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2 MARDI 30 JANVIER 2007 SOCIÉTÉ c Actualité INDRE Les distributeurs bancaires du Blanc étaient piégés Les gendarmes de la brigade du Blanc enquêtent depuis plusieurs jours sur une affaire d’escroquerie à la carte bancaire. Il s’agirait d’un vaste réseau qui opérait vers l’Italie et l’Espagne. Les mal- frats avaient placé des copieurs de piste dans les distributeurs d’argent du Blanc afin de récupérer des données bancaires qu’ils utilisaient ensuite pour faire des achats à l’étranger. Le nombre de victimes reste encore à déterminer. NIÈVRE Les anciens véhicules des pompiers de Cosne sont à vendre Vingt engins issus des centres de secours nivernais sont actuel- lement mis en vente à Cosne-sur-Loire. Il s’agit d’un 4X4 Toyota, un Renault J7, une Renault 19… Ces véhicules sont exposés en ce moment à l’atelier départemental du SDIS, situé au centre de secours renforcé de Cosne-sur-Loire. Jusqu’au 15 février, les acquéreurs, professionnels ou particuliers, peuvent faire des demandes d’achat. Les véhicules seront vendus aux enchères. LOIR-ET-CHER Un détenu grièvement intoxiqué à la maison d’arrêt de Blois Un détenu âgé de vingt-trois ans a été grièvement intoxiqué jeudi, vers 19 heures, dans sa cellule de la maison d’arrêt de Blois. Un feu de matelas est à l’origine des fumées toxiques. Le jeune homme, qui est incarcéré pour assassinat, a été transpor- té au centre hospitalier de Blois, puis transféré dans le coma vers l’hôpital de Garches, où il a été placé dans un caisson hyperbare. L’homme était suivi par un psychologue. RÉGULATEUR Le constructeur automobile Renault a été entendu comme témoin assisté dans le cadre de l’enquête sur un accident mortel en 2004 à Gidy, dans le Loiret. Le conducteur responsable a mis en cause un dysfonctionnement du régulateur de vitesse. BOURGES L’appartement du patron a été entièrement mis à sac Le Canari fouillé et saccagé « Je ne veux plus continuer. Je ne veux plus vivre ici ». Bernard Couton, le patron depuis cinq ans de la disco- thèque Le Canari, située au Prado était très remonté hier après-midi, quelques heures après avoir découvert l’am- pleur du désastre. Dans la nuit de dimanche à lundi, son appartement situé au premier et second étage de la discothèque a été entière- ment retourné et fouillé. Vers 22 heures, des individus se sont introduits dans l’encein- te de la boîte de nuit, en l’ab- sence du propriétaire. Ils ont enlevé les ardoises du toit puis arraché les linteaux, puis ont pénétré dans la réserve située au premier étage. Auparavant, ils avaient coupé le fil d’alimentation de l’alar- me. Une fois dedans, ils ont fouillé toutes les pièces de l’appartement privé du pro- priétaire des lieux. Un vérita- ble spectacle de désolation : chaque objet, chaque vête- ment a été jeté à terre, les papiers jonchent le sol, la cuisine a été entièrement vi- dée au sol, même la viande a été lancée à terre. Dans la sal- le de bain, les malfrats ont cassé la faïence de la baignoi- re et celle du sol. Dans le sa- lon, ils ont retourné le cana- pé, cassé les corniches des armoires anciennes. Dans la chambre, ils ont fait tomber un écran plat qui s’est écrasé en mille morceaux à terre. La recette envolée Le bureau du propriétaire a aussi été entièrement mis à sac, les archives de compta- bilité éparpillées partout, même le bureau des em- ployés a été visité. Les cam- brioleurs ont mis la main sur la recette de la discothèque. En effet, depuis le placement de l’établissement en redres- sement judiciaire la semaine dernière, le propriétaire, fau- te de pouvoir ouvrir un compte, avait gardé les recet- tes des différentes soirées chez lui. Hier, il estimait la somme dérobée à plus de 10.000 euros. Les auteurs du saccage ont même poussé le vice jus- qu’à casser les portes en bois à l’intérieur de l’appartement et à arracher les prises élec- triques. En revanche, ils ne sont même pas entrés dans la discothèque. Pour Bernard Couton, le saccage s’apparente à une vengeance : « Je gêne à Bour- ges. J’ai prouvé mon sérieux pendant cinq ans à la tête de la discothèque. Mais à Bour- ges, il y a la moitié des disco- thèques qui sont en trop. La concurrence est rude. J’en veux beaucoup à ceux qui dé- livrent les autorisations. Ja- mais le Canari, en cinq ans, n’a connu de fermeture ad- ministrative. La fréquenta- tion du Canari avait beau- coup baissé ces der- niers mois. C’est pourquoi il a été placé en redressement judiciaire la semaine pro- chaine. Mais on a cru en nous et nous avions un délai de deux mois supplémentai- res. J’ai même retrouvé une assurance qui a accepté de nous suivre. Et là, on m’achève » explique le propriétaire des lieux. En cinq ans d’ouverture, le propriétaire du Canari a déjà connu huit cambriolages, dont sept entre 2003 et 2004. Mais ce saccage en règle est le pire de tous : « Ma vie de quarante-cinq ans est fichue. J’arrête tout. Je m’en vais. Je vais vendre ». Le Canari qui venait d’ac- cueillir une nouvelle équi- pe motivée risque donc de voir ses neufs employés au chômage. Qui peut en vouloir au pa- tron de ce lieu emblématique berruyer ? « On ne nous a ja- mais aidés. On nous en veut. Tout a été fait pour que je disparaisse. On n’aime pas les gens honnêtes. Je suis sûr que c’est une vengeance. Ils savaient que je n’étais pas là. J’ai changé de collaborateurs, c’est peut-être cela qui n’a pas plu. En tout cas, je jette l’éponge. J’arrête tout » a confié Bernard Couton. Les enquêteurs de l’identi- fication criminelle ont effec- tué des prélèvements. Hier soir, Bernard Couton, excédé, attendait toujours le rétablis- sement du téléphone et de l’alarme. FOUILLES. L’ensemble de l’appartement de Bernard Couton a été retourné par les voleurs. « Je n’en peux plus. J’arrête tout. Je vais vendre le Canari » ARDOISES. Les malfrats sont passés par le toit, puis ont fouillé les lieux. AGGLOMÉRATION DE BOURGES 8.500 foyers privés d’électricité dimanche Soudain, ce fut le grand noir pour 8.500 foyers de Bourges et de l’aggloméra- tion, dimanche soir, vers 20 heures. A l’origine de ces coupures, le feu dans un poste de livrai- son d’électricité situé rue Fé- lix-Chédin et qui appartient à l’usine Rosinox. C’est un rive- rain qui, voyant de la fumée sortir du poste situé sur le bord de la rue, a alerté les pompiers. Un câble provoque le court-circuit Rapidement sur place, ceux-ci ont établi un périmè- tre de sécurité autour du pos- te électrique et coupé la cir- culation sur la rue. A leur ar- rivée sur place, des crépitements se faisaient en- tendre à l’intérieur du poste et de la fumée s’en échappait. Les pompiers ont dépêché d’importants moyens de se- cours, notamment la grande échelle qui finalement n’a pas été utilisée. Le feu a été rapidement maîtrisé. L’origine du sinistre est liée à un câble en défaut qui a provoqué un court-circuit. Ce poste de livraison est relié à un poste source dans lequel les protections ont fonction- né en faisant disjoncter le courant. C’est ainsi que dès 20 heu- res, 8.500 foyers ont été sans électricité à Saint-Doulchard, Asnières, Saint-Martin- d’Auxigny, Vasselay et à La Chancellerie et au Moulon à Bourges. Fort heureusement pour un court moment puis- que moins de dix minutes après le début de la coupure, 7.550 foyers avaient déjà re- trouvé de la lumière. En re- vanche, elle n’est revenue que vers 21 heures pour les 950 foyers restants. Hier, Rosinox a procédé à la réparation du poste de li- vraison. BOURGES Manifestation samedi pour les sans-papiers A l’approche de l’élection présidentielle, le Réseau édu- cation sans frontières comp- te bien s’inviter dans les dé- bats. A l’appel national de RESF, une manifestation dé- partementale est organisée samedi à 15 heures pour ré- clamer la régularisation des sans-papiers. Le départ aura lieu au parvis de la cathédra- le de Bourges. Dans un communiqué, les membres de RESF expli- quent : « Depuis des mois, des enseignants, des parents d’élèves, des élèves eux-mê- mes, des étudiants et de nombreux citoyens, par di- zaines de milliers, manifes- tent, signent des pétitions, se rendent devant les préfectu- res pour dire leur colère con- tre une politique qui brise des vies, la vie de leurs élèves, de leurs copains, des copains de leurs enfants ». RESF demande ainsi la ré- gularisation de tous les sans papiers : « Pour de plus en plus de citoyens, le clandes- tin, le sans-papiers avec le- quel on tente de les effrayer pour avoir des voix, c’est avant tout un élève qu’on a en classe, c’est le copain de ses enfants, c’est l’étudiant de la table voisine, c’est le parent qui vient chercher ses enfants à l’école, c’est aussi un homme ou une femme qui travaille. Ils ont droit à une vie normale et à l’éduca- tion. Ils doivent être régula- risés ». « Il faut mettre fin aux ar- restations, aux rafles, aux pla- cements en rétention, aux expulsions » concluent les membres de RESF. BOURGES Une plainte déposée contre le président du TGI Un ancien maire de Vor- nay, Joseph Davidoff, vient de porter plainte, dimanche après-midi au commissariat de police de Bourges contre le président du tribunal de grande instance de Bourges pour « irrespect du Code Civil et du Code Pénal dans le ca- dre de sa fonction ». L’affaire remonte à 1965. Joseph Davidoff est victime, à cinq mois d’écart, de deux accidents de la circulation dans la région parisienne. « Le premier c’était le 12 avril 1965. J’ai eu un choc à un carrefour. Ma voiture a été prise en crabe. J’ai perdu connaissance et j’ai été bles- sé. L’autre, c’était à Antony, le 9 septembre 1965. J’étais ar- rêté à un feu rouge. Je con- duisais alors avec une plan- che pour me soutenir le dos. Une voiture est arrivée à forte allure derrière moi et a per- cuté mon véhicule. J’ai en- tendu un énorme craque- ment dans la colonne verté- brale » explique Joseph Davidoff. L’enseignant, qui devait passer en février 1966 un concours de l’Éducation na- tionale pour une spécialisa- tion, est handicapé et ne peut alors plus enseigner. « J’ai es- sayé de reprendre l’enseigne- ment à mi-temps, en corri- geant à domicile des copies. Mais ce n’était plus possible » indique l’ancien maire. En 1973, une décision du tribunal de grande instance de Paris condamnait la com- pagnie d’assurances la Paix à verser à Joseph Davidoff la somme de 117.000 francs de l’époque. Or, seulement une partie de ces indemnités a fi- nalement été versée à l’an- cien maire. Une répartition aurait eu lieu entre différen- tes CRAM concernées par le dossier. Une affaire renvoyée cinq fois « Depuis trente-trois ans, j’essaie de faire appliquer la décision de justice de juillet 1973. La compagnie d’assurance s’est arrangée avec la CRAM et je n’ai eu que des restes avec lesquels je ne peux rien faire » a confié M. Davidoff. De son côté, la justice met en avant la prescription tren- tenaire de ce dossier. Le plaignant s’insurge con- tre les renvois successifs de son affaire pour la cinquième fois. Une cinquième audien- ce a été fixée au 20 février prochain. TRAFIC Des automobilistes prétendent avoir été abusés dans le Cher et dans la Nièvre Les compteurs auraient été trafiqués PAR LUDOVIC PILLEVESSE [email protected] D es mouvements finan- ciers estimés à 250.000 euros pour un bénéfice proche des 70.000 euros après l’inscrip- tion présumée frauduleuse d’un négoce d’automobile sur le registre du commerce et des sociétés de Bourges ! Un retraité vauzellien de soixante-quatre ans et ses deux fils sans emploi de vingt-six et trente-deux ans, domiciliés à Prémery et Sain- caize-Meauce, sont soupçon- nés, de juin 2005 à fé- vrier 2006, d’avoir revendu avec une marge conséquente une soixantaine de voitures achetées dans des conces- sions à un tarif réservé aux… professionnels. Ils sont aussi accusés d’avoir fortement réduit le ki- lométrage de dix-neuf véhi- cules grugeant ainsi une di- zaine d’automobilistes de la Nièvre et d’autres victimes dans le Cher, la Saône-et-Loi- re, l’Allier et le Loiret. Après un an d’enquête, les gendar- mes de Varennes-Vauzelles, Fourchambault, Prémery et leurs collègues d’autres uni- tés les ont confondus grâce au témoignage d’un automo- biliste. Il a conforté leurs soupçons sur l’existence d’un trafic de voitures françaises des trois grandes marques. Cet automobiliste est le pre- mier client à déposer plainte, en janvier 2006, auprès des gendarmes de Varennes-Vau- zelles. Il estime que le kilo- métrage de sa voiture, ache- tée par l’intermédiaire d’un journal gratuit, a été bi- douillé. Des voitures suspectes repérées dans les rues de Vauzelles Les enquêteurs font un rapprochement avec une sé- rie de voitures suspectes, im- matriculées dans d’autres dé- partements, et aperçues dans la cité cheminote depuis septembre 2005. Ils remon- tent jusqu’à trois individus. Ils découvrent que l’un d’eux aurait fait une fausse déclara- tion, en juin 2005, pour être inscrit sur le registre du com- merce et des sociétés du Cher et assurer un négoce auto- mobile à Apremont-sur-Al- lier, près de Sancoins. Problème de taille : l’adres- se fournie ne correspondrait à aucun local. Cette inscrip- tion et la qualité de négociant en poche ouvrent les portes du marché des voitures d’oc- casion vendues par les con- cessionnaires aux profession- nels de l’automobile. Ces vé- hicules, précédemment repris aux clients en échange d’un achat, offrent l’avantage d’être vendus à bas prix et d’être révisés. Le prix peut être facilement multiplié par deux, trois… La pirouette est encore plus facile quand son kilomé- trage est divisé par deux ou trois, comme estiment en avoir fait les frais près d’une vingtaine d’acheteurs. Une voiture en bon état mais avec 200.000 kilomètres retrouve soudain une nouvelle jeunes- se avec seulement 70.000 à 100.000 kilomètres sur un compteur que le contrôle technique ne contredira pas. Renvoyés devant le tribunal correctionnel Pendant neuf mois, l’affai- re bat son plein. En fé- vrier 2006, les gendarmes perquisitionnent les domici- les des trois membres de cet- te famille. Ils saisissent dix- sept voitures suspectes prêtes à être vendues. Après toutes les auditions des responsables des conces- sions et des acheteurs, les suspects ont été arrêtés la se- maine dernière. Remis en li- berté, ils sont convoqués, le 12 juin, devant le tribunal correctionnel de Nevers pour tromperie sur la marchandise et travail clandestin par dissi- mulation d’activité. Trois Nivernais sont suspectés d’avoir ven- du des voitures avec des compteurs kilo- métriques trafiqués. La gendarmerie a mis fin à leurs agisse- ments présumés. CLANDESTIN. Les trois hommes sont suspectés de tromperie sur la marchandise puisque le kilométrage de compteurs de voitures aurait été diminué, et de travail clandestin. PHOTO D’ARCHIVES FRED LONJON SAINT-JUST DEUX BLESSÉS DANS LE CHOC. Deux véhicules sont entrés en collision, hier soir vers 18 h 35, sur la RN 76 à quelques kilomètres de Saint-Just. Les pompiers de Bourges et de Plaimpied sont intervenus pour donner les premiers soins aux blessés, qui ont été transportés à l’hôpital. La circulation, très dense à cette heure-là, a été alternée le temps des secours. MAIS AUSSI VIERZON ELLE CHUTE DE TROIS MÈTRES. Hier aux environs de 13 heures, une adolescente a fait une chute accidentelle de trois mètres au collège Édouard-Vaillant. La demoiselle se trouvait sur le terrain de sport. Elle a été transportée par les pompiers pour une fracture à un poignet. ILS VOLENT UNE VOITURE ET LA DÉTÉRIORENT. Quatre jeunes bien connus de la police ont été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi, chemin des Varennes. Ces jeunes, issus de la communauté des gens du voyage, âgés de quinze et seize ans, ont reconnu avoir volé une Ford Mondéo rue du Cavalier pour aller faire un tour. Sur les deux heures du matin, une patrouille de police avait retrouvé le véhicule chemin des Varennes. Il avait été forcé et reçu nombre de coups, donnés en particulier avec les pieds. Presque dans le même temps, un appel parvenait au commissariat signalant quatre jeunes au comportement suspect. Les policiers les ont trouvés, mais à la vue des forces de l’ordre, les individus concernés ont tenté de s’enfuir. Interpellés, ils étaient ramenés au commissariat pour y être interrogés. Ils reconnaissaient le vol et les dégradations, d’autant qu’une empreinte de chaussure correspondait à la semelle d’un des voleurs. Le quatuor est convoqué le 27 février devant le juge des enfants pour répondre de ses actes. SAINTE-LIZAIGNE LA BARQUE DISPARAÎT. C’est le 27 janvier que le propriétaire d’une barque amarrée au bord de la Théols au lieu-dit les Chézeaux, s’est rendu compte de sa disparition. Elle a été volée dans les cinq jours précédents. La chaîne qui la maintenait attachée a été sectionnée. L’enquête a été confiée à la brigade d’Issoudun. LES BORDES LE VOLEUR EMPORTE LE GPS. Dans la nuit de dimanche à lundi, entre 00 h 30 et 2 heures du matin, la vitre passager avant d’une voiture a été brisée route de Paudy. Le voleur a emmené le GPS de marque VDO Dayton. L’enquête a été confiée à la brigade d’Issoudun. LA CROIX-ROUGE L’ADRESSE INTERNET ÉTAIT ERRONÉE. Une erreur s’est glissée dans l’adresse internet de la Croix-rouge du Cher. La bonne adresse est www.crf – [email protected]. PRÉCISION QUAND VOUS VOYEZ CE PANNEAU : RESPECTEZ-LE

Il y a huit ans, le Canari était saccagé

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Il y a huit ans, le Canari était saccagé

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  • 2 MARDI 30 JANVIER 2007

    SOCITc Actualit

    INDRE Les distributeurs bancairesdu Blanc taient pigsLes gendarmes de la brigade du Blanc enqutent depuis plusieursjours sur une affaire descroquerie la carte bancaire. Il sagiraitdun vaste rseau qui oprait vers lItalie et lEspagne. Les mal-frats avaient plac des copieurs de piste dans les distributeursdargent du Blanc afin de rcuprer des donnes bancaires quilsutilisaient ensuite pour faire des achats ltranger. Le nombrede victimes reste encore dterminer.

    NIVRE Les anciens vhiculesdes pompiers de Cosne sont vendreVingt engins issus des centres de secours nivernais sont actuel-lement mis en vente Cosne-sur-Loire. Il sagit dun 4X4 Toyota,un Renault J7, une Renault 19 Ces vhicules sont exposs ence moment latelier dpartemental du SDIS, situ au centrede secours renforc de Cosne-sur-Loire. Jusquau 15 fvrier, lesacqureurs, professionnels ou particuliers, peuvent faire desdemandes dachat. Les vhicules seront vendus aux enchres.

    LOIR-ET-CHER Un dtenu grivementintoxiqu la maison darrt de BloisUn dtenu g de vingt-trois ans a t grivement intoxiqujeudi, vers 19 heures, dans sa cellule de la maison darrt deBlois. Un feu de matelas est lorigine des fumes toxiques. Lejeune homme, qui est incarcr pour assassinat, a t transpor-t au centre hospitalier de Blois, puis transfr dans le comavers lhpital de Garches, o il a t plac dans un caissonhyperbare. Lhomme tait suivi par un psychologue.

    RGULATEUR Le constructeur automobile Renault a tentendu comme tmoin assist dans le cadre delenqute sur un accident mortel en 2004 Gidy,dans le Loiret. Le conducteur responsable a mis encause un dysfonctionnement du rgulateur devitesse.

    BOURGES Lappartement du patron a t entirement mis sac

    Le Canari fouill et saccag Je ne veux plus continuer.

    Je ne veux plus vivre ici .Bernard Couton, le patrondepuis cinq ans de la disco-thque Le Canari, situe auPrado tait trs remont hieraprs-midi, quelques heuresaprs avoir dcouvert lam-pleur du dsastre. Dans lanuit de dimanche lundi,son appartement situ aupremier et second tage de ladiscothque a t entire-ment retourn et fouill. Vers22 heures, des individus sesont introduits dans lencein-te de la bote de nuit, en lab-sence du propritaire. Ils ontenlev les ardoises du toitpuis arrach les linteaux, puisont pntr dans la rservesitue au premier tage.Auparavant, ils avaient couple fil dalimentation de lalar-me.

    Une fois dedans, ils ontfouill toutes les pices delappartement priv du pro-pritaire des lieux. Un vrita-ble spectacle de dsolation :chaque objet, chaque vte-ment a t jet terre, lespapiers jonchent le sol, lacuisine a t entirement vi-de au sol, mme la viande a

    t lance terre. Dans la sal-le de bain, les malfrats ontcass la faence de la baignoi-re et celle du sol. Dans le sa-lon, ils ont retourn le cana-p, cass les corniches desarmoires anciennes. Dans lachambre, ils ont fait tomberun cran plat qui sest crasen mille morceaux terre.

    La recette envoleLe bureau du propritaire

    a aussi t entirement mis sac, les archives de compta-bilit parpilles partout,mme le bureau des em-ploys a t visit. Les cam-brioleurs ont mis la main surla recette de la discothque.En effet, depuis le placementde ltablissement en redres-sement judiciaire la semainedernire, le propritaire, fau-te de pouvoir ouvr ir uncompte, avait gard les recet-tes des diffrentes soireschez lui. Hier, il estimait lasomme drobe plus de10.000 euros.

    Les auteurs du saccageont mme pouss le vice jus-qu casser les portes en bois

    lintrieur de lappartementet arracher les prises lec-triques. En revanche, ils nesont mme pas entrs dans ladiscothque.

    Pour Bernard Couton, lesaccage sapparente unevengeance : Je gne Bour-ges. Jai prouv mon srieuxpendant cinq ans la tte dela discothque. Mais Bour-ges, il y a la moiti des disco-thques qui sont en trop. Laconcurrence est rude. Jenveux beaucoup ceux qui d-livrent les autorisations. Ja-mais le Canari, en cinq ans,na connu de fermeture ad-ministrative. La frquenta-tion du Canari avait beau-coup baiss ces der-niers mois. Cest pourquoi ila t plac en redressementjudiciaire la semaine pro-chaine. Mais on a cru ennous et nous avions un dlaide deux mois supplmentai-res. Jai mme retrouv uneassurance qui a accept denous suivre. Et l,on machve explique lepropritaire des lieux.

    En cinq ans douverture, le

    propritaire du Canari a djconnu huit cambriolages,dont sept entre 2003 et 2004.Mais ce saccage en rgle estle pire de tous : Ma vie dequarante-cinq ans est fichue.Jarrte tout. Je men vais. Jevais vendre .

    Le Canari qui venait dac-cueillir une nouvelle qui-pe motive risque donc devoir ses neufs employs auchmage.

    Qui peut en vouloir au pa-tron de ce lieu emblmatiqueberruyer ? On ne nous a ja-mais aids. On nous en veut.Tout a t fait pour que jedisparaisse. On naime pasles gens honntes. Je suis srque cest une vengeance. Ilssavaient que je ntais pas l.Jai chang de collaborateurs,cest peut-tre cela qui napas plu. En tout cas, je jettelponge. Jarrte tout aconfi Bernard Couton.

    Les enquteurs de lidenti-fication criminelle ont effec-tu des prlvements. Hiersoir, Bernard Couton, excd,attendait toujours le rtablis-sement du tlphone et delalarme.

    FOUILLES. Lensemble de lappartement de Bernard Couton a t retourn par les voleurs.

    Je nen peuxplus. Jarrtetout. Je vaisvendre leCanari

    ARDOISES. Les malfratssont passs par le toit, puisont fouill les lieux.

    AGGLOMRATION DE BOURGES

    8.500 foyers privsdlectricit dimanche

    Soudain, ce fut le grandnoir pour 8.500 foyers deBourges et de lagglomra-tion, dimanche soir, vers20 heures.

    A lorigine de ces coupures,le feu dans un poste de livrai-son dlectricit situ rue F-lix-Chdin et qui appartient lusine Rosinox. Cest un rive-rain qui, voyant de la fumesortir du poste situ sur lebord de la rue, a alert lespompiers.

    Un cble provoquele court-circuitRapidement sur place,

    ceux-ci ont tabli un prim-tre de scurit autour du pos-te lectrique et coup la cir-culation sur la rue. A leur ar-rive sur place, descrpitements se faisaient en-tendre lintrieur du posteet de la fume sen chappait.

    Les pompiers ont dpchdimportants moyens de se-cours, notamment la grande

    chelle qui finalement napas t utilise. Le feu a trapidement matris.

    Lorigine du sinistre est lie un cble en dfaut qui aprovoqu un court-circuit. Ceposte de livraison est reli un poste source dans lequelles protections ont fonction-n en faisant disjoncter lecourant.

    Cest ainsi que ds 20 heu-res, 8.500 foyers ont t sanslectricit Saint-Doulchard,Asnires, Saint-Martin-dAuxigny, Vasselay et LaChancellerie et au Moulon Bourges. Fort heureusementpour un court moment puis-que moins de dix minutesaprs le dbut de la coupure,7.550 foyers avaient dj re-trouv de la lumire. En re-vanche, elle nest revenueque vers 21 heures pour les950 foyers restants.

    Hier, Rosinox a procd la rparation du poste de li-vraison.

    BOURGES

    Manifestation samedipour les sans-papiers

    A lapproche de llectionprsidentielle, le Rseau du-cation sans frontires comp-te bien sinviter dans les d-bats. A lappel national deRESF, une manifestation d-partementale est organisesamedi 15 heures pour r-clamer la rgularisation dessans-papiers. Le dpart auralieu au parvis de la cathdra-le de Bourges.

    Dans un communiqu,les membres de RESF expli-quent : Depuis des mois,des enseignants, des parentsdlves, des lves eux-m-mes, des tudiants et denombreux citoyens, par di-zaines de milliers, manifes-tent, signent des ptitions, serendent devant les prfectu-res pour dire leur colre con-tre une politique qui brisedes vies, la vie de leurs lves,

    de leurs copains, des copainsde leurs enfants .

    RESF demande ainsi la r-gularisation de tous les sanspapiers : Pour de plus enplus de citoyens, le clandes-tin, le sans-papiers avec le-quel on tente de les effrayerpour avoir des voix, cestavant tout un lve quon aen classe, cest le copain deses enfants, cest ltudiantde la table voisine, cest leparent qui vient chercher sesenfants lcole, cest aussiun homme ou une femmequi travaille. Ils ont droit une vie normale et lduca-tion. Ils doivent tre rgula-riss .

    Il faut mettre fin aux ar-restations, aux rafles, aux pla-cements en rtention, auxexpuls ions conc luentles membres de RESF.

    BOURGES

    Une plainte dposecontre le prsident du TGI

    Un ancien maire de Vor-nay, Joseph Davidoff, vient deporter plainte, dimancheaprs-midi au commissariatde police de Bourges contrele prsident du tribunal degrande instance de Bourgespour irrespect du Code Civilet du Code Pnal dans le ca-dre de sa fonction .

    Laffaire remonte 1965.Joseph Davidoff est victime, cinq mois dcart, de deuxaccidents de la circulationdans la rgion parisienne. Le premier ctait le 12 avril1965. Jai eu un choc uncarrefour. Ma voiture a tprise en crabe. Jai perduconnaissance et jai t bles-s. Lautre, ctait Antony, le9 septembre 1965. Jtais ar-rt un feu rouge. Je con-duisais alors avec une plan-che pour me soutenir le dos.Une voiture est arrive forteallure derrire moi et a per-cut mon vhicule. Jai en-tendu un norme craque-ment dans la colonne vert-brale explique JosephDavidoff.

    Lenseignant, qui devaitpasser en fvrier 1966 unconcours de lducation na-tionale pour une spcialisa-tion, est handicap et ne peutalors plus enseigner. Jai es-say de reprendre lenseigne-ment mi-temps, en corri-geant domicile des copies.Mais ce ntait plus possible

    indique lancien maire.En 1973, une dcision du

    tribunal de grande instancede Paris condamnait la com-pagnie dassurances la Paix verser Joseph Davidoff lasomme de 117.000 francs delpoque. Or, seulement unepartie de ces indemnits a fi-nalement t verse lan-cien maire. Une rpartitionaurait eu lieu entre diffren-tes CRAM concernes par ledossier.

    Une affairerenvoyecinq fois

    Depuis trente-trois ans,jessaie de faire appliquer ladcision de justice dejuillet 1973. La compagniedassurance sest arrangeavec la CRAM et je nai euque des restes avec lesquelsje ne peux rien faire a confiM. Davidoff.

    De son ct, la justice meten avant la prescription tren-tenaire de ce dossier.

    Le plaignant sinsurge con-tre les renvois successifs deson affaire pour la cinquimefois. Une cinquime audien-ce a t fixe au 20 fvrierprochain.

    TRAFIC Des automobilistes prtendent avoir t abuss dans le Cher et dans la Nivre

    Les compteurs auraient t trafiqus

    PAR LUDOVIC [email protected]

    D es mouvements finan-ciers estims 250.000 euros pour unbnfice proche des70.000 euros aprs linscrip-tion prsume frauduleusedun ngoce dautomobilesur le registre du commerceet des socits de Bourges !

    Un retrait vauzellien desoixante-quatre ans et sesdeux fils sans emploi devingt-six et trente-deux ans,domicilis Prmery et Sain-caize-Meauce, sont soupon-ns, de juin 2005 f-vrier 2006, davoir revenduavec une marge consquenteune soixantaine de voituresachetes dans des conces-sions un tarif rserv auxprofessionnels.

    Ils sont aussi accussdavoir fortement rduit le ki-lomtrage de dix-neuf vhi-cules grugeant ainsi une di-zaine dautomobilistes de la

    Nivre et dautres victimesdans le Cher, la Sane-et-Loi-re, lAllier et le Loiret. Aprsun an denqute, les gendar-

    mes de Varennes-Vauzelles,Fourchambault, Prmery etleurs collgues dautres uni-ts les ont confondus grce

    au tmoignage dun automo-biliste. Il a confort leurssoupons sur lexistence duntrafic de voitures franaises

    des trois grandes marques.Cet automobiliste est le pre-mier client dposer plainte,en janvier 2006, auprs desgendarmes de Varennes-Vau-zelles. Il estime que le kilo-mtrage de sa voiture, ache-te par lintermdiaire dunjournal gratuit, a t bi-douill.

    Des voituressuspectesrepres dans lesrues de Vauzelles

    Les enquteurs font unrapprochement avec une s-rie de voitures suspectes, im-matricules dans dautres d-partements, et aperues dansla cit cheminote depuisseptembre 2005. Ils remon-tent jusqu trois individus.Ils dcouvrent que lun deuxaurait fait une fausse dclara-tion, en juin 2005, pour treinscrit sur le registre du com-merce et des socits du Cheret assurer un ngoce auto-mobile Apremont-sur-Al-lier, prs de Sancoins.

    Problme de taille : ladres-se fournie ne correspondrait aucun local. Cette inscrip-tion et la qualit de ngocianten poche ouvrent les portesdu march des voitures doc-casion vendues par les con-

    cessionnaires aux profession-nels de lautomobile. Ces v-h icu les , prcdemmentrepris aux clients en changedun achat, offrent lavantagedtre vendus bas prix etdtre rviss. Le prix peuttre facilement multipli pardeux, trois

    La pirouette est encoreplus facile quand son kilom-trage est divis par deux outrois, comme estiment enavoir fait les frais prs dunevingtaine dacheteurs. Unevoiture en bon tat mais avec200.000 kilomtres retrouvesoudain une nouvelle jeunes-se avec seulement 70.000 100.000 kilomtres sur uncompteur que le contrletechnique ne contredira pas.

    Renvoys devant letribunal correctionnelPendant neuf mois, laffai-

    re bat son plein. En f-vrier 2006, les gendarmesperquisitionnent les domici-les des trois membres de cet-te famille. Ils saisissent dix-sept voitures suspectes prtes tre vendues.

    Aprs toutes les auditionsdes responsables des conces-sions et des acheteurs, lessuspects ont t arrts la se-maine dernire. Remis en li-bert, ils sont convoqus, le12 juin, devant le tribunalcorrectionnel de Nevers pourtromperie sur la marchandiseet travail clandestin par dissi-mulation dactivit.

    Trois Nivernais sontsuspects davoir ven-du des voitures avecdes compteurs kilo-mtriques trafiqus.La gendarmerie a misfin leurs agisse-ments prsums.

    CLANDESTIN. Les trois hommes sont suspects de tromperie sur la marchandise puisque lekilomtrage de compteurs de voitures aurait t diminu, et de travail clandestin. PHOTODARCHIVES FRED LONJON

    SAINT-JUSTDEUX BLESSS DANS LE CHOC. Deux vhicules sont entrs encollision, hier soir vers 18 h 35, sur la RN 76 quelqueskilomtres de Saint-Just. Les pompiers de Bourges et dePlaimpied sont intervenus pour donner les premiers soins auxblesss, qui ont t transports lhpital. La circulation, trsdense cette heure-l, a t alterne le temps des secours.

    MAIS AUSSI

    VIERZONELLE CHUTE DE TROIS MTRES. Hier aux environs de 13 heures,une adolescente a fait une chute accidentelle de trois mtresau collge douard-Vaillant. La demoiselle se trouvait sur leterrain de sport. Elle a t transporte par les pompiers pourune fracture un poignet.

    ILS VOLENT UNE VOITURE ET LA DTRIORENT. Quatre jeunesbien connus de la police ont t interpells dans la nuit dedimanche lundi, chemin des Varennes. Ces jeunes, issus dela communaut des gens du voyage, gs de quinze etseize ans, ont reconnu avoir vol une Ford Mondo rue duCavalier pour aller faire un tour. Sur les deux heures du matin,une patrouille de police avait retrouv le vhicule chemin desVarennes. Il avait t forc et reu nombre de coups, donnsen particulier avec les pieds. Presque dans le mme temps, unappel parvenait au commissariat signalant quatre jeunes aucomportement suspect. Les policiers les ont trouvs, mais lavue des forces de lordre, les individus concerns ont tent desenfuir. Interpells, ils taient ramens au commissariat poury tre interrogs. Ils reconnaissaient le vol et les dgradations,dautant quune empreinte de chaussure correspondait lasemelle dun des voleurs. Le quatuor est convoqu le27 fvrier devant le juge des enfants pour rpondre de sesactes.

    SAINTE-LIZAIGNELA BARQUE DISPARAT. Cest le 27 janvier que le propritairedune barque amarre au bord de la Thols au lieu-dit lesChzeaux, sest rendu compte de sa disparition. Elle a tvole dans les cinq jours prcdents. La chane quila maintenait attache a t sectionne. Lenqute a tconfie la brigade dIssoudun.

    LES BORDESLE VOLEUR EMPORTE LE GPS. Dans la nuit de dimanche lundi, entre 00 h 30 et 2 heures du matin, la vitre passageravant dune voiture a t brise route de Paudy. Le voleur aemmen le GPS de marque VDO Dayton. Lenqute a tconfie la brigade dIssoudun.

    LA CROIX-ROUGELADRESSE INTERNET TAIT ERRONE. Une erreur sest glissedans ladresse internet de la Croix-rouge du Cher. La bonneadresse est www.crf [email protected].

    PRCISION

    QUAND VOUS VOYEZCE PANNEAU :RESPECTEZ-LE