I L E S T T E M P S D E R O M P R E L E S I L E N C E

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Quinta Communications

présente

Distribution :

Quinta Communications7, rue Jean Mermoz - 75008 Paris

Tél. : 01 56 88 35 45Fax : 01 56 88 35 25

presse :

Vanessa JerromVanessa Fröchen - Claire Vorger

11, rue du Marché St-Honoré - 75001 ParisTél. : 01 42 97 42 47

Avec

GASPARD ULLIEL GONG LI RHYS IFANS

Durée : 1H55

www.hannibal-lefilm.com

SORTIE NATIONALE LE 7 FÉVRIER 2007

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S Y N O P S I S

Comment un petit garçon comme les autres est-il devenul'un des criminels les plus fascinant qui soit ?

Au travers du parcours atypique d'un adolescent meurtripar les atrocités vécues pendant la Seconde GuerreMondiale, suivez la naissance de l'incarnation absolue dumal ... Hannibal Lecter

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DISTRIBUTION :Hannibal jeune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GASPARD ULLIELLady Murasaki . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GONG LIGrutas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RHYS IFANS Kolnas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . KEVIN MCKIDD Inspecteur Popil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DOMINIC WESTDortlich . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RICHARD BRAKEMilko . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . STEPHEN WALTERSGrentz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IVAN MAREVICH Pot Watcher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GORAN KOSTICPaul le boucher. . . . . . . . . . . . . . CHARLES MAQUIGNONLe père de Lecter. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RICHARD LEAFLa mère de Lecter . . . . . . . . . INGEBORGA DAPKUNAITEHannibal enfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AARON THOMAS Mischa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . HELENA-LIA TACHOVSKA

ÉQUIPE :Réalisateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PETER WEBBER Producteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . MARTHA DE LAURENTIIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DINO DE LAURENTIIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TARAK BEN AMMARCoproducteurs . . . . . . . . CHRIS CURLING, ZEPHYR FILMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PHIL ROBERTSON, ZEPHYR FILMS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PETER MORAVEC, ETIC FILMS

Scénariste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . THOMAS HARRIS Directeur de la photographie . . . . . . . . . . . . . BEN DAVIS Chef décorateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ALLAN STARSKICostumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ANNA SHEPPARD Chef monteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PIETRO SCALIA Monteur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VALERIO BONELLI Maquilleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MAURIZIO SILVICoiffeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . FERDINANDO MEROLLA

Produit par Zephyr Films, Etic Films, Carthago Films, DDL of Italy DinoDe Laurentiis Cinematografica en association avec Ingenious FilmPartners LLP. Hannibal Lecter : Les origines du mal est unecoproduction anglaise, tchèque, française et italienne.

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Meilleur Acteur pour Anthony Hopkins et Meilleure Actricepour Jodie Foster. Dino et Martha De Laurentiis décidèrentalors de poursuivre l’exploitation de la franchise du Dr.Lecter en produisant Hannibal, blockbuster de l'année2001, puis le remake de Dragon Rouge en 2002, avecAnthony Hopkins en vedette de ces deux films.

Il est donc tout naturel que cecouple de producteurs soit àl’origine de cette nouvellehistoire. « Notre source d'inspi-ration a été un passage duroman Hannibal, » a expliquéMartha. « Sur deux pages il estfait référence à Mischa, lapetite sœur d’Hannibal, etl’auteur laisse transparaître lescauses du comportementviolent de ce dernier. Cetteséquence nous a inspirés pourle début du scénario. »

Le couple De Laurentiis voulaitconvaincre Thomas Harris departiciper à ce projet, etdécida donc de soumettreson idée à l'écrivain. Après unecourte période d'hésitation initiale, liée à sa réticence à sefrotter à nouveau à l'universde son plus célèbre person-nage, l’auteur se déclara finalement si intéressé par l'idéequ'il décida d'écrire le scénario et le roman.« Comment aurions-nous pu refuser ? » déclare Martha.Le réalisateur Peter Webber a rejoint l’équipe peu aprèsla diffusion du synopsis. « Nous avions pensé à Peter dèsle départ, » remarque Martha. « Nous souhaitions confier

ce film à un jeune réalisateur ambitieux. La Jeune fille àla perle démontrait d’immenses qualités de narrationvisuelle. Et ses réalisations pour la télévision anglaisedévoilaient une nervosité tout à fait adaptée à un pro-jet tel que le nôtre. »

Peter Webber, quant à lui, étaitjustement à la recherche d’unnouveau défi après son premier film, La Jeune fille à laperle, acclamé par le public etrécompensé par les profession-nels. La possibilité de seconfronter à l'héritaged’Hannibal l'a immédiatementséduit. « Après La Jeune fille àla perle, j’ai été littéralementsubmergé de propositions descénarii peuplés de personna-ges quasi-muets s’observantmutuellement depuis l’autrecôté de la pièce, ainsi que denombreuses biographies depeintres du passé… Léonard,Le Caravage… Tous les pro-jets de ce type ont atterri surmon bureau ! Mais je n’avaispas envie de me replongerdans ce genre d’univers. Jesuis très fier de mon film, mais

je n’ai nullement l’intention d'exploiter le même filontoute ma vie. Si La Jeune fille à la perle traitait d'amour,Hannibal parle de haine. J'y ai aussitôt vu l'opportunitéde me renouveler et de me remotiver, en affrontant ununivers que je n’avais pas encore exploré. »

« Quand j’ai réalisé Dragon Rouge, j’ai eu l’occasiond'effectuer une tournée promotionnelle dans le mondeentier. Dans chaque ville, les mêmes questionsrevenaient sans cesse : ‘Pourquoi Hannibal Lecter est-ildevenu un monstre ? Pourquoi est-il devenu canni-bale?’ J’ai alors réalisé que ces interrogations étaientintéressantes, et que nous devrions peut-être réaliser unfilm sur la jeunesse d’Hannibal, pour comprendre lesévénements qui l’ont poussé à devenir un meurtrier. »Dino De Laurentiis, producteur.

Hannibal Lecter est un emblème culturel, sans doute leplus célèbre antihéros jamais créé. Son intelligence et soncharme, alliés à sa cruauté, lui permettent d’occuperune place de choix dans l’imagination populaire. Soncréateur, le discret auteur américain Thomas Harris, lui ad’abord confié un rôle mineur, mais néanmoins primor-dial, dans son thriller Dragon Rouge, paru en 1981.Thomas Harris est reconnu dans le monde entier commel'un des plus brillants écrivains de thrillers psychologiques.Ses histoires complexes au style enlevé se distinguent nonseulement par l’horreur absolue qu’elles inspirent mais surtout par l’empathie qu’elles suscitent pour les plus vilset impitoyables tueurs en série. Très vite, Dragon Rouges’est imposé comme l’une des meilleures ventes en librairies. Les producteurs Dino et Martha De Laurentiis ontimmédiatement détecté l’incroyable potentiel de cettehistoire et ont ainsi permis à Hannibal de faire sa premièreapparition sur les écrans du monde entier dans Le SixièmeSens (Manhunter), réalisé en 1986 par Michael Mann.Si Le Sixième Sens est devenu un film culte, il a néanmoinsfallu attendre Le Silence des Agneaux en 1991 pour voirtriompher Hannibal. Porté à l’écran par JonathanDemme, ce scénario mêlant avec brio suspense ethorreur remporta cinq Oscar®, dont ceux de Meilleur Film,

Genèse

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moment. Et de notre côté, nous l'avons tenu informé dudéroulement des événements. Il s'est consacré au filmbien au-delà de ce que réclamait son rôle de scéna-riste ou d'auteur. Sans la participation de Thomas Harris,Hannibal Lecter : Les origines du mal n'aurait jamais puvoir le jour. »

L’un des défis de la produc-tion reposait sur la difficulté àtranscrire à l'écran la com-plexité de la narration en 16 semaines de tournageseulement. « Il faut respecterun certain temps nécessairepour que chaque actiond'Hannibal bénéficie de l'im-pact souhaité, » expliqueMartha. « Il serait aberrant derésumer toute la tension ettous les détails minutieux liésau personnage à deuxséquences. Le scénario etson auteur méritent un vrai traitement de faveur. La narration doit avoir letemps de s’imposer pourque les spectateurs se l’ap-proprient et l’apprécient àsa juste valeur. »

Il était notamment impératifque le public puisse adhérer à la sauvagerie du serial-kil-ler. Peter Webber ajoute à ce sujet : « Est-il possible de res-sentir de la compassion envers un meurtrier psychopa-the ? L'élaboration d'une histoire psychologiquementcomplexe m'intéressait au plus haut point. Je voulaisque les spectateurs côtoient mon personnage et s’em-

barquent avec lui. Je pense que la sympathie portée àHannibal est moindre à la fin du film qu’au début, maisl’histoire permet de comprendre pourquoi il est devenuun tel monstre. Il en va sûrement ainsi dans toutes lestragédies, où chaque héros possède une faille qui lemène à sa perte, un détail qui peut faire chuter même

les plus grands héros. »

Peter Webber considèrequ’Hannibal Lecter : Les origi-nes du mal est son projet le plusambitieux. « C’est une entre-prise bien plus importante quece à quoi je suis habitué, avecdes scènes de batailles et ungrand nombre de meurtres.La responsabilité qui pèse surmes épaules est incroyable vule budget alloué au film, bienplus conséquent que pour leprécédent. »

Le réalisateur ne s'est pas laissédécourager pour autant.« Le ton de l’histoire est diffé-rent, mais je dispose desmêmes outils. Il suffit simple-ment de les utiliser d’une autremanière. »

« Cette histoire raconte la naissance d’un monstre, lagenèse du personnage. Hannibal est donc le rôle cen-tral du film, alors qu’auparavant il n’était que secon-daire, » poursuit Peter Webber. « Dans Le Silence desAgneaux, Lecter n’apparaît à l’écran que 18 minutes,alors qu’il sera ici au centre de 90 % des plans. Mais sur-tout, dans les films précé-dents, il était déjà un mons-tre. Or, personnellement, ilme semblait plus intéressantde montrer comment le per-sonnage est devenu cemonstre. »

Thomas Harris est connu pources recherches détaillées quil’amènent parfois à travaillerdix ans pour parfaire sesromans à succès. PeterWebber a trouvé très appré-ciable de pouvoir se reposersur les connaissances de l’au-teur au cours du développe-ment du projet. « Son imagination est incroya-blement précise. Il peut vousdonner la couleur desrideaux dans une scène,l’emplacement des meubles,et tous ces détails… Il pos-sède une mémoire encyclo-pédique. En outre, Thomas m’a également fasciné parson passé de journaliste de faits divers. Chacun desmeurtres sinistres portés à l'écran est basé sur descènes de crime qu’il a vues de ses propres yeux. »

Les deux hommes ont développé une relation créativeétroite, qui a permis à Peter Webber d’aller rencontrer

Thomas Harris chez lui, à Miami, afin de travailler ensem-ble sur le script. « Il est assez difficile de le faire sortir dechez lui, c’est un homme très secret. Je me suis sentiextrêmement flatté d’être invité dans sa maison, » aconfié Peter Webber. Les deux hommes ont ainsi puéchanger leurs points de vue tout au long de la produc-

tion : « Nous nous sommes télé-phonés très souvent. Je lecontactais également par e-mail, dès que je rentrais de majournée de travail, pour luifaire part de ma préparationsur les séquences à venir. Je luiconfiais mes doutes par rap-port aux dialogues, ou lesmodifications que je souhai-tais apporter. »

Pour Peter Webber, cette rela-tion fut un véritable processusde collaboration et d'interpré-tation. « Les idées sont deThomas. Je me suis contentéd'en affiner certaines. Je vou-lais être sûr que tout fonction-nerait par rapport aux acteurset à l'agencement dramati-que des scènes. Ainsi, certainsdétails, certains moments ontété modifiés. Je me suis parfoisappuyé sur son travail pour

l’amener encore plus loin. On peut dire, pour résumer,que Thomas a apporté le capital, et que je l'ai fait fruc-tifier. »Martha De Laurentiis confirme que l’implication sans faillede l’auteur a constitué un incroyable atout pour le déve-loppement du projet : « Thomas était joignable à tout

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Le choix de l’acteur pour le rôle principal d’Hannibaljeune était un point critique du film. Le producteur DinoDe Laurentiis explique qu’ils ont longuement cherché leurcomédien. « Nous recherchions avant tout une physio-nomie mystérieuse que nous ne trouvions pas. Nousvoulions un jeune homme charmant qui soit crédible enassassin. » Gaspard Ulliel venait de terminer Un Longdimanche de fiançailles quand Dino De Laurentiis l’aremarqué. « J’ai tout de suite compris que nous tenionsnotre Hannibal en le voyant ! Nous avons rencontréGaspard à Paris, puis Peter lui a fait tourner un essai àmon domicile, et le résultat à l’écran était époustou-flant. Tout était là, sous nos yeux : cette intensité, ceregard. Je me souviens avoir dit alors à Gaspard qu'ilétait né pour incarner Hannibal Lecter. »

Peter Webber partage cette certitude. « C’était un senti-ment viscéral. J’ai regardé les essais de Gaspard et jeme suis fait la réflexion que c’était la seule personneque je pourrais regarder pendant deux heures. Il a en luiquelque chose de très spécial. Quelque chose de trèssombre. » La préparation du rôle avec Gaspard ad’ailleurs confirmé l'intuition du réalisateur. « Nous l'avonsenvoyé chez un entrepreneur de pompes funèbres afinqu’il appréhende la sensation née d’un travail à proxi-mité des cadavres, » raconte Peter Webber. « Il a telle-ment apprécié l’expérience qu’il voulait y retourner lelendemain ! A cet instant, j'ai compris que j'avais fait lebon choix. Il porte en lui une sorte de blessure qui esttout simplement fascinante ! » Gaspard Ulliel savait per-tinemment qu’il serait jugé par rapport aux précédentes

incarnations du rôle. « La perspective de prendre larelève d'Anthony Hopkins est terriblement excitante, »admet-il. « J’ai beaucoup visionné les autres films pourobserver ses mouvements et son interprétation, safaçon de cligner des yeux. J’ai beaucoup appris de saperformance, mais j’ai aussi réalisé que je ne devais pasm’en tenir à une imitation, qu’il me fallait garder cer-tains détails de ses rôles et simplement les ajouter à monpersonnage. »

« J’ai été chercher le personnage au fond de moi, et jel’ai rendu différent, » poursuit-il. « Hannibal dans ce filmest une autre personne. Il est bien plus jeune, il n’a pasvécu les mêmes choses, il n'a pas encore été endurcipar ses années d'emprisonnement. J’étais intrigué parl’évolution du personnage. Nous le voyons découvrirson côté sombre lors de ses études médicales, puislorsqu’il commet son premier meurtre. Le film avancecrescendo, au fur et à mesure qu'Hannibal prend goûtau meurtre et au cannibalisme. A la fin du film, je merapproche donc de la diction et de la psychologied'Anthony Hopkins, en m'inspirant plus de son interpré-tation. »

Pour l’acteur, le plus gros défi lié au rôle tenait plutôt dansla relation nouée entre Hannibal et Lady Murasaki. « Dansles trois précédents films, Hannibal est montré dans denombreuses situations différentes, mais se trouve rare-ment confronté à des femmes, et surtout de cettefaçon, avec ce genre de sentiment. Leur relation vabien au-delà de la simple romance. Il apprend énormé-ment auprès de Lady Murasaki, de l’échange véritablequi se créé entre eux. Elle l'aide à se forger un carac-tère, et elle représente le seul réconfort de son enfance.Je voulais montrer la complexité de ces sentiments.J'avais beaucoup réfléchi aux scènes de meurtres,j'étais donc parfaitement préparé. J’ai commencémon travail par ces séquences. Finalement, ce sont les

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N D’HANNIBAL LECTER : LES ORIGINES DU MAL :

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parties les plus simples en apparence qui se sont révé-lées les plus difficiles pour moi : ces moments du film oùil me fallait retrouver des dialogues simples et les actionsdu quotidien d’Hannibal. » Gaspard Ulliel a nourri son rôlepar des recherches personnelles sur les motivations dupersonnage, et a découvert à cette occasion que le pro-fil psychologique d’Hannibalétait pour le moins inhabituelpour un tueur en série. « J’ai lules trois livres de Thomas Harris,ainsi que les écrits de profilerstraitant des serial-killers. Ceslectures ardues et terriblementchoquantes se sont pourtantrévélées captivantes, et m'ontdonné l'occasion de remar-quer qu'Hannibal a un com-portement différent de celuide la plupart des tueurs ensérie, dont les actions sontgénéralement liées à uneimpulsion sexuelle. Il existe sou-vent dans leur meurtre un élé-ment qui tient de la libérationsexuelle, et qui pourtant esttotalement absent des méfaitsd’Hannibal. »

Peter Webber a également prispart aux recherches de sonacteur. Gaspard Ulliel raconte :« Peter m'a confié des DVD de films illustrant l’atmos-phère recherchée. Il m’a également conseillé de vision-ner des films de samouraïs, puisque certaines scènes dufilm sont directement inspirées de la culture japonaise. »Le coordonnateur des cascades, Lee Sherwood, a guidél'acteur dans la préparation et la chorégraphie des déli-

cates scènes de crime. « J’ai commencé à composer lescombats dès le premier jour, » explique Lee Sherwood.« J’ai tenu à impliquer les acteurs dans le processus, carchacun d’eux a sa propre façon de faire, selon qu’il estgaucher ou droitier, selon sa conception du mouve-ment, en fonction de son personnage. Les acteurs se

sont donc retrouvés entraînésdans l’action dès les premiè-res étapes du processus, et jedois dire que tous les comé-diens se sont montrés extrê-mement agréables et atten-tifs. »

La mystérieuse Lady Murasakiest interprétée par Gong Li, laplus célèbre actrice chinoise,connue notamment pour sesrôles dans les films du réalisa-teur Zhang Yimou, tels que LeSorgho rouge ou Epouses etconcubines. Les années 1990marquent la poursuite de sa carrière chinoise dansdes films internationalementreconnus. Elle est dernière-ment apparue dans le block-buster américain Mémoiresd’une Geisha. La productriceMartha De Laurentiis ne taritpas d’éloges sur sa star : «

Gong Li sait faire naître les émotions sur son visage, dansson regard, sans dire un mot. C'est une actrice extraor-dinaire comme on en rencontre qu'une par décennie,une personne incroyablement intelligente, doubléed’une comédienne et d’une star, hors du commun. » Après son interprétation saluée par la critique de

Mémoires d’une Geisha, Gong Li se sent à l’aise dans lerôle d’un personnage japonais. « Le plus important estque le personnage soit une femme. Qu’elle soit japo-naise ou chinoise n’est pas essentiel à mes yeux, pourvuque le rôle soit intéressant et que la femme que j'in-carne soit forte. »

« Mon personnage est une femme très mystérieuse, »explique-t-elle. « Elle est seule, mais forte. Elle tire unevigueur étonnante de sa culture, en rendant par exem-ple un culte quotidien à l’armure de ses ancêtres. Elle aun côté bienfaisant, et un côté mauvais. Elle comprendHannibal car son propre passé est également doulou-reux. Elle appréhende d’autant mieux la souffrance liéeà l'enfance d'Hannibal qu'elle a également souffert. Elles'appuie sur sa gentillesse pour tenter de tirer Hannibalvers la lumière… Mais elle arrive trop tard. » Tout comme les autres acteurs, Gong Li se sent fière d'en-trer ainsi dans l'univers emblématique d'Hannibal : « J'aivu tous les autres films d'Hannibal. Mon préféré resteLe Silence des Agneaux, notamment pour les perfor-mances de Jodie Foster et d’Anthony Hopkins. J’aimel'émotion qu'ils font passer dans leur regard. J'ai vu cefilm de très nombreuses fois. »

Gong Li a pourtant bien failli ne pas participer au projetpour des problèmes de planning. « Le tournage deMiami Vice : Deux flics à Miami auquel participait GongLi a pris du retard, et nous avons dû modifier notre pro-gramme, » explique Peter Webber. « Cela a entraîné pasmal de problèmes, mais le jeu en valait la chandelle.Chaque apparition de Gong Li à l’écran est un instantde pure beauté. Elle est discrète et forte à la fois. Elle estau sommet de son art de comédienne. » Parmi lesautres membres de ce prestigieux casting figure le poly-valent acteur gallois Rhys Ifans (Délire d’amour, VanityFair : La Foire aux Vanités), dans le rôle de Grutas, le chef

des déserteurs responsable du meurtre de la sœurd’Hannibal. « Les autres gars du gang sont des victimesde la guerre, mais Grutas est un vrai psychopathe, »précise Rhys Ifans. « Contrairement aux autres membresde son équipe, il n’éprouve absolument aucun remordquant à l’assassinat de la petite fille. Il aime infliger deschâtiments et voir les gens souffrir. L’univers du film esttrès sombre, pourtant Peter a réussi à lui conférer unesorte de grâce. L’histoire passe du film de guerre au filmnoir. Je trouve une élégance certaine au résultat,notamment grâce au travail de Peter et de Ben Davis,le directeur de la photographie. La lumière y est somp-tueuse, avec de belles zones d’ombre où vont et vien-nent les personnages. » Rhys se montre également enthousiaste au sujet du cas-ting pour Hannibal : « Le choix de Gaspard est tout sim-plement génial. Il était impossible, et peu souhaitable,de trouver un jeune Anthony Hopkins, mais Gaspard asu insuffler au rôle la même malice qu’Hopkins. Je penseque c’est vraiment la clé du personnage d’HannibalLecter, qui est un homme de goût au charme indénia-ble, avec un aspect aristocratique. C’est cette ambiguïté qui le rend réellement effrayant. »

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Le rendu visuel du film constituait un élément capital dansla transcription à l’écran de toute la tension et de tout letrauma de l’histoire. Le directeur de la photographie, BenDavis, déjà crédité au générique des films Imagine MeAnd You et Layer Cake, avait donc la lourde responsabi-lité de traduire les idées de Peter Webber à l’écran.« J’ai apprécié ce tournage car le film dispose de tex-

tures différentes, » explique Ben Davis. « L’histoire sedéroule sur plusieurs saisons, àdifférentes époques, et dansdes atmosphères diverses. Deplus, l’aspect visuel du filmvarie avec le personnageprincipal, qui évolue entre ledébut et la fin de l'histoire. »

Ben Davis a particulièrementapprécié que le scénario luidonne l’opportunité d’explorerplusieurs atmosphères différen-tes : « Le film suit visuellementle voyage d'Hannibal depuisla Lituanie en temps deguerre. Cette période repré-sente un moment très sombrede sa vie, rendu par unaspect très noir, désaturé,granuleux. J’ai utilisé des ima-ges pleines d’ombres et dezones obscures. Le person-nage fuit ensuite l’Europe del’est, traverse la frontière etarrive dans la France del’après-guerre. Si le début donne une impression d’en-fermement claustrophobe, le visuel s’ouvre dès lors qu’ilquitte la Lituanie. Le film se déroule pour la première foisen extérieur. J’ai donc opté pour des plans larges tra-

duisant un sentiment de liberté. J’ai également choisiun rendu plus chaud des couleurs pour souligner cepassage de la vie du personnage : le seul moment heureux de son existence. » La lumière de la scène finale,sommet de violence du film, a représenté un véritabledéfi. « C’est une sorte de plongée dans la démence quise reflète dans le style, avec une orientation de plus enplus marquée vers le film noir. Le choix de Peter pour

réaliser ce projet est excellentcar il possède, ainsi queGaspard, un côté macabre.Certaines scènes nécessi-taient un traitement tout enfinesse que Peter a su appor-ter, tout en imposant son styleà la franchise Hannibal. Sonapproche du projet est vrai-ment ingénieuse. »

Les acteurs sont égalementadmiratifs des éclairages proposés par Ben Davis. « Ben est un directeur de laphoto incroyable, » confirmeGaspard Ulliel. « La lumière estsomptueuse. Cela compteénormément dans un tel film,puisque cela contribue àcréer une atmosphère de suspense et d'angoisse. »L'univers du film a été confié audécorateur Allan Starski, déjàrécompensé d’un Oscar® pour

son travail sur La Liste de Schindler et unanimement saluépour les décors du Pianiste. Allan Starski s’est d’abord ins-piré du script. « Thomas Harris maîtrise formidablementson sujet.l’

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La précision des descriptions du scénario m’a vraimentaidé à concevoir l’atmosphère. » Peter Webber et AllanStarski souhaitaient que les scènes de guerre soient le pluscrédible possible. Peter Webber explique : « Nos acces-soires semblent tous réels. Par exemple, le char russe estmiteux, avec son vélo attaché à l’arrière et ses bidonsde peinture, le contraire absolu de ce qu’on voit géné-ralement dans les films deguerre, avec des véhiculesflambant neufs et impecca-bles. Allan a grandi enPologne sous dominationcommuniste, et se rappelleencore la seconde guerremondiale. Pour nous, c’étaitun réel atout car il a su ame-ner une véritable authenticitéau film. »

L'intérêt porté par Allan Starskià l’authenticité du rendu seressent jusque dans le choixdes peintures pour les décors.« Bien que l’appartementparisien de Lady Murasaki soittrès élégant, il ne faut pasoublier qu’il appartenait à sonpère et qu’il a donc un passéqui doit se voir à l’écran, »explique-t-il. « Les murs doiventporter les traces de cette his-toire, la peinture doit sembler vieille de huit ans, et pasde quatre jours. Les couches de peinture me permet-tent de montrer le processus de vieillissement. » Cetterecherche de la perfection a enthousiasmé les comé-diens. Ainsi, Stephen Walters, qui joue Milko, explique :« L'authenticité des décors aide vraiment le jeu des

acteurs. Pour la scène de ma mort, la citerne avait étéremplie de membres humains. Avant même de com-mencer à tourner la scène, vous êtes comme sub-mergé par la réalité des décors. L'attention portée àchaque détail est tout simplement incroyable. »

Anna Sheppard, la créatrice des costumes, partage unmême souci d'authenticité.Elle a retrouvé sur HannibalAllan Starski, avec qui elle avaitdéjà collaboré sur La Liste deSchindler et Le Pianiste, deuxfilms qui lui ont valu d’êtrenommée aux Oscar®. La dis-crétion était de mise pour le personnage d’Hannibal.« Gaspard possède un visageétonnant et il joue énormé-ment de son regard. Ses cos-tumes évoluent donc suffi-samment pour souligner sonvieillissement, mais ne détour-nent pas l’attention de soninterprétation. Les costumeset le maquillage nous ontservi à montrer la progressiondu personnage au cours dufilm. Pour l’arrivée d'Hannibalen France, nous avons optépour un look encore enfantin et des couleurs pâles

avec des vêtements datant des années cinquante. Enrevanche, lorsqu’il part à Paris, la coupe de ses vête-ments devient plus dépouillée et plus stricte. Pour la der-nière séquence,il porte un pull à col roulé noir très sim-ple qui souligne son visage et la noirceur de ses che-veux lisses, et qui lui confère un air très menaçant. »

Anna Sheppard a beaucoup aimé s'occuper des costu-mes de Gong Li. « Pour ses robes de chambre et laforme de son kimono, nous avons choisi un élémentjaponais très stylisé. J’ai eu la chance de trouver deskimonos datant des années quarante. Lorsqu’elle quittele château, demeure de son mari, pour se rendre àParis dans son appartement de famille, elle opte pourun style parisien très chic, et la plupart des élémentsjaponais disparaissent. »

L’emploi du temps surchargé de l’actrice a pourtantposé quelques problèmes. « C’était assez éprouvant carje n'ai pu la rencontrer qu'une seule fois à Miami pourdiscuter de son personnage, et je ne l’ai revue qu’à savenue sur le plateau, » commente Anna Sheppard.« Nous n’avons fait aucun essayage, il a donc fallu pro-céder à de nombreuses retouches. Je redoutais lafaçon dont tout cela allait se passer, mais elle a étémerveilleuse. Elle enfilait des costumes qu’elle n’avait

jamais vus puis allait directement tourner sa scène.Et tout s’est très bien passé. »

Peter Webber reste bien conscient que malgré lesperformances individuelles et l’univers unique développépour son film, Hannibal Lecter : Les origines du mal seracomparé aux projets précédents. « Bien évidemment,nous nous sommes inspiré des films précédents pour lescript et pour les interprétations, mais ce projet est très différent, » avance-t-il. « Il s'agit d'une histoire plus euro-péenne qu’américaine. Il ne s’agit pas non plus d’unthriller psychologique, car le film tient plus du drame etdu film d’horreur. J’espère que nous sommes parvenusà un résultat particulier et indépendant. »

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GONG LI / Lady Murasaki

Gong Li est une star internationale reconnue, saluée poursa performance dans Mémoires d’une Geisha de RobMarshall, son premier film américain. Pour son interpréta-tion de la dangereuse Hatsumomo, elle a reçu le prix duNational Board of Review dela meilleure actrice dans unsecond rôle. Gong Li poursuitdepuis lors sa carrière améri-caine et affiche une sérieimpressionnante de projetsprestigieux. Dernièrement,elle a ainsi partagé l'affichede Miami Vice : Deux flics àMiami, de Michael Mann,avec Colin Farrell et JamieFoxx. Les apparitions de GongLi ont séduit le monde entierdepuis ses débuts à l’écrandans Le Sorgho rouge,honoré de l'Ours d'Or au festi-val de Berlin en 1987 et sym-bole d'un renouveau ducinéma chinois. Zhang Yimou,l’un des premiers réalisateurschinois de l’après révolutionculturelle (connue comme laCinquième Génération) à sortir de l’AcadémieCinématographique de Pékin, a d’ailleurs dirigé Gong Lidans six autres films. Ses œuvres Judou (1990) et Epouseset Concubines (1991) sont les premiers films chinois nom-més aux Oscar®. Leur collaboration a donné naissance àd’autres projets remarquables : Qiu Ju, une femmechinoise (1992), pour lequel Gong Li a reçu le prix de lameilleure actrice au festival international de Venise et le

Golden Rooster en Chine, Vivre (1994) et Shanghai Triad(1995). Gong Li a également joué dans trois films de ChenKaige, autre réalisateur de renom de la CinquièmeGénération. Le premier, Adieu ma concubine (1993), futhonoré d’une nomination aux Oscar® et de la Palme d’Orau Festival de Cannes, ainsi que du Golden Globe et du

BAFTA du meilleur film étranger,et de nombreuses récompen-ses parmi les plus prestigieuses.Pour son rôle, Gong Li s’est vudécerner le prix du New YorkFilm Critics Circle de la meilleureactrice dans un second rôle.Elle a par la suite tourné de nou-veau sous la direction de ChenKaige, dans Temptress Moon(1996) et L’Empereur et l’assas-sin (1999). L’année dernière,Gong Li a retrouvé Sun Zhou, leréalisateur de Plus fort que lesilence (1999), film pour lequelelle a reçu le Golden Rooster dela meilleure actrice, pour ZhouYu’s Train. Gong Li est égale-ment apparue dans deux filmsdu réalisateur hongkongaisWong Kar-Wai, 2046 et La Main,segment d’Eros, son anthologieen trois parties. Née dans la pro-vince de Shenyang, au nord-est

de la Chine, Gong Li est diplômée du Central DramaCollege de Pékin. Elle a été présidente des jurys des festi-vals internationaux de Berlin (2000), Venise (2002) et Tokyo(2003). Le gouvernement français lui a décerné en 1998le titre de Chevalier des arts et lettres pour sa contributionau cinéma. Gong Li vit à Pékin.

GASPARD ULLIEL / Hannibal Lecter

Très jeune, Gaspard Ulliel fréquente les stages d'été duCours Florent. Après le lycée, il décide d’étudier lecinéma à l’université de Saint-Denis.

Gaspard Ulliel débute sa carrière d’acteur à la télévisionet dans des courts métrages, avant de décrocher unpetit rôle aux côtés de Monica Bellucci et Vincent Casseldans Le Pacte des loups.Michel Blanc lui offre son premier rôle remarqué dansEmbrassez qui vous voudrez, avec Charlotte Rampling,pour lequel il reçoit le Prix des Lumières et le Golden Starde la révélation de l’année. Le réalisateur André Téchinéle choisit alors pour tenir le rôle principal de l’amantd’Emmanuelle Béart dans son nouveau film, Les Egarés.

Il prend part ensuite à Tulse Luper Suitcases, réalisé parPeter Greenaway, avec Isabella Rossellini et FrankaPotente.

Gaspard Ulliel joue également avec Audrey Tautou dansUn long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet,rôle récompensé par le César du meilleur jeune espoirmasculin. Il tourne ensuite Le dernier jour, de RodolpheMarconi, La Maison de Nina de Richard Dembo, et étaitrécemment dans Paris, je t’aime, une collectiond’histoires d’amour tournées par 20 réalisateurs. Gasparda participé à cette expérience sous la direction de GusVan Sant. Gaspard Ulliel sera prochainement à l’écrandans Jacquou le croquant, de Laurent Boutannat.

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RHYS IFANS / Grutas

Rhys Ifans est né le 22 juillet 1968 à Ruthin, au Pays deGalles. Après des études à l'institut Guildford School ofMusic and Drama, il commence sa carrière sur scène àtout juste 13 ans. A 18 ans, il devient le chanteur d'ungroupe de rock amené àdevenir plus tard les SuperFurry Animals. Passionné demusique, Rhys a d'ailleurs prispart à plusieurs clips de grou-pes célèbres, parmi lesquelsStereophonics, Catatonia et,plus récemment, Oasis.

Le monde entier découvre letalent de Rhys en 1999 dansCoup de foudre à NottingHill, réalisé par Roger Michell,dans lequel il vole sans vergo-gne la vedette à Hugh Grantgrâce à son rôle de coloca-taire loufoque. Rhys a depuistourné aux côtés d’AdamSandler dans Little Nicky, etde Robert Carlyle et Samuel L.Jackson dans Le 51ème Etat,ainsi que sous la direction deLasse Hallström pour TerreNeuve, de Mike Figgis pourHotel, de Michel Gondry pour Human Nature et deShane Meadows dans Once upon a Time in theMidlands.

Il a dernièrement donné la réplique à Miranda Otto dansle Danny Deckchair de Jeff Balsmeyer. Rhys est également comédien de théâtre. Il a notamment été

dirigé par Robert Delamere au Donmar Warehouse pourMort accidentelle d’un anarchiste, par MatthewWarchus au National dans Volpone, ou encore par RogerMichell au National dans Under Milk Wood.

Dernièrement, Rhys a pris une direction plus effrayante eninterprétant Jed dans Délired’amour, de Roger Michell,adapté du troublant bestsellerd’Ian McEwan. Cette année,Rhys a également tournéVanity Fair : La Foire auxVanités, de Mira Nair. En janvier2005, Rhys a également inter-prété le rôle principal de NotOnly but Always, biographie dePeter Cook réalisée pour lachaîne Channel Four, qui lui avalu le prix du meilleur acteuraux BAFTA Television.

Parmi ses derniers projets, onretrouve Chromophobia, avecPenelope Cruz et Kristin Scott-Thomas, réalisé par MarthaFiennes, et Four Last Songs, deFrancesca Joseph, qui sortiraprochainement sur les écrans.Rhys est actuellement en tour-nage avec Pawel Pawlikowski

pour The Restraint of Beasts, et avec Shekar Kapur pourThe Golden Age.

Rhys interprétera ensuite Don Juan dans la nouvelle piècede Patrick Marber Don Juan in Soho, au DonmarWarehouse, sous la direction du metteur en scèneMichael Grandage.

KEVIN McKIDD / Kolnas

Kevin McKidd joue actuellement dans la série Rome, co-production BBC et HBO. Il interprète le personnage cen-tral, Lucius Vorenus, dans cette série dramatique retra-çant l’apogée de l’ancien empire romain du point devue de deux soldats, dont ladiffusion a débuté aux Etats-Unis le 28 août 2005. Kevin aégalement terminé le tour-nage du téléfilm Elizabeth,the Virgin Queen pour lecompte de la BBC, un dramehistorique en quatre partiesréalisé par Coky Giedroyc etécrit par Paula Milne. Kevin a également joué dansLa Dernière Légion, produitpour la DDLC par Martha etRaffaella De Laurentiis, sous ladirection de Doug Lefler, avecColin Firth et Ben Kingsley.Kevin McKidd a interprété auxcôtés d’Orlando Bloom etd’Eva Green le rôle secon-daire d’un sergent anglaisdans le film de Ridley Scott,Kingdom of Heaven.Kevin débute sa carrière ciné-matographique par le rôle dugentil Tommy dans le film à succès Trainspotting, adaptéd’un roman d’Irvin Welsh, aux côtés d’Ewan McGregor,Johnny Lee Miller et Robert Carlyle. La même année, ilinterprète un chef de gang brutal, Malky Johnson, dansSmall Faces, film de Gillies MacKinnon salué par la criti-que. Il est également à l'affiche de Marrakech Express etRenaissance, réalisés tous deux par Gillies McKinnon, Dad

Savage, Soft Touch (trilogie Acid house), Des Chambreset des couloirs (dans lequel il tient le rôle principal du tren-tenaire romantique Léo), Topsy-Turvy, réalisé par MikeLeigh, Dog Soldiers, Max, Nicholas Nickleby, 16 Years ofAlcohol, pour lequel il a reçu une nomination dans lacatégorie Meilleur Acteur aux British Independent Film

Awards en 2003, One LastChance, Afterlife et De-Lovely. Kevin travaille également pourla télévision. Il a ainsi tournéGunpowder, Treason and Plot(Box TV), pour lequel il a reçu en2004 le Fipa d’Or du meilleuracteur du festival de Biarritz,North Square (Company pictu-res), Anna Karenine (Channel4), Richard II (BBC2) et deuxproductions pour BBC Scotland: The Key et Looking after Jo Jo. Comédien de théâtre, Kevin areçu le prix Gulliver en 1994 pourson rôle dans The Silver Darlingsau Citizen's Theatre deGlasgow. Il a également inter-prété Richmond dans la versionde Richard III de la RoyalShakespeare Company, et lerôle principal de Britannicus,production d’Almeida West Endqui poursuivit sa carrière à

Broadway. Son interprétation lui a d’ailleurs valu le prix IanCharleston en 1998. Il a pris part à bien d'autres produc-tions, parmi lesquelles Dommage qu'elle soit une putain,aux côtés de Jude Law au Young Vic, ou encore FarAway au Royal Court Theatre, sous la direction deStephen Daldry.

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DOMINIC WEST / Inspecteur Popil

Dominic West est diplômé de la Guildhall School of Musicand Drama. Il a pris part à de nombreuses productionsthéâtrales parmi les plus populaires, au nombre desquel-les on retrouve De La Guarda au théâtre Roundhouse deLondres, La Coupe d’argent à l’Almeida, les productionsde Peter Hall au Old Vic, Design for Living à Broadway etComme il vous plaira au Wyndham Theatre, aux côtésde Sienna Miller.

West a récemment interprété le détective JamesMcNulty dans le palpitant téléfilm de la HBO, The Wire.L’année dernière, Dominic West a bouclé le tournage dulong métrage 300, produit par Warner Brothers, et estapparu fin 2004 dans Mémoire effacée, aux côtés deJulianne Moore. Il est également crédité aux génériquesdu Le Sourire de Mona Lisa, avec Julia Roberts, RockStar, avec Mark Wahlberg et Jennifer Aniston, 28 jours ensursis aux côtés de Sandra Bullock, Chicago de RobMarshall et le Richard III de Richard Loncraine, avec IanMcKellen, Jim Broadbent, Maggie Smith et AnnetteBening.

RICHARD BRAKE / Dortlich

Richard Brake a joué dans Death Machine de StephenNorrington et Retour à Cold Mountain d'AnthonyMinghella. Il a récemment tourné sous la direction deChristopher Nolan, dans Batman Begins, et de StevenSpielberg, dans Munich. Richard partage actuellementl’affiche du Dahlia noir de Brian De Palma avec JoshHartnett, Scarlett Johansson, Hilary Swank et AaronEckhart.

STEPHEN WALTERS / Milko

En parallèle de ses apparitions dans de nombreuses sériestélévisées, Stephen Walters a également tourné plusieurstéléfilms, tels que The Virgin Queen ou la série Frères d’ar-mes, couronnée d’un beau succès critique. Pour le grandécran, Stephen a tourné Plunkett and Macleane,Le 51ème état, et Carton rouge - Mean Machine.Stephen a également fait une apparition dans LayerCake de Matthew Vaughn et Batman Begins, deChristopher Nolan.

IVAN MAREVICH / Grentz

La carrière d’Ivan compte le rôle du tsar Nicolas dans la série télévisée de Stephen Poliakoff, The Lost Prince,ainsi qu’un rôle remarqué dans le Bright Young Thingsde Stephen Fry.

GORAN KOSTIC / Pot Watcher

Goran Kostic tourne pour le cinéma et la télévision. Sur lepetit écran, Goran est apparu dans certains épisodes dela série MI-5, The Bill et Foyle's War. Pour le grand écran,Goran a participé à The Truth about Love de John Hay etBenjamin's Struggle de James Breese. Goran est actuel-lement à l'affiche du dernier film d'Alfonso Cuaron,Les Fils de l'homme, aux côtés de Clive Owen, JulianneMoore et Michael Caine.

CHARLES MAQUIGNON / Paul le boucher

Charles Maquignon a tourné dans Manderlay, de LarsVon Trier, Le Pacte des loups, aux côtés de Vincent Casselet Monica Bellucci, et Le Loup-garou de Paris, avec JulieDelpy.

PETER WEBBER / Réalisateur

Peter Webber est diplômé en cinéma de l'université deBristol. Il a commencé par réaliser des documentaires,honorés de nombreuses récompenses, sur des sujets aussidivers que le compositeur Richard Wagner, les manne-quins des tests d'impact, oules créatures des abysses. Il aensuite dirigé une minisériecontroversée pour ChannelFour, Men Only, racontant ladécadence des membresrespectables d'une équipede football à cinq attirés parle crime et la débauche. Saréalisation suivante, TheStretford Wives, réalisé pour laBBC, avec Fay Ripley, parlaitde la revanche des femmessur les hommes. Il fut ensuiteconvié à réaliser l'épisode 6de la saison 4 de Six FeetUnder. La Jeune fille à laperle, avec Colin Firth etScarlett Johansson, marqueles débuts de Peter Webberau cinéma. Le film a remportéun immense succès, honorépar 3 nominations aux Oscar®,2 aux Golden Globe®, et10 aux Bafta®, et récompensé dans plusieurs festivalsinternationaux, notamment au festival de Dinard, où il areçu le Hitchcock d’Or et le prix du public.

La filmographie complète de Peter Webber est disponiblesur le site www.pfd.co.uk.

DINO DE LAURENTIIS / Producteur

Depuis plus de 65 ans, Dino De Laurentiis mène une car-rière de producteur et de représentant sans précédenten Europe et aux Etats-Unis. Il a notamment contribué àchanger l’image même de l’Italie et de son peuple après

la seconde guerre mondialepar l’établissement de collabo-rations inédites avec des réali-sateurs tels que Federico Fellini,Roberto Rossellini, Vittorio DeSica, Michelangelo Antonioni,et bien d’autres. L'après-guerre marque unepériode d'isolement pour leshabitants et l'art de l'Italie, del'Allemagne et du Japon.L'industrie cinématographiquede ces pays, autrefois floris-sante, se trouve dans uneimpasse, avec des finance-ments réduits au strict minimumet un moral en berne. Dino estalors le premier à comprendreque les films agissent commedes « ambassadeurs » pour lereste de la planète, et trouve lemoyen de financer ses films parle concept novateur des pré-ventes à l'étranger et la vente

des droits par pays. La prévente fait désormais partie inté-grante des recherches de financement, et permet à bonnombre de réalisateurs indépendants d’accéder à leurrêve. Les studios commencent alors à partager les risquespar des partenariats de collaboration et la répartition desdroits des films. Dino a su ouvrir les frontières grâce à l’ins-tauration de coproductions et de partenariats de pro-

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duction avec des pays ennemis de l’Italie seulementquelques années auparavant. Ces innovations ont contri-bué à relancer l’industrie cinématographique italienne età regonfler la fierté nationale, ouvrant la porte à de nou-velles relations avec le reste du monde. Les films deFederico Fellini, La Strada et Les Nuits de Cabiria, produitspar Dino, remportèrentl’Oscar® du meilleur film étran-ger. La Strada fut d’ailleurs lepremier film récompensé parce prix en 1956. L’année sui-vante, une autre productionDe Laurentiis, La grandeguerre, de Mario Manicelli, futà son tour nommée commeMeilleur film étranger et rem-porta le Lion d’Or au festivalde Venise. Le gouvernementitalien remit alors à Dino leprestigieux prix Cavaliero DelLavoro pour sa contribution àla renommée mondiale ducinéma italien. Il demeure àce jour le seul producteur ainsihonoré.

Les films de Dino ne cessèrentde croître en renommée.Dans les années soixante, sonstudio de Rome, Dino Citta,commença à attirer les plus grandes stars internationales,telles qu’Audrey Hepburn, Henry Fonda, Ava Gardner,Elizabeth Taylor, Jane Fonda, Bette Davis, RobertMitchum, Richard Harris, George C. Scott, Peter O’Toole,Orson Welles, Anthony Quinn, Van Heflin, Kirk Douglas etbien d’autres, ainsi que les plus célèbres réalisateurs amé-ricains, comme John Huston (La Bible), King Vidor (l’épo-

pée Guerre et paix), Roger Vadim (Barbarella), EdwardDmytryk (Anzio) and Martin Ritt (5 Femmes marquées).Cinéaste indépendant, Dino fit le pari insensé de dépla-cer son activité aux Etats-Unis afin de renforcer encoreson incroyable influence sur le cinéma mondial. De cetteexpansion naquit de nombreux chefs d’œuvre, tels que

Cosa Nostra, Serpico, Les Troisjours du condor, Le Dernier desgéants, L’Oeuf du serpent,Buffalo Bill, King Kong, Ragtime,Conan, Dead Zone, Dune, LeBounty, L’Année du dragon, LeSixième Sens, Blue Velvet,Crimes du cœur, Faux témoin,Bound, Breakdown, U-571 etHannibal. Son dernier projet estla préquelle du Silence desagneaux, Dragon Rouge, réa-lisé par Brett Ratner, avecAnthony Hopkins, EdwardNorton, Ralph Fiennes, HarveyKeitel, Emily Watson et PhilipSeymour Hoffman. Début 2007 sortiront sur lesécrans trois des projets actuelsde Dino de Laurentiis : HannibalLecter : Les origines du mal, LaDernière Légion, réalisé parDoug Lefler, avec Colin Firth, SirBen Kingsley et Aishwarya Rai,

ainsi que Territoires Vierges, avec Hayden Christensen,Mischa Barton et Tim Roth, d’après Le Décaméron,classique de la littérature italienne. Dino est égalementcélèbre pour avoir lancé la carrière de nombreux jeunesréalisateurs de talent. Producteur indépendant énergi-que, audacieux, innovant et créateur, Dino a toujourssouhaité encourager les réalisateurs en leur laissant leur

liberté artistique tout en offrant les garanties d’une major.Il a ainsi collaboré avec les plus grands : Sydney Pollack,Sidney Lumet, Milos Forman, Bruce Beresford, MichaelCimino, David Lynch, Luchino Visconti, Ingmar Bergman,Robert Altman, Terrence Young, John Milius, DavidCronenberg, William Friedkin, Michael Crichton, FrankPierson, Don Siegel, Roger Donaldson, Curtis Hanson,Michael Mann, Peter Bogdanovich, Ridley Scott, ainsiqu’avec bon nombre de jeunes réalisateurs, tels queJohn Dahl, Larry et Andy Wachowski, Jonathan Mostowet Brett Ratner.

Au cours de son immense carrière, Dino a produit, pré-senté, financé et distribué plus de 600 films. Visionnaire, ila également fait bâtir quatre studios de tournage à tra-vers le monde : Dino Citta à Rome, North Carolina FilmStudios, devenu depuis Screen Gems Studio en Carolinedu nord, Village Roadshow Studios en Australie et le stu-dio De Laurentiis à Ouarzazate, au Maroc. Grâce à lui sesont montés des projets qui se sont révélés des succèsautant publics que critiques. En tout, ses productions ontremporté 4 Oscar®, 30 nominations aux Oscar®, et ontreçu près de 100 récompenses différentes de par lemonde, dont une Palme d'Or au festival de Cannes et 3Lions d’Or à Venise. En 2001, la cérémonie des Oscar®

a rendu hommage à Dino De Laurentiis en lui décernantle prestigieux prix Irving G. Thalberg.

Dino pense depuis toujours que son rôle de producteurconsiste à soutenir au mieux son réalisateur afin d’obtenirle meilleur film possible. Selon lui, les producteurs ont pourmission principale de découvrir et de donner leur chanceà de nouveaux venus talentueux, tant réalisateurs quescénaristes ou acteurs. S’impliquant avec passion dans lesprojets auquel il croît et soutenant l’intégralité du proces-sus créatif de réalisation, Dino est tout simplement l’un desproducteurs les plus prolifiques de tous les temps. Mais il

reste avant tout un cinéaste enthousiaste, fidèle à savision, dont le but ultime est d’offrir au public les films qu'ildésire voir. Dino est sans aucun doute l'un des plusinfluents producteurs indépendants de l’industrie ducinéma. Mais il est surtout par son incroyable carrière unevéritable légende !

MARTHA DE LAURENTIIS / Productrice

Diplômée de Ball State University, la productrice MarthaDe Laurentiis a commencé sa carrière cinématographi-que voici une trentaine d’années en tant que vérifica-trice adjointe sur la minisérie de NBC, The Drain Curse, deMartin Poll. Remarquée par le producteur Frank Marshall,elle devient l'assistante de ce dernier sur le projet Warriorsde la Paramount, et poursuit sa carrière à New York pen-dant encore 3 années. Martha rencontre Dino DeLaurentiis en 1980, alors qu'elle s'occupe de la comptabi-lité de la production new-yorkaise de Ragtime, réalisé parMilos Forman. A la fin de ce projet, Martha devient responsable de ges-tion pour les productions Dino De Laurentiis, chargée dufinancement des adaptations de Stephen King, DeadZone, Amityville II et Amityville III. Elle devient productriceadjointe sur Firestarter, et prend alors en charge la pro-duction de nouveaux films de Stephen King, dont Cat'sEye, Peur Bleue, Date with an Angel, Faux témoin,Maximum Overdrive et Le Contrat, avec ArnoldSchwarzenegger, et de trois miniséries pour CBS, LesDémons du passé, Solomon and Sheba et Slave ofDreams, de Stephen King. En 1983, Martha fonde sa société, la Dino De LaurentiisCompany. En 1984, avec Dino, elle contribue à laconstruction du North Carolina Film Studios à Wilmington,en Caroline du nord, dont elle reste la présidente jusqu’en1988. Sous sa présidence, pas moins de vingt-sept tourna-ges se déroulèrent à Wilmington, plaçant la Caroline du

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nord au deuxième rang des états cinématographiques.En 1986, la compagnie continue son expansion enétablissant un studio en Australie, aujourd'hui les WarnerBros / Village Roadshow. En 2003, Dino et Martha lancentla construction d'un studio de cinéma à Ouarzazate, auMaroc. Les installations sont désormais terminées et opé-rationnelles, et ont d’ores etdéjà accueilli les décors dutournage de Kingdom ofHeaven, de Ridley Scott. Avec Dino, la DDLC a produitplus de trente films, dontCrimes du cœur, Blue Velvetde David lynch, Le SixièmeSens de Michael Mann,L’Année du dragon deMichael Cimino, ainsi que La Maison des otages,Breakdown, avec Kurt Russel,le reconnu Bound,U-571,avec Matthew McConaughey,Hannibal, réalisé par RidleyScott et Dragon Rouge, avecEdward Norton et AnthonyHopkins.

En 2007, DDLC sortira, outreHannibal Lecter : Les originesdu mal, La Dernière Légion,réalisé par Doug Lefler, avecColin Firth, Sir Ben Kingsley et Aishwarya Rai. Le publicpourra également découvrir Territoires Vierges, avecHayden Christensen, Mischa Barton et Tim Roth, adaptédu classique de la littérature italienne, Le Décaméron.Ces films sont des coproductions DDLC/QuintaCommunications dont la sortie aux Etats-Unis sera géréepar The Weinstein Company.

Martha est présidente de la commission consultative dela côte ouest pour l’association Jason Foundation,impliquée dans la prévention du suicide chez les adoles-cents. Elle siège également aux comités de la Ball StateUniversity Advisory Board Alumni Association, The NorthCarolina School of the Arts Board of Visitors, The Los

Angeles Women's LeadershipCouncil, The Harvard KennedySchool of Government Women'sLeadership Board et de l'organi-sation internationale, Save theChildren.

TARAK BEN AMMAR /Producteur

Tarak Ben Ammar est né enTunisie dans une familleinfluente. Son père a notam-ment occupé plusieurs postesministériels et son oncle, HabibBourguiba, a été le premier pré-sident de la république deTunisie. Tarak Ben Ammar estdiplômé de l’université deGeorgetown. Sa compagnieCarthago, comprenant undépartement production et desstudios, construits par Tarak BenAmmar, a contribué à dévelop-

per le secteur du divertissement en Tunisie. Il a notammentréussi à convaincre de nombreux producteurs américainsde venir tourner leurs projets en Tunisie et a participé à laproduction de films internationaux, parmi lesquels plu-sieurs blockbusters tels que La Guerre des étoiles deGeorge Lucas ou Les Aventuriers de l’arche perdue, deSteven Spielberg. Tirant de ces prestigieux mentors des

enseignements précieux sur le montage de projets ciné-matographiques, Tarak se lance dans la production et lacoproduction. Entre 1980 et 1990, il participe ainsi à plusde 50 longs métrages de tous types, de la comédie popu-laire française (Tais-toi quand tu parles, Deux heuresmoins le quart avant Jésus Christ, etc.) à des films plusambitieux tels que La Traviatade Zefirelli ou encore Pirates,de Roman Polanski.

Après ce début de carrièreen tant que producteur, TarakBen Ammar décide deconsacrer plus de temps àson rôle d'investisseur et deconseiller stratégique auprèsdes principaux groupes decommunication. En 1990, ilfonde avec Silvio Berlusconi,rencontré en 1983, une com-pagnie nommée QuintaCommunications, sociétéd'investissements, de produc-tion et de distribution.

Quinta a ainsi contribué à lacoproduction, avec Lux Vide,des séries télévisées Jesus ofNazareth et The Bible. En2002, la compagnie a égale-ment produit Femme fatale, réalisé par Brian De Palma.La société s'est en outre spécialisée dans le commercedes droits audiovisuels et la vente aux diffuseurs euro-péens de droits acquis auprès des producteurs améri-cains. En 1996 et 1997, Quinta a pris en charge la gestionet la production de la tournée internationale History deMichael Jackson et de son album Blood on the Dance

Floor, certifié disque de platine. Plus récemment, Quintaet Tarak Ben Ammar ont remporté un franc succès entant que distributeurs de La Passion du Christ deMel Gibson dans quinze des principaux pays du monde.

Le groupe Quinta poursuit son travail de production enfinançant plusieurs projets àgros budgets tels que LaDernière Légion, TerritoiresVierges, et Hannibal Lecter :Les origines du mal, en associa-tion avec la compagnie DeLaurentiis. En 1984, M. BenAmmar s’est vu remettre laLégion d’honneur des mains duprésident François Mitterrandpour sa contribution culturelle. Ila quatre enfants, et vit à Paris.

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BEN DAVIS / Directeur de la photographie

La carrière de Ben Davis est jalonnée de projets divers, ducourt-métrage au spot publicitaire. Son talent et sonsavoir-faire exceptionnels ont été très vite repérés. Il a ainsipu faire ses premiers pas dans le monde du cinéma surMiranda, long métrage avecChristina Ricci, John Hurt etJohn Simm. Il a égalementtravaillé pour MathewVaughn sur le projet LayerCake, avec Daniel Craig.

Il a enchaîné sur la comédieromantique d’Oliver ParkerImagine Me and You, avecLena Heady. Dernièrement, ila apporté sa contribution à laproduction de la compagnieDino De Laurentiis, TerritoiresVierges, avec HaydenChristensen, Mischa Barton etTim Roth.

ALLAN STARSKI /Chef décorateur

Décorateur reconnu dans saPologne natale, Allan Starskivit à Varsovie et voyage depar le monde pour mettre son savoir-faire au service desplus grands réalisateurs internationaux.

En 1993, il conçoit pour Steven Spielberg les décors deLa Liste de Schindler, et se voit récompenser d’un Oscar®,d’une nomination aux BAFTA et du prix des meilleursdécors décerné par la Los Angeles Critics Association.

Au cours de la dernière décennie, il a imaginé les décorsde plusieurs films internationaux, parmi lesquelsWashington Square, le film polonais Pan Tadeusz qui lui apermis de recevoir un Eagle en Pologne, Le Tombeau etLe Pianiste, film de Roman Polanski récompensé auxOscar® narrant le courage d'un survivant dans le ghetto

de Varsovie en pleine secondeguerre mondiale. Son travail surcette production lui a valu unCésar et un second Eagle.Il a été dernièrement créditéaux génériques d’Oliver Twist,dernier projet de RomanPolanski, avec Ben Kingsley, TheI Inside et Eurotrip.

ANNA SHEPPARD /Création des costumes

Costumière de renom dans saPologne natale où elle travailledans les années 70 et 80 sous lenom d’Anna Biedrzycka, AnnaSheppard s’installe en Angleterreà la fin des années 70.Son travail sur Le Complotd’Agnzieszka Holland lui permetd’accéder à une renomméeinternationale. Steven Spielbergl'engage alors comme costu-

mière sur La Liste de Schindler, pour lequel elle a reçuune nomination aux Oscar® et un BAFTA des meilleurs cos-tumes. Elle a depuis lors eu l’occasion de se replongerdans cette période douloureuse de l’histoire enconcevant les costumes du film oscarisé de RomanPolanski, Le Pianiste, pour lequel elle a reçu un Eagle enPologne, une nomination aux Oscar® et un César.

Anna Sheppard a poursuivi sa collaboration avec RomanPolanski en collaborant à son dernier film, Oliver Twist.

Anna vit à Londres et travaille aussi bien en Europequ’aux Etats-Unis. Elle a travaillé sur de nombreux films,parmi lesquels Washington Square, Cœur de dragon(nomination au Saturn Awarddes meilleurs costumes), TheOgre, The Very Thought ofYou, La Sagesse des crocodi-les, ainsi que Révélations,drame contemporain deMichael Mann, nommé auxOscar®, avec Al Pacino etRussell Crowe. Elle s’est denouveau penchée sur lethème de la seconde guerremondiale pour la minisérieFrères d’armes, de StevenSpielberg et Tom Hanks.Dernièrement, elle a été cré-ditée aux génériques deSahara, Shanghai Knights etLe Tour du monde en 80jours, tous deux avec JackieChan.

PIETRO SCALIA /Monteur

Pietro Scalia a travaillé sur de nombreux films, dontMémoires d’une Geisha, de Rob Marshall, avec ZiyiZhang, Gong Li et Michelle Yeoh, The Great Raid de JohnDahl, avec Benjamin Bratt et James Franco, Will Huntingde Gus Van Sant, avec Robin Williams, Matt Damon, BenAffleck et Minnie Driver, Mort ou vif, de Sam Raimi, avecSharon Stone, Gene Hackman, Russell Crowe et

Leonardo Di Caprio, ainsi que JFK, d’Oliver Stone, avecKevin Costner et Tommy Lee Jones, pour lequel Pietro areçu l’Oscar® du meilleur montage en 1991. Pietro a col-laboré par deux fois avec Bernardo Bertolucci : en 1991sur Beauté Volée, et en 1993 sur Little Buddha.Il est également responsable du montage de plusieurs

films de Ridley Scott, notam-ment Hannibal, Gladiator (quilui a valu une nomination auxOscar®) et La Chute du fauconnoir (qui lui a permis de rempor-ter son deuxième Oscar®).

Photo de Keith Hamshere© DELTA (YOUNG HANNIBAL) LIMITED 2006Conception : Ydéo

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l’équipe technique