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1 Université Victor Segalen Bordeaux 2 Faculté des Sciences et du Sport et de l’Education Physique Mémoire pour l’obtention du Master 1 Ingénierie de l’Entraînement Sportif Promotion 2006-2007 TESTS SPECIFIQUES D’EVALUATION EN SAUVETAGE SPORTIF Mai 2007 Sandrine MACINEIRAS Mr Georges CAZORLA Mr Yves LACRAMPE

Ingénierie de l’Entraînement Sportif - ffss.fr · Figure 1 : étude des facteurs de la performance du 50 m mannequin STYLE TACTIQUE : Variation d’intensité : Transition crawl/prise

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Université Victor Segalen Bordeaux 2 Faculté des Sciences et du Sport et de l’Education Physique

Mémoire pour l’obtention du Master 1

Ingénierie de l’Entraînement Sportif

Promotion 2006-2007

TESTS SPECIFIQUES D’EVALUATION EN SAUVETAGE SPORTIF

Mai 2007 Sandrine MACINEIRAS Mr Georges CAZORLA Mr Yves LACRAMPE

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SOMMAIRE p2 PRESENTATION p3 INTRODUCTION p4 PARTIE I : ANALYSE DES EXIGENCES DE LA PERFORMANCE p5

- A/ ETUDE DE LA LITTERATURE INTERNATIONALE p6

- B/ DEFINITION ET DETERMINATION DES EXIGENCES DE LA PERFORMANCE ET CHOIX DES OUTILS D’EVALAUTION p7

1/ EPREUVES EAU PLATE 2/ EPREUVES COTIER

PARTIE B : PROTOCOLE DES MESURES ET DES EPREUVES p22 - A/ BATTERIE DES EPREUVES EAU PLATE p23

- B/ BATTRERIE COTIER - PLANCHE/ KAYAK/ NAGE/ COURSE p42 - SPRINT/BATONS MUSICAUX p46 CONCLUSION p48 REMERCIEMENTS p49 ANNEXE p50 BIBLIOGRAPHIE p60

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PRESENTATION

Le sauvetage sportif regroupe plusieurs spécialités, que ce soit dans l’eau ou sur la plage. Les compétitions ne sont que le reflet des techniques d’assistance aux nageurs en difficultés dont la volonté est de « sauver mieux et plus vite ». Le sauvetage Eau plate se déroule en piscine et comprend 6 épreuves individuelles et 5 épreuves par équipe sous forme de relais. Epreuves individuelles : - 200 m Obstacles - 50 m Mannequin - 100 m Combiné - 200 m Super sauveteur - 100 m Mannequin avec palmes - 100 m Mannequin avec palmes et bouée tube Le sauvetage côtier se déroule en milieu naturel (plage et océan ou mer ou lac) et comprend 6 épreuves individuelles et 4 épreuves par équipe sous forme de relais. Epreuves individuelles : - Nage (400 m) - Planche (600 m) - Kayak (800 m) - Ironman (nage, planche, kayak, course) - Sprint (90 m) - Bâtons musicaux

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INTRODUCTION Dans le but de développer et de structurer la pratique du Sauvetage Sportif en France, nous allons tenter d’élaborer une batterie de tests qui devrait permettre aux entraîneurs intervenants dans nos club de mieux connaître leurs athlètes, car nous connaissons peu de choses sur le chemin permettant d’atteindre à moyen terme un bon niveau de pratique. Mon projet s’articule de la façon suivante : Dans un premier temps, une étude de la littérature m’a permis de constater qu’aucune recherche concernant l’évaluation du sauveteur n’a été entreprise. Il fallait donc déterminer (grâce à l’aide de spécialistes) les déterminants de la performance de chaque épreuve, s’appuyant principalement sur les facteurs morphologiques, psychologiques, physiologiques et biomécaniques. Parmi ces nombreux facteurs, il est important de mettre en évidence les capacités susceptibles d’évoluer avec l’entraînement et l’âge pour atteindre cet optimum. J’ai donc essayé, avec l’aide de Mr Georges CAZORLA de retenir des tests pertinents, accessibles, valides et reproductibles permettant d’évaluer la progression de chacune des qualités identifiées et déterminantes de la performance afin de permettre aux entraîneurs de conduire des entraînements adaptés et ajustés aux niveaux des qualités des athlètes.

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PARTIE I : ANALYSE DES EXIGENCES DE LA PERFORMANCE

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A/ ETUDE DE LA LITTERATURE INTERNATIONALE Dans notre jeune fédération, en pleine période de structuration, les chantiers ouverts sont nombreux. L’étude de la littérature internationale ne rend compte d’aucunes recherches concernant les tests spécifiques d’évaluation du sauveteur. Je me suis donc dirigée vers d’autres disciplines telles que le triathlon, la natation et l’athlétisme (cf. bibliographie).

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B/ DEFINITION ET DETERMINATION DES EXIGENCES DE LA PERFORMANCE ET CHOIX DES OUTILS D’EVALUATION Le choix des différents tests susceptibles de constituer une batterie d’évaluation nécessite l’analyse préalable des facteurs les plus importants dont dépend la performance. Les déterminants morphologiques, psychologiques, physiologiques et biomécaniques doivent donc être pris en considération dans notre analyse. 1/ EPREUVES EAU PLATE On sait que la performance en natation est fortement corrélée avec certaines dimensions morphologiques, comme la taille, le rapport taille/poids, les longueurs segmentaires dont la mesure ne pose pas de problème, mais aussi avec d’autres paramètres plus complexes à évaluer comme la glisse, la flottabilité et les qualités hydrodynamiques. Les techniques de sauvetage en piscine sont très spécifiques : - Crawl - Ciseaux de brasse - Nage avec palmes - Apnée Ce qui nécessite de pouvoir varier sa coordination bras/jambes ou son rythme respiratoire. Du point de vue bioénergétique, le 50 m mannequin s’apparente à un sprint alors que le 200 m super sauveteur est une épreuve qui se déroule à haute intensité pour une distance beaucoup plus longue. Ces paramètres sont donc aussi à prendre en compte pour déterminer les tests d’évaluation.

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50 m Mannequin Cette épreuve symbolise la recherche de la personne en détresse et son remorquage en surface en un minimum de temps après avoir parcouru 25m en nage libre, le sauveteur plonge vers le mannequin placé entre 1m80 et 3 m de profondeur, le remonte et le remorque sur 25 m. Records français : - Fille : 38s66 (2005) - Garçon : 31s01 (2005) Records du Monde : - Fille : 35s60 (2005) - Garçon : 30s70 (2003)

Figure 1 : étude des facteurs de la performance du 50 m mannequin

STYLE TACTIQUE : Variation d’intensité : Transition crawl/prise du mannequin et remorquage

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras Coût énergétique/nombre de ciseaux de brasse

TECHNIQUE : Crawl

Prise et remorquage du mannequin

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200 m obstacles : Cette épreuve simule le passage d’obstacles par le sauveteur lors de la recherche d’une personne en détresse en un minimum de temps. L’obstacle sera de 2m50 sur 70 cm et placé à 12m50 du bord. Records français : - Fille : 2min16s32 (2004) - Garçon : 1min58s99 (2002) Records du Monde : - Fille : 2min11s42 - Garçon : 1min55s31 (2002)

Figure 2 : étude des facteurs de la performance du 200 m obstacles

STYLE TACTIQUE : Variation d’intensité : Passages d’obstacles Reprise de nage

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras

TECHNIQUE : Crawl

Passage d’obstacles

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100 m combiné : Cette épreuve met le sauveteur en présence d'une difficulté supplémentaire par la recherche en apnée de la personne en détresse et son remorquage en surface. Après avoir parcouru 50 m en nage libre, le sauveteur doit s'immerger sur une distance de 17,50 m, remonter le mannequin et le remorquer sur le reste de la distance. Records français : - Fille : 1min20s07 (2007) - Garçon : 1min07s79 (2007) Records du Monde : - Fille : 1min13s65 (2004) - Garçon : 1min01s74 (2005)

Figure 3 : étude des facteurs de la performance du 100 m combiné

STYLE TACTIQUE : Variation d’intensité : Transition crawl/apnée Transition apnée/ Remorquage du mannequin

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras Coût énergétique/nombre de ciseau de brasse

TECHNIQUE : Crawl Apnée

Prise et remorquage du mannequin

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100 m mannequin avec palmes : Cette épreuve permet au sauveteur d’agir plus vite lors de la recherche de la personne en détresse grâce à un équipement supplémentaire (les palmes qui seront de 65 cm sur 30 cm maxi). Le sauveteur doit effectuer 50 m nage libre avec ses palmes puis plonger vers le mannequin placé entre 1m80 et 3 m de profondeur, le remonter et le remorquer sur 50m. Records français : - Fille : 1min03s40 (2004) - Garçon : 54s35 (2005) Records du Monde : - Fille : 56s93 - Garçon : 50s48 (2005)

Figure 4 : étude des facteurs de la performance du 100 m mannequin avec palmes

STYLE CHOIX DU MATERIEL

(palmes)

TACTIQUE : Variation d’intensité : Transition crawl/prise du mannequin et remorquage

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras

TECHNIQUE : Nage avec palmes

Prise et remorquage du mannequin

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100 m Sauvetage du Mannequin, palmes et bouée tube : Après avoir parcouru 50 m en nage libre avec une bouée tube et des palmes, le sauveteur, (après avoir touché le bord au virage), doit fixer la bouée tube autour d'un mannequin qui est tenu par un co-équipier et doit le tracter pendant les 50 derniers mètres. Records français : - Fille : 1min04s61 (2002) - Garçon : 57s02 (2004) Records du Monde : - Fille : 1min02s19 (2004) - Garçon : 53s75 (2004)

Figure 5 : étude des facteurs de la performance du 100 m mannequin, palmes et bouée tube

STYLE CHOIX DU MATERIEL

(palmes)

TACTIQUE : Variation d’intensité : Transition crawl/clipsage du mannequin et remorquage

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras

TECHNIQUE : Nage avec palmes

Clipsage et remorquage du

mannequin

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200 m Super Sauveteur ou 200 m SLS :

Après avoir parcouru 75 m en nage libre, le Sauveteur plonge vers un mannequin placé entre 1m80 et 3 m de profondeur, le remonte et le remorque jusqu'à la ligne des 100 m. Après avoir touché le mur, il lâche le mannequin et, tout en restant dans l'eau, enfile ses palmes et la bouée tube qui se trouvent sur le bord. Il nage alors 50 m, touche le mur, fixe la bouée autour du mannequin et le tracte jusqu'à l'arrivée. Records français : - Fille : 2min34s31 (2002) - Garçon : 2min15s53 (2004) Records du Monde : - Fille : 2min29s06 (2004) - Garçon : 2min09s29 (2004)

Figure 6 : étude des facteurs de la performance du 200 m Super Sauveteur

STYLE CHOIX DU MATERIEL

(palmes)

TACTIQUE : Variation d’intensité : - Transition crawl/remorquage du mannequin - Chaussage de palmes et reprise de nage - Clipsage du mannequin

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras

TECHNIQUE : Nage avec palmes

Clipsage Remorquage du

mannequin Chaussage de

palmes

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2/ EPREUVES COTIER La technique crawl est très spécifique d’une nage en milieu naturel. Elle doit être adaptable aux modifications des conditions de l’environnement (taille de vagues, clapos, courants, lutte nageur/nageur) ce qui nécessite de varier sa coordination bras/jambes ou son rythme respiratoire. La nécessité d’une excellente technique de course demande une utilisation de l’énergie élastique des muscles de la cuisse, un relâchement du haut du corps et une grande stabilité dans l’aptitude de course (autant d’éléments qui permettent une économie du coût énergétique). D’un point de vue bioénergétique, la répétition de sprints lors des bâtons musicaux (enchaînement de sprints de 20 m) nécessite des qualités d’endurance de vitesse très développées tandis que l’ironman et une épreuve beaucoup plus longue qui se déroule à haute intensité et nécessite une vitesse maximale aérobie importante ainsi que des qualités de vitesse (sprint). Il est aussi important de prendre en compte le choix du matériel (planche, kayak) dans les déterminants de la performance.

Parcours kayak (800 m) Parcours planche (600 m) Parcours nage (400m) départ arrivé Plage Départ arrivée Figure 7 : parcours des épreuves de Sauvetage Côtier

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Nage (Surf race) : Les sauveteurs prennent le départ de la plage à environ 30 m du bord de l’eau et doivent nager (environ 400 m), contourner les bouées correspondant à l’épreuve et revenir sur la plage pour franchir la ligne d’arrivée qui se situe sur le sable au niveau du départ. Epreuve réalisée en environ 7 minutes, suivant les conditions du milieu

Figure 8 : étude des facteurs de la performance de l’épreuve de nage

STYLE CHOIX DU MATERIEL

(combinaison autorisée en

dessous de 16°c)

TACTIQUE : Variation d’intensité : -Transition course sur le sable et dans l’eau/nage - Passage de vagues et reprise de nage -Transition nage/course dans l’eau et sur le sable Opposition/coopération Orientation (science de l’océan)

RENDEMENT : Coût énergétique/distance

TECHNIQUE : Course sur sable

Course dans l’eau Nage en milieu

naturel Reprise de nage

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Planche de Sauvetage (paddle board) : Les sauveteurs prennent le départ sur la plage à environ 30 m du bord de l’eau, avec leur planche de sauvetage et doivent effectuer un parcours (environ 600 m) autour de bouées arrimées et terminer leur parcours en courant sur la plage pour passer la ligne d'arrivée. Epreuve réalisée en environ 4 minutes, suivant les conditions du milieu

Figure 9 : étude des facteurs de la performance de l’épreuve de planche

STYLE CHOIX DU MATERIEL

(planche et combinaison autorisée en

dessous de 16°c)

TACTIQUE : Variation d’intensité : -Transition course sur le sable et dans l’eau/monter sur la planche - Passage de vagues et reprise -Passage des bouées -Transversale -Transition planche/course dans l’eau et sur le sable Opposition/coopération Orientation (science de

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras

TECHNIQUE : Course sur sable et

dans l’eau Technique de rame

- A genoux - Allongé

Position sur la planche (matériel

très instable)

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Kayak (surf ski) : Le départ se fait dans l'eau et les sauveteurs doivent effectuer un parcours (environ 800 m) avec leur surf ski délimité par des bouées, avant de revenir vers la plage pour passer la ligne d'arrivée matérialisée par deux drapeaux dans l’eau. Epreuve réalisée en environ 4 minutes, suivant les conditions du milieu

Figure 10 : étude des facteurs de la performance de l’épreuve de kayak

STYLE CHOIX DU MATERIEL

(kayak et combinaison autorisée en

dessous de 16°c)

TACTIQUE : Variation d’intensité : - Passage de vagues et reprise Opposition/coopération Orientation (science de l’océan)

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras

TECHNIQUE : Technique de rame

Stabilité car matériel très

instable

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Combiné de sauvetage côtier (Ironman) : Au cours de cette épreuve reine du sauvetage côtier, les sauveteurs enchaînent les épreuves de nage, planche et surf ski avec une transition en course à pied (l'ordre des épreuves étant tiré au sort. Epreuve réalisée en environ 12 minutes, suivant les conditions du milieu

Figure 11 : étude des facteurs de la performance de l’épreuve de l’ironman

STYLE CHOIX DU MATERIEL

(planche, kayak et combinaison

autorisée en dessous de 16°c)

TACTIQUE : Variation d’intensité : - Passage de vagues et reprise - Transitions (60m de course à pied sur sable) Opposition/coopération Orientation (science de l’intervention)

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/cycle de bras Coût énergétique/foulée

TECHNIQUE : Technique de rame

Technique de course sur le sable

et dans l’eau Stabilité

Adaptabilité aux conditions du

milieu

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Sprint sur le sable : Un sauveteur effectue un sprint sur le sable d’une distance de 90 m en environ 12 secondes

Figure 12 : étude des facteurs de la performance de l’épreuve de sprint

STYLE TACTIQUE : Sprint Temps de réaction Adaptabilité au terrain

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/foulée

TECHNIQUE : Technique de

course Adaptabilité au

terrain Vitesse gestuelle Soulagement des

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Bâtons musicaux (Beach Flags) : Les sauveteurs sont couchés sur le sable à plat ventre, dos aux bâtons qui sont plantés sur une ligne parallèle à la ligne de départ mais distante de 20 m. Il y a un bâton en moins que de participants (principe des chaises musicales) Au signal; les compétiteurs se redressent, se retournent et effectuent un sprint pour s’emparer de l’un des bâtons. Celui qui reste sans bâton est éliminé.

Figure 13 : étude des facteurs de la performance de l’épreuve des bâtons musicaux

STYLE Sprint avec

contacts autorisés

TACTIQUE : Sprint Temps de réaction Opposition/changement de direction Lucidité visuelle

RENDEMENT : Coût énergétique/distance Coût énergétique/foulée Récupération très courte entre les sprints

TECHNIQUE : Technique de

départ et mise en action

Technique de course

Adaptabilité au

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PARTIE II : PROTOCOLE DES MESURES ET DES EPREUVES

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A/ BATTERIE DES EPREUVES EAU PLATE - MESURES ANTHROPOMETRIQUES Les dimensions anthropométriques et les formes corporelles jouent un rôle très important dans la réalisation de la performance. En effet, elles sont déterminantes comme facteurs de flottaison, de glisse et de propulsion. Elles permettent aussi de mieux choisir le matériel spécifique adapté à la morphologie du sauveteur. Comme pour tous les autres secteurs de l’évaluation, la prise des mesures biométriques nécessite de la précision et un parfait respect des protocoles. TAILLE EN POSITION DEBOUT OBJECTIF La taille intervient comme un des facteurs favorisant

la glisse et l’efficacité propulsive

EQUIPEMENT -Toise ou ruban de couturière fixé sur un mur vertical -Curseur ou équerre

INSTALATION DU MATERIEL

Toise ou ruban placé verticalement contre le mur un parfaitement droit

PROTOCOLE Mesurer la taille debout, c'est-à-dire la distance entre le sommet du crâne et le sol Le sauveteur mesuré se tient debout, pieds nus, les talons serrés, le corps droit, les épaules abaissées et le regard horizontal

PRISE DE MESURE Placer le curseur ou l’équerre au contact du sommet du crâne La distance sera relevée au 0.5 cm près

PREPARATION AU TEST Démontrer aux évalués la bonne position sous la toise

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TAILLE ASSIS : longueur du tronc et des membres inférieurs OBJECTIF Les rapports segmentaires jouent un rôle essentiel

dans la performance EQUIPEMENT -Toise équipée d’un curseur horizontal

-Ruban métallique -Tabouret -Règle plate

INSTALATION DU MATERIEL

La toise doit être fixée sur un mur parfaitement vertical faisant un angle droit avec le sol Placer le tabouret contre le mur et mesurer la distance (dessus du tabouret-sol)

PROTOCOLE ENTRE JAMBES : Mesurer la distance entre le sol et le point le plus haut de l’entre jambes LONGUEUR TRONC-FESSE Assis sur le tabouret, le sauveteur plaque les fesses et le dos contre le mur. Après une inspiration complète, il bloque sa respiration, les épaules plaquées à l’horizontale. Mesurer la distance entre le relief de l’acromion et le sol moins la hauteur du tabouret LONGUEUR CUISSE-FESSE Assis sur le tabouret, le sauveteur se maintient dos bien droit, le bassin plaqué contre le mur, les jambes verticales et les pieds bien à plat au sol. Une règle plate est appliquée contre les deux rotules. Mesurer la distance séparant la règle du mur LOGUEUR JAMBE-TALON Même position que pour la cuisse Poser la règle plate sur les genoux alors que les jambes sont placées verticalement. Mesurer la distance séparant la règle du sol

PRISE DE MESURE Durant toutes les prises de mesures, le sauveteur doit se tenir droit, le buste étiré au maximum vers le haut, les épaules abaissées, la tête droite et le regard horizontal. Vérifier que les fesses soient bien repoussées dans l’angle et en contact avec la surface plane du tabouret et de la paroi vertical Les distances seront relevées au 0.1 cm près: -Entre jambes -Tronc+fesses -Cuisse+fesses

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-Jambe+talon

PREPARATION AU TEST Démontrer aux évalués les bonnes positions à respecter

MESURE DE L’ENVERGURE OBJECTIF La performance dépend de l’importance des surfaces

propulsives et, plus particulièrement, de celles des membres supérieurs. L’efficacité du cycle propulseur résulte des surfaces d’appui et de la longueur du trajet moteur de ces surfaces, d’où la nécessité de mesurer l’envergure

EQUIPEMENT -Un mur gradué verticalement en centimètre (entre 150 et 220cm) à partir d’un angle perpendiculaire -Une équerre

PROTOCOLE Placer le sauveteur, pieds nus, dos au mur, bras levés à l’horizontale et parfaitement dans le prolongement l’un de l’autre, les mains sont posées dos à la graduation

PRISE DE MESURE La mesure est relevée au niveau de l’extrémité du majeur de la main La distance sera relevée au 0.5 cm près

PREPARATION AU TEST Démontrer aux évalués la bonne position à respecter

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POIDS et POURCENTAGE DE MASSE GRASSE OBJECTIF Le poids est un indicateur du niveau de condition

physique Associé à la taille, le poids permet d’établir un indice de longilinité (taille/poids) Un poids excessif représente un handicap pour l’expression des capacités motrices. De plus, une surcharge pondérale entraîne une dépense énergétique plus élevée pendant la course mais aussi un travail supplémentaire du système cardiovasculaire Pour interpréter correctement le poids de l’évaluer, il faut toujours tenir compte de la taille plus que de l’âge proprement dit.

EQUIPEMENT Balance Pince à plis cutané

PRISE DE MESURE L’évalué doit se présenter pieds nus et en maillot de bains. La prise de mesure doit être réalisée, si possible, toujours à la même heure. Le poids sera relevé au 0.1kg près Prise de l’épaisseur du plis cutané au niveau du biceps, du triceps, des abdominaux (au dessus de la crête illiaque), des lombaires

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- CAPACITES PHYSIOLOGIQUES PUISSANCE AEROBIE MAXIMALE Au repos, comme au cours d’exercices, l’organisme consomme l’oxygène de l’air ambiant pour permettre à la plupart des cellules qui le constituent, d’assurer leurs propres combustions. Dans ce cas, l’oxygène représente le facteur indispensable à la combustion cellulaire dont les glucides et les lipides sont les carburants. Lorsque l’intensité de l’exercice augmente, la consommation d’oxygène augmente proportionnellement jusqu’à l’atteinte d’un plateau maximum au dessus duquel toute nouvelle augmentation de l’intensité de l’exercice demeure sans effet sur la consommation d’oxygène. Ce plateau est défini comme la CONSOMMATION MAXIMALE D’OXYGENE et s’exprime par son débit maximal, ou par sa puissance maximale aérobie (PAM). La PAM d’un sujet représente donc le volume maximal d’oxygène susceptible d’être prélevé au milieu extérieur, transporté jusqu’aux muscles actifs, utilisé par les cellules ou fibres musculaires et ce par unité de temps. Dans ce sens, la PAM peut être considéré comme la « cylindrée » du moteur physiologique. Elle peut être développée par l’entraînement et atteindre des limites supérieures génétiquement déterminées grâce à la qualité de cet entraînement. Une bonne VMA permet d’être plus actif sans ressentir précocement la fatigue. Elle permet donc de faire face aux exercices d’intensités et de durées élevées. Il permet aussi une récupération plus rapide. OBJECTIF Une consommation maximale d’oxygène

élevée est une condition nécessaire à la pratique de la natation mais insuffisante pour obtenir des performances. Plus qu’un important VO2max, c’est la vitesse de nage susceptible d’être atteinte et maintenue à VO2max qui est significative de l’aptitude aérobie. Cette vitesse dépend de l’importance de la consommation maximale d’oxygène du nageur mais aussi, de l’interaction de ses capacités hydrodynamiques, biomécaniques, de son niveau d’entraînement, de sa force propulsive et de la qualité de sa technique

EPREUVE RETENUE 400 m nage libre MATERIEL et PERSONNEL Un bassin

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NECESSAIRE Un chronomètre DESCRIPTION DE L’EPREUVE 400 m nage libre départ plongé PRISE DE MESURE Le temps sera relevé au 0.01 minute prés EFFICACITE TECHNIQUE DE NAGE OBJECTIF Le sprint peut fournir de précieux renseignements sur

la vitesse de référence de nage, encore définie comme vitesse étalon

EPREUVE RETENUE 15 m sprint lancé en crawl MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Un bassin étalonné -10 m du départ pour les bassins de 25 m -35 m du départ pour les bassins de 50 m 2 chronomètres 2 évaluateurs 1 calculatrice

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

Le départ se fait dans l’eau Demander à l’évaluer de nager au maximum de sa vitesse 5 m avant le 15 m chronométré Le chronomètre est enclenché lorsque l’extrémité du crâne franchit la ligne du début de 15 m. Il est arrêté lorsque une main touche le bord de l’arrivée Prévoir 2 essais séparés par une récupération de 3 minutes

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Double chronométrage obligatoire. Relever la durée moyenne des deux. Temps relevé à 0.01s prés Vitesse étalon = 15/temps relevé au 15 m

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Echauffement de 10 minutes suivi de 5 minutes de repos Demander à l’évaluer de nager au maximum de ses possibilités

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CAPACITE HYDRODYNAMIQUE

OBJECTIF La glisse permet de bénéficier de l’effet des

mouvements propulseurs. La capacité hydrodynamique dont l’expression est la « glisse », peut être considérée avec la qualité de la technique, la morphologie et les capacités énergétiques comme une des quatre composantes biomécaniques et physiologiques essentielles dont les interactions permettent la performance. La coulée ventrale met en jeu une puissante poussée des membres inférieurs, donne de précieuses indications sur la capacité hydrodynamique du sujet évalué.

EPREUVE RETENUE Mesure de la coulée ventrale après extension puissante et complète des membres inférieurs sur le bord du bassin

MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Le test se déroule dans le couloir d’eau le plus proche d’un des deux côtés du bassin. Dérouler le double décamètre en bordure de bassin, le point zéro correspondant exactement à la ligne de départ et le coller à l’aide des bandes adhésives. Placer à environ 5m perpendiculairement au double décamètre, la perche pour prendre la mesure.

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

Après une impulsion complète sur le bord du bassin, l’évalué réalise une coulée ventrale la plus longue possible. Avant l’impulsion, il inspire profondément et réalise l’épreuve en apnée. Les bras doivent être tendus et enserrer la tête au niveau des oreilles.

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

A l’aide de l’extrémité de la perche, suivre le trajet de l’extrémité des pieds. Prendre la mesure à l’arrêt de ces derniers ou immédiatement avant qu’ils ne s’enfoncent. Lire sur le double décamètre la distance pieds-bord du bassin. Recommencer 3 fois l’épreuve et n’enregistrer que la meilleure des 3 mesures.

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Démonter ou faire démonter, en insistant sur les erreurs à éviter : - Mauvais alignement segmentaire - Coulée trop profonde - Ne pas ajouter de mouvements de pieds

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- CAPACITES GENERALES PUISSANCE MUSCULAIRE En mécanique, la puissance est définie comme le rapport du travail (T) sur le temps (t) mis pour réaliser ce travail. P (watts) = T (joules) / t (secondes) Comme le travail est le produit de la force (F) appliquée pour déplacer une masse, par la distance de déplacement. T (joules) = F (newtons) X d (mètres) La puissance est donc égale à : P = (Fxd) / t Comme d/t représente la distance (d) franchie durant un temps (t), autrement dit, la vitesse (V) : V (m/s) = d (m) / t(s) La puissance est égale au produit de la force (F) par la vitesse (V) P = (Fxd) / t = F (newtons) X V (m/s) La puissance maximale représente la force maximale susceptible d’être développée par unité de temps. Comme la puissance est le produit de la force et de la vitesse, ses facteurs limitants résultent de l’interaction de ces deux variables. La vitesse gestuelle est définie comme le nombre maximum de mouvements susceptibles d’être réalisés en temps donné. En nage, la vitesse gestuelle entraîne une vitesse de déplacement. Elle est définie comme le temps minimum mis pour parcourir une distance donnée. La force développée dans un mouvement dépend : - Au niveau musculaire : - Du nombre d’unités motrices recrutées en même temps - De l’orientation des fibres dans les muscles sollicités - De la surface de section du muscle - De la nature des fibres qui constituent les muscles - De la vitesse de contraction - De l’état de raccourcissement ou d’étirement du muscle - Au niveau articulaire : - De la distance où s’insère les muscles sollicités par rapport au centre de l’articulation

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- De l’angle articulaire formé les segments osseux engagés dans le mouvement - Des possibilités de transmission de la force vers le milieu extérieur La puissance dépend des facteurs précédemment énumérés qui conditionnent la vitesse et la force musculaire. Il convient cependant d’ajouter : - La nature de la commande nerveuse - Le synchronisme des unités motrices entre elles - Des réserves en phosphagène disponibles - Des qualités élastiques du ou des muscles mis en jeu - De la possibilité de liaison force-vitesse des muscles sollicités Dans la plupart des épreuves qui évaluent la puissance musculaire, c’est l’ensemble des qualités qui est pris en compte. PUISSANCE DES MEMBRES INFERIEURS (détente verticale) OBJECTIF La puissance musculaire est définie comme le produit

de la vitesse et de la force Elle traduit indirectement la qualité musculaire et peut renseigner sur les capacités de vitesse de l’évaluer

EPREUVE RETENUE Détente verticale (sergent test) MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Une surface de sol plane Un mur étalonné verticalement de 1.50 à 3.50 m de 5 en 5 cm à partir du sol Un pèse personne

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

L’épreuve comprend 2 mesures : - Une mesure A qui consiste à placer le sauveteur contre le mur, les pieds bien à plat. Le bras qui se trouve du coté du mur est levé en extension maximale. - Une mesure B où le sujet se place pieds légèrement écartés et de trois quarts face au mur à environ 30cm de celui-ci. Sans bouger ses pieds, il prépare son saut en abaissant les bras, et en fléchissant le tronc et les membres inférieurs. Il saute aussi haut que possible, un bras en extension, en marquant le mur du bout de ses doigts. L’évalué bénéficie de trois essais consécutifs ; le meilleur compte

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Une pesée est indispensable avant cette épreuve Enregistrer la mesure A et la mesure B Faire la différence B-A Calculer la puissance en utilisant la formule suivante P1 (en kgm/s) = 2.41 x poids(kg) x √B-A

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P2 (en watt) = P1 x 9.81 PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Aucun apprentissage n’est nécessaire pour réaliser cette épreuve ; seul un léger échauffement est préalablement recommandé

PUISSANCE ET ELASTICITE MUSCULAIRE DES MEMBRES INFERIEURS OBJECTIF Dérivés du Sergent test, ces deux tests ont comme

objectifs respectifs d’évaluer : - La détente verticale réelle sans l’influence de l’effet pliométrique d’une flexion-extension initiale des membres inférieurs - L’effet de l’énergie élastique des muscles des membres inférieurs après un saut en profondeur La qualité musculaire dépendant notamment à la fois du pouvoir contractile et du potentiel élastique. Il s’avère important d’évaluer ces 2 composantes Leurs résultats permettent aussi de mieux orienter les éventuels renforcements à obtenir par des entraînements spécifiques (renforcement musculaire, musculation, pliométrie, étirements)

EPREUVE RETENUE - Détente verticale avec départ genoux fléchis - Détente verticale à partir d’un saut en contrebas

MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Une surface de sol plane Un mur étalonné verticalement de 1.50 à 3.50 m de 5 en 5 cm à partir du sol Un pèse personne Un banc d’une hauteur d’environ 40 cm placé à 50 cm

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

1 - Départ genoux fléchis A partir de la même position décrit dans le sergent test (mesure A), fléchir les genoux jusqu’au placement des cuisses à l’horizontale, maintenir la position statique 3 secondes avant le saut (mesure C) 2 - Saut en contrebas et détente verticale Placé sur le plinth, partir de la position debout, le sauveteur saute en contrebas et, sur la « rebond » réalise son saut vertical bras levé (mesure D)

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Mesure A : hauteur bras levé (en cm) Mesure C : hauteur du saut vertical genoux fléchis (en cm) Différence C-A (en cm) Mesure D : hauteur du saut en contrebas de 40cm (en cm)

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Différence C-B (en cm) Différence D-A (en cm) Différence D-B (en cm))

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Aucun apprentissage n’est nécessaire pour réaliser cette épreuve, seul un léger échauffement est recommandé.

ENDURANCE MUSCULAIRE Il ne faut pas confondre l’endurance musculaire avec l’endurance aérobie. La première traduit un état qui se situe au niveau local des muscles mis en jeu par de fortes contractions alors que la seconde fait surtout appel aux possibilités de transport et d’utilisation de l’oxygène de l’organisme entier. L’endurance musculaire peut être définie de deux façons :

- Soit comme le pourcentage de la force maximale susceptible d’être maintenu pendant le plus longtemps possible. Dans ce cas, la connaissance de la force maximale, de la durée et de la force relative est nécessaire.

- Soit comme le nombre maximal de fois où une action motrice peut être répétée jusqu’à épuisement. Dans ce cas, le nombre de répétitions constitue l’indice de l’endurance musculaire. En général on limite le nombre de répétitions à 1 à 2 minutes. D’une manière générale, l’endurance musculaire est définie comme la capacité de maintenir le plus longtemps possible, ou à répéter le plus grand nombre de fois possible, un travail musculaire à haute intensité. L’endurance musculaire est une des qualités essentielles du sauveteur. La capacité de répéter efficacement les mêmes cycles locomoteurs en natation en dépend. Trois secteurs doivent être évalués : - Les membres supérieurs - La ceinture abdominale et les muscles postérieurs du tronc qui permettent un bon gainage du bassin - Les membres inférieurs

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ENDURANCE MUSCULAIRE : Nombre d’abdominaux en une minute OBJECTIF L’endurance musculaire est la qualité qui permet

d’entretenir le plus longtemps possible, un niveau important de contractions musculaires. Il est ainsi possible d’apprécier indirectement la qualité de contraction et le potentiel énergétique des muscles mis en jeu.

EPREUVE RETENUE Nombre d’abdominaux réalisé en une minute MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Une surface propre recouverte d’un tapis de gymnastique Un chronomètre

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

Cette épreuve peut se dérouler 2 par 2 : - L’un se met à plat dos par terre, les mains derrière la tête, les coudes écartés et les membres inférieurs fléchis à environ 90° - L’autre lui maintient les pieds au sol et lui bloque les genoux Au signal de l’évaluateur l’évalué au sol exécute le maximum de flexions-extensions du tronc qu’il lui est possible En flexion, les coudes doivent toucher les genoux En extension, les épaules doivent retrouver le contact avec le sol L’aide, compte le nombre de flexions-extensions complètes et communique les résultats à l’évaluateur.

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Donner les durées à l’évaluer toutes les 10secondes Seules sont comptabilisées les flexions du tronc, à l’issue desquelles les coudes touchent les genoux Nombre d’abdominaux réalisé en 1 minute

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Cette épreuve ne nécessite ni apprentissage, ni échauffement préalable

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ENDURANCE DES MUSCLES DORSAUX : Nombre de flexions-extensions du tronc en une minute OBJECTIF Evaluer l’endurance des muscles qui permettent un

bon gainage du bassin, soutiennent et protègent la colonne vertébrale contre les éventuelles mauvaises postures.

EPREUVE RETENUE Nombre maximal de flexions-extensions dorsales depuis la position couchée sur le ventre sur une table recouverte d’un tapis.

MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Une table couverte d’un tapis permettant un appui du bassin et des cuisses et un blocage arrière des pieds au niveau des tendons d’achille ou un appareil de musculation Un chronomètre

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

Se placer en position à plat ventre à l’extrémité d’une table ou d’un appareil de musculation en appui sur les cuisses. Les pieds sont bloqués par sanglage ou appui manuel au niveau des tendons d’achille. Position de départ : La partie supérieure du corps est dans le vide perpendiculairement aux membres inférieurs. A partir du placement des mains croisées derrière la tête, réaliser le plus possible de flexions-extensions du dos.

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Donner les durées à l’évaluer toutes les 10secondes Compter le nombre total d’extensions du dos à la position horizontale en une minute. Nombre d’extensions dorsales en une minute

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Echauffement : assouplissement et étirement du rachis et surtout de la partie lombaire pendant cinq minutes avant le test. Démontrer et expliquer le placement correct du dos.

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ENDURANCE MUSCULAIRE : Durée de suspension et nombre de tractions la barre fixe OBJECTIF L’endurance musculaire est la qualité qui permet

d’entretenir le plus longtemps possible un niveau important de contraction musculaire. Les facteurs qui limitent la poursuite du travail musculaire sont l’épuisement et le non renouvellement des ressources énergétiques du groupe musculaire sollicité. Il est ainsi possible d’apprécier indirectement la qualité de contraction et le potentiel énergétique des muscles mis en jeu.

EPREUVE RETENUE 1- Durée de suspension menton au dessus de la barre fixe 2- Nombre de tractions à la barre fixe

MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Une barre de suspensions Un chronomètre

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

1- Suspension à la barre fixe : Sauter pour se placer directement en suspension, mains en pronation ou se faire placer par deux aides Au moment précis où le corps est immobile et où les aides lâchent l’évalué, l’évaluateur enclenche son chronomètre. Le menton ne doit pas être en contact avec la barre et maintenir cette position le plus longtemps possible. 2- Traction à la barre fixe : Le sauveteur saute pour saisir la barre de suspension ou se fait aider par l’évaluateur si la barre est placée trop haut. Les mains sont placées en pronation. Exécuter le plus grand nombre possible de tractions en portant à chaque traction le menton au dessus de la barre. Entre chaque traction les membres supérieurs doivent retrouver leur extension complète.

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

1- Suspension Le chronomètre est enclenché dès la position de la suspension, menton au dessus de la barre. Il est arrêté lorsque le nez passe au dessus de celle-ci. 2- Tractions Seules sont comptées les tractions complètes. Elles se définissent par le menton au dessus de la barre à la fin de la traction et les coudes en extension complète

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entre chaque traction

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Cette épreuve ne nécessite ni apprentissage, ni échauffement préalable. Seule une explication et une démonstration suffisent pour indiquer la bonne position des membres supérieurs et plus particulièrement des mains

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ENDURANCE MUSCULAIRE DES MEMBRES INFERIEURS : Nombre maximal de demi-squats avec une charge correspondant à 50% du poids du corps à cadence imposée OBJECTIF L’évaluation de l’endurance maximale des membres

inférieurs permet non seulement de rendre compte de leur qualité musculaire mais aussi de donner une référence nécessaire pour mieux gérer le programme de musculation des quadriceps.

EPREUVE RETENUE Nombre maximal de demi-squats avec une charge correspondante à 50% du poids de l’évaluer et à cadence imposée 40 demi-squats en 1 minute (cadence du métronome 80/min)

MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Salle de musculation (barre de musculation, haltères) Personnel compétent en musculation (placement du bassin et du dos) Un métronome ou une cassette pré-enregistrée Placer une corde ou un élastique entre deux poteaux à une heure correspondant à la partie moyenne de la rotule.

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

Aux extrémités d’une barre d’haltérophilie placer des charges correspondant à 50% du poids du corps A partir d’un bon placement du dos plat dans le prolongement du bassin, placez la barre sur les épaules mains en pronation de part et d’autre des épaules. Les membres inférieurs sont fléchis pour permettre de soulever la barre de son portoir. De la position debout pieds écartés de la largeur du bassin, fléchir les membres inférieurs à 90°. Réaliser l’épreuve à la cadence imposée : 40 demi-squats par minute de façon à se trouver en position haute ou basse à chaque « bip ». Les fessiers doivent aller jusqu’au contact de l’élastique initialement positionné. L’épreuve est arrêtée lorsque cette cadence ne peut plus être maintenue.

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Compter le nombre de demi-squats réalisés dans la cadence imposée Noter le poids de la charge et le nombre de demi squats

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Permettre un essai pour s’habituer à la cadence imposée.

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SOUPLESSE La souplesse peut être définie comme la capacité maximale d’amplitude de mouvements d’une ou de plusieurs articulations. Une bonne souplesse peut augmenter l’amplitude et l’efficacité d’un geste. La souplesse des épaules en crawl augment le trajet moteur subaquatique de la main mais aussi permet un passage aérien du bras, le coude haut évitant ainsi les ondulations latérales observées chez les nageurs aux épaules raides. De même la souplesse de la hanche et des chevilles facilite et augmente l’amplitude du battement en nage libre. Par ailleurs, une bonne souplesse permet aussi d’éviter les accidents musculo-tendineux et articulaires à répétition. Elle contribue ainsi à améliorer la prévention et la santé du sauveteur.

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SOUPLESSE DES EPAULES OBJECTIF La souplesse peut être définie comme l’amplitude

maximale de mobilité d’une ou plusieurs articulations. Une bonne souplesse augmente l’amplitude et l’efficacité donc le rendement d’un geste. Le test d’antépulsion des épaules se propose de déterminer l’amplitude articulaire du mouvement de la ceinture scapulaire nécessaire surtout en crawl. Une meilleure amplitude des épaules permet un passage aérien du coude dans l’axe de l’épaule sans déséquilibre latéral du corps dans la nage.

EPREUVE RETENUE Antépulsion des épaules dit aussi « test du manche à balai »

MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Un bâton cylindrique de 150 cm de longueur et de 3 cm de diamètre Un ruban de couturière collé sur la longueur du manche. Le point zéro se situe à 10 cm d’une extrémité.

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

Tenir, mains en pronation, le bâton devant soi, bras baissés et tendus. Une main est fixe au point zéro. L’autre peut coulisser le long du bâton. Elever les bras tendus et parfaitement parallèles et faire passer le bâton derrière le dos. Le bâton doit toujours être maintenu à l’horizontale et le mouvement des bras doit demeurer symétrique. Annuler l’essai dans le cas contraire.

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Exécuter trois fois le mouvement en rapprochant chaque fois un peu plus la main libre de la main fixe. Relever la meilleure mesure, c'est-à-dire l’écart interne des mains sur le mètre de couturière.

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Permettre pendant environ cinq minutes, un léger échauffement des épaules. Décrire, commenter et expliquer le déroulement de l’épreuve.

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SOUPLESSE DES MEMBRES INFERIEURS OBJECTIF La souplesse peut être définie comme l’amplitude

maximale de mobilité d’une ou plusieurs articulations. Une bonne souplesse augmente l’amplitude et l’efficacité donc le rendement d’un geste. Ainsi la longueur de la musculature postérieure (jambes + dos) témoigne de la souplesse des membres inférieurs.

EPREUVE RETENUE Flexion tronc avant en position assise MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

Une caisse aux mesures suivantes : - Longueur : 35 cm - Largeur : 45 cm - Hauteur : 32 cm Les mesures de la plaque supérieure sont : - Longueur : 55 cm - Largeur : 45 cm Cette plaque dépasse de 15 cm le côté supportant les pieds. Une échelle de 0 à 50 cm est dessinée au centre de la plaque supérieure (le zéro au niveau des pieds) Une réglette que repoussera l’évalué du bout des doigts

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

Placer les pieds verticalement contre la caisse, le bout des doigts au bord de la plaque horizontale. Pencher le tronc vers l’avant aussi loin que possible sans plier les genoux, pousser lentement et progressivement la règle en avant. Rester immobile 2 secondes dans la position la plus avancée. Effectuer le test deux fois de suite et enregistrer le meilleur résultat

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Le meilleur des deux résultats est enregistré. Celui-ci est exprimé par le nombre de centimètres atteints sur l’échelle tracée sur la partie supérieure de la caisse.

PREPARATION AVANT L’EPREUVE

Le deuxième essai doit être effectué après une courte pause.

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- CAPACITES PSYCHOLOGIQUES Le fonctionnement psychologique de l’être humain est complexe. De très nombreux facteurs doivent être considérés pour comprendre pourquoi un individu réagit de telle façon à un moment donné. Or, le plus souvent, le fonctionnement psychologique est réduit à quelques « phénomènes » indépendants les uns des autres : celui-ci a un problème de confiance, celui-ci de stress, tel autre de motivation et ainsi de suite. Or, il n’est pas possible d’isoler ces « phénomènes ». Au contraire, ils doivent être envisagés de façon dynamique. Ces différents facteurs psychologiques interagissent entre eux et évoluent dans le temps. OBJECTIF Mesurer les états émotionnels et de leurs

changements : - Anxiété-tension - Colère-hostilité - Confusion-perplexité - Dépression-découragement - Fatigue-inertie - Vigueur-activité - Relations interpersonnelles

EPREUVE RETENUE POMS (profile of mood state) MATERIEL ET PERSONNEL NECESSAIRES

La version finale du POMS composée de 65 adjectifs et évaluant sept états d’humeur passagers et fluctuant

DESCRIPTION DE L’EPREUVE

Lire attentivement chaque mot et entourer le chiffre qui correspond le mieux à ce que vous avez éprouvé au cours de la semaine écoulée, aujourd’hui y compris. Les chiffres correspondent à l’échelle suivante : - 0 pour « pas du tout » - 1 pour « un peu » - 2 pour « modérément » - 3 pour « beaucoup » - 4 pour « extrêmement »

MESURE/ ENREGISTREMENT des RESULTATS et CALCULS

Un score est obtenu pour chacune des sous-échelles en additionnant les réponses données. Un score total de détresse émotionnelle peut être obtenu en additionnant le score des 5 sous échelles « anxiété, colère, confusion, dépression et fatigue » et en soustrayant à ce total le score de l’échelle « vigueur »

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B/ BATTERIE DES EPREUVES « COTIER » (PLANCHE/ KAYAK/ NAGE/ COURSE) - MESURES ANTHROPOMETRIQUES TAILLE EN POSITION DEBOUT TAILLE ASSIS : Longueur du tronc et des membres inférieurs MESURE DE L’ENVERGURE POIDS et POURCENTAGE DE MASSE GRASSE - CAPACITES GENERALES PUISSANCE DES MEMBRES INFERIEURS (détente verticale) PUISSANCE ET ELASTICITE MUSCULAIRE DES MEMBRES INFERIEURS ENDURANCE MUSCULAIRE

-ENDURANCE MUSCULAIRE : Nombre d’abdominaux en une minute -ENDURANCE DES MUSCLES DORSAUX : Nombre de flexions-

extensions du tronc en une minute -ENDURANCE MUSCULAIRE : Durée de suspension et nombre de

tractions la barre fixe -ENDURANCE MUSCULAIRE DES MEMBRES INFERIEURS : Nombre

maximal de demi-squats avec une charge correspondante à 50% du poids du corps à cadence imposée SOUPLESSE

-SOUPLESSE DES EPAULES -SOUPLESSE DES MEMBRES INFERIEURS

- CAPACITES PSYCHOLOGIQUES POMS - CAPACITES PHYSIOLOGIQUES EFFICACITE TECHNIQUE DE NAGE CAPACITE HYDRODYNAMIQUE

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PUISSANCE AEROBIE MAXIMALE - VITESSE AEROBIE MAXIMALE EN NAGE - VITESSE AEROBIE MAXIMALE EN COURSE

OBJECTIF La vitesse aérobie maximale (VAM) est la vitesse atteinte à VO2max. Plus que la connaissance du VO2max, c’est celle de la VAM dont l’entraîneur a besoin. A partir de la VAM il peut notamment, individualiser au cours des entraînements les vitesses de course les plus efficaces pour développer les dimensions physiologiques requises pour la compétition.

EPREUVE RETENUE Vam éval (Cazorlz) Une piste de 200 à 400 m 10 à 20 plots Une cassette audio sur laquelle le test est enregistré Un sifflet Un magnétophone puissant Deux évaluateurs Un cardiofréquencemètre par sauveteur

MATERIEL et PERSONNEL NECESSAIRE

Placer les plots exactement tous les 20 mètres autour de la piste. Vérifier la portée suffisante de la sonorisation. Il est conseillé d’utiliser un sifflet pour doubler les « bips » du magnétophone. Vérifier le bon fonctionnement du cardiofréquencemètre.

DESCRIPTION DE L’EPREUVE Placer derrière chaque borne repère un ou plusieurs sportifs à évaluer. Demander au 1er de la file indienne, de passer exactement devant chaque plot au moment précis de l’émission du « bip » par la bande sonore. La vitesse du test est faible au début : 8km/h et augmente d’un demi km/h toutes les minutes. La vitesse est annoncée à chaque palier. Le but du test est d’atteindre la plus grande vitesse possible. Cette vitesse correspond à la VAM.

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Enregistrer en parallèle la FC. PRISE DE MESURE Enregistrer le dernier palier de vitesse,

l’évalué est arrêté par le sportif lorsqu’il accuse un retard sur le repère visuel (borne) d’environ 2m, retard qu’il n’arrive pas à combler. N’enregistrer que la fréquence cardiaque et la vitesse du dernier palier totalement réalisé (voir tableau de correspondance)

PREPARATION AVANT LE TEST Cette épreuve ne nécessite aucun apprentissage, ni aucun échauffement, ce dernier étant inclus dans l’épreuve Par contre, bien expliquer le protocole du test

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CAPACITE LACTIQUE L'acide lactique est le produit de la dégradation incomplète des glucides en absence d'oxygène. Lors d'exercices de sprint très intenses de 1 à 2 minutes, les concentrations musculaires de lactate peuvent atteindre 25 mmoles par kg de muscle, voire plus. L'acide lactique se transforme rapidement en lactate (sel d'acide lactique) en libérant des ions acides H+. L'acidification des fibres musculaires qui s'ensuit altère le fonctionnement des réactions chimiques et inhibe la dégradation des glucides. Elle diminue également la capacité des fibres musculaires à libérer le calcium et par-là même leur pouvoir de contraction. En provoquant l'épuisement de la fourniture d'ATP, les protons H+ entraînent le blocage de la contraction et l'apparition de la fatigue musculaire. OBJECTIF Evaluation de la capacité à résister à la production

d’acide lactique EPREUVE ETENUE 6x30 s avec une récupération passive de 35 s INSTALATION DU MATERIEL

Une surface plate et non glissante étalonnée tout les 20 m

PROTOCOLE Courir la plus grande distance possible en 30 secondes Récupérer 35 secondes Répéter le protocole 6 fois

PRISE DE MESURE Mesurer chaque performance Indice de capacité lactique= moins bonne performance/meilleure performance x 100

PREPARATION AU TEST Un échauffement progressif et bien conduit est essentiel afin d’éviter toute blessure.

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B/ BATTERIE DES EPREUVES COTIER (SPRINT ET BATONS MUSICAUX) - MESURES ANTHROPOMETRIQUES TAILLE EN POSITION DEBOUT TAILLE ASSIS : Longueur du tronc et des membres inférieurs POIDS et POURCENTAGE DE MASSE GRASSE - CAPACITES GENERALES PUISSANCE MUSCULAIRE

-PUISSANCE DES MEMBRES INFERIEURS (détente verticale) -PUISSANCE ET ELASTICITE MUSCULAIRE DES MEMBRES INFERIEURS -ELASTICITE MUSCULAIRE-PUISSANCE-COORDINATION

(quintuple saut départ sans élan) ENDURANCE MUSCULAIRE

-ENDURANCE MUSCULAIRE : Nombre d’abdominaux en une minute -ENDURANCE DES MUSCLES DORSAUX : Nombre de flexions- extensions du tronc en une minute -ENDURANCE MUSCULAIRE : Durée de suspension et nombre de tractions la barre fixe -ENDURANCE MUSCULAIRE DES MEMBRES INFERIEURS : Nombre maximal de demi-squats à 50% du poids du corps à cadence imposée

SOUPLESSE DES MEMBRES INFERIEURS - CAPACITES PSYCHOLOGIQUES POMS - CAPACITES PHYSIOLOGIQUES CAPACITE LACTIQUE

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VITESSE GESTUELLE La vitesse gestuelle résulte de la rapidité de contractions-relâchements des groupes musculaires alternativement mis en jeu pour engendrer le maximum de mouvement sur une distance ou un temps relativement court. Cette qualité est liée à l'importance du nombre de fibres à contraction rapide des muscles mis en jeu, au pouvoir de mobilisation de l'énergie nécessaire à leur contraction et eux rapports des segments anatomiques déplacés. OBJECTIF La vitesse gestuelle entraîne une vitesse de

déplacement. On peut alors définir la vitesse gestuelle comme le temps mis pour parcourir une distance donnée.

EPREUVE ETENUE Course de 60 m INSTALATION DU MATERIEL

Surface plate et non glissante Un chronomètre

PROTOCOLE Placer derrière la ligne de départ, Le sauveteur effectue une course de 60 m en sprint

PRISE DE MESURE Temps réalisé pour parcourir 60 m PREPARATION AU TEST Un échauffement progressif et bien conduit est

essentiel afin d’éviter toute blessure. VITESSE PUISSANCE OBJECTIF La principale qualité physique nécessaire à la

performance aux bâtons musicaux est l’endurance de vitesse c'est-à-dire la capacité à répéter des sprints à intensité maximale sur fond de fatigue

EPREUVE ETENUE 12x20 m avec récupération active (marché) de 40 s INSTALATION DU MATERIEL

Surface plate et non glissante Un chronomètre ou des cellules photoélectriques

PROTOCOLE Placer derrière la ligne de départ, Le sauveteur effectue une course de 20 m en sprint Il répète le même exercice 12 fois

PRISE DE MESURE Temps réalisé à chaque 20 m Performance moyenne= Ensemble des 12 sprints/12 Indice de fatigue= meilleure performance/moins bonne performance

PREPARATION AU TEST Un échauffement progressif et bien conduit est essentiel afin d’éviter toute blessure.

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EXPLOSIVITE/VELOCITE OBJECTIF La principale qualité physique nécessaire à la

performance aux bâtons musicaux est l’explosivité lors du départ et le maintient d’une haute vélocité.

EPREUVE ETENUE 20 m INSTALATION DU MATERIEL

Surface plate et non glissante Un chronomètre ou des cellules photoélectriques

PROTOCOLE Placer derrière la ligne de départ, Le sauveteur effectue une course de 20 m en sprint

PRISE DE MESURE Temps réalisé au 20 m PREPARATION AU TEST Un échauffement progressif et bien conduit est

essentiel afin d’éviter toute blessure.

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CONCLUSION Cette première batterie d’évaluation sera présentée à tous les intervenants de notre discipline, et, après une validation collective, elle sera à la disposition de tous les clubs et comités de notre Fédération. Les objectifs de ce projet pourraient être extrêmement ambitieux : mieux connaître les capacités motrices de base permettant, sous l’influence de l’entraînement, d’atteindre un niveau satisfaisant de performance et dans un deuxième temps de disposer d’éléments objectifs afin d’initier une réflexion générale et globale sur les contenus d’entraînements aux différentes étapes de formation du jeune sauveteur. Mais, il convient de rester plus modeste dans nos attentes à court terme. Car toute procédure d’évaluation doit s’accompagner d’une observation des comportements à l’entraînement et en compétition. Ainsi, cette batterie de tests d’évaluation pourrait devenir un outil essentiel aux entraîneurs dans la programmation des contenus d’entraînement à partir des résultats obtenus lors des tests de contrôle. Ces feed back vont permettre de vérifier en permanence l’ajustement des charges d’entraînement aux capacités du sportif et de prévenir d’éventuels risques de surentraînement. Elle pourrait aussi servir à élaborer des profils type suivant la spécialité après un recueil et un traitement de toutes les données.

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REMERCIEMENT Je remercie Mr Georges CAZORLA pour son enthousiasme à m’avoir fait partager ses compétences et son savoir, ainsi que Mr Yves LACRAMPE et les cadres de la fédération pour leur soutient.

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ANNEXES 1- Matériel de sauvetage sportif p52 2- Fiche individuelle de recueil des résultats des spécialistes eau plate p55 3- Fiche individuelle de recueil des résultats des spécialistes épreuves « côtier » p57 4- Fiche individuelle de recueil des résultats des spécialistes épreuves sprint et bâtons musicaux p59

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ANNEXE 1 : MATERIEL DE SAUVETAGE SPORTIF - Mannequin

- Palmes

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- Planche de sauvetage (paddle board)

- Kayak (surf ski)

- Pagaie

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- Bouée tube

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ANNEXE 2 : FICHE INDIVIDUELLE DE RECUEIL DES RESULTATS DES SPECIALISTES EAU PLATE DATE DE L’EVALUATION : IDENTIFICATION - Nom : - Prénom : - Sexe : M ou F - Date de naissance : CLUB : ENTRAINEUR : BIOMETRIE - Taille debout (en cm) : - Taille assise (en cm) : - Entre jambes : - Tronc-fesse : - Cuisse-fesse : - Jambe-talon : - Envergure (en cm) : - Poids (en kg) : -% de masse grasse : CAPACITES PHYSIOLOGIQUES - 400 m crawl (en min et s) : - Nombres de cycles/minutes (en cycles/min) : - 15 m sprint lancé en (en s) : - Coulée ventrale (en m) : CAPACITE GENERALE - Puissance Musculaire : - Sergent test (en cm) : - Départ accroupi (en cm) : (mesure A)

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- Après saut en contrebas (en cm) : (mesure D) - Endurance Musculaire : - Abdominaux : - Dorsaux flexions-extensions : - Tractions à la barre : - Durée de suspension à la barre (en s) : - Demi-squats : - Souplesse - Epaules (en cm) : - Membres inférieurs (en cm) : CAPACITES PSYCHOLOGIQUES -Bilan des états émotionnels :

- Anxiété-tension - Colère-hostilité - Confusion-perplexité - Dépression-découragement - Fatigue-inertie - Vigueur-activité - Relations interpersonnelles:

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ANNEXE 3 : FICHE INDIVIDUELLE DE RECUEIL DES RESULTATS DES SPECIALISTES EPREUVES « COTIER » DATE DE L’EVALUATION : IDENTIFICATION - Nom : - Prénom : - Sexe : M ou F - Date de naissance : CLUB : ENTRAINEUR : BIOMETRIE - Taille debout (en cm) : - Taille assise (en cm) : - Entre jambes : - Tronc-fesse : - Cuisse-fesse : - Jambe-talon : - Envergure (en cm) : - Poids (en kg) : -% de masse grasse : CAPACITES PHYSIOLOGIQUES - Indice de capacité lactique : - Palier atteint au vameval course : - 400 m crawl (en min et s) : - Nombres de cycles/minutes (en cycles/min) : - 15 m sprint lancé en (en s) : - Coulée ventrale (en m) : CAPACITE GENERALE - Puissance Musculaire : - Sergent test (en cm) :

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- Départ accroupi (en cm) : (mesure A) - Après saut en contrebas (en cm) : (mesure D) - Endurance Musculaire : - Abdominaux : - Dorsaux flexions-extensions : - Tractions à la barre : - Durée de suspension à la barre (en s) : - Demi-squats : - Souplesse - Epaules (en cm) : - Membres inférieurs (en cm) : CAPACITES PSYCHOLOGIQUES -Bilan des états émotionnels :

- Anxiété-tension - Colère-hostilité - Confusion-perplexité - Dépression-découragement - Fatigue-inertie - Vigueur-activité - Relations interpersonnelles

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ANNEXE 4 : FICHE INDIVIDUELLE DE RECUEIL DES RESULTATS DES SPECIALISTES EPREUVES « SPRINT ET BATONS MUSICAUX » DATE DE L’EVALUATION : IDENTIFICATION - Nom : - Prénom : - Sexe : M ou F - Date de naissance : CLUB : ENTRAINEUR : BIOMETRIE - Taille debout (en cm) : - Taille assise (en cm) : - Entre jambes : - Tronc-fesse : - Cuisse-fesse : - Jambe-talon : - Poids (en kg) : -% de masse grasse : CAPACITES PHYSIOLOGIQUES - Indice de capacité lactique : - Course de 60m (en s) : - Vitesse - Performance moyenne (en s) : - Indice de fatigue : -explosivité/ vélocité : -performance du 1er 20m (en s) :

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CAPACITE GENERALE - Puissance Musculaire : - Sergent test (en cm) : - Départ accroupi (en cm) : (mesure A) - Après saut en contrebas (en cm) : (mesure D) - Quintuple saut (en m) : - Endurance Musculaire : - Abdominaux : - Dorsaux flexions-extensions : - Tractions à la barre : - Durée de suspension à la barre (en s) : - Demi-squats : - Souplesse - Epaules (en cm) : - Membres inférieurs (en cm) :

CAPACITES PSYCHOLOGIQUES -Bilan des états émotionnels :

- Anxiété-tension - Colère-hostilité - Confusion-perplexité - Dépression-découragement - Fatigue-inertie - Vigueur-activité - Relations interpersonnelles

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BIBLIOGRAPHIE - www.coe.int - www.physiomax.com - www.cat.inist.fr (facteurs mécanique de la performance en sprint sur 100m chez des athlètes entraînés/ Morin jb, Belli) - www.infosport.be - www.overstims.com - www.savoir-sport.org (bishop, 200 ; fry et coll, 1991) - Van Ingen Schenau 65, De Koning JJ, De Grest G, optimization of sprinting performance in running, cycling and speed skating, Sport Med 1994;17: 259-75 - Tests spécifiques d’évaluation du triathlète, Geoges Cazorla et Grégoire Millet,1996 - Cours de Mr Cazorla et Mr Krantz, Master1 Ingénierie de l’entraînement de l’Entraînement Sportif