et le relief n’a rien à voir dans tout cela. Il existe cepen-dant quelques initiatives intéres-santes. Liège, via le projet « Wallonie Cyclable » de la Région wallonne, partagera avec 9 autres villes 22 mil-liers d’euros en 4 ans pour les amé-nagements cyclables. Grâce à cela, quelques changements ont déjà vu le jour, comme les nouvelles infrastruc-tures sur le Boulevard de la Sauve-nière et aux Guillemins.

Pierre SchwartzFédé

lièGe un Jeudi à 16 h, c’est l A sortie des cl Asses. sAuf que le 11 octobre dernier, pl Ace du mArché, des drApeAuX fédé flottAient Au vent. ÇA , et les crAvAtes des politiques qui s’étAient dépl Acés pour l’occAsion. un beAu tAbleAu coloré, en somme.

Chose promise, chose due. Le jeudi 11 octobre, tout le monde se retrouvait

Place du Marché pour faire avancer le débat sur la mobilité. Si les membres du CESPAP avaient déjà fait avancer le schmilblick avec leur débat, la Fédé a pris la balle au bond et a envoyé, avec les Hautes Écoles, un communiqué de presse sur l’action. Mission accomplie puisque jeudi, tout le monde était là. Pour rappel, les trois axes de la revendi-cation étaient les suivants :• Gratuité des transports en commun pour les étudiants• Bus de nuit• Navette de bus étudiante

La majorité des têtes présentes l’étaient déjà sur toutes les affiches de Liège : MR, PS, Ecolo, Ptb+ et Vega étaient

de la partie. Sur place, chacun s’est exprimé sur papier ou oralement afin de donner sa position quant aux trois revendications. Bic Fédé à la main, on a l’impression que c’est bel et bien des promesses qui ont été faites. Les cercles interfacultaires, quelques représentants des Hautes Écoles et la FEF étaient éga-lement de la partie. Pas de stylo pour eux, mais un bon vin chaud pour fêter un horizon mobilité prometteur.

Plus d’infos sur les prises de position sur le site de la Fédé www.fede-ulg.be

Margaux De Ré

rouge, vert, bleu, Place du marchÉRouge, veRt, bleu, Place du MaRché

Retour action Fédé – Manifestation Mobilité

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Se déplacer à l’ULg :Casse tête ?

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ce mois-ci , le p’tit torê vous propose un pArcours Aventure tec. et c’est pArti pour des heures de fun !

7h58 : 30 minutes d’attente, 3 bus bondés qui me passent sous le nez, je suis finalement en route pour le Sart-Tilman. Un bel exercice d’équilibre avec chaleur et odeur en prime.

8h08 : Centre-Guillemins, j’aurais été plus vite à pied.

8h13 : Le bus n’arrivera jamais en haut de la côte d’Angleur.

8h18 : Amphis, le bus se vide enfin. 20 mi-nutes d’apnée : je pense avoir battu un record.

8h34 : Après plus d’une demi-heure, j’arrive au CHU.

8h37 : Étape suivante, le 20-Août. Pas de bus direct, passage obligé par Pont d’Avroy.

9h09 : Liège, again. Mais encore 7 minutes de marche avant d’arriver. Je pourrais prendre le 4, mais cela risquerait de me retarder.

9h23 : Dernière étape : HEC. Aucun pro-blème … À condition de repasser par mon point de départ – en Pont d’Avroy – afin d’at-traper le 20.

Conclusion : impossible de passer directement d’une infrastructure de l’ULg à l’autre de façon directe. Trop de changements, de détours et d’inconforts qui rendent dès lors, la marche très agréable.

Alix BARDOUX

pour Aller Au sArt-tilmAn, quAnd il Y A des bus, c’est l A GAlère, mAis quAnd il n’Y en A pAs… c’est l A Guerre ! ce dossier mobilité étAit pour le p’tit torê l’occAsion de rencontrer l A déléGAtion sYndicAle des tec lièGe-verviers pour leur poser nos questions.

P’tit Torê : « Pourquoi faites-vous grève ? »Dona Balbo : « Quand on se bat pour le maintien de l’offre de transport, on se bat pour notre emploi, mais ça concerne aussi l’usager. Pour le 48, on a déjà demandé de meilleurs horaires, un meilleur chrono. On était systématiquement en retard à l’heure de pointe. On nous a mis des pistes spéciales bus. Tout ça, ce sont des demandes syndicales, ça vient de nos luttes à nous. On s’est battu aussi pour que les horaires vacances soient adaptés, car en seconde session par exemple, avec des bus inadaptés, on est vite en situation de surcharge ce qui est insupportable pour l’usagé comme pour le chauf-feur. Pour cette raison, on a demandé et obtenu également un gestionnaire rien que pour le 48 et le trafic étudiant en géné-ral depuis le terrain. On le sait peu, mais c’est la plus grosse part de nos revendications. Cela fait des années qu’on ne s’est pas battu pour une augmentation salariale. » P.T. : « Mais ce qui concerne surtout les étudiants, ce sont les grèves pendant les examens… Pourquoi à ce moment-là ? »D.B. : « Le nombre de grèves a très fortement diminué ces 10 dernières années, mais le dialogue social reste très difficile. Cependant, beaucoup d’étudiants les ressentent encore très fort surtout à cause de la grève pendant les examens de juin 2011. Il faut savoir que c’est dû à l’agenda social, tous les 2 ans, on négocie nos conventions collectives de travail, et ça se passe en mai. Quand le dialogue n’est pas possible, ça peut aboutir à une grève. La grève reste pour nous l’arme ultime quand le dialogue n’est plus possible. Il y a parfois malheureu-sement une volonté d’envenimer les choses de la part de la direction des TEC. En 2011, il a fallu 3 jours de grève rien que

pour qu’ils acceptent de nous recevoir. Pour nous, la plupart du temps, les journées de grève, on les perd sur notre fiche de paie. »P.T. : « Que pensez-vous de l’idée du service minimum que défendent certains ? »D.B. : « Mais on est déjà en service minimum, tous ceux qui prennent les 48 ou le 58 le savent ! On manque de bus et c’est déjà la cohue. Si on ne fait rouler qu’un bus sur 3, ça va donner quoi ? Un pugilat, une émeute, une guerre civile à l’arrêt de bus ? Ce serait totalement ingérable. Pour des lignes comme le 1, le 4, le 48, il manque déjà de bus à cause de la mauvaise gestion des TEC et du sous-financement. En plus, ça empire ! Pour nous aussi les conditions de travail sont rudes. Les bus bondés et les retards occasionnés énervent les usagers et nous suppriment nos pauses. Trouver d’autres solutions, ce n’est pas facile. Ne pas faire payer les gens, c’est du vol et on se ferait licencier. Rouler sans horaire, on l’a fait, mais ça ne change rien puisque de toute manière, personne ne tient compte de l’horaire sur les lignes les plus fréquentées… »

László SCHONBRODT

Parcours

tec aventure

interview de dona balbo, vice-PrinciPale Fgtb tec robermont

et si les bus étAient GrAtuits ? enquête Auprès de quelques étudiAnts de mons et de leuven.À Leuven, vous pouvez voyager en bus gratuitement dans l’en-semble de la ville : il vous suffit de présenter votre carte d’étu-diant de la KUL pour obtenir une carte de transport gratuite. Bien que ce principe soit alléchant, il faut garder à l’esprit que Leuven propose un réseau intéressant de pistes cyclables et que par conséquent, un grand nombre d’étudiants se déplacent à vélo. À Mons, la gratuité existe égale-ment, mais comporte quelques nuances : deux types de lignes de bus desservent la ville et ses alentours : une payante, similaire à la TEC, et une gra-tuite. Celle-ci propose 4 bus roulant seulement de 7 h à 21 h : 3 d’entre eux font le tour du centre-ville et le qua-

trième pousse un peu plus loin ( jusqu’au centre commercial) avant de rejoindre les trois autres à la gare, point de départ et de terminus de ces lignes gratuites. Contrairement à Leu-ven, tout le monde (et donc pas seulement les étudiants) peut emprunter les bus gratuits sans devoir présenter le moindre titre de transport. Bien que le système montois puisse paraître avantageux pour beaucoup, il irritera néan-moins les étudiants de certains campus où ces bus gratuits ne passent pas. L’absence d’ho-raires fixes et donc les passages hasardeux (et souvent espacés de 15 minutes minimum) de ces bus en agaceront d’autres. Enfin, ces bus sont plus petits et transportent moins de per-sonnes dans un confort réduit. On notera également que Mons est une plus petite ville que Liège et que les déplacements à pied y sont avantagés et sou-vent préférés.

Dale KONINCKX

Le saviez-vous ? • Des choses aussi simples que l’absence de toilettes pour les chauffeurs au CHU entrainent de nombreux retards• Il y a un employé des TEC qui ne s’occupe que de gérer le trafic étudiant• À partir du premier février, il est prévu d’introduire un nouveau système de paiement avec des cartes rechargeable et des tickets à 2,5€ le trajet• Dans le nouveau projet de mobilité liégeoise, les étudiants vont devoir prendre le tram pour atteindre le 48 place Général Leman mais celui-ci n’aura que la capacité de 2 bus. Il circulera seulement toutes les 10 minutes et roulera à une vitesse de croisière de 20 kilomètres-heure.

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ça Fait quoi ?

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La Torê Caméra Crew reprend du service !

si vous ne le saviez pas encore, le p’tit torê couvre les évènements étudiants. nos photographes se baladent de place en place pour immortaliser vos instants festifs ! vous voulez avoir votre tête dans le journal ? on se fera un plaisir de vous photographier !

l’unifestival a inauguré les guindailles universitaires. et ça débute bien : superlux, les big moustaches bandits, Kennedy’s bridge, les r’tardataires et d’autres encore. la pluie nous a même épargné. vous avez apprécié ? on dirait bien !

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les Facs en vrac ! Texte:

Margaux LeroyMise-en-page :Tiou NGUYEN

ta tête dans l’torê

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1. Fac Vété : Qui dit vétérinaire, dit ani-maux. L’existence d’une ferme expérimen-tale liée à l’ULg est donc légitime. Rien ne manque : les prairies, les tracteurs, les vaches, et même l’odeur !

2. Fac médecine : A partir de leur 2e année, les étudiants de médecine enta-ment les dissections. Mais avant, petite mise en bouche : cerveaux, cyclopes, sia-mois, et autres bébés difformes enfermés dans des bocaux. Digne d’un Von Stroheim.

3. Fac philo lettre : Quand on ar-pente le couloir commu, toutes les re-liques entassées nous poussent à rêver.

On s’imagine l’âme d’un cinéaste derrière ces vieilles caméras. Puis, on se rappelle qu’on est en 2012 et que notre caméra est en fait, notre gsm. Plus léger

4. Fac archi : Bancs & étudiants – La fac archi, née en 2010 est dispatchée de part et d’autre de la ville : les instituts supérieurs Lambert Lombard et Saint-Luc Wallonie. Rien d’étonnant à ce que les élèves ayant cours au-dessus du Bota-nique (Lambert Lombard), étudient dans un ancien institut pharmaceutique. Natu-rellement.

5. Fac HEC : HEC est synonyme de mo-dernité : bâtiment en béton, panneau re-présentant diverses entreprises, une salle informatique, un bar dans la cafèt’, et ils ont même des couloirs en verre. Si ça, c’est pas la classe…

6. Fac science appliquée : quand on se balade dans les couloirs des Sciences appliquées, on se retrouve dans un autre monde : appareils inconnus, portes inter-dites sous peine de radiations, tableau de Mendeleïev de 3mètres sur 4. Ce n’est pas rassurant. Les bâtiments lugubres n’ar-rangent pas les choses…

7. Fac Science : botanique – Endroit merveilleux pour les scientifiques, le botanique renferme des trésors. Ses trois serres nous permettent de voyager à tra-vers différentes atmosphères : méditer-ranéenne, tropicale et désertique. On y rencontre aussi toutes sortes d’animaux : serpents, tortues, iguane, perroquet… Pourtant, oui, on est à Liège. Et c’est gra-tuit pour les étudiants !

8. Fac droit – science po : siège – une poêle, des cintres, une chaise basse légèrement défoncée, un faux manche de parapluie, le tout accompagné d’un jardin naissant : les juristes et les politiques ne

sont-ils pas censés être ordonnés et orga-nisés ?

9. Fac psycho : L’histoire du psycho-logue consultant un de ses confrères est-elle fondée ? L’ULg semble en tout cas, préparer ses étudiants à leur futur : leur fac, décorée de rose et de bleu, a un petit air d’asile. Ils ont même un jardin intérieur ! Plus qu’à sortir la camisole…

10. Fac science humaine : La lo-gique veut que les lampadaires soient po-sés sur un seau, en plein milieu d’un jardin non entretenu. Ah, ces anthropologues…

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et aPrès que se Passe-t-il une Fois le diPlôme en Poche ?

votre ordinAteur souffre le mArt Yr : brinquebAlé à lonGueur de Journée dAns un sAc peu AdéquAt et mArtelé sAns répit durAnt de lonGues heures, il s’Abîme. plus encore : il se sAlit. entre poussières, morceAuX de peAuX et miettes de pAin, chAque l Aptop doit être entretenu Avec soin. pour ce fAire, suivez l A procédure suivAnte :

1 / La coque externe : déposez-y une goute de savon puis frottez à l’aide d’un chiffon propre. Lorsqu’une généreuse pellicule de mousse apparaît, utilisez un essuie à verres pour sécher sans rin-cer. Votre coque a, maintenant, retrouvé sa résistance d’antan.2 / L’écran : idem qu’en 1, à condition de racler préalablement le savon à l’aide d’un rasoir à trois lames. En effet, le nettoyage d’un écran nécessite un sé-chage affûté. 3 / Le clavier : il vous faudra désinfecter chaque touche à l’aide d’Iso-Bétadine, afin d’éradiquer chaque virus déposé

manuellement. Complétez par un rin-çage à l’eau déminéralisée.

4 / Le pad : c’est un composant fait de biomolécules uniques captant la cha-leur de vos doigts pour déplacer le curseur. Un traitement spécifique est recommandé afin de préserver sa sensi-bilité : vous devrez profiter de l’automne et aller récupérer une dizaine de feuilles mortes tombées dans une forêt. Émin-cez-les avec un couteau de cuisine, ajoutez une goutte d’alcool et laissez fermenter le tout pendant une semaine. Il ne vous restera qu’à l’appliquer sur votre pad et à essuyer le tout.

5 / Certains utilisateurs complètent l’entretien de leur ordinateur en aspi-rant la poussière accumulée dans le ventilateur. « L’utilitaire » vous conseille de mettre votre laptop au sèche-linge durant une quinzaine de minutes afin de démonter facilement et rapidement l’accès à ce ventilateur. Voilà ! Votre ordinateur est prêt pour une nouvelle année à l’école. Bonne prise de notes et au mois prochain ;-)

Dale KONINCKX

Je ne pArle pAs du cArrefour Avec son t-shirt « student » d’un vert horrible, mAis de Junior-entreprises, créées pAr des étudiAnts. J’Ai rencontré conG-tin thAi , coll AborAteur de hec-ulG AdvisorY, AidAnt les (futures) entreprises à Gérer les Aspects finAnciers.

Faire appel à des « bleus », ça peut ef-frayer. Mais cela a ses avantages : les étudiants, loin d’être blasés, exploite-ront tous les recours avant de rejeter un projet. De plus, ils sont plongés dans la théorie qu’ils appliquent déjà avec des travaux, aidés par leurs profs. Dans les « seniors »-entreprises (oui c’est drôle), comme le dit Cong-Tin, « il y a des gens qui sont bardés de diplômes. Okay, c’est génial, mais qui n’ont plus fait depuis 15 ans un tel travail ».

Étudier et guindailler, c’est importants autant que d’acquérir de l’expérience. Travailler dans une junior-entreprise peut faire la différence lors d’un entre-tien d’embauche futur, même si « avoir un agenda, de la Fédé de préférence, bien tenu est quelque chose de néces-

saire. » (Cong-Tin). De plus, cela crée un réseau de relations avant l’heure et intègre profondément la matière, lui donne une autre envergure : c’est plus que réussir un examen. Il s’agit, dans ce cas, de boucler un contrat pour un client…

HEC l’a fait, pourquoi pas vous ? Allez les jeun’s, au travail ! Rendez-vous le 8 novembre à HEC pour une conférence sur le succès en entrepreneuriat ! Plus de détails ? Lisez l’article et l’in-terview sur www.ptitTorê.be

Rachel DESSEILLE

Son ParCoUrS aCaDÉmiqUE• 09 : Aline reçoit son diplôme d’ingénieur indus-triel ;• Août 09 – Sept 10 : Désireuse de compléter son cursus par un master en gestion, elle choisit HEC-ULg Entrepreneurs, une expérience inégalable. Son ParCoUrS ProFESSionnEL• Oct 10 - Avr 12 : Aline rejoint une nouvelle BU du groupe CMI où elle a l’occasion de faire le tour du globe (Canada, Brésil, Inde, Europe). Engagée comme Proposal Engineer en charge de la coordi-nation entre l’Inde et l’Europe du développement technologique d’un nouvel équipement, après que l’équipe ait pris ses deux premières com-mandes, elle bascule rapidement en Project & Sales Manager ;• 3 mois de plaisir : Elle visite l’Australie et Singa-pour ;• Depuis Août 12 : Elle rejoint Bain & Company (entreprise du top 3 mondial en consultance en management et stratégie).

SES ConSEiLS ?• « Faites quelque chose qui vous passionne et donnez-vous les moyens de réussir ! »• « Postulez avant la fin des études ! Les em-ployeurs y voient un signe de volonté. »• « Gardez en tête que les grades peuvent être importants. »

Céline BERNATOwICz

vie étudiAnte

N.B. : le P’tit Tôrè décline toute responsabilité en cas de dommages causés à votre ordinateur durant cette procédure : )

nettoyer son ordinateur Portable les Étudiants

les travailleurs d’aujourd’hui

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vie étudiAnte

personne n’osait encore s’atteler à la tâche. vous en rêviez ? nous aussi. votre gosier

commençait à s’assécher à force d’attendre ? nous sommes là pour l’hydrater. entre

deux cours, tous les mois, nous testerons pour vous : les cafés liégeois ! du plus

insolite au plus novateur, en passant par les grands classiques, nous dénicherons

pours vous les meilleurs endroits où vous requinquer.


vie étudiAntevie étudiAnte

checKez vos mAils frénétiquement dAns les Jours qui viennent : le dépArtement des rel Ations internAtionAles vous convie à l A nouvelle édition des Journées internAtionAles ces 7 (20-Août) et 8 novembre (sArt-tilmAn - b62) . futurs étudiAnts ou stAGiAires à l’étrAnGer : à vos questions !

Ça y est les p’tits gars, à peine les cours ont-ils repris qu’il est déjà temps de s’intéresser aux procédures à suivre afin de passer une par-tie de vos études à l’étranger. Les Journées Internationales tombent à pic. Elles vous permettront de rencontrer et de consulter les rapports d’anciens étudiants ayant bénéficié d’un des 1200 accords que l’ULg a signés avec d’autres universités. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le… l’Erasmus et les stages !

Cette année, ces journées auront pour thème la francophonie. France, Suisse, Québec, Afrique : autant de pays qui vous sont accessibles même si vous n’êtes pas polyglottes. Laissez de côté vos préjugés et venez vous renseigner tout en grignotant des produits typiques des pays mis à l’honneur. Vous apprendrez, entre autres, que l’ULg vous facilite la tâche : les démarches administratives se font exclusi-vement via MyULg (quand celui-ci n’est pas en maintenance).

Enfin, notons que tout étudiant qui souhaite partir peut se faire la malle. De plus, l’accès à une bourse d’études est accessible à tous sur demande… Alors, lancez-vous dans cette expérience plus qu’enrichis-sante que sont les études à l’étranger !

Carole PIERI

students hAve been wAitinG for it for eleven months And here it is : the trAditionAl “foire d’octobre” (fun fAir) thAt tAKes pl Ace from 6th october until 11th november. eXcitinG times!

WOOOW!!! Two things can provoke this scream that people usually hear while getting close to the Boulevard d’Avroy: the smell of the lacquements or the enthusiasm of people riding on one of the 172 carousels: La Foire d’Octobre is there! It’s the oldest “foire” that you can find in Belgium (it has been in Liège since 1534). La Foire d’Octobre is perfect if you want to have a break and sometimes put on weight because – yes, you have to admit it – food is the main reason why you love it: lacque-mants, croustillons, churros, hamburgers, barbe à papa and so on… No more good or bad reasons to avoid it, just go, have fun and… don’t forget that at night, it’s even better!Finally, here is an interesting tip just for you my lovely reader: you can get discounts from the website: www.fete-foraine.be

Carole PIERI

vous et votre bAnde d’Amis cherchez encore désespérément le bAr qui serA vôtre ? ne cherchez plus, à l A fin de cet Article, vous n’Aurez qu’une seule envie : vous ruer Au chez nous !

Votre quête du café idéal s’achève enfin. Vous l’avez trouvé, ce café dans lequel il y a toujours une table vide, la vôtre. Ce-lui dans lequel d’un air enjoué, vous lan-cez au gérant un éthylique et accentué (-liégeois) : « Sur mon compte, hein ! ». Celui dans lequel vous n’hésitez plus entre toutes les pressions. Pour vous, ce sera : « Comme d’hab’ ! ». Avant de vous y aventurer, quelques précautions sont cependant à prendre. La devanture en fera fuir plus d’un, mais osez franchir la porte et vous vous re-

trouvez aux frontières du réel. Pénétrez dans un monde où la musique passe en boucle et en allemand. Un monde où le serveur d’âge avancé au sourire ravageur sert chaque personne atta-blée une par une – point de place pour l’impatience, soyez peace. Un monde où les cacahuètes, les crackers et les chips sont servis en suffisance et gratuite-ment – on ne sait pas d’où ils sortent, mais ils sont offerts, n’est-ce pas suffi-sant pour vous convaincre ? Ici, c’est ambiance café du coin et déco école maternelle. Les murs y sont jaunes et défraichis. Le boulet-frites coûteux et douteux. Par contre, la bière y est fraîche et pas cher (1,45€ !). Et ça, vous me l’accorderez, c’est l’essen-tiel. En prime, profitez du wifi illimité. Univers typique. Dépaysement assuré. Votre table vous y attend. En effet, les foules ne s’y pressent pas. Pas encore !

Tiou NGUYEN

Moi, j’aime pas Foursquare. À la base, ce système de géolocalisation te permet de partager tes lieux visités sur les réseaux sociaux. Les fondateurs y ont toutefois ajouté quelques options ludiques, sinon, ça ne sert à rien ! Il t’est donc possible de collectionner des badges (Foursquare, mieux que Pokémon) ou de devenir « mayor » de tes lieux préférés – et quel honneur ! Puis, grâce à cette appli, tes contacts te pensent populaire, car tu fais des check-in dans des endroits branchés. Mais en fait, t’es tout seul. Le check-in est alors un appel désespéré à ton fidèle ami virtuel qui – aussi overbooké que toi – te rencontrera une demi-heure plus tard tout à fait par « hasard ». Par contre, si tu es en couple – et suspicieux – foursquare sera ton outil fétiche. Tu le décris à ta copine comme un disposi-tif indispensable à sa survie et BAM, tu contrôles son monde depuis ton pc. Mais avec moi, évite, car, si j’ai pas envie de te voir, j’ai encore moins envie de savoir où tu te trouves.

Margaux LEROY

journÉes internationales, sPÉciales FrancoPhonie

“LA Foire d’oCtoBre” : My Body iS reAdy

alleZ Faire un tour du côtÉ de cheZ vous

margaux leroy n’aime Pas Foursquare

© Margaux Leroy

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Ngu

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© Tiou Nguyen


vie étudiAntevie étudiAnte

quoi qu’Aient voulu en fAire les pères fondAteurs de l’Amérique, hAlloween reste une fête délicieusement démoniAque qu’il s’AGit de célébrer des plus diGnement. suGGestion sAdique de mArche à suivre.

Étape 1 : Plutôt que d’aller au cinéma ou de participer à l’une de ces soirées « Hallo-has-been » qui pullulent dans les villages, restez chez vous tranquille, en vous parant d’un pyjama tout droit sorti du clip de Thriller. Mesdames, sortez vos masques à l’argile et incorporez-y quelques Special K, effet « vieilles pustules » garanti. Préparez-vous à recevoir avec élégance les adorables angelots qui viendront sac-cager votre pelouse, faire du tapage nocturne, voler vos victuailles (en laissant les papiers) et emballer votre chau-mière dans du papier-toilette bon marché (et donc irrécupé-rable par la suite, damned).

Étape 2 : Préparez les friandises : gardez les bonnes pour vous, rassemblez les périmées dans un sac ayant au préa-lable contenu du poisson (ne pas lire poison… Quoi que ?) — un sac-poubelle usagé fera aussi l’affaire. Dans ce sac, des-tiné aux petits monstres, joignez également des pralines alcoolisées et la collection (intacte !) de chiques au café que votre grand-père vous offrait tous les dimanches. Si vous en avez sous la main, ajoutez un peu de laxatif ou de mort-aux-rats : une bonne leçon ne fait jamais de tort !Étape 3 : Enfin, piégez votre jardin : installez des cordes entre les arbres, faites des bruits d’outre-tombe, lancez des pétards, creusez des tombes recouvertes de feuilles mortes si le temps vous le permet. Placez-vous à l’étage, au-dessus de la porte d’entrée, et balancez de la farine sur les plus jeunes enfants pendant qu’ils réclament leurs bonbons : ils n’en seront que mieux préparés à la vie. Et surtout, s’il pleut, la pâte sera plus dure à décoller de leurs cheveux.Il ne vous reste qu’à passer une super soirée d’Halloween. Profitez-en, ce sera sans doute la dernière : pas que le 21 décembre approche, mais les comités de parents sont vite choqués, de nos jours…

Cotte

« nAGuère, les concierGes étAient en voGue. désormAis , on les A rempl Acés pAr des diGicodes ». pAtriciA nAGels, l A concierGe du cAmpus universitAire du 20-Août, en est l’Antithèse vivAnte. portrAit.

Patricia Nagels a tout d’une femme overbookée. Cela fait maintenant plus de six ans qu’elle se lève tous les ma-tins à 5H15 afin d’assurer l’ouverture des portes de l’Université. Cette pho-tographe de formation est une dame de tout-terrain. En plus de guider les étudiants à l’accueil chaque matinée,

elle assure également l’intendance du 20-Août. Un robinet qui coule ? C’est Patricia ! Problème électrique ? C’est Patricia !

Véritable MacGyver de la faculté de Phi-losophie et Lettres, elle est également reconnue grâce à son chien, Tina. Ce rottweiler, à l’allure de Rantanplan, aide quotidiennement sa maîtresse à fermer les portes du campus vers 19H30, au grand plaisir des étudiants.

La locataire de la Place du 20-Août nous confie aimer son métier (même si son GSM sonne plus que celui de Barack Obama). Elle est sans conteste une fi-gure importante de la communauté uni-versitaire. Au diable les digicodes !

Maurine PIETTE

peu importe l A destinAtion de votre erAsmus, vos Amis – si vous en Avez – vous détesteront quoiqu’il Arrive, où que vous soYez… surtout quAnd vous fAites un erAsmus belGicA .

Si par chance, vous lézardez dans un pays chaud, ils deviendront jaloux des photos de vous, lunettes de soleil in-crustées sur le nez, arborant fièrement vos traces de bronzage en plein mois de novembre. Évidemment, la pilule passe mal devant les photos de celle qui se la dore à Chypre, alors que la Belgique baigne dans sa pluie éternelle, se récon-fortant à coups de croustillons et de lac-quemants. De même, si vous avez plu-tôt jeté votre dévolu sur la Suède ou le Danemark parce que vous êtes un Viking qui n’a pas froid aux yeux, ils lorgneront

sur votre tas de neige et les paysages « carte postale d’hiver ». Le dépayse-ment des uns provoque souvent l’envie des autres. Moi à Gand, c’est un peu dif-férent. Je provoque juste la haine.

Oui, la haine. Mes amis m’en veulent à mort secrètement, parce que je ne suis pas assez loin. Tenez-le-vous pour dit : l’avantage d’avoir un camarade parti en Erasmus, c’est juste de pouvoir lui rendre visite à l’occasion, et squatter là-bas pour passer des vacances pas chères. Ici, je n’offre malheureusement pas d’accent du sud coloré, ou des pratiques barbares rigolotes pour descendre une bière fa-çon nordique, mais juste un frisson de

néerlandais qui vous parcoure l’échine. Je suis la fille qui part en Erasmus en train, et j’offre du waterzooi. Qui est peu ragoûtant, cela dit. Ne testez pas.

« Tu m’invites quand dans ton pays ? », me taquine-t-on malicieusement . « Alors, t’as percé le secret du régime de Bart de Wever ? », oseront encore les plus sournois. « Et sinon, t’as déjà goûté les célèbres et typiques cornets de frites, là-bas ? », question qui aura d’ailleurs fini par m’achever. TROP IS TE VEEL ! Ils sont juste jaloux de moi et de mon vélo.

Yasmine SALAMI

un vrai halloween rÉussi en 3 ÉtaPeserasmus, le monde vous hait !

adresse : Place du 20-aôut 7-9


temps libretemps libre

pAris ne ressemble plus à l A ville des AmoureuX. le monde est AssAilli pAr l A violence et le chAos. l A répression et le fichAGe des individus sont les nouvelles constAntes. les multinAtionAles tutoient les étAts. bienvenu dAns l’univers de philippe nicholson1 .

Avant de distribuer les points positifs et négatifs, il faut soulever un petit détail qui a toute son impor-tance : le genre. La science-fiction a cette incroyable puissance d’être le reflet déformé d’une société contemporaine. Grâce à une écriture résolument inscrite dans le pré-sent, Nicholson immerge le lecteur dans l’action. L’histoire n’est pas racontée, elle est vécue à la fois par le héros2 et par nous. Cela peut déranger lors des trois premières pages et pourtant, il faut reconnaitre qu’il est difficile d’en décrocher. Et puis, comment ne pas s’attacher à l’image éculée, mais efficace, du protagoniste esseulé et traqué par des forces qui le dépassent.Comme mentionné plus haut, le roman de Nicholson joue avec les peurs et les angoisses du XXIe siècle. En somme, un livre simple et efficace. Pourtant, im-possible de ne pas tomber sur un os. Les dernières pages laissaient présager une ultime confrontation entre deux visions du monde et au final, il n’en est rien. La dernière touche qui aurait pu transformer ce livre en un indispensable du genre. 1 Toute ressemblance avec la réalité (n’) est (pas) une fiction.2 Un héros au prénom à coucher dehors : Fjord Keeling.

Adriano TOSONI

un fou, un Génie, une ordure. trois quAlificAtifs , une seule et même personne. Auteur déchu, s’il en est, qui A mis sAns dessus dessous le monde des lettres.

Tout commença en 1932 avec la sortie de « Voyage au bout de la nuit », roman caustique qui crache sur le genre humain mêlant argot et élan poétique. Il manqua de peu le prix Goncourt. De cet échec naîtra sa célèbre posture d’écrivain maudit au talent-non-reconnu-par-ses-congé-nères. Les années passent, la 2e guerre mondiale frappa le sol européen et la réputation de l’auteur, pointé du doigt pour ses pamphlets antisémites à l’heure où la France voulait effacer toute trace collaborationniste. Ainsi naquit le mythe célinien : celui d’un grand homme sorti par la petite porte. Cependant, qu’on le veuille ou non, Céline est et restera l’un des piliers de la littérature française avec son style violent qui suinte le mal et sa beauté. À lire, absolument !

Virginie DE VELLIS

« l A tête l A première », 1er film d’Amélie vAn elmbt, retrAce les Aventures hAsArdeuses entre Adrien et zoé, deuX Autostoppeurs en plein questionnement eXistentiel. rencontre Avec le sYmpAthique dAvid murGiA et l A chArmAnte Alice de lencquesAinG .

Qu’est-ce qui vous a amené à collaborer avec Amélie ?D.m. : Amélie venait à Liège afin de ren-contrer des jeunes comédiens pour le prochain film de Jacques Doillon. On s’est fixé un rendez-vous à la Taverne de L’univers. On a fini par mettre de côté le projet initial pour aborder nos pulsions créatrices. Trois jours après, elle m’an-nonce qu’elle a autre chose pour moi, un film énergique, pas encore écrit, dans la veine des road movies de Bouli Lanners. Je suis parti en vacances et à mon retour elle avait réuni toute une équipe et écrit un scénario. a.de L. : Moi aussi j’ai accepté le film sans scénario. Amélie était tellement

motivée que j’ai voulu instantanément faire partie de cette aventure ! Je savais que j’allais devoir m’investir à fond. Bon, même si déjà le troisième jour je pleurais dans ma chambre parce que j’étais épui-sée! (rires) Pourtant, tous les matins, j’y retournais. Je ne voulais pas la décevoir ! Comment avez-vous fait pour travailler ensemble, la relation entre les person-nages étant assez singulière?a.de L. : David est hyper inventif! Il est épuisant! Il propose constamment de nouvelles idées, des conseils pour le jeu… C’est très stimulant!

Adrien n’est-il pas finalement cet homme moderne rangé, prêt pour une vie de famille, et réciproquement, Zoé la femme moderne, en quête de liberté sexuelle et émotionnelle ?a.de L. : C’est définitivement une his-toire de jeunes adultes cherchant à s’émanciper d’une époque, d’un cadre so-cial. Ils sont indépendants, libres de tout, sans attache matérielle, sans attache quelconque ! Zoé est fougueuse et Adrien est un peu… inconscient!D.m. : Oui mais ce n’est pas de la bêtise. C’est de l’instinct !

Céline BERNATOwICz

le ciné-club de l’ulG , nicKelodéon de son petit nom, est de retour dès à présent sur les écrAns. AuX commAndes, une équipe encore plus motivée qui semble déJà pleine d’Ambitions.

L’initiative étudiante a pour but de faire découvrir un cinéma différent aux étu-diants. Si la démarche ne date pas d’hier, Grégory explique que la nouvelle équipe fraîche et jeune a de l’énergie à revendre. Face à la masse de films exis-tante, on est parfois indécis pour finale-ment se tourner vers le facilement ac-cessible. Désormais, il suffira de pousser les portes du Nickelodéon pour s’ouvrir à une culture nouvelle et diversifiée.

Le programme de l’année semble égale-ment prometteur : soirées à thème, films classiques accompagnés au piano, di-verses cartes blanches, etc.

Plus d’infos ?nickelodeon-ulg.blogspot.befb.com/pages/Ciné-club-Nickelodéon

Margaux DE RÉ

LoUiS-FerdinAnd CéLine Le SALigAUd à LA pLUMe d’or.

Film belge, exclu torê !

Le NickeLodeoN repreNd du service

littérature


temps libretemps libre

les concerts de midi1 de l A ville de lièGe ont ouvert le bAl ce mois-ci et se poursuivent Jusqu’en Avril . l’occAsion pour moi d’Aborder le concept si étrAnGe et étrAnGer qu’est l A musique cl Assique.

Tout d’abord, bien que toute périodisa-tion soit une opération délicate, la mu-sique classique peut se diviser en plu-sieurs époques : • La période baroque », celle de l’allé-gresse et des courbes généreuses (Bach et Vivaldi).

• Le « classique » où équilibre et disci-pline sont les maîtres mots (Mozart). • Le « romantisme », berceau d’une nou-velle sensibilité où se dévoilent les émotions intérieures des compositeurs en parallèle à la quête et au besoin de liberté individuelle (Tchaïkovski et Liszt). • La phase « moderne », celle qui pro-pose un affranchissement des règles où le rythme se retrouve chamboulé par les découvertes de l’époque (Prokofiev et Debussy). • La période « contemporaine » qui cherche avant tout à afficher une vo-lonté de rupture et d’exploration de nouvelles formes et d’expressions mu-sicales. Comme vous avez pu le constater, la musique classique est souvent porteuse de revendications et est un mode d’ex-

pression à part entière. Plus qu’une vé-ritable musique, le classique peut faire de véritables miracles aussi bien sur le plan psychologique que sur le plan purement médical. Elle est employée notamment, dans le traitement des acouphènes ou des enfants hyperactifs. Elle aide aussi à lutter contre les insom-nies et les douleurs chroniques. En conclusion chers lecteurs, bannissez vos idées reçues sur la musique clas-sique, accordez-moi le bénéfice du doute et allez plutôt fouiller internet à la recherche de la perle qui vous fera vibrer et changer d’avis (satisfait ou remboursé).

1 www.midiliege.be

Virginie DE VEILLIS

fâchés Avec les mAths ? vous Avez Jusqu’Au 30 novembre pour tenter une réconciliAtion à l’eXposition dYnAmAth du musée de l A science. pY thAGore A du souci à se fAire.

Qu’on se le dise, je n’aime pas les ma-thématiques. La table de deux me po-sant déjà problème dès les primaires, c’est avec curiosité que je me rends à cette exposition. Et si, pour la modique somme de 3€50, je me découvrais une nouvelle passion ? Une fois sur place, pas un chat. Les ma-thématiques ne semblent donc pas faire l’unanimité. N’en déplaise à mes idées de littéraire convaincue, let’s go pour la découverte.

Esthétiquement , l’exposition est agréable. Différents jeux sont mis en place (le jeu d’Ariane, un micro pour mesurer l’intensité du volume etc.), beaucoup de panneaux colorés et ex-plicatifs. Bref, tout est fait pour rendre l’exposition attractive (il y a même un Manneken Pis miniature, si ça ce n’est pas de l’investissement !). Cependant, la magie ne prend pas.

En effet, le nombre de panneaux à lire est important et leur contenu assez ré-barbatif. Si, comme moi, vous avez ou-blié toutes vos règles mathématiques, vous aurez des difficultés à résoudre telle ou telle « énigme » (à ma grande déception, rien à voir avec celles du Père Fouras). Les sujets ne sont pas intéressants outre mesure, je me vois mal me la péter à dire que l’Atomium est composé de dodécaèdres disdyakis.

L’exposition n’est donc pas accessible à tout le monde. Simplement aux pas-sionnés de chiffres et à ceux prêts à lire les panneaux pendant plus de quatre heures. Je n’ai donc rien appris, à part raser les murs pendant plus d’une heure. Pythagore peut dormir sur ses deux oreilles.

Maurine PIETTE

Cette année encore, et toujours dans le but de combler les assoiffés de culture, la BiLA (Bibliothèque des Littératures d’Aventures) continue ses activités pour le moins diversifiées ! Outre la bibliothèque en elle-même, la BiLA va proposer prochainement quelques événements à ne pas manquer : d’une part, le grand retour du Séminaire de l’Imaginaire (un cycle de conférences ayant pour but de faire découvrir les littératures populaires sous différents aspects) avec notamment une séance réservée au Parrain de Mario Puzo et qui sera animée par François Proven-zano, chargé de cours à l’ULg. D’autre part, en plus d’une exposition d’un mois sur Tarzan, Dick Tomasovic (chargé de cours ULg également) nous contera la douce et délicate vie des zombies au cinéma. Miam ! Toutes les infos sur www.chaudfontaine.be/site/vie_com-munale/loisirs/centre_stanisl et dans l’agenda de ce Torê

Margaux DE RÉ

la musique classique Pour les nulsbila :

Programme chargÉ !

SUDokU !

a2 + b2 = c2

prochains événements

13/10 au 14/11 exposition benjamin schoos alias miam monster miam @bibliothèque des littératures d’Aventure ( bila ), beaufays.

25/10 - 19H30projection rubber, de quentin dupieux @nickelodeonen présence de flat eric, barbe à papa offerte !

28/10 – 13Hchallenge Aviron indoor @palais des congrès

31/10 – 19Hles zombies au cinéma, organisé par le dick tomasovic pour le bilA @bila, beaufays

8/11 – 19H30projection blanche neige, la suite de picha @nickelodeon.

15/11 – 19h30projection de found footAGe // sélection de courts métrages @nickelodeon.

21/11 au 22/12 exposition les seigneurs de la Jungle : tarzan et les tarzandines, @bila, beaufays

22/11 – 12H don corleone, le parrain, par françois provenzano @ bibliothèque chiroux

22/11 – 19H30projection la musique la plus triste du monde de Guy maddin, @nickelodeon

23/11 - 20hmatch d’impro avec « les otaries »@école st servais, rue st gilles 104réserv.: zapeuprè[email protected]

baptêmes

octobre : 31 / Soirée sketch Ingé / Baptême Arlon / Barbec St Luc Halloween @St Luc

novembre : 1 / Roi des Bleus HEC-Droit 4 / CBA 5 / Rallye Chopes Ingé 6 / Baptême Droit

8 / Soirée sketch Médecine 9 / Baptême Info / Miss et Mister Bleu 10 / Baptême GDL-Paludia

12 / Baptême Ingé 15 / Baptême Archi 16 / Baptême Médecine 20 / Baptême ISEPK 21 / Baptême

Pharma 26 / Baptême Philo 27 / Baptême HEC 29 / Baptême Gramme 30 / Baptême Sciences

Documents

II Se déplacer à l’ULg14 Fil actu: typique_ULg Nettoyer son ordinateur portable 15 Les Étudiants, les travailleurs d’aujourd’hui Et après, que se passe-t-il une fois le diplôme