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  • 2 MARDI 30 JANVIER 2007

    SOCITc Actualit

    INDRE Les distributeurs bancairesdu Blanc taient pigsLes gendarmes de la brigade du Blanc enqutent depuis plusieursjours sur une affaire descroquerie la carte bancaire. Il sagiraitdun vaste rseau qui oprait vers lItalie et lEspagne. Les mal-frats avaient plac des copieurs de piste dans les distributeursdargent du Blanc afin de rcuprer des donnes bancaires quilsutilisaient ensuite pour faire des achats ltranger. Le nombrede victimes reste encore dterminer.

    NIVRE Les anciens vhiculesdes pompiers de Cosne sont vendreVingt engins issus des centres de secours nivernais sont actuel-lement mis en vente Cosne-sur-Loire. Il sagit dun 4X4 Toyota,un Renault J7, une Renault 19 Ces vhicules sont exposs ence moment latelier dpartemental du SDIS, situ au centrede secours renforc de Cosne-sur-Loire. Jusquau 15 fvrier, lesacqureurs, professionnels ou particuliers, peuvent faire desdemandes dachat. Les vhicules seront vendus aux enchres.

    LOIR-ET-CHER Un dtenu grivementintoxiqu la maison darrt de BloisUn dtenu g de vingt-trois ans a t grivement intoxiqujeudi, vers 19 heures, dans sa cellule de la maison darrt deBlois. Un feu de matelas est lorigine des fumes toxiques. Lejeune homme, qui est incarcr pour assassinat, a t transpor-t au centre hospitalier de Blois, puis transfr dans le comavers lhpital de Garches, o il a t plac dans un caissonhyperbare. Lhomme tait suivi par un psychologue.

    RGULATEUR Le constructeur automobile Renault a tentendu comme tmoin assist dans le cadre delenqute sur un accident mortel en 2004 Gidy,dans le Loiret. Le conducteur responsable a mis encause un dysfonctionnement du rgulateur devitesse.

    BOURGES Lappartement du patron a t entirement mis sac

    Le Canari fouill et saccag Je ne veux plus continuer.

    Je ne veux plus vivre ici .Bernard Couton, le patrondepuis cinq ans de la disco-thque Le Canari, situe auPrado tait trs remont hieraprs-midi, quelques heuresaprs avoir dcouvert lam-pleur du dsastre. Dans lanuit de dimanche lundi,son appartement situ aupremier et second tage de ladiscothque a t entire-ment retourn et fouill. Vers22 heures, des individus sesont introduits dans lencein-te de la bote de nuit, en lab-sence du propritaire. Ils ontenlev les ardoises du toitpuis arrach les linteaux, puisont pntr dans la rservesitue au premier tage.Auparavant, ils avaient couple fil dalimentation de lalar-me.

    Une fois dedans, ils ontfouill toutes les pices delappartement priv du pro-pritaire des lieux. Un vrita-ble spectacle de dsolation :chaque objet, chaque vte-ment a t jet terre, lespapiers jonchent le sol, lacuisine a t entirement vi-de au sol, mme la viande a

    t lance terre. Dans la sal-le de bain, les malfrats ontcass la faence de la baignoi-re et celle du sol. Dans le sa-lon, ils ont retourn le cana-p, cass les corniches desarmoires anciennes. Dans lachambre, ils ont fait tomberun cran plat qui sest crasen mille morceaux terre.

    La recette envoleLe bureau du propritaire

    a aussi t entirement mis sac, les archives de compta-bilit parpilles partout,mme le bureau des em-ploys a t visit. Les cam-brioleurs ont mis la main surla recette de la discothque.En effet, depuis le placementde ltablissement en redres-sement judiciaire la semainedernire, le propritaire, fau-te de pouvoir ouvr ir uncompte, avait gard les recet-tes des diffrentes soireschez lui. Hier, il estimait lasomme drobe plus de10.000 euros.

    Les auteurs du saccageont mme pouss le vice jus-qu casser les portes en bois

    lintrieur de lappartementet arracher les prises lec-triques. En revanche, ils nesont mme pas entrs dans ladiscothque.

    Pour Bernard Couton, lesaccage sapparente unevengeance : Je gne Bour-ges. Jai prouv mon srieuxpendant cinq ans la tte dela discothque. Mais Bour-ges, il y a la moiti des disco-thques qui sont en trop. Laconcurrence est rude. Jenveux beaucoup ceux qui d-livrent les autorisations. Ja-mais le Canari, en cinq ans,na connu de fermeture ad-ministrative. La frquenta-tion du Canari avait beau-coup baiss ces der-niers mois. Cest pourquoi ila t plac en redressementjudiciaire la semaine pro-chaine. Mais on a cru ennous et nous avions un dlaide deux mois supplmentai-res. Jai mme retrouv uneassurance qui a accept denous suivre. Et l,on machve explique lepropritaire des lieux.

    En cinq ans douverture, le

    propritaire du Canari a djconnu huit cambriolages,dont sept entre 2003 et 2004.Mais ce saccage en rgle estle pire de tous : Ma vie dequarante-cinq ans est fichue.Jarrte tout. Je men vais. Jevais vendre .

    Le Canari qui venait dac-cueillir une nouvelle qui-pe motive risque donc devoir ses neufs employs auchmage.

    Qui peut en vouloir au pa-tron de ce lieu emblmatiqueberruyer ? On ne nous a ja-mais aids. On nous en veut.Tout a t fait pour que jedisparaisse. On naime pasles gens honntes. Je suis srque cest une vengeance. Ilssavaient que je ntais pas l.Jai chang de collaborateurs,cest peut-tre cela qui napas plu. En tout cas, je jettelponge. Jarrte tout aconfi Bernard Couton.

    Les enquteurs de lidenti-fication criminelle ont effec-tu des prlvements. Hiersoir, Bernard Couton, excd,attendait toujours le rtablis-sement du tlphone et delalarme.

    FOUILLES. Lensemble de lappartement de Bernard Couton a t retourn par les voleurs.

    Je nen peuxplus. Jarrtetout. Je vaisvendre leCanari

    ARDOISES. Les malfratssont passs par le toit, puisont fouill les lieux.

    AGGLOMRATION DE BOURGES

    8.500 foyers privsdlectricit dimanche

    Soudain, ce fut le grandnoir pour 8.500 foyers deBourges et de lagglomra-tion, dimanche soir, vers20 heures.

    A lorigine de ces coupures,le feu dans un poste de livrai-son dlectricit situ rue F-lix-Chdin et qui appartient lusine Rosinox. Cest un rive-rain qui, voyant de la fumesortir du poste situ sur lebord de la rue, a alert lespompiers.

    Un cble provoquele court-circuitRapidement sur place,

    ceux-ci ont tabli un prim-tre de scurit autour du pos-te lectrique et coup la cir-culation sur la rue. A leur ar-rive sur place, descrpitements se faisaient en-tendre lintrieur du posteet de la fume sen chappait.

    Les pompiers ont dpchdimportants moyens de se-cours, notamment la grande

    chelle qui finalement napas t utilise. Le feu a trapidement matris.

    Lorigine du sinistre est lie un cble en dfaut qui aprovoqu un court-circuit. Ceposte de livraison est reli un poste source dans lequelles protections ont fonction-n en faisant disjoncter lecourant.

    Cest ainsi que ds 20 heu-res, 8.500 foyers ont t sanslectricit Saint-Doulchard,Asnires, Saint-Martin-dAuxigny, Vasselay et LaChancellerie et au Moulon Bourges. Fort heureusementpour un court moment puis-que moins de dix minutesaprs le dbut de la coupure,7.550 foyers avaient dj re-trouv de la lumire. En re-vanche, elle nest revenueque vers 21 heures pour les950 foyers restants.

    Hier, Rosinox a procd la rparation du poste de li-vraison.

    BOURGES

    Manifestation samedipour les sans-papiers

    A lapproche de llectionprsidentielle, le Rseau du-cation sans frontires comp-te bien sinviter dans les d-bats. A lappel national deRESF, une manifestation d-partementale est organisesamedi 15 heures pour r-clamer la rgularisation dessans-papiers. Le dpart auralieu au parvis de la cathdra-le de Bourges.

    Dans un communiqu,les membres de RESF expli-quent : Depuis des mois,des enseignants, des parentsdlves, des lves eux-m-mes, des tudiants et denombreux citoyens, par di-zaines de milliers, manifes-tent, signent des ptitions, serendent devant les prfectu-res pour dire leur colre con-tre une politique qui brisedes vies, la vie de leurs lves,

    de leurs copains, des copainsde leurs enfants .

    RESF demande ainsi la r-gularisation de tous les sanspapiers : Pour de plus enplus de citoyens, le clandes-tin, le sans-papiers avec le-quel on tente de les effrayerpour avoir des voix, cestavant tout un lve quon aen classe, cest le copain deses enfants, cest ltudiantde la table voisine, cest leparent qui vient chercher sesenfants lcole, cest aussiun homme ou une femmequi travaille. Ils ont droit une vie normale et lduca-tion. Ils doivent tre rgula-riss .

    Il faut mettre fin aux ar-restations, aux rafles, aux pla-cements en rtention, auxexpuls ions conc luentles membres de RESF.

    BOURGES

    Une plainte dposecontre le prsident du TGI

    Un ancien maire de Vor-nay, Joseph Davidoff, vient deporter plainte, dimancheaprs-midi au commissariatde police de Bourges contrele prsident du tribunal degrande instance de Bourgespour irrespect du Code Civilet du Code Pnal dans le ca-dre de sa fonction .

    Laffaire remonte 1965.Joseph Davidoff est victime, cinq mois dcart, de deuxaccidents de la circulationdans la rgion parisienne. Le premier ctait le 12 avril1965. Jai eu un choc uncarrefour. Ma voiture a tprise en crabe. Jai perduconnaissance et jai t bles-s. Lautre, ctait Antony, le9 septembre 1965. Jtais ar-rt un feu rouge. Je con-duisais alors avec une plan-che pour me soutenir le dos.Une voiture est arrive forteallure derrire moi et a per-cut mon vhicule. Jai en-tendu un norme craque-ment dans la colonne vert-brale explique JosephDavidoff.

    Lenseignant, qui devaitpasser en fvrier 1966 unconcours de lducation na-tionale pour une spcialisa-tion, est handicap et ne peutalors plus enseigner. Jai es-say de reprendre lenseigne-ment mi-temps, en corri-geant domicile des copies.Mais ce ntait plus possible

    indique lancien maire.En 1973, une dcision du

    tribunal de grande instancede Paris condamnait la com-pagnie dassurances la Paix verser Joseph Davidoff lasomme de 117.000 francs delpoque. Or, seulement unepartie de ces indemnits a fi-nalement t verse lan-cien maire. Une rpartitionaurait eu lieu entre diffren-tes CRAM concernes par ledossier.

    Une affairerenvoyecinq fois

    Depuis trente-trois ans,jessaie de faire appliquer ladcision de justice dejuillet 1973. La compagniedassurance sest arrangeavec la CRAM et je nai euque des restes avec lesquelsje ne peux rien faire a confiM. Davidoff.

    De son ct, la justice meten avant la prescription tren-tenaire de ce dossier.

    Le plaignant sinsurge con-tre les renvois successifs deson affaire pour la cinquimefois. Une cinquime audien-ce a t fixe au 20 fvrierprochain.

    TRAFIC Des automobilistes prtendent avoir t abuss dans le Cher et dans la Nivre

    Les compteurs auraient t trafiqus

    PAR LUDOVIC [email protected]

    D es mouvements finan-ciers estims 250.000 euros pour unbnfice proche des70.000 euros aprs linscrip-tion prsume frauduleusedun ngoce dautomobilesur le registre du commerceet des socits de Bourges !

    Un retrait vauzellien desoixante-quatre ans et sesdeux fils sans emploi devingt-six et trente-deux ans,domicilis Prmery et Sain-caize-Meauce, sont soupon-ns, de juin 2005 f-vrier 2006, davoir revenduavec une marge consquenteune soixantaine de voituresachetes dans des conces-sions un tarif rserv auxprofessionnels.

    Ils sont aussi accussdavoir fortement rduit le ki-lomtrage de dix-neuf vhi-cules grugeant ainsi une di-zaine dautomobilistes de la

    Nivre et dautres victimesdans le Cher, la Sane-et-Loi-re, lAllier et le Loiret. Aprsun an denqute, les gendar-

    mes de Varennes-Vauzelles,Fourchambault, Prmery etleurs collgues dautres uni-ts les ont confondus grce

    au tmoignage dun automo-biliste. Il a confort leurssoupons sur lexistence duntrafic de voitures franaises

    des trois grandes marques.Cet automobiliste est le pre-mier client dposer plainte,en janvier 2006, auprs desgendarmes de Varennes-Vau-zelles. Il estime que le kilo-mtrage de sa voiture, ache-te par lintermdiaire dunjournal gratuit, a t bi-douill.

    Des voituressuspectesrepres dans lesrues de Vauzelles

    Les enquteurs font unrapprochement avec une s-rie de voitures suspectes, im-matricules dans dautres d-partements, et aperues dansla cit cheminote depuisseptembre 2005. Ils remon-tent jusqu trois individus.Ils dcouvrent que lun deuxaurait fait une fausse dclara-tion, en juin 2005, pour treinscrit sur le registre du com-merce et des socits du Cheret assurer un ngoce auto-mobile Apremont-sur-Al-lier, prs de Sancoins.

    Problme de taille : ladres-se fournie ne correspondrait aucun local. Cette inscrip-tion et la qualit de ngocianten poche ouvrent les portesdu march des voitures doc-casion vendues par les con-

    cessionnaires aux profession-nels de lautomobile. Ces v-h icu les , prcdemmentrepris aux clients en changedun achat, offrent lavantagedtre vendus bas prix etdtre rviss. Le prix peuttre facilement multipli pardeux, trois

    La pirouette est encoreplus facile quand son kilom-trage est divis par deux outrois, comme estiment enavoir fait les frais prs dunevingtaine dacheteurs. Unevoiture en bon tat mais avec200.000 kilomtres retrouvesoudain une nouvelle jeunes-se avec seulement 70.000 100.000 kilomtres sur uncompteur que le contrletechnique ne contredira pas.

    Renvoys devant letribunal correctionnelPendant neuf mois, laffai-

    re bat son plein. En f-vrier 2006, les gendarmesperquisitionnent les domici-les des trois membres de cet-te famille. Ils saisissent dix-sept voitures suspectes prtes tre vendues.

    Aprs toutes les auditionsdes responsables des conces-sions et des acheteurs, lessuspects ont t arrts la se-maine dernire. Remis en li-bert, ils sont convoqus, le12 juin, devant le tribunalcorrectionnel de Nevers pourtromperie sur la marchandiseet travail clandestin par dissi-mulation dactivit.

    Trois Nivernais sontsuspects davoir ven-du des voitures avecdes compteurs kilo-mtriques trafiqus.La gendarmerie a misfin leurs agisse-ments prsums.

    CLANDESTIN. Les trois hommes sont suspects de tromperie sur la marchandise puisque lekilomtrage de compteurs de voitures aurait t diminu, et de travail clandestin. PHOTODARCHIVES FRED LONJON

    SAINT-JUSTDEUX BLESSS DANS LE CHOC. Deux vhicules sont entrs encollision, hier soir vers 18 h 35, sur la RN 76 quelqueskilomtres de Saint-Just. Les pompiers de Bourges et dePlaimpied sont intervenus pour donner les premiers soins auxblesss, qui ont t transports lhpital. La circulation, trsdense cette heure-l, a t alterne le temps des secours.

    MAIS AUSSI

    VIERZONELLE CHUTE DE TROIS MTRES. Hier aux environs de 13 heures,une adolescente a fait une chute accidentelle de trois mtresau collge douard-Vaillant. La demoiselle se trouvait sur leterrain de sport. Elle a t transporte par les pompiers pourune fracture un poignet.

    ILS VOLENT UNE VOITURE ET LA DTRIORENT. Quatre jeunesbien connus de la police ont t interpells dans la nuit dedimanche lundi, chemin des Varennes. Ces jeunes, issus dela communaut des gens du voyage, gs de quinze etseize ans, ont reconnu avoir vol une Ford Mondo rue duCavalier pour aller faire un tour. Sur les deux heures du matin,une patrouille de police avait retrouv le vhicule chemin desVarennes. Il avait t forc et reu nombre de coups, donnsen particulier avec les pieds. Presque dans le mme temps, unappel parvenait au commissariat signalant quatre jeunes aucomportement suspect. Les policiers les ont trouvs, mais lavue des forces de lordre, les individus concerns ont tent desenfuir. Interpells, ils taient ramens au commissariat poury tre interrogs. Ils reconnaissaient le vol et les dgradations,dautant quune empreinte de chaussure correspondait lasemelle dun des voleurs. Le quatuor est convoqu le27 fvrier devant le juge des enfants pour rpondre de sesactes.

    SAINTE-LIZAIGNELA BARQUE DISPARAT. Cest le 27 janvier que le propritairedune barque amarre au bord de la Thols au lieu-dit lesChzeaux, sest rendu compte de sa disparition. Elle a tvole dans les cinq jours prcdents. La chane quila maintenait attache a t sectionne. Lenqute a tconfie la brigade dIssoudun.

    LES BORDESLE VOLEUR EMPORTE LE GPS. Dans la nuit de dimanche lundi, entre 00 h 30 et 2 heures du matin, la vitre passageravant dune voiture a t brise route de Paudy. Le voleur aemmen le GPS de marque VDO Dayton. Lenqute a tconfie la brigade dIssoudun.

    LA CROIX-ROUGELADRESSE INTERNET TAIT ERRONE. Une erreur sest glissedans ladresse internet de la Croix-rouge du Cher. La bonneadresse est www.crf [email protected].

    PRCISION

    QUAND VOUS VOYEZCE PANNEAU :RESPECTEZ-LE


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