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IFSI 2006 1 IMMUNOLOGIE ET INFECTION IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 (1 ère ère partie) partie) Louise GAZAGNE Louise GAZAGNE Praticien Hygiéniste Praticien Hygiéniste CH BEZIERS CH BEZIERS

IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère partie)

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IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère partie). Louise GAZAGNE Praticien Hygiéniste CH BEZIERS. PLAN. - Définition - Morphologie du système immunitaire - Cellules du système immunitaire - Le système du complément - L’inflammation - Génèse de la réaction immunitaire - Immunologie appliquée. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 1

IMMUNOLOGIE ET INFECTIONIMMUNOLOGIE ET INFECTION

(1(1èreère partie) partie)

IMMUNOLOGIE ET INFECTIONIMMUNOLOGIE ET INFECTION

(1(1èreère partie) partie)

Louise GAZAGNELouise GAZAGNEPraticien HygiénistePraticien Hygiéniste

CH BEZIERSCH BEZIERS

Page 2: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

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- Définition- Définition- Morphologie du système immunitaire- Morphologie du système immunitaire- Cellules du système immunitaire- Cellules du système immunitaire- Le système du complément- Le système du complément- L’inflammation- L’inflammation- Génèse de la réaction immunitaire- Génèse de la réaction immunitaire- Immunologie appliquée- Immunologie appliquée

- Définition- Définition- Morphologie du système immunitaire- Morphologie du système immunitaire- Cellules du système immunitaire- Cellules du système immunitaire- Le système du complément- Le système du complément- L’inflammation- L’inflammation- Génèse de la réaction immunitaire- Génèse de la réaction immunitaire- Immunologie appliquée- Immunologie appliquée

PLANPLANPLANPLAN

Page 3: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 3

Le système immunitaire est un moyen de défense remarquable Le système immunitaire est un moyen de défense remarquable qui existe chez de nombreuses espèces (plantes, insectes, …) qui existe chez de nombreuses espèces (plantes, insectes, …) mais dont la forme la plus évoluée est retrouvée chez les mais dont la forme la plus évoluée est retrouvée chez les vertébrésvertébrés

Il s’agit d’un ensemble de moyens (organes, tissus, cellules, Il s’agit d’un ensemble de moyens (organes, tissus, cellules, molécules) qui permet de répondre rapidement et souvent de molécules) qui permet de répondre rapidement et souvent de façon spécifique à l’attaque de nombreux pathogènes auxquels façon spécifique à l’attaque de nombreux pathogènes auxquels nous sommes confrontésnous sommes confrontés

Nous sommes en contact permanent avec des microorganismes Nous sommes en contact permanent avec des microorganismes qui sont des pathogènes potentiels (bactéries, virus, qui sont des pathogènes potentiels (bactéries, virus, champignons, parasites) :champignons, parasites) :Contact par l’air que nous respirons, les aliments que nous Contact par l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, les contacts avec les autres (hommes, animaux), lors mangeons, les contacts avec les autres (hommes, animaux), lors de blessuresde blessures

Les voies d’entrée sont donc multiples : voie respiratoire, voie Les voies d’entrée sont donc multiples : voie respiratoire, voie digestive, sécrétions, peau, sang, …digestive, sécrétions, peau, sang, …

Quand ces barrières physiques sont franchies, un ensemble de Quand ces barrières physiques sont franchies, un ensemble de mécanismes complémentaires se mettent en place : mécanismes complémentaires se mettent en place : la réponse la réponse immunitaireimmunitaire

Le système immunitaire est un moyen de défense remarquable Le système immunitaire est un moyen de défense remarquable qui existe chez de nombreuses espèces (plantes, insectes, …) qui existe chez de nombreuses espèces (plantes, insectes, …) mais dont la forme la plus évoluée est retrouvée chez les mais dont la forme la plus évoluée est retrouvée chez les vertébrésvertébrés

Il s’agit d’un ensemble de moyens (organes, tissus, cellules, Il s’agit d’un ensemble de moyens (organes, tissus, cellules, molécules) qui permet de répondre rapidement et souvent de molécules) qui permet de répondre rapidement et souvent de façon spécifique à l’attaque de nombreux pathogènes auxquels façon spécifique à l’attaque de nombreux pathogènes auxquels nous sommes confrontésnous sommes confrontés

Nous sommes en contact permanent avec des microorganismes Nous sommes en contact permanent avec des microorganismes qui sont des pathogènes potentiels (bactéries, virus, qui sont des pathogènes potentiels (bactéries, virus, champignons, parasites) :champignons, parasites) :Contact par l’air que nous respirons, les aliments que nous Contact par l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, les contacts avec les autres (hommes, animaux), lors mangeons, les contacts avec les autres (hommes, animaux), lors de blessuresde blessures

Les voies d’entrée sont donc multiples : voie respiratoire, voie Les voies d’entrée sont donc multiples : voie respiratoire, voie digestive, sécrétions, peau, sang, …digestive, sécrétions, peau, sang, …

Quand ces barrières physiques sont franchies, un ensemble de Quand ces barrières physiques sont franchies, un ensemble de mécanismes complémentaires se mettent en place : mécanismes complémentaires se mettent en place : la réponse la réponse immunitaireimmunitaire

Page 4: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 4

DEFINITIONDEFINITIONDEFINITIONDEFINITION

Immunité :Immunité : ensemble de mécanismes biologiques permettant à un ensemble de mécanismes biologiques permettant à un organisme : organisme :

- de reconnaître et tolérer ce qui lui appartient (le soi)- de reconnaître et tolérer ce qui lui appartient (le soi)

- de reconnaître et rejeter ce qui lui est étranger (le non soi) ex : - de reconnaître et rejeter ce qui lui est étranger (le non soi) ex : microorganismes, substances étrangères, …microorganismes, substances étrangères, …

Système immunitaire :Système immunitaire : ensemble des structures et mécanismes ensemble des structures et mécanismes impliqués dans l’immunitéimpliqués dans l’immunité

Le rôle principal de l’immunité est d’empêcher la pénétration des Le rôle principal de l’immunité est d’empêcher la pénétration des germes quand les premières barrières de défenses de l’organisme germes quand les premières barrières de défenses de l’organisme sont dépassées (barrières externes : peau, muqueuses)sont dépassées (barrières externes : peau, muqueuses)Le système immunitaire contrôle aussi l’intégrité générale de Le système immunitaire contrôle aussi l’intégrité générale de l’organisme (destruction des cellules tumorales, rejet des greffes, l’organisme (destruction des cellules tumorales, rejet des greffes, contrôle de la relation foeto-maternelle, …)contrôle de la relation foeto-maternelle, …)

Immunité :Immunité : ensemble de mécanismes biologiques permettant à un ensemble de mécanismes biologiques permettant à un organisme : organisme :

- de reconnaître et tolérer ce qui lui appartient (le soi)- de reconnaître et tolérer ce qui lui appartient (le soi)

- de reconnaître et rejeter ce qui lui est étranger (le non soi) ex : - de reconnaître et rejeter ce qui lui est étranger (le non soi) ex : microorganismes, substances étrangères, …microorganismes, substances étrangères, …

Système immunitaire :Système immunitaire : ensemble des structures et mécanismes ensemble des structures et mécanismes impliqués dans l’immunitéimpliqués dans l’immunité

Le rôle principal de l’immunité est d’empêcher la pénétration des Le rôle principal de l’immunité est d’empêcher la pénétration des germes quand les premières barrières de défenses de l’organisme germes quand les premières barrières de défenses de l’organisme sont dépassées (barrières externes : peau, muqueuses)sont dépassées (barrières externes : peau, muqueuses)Le système immunitaire contrôle aussi l’intégrité générale de Le système immunitaire contrôle aussi l’intégrité générale de l’organisme (destruction des cellules tumorales, rejet des greffes, l’organisme (destruction des cellules tumorales, rejet des greffes, contrôle de la relation foeto-maternelle, …)contrôle de la relation foeto-maternelle, …)

Page 5: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

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Barrières non spécifiques :Barrières non spécifiques :

peaupeau

cellules mortes de l’épidermecellules mortes de l’épiderme

substances qui recouvrent la peau et les muqueuses : sueur, substances qui recouvrent la peau et les muqueuses : sueur,

sébum, salive sécrétions lacrymales, sécrétions vaginales, ... sébum, salive sécrétions lacrymales, sécrétions vaginales, ...

Toutes ces substances contiennent du lysozyme (action Toutes ces substances contiennent du lysozyme (action

antibiotique)antibiotique)

mucusmucus

acides forts sécrétés par l’estomac, sels biliairesacides forts sécrétés par l’estomac, sels biliaires

motricité bronchique et digestivemotricité bronchique et digestive

Barrières non spécifiques :Barrières non spécifiques :

peaupeau

cellules mortes de l’épidermecellules mortes de l’épiderme

substances qui recouvrent la peau et les muqueuses : sueur, substances qui recouvrent la peau et les muqueuses : sueur,

sébum, salive sécrétions lacrymales, sécrétions vaginales, ... sébum, salive sécrétions lacrymales, sécrétions vaginales, ...

Toutes ces substances contiennent du lysozyme (action Toutes ces substances contiennent du lysozyme (action

antibiotique)antibiotique)

mucusmucus

acides forts sécrétés par l’estomac, sels biliairesacides forts sécrétés par l’estomac, sels biliaires

motricité bronchique et digestivemotricité bronchique et digestive

DEFINITIONDEFINITIONDEFINITIONDEFINITION

Page 6: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 6

L’immunité met en jeu deux processus : L’immunité met en jeu deux processus :

- l’immunité non spécifique (ou naturelle, ou innée) : - l’immunité non spécifique (ou naturelle, ou innée) : ensemble ensemble

des mécanismes de défense mis en place dans les tissus atteints des mécanismes de défense mis en place dans les tissus atteints

dés le début d’une agression de toute nature et qui fait intervenir dés le début d’une agression de toute nature et qui fait intervenir

des cellules responsables de la phagocytose. L’immunité naturelle des cellules responsables de la phagocytose. L’immunité naturelle

ne possède pas de mémoire ni de spécificité (même action en ne possède pas de mémoire ni de spécificité (même action en

réponse à toute stimulation)réponse à toute stimulation)

- l’immunité spécifique (ou acquise) :- l’immunité spécifique (ou acquise) : se développe en quelques se développe en quelques

jours, elle vient de la reconnaissance de la substance étrangère, jours, elle vient de la reconnaissance de la substance étrangère,

elle garde un souvenir de cette rencontre. Elle implique le elle garde un souvenir de cette rencontre. Elle implique le

système lymphoïde : prolifération de lymphocytes et production système lymphoïde : prolifération de lymphocytes et production

d’anticorps. Elle n’existe que chez les vertébrés.d’anticorps. Elle n’existe que chez les vertébrés.

L’immunité met en jeu deux processus : L’immunité met en jeu deux processus :

- l’immunité non spécifique (ou naturelle, ou innée) : - l’immunité non spécifique (ou naturelle, ou innée) : ensemble ensemble

des mécanismes de défense mis en place dans les tissus atteints des mécanismes de défense mis en place dans les tissus atteints

dés le début d’une agression de toute nature et qui fait intervenir dés le début d’une agression de toute nature et qui fait intervenir

des cellules responsables de la phagocytose. L’immunité naturelle des cellules responsables de la phagocytose. L’immunité naturelle

ne possède pas de mémoire ni de spécificité (même action en ne possède pas de mémoire ni de spécificité (même action en

réponse à toute stimulation)réponse à toute stimulation)

- l’immunité spécifique (ou acquise) :- l’immunité spécifique (ou acquise) : se développe en quelques se développe en quelques

jours, elle vient de la reconnaissance de la substance étrangère, jours, elle vient de la reconnaissance de la substance étrangère,

elle garde un souvenir de cette rencontre. Elle implique le elle garde un souvenir de cette rencontre. Elle implique le

système lymphoïde : prolifération de lymphocytes et production système lymphoïde : prolifération de lymphocytes et production

d’anticorps. Elle n’existe que chez les vertébrés.d’anticorps. Elle n’existe que chez les vertébrés.

DEFINITIONDEFINITIONDEFINITIONDEFINITION

Page 7: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 7

IIIMMMMMMUUUNNNIII TTTEEE NNNAAATTTUUURRREEELLLLLLEEE IIIMMMMMMUUUNNNIII TTTEEE AAACCCQQQUUUIII SSSEEE

--- NNNooommmbbbrrreee iiimmmpppooorrrtttaaannnttt dddeee ccceeelllllluuullleeessscccaaapppaaabbbllleeesss ddd’’’aaattttttaaaqqquuueeerrr llleeepppaaattthhhooogggèèènnneee111

--- IIImmmmmmééédddiiiaaattteee

--- NNNooonnn ssspppéééccciiifffiiiqqquuueee ddd’’’aaannntttiiigggèèènnneeesss222

--- PPPaaasss dddeee mmmééémmmoooiiirrreee iiimmmmmmuuunnniiitttaaaiiirrreee

--- PPPaaasss dddeee dddiiiffffffééérrreeennnccceee eeennntttrrreeerrrééépppooonnnssseee ppprrriiimmmaaaiiirrreee eeetttssseeecccooonnndddaaaiiirrreee

111 CCCeeelllllluuullleeesss dddiiissspppooonnniiibbbllleeesss aaavvvaaannnttt lll’’’eeennntttrrréééeee ddduuu pppaaattthhhooogggèèènnneee222 SSSuuubbbssstttaaannnccceee aaayyyaaannnttt lllaaa cccaaapppaaaccciiitttééé dddeee ppprrrooovvvoooqqquuueeerrr uuunnneeerrrééépppooonnnssseee iiimmmmmmuuunnniiitttaaaiiirrreee

--- NNNooommmbbbrrreee tttrrrèèèsss fffaaaiiibbbllleee dddeeeccceeelllllluuullleeesss ssspppéééccciiifffiiiqqquuueeesss ddduuupppaaattthhhooogggèèènnneee111

--- RRReeetttaaarrrdddéééeee

--- SSSpppéééccciiifffiiiqqquuueee ddd’’’aaannntttiiigggèèènnneeesss222

--- MMMééémmmoooiiirrreee iiimmmmmmuuunnniiitttaaaiiirrreee

--- RRRééépppooonnnssseee ssseeecccooonnndddaaaiiirrreee pppllluuusssrrraaapppiiidddeee eeettt pppllluuusss eeeffffffiiicccaaaccceee

DEFINITIONDEFINITIONDEFINITIONDEFINITION

Page 8: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 8

MORPHOLOGIEMORPHOLOGIEDU SYSTEME IMMUNITAIRE (SI)DU SYSTEME IMMUNITAIRE (SI)

MORPHOLOGIEMORPHOLOGIEDU SYSTEME IMMUNITAIRE (SI)DU SYSTEME IMMUNITAIRE (SI)

I. ORGANES DU SYSTEME IMMUNITAIREI. ORGANES DU SYSTEME IMMUNITAIRE

Organes souches :Organes souches : la moelle osseusela moelle osseuse donnent naissance aux donnent naissance aux lignées de cellules leucocytaires : monocytes, granuleux et lignées de cellules leucocytaires : monocytes, granuleux et lymphocytes.lymphocytes.Une partie des cellules souches lymphoïdes poursuit son Une partie des cellules souches lymphoïdes poursuit son développement sur place (lymphocytes B) et une autre partie quitte développement sur place (lymphocytes B) et une autre partie quitte la moelle osseuse par voie sanguine pour subir une maturation au la moelle osseuse par voie sanguine pour subir une maturation au niveau du niveau du thymusthymus (lymphocytes T) (lymphocytes T)

I. ORGANES DU SYSTEME IMMUNITAIREI. ORGANES DU SYSTEME IMMUNITAIRE

Organes souches :Organes souches : la moelle osseusela moelle osseuse donnent naissance aux donnent naissance aux lignées de cellules leucocytaires : monocytes, granuleux et lignées de cellules leucocytaires : monocytes, granuleux et lymphocytes.lymphocytes.Une partie des cellules souches lymphoïdes poursuit son Une partie des cellules souches lymphoïdes poursuit son développement sur place (lymphocytes B) et une autre partie quitte développement sur place (lymphocytes B) et une autre partie quitte la moelle osseuse par voie sanguine pour subir une maturation au la moelle osseuse par voie sanguine pour subir une maturation au niveau du niveau du thymusthymus (lymphocytes T) (lymphocytes T)

Page 9: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

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AntigèneAntigène

Cellules souches de la moelle osseuseCellules souches de la moelle osseuse

TraitementTraitementpar le thymuspar le thymus

TraitementTraitementpar la moellepar la moelleosseuseosseuse

Lymphocyte TLymphocyte T Lymphocyte Lymphocyte BB

AntigèneAntigènePlasmocytePlasmocyteLymphoblasteLymphoblaste

Réaction immunitaire à Réaction immunitaire à médiation cellulairemédiation cellulaire

Réaction immunitaire à Réaction immunitaire à médiation humorale :Anticorpsmédiation humorale :Anticorps

CoopératioCoopérationn

Maturation des lymphocytesMaturation des lymphocytes

AntigèneAntigène

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IFSI 2006 10

MORPHOLOGIEMORPHOLOGIE DU SI DU SIMORPHOLOGIEMORPHOLOGIE DU SI DU SI

Organes secondaires :Organes secondaires : organes lymphoïdes périphériques organes lymphoïdes périphériques

((ganglions, rate, tube digestif, appareil respiratoire, glande ganglions, rate, tube digestif, appareil respiratoire, glande

mammairemammaire), ils hébergent les lymphocytes B et T. Ces cellules ), ils hébergent les lymphocytes B et T. Ces cellules

recirculent en permanence et s’échangent avec celles des autres recirculent en permanence et s’échangent avec celles des autres

organes par l’intermédiaire de la lymphe et du sangorganes par l’intermédiaire de la lymphe et du sang

Les organes secondaires sont constitués :Les organes secondaires sont constitués :

- Des ganglions- Des ganglions :: (fabriquent et drainent la lymphe), permettent la (fabriquent et drainent la lymphe), permettent la

surveillance de nombreux territoires : peau, organes profonds … surveillance de nombreux territoires : peau, organes profonds …

Près de 1000 ganglions (réniformes, quelques mm de diamètre) Près de 1000 ganglions (réniformes, quelques mm de diamètre)

sont répartis dans différents points de l’organismesont répartis dans différents points de l’organisme

- De la rate :- De la rate : rôle d’épuration du sang (fabrique aussi de la rôle d’épuration du sang (fabrique aussi de la

lymphe) et de défense de l’organisme (septicémies à germes peu lymphe) et de défense de l’organisme (septicémies à germes peu

pathogènes et septicémies graves à bacilles gram négatif pathogènes et septicémies graves à bacilles gram négatif

apparaissent chez les personnes splénectomisées)apparaissent chez les personnes splénectomisées)

Organes secondaires :Organes secondaires : organes lymphoïdes périphériques organes lymphoïdes périphériques

((ganglions, rate, tube digestif, appareil respiratoire, glande ganglions, rate, tube digestif, appareil respiratoire, glande

mammairemammaire), ils hébergent les lymphocytes B et T. Ces cellules ), ils hébergent les lymphocytes B et T. Ces cellules

recirculent en permanence et s’échangent avec celles des autres recirculent en permanence et s’échangent avec celles des autres

organes par l’intermédiaire de la lymphe et du sangorganes par l’intermédiaire de la lymphe et du sang

Les organes secondaires sont constitués :Les organes secondaires sont constitués :

- Des ganglions- Des ganglions :: (fabriquent et drainent la lymphe), permettent la (fabriquent et drainent la lymphe), permettent la

surveillance de nombreux territoires : peau, organes profonds … surveillance de nombreux territoires : peau, organes profonds …

Près de 1000 ganglions (réniformes, quelques mm de diamètre) Près de 1000 ganglions (réniformes, quelques mm de diamètre)

sont répartis dans différents points de l’organismesont répartis dans différents points de l’organisme

- De la rate :- De la rate : rôle d’épuration du sang (fabrique aussi de la rôle d’épuration du sang (fabrique aussi de la

lymphe) et de défense de l’organisme (septicémies à germes peu lymphe) et de défense de l’organisme (septicémies à germes peu

pathogènes et septicémies graves à bacilles gram négatif pathogènes et septicémies graves à bacilles gram négatif

apparaissent chez les personnes splénectomisées)apparaissent chez les personnes splénectomisées)

Page 11: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 11

- Du tube digestif, de l’appareil respiratoire et de la glande - Du tube digestif, de l’appareil respiratoire et de la glande mammaire :mammaire : Tube digestif et appareil respiratoire = protection Tube digestif et appareil respiratoire = protection des portes d’entréedes portes d’entrée Dans le tube digestif on trouve : Dans le tube digestif on trouve : - les amygdales qui protègent l’arbre trachéobronchique- les amygdales qui protègent l’arbre trachéobronchique- les plaques de Peyer (îlots lymphoïdes disséminés le long du - les plaques de Peyer (îlots lymphoïdes disséminés le long du tube digestif)tube digestif)

Dans les muqueuses digestives et respiratoire, on trouve de Dans les muqueuses digestives et respiratoire, on trouve de nombreux lymphocytes T et B isolés, ainsi que des nombreux lymphocytes T et B isolés, ainsi que des immunoglobulinesimmunoglobulines

La glande mammaire permet la protection du tube digestif de La glande mammaire permet la protection du tube digestif de l’enfantl’enfant

- Du tube digestif, de l’appareil respiratoire et de la glande - Du tube digestif, de l’appareil respiratoire et de la glande mammaire :mammaire : Tube digestif et appareil respiratoire = protection Tube digestif et appareil respiratoire = protection des portes d’entréedes portes d’entrée Dans le tube digestif on trouve : Dans le tube digestif on trouve : - les amygdales qui protègent l’arbre trachéobronchique- les amygdales qui protègent l’arbre trachéobronchique- les plaques de Peyer (îlots lymphoïdes disséminés le long du - les plaques de Peyer (îlots lymphoïdes disséminés le long du tube digestif)tube digestif)

Dans les muqueuses digestives et respiratoire, on trouve de Dans les muqueuses digestives et respiratoire, on trouve de nombreux lymphocytes T et B isolés, ainsi que des nombreux lymphocytes T et B isolés, ainsi que des immunoglobulinesimmunoglobulines

La glande mammaire permet la protection du tube digestif de La glande mammaire permet la protection du tube digestif de l’enfantl’enfant

MORPHOLOGIEMORPHOLOGIE DU SI DU SIMORPHOLOGIEMORPHOLOGIE DU SI DU SI

Page 12: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 12

AmygdalesAmygdales

Ganglions Ganglions lymphatiqueslymphatiques

Moelle osseuseMoelle osseuse

RateRate

ThymusThymus

Vaisseaux Vaisseaux lymphatiqueslymphatiques

MORPHOLOGIEMORPHOLOGIE DU SI DU SIMORPHOLOGIEMORPHOLOGIE DU SI DU SI

Page 13: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 13

II. CELLULES DE L’IMMUNITE NON SPECIFIQUEII. CELLULES DE L’IMMUNITE NON SPECIFIQUE

A. Cellules présentant l’antigène : monocytes, macrophages A. Cellules présentant l’antigène : monocytes, macrophages

= Système des phagocytes mononuclées : cellules provenant de = Système des phagocytes mononuclées : cellules provenant de

la moelle osseuse que l’on retrouve dans la circulation sanguinela moelle osseuse que l’on retrouve dans la circulation sanguine

Les monocytes effectuent un passage bref dans le sang (qlqs Les monocytes effectuent un passage bref dans le sang (qlqs

jours) et migrent vers les tissus pour devenir des macrophages jours) et migrent vers les tissus pour devenir des macrophages

tissulaires (ils s’adaptent souvent aux caractéristiques tissulaires (ils s’adaptent souvent aux caractéristiques

morphologiques de ces tissus : histiocytes du tissu conjonctif, morphologiques de ces tissus : histiocytes du tissu conjonctif,

cellules de Kupffer du foie, macrophages alvéolaires du poumon cellules de Kupffer du foie, macrophages alvéolaires du poumon

…)…)

La durée de vie des macrophages est de quelques moisLa durée de vie des macrophages est de quelques mois

Au total : cellule circulante = monocyte, cellule mature intra-Au total : cellule circulante = monocyte, cellule mature intra-

tissulaire = macrophage (natural killer : NK)tissulaire = macrophage (natural killer : NK)

II. CELLULES DE L’IMMUNITE NON SPECIFIQUEII. CELLULES DE L’IMMUNITE NON SPECIFIQUE

A. Cellules présentant l’antigène : monocytes, macrophages A. Cellules présentant l’antigène : monocytes, macrophages

= Système des phagocytes mononuclées : cellules provenant de = Système des phagocytes mononuclées : cellules provenant de

la moelle osseuse que l’on retrouve dans la circulation sanguinela moelle osseuse que l’on retrouve dans la circulation sanguine

Les monocytes effectuent un passage bref dans le sang (qlqs Les monocytes effectuent un passage bref dans le sang (qlqs

jours) et migrent vers les tissus pour devenir des macrophages jours) et migrent vers les tissus pour devenir des macrophages

tissulaires (ils s’adaptent souvent aux caractéristiques tissulaires (ils s’adaptent souvent aux caractéristiques

morphologiques de ces tissus : histiocytes du tissu conjonctif, morphologiques de ces tissus : histiocytes du tissu conjonctif,

cellules de Kupffer du foie, macrophages alvéolaires du poumon cellules de Kupffer du foie, macrophages alvéolaires du poumon

…)…)

La durée de vie des macrophages est de quelques moisLa durée de vie des macrophages est de quelques mois

Au total : cellule circulante = monocyte, cellule mature intra-Au total : cellule circulante = monocyte, cellule mature intra-

tissulaire = macrophage (natural killer : NK)tissulaire = macrophage (natural killer : NK)

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 14: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 14

Macrophage = rôle fondamental dans la réponse immunitaire : Macrophage = rôle fondamental dans la réponse immunitaire :

non spécifique :non spécifique : ils phagocytent et détruisent les cellules ou ils phagocytent et détruisent les cellules ou

agents pathogènes (bactéries, parasites, mais aussi particules agents pathogènes (bactéries, parasites, mais aussi particules

inertes) et produisent des molécules qui interviennent dans la inertes) et produisent des molécules qui interviennent dans la

réaction inflammatoire (Tumor Necrosis Factor réaction inflammatoire (Tumor Necrosis Factor (TNF- (TNF-), ),

l’interleukine 1 et 6 )l’interleukine 1 et 6 )

spécifique :spécifique : ils jouent un rôle primordial dans la phase initiale ils jouent un rôle primordial dans la phase initiale

de toute réponse immunitaire puisqu’ils présentent l’antigène aux de toute réponse immunitaire puisqu’ils présentent l’antigène aux

lymphocytes (Cellule Présentant l’Antigène : CPA). Ils sécrètent lymphocytes (Cellule Présentant l’Antigène : CPA). Ils sécrètent

l’interleukine 1 (Il-1) qui a une action sur la multiplication des l’interleukine 1 (Il-1) qui a une action sur la multiplication des

lymphocytes Tlymphocytes T

Macrophage = rôle fondamental dans la réponse immunitaire : Macrophage = rôle fondamental dans la réponse immunitaire :

non spécifique :non spécifique : ils phagocytent et détruisent les cellules ou ils phagocytent et détruisent les cellules ou

agents pathogènes (bactéries, parasites, mais aussi particules agents pathogènes (bactéries, parasites, mais aussi particules

inertes) et produisent des molécules qui interviennent dans la inertes) et produisent des molécules qui interviennent dans la

réaction inflammatoire (Tumor Necrosis Factor réaction inflammatoire (Tumor Necrosis Factor (TNF- (TNF-), ),

l’interleukine 1 et 6 )l’interleukine 1 et 6 )

spécifique :spécifique : ils jouent un rôle primordial dans la phase initiale ils jouent un rôle primordial dans la phase initiale

de toute réponse immunitaire puisqu’ils présentent l’antigène aux de toute réponse immunitaire puisqu’ils présentent l’antigène aux

lymphocytes (Cellule Présentant l’Antigène : CPA). Ils sécrètent lymphocytes (Cellule Présentant l’Antigène : CPA). Ils sécrètent

l’interleukine 1 (Il-1) qui a une action sur la multiplication des l’interleukine 1 (Il-1) qui a une action sur la multiplication des

lymphocytes Tlymphocytes T

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 15: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 15

B. Granulocytes (ou polynucléaires)B. Granulocytes (ou polynucléaires) Présents dans le sang mais exercent leur activité au sein des Présents dans le sang mais exercent leur activité au sein des tissustissus

Granulocytes neutrophiles (PNN) :Granulocytes neutrophiles (PNN) : principale fonction = principale fonction = phagocytose (non spécifique mais aussi spécifique). Attirés vers phagocytose (non spécifique mais aussi spécifique). Attirés vers leur cible par certaines substances (peptides) libérées par les leur cible par certaines substances (peptides) libérées par les bactéries et par certaines fractions du complément (C3, C5). Ce bactéries et par certaines fractions du complément (C3, C5). Ce sont aussi des Cellules NK (natural killer)sont aussi des Cellules NK (natural killer)

Granulocytes éosinophiles (PNE) :Granulocytes éosinophiles (PNE) : cellules phagocytaires taux cellules phagocytaires taux sanguins élevés lors de parasitoses ou d’états allergiquessanguins élevés lors de parasitoses ou d’états allergiques

Granulocytes basophiles (PNB) :Granulocytes basophiles (PNB) : présentent sur leur membrane présentent sur leur membrane des récepteurs de haute affinité aux immunoglobulines Edes récepteurs de haute affinité aux immunoglobulines E

C. Les Cellules NK (Natural Killer ou tueurs naturels)C. Les Cellules NK (Natural Killer ou tueurs naturels)Ces cellules ont la capacité de tuer de manière non spécifique Ces cellules ont la capacité de tuer de manière non spécifique une cellule infectée (par un virus, une bactérie ou un parasite) ou une cellule infectée (par un virus, une bactérie ou un parasite) ou une cellule tumoraleune cellule tumorale

B. Granulocytes (ou polynucléaires)B. Granulocytes (ou polynucléaires) Présents dans le sang mais exercent leur activité au sein des Présents dans le sang mais exercent leur activité au sein des tissustissus

Granulocytes neutrophiles (PNN) :Granulocytes neutrophiles (PNN) : principale fonction = principale fonction = phagocytose (non spécifique mais aussi spécifique). Attirés vers phagocytose (non spécifique mais aussi spécifique). Attirés vers leur cible par certaines substances (peptides) libérées par les leur cible par certaines substances (peptides) libérées par les bactéries et par certaines fractions du complément (C3, C5). Ce bactéries et par certaines fractions du complément (C3, C5). Ce sont aussi des Cellules NK (natural killer)sont aussi des Cellules NK (natural killer)

Granulocytes éosinophiles (PNE) :Granulocytes éosinophiles (PNE) : cellules phagocytaires taux cellules phagocytaires taux sanguins élevés lors de parasitoses ou d’états allergiquessanguins élevés lors de parasitoses ou d’états allergiques

Granulocytes basophiles (PNB) :Granulocytes basophiles (PNB) : présentent sur leur membrane présentent sur leur membrane des récepteurs de haute affinité aux immunoglobulines Edes récepteurs de haute affinité aux immunoglobulines E

C. Les Cellules NK (Natural Killer ou tueurs naturels)C. Les Cellules NK (Natural Killer ou tueurs naturels)Ces cellules ont la capacité de tuer de manière non spécifique Ces cellules ont la capacité de tuer de manière non spécifique une cellule infectée (par un virus, une bactérie ou un parasite) ou une cellule infectée (par un virus, une bactérie ou un parasite) ou une cellule tumoraleune cellule tumorale

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 16: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 16

III. CELLULES DE L’IMMUNITE SPECIFIQUE : LES LYMPHOCYTESIII. CELLULES DE L’IMMUNITE SPECIFIQUE : LES LYMPHOCYTES

Sont présent dans le sang, la lymphe et tous les organes Sont présent dans le sang, la lymphe et tous les organes lymphoïdes (ganglions, rate, thymus, tube digestif …)lymphoïdes (ganglions, rate, thymus, tube digestif …)

La réponse immunitaire provoque l’activation de cellules La réponse immunitaire provoque l’activation de cellules lymphoïdes par l’antigène. Cette activation se traduit par la lymphoïdes par l’antigène. Cette activation se traduit par la synthèse de molécules effectrices par les lymphocytessynthèse de molécules effectrices par les lymphocytes

Population très hétérogène (diverses sous-populations)Population très hétérogène (diverses sous-populations)

III. CELLULES DE L’IMMUNITE SPECIFIQUE : LES LYMPHOCYTESIII. CELLULES DE L’IMMUNITE SPECIFIQUE : LES LYMPHOCYTES

Sont présent dans le sang, la lymphe et tous les organes Sont présent dans le sang, la lymphe et tous les organes lymphoïdes (ganglions, rate, thymus, tube digestif …)lymphoïdes (ganglions, rate, thymus, tube digestif …)

La réponse immunitaire provoque l’activation de cellules La réponse immunitaire provoque l’activation de cellules lymphoïdes par l’antigène. Cette activation se traduit par la lymphoïdes par l’antigène. Cette activation se traduit par la synthèse de molécules effectrices par les lymphocytessynthèse de molécules effectrices par les lymphocytes

Population très hétérogène (diverses sous-populations)Population très hétérogène (diverses sous-populations)

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 17: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 17

A. Lymphocytes T A. Lymphocytes T

Maturation contrôlée par le thymus = thymodépendantsMaturation contrôlée par le thymus = thymodépendants

Les lymphocytes T ont un récepteur membranaire à l’AG = TCR (T Les lymphocytes T ont un récepteur membranaire à l’AG = TCR (T Cell Receptor). Ce récepteur aCell Receptor). Ce récepteur ala taille, l’aspect général et les la taille, l’aspect général et les propriétés des immunoglobulines. Chaque lymphocyte T a son propriétés des immunoglobulines. Chaque lymphocyte T a son propre TCRpropre TCR

La population des lymphocytes T est hétérogène : La population des lymphocytes T est hétérogène :

Lymphocytes CD4 (ou lymphocytes T auxiliaires ou T helpers) :Lymphocytes CD4 (ou lymphocytes T auxiliaires ou T helpers) :

expriment un marqueur membranaire = expriment un marqueur membranaire = CD4CD4

cellules coordinatrices majeures du SI, leur fonction essentielle cellules coordinatrices majeures du SI, leur fonction essentielle est la production de nombreuses cytokines : Interleukine 2 (Il-2), est la production de nombreuses cytokines : Interleukine 2 (Il-2), Interleukines 4, 5, 6, Interféron Interleukines 4, 5, 6, Interféron (INF- (INF-) )

il existe deux types de lymphocytes CD4 :il existe deux types de lymphocytes CD4 :

Th1 (produisent Il-2 et INF-Th1 (produisent Il-2 et INF-) déclenchent la réponse ) déclenchent la réponse immunitaire à médiation cellulaire qui met en jeu les lymphocytes immunitaire à médiation cellulaire qui met en jeu les lymphocytes cytotoxiquescytotoxiques

Th2 (produisent les interleukines 2, 4, 5), participent à Th2 (produisent les interleukines 2, 4, 5), participent à l’Immunité à Médiation Humorale (IMH) (aident les lymphocytes B à l’Immunité à Médiation Humorale (IMH) (aident les lymphocytes B à produirent des anti-corps (AC))produirent des anti-corps (AC))

A. Lymphocytes T A. Lymphocytes T

Maturation contrôlée par le thymus = thymodépendantsMaturation contrôlée par le thymus = thymodépendants

Les lymphocytes T ont un récepteur membranaire à l’AG = TCR (T Les lymphocytes T ont un récepteur membranaire à l’AG = TCR (T Cell Receptor). Ce récepteur aCell Receptor). Ce récepteur ala taille, l’aspect général et les la taille, l’aspect général et les propriétés des immunoglobulines. Chaque lymphocyte T a son propriétés des immunoglobulines. Chaque lymphocyte T a son propre TCRpropre TCR

La population des lymphocytes T est hétérogène : La population des lymphocytes T est hétérogène :

Lymphocytes CD4 (ou lymphocytes T auxiliaires ou T helpers) :Lymphocytes CD4 (ou lymphocytes T auxiliaires ou T helpers) :

expriment un marqueur membranaire = expriment un marqueur membranaire = CD4CD4

cellules coordinatrices majeures du SI, leur fonction essentielle cellules coordinatrices majeures du SI, leur fonction essentielle est la production de nombreuses cytokines : Interleukine 2 (Il-2), est la production de nombreuses cytokines : Interleukine 2 (Il-2), Interleukines 4, 5, 6, Interféron Interleukines 4, 5, 6, Interféron (INF- (INF-) )

il existe deux types de lymphocytes CD4 :il existe deux types de lymphocytes CD4 :

Th1 (produisent Il-2 et INF-Th1 (produisent Il-2 et INF-) déclenchent la réponse ) déclenchent la réponse immunitaire à médiation cellulaire qui met en jeu les lymphocytes immunitaire à médiation cellulaire qui met en jeu les lymphocytes cytotoxiquescytotoxiques

Th2 (produisent les interleukines 2, 4, 5), participent à Th2 (produisent les interleukines 2, 4, 5), participent à l’Immunité à Médiation Humorale (IMH) (aident les lymphocytes B à l’Immunité à Médiation Humorale (IMH) (aident les lymphocytes B à produirent des anti-corps (AC))produirent des anti-corps (AC))

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 18: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 18

Lymphocytes CD8 (ou lymphocytes T cytotoxiques) :Lymphocytes CD8 (ou lymphocytes T cytotoxiques) :

participent uniquement à l’Immunité à Médiation Cellulaire (IMC) participent uniquement à l’Immunité à Médiation Cellulaire (IMC) (possèdent des granules de perforine)(possèdent des granules de perforine)

lymphocytes Tc (cytotoxiques) = effecteurs de la réponse lymphocytes Tc (cytotoxiques) = effecteurs de la réponse immunitaire à médiation cellulaire, ils détruisent les cellules immunitaire à médiation cellulaire, ils détruisent les cellules infectées et les cellules cancéreuses (possèdent des granules de infectées et les cellules cancéreuses (possèdent des granules de perforine). Ils expriment le marqueur membranaire = perforine). Ils expriment le marqueur membranaire = CD8CD8

Lymphocytes Ts (ou lymphocytes T suppresseurs) :Lymphocytes Ts (ou lymphocytes T suppresseurs) : régulent la réponse immunitairerégulent la réponse immunitaire

Ces cellules différent dans leur fonction effectrice, leur fonction de Ces cellules différent dans leur fonction effectrice, leur fonction de régulation et leur façon de reconnaître l’antigène (AG)régulation et leur façon de reconnaître l’antigène (AG)

Lymphocytes CD8 (ou lymphocytes T cytotoxiques) :Lymphocytes CD8 (ou lymphocytes T cytotoxiques) :

participent uniquement à l’Immunité à Médiation Cellulaire (IMC) participent uniquement à l’Immunité à Médiation Cellulaire (IMC) (possèdent des granules de perforine)(possèdent des granules de perforine)

lymphocytes Tc (cytotoxiques) = effecteurs de la réponse lymphocytes Tc (cytotoxiques) = effecteurs de la réponse immunitaire à médiation cellulaire, ils détruisent les cellules immunitaire à médiation cellulaire, ils détruisent les cellules infectées et les cellules cancéreuses (possèdent des granules de infectées et les cellules cancéreuses (possèdent des granules de perforine). Ils expriment le marqueur membranaire = perforine). Ils expriment le marqueur membranaire = CD8CD8

Lymphocytes Ts (ou lymphocytes T suppresseurs) :Lymphocytes Ts (ou lymphocytes T suppresseurs) : régulent la réponse immunitairerégulent la réponse immunitaire

Ces cellules différent dans leur fonction effectrice, leur fonction de Ces cellules différent dans leur fonction effectrice, leur fonction de régulation et leur façon de reconnaître l’antigène (AG)régulation et leur façon de reconnaître l’antigène (AG)

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 19: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 19

B. Lymphocytes B et ImmunoglobulinesB. Lymphocytes B et Immunoglobulines

les lymphocytes B naissent et se développent dans la moelle les lymphocytes B naissent et se développent dans la moelle

osseuseosseuse

entrée d’un microorganisme entrée d’un microorganisme apparition de molécules solubles apparition de molécules solubles

capable de se fixer sur ce microorganisme = anticorps (AC) ou capable de se fixer sur ce microorganisme = anticorps (AC) ou

immunoglobuline (Ig). Le microorganisme est alors un antigène immunoglobuline (Ig). Le microorganisme est alors un antigène

(AG)(AG)

les Ig sont fabriquées par les plasmocytes (lymphocytes B les Ig sont fabriquées par les plasmocytes (lymphocytes B

activés), elles existent sous forme soluble dans le plasma ou sous activés), elles existent sous forme soluble dans le plasma ou sous

forme de protéine membranaire sur le lymphocytes B. C’est alors forme de protéine membranaire sur le lymphocytes B. C’est alors

le récepteur à l’AG du lymphocyte B ou BCR (B Cell Receptor)le récepteur à l’AG du lymphocyte B ou BCR (B Cell Receptor)

l’Ig est donc la forme soluble du récepteur des lymphocytes B l’Ig est donc la forme soluble du récepteur des lymphocytes B

pour l’AGpour l’AG

B. Lymphocytes B et ImmunoglobulinesB. Lymphocytes B et Immunoglobulines

les lymphocytes B naissent et se développent dans la moelle les lymphocytes B naissent et se développent dans la moelle

osseuseosseuse

entrée d’un microorganisme entrée d’un microorganisme apparition de molécules solubles apparition de molécules solubles

capable de se fixer sur ce microorganisme = anticorps (AC) ou capable de se fixer sur ce microorganisme = anticorps (AC) ou

immunoglobuline (Ig). Le microorganisme est alors un antigène immunoglobuline (Ig). Le microorganisme est alors un antigène

(AG)(AG)

les Ig sont fabriquées par les plasmocytes (lymphocytes B les Ig sont fabriquées par les plasmocytes (lymphocytes B

activés), elles existent sous forme soluble dans le plasma ou sous activés), elles existent sous forme soluble dans le plasma ou sous

forme de protéine membranaire sur le lymphocytes B. C’est alors forme de protéine membranaire sur le lymphocytes B. C’est alors

le récepteur à l’AG du lymphocyte B ou BCR (B Cell Receptor)le récepteur à l’AG du lymphocyte B ou BCR (B Cell Receptor)

l’Ig est donc la forme soluble du récepteur des lymphocytes B l’Ig est donc la forme soluble du récepteur des lymphocytes B

pour l’AGpour l’AG

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 20: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 20

Structure des ImmunoglobulinesStructure des Immunoglobulines Structure bipolaire, deux parties distinctes :Structure bipolaire, deux parties distinctes :- une partie qui détermine la spécificité de l’AC pour l’AG = - une partie qui détermine la spécificité de l’AC pour l’AG = partie partie variablevariable- une partie qui détermine les propriétés fonctionnelles de l’Ig = - une partie qui détermine les propriétés fonctionnelles de l’Ig = partie constantepartie constante

Ig = 2 chaînes lourdes identiques (H=heavy)Ig = 2 chaînes lourdes identiques (H=heavy)2 chaînes légères identiques (L=light)2 chaînes légères identiques (L=light)

Le type de chaîne lourde est propre à chaque classe d’Ig :Le type de chaîne lourde est propre à chaque classe d’Ig :- chaîne - chaîne = Ig G = Ig G - chaîne - chaîne = Ig M = Ig M - chaîne - chaîne = Ig A = Ig A- chaîne - chaîne = Ig D = Ig D - chaîne - chaîne = Ig E = Ig E

Ces différentes classes d’Ig sont présentes en quantités variables Ces différentes classes d’Ig sont présentes en quantités variables dans le plasma dans le plasma

Structure des ImmunoglobulinesStructure des Immunoglobulines Structure bipolaire, deux parties distinctes :Structure bipolaire, deux parties distinctes :- une partie qui détermine la spécificité de l’AC pour l’AG = - une partie qui détermine la spécificité de l’AC pour l’AG = partie partie variablevariable- une partie qui détermine les propriétés fonctionnelles de l’Ig = - une partie qui détermine les propriétés fonctionnelles de l’Ig = partie constantepartie constante

Ig = 2 chaînes lourdes identiques (H=heavy)Ig = 2 chaînes lourdes identiques (H=heavy)2 chaînes légères identiques (L=light)2 chaînes légères identiques (L=light)

Le type de chaîne lourde est propre à chaque classe d’Ig :Le type de chaîne lourde est propre à chaque classe d’Ig :- chaîne - chaîne = Ig G = Ig G - chaîne - chaîne = Ig M = Ig M - chaîne - chaîne = Ig A = Ig A- chaîne - chaîne = Ig D = Ig D - chaîne - chaîne = Ig E = Ig E

Ces différentes classes d’Ig sont présentes en quantités variables Ces différentes classes d’Ig sont présentes en quantités variables dans le plasma dans le plasma

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 21: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 21

Structure générale des Structure générale des ImmunoglobulinesImmunoglobulinesStructure générale des Structure générale des ImmunoglobulinesImmunoglobulines

ChaînesChaînes H H

ChaîneChaîne L L

ChaîneChaîne L L

Partie constante = Fc Partie constante = Fc (fixation au récepteur (fixation au récepteur cellulaire)cellulaire)

Partie variable = Partie variable = Fab (fixation à Fab (fixation à l’AG)l’AG)

VLVL

VLVL

VVHH

VVHH

CLCL

CLCL

CHCH11

CHCH11

CHCH22

CHCH33

CHCH44

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 22: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 22

Structure des ImmunoglobulinesStructure des Immunoglobulines La partie permettant la fixation de l’AG = site AC = FabLa partie permettant la fixation de l’AG = site AC = Fab La partie de l’AG reconnue par l’AC = épitope ou déterminant La partie de l’AG reconnue par l’AC = épitope ou déterminant antigéniqueantigénique La partie constante permet : La partie constante permet :

la fixation du complément (IgG et IgM)la fixation du complément (IgG et IgM) la neutralisation (fixation sur toxines bactériennes)la neutralisation (fixation sur toxines bactériennes) la traversée du placenta (IgG)la traversée du placenta (IgG) la fixation aux monocytes, macrophages, Polynucléairesla fixation aux monocytes, macrophages, PolynucléairesNeutrophiles (PNN), lymphocytesNeutrophiles (PNN), lymphocytes la fixation basophiles circulants (IgE) : réaction la fixation basophiles circulants (IgE) : réaction

d’hypersensibilitéd’hypersensibilitéimmédiateimmédiate l’opsonisation : les Ig rendent les cellules phagocytaires l’opsonisation : les Ig rendent les cellules phagocytaires

capablescapablesd’ingérer des microorganismes et d’autres AG étrangersd’ingérer des microorganismes et d’autres AG étrangers

Structure des ImmunoglobulinesStructure des Immunoglobulines La partie permettant la fixation de l’AG = site AC = FabLa partie permettant la fixation de l’AG = site AC = Fab La partie de l’AG reconnue par l’AC = épitope ou déterminant La partie de l’AG reconnue par l’AC = épitope ou déterminant antigéniqueantigénique La partie constante permet : La partie constante permet :

la fixation du complément (IgG et IgM)la fixation du complément (IgG et IgM) la neutralisation (fixation sur toxines bactériennes)la neutralisation (fixation sur toxines bactériennes) la traversée du placenta (IgG)la traversée du placenta (IgG) la fixation aux monocytes, macrophages, Polynucléairesla fixation aux monocytes, macrophages, PolynucléairesNeutrophiles (PNN), lymphocytesNeutrophiles (PNN), lymphocytes la fixation basophiles circulants (IgE) : réaction la fixation basophiles circulants (IgE) : réaction

d’hypersensibilitéd’hypersensibilitéimmédiateimmédiate l’opsonisation : les Ig rendent les cellules phagocytaires l’opsonisation : les Ig rendent les cellules phagocytaires

capablescapablesd’ingérer des microorganismes et d’autres AG étrangersd’ingérer des microorganismes et d’autres AG étrangers

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 23: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 23

Caractéristiques des différentes classes d’IGCaractéristiques des différentes classes d’IG Ig GIg G- 75% des Ig du sérum - 75% des Ig du sérum 12 g/l de sérum 12 g/l de sérum- Ig - Ig neutralisant les toxines bactériennes et les virusneutralisant les toxines bactériennes et les virus, opsonisantes, , opsonisantes, fixant le complément, qui traversent la barrière placentairefixant le complément, qui traversent la barrière placentaire

Caractéristiques des différentes classes d’IGCaractéristiques des différentes classes d’IG Ig GIg G- 75% des Ig du sérum - 75% des Ig du sérum 12 g/l de sérum 12 g/l de sérum- Ig - Ig neutralisant les toxines bactériennes et les virusneutralisant les toxines bactériennes et les virus, opsonisantes, , opsonisantes, fixant le complément, qui traversent la barrière placentairefixant le complément, qui traversent la barrière placentaire

ChaînesChaînes H Hde type de type

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 24: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 24

Ig MIg M- 10% des Ig du sérum - 10% des Ig du sérum 1,5 g/l de sérum 1,5 g/l de sérum- Ig la plus volumineuse, elle fixe le complément, a un pouvoir - Ig la plus volumineuse, elle fixe le complément, a un pouvoir lytique très puissantlytique très puissant - - C’est la première vague d’AC qui apparaît après une primo-C’est la première vague d’AC qui apparaît après une primo-infectioninfectionIntérêt +++ en diagnostic (date une infection : ex : rubéole et Intérêt +++ en diagnostic (date une infection : ex : rubéole et grossesse)grossesse)

Ig MIg M- 10% des Ig du sérum - 10% des Ig du sérum 1,5 g/l de sérum 1,5 g/l de sérum- Ig la plus volumineuse, elle fixe le complément, a un pouvoir - Ig la plus volumineuse, elle fixe le complément, a un pouvoir lytique très puissantlytique très puissant - - C’est la première vague d’AC qui apparaît après une primo-C’est la première vague d’AC qui apparaît après une primo-infectioninfectionIntérêt +++ en diagnostic (date une infection : ex : rubéole et Intérêt +++ en diagnostic (date une infection : ex : rubéole et grossesse)grossesse)

ChaînesChaînes H Hde type de type

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 25: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 25

Ig AIg A- 2 types : IgA sérique, IgA exocrine, en général dimériques :- 2 types : IgA sérique, IgA exocrine, en général dimériques :Ig A sérique : 15% des Ig du sérum Ig A sérique : 15% des Ig du sérum 2 g/l de sérum 2 g/l de sérumIgA exocrine = Ig des sécrétions (salivaire, lacrymale, nasale, IgA exocrine = Ig des sécrétions (salivaire, lacrymale, nasale, bronchique, gastro-intestinale, mammaire) : rôle +++ défense des bronchique, gastro-intestinale, mammaire) : rôle +++ défense des portes d’entrée (microbes inhalés, ingérés …)portes d’entrée (microbes inhalés, ingérés …)

Ig AIg A- 2 types : IgA sérique, IgA exocrine, en général dimériques :- 2 types : IgA sérique, IgA exocrine, en général dimériques :Ig A sérique : 15% des Ig du sérum Ig A sérique : 15% des Ig du sérum 2 g/l de sérum 2 g/l de sérumIgA exocrine = Ig des sécrétions (salivaire, lacrymale, nasale, IgA exocrine = Ig des sécrétions (salivaire, lacrymale, nasale, bronchique, gastro-intestinale, mammaire) : rôle +++ défense des bronchique, gastro-intestinale, mammaire) : rôle +++ défense des portes d’entrée (microbes inhalés, ingérés …)portes d’entrée (microbes inhalés, ingérés …)

ChaînesChaînes H Hde type de type

Pièce sécrétoirePièce sécrétoire

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 26: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 26

Ig DIg D- très faible quantité : 40 mg/l (300 fois moins que les IgG)- très faible quantité : 40 mg/l (300 fois moins que les IgG)- rôle dans les phénomènes de mémoire et dans la différenciation - rôle dans les phénomènes de mémoire et dans la différenciation des lymphocytes Bdes lymphocytes B

Ig EIg E- à l’état de trace dans le sérum : 100 µg/l- à l’état de trace dans le sérum : 100 µg/l- rôle dans les phénomènes d’allergie +++ et dans la défense - rôle dans les phénomènes d’allergie +++ et dans la défense contre les parasitescontre les parasites

Ig DIg D- très faible quantité : 40 mg/l (300 fois moins que les IgG)- très faible quantité : 40 mg/l (300 fois moins que les IgG)- rôle dans les phénomènes de mémoire et dans la différenciation - rôle dans les phénomènes de mémoire et dans la différenciation des lymphocytes Bdes lymphocytes B

Ig EIg E- à l’état de trace dans le sérum : 100 µg/l- à l’état de trace dans le sérum : 100 µg/l- rôle dans les phénomènes d’allergie +++ et dans la défense - rôle dans les phénomènes d’allergie +++ et dans la défense contre les parasitescontre les parasites

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 27: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 27

TTTaaabbbllleeeaaauuu rrrééécccaaapppiiitttuuulllaaatttiiifff dddeeesss III mmmmmmuuunnnoooggglllooobbbuuullliiinnneeesss

III gggGGG III gggMMM III gggAAA III gggDDD III gggEEE

TTTaaauuuxxx sssééérrriiiqqquuueee (((ggg/// lll))) 888---111222 000...555---111...999 111...444---444 000...000333---000...444 000...000000000111

%%% eeexxxtttrrraaa---vvvaaassscccuuulllaaaiiirrreee 666000 222000 666000 222555 555000

DDDeeemmmiii---vvviiieee (((jjjooouuurrrsss))) 222111 555 777 222...888 222...333

VVVaaallleeennnccceee 222 111000 222 ooouuu 444 222 222

FFFiiixxxaaatttiiiooonnn cccooommmppplllééémmmeeennnttt +++ +++ --- --- ---

TTTrrraaannnsssfff eeerrrttt ppplllaaaccceeennntttaaaiiirrreee +++ --- --- --- ---

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 28: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 28

Immunoglobulines et foetusImmunoglobulines et foetus

Seules les IgG maternelles franchissent la barrière placentaire. Ce Seules les IgG maternelles franchissent la barrière placentaire. Ce

passage reste faible jusqu’à la 20ème semaine puis augmentepassage reste faible jusqu’à la 20ème semaine puis augmente

Grand intérêt pour certaines infections congénitales :Grand intérêt pour certaines infections congénitales :

Ex la toxoplasmose : si taux élevé d’IgM antitoxoplasmose dans le Ex la toxoplasmose : si taux élevé d’IgM antitoxoplasmose dans le

sang du cordon sang du cordon fabrication par le fœtus fabrication par le fœtus mise en place d’une mise en place d’une

thérapeutique adaptéethérapeutique adaptée

Chez l’enfant les IgM atteignent le taux de l’adulte à 1 an, les IgG Chez l’enfant les IgM atteignent le taux de l’adulte à 1 an, les IgG

à 2 ans et les IgA à la pubertéà 2 ans et les IgA à la puberté

A la naissance les IgG présentes proviennent de la mère, la A la naissance les IgG présentes proviennent de la mère, la

synthèse des IgG commence lentement chez le bébé synthèse des IgG commence lentement chez le bébé à 3 mois : à 3 mois :

trou immunologique (sensibilité +++ aux infections)trou immunologique (sensibilité +++ aux infections)

Immunoglobulines et foetusImmunoglobulines et foetus

Seules les IgG maternelles franchissent la barrière placentaire. Ce Seules les IgG maternelles franchissent la barrière placentaire. Ce

passage reste faible jusqu’à la 20ème semaine puis augmentepassage reste faible jusqu’à la 20ème semaine puis augmente

Grand intérêt pour certaines infections congénitales :Grand intérêt pour certaines infections congénitales :

Ex la toxoplasmose : si taux élevé d’IgM antitoxoplasmose dans le Ex la toxoplasmose : si taux élevé d’IgM antitoxoplasmose dans le

sang du cordon sang du cordon fabrication par le fœtus fabrication par le fœtus mise en place d’une mise en place d’une

thérapeutique adaptéethérapeutique adaptée

Chez l’enfant les IgM atteignent le taux de l’adulte à 1 an, les IgG Chez l’enfant les IgM atteignent le taux de l’adulte à 1 an, les IgG

à 2 ans et les IgA à la pubertéà 2 ans et les IgA à la puberté

A la naissance les IgG présentes proviennent de la mère, la A la naissance les IgG présentes proviennent de la mère, la

synthèse des IgG commence lentement chez le bébé synthèse des IgG commence lentement chez le bébé à 3 mois : à 3 mois :

trou immunologique (sensibilité +++ aux infections)trou immunologique (sensibilité +++ aux infections)

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 29: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 29

B. Les leucocytes (formule sanguine) B. Les leucocytes (formule sanguine) B. Les leucocytes (formule sanguine) B. Les leucocytes (formule sanguine)

GGrraannuullooccyytteenneeuuttrroopphhiillee

GGrraannuullooccyytteeééoossiinnoopphhiillee

GGrraannuullooccyytteebbaassoopphhiillee

LLyymmpphhooccyytteess MMoonnooccyytteess

4400-- 7700%% 11-- 44%% 00..55-- 11%% 2200-- 4455%% 44-- 88%%

PPhhaaggooccyyttoosseeddeess

bbaaccttéérriieess

DDeessttrruuccttiioonnddeess

ppaarraassiitteess

LLiibbéérraattiioonn ddeemmééddiiaatteeuurrsscchhiimmiiqquueess((rrééaaccttiioonn

iinnffllaammmmaattooiirree))

BBPPrroodduuccttiioonndd’’aannttiiccoorrppss((rrééppoonnsseehhuummoorraallee))

TTAAttttaaqquuee ddeess

cceelllluulleessiinnffeeccttééeess((rrééppoonnsseecceelllluullaaiirree))

PPhhaaggooccyyttoossee((ttrraannssffoorrmmaattiioonneenn mmaaccrroopphhaaggeessddaannss lleess ttiissssuuss))

CELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SICELLULES DU SI

Page 30: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 30

Système auxiliaire de l’immunité en particulier de la réponse Système auxiliaire de l’immunité en particulier de la réponse innée et de la réponse humoraleinnée et de la réponse humorale

30 protéines plasmatiques et membranaires (sur les 30 protéines plasmatiques et membranaires (sur les macrophages, les neutrophiles, les lymphocytes), synthétisées par macrophages, les neutrophiles, les lymphocytes), synthétisées par le foie et les macrophagesle foie et les macrophages

Activées par un système de cascades protéolytiqueActivées par un système de cascades protéolytique

2 voies peuvent activer le système du complément :2 voies peuvent activer le système du complément :- La voie alterne- La voie alterne induite directement par les substances induite directement par les substancesbactériennes (exemple : lipopolysaccharide, polyosides de bactériennes (exemple : lipopolysaccharide, polyosides de

capsulecapsulebactérienne ...)bactérienne ...)- La voie classique- La voie classique (déclenchée par les AC spécifiques de la (déclenchée par les AC spécifiques de labactérie)bactérie)

Toutes ces voies conduisent à l’activation de la fraction C3 qui elle-Toutes ces voies conduisent à l’activation de la fraction C3 qui elle-même active C5 (activité chimiotactique ++++ sur les même active C5 (activité chimiotactique ++++ sur les polynucléaires neutrophiles + facilitent la phagocytose)polynucléaires neutrophiles + facilitent la phagocytose)

Système auxiliaire de l’immunité en particulier de la réponse Système auxiliaire de l’immunité en particulier de la réponse innée et de la réponse humoraleinnée et de la réponse humorale

30 protéines plasmatiques et membranaires (sur les 30 protéines plasmatiques et membranaires (sur les macrophages, les neutrophiles, les lymphocytes), synthétisées par macrophages, les neutrophiles, les lymphocytes), synthétisées par le foie et les macrophagesle foie et les macrophages

Activées par un système de cascades protéolytiqueActivées par un système de cascades protéolytique

2 voies peuvent activer le système du complément :2 voies peuvent activer le système du complément :- La voie alterne- La voie alterne induite directement par les substances induite directement par les substancesbactériennes (exemple : lipopolysaccharide, polyosides de bactériennes (exemple : lipopolysaccharide, polyosides de

capsulecapsulebactérienne ...)bactérienne ...)- La voie classique- La voie classique (déclenchée par les AC spécifiques de la (déclenchée par les AC spécifiques de labactérie)bactérie)

Toutes ces voies conduisent à l’activation de la fraction C3 qui elle-Toutes ces voies conduisent à l’activation de la fraction C3 qui elle-même active C5 (activité chimiotactique ++++ sur les même active C5 (activité chimiotactique ++++ sur les polynucléaires neutrophiles + facilitent la phagocytose)polynucléaires neutrophiles + facilitent la phagocytose)

LE SYSTEME DU COMPLEMENTLE SYSTEME DU COMPLEMENTLE SYSTEME DU COMPLEMENTLE SYSTEME DU COMPLEMENT

Page 31: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 31

une grande moitié des protéines du complément servent à une grande moitié des protéines du complément servent à

réguler l’action des facteurs C1-C9 pour éviter l’emballement du réguler l’action des facteurs C1-C9 pour éviter l’emballement du

système et protéger nos propres cellules contre le complémentsystème et protéger nos propres cellules contre le complément

Le complément a 3 grandes fonctions :Le complément a 3 grandes fonctions :

l’opsonisationl’opsonisation : C3 s’attachent à la surface des bactéries ce qui : C3 s’attachent à la surface des bactéries ce qui

facilite leur phagocytose par les macrophages et les PNNfacilite leur phagocytose par les macrophages et les PNN

l’inflammationl’inflammation : C5 se fixe sur les mastocytes (dégranulation et : C5 se fixe sur les mastocytes (dégranulation et

libération de molécules pro-inflammatoires telles que l’histamine) libération de molécules pro-inflammatoires telles que l’histamine)

et les neutrophiles (chimiotactisme vers le foyer infectieux)et les neutrophiles (chimiotactisme vers le foyer infectieux)

la lysela lyse : les fragments C6-C9 perforent la membrane et la paroi : les fragments C6-C9 perforent la membrane et la paroi

des bactériesdes bactéries

une grande moitié des protéines du complément servent à une grande moitié des protéines du complément servent à

réguler l’action des facteurs C1-C9 pour éviter l’emballement du réguler l’action des facteurs C1-C9 pour éviter l’emballement du

système et protéger nos propres cellules contre le complémentsystème et protéger nos propres cellules contre le complément

Le complément a 3 grandes fonctions :Le complément a 3 grandes fonctions :

l’opsonisationl’opsonisation : C3 s’attachent à la surface des bactéries ce qui : C3 s’attachent à la surface des bactéries ce qui

facilite leur phagocytose par les macrophages et les PNNfacilite leur phagocytose par les macrophages et les PNN

l’inflammationl’inflammation : C5 se fixe sur les mastocytes (dégranulation et : C5 se fixe sur les mastocytes (dégranulation et

libération de molécules pro-inflammatoires telles que l’histamine) libération de molécules pro-inflammatoires telles que l’histamine)

et les neutrophiles (chimiotactisme vers le foyer infectieux)et les neutrophiles (chimiotactisme vers le foyer infectieux)

la lysela lyse : les fragments C6-C9 perforent la membrane et la paroi : les fragments C6-C9 perforent la membrane et la paroi

des bactériesdes bactéries

LE SYSTEME DU COMPLEMENTLE SYSTEME DU COMPLEMENTLE SYSTEME DU COMPLEMENTLE SYSTEME DU COMPLEMENT

Page 32: IMMUNOLOGIE ET INFECTION (1 ère  partie)

IFSI 2006 32

L’INFLAMMATIONL’INFLAMMATIONL’INFLAMMATIONL’INFLAMMATION= Douleur, rougeur, chaleur, gonflement= Douleur, rougeur, chaleur, gonflement

= effet de certaines molécules solubles sur les vaisseaux sanguins = effet de certaines molécules solubles sur les vaisseaux sanguins locauxlocaux

Les phénomènes mis en jeu :Les phénomènes mis en jeu :

vasodilatation : vasodilatation : locale du locale du du vaisseau qui devient perméable du vaisseau qui devient perméable aux leucocytes. La vasodilatation provoque l’échauffement et le aux leucocytes. La vasodilatation provoque l’échauffement et le rougissement de la plaierougissement de la plaie

de la perméabilité vasculaire : les jonctions entre les cellules de la perméabilité vasculaire : les jonctions entre les cellules épithéliales du vaisseau se relâchent (passage de molécules et de épithéliales du vaisseau se relâchent (passage de molécules et de cellules à travers l’endothélium)cellules à travers l’endothélium)

recrutement et activation des neutrophiles (sous l’action de recrutement et activation des neutrophiles (sous l’action de molécules comme le C5) qui phagocytent plus et produisent des molécules comme le C5) qui phagocytent plus et produisent des oxydants et des enzymes protéolytiques oxydants et des enzymes protéolytiques tuent les bactéries tuent les bactéries production de pusproduction de pus

fièvre produite par des agents comme l’interleukine 1, inhibe la fièvre produite par des agents comme l’interleukine 1, inhibe la prolifération des micoorganismes thermosensibles, augmente les prolifération des micoorganismes thermosensibles, augmente les performances des cellules du système immunitaireperformances des cellules du système immunitaire

= Douleur, rougeur, chaleur, gonflement= Douleur, rougeur, chaleur, gonflement

= effet de certaines molécules solubles sur les vaisseaux sanguins = effet de certaines molécules solubles sur les vaisseaux sanguins locauxlocaux

Les phénomènes mis en jeu :Les phénomènes mis en jeu :

vasodilatation : vasodilatation : locale du locale du du vaisseau qui devient perméable du vaisseau qui devient perméable aux leucocytes. La vasodilatation provoque l’échauffement et le aux leucocytes. La vasodilatation provoque l’échauffement et le rougissement de la plaierougissement de la plaie

de la perméabilité vasculaire : les jonctions entre les cellules de la perméabilité vasculaire : les jonctions entre les cellules épithéliales du vaisseau se relâchent (passage de molécules et de épithéliales du vaisseau se relâchent (passage de molécules et de cellules à travers l’endothélium)cellules à travers l’endothélium)

recrutement et activation des neutrophiles (sous l’action de recrutement et activation des neutrophiles (sous l’action de molécules comme le C5) qui phagocytent plus et produisent des molécules comme le C5) qui phagocytent plus et produisent des oxydants et des enzymes protéolytiques oxydants et des enzymes protéolytiques tuent les bactéries tuent les bactéries production de pusproduction de pus

fièvre produite par des agents comme l’interleukine 1, inhibe la fièvre produite par des agents comme l’interleukine 1, inhibe la prolifération des micoorganismes thermosensibles, augmente les prolifération des micoorganismes thermosensibles, augmente les performances des cellules du système immunitaireperformances des cellules du système immunitaire