Indicateurs du marché du travail 2003

Neuchâtel, 2003

Indicateurs du marché du travail2003

La série «Statistique de la Suisse»publiée par l’Offi ce fédéral de la statistique (OFS)couvre les domaines suivants:

0 Bases statistiques et produits généraux

1 Population

2 Espace et environnement

3 Vie active et rémunération du travail

4 Economie nationale

5 Prix

6 Industrie et services

7 Agriculture et sylviculture

8 Energie

9 Construction et logement

10 Tourisme

11 Transports et communications

12 Monnaie, banques, assurances

13 Protection sociale

14 Santé

15 Education et science

16 Culture, médias, emploi du temps

17 Politique

18 Administration et finances publiques

19 Droit et justice

20 Revenus et qualité de vie de la population

21 Développement durable et disparités régionales

OFS

In

dica

teur

s du

mar

ché

du tr

avai

l 200

3

Indicateurs du marché du travail2003

Statistique de la Suisse

Concept et réalisation:

Editeur:

Office fédéral de la statistique (OFS) Neuchâtel, 2003

Elisabetta Capezzali, André Farine, Enrico Moresi,Thierry Murier, Alain Vuille, OFS

Office fédéral de la statistique

IMPRESSUM

Editeur: Office fédéral de la statistique (OFS) Concept et réalisation: Elisabetta Capezzali, André Farine, Enrico Moresi, Thierry Murier, Alain Vuille, OFS Complément d’information: Valérie Lässig, Sandra Siegenthaler, Section vie active et marché du travail, OFS, tél. 032 713 64 00 Chantal Post, Section salaires et conditions de travail, OFS, tél. 032 713 64 29 Diffusion: Office fédéral de la statistique, CH-2010 Neuchâtel Tél. 032 713 60 60 / Fax 032 713 60 61 Numéro de commande: 206-0302 Prix: 22 francs Série: Statistique de la Suisse Domaine: 3 Vie active et rémunération du travail Rythme de parution: Annuel Traduction: Services linguistiques de l‘OFS Graphique de titre: Roland Hirter, Berne Graphisme/Layout: OFS Copyright: OFS, Neuchâtel 2003 La reproduction est autorisée, sauf à des fins commerciales, si la source est mentionnée. ISBN: 3-303-03165-7

32003 OFS INDICATEURS DU MARCHÉ DU TRAVAIL

TABLE DES MATIÈRES

Table des matières

1 Introduction 9

2 Résultats commentés 11

3 Définitions 29

3.1 Notions liées aux personnes 313.2 Notions liées aux places de travail 333.3 Notions économiques 353.4 Notions liées au temps de travail 363.5 Notions liées aux mouvements sur le

marché du travail 373.6 Notions liées à la rémunération du travail 383.7 Taux divers 403.8 Concepts de population et de couverture

statistique 423.9 Grandes régions 43

4 Sources statistiques 45

4.1 Le système des statistiques suisses du marché du travail 46

4.2 L’enquête suisse sur la population active (ESPA) 494.3 La statistique de la population active

occupée (SPAO) 514.4 La statistique de l’emploi (STATEM) 534.5 Comparaisons entre la statistique de la

population active occupée et la statistique de l’emploi 54

4.6 La statistique du volume du travail (SVOLTA) 554.7 La statistique de la durée normale du travail

dans les entreprises (DNT) 564.8 Comparaisons entre la statistique du

volume du travail et la statistique de la durée normale du travail dans les entreprises 57

4.9 La statistique des personnes sans emploi (SPSE) 584.10 La statistique du chômage du Secrétariat

d’Etat à l’économie (seco) 59

4.11 Comparaisons entre la statistique des personnes sans emploi et la statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie 60

4.12 Comptes globaux du marché du travail (CMT) 614.13 L’enquête suisse sur la structure des

salaires (ESS) 634.14 Comparaisons des données salariales de

l’ESS et de l’ESPA 654.15 La statistique de l’évolution des salaires (ISS) 654.16 L’enquête sur les accords salariaux (EAS) 664.17 L’enquête sur les conventions collectives de

travail en Suisse (ECS) 67


T1 Activité professionnelle, chômage, durée de tra-vail et évolution des salaires, 1900-2002

T2-T6 Principaux indicateurs selon le sexe et l’origine, 1992-2002

T7-T8 Principaux indicateurs du marché du travail par grande région, 1992-2002

T9 Personnes actives occupées selon les groupes d’âges, le taux d’occupation, les secteurs éco-nomiques, le statut d’activité, l’origine et le type d’autorisation de séjour, 1992-2002

T10 Hommes et femmes actifs occupés selon les groupes d’âges, le taux d’occupation, les sec-teurs économiques, le statut d’activité, l’origine et le type d’autorisation de séjour, 1997-2002

T11 Suisses et étrangers actifs occupés selon les groupes d’âges, le taux d’occupation, les secteurs économiques, le statut d’activité et le type d’autorisation de séjour, 1997-2002

T12 Personnes actives occupées par grande région selon le sexe et l’origine, 1992-2002

T13 Personnes actives occupées selon les secteurs, sections et divisions économiques, 1992-2002

T14 Hommes et femmes actifs occupés selon les sec-teurs, sections et divisions économiques, 1997-2002

T15 Taux d’activité selon le sexe, l’origine et les groupes d’âges, au 2e trimestre, 1992-2002

T16 Taux d’actifs occupés selon le sexe, l’origine et les groupes d’âges, au 2e trimestre, 1992-2002

T17-T18 Emplois selon les secteurs, sections et divisions économiques, 1998-2002

T19 Emplois selon les grandes régions et les secteurs économiques, 1998-2002

T20 Volume annuel effectif du travail selon le taux d’occupation, les sections et secteurs économi-ques et le statut d’activité, 1992-2001

T21-T22 Volume annuel effectif du travail selon le sexe, l’origine, le taux d’occupation, les sections et secteurs économiques et le statut d’activité, 1997-2001

T23 Durée annuelle effective du travail selon le taux d’occupation, les sections et secteurs économi-ques et le statut d’activité, 1992-2001

T24-T25 Durée annuelle effective du travail selon le sexe, l’origine, le taux d’occupation, les sections et secteurs économiques et le statut d’activité, 1997-2001

T26 Composantes du volume annuel effectif du travail et de la durée annuelle effective dutravail selon le sexe, l’origine, le taux d’occupation et les sections économiques, 2001

T27-T28 Composantes de la durée annuelle effective du travail des salariés à plein temps selon le sexe, l’origine et les sections économiques, 2001

T29 Taux d’absence des salariés à plein temps selon le sexe, l’origine et les sections économiques, 2001

T30 Taux d’heures supplémentaires des salariés à plein temps selon le sexe, l’origine et les sections économiques, 2001

T31 Durée hebdomadaire normale du travail des salariés à plein temps selon les secteurs, sections et divisions économiques, 1992-2002

T32 Durée hebdomadaire normale du travail des salariés à plein temps selon les sections éco-nomiques, les grandes régions et les cantons, 2002

T33 Indice appréciatif des perspectives d’occupation dans les établissements (pondérés par le nombre d’emplois) selon les sections et divisions écono-miques, 2000-2002

T34-T35 Personnes sans emploi (selon la définition inter-nationale) et taux de sans-emploi selon le sexe, l’origine et les groupes d’âges, 1997-2002

T36 Personnes sans emploi (selon la définitioninternationale) et taux de sans-emploi par gran-de région et sexe, 2000-2002

T37-T38 Chômeurs inscrits et taux de chômage selon le sexe, l’origine et les groupes d’âges, 1997-2002

Liste des tableaux

LISTE DES TABLEAUX

INDICATEURS DU MARCHÉ DU TRAVAIL OFS 20036

T39 Chômeurs inscrits et taux de chômage par grande région et sexe, 2000-2002

T40 Indice des places vacantes selon certainessections et divisions économiques, 1998-2002

T41 Indice des places vacantes selon les grandes ré-gions, 1998-2002

T42 Part des établissements annonçant une pénu-rie, un excédent ou une quantité suffisante de main-d’œuvre selon les secteurs, sections et divisions économiques et le niveau de qualification de la main-d’oeuvre, 31.12.2002

T43 Part des établissements annonçant une pénurie, un excédent ou une quantité suffisante de main-d’œuvre, selon les secteurs économiques et le niveau de qualification dela main-d’oeuvre, 2000-2002

T44 Dynamique du marché du travail: transitions brutes entre activité professionnelle, chômage et non-activité, migrations de main-d’œuvreet mouvements naturels, 1996-2001

T45 Salaire mensuel brut (standardisé) selon le sexe, le niveau des qualifications requises, les sec-teurs, sections et divisions économiques, 2000

T46 Salaire mensuel net y compris la rétribution des heures supplémentaires, selon le sexe et le taux d’occupation, 2000

T47 Indice des salaires nominaux (1993=100) selon les secteurs, sections et divisions économiques, le sexe, le domaine d’activité et le niveau de qualification, 1997-2002

T48 Indice des salaires réels (1993=100) selon les secteurs, sections et divisions économiques, le sexe, le domaine d’activité et le niveau de qualification, 1997-2002

T49 Accords salariaux conclus dans les principales conventions collectives de travail, selon les secteurs, sections et divisions économiques, 2003

T50 Indicateurs du marché du travail en comparaison internationale, 2002

LISTE DES TABLEAUX


ABRÉVIATIONS

BIT Bureau international du Travail

CCT Conventions collectives de travail

CMT Comptes globaux du marché du travail

DFAE Département fédéral des affaires étrangères

DNT Statistique de la durée normale du travail dans les entreprises

EAS Enquête sur les accords salariaux

ECS Enquête sur les conventions collectives de travail en Suisse

ESPA Enquête suisse sur la population active

ESPOP Statistique de l’état annuel de la population

ESS Enquête suisse sur la structure des salaires

EUROSTAT Office statistique des Communautéseuropéennes

IMES Office fédéral de l’immigration, de l’intégration et de l’émigration

ISS Indice suisse des salaires

LOK Enquête d’octobre sur les salaires et traitements

NOGA Nomenclature générale des activités économiques

OCDE Organisation de Coopération et de Développement Economiques

ODR Office fédéral des réfugiés

OFS Office fédéral de la statistique

ORP Offices régionaux de placement

OSNM Office suisse de la navigation maritime

RCE Registre central des étrangers

REE Registre des entreprises et desétablissements

RFE Recensement fédéral des entreprises

RFP Recensement fédéral de la population

SCN Système de Comptabilité Nationale

seco Secrétariat d’Etat à l’économie

SPAO Statistique de la population active occupée

SPSE Statistique des personnes sans emploi

STATEM Statistique de l’emploi

SVOLTA Statistique du volume du travail

Abréviations


1 INTRODUCTION

1 Introduction

Les thèmes liés au marché du travail font très souvent l’ob-jet de débats politiques animés, tant au Parlement fédéral, que chez tout un chacun, en famille ou entre amis. On croit parfois – à tort – que les statistiques du marché du travail se résument aux indicateurs du chômage et que ces derniers suffisent à dépeindre la situation de l’emploi. Or, le marché du travail s’avère bien plus complexe que cela et seul le re-cours à de nombreux autres indicateurs statistiques permet de s’en faire une représentation satisfaisante.

La publication «Indicateurs du marché du travail» est là pour vous fournir des repères parmi la vaste gamme des données sur l’emploi. L’information y est structurée de ma-nière à vous procurer une vue d’ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s’y rapportent.

Que faut-il comprendre sous la notion d’indicateurs du marché du travail ? Nous utilisons ici ce terme pour qualifier les instruments de mesure qui permettent d’observer régu-lièrement la situation sur le marché du travail et son évolu-tion. Ces indicateurs sont entre autres nécessaires pour identifier certains problèmes ou déséquilibres ou pour éva-luer l’impact de mesures prises dans le cadre de la politique de l’emploi. Par ailleurs se sont eux qui peuvent servir de base à l’établissement de scénarios ou de prévisions à plus ou moins long terme.

Les indicateurs présentés dans cette publication sont fournis par:

• quatre statistiques de synthèse (statistiques qui combi-nent différentes sources), toutes construites principale-ment sur la base de l’enquête suisse sur la population ac-tive

– la statistique de la population active occupée– la statistique du volume du travail– la statistique des personnes sans emploi– les comptes globaux du marché du travail

• une enquête auprès des ménages

– l’enquête suisse sur la population active

• quatre enquêtes auprès des établissements

– la statistique de l’emploi– l’enquête suisse sur la structure des salaires– l’enquête sur les accords salariaux couverts par les

conventions collectives de travail– l’enquête sur les conventions collectives en Suisse

• et trois statistiques basées sur des données administrati-ves

– la statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie

– la statistique de l’évolution des salaires– la statistique de la durée normale de travail dans les

entreprises

Le chapitre 2 propose différents commentaires sur la si-tuation du marché du travail pour la période 1997-2002 ainsi que sur les perspectives pour l’année 2003. Les résul-tats commentés y sont illustrés par de nombreux graphi-ques. Le chapitre 3 passe en revue les définitions les plus fréquemment rencontrées dans les statistiques du marché du travail, alors que le chapitre 4 a pour objet la description des aspects méthodologiques des différentes sources statis-tiques. Finalement l’ensemble des indicateurs sont présentés sous la forme de tableaux dans la dernière partie de la pu-blication.


2 Résultats commentés

RÉSULTATS COMMENTÉS


Deux phases bien distinctes caractérisent la période 1997-2002: dans un premier temps et jusqu’au premier semestre 2001, la Suisse a connu une période de très nette reprise économique qui s’est accompagnée d’une forte progression de l’emploi et d’une nette diminution du chômage. Ce re-tour à la croissance devait s’achever brutalement au cours du deuxième semestre 2001: les contrecoups des événe-ments du 11 septembre et la crise des marchés financiers ont donné le coup de grâce à une économie qui avait déjà laissé entrevoir des premiers signes d’affaiblissement.

L’emploi a fortement progressé entre juin 1997 et juin 2001: selon les statistiques basées sur les enquêtes auprès des ménages, le marché du travail a enregistré en quatre ans un gain de quelque 198’000 personnes actives occu-pées, soit une progression de 5,0%. Dans le même temps, les informations collectées auprès des entreprises des sec-teurs secondaire et tertiaire indiquaient un gain de191’000 emplois (+5,6%). Les entreprises allaient pouvoir dans un premier temps puiser dans les réserves de main-d’œuvre indigène: ainsi le nombre de sans-emploi (chô-meurs selon la définition du Bureau international du Travail) s’est fortement réduit, leur part à la population ac-tive passant de 4,1% en juin 1997 à 2,5% en juin 2001. Sur la même période, le nombre de chômeurs inscrits auprès des offices régionaux de placement baissait encore plus abrup-tement: alors qu’ils représentaient encore 5,1% de la popu-lation active en juin 1997, le taux de chômage était passé à 1,5% en juin 2001. Dans un deuxième temps, face à la si-tuation de quasi-pénurie de main-d’œuvre indigène, la forte demande de travail a favorisé l’immigration de personnes actives. Ainsi, pour la première fois depuis 1994, la Suisse a présenté en 1999 un excédent d’immigration de main-d’œuvre (+4’000 personnes actives suisses et étrangères confondues). Le changement de tendance s’est confirmé en 2000 et en 2001 avec des excédents d’immigration de res-pectivement 19’000 et 34’000 personnes actives.

Après trois années de forte croissance de l’emploi, le deuxième semestre 2001 a marqué le début d’un nouveau ralentissement. Si le nombre de personnes actives occupées selon les enquêtes auprès des ménages progressait encore de 23’000 (+0,6%) entre juin 2001 et juin 2002, le nombre d’emplois annoncés par les entreprises des secteurs secon-daire et tertiaire s’affichait déjà en recul (-12’000; -0,3%). Dans le même temps le taux de chômage prenait à nouveau

l’ascenseur pour atteindre 2,3% en juin 2002. Pour le reste, la période 1997-2002 s’est à nouveau caractérisée par un fort développement de l’activité à temps partiel: en juin 2002, 1,252 million de personnes occupaient un poste à temps réduit, soit environ une personne active occupée sur trois. Ce nombre était en augmentation de 13,5% par rap-port à juin 1997 (1,103 million). Le nombre de postes à plein temps n’a en revanche que faiblement progressé (juin 2002: 2,924 millions; +2,5% sur cinq ans). Ce glissement vers le temps partiel explique l’augmentation modérée du volume d’heures effectives de travail (+1,7% seulement en-tre 1997 et 2001). Dans les composantes du volume d’heu-res travaillées, on note entre 1997 et 2001 une hausse du volume d’heures supplémentaires (+8,0%), mais également une augmentation du nombre d’heures d’absence (+8,2%).

La bonne tenue de l’économie a profité aux salariés, avec cependant un décalage dans le temps: si entre 1997 et 2000, les salaires réels n’ont que peu évolué (l’évolution a oscillé entre -0,5% et +0,6%), il a fallu attendre 2001 pour enregistrer une nette rupture de tendance avec un accrois-sement annuel des salaires réels (+1,5%). La progression de 1,2% en 2002 confirmait l’amélioration du pouvoir d’achat des salaires.

1997-2002: Principales évolutions sur le marché du travail

Entre la fin de l’année 1997 et le 1er trimestre 2001, la Suisse a retrouvé un contexte économique favorable. L’emploi affichait de forts taux de progression et le chômage était revenu à un niveau proche de celui du début des années nonante. La vitalité retrou-vée de l’économie n’allait toutefois durer qu’un peu plus de trois ans, puisque les premiers signes de ralentissement se manifes-taient dès la deuxième moitié de l’année 2001. Les attentats du 11 septembre 2001, la recrudescence d’une certaine instabilité géopolitique et la crise des marchés financiers ont ensuite pesé de tout leur poids sur l’évolution économique. Au 2e trimestre 2002, l’emploi reculait à nouveau et le nombre de chômeurs repartait à la hausse. Quant aux salaires, ils ont progressé de 2,5% sur l’ensemble de la période 1997-2002.



Migration de main-d’oeuvre, en milliers, 1997-2001

Variation de l’indice des salaires nominaux et de l’indice des salaires réels, par rapport à l’année précédente, 1997-2002

Source: SPAO / STATEM

Source: CMT

Source: ISS

Variation du nombre de personnes actives occupées et du nombre d’emplois, par rapport à l’année précédente, en pour cent, juin 1997 - décembre 2002

-3,0%

-2,0%

-1,0%

0,0%

1,0%

2,0%

3,0%

06.1

997

09.1

997

12.1

997

03.1

998

06.1

998

09.1

998

12.1

998

03.1

999

06.1

999

09.1

999

12.1

999

03.2

000

06.2

000

09.2

000

12.2

000

03.2

001

06.2

001

09.2

001

12.2

001

03.2

002

06.2

002

09.2

002

12.2

002

Personnes actives occupées, variation en pour centEmplois dans les établissements des secteurs secondaire et tertiaire, variation en pour cent

-20

0

20

40

60

80

100

120

1997 1998 1999 2000 2001

Immigrations de personnes actives, en milliersEmigrations de personnes actives, en milliersSolde, en milliers

-1,0%

-0,5%

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2,5%

3,0%

1997 1998 1999 2000 2001 2002

Variation de l’indice des salaires réels, par rapport à l’année précédente, en pour centVariation de l’indice dessalaires nominaux, parrapport à l’année précédente, en pour cent



Avec le retour de la croissance perceptible dès la fin de l’an-née 1997, le nombre de chômeurs a radicalement chuté. En-tre juin 1997 et juin 2001, le nombre de sans-emploi (chô-meurs selon la définition du Bureau international du Travail) est ainsi passé de 165’000 à 101’000 et le nombre de chô-meurs inscrits auprès des offices régionaux de placement (ORP) a été divisé par trois (passant de 185’000 à 59’000). Quant aux demandeurs d’emploi non chômeurs (personnes avec gain intermédiaire et personnes en programme d’em-ploi temporaire ou un programme de reconversion et de per-fectionnement), leur nombre passait de 56’000 à 42’000 sur la même période.

Parallèlement, les entreprises avaient de plus en plus de peine à recruter le personnel dont elles avaient besoin: ainsi, l’indice des places vacantes introduit en mars 1997 (base=100) atteignait un maximum en juin 2000 (267,2 points) et allait se maintenir à des niveaux très élevés pen-dant plus d’une année. La part des établissements qui an-nonçaient manquer de personnel qualifié était passée de 17,0% en juin 1997 à 37,3% en juin 2001 (main-d’œuvre semi-qualifiée: de 2,1% à 9,7%; main-d’œuvre non quali-fiée: de 1,4% à 4,5%). En l’espace de quatre ans, le marché du travail était ainsi passé d’un important excédent d’offre de travail à une pénurie de main-d’œuvre dans presque l’ensemble des domaines d’activité. Etant donné ce tarisse-ment du marché du travail, l’augmentation de 8,0% du vo-lume des heures supplémentaires constatée entre 1997 et 2001 ne surprend pas. A titre indicatif, les 164 millions d’heures supplémentaires effectuées en 2001 correspon-daient à quelque 80’000 emplois à plein temps ou encore à une heure supplémentaire par semaine et par emploi. Il se-rait cependant erroné de conclure sur la base de ces chiffres que le chômage aurait pu être entièrement résorbé grâce à une meilleure répartition du travail. En effet, le travail sup-plémentaire est souvent de nature temporaire et des décala-ges subsistent entre les qualifications requises par les entre-prises et les qualifications des sans-emploi.

Le ralentissement de la croissance observé à partir de la deuxième moitié de l’année 2001 allait rapidement faire re-plonger le marché du travail dans la morosité: le nombre de sans-emploi repartait à la hausse, passant de 101’000 en juin 2001 à 122’000 en juin 2002. Le nombre de chômeurs inscrits passait dans le même temps de 59’000 à 91’000. Loin de s’améliorer, la situation s’aggravait encore entre juin et décembre 2002 avec un effectif de chômeur avoisinant

les 130’000 personnes à la fin de l’année. Alors que l’indice des places vacantes s’établissait encore à 242,0 points en juin 2001, il chutait de près de moitié en l’espace d’un an (129,9 points en juin 2002). Par ailleurs, les indicateurs de pénurie de main-d’oeuvre, quel que soit le niveau de quali-fication, se réduisaient nettement (la part des établissements déclarant manquer de personnel qualifié, semi-qualifié et non qualifié n’était respectivement plus que de 25,0%, 4,7% et 2,5% en juin 2002).

1997-2002: Les déséquilibres sur le marché du travail

En 1997, le marché de l’emploi était encore caractérisé par une offre de travail clairement excédentaire, ce qui se traduisait par des niveaux de chômage élevés. Par la suite et jusqu’au premier semestre 2001, la reprise économique a permis une forte décrue du nombre de sans-emploi. En 2000, la situation s’était même totalement inversée: les entreprises faisaient face à d’importantes difficultés de recrutement, tout particulièrement en ce qui concerne la main-d’œuvre qualifiée. Cependant, le ralentissement de l’économie amorcé dès le deuxième semestre 2001 changeait à nouveau l’orientation de la plupart des indicateurs du marché du travail et l’année 2002 marquait le retour à de hauts niveaux de chômage.




Personnes sans emploi, chômeurs inscrits et demandeurs d’emploiinscrits non-chômeurs, en milliers, juin 1997 - décembre 2002

Indice des places vacantes (en points) et part des établissements en pénurie de main-d’oeuvre qualifiée (en pour cent), juin 1997 - décembre 2002

Volume d’heures supplémentaires en millions d’heures et leur équivalent en emplois à plein temps*, 1997-2001

Source: SPSE / seco

Source: STATEM

Source: SVOLTA

* L’équivalent en emplois à plein temps est obtenu en divisant les heures supplémentaires par la durée effective de travail dans les emplois à plein temps.

0

50

100

150

200

250

300

Indi

ce e

n po

ints

0

10

20

30

40

50

60

Part

des

éta

blis

sem

ents

en

%

06.1

997

09.1

997

12.1

997

03.1

998

06.1

998

09.1

998

12.1

998

03.1

999

06.1

999

09.1

999

12.1

999

03.2

000

06.2

000

09.2

000

12.2

000

03.2

001

06.2

001

09.2

001

12.2

001

03.2

002

06.2

002

09.2

002

12.2

002

Indice des places vacantes, en points (mars 1997=100), axe de gauchePart des établissements(pondérés par le nombre d’emplois) s’estimant en pénurie de main-d’oeuvre qualifiée, en pour cent, axe de droite

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

1997 1998 1999 2000 2001

Volume d’heures supplémentaires, en millions d’heures

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

1997 1998 1999 2000 2001

Volume d’heures supplémentaires converti en emplois à plein temps*, en milliers d’emplois

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

06.1

997

09.1

997

12.1

997

03.1

998

06.1

998

09.1

998

12.1

998

03.1

999

06.1

999

09.1

999

12.1

999

03.2

000

06.2

000

09.2

000

12.2

000

03.2

001

06.2

001

09.2

001

12.2

001

03.2

002

06.2

002

09.2

002

12.2

002

Personnes sans emploi, en milliersChômeurs inscrits, en milliersDemandeurs d’emplois inscrits non-chômeurs, en milliers


Entre juin 1997 et juin 2002, le nombre de femmes actives (femmes actives occupées et femmes sans emploi confon-dues) a progressé de 7,8% (1,914 million de femmes acti-ves en juin 2002), alors que le nombre d’hommes présents sur le marché du travail n’augmentait que de 1,7% (2,384 millions en juin 2002). Les femmes voyaient ainsi leur part au sein de la population active passer de 43,1% à 44,6% en cinq ans. Si la conjoncture a certainement contribué à l’augmentation du nombre de femmes sur le marché du tra-vail, cet élément ne doit pas masquer d’importants change-ments dans les comportements: les femmes donnent nais-sance à de moins en moins d’enfants et les mères mènent de plus en plus souvent de front activité professionnelle et vie de famille.

La place toujours plus importante qu’occupe le travail à temps partiel dans notre société a très certainement contri-bué au développement de l’activité des femmes (et inversement). En juin 2002, 54,9% des femmes tra-vaillaient à temps partiel contre 53,4% en juin 1997. Même si le travail à temps réduit faisait une percée remarquée chez les hommes, il ne touchait qu’environ un homme sur dix en 2002 (10,1% contre 8,5% cinq ans auparavant). Cette dis-tribution inégale du temps partiel explique que les femmes ne contribuent que pour à peine plus d’un tiers au volume total des heures effectives de travail (36,0% en juin 2002 contre 34,9% en 1997). La tertiairisation de l’économie est un autre élément qui a facilité l’essor de l‘activité des fem-mes. En effet, c’est dans le secteur tertiaire que travaillent cinq femmes actives occupées sur six (83,9% en juin 2002). 12,8% seulement étaient occupées dans le secondaire et 3,3% dans le primaire. Si une majorité d’hommes travaillent également dans le secteur des services (59,9%), ils restent, comparativement aux femmes, fortement présents dans le secteur secondaire (35,1%). Enfin, 5,0% des hommes étaient actifs dans le secteur primaire.

En juin 1997, le taux de sans-emploi était exceptionnelle-ment plus élevé chez les hommes que chez les femmes (4,3% contre 4,0%). Cependant, cette situation n’a pas duré: ce sont en premier lieu les hommes qui ont bénéficié de la reprise conjoncturelle dès la fin de l’année 1997. En juin 2001, seulement 1,7% des hommes actifs étaient sans emploi, contre 3,5% des femmes actives. Avec le nouveau ralentissement observé à partir du 2e semestre 2001, l’écart entre hommes et femmes a une nouvelle fois diminué, puis-

que les taux respectifs étaient en juin 2002 de 2,8% chez les hommes et de 3,1% chez les femmes. Pour mieux com-prendre l’évolution différente du chômage entre les sexes, il peut s’avérer utile de faire la distinction entre chômage fric-tionnel, structurel et conjoncturel. Le chômage frictionnel (conséquence de la période de temps qu’il faut nécessaire-ment pour trouver un travail après une période d’inactivité ou après la perte imprévue d’un emploi) reste plus élevé chez les femmes, étant donné que celles-ci sont plus nom-breuses que les hommes à réintégrer le marché du travail après avoir consacré quelque temps à leur famille. Sur le plan du chômage structurel (conséquence des décalages en-tre compétences offertes et demandées et du manque de mobilité géographique des chômeurs), les femmes semblent également moins bien loties que les hommes: elles présen-tent en moyenne un niveau du formation moins élevé, pei-nent parfois à faire valoir leurs compétences après une pause familiale et sont souvent liées à la région dans la-quelle travaillent leurs conjoints. Si les taux de sans-emploi des hommes ont temporairement dépassé ceux des femmes en 1997 et si la différence s’est à nouveau amenuisée en 2002, c’est donc très certainement en raison de l’évolution du chômage conjoncturel: le secteur secondaire à forte do-minance masculine a en effet bien plus souffert que le sec-teur des services au cours du ralentissement économique que la Suisse a connu entre 1991 et le début de l’année 1997 et c’est à nouveau le cas aujourd’hui.

Avec un salaire brut standardisé médian de 5600 francs par mois en 2000, les hommes restaient encore nettement mieux rémunérés que les femmes. Le salaire de ces derniè-res s’élevait en effet à 4406 francs, soit 21,3% de moins. La différence a cependant graduellement diminué, puisqu’elle était encore de 22,9% en 1996 et 21,5% en 1998. Cette réduction de l’écart salarial devrait se poursuivre étant donné l’élévation continue du niveau de formation des fem-mes et l’accès de plus en plus fréquents de celles-ci à des postes à responsabilités. L’indice des salaires réels entre 1997 et 2002 qui suppose une structure constante de l’em-ploi (notamment au niveau des qualifications et des bran-ches économiques) indique lui aussi un phénomène de rat-trapage puisqu’il progressait de 3,6% chez les femmes et de 2,1% chez les hommes.

1997-2002: la situation des hommes et des femmes sur le marché du travail

Le marché du travail a continué de se féminiser entre 1997 et 2002, les femmes ayant constitué une nouvelle fois l’essentiel de l’augmentation de la population active occupée. La tertiairisation de l’économie ainsi que le développement du travail à temps partiel ont certainement contribué à ce phénomène. En effet, cinq femmes sur six sont actives dans le secteur des services et plus d’une femme active occupée sur deux travaille à temps réduit. Même si aujourd’hui la majorité des hommes exercent également leur activité dans le secteur tertiaire, le secteur industriel représente encore plus d’un tiers des emplois masculins. Malgré une présence accrue sur le marché du travail, les femmes restent confrontées, tant en termes de chômage que de salaires, à des con-ditions généralement moins favorables que les hommes.



Variation du nombre d’actifs occupés selon le sexe, par rapport au trimestrecorrespondant de l’année précédente, en pour cent, juin 1997 - décembre 2002

Distribution des salaires mensuels nets non standardisés, par sexe, en pour cent, 2000

Source: SPAO

Source: ESS

Source: SPAO, SPSE, SVOLTA

Répartition hommes/femmes de la population active (juin 2002), des personnes actives occupéesà temps partiel (juin 2002) et du volume des heures effectives de travail (2001), en pour cent

-3%

-2%

-1%

0%

1%

2%

3%

06.1

997

09.1

997

12.1

997

03.1

998

06.1

998

09.1

998

12.1

998

03.1

999

06.1

999

09.1

999

12.1

999

03.2

000

06.2

000

09.2

000

12.2

000

03.2

001

06.2

001

09.2

001

12.2

001

03.2

002

06.2

002

09.2

002

12.2

002

Hommes actifs occupés, variation en pour centFemmes actives occupées, variation en pour cent

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

0-10

00

1001

-200

0

2001

-300

0

3001

-400

0

4001

-500

0

5001

-600

0

6001

-700

0

7001

-800

0

8001

-900

0

9001

-100

00

1000

1-11

000

1100

1-12

000

1200

1-13

000

1300

1-14

000

1400

1-15

000

1500

1-16

000

1600

1-17

000

1700

1-18

000

1800

1-19

000

1900

1-20

000

2000

1+Salaire mensuel net deshommes salariés

Salaire mensuel net des femmes salariées

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Population active

Personnes actives occupées à temps partiel

Volume des heures effectives de travail

55,5% 44,5%

20,4% 79,7%

64,0% 36,0%

Hommes Femmes



1997-2002: La main-d’œuvre suisse et étrangère

Les Suisses comme les étrangers ont bénéficié de la reprise de l’activité économique entre 1997 et 2001. En quatre ans, le nom-bre de sans-emploi avait ainsi baissé d’un tiers chez les Suisses et de moitié chez les étrangers. Ces derniers avaient notamment tiré profit du net regain de forme de l’activité industrielle dès la fin de l’année 1999. En 2000 et au début de l’année 2001, la si-tuation de quasi-pénurie de main-d’oeuvre indigène a conduit à des excédents d’immigration de travailleurs étrangers tels que la Suisse n’en avait plus connus depuis 1994. Le nouveau ralentissement ressenti au deuxième trimestre 2001 a vite fait repartir à la hausse les taux de chômage des Suisses et des étrangers, ces derniers restant les plus touchés par le phénomène. Du point de vue salarial, les conditions du marché du travail restaient également plus favorables aux Suisses.

Entre juin 1997 et juin 2002, le nombre de travailleurs étran-gers affichait une plus forte progression que le nombre de personnes actives de nationalité suisse (+6,2% à 1,111 mil-lion contre +3,7% à 3,188 millions pour les Suisses). Si le nombre de Suisses actifs a progressé quasi continuellement sur la période considérée, la main-d’œuvre étrangère était en net recul entre 1997 et 1999, atteignant un minimum de 998’000 au 4e trimestre 1999. Dès le début de l’année 2000, la pénurie de main-d’œuvre indigène a dopé l’immi-gration de main-d’œuvre étrangère: les effectifs de tra-vailleurs étrangers ont ainsi fortement progressé jusqu’à la fin de l’année 2001.

Les naturalisations jouent un rôle important sur la struc-ture de la population active ainsi de 1997 à 2001, quelque 57’000 personnes actives étrangères ont obtenu la nationa-lité suisse. Sans ces changements de nationalité, on peut es-timer que la progression de la population active suisse n’aurait été que de 1,8% entre 1997 et 2002, alors que les effectifs de main-d’œuvre étrangère auraient augmenté de près de 12%. En 2002, la part des étrangers dans la popula-tion active s’élevait à 25,3%.

La reprise de l’activité économique a conduit à un impor-tant changement de tendance dans le cadre des migrations de main-d’œuvre: la Suisse a connu en 1999 un excédent d’immigration de main-d’œuvre étrangère (+4000), ce qui n’avait plus été le cas depuis 1994. Le mouvement s’est am-plifié les années suivantes avec une balance positive de 23’000 en 2000 et de 37’000 personnes en 2001, des ni-veaux qui n’avaient plus été atteints depuis 1991. Sur l’en-semble de la période 1997-2001, les immigrations de main-d’œuvre étrangère ont ainsi dépassé de 54’000 les émigra-tions. Les migrations de personnes actives de nationalité suisse semblaient moins sensibles à la conjoncture, les mou-vements migratoires restant relativement stables dans le temps (bilan négatif de 17’000 personnes actives sur les cinq ans).

Parmi les Suisses présents sur le marché de l’emploi en juin 2002, 3,118 millions occupaient une place de travail, tandis que 70’000 étaient sans emploi. Les Suisses présen-taient ainsi un taux de sans-emploi de 2,2% en recul par rapport à juin 1997 (2,8%), mais en hausse par rapport à juin 2001 (1,9%). La situation des étrangers restait moins favorable: en juin 2002, 1,058 millions avaient un emploi, alors que 52’000 étaient sans-emploi. Le taux de sans-em-

ploi s’élevait à 5,6% en nette baisse par rapport à juin 1997 (8,9%), mais en augmentation par rapport à juin 2001 (4,4%). Les étrangers restent plus exposés au risque du chô-mage, d’une part en raison de leur niveau de formation (en moyenne moins élevé que celui des Suisses), d’autre part à cause de leur forte représentation dans le secteur secondaire, secteur particulièrement sensible aux aléas de la conjoncture. La part d’étrangers parmi les personnes actives occupées reste en effet très différente entre les secteurs économiques: on trouve la part la plus faible dans le secteur primaire, dans lequel seul 7,0% des actifs occupés étaient étrangers en juin 2002. C’est dans le secteur secondaire que la part représen-tée par la main-d’oeuvre étrangère est la plus importante avec un plus du tiers des travailleurs (35,0%), alors que dans le tertiaire, celle-ci ne s’élève qu’à 23,0%.

Par rapport à juin 1997, la proportion de personnes tra-vaillant à temps partiel s’inscrivait en légère hausse pour les Suisses comme pour les étrangers. Ce phénomène était toute-fois moins répandu chez ces derniers puisqu’en juin 2002, seuls 20,5% de travailleurs étrangers exerçaient une activité à temps réduit, contre 33,2% de travailleurs indigènes.

En 2000, le salaire brut standardisé médian des salariés suisses était de 19% supérieur à celui des étrangers(5525 francs contre 4643 francs). Ces chiffres ne permet-tent cependant pas de conclure à une inégalité de traite-ment: d’une part, les travailleurs étrangers sont en moyenne plus jeunes (en juin 2002, 59,6% des actifs occupés étran-gers avaient moins de 40 ans contre seulement 47,2% chez les Suisses). D’autre part, on l’a déjà mentionné, d’impor-tantes différences subsistent entre Suisses et étrangers en termes de niveau de formation et de répartition entre les branches économiques. Les chiffres présentés ici pour la po-pulation active étrangère ne doivent pas en masquer le ca-ractère très hétérogène. Des données plus détaillées sur le sujet peuvent être notamment obtenues dans la publication de l’OFS «La population étrangère en Suisse, édition 2002».



Taux de sans-emploi selon l’origine, juin 1997 - juin 2002

Migration de main-d’oeuvre selon l’origine, 1997-2001

Répartition Suisses/étrangers dans les différents secteurs économiques,en pour cent, juin 2002

Source: SPSE

Source: CMT

Source: SPAO

0%

2%

4%

6%

8%

10%06

.199

7

09.1

997

12.1

997

03.1

998

06.1

998

09.1

998

12.1

998

03.1

999

06.1

999

09.1

999

12.1

999

03.2

000

06.2

000

09.2

000

12.2

000

03.2

001

06.2

001

09.2

001

12.2

001

03.2

002

06.2

002

Taux de sans-emploi des Suisses, en pour centTaux de sans-emploi des étrangers, en pour cent

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Secteur primaire

Secteur secondaire

Secteur tertiaire

93,0% 7,0%

65,0% 35,0%

77,0% 23,0%

SuissesEtrangers

-20

0

20

40

60

80

100

1997 1998 1999 2000 2001

Immigrations de personnes actives, en milliersEmigrations de personnes actives, en milliersSolde, en milliers

Suisses

-20

0

20

40

60

80

100

1997 1998 1999 2000 2001

Etrangers



1997-2002: Evolution dans les différents secteurs économiques

Le marché du travail a poursuivi son processus de tertiairisation entre 1997 et 2002, puisque le secteur des services a une fois encore constitué le moteur de la croissance et de la création d’emplois. Le secteur industriel avait pourtant connu un regain d’ac-tivité dès la fin de l’année 1999, mais celui-ci n’aura duré que jusqu’au 2e trimestre 2001. Si le revirement conjoncturel s’est avéré abrupt pour le secteur secondaire, il n’épargnait pas totalement le secteur tertiaire, qui voyait le rythme de sa progression freiné sur la fin de la période sous revue. Du point de vue salarial, la faible différence entre les salaires du secteur secondaire et du tertiaire est trompeuse: une distinction par sexe indique en effet une bien meilleure rémunération dans le secteur des services.

La tertiairisation de l’économie a suivi sont cours entre 1997 et 2002: le nombre d’actifs occupés dans le secteur des ser-vices s’est accru de 222’000 personnes (+8,1%) pour s’éta-blir à 2,948 millions en juin 2002, tandis que l’industrie con-naissait une augmentation 9’000 personnes actives occu-pées (1,052 million en juin 2002; +0,8%). Alors que le sec-teur tertiaire a montré une progression assez régulière sur ces cinq années, le secteur secondaire a connu une évolu-tion beaucoup moins linéaire: le nombre d’actifs occupés était ainsi en recul jusqu’en 1999 (-1,4% entre juin 1997 et juin 1999). En 2000, les taux de progression dans le secteur secondaire dépassèrent ceux du secteur tertiaire, avant de replonger dès le 3e trimestre de 2001. Quant au secteur pri-maire, il perdait quelque 10’000 personnes actives occupées entre 1997 et 2002 (-5,3% à 176’000).

Au milieu de l’année 2002, 70,6% des actifs occupés travaillaient dans le secteur tertiaire, 25,2% dans le secteur secondaire et 4,2% dans le secteur primaire. Le poids du secteur primaire était plus important en termes de volume d’heures de travail (5,8% du volume total en 2001) en rai-son d’une durée annuelle de travail par emploi nettement supérieure à la moyenne (2’119 heures effectives de travail dans le secteur primaire contre respectivement 1690 heures dans le secteur secondaire et 1’456 heures dans le secteur tertiaire).

L’indice des places vacantes et les données du chômage reflétaient également l’évolution de l’activité dans les sec-teurs secondaire et tertiaire. Le net regain de forme de l’in-dustrie entre la fin de l’année 1999 et le milieu de l’année 2001 a presque fait quadrupler l’indice des places vacantes du secteur secondaire (base 1997=100) qui affichait un re-cord de 364 points en juin 2000 (il était au même moment de 238 points dans le secteur tertiaire). Ces valeurs ne de-vaient se maintenir à pareils niveaux que jusqu’au 2e tri-mestre 2001, puisqu’en l’espace d’un an, l’indice des places vacantes chutait de 143 points dans le secondaire (176 points en juin 2002) et de 103 points dans le tertiaire (116 points). Quant à la part des chômeurs inscrits issus du secteur secondaire, elle s’est dans un premier temps forte-ment réduite, passant de 33,5% en juin 1997 à 22,3% en juin 2001 pour remonter à 25,4% une année plus tard (ne sont considérés ici que les chômeurs pour lesquels on dis-pose de l’information soit 92,0% du total des chômeurs en juin 1997, 89,2% en juin 2001 et 88,6% en juin 2002).

Avec un salaire brut standardisé médian de 5’253 francs par mois en 2000, les salariés du secteur secondaire sem-blaient à première vue mieux rémunérés que ceux du sec-teur tertiaire (5’199 francs). Cette image était cependant trompeuse: en effet, une ventilation des données selon le sexe montrait que pour les hommes, comme pour les fem-mes, les salaires dans le tertiaire (5’807 francs pour les hom-mes et 4461 francs pour les femmes) étaient supérieurs aux salaires dans l’industrie (respectivement 5’455 francs et4’267 francs). C’est le poids des hommes relativement bien plus important dans le secondaire qui a pour effet de réé-quilibrer les salaires entre les deux secteurs sur un niveau agrégé (en juin 2002, le hommes représentaient 77,4% des actifs occupés du secondaire contre seulement 47,2% des actifs occupés du tertiaire). Alors que les salaires réels avaient connu entre 1997 et 2000 une baisse de -0,3% dans le secondaire et n’avaient pratiquement pas bougé dans le tertiaire, l’année 2002 confirme la nette progression du pouvoir d’achat dans les deux secteurs observée en 2001.



Variation des actifs occupés dans les secteurs secondaire et tertiaire par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente, juin 1997 - décembre 2002

Indice des places vacantes (en points) et part des établissements s’estimant en pénurie de main-d’oeuvre qualifiée (en pour cent), juin 1997 - décembre 2002, dans les secteurs secondaire et tertiaire

Salaire mensuel brut standardisé (médiane) selon le secteur économiqueet le sexe, secteur privé et public, 2000

Source: SPAO

Source: STATEM

0 frs

1 000 frs

2 000 frs

3 000 frs

4 000 frs

5 000 frs

6 000 frs

Total Hommes Femmes

Salaire mensuel brut (médian), secteur secondaireSalaire mensuel brut (médian), secteur tertiaire

Source: ESS

-6%

-4%

-2%

0%

2%

4%

6%

06.1

997

09.1

997

12.1

997

03.1

998

06.1

998

09.1

998

12.1

998

03.1

999

06.1

999

09.1

999

12.1

999

03.2

000

06.2

000

09.2

000

12.2

000

03.2

001

06.2

001

09.2

001

12.2

001

03.2

002

06.2

002

09.2

002

12.2

002

Personnes actives occupées dans le secteur secondaire, variation en pour centPersonnes actives occupées dans le secteur tertiaire, variation en pour cent

0

50

100

150

200

250

300

350

400

Indi

ces

en p

oint

s

0%

10%

20%

30%

40%

50%

06.1

997

09.1

997

12.1

997

03.1

998

06.1

998

09.1

998

12.1

998

03.1

999

06.1

999

09.1

999

12.1

999

03.2

000

06.2

000

09.2

000

12.2

000

03.2

001

06.2

001

09.2

001

12.2

001

03.2

002

06.2

002

09.2

002

12.2

002

Indice des places vacantes, en points (mars 1997=100), axes de gauchePart des établissements (pondérés par le nombre d’emplois) s’estimant en pénurie de main-d’œuvre qualifiée, en pour cent, axes de droite

Secteur secondaire

0

50

100

150

200

250

300

350

400

0%

10%

20%

30%

40%

50%

Part

des

éta

blis

sem

ents

en

%

06.1

997

09.1

997

12.1

997

03.1

998

06.1

998

09.1

998

12.1

998

03.1

999

06.1

999

09.1

999

12.1

999

03.2

000

06.2

000

09.2

000

12.2

000

03.2

001

06.2

001

09.2

001

12.2

001

03.2

002

06.2

002

09.2

002

12.2

002

Secteur tertiaire



1997-2002: la situation dans les sept grandes régions de la Suisse

Les sept grandes régions de la Suisse se distinguent tant par l’évolution générale de l’emploi que par la structure de leurs mar-chés du travail respectifs. Entre 1997 et 2002, ce sont les régions de Zurich et de la Suisse centrale qui ont vu leur population ac-tive occupée augmenter le plus rapidement. La Région lémanique et le Tessin, même si elles ont connu une baisse substantielle du nombre de sans-emploi entre 1998 et 2001, restent aujourd’hui encore les plus touchées par le chômage. Fait nouveau, la ré-gion zurichoise, durement frappée par la crise actuelle, a vu dès le début de l’année 2002 son taux de chômage dépasser large-ment le taux national. C’est dans cette région de Zurich et dans la Région lémanique que la part des personnes occupées dans le secteur des services est la plus élevée, le secteur industriel restant par contre fortement implanté dans la Suisse du Nord-Ouest ainsi qu’en Suisse orientale. Cette dernière région présente également la part la plus élevée de personnes travaillant dans le sec-teur agricole.

Entre juin 1997 et juin 2002, le nombre d’actifs occupés était en hausse dans l’ensemble des sept grandes régions de la Suisse. Les progressions les plus importantes étaient ob-servées dans la région de Zurich (+9,6% à 798’000 person-nes en juin 2002) et de Suisse centrale (+9,4% à 382’000). La Région lémanique indiquait aussi une hausse supérieure à la progression nationale (+6,0% à 737’000 personnes), au contraire de la Suisse du Nord-Ouest (+3,9% à 581’000), de l’Espace Mittelland (+3,5% à 918’000), du Tessin (+3,3% à 189’000) et de la Suisse orientale (+3,2% à 571’000).

La reprise économique a permis de réduire le nombre de chômeurs inscrits dans l’ensemble des régions entre 1997 et 2001, mais les taux de chômage sont rapidement repartis à la hausse en 2002. Entre juin 1997 et juin 2002, ce sont l’Espace Mittelland et le Tessin qui ont connu les baisses les plus marquées du nombre de chômeurs (respectivement -61,1% et -56,3%), mais la Suisse italienne gardait le taux de chômage le plus élevé de Suisse après la Région lémani-que (juin 2002: Région lémanique: 3,4%; Tessin: 2,9%). Particulièrement touchée par le dernier ralentissement éco-nomique, la région zurichoise affichait en juin 2002 un taux de chômage (2,8%) bien supérieur au taux national. L’Es-pace Mittelland (1,7%), la Suisse du Nord-Ouest (2,1%), la Suisse orientale (1,7%) et la Suisse centrale (1,5%) étaient mieux lotis.

La répartition des personnes actives occupées entre les trois secteurs de l’économie varie selon les grandes régions: par rapport à la répartition sectorielle nationale (tertiaire: 70,6%, secondaire: 25,2% et primaire: 4,2%), la région de Zurich et la Région lémanique se caractérisent par une forte proportion d’actifs occupés dans les services (Zurich: 78,4%, Région lémanique: 76,9%), ainsi que par de faibles proportions de personnes travaillant dans l’industrie (19,7% pour chacune des deux régions) et dans le secteur primaire (1,9% et 3,4%). L’Espace Mittelland et la Suisse centrale se signalent par un secteur primaire relativement fort (respecti-vement 6,1% et 6,2% des actifs occupés), un secteur se-condaire légèrement en dessus de la moyenne (26,7% et 26,4%) et un secteur tertiaire sous-représenté (67,2% et 67,5%). Les régions «Suisse du Nord-Ouest» et «Suisse orientale» se singularisent par un secteur secondaire encore

important (respectivement 30,3% et 31,8% des actifs occu-pés); cependant, alors que la Suisse du Nord-Ouest pré-sente une très faible proportion d’actifs occupés dans le sec-teur agricole (2,5%), la Suisse orientale a le secteur primaire le plus fortement représenté de Suisse (6,7%). Enfin, le Tes-sin présente un secteur tertiaire fort (73,2%), un secondaire dans la moyenne (24,7%) et un secteur primaire sous-re-présenté (2,1%).

La situation salariale variait selon les grandes régions: avec un salaire mensuel brut standardisé médian de 4446 francs par mois, les Tessinois étaient les moins bien rémuné-rés du pays et gagnaient 22,1% de moins que les Zurichois (5’709 francs), salariés les mieux lotis de Suisse. L’écart sala-rial entre ces deux régions s’est par ailleurs graduellement creusé puisqu’il ne s’élevait qu’à 19,1% en 1996 et 21,3% en 1998. Entre ces deux extrêmes, le niveau des salaires des cinq autres grandes régions reposait dans un intervalle plus faible: 5’453 francs dans la Suisse du Nord-ouest, 5’200 francs dans la Région lémanique, 5’098 francs dans l’Espace Mittelland, 5’073 francs en Suisse centrale et 4’919 francs en Suisse orientale.



Taux de chômage par grande région, 2002

Source: seco

Source: SPAO

Répartition des personnes actives occupées dans les différents secteurs économiques, par grande région,en pour cent, juin 2002

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Région lémanique

Espace Mittelland

Suisse du Nord-ouest

Zurich

Suisse orientale

Suisse centrale

Tessin

secteur primairesecteur secondairesecteur tertiaire

Régionlémanique

Ticino Zürich Ensemblede laSuisse

Nordwest-schweiz

EspaceMittelland

Ostschweiz Zentral-schweiz

Salaire mensuel brut standardisé (médiane) par grande région, en francs, 2000

0 frs

1 000 frs

2 000 frs

3 000 frs

4 000 frs

5 000 frs

6 000 frs

Zurich Suisse duNord-ouest

Ensemblede la Suisse

Régionlémanique

EspaceMittelland

Suissecentrale

Suisseorientale

Tessin

Source: ESS

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2,5%

3,0%

3,5%



Situation du marché du travail au 1er trimestre 2003 et perspectives à court terme

L’optimisme n’était pas de mise sur le marché du travail au 1er trimestre 2003: le nombre de personnes actives occupées et le nombre d’emplois était en recul tandis que le chômage poursuivait sa hausse. La chute de l’indice des places vacantes, ceci tant dans le secteur secondaire que dans le secteur tertiaire, reflétait la faiblesse de la demande de travail. Dans un contexte écono-mique et géopolitique régi par l’incertitude, rares étaient les signes qui laissaient présager une amélioration à court terme du marché du travail.

La détérioration conjoncturelle qui affecte l’économie mon-diale depuis plus d’un an n’a pas épargné le marché du tra-vail helvétique: on dénombrait 4,130 millions d’actifs occu-pés au 1er trimestre 2003, effectif en baisse de -0,6% par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente. Si ce recul était caractérisé avant tout par la diminution du nombre d’actifs occupés masculins (-1,3%), la contraction de l’économie semblait désormais affecter également les femmes puisque la progression des actives occupées n’était plus que de 0,1% à fin mars 2003 contre encore 1,1% trois mois plus tôt. Sur la même période, le nombre de tra-vailleurs suisses et le nombre de travailleurs étrangers recu-laient respectivement de -0,7% et -0,6%. Enfin, le nombre d’actifs occupés se contractait dans six des sept grandes régions (Région lémanique: -0,5% Espace Mittelland: -1,3%, Suisse du nord-ouest: -1,1%; Zurich: -0,6%; Suisse centrale: -0,7%; Tessin: -1,2%). Seule la Suisse orien-tale affichait à la fin du 1er trimestre 2003 une évolution positive (+0,7%).

Le nombre d’emplois annoncés par les établissements des secteurs secondaire et tertiaire s’inscrivait également en baisse au 1er trimestre 2003 par rapport à un an aupara-vant. Alors que jusqu’à l’automne 2002, le recul de l’emploi était essentiellement le fait du secteur secondaire, il touchait à présent aussi le secteur tertiaire: ce dernier perdait 10’600 emplois (-0,4%) entre le 1er trimestre 2002 et le 1er trimes-tre 2003. Quant au secteur de l’industrie, il poursuivait à un rythme soutenu, son repli amorcé dès l’automne 2001, per-dant 28’000 postes (-2,8%) par rapport au 1er trimestre 2002. Sur la même période, le nombre d’emplois à plein temps a baissé de 50’900, diminution compensée que très partiellement par l’augmentation du nombre d’emplois à temps partiel (+12’300).

Le recul de l’activité professionnelle se traduit également par une forte augmentation du nombre de chômeurs inscrits auprès des offices régionaux de placement (leur nombre est passé de 92’400 en mars 2002 à 141’800 en mars 2003). En valeurs désaisonnalisées, l’effectif de chômeurs augmen-tait de 12,0% entre décembre 2002 et mars 2003. Le nom-bre de demandeurs d’emploi non-chômeurs (effectifs princi-palement composés de personnes en programme d’emploi temporaire, en programme de reconversion et de perfec-tionnement ainsi que de personnes en gain intermédiaire) augmentait également entre mars 2002 (48’100) et mars 2003 (57’900).

La tendance à la baisse de l’emploi ne devrait pas s’inver-ser à court terme. En effet, tant l’indice appréciatif des pers-pectives d’occupation (-5 points) que l’indice des places va-cantes (-39,5%) étaient en baisse en mars 2003 par rapport à mars 2002. Le niveau de ces indicateurs était au premier tri-mestre 2003, le niveau le plus faible observé depuis cinq ans.

Du coté des salaires, les accords passés dans le cadre des conventions collectives de travail à l’automne 2002 au sujet des adaptations de salaires en 2003 laissent augurer d’une augmentation du pouvoir d’achat des salariés: en moyenne, les négociations ont en effet abouti à une augmentation de 1,4% des salaires nominaux en 2003 par rapport à 2002 (secteur secondaire: +1,1%, secteur tertiaire: +2,0%).



Indice des places vacantes dans les établissements des secteurs secondaire et tertiaire,en points, mars 2002 et mars 2003

Chômeurs inscrits et demandeurs d’emploi inscrits non-chômeurs, en milliers,mars 2002 - mars 2003

Source: STATEM

Source: STATEM

Source: seco

Variation du nombre d’emplois dans les établissements, par rapport au trimestre correspondantde l’année précédente, par secteur économique, en pour cent, mars 2002 - mars 2003

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

Total Secteur secondaire Secteur tertiaire

Mars 2002(mars 1997 = 100)Mars 2003(mars 1997 = 100)

-3%

-2%

-1%

0%

1%

2%

3%

03.2002 06.2002 09.2002 12.2002 03.2003

TotalSecteur secondaireSecteur tertiaire

0

20

40

60

80

100

120

140

160

03.2

002

04.2

002

05.2

002

06.2

002

07.2

002

08.2

002

09.2

002

10.2

002

11.2

002

12.2

002

01.2

003

02.2

003

03.2

003

Chômeurs inscrits,en milliersDemandeurs d’emploi inscritsnon-chômeurs, en milliers



Le marché suisse du travail en comparaison internationale

Par rapport à celui des autres pays, le marché suisse du travail est très performant. Le taux d’activité est l’un des plus élevés d’Europe en raison, d’une part, d’une forte participation des femmes à la vie active et, d’autre part, d’une entrée précoce sur le marché du travail et d’une sortie tardive de celui-ci. Le travail à temps partiel est nettement plus développé en Suisse que dans la plupart des autres pays européens. Par ailleurs, le chômage y est nettement inférieur à la moitié du taux moyen des pays de l’UE. Si la durée hebdomadaire de travail des salariés à plein temps est élevée en Suisse, les salaires le sont également. Dans l’ensemble, les divers indicateurs montrent des écarts importants, notamment entre les marchés du travail scandinaves et ceux des pays du sud de l’UE.

En 2002, le taux d’activité de la population de 15 ans et plus en Suisse s’élevait à 67,8%. Par rapport aux pays voisins, la Suisse se place ainsi en tête de classement, loin devant l’Allemagne (57,3%), l’Autriche (59,1%), la France (55,7%) et l’Italie (48,8%). Seuls deux pays nordiques pré-sentent des valeurs supérieures: l’Islande (82,6%) et la Norvège (74,1%). Le taux d’activité s’élève à 56,4% en moyenne dans l’UE. Il est nettement inférieur à cette moyenne dans les pays du sud de l’UE, à savoir l’Italie (48,8%), la Grèce (48,7%) et l’Espagne (53,1%).

Notons que dans les pays où le taux d’activité est élevé, l’entrée dans la vie active intervient plus tôt et la sortie du marché du travail plus tard que dans ceux présentant un fai-ble taux d’activité. Ainsi, les taux d’activité diffèrent avant tout dans les groupes d’âges 15-24 ans et 50-64 ans. Les écarts entre les taux de participation des femmes à la vie ac-tive dans les différents pays d’Europe jouent ici aussi un rôle. En Italie (36,8%), en Grèce (37,7%) ou en Espagne (41,1%) par exemple, moins de la moitié de femmes de 15 ans ou plus participent au marché du travail, tandis que les pays nordiques, une fois encore, présentent les taux d’activité les plus élevés (Islande: 78,1%; Norvège: 70,4%; Danemark: 60,2%). Ici également, la Suisse est dans le pe-loton de tête, le taux d’activité des Suissesses se situant à 59,4%.

La forte participation des femmes à la vie active est cer-tainement liée à l’offre importante de postes à temps par-tiels en Suisse. En effet, la part des personnes active occu-pées à temps partiel atteint 30,7% (femmes: 55,3%). Seuls les Pays-Bas font état d’un pourcentage supérieur (43,8%; femmes: 77,8%). La part des personnes actives occupées à temps partiel est particulièrement basse, comme les taux d’activité, en Grèce (4,5%, femmes: 8,1%), en Espagne (8,0%, femmes: 17,0%) et en Italie (8,6%, femmes: 16,7%).

En 2002, le taux de sans-emploi en Suisse (2,9%) n’at-teignait pas la moitié du taux moyen des pays de l’UE (7,6%). Il était supérieur à 10%, en revanche, en Espagne (11,1%) ainsi qu’en Finlande (10,4%). Seuls le Luxembourg et les Pays-Bas affichaient des taux de sans-emploi infé-rieurs à celui de la Suisse (2,6% dans les deux cas).

En Europe, la durée hebdomadaire normale de travail des salariés à plein temps varie de 37,7 heures en France à 47,3 heures en Islande. Hormis ce pays, seul le Royaume-Uni (43,3 heures) présente une durée de travail supérieure à la Suisse (41,7 heures). Elle est également importante en Grèce (41,0 heures), en Espagne (40,4 heures) et au Portu-gal (40,3 heures). Comme en France, la durée hebdoma-daire de travail est nettement inférieure à la moyenne euro-péenne de 40,0 heures en Italie et en Norvège (38,5 heures dans les deux cas).

Selon l’enquête suisse sur la structure des salaires (ESS), le niveau des salaires en Suisse est le plus élevé des pays considérés, avec 3’100 euros par mois (salaire médian brut). Très proche de ce niveau, le Luxembourg et le Danemark dépassent également la barre des 3’000 euros. Cette com-paraison salariale, effectuée en 1998 par Eurostat sans tenir compte du coût de la vie des différents pays, montre que la majorité des pays de la Communauté européenne paie des salaires mensuels moyens se situant dans la tranche allant de 2’000 à 2’500 euros. Parmi ces pays nous trouvons, par ordre décroissant, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède et la France. Les pays du sud de l’UE, soit le Portugal, l’Espa-gne et la Grèce viennent en fin de liste avec des salaires moyens inférieurs à 1’500 euros par mois.




Part des personnes travaillant à temps partiel et taux de sans-emploi, en Suisse etdans les états membres de l’UE et de l’AELE, 2002

Comparaison internationale du salaire brut mensuel moyen1), en euro, 1996 et 1998

Source: ESPA, Eurostat

Taux d’activité standardisés (15 ans et +) en Suisse et dans les états membres de l’UE et de l’AELE, 2002

Source: ESPA, Eurostat

Source: ESS, Eurostat

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

Portu

gal

Espa

gne

Grèce

Autric

he

Finlan

de

Franc

e

Pays

-Bas

Suèd

e

Royau

me-Uni

Irland

e

Allemag

ne

Belgi

que

Danem

ark

Luxe

mbour

gSu

isse

1996

1998

1) Suisse: salaire médian

0.0%

2.5%

5.0%

7.5%

10.0%

12.5%

15.0%

Taux

desa

ns-e

mpl

oi

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50%

Part de personnes travaillant à temps partiel

EL

E

I

P

L

FIN

IRL

F

A

D

B

DK

S

UK

NO

ISCH

NL

A = AutricheB = BelgiqueCH = SuisseD = AllemagneDK = DanemarkE = EspagneEL = GrèceF = FranceFIN = FinlandeI = ItalieIRL = IrlandeIS = IslandeL = LuxembourgNL = Pays-BasNO = NorvègeP = PortugalS = SuèdeUK = Royaume-Uni

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85%

IslandeNorvège

SuisseDanemark

Pays-BasFinlande

SuèdeRoyaume-Uni

PortugalIrlande

AutricheAllemagne

Union EuropéenneFrance

LuxembourgEspagneBelgique

ItalieGrèce

82,674,1

67,865,6

64,963,2

62,762,4

61,859,459,1

57,356,4

55,754,7

53,151,2

48,848,7


3 Définitions

DÉFINITIONS


DÉFINITIONS

Encadré 1 : l'offre et la demande de travail

Population

Personnesnon actives

Personnessans emploi

Personnes activesoccupées à

temps partiel

Emplois(places occupées)

Placesvacantes

2e, 3e, … emplois

1ers emplois(activités principales des actifs occupés)

Personnes actives(offre de travail)

Personnesactives occupées

Places de travail(demande de travail)

Personnes activesoccupées àplein temps

Personnes ac-tives occupéesà temps partiel

ne désirant pas travailler

plus

Personnesen sous-emploi


3.1 Notions liées aux personnes

DÉFINITIONS

Personnes actives occupées

Font partie des personnes actives occupées les personnes d’au moins 15 ans révolus qui, au cours de la semaine de référence,

• ont travaillé au moins une heure contre rémunération

• ou qui, bien que temporairement absentes de leur travail (absence pour cause de maladie, de vacances, de congé maternité, de service militaire, etc.), avaient un emploi en tant que salarié ou indépendant

• ou qui ont collaboré dans l’entreprise familiale sans toucher de rémunération.

Sont compris dans cette définition, indépendamment du lieu où s’exerce l’activité (dans une entreprise, à domicile ou dans un ménage privé): les salariés, les indépendants, les collaborateurs familiaux d’entreprises familiales, les apprentis, les recrues, sous-officiers et officiers qui, pendant l’école de recrues ou le service d’avancement, conservent leur place et leur contrat de travail, les écoliers et les étudiants qui exercent une activité parallèlement à leurs études et les retraités qui continuent de travailler. Les per-sonnes accomplissant uniquement du travail ménager dans leur propre ménage, des activités d’entraide non rémunérées ou des autres activités bénévoles ne sont pas considérées comme actives occupées.

(voir aussi la notion apparentée: «emplois»)

Sources statistiques

Statistique de la population active occupée, comptes globaux du marché du travail: personnes actives occupées selon le concept intérieur.

Enquête suisse sur la population active: personnes actives occupées parmi la population résidante permanente.

Recensement de la population: personnes actives occupées parmi la population résidante.

Personnes sans emploi

Font partie des personnes sans emploi les personnes d’au moins 15 ans révolus

• qui n’étaient pas actives occupées au cours de la semaine de référence,

• qui ont cherché activement un emploi au cours des quatre semaines précédentes et

• qui pourraient commencer à travailler au cours des quatre semaines suivantes.

Cette définition est conforme aux recommandations du Bureau international du Travail et de l’OCDE et à la définition d’EUROSTAT. Les personnes sans emploi sont aussi appelées parfois «chômeurs selon les normes internationales».

(voir aussi les notions apparentées: «chômeurs inscrits» et «demandeurs d’emploi inscrits»)


Statistique des personnes sans emploi et comptes globaux du marché du travail: personnes sans emploi parmi la population rési-dante.

Enquête suisse sur la population active: personnes sans emploi parmi la population résidante permanente.


Personnes en sous-emploi

Font partie des personnes en sous-emploi, les personnes actives occupées

• qui présentent une durée normale de travail inférieure aux 90% de la durée normale de travail dans les entreprises (cf. définition des heures normales de travail) et

• qui souhaitent travailler davantage.

Source statistique

Enquête suisse sur la population active: personnes en sous-emploi parmi la population résidante permanente

Personnes actives

Font partie des personnes actives les personnes actives occupées et les personnes sans emploi. Les personnes actives constituent l’offre de travail.


Comptes globaux du marché du travail: personnes actives = actifs occupés selon le concept intérieur + personnes sans emploi parmi la population résidante.

Enquête suisse sur la population active: personnes actives parmi la population résidante permanente.

Recensement de la population: personnes actives parmi la population résidante.

Personnes non actives

Font partie des personnes non actives, les personnes qui ne font partie ni des personnes actives occupées, ni des personnes sans emploi.


Comptes globaux du marché du travail, recensement fédéral de la population: personnes non actives parmi la population résidante

Enquête suisse sur la population active: personnes non actives parmi la population résidante permanente

Chômeurs inscrits

Font partie des chômeurs inscrits, les personnes annoncées auprès des offices régionaux de placement, qui n’ont pas d’emploi et qui sont immédiatement disponibles en vue d’un placement, indifféremment du fait qu’elles touchent ou non une indemnité de chômage.

(voir aussi les notions apparentées: «personnes sans emploi» et «demandeurs d’emploi inscrits»)

Source statistique

Statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie (seco): chômeurs parmi la population résidante

DÉFINITIONS


Demandeurs d’emploi inscrits

Font partie des demandeurs d’emploi inscrits, toutes les personnes inscrites auprès des offices régionaux de placement. Les de-mandeurs d’emploi inscrits sont constitués de deux groupes: les chômeurs et les demandeurs d’emploi non-chômeurs. Ces der-niers sont inscrits auprès des offices régionaux de placement, mais, à la différence des chômeurs, ne sont pas immédiatement disponibles pour un placement ou ont un emploi. Il s’agit principalement de personnes en programme d’emploi temporaire, en programme de reconversion et de perfectionnement ou en gain intermédiaire.

(voir aussi les notions apparentées: «personnes sans emploi» et «chômeurs inscrits»)

Source statistique

Statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie (seco): demandeurs d’emploi parmi la population résidante

Emplois (places occupées)

Les emplois désignent des places de travail occupées. Cette définition couvre tant les emplois salariés que les emplois occupés par les indépendants. Tout en recouvrant en grande partie la même notion, les «emplois» et les «personnes actives occupées» ne coïncident pas, dans la mesure où une personne peut occuper plusieurs emplois.

(voir aussi la notion apparentée «personnes actives occupées»)


Statistique de l’emploi et recensement fédéral des entreprises: emplois d’au moins 6 heures par semaine dans les établissements des secteurs secondaire et tertiaire. Les employés de ménages privés et les indépendants sans entreprise ne sont pas inclus.

Recensement des entreprises du secteur primaire et relevé des structures agricoles: emplois d’au moins 6 heures par semaine.

3.2 Notions liées aux places de travail

Encadré 2 : les personnes inscrites auprès des offices régionaux de placement

Demandeurs d'emploi inscrits(auprès des offices régionaux de placement)

Demandeurs d'emploi inscritsnon chômeurs

Autresdemandeursd'emploi non

chômeurs

Personnes en programme

d'emploitemporaire

Personnes en programme de

reconversion et de perfectionnement

Chômeursinscrits

Personnesavec gain intermé-

diaire

DÉFINITIONS


Emplois équivalents plein temps

Les emplois équivalents plein temps résultent de la conversion du volume de travail (mesuré en termes d’emplois ou d’heures de travail) en emplois à plein temps. Le nombre d’emplois équivalents plein temps se définit comme le nombre total d’heures tra-vaillées divisé par la moyenne annuelle des heures travaillées dans les emplois à plein temps.

Source statistique

Statistique de l’emploi et recensement fédéral des entreprises: le nombre d’emplois équivalents plein temps est estimé en multi-pliant les emplois ventilés en trois catégories de taux d’occupation (plein temps, temps partiel I et temps partiel II) par le taux d’occupation moyen de chacune de ces catégories. Ce dernier est déterminé à l’aide de l’enquête suisse sur la population active (ESPA). Seuls les emplois d’au moins 6 heures par semaine dans les établissements des secteurs secondaire et tertiaire sont cou-verts, sans les employés de ménages privés et les indépendants sans entreprise.

Places vacantes et places vacantes annoncées

Une place de travail est réputée vacante si des démarches ont été entreprises ou le seront très prochainement pour recruter une nouvelle collaboratrice ou un nouveau collaborateur. La notion de «places vacantes annoncées» est plus restrictive, puisqu’elle couvre uniquement les emplois libres déclarés auprès des offices régionaux de placement (ORP).


Statistique de l’emploi: places vacantes dans les établissements des secteurs secondaire et tertiaire, données publiées uniquement sous la forme d’indices.

Statistique des places vacantes annoncées du Secrétariat d’Etat à l’économie (seco): places vacantes annoncées auprès des ORP; l’annonce étant sans obligation, la statistique du seco ne couvre qu’une partie restreinte des places vacantes en Suisse.

Pénurie / excédent de main-d’oeuvre

Une entreprise en pénurie de main-d’œuvre est une entreprise indiquant des difficultés de recrutement. Au contraire, une entre-prise en excédent de main-d’œuvre, est une entreprise indiquant du personnel en trop.

Source statistique

Statistique de l’emploi: les indicateurs prennent la forme de pourcentages des établissements ayant fournit telle ou telle autre ré-ponse. Les résultats des établissements sont pondérés par le nombre d’emplois. Les établissements considérés sont ceux des sec-teurs secondaire et tertiaire.

DÉFINITIONS


Perspectives d’occupation dans les établissements

Les indicateurs des perspectives d’occupation permettent d’estimer les perspectives d’occupation dans les établissements durant les trois prochains mois. Les établissements indiquent si leurs perspectives d’occupation sont bonnes, satisfaisantes, incertaines ou mauvaises. Les résultats sont indiqués sous forme de pourcentages d’établissements ayant fourni telle ou telle autre réponse ou par le biais d’un indicateur synthétique (appelé indice appréciatif des perspectives) dont les valeurs peuvent varier entre 50 (mauvaises perspectives) et 150 (bonnes perspectives).

Source statistique

Statistique de l’emploi: perspectives d’occupation dans les établissements des secteurs secondaire et tertiaire.

Offre de travail

L’offre de travail est la quantité de travail offerte par les travailleurs. Elle se compose des personnes actives occupées et des per-sonnes sans emploi.


Comptes globaux du marché du travail: personnes actives = actifs occupés selon le concept intérieur + personnes sans emploi parmi la population résidante.

Enquête suisse sur la population active: personnes actives parmi la population résidante permanente.

Recensement de la population: personnes actives parmi la population résidante.

Demande de travail

La demande de travail est la quantité de travail demandée par les employeurs. Elle se compose des emplois (places occupées) et des places vacantes.

Source statistique

Pas de source directe, la mise en commun des données sur les emplois et sur les places vacantes ne peut pas se faire directement, les données disponibles sur les places vacantes n’étant pas exhaustives.

3.3 Notions économiques

DÉFINITIONS


Heures normales de travail

Les heures normales de travail représentent les heures fixées dans le contrat des salariés et, dans le cas des indépendants, les heures habituellement consacrées à l’activité professionnelle. Les heures supplémentaires et les heures d’absences n’ont pas d’effet sur les heures normales de travail.


Statistique du volume du travail: heures normales de travail de la population résidante permanente, en durée annuelle par emploi ou en volume annuel

Statistique de la durée normale du travail dans les entreprises: heures normales de travail des salariés à plein temps dans les sec-teurs secondaire et tertiaire ainsi que dans l’horticulture et la sylviculture, en durée hebdomadaire par salarié

Heures effectives de travail

Les heures effectives de travail correspondent aux heures qui ont été effectivement travaillées dans le cadre del’activité professionnelle. A la différence des heures normales de travail, elles comprennent les heures supplémentaires et n’incluent pas les heures d’absences.

Source statistique

Statistique du volume du travail: heures effectives de travail selon le concept intérieur ou heures effectives detravail de la population résidante permanente, en durée annuelle par emploi ou en volume annuel

Heures supplémentaires

Les heures supplémentaires correspondent aux heures payées ou non payées

• qui ont été accomplies en plus de la durée normale du travail et

• qui ne sont pas compensées par des congés durant l’année.

Source statistique

Statistique du volume du travail: heures supplémentaires de la population résidante permanente, en durée annuelle par emploi, en volume annuel ou en taux d’heures supplémentaires

Heures d’absences

Les heures d’absences sont constituées par le temps pendant lequel une personne n’était pas à son lieu de travail, alors qu’elle aurait normalement dû y être (maladie, accident, congé maternité, service militaire, réduction de l’horaire de travail, conflit de travail, etc.). Les vacances, les jours fériés et les absences dues à la flexibilité des horaires de travail, ne sont pas considérés comme des absences.

Source statistique

Statistique du volume du travail: heures d’absences de la population résidante permanente en durée annuelle par emploi, en volume annuel ou en taux d’absences.

DÉFINITIONS

3.4 Notions liées au temps de travail


DÉFINITIONS

Encadré 3 : le temps de travail

-

+

=

Volume annuelnormal du travail

Volume annuel d'absences

Volume annuel d'heures

supplémentaires

Durée annuelle effectivede travail par emploi

Volume annuel effectif

du travail

Durée annuelle normalede travail par emploi

Duréeannuelle

d'absencespar emploi

x nombre d'emplois

x nombre d'emplois

x nombre d'emplois

x nombre d'emplois

Durée annuelle normale de travail par emploi sans les

heures d'absences

Durée annuelle d'heures

supplémentairespar emploi

Transitions brutes entre activité professionnelle, chômage et non-activité

Les transitions brutes reflètent le passage d’un statut (initial) à un autre (final) au cours d’une certaine période. En mesurant les transitions brutes entre activité professionnelle, chômage et non-activité, on est ainsi amené à distinguer neuf groupes de per-sonnes différents (actifs occupés devenus sans-emploi, actifs occupés devenus non actifs, actifs occupés restés actifs occupés, sans-emploi devenus actifs occupés, etc.).

Source statistique

Comptes globaux du marché du travail: les transitions brutes sont observées sur une année civile.

3.5 Notions liées aux mouvements sur le marché du travail

Migrations internationales

Les migrations internationales sont les déplacements de population d’un pays dans un autre, dans le but de s’y établir. On distin-gue les immigrations (lorsque le pays de référence est le pays où la personne s’installe) des émigrations (lorsque le pays de réfé-rence est le pays que la personne quitte). Le solde entre les mouvements d’immigration et d’émigration est appelé solde migra-toire.


Statistique de l’état annuel de la population (ESPOP): migrations internationales des Suisses et des étrangers de la population rési-dante permanente.

Office fédéral de l’immigration, de l’intégration et de l’émigration et Office fédéral des réfugiés: migrations internationales des étrangers.

Comptes globaux du marché du travail: migrations internationales selon le statut sur le marché du travail. La notion de migrationsinternationales est, pour les besoins de la statistique, élargie aux cas de nouveaux frontaliers (considérés comme des immigrations) et aux cas de personnes perdant le statut de frontaliers (considérés comme des émigrations).


DÉFINITIONS

3.6 Notions liées à la rémunération du travail

Encadré 4 : les mouvements sur le marché du travail

Personnes actives (offre de travail)au 1er janvier de l'année t

Personnes qui sortentdu marché suisse du travail

Emigrationsde

personnesactives

Immigra-tions de

personnesactives

Transitionsbrutes de

«non actifs» à «actifs»

Personnes actives (offre de travail)au 31 décembre de l'année t

Transitionsbrutes

d'«actifs» à «non actifs»

Personnes qui restent surle marché suisse du travail

Décès de personnes

actives

Revenu du travail

Le revenu du travail est composé des recettes (en espèce, en nature ou sous forme de services) que procure aux individus l’exer-cice d’une activité salariée ou indépendante. Le revenu du travail comprend les montants perçus soit en tant que résultat direct de l’activité professionnelle (salaires ou bénéfice de l’activité indépendante), soit en raison de leur situation dans la profession (prestations de sécurité sociale liées à l’emploi). Le revenu du travail ne comprend pas le revenu provenant d’autres sources telle que la propriété, l’assistance sociale, les transferts, etc., non lié à l’emploi.

(voir aussi la notion apparentée: «salaire»)


Enquête suisse sur la population active: relève les revenus professionnels des salariés et des indépendants au sein de la popula-tion résidante permanente. Les composantes du salaire des salariés sont le salaire brut, le 13e et 14e salaires, les primes et les gratifications.

Enquête sur les revenus et la consommation: donne une vue d’ensemble des revenus du travail des ménages privés. Par revenu du travail on entend tout ce qui revient au ménage à titre de salaires, de bénéfice d’activité indépendante ou de prestations de sécurité sociale liées à l’emploi.


DÉFINITIONS

Salaire

Le salaire correspond à la rémunération du travail (en espèce ou en nature) effectué par une personne pour le compte d’une autre personne en vertu d’un contrat écrit ou oral. Cette autre personne peut être une personne physique ou une personne mo-rale (entreprise, institution à but non lucratif ou administration publique). La notion de salaire ne couvre ainsi pas les revenus de l’activité indépendante qui est réalisée pour son propre compte. Il est d’usage de faire la distinction entre salaire brut (avant dé-duction des cotisations sociales à charge du salarié) et salaire net (après déduction).

(voir aussi la notion apparentée «revenu du travail»)


Enquête suisse sur la structure des salaires: les composantes du salaire considérées sont le salaire brut du mois d’octobre (y com-pris les prestations en nature, les versements réguliers de primes, de participations au chiffre d’affaires et de commissions), les allocations pour le travail en équipe et le travail le dimanche ou de nuit, 1/12 du 13e salaire et 1/12 des paiements spéciaux annuels. Les résultats sont exprimés soit en salaires mensuels bruts standardisés (recalculés sur la base d’un équivalent plein temps de 4 1/3 semaines à 40 heures de travail), soit en salaires mensuels nets (montants effectivement versés, y compris la rémunération des heures supplémentaires).

Statistique de l’évolution des salaires: les composantes du salaire nominal considérées sont le salaire brut de base, les allocations de renchérissement, les gratifications et le 13e salaire. Sont exclues: les commissions, les allocations familiales, les indemnités pour vacances ou jours fériés, les prestations en nature ainsi que diverses autres allocations. Les résultats sont exprimés sous forme d’indices (à structure d’emploi constante).

Enquête suisse sur la population active: relève les revenus professionnels des salariés et des indépendants au sein de la popula-tion résidante permanente. Les composantes du salaire des salariés sont le salaire brut, le 13e et le 14e salaires, les primes et les gratifications.

Enquête sur les accords salariaux: mesure l’adaptation des salaires effectifs ou minimaux (généralement: salaire brut de base +13e salaire) convenue entre les partenaires sociaux dans le cadre des principales conventions collectives de travail (CCT) en vigueur. Les salaires minimaux sont des montants minimaux de rémunération négociés collectivement et fixés dans une CCT ou dans un avenant à celle-ci.

Autres sources: enquête sur les revenus et la consommation et données administratives de l’AVS, ces dernières permettant de calculer la «rémunération des salariés» dans le Compte de revenu du Système de comptabilité nationale.

Convention collective de travail

Une convention collective de travail est un accord passé entre un ou plusieurs représentants patronaux (associations ou entrepri-ses) et un ou plusieurs représentants des salariés (syndicats ou associations de salariés), dans lequel les parties contractantes fixent, de manière exhaustive ou partielle, le régime des salaires et des conditions de travail et les relations entre les parties contractantes.

Source statistique

Enquête sur les conventions collectives de travail en Suisse.


DÉFINITIONS

Accords salariaux

Les accords salariaux sont des accords conclus entre les partenaires sociaux sur le montant et le mode d’adaptation des salaires effectifs ou minimaux.

Source statistique

Enquête sur les accords salariaux dans les domaines couverts par une convention collective de travail.

3.7 Taux divers

Taux d’actifs occupés

Taux d’actifs occupés = personnes actives occupées X 100

population de référence


Enquête suisse sur la population active, recensement de la population. On distingue:

• le taux d’actifs occupés brut calculé pour la population totale

• le taux d’actifs occupés standardisé calculé pour la population de 15 ans et plus

• et le taux d’actifs occupés net calculé pour la population de 15 à 64 ans.

Taux de sans-emploi

Taux de sans emploi = personnes sans emploi X 100

personnes actives


Statistique des personnes sans emploi, enquête suisse sur la population active.

Taux de chômage

Taux de chômage = chômeurs inscrits X 100

personnes actives

Source statistique

Statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie (seco): personnes actives selon le dernier recensement de la population.


DÉFINITIONS

Taux d’activité

Taux d’activité = personnes actives X 100

population de référence


Enquête suisse sur la population active, recensement de la population. On distingue:

• le taux d’activité brut calculé pour la population totale

• le taux d’activité standardisé calculé pour la population de 15 ans et plus

• et le taux d’activité net calculé pour la population de 15 à 64 ans.

Taux d’heures supplémentaires

Taux d’heures supplémentaires = durée annuelle d’heures supplémentaires par emploi X 100

durée annuelle normale de travail par emploi

Source statistique

Statistique du volume du travail.

Taux d’absences

Taux d’absences = durée annuelle d’absences par emploi X 100

durée annuelle normale de travail par emploi

Source statistique

Statistique du volume du travail

Taux de sous-emploi

Taux de sous-emploi = personnes en sous-emploi X 100

personnes actives

Source statistique

Enquête suisse sur la population active.


Concept intérieur

L‘activité productive selon le concept intérieur désigne l’activité productive réalisée à l’intérieur du territoire économique suisse, qu’elle soit le fait de résidents ou de non-résidents. Ce concept peut être utilisé afin de délimiter la population active occupée, les emplois ou encore les heures de travail. Concrètement, l’activité productive selon le concept intérieur comprend l’activité réalisée en Suisse par les groupes suivants: Suisses résidant en Suisse, étrangers établis, titulaires d’un permis de séjour (y compris les ré-fugiés reconnus), frontaliers, saisonniers (depuis le 1er juin 2002, cette autorisation n’est plus délivrée), étrangers au bénéfice d’un permis de courte durée, requérants d’asile, personnel des ambassades et des consulats suisses et personnel de la marine suisse. A l’inverse, l’activité du personnel des ambassades et des consulats étrangers en Suisse, l’activité des fonctionnaires inter-nationaux en Suisse et l’activité des personnes résidant en Suisse, mais travaillant à l’étranger ne sont pas couvertes dans le con-cept intérieur.


Le concept intérieur est notamment utilisé dans la statistique de la population active occupée et dans la statistique du volume du travail (seulement pour la durée et le volume effectif du travail). Le concept intérieur est par ailleurs utilisé dans le domaine de la comptabilité nationale.

3.8 Concepts de population et de couverture statistique

Population résidante

Sont assimilés à la population résidante, outre les Suisses résidant en Suisse, tous les étrangers établis en Suisse pendant l’année civile qui détiennent une autorisation de séjour officielle, délivrée par la police des étrangers, par les autorités en charge de l’asile ou par le Département fédéral des affaires étrangères. Concrètement, la population résidante recense les catégories d’étrangers suivantes: étrangers établis ou titulaires d’un permis de séjour (y compris les réfugiés reconnus), saisonniers (depuis le 1er juin 2002, cette autorisation n’est plus délivrée), étrangers au bénéfice d’un permis de courte durée, requérants d’asile (y compris les personnes admises à titre provisoire), diplomates et fonctionnaires internationaux.


Le concept de population résidante est utilisé dans le recensement fédéral de la population, dans la statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie et dans la statistique des personnes sans emploi.

DÉFINITIONS

Population résidante permanente

Sont assimilés à la population résidante permanente, outre les Suisses résidant en Suisse, tous les étrangers établis en Suisse pen-dant l’année civile qui détiennent une autorisation de séjour officielle d’au moins douze mois, délivrée par la police des étrangers, par les autorités en charge de l’asile ou par le Département fédéral des affaires étrangères. Concrètement, la population rési-dante permanente recense les catégories d’étrangers suivantes: étrangers établis, titulaires d’un permis de séjour (y compris les réfugiés reconnus), étrangers au bénéfice d’un permis de courte durée de 12 mois ou plus, diplomates et fonctionnaires interna-tionaux.


Le concept de population résidante permanente est utilisé dans l’enquête suisse sur la population active et dans la statistique du volume du travail (en ce qui concerne les heures supplémentaires, les heures d’absences et les heures normales de travail). Le concept de population résidante permanente est par ailleurs utilisé dans la statistique de l’état annuel de la population.


Grandes régions

Région lémanique: Genève, Valais, Vaud

Espace Mittelland: Berne, Fribourg, Jura, Neuchâtel, Soleure

Nordwestschweiz: Argovie, Bâle Campagne, Bâle Ville

Zürich: Zurich

Ostschweiz: Appenzell Rhodes ext., Appenzell Rhodes int., Glaris, Grisons, Schaffhouse, St Gall, Thurgovie

Zentralschweiz: Lucerne, Nidwald, Obwald, Schwyz, Uri, Zoug

Ticino: Tessin


La statistique de la population active occupée, la statistique de l’emploi, la statistique des personnes sans emploi, la statistique du chômage, la statistique de la durée normale du travail dans les entreprises et les résultats de l’enquête suisse sur la structure des salaires sont proposés sous une forme régionalisée.

3.9 Grandes régions

DÉFINITIONS


Encadré 5 : population résidante, population résidante permanente et concept intérieur

Personnes sansemploi

Personnesrésidant en Suisse, mais travaillant à l'étranger

Personnes actives occupéesselon le concept intérieur

Population résidante permanente

Personnes nonactives


Personnesrésidant et

travaillant en Suisse

Personnes résidant à l'étranger, mais

travaillant en Suisse (territoire économique)

Population résidante

Suissesrésidant

enSuisse

Diplomateset fonction-naires inter-nationauxen Suisse

Saison-niers

(permisplus

délivrédès juin 2002)

Requérantsd'asile

Titulaires d'un permis de séjour ou

d'un permis de courte

durée de 12 mois ou plus

Etran-gers

établis

Titulairesde permisde courte durée de moins de 12 mois

Frontaliers

Personneldes ambas-

sades et consulatssuisses + marinesuisse

Population résidante non permanente

DÉFINITIONS

45

4 Sources statistiques

SOURCES STATISTIQUES

2003 OFS STRUCTURE DE LA PUBLICATION «AMI 2003»


4.1 Système des statistiques suisses du marché du travail


Les informations sur le marché du travail proviennent d’en-quêtes réalisées auprès des ménages, d’enquêtes réalisées auprès des entreprises ou de l’exploitation de données ad-ministratives (cf. encadré 6). Alors que les enquêtes auprès des ménages sont essentiellement basées sur l’offre de tra-vail, les enquêtes auprès des entreprises fournissent des in-formations orientées sur la demande. Ces informations peu-vent être également combinées afin d’obtenir ce que l’on appelle des statistiques de synthèse. Ces dernières enrichis-sent nos informations et produisent des résultats nouveaux sans qu’il y ait besoin de procéder à de coûteuses enquêtes supplémentaires. Elles permettent en outre de combiner les avantages spécifiques de plusieurs statistiques et d’en pallier certains défauts. Dans l’encadré 6, on remarque qu’une multitude de statistiques ou registres livrent des informa-tions portant sur le marché du travail. Afin que la publica-tion garde une relative concision, ainsi que pour des raisons de périodicité d’enquête, certaines de ces sources statisti-ques ne sont cependant pas abordées plus en détail, ni sur le plan des aspects de méthode, ni sur celui des résultats1.

L’enquête suisse sur la population active (ESPA), réalisée auprès des ménages, est la source principale des quatre sta-tistiques de synthèse traitées dans cet ouvrage. Il s’agit de la statistique de la population active occupée (SPAO), de la statistique du volume du travail (SVOLTA), de la statistique des personnes sans emploi (SPSE) et des comptes globaux du marché du travail (CMT). Dans le cadre de cette publica-tion, L’ESPA fournit également les chiffres nécessaires aux comparaisons internationales et au calcul des taux d’activité et taux d’actifs occupés.

Outre l’ESPA et les quatre statistiques de synthèse qui en sont dérivées, sept autres sources statistiques livrent des in-dicateurs dans le cadre de la publication «Indicateurs du marché du travail» (cf. encadré 7): quatre enquêtes auprès des entreprises (la statistique de l’emploi, l’enquête suisse sur la structure des salaires, l’enquête sur les accords sala-riaux et l’enquête sur les conventions collectives) et trois statistiques basées sur des données administratives (la sta-tistique de la durée normale de travail dans les entreprises, la statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie et la statistique de l’évolution des salaires).

1 Des informations sur les sources statistiques relatives au marché du tra-vail qui ne sont pas présentées en détail dans cette publication peuvent être obtenues auprès des Offices fédéraux suivants: Secrétariat d’Etat à l’économie: statistique sur la réduction de l’horaire de travail, statistique des places vacantes annoncées et statistique des conflits du travailOffice fédéral de l’immigration, de l’intégration et de l’émigration: Registre central des étrangersOffice fédéral de la statistique: recensement de la population, recen-sement des entreprises, enquête sur les nouvelles entreprises, recense-ment des entreprises du secteur primaire.


Statistiquesde synthèse

Statistique de la population active occupée, cf. 4.3

Statistique du volume du travail, cf. 4.6

Statistique des personnes sans emploi, cf. 4.9

Comptes globaux du marché du travail, cf. 4.12

Enquêtesauprès des ménages

Enquête suisse sur la population active,cf. 4.2

Recensement de la population: réalisétous les 10 ans, il relève des données surl'activité professionnelle depuis 1860.Jusqu'en 1960, on a tenu compteuniquement de l'activité à plein temps etjusqu'en 1980 uniquement despersonnes actives occupées travaillant aumoins 6 heures par semaine. Ce n'estqu'en 1990 que la limite de travail a étéabaissée à une heure par semaine(définition internationale).

Aujourd'hui, le recensement récolte demultiples informations sur l'activitéprofessionnelle : statut d'activité(indépendants avec ou sans employés,collaborateurs familiaux, salariés selon le niveau hiérarchique, apprentis), durée du travail, métier appris, métier exercé etbranche économique. Enquêteexhaustive, le recensement permet desniveaux de désagrégation très détaillés(par ex. personnes actives occupées parlieu de travail et par âge, etc.). Il est par ailleurs à la base d'une banque dedonnées des métiers.

Enquêtesauprès des entreprises

Statistique de l'emploi, cf. 4.4

Enquête sur la structure des salaires, cf. 4.13

Enquête sur les accords salariaux, cf. 4.16

Enquête sur les conventions collectives de travail, cf. 4.17

Recensement des entreprises: réalisé tous les3 ou 4 ans auprès des établissements dessecteurs secondaire et tertiaire. On y relève lesemplois d'au moins 6 heures par semaine. Lesemplois dans les ménages privés et les emploisd'indépendants sans entreprise ne sont pasconsidérés. Principales ventilation: brancheséconomiques, régions, communes, sexe, ori-gine (Suisses/ étrangers), taux d'occupation.

Enquêtes sur les nouvelles entreprises:réalisée auprès des entreprises nouvellementinscrites dans le registre des entreprises et desétablissements (REE) afin de mettre ce dernierà jour. Le REE sert de base au recensementdes entreprises et à toute enquête parsondage auprès des entreprises.

Recensement des entreprises du secteurprimaire et relevé des structures agricoles:relèvent l'emploi par régions dans le secteurprimaire.

Statistique des conflits du travail du seco:relève chaque année les grèves et lock-out(nombre de salariés et d'entreprises touchés)selon la durée et les branches économiques.

Donnéesadministratives

Statistique de la durée normalede travail dans les entreprises,cf. 4.7

Statistique du chômage du seco, cf. 4.10

Statistique de l'évolution dessalaires, cf. 4.15

Statistique de la réduction del'horaire de travail du seco:relève mensuellement desinformations sur le chômage partiel. Ventilations principales:sexe, branches économiques et cantons.

Statistique des places vacantesannoncées du seco: relèvechaque mois les places vacantesannoncées aux officesrégionaux de placement.Ventilation principale: cantons

Registre central des étrangers:données mensuelles sur lenombre de travailleursétrangers. Dès juin 2002, le RCEne livre plus d’informations surles travailleurs titulaires d’uneautorisation de séjour originairesdu l’UE et sur les détenteursd’un permis d’établissement.Ventilations principales:branches économiques, sexe,type d'autorisation de séjour,âge.

Encadré 6 : le système des statistiques suisses du marché du travail



Statistiques de synthèse

Statistiques Indicateurs fournis

Statistique de la population active occupée (SPAO) • Personnes actives occupées

Statistique du volume du travail (SVOLTA) • Heures effectives de travail (volume, durée par emploi)

• Heures normales de travail (volume, durée par emploi)

• Heures supplémentaires (volume, durée par emploi, taux)

• Absences (volume, durée par emploi, taux)

Statistique des personnes sans emploi (SPSE) • Personnes sans emploi

• Taux de sans-emploi

Comptes globaux du marché du travail (CMT) • Transitions entre activité professionnelle, chômage et non-activité

• Migrations de main-d’oeuvre

Enquête auprès des ménages

Enquête suisse sur la population active (ESPA) • Taux d’actifs occupés

• Taux d’activité

• Indicateurs servant aux comparaisons internationales

Enquêtes auprès des entreprises

Statistique de l’emploi (STATEM) • Emplois, emplois équivalents plein temps

• Indicateurs sur les perspectives d’occupation à trois mois

• Indicateurs sur la pénurie / l’excédent de main-d’œuvre

• Indice des places vacantes

Enquête suisse sur la structure des salaires (ESS) • Salaire mensuel brut standardisé

• Salaire mensuel net non standardisé

Enquête sur les accords salariaux dans les domaines • Adaptation des salaires effectifs

couverts par une convention collective de travail (EAS) • Adaptation des salaires minimaux

Enquête sur les conventions collectives de travail • Pas d’indicateurs dans la présente publicationen Suisse (ECS)

Données administratives

Durée normale du travail dans les entreprises (DNT) • Durée normale du travail hebdomadaire des salariés à plein temps

Statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à • Chômeurs inscrits

l’économie (seco) • Taux de chômage

• Demandeurs d’emploi inscrits

Statistique de l’évolution des salaires (ISS) • Indice des salaires nominaux

• Indice des salaires réels

Encadré 7: aperçu des statistiques et des indicateurs traités dans la publication



4.2 L’enquête suisse sur la population active (ESPA)

L’enquête suisse sur la population active (ESPA) est une en-quête annuelle réalisée auprès des ménages qui a pour but principal de fournir des données sur la structure de la popu-lation active suisse et sur les comportements en matière d’activité professionnelle. Les thèmes principaux que l’ESPA aborde sont l’activité professionnelle, le chômage et ses ca-ractéristiques, le métier (appris et exercé), les conditions de travail, la mobilité sur le marché du travail, la branche éco-nomique, les heures de travail, la formation (y compris la formation continue), le travail non rémunéré, la situation fa-miliale, les conditions de logement et les revenus (cf. chapi-tre 4.14). Ce vaste éventail de données conduit à un grand choix dans les critères de ventilations (par exemple les actifs occupés selon l’état civil, la classe de revenu, le type d’ho-raire; les personnes sans emploi selon la formation, la durée de chômage, le type de famille, etc.). Des enquêtes très si-milaires (appelées enquêtes sur les forces de travail ou la-bour force surveys) sont conduites dans les pays de l’Union européenne.

Concepts et définitions de l’ESPA

L’ESPA applique les définitions internationales de l’activité et du chômage (Bureau international du Travail et EUROSTAT). Une personne est ainsi considérée comme active occupée si elle exerce une activité professionnelle d’au moins une heure pendant la semaine de référence. L’utilisation de ces définitions permet de réaliser des comparaisons internatio-nales.

En raison de la méthode de relevé, les résultats de l’en-quête se rapportent à la population résidante permanente uniquement. Par conséquent, l’ESPA ne prend pas en consi-dération certains groupes d’étrangers, tels les saisonniers, les frontaliers, les titulaires d’un permis de courte durée et les requérants d’asile. Pour surmonter cet inconvénient, on rajoute, dans une étape importante des processus de calcul des statistiques de synthèse (statistique de la population active occupée, statistique des personnes sans emploi, sta-

tistique du volume du travail et comptes globaux du marché du travail), les groupes qui n’appartiennent pas à la popula-tion résidante permanente (voir encadré 8). Cette opéra-tion, si elle permet de tenir compte de toutes les personnes travaillant en Suisse et de toutes les personnes sans emploi résidant en Suisse, a un revers de la médaille: on perd de la souplesse dans les possibilités de ventilation des résultats.

Méthode de calcul de l’ESPA

a) Méthode de relevé

L’ESPA est une enquête par échantillonnage réalisée chaque année depuis 1991 entre avril et juin auprès de quelque 40’000 ménages (16’000 jusqu’en 2001) tirés au hasard. L’OFS informe par écrit ces ménages, puis un institut de sondage mandaté les contacte par téléphone. La durée moyenne de l’interview est de vingt minutes. Les personnes qui participent à l’enquête sont interrogées cinq années d’affilée. Cette structure en panel permet d’observer de près l’évolution du marché du travail et d’effectuer des analyses longitudinales.

b) Extrapolation des résultats

L’exploitation des résultats de l’enquête nécessite une pon-dération des réponses fournies par les quelques 40’000 per-sonnes. Cette pondération est calculée sur la bas de la po-pulation résidante permanente de la Suisse (ESPOP). Cha-que participants à l’ESPA représente en moyenne 150 per-sonnes de la population résidante permanente âgée de 15 ans et plus.

Les principaux résultats de l’ESPA font l’objet d’une publica-tion annuelle: «L’enquête suisse sur la population active (ESPA), Résultats commentés et tableaux, 2002», OFS, 2003. Par ailleurs, des analyses «à la carte» peuvent également être réalisées sur demande.


Concepts et définitions de l’enquête suisse sur la population active

Objet de la statistique: Structure de la population active et comportements en matière d’activité professionnelle

Méthode de relevé: Enquête auprès d’environ 40‘000 ménages (16’000 jusqu‘en 2001)

Population de référence: Population résidante permanente

Période de référence/périodicité: Deuxième trimestre (d’avril à juin), enquête annuelle

Critères de ventilation

Les nombreux thèmes abordés par l’enquête permettent un grand choix dans les critères de ventilation. Par contre, étant donné qu’il s’agit d’une enquête par échantillonnage, les croisements entre variables sont limités (plus les groupes isolés sont de taille réduite, plus le coefficient de variation est grand).


Encadré 8 : les inputs principaux des statistiques de synthèse dans le domaine du marché du travail

-

ESPOPPETRAODR

ESPA = Enquête suisse sur la population active ODR = Office fédéral des réfugiés

SPAO = Statistique de la population active occupée seco = Secrétariat d'Etat à l'économie

SVOLTA = Statistique du volume du travail RFP = Recensement fédéral de la population

SPSE = Statistique des personnes sans emploi DFAE = Département fédéral des affaires étrangères

CMT = Comptes globaux du marché du travail OSNM = Office suisse de la navigation maritime

STATEM = Statistique de l'emploi ESPOP = Statistique de l'état annuel de la population

RCE = Registre central des étrangers PETRA = Fichiers individuels harmonisés de la population étrangère

* Personnel des ambassades et consulats étrangers en Suisse, personnel des organisations internationales et frontaliers résidant en Suisse,mais travaillant à l'étranger

Personnes résidanten Suisse, mais tra-vaillant à l'étranger*

SPSE

=

+

SPAO

RCE ODR seco RFP DFAE OSNM

CMT

ESPA

STATEM seco

Saisonniers (permis plus délivré dès juin 2002), frontaliers, détenteurs de permis de courte durée, requ. asile, pers. des ambassades, consulats et marine suisses

Suisses, étrangers établis et étrangers titulaires d'un permis de séjour

actifs occupés

SVOLTA

Population rési-dante permanente

Personnes résidant en Suisse, mais tra-vaillant à l'étranger*

Autres groupes

Populations de référence des stat. de

synthèse

Donnéescomplémentaires

actifs occupés à partir de 1 heure par semaine et leurs principales caractéristiques

emplois, heures de travail, absences, périodes d'activité

et princ. caract. despersonnesconcernées

personnes sans emploi et leurs

principalescaractéristiques

évolutions du statut sur le marché du

travail et principalescaractéristiques des

personnesconcernées

considéréescomme non actives dans

les CMTventilation parsections éco.

personnes actives occupées

personnessans emploi

évolutionmensuelle

évolutiontrimestrielle et ventilation par divisions éco.

donnéesdémographiques



Pour plus de détails sur la méthode de la SPAO, cf. le rapport méthodologique interne «La statistique de la population active occupée (SPAO), Bases méthodologiques 2002», OFS, 2003.

4.3 La statistique de la population active occupée (SPAO)


La statistique de la population active occupée (SPAO) a été créée en 1977. Des chiffres globaux remontent jusqu’en 1948 et d’autres, plus détaillés, jusqu’en 1960. Dans cette statistique, toutes les personnes travaillant en Suisse sont prises en compte. La SPAO livre ainsi des données sur l’ensemble de l’économie, y compris le secteur primaire. La SPAO est une statistique de synthèse, c’est-à-dire qu’elle re-pose sur différentes sources statistiques dont les principales sont l’enquête suisse sur la population active (ESPA), le Re-gistre central des étrangers (RCE) et la statistique de l’em-ploi (STATEM). En combinant ainsi les résultats de diverses sources, il est possible d’une part d’utiliser les forces tout en laissant de côté les faiblesses des statistiques comprises dans la SPAO et d’autre part d’adapter le champ couvert par la statistique au concept intérieur.

Concepts et définitions de la SPAO

La SPAO relève toutes les personnes travaillant en Suisse (cf. chapitre 3.8, «le concept intérieur»). Elle considère no-tamment des groupes de population qui ne sont pas com-pris, pour diverses raisons, dans la STATEM. Il s’agit en par-ticulier des personnes travaillant dans le secteur primaire, de celles qui sont employées par des ménages privés ainsi que de celles qui exercent leur activité en tant qu’indépendant sans entreprise ou comme travailleur à domicile. La popula-tion de référence de la SPAO se distingue aussi de celle de l’ESPA. En effet, à la différence de l’ESPA qui ne considère que la population résidante permanente, la SPAO tientégalement compte des frontaliers, des saisonniers, des requérants d’asile ainsi que des détenteurs du permis de courte durée.

Méthode de calcul de la SPAO

La SPAO s’établit en trois étapes.

1) Calcul des valeurs de référence annuelles

Les valeurs de référence annuelles se calculent à partir de l’ESPA. Mais comme les définitions de celle-ci ne coïncident pas entièrement avec les définitions de la SPAO, il faut pro-céder à deux adaptations (cf. encadré 9).

– Premièrement, les chiffres de l’ESPA, qui se rapportent à la population résidante permanente, sont adaptés au concept intérieur. Autrement dit, on ajoute aux chiffres de l’ESPA les saisonniers, les titulaires d’un permis de courte durée, les requérants d’asile, le personnel des ambassades et consulats suisses à l’étranger, le person-nel de la marine suisse et les frontaliers, et l’on en sous-trait le personnel des ambassades et consulats étrangers en Suisse, les fonctionnaires internationaux et les fronta-liers résidant en Suisse et travaillant à l’étranger.

– Deuxièmement, on convertit les résultats obtenus, qui sont des valeurs moyennes pour le 2e trimestre, en des valeurs se rapportant à la fin du 2e trimestre. On utilise pour ce faire la statistique de l’emploi .

Ce calcul se fait séparément pour les hommes et pour les femmes, pour les Suisses et pour les étrangers (ces derniers étant répartis selon le type de permis de séjour).

2) Ventilation des valeurs de référence

Les valeurs de référence – déjà réparties selon le sexe, l’ori-gine et le type de permis de séjour – sont encore ventilées selon les secteurs et divisions économiques, les grandes ré-gions, les groupes d’âges, le taux d’occupation et le statut d’activité. Les sources de données principales pour la venti-lation sont l’ESPA, la STATEM et le RCE.

3) Trimestrialisation

Les chiffres trimestriels définitifs sont calculés pour chaque division économique ainsi que pour les grandes régions, sé-parément pour les hommes et pour les femmes, par inter-polation exponentielle entre deux valeurs de référence. Ils sont ensuite multipliés par le profil saisonnier de la STATEM. Quand la valeur de référence suivante n’est pas connue, on calcule des chiffres trimestriels provisoires en extrapolant, pour chaque sexe et pour chaque division économique, la valeur de référence la plus récente au moyen de l’évolution de l’emploi selon la STATEM.

Révision de la SPAO

En 2002, la SPAO a adopté la définition de l’activité recom-mandée par le Bureau International du Travail, à savoir qu’une personne est considérée comme active occupée si elle travaille au moins une heure par semaine (au lieu de 6 heures avec l’ancienne définition). Les chiffres ont été ré-visés rétrospectivement jusqu’en 1991. Cette révision per-met d’assurer une cohérence nationale et internationale avec d’autres statistiques livrant des données sur la popula-tion active occupée (Suisse: Recensement fédéral de la po-pulation, ESPA; international: EUROSTAT, OCDE, BIT).


personnes résidant enSuisse, maistravaillant à l ’étranger

actifs occupés, concept intérieur,

SPAOactifs occupés, concept intérieur,

à la fin du 2e trimestre

actifs occupés, pop. résidante permanente, moyenne d’avril, mai et juin

frontaliers, saisonniers, permis de courte durée,requérants d’asile, personnel de la marine, des

ambassades et des consulats suisses

actifs occupés,concept intérieur, moyenne d’avril, mai et juin

Ajustement à la fin du 2e trimestre

= groupes enlevés = groupes ajoutés

ESPAactifs occupés, population résidante

permanente, moyenne d’avril, mai et juin

Encadré 9 : calcul des actifs occupés de la SPAO au 2e trimestre à partir de l’ESPA

moyenne d’avril, mai et juin


Concepts et définitions de la statistique de la population active occupée

Objet de la statistique: Les personnes exerçant une activité productive au sens de la comptabilité nationale d’au moins 1 heure par semaine

Méthode de relevé: Statistique de synthèse

Population de référence: Population active occupée selon le concept intérieur

Période de référence/périodicité: Fin de chaque trimestre, statistique trimestrielle et annuelle



Valeurs de fin du trimestre et annuelles: Valeurs au milieu de l’année (30 juin):

• sexe x origine/permis de séjour • sexe x origine x secteurs économiques

• sexe x sections économiques selon la NOGA • sexe x origine x groupes d’âges

• sexe x divisions économiques selon la NOGA • sexe x origine x taux d’occupation

• sexe x grandes régions • sexe x origine x statut d’activité

• secteurs économiques x grandes régions • origine x grande région x = croisé avec


La statistique de l’emploi (STATEM) est élaborée sur la base d’une enquête réalisée chaque trimestre auprès de 52’000 éta-blissements des secteurs secondaire et tertiaire. Elle existe en tant qu’enquête trimestrielle depuis 1925. D’abord réali-sée pour différentes branches industrielles sur des bases hé-téroclites, elle a peu à peu évolué, couvrant finalement tou-tes les branches économiques des secteurs secondaire et tertiaire.

Concepts et définitions de la STATEM

La STATEM porte sur les établissements des secteurs secon-daire et tertiaire sur territoire suisse (concept in térieur). Les établissements du secteur primaire (agriculture, chasse, syl-viculture, pêche et pisciculture), les établissements où l’on travaille moins de 20 heures par semaine et les employés de ménages privés ne sont pas pris en compte. Le principal su-jet d’investigation de l’enquête est le nombre d’emplois, y compris ceux des patrons, gérants, propriétaires travaillant dans l’établissement, des apprentis, des représentants et du personnel des services extérieurs, mais sans les emplois des travailleurs à domicile.

Méthode de calcul de la STATEM

L’enquête se fonde sur un échantillon aléatoire d’établisse-ments (dans le sens de l’unité locale) tirés du Registre des entreprises et des établissements (REE). L’échantillon, strati-fié par divisions économiques, taille des établissements (em-plois mesurés en équivalents plein temps) et par grande ré-gion, se base sur les chiffres du recensement fédéral des en-treprises (RFE). Il contient à l’heure actuelle approximative-

ment 14% des établissements et plus de 50% des emplois recensés lors du RFE98. Les renseignements nécessaires à la STATEM sont récoltés auprès des établissements grâce à l’envoi d’un questionnaire imprimé sur papier ou par inter-net, ou par l’échange de supports magnétiques ou électro-niques de données. Le questionnaire porte en premier lieu sur le nombre d’emplois occupés dans l’établissement à la fin du trimestre sous référence. Il prévoit une distinction se-lon le sexe des personnes occupant les emplois ainsi qu’une ventilation selon trois degrés d’occupation: plein temps (90% et plus de la durée ordinaire de travail dans l’établis-sement), temps partiel I (de 50% à 89%) et temps partiel II (en dessous de 50%, mais au moins 6 heures par semaine). Les autres informations recueillies dans le cadre de cette en-quête concernent les places vacantes, la pénurie/l’excédent de main-d’oeuvre selon son degré de qualification et les perspectives d’occupation dans l’établissement pour les trois prochains mois.

Le REE constitue la base d’extrapolation pour le nombre d’emplois. Ainsi la STATEM ne procède pas seulement à une extrapolation du RFE sur la base de l’évolution constatée par échantillon, mais elle intègre aussi, par le biais de la mise à jour du REE et de l’enquête sur les nouvelles entreprises, les variations d’emplois dues aux créations et disparitions d’établissements.

4.4 La statistique de l’emploi (STATEM)

Concepts et définitions de la statistique de l’emploi

Objet de la statistique: Les emplois dans les établissements, les places vacantes, les indicateurs sur la pénurie/ l’excédent de main-d’œuvre et les indicateurs sur les perspectives d’occupation

Méthode de relevé: Enquête auprès de 52’000 établissements

Population de référence: Emplois de 6 heures et plus dans les établissements des secteurs secondaire et tertiaire selon le concept intérieur. Ne sont pas considérés: les emplois du secteur primaire, les emplois «hors entreprises» (travail à domicile, emplois dans des ménages privés, indépendants sans entreprise), emplois dans les établissements où l’on travaille au total moins de 20 heures par semaine

Période de référence/périodicité: Fin de chaque trimestre, statistique trimestrielle


Emplois Equivalents plein temps

• Sexe x divisions économiques selon la NOGA x taux d’occupation • Sexe x grandes régions x secteurs économiques

• Sexe x divisions économiques selon la NOGA

Indice des places vacantes, indicateurs de pénurie/excédent de main-d’oeuvre et indicateurs des perspectives d’occupation

• Divisions économiques NOGA

• Grandes régions x = croisé avec


Les méthodes de la STATEM sont décrites dans la publica-tion «La statistique de l’emploi (STATEM). Bases méthodolo-giques», OFS, 2002


4.5 Comparaisons entre la statistique de la population active occupée et la statistique de l’emploi

La statistique de la population active occupée (SPAO) et la statistique de l’emploi (STATEM) abordent le marché du travail sous un angle différent, la première par le biais des ménages, la seconde par le biais des établissements. Les méthodes d’élaboration des deux statistiques se distin-guent fortement: alors que la SPAO se fonde sur diverses sources statistiques, la STATEM est réalisée sur la base d’une enquête auprès des établissements. En raison de ces différences, l’une ou l’autre statistique sera plus appropriée selon l’aspect du marché du travail que l’on souhaite ana-lyser.

La SPAO fournit des données sur l’ensemble des per-sonnes travaillant en Suisse. Elle renseigne notamment sur la répartition de la population active occupée dans les trois secteurs économiques et sur les évolutions à long terme de l’activité professionnelle. La SPAO est également adaptée pour des analyses relatives à la main-d’œuvre étrangère travaillant en Suisse. Grâce à la ventilation par catégories de permis de séjour, respectivement de travail des person-nes d’origine étrangère, il est par exemple possible d’ana-

lyser l’évolution de la part des frontaliers dans l’ensemble de la population étrangère active occupée. La statistique permet en outre d’étudier des questions touchant la struc-ture sociodémographique du monde du travail (les jeunes, les femmes, les indépendants, etc.).

Par contre, si l’on s’intéresse à l’évolution de la conjonc-ture dans les différentes branches de l’économie, on con-sultera de préférence la STATEM. Les emplois dans les dif-férentes branches sont de plus ventilés par taux d’occupa-tion. Ainsi, l’on peut par exemple connaître la part des per-sonnes qui travaillent à temps partiel dans l’hôtellerie et la restauration. Cette statistique dispose en outre d’informa-tions sur les places vacantes et fournit des indicateurs sur la pénurie ou l’excédent de main-d’œuvre selon son degré de qualification et sur les perspectives d’occupation.

Afin de mieux se rendre compte des différences entre la SPAO et la STATEM, nous pouvons estimer les groupes de population compris dans l’une des statistiques, mais pas dans l’autre. L’encadré 10 montre comment l’on passe des résultats de la SPAO à ceux de la STATEM.

Encadré 10 : liens entre les données de la SPAO et de la STATEM, 2e trimestre 2002,Encadré 10 : chiffres en milliers

SPAO

158

SPAO STATEM

164 3609

SPAO / ESPA

ESPA

73 108

ESPA

90 191

SPAO SPAO / ESPA

SPAO / ESPA

4177 485 3692

Actifs occupés selon la SPAO

Actifs occupés théoriquement non couverts par la STATEM

Actifs occupés théoriquement couvertspar la STATEM

Actifs occupés dans des établisse-ments où l'on travaille moins de 20h par semaine ou dans des établisse-ments non enregistrés dans le REE

Différence liéeaux méthodes

Travailleurs à domicile et employés de ménages privés

Cumul d'emplois

(2e, 3e, ... emplois des actifs occupés)

Personnes travaillant entre 1 et 5 heures par semaine

Actifs occupés dans le secteur primaire

Emplois selon la STATEM

+

+

=

-

+

=

- =

+



4.6 La statistique du volume du travail (SVOLTA)

Pour plus de détails sur la méthode de la SVOLTA, cf. la publica-tion « La statistique du volume du travail, Bases méthodologiques et définitions », OFS, 1997

l’ESPA n’informe pas de façon suffisamment fiable sur tous les types d’absences, nous nous référons, pour les absences moti-vées par des raisons de santé, à l’enquête suisse sur la santé, pour les absences motivées par le service militaire, aux statisti-ques de l‘Office fédéral des exploitations des forces terrestres, et pour les absences en raison des réductions de l’horaire de travail, aux statistiques du Secrétariat d’Etat à l’économie (seco). Pour obtenir la durée effective du travail, il faut encore tenir compte, pour chaque emploi, des heures supplémentaires (livrées par l’ESPA). Elles ne sont comptées que si elles ne sont pas compensées par des congés. La durée effective du travail correspond donc au nombre d’heures qui, au cours de la pé-riode considérée, ont effectivement été consacrées à l’accom-plissement d’une tâche ou d’un travail déterminé.

• Volume du travail des autres groupes

Pour estimer le volume du travail conformément au concept in-térieur, il faut également prendre en considération plusieurs groupes de population travaillant en Suisse mais qui ne sont pas interrogés dans le cadre de l’ESPA. Ces groupes sont les saisonniers, les titulaires de permis de courte durée, les requé-rants d’asile, le personnel de la marine suisse, le personnel des ambassades et consulats suisses à l’étranger et les frontaliers domiciliés à l’étranger mais travaillant en Suisse. Si le nombre d’emplois occupés par ces groupes de personnes nous est donné par des sources administratives dont la principale est le Registre central des étrangers (RCE), leur durée du travail pro-vient de valeurs moyennes estimées à l’aide de l’ESPA. Une analyse réalisée à l’aide du recense ment fédéral de la popula-tion (RFP) a montré, en effet, que la durée de travail de ces groupes d’étran gers ventilés selon le sexe, le taux d’occupation et la section économique, ne diffère pas de manière signifi-cative de la durée du travail du reste de la population.


Concepts et définitions de la statistique du volume du travail

Objet de la statistique: Heures effectives de travail, heures normales, heures d’absences et heures supplémentaires de toutes les personnes qui accomplissent dans l’année au moins 1 heure d’activité productive au sens de la comptabilité nationale.


Population de référence: • Heures effectives de travail: concept intérieur ou population résidante permanente • Heures normales de travail, heures d’absence et heures supplémentaires: population résidante permanente

Période de référence/périodicité: Année civile, statistique annuelle


• Sexe x origine x sections économiques NOGA x taux d’occupation

• Sexe x origine x sections économiques NOGA x statut d’activité x = croisé avec

Jusque dans les années 50, la grande majorité des travailleurs étaient employés à plein temps. Il suffisait alors de considérer l’effectif de la population active occupée pour obtenir un indi-cateur fiable du niveau de l’activité professionnelle. Avec l’ap-parition du travail à temps partiel dans les années 60, et avec le développement de formules souples d’aménagement du temps de travail, cet indicateur ne suffisait plus. Il a donc fallu créer des statistiques nouvelles sur la durée et le volume du travail. Si des statistiques sur la durée hebdomadaire du travail ont vu le jour dès les années 40, la statistique du volume du travail (SVOLTA) n’a pu être créée qu’au début des années 90.

Concepts et définitions de la SVOLTA

Pour élaborer la SVOLTA, nous nous sommes inspirés de divers travaux réalisés dans ce domaine par le Bureau international du Travail (BIT), et avons tenu compte des expériences faites dans les pays où cette statistique constitue comme chez nous une statistique de synthèse. Ces éléments ont toutefois dû être adap tés aux données disponibles en Suisse. Les concepts et les définitions ont été fixés compte tenu des règles en vigueur dans le Système de Comptabilité Nationale.

Méthode de calcul de la SVOLTA

La méthode d’établissement de la SVOLTA diffère selon que l’on considère la population résidante permanente ou les autres groupes de population travaillant en Suisse.

• Vol. du travail de la pop. résidante permanente

Pour la population résidante permanente, le volume du travail se calcule d’après les résultats de l’enquête suisse sur la popula-tion active (ESPA). L’ESPA permet de calculer la durée annuelle normale du travail pour chaque emploi (les éventuelles activités accessoires des personnes actives occupées sont prises en compte). Pour les emplois salariés, on considère comme durée normale du travail celle qui est fixée dans le contrat de travail. Pour les emplois des indépendants, on considère la durée usuelle du travail. Les absences annuelles sont soustraites, pour chaque emploi, à la durée annuelle normale du travail. Comme


compte (pour la période durant laquelle le schéma de pon-dération est constant) des variations de la durée normale du travail résultant d’un changement de l’importance relative des branches économiques, comme par exemple, les effets d’un transfert de salariés vers une division dans laquelle la durée normale du travail est généralement plus faible qu’ailleurs. La différence entre la durée normale du travail cantonale et la durée normale du travail à l’échelle nationale peut être interprétée, comme la conjonction de deux effets:

• une différence dans la structure de l’emploi entre la Suisse et le canton considéré (effet structurel)

• une différence dans la durée normale du travail à l’inté-rieur même d’une ou de plusieurs divisions économiques, entre la Suisse et le canton sous revue (effet résiduel)

Pour chaque canton et section économique, il est possible de calculer la valeur de cet effet structurel. Pour ce faire, on pondère, au niveau des divisions économiques, les données des salariés accidentés du canton en question avec les coef-ficients de pondération relatifs à la structure suisse de l’em-ploi. La différence (obtenue au niveau du total des divisions ou d’une section économique) entre la durée cantonale ef-fective et la durée cantonale du travail hypothétique reflète la différence due à l’effet de structure.

En 2001, par exemple, pour le canton des Grisons, la du-rée normale du travail s’élève à 42,3 h, contre 41,7 h à l’échelon suisse. Il en découle une différence de 0,6 h, qui peut être décomposée en une variation de 0,1 h due à la structure de l’emploi propre au canton des Grisons, et une variation de 0,5 h due à l’effet résiduel. Cette dernière s’ex-plique par le fait que, dans le canton des Grisons, une ou plusieurs divisions économiques présentent des durées nor-males du travail supérieures à la moyenne suisse.

Pour plus de détails sur la méthode de la DNT, cf. la publica-tion «Durée normale du travail dans les entreprises en 1997, Résultats commentés et tableaux», OFS, 1998

Concepts et définitions de la statistique de la durée normale du travail dans les entreprises

Objet de la statistique: Durée hebdomadaire normale du travail des salariés à plein temps dans les entreprises

Méthode de relevé: Exploitation d’environ 260’000 données administratives

Population de référence: Salariés des secteurs secondaire et tertiaire ainsi que de l’horticulture et de la sylviculture selon le concept intérieur



• Sections et divisions économiques NOGA

• Sections économiques NOGA x cantons x = croisé avec

Si la statistique officielle livre des données sur la durée heb-domadaire du travail depuis 1942, les méthodes et les con-cepts de base ont fortement évolué au cours du temps. De-puis 1973, la statistique de la durée normale du travail dans les entreprises (DNT) est réalisée sur la base des déclarations d’accidents des salariés transmises au Service de centralisa-tion des statistiques de l’assurance-accidents (SSAA). L’en-trée en vigueur le 1er janvier 1984 de la nouvelle loi sur l’assurance-accidents (LAA), soumettant tous les salariés à l’obligation de s’assurer, a permis d’élargir le champ de la statistique à l’ensemble des branches économiques des sec-teurs secondaire et tertiaire ainsi qu’à l’horticulture et à la sylviculture. Avant le transfert à l’Office fédéral de la statis-tique (OFS) de la DNT le 1er mars 1995, celle-ci était réali-sée au sein de l’Office fédéral de l’industrie, des arts et métiers et du travail (aujourd’hui Secrétariat d’Etat à l’éco-nomie). Les résultats sont disponibles par branches écono-miques de la Nomenclature générale des activités économi-ques (NOGA) à partir de 1990.

Concepts et définitions de la DNT

La durée normale du travail est définie comme la durée du travail hebdomadaire pratiquée dans les entreprises et vala-ble sur un intervalle de plusieurs mois ou années. Cette du-rée s’applique à l’entreprise et correspond, en principe, à la durée individuelle du travail des salariés engagés à plein temps, qui ne font pas d’heures supplémentaires et ne sont pas touchés par des réductions de l’horaire du travail.

Méthode de calcul de la DNT

La durée normale du travail se calcule à l’aide d’un schéma de pondération, dont la base est le dernier recensement fé-déral des entreprises (RFE). En effet, chaque division écono-mique de chaque canton reçoit un coefficient de pondéra-tion. Ce procédé permet de calculer les valeurs agrégées en fonction des structures de l’emploi propres à chaque canton et à chaque région. Dans cette optique, il n’est pas tenu


4.7 La statistique de la durée normale du travail dans les entreprises (DNT)


4.8 Comparaisons entre la statistique du volume du travail et la statistique de la durée normale du travail dans les entreprises

La statistique du volume du travail (SVOLTA) fournit en pre-mier lieu des données macro-économiques sur le volume an-nuel effectif du travail pour l’ensemble de l’économie suisse et permet ainsi de disposer d’une base de calcul de producti-vité par heure de travail. Mais la SVOLTA fournit aussi des données détaillées sur les composantes des heures de travail par emploi et par année (heures normales, heures d’absen-ces et heures supplémentaires). Grâce à la ventilation par statut d’activité et taux d’occupation, il est par exemple pos-sible d’analyser l’évolution de la durée effective du travail des salariés occupés à plein temps et de comprendre dans quelle mesure ce résultat dépend du changement de la du-rée annuelle du travail selon le contrat, des absences ou des heures supplémentaires. D’autres indicateurs comme le taux d’absences ou le taux d’heures supplémentaires sont égale-ment calculés dans le cadre de la SVOLTA.

Par contre, si l’on s’intéresse aux pratiques en matière de durée hebdomadaire du travail stipulée dans les contrats des salariés à plein temps, on consultera de préférence la statisti-que de la durée normale du travail dans les entreprises (DNT). La DNT se prête aussi à des analyses de la durée nor-male du travail dans les différentes divisions économiques et dans les différents cantons.

Bien que des données concernant la durée normale du travail sont livrées par la SVOLTA et par la DNT, une com-paraison entre ces deux sources ne peut se faire de manière directe. A cela plusieurs raisons: d’abord la SVOLTA pré-sente des durées normales du travail par année, alors que la DNT livre des durées normales hebdomadaires; ensuite la durée normale du travail se rapporte dans la SVOLTA à l’en-semble des actifs occupés y compris les indépendants, alors que la DNT base ses estimations sur l’information donnée par les salariés. De plus, dans la SVOLTA on retrouve tous les groupes d’activités économiques, alors que dans la DNT le secteur primaire ne comprend que l’horticulture et la syl-viculture et les services domestiques ne sont pas inclus. Mal-gré toutes ces différences nous pouvons essayer d’estimer la durée hebdomadaire normale du travail d’après la SVOLTA pour ensuite pouvoir la comparer avec la durée hebdoma-daire normale du travail dans les entreprises sur la base de la DNT (voir encadré 11).

Encadré 11 : liens entre les données sur la durée normale du travail de la SVOLTA etEncadré 11 : de la DNT, 2001

Calendrier

52.1 sem.

ESPA DNT

4.7 sem. 41.7 h

Loi sur le travail

1.8 sem. 0.2 h

SVOLTA SVOLTA

1913 h 45.6 sem. 41.9 h

* Non inclus les salariés dans leur propre entreprise et ceux de la section "services domestiques".

Durée annuelle normale du travail des salariés occupés à plein temps dans les secteurs secondaire et tertiaire*

Durée hebdomadairenormale du travail des salariés occupés à plein temps

Nombre théorique de semaines d'occupation par année (365 / 7)

Nombre de semaines de vacances des salariés occupés à plein temps

Nombre de jours fériés

Nombre normal de semaines d'occupation par année

Durée hebdomadairenormale du travail dans les entreprises

Différence liée aux méthodes

-

-

=

+

=

/ =



Concepts et définitions de la statistique des personnes sans emploi

Objet de la statistique: Les personnes sans emploi (= chômeurs selon les définitions internationales)


Population de référence: Population résidante

Période de référence/périodicité: Dernier jour ouvrable du mois, statistique mensuelle


Sexe x origine x groupes d’âges

Sexe x grandes régions x = croisé avec

4.9 La statistique des personnes sans emploi (SPSE)

Depuis 1991, l’Office fédéral de la statistique (OFS) établit, dans le cadre de l’enquête suisse sur la population active (ESPA), le nombre de personnes sans emploi (l’équivalent des chômeurs selon les normes internationales) d’après les recom-mandations du Bureau international du Travail (BIT) et de l’OCDE. Comme l’ESPA ne fournit actuellement que des in-formations annuelles et qu’elle ne porte que sur la population résidante permanente, on a introduit en 1995 la statistique des personnes sans emploi (SPSE). Celle-ci livre des données mensuelles sur le nombre de personnes sans-emploi pour l’ensemble de la Suisse (population résidante). Les données de la SPSE remontent jusqu’au mois de janvier 1991.

Concepts et définitions de la SPSE

La SPSE est basée sur les définitions du chômage du BIT. Con-trairement à la statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie (seco, cf. chapitre 4.10), qui ne porte que sur les chômeurs inscrits, la SPSE considère toutes les personnes sans travail et en quête d’emploi qui sont en mesure de commen-cer une nouvelle activité dans un bref délai. Les chômeurs en fin de droits, qu’ils soient encore inscrits ou non, sont donc compris dans les données de la SPSE, de même que les per-sonnes qui voudraient reprendre une activité professionnelle après s’être consacrées quelques années à leur famille.

Méthode de calcul de la SPSE

La SPSE s’établit en deux étapes: on détermine d’abord les valeurs de référence pour la population résidante permanente (à l’aide de l’ESPA) et pour la population résidante non per-manente (à l’aide de la statistique du chômage du seco), puis on établit une série mensuelle à l’aide de la statistique du seco. Les valeurs mensuelles sont calculées ex-post, dès que la nouvelle valeur de référence est disponible. A l’exception du total, aucune valeur provisoire n’est calculée.

1) Calcul des valeurs de référence annuelles

La SPSE s’appuie sur l’ESPA, laquelle se réfère au milieu du 2e trimestre. La première étape consiste à déterminer les valeurs

de référence annuelles pour la population résidante perma-nente au milieu de l’année, calculées séparément pour chacun des cinq groupes d’âges par sexe et par origine/type de per-mis de séjour. Les valeurs de juin de la statistique du chômage du seco servent de valeurs de référence pour la population ré-sidante non permanente.

2) Calcul des valeurs mensuelles

La deuxième étape consiste à établir les chiffres mensuels en-tre deux valeurs de référence. On procède différemment pour la population résidante permanente et pour la population rési-dante non permanente.

Population résidante permanente: pour déterminer les sé-ries mensuelles se rapportant aux personnes sans emploi qui sont inscrites en tant que chômeurs auprès des offices du tra-vail, on procède à une interpolation linéaire entre les valeurs de référence. La tendance ainsi obtenue est modifiée en der-nier lieu selon le profil saisonnier et conjoncturel de la statisti-que du chômage du seco. Pour les personnes sans emploi non inscrites, on procède seulement par interpolation linéaire. Comme on ne connaît pas de profil saisonnier pour ces per-sonnes, on suppose qu’il n’y a pas pour eux de fluctuations saisonnières.

Pour la population résidante non permanente (titulaires d’une autorisation de courte durée, requérants d’asile et sai-sonniers), les chiffres mensuels sont repris de la statistique du chômage du seco, ventilés par groupes d’âges et sexe.

Révision de la SPSE

En 2002, une révision de la SPSE a été effectuée en parallèle à celle de la SPAO. Les nouveautés les plus importantes consis-tent en l’adaptation des taux de sans-emploi à la SPAO révi-sée et en l’introduction d’une ventilation par grandes régions.

On trouvera une description détaillée de la méthode dans le rapport méthodologique interne de l’OFS: «Revision der Erwerbslosenstatistik 2002, Detailkonzept» (n’existe qu’en allemand).



4.10 La statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie (seco)

Une statistique du chômage existe en Suisse depuis 1936. Elle est menée aujourd’hui par le Secrétariat d’Etat à l’éco-nomie (seco). Cette statistique enregistre les effectifs de personnes inscrites au chômage à la fin du mois, les entrées ainsi que les sorties du chômage. Depuis l’automne 1997, la statistique du chômage est complétée par la publication du nombre des demandeurs d’emploi inscrits.

Concepts et définitions de la statistique du chômage du seco

Les données de la statistique du chômage du seco sont re-cueillies dans le cadre d’un relevé exhaustif qui repose sur les registres des offices régionaux de placement (ORP). A cet égard, on considère comme demandeur d’emploi, toutes les personnes annoncées, qu’elles touchent des indemnités journalières ou non. Les demandeurs d’emploi sont répartis en deux catégories: les demandeurs d’emploi chômeurs et les demandeurs d’emploi non-chômeurs.

Les demandeurs d’emploi non-chômeurs sont inscrits auprès d’un ORP, mais à la différence des chômeurs inscrits ils ne sont pas disponibles immédiatement (autrement dit, dans les 30 jours) ou ils occupent un emploi. Le seco distin-gue les catégories suivantes de demandeurs d’emploi non-chômeurs: les personnes en gain intermédiaire, les person-nes engagées dans un programme d’occupation, de recon-version ou de perfectionnement ainsi que les autres deman-deurs d’emploi non-chômeurs (école de recrues, maladie, personnes occupant encore un emploi).

Méthode de calcul de la statistique du chômage du seco

Les données concernant les demandeurs d’emploi chômeurs ou non-chômeurs sont collectées auprès des offices régio-naux de placement. Les données cantonales sont ensuite groupées au plan national par le biais du Système informa-tisé pour le placement et la statistique du marché du travail (PLASTA). Elles peuvent être exploitées selon de nombreux critères de ventilation quelques jours déjà après le jour de référence.

Concepts et définitions de la statistique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie

Objet de la statistique: Personnes inscrites auprès d’un office régional de placement

Méthode de relevé: Exploitation de données administratives

Population de référence: Population résidante2

Période de référence/périodicité: Dernier jour ouvrable du mois, statistique mensuelle


Les critères suivants sont pris en compte dans la statistique du chômage: sexe, âge, domicile, origine/type de permis de séjour, statut sur le plan du chômage (chômeur partiel/chômeur complet), durée du chômage, situation professionnelle antérieure, bran-che économique, groupe de professions, dernière fonction exercée.

Comme il s’agit d’un relevé exhaustif, on peut en principe coupler, dans la statistique du chômage, tous les caractères disponi-bles. Pour des raisons de place, seule une sélection de combinaisons est publiée. Sur demande, le seco réalise des exploitations spéciales.

On trouvera des informations détaillées concernant la con-ception et les bases de la statistique du chômage dans la pu-blication «Le chômage en Suisse», Secrétariat d’Etat à l’éco-nomie, Berne, 2001.


2 En raison de réglementations spéciales entre des cantons frontaliers et des pays voisins, un certain nombre de frontaliers peuvent être considé-rés dans la statistique du chômage (mars 2003 : 17 personnes).


4.11 Comparaison entre la statistique des personnes sans emploi et la statistique du chômage

La statistique des personnes sans emploi (SPSE), réalisée par l’Office fédéral de la statistique (OFS), s’appuie sur des re-commandations internationales et, contrairement à la statis-tique du chômage du Secrétariat d’Etat à l’économie (seco), n’est que très peu influencée par des modifications de loi dans le domaine de l’assurance-chômage. Elle est donc à préférer lors de comparaisons internationales. Comme la SPSE recense par définition toutes les personnes qui sont sans travail et à la recherche d’un emploi pour autant qu’el-les soient disponibles à court terme pour l’occuper, elle défi-nit l’offre de travail non utilisée mieux que ne le fait la statis-tique du chômage du seco.

La statistique du chômage du seco constitue un très bon instrument pour observer la conjoncture. Les résultats sont publiés généralement 5 jours après la fin du mois. Il n’existe aucune autre statistique économique qui fournit des don-nées aussi rapidement par rapport à son jour de référence. Comme elle est une enquête exhaustive, la statistique du chômage permet en outre d’observer l’évolution conjonctu-relle à un niveau régional très détaillé. Par ailleurs, les indica-

teurs du seco représentent la meilleure source lorsqu’il s’agit d’étudier les modalités de l’assurance-chômage.

Dans l’encadré 12, les chiffres du seco sont comparés au nombre de personnes sans emploi de la SPSE. Les différents groupes de personnes considérés dans les deux statistiques ne sont pas de même importance sur le plan quantitatif et il n’est pas possible de rendre compte intégralement des diffé-rences entre ces dernières. Une différence liée aux méthodes d’enquête subsiste: la statistique du chômage du seco est un relevé exhaustif qui se base sur des données tirées de regis-tres et qui ont pour jour de référence le dernier jour ouvrable du mois. La SPSE se fonde essentiellement sur l’ESPA, qui est une enquête par échantillonnage dont les données se réfè-rent à tout un trimestre. Ces conceptions distinctes peuvent occasionner des différences autres que celles liées aux défini-tions et que l’on ne peut cependant quantifier avec préci-sion. Ceci est d’autant plus vrai qu’il est possible que certai-nes personnes ne fournissent pas les mêmes informations concernant leur situation professionnelle aux enquêteurs de l’ESPA, qu’aux offices régionaux de placements3.

Encadré 12 : liens entre les données de la SPSE et du seco, 2e trimestre 2002,Encadré 12 : chiffres en milliers, population résidante permanente

seco seco seco

91 49 140

seco/

ESPA

seco/

ESPA

seco/

ESPA

53 12 65

seco/

ESPA

75

SPSE SPSE SPSE

122 61 62

Différence liée aux méthodes 13

Personnes sans emploiPersonnes sans emploi non inscrites auprès d'un office du travail

Demandeurs d'emploi inscritsqui sont sans emploi selon les définitions internationales

Demandeurs d'emploi inscrits

Demandeurs d'emploi inscrits qui ne sont pas considérés comme sans emploi selon les définitions internationales

Demandeurs d'emploi inscrits qui sont sans emploi selon les définitions internationales

Chômeurs inscritsDemandeurs d'emploi inscrits non-chômeurs

Demandeurs d'emploi inscrits qui sont actifs occupés selon les définitions internationales

Demandeurs d'emploi inscrits qui sont non actifs selon les définitions internationales

=

=

-

+ =

+ =

- =

-


3 On peut ainsi imaginer que des chômeurs inscrits ne répondent pas à la définition des sans-emploi dans l’ESPA parce qu’ils exerçaient un emploi occasionnel pendant la semaine de référence de l’ESPA ou qu’ils ne pouvaient pas, pour d’autres raisons, occuper un nouvel emploi à court terme.


4.12 Les comptes globaux du marché du travail (CMT)

Les comptes globaux du marché du travail (CMT) permettent de saisir la dynamique du marché du travail. Cette statistique met en évidence les transitions individuelles entre activité professionnelle, chômage et non-activité et, à cet égard, complète les données de la statistique de la population active occupée (SPAO) et de la statistique des personnes sans em-ploi (SPSE). Les CMT couvrent également les mouvements migratoires et naturels (naissances, décès). Ils établissent ainsi un lien entre les statistiques du marché du travail et la statis-tique démographique. Les CMT ont été introduits en 1998 avec des données remontant jusqu’en 1991.

Concepts et définitions des CMT

Les CMT s’appuient sur les mêmes définitions que la SPAO et la SPSE pour ce qui est des personnes actives occupées et des personnes sans emploi. La période de référence est l’an-née civile. Les transitions sont déterminées en confrontant le statut des personnes (actives occupées, sans-emploi ou non actives) en début d’année avec le statut en fin d’année. Seules sont considérées les migrations qui ne sont pas com-pensées par un mouvement migratoire inverse au cours de la même année.

Méthode de calcul des CMT

Les CMT se construisent en 5 étapes principales.

1) Calcul des effectifs de début et de fin d’année

Le nombre total de Suisses est repris de la statistique de l’état annuel de la population (ESPOP). Le Registre central des étrangers (RCE) livre les effectifs d‘étrangers établis, de titulaires d’un permis de séjour ou d‘un permis de courte durée, de frontaliers et de saisonniers. L’Office fédéral des réfugiés (ODR) fournit le nombre de requérants d’asile. La ventilation selon le statut sur le marché du travail se fait à l’aide de la SPAO et de la SPSE.

2) Calcul des entrées (immigrations et naissances)

Les immigrations de Suisses sont fournies par l’ESPOP. La distinction selon le statut sur le marché du travail est faite d’après l’hypothèse que les «entrants» présentent, en fin d’année, par sexe et par groupes d’âges, les mêmes propor-tions d’actifs occupés et de sans-emploi que les effectifs to-taux de Suisses. Les immigrations des autres groupes, mises à part les immigrations de requérants d’asile livrées par l’ODR, sont déterminées d’après le RCE, lequel permet une distinction entre personnes actives et personnes non actives. La subdivision supplémentaire des actifs entre actifs occupés et sans-emploi est réalisée sur le même principe que pour les Suisses. Le nombre de naissances enregistrées dans la population résidante permanente est fourni par la statistique BEVNAT (données des offices locaux de l’état civil). Les naissances chez les requérants d’asile sont livrées par l’ODR.

3) Calcul des sorties (émigrations et décès)

Les émigrations de Suisses sont fournies par l’ESPOP. La dis-tinction selon le statut sur le marché du travail est faite d’après l’hypothèse que les «sortants» présentaient, en dé-but d’année, par sexe et par groupes d’âges, les mêmes proportions d’actifs occupés et de sans-emploi que les ef-fectifs totaux de Suisses. Les émigrations des autres grou-pes, mises à part les émigrations de requérants d’asile livrées par l’ODR, sont déterminées d’après le RCE, lequel permet une distinction entre personnes actives et personnes non ac-tives. La subdivision supplémentaire des actifs entre actifs occupés et sans-emploi est réalisée sur le même principe que pour les Suisses. Les décès sont déterminés d’après la statistique BEVNAT. La distinction selon le statut sur le mar-ché du travail est faite d’après la même hypothèse que celle utilisée pour les émigrations de Suisses.

Concepts et définitions des comptes globaux du marché du travail

Objet de la statistique: Les mouvements sur le marché du travail (transitions entre activité professionnelle, chômage et non-activité, migrations et mouvements naturels)


Population de référence: • Personnes actives occupées selon le concept intérieur

• Personnes sans emploi et personnes non actives parmi la population résidante



Sexe x origine x statut sur le marché du travail

Uniquement pour la population résidante permanente:

Sexe x groupes d’âges x statut sur le marché du travail x = croisé avec



4) Calcul des transitions brutes entre activité professionnelle, chômage et non-activité

Les transitions concernent les personnes présentes aussi bien dans les effectifs initiaux que dans les effectifs finaux. Les transitions des personnes appartenant à la population résidante permanente sont déterminées à partir des don-nées du panel de l’ESPA (les personnes interrogées, le sont normalement sur cinq années consécutives). La pondération longitudinale des personnes interrogées est basée sur l’esti-mation de la population résidante permanente présente tant lors de l’enquête au temps t que lors de l’enquête au temps t+1 (méthode d’estimation: effectifs en t - émigrations - dé-cès). Les transitions des autres groupes sont principalement déterminées à l’aide du RCE.

5) Egalisation de la matrice des CMT

Les CMT faisant appel à des sources diverses, des écarts de bilan apparaissent dans un premier temps. Afin d’éliminer ces différences, on utilise un procédé mathématique dans lequel les effectifs de début et de fin d’année fonctionnent comme valeurs de référence.

Révision des données des CMT

En 2003, les données des CMT ont été révisées rétrospecti-vement jusqu’en 1991 suite à la révision de la SPAO (adop-tion de la définition de l’activité recommandée par le Bureau international du Travail, à savoir qu’une personne est consi-dérée comme active occupée si elle exerce une activité pro-fessionnelle d’au moins une heure par semaine; auparavant la limite inférieure était fixée à six heures par semaine).

Comparaison entre les données des CMT et d’autres statistiques

Des liens existent entre les CMT et d’autres statistiques. Ainsi, les effectifs d’actifs occupés sont repris directement des chiffres de la fin du quatrième trimestre de la SPAO (cf. encadré 13). Les effectifs de sans-emploi sont repris de la SPSE. Par ailleurs, la population de référence des CMT cor-respond à la population résidante permanente selon l’ESPOP, additionnée des frontaliers, des titulaires de permis de courte durée, des saisonniers, des requérants d’asile, du per-sonnel des ambassades et consulats suisses et du personnel de la marine suisse.

Par rapport aux données du Registre central des étrangers (RCE), les données sur les migrations dans le cadre des CMT divergent sur deux points principaux: en premier lieu, les CMT ne tiennent compte que des migrations internationales qui ne sont pas compensées dans la même année par un mouvement migratoire inverse. D’autre part, certains correc-tifs sont appliqués aux données administratives du RCE avant de les utiliser comme input dans les CMT, ceci dans le but de respecter au mieux les définitions internationales.


Pour plus de détails sur la méthode des comptes globaux du marché du travail, cf. la publication «Comptes globaux du marché du travail (CMT), Bases méthodologiques et résul-tats 1991-1996», OFS, 1998

Encadré 13 : liens entre les données des CMT, de la SPAO, de la SPSE et de l'ESPOP, chiffresEncadré 13 : en milliers, 31.12.01

ESPOP RCE ODR

7261 34 66 7361

RCE

168

SPAO SPSE DFAE/OSNM

4156 120 3

CMT CMT CMT CMT

4156 120 3256 7532

Personnes actives occupées selon les CMT

Personnes sans emploi selon les CMT

Personnesnon actives selon les CMT

Population de référence des CMT (actifs occupés: concept intérieur + sans-emploi et non-actifs: pop. résidante)

Frontaliers

Personnes actives occupées selon la SPAO

Personnes sans emploi selon la SPSE

Personnel des ambassades et consultats suisses et de la marine suisse

Requérantsd'asile

Population résidantePopulationrésidantepermanente

Permis de courte durée et saisonniers

+

+

=

+

+

=

=

=

= =

++

++



4.13 L’enquête suisse sur la structure des salaires (ESS)

dardisés, indiquent les montants effectivement versés par mois sans conversion en équivalents plein temps. La valeur centrale (médiane) signifie que pour une moitié des salariés, le salaire standardisé se situe au-dessus alors que pour l’autre moitié, le salaire s’inscrit au-dessous. Cet estimateur a la parti-cularité d’être moins sensible aux valeurs extrêmes que ne l’est la moyenne arithmétique.

Méthode de calcul de l’ESS L’enquête se fonde sur un échantillon aléatoire obtenu par une procédure de tirage à deux niveaux: l’entreprise et le sa-larié. Au niveau de l’entreprise, la base de sondage est le Re-gistre des entreprises et des établissements. Cette base est stratifiée en fonction de la forme juridique, du nombre d’em-ployés et des divisions économiques de la NOGA. Des classes de taille de 2 à 4, 5 à 19, 20 à 49, 50 à 499 et plus de 500 sa-lariés sont formées à partir du nombre d’employés. Les taux de tirage sont calculés de façon à ce que la dispersion espérée soit inférieure à 5% dans chaque strate. Pour les entreprises de plus de 500 salariés, et au moins pour le dernier pour cent des entreprises classées par taille de chaque domaine d’activité, le taux de tirage est de 100%. Ainsi le renouvelle-ment de l’échantillon n’est que partiel, ce qui assure une cer-taine stabilité dans le temps.

Pour le deuxième niveau d’échantillonnage, on demande aux entreprises de plus de 50 salariés de fournir au moins un sixième de leurs salariés, à celles comptant entre 20 et 49 au moins la moitié et aux autres, la totalité de leurs salariés.

Les principaux résultats de l’ESS font l’objet d’une publica-tion bisannuelle: «L’enquête suisse sur la structure des salai-res 2000», Résultats commentés et tableaux, OFS, 2002.

Concepts et définitions de l’enquête sur la structure des salaires Objet de la statistique: Salaire mensuel brut standardisé et salaire mensuel net (non standardisé).

Méthode de relevé: Enquête auprès d’environ 17’700 entreprises représentant plus de 560’000 salariés.

Population de référence: Emplois salariés des secteurs secondaire et tertiaire (+horticulture) selon le concept intérieur. Sans les apprentis, stagiaires, propriétaires de l’entreprise, collab. familiaux sans contrat de travail, personnes rémunérées uniquement à la commission, personnel intérimaire, travailleurs à domicile, salariés touchant une rente partielle, employés d’entreprises comptant moins de 2 salariés et salariés du service public au niveau cantonal ou communal.

Période de référence/périodicité: Mois d’octobre, statistique réalisée tous les deux ans


Salaire mensuel brut standardisé

• Niveau des qualifications pour le poste x sexe x divisions économiques NOGA / taille de l’entreprise / domaine d’activité / groupe d’âge / années de service / permis / grandes régions • Position professionnelle x sexe x niveau de formation

Salaire mensuel net (non standardisé)

• Taux d’occupation x sexe x Classes de salaires en francs (chaque millier de francs) / quantiles (chaque 10%) • Secteur privé/public x sexe x Classes de salaires en francs / quantiles • Niveau des qualifications requises x taux d’occupation x sexe x X = croisé avec Classes de salaires en francs / quantiles / = ou

De 1939 à 1993, les statistiques de niveau et de structure des salaires étaient calculées au sein de l’OFIAMT (aujourd’hui Secrétariat d’Etat à l’économie) à partir des résultats de l’en-quête d’octobre sur les salaires et traitements (LOK). En 1994, suite à la nouvelle conception du système de statistiques des salaires, la LOK a été supprimée au profit de l’enquête sur la structure des salaires (ESS) conduite par l’Office fédéral de la statistique (OFS). L’ESS est réalisée sur la base d’un question-naire adressé aux entreprises tous les deux ans au mois d’oc-tobre. Elle permet de décrire régulièrement, à partir de don-nées représentatives, la structure des salaires dans l’ensemble des branches économiques des secteurs secondaire et tertiaire ainsi que dans l’horticulture. Elle s’intéresse non seulement à la branche économique concernée et à la taille de l’entreprise, mais aussi aux caractéristiques individuelles des salariés et des postes de travail. Des informations sur la formation, la situa-tion professionnelle, le niveau des qualifications requises pour le poste et le type d’activité exercée dans l’entreprise sont également relevées. En 2000, les données de quelque 17’700 entreprises représentant 560’000 salariés ont pu être exploi-tées. Le taux de réponse net des entreprises s’est élevé à 83%.

Concepts et définition de l’ESSLes deux principaux indicateurs élaborés sur la base de l’ESS sont: le salaire brut standardisé sous la forme d’une valeur centrale (médiane) et la répartition des salaires mensuels nets. Le salaire mensuel brut standardisé est le montant brut recal-culé sur la base d’un équivalent plein temps de 4 1/3 semai-nes à 40 heures de travail. Cette conversion permet d’établir des comparaisons entre les personnes occupées à plein temps et celles travaillant à temps partiel. Les salaires nets, non stan-


4.14 Comparaison des données salariales de l’ESS et de l’ESPA

L’ESS n’est pas l’unique source statistique susceptible de four-nir des données sur les salaires. Dans le cadre des statistiques du marché du travail, l’enquête suisse sur la population active (ESPA) relève également des données sur le revenu du travail 4. Les méthodes diffèrent cependant grandement entre les deux enquêtes: si l’ESS recourt à un questionnaire écrit adressé aux entreprises qui traite spécifiquement des questions salaria-les et qui permet de distinguer et de mesurer les différentes composantes salariales, les données de l’ESPA reposent sur une série de questions dans le cadre d’une interview télépho-nique abordant de nombreux autres thèmes (cf. chapitre 4.2). Dans l’ESS la notion de salaire brut standardisé, mesurée sur la base des composantes salariales reprises directement de la comptabilité de l’entreprise, comprend le salaire brut du mois d’octobre, les allocations pour le travail en équipe et le travail du dimanche ou de nuit, 1/12 du 13e salaire et 1/12 des paie-ments spéciaux (bonus, participation au bénéfice, etc.). Dans l’ESPA le salaire mensuel brut est calculé sur la base du salaire annoncé par la personne interrogée, auquel on ajoute 1/12 du salaire en cas de 13e salaire, un autre 1/12 en cas de 14e sa-laire et 1/24 en cas de prime ou de gratification.

Par rapport à l’ESPA, l’ESS présente l’avantage de reposer sur un large échantillon de salariés, lequel permet des analyses

à un niveau élevé de désagrégation (par ex. par divisions éco-nomiques de la NOGA ou selon les principales caractéristiques des salariés ou des postes de travail). De plus, elle porte non seulement sur la population résidante permanente, mais aussi sur les saisonniers, les frontaliers et les détenteurs du permis de courte durée. De son côté, l’ESPA tient compte de certaines catégories de salariés non relevées dans l’ESS, telles que les propriétaires de l’entreprise, les apprentis et les personnes tra-vaillant dans des formes atypiques d’emploi (travailleurs à do-micile, employés de ménages privés, stagiaires, etc.). L’ESPA recueille par ailleurs des données sur le revenu des indépen-dants et offre de multiples possibilités de ventilations selon di-vers critères sociodémographiques (par ex. catégories de pro-fessions, situation familiale, etc.).

En raison de ces différences, les résultats de l’une ou de l’autre statistique seront plus appropriés en fonction des ques-tions posées et des unités d’analyses choisies.

L’encadré 14 a été élaboré afin de montrer la nécessité d’harmoniser les données de l’ESS et de l’ESPA avant toute comparaison. Sur un niveau très agrégé cette comparaison in-dique des différences de l’ordre de 1 à 2%. Pour des raisons de représentativité statistique, la comparaison des données harmonisées de l’ESS et de l’ESPA ne devrait se faire qu’à des niveaux élevés d’agrégation.

Encadré 14 : Harmonisation des données salariales de l'ESS et de l'ESPA, 2000

ESPA Total frs. 5'176.- ESS Total frs. 5'220.-

Hommes frs. 5'720.- Hommes frs. 5'600.-

Femmes frs. 4'593.- Femmes frs. 4'406.-

Population non couverte par l'ESS : Population non couverte par l'ESPA :

Après Total frs. 5'130.- Total frs. 180.- Après Total frs. 5'310.-

harmonisation Hommes frs. 5'633.- Hommes frs. 88.- harmonisation Hommes frs. 5'721.-

Femmes frs. 4'434.- Femmes frs. 54.- Femmes frs. 4'488.-

* Pour les personnes travaillant à temps partiel, le salaire est recalculé sur la base d'un équivalent plein temps.

Salaire mensuel brut standardisé médianaprès harmonisation

Salaire mensuel brut standardisé médian* selon l'ESS, concept intérieur

Saisonniers, frontaliers, requérants d'asile, détenteurs du permis de courte durée, personnel de la marine, des ambassades et des consulats suisses

Salaire mensuel brut standardisé médian après harmonisation

Différence liée aux méthodes

Salaire mensuel brut standardisé médian* selon l'ESPA, population résidante permanente

Salariés du secteur primaire, propiétaires de l'entreprise, stagiaires, personnel intérimaire, travailleurs à domicile, salariés du service public cantonal et communal, salariés d'une entreprise comptant moins de 2 salariés

- -

==


4 L’enquête sur les revenus et la consommation ainsi que les données administratives de l’AVS comprennent aussi des données sur le revenu du travail. Cependant, le but premier de ces deux sources statistiques n’étant pas la description du marché du travail, nous ne les abordons pas plus en détail dans la présente publication.


4.15 La statistique de l’évolution des salaires

Salaire brut de base+ Allocation de renchérissement+ Gratification ou 13e salaireSont exclues les commissions, les allocations familiales, les in-demnités pour vacances ou jours fériés, les prestations en na-ture ainsi que diverses autres allocations.

Méthode de calcul de l’ISS

La source de données est constituée des informations conte-nues dans les déclarations d’accidents établies pour les salariés accidentés à l’intention des assureurs (Suva, institutions privées d’assurance, caisses publiques d’assurance-accidents et caisses-maladie). Ceux-ci transmettent leurs déclarations à l’OFS, via le Service de centralisation des statistiques de l’assurance-acci-dents. La statistique ne porte pas sur la totalité des données disponibles. Les salariés à temps partiel et les cadres moyens ou supérieurs ne sont pas compris dans le calcul de l’indice, mais leur intégration est prévue lors de la prochaine révision de l’ISS.

Le risque d’accident varie selon la nature de l‘activité et la branche. Ainsi, les déclarations d’accidents de certains groupes de salariés ne sont pas, en nombre, proportionnelles à l’impor-tance de ces groupes dans l’univers observé. Cette répartition inégale exige une pondération spécifique: le poids de chaque groupe résulte de son importance quantitative par rapport au nombre de travailleurs de l’univers observé. On attribue donc à chaque groupe de salariés le poids qu’il représente au sein de cet univers. Le modèle de pondération (répartition par sexe, branche, niveau de formation) est constant depuis le début des années 90. Ceci permet de ne pas s’écarter de l’objectif visé, à savoir la présentation de l’évolution des salaires (prix du travail) se rapportant à un travail de nature constante.


Les résultats de la statistique de l’évolution des salaires font l’objet d’une publication annuelle: «Evolution des salaires en 2002, Résultats commentés et tableaux», OFS, à paraître (automne 2003).

Concepts et définitions de la statistique de l’évolution des salaires

Objet de la statistique: Indice annuel des salaires (à structure d’emploi constante)

Méthode de relevé: Traitement de données administratives tirées d’environ 260’000 déclarations d’accidents

Population de référence: Salariés des secteurs secondaire et tertiaire ainsi que de l’horticulture et de la sylviculture selon le concept intérieur



Indice nominal et réel (base 1993=100) Indice nominal et réel base 1939=100

• Divisions économiques NOGA • Catégories de salariés (sexe, ouvriers/employés)

• Sections économiques NOGA x sexe

• Domaine d’activité x sexe

• Qualification x sexe x = croisé avec

De 1939 à 1993, la statistique de l’évolution des salaires était calculée à partir des résultats de l’enquête d’octobre sur les salaires et traitements (LOK) menée par l’OFIAMT (aujourd’hui Secrétariat d’Etat à l’économie). L’entrée en vi-gueur le 1er janvier 1984 de l’ordonnance sur l’assurance-ac-cidents a vu naître une nouvelle source administrative pour le calcul d’un indice des salaires: ainsi, en 1994, les déclarations d’accidents sont devenues la source statistique officielle pour le calcul de l’évolution des salaires.

Le principal objet de la statistique de l’évolution des salai-res est l’indice suisse des salaires (ISS) qui a pour vocation de mesurer l’évolution annuelle des salaires. L’ISS est un des indi-cateurs conjoncturels pris en consi dération dans l’analyse de l’évolution économique. Il constitue un indicateur clé lors du processus des négociations salariales et sert de base pour l’ap-plication de certaines législations en matière d’assurances so-ciales (par ex. indexation des rentes AVS). On distingue l’in-dice des salaires nominaux qui mesure l’évolution des salaires effectivement versés et l’indice des salaires réels qui est utilisé lors du calcul de l’évolution du pouvoir d’achat. L’indice des salaires réels est obtenu en déflatant l’indice des salaires no-minaux avec l’indice des prix à la consommation. En 2000, env. 260’000 données individuelles d’accident ont pu être uti-lisées.

Concepts et définitions de l’ISS

L’ISS mesure l’évolution des salaires se rapportant à un travail de nature constante. Le calcul de l’ISS élimine donc l’impact de l’évolution de la structure des salariés sur l’évolution des salaires pour se concentrer sur l’évolution du prix du travail. Dans ce but, on ne tient pas compte par exemple des varia-tions salariales dues à l’augmentation de la part des personnes qualifiées ou du déplacement des salariés vers des branches économiques versant des salaires plus élevés.

La définition du salaire individuel retenu pour les calculs de l’indice annuel des salaires est la suivante:


4.16 L‘enquête sur les accords salariaux (EAS)

L’enquête sur les accords salariaux (EAS) se base sur les ré-sultats des négociations salariales que mènent chaque an-née les partenaires sociaux (organisations patronales et as-sociations d’employés) dans le cadre des principales conven-tions collectives de travail (CCT). L’exploitation des résultats a porté en 2000 sur 57 CCT auxquelles étaient assujettis plus d’un million de salariés, soit près de 84% de l’ensemble des personnes soumises à une convention collective et 37% des salariés du secteur privé.

Concepts et définitions de l’EAS

L’EAS rend compte des négociations salariales que les parte-naires sociaux mènent généralement chaque année en automne et qui concernent les adaptations salariales de l’année suivante. Au moment où l’enquête se termine, elles peuvent soit avoir abouti, soit avoir échoué ou se poursuivre encore. Les CCT considérées sont analysées relativement à leurs principaux effets sur les salaires.

Les données sur les adaptations moyennes des salaires se rapportent principalement aux accords salariaux entre les partenaires sociaux. A cela s’ajoutent les résultats de négo-ciations conclues après l’intervention d’une instance d’arbi-trage et qui, de ce fait, sont également valides. L’évolution des salaires minimaux est évaluée sur la base des salaires mensuels minimaux bruts pour une durée de travail corres-pondant à la durée normale de travail fixée dans la CCT. Lorsque nous ne disposons pas des adaptations des salaires minimaux exprimées en pour cent, nous calculons à partir des salaires absolus la croissance relative par rapport à l’an-née précédente.

Les données sur l’évolution des salaires effectifs sont la plupart du temps exprimées en pour cent par rapport à un an auparavant. Les pourcentages sont calculés exclusive-ment sur la base de valeurs nominales.

Méthode de calcul de l’EAS

L’enquête se fonde sur un échantillon de CCT du secteur privé et public qui présentent les plus fortes concentrations de salariés assujettis. Le tirage est réalisé en deux étapes: on cherche d’abord toutes les CCT comptant au moins 5’000 assujettis et on repêche ensuite, dans les divisions économi-ques non encore couvertes, d’éventuelles CCT regroupant au moins 1’500 assujettis. Les accords salariaux conclus en-tre les parties sont pondérés en fonction du nombre d’assu-jettis à la CCT. On s’assure ainsi que les différentes disposi-tions ne sont ni surévaluées, ni sous-évaluées. La moyenne arithmétique pondérée correspond à l’adaptation nominale des salaires, exprimée en pour cent par rapport à l’année précédente. La composition des CCT et par conséquent le nombre des assujettis pris en compte dans l’analyse peuvent changer d’une année à l’autre. La pondération des accords salariaux est donc modifiée en conséquence.

Les principaux résultats de l’EAS font l’objet d’une publica-tion: «Accords salariaux conclus pour 2002 dans les domai-nes couverts par une convention collective de travail, Résul-tats commentés et tableaux», OFS, 2003.

Concepts et définitions de l’enquête sur les accords salariaux

Objet de la statistique: Résultats des accords en matière d’adaptations nominales des salaires effectifs et des salaires minimaux. Nombre de salariés assujettis concernés et pourcentage d’adaptations des salaires

Méthode de relevé: Enquête auprès des partenaires sociaux couvrant les principales CCT du secteur public ou privé, à savoir environ 60 CCT pour près d’un million de salariés assujettis

Population de référence: Salariés assujettis aux principales CCT des secteurs secondaire et tertiaire ainsi que de l’horticulture selon le concept intérieur



Divisions économiques selon NOGA x sexe x = croisé avec



4.17 L’enquête sur les conventions collectives de travail en Suisse (ECS)

L’enquête sur les conventions collectives de travail (ECS) porte sur la structure générale des conventions collectives de travail (CCT) en Suisse, ainsi que sur leur contenu. Cette statistique a pour but principal de dresser un répertoire ex-haustif des CCT en Suisse et des contrats-types de travail (CTT) édictés au niveau fédéral et cantonal. Cette statisti-que constitue une base de données représentative pour l’analyse de l’évolution des domaines conventionnés en Suisse et pour diverses exploitations statistiques dans le do-maine des salaires et des conditions de travail. C’est notam-ment sur la base d’un échantillon des principales CCT recen-sées dans l’ECS que se réalise l’enquête sur les accords sala-riaux dans les domaines couverts par une CCT (EAS). Les principaux résultats de l’ECS font l’objet d’une publication bisannuelle sur les conventions collectives de travail (CCT) en Suisse en vigueur au 1er mai de l’année d’enquête.

Concepts et définitions de l’ECS

Cette enquête inclut les conventions collectives de travail des secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Elle fournit également des informations sur les avenants aux CCT (con-ventions complémentaires), de même que sur les docu-ments analogues aux CCT tels que les recommandations, ainsi que les contrats-types de travail (CTT). Les documents sont répertoriés selon la Nomenclature générale des activi-tés économiques de 1995 (NOGA), ce qui rend possible des comparaisons entre branches économiques et sur un plan international. L’ECS relève des données telles que la branche économique, le nom de la convention, la catégorie de docu-ment, les parties signataires, la date d’entrée en vigueur, le domaine territorial, le nombre de salariés assujettis, la répar-tition hommes/femmes, etc. Ce vaste éventail de données offre un grand choix de critères de ventilations.

Méthode de calcul de l’ECS

L’ECS est une enquête bisannuelle et réalise un état des lieux au 1er mai de l’année en cours. L’enquête s’effectue par questionnaire écrit auprès des parties contractantes d’une CCT, à savoir les employeurs (associations patronales ou entreprises) et les associations de salariés signataires d’une convention. En ce qui concerne les contrats-types de travail (CTT), l’enquête est menée directement auprès des offices cantonaux du travail et du Secrétariat d’Etat à l’éco-nomie (seco).

Les principaux résultats de l’ECS font l’objet d’une publica-tion: « Liste des conventions collectives de travail en Suisse. Etat au 1er mai 2001 », OFS, 2002

Concepts et définitions de l’enquête sur les conventions collectives de travail

Objet de la statistique: Contenu des CCT et documents analogues aux CCT en Suisse.

Méthode de relevé: Enquête auprès des parties signataires des CCT: employeurs (associations patronales et entreprises) et associations de salariés.

Population de référence: Salariés assujettis aux CCT des secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

Période de référence/périodicité: 1er mai, statistique bisannuelle


Divisions économiques NOGA

Chaque CCT est présentée d’après les aspects suivants: nom, partenaires, signataires, date d’entrée en vigueur, domaine territorial, type de document, salarié(e)s.


Signes utilisésLes signes qui accompagnent un chiffre:

p (exposant) chiffre provisoire, p.ex. 324p

(chiffre) fiabilité statistique relative, p. ex. (324)

Les signes utilisés en l’absence de chiffres:

() non indiqué par manque de fiabilité statistique

... chiffre inconnu (pas [encore] relevé ou pas [encore] calculé)

* non indiqué car évident ou non pertinent

Le signe «-» est utilisé pour les chiffres arrondis; il signifie zéro.

Au besoin, d’autres signes sont utilisés et expliqués dans les tableaux où il apparaissent.


TABLEAUX EN ANNEXE

Tableaux en annexe



PRINCIPAUX INDICATEURS 1900–2002

T1 Activité professionnelle, chômage, durée de travail et évolution des salaires, 1900-2002

Année Actifs Chô- Taux Taux de Durée de Indice Année Actifs Chô- Taux Taux de Durée de Indice occupés meurs d'activité chômage travail en des occupés meurs d'activité chômage travail en des en inscrits en % en % heures salaires en inscrits en % en % heures salaires milliers en par réels en milliers en par réels en

milliers semaine points milliers semaine points 1) 2) 3) 2) 4) 5) 1) 2) 3) 2) 4) 5)

1900 1555 … 47,0 … … … 1968 3048 0,3 48,1 0,0 44,8 191,0

1910 1783 … 47,5 … … … 1969 3098 0,2 48,1 0,0 46,1 198,0

1920 1872 … 48,2 … … … 1970 3143 0,1 48,3 0,0 45,9 207,0

1930 1943 … 47,8 … … … 1971 3199 0,1 48,3 0,0 45,4 218,0

1936 … 80,6 … 4,1 … … 1972 3243 0,1 48,3 0,0 45,3 226,0

1937 … 57,9 … 3,0 … … 1973 3277 0,1 48,4 0,0 45,1 231,0

1938 … 52,6 … 2,7 … … 1974 3273 0,2 48,3 0,0 45,0 236,0

1939 … 36,7 … 1,9 … 100 1975 3108 10,2 46,9 0,3 44,7 242,0

1940 … 14,8 … 0,8 … … 1976 3019 20,7 46,6 0,7 44,6 245,0

1941 1992 9,1 46,7 0,5 … … 1977 3032 12,0 46,8 0,4 44,6 247,0

1942 … 8,8 … 0,4 46,8 … 1978 3062 10,5 46,9 0,3 44,5 254,0

1943 … 6,1 … 0,3 47,2 87,0 1979 3095 10,3 47,2 0,3 44,3 250,0

1944 … 6,5 … 0,3 47,3 90,0 1980 3166 6,3 48,2 0,2 44,1 254,0

1945 … 6,5 … 0,3 47,5 94,0 1981 3240 5,9 48,6 0,2 44,0 251,0

1946 … 4,3 … 0,2 47,6 101,0 1982 3256 13,2 48,7 0,4 43,9 253,0

1947 … 3,5 … 0,2 47,8 110,0 1983 3257 28,0 49,0 0,9 43,4 259,0

1948 2378 3,0 … 0,1 47,7 113,0 1984 3288 35,2 49,4 1,1 43,5 258,0

1949 2339 8,1 … 0,4 47,3 119,0 1985 3354 30,3 49,9 1,0 43,4 259,0

1950 2309 9,6 … 0,5 47,5 121,0 1986 3430 25,7 50,5 0,8 43,1 267,0

1951 2392 3,8 … 0,2 47,7 123,0 1987 3515 24,7 51,2 0,8 42,8 268,0

1952 2437 5,3 … 0,2 47,6 121,0 1988 3607 22,2 51,9 0,7 42,6 273,0

1953 2455 5,0 … 0,2 47,6 124,0 1989 3704 17,5 52,2 0,6 42,4 274,0

1954 2482 4,3 … 0,2 47,7 126,0 1990 3821 18,1 52,8 0,6 42,2 272,0

1955 2533 2,7 … 0,1 47,6 126,0 1991 4076 39,2 56,8 1,1 42,1 277,0

1956 2606 3,0 … 0,1 47,6 129,0 1992 4015 92,3 56,5 2,5 42,0 280,0

1957 2666 2,0 … 0,1 47,4 132,0 1993 3982 163,1 56,3 4,5 41,9 278,0

1958 2644 3,4 … 0,2 46,8 135,0 1994 3955 171,0 55,5 4,7 41,9 280,0

1959 2644 2,4 … 0,1 46,5 138,0 1995 3957 153,3 55,2 4,2 41,9 279,0

1960 2717 1,2 49,3 0,1 46,2 143,0 1996 3957 168,6 55,6 4,7 41,9 280,0

1961 2844 0,6 50,0 0,0 45,9 147,0 1997 3959 188,3 55,5 5,2 41,9 280,0

1962 2954 0,6 50,4 0,0 45,6 153,0 1998 4014 139,7 56,0 3,9 41,9 282,0

1963 2999 0,8 50,0 0,0 45,6 158,0 1999 4046 98,6 55,9 2,7 41,8 280,0

1964 3046 0,3 49,9 0,0 45,5 164,0 2000 4089 72,0 55,6 1,8 41,8 279,0

1965 3025 0,3 49,2 0,0 45,1 171,0 2001 4156 67,2 56,1 1,7 41,7 284,0

1966 3014 0,3 48,7 0,0 45,0 176,0 2002 4172 100,5 56,2 2,5 41,7 287,0

1967 3030 0,3 48,3 0,0 44,8 186,0

1) 1900/1910/1920/1930/1941: recensement de la population; 1948-1959: estimation; dès 1960: selon la SPAO, moyennes annuelles. A partir de 1991, définition de l'activité selon les recommandations du BIT (personnes travaillant au moins une heure par semaine).

2) 1936-1982: seulement les chômeurs complets selon le seco, moyennes annuelles; à partir de 1983: chômeurs au total (chômeurs complets + chômeurs partiels), selon le seco, moyennes annuelles.

3) 1900/1910/1920/1930/1941: selon le recensement de la population; 1960-1990: taux d'activité de la population résidante permanente selon la SPAO, moyennes annuelles; à partir de 1991 selon l'ESPA, au deuxième trimestre.

4) 1942-1972: heures payées (y c. heures supp.), seul. secteur secondaire; 1973-1983: heures normales de travail, trois secteurs (primaire et tertiaire seul. partiellement couverts); dès 1984: heures normales de travail secteurs secondaire et tertiaire + horticulture & sylviculture.

5) Jusqu'en 1993: à partir des résultats de l'enquête d'octobre sur les salaires et traitements. Dès 1994: à partir des données fournies par le Service de centralisation des statistiques de l’assurance-accidents (SSAA)

p



T2 Principaux indicateurs du marché du travail, total, 1992-2002

Total 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Activité professionnelle

Personnes actives occupées 1)4058 4034 3950 3960 3979 3956 4031 4055 4084 4154 4177

Taux d'activité 15 ans+ 2)68,3 68,2 67,3 67,0 67,5 67,4 68,0 67,8 67,4 67,8 67,8

Emplois secteurs 2 et 3 3)3704 3588 3497 3512 3486 3430 3460 3503 3587 3621 3609

Equiv. plein temps secteurs 2 et 3 3)3221 3128 3050 3051 3016 2967 2980 2994 3046 3077 3063

Volume annuel effectif du travail 4)6698 6618 6640 6598 6563 6556 6650 6744 6741 6708 …

Vol. annuel des heures supplém. 4)165 168 174 159 148 152 163 163 164 164 …

Vol. annuel des heures d'absence 4)399 404 367 365 353 328 329 305 309 355 …

Durée de travaildes salariés à plein temps

Durée annuelle normale du travail 5)1974 1980 1982 1958 1952 1952 1971 1975 1957 1940 …

+ Durée annuelle d'heures supplém. 5)49 51 53 49 48 50 54 53 52 50 …

- Durée annuelle des absences 5)128 130 117 112 106 98 99 94 94 104 …

= Durée annuelle effective du trav. 5)1895 1902 1918 1894 1894 1904 1926 1935 1916 1886 …

Durée hebdo. normale du travail 6)42,0 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,8 41,8 41,7 41,7

Chômage et places vacantes

Personnes sans emploi (norme BIT) 7)115 154 152 131 148 165 137 118 103 101 122

Taux de sans-emploi 8)3,2 4,2 4,1 3,6 4,4 5,0 3,7 2,6 2,4 2,1 3,3

Demandeurs d'emploi inscrits 9)87 167 181 166 198 241 213 168 120 101 140

Chômeurs inscrits 9)85 160 168 146 160 185 131 92 66 59 91

Taux de chômage 10)2,3 4,4 4,6 4,0 4,4 5,1 3,6 2,6 1,7 1,5 2,3

Indice des places vacantes 11) … … … … … 102,8 131,3 188,2 267,2 242,0 129,9

Dynamique du marché du travail 12)

Personnes actives au 1er janvier 4121 4080 4115 4092 4082 4104 4126 4142 4170 4214 …

+ Entrées dans la vie active 244 280 248 279 287 282 284 296 306 313 …

- Sorties de la vie active 281 243 277 281 249 247 261 271 280 286 …

+ Immigrations de pers. actives 129 111 115 117 89 72 75 81 97 109 …

- Emigrations de pers. actives 134 113 109 125 105 84 81 77 78 75 …

= Personnes actives au 31 déc. 4080 4115 4092 4082 4104 4126 4142 4170 4214 4276 …

Indicateurs salariaux

Indice des salaires nominaux 13)97,4 100,0 101,5 102,8 104,1 104,6 105,3 105,6 106,9 109,6 111,5

Indice des salaires réels 13)100,7 100,0 100,5 100,1 100,5 100,5 101,2 100,6 100,3 101,8 103,0

Sal. mensuel brut standardisé 14) … … 4841 … 4988 … 5104 … 5220 … …

Accords salariaux, principales CCT:

Adaptation des sal. effectifs 15) … 2,7 2,3 1,4 … 0,3 0,5 0,3 1,4 2,9 2,5

Adaptation des sal. minimaux 15) … 2,4 2,4 1,2 … 0,5 0,1 0,1 1,4 2,9 2,6

1) SPAO, en milliers, au 2e trim. 5) SVOLTA, en heures/emploi 9) seco, en milliers, au 2e trim. 12) CMT, en milliers2) ESPA, en %, au 2e trim. pop. résidante permanente 10) seco, en %, au 2e trim.; à partir de 2000: 13) ISS, en points, 1993=1003) STATEM, en milliers, 2e trim. 6) DNT, en heures/emploi base actualisée (RFP 2000) 14) ESS, médiane en francs4) SVOLTA, en millions d'heures 7) SPSE, en milliers, au 2e trim. 11) STATEM, en points, 1er trim. 15) EAS, en %

8) SPSE, en %, au 2e trim. 1997=100, au 2e trim.



T3 Principaux indicateurs du marché du travail, hommes, 1992-2002

Hommes 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002














Durée hebdo. normale du travail 6)* * * * * * * * * * *




Demandeurs d'emploi inscrits 9) … … … … … … … … … … …


Taux de chômage 10)2,3 4,3 4,4 3,7 4,1 4,8 3,2 2,2 1,5 1,4 2,3

Indice des places vacantes 11)* * * * * * * * * * *













Adaptation des sal. effectifs 15)* * * * * * * * * * *

Adaptation des sal. minimaux 15)* * * * * * * * * * *





T4 Principaux indicateurs du marché du travail, femmes, 1992-2002

Femmes 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002




















Taux de chômage 10)2,4 4,6 5,1 4,6 4,8 5,5 4,3 3,2 1,9 1,7 2,4












Sal. mensuel brut standardisé 14)… … 3983 … 4144 … 4301 … 4406 … …








T5 Principaux indicateurs du marché du travail, Suisses, 1992-2002

Suisses 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002




Emplois secteurs 2 et 3 3) … … … … … … … … … … …

Equiv. plein temps secteurs 2 et 3 3) … … … … … … … … … … …















Taux de chômage 10)1,8 3,5 3,6 3,0 3,1 3,6 2,5 1,7 1,2 1,1 1,7








+ Naturalisations de pers. actives 7 8 8 10 11 10 11 11 13 12 …



Indice des salaires nominaux 13)… … … … … … … … … … …

Indice des salaires réels 13)… … … … … … … … … … …









Etrangers 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002




Emplois secteurs 2 et 3 3) … … … … … … … … … … …

Equiv. plein temps secteurs 2 et 3 3) … … … … … … … … … … …













Demandeurs d'emploi inscrits 9)… … … … … … … … … … …


Taux de chômage 10)4,2 7,7 8,2 7,5 8,9 10,5 7,5 5,3 3,4 3,0 4,4








- Naturalisations de pers. actives 6 8 8 9 11 9 10 10 14 12 …



Indice des salaires nominaux 13)… … … … … … … … … … …

Indice des salaires réels 13)… … … … … … … … … … …

Sal. mensuel brut standardisé 14)… … 4282 … 4434 … 4494 … 4643 … …




1) SPAO, en milliers, au 2e trim. 5) SVOLTA, en heures/emploi 9) seco, en milliers, au 2e trim. 12) CMT, en milliers2) ESPA, en %, au 2e trim. pop. résidante permanente 10) seco, en %, au 2e trim.; à partir de 2000) 13) ISS, en points, 1993=1003) STATEM, en milliers, 2e trim. 6) DNT, en heures/emploi base actualisée (RFP 2000) 14) ESS, médiane en francs4) SVOLTA, en millions d'heures 7) SPSE, en milliers, au 2e trim. 11) STATEM, en points, 1er trim. 15) EAS, en %




T7 Principaux indicateurs du marché du travail par grande région, 1992-2002

Total 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Grandes régions 1)

Personnes actives occupées 2)

Région lémanique 720 712 689 693 680 695 687 706 699 724 737 Espace Mittelland 912 900 879 879 886 887 912 916 921 934 918 Nordwestschweiz 590 586 571 567 559 560 585 596 585 590 581 Zürich 728 714 733 737 744 729 752 753 755 771 798 Ostschweiz 570 560 558 553 563 553 559 554 560 555 571 Zentralschweiz 357 383 350 363 361 349 368 359 383 386 382 Ticino 181 178 170 168 186 183 167 170 181 195 189 Total 4058 4034 3950 3960 3979 3956 4031 4055 4084 4154 4177

Taux d'activité 3)

Région lémanique 67,0 66,9 66,4 66,3 66,8 66,1 65,9 66,0 64,2 65,6 65,9 Espace Mittelland 69,4 69,3 66,8 67,0 67,6 67,8 68,3 68,2 67,8 68,4 67,9 Nordwestschweiz 69,6 68,3 66,8 67,2 67,5 68,1 69,9 69,2 68,2 68,4 67,0 Zürich 68,2 68,2 70,7 68,1 68,7 69,0 69,3 69,3 68,0 68,3 69,7 Ostschweiz 68,7 68,8 67,8 67,7 69,7 68,8 69,1 68,4 68,5 67,4 69,5 Zentralschweiz 69,7 71,1 68,4 69,4 69,1 68,6 70,2 69,3 71,3 71,9 70,4 Ticino 58,7 56,7 56,3 56,2 55,7 55,5 55,4 57,9 61,0 62,3 59,5 Total 68,3 68,2 67,3 67,0 67,5 67,4 68,0 67,8 67,4 67,8 67,8

Emplois secteurs 2 et 3 4)

Région lémanique … … … … 607 596 596 606 618 630 632 Espace Mittelland … … … … 755 750 749 764 783 784 783 Nordwestschweiz … … … … 505 495 500 501 501 504 508 Zürich … … … … 696 673 697 705 726 728 723 Ostschweiz … … … … 470 467 467 473 482 486 483 Zentralschweiz … … … … 300 296 299 304 323 330 325 Ticino … … … … 153 154 151 149 154 159 156 Total … … … … 3486 3430 3460 3503 3587 3621 3609

Equiv. plein temps secteurs 2 et 3 4)

Région lémanique … … … … … … … … 534 546 546 Espace Mittelland … … … … … … … … 657 656 655 Nordwestschweiz … … … … … … … … 427 430 433 Zürich … … … … … … … … 608 612 605 Ostschweiz … … … … … … … … 412 414 411 Zentralschweiz … … … … … … … … 271 276 274 Ticino … … … … … … … … 138 142 139 Total … … … … … … … … 3046 3077 3063

Indice des places vacantes 5)

Région lémanique … … … … … 95,4 109,8 161,0 304,2 277,3 149,4 Espace Mittelland … … … … … 117,7 156,6 233,0 394,7 340,6 203,2 Nordwestschweiz … … … … … 120,8 163,3 237,0 285,0 247,2 152,4 Zürich … … … … … 118,4 159,9 231,6 280,3 283,1 122,8 Ostschweiz … … … … … 90,6 109,3 147,2 217,0 204,5 115,9 Zentralschweiz … … … … … 91,4 133,4 227,0 392,9 322,5 183,4 Ticino … … … … … … … … 230,8 148,7 67,7 Total … … … … … 102,8 131,3 188,2 267,2 242,0 129,9

1) Région lémanique: GE, VD, VS 2) SPAO, en milliers, au 2e trim.Espace Mittelland : BE, FR, JU, NE, SO 3) ESPA, en %, au 2e trim.Nordwestschweiz: AG, BL, BS 4) STATEM, en milliers, 2e trim.Zürich: ZH 5) STATEM, en points, 2e trim.Ostschweiz: AR, AI, GL, GR, SG, SH, TGZentralschweiz: LU, OW, NW, SZ, UR, ZGTicino: TI



T8 Principaux indicateurs du marché du travail par grande région (suite), 1992-2002

Total 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Grandes régions 1)

Personnes sans emploi (norme BIT) 2)

Région lémanique 32 42 40 37 38 33 31 28 30 28 27 Espace Mittelland 23 37 35 27 31 34 21 20 18 19 27 Nordwestschweiz 17 17 18 16 19 23 18 17 13 12 15 Zürich 17 29 31 25 23 35 30 23 18 18 28 Ostschweiz (10) (14) (14) 12 18 21 (16) 14 13 (11) 13 Zentralschweiz (10) (10) (8) 7 (11) (11) (13) (10) (6) (8) 7 Ticino (8) (6) (6) 8 (8) (8) (7) (6) (5) (5) 6 Total 115 154 152 131 148 165 137 118 103 101 122

Taux de sans-emploi 3)

Région lémanique … … … … … … … … … 3,9 3,8 Espace Mittelland … … … … … … … … … 2,0 2,8 Nordwestschweiz … … … … … … … … … 2,1 2,6 Zürich … … … … … … … … … 2,5 3,8 Ostschweiz … … … … … … … … … (1.9) 2,1 Zentralschweiz … … … … … … … … … (2.0) 1,8 Ticino … … … … … … … … … (3.1) 3,6 Total … … … … … … … … … 2,5 3,0

Chômeurs inscrits 4)

Région lémanique 25 44 47 44 43 46 34 26 20 19 23 Espace Mittelland 19 37 39 32 34 41 26 18 12 11 16 Nordwestschweiz 10 19 20 16 19 23 15 11 8 7 11 Zürich 13 27 30 26 28 35 28 19 13 11 20 Ostschweiz 8 15 15 12 16 19 13 9 6 6 10 Zentralschweiz 5 10 10 8 10 12 7 5 4 3 6 Ticino 5 8 8 8 10 10 8 5 4 3 4 Total 85 160 168 146 160 185 131 92 66 59 91

Taux de chômage 5)

Région lémanique 3,9 6,8 7,3 6,8 6,7 7,1 5,2 4,0 2,9 2,7 3,4 Espace Mittelland 2,2 4,4 4,7 3,8 4,1 4,9 3,1 2,1 1,4 1,2 1,7 Nordwestschweiz 2,0 3,7 3,8 3,2 3,8 4,6 2,9 2,1 1,4 1,3 2,1 Zürich 2,0 4,1 4,5 3,9 4,2 5,3 4,3 2,8 1,7 1,5 2,8 Ostschweiz 1,5 2,9 2,9 2,4 3,1 3,7 2,6 1,8 1,1 1,0 1,7 Zentralschweiz 1,4 3,2 3,0 2,5 3,2 3,6 2,3 1,6 0,9 0,9 1,5 Ticino 3,9 5,9 5,7 5,9 7,0 7,1 5,5 3,6 2,4 2,0 2,9 Total 2,3 4,4 4,6 4,0 4,4 5,1 3,6 2,6 1,7 1,5 2,3

Sal. mensuel brut standardisé 6)

Région lémanique … … … … 4934 … 5087 … 5200 … …Espace Mittelland … … … … 4867 … 4927 … 5098 … …Nordwestschweiz … … … … 5170 … 5271 … 5453 … …Zürich … … … … 5514 … 5659 … 5709 … …Ostschweiz … … … … 4628 … 4810 … 4919 … …Zentralschweiz … … … … 4840 … 4951 … 5073 … …Ticino … … … … 4462 … 4454 … 4446 … …Total … … … … 4988 … 5105 … 5220 … …

1) Région lémanique: GE, VD, VS 2) SPSE, en milliers, au 2e trim.Espace Mittelland : BE, FR, NE, JU, SO 3) SPSE, en %, au 2e trim.Nordwestschweiz: AG, BL, BS 4) seco, en milliers, au 2e trim.Zürich: ZH 5) seco, en %, au 2e trim.; à partir de 2000 : base actualisée (Personnes actives selon le recensement Ostschweiz: AR, AI, GL, GR, SG, SH, TG 5) de la population 2000)

Zentralschweiz: LU, OW, NW, SZ, UR, ZG 6) ESS, médiane en francsTicino: TI


PERSONNES ACTIVES OCCUPÉES

T9 Personnes actives occupées selon les groupes d'âges, le taux d'occupation, les secteurs économiques, T9 le statut d'activité, l'origine et le type d'autorisation de séjour, 1992-2002

SPAOChiffres en milliers, fin du 2e trimestre Total

1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Groupes d'âges

15-24 ans 678 660 592 568 565 549 546 551 571 562 580

25-39 ans 1555 1526 1520 1557 1534 1512 1554 1547 1528 1540 1523

40-54 ans 1252 1277 1278 1287 1309 1327 1346 1356 1375 1405 1435

55-64 ans 455 457 451 451 465 470 485 498 506 545 539

65+ ans 118 113 110 96 106 98 100 102 104 102 100

Total 4058 4034 3950 3960 3979 3956 4031 4055 4084 4154 4177

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 3024 2981 2899 2902 2908 2853 2901 2885 2907 2910 2924

Temps partiel (moins de 90%) 1033 1053 1051 1058 1071 1103 1130 1170 1178 1243 1252

dont

Temps partiel I (50-89%) 473 470 490 528 513 542 554 578 592 636 635

Temps partiel II (moins de 50%) 561 583 562 530 558 561 576 592 586 607 618

Total 4058 4034 3950 3960 3979 3956 4031 4055 4084 4154 4177

Secteurs économiques

Secteur primaire 176 189 180 179 189 186 190 199 190 179 176

Secteur secondaire 1183 1130 1111 1144 1104 1044 1042 1029 1051 1067 1052

Secteur tertiaire 2699 2715 2660 2637 2686 2726 2799 2826 2844 2907 2948

Total 4058 4034 3950 3960 3979 3956 4031 4055 4084 4154 4177

Statut d'activité

Indépendants 348 377 373 384 414 437 454 459 441 436 397

Collaborateurs familiaux 131 134 130 120 119 111 110 109 97 101 101

Salariés (y compris apprentis) 3579 3522 3447 3456 3446 3408 3468 3488 3546 3617 3679

Total 4058 4034 3950 3960 3979 3956 4031 4055 4084 4154 4177

Origine et type d'autoris. de séjour

Suisses 3002 3019 2968 2953 2988 2990 3042 3086 3097 3093 3118

Etrangers 1056 1015 983 1007 991 965 989 969 987 1061 1058

dont

Etablis (permis C) 566 562 550 564 559 571 583 578 592 629 610

Détenteur du permis de séjour (B) 185 177 177 205 206 190 206 189 182 198 206

Saisonniers (A) 89 67 56 49 43 28 25 25 27 30 26

Frontaliers (G) 171 160 154 152 151 143 142 143 150 164 171

Dét. du permis de courte durée (L) 19 28 27 19 16 16 16 18 21 24 31

Autres étrangers1)26 21 18 17 17 18 17 16 15 16 14

Total 4058 4034 3950 3960 3979 3956 4031 4055 4084 4154 4177

1) Requérants d'asile, personnel étranger des ambassades et consulats suisses, personnel étranger de la marine suisse



T10 Hommes et femmes actifs occupés selon les groupes d'âges, le taux d'occupation, les secteursT10 économiques, le statut d'activité, l'origine et le type d'autorisation de séjour, 1997-2002

SPAOChiffres en milliers, fin du 2e trimestre Hommes Femmes

1997 1998 1999 2000 2001 2002 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Groupes d'âges

15-24 ans 283 295 285 301 292 299 266 251 266 271 271 281

25-39 ans 863 884 877 862 860 845 650 670 670 667 680 678

40-54 ans 757 757 770 780 799 799 570 589 587 595 606 637

55-64 ans 285 287 299 305 327 319 184 198 199 201 217 220

65+ ans 61 58 63 63 63 58 37 42 40 40 39 41

Total 2248 2281 2294 2311 2340 2320 1707 1750 1761 1773 1813 1856

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 2057 2088 2082 2078 2087 2087 796 813 803 828 823 837

Temps partiel (moins de 90%) 191 193 212 233 253 233 912 937 959 945 990 1019

dont

Temps partiel I (50-89%) 107 108 111 121 134 125 436 446 467 471 502 510

Temps partiel II (moins de 50%) 84 85 100 112 120 108 476 491 492 474 488 509

Total 2248 2281 2294 2311 2340 2320 1707 1750 1761 1773 1813 1856


Secteur primaire 124 125 133 122 119 115 62 65 67 68 61 61

Secteur secondaire 795 804 798 821 830 815 249 238 231 230 237 238

Secteur tertiaire 1330 1352 1363 1369 1392 1390 1396 1447 1464 1475 1515 1558

Total 2248 2281 2294 2311 2340 2320 1707 1750 1761 1773 1813 1856

Statut d'activité

Indépendants 280 293 296 284 277 248 158 161 163 158 159 149

Collaborateurs familiaux 37 40 40 36 42 41 74 69 69 61 60 60

Salariés (y compris apprentis) 1932 1948 1959 1992 2022 2032 1476 1519 1529 1555 1595 1647

Total 2248 2281 2294 2311 2340 2320 1707 1750 1761 1773 1813 1856


Suisses 1656 1676 1692 1689 1681 1673 1334 1365 1393 1408 1412 1446

Etrangers 592 605 602 622 659 647 373 384 368 365 401 411

dont

Etablis (permis C) 353 355 354 369 389 369 217 228 225 222 240 241

Détenteur du permis de séjour (B) 100 114 111 108 111 114 91 92 78 74 87 92

Saisonniers (A) 20 18 18 20 23 20 7 7 7 7 7 6

Frontaliers (G) 94 93 94 98 108 112 49 49 49 52 56 59

Dét. du permis de courte durée (L) 10 11 12 15 17 22 5 6 6 6 7 10

Autres étrangers1)15 14 13 12 12 10 3 3 3 3 4 4

Total 2248 2281 2294 2311 2340 2320 1707 1750 1761 1773 1813 1856




T11 Suisses et étrangers actifs occupés selon les groupes d'âges, le taux d'occupation, les secteursT10 économiques, le statut d'activité et le type d'autorisation de séjour, 1997-2002

SPAOChiffres en milliers, fin du 2e trimestre Suisses Etrangers

1997 1998 1999 2000 2001 2002 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Groupes d'âges

15-24 ans 409 409 421 433 418 430 141 138 130 138 144 150

25-39 ans 1078 1091 1095 1078 1052 1042 435 463 453 450 487 481

40-54 ans 1028 1047 1064 1072 1083 1103 299 299 292 303 322 332

55-64 ans 386 401 410 420 448 451 83 84 88 86 97 88

65+ ans 90 94 96 94 91 93 8 5 7 10 10 7

Total 2990 3042 3086 3097 3093 3118 965 989 969 987 1061 1058

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 2080 2103 2105 2112 2079 2083 773 797 780 794 832 841

Temps partiel (moins de 90%) 911 939 981 985 1014 1035 192 192 189 193 229 217

dont

Temps partiel I (50-89%) 442 445 468 478 504 512 101 109 110 114 132 122

Temps partiel II (moins de 50%) 469 494 513 508 511 523 91 82 80 78 97 95

Total 2990 3042 3086 3097 3093 3118 965 989 969 987 1061 1058


Secteur primaire 174 177 180 172 161 164 12 13 19 18 19 12

Secteur secondaire 706 699 695 704 690 684 338 343 334 346 378 368

Secteur tertiaire 2110 2165 2210 2221 2243 2270 616 633 616 623 664 678

Total 2990 3042 3086 3097 3093 3118 965 989 969 987 1061 1058

Statut d'activité

Indépendants 393 401 413 392 376 350 44 53 46 50 60 47

Collaborateurs familiaux 105 102 102 95 98 93 6 7 7 2 4 8

Salariés (y compris apprentis) 2493 2539 2571 2610 2619 2676 915 929 916 936 997 1003

Total 2990 3042 3086 3097 3093 3118 965 989 969 987 1061 1058


Suisses 2990 3042 3086 3097 3093 3118 * * * * * *

Etrangers * * * * * * 965 989 969 987 1061 1058

dont

Etablis (permis C) * * * * * * 571 583 578 592 629 610

Détenteur du permis de séjour (B) * * * * * * 190 206 189 182 198 206

Saisonniers (A) * * * * * * 28 25 25 27 30 26

Frontaliers (G) * * * * * * 143 142 143 150 164 171

Dét. du permis de courte durée (L) * * * * * * 16 16 18 21 24 31

Autres étrangers1)* * * * * * 18 17 16 15 16 14

Total 2990 3042 3086 3097 3093 3118 965 989 969 987 1061 1058




T12 Personnes actives occupées par grande région selon le sexe et l'origine, 1992-2002SPAO

Chiffres en milliers, fin du 2e trimestre Total

Grandes régions 1) 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Ensemble de la Suisse

Région lémanique 720 712 689 693 680 695 687 706 699 724 737

Espace Mittelland 912 900 879 879 886 887 912 916 921 934 918

Nordwestschweiz 590 586 571 567 559 560 585 596 585 590 581

Zürich 728 714 733 737 744 729 752 753 755 771 798

Ostschweiz 570 560 558 553 563 553 559 554 560 555 571

Zentralschweiz 357 383 350 363 361 349 368 359 383 386 382

Ticino 181 178 170 168 186 183 167 170 181 195 189

Total 4058 4034 3950 3960 3979 3956 4031 4055 4084 4154 4177

Hommes




Zürich 418 421 416 426 430 417 422 415 421 427 444

Ostschweiz 336 334 327 329 327 317 334 327 324 317 315

Zentralschweiz 211 219 204 213 208 202 211 206 220 219 213

Ticino 114 109 103 102 108 103 100 99 100 111 109

Total 2365 2349 2288 2295 2283 2248 2281 2294 2311 2340 2320

Femmes




Zürich 310 293 317 312 314 311 330 338 334 344 354

Ostschweiz 234 226 231 224 236 235 225 227 236 237 255

Zentralschweiz 146 165 146 149 153 147 157 153 164 167 169

Ticino 68 70 67 66 79 80 67 72 81 84 80

Total 1692 1684 1662 1665 1696 1707 1750 1761 1773 1813 1856

Suisses




Zürich 559 554 565 559 575 564 580 585 592 590 607

Ostschweiz 418 425 420 413 424 422 429 431 433 419 435

Zentralschweiz 289 315 290 303 298 297 310 309 326 322 314

Ticino 97 95 91 91 87 89 91 99 106 108 108

Total 3002 3019 2968 2953 2988 2990 3042 3086 3097 3093 3118

Etrangers




Zürich 168 161 167 179 169 165 172 168 163 180 191

Ostschweiz 152 135 138 140 139 131 130 124 127 136 136

Zentralschweiz 68 68 59 60 64 53 58 50 58 64 67

Ticino 84 84 81 77 97 92 75 72 75 87 81

Total 1056 1015 983 1007 991 965 989 969 987 1061 1058

1) Région lémanique: GE, VD, VS Zürich: ZH Ticino: TI1) Espace Mittelland : BE, FR, NE, JU, SO Ostschweiz: AR, AI, GL, GR, SG, SH, TG1) Nordwestschweiz: AG, BL, BS Zentralschweiz: LU, OW, NW, SZ, UR, ZG



T13 Personnes actives occupées selon les secteurs, sections et divisions économiques, 1992-2002SPAO

Moyennes annuelles en milliers Total

Sections et divisions économiques NOGA 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002p

01-95 TOTAL 4015 3982 3955 3957 3957 3959 4014 4046 4089 4156 417201-05 SECTEUR PRIMAIRE 172 177 172 175 184 184 188 193 185 175 172 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 1161 1116 1115 1133 1088 1037 1032 1027 1051 1063 1046 10-14 Industries extractives 6 6 6 6 5 5 5 5 6 5 5 15-37 Industries manufacturières 789 761 751 763 742 712 710 703 715 726 713 15 Industries alimentaires et des boissons 66 65 66 67 66 63 63 63 65 63 65 16 Industrie du tabac 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 17 Industrie textile 26 24 23 22 20 18 17 16 16 16 15 18 Industrie de l'habillement et des fourrures 15 14 14 13 12 11 9 8 8 8 7 19 Industrie du cuir et de la chaussure 6 5 5 5 4 4 3 3 3 3 2 20 Travail du bois, fabrication d'articles en bois 47 44 44 45 42 40 40 39 39 39 39 21 Industrie du papier et du carton 16 16 15 16 16 15 15 15 15 15 15 22 Edition, impression, reproduction d'enregistr. 67 65 65 67 67 63 60 58 58 58 56 23 Cokéfaction; raffinage; traitement nucléaire 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 24 Industrie chimique 72 70 69 68 65 62 61 61 63 66 69 25 Fabr. de caoutchouc et matières plastiques 23 22 23 24 24 24 24 25 25 26 25 26 Fabr. d'autres prod. minéraux non métal. 23 22 22 22 21 20 20 19 20 20 19 27 Métallurgie 19 18 17 17 16 16 16 16 17 17 16 28 Travail des métaux 87 86 88 92 89 85 85 86 87 90 86 29 Fabrication de machines et d'équipements 128 120 113 114 112 110 110 108 110 111 109 30 Fabr. de machines de bureau, ordinateurs 4 4 4 4 4 3 3 3 3 3 3 31 Fabr. de machines et appareils électriques 47 47 47 48 46 40 38 36 38 40 38 32 Fabr. d'équip. de radio, TV, communication 23 21 19 19 19 19 21 20 21 21 20 33 Instruments médicaux/précision, horlogerie 69 67 67 68 69 68 71 70 72 76 77 34 Industrie automobile 4 4 4 5 5 5 4 4 5 5 5 35 Fabrication d'autres moyens de transport 7 7 8 9 10 12 14 15 15 15 14 36-37 Autres industries manufacturières 38 35 34 34 31 31 31 31 31 31 30 40-41 Production, distribution d'électricité/gaz/eau 26 25 26 26 26 25 25 26 24 23 23 45 Construction 340 324 332 338 314 294 291 293 306 308 304 50-95 SECTEUR TERTIAIRE 2683 2688 2668 2649 2686 2738 2794 2826 2854 2919 2954 50-52 Commerce; rép. véhicules/art. domestiques 704 697 677 655 660 658 663 665 664 677 684 50 Commerce et réparation de véhicules 90 90 88 86 87 88 89 87 87 89 91 51 Commerce de gros, intermédiaires du comm. 210 211 203 197 201 205 208 209 212 223 226 52 Commerce de détail, rép. articles domest. 404 396 386 372 373 365 366 369 365 365 367 55 Hôtellerie et restauration 246 240 238 244 240 237 247 247 243 242 244 60-64 Transports et communications 251 253 247 250 253 256 256 259 261 262 256 60 Transports terrestres et par conduites 110 107 102 99 97 97 97 96 95 97 96 61 Transports par eau 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 62 Transports aériens 24 20 19 19 18 14 11 11 12 13 11 63 Auxiliaires des transp., agences de voyage 33 36 40 46 50 54 55 55 57 57 56 64 Postes et télécommunications 82 86 82 83 84 88 91 94 94 92 90 65-67 Activités financières; assurances 210 213 210 205 206 207 204 203 205 216 220 65 Intermédiation financière 137 139 138 135 134 133 128 127 129 134 138 66 Assurances 66 65 61 58 60 64 66 66 65 69 69 67 Serv. auxiliaires financiers/des assurances 7 9 11 12 11 10 10 10 11 12 13 70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 339 343 344 346 352 370 386 399 410 433 438 70 Activités immobilières 22 21 21 22 22 24 26 26 26 27 28 71 Location de machines et équipements 3 3 4 4 4 4 4 4 4 4 4 72 Activités informatiques 30 31 32 33 35 39 46 52 59 64 63 73 Recherche et développement 12 11 11 11 11 12 12 12 13 15 15 74 Autres services fournis aux entreprises 273 276 277 276 280 290 298 304 308 322 327 75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 153 153 152 148 150 153 154 156 159 158 159 80 Enseignement 222 226 226 221 225 236 242 250 256 263 271 85 Santé et activités sociales 346 358 369 374 390 405 415 414 420 428 439 90-93 Autres services collectifs et personnels 162 158 157 156 156 164 170 173 176 182 180 90 Assainissement, voirie et gestion des déchets 11 11 12 12 13 13 13 13 13 14 14 91 Activités associatives 53 49 46 44 43 46 48 50 53 54 55 92 Activités récréatives, culturelles et sportives 55 54 53 53 54 56 58 61 62 66 64 93 Services personnels 43 45 46 46 47 50 51 49 48 49 48 95 Services domestiques 48 47 48 49 54 53 57 61 60 57 62



T14 Hommes ef femmes actifs occupés selon les secteurs, sections et divisions économiques, 1997-2002SPAO

Moyennes annuelles en milliers Hommes Femmes

Sections et divisions économiques NOGA 1997 1998 1999 2000 2001 2002p 1997 1998 1999 2000 2001 2002p

01-95 TOTAL 2247 2268 2285 2307 2332 2313 1712 1747 1762 1782 1823 1859 01-05 SECTEUR PRIMAIRE 122 124 127 119 115 112 62 64 66 65 59 60 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 791 794 796 819 824 808 246 237 231 232 238 238 10-14 Industries extractives 5 5 5 5 5 5 1 1 1 1 1 1 15-37 Industries manufacturières 505 509 508 519 526 515 208 201 194 196 200 198 15 Industries alimentaires et des boissons 40 41 41 42 41 42 23 22 22 22 22 23 16 Industrie du tabac 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 17 Industrie textile 9 8 8 8 8 7 10 9 8 8 8 7 18 Indust. de l'habillement et des fourrures 2 2 2 2 2 2 9 8 7 6 6 5 19 Industrie du cuir et de la chaussure 2 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 1 20 Travail du bois, fabric. d'articles en bois 35 34 34 34 34 34 5 5 5 5 5 5 21 Industrie du papier et du carton 11 11 11 11 11 11 5 4 4 4 4 4 22 Edition, impression, reprod. d'enregistr. 37 36 36 36 36 35 26 24 23 23 22 21 23 Cokéf.; raffinage; traitement nucléaire 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 24 Industrie chimique 44 44 43 44 47 48 18 18 18 19 20 21 25 Fabr. de caoutchouc et mat. plastiques 16 17 18 18 18 17 7 7 7 7 7 7 26 Fabr. d'autres prod. minér. non métall. 17 16 16 16 16 16 4 3 3 3 3 3 27 Métallurgie 14 14 14 15 14 14 2 2 2 2 2 2 28 Travail des métaux 67 67 69 71 73 70 18 18 17 17 17 17 29 Fabr. de machines et d'équipements 91 92 91 92 93 91 19 18 18 18 18 18 30 Fabr. de mach. de bureau, ordinateurs 2 2 2 2 2 3 1 1 1 1 1 1 31 Fabr. de mach. et appareils électriques 28 26 26 27 27 26 13 12 11 11 13 12 32 Fabr. d'équip. de radio, TV, communic. 12 14 14 14 14 14 7 7 7 7 7 6 33 Instruments médic./précision, horlogerie 40 42 42 43 46 46 28 29 28 29 30 32 34 Industrie automobile 4 4 4 4 4 4 1 1 1 1 1 1 35 Fabrication d'autres moyens de transport 11 13 14 14 13 12 1 1 1 2 2 2 36-37 Autres industries manufacturières 22 22 22 22 22 21 9 9 9 9 9 9 40-41 Prod., distribution d'électricité/gaz/eau 21 22 22 21 20 19 4 3 4 3 3 3 45 Construction 261 259 261 273 273 269 34 32 33 32 34 35 50-95 SECTEUR TERTIAIRE 1334 1349 1361 1369 1393 1392 1405 1445 1465 1485 1526 1562 50-52 Comm. et rép. véhicules/art. domestiques 330 333 332 332 338 339 328 330 333 332 339 345 50 Commerce et réparation de véhicules 71 72 70 70 71 73 17 17 17 17 18 18 51 Commerce de gros, interméd. du comm. 133 137 137 138 144 146 72 72 72 74 79 80 52 Comm. de détail, rép. art. domestiques 126 125 124 124 123 120 239 241 244 241 243 246 55 Hôtellerie et restauration 101 103 104 101 100 99 137 143 143 141 142 144 60-64 Transports et communications 183 181 180 181 181 177 72 75 79 80 81 79 60 Transports terrestres et par conduites 84 84 83 82 83 82 13 13 13 13 14 14 61 Transports par eau 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 62 Transports aériens 8 5 5 6 6 6 6 6 6 6 7 6 63 Auxil. des transports, agences de voyage 33 33 32 33 33 33 20 21 22 23 24 24 64 Postes et télécommunications 56 57 58 58 57 55 33 34 37 36 35 35 65-67 Activités financières; assurances 119 119 118 119 124 125 88 85 85 86 92 96 65 Intermédiation financière 75 74 73 75 77 79 57 54 53 54 57 59 66 Assurances 37 38 38 37 39 37 27 28 28 28 31 32 67 Serv. auxil. financiers/des assurances 7 7 7 7 8 8 4 4 4 4 4 5 70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 224 231 239 243 257 256 146 155 159 167 176 182 70 Activités immobilières 10 10 11 11 12 12 14 15 15 15 15 16 71 Location de machines et équipements 3 3 3 3 3 3 2 1 1 1 1 2 72 Activités informatiques 30 35 40 45 49 48 9 11 12 14 16 16 73 Recherche et développement 8 8 8 9 9 9 4 4 4 5 5 6 74 Autres services fournis aux entreprises 173 175 177 176 184 184 117 123 126 132 138 143 75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 97 96 97 98 96 94 56 58 59 61 63 65 80 Enseignement 105 104 104 105 109 110 131 138 146 151 154 161 85 Santé et activités sociales 99 100 101 102 103 105 306 315 312 318 325 334 90-93 Autres services collectifs et personnels 72 74 76 77 79 77 92 96 96 99 104 103 90 Assainiss., voirie, gestion des déchets 12 12 12 12 12 13 1 1 1 1 2 2 91 Activités associatives 20 20 21 22 22 22 26 28 29 31 32 33 92 Activités récréatives, cultur. et sportives 30 31 33 33 34 33 26 27 28 29 32 31 93 Services personnels 11 11 11 10 10 10 39 40 38 38 38 37 95 Services domestiques 4 7 8 10 7 10 49 50 53 50 50 52


TAUX D‘ACTIVITÉ

T15 Taux d'activité1) selon le sexe, l'origine et les groupes d'âges, au 2e trimestre, 1992-2002ESPA

Taux en pour cent, 2e trimestre Total

Population résidante permanente 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Total0-99 ans 56,5 56,3 55,5 55,2 55,6 55,5 56,0 55,9 55,6 56,1 56,215+ ans 68,3 68,2 67,3 67,0 67,5 67,4 68,0 67,8 67,4 67,8 67,815-64 ans 80,3 80,4 79,2 79,4 80,0 80,3 81,0 80,9 80,5 81,2 81,3

15-24 ans 70,7 72,5 68,0 66,2 66,4 67,0 67,2 68,6 68,3 67,8 69,225-39 ans 85,8 84,8 84,1 85,8 85,6 86,7 87,9 87,7 87,5 87,6 88,340-54 ans 87,4 87,5 87,8 87,2 88,1 87,2 87,8 87,3 87,2 88,1 88,455-64 ans 65,2 65,6 64,2 64,0 65,6 65,7 66,6 66,4 65,1 68,2 66,165+ ans 11,9 11,2 11,1 9,5 10,2 9,3 9,3 9,6 9,5 9,3 8,9

Hommes0-99 ans 65,7 65,6 64,6 64,4 64,2 64,0 64,0 63,7 63,5 63,3 62,915+ ans 80,2 80,3 79,2 79,0 78,8 78,5 78,5 78,1 77,8 77,4 76,715-64 ans 91,0 91,0 89,8 90,1 89,8 89,8 90,1 89,6 89,4 89,2 88,7


Femmes0-99 ans 47,7 47,5 46,8 46,5 47,4 47,4 48,4 48,5 48,1 49,2 49,715+ ans 57,1 56,9 56,2 55,8 57,0 56,9 58,1 58,2 57,6 58,8 59,415-64 ans 69,5 69,7 68,7 68,7 70,1 70,6 71,8 72,2 71,6 73,2 73,9


Suisses0-99 ans 54,6 54,7 54,0 53,5 53,9 54,0 54,4 54,9 54,8 54,8 55,115+ ans 65,7 65,9 65,1 64,5 64,9 65,0 65,5 66,0 65,8 65,7 65,915-64 ans 79,1 79,8 78,7 78,6 79,2 79,8 80,3 81,1 81,1 81,1 81,5


Etrangers0-99 ans 65,8 63,6 62,1 62,8 62,7 61,7 62,6 60,3 58,9 61,2 60,315+ ans 81,1 79,0 77,4 78,5 78,7 77,6 78,7 75,7 74,0 76,8 75,515-64 ans 85,2 82,9 81,1 82,5 82,9 81,8 83,4 80,1 78,4 81,5 80,7

15-24 ans 71,3 71,0 65,7 64,3 64,4 66,4 68,1 68,8 61,5 67,8 72,225-39 ans 90,4 88,3 86,1 88,1 87,7 88,3 89,2 85,5 85,1 86,8 86,140-54 ans 90,7 88,2 89,6 91,0 93,5 87,7 89,3 84,1 84,8 86,6 84,655-64 ans 75,5 68,9 67,4 70,9 69,6 68,6 72,2 68,6 64,4 70,5 64,165+ ans (9.7) (12.1) (12.2) 11,7 (8.4) (11.0) (6.4) (9.8) (12.1) (13.3) 7,7

1) Ce taux comprend au numérateur les personnes actives occupées et les personnes sans emploi selon l'enquête suisse sur la population active (ESPA) et au dénominateur la population résidante permanente selon la statistique de l'état annuel de la population (ESPOP).


T16 Taux d'actifs occupés1) selon le sexe, l'origine et les groupes d'âges, au 2e trimestre, 1992-2002ESPA

Taux en pour cent, 2e trimestre Total

Population résidante permanente 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Total0-99 ans 54,9 54,2 53,4 53,4 53,5 53,2 54,0 54,2 54,1 54,7 54,515+ ans 66,4 65,7 64,7 64,8 65,0 64,6 65,5 65,7 65,6 66,1 65,815-64 ans 78,0 77,3 76,1 76,7 77,0 76,9 78,0 78,4 78,3 79,1 78,9


Hommes0-99 ans 64,2 63,6 62,4 62,5 62,0 61,2 61,9 62,0 62,1 62,2 61,115+ ans 78,4 77,8 76,5 76,8 76,1 75,2 76,0 76,0 76,0 76,1 74,615-64 ans 88,9 88,2 86,6 87,4 86,8 85,9 87,2 87,2 87,3 87,6 86,2


Femmes0-99 ans 46,1 45,3 44,8 44,7 45,5 45,5 46,4 46,8 46,6 47,5 48,215+ ans 55,1 54,3 53,7 53,7 54,6 54,7 55,8 56,1 55,8 56,8 57,615-64 ans 67,0 66,5 65,6 66,0 67,2 67,8 68,8 69,6 69,3 70,6 71,6


Suisses0-99 ans 53,2 53,0 52,5 52,1 52,5 52,4 53,1 53,7 53,8 53,8 53,915+ ans 64,0 63,8 63,3 62,8 63,3 63,2 63,9 64,6 64,6 64,4 64,515-64 ans 77,1 77,2 76,5 76,6 77,1 77,5 78,3 79,4 79,6 79,5 79,7


Etrangers0-99 ans 63,0 60,0 57,1 58,8 57,9 56,3 57,8 56,2 55,5 58,3 56,915+ ans 77,7 74,4 71,2 73,6 72,6 70,8 72,6 70,6 69,8 73,2 71,215-64 ans 81,5 78,0 74,6 77,3 76,6 74,6 77,0 74,8 73,9 77,8 76,1

15-24 ans 68,3 66,0 57,7 59,3 59,0 60,0 61,0 60,3 56,3 61,5 65,125-39 ans 85,5 81,5 79,2 81,9 80,0 79,1 81,9 80,4 81,0 83,3 80,640-54 ans 87,8 86,1 84,7 87,8 87,9 81,7 84,4 79,8 81,2 83,7 81,855-64 ans 73,2 64,6 60,6 64,2 65,1 63,8 66,7 64,8 57,2 67,5 61,665+ ans (9.7) (12.1) (12.2) 11,4 (7.3) (10.4) (6.4) (8.4) (11.7) (12.0) 7,7

1) Ce taux comprend au numérateur les personnes actives occupées selon l'enquête suisse sur la population active (ESPA) et au dénominateur lapopulation résidante permanente selon la statistique de l'état annuel de la population (ESPOP).

TAUX D‘ACTIFS OCCUPÉS


T17 Emplois selon les secteurs, sections et divisions économiques, 1998-2000STATEM

Chiffres en milliers, fin du trimestre Emplois

I II III IV I II III IV I II III IV

Sections et divisions économiques NOGA 1998 1998 1998 1998 1999 1999 1999 1999 2000 2000 2000 2000

10-93 Secteurs secondaire et tertiaire 3430 3460 3471 3454 3468 3503 3527 3535 3557 3587 3600 3602 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 1005 1020 1024 999 997 1015 1021 1008 1012 1026 1039 1022 10-14 Industries extractives 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 15-37 Industries manufacturières 695 698 700 694 690 691 694 693 692 697 705 703 15 Industries alimentaires et des boissons 60 62 62 61 61 61 62 62 62 63 63 64 16 Industrie du tabac 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 17 Industrie textile 17 17 17 17 16 16 16 16 16 16 16 16 18 Indust. de l'habillement et des fourrures 9 9 9 9 8 8 8 8 8 8 8 7 19 Industrie du cuir et de la chaussure 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 20 Travail du bois, fabric. d'articles en bois 38 38 38 39 37 37 38 38 37 37 38 37 21 Industrie du papier et du carton 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 22 Edition, impression, reprod. d'enregistr. 57 57 56 55 54 55 55 55 55 55 56 56 23 Cokéf.; raffinage; traitement nucléaire 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 24 Industrie chimique 61 61 62 61 61 62 62 62 62 62 63 63 25 Fabr. de caoutchouc et mat. plastiques 24 24 25 25 25 25 25 25 24 24 25 25 26 Fabr. d'autres prod. minér. non métall. 20 20 20 19 19 20 20 19 19 20 20 19 27 Métallurgie 16 17 16 17 16 17 17 17 17 17 17 16 28 Travail des métaux 82 82 83 83 83 84 84 83 83 85 85 86 29 Fabr. de machines et d'équipements 110 111 110 109 109 108 108 108 108 107 110 109 30 Fabr. de mach. de bureau, ordinateurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 31 Fabr. de mach. et appareils électriques 39 37 37 37 36 36 36 37 36 38 38 38 32 Fabr. d'équip. de radio, TV, communic. 20 20 20 20 20 20 21 20 21 21 21 21 33 Instruments médic./précision, horlogerie 68 69 70 69 70 69 70 70 69 70 73 72 34 Industrie automobile 5 4 5 4 4 4 4 5 5 5 5 4 35 Fabrication d'autres moyens de transport 13 14 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 36-37 Autres industries manufacturières 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 40-41 Prod., distribution d'électricité/gaz/eau 25 25 25 24 24 26 26 24 24 24 24 23 45 Construction 280 292 294 275 277 293 296 286 291 300 305 290 50-93 SECTEUR TERTIAIRE 2425 2440 2447 2455 2472 2488 2506 2527 2545 2561 2561 2581 50-52 Comm. et rép. véhicules/art. domestiques 597 598 598 600 607 606 607 614 614 616 618 620 50 Commerce et réparation de véhicules 81 81 81 80 81 79 80 81 81 82 82 82 51 Commerce de gros, interméd. du comm. 188 190 191 190 192 193 194 195 195 198 200 201 52 Comm. de détail, rép. art. domestiques 328 328 327 330 335 334 333 337 337 336 336 336 55 Hôtellerie et restauration 220 226 226 225 225 227 228 228 226 232 224 224 60-64 Transports et communications 233 234 235 236 237 238 241 244 246 245 244 248 60 Transports terrestres et par conduites 89 89 88 89 89 88 89 90 90 89 90 92 61 Transports par eau 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 62 Transports aériens 10 10 10 10 11 10 11 11 11 11 11 11 63 Auxil. des transports, agences de voyage 50 50 51 49 50 51 52 52 54 54 54 54 64 Postes et télécommunications 82 83 84 85 86 86 87 89 88 88 86 89 65-67 Activités financières; assurances 187 186 187 188 189 190 190 190 192 194 196 198 65 Intermédiation financière 117 118 117 117 118 119 118 118 120 122 124 126 66 Assurances 60 59 61 62 62 62 63 62 62 62 62 63 67 Serv. auxil. financiers/des assurances 10 9 9 9 9 9 10 10 10 10 10 10 70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 337 341 342 346 351 356 363 366 372 375 376 382 70 Activités immobilières 18 18 18 19 20 19 20 20 20 20 20 20 71 Location de machines et équipements 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 72 Activités informatiques 39 40 42 44 44 48 49 50 53 54 57 57 73 Recherche et développement 11 11 11 11 11 12 12 12 12 13 13 13 74 Autres services fournis aux entreprises 265 267 266 268 272 273 278 280 283 284 283 288 75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 136 137 138 138 138 140 140 142 144 146 145 145 80 Enseignement 209 208 209 211 214 216 217 222 225 224 224 229 85 Santé et activités sociales 364 368 370 370 367 373 374 377 379 382 387 387 90-93 Autres services collectifs et personnels 141 141 142 141 142 143 145 146 147 148 147 149 90 Assainiss., voirie, gestion des déchets 11 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 91 Activités associatives 37 37 37 37 37 38 39 39 40 41 39 40 92 Activités récréatives, cultur. et sportives 50 49 50 50 51 52 52 52 53 53 53 54 93 Services personnels 43 43 43 43 42 41 42 42 42 42 42 43

EMPLOIS DANS LES SECTEURS SECONDAIRE ET TERTIAIRE



T18 Emplois selon les secteurs, sections et divisions économiques, 2000-2002STATEM


I II III IV I II III IV

Sections et divisions économiques NOGA 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002

10-93 Secteurs secondaire et tertiaire 3618 3621 3640 3618 3609 3609 3634 3590 42,8 29,3 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 1022 1034 1041 1016 1005 1011 1013 990 22,0 11,9 10-14 Industries extractives 5 5 5 5 5 5 5 5 10,2 10,3 15-37 Industries manufacturières 704 705 711 704 693 691 690 679 27,3 13,0 15 Industries alimentaires et des boissons 61 61 62 61 63 63 64 62 34,9 19,8 16 Industrie du tabac 3 3 3 3 3 3 3 3 33,8 14,2 17 Industrie textile 16 15 15 15 15 14 14 14 49,2 18,2 18 Indust. de l'habillement et des fourrures 7 7 7 7 7 7 6 6 75,4 22,6 19 Industrie du cuir et de la chaussure 3 2 2 3 3 2 2 2 55,3 16,0 20 Travail du bois, fabric. d'articles en bois 37 37 37 36 36 36 37 36 10,5 10,3 21 Industrie du papier et du carton 15 15 15 15 15 15 15 14 26,5 8,8 22 Edition, impression, reprod. d'enregistr. 55 56 56 56 56 54 53 52 37,7 23,2 23 Cokéf.; raffinage; traitement nucléaire 1 1 1 1 1 1 1 1 12,9 8,5 24 Industrie chimique 65 65 66 66 66 67 68 67 30,9 11,2 25 Fabr. de caoutchouc et mat. plastiques 25 25 25 24 24 24 23 23 29,3 11,4 26 Fabr. d'autres prod. minér. non métall. 19 20 20 19 19 18 19 18 16,2 9,9 27 Métallurgie 17 16 16 16 16 15 15 15 13,7 5,6 28 Travail des métaux 87 87 88 86 83 84 83 82 18,7 11,9 29 Fabr. de machines et d'équipements 110 109 110 109 106 106 105 105 16,7 9,0 30 Fabr. de mach. de bureau, ordinateurs 3 3 3 3 3 3 3 3 21,4 12,1 31 Fabr. de mach. et appareils électriques 39 39 39 39 37 37 36 36 30,2 11,2 32 Fabr. d'équip. de radio, TV, communic. 22 21 22 20 20 20 19 19 31,5 11,8 33 Instruments médic./précision, horlogerie 73 74 75 75 75 75 75 75 40,6 13,1 34 Industrie automobile 5 5 5 5 5 5 5 5 16,0 8,2 35 Fabrication d'autres moyens de transport 14 15 15 14 13 14 14 14 10,1 6,5 36-37 Autres industries manufacturières 30 30 30 30 30 29 29 28 28,0 16,6 40-41 Prod., distribution d'électricité/gaz/eau 23 22 22 22 22 21 22 21 14,2 9,8 45 Construction 290 301 303 284 285 294 297 284 10,1 9,3 50-93 SECTEUR TERTIAIRE 2596 2587 2598 2602 2603 2598 2620 2600 50,7 35,9 50-52 Comm. et rép. véhicules/art. domestiques 619 623 625 622 624 616 624 627 49,1 31,0 50 Commerce et réparation de véhicules 83 82 83 83 83 82 85 85 18,2 14,3 51 Commerce de gros, interméd. du comm. 204 207 208 205 208 206 209 206 33,9 21,2 52 Comm. de détail, rép. art. domestiques 332 334 334 334 333 328 330 335 66,3 41,4 55 Hôtellerie et restauration 225 224 224 224 225 225 224 221 57,9 32,9 60-64 Transports et communications 246 242 243 245 236 238 239 237 30,0 22,5 60 Transports terrestres et par conduites 92 89 90 92 89 89 90 90 14,4 17,7 61 Transports par eau 2 2 2 2 2 3 2 2 24,4 14,6 62 Transports aériens 11 13 13 11 9 11 11 12 50,7 27,1 63 Auxil. des transports, agences de voyage 54 54 54 54 52 52 53 53 41,9 20,9 64 Postes et télécommunications 87 84 84 85 84 84 83 80 37,0 28,5 65-67 Activités financières; assurances 197 201 206 204 205 204 205 203 42,6 18,1 65 Intermédiation financière 124 126 127 127 128 129 130 127 41,9 17,3 66 Assurances 62 64 67 66 64 64 64 64 45,2 18,3 67 Serv. auxil. financiers/des assurances 10 11 12 12 12 11 11 13 36,1 25,0 70-74 Immobilier; location ;inform.; R&D 386 394 394 393 396 393 398 384 39,5 32,0 70 Activités immobilières 20 20 20 20 21 21 21 20 51,6 34,3 71 Location de machines et équipements 4 4 4 4 4 4 4 4 34,1 34,4 72 Activités informatiques 60 61 61 59 58 58 60 59 23,6 18,5 73 Recherche et développement 13 14 14 14 14 14 14 14 40,3 25,6 74 Autres services fournis aux entreprises 289 295 295 297 299 296 300 287 42,0 35,0 75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 149 140 140 140 142 142 145 144 39,5 26,2 80 Enseignement 228 230 232 235 239 238 237 238 57,5 59,8 85 Santé et activités sociales 393 383 385 388 388 391 397 397 75,1 52,4 90-93 Autres services collectifs et personnels 153 150 149 151 149 151 150 149 54,2 43,0 90 Assainiss., voirie, gestion des déchets 12 13 13 13 13 13 13 13 8,7 14,3 91 Activités associatives 40 40 40 40 41 43 44 42 56,8 56,2 92 Activités récréatives, cultur. et sportives 58 54 55 56 55 55 53 53 46,3 46,2 93 Services personnels 43 42 41 41 41 40 41 41 76,1 34,2

Part de temps partiel en % 4e trim. 2002

Part de femmes en % 4e trim. 2002



T19 Emplois selon les grandes régions et les secteurs économiques, 1998-2002STATEM



Grandes régions et secteurs économiques 1998 1998 1998 1998 1999 1999 1999 1999 2000 2000 2000 2000

10-93 Secteurs secondaire et tertiaireSuisse 3430 3460 3471 3454 3468 3503 3527 3535 3557 3587 3600 3602 Région lémanique 595 596 599 603 602 606 611 614 616 618 616 624 Espace Mittelland 746 749 756 752 750 764 772 774 783 783 787 781 Nordwestschweiz 495 500 496 494 499 501 501 498 497 501 505 507 Zürich 686 697 693 690 701 705 708 710 715 726 727 728 Ostschweiz 464 467 471 467 469 473 478 479 479 482 485 483 Zentralschweiz 298 299 306 304 304 304 308 311 314 323 325 325 Ticino 147 151 151 144 143 149 148 149 152 154 155 154

10-45 Secteur secondaireSuisse 1005 1020 1024 999 997 1015 1021 1008 1012 1026 1039 1022Région lémanique 127 131 130 130 132 135 136 133 132 136 138 134Espace Mittelland 238 241 243 236 238 241 241 238 241 241 245 244Nordwestschweiz 172 173 170 169 167 170 170 165 166 168 170 168Zürich 158 158 157 151 150 154 156 154 157 158 160 156Ostschweiz 170 175 178 173 171 177 178 175 173 175 177 171Zentralschweiz 100 100 101 100 100 99 99 102 101 103 103 103Ticino 40 43 44 40 39 40 41 41 42 44 45 45

50-93 Secteur tertiaireSuisse 2425 2440 2447 2455 2472 2488 2506 2527 2545 2561 2561 2581Région lémanique 468 465 468 473 471 471 475 482 484 482 478 490Espace Mittelland 508 508 513 516 513 523 531 536 542 542 541 537Nordwestschweiz 323 328 326 325 331 331 331 332 332 333 334 340Zürich 529 539 536 539 551 552 552 556 558 567 567 571Ostschweiz 294 293 293 294 297 296 300 304 306 307 308 311Zentralschweiz 197 199 204 203 204 205 209 209 212 219 222 222Ticino 107 108 107 105 104 110 107 108 110 110 111 109


I II III IV I II III IV

Grandes régions et secteurs économiques 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002

10-93 Secteurs secondaire et tertiaireSuisse 3618 3621 3640 3618 3609 3609 3634 3590 42,8 29,3Région lémanique 626 630 633 633 632 632 635 632 43,7 27,7Espace Mittelland 783 784 788 782 779 783 786 774 43,3 31,3Nordwestschweiz 508 504 509 508 507 508 514 506 41,7 28,9Zürich 732 728 734 726 725 723 727 715 42,5 30,3Ostschweiz 484 486 489 486 483 483 487 484 42,4 28,2Zentralschweiz 329 330 329 327 326 325 329 327 42,6 30,0Ticino 155 159 158 155 156 156 156 153 42,3 23,1

10-45 Secteur secondaireSuisse 1022 1034 1041 1016 1005 1011 1013 990 22,0 11,9Région lémanique 132 137 138 132 131 133 133 130 19,8 9,8Espace Mittelland 243 245 247 242 237 239 239 235 23,1 12,5Nordwestschweiz 168 169 170 169 168 168 170 167 22,0 12,2Zürich 157 158 159 155 154 153 153 149 22,9 13,6Ostschweiz 172 176 177 170 168 172 173 166 22,5 12,3Zentralschweiz 103 104 105 101 102 102 102 100 19,1 11,7Ticino 45 46 45 46 45 44 43 44 24,6 6,6

50-93 Secteur tertiaireSuisse 2596 2587 2598 2602 2603 2598 2620 2600 50,7 35,9Région lémanique 494 494 495 501 502 499 502 502 49,9 32,4Espace Mittelland 540 539 541 540 542 543 547 540 52,1 39,5Nordwestschweiz 340 336 339 339 339 340 344 339 51,4 37,2Zürich 575 570 576 571 571 570 573 566 47,7 34,7Ostschweiz 312 310 312 315 315 311 315 317 52,8 36,5Zentralschweiz 225 226 224 226 224 223 227 227 53,0 38,1Ticino 110 113 112 109 111 112 112 109 49,4 29,7

Part desfemmesen %, 4e trim. 2002

Part du temps partielen %, 4e trim. 2002


VOLUME ANNUEL EFFECTIF DU TRAVAIL

T20 Volume annuel effectif de travail selon le taux d'occupation, les sections et secteurs économiquesT17 et le statut d'activité, 1992-2001

SVOLTA

Volume annuel en millions d'heures Total

1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 5784 5699 5703 5651 5609 5579 5619 5662 5590 5541

Temps partiel (moins de 90%) 914 918 937 946 954 977 1031 1082 1151 1167

dont

Temps partiel I (50-89%) 604 617 646 645 650 666 697 743 787 801

Temps partiel II (moins de 50%) 310 301 291 302 305 311 334 339 364 366

Total 6698 6618 6640 6598 6563 6556 6650 6744 6741 6708

Sections économiques NOGA

A/B 01-05 Agriculture, sylviculture 414 394 400 404 425 415 418 424 405 387

C-E 10-41 Industries; production d'énergie 1422 1358 1370 1341 1311 1297 1281 1293 1306 1295

F 45 Construction 594 587 592 589 554 516 512 524 529 521

G 50-52 Commerce et réparations 1144 1122 1100 1091 1092 1101 1108 1099 1088 1100

H 55 Hôtellerie et restauration 417 431 432 415 388 391 416 429 407 383

I 60-64 Transports et communications 444 437 432 438 438 438 446 445 441 431

J 65-67 Activités financières; assurances 355 357 364 365 366 369 368 372 363 377

K 70-74 Immobilier, informatique, R&D 561 581 594 586 592 615 645 668 700 716

L 75 Administration publique 255 249 239 237 243 236 245 259 261 250

M 80 Enseignement 308 309 309 308 315 314 331 345 350 365

N 85 Santé et activités sociales 501 517 530 544 554 576 577 587 587 581

O 90-93 Services collectifs et personnels 250 241 242 243 248 251 261 250 256 259

P 95 Services domestiques 34 34 35 37 37 37 44 50 49 44

A-P 01-95 Total 6698 6618 6640 6598 6563 6556 6650 6744 6741 6708


A/B 01-05 Secteur primaire 414 394 400 404 425 415 418 424 405 387

C-F 10-45 Secteur secondaire 2016 1945 1961 1930 1865 1812 1793 1817 1835 1815

G-P 50-95 Secteur tertiaire 4268 4278 4279 4265 4274 4328 4440 4503 4501 4505

A-P 01-95 Total 6698 6618 6640 6598 6563 6556 6650 6744 6741 6708

Statut d'activité

Indépendants 806 829 835 886 910 937 959 942 933 883

Collaborateurs familiaux 180 173 175 154 144 134 124 122 114 119

Salariés 5474 5394 5419 5340 5288 5258 5331 5436 5445 5448

Apprentis 238 222 211 217 222 227 236 243 250 257

Total 6698 6618 6640 6598 6563 6556 6650 6744 6741 6708



T21 Volume annuel effectif de travail des hommes et des femmes, selon le taux d'occupation, les sectionsT19 et secteurs économiques et le statut d'activité, 1997-2001

SVOLTA

Volume annuel en millions d'heures Hommes Femmes

1997 1998 1999 2000 2001 1997 1998 1999 2000 2001

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 4089 4126 4146 4099 4054 1490 1493 1516 1491 1487


dont

Temps partiel I (50-89%) 143 151 171 187 186 523 546 572 600 615


Total 4295 4347 4388 4377 4328 2261 2304 2355 2364 2380




F 45 Construction 481 477 492 497 486 35 35 31 32 34







M 80 Enseignement 169 174 175 175 181 145 157 171 175 183




A-P 01-95 Total 4295 4347 4388 4377 4328 2261 2304 2355 2364 2380





A-P 01-95 Total 4295 4347 4388 4377 4328 2261 2304 2355 2364 2380

Statut d'activité

Indépendants 703 716 701 687 640 234 244 241 246 243


Salariés 3391 3430 3493 3494 3476 1867 1901 1944 1951 1972

Apprentis 137 141 138 142 151 89 95 106 108 106

Total 4295 4347 4388 4377 4328 2261 2304 2355 2364 2380



T22 Volume annuel effectif de travail des Suisses et des étrangers, selon le taux d'occupation, les sectionsT20 et les secteurs économiques et le statut d'activité, 1997-2001

SVOLTA

Volume annuel en millions d'heures Suisses Etrangers

1997 1998 1999 2000 2001 1997 1998 1999 2000 2001

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 4086 4138 4166 4061 3990 1493 1481 1496 1529 1 551


dont

Temps partiel I (50-89%) 541 568 599 629 644 125 130 144 158 158


Total 4887 4985 5052 4990 4936 1669 1665 1692 1751 1 772




F 45 Construction 357 351 348 335 328 159 161 175 193 193







M 80 Enseignement 269 284 293 297 315 45 47 52 53 50




A-P 01-95 Total 4887 4985 5052 4990 4936 1669 1665 1692 1751 1 772




G-P 50-95 Secteur tertiaire 3288 3393 3442 3414 3393 1040 1047 1061 1088 1 112

A-P 01-95 Total 4887 4985 5052 4990 4936 1669 1665 1692 1751 1 772

Statut d'activité

Indépendants 830 856 844 817 779 107 104 98 115 104


Salariés 3741 3811 3888 3857 3841 1517 1520 1548 1588 1 607

Apprentis 187 198 201 204 205 40 38 42 45 52

Total 4887 4985 5052 4990 4936 1669 1665 1692 1751 1 772


DURÉE ANNUELLE EFFECTIVE DU TRAVAIL

T23 Durée annuelle effective de travail selon le taux d'occupation, les sections et secteurs économiquesT21 et le statut d'activité, 1992-2001

SVOLTA

Durée annuelle en heures par emploi Total

1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 1953 1962 1979 1954 1953 1961 1981 1991 1969 1935


dont

Temps partiel I (50-89%) 1183 1178 1182 1168 1162 1172 1189 1210 1225 1196


Total 1605 1607 1623 1599 1595 1589 1589 1597 1568 1541




F 45 Construction 1754 1778 1729 1737 1768 1752 1731 1742 1710 1682







M 80 Enseignement 1138 1146 1186 1235 1248 1185 1208 1261 1224 1222




A-P 01-95 Total 1605 1607 1623 1599 1595 1589 1589 1597 1568 1541





A-P 01-95 Total 1605 1607 1623 1599 1595 1589 1589 1597 1568 1541

Statut d'activité

Indépendants 2033 2043 2069 2063 2011 1973 1956 1935 1960 1912


Salariés 1576 1576 1588 1565 1565 1561 1566 1578 1541 1518

Apprentis 1368 1381 1392 1355 1384 1397 1402 1389 1382 1368

Total 1605 1607 1623 1599 1595 1589 1589 1597 1568 1541


T24 Durée annuelle effective de travail des hommes et des femmes, selon le taux d'occupation, les sectionsT22 et secteurs économiques et le statut d'activité, 1997-2001

SVOLTA

Durée annuelle en heures par emploi Hommes Femmes

1997 1998 1999 2000 2001 1997 1998 1999 2000 2001

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 1996 2013 2026 2007 1968 1873 1899 1899 1872 1851


dont

Temps partiel I (50-89%) 1175 1191 1221 1254 1243 1171 1188 1207 1217 1182


Total 1854 1856 1862 1828 1802 1249 1250 1263 1241 1221




F 45 Construction 1853 1841 1850 1826 1789 998 945 909 862 912







M 80 Enseignement 1475 1474 1514 1431 1448 965 1006 1077 1068 1059




A-P 01-95 Total 1854 1856 1862 1828 1802 1249 1250 1263 1241 1221





A-P 01-95 Total 1854 1856 1862 1828 1802 1249 1250 1263 1241 1221

Statut d'activité

Indépendants 2294 2259 2256 2266 2212 1389 1403 1369 1425 1408


Salariés 1816 1823 1834 1796 1775 1244 1247 1261 1229 1209

Apprentis 1407 1412 1382 1375 1386 1381 1386 1399 1391 1344

Total 1854 1856 1862 1828 1802 1249 1250 1263 1241 1221




T25 Durée annuelle effective de travail des Suisses et des étrangers, selon le taux d'occupation, les sectionsT23 et secteurs économiques et le statut d'activité, 1997-2001

SVOLTA

Durée annuelle en heures par emploi Suisses Etrangers

1997 1998 1999 2000 2001 1997 1998 1999 2000 2001

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 1978 1999 2006 1984 1954 1916 1935 1950 1931 1887


dont

Temps partiel I (50-89%) 1170 1191 1215 1232 1200 1181 1180 1194 1198 1178


Total 1560 1560 1567 1539 1513 1680 1682 1696 1658 1627




F 45 Construction 1720 1709 1718 1696 1672 1830 1781 1791 1734 1700







M 80 Enseignement 1175 1189 1233 1225 1220 1253 1334 1448 1216 1235




A-P 01-95 Total 1560 1560 1567 1539 1513 1680 1682 1696 1658 1627





A-P 01-95 Total 1560 1560 1567 1539 1513 1680 1682 1696 1658 1627

Statut d'activité

Indépendants 1968 1956 1956 1966 1918 2013 1956 1769 1924 1865


Salariés 1518 1524 1532 1499 1476 1678 1681 1705 1656 1626

Apprentis 1396 1395 1388 1386 1366 1401 1435 1398 1363 1380

Total 1560 1560 1567 1539 1513 1680 1682 1696 1658 1627


COMPOSANTES DU VOLUME EFFECTIF DE TRAVAIL

T26 Composantes du volume annuel effectif du travail et de la durée annuelle effective du travail selon le sexe,T24 l'origine, le taux d'occupation et les sections économiques, 2001

SVOLTAPopulation résidante permanente Volume annuel en millions d'heures Durée annuelle en heures par emploi

Volume Volume Volume Volume Durée Durée Durée Durée annuel annuel annuel annuel annuelle annuelle annuelle annuelle normal d'absences d'heures effectif normale d'absences d'heures effective du travail supplém. du travail du travail supplém. du travail

1) 2) 1) 2)

Sexe

Hommes 4161 213 112 4060 1842 94 49 1797

Femmes 2370 142 52 2280 1260 75 28 1212

Total 6531 355 164 6340 1577 86 40 1531

Origine

Suisses 5089 277 133 4945 1557 85 41 1513

Etrangers 1442 77 31 1396 1653 88 36 1600

Total 6531 355 164 6340 1577 86 40 1531

Taux d'occupation

Plein temps (90%-100%) 5365 284 128 5209 1995 106 48 1937

Temps partiel (moins de 90%) 1166 71 35 1131 804 49 24 780

dont

Temps partiel I (50-89%) 803 48 19 774 1240 74 30 1195

Temps partiel II (moins de 50%) 363 23 16 357 452 28 20 444

Total 6531 355 164 6340 1577 86 40 1531


A/B Agriculture, sylviculture 386 19 8 376 2181 106 48 2122

C-E Industries; production d'énergie 1213 63 29 1179 1737 90 41 1688

F Construction 510 44 8 474 1795 156 29 1669

G Commerce et réparations 1082 57 26 1051 1612 84 39 1566

H Hôtellerie et restauration 337 19 7 326 1558 88 33 1504

I Transports et communications 431 26 8 413 1674 100 31 1605

J Activités financières; assurances 369 15 16 369 1686 68 72 1689

K Immobilier, informatique, R&D 688 29 22 681 1536 64 49 1520

L Administration publique 269 10 5 264 1564 60 31 1535

M Enseignement 359 14 15 360 1215 48 51 1219

N Santé et activités sociales 593 44 11 560 1369 101 25 1293

O Services collectifs et personnels 253 13 7 247 1256 62 35 1228

P Services domestiques 42 3 1 40 620 42 12 590

A-P Total 6531 355 164 6340 1577 86 40 1531

1) Comprend les absences pour raisons de santé (maladie, accident), congé maternité, service militaire, réductions de l'horaire du travail, formation, mauvais temps, conflit de travail ou pour raisons personnelles/familiales. Ne comprend pas les vacances, les jours fériés et les absences dues à la flexibilité des horaires du travail.

2) Uniquement les heures supplémentaires non compensées par des congés durant l'année.




T27 Composantes de la durée annuelle effective du travail des salariés à plein temps selon le sexe etT25 les sections économiques, 2001

SVOLTA

Population résidante permanente Total Hommes Femmes

En heures par emploi Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. normale d'ab- d'heu- effec- normale d'ab- d'heu- effec- normale d'ab- d'heu- effec- du sences res tive du du sences res tive du du sences res tive du travail suppl. travail travail suppl. travail travail suppl. travail


A/B Agriculture, sylviculture 2193 136 24 2080 2209 136 26 2099 (2100) (141) (15) (1974)

C-E Industries; production d'énergie 1917 99 49 1867 1924 96 55 1883 1887 112 24 1798

F Construction 1989 173 30 1846 1992 172 30 1850 (1925) (202) (22) (1745)

G Commerce et réparations 1962 102 51 1912 1986 98 62 1951 1914 109 28 1833

H Hôtellerie et restauration 1990 113 39 1916 2002 107 44 1939 1976 121 33 1888

I Transports et communications 1913 114 36 1835 1924 111 39 1852 1868 126 27 1768

J Activités financières; assurances 1919 78 91 1932 1924 77 112 1958 1908 78 49 1879

K Immobilier, informatique, R&D 1972 82 64 1955 1999 80 74 1993 1903 86 39 1856

L Administration publique 1918 72 37 1884 1927 70 41 1898 1890 78 27 1839

M Enseignement 1822 68 78 1831 1858 64 91 1884 1768 74 58 1752

N Santé et activités sociales 1940 139 32 1833 1983 126 48 1905 1910 149 21 1783

O Services collectifs et personnels 1941 92 54 1903 1968 88 67 1947 1896 100 32 1828

P Services domestiques (2104) (127) (24) (2001) () () () () (2075) (129) (13) (1959)

A-P Total 1940 104 50 1886 1956 102 58 1911 1899 109 32 1822

T28 Composantes de la durée annuelle effective du travail des salariés à plein temps selon l'origine etT26 les sections économiques, 2001

SVOLTA

Population résidante permanente Total Suisses Etrangers

En heures par emploi Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée Durée annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. annu. normale d'ab- d'heu- effec- normale d'ab- d'heu- effec- normale d'ab- d'heu- effec- du sences res tive du du sences res tive du du sences res tive du travail suppl. travail travail suppl. travail travail suppl. travail


A/B Agriculture, sylviculture 2193 136 24 2080 2208 141 29 2096 (2110) (114) (0) (1995)

C-E Industries; production d'énergie 1917 99 49 1867 1922 102 53 1874 1905 93 39 1851

F Construction 1989 173 30 1846 2007 181 36 1861 1957 158 18 1817

G Commerce et réparations 1962 102 51 1912 1968 105 58 1921 1946 93 33 1886

H Hôtellerie et restauration 1990 113 39 1916 2002 123 46 1925 1981 106 34 1909

I Transports et communications 1913 114 36 1835 1907 115 33 1825 1945 107 55 1893

J Activités financières; assurances 1919 78 91 1932 1922 80 93 1935 1901 65 82 1917

K Immobilier, informatique, R&D 1972 82 64 1955 1972 85 64 1951 1975 73 66 1968

L Administration publique 1918 72 37 1884 1930 72 30 1888 1817 69 100 1848

M Enseignement 1822 68 78 1831 1817 68 79 1828 1854 71 72 1855

N Santé et activités sociales 1940 139 32 1833 1940 142 33 1831 1941 134 30 1838

O Services collectifs et personnels 1941 92 54 1903 1949 93 59 1914 1917 90 40 1867

P Services domestiques (2104) (127) (24) (2001) (2148) (134) (42) (2056) (2049) (118) (1) (1932)

A-P Total 1940 104 50 1886 1941 105 54 1890 1935 102 41 1874


T29 Taux d'absence1) des salariés à plein temps selon le sexe, l'origine et les sections T26 économiques, 2001

SVOLTAPopulation résidante permanente Suisses et étrangers Suisses Etrangers

En pour cent Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes


A/B Agriculture, sylviculture 6,2 6,1 (6.7) 6,4 6,3 () (5.4) (5.4) ()

C-E Industries; production d'énergie 5,2 5,0 5,9 5,3 5,2 6,0 4,9 4,5 5,9

F Construction 8,7 8,6 (10.5) 9,0 9,0 (10.4) 8,1 8,0 ()

G Commerce et réparations 5,2 4,9 5,7 5,3 5,1 5,7 4,8 4,4 5,7

H Hôtellerie et restauration 5,7 5,3 6,1 6,1 6,1 6,1 5,3 4,8 6,1

I Transports et communications 6,0 5,8 6,8 6,0 5,9 6,7 5,5 5,0 (6.9)

J Activités financières; assurances 4,0 4,0 4,1 4,2 4,1 4,2 3,4 3,3 (3.8)

K Immobilier, informatique, R&D 4,2 4,0 4,5 4,3 4,2 4,5 3,7 3,4 4,6

L Administration publique 3,8 3,6 4,1 3,7 3,6 4,1 3,8 (3.6) (4.4)

M Enseignement 3,8 3,5 4,2 3,7 3,5 4,2 3,8 (3.4) (4.2)

N Santé et activités sociales 7,2 6,3 7,8 7,3 6,6 7,8 6,9 5,8 7,8

O Services collectifs et personnels 4,8 4,5 5,3 4,8 4,6 5,2 4,7 (4.1) (5.3)

P Services domestiques (6.0) () (6.2) (6.2) () (6.6) (5.8) () (5.8)

A-P Total 5,4 5,2 5,8 5,4 5,3 5,7 5,3 5,0 5,9

1) Durée annuelle d'absences en % de la durée annuelle normale du travail

T30 Taux d'heures supplémentaires1) des salariés à plein temps selon le sexe, l'origine et les sections

T27 économiques, 2001SVOLTA

Population résidante permanente Suisses et étrangers Suisses Etrangers

En pour cent Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes


A/B Agriculture, sylviculture 1,1 1,2 (0.7) 1,3 1,4 () (0.0) (0.0) ()

C-E Industries; production d'énergie 2,6 2,9 1,3 2,8 3,0 1,6 2,0 2,4 0,8

F Construction 1,5 1,5 (1.1) 1,8 1,8 (1.5) 0,9 0,9 ()

G Commerce et réparations 2,6 3,1 1,5 2,9 3,6 1,6 1,7 1,9 1,2

H Hôtellerie et restauration 2,0 2,2 1,7 2,3 2,8 1,7 1,7 1,8 1,6

I Transports et communications 1,9 2,0 1,4 1,7 1,9 1,1 2,8 3,0 (2.6)

J Activités financières; assurances 4,8 5,8 2,6 4,8 5,9 2,6 4,3 5,5 (2.1)

K Immobilier, informatique, R&D 3,3 3,7 2,0 3,2 3,7 2,0 3,3 3,6 2,4

L Administration publique 1,9 2,1 1,4 1,6 1,7 1,2 5,5 (6.8) (2.8)

M Enseignement 4,3 4,9 3,3 4,3 4,7 3,6 3,9 (6.5) (1.9)

N Santé et activités sociales 1,6 2,4 1,1 1,7 2,7 1,0 1,6 1,8 1,3

O Services collectifs et personnels 2,8 3,4 1,7 3,0 3,4 2,2 2,1 (3.6) (0.5)

P Services domestiques (1.2) () (0.6) (2.0) () (1.2) (0.1) () (0.0)

A-P Total 2,6 3,0 1,7 2,8 3,1 1,8 2,1 2,4 1,4

1) Durée annuelle d'heures supplémentaires en % de la durée annuelle normale du travail

TAUX D‘ABSENCE ET TAUX D‘HEURES SUPPLÉMENTAIRES


DURÉE NORMALE DE TRAVAIL DANS LES ENTREPRISES

T31 Durée hebdomadaire normale du travail des salariés à plein temps selon les secteurs, sections et T31 divisions économiques, 1992-2002

En heures par semaine Total

Sections et divisions économiques NOGA 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

01-93 TOTAL 42,0 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,8 41,8 41,7 41,701.12,02 SECTEUR PRIMAIRE 43,6 43,6 43,5 43,5 43,4 43,4 43,3 43,3 43,2 43,1 43,001.12 Horticulture 43,8 43,8 43,7 43,7 43,6 43,7 43,5 43,5 43,4 43,3 43,2 02 Sylviculture et services annexes 43,3 43,3 43,2 43,2 43,2 43,1 43,0 43,0 42,9 42,9 42,8 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 41,9 41,7 41,8 41,7 41,7 41,7 41,6 41,6 41,5 41,5 41,410-14 Industries extractives 42,5 42,3 42,3 42,3 42,3 42,3 42,2 42,0 42,0 41,9 42,1 15-37 Industries manufacturières 41,4 41,4 41,4 41,4 41,4 41,4 41,4 41,3 41,3 41,2 41,2 15 Industries alimentaires et des boissons 42,5 42,3 42,4 42,4 42,4 42,3 42,3 42,2 42,1 42,1 42,1 16 Industrie du tabac 40,9 40,7 40,8 40,6 40,4 40,3 40,3 40,2 40,2 40,3 40,2 17 Industrie textile 42,1 42,0 42,0 41,9 42,0 42,1 42,1 42,1 42,0 42,0 42,0 18 Industrie de l'habillement et des fourrures 42,0 42,0 41,9 41,9 41,8 41,9 41,8 41,8 41,7 41,5 41,5 19 Industrie du cuir et de la chaussure 42,3 42,2 42,2 42,1 42,1 42,0 42,1 42,0 42,0 42,0 41,8 20 Travail du bois, fabrication d'articles en bois 42,8 42,7 42,6 42,6 42,5 42,5 42,5 42,4 42,4 42,3 42,2 21 Industrie du papier et du carton 41,7 41,7 41,7 41,7 41,6 41,5 41,6 41,6 41,6 41,5 41,5 22 Edition, impression, reproduction d'enregistr. 40,5 40,5 40,5 40,6 40,6 40,6 40,6 40,6 40,6 40,5 40,5 23 Cokéfaction; raffinage; traitement nucléaire 40,8 40,8 40,8 40,7 40,7 40,7 40,7 40,7 40,7 40,7 40,8 24 Industrie chimique 40,9 40,9 40,9 40,8 40,8 40,8 40,8 40,8 40,8 40,8 40,9 25 Fabr. de caoutchouc et matières plastiques 41,9 41,8 41,9 41,9 41,9 41,9 41,8 41,9 41,9 41,8 41,8 26 Fabr. d'autres prod. minéraux non métalliques 42,6 42,4 42,4 42,4 42,4 42,4 42,3 42,1 42,1 42,0 42,2 27 Métallurgie 41,7 41,6 41,7 41,7 41,6 41,7 41,7 41,7 41,7 41,6 41,6 28 Travail des métaux 41,6 41,5 41,6 41,6 41,5 41,6 41,6 41,6 41,6 41,5 41,5 29 Fabrication de machines et d'équipements 40,9 40,9 40,9 40,9 40,9 41,0 40,9 40,9 40,8 40,8 40,8 30 Fabr. de machines de bureau, ordinateurs 40,9 40,9 40,9 40,9 40,9 41,0 40,9 40,9 40,8 40,8 40,8 31 Fabr. de machines et appareils électriques 41,0 41,0 41,0 41,1 41,0 41,0 40,9 40,9 40,9 40,8 40,8 32 Fabr. d'équip. de radio, TV, communication 41,0 41,0 41,0 41,1 41,0 41,0 40,9 40,9 40,9 40,8 40,8 33 Instruments médicaux/précision, horlogerie 40,9 40,9 40,9 40,9 40,9 40,9 40,8 40,7 40,7 40,7 40,7 34 Industrie automobile 40,9 40,9 40,9 40,9 40,9 41,0 40,9 40,9 40,8 40,8 40,8 35 Fabrication d'autres moyens de transport 40,9 40,9 40,9 40,9 40,9 41,0 40,9 40,9 40,8 40,8 40,8 36-37 Autres industries manufacturières 42,2 42,1 42,1 42,1 42,0 42,0 42,0 42,0 42,0 41,9 41,9 40-41 Production, distribution d'électricité/gaz/eau 41,6 41,4 41,4 41,5 41,4 41,4 41,4 41,4 41,3 41,2 41,2 45 Construction 42,8 42,5 42,5 42,5 42,4 42,4 42,3 42,1 42,0 42,0 41,9 50-93 SECTEUR TERTIAIRE 42,0 41,9 41,9 41,9 41,9 42,0 42,0 41,9 41,9 41,8 41,850-52 Commerce; rép. véhicules/art. domestiques 42,2 42,1 42,0 42,1 42,1 42,1 42,1 42,2 42,1 42,1 41,9 50 Commerce et réparation de véhicules 42,5 42,4 42,4 42,4 42,3 42,3 42,3 42,3 42,2 42,2 42,2 51 Commerce de gros, intermédiaires du comm. 42,0 42,0 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 42,2 42,2 42,1 41,9 52 Commerce de détail, rép. articles domestiques 42,2 42,0 42,0 42,1 42,1 42,1 42,1 42,1 42,0 42,0 41,9 55 Hôtellerie et restauration 42,7 42,3 42,3 42,3 42,4 42,8 42,9 42,3 42,2 42,2 42,2 60-64 Transports et communications 42,3 42,2 42,3 42,3 42,2 42,2 42,2 42,2 42,2 41,9 42,0 60 Transports terrestres et par conduites 42,9 42,9 43,0 43,0 42,8 42,7 42,8 42,9 42,6 42,4 42,3 61 Transports par eau 42,2 42,0 41,8 42,1 41,8 41,8 42,0 42,0 41,7 41,6 41,8 62 Transports aériens 41,3 41,3 41,8 41,8 41,9 41,8 41,5 41,5 41,5 41,5 41,4 63 Auxiliaires des transp., agences de voyage 41,8 41,8 41,8 41,8 41,9 41,9 41,9 41,8 41,9 41,8 41,8 64 Postes et télécommunications 42,0 42,0 42,0 42,0 42,0 42,0 41,9 42,0 42,0 41,6 41,9 65-67 Activités financières; assurances 41,6 41,6 41,6 41,6 41,6 41,6 41,5 41,5 41,5 41,4 41,5 65 Intermédiation financière 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,6 41,6 41,6 41,5 41,6 66 Assurances 41,4 41,3 41,3 41,3 41,3 41,4 41,3 41,3 41,2 41,2 41,3 67 Serv. auxiliaires financiers/des assurances 41,6 41,5 41,5 41,5 41,5 41,6 41,5 41,5 41,4 41,4 41,5 70-74 Immobilier;location;inform.; R&D 41,9 41,9 42,0 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,8 41,8 41,7 70 Activités immobilières 41,6 41,6 41,7 41,7 41,8 41,7 41,7 41,7 41,7 41,6 41,6 71 Location de machines et équipements 41,9 41,9 42,4 42,5 42,0 42,2 41,9 42,3 41,6 41,6 41,5 72 Activités informatiques 41,9 41,9 42,0 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,8 73 Recherche et développement 41,6 41,6 41,8 41,7 41,6 41,7 41,7 41,7 40,8 40,5 40,6 74 Autres services fournis aux entreprises 41,9 41,9 42,0 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,9 41,7 75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,6 41,6 41,6 80 Enseignement 41,8 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,8 41,7 41,6 41,5 41,4 85 Santé et activités sociales 41,8 41,8 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,7 41,6 90-93 Autres services collectifs et personnels 42,0 41,9 42,0 42,0 42,1 42,0 42,0 42,0 41,9 41,7 41,8 90 Assainissement, voirie et gestion des déchets (41.1) (41.1) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) 91 Activités associatives 41,6 41,6 41,8 41,7 41,6 41,5 41,5 41,6 41,5 41,4 41,3 92 Activités récréatives, culturelles et sportives 41,8 41,8 41,7 41,7 41,7 41,7 41,6 41,7 41,6 41,6 41,6 93 Services personnels 42,7 42,6 42,6 42,6 42,7 42,6 42,6 42,5 42,4 42,4 42,4

DNT


T32 Durée hebdomadaire normale du travail des salariés à plein temps selon les sectionsT30 économiques, les grandes régions et les cantons, 2002

DNTEn heures par semaine Sections économiques NOGA

Total des Indus- Indus- Produc- Cons- Com- Hôtelle- Trans- Activités Immo- Admini- Ensei- Santé et Services

secteurs tries tries tion, dis- truction merce et rie et ports et finan- bilier, stration gnement activités collectifs

secon- extrac- manufac- tribution répara- restau- commu- cières location publique sociales et per-

daire et tives turières d'élect./ tion ration nications et assu- informa- sonnels

tertiaire gaz/eau rances tique,

R&D

C-O C D E F G H I J K L M N O

Suisse 41,7 42,1 41,2 41,2 41,9 41,9 42,2 42,0 41,5 41,7 41,6 41,4 41,6 41,8

Grandes régions

Région Lémanique 41,6 42,1 41,3 41,0 42,2 42,1 42,2 42,1 41,0 41,6 41,2 40,9 41,4 41,5 Espace Mittelland 41,7 42,4 41,1 41,1 41,9 42,4 42,2 41,8 41,5 41,8 41,4 41,1 41,9 41,9 Nordwestschweiz 41,6 41,7 41,0 41,1 41,7 41,9 42,2 42,2 41,5 41,5 42,0 41,6 41,9 41,8 Zürich 41,7 42,1 41,1 42,0 41,5 42,0 42,0 41,7 41,6 41,6 41,9 41,8 41,9 41,7 Ostschweiz 42,0 42,3 41,6 41,6 42,0 42,5 42,4 42,3 41,6 42,0 42,2 41,4 41,9 42,0 Zentralschweiz 41,9 42,2 41,5 41,2 41,9 42,4 42,0 42,1 41,6 41,8 42,0 41,4 42,0 41,7 Ticino 41,6 42,5 41,4 40,8 42,2 42,5 42,3 41,5 41,7 41,3 41,2 40,2 40,7 41,4

Cantons

Zürich 41,7 42,1 41,1 42,0 41,5 42,0 42,0 41,7 41,6 41,6 41,9 41,8 41,9 41,7 Bern 41,8 42,2 41,3 41,3 42,0 42,5 42,2 41,6 41,6 41,9 41,4 40,9 42,0 41,8 Luzern 41,9 42,1 41,5 41,2 41,6 42,6 41,8 42,2 41,7 41,7 41,9 (41.4) 42,0 41,6 Uri 41,7 42,2 41,1 41,2 42,2 42,0 42,2 (41.0) ( ) 41,7 41,9 ( ) 41,6 41,9 Schwyz 42,1 42,2 42,0 41,2 42,4 42,4 42,3 42,0 41,5 41,8 42,2 ( ) 42,0 42,0 Ob.-/Nidwalden 41,8 42,2 41,6 (41.2) 42,0 42,0 41,9 41,9 ( ) 41,7 42,1 ( ) 41,6 41,8 Glarus 41,7 42,2 41,4 (41.2) 41,6 42,0 42,2 42,0 ( ) 41,7 42,0 ( ) 41,6 41,8 Zug 41,7 42,1 40,9 ( ) 41,8 42,1 42,1 42,4 41,5 42,0 42,2 (41.4) 41,9 41,6 Fribourg 41,8 42,7 41,4 41,0 42,0 42,5 42,0 42,4 41,5 41,6 41,9 41,2 41,9 41,8 Solothurn 41,6 42,2 41,2 41,2 41,7 42,1 42,0 41,9 41,5 41,6 42,0 (41.4) 42,0 41,9 Basel-Stadt 41,5 (42.2) 40,5 ( ) 41,3 41,3 42,0 42,1 41,4 41,4 42,0 42,0 41,9 41,7 Basel-Landschaft 41,6 41,7 41,0 41,2 42,0 41,7 42,3 42,0 41,5 41,3 42,0 (41.4) 41,9 41,9 Schaffhausen 41,5 42,2 40,9 41,2 41,3 41,9 42,2 42,4 41,5 41,4 42,1 ( ) 41,6 41,9 Appenzell A.Rh./I.Rh. 41,8 (42.2) 41,9 (41.2) 41,7 41,9 42,2 41,7 ( ) 41,7 42,0 ( ) 41,6 41,9 St.Gallen 42,0 41,8 41,6 41,9 41,9 42,5 42,4 42,2 41,7 42,1 42,0 41,4 42,0 41,9 Graubünden 42,3 42,8 42,0 41,6 42,6 42,7 42,5 42,5 41,5 41,9 42,6 (41.4) 42,1 42,1 Aargau 41,8 41,6 41,2 41,0 41,9 42,2 42,3 42,5 41,7 41,7 41,9 (41.4) 42,0 41,8 Thurgau 42,0 42,2 41,5 41,2 42,0 42,8 42,6 42,3 41,5 42,0 42,1 (41.4) 42,0 42,1 Ticino 41,6 42,5 41,4 40,8 42,2 42,5 42,3 41,5 41,7 41,3 41,2 40,2 40,7 41,4 Vaud 41,9 42,0 41,5 41,3 42,0 42,3 42,0 42,2 41,3 42,1 41,7 41,4 42,1 41,6 Valais 42,4 42,2 41,7 41,4 43,2 43,0 42,5 42,5 41,5 42,6 42,2 (41.4) 41,9 42,3 Neuchâtel 41,3 42,6 40,6 40,3 41,4 42,5 42,5 42,0 41,5 41,5 40,6 ( ) 41,0 41,9 Genève 40,9 42,1 40,6 40,0 41,6 41,3 42,0 41,9 40,8 41,0 40,0 40,1 40,2 41,1 Jura 41,4 (42.2) 40,6 ( ) 41,5 42,1 42,2 41,8 (41.5) 41,7 41,4 ( ) 42,0 41,9

DURÉE NORMALE DE TRAVAIL DANS LES ENTREPRISES


INDICE APPRÉCIATIF DES PERSPECTIVES D‘OCCUPATION ‚

T33 Indice appréciatif des perspectives d'occupation dans les établissements (pondérés par le nombre T30 d'emplois) selon les secteurs, sections et divisions économiques, 2000-2002

STATEM

En points, fin du trimestre Indice apréciatif des perspectives: 150=bonnes, 100=satisfaisantes/incertaines, 50=mauvaises


Sections et divisions économiques NOGA 2000 2000 2000 2000 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002

10-93 Secteurs secondaire et tertiaire 124 128 128 127 126 126 122 120 120 120 117 116 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 120 127 127 124 123 122 116 110 111 113 109 107 10-14 Industries extractives 117 124 119 117 118 117 111 109 113 111 104 101 15-37 Industries manufacturières 122 128 128 128 125 123 115 111 110 111 109 108 15 Industries alimentaires et des boissons 124 128 130 129 126 131 128 127 122 125 121 123 16 Industrie du tabac 128 126 138 138 138 141 140 138 138 125 126 124 17 Industrie textile 113 119 114 116 116 113 108 101 100 104 104 101 18 Indust. de l'habillement et des fourrures 123 123 122 119 125 124 121 117 120 117 118 107 19 Industrie du cuir et de la chaussure 119 124 115 121 108 112 106 94 103 101 98 103 20 Travail du bois, fabric. d'articles en bois 115 121 120 114 117 116 111 103 107 110 106 104 21 Industrie du papier et du carton 123 129 128 129 121 117 107 110 111 110 107 111 22 Edition, impression, reprod. d'enregistr. 121 122 124 123 121 121 115 112 112 107 106 107 23 Cokéf.; raffinage; traitement nucléaire 146 149 150 150 148 150 150 150 150 150 150 126 24 Industrie chimique 131 135 133 137 134 125 121 115 114 116 118 116 25 Fabr. de caoutchouc et mat. plastiques 128 133 131 131 129 127 117 111 114 114 111 117 26 Fabr. d'autres prod. minér. non métall. 116 124 120 120 118 119 116 109 114 117 107 105 27 Métallurgie 124 127 128 130 129 116 106 96 103 100 98 99 28 Travail des métaux 121 128 129 129 125 123 114 106 105 108 105 102 29 Fabr. de machines et d'équipements 120 131 133 131 128 127 112 107 107 112 109 107 30 Fabr. de mach. de bureau, ordinateurs 110 129 137 141 133 137 129 111 93 105 100 99 31 Fabr. de mach. et appareils électriques 117 127 125 121 119 115 110 108 103 102 104 102 32 Fabr. d'équip. de radio, TV, communic. 136 137 134 133 129 118 112 108 104 103 102 101 33 Instruments médic./précision, horlogerie 125 132 131 132 128 123 116 117 115 114 112 111 34 Industrie automobile 130 135 128 134 137 131 122 124 114 121 115 105 35 Fabrication d'autres moyens de transport 127 128 124 129 116 113 112 109 110 110 103 104 36-37 Autres industries manufacturières 117 123 120 117 118 117 110 108 109 108 107 105 40-41 Prod., distribution d'électricité/gaz/eau 127 128 129 130 133 134 132 129 134 133 135 135 45 Construction 116 125 123 116 117 121 115 107 112 114 107 102 50-93 SECTEUR TERTIAIRE 126 128 128 129 128 128 125 124 124 124 121 120 50-52 Comm. et rép. véhicules/art. domestiques 121 124 124 124 123 123 119 118 118 118 116 113 50 Commerce et réparation de véhicules 115 117 116 117 115 118 113 113 113 112 109 108 51 Commerce de gros, interméd. du comm. 125 127 128 127 125 125 120 118 117 115 114 113 52 Comm. de détail, rép. art. domestiques 119 124 124 124 123 123 121 121 121 121 119 116 55 Hôtellerie et restauration 116 123 116 120 119 120 114 117 116 117 112 114 60-64 Transports et communications 120 129 128 128 124 125 119 117 119 118 117 113 60 Transports terrestres et par conduites 115 122 120 118 116 118 117 114 110 111 113 109 61 Transports par eau 116 131 106 118 124 114 112 111 106 111 116 111 62 Transports aériens 105 142 141 143 100 130 102 92 123 105 103 103 63 Auxil. des transports, agences de voyage 130 133 132 131 133 127 119 118 123 121 120 117 64 Postes et télécommunications 130 134 140 137 132 136 130 133 129 131 126 126 65-67 Activités financières; assurances 138 139 140 140 138 138 134 130 128 126 119 120 65 Intermédiation financière 138 141 140 140 141 139 135 130 126 125 117 122 66 Assurances 138 138 141 141 136 137 134 131 131 129 121 117 67 Serv. auxil. financiers/des assurances 136 133 134 135 132 130 129 128 125 121 123 117 70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 129 130 129 129 130 129 124 123 122 122 118 117 70 Activités immobilières 131 132 134 135 133 133 132 131 129 131 133 128 71 Location de machines et équipements 126 128 122 122 123 124 119 115 115 111 106 104 72 Activités informatiques 137 135 135 135 136 132 126 125 122 119 114 114 73 Recherche et développement 129 129 135 136 133 135 127 120 127 128 126 127 74 Autres services fournis aux entreprises 127 128 128 128 128 128 123 122 122 122 118 117 75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 143 136 143 140 139 143 143 142 143 142 137 142 80 Enseignement 137 136 139 139 140 140 141 138 139 138 138 136 85 Santé et activités sociales 130 131 131 131 133 131 131 131 131 132 130 131 90-93 Autres services collectifs et personnels 124 126 126 126 125 126 126 124 126 126 123 124 90 Assainiss., voirie, gestion des déchets 125 128 128 129 130 131 130 132 130 130 127 126 91 Activités associatives 134 135 138 136 138 137 135 136 138 136 136 134 92 Activités récréatives, cultur. et sportives 122 125 125 125 122 123 128 122 123 124 120 124 93 Services personnels 117 118 116 117 117 118 116 113 118 116 112 112


PERSONNES SANS EMPLOI

T34 Personnes sans emploi (selon la définition internationale) et taux de sans-emploi selon le sexe,T31 l'origine et les groupes d'âges, 1997-1999

SPSEPopulation résidante Personnes sans emploi et taux de sans-emploi


Fin du trimestre 1997 1997 1997 1997 1998 1998 1998 1998 1999 1999 1999 1999

Pers. sans emploi, en milliers

Total 175.3 165.0 160.3 165.0 157.3 136.8 130.1 135.9 130.9 118.1 113.9 119.1

Suisses 89.6 85.0 82.9 84.3 80.1 71.3 68.7 70.2 67.9 63.5 61.7 62.7Etrangers 85.7 80.0 77.4 80.7 77.2 65.5 61.4 65.7 63.0 54.7 52.1 56.4

15-24 ans 34.4 32.8 33.9 35.6 33.8 30.4 32.0 33.4 32.7 31.1 31.3 31.025-39 ans 81.0 75.9 71.2 72.4 67.5 57.0 51.0 51.8 47.5 39.9 38.1 41.040-54 ans 43.7 41.4 40.2 41.4 40.2 35.0 33.2 35.9 35.7 32.7 30.7 32.355+ ans 16.1 14.8 15.0 15.6 15.7 14.4 13.9 14.8 15.1 14.4 13.8 14.8

Hommes 103.5 96.6 88.9 91.3 83.9 66.2 61.0 67.7 65.4 55.8 52.9 59.5

Suisses 47.5 42.9 40.2 41.9 39.0 32.3 29.8 31.8 30.2 26.7 25.4 27.3Etrangers 56.0 53.7 48.7 49.4 44.9 33.8 31.2 35.9 35.2 29.1 27.5 32.2

15-24 ans (23.1) 22.5 (20.4) (20.3) (17.1) (12.9) (13.6) (15.9) (16.1) (15.3) (15.9) (17.4)25-39 ans 48.7 45.7 39.8 39.2 34.0 24.2 21.6 24.3 23.3 19.0 17.2 19.740-54 ans 21.5 19.1 18.9 20.9 21.3 18.3 16.1 17.5 16.5 13.3 (11.8) (13.4)55+ ans (10.2) (9.3) (9.8) (10.9) (11.5) (10.7) (9.7) (10.0) (9.5) (8.3) (7.9) (9.1)

Femmes 71.7 68.4 71.4 73.7 73.4 70.6 69.1 68.2 65.5 62.3 61.0 59.6

Suissesses 42.1 42.1 42.7 42.4 41.0 39.0 39.0 38.4 37.6 36.8 36.3 35.5Etrangères 29.6 26.4 28.7 31.3 32.3 31.6 30.2 29.8 27.9 25.6 24.7 24.1

15-24 ans (11.3) (10.3) (13.4) (15.3) (16.7) (17.5) (18.4) (17.5) (16.6) (15.8) (15.4) (13.6)25-39 ans 32.3 30.2 31.5 33.2 33.5 32.8 29.4 27.4 24.2 21.0 20.8 21.340-54 ans 22.2 22.4 21.3 20.5 18.9 16.7 17.1 18.4 19.1 19.5 18.9 18.955+ ans (6.0) (5.5) (5.2) (4.8) (4.2) (3.7) (4.2) (4.9) (5.5) (6.1) (5.8) (5.7)

Taux de sans-emploi, en %

Total 4,4 4,1 4,0 4,1 3,9 3,4 3,2 3,4 3,3 2,9 2,8 3,0

Suisses 2,9 2,8 2,7 2,7 2,6 2,3 2,2 2,2 2,2 2,0 2,0 2,0 Etrangers 9,6 8,9 8,6 9,2 8,6 7,2 6,8 7,6 7,2 6,2 5,9 6,6

15-24 ans … 5,7 … … … 5,3 … … … 5,4 … … 25-39 ans … 5,0 … … … 3,7 … … … 2,6 … … 40-54 ans … 3,2 … … … 2,6 … … … 2,5 … … 55+ ans … 2,6 … … … 2,5 … … … 2,4 … …

Hommes 4,6 4,3 3,9 4,1 3,7 2,9 2,7 3,0 2,9 2,5 2,3 2,6


15-24 ans … 7,4 … … … (4.2) … … … (5.1) … … 25-39 ans … 5,3 … … … 2,8 … … … 2,2 … … 40-54 ans … 2,6 … … … 2,5 … … … 1,8 … … 55+ ans … (2.7) … … … (3.1) … … … (2.3) … …

Femmes 4,2 4,0 4,1 4,2 4,2 4,0 3,9 3,9 3,7 3,5 3,4 3,4

Suissesses 3,1 3,1 3,1 3,0 2,9 2,8 2,8 2,7 2,6 2,6 2,5 2,5 Etrangères 8,5 7,5 8,1 9,0 9,0 8,6 8,4 8,6 8,0 7,4 7,3 7,3

15-24 ans … (3.8) … … … (6.6) … … … (5.7) … … 25-39 ans … 4,6 … … … 4,8 … … … 3,1 … … 40-54 ans … 3,9 … … … 2,8 … … … 3,3 … … 55+ ans … (2.5) … … … (1.5) … … … (2.5) … …


T35 Personnes sans emploi (selon la définition internationale) et taux de sans-emploi selon le sexe,T33 l'origine et les groupes d'âges, 2000-2002



Fin du trimestre 2000 2000 2000 2000 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002


Total 113.6 103.2 100.8 107.2 104.7 100.5 102.4 119.7 124.5 122.3 129,6p 149,3p

Suisses 60.3 57.0 57.2 59.8 59.6 59.3 60.3 67.4 69.5 70.0 … … Etrangers 53.3 46.2 43.6 47.4 45.1 41.2 42.1 52.2 54.9 52.3 … …

15-24 ans 29.1 26.7 28.3 30.7 31.3 32.1 32.5 35.7 35.7 33.3 … … 25-39 ans 39.2 35.5 33.6 35.3 33.7 31.3 34.3 44.0 48.3 50.0 … … 40-54 ans 30.4 27.3 26.6 28.9 28.2 27.1 25.9 29.2 29.3 28.2 … … 55+ ans 14.9 13.6 12.3 12.3 11.5 10.1 9.7 10.8 11.2 10.8 … …

Hommes 56.2 48.8 44.4 47.5 43.4 37.8 42.0 57.5 64.2 64.4 … …

Suisses 25.8 23.6 22.1 22.8 21.2 19.3 22.2 29.2 32.8 34.9 … … Etrangers 30.4 25.1 22.3 24.6 22.2 18.4 19.9 28.3 31.4 29.5 … …

15-24 ans (17.1) (16.3) (16.4) (17.7) (17.3) (16.9) (18.1) (22.0) (23.2) 22.2 … … 25-39 ans 17.8 14.4 (12.2) (13.0) (11.1) (8.5) (11.4) (18.9) (22.8) 24.2 … … 40-54 ans (11.9) (9.6) (8.5) (9.4) (8.4) (6.9) (7.3) (10.3) (11.4) 11.4 … … 55+ ans (9.4) (8.4) (7.3) (7.4) (6.7) (5.4) (5.2) (6.3) (6.8) 6.6 … …

Femmes 57.4 54.4 56.4 59.7 61.3 62.8 60.4 62.1 60.3 57.9 … …

Suissesses 34.5 33.4 35.1 37.0 38.4 40.0 38.2 38.2 36.7 35.1 … … Etrangères 22.9 21.1 21.3 22.7 22.9 22.8 22.2 23.9 23.6 22.9 … …

15-24 ans (12.0) (10.4) (11.9) (13.0) (14.1) (15.2) (14.4) (13.6) (12.5) 11.2 … … 25-39 ans 21.4 21.1 21.3 22.3 22.6 22.7 22.9 25.0 25.5 25.8 … … 40-54 ans 18.5 17.7 18.2 19.5 19.8 20.2 18.6 19.0 17.9 16.8 … … 55+ ans (5.5) (5.2) (5.1) (4.9) (4.8) (4.7) (4.5) (4.5) (4.4) 4.2 … …


Total 2,8 2,6 2,5 2,6 2,6 2,5 2,5 2,9 3,0 3,0 3,1p 3,6p

Suisses 1,9 1,8 1,8 1,9 1,9 1,9 1,9 2,1 2,2 2,2 … … Etrangers 6,1 5,2 4,9 5,4 4,9 4,4 4,5 5,7 5,9 5,6 … …

15-24 ans … 4,5 … … … 5,5 … … … 5,5 … … 25-39 ans … 2,4 … … … 2,1 … … … 3,3 … … 40-54 ans … 2,0 … … … 2,0 … … … 2,0 … … 55+ ans … 2,2 … … … 1,6 … … … 1,7 … …

Hommes 2,5 2,2 2,0 2,1 1,9 1,7 1,8 2,5 2,8 2,8 … …

Suisses 1,5 1,4 1,3 1,3 1,2 1,1 1,3 1,7 1,9 2,0 … … Etrangers 5,6 4,6 4,0 4,6 4,0 3,2 3,5 5,2 5,6 5,2 … …

15-24 ans … (5.2) … … … (5.6) … … … 7,0 … … 25-39 ans … 1,7 … … … (1.0) … … … 3,0 … … 40-54 ans … (1.3) … … … (0.9) … … … 1,5 … … 55+ ans … (2.3) … … … (1.4) … … … 1,8 … …

Femmes 3,2 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,3 3,4 3,3 3,1 … …

Suissesses 2,4 2,3 2,4 2,5 2,6 2,8 2,6 2,6 2,5 2,4 … … Etrangères 6,8 6,3 6,2 6,6 6,4 6,2 6,0 6,5 6,3 6,1 … …

15-24 ans … (3.7) … … … (5.4) … … … 3,9 … … 25-39 ans … 3,2 … … … 3,4 … … … 3,8 … … 40-54 ans … 3,0 … … … 3,3 … … … 2,7 … … 55+ ans … (2.2) … … … (1.8) … … … 1,6 … …



T36 Personnes sans emploi (selon la définition internationale) et taux de sans-emploi par grande régionT34 et sexe, 2000-2002



Fin du trimestre 2000 2000 2000 2000 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002


Total 113,6 103,2 100,8 107,2 104,7 100,5 102,4 119,7 124,5 122,3 129,6p 149,3p

Région Lémanique 31,2 29,9 29,0 30,4 29,2 27,7 27,0 29,5 28,6 26,8 … … Espace Mittelland 20,4 18,1 18,0 19,5 19,7 19,1 20,5 25,0 27,0 27,0 … … Nordwestschweiz 14,4 13,0 12,2 12,7 12,2 11,7 11,8 13,5 14,5 14,6 … … Zürich 19,9 18,2 17,6 18,4 18,2 17,5 18,9 24,1 26,7 28,0 … … Ostschweiz 13,8 12,5 (12,1) (12,5) (12,0) (11,1) (11,1) (12,7) (13,3) 12,8 … … Zentralschweiz (7,5) (6,3) (6,7) (7,4) (7,7) (8,1) (7,7) (8,4) (8,1) 7,3 … … Ticino (6,3) (5,2) (5,3) (6,3) (5,7) (5,2) (5,4) (6,5) (6,3) 5,9 … …

Hommes 56,2 48,8 44,4 47,5 43,4 37,8 42,0 57,5 64,2 64,4 … … Région Lémanique (15,8) (14,2) (12,8) (13,6) (11,9) (10,1) (10,9) (14,2) (14,8) 14,3 … … Espace Mittelland (9,7) (7,6) (6,7) (7,2) (6,5) (5,2) (7,2) (11,5) (14,1) 14,9 … … Nordwestschweiz (6,7) (5,8) (5,1) (5,4) (5,0) (4,4) (4,8) (6,5) (7,6) 7,9 … … Zürich (11,3) (10,2) (9,5) (10,0) (9,8) (9,2) (9,5) (12,2) (13,3) 13,2 … … Ostschweiz (6,7) (5,8) (5,0) (5,0) (4,2) (3,1) (3,7) (5,5) (6,6) (6,7) … … Zentralschweiz () () () () () () () () () (3,9) … … Ticino () () () () () () () () () 3,5 … …

Femmes 57,4 54,4 56,4 59,7 61,3 62,8 60,4 62,1 60,3 57,9 … … Région Lémanique 15,4 15,7 16,2 16,8 17,2 17,6 16,2 15,4 13,8 12,5 … … Espace Mittelland (10,6) (10,5) (11,4) (12,3) (13,2) (13,9) (13,3) (13,4) (12,9) 12,0 … … Nordwestschweiz (7,7) (7,2) (7,1) (7,3) (7,3) (7,3) (6,9) (7,0) (6,8) 6,7 … … Zürich (8,5) (8,1) (8,1) (8,4) (8,4) (8,4) (9,4) (11,9) (13,4) 14,8 … … Ostschweiz (7,1) (6,7) (7,1) (7,5) (7,8) (8,0) (7,4) (7,2) (6,7) 6,2 … … Zentralschweiz () () () () () (4,9) (4,5) (4,4) (3,9) (3,4) … … Ticino () () () () () () () () () (2,4) … …


Total 2,8 2,6 2,5 2,6 2,6 2,5 2,5 2,9 3,0 3,0 3,1p 3,6p

Région Lémanique … … … … … 3,9 3,8 4,1 4,0 3,8 … … Espace Mittelland … … … … … 2,0 2,2 2,6 2,9 2,8 … … Nordwestschweiz … … … … … 2,1 2,1 2,4 2,6 2,6 … … Zürich … … … … … 2,5 2,6 3,3 3,7 3,8 … … Ostschweiz … … … … … (1,9) (1,9) (2,2) (2,2) 2,1 … … Zentralschweiz … … … … … (2,0) (1,9) (2,1) (2,0) 1,8 … … Ticino … … … … … (3,1) (3,3) (4,0) (3,8) 3,6 … …

Hommes 2,5 2,2 2,0 2,1 1,9 1,7 1,8 2,5 2,8 2,8 … … Région Lémanique … … … … … (2,6) (2,8) (3,6) (3,8) 3,7 … … Espace Mittelland … … … … … (1,0) (1,4) (2,2) (2,7) 2,9 … … Nordwestschweiz … … … … … (1,4) (1,5) (2,1) (2,4) 2,5 … … Zürich … … … … … (2,4) (2,4) (3,1) (3,4) 3,3 … … Ostschweiz … … … … … (1,0) (1,1) (1,7) (2,0) (2,0) … … Zentralschweiz … … … … … () () () () (1,7) … … Ticino … … … … … () () () () 3,7 … …

Femmes 3,2 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,3 3,4 3,3 3,1 … … Région Lémanique … … … … … 5,5 5,1 4,7 4,3 3,9 … … Espace Mittelland … … … … … (3,3) (3,1) (3,2) (3,0) 2,8 … … Nordwestschweiz … … … … … (2,9) (2,7) (2,8) (2,7) 2,6 … … Zürich … … … … … (2,6) (2,8) (3,6) (4,0) 4,4 … … Ostschweiz … … … … … (3,2) (2,9) (2,7) (2,5) 2,3 … … Zentralschweiz … … … … … (2,8) (2,6) (2,5) (2,3) (2,0) … … Ticino … … … … … () () () () (3,5) … …



CHÔMEURS INSCRITS

T37 Chômeurs inscrits et taux de chômage selon le sexe, l'origine et les groupes d'âges, T35 1997-1999

secoPopulation résidante Chômeurs inscrits et taux de chômage


Fin du trimestre 1997 1997 1997 1997 1998 1998 1998 1998 1999 1999 1999 1999

Chômeurs inscrits, en milliers

Total 202,2 185,3 177,2 180,5 165,7 130,8 117,5 124,3 114,1 92,4 85,1 91,0


15-24 ans 33,5 28,6 29,9 30,1 25,4 18,6 19,1 19,4 16,5 12,8 13,7 13,6 25-39 ans 90,2 82,7 76,9 79,1 73,0 57,5 50,3 53,9 49,3 39,8 35,8 38,8 40-54 ans 55,3 51,6 48,9 50,0 47,0 37,6 33,0 35,6 33,6 27,2 24,4 26,9 55+ ans 23,1 22,4 21,6 21,4 20,3 17,1 15,2 15,5 14,7 12,5 11,2 11,8

Hommes 120,5 107,1 98,2 103,7 95,6 70,6 60,8 69,4 63,8 47,7 42,4 50,4


15-24 ans 19,4 16,2 15,2 16,8 14,1 9,5 8,8 10,4 8,7 6,0 5,9 7,0 25-39 ans 51,8 45,4 40,5 42,9 39,6 28,6 24,1 28,1 25,8 18,9 16,5 20,0 40-54 ans 33,3 30,2 28,0 29,2 27,7 20,9 17,7 20,3 19,2 14,5 12,7 15,3 55+ ans 16,0 15,3 14,6 14,7 14,2 11,6 10,2 10,6 10,1 8,3 7,3 8,0

Femmes 81,7 78,2 79,0 76,9 70,1 60,2 56,7 54,9 50,3 44,7 42,7 40,7


15-24 ans 14,1 12,4 14,7 13,2 11,3 9,1 10,2 9,0 7,8 6,8 7,8 6,6 25-39 ans 38,4 37,2 36,4 36,2 33,3 28,8 26,2 25,8 23,5 21,0 19,3 18,7 40-54 ans 22,1 21,4 20,9 20,8 19,3 16,7 15,2 15,3 14,4 12,7 11,7 11,6 55+ ans 7,1 7,1 7,0 6,7 6,2 5,5 5,0 4,9 4,6 4,2 3,9 3,8

Taux de chômage, en %

Total 5,6 5,1 4,9 5,0 4,6 3,6 3,2 3,4 3,1 2,6 2,3 2,5


15-24 ans 5,1 4,3 4,5 4,5 3,8 2,8 2,9 2,9 2,5 1,9 2,1 2,1 25-39 ans 6,6 6,1 5,7 5,8 5,4 4,2 3,7 4,0 3,6 2,9 2,6 2,9 40-54 ans 4,9 4,6 4,3 4,4 4,2 3,3 2,9 3,2 3,0 2,4 2,2 2,4 55+ ans 4,9 4,7 4,5 4,5 4,3 3,6 3,2 3,2 3,1 2,6 2,3 2,5

Hommes 5,4 4,8 4,4 4,7 4,3 3,2 2,7 3,1 2,9 2,2 1,9 2,3


15-24 ans 5,5 4,6 4,3 4,8 4,0 2,7 2,5 2,9 2,5 1,7 1,7 2,0 25-39 ans 6,1 5,4 4,8 5,1 4,7 3,4 2,9 3,3 3,1 2,2 2,0 2,4 40-54 ans 4,8 4,4 4,1 4,2 4,0 3,0 2,6 2,9 2,8 2,1 1,8 2,2 55+ ans 4,9 4,7 4,5 4,5 4,4 3,6 3,1 3,3 3,1 2,5 2,2 2,5

Femmes 5,8 5,5 5,6 5,5 5,0 4,3 4,0 3,9 3,6 3,2 3,0 2,9


15-24 ans 4,6 4,0 4,8 4,3 3,7 3,0 3,3 2,9 2,5 2,2 2,5 2,2 25-39 ans 7,4 7,2 7,1 7,0 6,4 5,6 5,1 5,0 4,5 4,1 3,7 3,6 40-54 ans 5,1 4,9 4,8 4,8 4,4 3,9 3,5 3,5 3,3 2,9 2,7 2,7 55+ ans 4,7 4,7 4,6 4,4 4,1 3,7 3,3 3,2 3,1 2,8 2,6 2,5


T38 Chômeurs inscrits et taux de chômage selon le sexe, l'origine et les groupes d'âges,T36 2000-2002

secoPopulation résidante Chômeurs inscrits et taux de chômage


Fin du trimestre 2000 2000 2000 2000 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002


Total 81,5 66,0 62,3 69,7 65,6 59,2 62,2 86,0 92,4 90,7 101,9 129,8


15-24 ans 11,5 8,7 9,2 9,9 9,0 7,9 9,6 13,9 14,3 13,2 17,7 23,4 25-39 ans 35,0 28,1 26,1 29,7 27,9 25,3 26,4 37,5 40,3 39,8 43,8 55,6 40-54 ans 24,0 19,8 18,4 21,1 19,9 18,0 18,2 24,8 26,9 26,8 28,9 36,9 55+ ans 11,1 9,4 8,6 9,0 8,9 7,9 7,9 9,8 10,9 10,8 11,5 13,9

Hommes 44,4 33,6 30,7 37,5 35,1 30,3 31,5 48,0 52,5 49,7 54,7 74,8


15-24 ans 5,7 3,8 3,7 4,8 4,2 3,5 4,2 7,3 7,7 6,7 8,4 13,1 25-39 ans 17,7 13,1 11,7 14,7 13,8 11,9 12,5 20,0 22,0 20,9 22,7 30,9 40-54 ans 13,4 10,4 9,5 11,8 11,1 9,7 9,7 14,1 15,5 15,0 16,1 21,5 55+ ans 7,6 6,3 5,7 6,2 6,1 5,2 5,1 6,5 7,3 7,1 7,5 9,3

Femmes 37,1 32,3 31,7 32,2 30,5 28,9 30,7 38,0 39,9 41,0 47,2 55,0


15-24 ans 5,8 4,8 5,4 5,1 4,8 4,4 5,4 6,6 6,6 6,5 9,3 10,3 25-39 ans 17,2 15,0 14,4 14,9 14,1 13,5 13,9 17,5 18,3 19,0 21,0 24,7 40-54 ans 10,7 9,4 8,9 9,4 8,8 8,4 8,5 10,7 11,4 11,9 12,8 15,4 55+ ans 3,5 3,1 2,9 2,8 2,8 2,7 2,8 3,3 3,6 3,7 4,0 4,6

Taux de chômage, en %1)

Total 2,1 1,7 1,6 1,8 1,7 1,5 1,6 2,2 2,3 2,3 2,6 3,3


15-24 ans 2,1 1,6 1,7 1,8 1,6 1,4 1,7 2,5 2,6 2,4 3,2 4,2 25-39 ans 2,4 1,9 1,8 2,0 1,9 1,7 1,8 2,5 2,7 2,7 3,0 3,8 40-54 ans 1,8 1,5 1,4 1,6 1,5 1,3 1,4 1,8 2,0 2,0 2,1 2,7 55+ ans 2,0 1,7 1,5 1,6 1,6 1,4 1,4 1,7 1,9 1,9 2,0 2,4

Hommes 2,0 1,5 1,4 1,7 1,6 1,4 1,4 2,2 2,4 2,3 2,5 3,4


15-24 ans 1,9 1,3 1,3 1,7 1,4 1,2 1,4 2,5 2,6 2,3 2,9 4,5 25-39 ans 2,2 1,6 1,4 1,8 1,7 1,5 1,5 2,5 2,7 2,6 2,8 3,8 40-54 ans 1,8 1,4 1,3 1,6 1,5 1,3 1,3 1,9 2,1 2,0 2,1 2,9 55+ ans 2,2 1,8 1,6 1,8 1,7 1,5 1,5 1,9 2,1 2,0 2,1 2,7

Femmes 2,1 1,9 1,8 1,8 1,8 1,7 1,8 2,2 2,3 2,4 2,7 3,2


15-24 ans 2,2 1,8 2,1 1,9 1,8 1,7 2,1 2,5 2,5 2,5 3,5 3,9 25-39 ans 2,6 2,3 2,2 2,3 2,1 2,0 2,1 2,6 2,8 2,9 3,2 3,7 40-54 ans 1,8 1,6 1,5 1,6 1,5 1,4 1,4 1,8 1,9 2,0 2,2 2,6 55+ ans 1,6 1,4 1,3 1,3 1,3 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 2,1

1) à partir de 2000 : base actualisée (Personnes actives selon le recensement de la population 2000)

CHÔMEURS INSCRITS


CHÔMEURS INSCRITS

T39 Chômeurs inscrits et taux de chômage par grande région et sexe, 2000-2002seco

Population résidante Chômeurs inscrits et taux de chômage


Fin du trimestre 2000 2000 2000 2000 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002


Total 81,5 66,0 62,3 69,7 65,6 59,2 62,2 86,0 92,4 90,7 101,9 129,8 Région Lémanique 23,9 20,1 19,3 21,5 20,2 18,7 19,3 24,1 24,2 23,4 25,7 31,7 Espace Mittelland 16,1 12,2 11,5 12,6 12,1 10,5 11,1 15,8 17,1 15,8 18,7 25,2 Nordwestschweiz 9,2 7,8 7,1 7,9 7,5 7,1 7,2 9,6 11,0 11,3 12,3 16,2 Zürich 14,8 12,6 11,5 12,3 11,8 10,8 11,5 17,3 19,6 20,4 22,4 27,4 Ostschweiz 8,1 6,1 5,9 6,9 6,6 5,8 6,1 8,6 9,8 9,7 10,9 13,4 Zentralschweiz 4,4 3,5 3,4 3,7 3,5 3,3 3,6 5,5 5,9 5,7 7,0 9,3 Ticino 5,2 3,6 3,6 4,9 3,8 3,0 3,4 5,1 4,8 4,3 4,9 6,7

Hommes 44,4 33,6 30,7 37,5 35,1 30,3 31,5 48,0 52,5 49,7 54,7 74,8 Région Lémanique 13,0 10,1 9,4 11,6 10,7 9,4 9,6 13,3 13,4 12,3 13,3 17,9 Espace Mittelland 8,8 6,2 5,6 6,8 6,6 5,3 5,6 9,0 10,0 8,9 10,3 14,8 Nordwestschweiz 4,9 4,0 3,5 4,2 4,0 3,7 3,7 5,4 6,3 6,3 6,7 9,5 Zürich 7,9 6,5 5,6 6,4 6,2 5,5 6,0 9,6 11,0 11,2 12,1 15,6 Ostschweiz 4,5 3,1 2,9 3,7 3,6 3,0 3,1 4,9 5,6 5,2 5,7 7,8 Zentralschweiz 2,5 1,9 1,8 2,1 2,0 1,7 1,8 3,1 3,4 3,3 3,8 5,4 Ticino 2,8 1,9 1,8 2,6 2,0 1,6 1,8 2,7 2,7 2,4 2,7 3,7

Femmes 37,1 32,3 31,7 32,2 30,5 28,9 30,7 38,0 39,9 41,0 47,2 55,0 Région Lémanique 10,9 10,0 9,9 9,9 9,6 9,3 9,7 10,8 10,8 11,1 12,4 13,7 Espace Mittelland 7,2 6,1 5,9 5,7 5,5 5,2 5,5 6,8 7,1 6,9 8,4 10,3 Nordwestschweiz 4,2 3,8 3,6 3,6 3,5 3,4 3,5 4,2 4,6 5,0 5,5 6,7 Zürich 6,9 6,1 5,9 5,9 5,6 5,3 5,5 7,7 8,6 9,2 10,3 11,8 Ostschweiz 3,6 3,0 3,0 3,1 3,0 2,8 3,0 3,7 4,1 4,4 5,2 5,6 Zentralschweiz 1,9 1,6 1,6 1,7 1,6 1,5 1,8 2,4 2,5 2,5 3,2 3,9 Ticino 2,4 1,7 1,8 2,3 1,8 1,4 1,6 2,4 2,1 1,9 2,2 3,0

Taux de chômage, en %1)

Total 2,1 1,7 1,6 1,8 1,7 1,5 1,6 2,2 2,3 2,3 2,6 3,3 Région Lémanique 3,5 2,9 2,8 3,1 2,9 2,7 2,8 3,5 3,5 3,4 3,7 4,6 Espace Mittelland 1,8 1,4 1,3 1,4 1,3 1,2 1,2 1,7 1,9 1,7 2,1 2,8 Nordwestschweiz 1,7 1,4 1,3 1,5 1,4 1,3 1,3 1,8 2,0 2,1 2,3 3,0 Zürich 2,0 1,7 1,6 1,7 1,6 1,5 1,6 2,4 2,7 2,8 3,1 3,8 Ostschweiz 1,4 1,1 1,0 1,2 1,2 1,0 1,1 1,5 1,7 1,7 1,9 2,4 Zentralschweiz 1,2 0,9 0,9 1,0 0,9 0,9 1,0 1,5 1,6 1,5 1,9 2,5 Ticino 3,5 2,4 2,4 3,3 2,6 2,0 2,3 3,4 3,2 2,9 3,3 4,5

Hommes 2,0 1,5 1,4 1,7 1,6 1,4 1,4 2,2 2,4 2,3 2,5 3,4 Région Lémanique 3,4 2,7 2,5 3,1 2,8 2,5 2,5 3,5 3,5 3,2 3,5 4,7 Espace Mittelland 1,7 1,2 1,1 1,4 1,3 1,1 1,1 1,8 2,0 1,8 2,0 2,9 Nordwestschweiz 1,6 1,3 1,2 1,4 1,3 1,2 1,2 1,8 2,1 2,1 2,2 3,1 Zürich 2,0 1,6 1,4 1,6 1,6 1,4 1,5 2,4 2,8 2,8 3,0 3,9 Ostschweiz 1,4 1,0 0,9 1,2 1,1 0,9 1,0 1,5 1,8 1,6 1,8 2,4 Zentralschweiz 1,2 0,9 0,8 1,0 0,9 0,8 0,8 1,4 1,6 1,5 1,8 2,6 Ticino 3,2 2,2 2,1 3,0 2,4 1,8 2,1 3,2 3,1 2,8 3,1 4,3

Femmes 2,1 1,9 1,8 1,8 1,8 1,7 1,8 2,2 2,3 2,4 2,7 3,2 Région Lémanique 3,5 3,2 3,2 3,2 3,1 3,0 3,1 3,5 3,5 3,6 4,0 4,4 Espace Mittelland 1,8 1,5 1,5 1,4 1,4 1,3 1,4 1,7 1,8 1,7 2,1 2,6 Nordwestschweiz 1,8 1,6 1,5 1,5 1,5 1,4 1,5 1,8 1,9 2,1 2,3 2,8 Zürich 2,1 1,9 1,8 1,8 1,7 1,6 1,7 2,4 2,6 2,8 3,2 3,6 Ostschweiz 1,5 1,2 1,2 1,3 1,2 1,2 1,2 1,5 1,7 1,8 2,1 2,3 Zentralschweiz 1,2 1,0 1,0 1,0 1,0 0,9 1,1 1,5 1,6 1,6 2,0 2,4 Ticino 3,9 2,8 2,9 3,7 2,8 2,3 2,6 3,8 3,4 3,1 3,6 4,8

1) base actualisée (Personnes actives selon le recensement de la population 2000)


T40 Indice des places vacantes selon les secteurs, certaines sections et divisions économiques,T37 1998-2002

STATEM

En points, fin du trimestre Indice des places vacantes (31.03.97=100)

I II III IV I II III IV I II

Sections et divisions économiques NOGA 1998 1998 1998 1998 1999 1999 1999 1999 2000 2000

10-93 SECT. SECONDAIRE ET TERTIAIRE 122,9 131,3 132,9 131,6 152,5 188,2 177,0 189,4 243,2 267,2

10-45 SECTEUR SECONDAIRE 137,0 161,1 154,7 140,7 172,6 205,8 224,5 232,2 297,7 364,1

15-37 Industries manufacturières 144,1 166,4 155,8 140,9 161,0 184,2 201,4 218,3 267,1 329,8

29 Fabrique de machines et d'équip. 162,0 182,7 143,7 131,4 148,8 192,5 192,8 220,9 264,1 324,3

45 Construction 118,9 150,2 159,0 144,2 216,4 281,5 305,4 284,2 408,2 491,7

50-93 SECTEUR TERTIAIRE 118,6 122,2 126,3 128,9 146,5 183,0 162,6 176,5 226,7 237,7

50-52 Commerce; réparation 134,6 131,9 124,7 154,4 167,2 224,7 184,9 183,2 245,6 280,3

55 Hôtellerie et restauration 109,1 97,9 149,3 96,8 126,3 219,8 155,2 178,2 227,2 190,8

60-64 Transports et communications 123,3 140,0 159,3 164,2 175,5 170,0 207,0 207,1 292,7 353,3

65-67 Activités financières; assurances 129,9 130,6 125,6 146,3 165,6 179,6 173,4 163,5 189,8 202,3

70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 139,4 151,1 147,9 145,7 157,4 188,2 180,9 208,3 283,1 294,4

72 Activités informatiques 139,2 160,8 135,9 156,3 159,1 206,8 211,0 255,8 289,0 270,4

74 Autres services fournis aux entreprises 141,9 143,0 158,5 141,5 160,2 185,8 173,0 197,7 298,3 315,0

75 Adm. publique, défense, séc. sociale 44,9 64,6 52,5 62,1 74,6 50,2 48,7 42,0 42,8 53,3

80 Enseignement 90,5 129,2 63,5 135,8 183,3 207,9 139,9 113,9 180,2 258,2

85 Santé et activités sociales 111,4 117,6 88,6 126,5 156,6 172,2 174,6 241,0 265,7 248,6

90-93 Autres serv. collectifs et personnels 71,7 82,5 72,2 85,4 89,2 80,9 92,5 98,4 115,9 131,1


III IV I II III IV I II III IV

Sections et divisions économiques NOGA 2000 2000 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002

10-93 SECT. SECONDAIRE ET TERTIAIRE 238,8 247,2 241,4 242,0 182,2 150,2 149,6 129,9 110,2 96,3

10-45 SECTEUR SECONDAIRE 349,1 325,0 322,0 319,4 254,8 194,6 195,1 176,0 126,2 124,3

15-37 Industries manufacturières 297,8 278,3 284,9 262,5 217,1 150,6 149,9 137,4 110,5 107,8

29 Fabrique de machines et d'équip. 300,6 276,5 312,0 275,5 211,9 114,1 117,8 108,5 84,0 80,0

45 Construction 529,7 489,5 454,0 512,2 379,9 336,5 341,0 302,4 177,8 175,7

50-93 SECTEUR TERTIAIRE 205,1 223,4 216,8 218,4 160,0 136,6 135,7 115,8 105,4 87,7

50-52 Commerce; réparation 208,2 234,2 221,1 251,7 207,9 179,8 145,4 133,7 150,3 96,7

55 Hôtellerie et restauration 123,5 130,3 166,5 164,3 99,9 78,5 114,1 85,9 63,5 64,9

60-64 Transports et communications 305,3 309,3 312,2 354,0 239,9 205,5 199,2 181,1 147,9 98,4

65-67 Activités financières; assurances 211,0 230,5 226,7 195,4 144,9 119,0 105,5 90,8 84,7 66,0

70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 297,8 332,2 270,9 258,7 182,9 153,2 152,7 121,9 99,6 94,1

72 Activités informatiques 306,3 306,7 254,2 218,4 123,3 99,0 89,9 72,0 59,6 39,0

74 Autres services fournis aux entreprises 298,5 356,5 283,5 284,4 221,6 189,9 191,7 150,0 123,9 127,7

75 Adm. publique, défense, séc. sociale 61,8 60,5 75,1 60,8 57,2 52,0 58,1 51,2 40,2 55,1

80 Enseignement 154,3 225,7 224,9 243,7 177,2 162,4 190,3 148,7 77,5 74,0

85 Santé et activités sociales 230,9 235,0 281,5 271,7 193,3 190,9 185,3 181,5 190,1 170,4

90-93 Autres serv. collectifs et personnels 119,5 116,5 106,8 121,3 113,6 95,6 93,4 84,0 81,2 70,1

INDICE DES PLACES VACANTES


INDICE DES PLACES VACANTES

T41 Indice des places vacantes selon les grandes régions, 1998-2002STATEM


I II III IV I II III IV I II

1998 1998 1998 1998 1999 1999 1999 1999 2000 2000

Suisse 122,9 131,3 132,9 131,6 152,5 188,2 177,0 189,4 243,2 267,2

Région lémanique 123,3 109,8 108,0 141,9 144,0 161,0 205,0 207,6 276,6 304,2

Espace Mittelland 143,6 156,6 149,5 144,2 175,5 233,0 210,3 242,7 341,8 394,7

Nordwestschweiz 178,6 163,3 204,3 171,9 194,1 237,0 225,4 222,6 244,1 285,0

Zürich 128,6 159,9 144,9 169,9 167,7 231,6 212,6 210,0 278,4 280,3

Otschweiz 123,3 109,3 107,8 91,5 115,3 147,2 130,4 138,4 207,4 217,0

Zentralschweiz 157,7 133,4 129,3 125,8 217,4 227,0 207,9 230,3 266,9 392,9

Ticino ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) 230,8


III IV I II III IV I II III IV

2000 2000 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002

Suisse 238,8 247,2 241,4 242,0 182,2 150,2 149,6 129,9 110,2 96,3

Région lémanique 253,9 258,5 230,5 277,3 224,6 181,7 165,2 149,4 158,3 129,3

Espace Mittelland 347,1 348,0 354,5 340,6 242,4 213,9 243,7 203,2 159,7 138,6

Nordwestschweiz 231,4 261,8 250,2 247,2 233,2 165,5 161,0 152,4 121,2 108,7

Zürich 270,1 280,8 282,9 283,1 203,9 159,8 143,8 122,8 106,2 94,1

Otschweiz 216,0 236,5 212,8 204,5 143,4 128,1 138,9 115,9 98,9 75,4

Zentralschweiz 365,3 317,8 325,0 322,5 206,4 201,9 198,0 183,4 117,9 115,7

Ticino 120,7 165,0 202,8 148,7 120,9 97,8 106,0 67,7 80,5 112,0

1) Grandes régionsRégion lémanique: Genève, Valais, VaudEspace Mittelland: Bern, Fribourg, Jura, Neuchâtel, SolothurnNordwestschweiz: Aargau, Basel-Landschaft, Basel-StadtZürich: ZürichOstschweiz: Appenzell A. Rh., Appenzell I. Rh., Glarus, Graubünden, St. Gallen, Schaffhausen, ThurgauZentralschweiz: Luzern, Nidwalden, Obwalden, Schwyz, Uri, ZugTicino: Ticino

Grandes régions 1)

Grandes régions 1)


T42 Part des établissements annonçant une pénurie, un excédent ou une quantité suffisante de main-d'œuvre,T40 selon les secteurs, sections et divisions éco. et le niveau de qualification de la main-d'oeuvre, 31.12.2002

STATEM

En pour cent, fin du 4e trimestre 2001 Part des établissements (pondérés par le nombre d'emplois)

Main-d'œuvre qualifiée Main-d'œuvre semi-qualifiée Main-d'œuvre non qualifiée

Pénurie Excédent Quantité Pénurie Excédent Quantité Pénurie Excédent Quantité

Sections et divisions économiques NOGA suffisante suffisante suffisante

10-93 Secteurs secondaire et tertiaire 18,4 3,1 78,4 3,2 9,2 87,6 1,7 22,9 75,4 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 20,3 4,0 75,8 2,9 11,1 86,0 1,4 26,9 71,7 10-14 Industries extractives 4,2 5,5 90,3 2,0 3,3 94,7 0,0 10,4 89,6 15-37 Industries manufacturières 19,7 4,0 76,3 2,5 11,9 85,6 1,2 28,7 70,1 15 Industries alimentaires et des boissons 26,2 0,7 73,1 2,9 3,8 93,4 1,9 25,5 72,6 16 Industrie du tabac 0,0 0,0 100,0 0,0 0,0 100,0 0,0 0,0 100,0 17 Industrie textile 16,9 2,1 81,1 4,3 7,5 88,2 0,6 17,0 82,4 18 Indust. de l'habillement et des fourrures 37,9 1,6 60,4 27,0 8,8 64,1 25,8 18,6 55,6 19 Industrie du cuir et de la chaussure 21,3 4,0 74,7 4,2 4,4 91,5 0,6 9,5 90,0 20 Travail du bois, fabric. d'articles en bois 15,3 3,3 81,4 2,7 11,7 85,6 2,6 26,0 71,4 21 Industrie du papier et du carton 36,1 0,6 63,3 3,1 9,1 87,8 3,1 41,5 55,4 22 Edition, impression, reprod. d'enregistr. 7,4 7,2 85,4 1,6 10,4 88,0 0,4 21,8 77,8 23 Cokéf.; raffinage; traitement nucléaire 1,5 0,0 98,5 0,0 35,3 64,7 0,0 35,3 64,7 24 Industrie chimique 11,9 14,7 73,4 0,5 18,5 81,1 1,1 32,5 66,4 25 Fabr. de caoutchouc et mat. plastiques 27,9 1,6 70,5 1,2 6,6 92,2 0,1 29,0 70,9 26 Fabr. d'autres prod. minér. non métall. 14,6 1,1 84,4 5,6 5,0 89,5 0,5 15,6 83,9 27 Métallurgie 27,2 0,6 72,2 1,4 17,8 80,9 0,1 42,1 57,7 28 Travail des métaux 23,1 1,6 75,3 1,8 11,7 86,5 1,0 32,4 66,6 29 Fabr. de machines et d'équipements 19,5 3,1 77,4 0,9 15,4 83,7 0,9 28,5 70,6 30 Fabr. de mach. de bureau, ordinateurs 7,6 9,0 83,5 0,0 21,5 78,5 0,0 22,3 77,7 31 Fabr. de mach. et appareils électriques 16,1 3,3 80,5 1,2 15,9 82,9 0,9 26,3 72,8 32 Fabr. d'équip. de radio, TV, communic. 9,2 13,7 77,1 0,1 22,4 77,5 0,2 39,4 60,4 33 Instruments médic./précision, horlogerie 26,1 2,2 71,8 6,7 10,8 82,6 0,9 25,5 73,6 34 Industrie automobile 39,5 1,2 59,4 0,0 4,1 95,9 0,0 27,6 72,4 35 Fabrication d'autres moyens de transport 21,2 1,8 77,0 0,4 3,5 96,1 0,1 54,5 45,4 36-37 Autres industries manufacturières 15,1 5,6 79,3 2,6 12,5 84,9 0,7 28,3 71,0 40-41 Prod., distribution d'électricité/gaz/eau 8,9 0,1 91,0 0,5 0,9 98,6 0,0 2,0 98,0 45 Construction 22,9 4,1 73,1 4,2 10,1 85,7 2,1 24,5 73,5 50-93 SECTEUR TERTIAIRE 17,6 2,8 79,7 3,4 8,2 88,5 1,9 20,7 77,3 50-52 Comm. et rép. véhicules/art. domestiques 12,9 3,2 83,8 1,9 10,0 88,2 1,1 23,6 75,3 50 Commerce et réparation de véhicules 12,2 2,8 85,1 2,3 3,8 93,9 1,3 13,9 84,7 51 Commerce de gros, interméd. du comm. 10,2 3,0 86,8 1,4 9,4 89,2 1,2 20,5 78,3 52 Comm. de détail, rép. art. domestiques 14,9 3,5 81,6 2,1 12,0 86,0 1,0 28,3 70,7 55 Hôtellerie et restauration 24,6 1,1 74,4 9,2 6,8 84,0 4,6 23,7 71,8 60-64 Transports et communications 12,5 3,8 83,6 4,8 9,2 86,0 1,2 19,9 78,9 60 Transports terrestres et par conduites 12,4 4,7 82,9 5,4 10,5 84,1 2,1 23,4 74,5 61 Transports par eau 7,7 3,3 89,0 0,2 5,9 94,0 0,0 6,2 93,8 62 Transports aériens 1,5 0,3 98,2 0,5 1,3 98,2 0,3 2,0 97,7 63 Auxil. des transports, agences de voyage 17,2 1,9 80,8 6,6 8,9 84,5 0,9 23,6 75,4 64 Postes et télécommunications 5,7 8,6 85,7 0,9 11,0 88,1 0,0 11,9 88,1 65-67 Activités financières; assurances 15,0 8,1 76,9 2,2 17,1 80,6 1,4 28,5 70,1 65 Intermédiation financière 8,4 8,7 83,0 2,9 16,6 80,5 2,0 26,3 71,7 66 Assurances 23,6 8,7 67,7 1,6 20,4 78,0 0,9 35,2 63,9 67 Serv. auxil. financiers/des assurances 16,3 2,2 81,5 0,8 5,0 94,2 0,1 10,2 89,7 70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 15,6 4,0 80,4 3,6 7,2 89,2 2,0 18,2 79,9 70 Activités immobilières 7,3 1,6 91,1 3,5 2,3 94,2 3,7 8,6 87,7 71 Location de machines et équipements 12,2 5,0 82,7 4,8 13,6 81,6 4,6 26,4 69,0 72 Activités informatiques 18,2 5,8 76,0 1,8 12,9 85,4 0,6 19,8 79,6 73 Recherche et développement 28,2 0,4 71,5 1,2 0,4 98,4 0,3 10,3 89,4 74 Autres services fournis aux entreprises 15,2 3,9 80,9 4,1 6,5 89,4 2,3 18,7 79,1 75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 16,2 0,5 83,3 0,4 2,8 96,8 0,2 19,3 80,5 80 Enseignement 13,4 0,7 86,0 2,0 2,5 95,5 3,3 4,5 92,3 85 Santé et activités sociales 31,2 1,1 67,8 2,8 7,3 89,9 1,5 23,6 74,9 90-93 Autres services collectifs et personnels 10,6 2,1 87,3 3,0 5,7 91,3 2,6 12,7 84,7 90 Assainiss., voirie, gestion des déchets 8,7 0,2 91,2 4,7 1,0 94,3 3,2 5,8 91,0 91 Activités associatives 11,9 0,1 88,0 2,2 0,8 97,0 0,1 5,5 94,5 92 Activités récréatives, cultur. et sportives 7,5 2,5 90,1 1,9 7,9 90,2 4,4 14,4 81,3 93 Services personnels 13,9 4,4 81,7 5,7 10,7 83,6 2,6 24,0 73,4

PÉNURIE/EXCÉDENT DE MAIN-D‘OEUVRE


PÉNURIE/EXCÉDENT DE MAIN-D‘OEUVRE

T43 Part des établissements annonçant une pénurie, un excédent ou une quantité suffisante de main-d'œuvre,T41 selon les secteurs économiques et le niveau de qualification de la main-d'oeuvre, 2000-2002

STATEM

Part des établissements (pondérés par le nombre d'emplois)


2000 2000 2000 2000 2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2002

Main-d'œuvre qualifiée

Total (second. et tertiaire)

Pénurie 31,9 35,6 35,9 35,4 36,1 37,3 32,7 27,5 25,7 25,0 21,9 18,4 Excédent 1,2 1,1 1,0 1,1 1,2 1,2 1,4 1,9 2,2 2,1 2,5 3,1 Quantité suffisante 66,8 63,3 63,1 63,5 62,7 61,5 65,9 70,6 72,2 73,0 75,6 78,4

Secteur secondaire


Secteur tertiaire


Main-d'oeuvre semi-qualifiée



Secteur secondaire


Secteur tertiaire


Main-d'œuvre non qualifiée



Secteur secondaire


Secteur tertiaire


En pour cent, fin du trimestre


T44 Dynamique du marché du travail: transitions brutes entre activité professionnelle, chômage et non-activité, T42 migrations de main-d'œuvre et mouvements naturels, 1996-2001

CMT

En milliers Effectifs au 31.12.1996 et sorties de 1996 En milliers Effectifs au 31.12.1997 et sorties de 1997

Actifs Sans- Non- Emigra- Décès Actifs Sans- Non- Emigra- Décès occupés emploi actifs tions occupés emploi actifs tions

3936 169 3235 161 62 3961 165 3223 138 63

Actifs occupés 3940 3529 84 212 101 13 Actifs occupés 3936 3565 72 207 79 14

Sans-emploi 143 75 40 23 4 0 Sans-emploi 169 83 53 27 6 0

Non-actifs 3239 249 38 2847 56 49 Non-actifs 3235 249 32 2851 53 48

Immigrations 157 83 6 68 … … Immigrations 128 64 8 56 … …

Naissances 85 * * 85 … … Naissances 82 * * 82 … …



4006 136 3244 134 62 4050 119 3275 130 62








4107 107 3253 157 62 4156 120 3256 121 61






Effectifs au 01.01.00et entrées de 2000






MOUVEMENTS SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL


SALAIRE MENSUEL BRUT

T45 Salaire mensuel brut (standardisé) selon le sexe, le niveau des qualifications requises, les secteurs,T43 sections et divisions économiques, 2000

ESS

Total Hommes Femmes

Niv. des qualifications requises Niv. des qualifications requises Niv. des qualifications requises

Sections et divisions économiques NOGA En tout 1+2 3 4 En tout 1+2 3 4 En tout 1+2 3 4

01-93 TOTAL 5220 7174 5140 4167 5600 7563 5370 4522 4406 6056 4612 3700 01 SECTEUR PRIMAIRE (horticulture) 4438 5492 4673 3453 4782 6118 5076 3542 3653 () 3665 ()10-45 SECTEUR SECONDAIRE 5253 6892 5242 4333 5455 7038 5330 4598 4267 5956 4756 3641 10-14 Industries extractives 5190 6190 5210 4815 5222 6206 5210 4863 4894 () () () 15-37 Industries manufacturières 5317 7256 5354 4193 5667 7424 5509 4618 4177 6077 4767 3630 15 Ind. alimentaires et des boissons 4703 6729 5106 3922 5107 7171 5305 4274 3826 5672 4360 3623 16 Industrie du tabac 6602 12185 7762 5736 7174 12382 7992 6315 4893 () 7119 4320 17 Industrie textile 4262 6477 4619 3546 5004 7012 5135 4439 3380 4818 4020 3139 18 Ind. de l'habillement et fourrures 3569 5851 4045 2816 5194 7235 5095 4176 3129 4899 3629 2454 19 Industrie du cuir et de la chaussure 3912 5948 4905 3270 4738 () 5210 3800 3293 () 4085 3049 20 Trav. du bois, fabr. d'articles en bois 4862 5487 4832 4254 4876 5488 4850 4303 4375 () 4614 3524 21 Industrie du papier et du carton 5433 7208 5503 4419 5793 7390 5700 5190 3697 5365 4550 3434 22 Edition, impression, reprod. d'enreg. 5975 7600 6013 4225 6446 7947 6235 5000 4863 5726 5200 3857 23-24 Cokéf.; Industrie chimique 6842 9028 6448 4776 7265 9333 6762 5055 5876 7729 5845 4117 25 Fabr. de caoutchouc et mat. plast. 4855 6960 5111 3926 5222 7308 5251 4282 3748 5404 4447 3425 26 F. d'autres prod. minér. non métall. 5138 6500 5244 4719 5200 6684 5295 4807 4591 () 4780 4052 27-28 Métallurgie, travail des métaux 5006 6376 5048 4400 5170 6482 5133 4615 4026 5674 4436 3765 29,34-35 Fabr. machines/moy.transport 5750 7016 5473 4631 5979 7063 5632 5005 4487 5867 4708 3611 30-32 Fabr. d'équip. électr.; méc. de précis. 5761 8077 5477 4031 6412 8158 5741 4514 4150 6721 4719 3675 33 Instr. médic./précision, horlogerie 5092 7187 5280 3918 5887 7475 5532 4625 4004 5850 4604 3734 36-37 Autres indust. manufacturières 4754 6293 4914 4109 4915 6508 4964 4345 4133 5016 4518 3613 40-41 Prod., dist. d'électricité/gaz/eau 6780 9121 6523 5598 6964 9164 6636 5784 5512 () 5667 5124 45 Construction 5108 6159 5043 4536 5121 6190 5065 4544 4861 5526 4580 4329 50-93 SECTEUR TERTIAIRE 5199 7398 5035 4000 5807 8060 5435 4385 4461 6088 4574 3733 50-52 Comm.; rép. Véhic./art. domestiques 4653 6750 4576 3779 5302 7388 5038 4313 3866 5236 3971 3507 50 Commerce et réparation de véhic. 4706 5753 4651 3882 4839 5972 4727 3976 4061 4813 4206 3467 51 Comm. de gros, interméd. du comm. 5620 7959 5308 4333 6033 8388 5525 4588 4806 6419 4976 3777 52 Comm. de détail, rép. art. domest. 4009 5571 4074 3581 4834 6261 4778 4097 3655 4592 3734 3457 55 Hôtellerie et restauration 3519 4892 3745 3141 3714 5365 3889 3171 3396 4127 3602 3111 60-64 Transports et communications 5436 7061 5812 5025 5639 7443 6066 5092 4966 6000 4952 4786 60 Transports terrestres et par conduites 5540 6324 6023 4821 5570 6341 6053 4883 5073 5540 5621 4333 61 Transports par eau 5435 6589 5259 2658 5803 6592 5371 () 4525 () 5025 ()62 Transports aériens 5662 10381 4636 4322 7580 11170 5163 () 4658 7588 4442 ()63 Auxil. des transports, ag. de voyage 4824 6453 4756 4022 5167 7059 4960 4252 4355 5632 4439 3910 64 Postes et télécommunications 5666 8223 7149 5204 5896 8317 7465 5231 5389 6716 6290 5133 65-67 Activités financières; assurances 6871 9412 5958 5232 8158 10092 6802 5830 5619 7302 5427 5000 65 Intermédiation financière 7190 10042 6079 5333 8546 10752 6790 5903 5852 7570 5635 5159 66 Assurances 6504 8725 5854 5152 7772 9310 6846 5760 5352 6879 5253 4827 67 Serv. auxil. financiers/des assurances 6937 9785 5973 4833 8230 10274 6429 () 5833 7265 5571 4828 70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 6260 8049 5585 4181 6940 8450 5808 4385 5324 6717 5304 4000 70-71 Activités immobilières 5622 7738 5417 4333 6445 8921 6010 4534 4880 6474 4833 4275 72,74 Activités informatiques 6290 8040 5585 4127 6955 8381 5761 4333 5365 6717 5346 3943 73 Recherche et développement 6965 8572 6028 5201 7754 8961 6295 5640 5819 7164 5633 4686 75 Adm. publique, défense, sécu. sociale 7231 9138 6544 5313 7664 9292 6697 5400 6266 7859 6150 4844 80 Enseignement 6539 8221 5583 4284 7231 9219 5619 4399 5912 7121 5572 4185 85 Santé et activités sociales 5076 6367 5092 4127 5778 6965 5490 4254 4882 6090 4966 4110 90-93 Autres serv. collectifs et personnels 4779 6571 4609 3744 5503 7262 5212 3900 4042 5417 3985 3587 90 Assainiss., voirie, gestion des déchets 4599 6172 4530 3967 4652 6208 4588 3976 4487 () () () 91 Activités associatives 6175 7622 5837 4548 6826 7863 6148 5002 5653 6998 5662 4334 92 Activ. récréatives, cultur. et sportives 5145 6707 5200 3970 5463 7367 5365 3800 4633 5867 4773 4078 93 Services personnels 3287 4119 3167 3067 4035 6000 3810 3557 3127 3553 3109 2961

Salaire mensuel standardisé (équivalent plein temps basé sur 4 1/3 semaines à 40 heures de travail).

Niveau des qualifications requises: 1 = Travaux les plus exigeants et tâches les plus difficiles 2 = Travail indépendant et très qualifiéNiveau des qualifications requises: 3 = Connaissances professionnelles spécialisées 4 = Activités simples et répétitives

Valeur centrale (médiane): pour une moitié des postes de travail, le salaire standardisé se situe au-dessus de la valeur centrale (médiane) présentée ici, alors que pour l'autre moitié, il s'inscrit au-dessous de cette valeur.

Salaires du secteur privé et public(seul. Confédération), en francs


T46 Salaire mensuel net, y compris la rétribution des heures supplémentaires selon le sexe et le taux T46 d'occupation, 2000

ESS

Total (plein temps + temps partiel) Plein temps Temps partiel

Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes

Répartition des salariés en %par classes de salaires

0-1000 francs 4,5 1,6 9,0 () () () 19,5 20,1 19,4 1001-2000 francs 6,2 1,6 13,3 0,3 0,1 0,8 25,9 19,4 27,6 2001-3000 francs 10,4 3,9 20,4 5,7 2,6 14,3 25,9 19,8 27,5 3001-4000 francs 19,1 15,2 25,4 20,3 14,9 34,8 15,3 18,2 14,5 4001-5000 francs 23,1 27,6 16,1 27,5 28,9 23,6 8,3 11,3 7,5 5001-6000 francs 14,7 18,9 8,2 18,2 20,1 13,3 2,9 5,1 2,3 6001-7000 francs 8,4 11,3 3,8 10,5 12,0 6,5 1,3 3,1 0,8 7001-8000 francs 4,8 6,8 1,7 6,1 7,2 2,9 0,5 1,2 0,3 8001-9000 francs 2,8 4,1 0,9 3,6 4,4 1,6 0,2 0,7 0,1 9001-1000 francs 1,9 2,7 0,5 2,4 3,0 0,8 0,1 0,3 0,1 10001-11000 francs 1,2 1,8 0,3 1,5 1,9 0,5 0,1 () () 11001-12000 francs 0,8 1,1 0,2 1,0 1,2 0,3 () () () 12001-13000 francs 0,5 0,8 0,1 0,7 0,9 0,2 () () () 13001-14000 francs 0,3 0,5 0,1 0,4 0,6 0,1 () () () 14001-15000 francs 0,3 0,4 0,0 0,3 0,4 0,1 () () () 15001-16000 francs 0,2 0,3 0,0 0,2 0,3 0,1 () () () 16001-17000 francs 0,2 0,2 0,0 0,2 0,3 0,1 () () () 17001-18000 francs 0,1 0,2 () 0,2 0,2 () () () () 18001-19000 francs 0,1 0,1 () 0,1 0,2 () () () () 19001-20000 francs 0,1 0,1 () 0,1 0,1 () () () () 20001+ 0,5 0,8 0,1 0,7 0,8 0,1 () () () Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Quantiles en francsQuantile 10% 1 908 3 322 1 090 3 258 3 654 2 822 592 562 598 Quantile 20% 2 934 3 903 1 847 3 750 4 093 3 142 1 019 998 1 026 Quantile 30% 3 524 4 287 2 443 4 140 4 435 3 403 1 441 1 456 1 439 Quantile 40% 3 996 4 636 2 896 4 489 4 766 3 681 1 808 2 032 1 777 Quantile, médiane 50% 4 412 5 006 3 262 4 846 5 144 4 003 2 168 2 552 2 102 Quantile 60% 4 843 5 478 3 633 5 289 5 621 4 379 2 535 3 047 2 437 Quantile 70% 5 401 6 090 4 104 5 856 6 241 4 816 2 937 3 570 2 795 Quantile 80% 6 205 7 000 4 690 6 709 7 166 5 413 3 518 4 169 3 315 Quantile 90% 7 723 8 750 5 630 8 339 8 960 6 434 4 319 5 151 4 116

Salaire net = salaire brut moins les cotisations sociales obligatoires du salarié et la part de celles-ci allant au-delà du taux minimum.

On déduit des composantes «Allocations pour travail en équipe et travail le dimanche ou de nuit et autres primes de pénibilité»,«13e +...+ nième salaire», «Paiements spéciaux bruts» et «Rétribution des heures supplémentaires» les cotisations sociales à hauteur de la part des cotisations perçues individuellement sur la composante «Salaire brut versé au mois d'octobre». Les composantes du salaire qui se rapportent à l'année civile entière sont converties sur la base temporelle «1 mois = 1/12 an».

Délimitation des quantiles: Le salaire mensuel net de xx % des salarié(e)s est inférieur au montant-limite ressortant de la statistique. Pour les autres salarié(e)s, le salaire mensuel net est au moins équivalent à cette valeur-limite. Le quantile de 50% correspond à la valeur centrale (médiane).

Salaire du secteur privé et public(seul. Confédération)

SALAIRE MENSUEL NET


INDICE DES SALAIRES NOMINAUX

T47 Indice des salaires nominaux (1993=100) selon les secteurs, sections et divisions économiques, T47 le sexe, le domaine d'activité et le niveau de qualification, 1997-2002

ISS

En points Indice 1993 = 100l'année précédente


01-93 TOTAL 104,6 105,3 105,6 106,9 109,6 111,5 0,7 0,3 1,3 2,5 1,8

01.12/02 SECTEUR PRIMAIRE 106,4 106,6 106,5 108,6 110,5 113,0 0,2 -0,1 1,9 1,7 2,3

01.12 Horticulture 106,6 106,9 106,9 108,5 110,8 113,1 0,3 -0,1 1,5 2,1 2,1

02 Sylviculture et services annexes 105,4 105,0 105,0 108,9 108,9 112,7 -0,4 0,0 3,7 0,0 3,4 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 104,4 105,0 105,0 106,6 109,5 111,3 0,6 0,0 1,5 2,7 1,7

10-14/40-41Indust. extractives, d'électricité/gaz/eau 105,2 105,5 105,4 106,7 109,4 110,2 0,3 -0,1 1,3 2,5 0,7

15-37 Industries manufacturières 104,2 105,0 105,2 106,6 109,5 111,4 0,8 0,2 1,3 2,7 1,8

15-16 Indust. alim., des boissons et du tabac 103,7 103,8 104,5 106,3 108,4 110,2 0,1 0,6 1,7 2,0 1,7

17-18 Industrie textile, habillement et fourrures 105,0 105,2 104,3 105,3 106,4 108,3 0,2 -0,9 1,0 1,1 1,8

20 Travail du bois, fabr. d'articles en bois 104,7 105,3 105,4 106,9 108,8 110,2 0,5 0,1 1,4 1,8 1,2

21-22 Ind. du papier, carton; édition, impression 103,1 103,3 103,7 104,6 107,3 108,4 0,1 0,4 0,9 2,5 1,0

19, 23-25 Cokéf, ind. chimique, caoutchouc, plast. 106,3 108,8 108,4 109,9 113,2 116,2 2,3 -0,3 1,4 3,0 2,6

26 Fabr. d'autres prod. minér. non métall. 105,2 104,0 105,1 107,3 109,4 111,7 -1,1 1,0 2,1 2,0 2,1

27-28 Métallurgie et travail des métaux 104,4 103,9 104,5 106,2 109,2 111,1 -0,5 0,5 1,7 2,8 1,7

29, 34-35 Fabr. de machines, éq., moy. de transport 103,1 103,9 104,1 104,6 107,5 109,9 0,8 0,2 0,6 2,7 2,2

30-33 Fabr. d'éq. électr., électron., de précision 103,7 105,3 105,6 107,3 111,1 112,5 1,6 0,3 1,6 3,6 1,3

36-37 Autres industries manufacturières 105,0 105,3 106,2 107,6 109,5 111,1 0,4 0,8 1,3 1,8 1,4

45 Construction 104,7 105,1 104,6 106,5 109,5 111,2 0,4 -0,5 1,9 2,8 1,6

50-93 SECTEUR TERTIAIRE 104,7 105,5 106,0 107,2 109,6 111,7 0,7 0,5 1,1 2,3 1,9

50-52/55 Commerce, rép.; hôtellerie et restauration 104,2 105,0 105,9 106,9 109,5 111,6 0,7 0,9 1,0 2,4 1,9

50 Commerce et réparation de véhicules 104,8 105,9 106,1 106,4 109,9 110,9 1,1 0,2 0,3 3,3 0,9

51 Comm. de gros, intermédiaires du comm. 103,7 105,1 106,6 107,9 110,6 111,9 1,3 1,4 1,2 2,5 1,1

52 Comm. de détail, rép. art. domestiques 104,8 105,9 105,7 107,0 109,5 111,8 1,1 -0,2 1,2 2,4 2,0

55 Hôtellerie et restauration 103,8 103,2 105,2 105,9 107,9 111,3 -0,6 2,0 0,7 1,8 3,2

60-64 Transports et communications 103,4 104,7 104,2 104,5 106,1 108,3 1,3 -0,5 0,3 1,6 2,0

60-63 Transports terrestres et par conduites 102,5 102,0 101,8 101,6 102,5 104,4 -0,5 -0,2 -0,1 0,8 1,9

64 Postes et télécommunications 105,1 109,6 108,6 109,6 112,8 115,3 4,3 -0,9 0,9 2,9 2,2

65-67/70-74Act. financ., assur., immob., inform., R&D 107,3 107,8 109,3 111,6 115,1 117,0 0,5 1,4 2,1 3,1 1,7

65 Intermédiation financière 109,1 110,2 111,8 114,3 119,1 121,1 1,1 1,4 2,3 4,2 1,7

66 Assurances 113,4 112,7 112,7 115,9 120,1 122,6 -0,6 0,0 2,8 3,6 2,2

67 Serv. auxil. financiers et des assurances 111,3 111,5 112,3 115,2 119,6 121,9 0,2 0,7 2,6 3,9 1,9

70-74 Immobilier;location;informatique; R&D 103,7 104,2 106,2 107,9 110,2 111,8 0,4 1,9 1,6 2,1 1,5

75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 103,4 104,6 103,9 104,9 106,4 108,9 1,2 -0,7 1,0 1,5 2,3

80-93 Enseign.; santé et autres services coll. 104,3 104,7 105,0 106,0 108,2 110,1 0,4 0,2 1,0 2,1 1,7

80 Enseignement 103,4 103,2 104,2 104,9 107,5 108,9 -0,1 0,9 0,7 2,4 1,3

85 Santé et activités sociales 104,7 105,5 105,3 106,0 108,3 110,2 0,8 -0,2 0,6 2,2 1,8

90-93 Autres services collectifs et personnels 104,5 104,8 105,1 107,5 108,9 111,2 0,2 0,3 2,3 1,3 2,1

Sexe

Hommes 104,3 105,1 105,2 106,5 109,1 110,9 0,7 0,1 1,2 2,5 1,6

Femmes 105,3 105,8 106,5 108,2 110,9 113,5 0,5 0,7 1,6 2,5 2,3

Domaine d'activité

Exploitation 104,3 104,6 104,9 106,2 108,7 110,8 0,2 0,3 1,3 2,3 1,9

Bureau et technique 104,7 106,0 106,2 107,6 110,4 112,3 1,2 0,2 1,3 2,7 1,7

Vente 106,3 106,6 108,3 109,7 112,0 114,4 0,3 1,6 1,3 2,1 2,2

Qualification

Qualifiés 104,6 105,4 105,6 107,1 109,7 111,6 0,8 0,2 1,4 2,5 1,7

Semi-qualifiés et non qualifiés 104,3 104,7 105,4 106,4 109,0 111,4 0,4 0,6 1,0 2,5 2,2

Variation en pour cent par rapport


T48 Indice des salaires réels (1993=100) selon les secteurs, sections et divisions économiques, T48 le sexe, le domaine d'activité et le niveau de qualification, 1997-2002

ISSEn points Indice 1993 = 100

l'année précédente


01-93 TOTAL 100,5 101,2 100,6 100,3 101,8 103,0 0,6 -0,5 -0,3 1,5 1,1

01.12/02 SECTEUR PRIMAIRE 102,3 102,4 101,5 101,9 102,7 104,4 0,1 -0,9 0,4 0,7 1,7

01.12 Horticulture 102,5 102,8 101,9 101,9 103,0 104,5 0,2 -0,9 0,0 1,1 1,4

02 Sylviculture et services annexes 101,4 100,9 100,1 102,2 101,2 104,0 -0,5 -0,8 2,1 -1,0 2,8 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 100,3 100,9 100,1 100,0 101,7 102,8 0,6 -0,8 -0,1 1,7 1,0

10-14/40-41 Indust. extractives, d'électricité/gaz/eau 101,1 101,3 100,5 100,2 101,7 101,7 0,2 -0,9 -0,3 1,5 0,1

15-37 Industries manufacturières 100,2 100,9 100,3 100,0 101,7 102,9 0,7 -0,6 -0,3 1,7 1,1

15-16 Indust. alim., des boissons et du tabac 99,8 99,8 99,6 99,7 100,7 101,8 0,0 -0,2 0,1 1,0 1,1

17-18 Industrie textile, habillement et fourrures 101,0 101,1 99,4 98,8 98,9 100,0 0,1 -1,7 -0,6 0,1 1,2

20 Travail du bois, fabr. d'articles en bois 100,7 101,2 100,5 100,4 101,1 101,7 0,5 -0,7 -0,1 0,8 0,6

21-22 Ind. du papier, carton; édition, impression 99,2 99,2 98,8 98,2 99,7 100,1 0,1 -0,4 -0,6 1,5 0,4

19, 23-25 Cokéf, ind. chimique, caoutchouc, plast. 102,2 104,5 103,3 103,2 105,2 107,3 2,3 -1,1 -0,2 2,0 2,0

26 Fabr. d'autres prod. minér. non métall. 101,1 100,0 100,2 100,7 101,7 103,2 -1,1 0,2 0,5 1,0 1,5

27-28 Métallurgie et travail des métaux 100,4 99,8 99,6 99,7 101,5 102,6 -0,6 -0,3 0,1 1,7 1,1

29, 34-35 Fabr. de machines, éq., moy. de transport 99,1 99,8 99,2 98,2 99,9 101,5 0,7 -0,6 -1,0 1,7 1,6

30-33 Fabr. d'éq. électr., électron., de précision 99,7 101,2 100,6 100,7 103,2 103,9 1,5 -0,6 0,0 2,6 0,6

36-37 Autres industries manufacturières 100,9 101,2 101,2 101,0 101,8 102,6 0,3 0,0 -0,3 0,8 0,7

45 Construction 100,7 101,0 99,7 100,0 101,7 102,7 0,3 -1,3 0,3 1,8 0,9

50-93 SECTEUR TERTIAIRE 100,7 101,3 101,0 100,6 101,9 103,1 0,7 -0,3 -0,4 1,3 1,2

50-52/55 Commerce, rép.; hôtellerie et restauration 100,2 100,9 100,9 100,4 101,8 103,1 0,7 0,1 -0,6 1,4 1,3

50 Commerce et réparation de véhicules 100,7 101,8 101,1 99,9 102,1 102,4 1,0 -0,6 -1,3 2,2 0,3

51 Comm. de gros, intermédiaires du comm. 99,7 101,0 101,6 101,2 102,8 103,3 1,2 0,6 -0,3 1,5 0,5

52 Comm. de détail, rép. art. domestiques 100,8 101,8 100,7 100,4 101,8 103,2 1,0 -1,0 -0,4 1,4 1,4

55 Hôtellerie et restauration 99,8 99,1 100,3 99,4 100,3 102,8 -0,6 1,2 -0,8 0,8 2,5

60-64 Transports et communications 99,4 100,6 99,3 98,1 98,6 100,0 1,2 -1,3 -1,3 0,6 1,4

60-63 Transports terrestres et par conduites 98,5 98,0 97,0 95,4 95,2 96,4 -0,5 -1,0 -1,6 -0,2 1,3

64 Postes et télécommunications 101,1 105,3 103,5 102,9 104,8 106,5 4,2 -1,7 -0,6 1,9 1,5

65-67/70-74 Act. financ., assur., immob., inform., R&D 103,2 103,6 104,2 104,7 107,0 108,1 0,4 0,6 0,5 2,1 1,0

65 Intermédiation financière 104,9 105,9 106,6 107,3 110,7 111,8 1,0 0,6 0,7 3,1 1,0

66 Assurances 109,0 108,3 107,4 108,8 111,6 113,3 -0,7 -0,8 1,2 2,6 1,5

67 Serv. auxil. financiers et des assurances 107,0 107,1 107,0 108,1 111,2 112,6 0,1 -0,1 1,0 2,9 1,3

70-74 Immobilier;location;informatique; R&D 99,7 100,1 101,2 101,3 102,4 103,2 0,4 1,1 0,0 1,1 0,8

75 Adm. publique, défense, sécurité sociale 99,4 100,5 99,0 98,4 98,9 100,5 1,1 -1,5 -0,6 0,5 1,6

80-93 Enseign.; santé et autres services coll. 100,3 100,6 100,1 99,5 100,6 101,6 0,4 -0,6 -0,6 1,1 1,0

80 Enseignement 99,4 99,2 99,3 98,5 99,9 100,6 -0,2 0,1 -0,9 1,4 0,7

85 Santé et activités sociales 100,6 101,4 100,4 99,5 100,7 101,8 0,8 -1,0 -0,9 1,2 1,1

90-93 Autres services collectifs et personnels 100,5 100,7 100,2 100,9 101,3 102,7 0,2 -0,5 0,7 0,3 1,4

Sexe

Hommes 100,3 101,0 100,3 99,9 101,4 102,4 0,7 -0,7 -0,4 1,5 1,0

Femmes 101,2 101,7 101,6 101,6 103,1 104,8 0,5 -0,1 0,0 1,5 1,6

Domaine d'activité

Exploitation 100,3 100,5 100,0 99,7 101,0 102,3 0,1 -0,5 -0,3 1,3 1,3

Bureau et technique 100,7 101,8 101,2 100,9 102,6 103,7 1,1 -0,6 -0,3 1,7 1,0

Vente 102,2 102,4 103,2 103,0 104,1 105,6 0,2 0,8 -0,3 1,1 1,5

Qualification

Qualifiés 100,6 101,3 100,7 100,5 102,0 103,0 0,7 -0,6 -0,2 1,5 1,1

Semi-qualifiés et non qualifiés 100,3 100,7 100,5 99,9 101,3 102,9 0,4 -0,2 -0,6 1,5 1,5

Variation en pour cent par rapport

INDICE DES SALAIRES RÉELS


ACCORDS SALARIAUX

T49 Accords salariaux conclus dans les principales conventions collectives de travail1), selonT49 les secteurs, sections et divisions économiques, 2003

EAS Accords sur les adaptations Accords sur les adaptations

nominales des salaires nominales des salaires effectifs minimaux

Salariés Adapt. du Salariés Adapt. duSections et divisions économiques NOGA assujettis salaire en % assujettis salaire en %

A-O 01-93 TOTAL 1 199 300 949 400 427 800 1,4 833 800 1,4 A 01 SECTEUR PRIMAIRE (horticulture) 12 000 - * * * * C-F 10-45 SECTEUR SECONDAIRE 394 000 229 900 185 400 0,9 187 700 1,1 C 10-14 Industries extractives - * * * * * D 15-37 Industries manufacturières 235 200 79 600 67 200 0,6 42 400 0,5

15 Industries alimentaires et des boissons 5 900 3 900 3 900 1,3 3 900 0,0 16 Industrie du tabac - * * * * * 17 Industrie textile - * * * * * 18 Industrie de l'habillement et des fourrures 2 500 2 500 2 500 1,5 2 500 2,7 19 Industrie du cuir et de la chaussure - * * * * * 20 Travail du bois, fabrication d'art. en bois 15 000 15 000 15 000 0,0 15 000 0,0 21 Industrie du papier et du carton 2 000 2 000 2 000 1,0 2 000 3,0 22 Edition, impres., reproduction d'enregistr. 21 600 - * * * * 23 Cokéfation; raffinage; traitement nucléaire - * * * * * 24 Industrie chimique 6 000 - * * * * 25 Fabr. de caoutchouc et matières plastiques - * * * * * 26 Fabr. d'autres prod. minéraux non métal. 1 500 1 500 1 500 0,9 1 500 0,0 27 Métallurgie 12 400 12 400 - * 12 400 0,5 28 Travail des métaux - * * * * * 29 Fabrication de machines et d'équipements 130 200 4 200 4 200 1,5 - * 30 Fabr. de machines de bureau, ordinateurs - * * * * * 31 Fabr. de machines et appareils électriques - * * * * * 32 Fabr. d'équip. de radio, TV, communication - * * * * * 33 Instruments médicaux/précision, horlogerie 33 000 33 000 33 000 0,5 - * 34 Industrie automobile 2 700 2 700 2 700 1,3 2 700 0,4 35 Fabrication d'autres moyens de transport - * * * * * 36 Fabr. de meubles, bijoux et d'autres articles 2 500 2 500 2 500 1,0 2 500 1,0 37 Récupération et préparation au recyclage - * * * * *

E 40-41 Production, distribution d'électricité/gaz/eau 1 600 - * * * * F 45 Construction 157 200 150 200 118 100 1,1 145 200 1,2 G-O 50-93 SECTEUR TERTIAIRE 579 100 563 500 242 400 1,8 490 200 2,0 G 50-52 Commerce; rép. véhicules/art. domestiques 147 100 134 600 126 400 1,6 73 400 1,7

50 Commerce et réparation de véhicules 15 000 4 800 - * 4 800 2,1 51 Commerce de gros, intermédiaires du comm. 3 400 3 400 3 400 1,5 3 400 3,3 52 Commerce de détail, rép. art. domestiques 128 700 126 400 123 000 1,6 65 200 1,6

H 55 Hôtellerie et restauration 206 000 206 000 - * 206 000 3,4 I 60-64 Transports et communications 107 500 104 500 97 500 1,9 100 000 1,1

60 Transports terrestres et par conduites 31 000 28 000 28 000 2,3 28 000 0,7 61 Transports par eau - * * * * * 62 Transports aériens 4 500 4 500 - * - * 63 Auxiliaires des transp., agences de voyage 2 500 2 500 - * 2 500 0,0 64 Postes et télécommunications 69 500 69 500 69 500 1,7 69 500 1,3

J 65-67 Activités financières; assurances 80 000 80 000 - * 80 000 0,0 65 Intermédiation financière 80 000 80 000 - * 80 000 0,0 66 Assurances - * * * * * 67 Serv. auxiliaires financiers/des assurances - * * * * *

K 70-74 Immobilier; location; inform.; R&D 11 000 11 000 - * 8 000 3,5 70 Activités immobilières - * * * * * 71 Location de machines et équipements - * * * * * 72 Activités informatiques - * * * * * 73 Recherche et développement - * * * * * 74 Autres services fournis aux entreprises 11 000 11 000 - * 8 000 3,5

L 75 Adm. publique, défense, sécurité sociale - * * * * * M 80 Enseignement - * * * * * N 85 Santé et activités sociales 13 800 13 800 13 800 2,4 13 800 1,4 O 90-93 Autres services collectifs et personnels 13 600 13 600 4 700 2,6 8 900 0,0

90 Assainissement, voirie, gestion des déchets - * * * * * 91 Activités associatives - * * * * * 92 Activités récréatives, culturelles et sportives 4 700 4 700 4 700 2,6 - * 93 Services personnels 8 900 8 900 - * 8 900 0,0

Actvités non répartissables 214 200 156 000 - * 156 000 0,0

1) Il s'agit de CCT du secteur privé et public qui présentent les plus fortes concentrations de salariés assujettis

Salariésassujettis aux principalesCCT

Salariés assujettis aux princip. CCT ayant fait l'objet d'une négociation salariale


T50 Indicateurs du marché du travail en comparaison internationale, 2002

Taux d'activité standardisé(15 ans et +), en %

Total 67,8 51,2 65,6 57,3 48,7 53,1 55,7 59,4 48,8 54,7 Hommes 76,7 60,4 71,3 65,7 60,6 65,8 62,9 70,4 61,8 66,5 Femmes 59,4 42,6 60,2 49,4 37,7 41,1 49,1 48,8 36,8 43,3

Taux d'activité par âge, en %15-64 ans 81,3 64,1 79,9 71,5 63,1 65,8 69,0 67,9 61,0 65,4 15-24 ans 69,2 33,9 68,8 50,0 36,3 42,2 36,9 49,0 35,3 34,0 25-49 ans 88,7 84,3 88,7 86,4 80,5 79,9 87,1 81,3 77,9 82,8 50-64 ans 73,7 42,7 69,8 56,3 49,4 51,0 54,8 56,9 42,5 45,1

Part du temps partiel, en % 30,7 19,4 20,6 20,8 4,5 8,0 16,2 16,5 8,6 11,7 Hommes 10,3 5,9 11,0 5,8 2,3 2,6 5,0 6,5 3,7 1,8 Femmes 55,3 37,7 31,4 39,5 8,1 17,0 29,7 30,5 16,7 26,4

Part d'actifs occupés dans lessecteurs économiques, en %

Secteur primaire 4,2 1,8 3,2 2,5 15,8 5,9 4,1 7,0 4,9 2,1 Secteur secondaire 24,1 25,8 23,5 32,4 22,5 31,3 25,4 27,8 31,6 20,1 Secteur tertiaire 71,6 72,4 73,3 65,1 61,7 62,7 70,5 65,2 63,5 77,8

Part d'indépendants, en % 14,4 13,6 8,0 10,0 32,0 17,5 9,7 16,8 23,4 7,4

Actifs occupés (25 ans et +)selon la formation, en %

Sans formation postobligatoire 11,3 28,9 15,6 12,5 42,6 50,5 28,9 … 46,2 32,5 Secondaire II 60,9 36,2 53,9 61,0 35,4 19,0 43,4 … 39,8 45,0 Tertiaire 27,8 34,9 30,5 26,5 22,1 30,5 27,7 … 14,0 22,5

Taux de sans-emploi total, en % 2,9 6,9 4,3 8,5 9,6 11,1 8,7 4,3 9,2 2,6 Hommes 2,8 6,2 4,2 8,7 6,2 7,7 7,8 4,6 7,0 1,9 Femmes 3,1 7,8 4,3 8,2 14,6 16,3 9,8 3,8 12,6 3,6

Jeunes sans emploi, en % 5,7 15,7 7,1 9,3 25,7 21,5 18,9 7,8 27,1 (7.0)

Sans-emploi de longuedurée, en % 21,7 49,6 19,7 47,9 52,4 34,3 32,7 29,3 59,2 (27.4)

Durée normale de travailhebdomadaire, en heures 41,7 39,3 39,1 39,9 41,0 40,4 37,7 39,5 38,5 39,5

Salaires bruts mensuels, en euro, 1998 3129 2746 3047 2573 1328 1179 2127 2541 ... 3112

ItalieLuxem-bourg

Grèce Espagne France IrlandeSuisse Belgique Danemark Allemagne

COMPARAISON INTERNATIONALE

2003 OFS INDICATEURS DU MARCHÉ DU TRAVAIL 119

ESPA/EUROSTAT/ESS

Taux d'activité standardisé(15 ans et +), en %

64,9 59,1 61,8 63,2 62,7 62,4 56,4 82,6 74,1 Total74,1 68,1 70,4 68,1 66,8 70,2 65,8 87,8 77,7 Hommes55,9 50,7 53,9 58,7 58,7 54,8 47,6 78,1 70,4 Femmes

Taux d'activité par âge, en %76,5 71,7 72,1 77,2 78,0 75,3 69,6 87,6 80,6 15-64 ans73,9 55,7 47,0 62,4 50,5 62,5 47,4 72,2 65,5 15-24 ans86,4 87,8 86,8 89,0 87,9 84,8 84,1 92,0 88,3 25-49 ans57,1 47,4 62,3 65,5 77,1 64,5 55,0 90,0 74,4 50-64 ans

43,8 18,9 11,3 12,4 21,4 25,0 18,2 27,8 26,3 Part du temps partiel, en %21,5 5,1 7,1 8,0 11,2 9,4 6,6 12,7 11,0 Hommes72,8 35,7 16,4 17,1 32,9 44,0 33,5 44,9 43,5 Femmes

Part d'actifs occupés dans lessecteurs économiques, en %

2,9 5,7 12,5 5,5 2,5 1,4 4,0 7,7 3,9 Secteur primaire21,0 28,9 33,6 27,2 23,0 24,1 28,2 22,4 21,7 Secteur secondaire76,1 65,5 53,9 67,3 74,5 74,5 67,8 69,9 74,4 Secteur tertiaire

11,1 10,9 25,4 12,3 10,2 11,4 14,0 16,7 6,9 Part d'indépendants, en %

Actifs occupés (25 ans et +)selon la formation, en %

26,2 16,7 78,2 20,3 16,0 13,2 28,3 33,3 11,7 Sans formation postobligatoire45,1 63,1 11,4 42,6 55,6 53,9 45,6 40,2 51,4 Secondaire II28,7 20,2 10,4 37,1 28,4 32,9 26,1 26,5 36,9 Tertiaire

2,6 4,9 4,5 10,4 5,0 5,0 7,6 3,0 4,0 Taux de sans-emploi total, en %2,3 5,2 3,8 10,7 5,3 5,6 6,9 3,3 4,0 Hommes2,9 4,5 5,3 10,2 4,6 4,3 8,6 2,6 4,1 Femmes

4,6 7,2 10,4 28,2 12,9 10,9 14,6 6,4 13,0 Jeunes sans emploi, en %

Sans-emploi de longue26,7 20,3 35,5 21,2 20,1 23,1 40,2 … 12,6 durée, en %

Durée normale de travail38,9 40,0 40,3 39,2 39,9 43,3 40,0 47,3 38,5 hebdomadaire, en heures

Salaires bruts mensuels, 2207 1854 645 2031 2242 2462 ... ... ... en euro, 1998

UE Islande Norvège Portugal Finlande Suède Royaume- Uni

Pays-Bas Autriche

COMPARAISON INTERNATIONALE



Vie active et rémunération du travailDes informations plus détaillées sur les aspects méthodologiques des statistiques présentées dans les «Indicateurs du marché du travail» sont disponibles dans les publications suivantes:

- La statistique de la population active occupée (SPAO), Bases méthodologiques 2002

- La statistique de l’emploi (STATEM), Bases méthodologiques, 2000(N° de commande: 245-0000)

- La statistique du volume du travail, Bases méthodologiques et défi nitions(N° de commande: 212-9400)

- Durée normale du travail dans les entreprises en 1997, Résultats commentéset tableaux (N° de commande: 169-9700)

- SAKE-NEWS 6/95, Chômeurs d’après les normes internatio nales (Commande:Tél. 032 713 64 00)

- Comptes globaux du marché du travail (CMT), Bases méthodologiques et résultats, 1991-1996 (N° de commande: 282-9600)

- L’enquête suisse sur la population active (ESPA), Concepts, b ases méthodologiques, Considérations pratiques (N° de commande: 180-0)

- L’enquête suisse sur la structure des salaires 2000, Résultats commentés et tableaux (N° de commande: 185-0000)

- Evolution des salaires en 2002, Résultats commentés et tableaux(N° de commande: 166-0200)

- Liste des conventions collectives de travail en Suisse. Etat au 1er mai 2001. (No de commande: 173-0102)

- Accords salariaux conclus pour 2002 dans les domaines couverts par une convention collective de travail (No de commande: 318-0200)

D’autre part, les résultats de l’enquête suisse sur la population active font l’objetd’une publication annuelle:

- L’enquête suisse sur la population active (ESPA), Résultats commentés et tableaux, 2002 (N° de commande: 012-0200)

Programme des publications de l’OFS

En sa qualité de service central de statistique de la Confédération, l’Offi ce fédéralde la statistique (OFS) a pour tâche de rendre les informations statistiques accessiblesà un large public.

L’information statistique est diffusée par domaine (cf. verso de la première pagede couverture); elle emprunte diverses voies:

Moyen de diffusion N° à composer

Service de renseignements individuels 032 713 60 11 [email protected]

L’OFS sur Internet www.statistique.admin.ch

Communiqués de presse: information rapide concernant les résultats les plus récents www.news-stat.admin.ch

Publications: information approfondie 032 713 60 60(certaines sont disponibles sur disquette/CD-Rom) [email protected]

Banque de données (accessible en ligne) 032 713 60 86 www.statweb.admin.ch

La Liste des publications mise à jour régulièrement, donne davantage de détails sur les divers moyens de diffusion. Elle se trouve sur Internet à l’adresse www.statistique.admin.ch>>Actualités>>Nouvelles publications.BASE: AMI 2002

N° de commande:206-0302

Commandes:Tél.: 032 713 60 60Fax: 032 713 60 61E-Mail: [email protected]

Prix:22 francs

ISBN 3-303-03165-7

La publication «Indicateurs du marché du travail» fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l’emploi. L’information y est structurée de manière à procurer une vue d’ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s’y rapportent. Parmi les domaines traités, on trouve l’activité professionnelle, les heuresde travail, le chômage, les places vacantes, les aspects dynamiques du marché du travail, la structure et l’évolution des salaires.

Après une première partie consacrée aux résultats commentés pour la période 1997-2003, cette publication passe en revue les définitions des principaux indicateurs du marché du travail. Un chapitre spécifique décrit ensuite les aspects méthodologiques des différentes sources statistiques. Enfin, la dernière partie est constituée de 50 tableaux présentant en détail les résultats des différentes statistiques du marché du travail.

Documents

Indicateurs du marché du travail 2003