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IMPACTS DE LA PÉRIODE DE CONFINEMENT SUR L’IMMOBILIER
HAUT-DE-GAMME
PARIS - PROCHE COURONNE OUEST
Étude réalisée par Daniel Féau et Belles demeures de France, du 8 au 15
mai 2020 auprès de 902 candidats acquéreurs, en recherche active avant le
confinement (la recherche portant sur un bien immobilier parisien ou de la
proche couronne ouest) et disposant d’un budget supérieur à 500 000 Euros.
DANIEL FÉAU & BELLES DEMEURES DE FRANCE EN QUELQUES MOTS :
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• Réseau intégré de vingt agences immobi l ières, créé au mi l ieu du XXe
s iècle, et intervenant sur la transact ion immobi l ière haut-de-gamme
• Terr i toires couverts : Par is et sa proche couronne ouest, Provence
• Parts de marché :
En 2019, nos agences ont été à l’origine de 27 % de la total ité des ventes parisiennes
entre 2 et 4 mil l ions d’euros, soit 1,526 mil l iard d’euros*, et de 42,9 % des ventes
parisiennes supérieures à 4 mil l ions d’euros, soit 515 mil l ions d’euros*. Nos agences
opèrent aussi entre 600 et 700 transactions d’appartements et maisons par an, d’une
valeur comprise entre 500 000 euros et 2 mil l ions d’euros.
*Source : Chambre des Notaires de Paris
ÉTAT DU MARCHÉ IMMOBILIER TEL QUE NOUS L’AVONS LAISSÉ AU 17 MARS :
Extrêmement tendu, quel que soit le segment de pr ix et/ou la typologie d’act i fs.
Concrètement :
• Un nombre d’acquéreurs record,
• Un nombre d’affa ires sous offre et sous promesse record,
• Un stock instantané d’appartements, maisons et hôtels part icul iers très
faible, du fait d’un délai de commercialisation qui n’avait jamais été aussi court.
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OBJECTIFS DE LA PRÉSENTE ÉTUDE :
• Avoir une idée précise de l ’état d’espri t dans lequel les acquéreurs se
trouvent au sort i r du conf inement et envisager les conséquences éventuel les
sur le rapport offre / demande
• Mesurer les impacts éventuels de la cr ise sanitaire sur la typologie des
produits recherchés.
LES RÉSULTATS, EN QUELQUES MOTS :
• 82,2% des acquéreurs comptent reprendre leur recherche
immobil ière.
• I ls maintiennent ou augmentent le budget qu’i ls entendent
consacrer à leur acquisit ion dans plus de 7 cas sur 10.
• Si plus de 3 personnes interrogées sur 4 envisagent une baisse des
prix de l ’ immobil ier sur les 24 prochains mois pour la France
considérée dans son ensemble, i ls sont plus de 6 sur 10 (61,5%) à
envisager des prix stables ou en hausse pour les
produits qui correspondent à leur recherche immobil ière en
cours, à Paris ou dans la proche couronne ouest.
• 75,1% d’entre eux pensent que la demande portant sur les biens
famil iaux (développant 3 ou 4 chambres) continuera à excéder
l ’offre, tant ce type d’actifs est rare, notamment à Paris.
70,8% d’entre eux pensent que la demande portant sur les biens
immobil iers présentant un bon potentiel locatif continuera à
excéder l ’offre tant que les taux de crédit resteront attractifs.
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PRINCIPAUX RÉSULTATS DE L’ÉTUDE :
1. LES ACQUÉREURS SONT PLUS NOMBREUX QUE CE À QUOI NOUS NOUS ATTENDIONS :
Seuls 10,4% des acquéreurs interrogés ont suspendu leur recherche, et 7,4% n’ont
pas encore statué.
82,2% d’entre eux comptent donc reprendre leurs démarches : soit immédiatement
(dans 64,2% des cas), soit dans les prochaines semaines (dans 22,9% des cas), soit
dans quelques mois (dans 12,9% des cas).
2. LES ACQUÉREURS SONT PLUS CONFIANTS - ET ACTIFS - QUE CE À QUOI NOUS NOUS ATTENDIONS :
82,1% des acquéreurs interrogés sont en quête d’une nouvel le résidence pr incipale.
Compte-tenu des segments sur lesquels Daniel Féau et Bel les demeures de France
interviennent, ces acquéreurs sont, dans l ’ immense major i té des cas, déjà propriétaires
de leur résidence pr incipale, la vente de cette dernière al lant bien souvent de pair
avec l ’acquisi t ion projetée.
Plus de 70% des cl ients se trouvant dans cette si tuat ion, c’est-à-dire simultanément
vendeurs et acquéreurs, préfèrent trouver leur future résidence principale avant
de vendre celle qu’i ls occupent - quitte à avoir recours à un prêt rela is - plutôt que
de se trouver dans la s i tuat ion inverse.
Ceci const i tue pour nous le mei l leur indicateur de confiance : en effet, dans une
situat ion où la conf iance disparaît (automne 2008 par exemple), la vente de la résidence
pr incipale déjà détenue condit ionne la recherche de la future.
Cette conf iance se traduit aussi dans les ant ic ipat ions concernant les évolut ions de
pr ix. Ainsi , s i un peu plus des trois quarts des sondés envisagent une baisse des pr ix de
l ’ immobi l ier sur les 24 prochains mois pour la France pr ise dans son ensemble, i ls sont :
• plus d’un sur deux (52,7%) à envisager des prix stables ou en hausse
pour Paris et sa proche couronne ouest,
• plus de 6 sur 10 (61,5%) à envisager des prix stables ou en hausse pour
les produits qui correspondent à leur recherche immobil ière en cours.
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Cette conf iance se manifeste aussi au niveau du budget : plus de 70% des acquéreurs
sondés déclarent en effet avoir maintenu voire augmenté l ’enveloppe qu’ i ls comptent
consacrer à leur acquisi t ion immobi l ière.
Cette conf iance et l ’act iv i té qui en découle dans nos agences trouvent sans doute
leur substance dans le fa i t que, toujours selon notre étude :
• 64,4% des sondés partagent l ’ idée que la volat i l i té observée sur les
marchés boursiers pla ide en faveur de l ’acquisi t ion d’act i fs tangibles, et
notamment immobi l iers.
• 75,1% d’entre eux pensent que la demande portant sur les biens
famil iaux (développant 3 ou 4 chambres) cont inuera à excéder l ’offre,
tant ce type d’act i fs est rare, notamment à Par is.
• 70,8% d’entre eux pensent que la demande portant sur les biens
immobi l iers présentant un bon potent ie l locat i f cont inuera à excéder
l ’offre tant que les taux de crédit resteront attract i fs.
• 74,3% d’entre eux partagent l ’ idée que, compte-tenu du niveau atteint
par la dette des Etats occidentaux et de leur nécessaire remboursement,
une période inflationniste est à prévoir dans les prochaines années, ce
qui plaide, là encore, en faveur de l ’achat à crédit d’act i fs immobi l iers.
• 55,7% d’entre eux par ient sur un retour des acquéreurs fortunés
étrangers , dès lors que ceux-ci auront la faculté de revenir en France.
• 78,7% d’entre eux par ient sur une hausse des taux de crédit dans les
mois qui v iennent.
3. LES ACQUÉREURS ONT, POUR CERTAINS D’ENTRE EUX, FAIT ÉVOLUER LES CRITÈRES DE LEUR RECHERCHE :
Près de 70% des personnes interrogées déclarent que la cr ise sanitaire n’a eu aucun
impact sur les caractér ist iques du bien immobi l ier qu’ i ls cherchaient et cherchent
toujours ; cette proport ion atteint même 81,3% pour les acquéreurs disposant d’un
budget supérieur à 2,5 M€. Pas de révolut ion à attendre de ce côté- là, donc.
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Pour autant, nous notons que :
• 76,1% des sondés est iment que le développement du télétravai l ne sera
pas sans conséquence sur la demande immobi l ière.
• 68% des sondés est iment que l ’ intérêt pour l ’acquisi t ion de résidences
secondaires est amené à se densif ier dans les prochains mois.
Ces éléments sont sans doute à rapprocher de la très forte demande, émanant de
Par is iens, que nous observons :
• Sur les maisons de la couronne ouest, et notamment cel les qui sont
conf iées à nos agences de Saint Cloud et de Versai l les,
• Sur les propriétés proposées par notre agence d’Aix-en-Provence.
CONCLUSION :
Après les deux mois pourtant très déstabi l isants que nous venons de passer, nous
retrouvons un marché dynamique ; en tout cas, bien plus dynamique que ce que
nous envisagions i l y a quelques semaines.
Nous avons, une semaine après la réouverture de nos agences, déjà échangé avec
une part ie non négl igeable des acquéreurs que nous suiv ions sur le terrain avant le
17 mars ; et ceux-ci n’hésitent pas à formuler des offres qui, pour un certain nombre
d’entre el les, sont déjà acceptées. Nous imaginons, compte-tenu des records de
fréquentat ion observés sur nos sites Internet et des réponses à notre enquête, que
les autres ne tarderont pas à revenir vers nous.
Pas de bouleversement à attendre donc, concernant le déséqui l ibre offre / demande
sur les segments de marché sur lesquels nous intervenons, d’autant que les vendeurs
ne sont, pour l ’ instant, pas plus nombreux qu’à l ’accoutumée.
L’ immobi l ier semble, une fois de plus, devoir fa ire valoir son statut d’actif tangible .
L’obl igat ion de rester chez soi a par ai l leurs peut-être aussi renforcé la conscience
qu’ont les part icul iers de l ’agrément que présente le confort de l ’appartement ou de
la maison qu’ i ls possèdent certes, mais qu’ i ls occupent avant tout.
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