IMMOMAGL E M A G A Z I N E D E L ’ H A B I T A T E T D E L ’ I M M O B I L I E R L O T O I S

DESIGNVirebent à Puy-l’Evêque

DÉCO D’INTÉRIEURBoutique Us & Coutumes

DESIGNVirebent à Puy-l’Evêque

DÉCO D’INTÉRIEURBoutique Us & Coutumes

ARCHITECTUREJean-Michel JarrigeARCHITECTUREJean-Michel Jarrige

NUMÉRO 8 ■ JUILLET ■ AOÛT ■ SEPTEMBRE 2010

DÉCOR ET LOISIRSShow room d’exposition 76, av. de la Beyne (route de Toulouse) à CahorsTel : 05 65 35 06 00 - Fax : 05 65 22 14 97Site Internet : www.decor-loisirs.comEmail : cousty.christian@wanadoo.fr

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5 Brèves / Actualités

7 Déco d’intérieurUs et coutumes, Béatrice Vignals

8 Les Rois du DesignManufacture de porcelaine Virebent

à Puy l’Evêque

9 VillégiatureLa renaissance du Melchior à Cahors

La Toulzanie, au bord de l’eau

10/11 Tête d’archiJean-Michel Jarrige, architecte DPLG

12/13 Rien que du beauChic plastic

14/15 Paysages & jardinsDu piquant dans le Design

17 TechnologieHome Cinéma, mode d’emploi

18 Bloc notes / Agenda

EDITO

SOMMAIRE

Ce n’est un secret pour personne : la planète bleue n’a jamais eu autant envie de devenir verte.

Les scientifiques nous ont prévenus : le tournant écologique, c’est maintenant ou jamais ! Sans

quoi les conséquences de l’attitude irresponsable de l’homme pourraient s’avérer irréversibles

pour son environnement. Reste que cette prise de conscience écolo a ses limites (notamment)

économiques. Avec la baisse du prix du baril du pétrole, bon nombre de bonnes résolutions en

faveur de l’environnement se sont soudainement dissoutes en suggestions éparses, à l’instar des

nappes de pétrole au large du Golfe du Mexique, elles-mêmes liquéfiées à grand renfort de mil-

lions de litres de produits chimiques… La prochaine parité entre Dollar (monnaie d’achat du

fameux baril) et Euro, devrait bientôt réveiller les consciences.

Sur notre territoire, en matière d’habitat, certains professionnels n’ont pas attendu les échéances

du Grenelle de l’environnement pour adopter un comportement responsable. Prenons l’exemple

de cet architecte - lire la rubrique Brèves/Actualité - à l’initiative d’un récent test de perméa-

bilité sur l’une de ses constructions : un cahier des charges réfléchi, assortie d’une bonne mise

en œuvre, lui a permis d’obtenir des performances d’isolation énergétiques bien supérieures aux

prévisions… Dans ce cas comme dans tant d’autres, l’effort initial s’avère particulièrement payant,

surtout au regard du laps de temps (souvent une vie entière) durant lequel son propriétaire va

pouvoir bénéficier d’économies d’énergie pour le moins substantielles.

“Gouverner c’est prévoir !” écrivait au XIXe siècle le journaliste Emile de Girardin. Une maxime

plus que jamais d’actualité…

Fabrice Clary

PLANÈTE VERTE

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CUISINES HÄCKERet CHEMINÉE BRISACH,

un choix à la portée de tous…ort de 17 ans d’expérience dans la vente de cheminéeset de cuisines, Patrice Carles décide en 2004, associéà sa femme Magali, de se mettre à son compte. Cetteannée-là, le couple ouvre un premier magasin de

cuisines, cote de la Poujade à Cahors. « Trois ans plus tard,grâce au potentiel du marché local, nous nous sommes retrouvéstrès vite à l’étroit. Dès lors, nous avons décidé de faire construireaux abords du rond-point de Regourd (rue Saint Etienne à Cahors),3 magasins qui abritent depuis octobre 2007 4 enseignes : les Cheminées Brisach et les Cuisines Häcker, Lumi Center et La Maison de Judith ».

La cuisine, un espace à vivreImplantées sur 400 mètres carrés, les cheminées Brisach et lescuisines Häcker occupent de façon partagée l’espace intérieur dumagasin, lequel a bénéficié récemment d’un profond réaménage-ment. « Nous avons choisi les deux marques Brisach et Häcker pourla qualité, le design et l’ergonomie de leurs produits, sans perdrede vue la compétitivité de leurs prix… » précise Patrice Carles. Côté cuisines, la place de numéro 2 mondial offre à la marqueallemande Häcker, la puissance d’un groupe associé à une

souplesse et une réactivité mainte fois démontrée.« Les trois gammes de cuisines Häcker couvrent une grande par-tie du goût (du rustique au contemporain) et des budgets de notreclientèle » explique Magali Carles. « Notre expérience de concep-teur et d’installateur nous permet de gérer les chantiers de A à Z ».“La” solution sur mesure tient compte de la pièce où prendraplace la cuisine, de l’environnement immédiat, du choix des matériaux - stratifié, verre, laque, bois pour les façades/Quartz,pierre, lave, granit, ardoise, résine… pour les plans de travail.

À chaque foyer son ménage…De leur côté, les cheminées françaises Brisach fêtent leurs 50 ans(…) sans avoir prit une ride. « C’est vrai que le bois, énergie d’aujourd’hui, fait un retour en force dans la course des chauf-fages » constate Patrice Carles, de préciser que « désormais, enmatière de chauffage d’appoint, les nouvelles lignes révolutionnentle design des modèles traditionnels. » Le show room expose une quarantaine de modèles différents : cheminées traditionnelles à foyer ouvert, inserts, sans oublier lestrès tendance poêles à bûches en fonte, en acier ou en pierreollaire. « À l’instar des cuisines » conclut le professionnel, « toutesles cheminées sont personnalisables en fonction du goût, dubudget et de l’intérieur de chacun ».Cheminées Brisach et Cuisines HäckerMagali et Patrice Carles, Rond-Point de Regourd 46000 Cahors,Email : chemineescuisinescreation@wanadoo.frTel : 05 65 35 35 35 - Fax : 05 65 30 98 73.www.forgeadour.fr - www.haecker-kuechen.com - www.brisach.com

LA PLANCHA, STAR DE L’ÉTÉDepuis quelques années, la plancha s’impose aucœur des jardins : ce produit phare, à la foispratique et convivial permet la préparation derepas en extérieur, avec à la clé, des plats sainset savoureux.

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PUBLI-RÉDACTIONNEL

Patrice et Magali Carles

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BRÈVES / ACTUALITÉS

ROGER DÉRIEUX, DE LA PEINTURE AU COLLAGE

TEST DE PERMÉABILITÉ RÉUSSI

BILAN DE LA SEMAINE DES EPL

Né à Paris en 1922, RogerDérieux a longtemps vécu ettravaillé dans son atelier de larue Raspail, avant de s’installer une partie del’année dans sa maisonArdèchoise. Voilà près d’un an,il choisit de s’installer avecson épouse au cœur d’un belensemble quercynois situé à Pern dans le Lot, que lecouple a baptisé avec humour“l’Hermitage de Monserot”.« Si Paris reste irremplaçable

et sa séduction inépuisable (…) le Lot est beau à toute saisonet à toute heure… » précise l’artiste. Le peintre compte depuis1950, plus de 50 expositions personnelles à son actif, enFrance et à l’étranger, notamment au Danemark, en Suède,Norvège, Autriche, Suisse, Italie, Etats-Unis, Japon, etc. Il poursuit, depuis ses débuts, un parcours indépendant,réalisant, dans une évolution sans rupture, une œuvreexigeante, à la recherche à la fois de lui-même et d’un langagede plus en plus dépouillé et abstrait. Parti d’une expression quiprivilégie la couleur et l’ouverture sur le monde extérieur, il enest venu à une intériorisation et à un abandon de toutereprésentation directement lisible. C’est ainsi que la série des“villes” qui l’a occupée pendant une assez longue période etqu’il a traitée de façon de plus en plus allusive, l’a conduit aucollage… un mode d’expression, qui, depuis 1985, représentepour lui un prolongement direct de la peinture. Il traited’ailleurs le collage en peintre. Aux matériaux préexistants, ilpréfère en effet des parcelles de papiers préparés par sessoins, peints à l’huile, et utilisés au fur et à mesure del’évolution de son travail, mêlant souvent peinture et collage. Ce n’est pas un hasard si ses œuvres, toujours très construites,plaisent aux connaisseurs en général et à bon nombred’architectes en particulier. En décembre dernier, RogerDérieux, a réalisé son 1000e collage, exposé avec une vingtained’œuvres au sein de la prestigieuse galerie parisienne “Renouet Poyet”, laquelle a l’habitude d’exposer des peintresconsacrés. « Je suis le seul peintre vivant de cette galerie »conclut en souriant Roger Dérieux, qui, depuis le 25 juin dernier,expose également chez Calligramme, rue Joffre à Cahors. Les

amateurs pourront s’y procurer untrès beau livre richement illustré,intitulé “Voir l’heure dans l’œil deschats” (chez Jean-Pierre Huguetéditeur), 200 pages qui retracentsa vie et son œuvre…220 illustrations en couleurs. Prix de vente : 42 €. Également sur commande par tél. au 05 65 23 93 04.

Le 10 mai dernier,parallèlement à la visite dechantier d’une maison, siserue Delpech à Pradines,Matthias Belmon architecteDPLG, missionné par leconstructeur lotois de maisonsindividuelles “La MaisonPersonnalisée”, diligentait untest de perméabilité, enprésence notamment de Didier Mercereau maire dePradines et vice-présidente duGrand Cahors et de DanielleDeviers vice-président duConseil général en charge desaffaires économiques. Grâceaux excellents résultats de cetest de perméabilité - 0,08 m3/m2/heure - cette maison a reçu le labelBâtiment Basse Consommation(BBC).

A l’issue de la semaine des Entreprises Publiques Locales, HenriHerail directeur général de Lot Développement Aménagement,organisateur de l’événement sur le Lot, dresse un bilan : « L’opération qui incluait en point d’orgue la venue de MichelMercier, Ministre de l’Espace rural et de l’aménagement du territoire le 19 mai dernier, a nécessité une préparation minutieuse depuis octobre 2009, en partenariat avec le Conseilgénéral du Lot notre actionnaire majoritaire » a commenté Henri Herail, de préciser que « L’équipe ministérielles’est dit ravie de ses visites successives sur le canton de Labastide-Murat et au sein du Groupe Cahors. Le colloqueorganisé au Conseil général a permis au Ministre de rencontrerles représentants du monde économique - dont le représentant dela Fédération des entreprises publiques locales - et les élus :Martin Malvy président du Conseil régional Midi-Pyrénées etGérard Miquel président du Conseil général du Lot. L’occasion de rappeler la récente création de nouvelles filiales :Colodor et Midi-Pyrénées photovoltaïque Investissement.

Le faible besoin en énergie,estimé à 12,4 KWh/m2/an (45 KWh/m2/an pour le labelBBC) permet d’atteindre lesobjectifs d’une Maison Passivequi ne sera obligatoire qu’en 2020. Plusieurs avantages à la cléd’après l’architecte : « des économies d’énergie substantielles grâce à unebonne isolation thermique etl’assurance de la bonne miseen œuvre par les différentscorps de métiers en travaillanten amont ».

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LA DÉCO D’INTÉRIEUR

oilà plus de 20 ans que Béatrice Vignals écume brocanteset vide-greniers, avec une prédilection toute particulièrepour les tissus anciens. « À force de remplir et stocker desmalles de mes découvertes, mon entourage m’a finalement

encouragé à en faire commerce », explique cette jeune femme éru-dite, par ailleurs éditrice, ancienne directrice de collection chezFlammarion et auteur du GéoGuide Quercy Périgord chez Galli-mard. Ce pas a finalement été franchi le 8 juin dernier, avecl’ouverture d’une boutique installée au rez-de-chaussée d’un petitimmeuble restauré par la famille Vignals rue du Bousquet, àquelques encablures de la très passante place de la Libération àCahors.Dans les années 80, Béatrice quitte Paris pour le Berry puiss’installe quelques années à Vannes avant de revenir aux sourcesavec son mari Frédéric, lotois d’origine. « Les racines sontimportantes pour nous » commente Béatrice, qui avoue bienvolontiers son « incorrigible passéisme », même si cette pas-

US COUTUMES, la seconde vie du textile

Vsionnée sait à l’occasion tirer parti du meilleur de la modernité. Amoureuse des beaux tissages rustiques, toiles à matelas, toilesde Jouy, en lin, chanvre, ortie (…), Béatrice apprécie l’épaisseuret la souplesse du tissu, son grain, ses reliefs, reflets d’un savoir-faire paysan à la fois simplissime et universel. « Et si je ne saispas coudre un bouton, je sais en revanche repérer au milieu d’uncarton en désordre “le” morceau d’étoffe qui vaut la peine de vivreune seconde vie, comme un bel abécédaire, cousu de fil rouge, réa-lisé à grand renfort d’une patience d’un autre siècle ».

Créations et textiles d’ameublementLa boutique Us & Coutumes se divise en deux espaces distincts :le premier est dédié aux créations raffinées réalisées par lescouturières Nathalie Bousquet et Béatrice Lafont-Steyer. Cesdernières transforment la matière (tissus, monogrammes, boutonsde nacre…) confiée par Béatrice Vignals en sacs, cabas, pochettes,tabliers, nappes, serviettes, coussins, etc. La seconde salle, peuplée çà et là de poteries et d’objets d’artpopulaire, utilise des meubles de métier pour la mise en valeurde toiles anciennes, grands draps de lin et de chanvre essentiel-lement, mais aussi torchons rayés et nappes de vendanges, bienalignés en piles et vendus au mètre : « Ces draps et autres sacsà grains, pièces uniques et artisanales, ont pour vocation deservir à nouveau, transformés en dessus de canapé, rideaux ounappes confectionnés sur mesure… ». Béatrice offre ainsi lapossibilité aux fondus de décoration d’intérieur de voir leur rêvetextile se réaliser, à l’aide de tissus anciens, choisis pour lanoblesse de leur grain, de leurs couleurs (camaïeu de grège,beige, écru, jaune presque brun…) et de leur destination finale.

Coordonnées page 18.

bouteille et les plaques de propreté pour les portes. Dans les années 60, Henri Virebent disparaît, et le salut de l’en-

treprise repose sur les épaules de son chef d’atelier,qui décide d’orienter l’entreprise vers l’art de la

table et les objets décoratifs… Il a la bonneidée de faire appel aux designers de l’époque,

inspirés du modernisme, qui acceptent de des-siner pour Virebent des services en porcelaine(…) encore visibles à Paris, dans les collec-tions du Musée des Arts Décoratifs. Des difficultés financières contraignent en 1999

la Manufacture à fermer 6 mois durant. Son salutviendra de Paris… et de la reprise de l’entreprisepar Frédérique Caillet et Vincent Collin, res-pectivement gérante et designer de la société“Edition Limitée” spécialisée dans les objets etl’ameublement design. « Aujourd’hui » précise Vincent Collin, Virebent

reste l’une des dernières manufactures de porce-laine fabriquant en France. Notre particularité reste

de travailler les 3 familles de terre que sont la porce-laine, le grès et la faïence. Par ailleurs, Virebent produit despetites et moyennes séries, de la porcelaine blanche aux petitespièces émaillées en couleurs, grâce à son propre studio de créa-tion qui intervient lors des différentes étapes d’élaboration d’unmodèle, de la création à la fabrication. À ce titre, « Virebent s’affirme plus que jamais comme une entreprise du patrimoinevivant qui sait perpétuer des savoir-faire rares. Dix ans après lareprise, nous nous appuyons en partie sur l’histoire la plus pertinente de Virebent, celle des années 60 et 70, sans pour autantrévolutionner le catalogue… Un esprit créatif parfois parasité parde nombreuses copies, très répandues dans notre métier ». Et si la première pièce dessinée par VincentColin fut la bouteille de Cahors en por-celaine, la dernière collection dela manufacture Virebent, sor-tie en 2009, fait la partbelle au thème du “cabi-net de curiosité”. À laclé, des animaux enbouteilles, une gale-rie des vanités, desfossiles et destêtes de mort…

Coordonnéespage 18.

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i le nom de Virebent résonne à nos oreilles comme syno-nyme de fabriquant de porcelaine, c’est en réalitéà l’architecture que l’on doit la renomméede ce patronyme, dont les grands

hommes ont dessiné quelques-uns des plusbeaux quartiers de Toulouse, à commencerpar sa place emblématique, le Capitole. Plustard au XIXe siècle, Virebent associe son nomà l’industrie de la céramique. Des ateliers tou-lousains sortent alors nombre de cariatides,bas-reliefs, terres cuites et autres céramiquesarchitecturales et ornementales utilisés enfaçades d’immeubles ou à l’intérieur deséglises.Ce n’est qu’en 1924, qu’Henri Virebent, descendant de cette famille toulousaine d'architectes-céramistes, décide d’ouvrir sapropre manufacture dans le Lot, à Puy-l'Evêque. Dès lors, la présence de carrières de Kaolin etd’une voie ferrée toutes proches permettent à l’industriel de distribuer des milliers de porcelainesélectrotechniques - fusibles, balanciers de lampes… Puis, aprèsl’invention de la bakélite, il se diversifie dans les bouchons de

VIREBENT, manufacture de porcelaine du Lot

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LES ROIS DU DESIGN

Tabouret “14 juillet”. 2000 - © Vincent Colin -Matière : grés ou porcelaine.L’une des premières pièces dessinée par VincentCollin pour la Manufacture Virebent est inspiréedes petits lampions de papier que l’on retrouvenotamment dans les films de Jacques Tati (cf. Jourde fête). Au départ photophore, l’objet a suc-cessivement été décliné en applique, suspension,lampe à poser, vase, avant de devenir tabouret.Prix indicatif : 300 euros TTC.

PORTRAIT : VINCENT COLLIN

Autodidacte, Vincent Colin,a dans un premier temps tra-

vaillé dans l’événementiel, avantde verser dans la création, inspirée

par sa rencontre du designer OlivierGagnére, lequel travaille dans la pluspure tradition des arts décoratifs pourle compte de clients comme la Cris-tallerie Saint Louis. En association avecFrédérique Caillé, Vincent Collin créé lasociété “Édition Limitée” en 1995.

Vincent Collin

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VILLÉGIATURE

près son rachat en octobre dernier par Jérôme Prévostet Michel-Ange Fernandez, le café-restaurant “Le Mel-chior”, situé face à la gare de Cahors, a ré-ouvert sesportes fin mars, agrémenté d’un tout nouveau décor

relooké et modernisé.Et si l’établissement porte toujours le prénom de son fondateur,aujourd’hui, “Le Melchior Café” fait aussi référence à l’immensebouteille 18 litres, placée dans une alcôve de la salle de restau-rant et par ricochet à l’identité locale du vin de Cahors, dont lesiège n’est distant que d’une dizaine de mètres del’établissement. En début d’année, les espaces bar et restauration- 60 couverts par service - ont bénéficié de travauxconséquents exclusivement réalisés par des artisanslocaux : le Designer et aménageur Pascal Brelpour le mobilier du bar, les ETS Delpech pour la

Aplomberie et la pose de panneaux rayonnants “Design”, BenoîtLoschi pour l’électricité, l’entreprise Crabié pour la pose desnouveaux carrelages, la société Grenier pour la maçonnerie etBatiss’déco 46 pour les peintures.« Nous avons choisi des matériaux - bois, fer, galets de rivières -en rapport avec notre territoire auquel nous sommes très attachés »précise Jérôme Prévost. « Nous avons opté pour un style résolu-ment épuré contemporain,… » ajoute Michel-Ange Fernandez,avec un mariage de gris sur les murs, les plafonds et de lie-de-vin

sur l’un des murs de la salle de res-tauration baignée de lumière etjusque dans le verre du comptoir. Dans l’assiette, les saveurs sontaussi au rendez-vous sur la based’une carte variée. Le MelchiorCafé propose une cuisine tradi-tionnelle et savoureuse à prix trèsdoux, réalisée sur la base de pro-duits locaux. La convivialité enplus… Un lieu à redécouvrir.Plusieurs formules au choix : plat dujour à 8€ ; formule du midi à 11€ :entrée/plat ou plat/dessert ; for-mule à 15€ : entrée/plat/dessert.L’établissement, étape de Saint-Jacques de Compostelle, compteégalement un hôtel de 23chambres.

La Renaissance

du MELCHIORMichel-Ange Fernandez et Jérôme Prévost

Accessible par un petit chemin entre rivière et falaise, cettebâtisse en pierres du milieu du XIXe, répond au doux nom de la“Toulzanie” (vraisemblablement une déclinaison étymologiquedu nom de Toulouse), dépendanced’un moulin construit en surplomb.Bardé de colombages, ce bâti auxfaux airs de pigeonnier doit sonsalut à l’architecte Joël Laportedirecteur du Conseil d’Architectured’Urbanisme et de l’Environnementde Cahors, qui l’a heureusementrestauré. Voilà quelques années,Eliane et Philippe Fau en font l’ac-quisition, désireux de disposer d’une

villégiature de charme au bord de l’eau… « Des démarchesavaient été déjà faites par l’architecte pour le louer en gîte deFrance. Et si l’aménagement intérieur reste simple et sans pré-

tention, ici, la déco, c’est la vueimprenable sur la rivière, desserviepar quelques marches… ». Les plusaventureux disposent d’une barque,mise à disposition pour pêcher ou selaisser dériver au fil de l’eau.Gîte de France 3 épis ouvert toutel’année sur réservation. De 250 à450 euros la semaine.Coordonnées des deux établisse-ments page 18.

LA TOULZANIE, une chambre au bord de l’eau