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Université de Caen Basse-Normandie Institut de biologie fondamentale et appliquée Master Biologie, santé spécialité Neurosciences et imagerie de la santé Année universitaire 2010/2011 Amance-Eudine Rouzier Influence de la restriction alimentaire sur la mort neuronale :

Influence de la restriction alimentaire sur la plasticité cérébrale

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Page 1: Influence de la restriction alimentaire sur la plasticité cérébrale

Université de Caen Basse-Normandie

Institut de biologie fondamentale et appliquée

Master Biologie, santé spécialité Neurosciences et imagerie de la santé

Année universitaire 2010/2011

Amance-Eudine Rouzier

Influence de la restriction alimentaire sur la mort

neuronale : étude en pré et en post conditionnement

Equipe CERVOxy “Hypoxie et physiopathologie cérébrovasculaire”

UMR 6232 CI-NAPS ; GIP Cycéron Caen, France

Groupe Mémoire et Plasticité comportementale (GMPc)

Unité de recherche EA 4259 Caen, France

Page 2: Influence de la restriction alimentaire sur la plasticité cérébrale

Résumé :

Se nourrir est un besoin essentiel pour la vie et aussi un plaisir. Mais, de nos jours et dans les pays

développés, manger devient la source de nombreux maux. En effet, l’obésité, le diabète, les maladies

cardiovasculaires et certains cancers sont souvent dus à une alimentation déséquilibrée et surtout trop abondante.

Il est donc primordial de trouver un moyen de limiter l’apparition de ces maladies. La solution qui paraît la plus

évidente serait de moins manger mais malheureusement, comme pour toute prévention, chacun se fait son avis

sur la chose. Pourtant certaines études scientifiques ont de quoi en persuader plus d’un. Dès 1935, Clive McCay

s’intéresse à l’influence de l’alimentation sur l’espérance de vie et montre qu’une restriction alimentaire de 30%

effectué chez des souris augmente de 40% leur longévité. Cette découverte va alors pousser les scientifiques à

comprendre les effets bénéfiques de la restriction alimentaire et plus particulièrement dans le cadre de maladies

neurodégénératives (maladie de Parkinson, d’Alzheimer, le cancer…) et dans celui de l’AVC, qui touche de plus

en plus de personnes chaque jour surtout dans la population occidentale. Il va de soi que la restriction alimentaire

diminue le risque de développer ces maladies mais qu’en est-il lorsque l’on réalise cette restriction tant que

« traitement » après qu’une maladie soit diagnostiquée ?

Abstract :

To feed is an essential need for the life and also a pleasure. But, nowadays and in the developed

countries, to eat becomes the source of numerous troubles. Indeed, the obesity, the diabetes, the cardiovascular

diseases and certain cancers are often owed to an unbalanced food and especially too plentiful. It is therefore

essential to find a way to limit the occurrence of these diseases. The solution that seems the most obvious would

be to eat less but unfortunately, as for any prevention, each makes the opinion on the matter. Nevertheless certain

scientific studies have of what to persuade more than one. From 1935, Clive McCay is interested in the influence

of the food on the life expectancy and shows that a dietary restriction of 30 % made mice increase by 40 % their

longevity. This discovery will then push scientists to understand the beneficial effect of dietary restriction,

especially in case of neurodegenerative diseases (like Parkinson’s, Alzheimer’s, cancer…) and stroke which

affect more and more people every day especially in the Western population. It is obvious that dietary restriction

reduces the risk of developing these disease, but what happened when you realize this restriction as a treatment

after a disease is diagnosed ?