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Informations & Presse Les articles 2012 sur le Soja et les Silos du Touch : A propos de nous

Informations & Presse - Silos du touchsilosdutouch.com/dl/pressbook_silos_du_touch_2012.pdfautour de 3,3 à 3,5 tonnes/ha avec un maximum jusqu'à 4 tonnes/ha. Pour les cultures non

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  • Informations & Presse

    Les articles 2012 sur le Soja et les Silos du Touch :

    A propos de nous

    JeanTexte tapé à la [email protected] Tel : +(33)561 870 578

  • SARL Silos du Touch, société leader Européen du néttoyage et négoce de graines de Soja non-OGM pour alimentation humaine SOY FOOD.Notre soja peut-être conditionné en vrac (24 tonnes), big bag (1 t), ou sac (25kg).Nous expédions notre Soja généralement à travers l’europe via des camions ou via des conteners. CA : 5 millions d’€. Des clients prestigieux en France et en Europe.

    Michel BousinGérant des Silos du Touch Co-fondateur de Soy’touch

    Agriculteur & cultivateur de Soja depuis 25 années.

    Photographie des Silos du Touch

    Depuis plusieurs années ,nous avons mis en place et suivi un programme de recherche pour cuisiner le soja. Nous avons élaborés et validés les procédés de cuisson. Avec l’aide d’un cuisinier qualifié, nous avons recherché pour nos graines de soja, le meilleur goût et les meilleures textures, c’est ainsi nous avons mis au point les recettes de « Soja Cuisiné par Soy’touch » .

    Notre objectif, satisfaire au mieux les besoins de l’industrie Soy Food. Au Silos du touch, nous recherchons sans cesse les innovations pour : notre process de cleanning, nos techniques de conservation, notre traçabilité ainsi que nos graines de Soja sur un point de vue gustatif et nutrition. Dans cette logique, nos services qualités et de R&D tentent chaques jours d’apporter les meilleures solutions aux problématiques de nos clients. Notre force est un savant mélange de techniques, d’échanges clients, et un Soja de qualité, issue de 14 années de perfertionnement.

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  • Photos : Léonard Pigeon et Jean Bousin

    7ZOOM Maïs / Soya • Janvier 20126 ZOOM Maïs / Soya • Janvier 2012

    Jean Bousin, correspondant AGyours International en Europe

    La France a depuis toujours misé sur sa productionagricole pour nourrir sa population. Cette tendance sepoursuit encore au XXIe siècle. On favorise toutefoisune diversification des cultures afin d’améliorer leportrait environnemental en étant davantage autosuf-fisant. Bénéficiant des nouvelles politiques annoncées,la production de soya dans le sud-ouest de la Francepourrait quadrupler d’ici quelques années, avec unobjectif de 200 000 hectares.

    LE SOYA EN FRANCE

    ACTUEL ET FUTUR

    n France, dès 1860, lesJésuites ont ramené de

    Chine des cultivars de soya.Ainsi, à la table de NapoléonIII, on dégustait déjà du soyapour ses vertus miracles. Maisce n’est qu’en 1973 qu’eutlieu le grand essor de la cultu -re du soya en France, en réac-tion à l’embargo américain,alors que Bruxelles a mis enplace des primes pour déve-lopper la culture européennedu soya. Aujourd’hui, l’épicen-tre de la production se situedans le sud-ouest de la Fran -ce, qui est ainsi deve nu lebassin de production françaispour la culture du soya euro-péen.

    En 1973, la superficiecultivée en soya était de 350hectares en France, alorsqu’elle atteignait déjà 13 000hectares en 1983. On estimeà 57 000 hectares la superfi-cie française des cultures de soya en 2011. Pour les sur-faces irriguées, les rende-ments se situent en moyenneautour de 3,3 à 3,5 tonnes/haavec un maximum jusqu'à 4tonnes/ha. Pour les culturesnon irriguées, les rendementsse situent en moyenne autourde 2,5 à 3 tonnes/ha en solprofond, et de 2 à 2,5 tonnes/ha en sols superficiels.

    Le soya, tout comme les autres céréales, est principale-ment entreposé dans des centres régionaux qui verrontle volume en soya s’accroître compte tenu de la politiqueagricole commune qui soutient l’intégration du soyadans les rotations par le biais de primes.

    E

    Zone productrice de soya : sud-ouest de la France

  • ajoute Michel Bousin. Comme mentionnéprécédemment, la production a atteint 57000 hectares en 2011. Dans nos prévi-sions les plus ambitieuses, on pourrait as-sister à une production française de soyaqui pourraient atteindre les 200 000 hec-tares dans les années futures.

    Ainsi, à l’avenir, le soya prendrait lo-giquement une plus grande place dansl’agriculture du sud-ouest de la France,avec une augmentation de 15 à 20% dessurfaces agricoles cultivées, en rempla-cement des terres habituellement desti-nées au maïs, soit hypothétiquement de50 000 à 70 000 hectares supplémen-taires qui seraient dédiés à la productiondu soya français.

    Si la démarche prend racine, onpourrait envisager un intérêt marqué etune adhésion massive de la part des pro-ducteurs. Il y a quinze ans, la culture dusoya a déjà été subventionnée sousforme de prime à la production. On avaitalors constaté des sommets de produc-tion, soit 225 000 tonnes produites enFrance dans les années 1990. Depuis, laproduction française de soya a fortementchuté. En 2011, on l’estime aux environsde 30 à 40 000 tonnes. Si l’effet envisagépar cette nouvelle réforme se concrétise,la production française de soya pourraitatteindre de 120 000 à 160 000 tonnesannuellement.

    Michel Bousin : «Actuellement, laproduction française de soya est destinée

    à deux secteurs : l’alimentation humainedans une faible proportion de 20%, et l’ali-mentation animale pour le reste. Il fautdonc se demander quel prix les produc-teurs français d’aliments pour bétail (pou-lets, vaches, porcs) sont-ils prêt à payerpour de la protéine de soya d’origine fran-çaise, face à une concurrence américainefortement compétitive sur le plan du prixet de la qualité ». Logiquement, le soyafrançais devra s’aligner sur le prix améri-cain pour espérer être concurrentiel surle marché de l’aliment du bétail français.La prime à l’hectare compenserait le basprix du marché, et réajusterait le manqueà gagner du producteur français. Au mo-ment d’écrire ces lignes, le soya améri-cain se vendait 412 à 420$ (305 à 310euros) /tonnes (livré aux ports euro-péens), alors que le soya français s’écou-lait à 472$ (350 euros) /tonne.

    Cette nouvelle prime, c’est aussil’occasion de mettre l’accent sur une po-litique agricole plus respectueuse de lanature. Elle permettrait de réduire defaçon significative les utilisations de pro-duits phytosanitaires et d’engrais. Eneffet, la culture du maïs requiert desgrandes quantités de ces produits,contrairement au soya. Ce changementserait un nouveau pas vers une agricul-ture française responsable et raisonnée,ce qui répondrait favorablement aux pres-sions exercées par la population pour unenvironnement plus vert.

    RECUL DES TERRES IRRIGUÉES

    Il y a 10 ans, des subventions avaientété mises en oeuvre pour valoriser l’irri-gation des cultures du sud de la France.Le mouvement avait été suivi par les pro-ducteurs, le maïs étant alors la culturemajoritairement cultivée.

    Aujourd’hui, la tendance s’inverse,les taxes à l’irrigation vont en augmentantde même que le coût de la main-d’œuvrepour implanter l’irrigation. Certains pro-ducteurs se voient ainsi contraints d’allé-ger, voire d’abandonner l’irrigation deleurs terres. D’autres optent pour des cul-tures qui nécessitent moins d’eau,comme le sorgho ou le soya, qu’ils privi-légient au maïs. Lorsqu’on sait que le sud-ouest de la France représente une zoneagricole intermédiaire entre les grandescultures céréalières et les zones d’éle-vage, on comprend que le soya soit uneculture qui peut y tirer son épingle du jeu.Cependant, pour assurer un développe-ment solide, il faudra se pencher sur l’im-portance de bien choisir les variétés desemences. Parler semences, c’est abor-der le sujet du rendement pour le pro-ducteur, et de la protéine pour l’industrie.

    Actuellement, la culture du soya pro-pose des rendements évalués autour de 2à 2,5 t/ha. Il faudrait espérer disposer devariétés proposant de 3 à 3,5 t/ha. Le tauxde protéine du soya français demeure ac-

    9ZOOM Maïs / Soya • Janvier 2012

    Habituellement les premiers gels ar-rivent à la fin octobre. Les pluies se mani-festent principalement en juin. Desorages éclatent souvent en été, de la mi-juillet à la mi-août, alors que le mois deseptembre et le début octobre sont assezsecs, donc favorables à la récolte du soyaet du maïs. Quant au tournesol, il est ré-colté à la fin août ou au début de sep-tembre.

    LA SAISON 2011Avec une température moyenne su-

    périeure de 2,5°C à la moyenne de réfé-rence établie sur la période 1971-2000, leprintemps 2011 a été l’un des pluschauds depuis le début du XXe siècle. Il aégalement été exceptionnel par ses fai-bles précipitations : la quantité d’eau re-

    cueillie sur la France représentait environ46% du cumul moyen de référence 1971-2000. Ce printemps a été le plus sec descinquante dernières années, devançantles printemps de 1976 (54 %) et de 1997(60 %).

    Après ce printemps exceptionnelle-ment chaud, sec et remarquablement en-soleillé, les conditions climatiques ont étéclémentes en France au cours de l’été2011, particulièrement pluvieux. Le tempsa été chaud mais souvent orageux enjuin, frais et pluvieux en juillet, légère-ment plus chaud que la normale avec desprécipitations contrastées selon les ré-gions en août. Ce fut un été plus humideque ceux des trois dernières années, sanspour autant être exceptionnel car l’été2007 avait connu des précipitations plusimportantes encore.

    L’ensoleillement a été déficitaire surle nord du pays, et proche de la moyennedans le sud, sans pour autant perturber lamaturité du soya et du maïs.

    UNE CULTURE EN DÉVELOPPEMENT

    Du point de vue administratif, les dé-veloppements de la culture du soya enFrance progressent. La Fédération natio-nale des syndicats d’exploitants agricoles(FNSEA) lance des démarches pour déve-lopper la culture du soya en France. L’or-ganisme propose des nouvelles mesuresauprès des instances européennes. Dans

    le cadre de la politique agricole commune(PAC), la culture du soya serait soutenuepar le biais de nouvelles primes aux rota-tions qui mettraient de l’avant la rotationdes cultures sur plusieurs années, enremplacement des rotations maïs/maïs,puis blé/blé. Cette nouvelle propositionserait plus propice à une rotation maïs/soya/tournesol, puis blé/autres cultures.

    Si le soya est ainsi avancé comme al-ternative au maïs, c’est que la culture dusoya se comporte bien sur des sols irri-gués. Ainsi, dans les exploitations irriga-bles du sud de la France, on assisterait àun nouveau schéma de production dutype maïs/ soya/tournesol/blé.

    Puisque la rentabilité du soya estmoindre que celle du maïs, la FNSEA pro-pose des nouvelles mesures sous formede primes qui réajusteraient ce différen-tiel de prix entre les deux cultures. « Cetteprime s’élèverait à un montant de 108 à135$ (80 à 100 euros) par hectare », pré-cise Michel Bousin, gérant des Silos duTouch, une société privée spécialisée encommercialisation de la fève de soya nonOGM en France.

    Cette démarche proposée par laFNSEA reste à confirmer, mais si elle estmise en application, les zones d’applica-tion concernées seraient la vallée de laGaronne et la vallée du Rhône, soit ungrand territoire du sud de la France. « Laproduction du soya français y serait po-tentiellement multipliée par quatre »,

    8 ZOOM Maïs / Soya • Janvier 2012

    On ensemence en général des soyas hâtifssusceptibles d’être récoltés avant le 15

    octobre. Labour d’automne et travaux de préparation du lit de semence sont la norme.

    En matière de produits bio dont le soya, l’industrie française encourage la productionnationale afin de privilégier les circuits courts et ainsi sauvegarder les terroirs tout enmaîtrisant la traçabilité.

    Jadis, l’irrigation dans le sud de la France a été largement supportée par l’état alors que laculture du maïs dominait le paysage. Cette eau, souvent captée des montagnes, dont les

    Pyrénées, est acheminée via des ouvrages bétonnés jusqu’aux zones agricoles.

  • AD P 302. Les rangs sont espacés d’environ 45 cm et la semenceest déposée à 2-3 cm de profondeur. « Nous utilisons deux va-riétés de soya : Isidore et Deukabig, précise-t-il. Ce sont des se-mences fermières, c’est-à-dire provenant de l’une de nosrécoltes issues de semences certifiées.» Puisque la productionde soya OGM est interdite sur le sol français, il est donc possi-ble d’appliquer cette méthode.

    Les Abadie préfèrent des soyas assez hauts, avec les pre-mières branches suffisamment distantes du sol pour ne pas per-dre des gousses dans les champs lors de la récolte, ainsi quedes soyas hâtifs susceptibles d’être récoltés avant le 15 octo-bre. « Après cette date, les températures hivernales sont à nosportes et les premières gelées arrivent », notent-ils.

    tuellement trop faible, et de nouvelles variétés plus performantes sur ce plansont attendues.

    Depuis quelques années, on cons -tate les limites de la monoculture demaïs. Cette pratique sollicite beaucouples sols en apportant son lot de pro-blèmes découlant des mesures néces-saires à l’obtention de bons rendements.« Mais il y a un avenir pour la culture ré-gionale », soutien Michel Bousin. Cettepage pourrait réellement être tournéegrâce, entre autres, aux nouvelles primeseuropéennes qui favoriseront le déploie-ment de cultures comme le soya.

    Ce nouveau pas serait probablementbien accueilli par les éleveurs toujoursplus soucieux de l’origine des produitsutilisés pour leurs viandes. Et au final,l’utilisation de protéines d’origine fran-çaise serait vue comme un élément posi-tif et rassurant par le consommateurfrançais, à coup sûr.

    PORTRAIT DE L’EXPLOITATION TYPE

    Les producteurs français de grandescultures ont débuté timidement la culturedu soya en l’intégrant dans leurs plans decultures traditionnels dominés par le blépour consommation humaine. Nous re-trouvons aujourd’hui des entreprises qui,cherchant à diversifier leurs risques etleurs charges de travaux, intègrent lesoya à des pourcentages variant de 10 à30% de leur superficie totale.

    Pour vous présenter un portrait typed’une exploitation du sud-ouest de laFrance qui produit du soya sur plus de 30% de sa superficie cultivée, nous avons vi-sité la Ferme L'exploitation du Couventoù les propriétaires Marc et AlexandreAbadie, respectivement père et fils, ex-ploitent 160 hectares dans la région sudde Toulouse, en France. Ils y cultivent dublé tendre et du blé dur, du colza, du tour-nesol, du soya sur 30 hectares et du soyabio sur 10 hectares.

    Marc Abadie cultive du soya depuis25 ans. Il a commencé la culture de lafève de soya dans les années ‘80, avantmême d’irriguer ses terres. Il s’agit d’unepratique courante dans ces régions chau -des du sud-ouest français, plus particuliè-rement pour la culture du maïs. « Le soyaest une culture plus précoce que le maïs,raconte-t-il, et les premières gelées semanifestent tôt dans notre secteur, sou-vent dès la mi-octobre. Puisque les solsde la vallée du Touch sont composés d’ar-gile lourde, le soya est donc plus propicepour nos terres. »

    Deux tracteurs de 150 chevaux, unNew Holland et un Fiat, sont mis à contri-bution lors de la préparation des sols quel’on travaille avec une herse rotative Ama-zone et un décompacteur à dentscourbes de type Michel, ainsi qu’unecharrue classique Amazone lors du laboureffectué en automne. Marc Abadie effectue un décompactage du sol en étéainsi qu’au printemps. Il sème le soya enavril-mai avec un semoir à blé Amazone

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    « La prime proposée parla FNSEA en faveur de laculture du soya pourraits’élever à un montant de 120 dollars par hectare ».

    Michel Bousin, gérant desSilos du Touch, spécialisé

    dans la commercialisation dusoya non OGM en France.

  • étalés sur un été et appliqués avec uncanon à eau au cours de 4 passages à rai-son de 45 ml chacun. Ensuite, pour les ar-roseurs, chaque passage apporte 25 mld’eau. L’irrigation est imparable dans lescoteaux car ce sont des terres vallonnées,plus profondes. Comparativement auxplaines, l’irrigation y est doublée.» Sansl’apport d’eau par irrigation, la culture dusoya tout comme celle du maïs serait àhaut risque dans ces régions où les étéssont particulièrement secs sur de longuespériodes, dû aux courants d’air chaud enprovenance de l’Afrique du Nord qui n’estpas si éloignée.

    Puisque sur les coteaux les culturesde céréales mises en œuvre au printempssont semées sur un sol nu, elles sont sou-mises à l’érosion. Pour l’avenir, Marc etAlexandre Abadie envisagent fortementd’implanter un couvert végétal pour pal-

    MALADIES ET VARIÉTÉSBien que certaines parcelles de soya

    soient sujettes à la sclérotinia, cela resterarissime dans la région. On note toute-fois une présence marquée de cette ma-ladie dans certaines parcelles en solsprofonds. La présence de symptômesdans le sud-ouest est attribuable à la plu-viométrie de juillet, et est aggravée parl'irrigation artificielle.

    Également marginale, le phytomatest une autre maladie relevée sur les se-mences fermières. Sur ces semences, ilpeut arriver que l’on trouve des maladiesliées à la fonte de semis, mais c’est quandmême rare. En principe les semences desoya ne sont pas traitées ni par fongicideni par insecticide, en France.

    Les plus gros problèmes de la cul-ture du soya sont les mauvaises herbesde plus en plus difficiles à combattre,telles les amarantes, l’ambroisie, les pa-nics, le xanthium, les morelles, etc. Pourdésherber, les Abadie utilisent un pro-gramme intégré allant du travail méca-nique à l’utilisation des herbicides. Ilsfavorisent avant tout le travail du sol parle principe mécanique. Pour cela, ils utili-sent une herse étrillée juste avant lesemis du soya. Pour les travaux primaires,on utilise la charrue à versoirs en post ré-colte. Ils procèdent au désherbage chi-mique en post-semis et en pré-émer-

    gence, et si les cultures le nécessitent audébut juin, ils pratiquent un rattrapage àl’aide d’un Pulsar. Marc Abadie utilise unpulvérisateur Amazone UF 1200 munid’une rampe repliable de 24 mètres. «Cespratiques sont adaptées par rapport auxplantes étrangères qui se présentent oc-casionnellement, précise-t-il. Il faut doncêtre vigilant lors du développement descultures afin de ne pas laisser s’implanterde nouvelles espèces de mauvaises her -bes difficiles à contrôler par la suite.»

    Le ravageur le plus fréquemmentrencontré à la ferme est la punaise verte(Nezara viridula), un ravageur polyphage.Elle est toutefois très peu présente, et nes’attaque aux grains qu’en fin de cycle. Ceproblème ne s’est pas manifesté grave-ment en 2011. Puisque Marc et AlexandreAbadie pratiquent une rotation des cul-tures et alternent le soya sur diversesparcelles, cela permet de supprimer faci-lement une grande portion des insec tesnuisibles. « Le grand avantage de cultiverle soya, assurent-ils, c’est le nombre fai-ble d’insectes nuisibles et de ravageursqui s’y attaquent. On remarque que lesoya est davantage sensible aux maladiesqu’aux ravageurs, particulièrement lors -que le climat est très humide. »

    Quant aux autres animaux nuisibles,ils se manifestent peu fréquemment. Lelièvre n’est nuisible que lorsque le soyaest tout juste sorti de terre puisqu’il se

    nourrit des cotylédons de la culture. Il de-meure donc un ravageur mineur pour lescultures.

    Sur le plan de la fertilisation, le soyas’avère plus économique que le maïs.Marc et Alexandre Abadie préconisentune solution d’engrais 0-25-15 en semis.Le plus grand désavantage de ces fertili-sants demeure évidemment leur prix, soit472$ (350 euros) sur une base de 100. Ce-pendant, compte tenu des faibles quanti-tés demandées et des résultats obtenus,la fertilisation dans le soya demeure uneapproche rentable.

    Les Abadie pratiquent l’irrigation deleurs parcelles, particulièrement dans lescoteaux. Ils ont recours à un canon à eausur moulinet, et ils complètent dans lesrecoins et les pointes à l’aide de systèmetubulaire (arroseurs classiques) afin d’uni-formiser l’ensemble des superficies. Letout est alimenté par une station de pom-page installée sur leur lac privé. La rivièredu Touch, dont la source se situe à proxi-mité de la ferme, demeure un complé-ment très utile occasionnellement durantl’été, lors des périodes de sécheresse, carelle permet d’alimenter facilement le lac.Lors de la saison 2011, les cultures ontété peu irriguées. «Nous avons irriguédeux fois en été, racontent les Abadie.C’est peu car généralement nous prati-quons 4 à 5 irrigations pendant cette sai-son. Nous utilisons de 100 à 200 ml/ha

    12 ZOOM Maïs / Soya • Janvier 2012

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    La ferme L’Exploitation du Couvent, propriété de Marc et Alexandre Abadie, compte 160hectares de terre en culture. Le soya y est cultivé sur une superficie de 40 hectares.

    Les Abadie alternent leurs cultures de soya avec du tournesol ou du colza. Et la cultured’hiver qu’ils pratiquent est généralement du blé semé entre le15 octobre et le 15 décembre.

    Les nouvelles politiques agricoles communes (PAC) favoriseront des programmesde rotation où on intégrera davantage le soya et le tournesol dans les plans de cultures dominés par le maïs.

  • lier ce problème d’érosion des terres. « Sinous n’intervenons pas avec une régieplus intensive, disent-ils, on se retrouveravite sur des terrains de cailloux. Pourl’imiter cette érosion, nous consolidons lecouvert végétal à chaque période de troisà quatre ans. Globalement, nous orien-tons notre pratique vers une agricultureraisonnée. »

    Quant aux rotations, les Abadie al-ternent leurs cultures de soya avec dutournesol ou du colza. Et la culture d’hi-ver qu’ils pratiquent est généralement dublé semé entre le15 octobre et le 15 dé-cembre. Selon les Abadie, le soya al’avantage d’être facile à récolter et nenécessite que peu d’investissement initialen comparaison des autres cultures d’été,ce qui transparaît dans leurs bilans finan-ciers.

    LE SOYA BIOEn France, le principal débouché du

    soya biologique demeure l'alimentationhumaine. En 2011, les trois quarts du soyabio utilisé en France sont importés del'étranger. La production française est deplus en plus concurrencée par celle de laChine et de l’Amérique du Sud qui propo-sent des prix inférieurs de 20 à 25%. Lesindustries françaises font généralementconfiance à la production française carelles sont conscientes de l’importance dela soutenir afin de garantir des produitsde qualité, de privilégier les circuitscourts, de sauvegarder les terroirs et demaîtriser au mieux la traçabilité.

    Marc et Alexandre Abadie pratiquentla culture du soya bio depuis 2 ans ; ils ont

    commencé au moment où Alexandre ajoint l’exploitation familiale. En 2009, lesprix des céréales avaient dégringolé for-tement et particulièrement celui du soya,et l’alternative du soya bio s’est ainsi pré-sentée. De plus, la mise en place de la cul-ture du soya bio est peu coûteuse.

    « Actuellement, notre soya est enconversion et sera officiellement accré-dité bio l’année prochaine, expliquent lesAbadie. Nous pensons continuer à déve-lopper cette pratique culturale dans lesannées futures. En 2011, les récoltes desoya bio ont été très bonnes, mais noussavons que la situation était exception-nelle. » En effet, le sud-ouest de la Francea connu un hiver sec dont se sont res-sentis les rendements des cultures d’hi-ver tels que le blé et l’orge. Quant auxcultures d’été, elles ont joui de bons ap-ports d’eau suite aux précipitations dejuillet et août, particulièrement pour lesoya et le maïs qui étaient alors en pleinecroissance. « Ces précipitations estivalesont apporté un bénéfice de rendement de25% par rapport aux années précédentes,estiment les Abadie, soit des récoltess’élevant à 4 tonnes/ha pour les culturesde soya conventionnel et 2,8 tonnes/hapour le soya bio. »

    14 ZOOM Maïs / Soya • Janvier 2012

    La culture du soya progresse partout dans le monde, tout comme en France qui es-père atteindre une plus grande autonomie en protéines alimentaires via le soya.

    Les plus gros problèmes de la culture dusoya sont les mauvaises herbes de plus enplus difficiles à combattre, telles les ama-rantes, l’ambroisie, les panics, le xanthium,les morelles.

  • 4 le trait d’union paysan • 5 avril 2012 Actualité locale

    L’ année 1996 a confirmé lesigne de qualité IGP« Tommes des Pyrénées » àl’échelle européenne. Cette Indica-tion Géographique Protégée concer-ne la tomme au lait de vache pas-teurisé avec une croûte noire. Elleest fabriquée uniquement par quatreindustriels : Onetik (64), Matocq(64), 3A (31) et Sodiaal (09). Cettereconnaissance a poussé les acteursdu massif des Pyrénées à se réunir,à la demande pressante des autresopérateurs du territoire, pour élar-gir l’IGP aux artisans et producteursfermiers, mais pas seulement. Si lavolonté est d’ouvrir à un public pro-fessionnel plus large, elle est aussid’étendre le signe de qualité àd’autres types de lait : chèvre,mélange vache/brebis, à la croûtenaturelle et à d’autres méthodes deproduction notamment la transfor-mation au lait cru.

    Appliquer l’appellationPyrénées au massif

    « C’est un dossier délicat à traiterpour l’INAO (Institut National del’Origine et de la Qualité), car c’estune demande qui bouscule les habi-tudes », explique André Bazerque,président de l’AFFAP (Association

    des fromagers fermiers artisans desPyrénées) et producteur fermier àCastelnau Durban (09). « Aujour-d’hui, on identifie un produit à unanimal, à un goût unique. Selonqu’elle soit fabriquée avec du laitde vache, de chèvre ou mixte, latomme n’aura pas le même goût, nile même étiquetage. » Un groupe dedégustation en perdrait son latin !Et les revendications ne s’arrêtentpas à ces « détails », puisque l’airegéographique est, elle aussi, sujetteà débat. En 1996, la zone de l’IGPconcernait les Pyrénées-Atlantiques,les Hautes-Pyrénées, la partie sudde la Haute-Garonne et l’Ariège.« Afin que la valeur ajoutée de laproduction au lait cru revienne bienaux Pyrénées, nous souhaitons quela zone soit limitée au massif pyré-néen, avec une mention réservéepour les troupeaux qui pâturent enzone de montagne », poursuit AndréBazerque. « C’est la localisation dusiège d’exploitation qui permettrade bénéficier de l’IGP Tommes desPyrénées au lait cru. De plus, nousvoulons étendre la zone de l’IGP àune partie de l’Aude et des Pyré-nées-Orientales. C’est regrettablequ’aucun fromage au lait cru, fabri-qué selon la tradition sur le massif,

    ne puisse bénéficier du mot Pyré-nées dans son appellation. C’est unenotoriété acquise qui dynamiseraittoute une filière. » Un combat delongue haleine pour les « histo-riques » (Matocq, Onetik et 3A) etles membres associés (l’AFFAP, l’UPF(Union des Producteurs Fermiers),la FTP (Fédération des Tommes desPyrénées) et LFO (Les fromageriesOccitanes)) qui portent ensemble ceprojet depuis 16 ans.

    Une IGP remaniée

    Actuellement, le signe de qualitéconcerne 2.500 tonnes par an detommes des Pyrénées croûte noire,dont une grande partie est produite

    dans le département des Pyrénées-Atlantiques, sur la zone pré-définieen 1996, avec trois entreprises et500 éleveurs laitiers. L’ouverture dusigne de qualité à la transformationau lait cru et au nouveau zonagepermettrait 2.500 tonnes par ansupplémentaire, avec un potentielde 350 producteurs fermiers et 100producteurs livreurs. Le nouveauvisage de l’IGP serait un coup depouce non négligeable pour l’Ariègeet notamment pour la filière laitiè-re couserannaise, où est basée unedizaine d’entreprises artisanales etindustrielles. En 2011, un groupede réflexion nommé par l’INAO estvenu étudier ce dossier sur le ter-

    rain. Celui-ci a abondé dans le sensdes demandes de modificationjugeant que « le cahier des chargesactuel de l’IGP n’est pas satisfaisant,car n’apportant pas de valeur ajou-tée au lait utilisé et excluant ungrand nombre de productionslocales, souvent traditionnelles. »Pour ce groupe de réflexion, « ladémarche d’extension en cours estintéressante, car elle permettra derésoudre l’inconvénient précité, seral’occasion d’une dynamique territo-riale et permettra d’espérer unevalorisation des laits notammentpar la production de lait cru, quipeut stimuler toute une filière. »Une étape importante est enfinfranchie pour l’aboutissement de cedossier.

    Pour expertiser cette démarche, l’IN-AO a nommé, le 31 janvier 2012,une commission d’enquête chargéed’examiner certains aspects de lademande de modification de l’IGPTommes des Pyrénées. Celle-ci fixe-ra enfin dans les six mois à venir,après 16 années de démarches, lecahier des charges définitif de cesigne de qualité �

    Jessica SIMOES (TA09)

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    Produire du soja pour l’alimentation humaine

    L’avenir du soja français se jouera à l’exportC réés il y a quelques années par 8agriculteurs associés, les Silos duTouch ont le statut de SARL depuis2004. Basée à Pouy-de-Touges, à côté duFousseret, cette société gérée par MichelBousin est un des principaux acteurs fran-çais du négoce de soja pour l’alimentationhumaine.

    Le « soy food », un marché ultra spécialiséFils de Michel Bousin, Paul assure la par-tie commerciale de l’entreprise familiale.Ses clients sont des industriels du « soyfood ». Cette appellation usuelle regroupetout ce qui est soja pour la consommationhumaine, avec deux principaux produits :le lait de soja et le tofu. D’emblée, il relati-vise le poids du marché du soja pour l’ali-mentation humaine dans le négoce euro-péen de céréales, très confidentiel, avecseulement 25 à 30.000 T négociés par an.Les Silos du Touch travaillent pourtantavec 4 poids lourds de l’industrie euro-péenne du soy-food de France, Espagne,Belgique et Allemagne. « En règle généra-le, les industriels français s’approvision-nent en majorité en France et les Euro-péens, en partie chez nous et le resteauprès des États-Unis, du Canada et deplus en plus au Brésil ou en Argentine »,poursuit Paul Bousin. « Mais le marchéeuropéen est désormais mature. C'est-à-dire qu’il a atteint un niveau de consom-mation, qui a fortement augmenté à partir

    des années 2000, et ne progresse plus quetrès peu. Le consommateur européen n’estpas culturellement prêt à en acheter davan-tage, contrairement à l’Asie où c’est unproduit utilisé depuis des siècles, avecdes demandes en progression constante.C’est dans ces zones, et surtout l’Asie duSud-Est, qu’explosent les marchés indus-triels. » À titre indicatif, dans les « laits »d’origine animale ou végétale, la part dulait de soja est de 1,8% en France, 3 à 4% en Espagne, contre près de 60% en Asiedu Sud-Est. « Les perspectives sont à l’in-

    ternational », estime Paul Bousin. « L’avan-tage des Silos du Touch, c’est que noustravaillons depuis 15 ans avec des indus-triels du soy-food et que nous savons quelssont leurs besoins et ce qu’ils attendent dusoja que nous leur proposons. »

    Un impératif : satisfaire les industriels

    Dans l’industrie du soy-food, il y a 2 exi-gences incontournables si l’on veut vendredu soja alimentaire. Tout d’abord, la quali-té de la graine. Elle doit être calibrée, net-

    toyée à la perfection, intacte et de couleuruniforme. Raison pour laquelle les Silosdu Touch se sont dotés d’un équipementunique en Europe, qu’on ne retrouve quechez les plus gros fournisseurs mondiaux.« Les graines passent dans une chaîne de5 machines : calibreur, épierreur, trieuroptique, etc… », précise Paul Bousin.« Nous nous devons de fournir une grai-ne parfaite car sur un marché fermé commel’Europe, toute baisse de qualité joue surla rentabilité de l’industriel, qui ira alorsvoir ailleurs. » Vient ensuite le paramètrenon OGM du soja. « C’est fondamentalpour tous les industriels », résume PaulBousin. « Les français sont d’ailleurs lesplus regardant en termes de cahier descharges, de traçabilité et de sévérité descontrôles. Les autres entreprises euro-péennes sont un peu moins exigeantes,pour la simple raison que, chez elles, lesfilières OGM et conventionnelles cohabi-tent la plupart du temps et qu’il n’y a doncpas de garantie à 100% de l’absenced’OGM dans le soja. Il y a donc une légèretolérance. » Paradoxalement, l’interdictiondes cultures génétiquement modifiées enFrance est un sérieux atout pour les filièressoja alimentaire. Il faut en effet savoir que,contrairement aux idées reçues, même lespays producteurs de soja OGM comme lesÉtats-Unis, l’Argentine ou le Brésil, ne lesutilisent jamais pour les produits d’ali-mentation humaine. Et les pays grosconsommateurs comme la Chine ou l’Asiedu Sud-Est, n’en veulent pas non plus. Les

    filières coexistent donc mais ne se mélan-gent pas. C’est un paradoxe qui n’est pastoujours facile à gérer dans ces pays, maisque la France ne connaît pas. « On a clai-rement notre carte à jouer dans cette confi-guration », poursuit Paul Bousin. « Mêmesi nous ne sommes clairement pascapables de fournir des marchés d’unetelle ampleur, notre garantie 100% nonOGM avec - il faut le reconnaître - l’imagede qualité liée à la France et sa gastrono-mie, peut nous assurer des débouchés trèsimportants. Ce seront certes des marchésde niche au regard de la consommation deces pays, mais pour nous, cela peut repré-senter le doublement de la production fran-çaise… » �

    S.G.

    � Une équipe de 5 personnes et 8 agriculteurs associés

    � 2e plus gros acheteur de soja français et leader européen du sojapour alimentation humaine.

    � Ventes : 10 à 15.000 T de soja conven-tionnel et non OGM par an (pas de bio)

    � 70% de la production est destinée àl’alimentation humaine. Le reste sertpour l’oisellerie et l’extrudé animal.

    � Origine de la production : La plupartdes Coopératives et OrganismesStockeurs de Midi Pyrénées et entre 30 et 40 producteurs locaux.

    Les Silos du Touch en bref

    Signe de qualité

    Une IGP, un Massif... mais des goûts et des savoir-faire différents

    Silos du TouchTél 05.61.87.05.78 - Fax 05.61.98.37.91

    www.soytouch.com

  • t 'énergie est ure t€ndance tôuÊde, et ce contexie fâvoisera lesléqunr ineuses conrme t€ soJa, caret les ne néc€ssi tenl pas d 'erqra is

    D'a! t r€ par i , ta demande cro issante en proté jne5 t racèes tocal€s devra i i inc i ier tes ôpérateLr l ,à !e ptacer de pt ! , e f p lus dânsui cadre cor t ract !et of f rant ,dars !ne approche ptu iarnt€ l -te , !n€ sécur i té de rémufèratronet !ne v is ib i l i ré .k Les prcdut teùt t bénéf i ( ientd 'ùne ûvance avûée en nat iè tede ttaÇobilité et de tespect descohiets des chûtget et ùaîtnsentpûtJûitenent lo cuLtute. l4ais tLsde\,tont êtte in.iët éconantquenent pat de bônnes eandi t iansde narché et in . i té | pot Leutsatqûntsnes econanlques. ce quln 'e* p ' .s Le cas actre lLenent , ,préc ise Fràf ço ise LabaLet ie.< Cot te.hniquenent , i l ny aûucrhe botnÈrc à L'introductiôn derol r . , ta cro issâfce de débou-c h é s e n d t i m e r t a t i o n h u m d ' n e.o is t i t !e don. !ne oPPortùnr tèà ra is i r p i r tes prod!cteurs, l i tss o n t € n c a p a . i t é d ' a s s u r e r d e sd p p r o v i s j o f n e m € i i s r é g u L r € r s .Françojse Labalet te indjq!Ê parêi l teurs qu 'en comptèmen! d€ c-ôdébouché at imenta i ion h!maine,Ia vator isat ior en at imentat io fa n i n a t e r e s t e i n c o n t o u r n a b t epour accompaqn€r un r€déplo ie-mef i d€5 sul fac€s. ( l 'd l tnre, -totion aninole est un dëbouchéqu iL Joùt t bsalunent entretentrcor il petnet de dégager ù Lô foitles prcduits nan confames o IoLi-nentotlôn hùntotne et les sùtplusde rcLuûes éventuels. Les deuxdéba u ch é s sont con p lénen ta i 'res. IIs devrônt faite tobjet d'ùndévPLoppenent paro l lèLe et Leplus hûtûionieu\ paseble en iappuyant sut Let avûntages a uneqtaine LocaLe et tmcëe. ,

    DANIELLE BODIOU

    SilosouTouch

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  • atimentation hums une reprise de [atssance du marché

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    rlentissement inh€rent à la crise économlqut, b reprise de laou marché du soja destiné à [aHmcnutlon humàine pourraitr par une hausse significative des brrolnt m gnlnes. i" fran."rntiellement [a capacité à contrlbu.r I aA api-rf rf

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    p l a t s t ) r ô p d r é i . . ( { 1 1 o y / { ) o d ront coIIu uno axp,rrsiol col l t i -nue au njveau européen dans lesannées 2000, avec un taux decroisrance d€ 10 à 15 % par an.La crise économique amorcée en2008 aurài t toutefois nmené cetaux à tout juste 5 o en 2011.QuEtre industr iels pr incipauxopérant sur notfe tef f i to ire s€fourniss€nt aujourd'huj er srai-nes françaises pour un total es-tiné entrê 20 000 et 25 000 ten2011. seton l'onidot. Des fabri-cants européens achètent égate-rnent des grains mâis en moindrequantjté. Au totâ1, le marché delal imentat ion humaine pour Lesgraines françaises se si tu€rai tautour d€ 30 000 tonnes, soitféquivat€nt de 13 000 hectaresen product ion €n tenant conptedes décLassements de prérêcotteet surtout de post-récoLte enat imentat ion anirnate et autres

    Affchant lne surface moyenne de75 000 ha sur tes vingt dernièresannées, Les surfaces françaises desoja o nt fort€ment fluctué au gÉnotamm€nt des régimes de ta po'Li t ique asr icoLe commune (Pac).Depuis 2002, apÈs deux ânnéesfâstes, Ies superficies ont forte-mentdêcru, comme dans tous tespâys traditionnetLenent produc-teuis de l 'Union européenne. Lesoja f iançais a ainsi perdu prèsde 70 "/" de ses surfaces poufn'atteindre ptus que 22 000 ha en?008. Mais à partir d€ mi-2008,[e contexte très votatil dês nar-chês des gûines et des intrântsâ entÉiné une inversion de ten-dance favorable à [a rentabilitéde [a cutture. Après son effon-drement, b soLe de soja a ajnsiamorcé un redressement, pouratteindre 51 000 ha en 2010. L€sestimations de FranceAqril'lermontrent cependant un nouveaurecuL (- 17 9") en 2011-2012, €s'

    0n peut s'ottendre à une reprisede la croissonce du marchê du sojadestiné à l'alimentation humaine pourdes raisons nutrïtîonnelles, renforcêesà terme par une dimînution de laconsommatîon de protéines animales.sentieLtement dû à La région /v1j- se, on peut s'attendre à une re-di-PyÉnées où ta sécher€sse en prise de tà croissan€e du marchésortie d'hiv€r faisait craindre des du soja destiné à taLimentationdifficuttÉs d'âpprovisionnement humaine pour des raisons nutri-er, eat!. < Pour les senis à veril tjonnettes, rcnforcÉes à terrne par

    une dirninutr'on de La consomma-tion de protéines animaLes. A celas'ajoute [e souhait des fabricaitsde soytoodr européens d'âuqnen-ter b part de fapprovisionnementLocâten graines de soja. oes été-ments qui Laissent enkevoir unemutt jpLicat ion par 2,5 à 4 desbesoins en gEines à un horizonde d:x ars. ( La france a poten-tielLenent lo cûpacité à contribuelsignifcttivenent à cet opprovi-J,orrenent ). soutigne FrançoiseLàh aletle. < A conditio n d'oryo ni-ser ou nieu, son oIJre et sans ac-culter La cancuffence probdble despays d'Europe de L'Est, d'Ukroineou de L'Italie, où un nouvenentt'ett enden.hé pour gagnet desturlaces. En France, Ia sutfuce desoja a déjà dtteint deux fois aunoins 120 000 hd. Pout tépandreoux besoins industieb, une niseen cultue de !'ordre de 50 000 hode soja dédié à I'olinentation hu-naine est donc tout à Joit téoli-sable Et ce, sons boulevesenentinportant des assolements. '

    Une incitation économiqneLes sudaces de soja pounaientajnsi augmenter de façon si-gnificative en France à L'avenir,d'autant pLus que d'autres êtê-ments devraient encourâger [amise en pLace de ta cutturc. D'unepart , fauqmentat ion du coût de

    CLJLTIVÂF MAFS PC12

    du printenps 2012, Ie contexteprîx et rendenent rccord en naiset en tournesoL de Lo récolte 2011est porticuli èrcn ent défovorobleou soF ), €xptique Françoisetabatette, chargée du suivides div€rsi f icat ions à f0nidot.< l:évoLution des surlaces de sojadépendrc dircctement du contextede ces deux culturcs cancuftentes

    l4atgÉ ce recuL des çorfaces surune tongue période, LevoLume decotlecte de soja destiné à fati-mentation humaine n'a quasimentpas baissé chez Les coLlecteurstradit ionnetLement ergagés surce .'l.atchâ. ( Un certain nonbrede collecteurs 5e sont concentréssur Le crénedu de I'ûlinentdtionhunoine, trûnshrnont leut col-Lecte de sojo en un norché deniche. Et globoLenent, lo Froncea conseryé une surface potentielLenent sufiisante pout tépondrc àla denande. , De Leur côté, Lesindustriels ont été €ontraintsde démârcher un qrand nombred'opérâtêurs Pour pouvoir hono-rer leurs besoins,

    Des sisnaux de marchétavonhtes à la productionÀ présent, Les signâux de marchésembtent f?vorabtes à La produc-tion de soja en France. Après Leratent issement inhérent à Ia cr i -

    PRESSBOOK SILOS DU TOUCH 2012.pdfsilos_soytouch_wiew.pdfTerre Net Article sur les Silos du touch 2 ZoomMS2012-05-Soya Francearticle silos du touch Trait d'UnionArticle de CULTIVAR sur SILOS DU TOUCH

    cultivar: mais qui sommes nous ?: trait d'union: zoom producteur plus: terre net: retour: