Initiative des Innovateurs énergétiques Profitez des ......•de calculer les économies potentielles ... devrait vous donner des idées pour que votre entreprise économise bien

Ressources naturellesCanada

Natural ResourcesCanada

Initiative des Innovateurs énergétiquesSecteur hôtelier

Profitez des économies d’énergiedans les hôtels, les motels et les restaurants

Engager les Canadiens sur la voie de l’efficacité énergétique à la maison, au travail et sur la route

L’Office de l’efficacité énergétique de Ressources naturelles Canadarenforce et élargit l’engagement du Canada envers l’efficacité énergétique

afin d’aider à relever les défis posés par les changements climatiques.

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La mosaïque numérique du Canada, réalisée par Ressources naturelles Canada (Centre canadien de télédétection),est une image composite de plusieurs images satellites. Les nuances d’ombrages reflètent les différences de densitésde la couverture végétale.

Pour obtenir gratuitement des exemplaires additionnels de la présente publication, veuillez écrire à l’adresse suivante :

Publications ÉconergieOffice de l’efficacité énergétiqueRessources naturelles Canadaa/s S.N.S.J.Ottawa (Ontario) K1G 6S3Télécopieur : (819) 779-2833

Also available in English under the title: Saving Energy Dollars in Hotels, Motels and Restaurants

Papier recyclé

© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2003No de cat. M144-10/2003FISBN 0-662-88816-2

II Saving Energy Dollars: in hotels, motels and restaurants

Dans ce document, nous mentionnons

des sites Web qui contiennent de

l’information pertinente en matière

d’efficacité énergétique pour les

hôtels, les motels et les restaurants.

Surveillez le symbole . Toutes les

adresses Web sont en gras.

Même si certains de ces sites offrent

des biens ou des services, Ressources

naturelles Canada (RNCan) n’appuie

aucun de ces organismes et présente

leurs sites Web à titre informatif

seulement.

Le présent document, ainsi que

d’autres publications de l’Office de

l’efficacité énergétique (OEE) de

RNCan, sont disponibles en format

imprimé, HTML ou PDF aux adresses

oee.rncan.gc.ca/publications et

oee.rncan.gc.ca/iie/publications.cfm.

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Préparez-vous à profiter des économies d’énergie

Étape 1 : Calculez vos coûts et votre consommation d’énergie

Étape 2 : Comparez votre établissement à d’autres

Étape 3 : Déterminez où vous consommez de l’énergie

Étape 4 : Investissez au titre des améliorationsénergétiquesÉclairage

Moteurs et entraînements

CVC

Eau

Systèmes de contrôle de l’énergie

Enveloppe du bâtiment

Autres mesures d’améliorations énergétiques

Étape 5 : Calculez vos économies

Recommandations Liste de contrôle saisonnier

Liste de contrôle annuel

Recommandations pour les hôtels

Recommandations pour les restaurants

Prochaine étape : Communiquez avec nous

sommaire

Saving Energy Dollars: in hotels, motels and restaurants III

Remarque : Les renseignements et les données présentés dansce document sont tirés de nombreuses sources. Par exemple, lespériodes de récupération indiquées sont des estimations baséessur des cas concrets, et ne correspondent pas nécessairement à la taille de votre établissement ou à votre région.

Merci aux firmes de gestion de l’énergie suivantes qui ont participé à la préparation de ce guide :Finn Projects, Toronto (Ontario)Prism Engineering Ltd., Vancouver (Colombie-Britannique)Roche ltée Groupe-conseil, Sainte-Foy (Québec)

Préparez-vous à profiter

2 Saving Energy Dollars: in hotels, motels and restaurants

Statistiques énergétiques – hôtels, motels et restaurantsEntre 1990 et 2000, les coûts énergétiques moyens reliés à l’exploitation d’une chambre d’hôtel au

Canada ont augmenté de plus de 500 $. Durant cette même période, les restaurants ont vécu une

tendance similaire, leur moyenne de coûts d’énergie annuels augmentant de plus de 35 $ par mètre carré.

Parmi les secteurs commerciaux et institutionnels, le secteur hôtelier est un des plus importants au

chapitre de l’intensité énergétique, et il paye des coûts d’énergie correspondants. Les hôtels, les motels

et les restaurants représentent 1,1 p. 100 de l’énergie secondaire consommée au Canada, ce qui équivaut

approximativement à 1,5 milliard de dollars en coûts d’énergie, 84 millions de gigajoules (ou 233 millions

de kilowattheures) d’énergie et 5 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par année.

De tous vos coûts d’exploitation, ceux reliés à la consommation d’énergie sont parmi les plus faciles

à contrôler. En utilisant des équipements efficaces et en mettant en place des pratiques d’efficacité

énergétique, on peut envisager des économies énergétiques pouvant dépasser 20 p. 100 même dans de

nouveaux établissements. De telles économies sont susceptibles d’accroître votre compétitivité ou vos

profits, vous permettant ainsi de concentrer vos efforts sur la mise en marché et le service à la clientèle.

En plus des économies sur vos factures énergétiques, on peut citer d’autres avantages liés à l’efficacité

énergétique, tels que :

• des niveaux améliorés de confort et de satisfaction des clients

• une amélioration de l’apparence esthétique de votre établissement

• une réduction des coûts d’entretien et du nombre de pannes des systèmes

• une augmentation de la durée de vie des équipements et de la valeur du bâtiment

• une image améliorée de l’entreprise; les améliorations au bâtiment et autres

mesures d’efficacité énergétique aident à diminuer l’émission des gaz à effet de

serre (GES) qui contribuent aux changements climatiques

Ce guide a été écrit pour les gestionnaires du secteur des hôtels et restaurants, à titre d’introduction

au domaine de l’efficacité énergétique. Il devrait vous aider à améliorer vos connaissances lorsque vous

aurez à travailler avec des ingénieurs, des experts-conseils en énergie et d’autres entrepreneurs pour

élaborer et mettre en place un plan de gestion de l’énergie (voir l’encadré « plan de gestion de

l’énergie » qui suit, et à l’Étape 3, Déterminez où vous consommez de l’énergie, l’encadré « Vous ne

pouvez gérer ce que vous ne mesurez pas »).

Dans les pages suivantes, vous apprendrez les rudiments pour vous permettre :

• de calculer la quantité d’énergie que vous consommez

• de comparer votre établissement à d’autres au Canada

• d’adopter des mesures qui pourraient vous permettre d’économiser énergie et argent

• de calculer les économies potentielles

Ce guide présente aussi quelques suggestions de mesures énergétiques qui ne requièrent aucun

investissement ou un investissement minimal et qui s’appliquent à l’industrie hôtelière et/ou à

la restauration.

Peu importe si vous gérez un hôtel cinq étoiles ou un petit café, l’information contenue dans ce document

devrait vous donner des idées pour que votre entreprise économise bien des sous en frais d’énergie.

Profitez des économies d’énergie dans les hôtels, les motels et les restaurants 3

des économies d’énergie

Une manière différente de penser : Des pas dans la bonne directionDans la plupart des cas, pour qu’un programme d’efficacité énergétique soit une réussite, il faut que des

changements soient apportés dans les méthodes d’application de la technologie, dans le comportement

des employés et dans la façon d’élaborer les politiques et les procédures de l’entreprise. Ces changements

n’ont pas à être majeurs ou coûteux, et en fait, même des améliorations mineures peuvent souvent

entraîner des économies appréciables. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’aucun de ces changements ne peut à

lui seul rapporter des économies importantes. Les plus gros bénéfices d’un programme d’efficacité

énergétique seront réalisés lorsque vous aurez l’appui de la haute direction de votre entreprise et lorsque

vous mettrez en pratique simultanément tous les changements suivants dans votre établissement.

Changement technologique Les équipements s’améliorent constamment dans des domaines

tels que l’éclairage, les moteurs, le CVC (chauffage, ventilation et climatisation), l’eau domestique, les

systèmes de contrôle de l’énergie et les enveloppes de bâtiment.

Changement de comportement Les clients et les employés consomment de l’énergie et

leurs habitudes ont un effet important sur son bon usage. Il vous est possible d’influencer leur compor-

tement en améliorant leurs connaissances et leur savoir-faire. Un plan de récompense peut s’ajouter à

ces initiatives. Il y a donc là aussi une occasion d’économiser en frais d’énergie.

Changement organisationnel Les politiques et les procédures peuvent aider à diminuer les

coûts énergétiques; à ce chapitre, l’appui de la haute direction est crucial. Mettez en place un comité

de consommation d’énergie, instaurez des objectifs d’économie d’énergie dans les évaluations de postes,

faites rapport sur les progrès en matière de réduction des coûts au cours de réunions d’employés et

faites effectuer un contrôle des factures énergétiques par le département de comptabilité.

4 Profitez des économies d’énergie dans les hôtels, les motels et les restaurants

Changementtechnologique

Changementorganisationnel

Succès

Changement decomportement


Vos employés – Des ambassadeurs de l’efficacité énergétiqueBien que les équipements énergétiquement efficaces et les mesures d’économies d’énergie contribuent à

diminuer les coûts, il faut se rappeler que ce sont des êtres humains qui utilisent ces équipements et mettent

en œuvre ces mesures. Même si vous pouvez faire des suggestions à vos clients concernant des actions

bénéfiques à l’environnement, votre influence est plus grande sur ceux et celles qui travaillent pour vous.

Si vous voulez que vos employés se considèrent comme partie intégrante d’une entreprise qui a intégré

l’efficacité énergétique dans son fonctionnement, il est important que vous leur fournissiez l’information

claire et factuelle qui leur fera mieux comprendre l’efficacité énergétique. Vous devez faire connaître aux

membres de votre équipe la façon dont l’établissement est chauffé, éclairé et ventilé. Assurez-vous qu’ils

connaissent l’emplacement des équipements majeurs qui consomment de l’énergie. Renseignez-les à l’avance

sur les moyens ou les améliorations que vous prévoyez mettre en place afin d’économiser. Des employés

mieux informés seront plus en mesure d’agir comme des ambassadeurs énergétiques auprès de votre clientèle.

Encouragez-les à participer à une campagne d’efficacité énergétique en leur demandant leur opinion; éta-

blissez des objectifs clairs et réalistes et qui sont en relation avec leurs responsabilités. Vous découragerez

leur participation si vous agissez sans les consulter.

Vos employés sont vos yeux et vos oreilles. Dans leur position de ligne de front, ils sont bien placés pour

non seulement déceler les courants d’air, les fuites d’eau, l’éclairage inutile et les autres pertes énergé-

tiques, mais aussi pour vous donner des conseils avisés. Vous pourrez économiser beaucoup d’argent si

vous êtes à l’écoute de vos employés.

N’oubliez pas de partager les résultats obtenus. Faites savoir à vos employés que leurs efforts ont contribué

à la réalisation d’économies d’énergie qui ont bénéficié à l’entreprise et à l’environnement. Vous pourriez

considérer des actions comme un boni ou un programme de reconnaissance payé grâce aux économies

d’énergie, pour leur montrer que ça leur rapporte quelque chose.

D’autres conseils relatifs aux employés sont inclus dans la section Recommandations.

Formation et sensibilisationLa formation et la sensibilisation du personnel peuvent diminuer les coûts d’énergie – souvent de 2 à

10 p. 100 – au-delà des autres mesures d’efficacité énergétique qui sont prises.

Pour votre personnel d’ingénierie et d’entretien, vous devriez favoriser la formation spécialisée en

économie d’énergie. Des cours traitant des systèmes de votre établissement et d’efficacité énergétique

permettront au personnel technique de modifier ses façons de procéder pour augmenter l’efficacité.

Votre personnel non technique bénéficiera de séminaires préparés à l’interne, de réunions du personnel

ou de démonstrations pratiques de mesures d’efficacité énergétique. Un programme de communication

interne peut utiliser divers outils tels que des tableaux d’affichage, des affiches promotionnelles et des

bulletins d’information afin de sensibiliser tous les intervenants de votre organisation à l’efficacité

énergétique et à sa relation avec les résultats financiers et la qualité de l’environnement.


L’énergie et les changements climatiquesL’efficacité énergétique aide à protéger l’environnement en réduisant les émissions de GES qui contribuent

aux changements climatiques. Plus nous produisons d’énergie et consommons de carburants fossiles, plus

nous produisons de dioxyde de carbone, de méthane, d’oxyde nitreux et d’autres gaz nocifs qui à leur tour

augmentent le potentiel de réchauffement de la planète.

Les taux d’émissions de GES varient d’une région à l’autre en fonction de la méthode de production

d’électricité et du type de carburant utilisé à cette fin.

Apprenez-en davantage à propos de ces questions à l’adresse www.changementsclimatiques.gc.ca.

Faites part à vos clients de vos préoccupations et de vos réussites en matière

d’économie d’énergie. À mesure que leurs connaissances sur l’efficacité

énergétique et l’environnement augmentent, leurs attentes face à leur hôte

augmentent aussi. Vous pouvez aussi afficher de petits rappels les incitant

à éteindre l’éclairage de leur chambre lorsqu’ils sortent, ou des explications

sur comment les améliorations énergétiques récentes aident à garder les

coûts à un niveau plus bas et contribuent à améliorer l’environnement. Il y

a certains clients d’hôtel qui vont opter pour des mesures d’économie telles

que garder les mêmes serviettes et les mêmes draps pour la durée de leur

séjour au lieu de les faire laver tous les jours, ce qui taxe l’environnement.

Vous allez peut-être même leur montrer des techniques qu’ils pourront utiliser

chez eux. Rappelez-vous que vous pouvez augmenter le degré de satisfaction

et la loyauté de vos clients en montrant que vous êtes sensibilisés à l’efficacité

énergétique et par le fait même au changement climatique.

La matrice de gestion de l’énergieCet outil, que vous retrouverez à la fin de ce document, vous aidera à établir

une cote de la gestion de l’énergie pour votre organisation et d’en suivre

les progrès. Chaque colonne se rapporte à un élément clé de la gestion de

l’énergie, et les cinq rangées représentent un niveau de réussite.

• Faites des photocopies de la matrice qui se trouve aux pages 50-51.

• Dans chaque colonne, marquez d’une croix la case qui, selon vous,

représente le mieux vos habitudes actuelles.

• Joignez les croix des résultats obtenus afin de créer votre profil. Les creux

de la ligne ainsi obtenue désignent les éléments qui ont le plus besoin

d’attention. Visez à améliorer votre position dans la matrice d’une manière

équilibrée au lieu de vous engager dans trop d’éléments en même temps.

• Demandez à d’autres personnes de votre organisation, dont le personnel

d’ingénierie et d’entretien ménager, de faire le même exercice afin

d’obtenir une vue d’ensemble.

• Répétez ce processus chaque année afin de mesurer votre progrès.


Le plan de gestion de l’énergie est

un outil pour aider les organisations

à mettre en œuvre, à contrôler et à

effectuer un suivi de leurs économies

d’énergie. Il vous permet de vous

concentrer sur des activités rentables

qui vont entraîner des résultats véri-

fiables et mesurables. Il propose aussi

un cadre pour obtenir un engagement

du personnel et des personnes clés

chargées de la prise de décisions.

Un plan de gestion modèle est

affiché sur le site Web de l’Initiative

des Innovateurs énergétiques

à oee.rncan.gc.ca/iie/outils.cfm.

Des ateliers Le gros bon $ens

d’une durée d’une journée, sur

l’élaboration de plans de gestion de

l’énergie et d’autres sujets connexes,

sont présentés dans plusieurs villes

du pays. On peut obtenir des

renseignements supplémentaires

sur le site Web de RNCan à

oee.rncan.gc.ca/ateliers.

Le collège Seneca offre un diplôme

en systèmes environnementaux

de bâtiment partout au pays grâce

à la formation à distance. Apprenez-en

plus à www.senecac.on.ca/bes.

Des exemples de plans de gestion de

l’énergie faits par d’autres organisa-

tions sont affichés sur le site Web de

Mesures volontaires et Registre inc.

du Défi-climat canadien (MVR inc.)

à www.vcr-mvr.ca.

Pour organiser un plan de gestion de l’énergie, vous devez d’abord connaître les types et la quantité

d’énergie que vous consommez. La table ci-contre vous aidera à regrouper tous ces types et quantités

d’énergie et à les exprimer en une unité commune, le gigajoule (GJ). (Voir l’encadré « Qu’est-ce qu’un

GJ? », ci-dessous.) Les résultats obtenus vont aussi vous aider à comparer votre établissement avec

d’autres au Canada à l’étape 2 de votre démarche.

Utilisez vos données pour n’importe quelle période récente de 12 mois (les 12 derniers mois, une année

de calendrier ou un exercice financier). Si vous ou votre comptable n’avez pas l’information nécessaire

sur votre consommation d’énergie, la plupart des fournisseurs d’énergie conservent les données de

consommation de leurs clients pendant au moins 12 mois; ils peuvent donc vous fournir cette information.

Pour vous doter de données de référence, utilisez ces renseignements comme point de départ et

remplissez un formulaire similaire pour des périodes semblables dans l’avenir.

Pour effectuer une analyse plus détaillée, considérez l’embauche d’un expert-conseil en énergie pour

mener une vérification énergétique de votre établissement (lire l’encadré de l’Étape 3). Vous pouvez

d’ailleurs consulter un calculateur de GJ à l’adresse oee.rncan.gc.ca/iie/outils.cfm.


Calculez vos coûts et votreconsommation d’énergie

Qu’est-ce qu’un GJ?Le gigajoule (GJ) est l’équivalent d’un milliard de joules. Le joule est la mesure d’énergie requise pour trans-

porter un courant électrique d’un ampère à travers une résistance d’un ohm pendant une seconde. Un

gigajoule est égal à 277,8 kilowattheures, à 1,055 million de Btu ou à 0,17 baril de pétrole. Brûler un million

d’allumettes de bois simultanément dégagera un gigajoule d’énergie. Un gigajoule d’électricité peut servir

à préparer 1 000 pots de café ou conserver une ampoule de 60 watts continuellement allumée pendant

six mois.

Le GJ est la mesure commune pour quantifier diverses sources énergétiques telles que l’électricité, le gaz

naturel ou le pétrole. Tout comme l’équivalent kilowattheure (éq kWh), cette mesure vous permet de calculer

une intensité énergétique globale pour votre établissement et de comparer celle-ci à d’autres établisse-

ments similaires.

Pour convertir les kWh en GJ, multipliez par 0,0036. Pour convertir les GJ en kWh, multipliez par 277,8.

Vous trouverez un calculateur de GJ sur le site Web oee.rncan.gc.ca/iie/outils.cfm.

Étape 1 :

Source Coût annuel Consommation annuelle Consommationavec facteur de conversion annuelle (GJ)

Électricité* $ ____________ _____________ kWh � 0,0036 = _____________ GJ/an

Mazout no 2 $ ____________ _____________ L � 0,0387 = _____________ GJ/an(mazout léger)

Propane $ ____________ _____________ L � 0,0266 = _____________ GJ/an

Gaz naturel** $ ____________ _____________ m3 � 0,0372 = _____________ GJ/an

Vapeur $ ____________ _____________ kg � 0,0023 = _____________ GJ/an

Autre $ ____________ _____________ = _____________ GJ/an

Total $ ____________ _____________ _____________ GJ/an

Intensité énergétique annuelle par chambre

Coût total ($) ÷ ____________ chambres = ___________ $/chambre/an

Consommation (GJ/an) ÷ ____________ chambres = ___________ GJ/chambre/an

Intensité énergétique par m2 ***

Coût total ($) ÷ ____________ m2 = ___________ $/m2/an

Consommation (GJ/an) ÷ ____________ m2 = ___________ GJ/m2/an

* Les prix d’électricité incluent les frais liés à la demande (kilowatts [kW] ou kilovoltampères [kVA]) et autres services facturés par les fournisseurs en sus du prix régulier par unité (kWh).

** Le tarif de certains fournisseurs d’énergie est exprimé en gigajoules (GJ) et ainsi aucune conversion n’est requise.*** Pour faire la conversion de pi2 à m2, divisez votre surface de plancher totale en pieds carrés par 10,76.


Exemple de calculPrenons comme exemple un hôtel de 175 chambres de 12 000 m2 de surface utile totale, incluant un

restaurant et une piscine. Cet établissement consomme annuellement 2 500 000 kWh d’électricité

(à 0,07 $/kWh, incluant le coût de l’appel de puissance) et 450 000 m3 de gaz naturel (à 0,26 $/m3).

Source Coût annuel Consommation Consommationannuelle avec facteur annuelle (GJ)de conversion

Électricité 175 000 $ 2 500 000 kWh � 0,0036 = 9 000 GJ/an

Gaz naturel 117 000 $ 450 000 m3 � 0,0372 = 16 740 GJ/an

Total 292 000 $ = 25 740 GJ/an

Intensité énergétique annuelle par chambre

292 000 $ ÷ 175 chambres = 1 668,57 $/chambre/an

25 740 GJ/an ÷ 175 chambres = 147,1 GJ/chambre/an

Intensité énergétique annuelle par unité de surface

292 000 $ ÷ 12 000 m2 = 24,33 $/m2/an

25 740 GJ/an ÷ 12 000 m2 = 2,1 GJ/m2/an



Comment lire votre facture d’énergie

Les frais de consommation d’énergie reflètent la quantité d’énergie que vous consommez. Cette quan-

tité est habituellement facturée en dollars par kilowattheure ($/kWh) pour l’électricité ou en dollars par

mètre cube ($/m3) pour le gaz naturel. Le propane et le mazout sont habituellement vendus au litre livré.

Les tarifs varient d’une région à l’autre et sont influencés par divers facteurs (temps de l’année, taille de

l’établissement, niveau de consommation, rabais des clients, etc.), selon les politiques et la structure tarifaire

du fournisseur d’énergie.

Les coûts liés à la demande reflètent le taux de consommation d’énergie. Ils sont souvent exprimés sur les

factures d’électricité de clients non résidentiels en kilowatts (kW) ou kilovoltampères (kVA). Les compagnies

d’énergie doivent être capables d’alimenter en tout temps tous leurs clients selon leur taux de consommation

maximum. Même si vous augmentez votre consommation d’électricité pour seulement 20 minutes, votre

fournisseur d’énergie pourrait vous facturer cette « demande instantanée » pour le mois au complet. Ceci

démontre le besoin de réduire la demande énergétique pendant les heures de pointe et d’effectuer, lorsque

c’est possible, certaines tâches qui consomment beaucoup d’énergie pendant des heures plus tranquilles,

la nuit par exemple.

Le facteur de puissance (FP) mesure l’efficacité avec laquelle vos équipements convertissent l’électricité en

puissance utile. Le facteur de puissance est exprimé en pourcentage ou en décimale (p. ex., 90 p. 100 ou 0,9)

qui est l’équivalent de la puissance active (le nombre de kW utilisés) divisée par la puissance totale apparente

qui vous est fournie (en kVA). Idéalement, votre FP devrait être le plus rapproché de 1 puisque certaines com-

pagnies d’électricité facturent des pénalités lorsque les utilisateurs maintiennent un facteur de puissance de

moins de 0,9. La clé est de contrôler la puissance réactive, qui est la différence entre la puissance qui vous

est fournie et celle utilisée, mesurée en kilovars (kVAR). La puissance réactive n’accomplit aucun travail utile

mais elle doit quand même être fournie aux clients afin de faire fonctionner les moteurs, les transforma-

teurs, les ballasts et autres charges inductives. Un moyen de corriger le facteur de puissance consiste à

installer des condensateurs de correction de facteur de puissance, tels qu’ils sont décrits dans la section

« Moteurs et entraînements ».

Une facture peut aussi inclure d’autres éléments tels des frais de transport ou d’approvisionnement (nor-

malement le coût de produire l’énergie ou de transporter un carburant tel que le gaz naturel à votre

province ou territoire), des frais de distribution ou de livraison (normalement les coûts pour transporter

cette source d’énergie à votre établissement) et les frais mensuels de base ou de service. Si vous n’êtes pas

certain de tous les éléments de votre facture, consultez votre fournisseur d’énergie ou visitez son site Web.

Consultez un représentant de votre compagnie d’électricité pour vérifier si vous pouvez vous qualifier pour

des rabais.

Afin de faciliter les calculs dans ce guide, nous utilisons les taux d’électricité moyens suivants :

• 0,07 $/kWh ou 20 $/GJ pour l’électricité (incluant tous les frais, notamment ceux liés à la demande)

• 0,26 $/m3 ou 7 $/GJ pour le gaz naturel (incluant tous les frais)

L’analyse comparative consiste à comparer vos coûts et votre consommation d’énergie avec ceux

d’établissements similaires. Si vous utilisez les valeurs que vous avez calculées à l’étape 1 et que vous

les comparez avec les données de références ci-contre, les résultats obtenus vous donneront un aperçu de

votre performance énergétique même si des facteurs tels que l’âge du bâtiment et le nombre de degrés-

jours dans votre région (une mesure des besoins énergétiques annuels pour chauffer ou climatiser

votre établissement afin d’y maintenir un niveau de confort adéquat) sont différents.

Remarque : Les hôtels de type service complet comportant des restaurants et piscines auront des

coûts d’énergie plus élevés que ceux qui n’offrent que des services d’hébergement, en raison du plus

grand nombre de services inclus. Les restaurants de type restauration rapide ont généralement des

coûts d’énergie plus élevés que les restaurants traditionnels à cause du nombre de repas servis, des

types d’équipements utilisés, du niveau d’éclairage plus élevé et des heures d’ouverture plus longues.

On peut utiliser les tableaux de la page 13 pour comparer notre exemple d’hôtel de type service

complet avec restaurant et piscine et comptant 175 chambres et une surface de plancher de 12 000 m2.

Sa consommation d’énergie s’établit à 2,1 GJ/m2 ou 147,1 GJ/chambre/an. Ces valeurs nous indiquent

que la consommation de notre exemple d’hôtel est dans l’écart type de la consommation d’énergie

annuelle pour des hôtels similaires mais légèrement plus élevée que la moyenne.

Les coûts d’énergie dans l’industrie de l’hôtellerie varient généralement de 15 $/m2 à 50 $/m2 et dans la

restauration, de 50 $/m2 à 275 $/m2. Quoiqu’il puisse être tentant de mesurer la performance énergétique

en dollars, il faut être prudent en interprétant les résultats obtenus, car les prix d’énergie peuvent varier

d’une journée à l’autre; les prix de l’énergie utilisés dans ces données de référence diffèrent probablement

de ceux de votre région. Alors, même s’il est intéressant de surveiller le coût de votre énergie de très près,

l’indicateur de performance qui répond réellement aux changements technologiques, de comportements

et de procédures est la consommation. Lorsque vous comparez vos données avec les données de référence,

ce sont les gigajoules et non les dollars qui sont vraiment représentatifs.


Comparez votre établissement à d’autres

Étape 2 :

Hôtels et motels Écart type de la consommation Intensité énergétiqued’énergie annuelle* annuelle moyenne*

Services de base (avec 40 à 100 GJ/chambre 55 GJ/chambrechambres seulement) 0,7 à 1,8 GJ/m2 1 GJ/m2

Services complets (avec 100 à 200 GJ/chambre 130 GJ/chambrechambres, restaurant et piscine) 1,4 à 3,6 GJ/m2 2 GJ/m2

ECÉBCI – Intensité énergétique brute annuelle globale**Région Intensité énergétique brute annuelle moyenne (GJ/m2)

Atlantique 0,9

Québec 1,4

Ontario 1,8

Prairies 1,6

Colombie-Britannique 1,7

Année de construction Intensité énergétique brute annuelle moyenne (GJ/m2)

1990 à 1999 1,3

1980 à 1989 1,2

1960 à 1979 1,7

1920 à 1959 1,5

Avant 1920 1,7

Surface de Intensité énergétique brute annuelle moyenne (GJ/m2)plancher brute (m2)

90 à 459 0,7

460 à 929 1,9

930 à 4 644 1,2

4 645 à 9 289 1,1

9 290+ 1,8

Restaurants Écart type de la consommation Intensité énergétiqued’énergie annuelle* annuelle moyenne*

Restaurant rapide 5 à 12 GJ/m2 7 GJ/m2

Service complet 3 à 10 GJ/m2 5 GJ/m2

Tous les restaurants 3 à 10 GJ/m2 6 GJ/m2

* Données de référence de Roche ltée, cueillies de diverses sources.** L’Enquête sur la consommation d’énergie dans les bâtiments commerciaux et institutionnels (ECÉBCI), première

enquête d’énergie nationale pour ces secteurs, a été complétée en 2002. On peut obtenir plus d’information à ce sujet à l’adresse oee.rncan.gc.ca/neud. L’intensité énergétique brute annuelle moyenne est la consommation d’énergietotale (en GJ) du secteur divisée par la surface totale (en m2).


Cas typesLes données suivantes décrivent différents établissements au Canada. Ils sont tous membres de

l’Initiative des Innovateurs énergétiques, un programme de l’Office de l’efficacité énergétique de

Ressources naturelles Canada (voir Prochaine étape : Communiquez avec nous).

Best Western CharlottetownPropriété de CHIP Hospitality

Construction : 1961 (rénovations en 1988)

Surface : 8 785 m2 (146 chambres)

Sources d’énergie : Électricité/mazout/propane

Coûts/consommation d’énergie annuels : 170 642 $ 11 800 GJ

Intensité énergétique par chambre : 1 168,78 $ 80,8 GJ

Intensité énergétique par mètre carré : 19,42 $ 1,3 GJ

Quality Inn and Conference Centre Grande PrairiePropriété de CHIP Hospitality

Construction : 1979 (aucune rénovation)


Sources d’énergie : Électricité/gaz naturel


Intensité énergétique par chambre : 2 313,82 $ 229 GJ



Fairmont Château Laurier Situé à Ottawa et gagnant du prix 2002

des Innovateurs énergétiques

Construction : 1912 (rénovations en 1998)



Coûts/consommation d’énergie annuels : 1,1 million $ 90 832 GJ

Intensité énergétique par chambre : 2 564,10 $ 211,73 GJ


Harvey’s/Swiss ChaletDonnées concernant 12 franchises, propriété de Famz Foods, situées à Sarnia (Ontario)

Rénovations : 2002

Surface (12 établissements) : 7 200 m2 (moyenne 600 m2)





Les sites Web suivants vous

permettent de comparer votre

hôtel avec des établissements

d’autres pays :

Sites Web de comparaison

des hôtels à l’adresse

www.benchmarkhotel.com.

Outils de comparaison pour

les hôtels de l’Environmental

Protection Agency à l’adresse

208.254.22.6/index.cfm?

c=business.bus_index.

Pour mettre en œuvre un programme d’efficacité énergétique, il faut d’abord établir où et comment

l’énergie est consommée. Une fois ces données acquises, vous pourrez déterminer où se trouve le

meilleur potentiel d’économie.

Les hôtels utilisent de l’énergie pour l’éclairage des chambres et des aires communes, pour le CVC

(chauffage, ventilation et climatisation) et pour alimenter les équipements à moteur tels les ascenseurs.

Les restaurants utilisent beaucoup d’énergie pour la cuisson et la ventilation dans la section cuisine,

quoique l’éclairage soit aussi un facteur important de consommation d’énergie dans les restaurants de

type restauration rapide. Pour obtenir plus de détails sur les sources de consommation d’énergie et sur

les améliorations qui peuvent diminuer votre consommation, reportez-vous à l’Étape 4 : Investissez au

titre des améliorations énergétiques.

Il vous sera difficile de déterminer en détail l’usage de l’énergie sans effectuer une vérification énergétique

complète, mais les graphiques qui suivent donnent une ventilation de la consommation d’énergie type

dans les hôtels et les restaurants*.


Étape 3 :Déterminez où vous consommez de l’énergie

Chauffage • 35 %

Éclairage et autres • 33 %

Eau chaude • 15 %

Cuisine • 9 %

Refroidissement • 8 %

Chauffage • 23 %

Eau chaude • 50 %

Refroidissement • 4 %

Éclairage et autres • 23 %

Chauffage • 33 %

Eau chaude • 8 %

Refroidissement • 9 %Éclairage et autres • 50 %

*Pourcentage de consommation d’énergie type basé sur différentes sources; données de Roche ltée.

Restaurants de type service complet

Restaurants de type restauration rapide

Hôtels


Vous ne pouvez gérer ce que vous ne mesurez pasUne vérification effectuée par un professionnel en gestion de l’énergie peut vous aider à déterminer les

quantités et les types d’énergie consommée par votre établissement. Il permet de déterminer différentes

options d’améliorations possibles dans votre établissement. Une vérification fournira toutes les données

nécessaires afin de préparer un plan de gestion de l’énergie pour votre organisation (voir l’encadré

à la page 7.) Consultez un professionnel en gestion de l’énergie afin de savoir quelle option est la meilleure

pour votre établissement et votre budget.

• La vérification préliminaire ou un audit constitue le premier niveau de vérification; elle comprend

la cueillette et l’analyse de données de base et de l’établissement. Ces vérifications ont pour objectif

d’établir des données de référence et de définir la consommation moyenne d’énergie du bâtiment.

• L’inspection implique une révision des profils de consommation d’énergie de l’établissement et une

évaluation générale des systèmes consommateurs d’énergie.

• Les vérifications énergétiques et études de faisabilité sont les vérifications les plus approfondies.

Elles impliquent une analyse détaillée des profils de consommation d’énergie de l’établissement et une

description exhaustive des systèmes du bâtiment, leur fonctionnement et leurs niveaux de rendement.

Ces vérifications vous permettent de comprendre la consommation d’énergie de votre établissement,

incluant son potentiel d’économie d’énergie.

Une description détaillée se retrouve dans la publication Initiative des bâtiments fédéraux – Lignes direc-

trices en matière de vérification énergétique, sur le site Web à l’adresse oee.rncan.gc.ca/publications.


Étape 4 :

Butinage ou mesures multiples?Les améliorations énergétiques permettent non seulement d’économiser de l’énergie, elles augmentent

aussi la valeur de revente de votre bâtiment. En procédant à des améliorations, vous êtes tenté de vous

attaquer à chaque mesure une à une, en favorisant celle dont la période de récupération des coûts est la

plus courte. Dans les milieux de la gestion de l’énergie, on qualifie cette pratique de butinage. Une fois les

améliorations à courte période de récupération des coûts achevées, il vous restera un certain nombre de

mesures qui seront difficiles à réaliser en raison de leur plus longue période de récupération. Vous devriez

plutôt essayer de regrouper plusieurs mesures dont les périodes de récupération varient, permettant ainsi

aux plus performantes de financer celles qui le sont moins. Vous serez ainsi davantage porté à réaliser

l’ensemble des mesures plus rapidement. Voir l’Étape 5 : Calculez vos économies pour connaître les définitions

de période de récupération simple et de période de récupération différentielle.

L’Office de l’efficacité énergétique (OEE) offre une série

de documents qui donnent de l’information technique

additionnelle ou plus complexe sur des mesures parti-

culières d’efficacité énergétique :

Catalogue des publications des bâtiments et de

l’industrie

Fiches techniques

Série de la gestion de l’énergie

Série de rapports d'analyse de CADDET (international)

Ces documents ainsi que d’autres publications peuvent

être commandés du site Web de l’Initiative des

Innovateurs énergétiques à l’adresse

oee.rncan.gc.ca/iie/publications.cfm ou de celui

de l’OEE qui traite des publications liées à l’énergie, à

l’adresse oee.rncan.gc.ca/publications.

Investissez au titre des améliorations énergétiques

Les dépenses en capital pour le remplacement ou la modification d’équipements vous permettront

d’économiser énergie et argent dans la grande majorité des cas. Les économies d’énergie et d’argent

qui résultent des améliorations majeures peuvent facilement atteindre 20 p. 100 ou plus. En plus de

leur intérêt sur le plan financier, ces mesures peuvent rehausser l’apparence de votre établissement et

améliorer le niveau de confort de votre clientèle – ce qui l’encouragera à retourner vous voir à l’avenir –,

et elles se traduisent par des économies d’argent qui vous permettent de rembourser votre investissement.

Cette section met en évidence quelques investissements possibles que vous pouvez considérer pour

améliorer l’efficacité énergétique de votre hôtel, motel ou restaurant. Vous trouverez plus loin des

recommandations vous permettant d’économiser énergie et argent, et à coût minime, voire sans frais.

Économies découlant d’améliorations énergétiquesSystèmes Économies d’énergie Période de

estimatives* récupérationapproximative*

Éclairage et électricité 0,06 GJ/m2 4 années

Moteurs 0,02 GJ/m2 5 années

CVC 0,20 GJ/m2 6 années

Eau domestique 0,09 GJ/m2 4 années

Commandes 0,07 GJ/m2 5 années

Enveloppe du bâtiment 0,03 GJ/m2 8 années

* Les montants ci-dessus ont été tirés de projets qui ont reçu une aide financière de l’Initiative des Innovateurs énergétiques pour des améliorations énergétiques.

ÉclairageDans le secteur des hôtels et des motels, l’éclairage est habituellement requis en tout temps afin de

créer un environnement dans lequel les clients se sentent à l’aise et en sécurité. Dans les restaurants,

l’éclairage est également requis pendant de longues heures afin de créer une atmosphère chaleureuse

en plus de mettre en valeur la présentation des aliments.

Pendant les années 1970, la tendance en efficacité énergétique dans l’industrie de l’hôtellerie et de la

restauration était d’enlever une lampe sur deux dans les appareils d’éclairage. Même si on peut encore

réaliser des économies en réduisant le nombre de lampes, par exemple, en remplaçant les appareils

fluorescents à quatre tubes par des appareils à deux tubes, les nouvelles technologies d’éclairage

permettent une bonne qualité et un bon niveau d’éclairage tout en consommant moins d’énergie.


• L’éclairage extérieur devrait créer une bonne impression non seulement pour attirer les gens vers

votre établissement mais aussi en donnant un sentiment de confort et de sécurité depuis l’aire de

stationnement jusqu’à l’entrée. Afin de s’assurer que les appareils d’éclairage extérieur fonctionnent

seulement la nuit, l’utilisation de cellules photoélectriques est préconisée. Les lampes à halogénure

métallisé et autres lampes à décharge à haute intensité (DHI) ont une durée de vie plus longue et

offrent des économies d’énergie variant de 75 à 90 p. 100 si on les compare aux lampes à incandescence

ou à vapeur de mercure, tout en offrant le même effet de sécurité et de confort.

• Les halls d’entrée donnent le ton à votre établissement, et un éclairage approprié est nécessaire

pour faire ressortir les œuvres d’art et les autres éléments de décoration intérieure. L’éclairage

halogène y est approprié, car le faisceau de lumière est plus concentré et plus brillant que celui des

ampoules à incandescence traditionnelles, tout en permettant d’économiser jusqu’à 50 p. 100 en

coûts d’énergie.

• Les salles de bains utilisent souvent des ampoules à incandescence énergivores ou des lampes fluo-

rescentes « blanc froid » qui font paraître le teint de la peau trop pâle. Les lampes fluorescentes de

plus grande qualité rendent plus véritablement le teint de la peau et mettent en évidence les vraies

couleurs de la décoration tout en permettant des économies d’énergie.

• Les chambres exigent des niveaux d’éclairage appropriés pour différentes activités, comme la lecture,

le repos ou la discussion, tout en permettant aussi de regarder la télévision. Une des plaintes les plus

communes au sujet des chambres d’hôtel est le manque de lumière utile. Les ampoules à incandescence

traditionnelles produisent de la chaleur (ce qui augmente les charges de refroidissement et gaspille

encore plus d’énergie). Les lampes fluorescentes compactes, qu’on peut habituellement visser dans les

douilles d’ampoules à incandescence, produisent autant de lumière que celles-ci tout en consommant

75 p. 100 moins d’électricité. Depuis quelques années, l’indice de rendu de couleur des fluorescents et

des lampes fluorescentes compactes a été grandement amélioré.

• L’éclairage des corridors est dans bien des cas toujours requis. Il est donc particulièrement important

d’utiliser des appareils d’éclairage efficaces. Les fluorescents de type T-8 ou T-5 peuvent être jusqu’à

30 p. 100 plus efficaces que les appareils à incandescence. Dans le cas d’un corridor trop éclairé, vous

pouvez peut-être envisager l’utilisation de fluorescents à facteur de ballast faible (LBF) qui utilisent des

tubes standard mais consomment moins d’énergie. Plusieurs établissements ont réalisé des économies

significatives en optant pour des lumières électroluminescentes, des diodes électroluminescentes (DEL),

des photoluminescentes ou de type panneau de sortie, dont la période de récupération simple est en

général de moins de deux ans.

• Les salles de bal et les salles de conférence nécessitent de l’éclairage pour plusieurs fonctions – à

partir des présentations commerciales jusqu’aux réceptions de mariage. L’éclairage décoratif à halogène

offre la même qualité de lumière que l’éclairage à incandescence, permet l’utilisation de gradateurs et

offre une lumière plus blanche permettant de mettre en valeur le cristal, la porcelaine et les lustres.


• L’éclairage des restaurants varie selon la forme et la fonction des établissements, et les exigences

diffèrent beaucoup d’un endroit à l’autre. Les restaurants de type restauration rapide et de type familial

utilisent habituellement un niveau d’éclairage plus élevé. Ces établissements peuvent faire des économies

considérables en utilisant le plus d’éclairage naturel possible. Dans le cas des bistros et autres commerces

du même type qui requièrent un niveau d’éclairage plus bas pour créer l’ambiance souhaitée, des

économies importantes peuvent être réalisées en installant des appareils halogènes avec gradateurs

(voir « Les salles de bal et les salles de conférence » à la page 20). Même lorsque ces équipements

sont réglés à pleine puissance pour permettre les tâches de nettoyage et d’entretien, ils peuvent vous

faire économiser jusqu’à 50 p. 100 de vos coûts d’énergie liés à l’éclairage.

• Les cuisines doivent être bien éclairées afin de faciliter la préparation des aliments, d’assurer un haut

niveau de sécurité et de permettre un nettoyage adéquat. Les fluorescents de type T-12 sont actuellement

les appareils les plus courants pour ces espaces. Les économies réalisées si on procède au changement

pour des appareils de type T-5 ou T-8 à ballast électronique permettront de récupérer l’investissement

rapidement. Vous devriez aussi considérer l’installation d’interrupteurs à minuterie ou de détecteurs

de mouvement dans les gros réfrigérateurs et les gros congélateurs.

• Les locaux de services de l’établissement tels que les salles de repos des employés, les zones

d’entreposage et les locaux à bureaux, exigent rarement de l’éclairage pendant toute la journée. Les

détecteurs d’occupation permettent de s’assurer que l’éclairage fonctionne seulement lorsqu’il y a

quelqu’un dans ces locaux; il existe plusieurs modèles dont le coût varie entre 50 $ et 100 $. Selon

l’usage, vous pouvez réduire vos frais d’éclairage de 15 à 80 p. 100 à ces endroits. Le remplacement

des appareils courants par des lampes fluorescentes compactes de type T-5 ou T-8 aidera à réduire les

coûts encore plus.


Installation Puissance Nouvelle Puissance Heures Économies Coût Économies Période deoriginale (watts)* installation (watts)* d’utilisation (par unité) (par unité) approx. récupération

annuelles (par unité) approx.(an[s])

Incandescence 100 Fluorescent 29 8 760 622 kWh 25 $ 44 $ 0,6compact de 26 W 2,2 GJ

Panneau de sortie 50 Panneau de 4 8 760 403 kWh 45 $ 28 $ 1,6à incandescence sortie DEL 1,5 GJ

Deux T-12 de 81 Deux T-8 51 8 760 263 kWh 70 $ 18 $ 3,934 W fluorescents fluorescents 1,0 GJ (pour les deux)à ballasts de 32 W avec (pour les deux)magnétiques LBF, ballasts

électroniques

Éclairage de 424 Halogénure 285 4 380 609 kWh 250 $ 43 $ 5,8sécurité de métallisé de 2,2 GJ400 W à vapeur 250 Wde mercure

* L’énergie consommée par le ballast augmente la consommation totale, donc la puissance réelle à considérer peut être plus élevée que celle inscrite sur l’ampoule ou l’appareil d’éclairage.

Présume des coûts d’électricité de 0,07 $/kWh, incluant les frais liés à la demande et les frais de service.Les coûts sont estimatifs, donc les résultats peuvent varier. Il y a 8 760 heures dans une année.Ce tableau ne reflète pas les économies d’entretien résultant d’une durée de vie plus longue de l’ampoule.Reportez-vous à l’Étape 5 : Calculez vos économies pour savoir comment calculer vos économies et les périodes de récupération.


Le vocabulaire de l’éclairage Les codes des formes et dimensions classifient les types et les styles d’ampoules sur le marché. Par exemple,

60A19 veut dire que c’est une ampoule à incandescence de 60 watts, « arbitraire » ou de forme standard

au diamètre maximum de 2a pouces (mesurée en huitièmes de pouce, soit 19 � 8 po = 2a po). Un

F32T8/841-48 est un fluorescent tubulaire de 48 po de longueur et de 32 W, de 1 po de diamètre (8 � 8 po),

avec un indice de rendu des couleurs de 80 et une température de couleur de 4 100 kelvins (K).

Le flux lumineux, mesuré en lumens, est la quantité de lumière émise par seconde. Par exemple, une

lampe à incandescence de 100 watts produit environ 1 750 lumens, alors qu’un fluorescent de 25 watts

produit environ 1 550 lumens.

Le lux est l’unité de quantité de lumière frappant une surface définie, comme un mur ou le plancher; on

le mesure en divisant le nombre de lumens par l’aire (lm/m2). Un lumen équivaut à 0,093 pied-bougie en

mesure anglaise. Dans les hôtels, le niveau d’éclairage varie habituellement entre 300 et 400 lux. Dans les

restaurants, le niveau est typiquement de l’ordre de 75 lux dans les salles à manger. Dans les restaurants

de type restauration rapide, le niveau est plutôt de l’ordre de 500 lux ou plus. L’éclairage des entrepôts est

généralement maintenu à un niveau de l’ordre de 100 à 300 lux. Les niveaux d’éclairage recommandés ont

tendance à s’accroître afin de tenir compte du vieillissement des yeux de la moyenne des Canadiens, ce qui

fait augmenter le besoin d’éclairage à plus grande efficacité énergétique.

L’efficacité mesure la transformation de l’électricité en lumière. Elle est mesurée en lumens par watt (lm/W).

Par exemple, l’efficacité d’une lampe à incandescence est seulement de 10 à 20 lm/W comparativement à

celle d’une lampe fluorescente compacte qui est de 50 à 65 lm/W, d’une lampe de type T-8 qui est de

80 à 100 lm/W, d’une lampe à halogénure métallisé qui est de 75 à 120 lm/W et d’une lampe à vapeur de

sodium basse pression qui est de 120 à 190 lm/W.

L’indice de rendu des couleurs ou IRC est une mesure objective de la perception des couleurs. Par exemple,

l’éclairage à incandescence a un IRC de 97, le fluorescent de 52 à 94 et celui à halogénure métallisé de 65.

L’éclairage fluorescent, entre autres, peut être de diverses couleurs prédominantes, comme le blanc, le rose

ou le jaune. Pour des raisons esthétiques, il faut porter attention au mélange des couleurs d’éclairage dans

un même secteur.


La durée de vie de la lampe est un facteur important lorsque vous

choisissez vos sources lumineuses; vous devez tenir compte du coût

d’achat mais aussi du coût de main-d’œuvre lors de leur remplacement.

Les lampes à incandescence ont la durée de vie la plus courte, soit

2 000 heures. Les fluorescents, les ampoules à halogénure métallisé et

autres lampes à haute efficacité ont souvent une durée de vie qui varie

entre 10 000 et 30 000 heures. Certaines lampes deviennent moins per-

formantes avec l’âge; il est donc important de vérifier leurs caractéris-

tiques spécifiques avant l’achat.

Les ballasts sont les appareils électriques qui limitent le courant et

contrôlent la tension dans les lampes fluorescentes. Les ballasts magnétiques

sont issus d’une technologie moins récente; ils sont parfois bruyants et

créent occasionnellement des oscillations. De plus, ceux fabriqués avant

1979 peuvent contenir des BPC (biphényles polychlorés). Les ballasts

électroniques sont environ 30 p. 100 plus efficaces et éliminent les oscil-

lations et le bruit. Contrairement aux ballasts magnétiques, certains

modèles peuvent être contrôlés par gradateurs pour réduire le niveau et

le coût d’éclairage.

Les réflecteurs sont des dispositifs internes aux luminaires (qui ont

habituellement l’apparence d’un miroir ou qui sont blancs) qui permettent

de concentrer la lumière et ainsi accroître le rendement de l’éclairage.

Ces dispositifs permettent de réduire la puissance des lampes ou leur

nombre de 25 p. 100 sans aucune diminution des niveaux d’éclairage.

Les contrôles d’atténuation (ou gradateurs) sont utiles dans des

endroits où la lumière naturelle est disponible. Ils permettent aussi de

créer une atmosphère intime ou un contrôle de niveau permettant des

présentations. Ils peuvent augmenter la durée de vie des lampes et

réduire les coûts reliés à l’éclairage de 35 à 70 p. 100 et se rentabilisent

sur une période variant de 3 à 7,5 ans. Pour plus d’information, voir la

section « Systèmes de contrôle de l’énergie » ci-après.

On peut recourir à l’éclairage naturel dans les secteurs intérieurs et de

périmètre. Les fenêtres, les puits de lumière et les panneaux translucides

(décrits dans la section « Enveloppe du bâtiment ») peuvent réduire vos

besoins d’éclairage le jour par plus de 50 p. 100. Des recherches démon-

trent que l’éclairage naturel aide à augmenter le niveau de productivité

des employés et de satisfaction des clients. En utilisant des couleurs

intérieures claires, on peut maximiser l’effet de la lumière naturelle.

Les sites Web suivants contiennent de l’infor-

mation pertinente sur l’éclairage des hôtels,

des motels et des restaurants. Plusieurs offrent

des recommandations relatives à l’efficacité

énergétique pour différents types de chambres

et d’usages.

Alliance to Save Energy à l’adresse

www.ase.org/programs/lighting.htm

Berkeley Labs Virtual Lighting Center à

l’adresse gaia.lbl.gov/vls/

Hôtels GE à l’adresse

www.gelighting.com/na/business/

hospitality_solutions.html

Restaurants GE à l’adresse

www.gelighting.com/na/business/

restaurant_solutions.html

Lighting Research Centre à l’adresse

lighting.lrc.rpi.edu

Bulbs.com de Philips à l’adresse

www.bulbs.com/lightingguide/

hotellighting.asp

Moteurs et entraînementsJusqu’à 50 p. 100 de votre consommation d’énergie est utilisé par les moteurs qui font fonctionner vos

systèmes CVC, vos ascenseurs et autres équipements électromécaniques. Pendant sa vie utile typique

de dix ans, un moteur peut consommer de l’électricité équivalant à 50 fois son coût d’achat; ainsi, un

moteur de 1 000 $ fonctionnant sans interruption peut coûter jusqu’à 50 000 $ d’électricité.

• Les moteurs à haute efficacité sont de bons investissements. Même s’ils n’économisent que de 2 à

8 p. 100 en frais d’énergie par rapport aux moteurs standard, leur coût additionnel se rentabilise dans

une période de 2,5 à 5 ans.

• Les entraînements à vitesse variable (VV ou VSD en anglais), également appelés variateurs de

vitesse, et les entraînements à fréquence variable (FV ou VFD en anglais) permettent de ralentir

les moteurs pour qu’ils n’effectuent que le travail requis. Ils sont particulièrement utiles avec les

moteurs à rendement élevé qui tendent à tourner plus rapidement que les moteurs conventionnels. Par

exemple, la réduction de la vitesse de 10 p. 100 peut réduire la consommation d’énergie de 27 p. 100,

et la réduction de la vitesse de 20 p. 100 peut réduire la consommation de 49 p. 100. Un avantage

supplémentaire est leur capacité de réduire le bruit – un facteur important dans les environs des

chambres d’hôtels et des petits locaux de réunion. Ces dispositifs réduisent la consommation totale

d’énergie de votre établissement, mais ils tendent à être longs à rentabiliser avec des périodes de

récupération de 2 à 8 ans.

• Les condensateurs de correction de facteur de puissance sont des dispositifs qui emmagasinent

les charges électriques et réduisent la puissance réactive dont les moteurs ont besoin pour produire

des champs magnétiques. Ils sont nécessaires seulement si votre facturation comporte des frais liés à

la demande (voir « Comment lire votre facture d’énergie » à l’Étape 1).


Le vocabulaire des moteursLes moteurs sont classés CA (courant d’entrée alternatif), CC (courant continu, normalement alimentés par

une batterie) ou universels (fonctionnent en mode CA ou CC). La puissance mécanique d’un moteur est

mesurée en horsepower ou en kilowatts (1 HP = 0,746 kW). Les deux facteurs qui déterminent cette puis-

sance sont le couple (torque) [mesuré en pieds-livres ou en newtons-mètres] et le régime (mesuré en tours

par minute [tr/min]). Plus un moteur fonctionne lentement, plus il devra générer de couple pour effectuer

le même travail. L’efficacité d’un moteur est le rapport entre l’énergie produite (puissance fournie) et

l’énergie consommée (puissance d’entrée).

• Les courroies d’entraînement efficaces possèdent des cannelures latérales ou longitudinales

permettant une meilleure adhérence, prévenant ainsi le glissement auquel on est confronté avec des

courroies en V ordinaires, et ce, pour un coût additionnel modeste. Assurez-vous aussi que des inspections

sont effectuées lors de l’entretien régulier, à quelques mois d’intervalle, et remplacez-les si elles sont

complètement usées.

• Choisir le bon moteur pour le travail à faire. L’achat d’un moteur trop puissant est une pratique

inefficace. Cette inefficacité est surtout évidente lorsque les moteurs fonctionnent à moins de 50 p. 100

de leur pleine charge.

CVCLe chauffage, la ventilation et la climatisation (CVC) sont parmi vos utilisations de l’énergie les plus

importantes; toutefois, ces systèmes jouent un rôle critique pour assurer le niveau de confort et de

satisfaction de vos clients. Si votre établissement est trop chaud ou trop froid, vous pouvez vous attendre

à des plaintes. La qualité d’air est une autre considération importante, surtout dans les secteurs cloisonnés

ou sujets à de fortes concentrations d’odeurs. Assurez-vous que les composantes des systèmes CVC sont

complémentaires afin d’obtenir un rendement optimal, surtout si le système de ventilation distribue tant

l’air chauffé que l’air climatisé.

Il y a plusieurs types de systèmes CVC, mais au Canada, la plupart des hôtels et des restaurants utilisent

des systèmes monoblocs indépendants qui combinent le chauffage, la ventilation et la climatisation.

Les unités de toiture sont souvent utilisées pour les bâtiments d’un étage à une zone, tels que des

restaurants. Les unités de CVC terminales ou climatiseurs terminaux autonomes (packaged

terminal air conditioners ou PTAC) sont d’utilisation courante dans les chambres d’hôtel ou de motel

de dimensions petites ou moyennes et sont généralement montées sur un mur extérieur ou sous une

fenêtre; elles permettent le réglage par les clients. Les unités de type ventilo-convecteur (fan coil

units) sont des composantes d’un système central utilisées dans des installations d’hôtel de moyenne à

grande dimension. Dans ces systèmes, l’air est propulsé à travers des serpentins qui sont alimentés en

eau chaude ou froide à partir d’une centrale d’énergie. L’eau chaude est produite par des chaudières et

l’eau froide, par des refroidisseurs. Des économies peuvent aussi être réalisées par l’utilisation efficiente

de tours de refroidissement, d’appareils de traitement de l’air, d’échangeurs de chaleur air-air,

de pompes à chaleur et d’autres équipements CVC.

Mesures d’économies courantes en CVC

• Choisir le bon système pour votre établissement lorsque votre système CVC a besoin d’être remplacé,

à la fin de sa vie utile. En plus de l’efficacité énergétique, la puissance, le poids, le coût d’entretien et

le niveau de bruit sont aussi des caractéristiques importantes à considérer.

• Les appareils de traitement de l’air devraient être assortis d’économiseurs d’air extérieurs pour

que l’air extérieur puisse être utilisé pour le refroidissement naturel à l’automne et au printemps

ainsi que pendant les fraîches nuits d’été, lorsque le niveau d’humidité n’est pas trop élevé.

• Les thermostats intelligents permettent de programmer des températures limites de chauffage et

de refroidissement pour contrôler les niveaux inutilement hauts ou bas choisis par les clients; de plus,

ils offrent des contrôles et des affichages numériques qui donnent de l’information plus précise que

les modèles traditionnels.


• L’abaissement de température de nuit nécessite l’installation d’un thermostat automatique qui

réduit la température lorsque le restaurant est fermé.

• Les ventilateurs-récupérateurs de chaleur (VRC) et les ventilateurs-récupérateurs d’énergie

(VRE) ont des ventilateurs d’entrée et d’évacuation équilibrés qui satisfont tous les besoins de venti-

lation sans produire de déséquilibre de pression ou de courants d’air indésirables. Les VRC affichent

des taux d’efficacité aussi élevés que 85 à 95 p. 100 avec une période de récupération approximative

de 3,5 années. Ce type d’équipement devrait être considéré dans tous les cas où l’air est évacué de

façon continue et où il faut une ventilation ou une entrée d’air appoint.

• Les entraînements à vitesse variable ou variateurs de vitesse, décrits dans la section « Moteurs

et entraînements », peuvent être utilisés avec les systèmes de ventilation à volume d’air variable

(VAV), pour régler la vitesse des ventilateurs selon les besoins requis. Par exemple, dans la cuisine vous

pouvez relier le fonctionnement des ventilateurs et des brûleurs pour réduire la consommation en

période de cuisson hors pointe. Assurez-vous que l’évacuation n’est pas réduite au point de permettre

aux odeurs d’être transportées dans d’autres secteurs de votre établissement.

• L’isolation de zone et le contrôle de la ventilation selon la demande permettent de réduire le

taux de ventilation dans les secteurs où le niveau de dioxyde de carbone est bas. Cela peut impliquer

d’ajouter des entraînements à fréquence variable (mentionnés dans la section « Moteurs et entraî-

nements ») et des registres d’air, ainsi que de réduire la quantité d’air extérieur utilisée. En réduisant

le débit d’air, vous pouvez non seulement diminuer la consommation d’énergie due à la ventilation,

mais aussi celle requise pour le refroidissement et le chauffage.

• L’isolation amovible et réutilisable est un type d’isolation ininflammable pour la tuyauterie, les

soupapes et les garnitures; la période de récupération à la suite de l’installation de ce matériau est de

l’ordre de quatre mois ou plus. Ce type d’isolant permet un accès plus facile aux pièces isolées et peut

facilement être remplacé. L’isolation traditionnelle qui est enlevée ou endommagée lors de travaux

d’entretien n’est souvent jamais remplacée, ce qui se traduit par d’énormes pertes ou gains de chaleur,

de la condensation ou des risques reliés à la sécurité.

• L’entretien approprié est important dans tout système. Sans un entretien adéquat, les coûts

d’exploitation risquent d’être plus élevés, la durée de vie de l’équipement plus courte, et des réparations

coûteuses peuvent survenir. Ceci est particulièrement vrai dans le cas des tours de refroidissement,

qui sont sujettes aux dépôts calcaires, à l’encrassement des buses (gicleurs), à la croissance d’espèces

biologiques, à une faible circulation d’air et à un faible rendement des pompes de circulation; les frais

d’exploitation peuvent alors grimper de 10 à 25 p. 100. Dans les appareils de traitement de l’air, l’ajout

de filtres à haute efficacité diminue l’accumulation de poussière ainsi que les risques de contamination

dans les réseaux de distribution d’air. Dans les chaudières neuves, l’entretien adéquat peut entraîner

des économies de l’ordre de 20 p. 100. Pour plus d’information sur l’entretien, reportez-vous à la

section « Recommandations » de ce guide.


Mesures spécifiques reliées au chauffage

• Les chaudières à condensation à haute efficacité peuvent vous permettre d’économiser beaucoup

d’énergie quand vient le temps de remplacer vos anciennes chaudières. Avec une période de

récupération d’environ 2 à 6 ans comparativement aux chaudières de qualité moyenne, ces appareils

peuvent réaliser des efficacités saisonnières aussi hautes que 96 p. 100 (contre 75 p. 100 pour de

vieilles chaudières). Leur coût initial est de l’ordre du double d’une chaudière de qualité moyenne; par

exemple, elles pourraient nécessiter une modernisation du réseau de tuyauterie ou des unités terminales

de chauffage.

• Les économiseurs sont des échangeurs de chaleur qui récupèrent l’énergie des fumées et des gaz de

combustion pour préchauffer l’adduction d’eau à la chaudière. En raison d’un coût moyen d’installation

de 35 000 $ et une augmentation d’efficacité de 5 à 10 p. 100, la période de récupération approximative

d’un tel investissement est de 4 à 10 ans dans de gros établissements.

• Les préchauffeurs d’air utilisent les gaz chauds de cheminée pour préchauffer le carburant et l’air

avant la combustion. Leur coût moyen d’installation est de 15 000 $, et la période de récupération,

d’environ 2,5 à 3,5 ans.

• L’ajustement de la combustion de chaudière et le dispositif de compensation de l’oxygène

minimisent la perte d’énergie en réduisant l’excès d’air ou de combustible dans la chaudière. Un système

de contrôle automatisé d’équilibrage de l’oxygène réduit les coûts d’exploitation en assurant le maintien

du rapport approprié de combustible et d’air. Avec un coût type d’installation de 10 000 $ pour une

chaudière de 300 HP, ces unités peuvent donner des réductions d’énergie de 1 à 5 p. 100 avec une

période de récupération d’environ 5 ans.

• La récupération de chaleur de l’eau de purge qui s’écoule continuellement des chaudières

s’effectue par l’utilisation d’un échangeur de chaleur. Le prix de tels systèmes varie de 10 000 $

à 35 000 $ en fonction de la quantité de vapeur produite, et la période de récupération est

d’environ 6,5 ans.

• Le système de contrôle et de surveillance continue de purge des chaudières réduit la perte

d’eau chaude qui s’en écoule continuellement. La période de récupération de tels systèmes, qui

coûtent entre 2 500 $ et 6 000 $, est d’environ 5 ans.

• Les registres automatiques de cheminée évitent que la chaleur résiduelle soit évacuée par le

conduit de fumée, diminuant ainsi la quantité d’air qui passe par l’échangeur de chaleur de la

chaudière et améliorant le niveau de confort pendant les mois d’hiver en retenant l’humidité dans

le bâtiment.


Mesures spécifiques reliées au refroidissement

• Les refroidisseurs à haute efficacité ont des contrôles, des condenseurs et des compresseurs

améliorés par rapport à ceux des modèles réguliers. Par contre, leurs coûts supérieurs n’engendrent pas

toujours une période de récupération intéressante, et ils ne peuvent compenser les inefficacités des

autres composantes du système de refroidissement telles que les pompes, les tours de refroidissement

ou les contrôles.

• Le choix de réfrigérant peut à lui seul faire économiser de l’énergie. Par exemple, les refroidisseurs

qui utilisent le HCFC-123 ont actuellement le plus haut niveau d’efficacité à 0,49 kW par tonne.

• Le stockage d’énergie thermique (SET) permet d’emmagasiner de l’eau froide afin de l’utiliser plus

tard pour refroidir l’air. Cette stratégie est particulièrement utile pour réduire la demande de pointe

durant les jours d’été. La période de récupération d’une telle mesure est de l’ordre de 10 ans.


Le vocabulaire du CVCLe Btu/h mesure la puissance calorifique des chaudières ou la puissance frigorifique des refroidisseurs,

c’est-à-dire la quantité de chaleur ou de froid généré par heure. Cette unité équivaut à 0,000295 kW ou

à 0,000001055 GJ/h (un millionième de gigajoule par heure).

Le HP (horsepower) d’une chaudière équivaut à 33 520 Btu/h, à 9,8 kW, à 15,7 kg/h de vapeur ou à

0,0353636 GJ.

L’efficacité d’une chaudière peut être calculée facilement en divisant la quantité d’énergie produite par

la quantité d’énergie d’entrée, puis en multipliant par 100. On considère des facteurs tels l’efficacité de

combustion et l’efficacité d’échange thermique de la chaudière.

L’efficacité d’un refroidisseur de grande capacité est décrit en kW/tonne, soit le rapport entre la puis-

sance d’entrée et le nombre de tonnes de refroidissement produites. Une tonne est la quantité d’énergie

requise pour faire fondre une tonne impériale de glace et équivaut à 12 000 Btu/h ou à 3,516 kW thermiques.

Le taux de rendement énergétique est utilisé pour mesurer le rendement des refroidisseurs plus petits

et des unités de toiture. Il est calculé en divisant la puissance de refroidissement en Btu/h par la puissance

d’entrée en watts. Plus le taux de rendement énergétique est élevé, plus l’unité est efficace. Une pompe à

chaleur standard peut avoir une valeur de 8,9, alors qu’une unité à haute efficacité peut atteindre une

valeur de 10,0.

Le coefficient de performance est le rapport entre l’énergie produite et l’énergie consommée. Plus il est

élevé, plus le refroidisseur ou la pompe à chaleur est efficace.

Le taux de rendement énergétique saisonnier s’applique à des unités de toiture ayant une

puissance de refroidissement de moins de cinq tonnes. Ce taux varie d’une saison à l’autre; il est calculé

selon des charges résidentielles représentatives.

Eau

Eau chaude domestiqueL’eau chaude domestique pour les douches, les éviers, les lave-vaisselle et les laveuses est produite par

des chaudières, des systèmes CVC ou des chauffe-eau autonomes. Prenez en considération les mesures

qui suivent :

• Sélectionnez le bon système pour votre établissement. Une unité trop petite peut vous placer dans

une situation de manque d’eau chaude, tandis qu’une unité trop grande aura une consommation

d’énergie exagérée. Dans certains établissements, l’eau doit être chauffée à une température élevée

pour la lessive (71 °C/160 °F) et refroidie par la suite (49 °C/120 °F) pour l’alimentation des salles de

bains des chambres afin d’éviter les brûlures. En achetant un nouvel équipement, vous voudrez peut-

être considérer l’installation d’unités plus petites et distinctes pour chaque fonction. En suivant les

conseils d’économie d’eau de la section « Recommandations », vous pourrez peut-être passer à des

unités plus petites.

• Les minuteries pour les chauffe-eau servent à ce que ceux-ci fonctionnent seulement pendant les

heures d’ouverture. Les enveloppes isolantes pour chauffe-eau sont aussi un investissement peu

coûteux avec une période de récupération courte.

• Les aérateurs et pommes de douche à débit réduit diminuent de moitié le débit d’eau normal.

Une réduction similaire de demande d’eau chaude est à prévoir. Une telle mesure a une période de

récupération prévue de moins d’un an.

• Les lave-vaisselle commerciaux à faible débit ou température économisent de 35 à 60 p. 100

d’eau et d’énergie pour le chauffage de l’eau et les laveuses à chargement frontal utilisent environ

40 p. 100 moins d’eau et d’énergie pour chauffer l’eau. La période de récupération différentielle est

d’environ 5 ans par rapport aux modèles moins efficaces.

• Le lavage du linge à l’eau ozonisée (ozone laundry) utilise de l’ozone produite électriquement pour

nettoyer le linge. Cette méthode réduit la quantité d’eau et d’énergie utilisée d’environ 30 p. 100 et

assure une excellente désinfection, une plus longue durée de vie aux tissus, une utilisation réduite de

produits chimiques et un environnement de travail plus confortable pour le personnel affecté à la

buanderie.

Eau froideL’eau froide domestique est également un élément important dans l’industrie de l’hôtellerie et de la

restauration, car on a besoin d’énergie pour pomper cette eau vers les toilettes et les urinoirs, les

fontaines d’eau potable, les robinets, les services d’aménagement paysager, les conditionneurs d’air

refroidis à l’eau, les tours de refroidissement et les humidificateurs. Cette eau potable doit souvent être

purifiée, ce qui nécessite encore de l’énergie.

• Les toilettes à débit réduit, les urinoirs sans eau, les détecteurs sur les urinoirs et autres mesures de

gestion de l’eau peuvent diminuer votre consommation d’eau froide de plus de 20 p. 100. Adressez-

vous à un expert-conseil en gestion de l’eau ou à votre municipalité pour obtenir plus d’information.


Systèmes de contrôle de l’énergie Bien que les hôtels et beaucoup de restaurants soient ouverts 24 heures sur 24, certains locaux tels

que les salles de réunions et les buanderies ne le sont pas. Puisque l’occupation et l’utilisation de ces

espaces varient considérablement, et que l’équipement mécanique qui les dessert est souvent contrôlé

indépendamment et selon des horaires différents, il est inefficace de faire effectuer les ajustements

requis manuellement par des employés. Les systèmes de contrôle de la gestion de l’énergie permettent

aux responsables des installations d’automatiser l’éclairage, les systèmes CVC et d’autres équipements

afin d’accroître l’efficacité énergétique.

• Les systèmes de contrôle simples se retrouvent dans les horloges, les thermostats électroniques

programmables, les minuteries, les cellules photoélectriques et les détecteurs d’occupation. Les

détecteurs d’occupation, qui déterminent la présence des personnes grâce à la chaleur ou au

mouvement, peuvent produire des économies d’énergie de 15 à 80 p. 100 dans les salles de repos,

les salles de conférences, les petits bureaux, les salles du personnel, les entrepôts et différents autres

locaux. La période de récupération de la plupart de ces types de détecteurs est d’environ 5 ans. Bien

que les unités montées sur les commutateurs d’éclairage soient moins coûteuses, elles sont appropriées

seulement dans les petits espaces ouverts où les utilisateurs sont facilement détectables et non dans

les grands espaces ou les salles de toilettes comportant des divisions. Les détecteurs de dioxyde de

carbone permettent le réglage de la ventilation en fonction de l’occupation.

• Les systèmes de gestion de l’énergie sont des systèmes informatisés vous permettant de programmer

plusieurs fonctions de votre installation à partir d’un point central et vous informera rapidement des

conditions et problèmes d’opération. Certains systèmes permettent d’ajuster et de maintenir des

points de consigne pour différentes zones, en plus de posséder des fonctions de protection-incendie

et d’alarme-intrus. Plusieurs systèmes permettent d’arrêter des équipements ou de mettre en marche

les générateurs de secours lors des périodes de demande de pointe. Certains systèmes peuvent être

programmés à partir de la réception de sorte que lorsqu’un client arrive, on peut activer l’éclairage et

les systèmes CVC, alors que d’autres systèmes sont actionnés à partir de cartes-clés ou de détecteurs

d’occupation. Un système typique pour un hôtel de taille moyenne peut coûter jusqu’à 100 000 $ et

comporter une période de récupération d’environ 4 ans.


Enveloppe du bâtimentDes fenêtres, des portes et une isolation de plus haute qualité aideront à réduire vos coûts d’énergie et

aideront également à atténuer le bruit de la rue – un facteur particulièrement important dans l’industrie

hôtelière. Les améliorations de l’enveloppe du bâtiment sont généralement plus rentables lorsqu’elles

sont incluses dans une nouvelle construction ou dans un projet de rénovation majeure.

Fenêtres

• En ce qui a trait aux fenêtres, il y a un bon nombre d’options à plus grande efficacité énergétique que

le vitrage simple, notamment les vitrages double et triple, le vitrage teinté, le vitrage isolé avec un

gaz inerte, le vitrage réfléchissant et le vitrage à sélectivité spectrale. Les cadres en bois ou en vinyle

sont plus efficaces que ceux en aluminium. Les fenêtres doubles permettent une plus faible perte de

chaleur en hiver.

• Pour une option moins coûteuse que l’achat de nouvelles fenêtres, vous pouvez considérer l’installation

de filtres solaires ou d’une pellicule réfléchissante à l’intérieur des fenêtres existantes. Les économies

peuvent être aussi élevées que 25 p. 100 avec une période de récupération de moins de 3 ans.

• Les panneaux d’éclairage naturel sont des unités translucides qui diffusent la lumière dans l’espace et

réduisent l’éblouissement. Ils ont une valeur isolante, ou valeur R, plus grande que les fenêtres ordinaires.

• D’autres éléments de recouvrement de fenêtres tels que les pare-soleil, les stores et les rideaux

procurent une isolation additionnelle, surtout en été, car ils limitent l’introduction du rayonnement

solaire et de la chaleur dans l’immeuble.

Portes

• Lors du remplacement de portes extérieures, pensez à des portes bien isolées à haute efficacité

énergétique.

• Dans les halls d’entrée, les portes tournantes sont supérieures aux portes ordinaires pour limiter les

courants d’air provenant de l’extérieur du bâtiment. Vérifiez régulièrement l’étanchéité des coupe-froid.

• Les coupe-froid de haute qualité ont une durée de vie plus longue et empêchent les courants d’air à

l’intérieur du bâtiment.

• Installez des rideaux secondaires en plastique à l’intérieur des portes aux entrées de service et dans

les aires de débarcadère.


Le vocabulaire de l’enveloppe du bâtimentLa valeur R indique la résistance au transfert de chaleur qui survient à cause d’une différence de température

des deux côtés de l’enveloppe du bâtiment (fenêtre ou mur). Plus le produit isole bien, plus la valeur R sera élevée.

La valeur U est l’inverse de la valeur R (U = 1/R). En d’autres mots, elle indique la quantité de chaleur qui

franchit un matériau plutôt que la résistance à ce transfert.

Le rendement des fenêtres s’exprime par le coefficient d’ombrage, le coefficient de gain solaire, le coef-

ficient de transmission visible (Tvis), l’efficacité lumineuse (Ke), et les valeurs R ou U.

Isolation

• Parmi les types d’isolants à haute efficacité, on compte la fibre de cellulose en vrac, la laine minérale,

la laine de verre (habituellement en matelas) et la mousse de polyuréthane (habituellement en panneaux

rigides ou à vaporiser). Certains matériaux réfléchissants pour installation à l’extérieur sont aussi

disponibles, mais ils sont moins efficaces.

• Bouchez les fuites d’air et les fissures avec de la mousse, de la pâte à calfeutrer ou des coupe-bise.

Pour les fissures plus larges, utilisez de la mousse isolante ou de la fibre de verre.

• L’amélioration du niveau d’isolation des murs et des toits devrait être intégrée à d’autres projets de

rénovation. L’amélioration du niveau d’isolation dans les sous-sols et les vides sanitaires peut être

faite à n’importe quel moment.

• Localisez toute isolation mouillée. Soyez certains d’éliminer la source du problème d’humidité avant

de procéder à l’installation de la nouvelle isolation.

Autres mesures relatives à l’enveloppe du bâtiment

• Il y a des avantages à peindre l’extérieur de votre immeuble d’une couleur pâle puisque celle-ci

réfléchira la lumière en été. Il en résultera une baisse des charges de refroidissement et, par

conséquent, de la consommation d’énergie.

• Les matériaux de toiture de couleur pâle peuvent engendrer des économies de 25 à 65 p. 100 de

l’énergie requise pour le refroidissement durant les mois d’été. Leur utilisation prolonge aussi sa

durée de vie.

• Les toitures aménagées avec des végétaux (« toitures végétales ») sont populaires en Europe et elles

commencent à être plus nombreuses au Canada. En plus de fournir un niveau d’isolation supérieur,

cette approche offre de multiples usages et un intérêt esthétique pour les hôtels et les restaurants.


Autres mesures d’améliorations énergétiques

Aires communes

• Les couvertures thermiques de piscines aident à retenir la chaleur de l’eau et ont une période de

récupération de moins de 2 ans.

• Les distributrices utilisent des capteurs infrarouges passifs pour réduire la consommation d’énergie

lorsque la circulation près de celles-ci est moindre. Ces contrôles vérifient aussi la température à

l’intérieur et à l’extérieur des distributrices pour assurer à la fois la qualité des produits et une consom-

mation minimale d’énergie. Ces contrôles permettent une réduction de l’énergie requise à leur éclairage

allant jusqu’à 70 p. 100, pour une économie approximative de 70 $ par année dans les aires moins

occupées. Quoique la plupart des distributrices soient la propriété des compagnies de boissons gazeuses,

c’est vous qui payez les factures d’électricité, donc exigez de leur représentant l’installation de distri-

butrices plus récentes et plus efficaces qui contiennent ce type de contrôle d’énergie.

• Les machines à glace refroidies par des condenseurs à air et installées à distance sont plus efficaces

que les modèles traditionnels, puisque la chaleur est dégagée à l’extérieur du bâtiment durant l’été

ou peut être réutilisée grâce à des systèmes de récupération d’air durant l’hiver. Ce type d’équipement

a une période de récupération approximative de 3 ans par rapport aux modèles moins efficaces. Les

unités autonettoyantes vous font aussi économiser sur le coût d’entretien qui n’a pas à être fait

toutes les deux à six semaines.

• Les écrans d’ordinateur à haute efficacité, notamment les écrans plats à cristaux liquides (LCD),

peuvent consommer jusqu’à 90 p. 100 moins d’énergie que les modèles sans caractéristiques d’économie

telles que le mode veilleuse. Recherchez l’étiquette ENERGY STAR®.


Lieux non publics

• Les unités de cuisson à haute efficacité telles que l’équipement à gaz devraient être considérées

lorsque viendra le temps de remplacer votre vieil équipement. Par exemple, une nouvelle friteuse peut

être presque deux fois plus efficace, apportant des économies d’environ 500 $ par année, qu’un modèle

plus ancien.

• Les contrôles de chambre froide règlent la vitesse des ventilateurs selon les besoins. Ceux-ci sont

particulièrement efficaces si le congélateur fonctionne entre -2 °C et 4 °C (28 °F et 40 °F). Les

économies peuvent varier entre 10 et 60 p. 100, la récupération de l’investissement s’effectuera en

moins d’un an.

• Les rideaux en plastique à l’extérieur de vos gros réfrigérateurs ou congélateurs aident à garder

l’air froid à l’intérieur et l’air chaud à l’extérieur.

• Les systèmes de cogénération produisent deux formes d’énergie utile (habituellement l’électricité

et la chaleur sous forme de vapeur) à partir d’une seule source d’énergie. Même si la conversion à un

tel système peut être très coûteuse, on peut s’attendre à une efficacité générale de l’ordre de 85 p. 100.

Les économies énergétiques vont jusqu’à 35 p. 100 du coût pour des systèmes de production distincts.

• Des systèmes de récupération de chaleur peuvent être installés afin de réutiliser de la chaleur qui

autrement serait perdue. Par exemple, la chaleur rejetée par les réfrigérateurs, les congélateurs et

autres appareils électroménagers peut être récupérée, particulièrement si les unités sont refroidies à

l’eau. La récupération de chaleur de l’eau grise peut être très rentable dans les hôtels où les cuisines,

les piscines et les buanderies comptent pour une part importante de la consommation d’énergie. Les

compresseurs génèrent aussi de la chaleur qui peut être récupérée pour d’autres usages.

• Les réseaux d’air comprimé servent à faire fonctionner des outils et des commandes pneumatiques

ainsi que de l’équipement de contrôle d’incendie. Ces systèmes sont en général inefficaces; jusqu’à

40 p. 100 de leurs coûts de fonctionnement peut représenter une dépense inutile si on ne les gère pas

adéquatement. Les systèmes à compresseurs multiples sont beaucoup plus efficaces que les systèmes

contrôlés indépendamment. La réparation des fuites et le remplacement des filtres améliorent l’efficacité

de façon importante.

N’oubliez pas que les mesures d’efficacité énergétique n’ont pas besoin d’être coûteuses pour être

rentables. Vous trouverez une liste d’activités à coût minime, voire sans frais, et d’activités d’entretien

dans la section « Recommandations ».



Ressources naturelles Canada (RNCan) vous offre de l’information

concernant les équipements et les appareils énergétiquement efficaces :

ÉnerGuide à l’adresse oee.rncan.gc.ca/energuide et ENERGY STAR® à

l’adresse oee.rncan.gc.ca/energystar.

La Direction des ressources énergétiques de RNCan offre aussi de

l’information sur l’énergie renouvelable à l’adresse

www2.rncan.gc.ca/es/erb.

Les laboratoires Berkeley offrent un bon nombre de liens à des

logiciels de simulation énergétique pour les bâtiments, dont DOE-2

et EnergyPlus, à l’adresse gundog.lbl.gov.

Le International Hotelier Environmental Initiative, une organisation

à but non lucratif qui encourage les pratiques d’efficacité énergétique

dans l’industrie hôtelière, offre divers outils et conseils à l’adresse

www.ihei.org.

Vous pouvez trouver des explications simples sur le fonctionnement de

divers types d’équipements tels que les appareils de climatisation, les

moteurs électriques, les lampes et les réfrigérateurs sur le site How

Stuff Works à l’adresse www.howstuffworks.com/big.htm.

Avant de décider d’investir dans l’économie d’énergie ou dans des améliorations, la haute direction de

votre entreprise veut habituellement connaître la période de récupération de cet investissement, c’est-

à-dire combien d’années il faudra pour que les économies générées par le projet remboursent les montants

investis pour le réaliser.

Si vous considérez installer de l’équipement neuf ou mettre en place de nouvelles mesures d’économie

d’énergie, la période de récupération simple vous indiquera la période nécessaire pour que les

économies d’énergie équivalent au prix d’achat. Par exemple, si une nouvelle démarche d’efficacité

énergétique coûte 10 000 $ et vous permet d’économiser 1 000 $ en énergie chaque année, la période

de remboursement simple est de 10 ans.

Si un vieil équipement approche la fin de sa durée de vie, la période de récupération différentielle

est le temps nécessaire pour couvrir la différence de coût entre une unité efficace et une unité moins

efficace. Par exemple, un modèle de remplacement à haute efficacité coûte 700 $ et un modèle de

remplacement moins efficace coûte 500 $. Si le modèle efficace vous permet d’économiser 100 $ par

année par rapport à l’autre, sa période de récupération différentielle est de 2 ans.

Même s’il existe des formules plus complexes comme le taux de rendement ou le rendement du

capital investi qui tiennent compte du cycle de vie et qui s’avèrent plus justes lors de la prise de décisions

d’investissement, la méthode de calcul simple à la page 37 peut vous aider à estimer les économies

pour chaque type d’amélioration d’éclairage dans votre établissement. Il y a aussi un calculateur pour

le calcul de la récupération simple à oee.rncan.gc.ca/iie/outils.cfm.


Étape 5 :Calculez vos économies

Calculez vos économies d’éclairageA. Quantité de nouvelles unités = ________ unités

B. Coût d’achat et d’installation par unité = ________ $

Multipliez A par B Coût total = ________ $

C. Quantité de nouvelles unités* = ________ unités

D. Vieille puissance – nouvelle puissance ÷ 1 000 = ________ kW économisés

E. Nombre d’heures d’utilisation par jour = ________ heures par jour

F. Nombre de jours d’utilisation par semaine = ________ jours par semaine

G. Nombre de semaines d’utilisation par année = ________ semaines par année

H. Coût local d’électricité moyen par kWh = ________ $ (incluant les frais liés à la demande)

Multipliez de C à H Économies annuelles = ________ $

Récupération simple = Coût total ÷ Économies annuelles________ = années

*L’hypothèse étant que le nombre de vieilles unités est le même que celui des nouvelles.

Par exemple, si votre hôtel est éclairé par 50 lampes à incandescence de 100 watts qui demeurent

allumées 24 heures par jour toute l’année, et que vous planifiez de toutes les remplacer par des lampes

fluorescentes compactes de 25 watts coûtant 25 $ chacune (incluant l’installation) et que votre coût

d’électricité moyen est 0,07 $ (incluant les frais liés à la demande), le calcul s’effectue comme suit :

Coût total = 50 � 25 $ = 1 250 $

Économies annuelles = 50 unités � 0,075 kW économisés � 24 heures par jour � 7 jours par semaine

� 52 semaines par année � 0,07 $/kWh = 2 293,20 $/an

Récupération simple = 1 250 $ ÷ 2 293,20 $/an = 0,5 an


52

Bien que les modifications et les améliorations d’équipement soient des mesures importantes dans une

stratégie de réduction des factures d’énergie, il y a un bon nombre d’actions à faible coût ou sans

investissement que vous pouvez entreprendre pour réduire votre consommation d’énergie et réaliser

des économies. Ces recommandations sont divisées en quatre groupes :

• Liste de contrôle saisonnier

• Liste de contrôle annuel

• Recommandations pour les hôtels

• Recommandations pour les restaurants

Lisez attentivement les sections qui s’appliquent et songez à faire une liste de mesures qui vous

aideront à établir les procédures d’efficacité énergétique dans votre établissement. Vous pouvez faire des

copies de ce guide et extraire électroniquement les mesures qui vous concernent en utilisant les versions

HTML et PDF trouvées aux sites oee.rncan.gc.ca/publications ou oee.rncan.gc.ca/iie/publications.cfm.

Liste de contrôle saisonnier

Printemps

Réglez les systèmes de chauffage afin de maintenir une température confortable et d’éviter de

surchauffer les locaux (on recommande 20 °C ou 68 °F).

Réinitialisez les minuteries lorsque l’heure avancée entre en vigueur.

Baissez le chauffage plus tôt au cours de la journée et assurez-vous que la période de réchauffement

du bâtiment est plus courte qu’en hiver.

Procédez à l’entretien des refroidisseurs et des pompes.

Dans chaque chambre, vérifiez si les unités de climatisation fonctionnent normalement et si les

contrôles sont réglés correctement.

Évitez le chauffage et le refroidissement simultanés; cela arrive souvent quand les températures

journalières fluctuent, ce qui peut mettre en marche les deux systèmes.


Recommandations

Examinez l’enveloppe externe du bâtiment au cas où il y aurait des dommages qui pourraient

entraîner de plus grands gains ou pertes de chaleur.

Assurez-vous que l’isolation de l’entretoit n’est pas mouillée et qu’elle a l’épaisseur recommandée.

Vérifiez l’ajustement et l’étanchéité de toutes les portes extérieures et le fonctionnement des

fermoirs automatiques.

Vérifiez si les fenêtres sont bien ajustées et qu’elles ferment correctement. Réparez les loquets et

les poignées endommagés.

Installez des coupe-froid là où c’est nécessaire, autour des portes et des fenêtres extérieures, et

vérifiez l’état des coupe-froid en place.

Été

Maintenez les températures de votre établissement de 1 à 2 °C plus haut que la normale. Programmez

vos thermostats pour que la climatisation ne s’active pas avant que la température ait atteint 23 °C

(73 °F).

Évitez de mettre en marche ou d’arrêter inutilement le système de climatisation centrale, car les équipe-

ments de refroidissement utiliseraient plus d’énergie pour refroidir les locaux et en extraire l’humidité.

Le maintien d’une température confortable constante assurera une efficacité énergétique maximale.

Lorsque l’établissement est fermé pour de longues périodes, assurez-vous que tous les systèmes

CVC et d’éclairage non essentiels sont mis hors service.

Fermez les rideaux ou les stores pendant le jour pour réduire l’accumulation de chaleur due à

l’ensoleillement.

En été, inversez le fonctionnement des récupérateurs de chaleur pour réduire l’énergie consommée

par les systèmes de climatisation.

Automne

Réglez les systèmes de chauffage pour que les températures soient confortables mais pas trop

fraîches (on recommande 20 °C ou 68 °F).

Vérifiez les minuteries; réinitialisez-les lorsque les horloges sont remises à l’heure normale.

Ne mettez pas le chauffage en marche selon le calendrier mais selon ce qui est requis pour contrer

les températures froides intérieures.

Lorsque le chauffage est en marche, assurez-vous que les températures sont réglées à des niveaux

confortables.

Évitez le chauffage et le refroidissement simultanés; cela arrive souvent quand les températures

journalières fluctuent, ce qui peut entraîner la mise en marche des deux systèmes.

Hiver

Baissez la température des locaux de 1 °C pour réduire de 2 p. 100 ou plus les besoins de chauffage.

Vérifiez les commandes des systèmes de chauffage pour vous assurer qu’ils répondent aux change-

ments de température. Minimisez la consommation d’énergie de chauffage en réglant la température

à des niveaux frais mais confortables.

Découragez l’utilisation de chaufferettes portatives.


Liste de contrôle annuel

Généralités

L’éclairage et les équipements qui ne sont pas allumés sont les plus efficaces sur le plan énergétique.

Faites en sorte que votre établissement applique le principe « Allumé seulement lorsque c’est nécessaire ».

Négociez des contrats avec les services publics (fournisseurs d’énergie et d’eau) et affectez les

économies obtenues à des améliorations à vos systèmes.

Éclairage

Regroupez les circuits d’éclairage de façon à pouvoir utiliser les lumières sélectivement. Identifiez

les interrupteurs avec des étiquettes ou des codes de couleur pour vous assurer que les lumières

requises sont allumées seulement lorsque c’est nécessaire.

Éteignez les lumières dans les locaux de service, notamment les locaux d’entreposage, les salles des

employés, les locaux reliés à l’entretien ménager et les chambres froides, quand ils sont inoccupés

ou fermés. Le fait d’éteindre l’éclairage, même pour quelques minutes, engendre des économies

d’énergie à long terme.

Assurez-vous que le personnel d’entretien ménager utilise l’éclairage judicieusement. Le niveau

d’éclairage doit être suffisant pour permettre un nettoyage adéquat et le déplacement sécuritaire

des employés dans les lieux de travail. Faites le nettoyage le jour pour profiter de la lumière naturelle.

Considérez le déplacement des interrupteurs pour qu’ils soient visibles et accessibles. Le personnel

est plus porté à éteindre les lumières quand les interrupteurs sont faciles à repérer.

Assurez-vous que les commandes d’éclairage (minuteries et cellules photoélectriques) fonctionnent

normalement et sont bien programmées. Assurez-vous aussi que l’éclairage extérieur est éteint le jour.

Enlevez des lampes là où il y a plus d’éclairage que nécessaire, et surtout près des fenêtres.

Utilisez l’éclairage direct là où c’est possible. Dirigez soigneusement l’éclairage directionnel afin de

minimiser la quantité de lumière perdue.

Ouvrez les rideaux et les stores pour permettre à plus de lumière naturelle de pénétrer dans vos

bâtiments, principalement en hiver et au lever et à la tombée du jour, quand leur ouverture

n’augmentera pas la charge de chauffage.

Réduisez l’éclairage durant le jour.

Nettoyez les lampes régulièrement. La saleté peut réduire le rendement des appareils d’éclairage

jusqu’à 50 p. 100.

CVC

Ne chauffez pas ni ne refroidissez les locaux d’entreposage qui sont très rarement occupés. Utilisez

des registres pour fermer les conduits qui apportent l’air à ces locaux. Réduisez la prise d’air extérieur

et la circulation d’air durant les périodes moins occupées, pour réduire la quantité d’énergie nécessaire

pour chauffer ou refroidir cet air. Fermez la ventilation quand elle n’est pas nécessaire, par exemple

en dehors des heures d’ouverture ou quand les locaux sont inutilisés.

Assurez-vous que les interrupteurs et les thermostats sont programmés pour répondre aux charges

minimales de chauffage, de ventilation et de refroidissement, et ce, aux périodes et aux endroits

nécessaires.


Ajustez les équipements CVC pour compenser les charges de l’enveloppe du bâtiment et de celles

reliées aux gains et aux pertes de chaleur interne.

Assurez-vous que les bouches d’aération, incluant les retours d’air, ne sont pas obstruées par des

objets tels des boîtes, des rideaux, des meubles, etc. Les obstacles à la circulation de l’air réduisent

l’efficacité des systèmes CVC et augmentent les coûts d’énergie.

Enlevez les obstacles qui obstruent les évents à l’extérieur.

Évitez de placer les télévisions, les ordinateurs, les lampes ou les séchoirs à cheveux près des thermostats.

La chaleur de ces équipements peut nuire au bon fonctionnement des thermostats et augmenter la

consommation d’énergie pour le refroidissement.

Enlevez les obstructions qui empêchent la libre circulation de l’air à travers les appareils de chauffage

et de refroidissement. Assurez-vous que les grilles d’alimentation et de retour d’air ne sont pas

obstruées par des meubles, des livres ou des revues qui occasionneraient un gaspillage d’énergie en

faisant en sorte que les appareils de traitement de l’air fonctionnent plus longtemps que nécessaire.

Si l’isolation de la tuyauterie est enlevée ou endommagée au cours des travaux d’entretien,

assurez-vous qu’elle est remplacée promptement ou considérez l’achat d’isolant amovible.

Assurez-vous que vos installations CVC sont entretenues régulièrement par un technicien agréé.

Assurez-vous que les tours de refroidissement sont entretenues régulièrement parce qu’elles sont

sujettes à accumuler des dépôts de calcaire, ce qui occasionne l’obstruction des buses, une mauvaise

circulation de l’air et une opération inefficace des pompes.

Installez des couvercles et un dispositif de verrouillage sur les thermostats qui sont situés dans les

aires communes.

Systèmes d’air comprimé

Inspectez régulièrement la tuyauterie d’air comprimé; recherchez les fuites (sifflements) et réparez-les

sans tarder.

Vérifiez les filtres et les drains et cherchez les baisses de pression lors de l’entretien régulier.

Contrôlez l’usage de l’air ainsi que la pression requise d’opération. Toute réduction de pression de

0,14 kilogramme par centimètre carré (deux livres par pouce carré) réduit la puissance du système

de 1 p. 100.

Isolation

Lorsque l’équipement de chauffage ou de refroidissement est en marche, gardez les fenêtres et les

portes extérieures fermées.

Scellez les fuites d’air et les fissures avec de la mousse, de la pâte de calfeutrage ou des coupe-froid.

Pour les fissures trop larges pour être calfeutrées, utilisez de la mousse isolante ou de la fibre de verre.

Vérifiez si l’isolation est mouillée; en pareil cas, remplacez-la après avoir repéré et éliminé la source

d’humidité.

Examinez le calfeutrage et les joints d’étanchéité des portes et des fenêtres de toutes les chambres

incluant celles qui sont fermées en permanence.


Moteurs

Assurez-vous que le remplacement des courroies fait partie de l’entretien régulier.

Eau

Surveillez l’utilisation de l’eau d’arrosage pour l’aménagement extérieur afin de minimiser les pertes.

Encouragez le personnel d’entretien ménager à resserrer les robinets et à rapporter promptement

toute fuite.

Les fuites d’un réservoir de toilette entre les chasses peut faire gaspiller jusqu’à 750 litres (200 gallons)

d’eau par jour. Encouragez le personnel à rapporter promptement toutes ces pertes. Pour vérifier la

toilette, placez une teinture ou un colorant alimentaire dans le réservoir et vérifiez si de l’eau colorée

se trouve dans la cuvette après 15 minutes.

Placez des étiquettes dans chaque salle de bains afin de rappeler aux clients et aux employés les

avantages environnementaux de l’utilisation judicieuse de l’eau.

Limitez la température de l’eau chaude utilisée pour des fonctions générales à 43 °C (110 °F),

sauf aux endroits où l’eau doit jouer un rôle sanitaire, comme dans les lave-vaisselle. Quand l’eau

du robinet est trop chaude, les utilisateurs la mélangent avec de l’eau froide, ce qui augmente la

consommation d’eau et d’énergie.

Réglez la température de l’eau chaude des réservoirs à 60 °C (140 °F) et ajoutez du matériel isolant

à la tuyauterie d’eau chaude à partir des chauffe-eau.

Lorsque vous fermez les cuisines et les buanderies, diminuez la température de l’eau des chauffe-eau

au gaz à 24 °C (75 °F). Augmentez-les de nouveau deux heures avant l’ouverture.

Vérifiez l’isolation sur les réservoirs d’eau chaude, la tuyauterie et les conduites de vapeur.

Remplacez l’isolation manquante ou endommagée, ou tout isolant qui est chaud au toucher.

Les réservoirs d’eau chaude devraient être purgés tous les six mois ou plus souvent si l’eau est

exceptionnellement dure.

Recommandations pour les hôtels

Chambres d’invités

Demandez avec insistance au personnel d’entretien de ne pas ouvrir les téléviseurs pendant le

nettoyage. Une fois le ménage terminé dans une chambre, toutes les lumières et tous les appareils

doivent être éteints et les thermostats ajustés au réglage minimum.

En nettoyant une chambre, ouvrez les rideaux et les stores pour profiter de la lumière naturelle.

Lorsque le nettoyage est terminé, fermez-les afin de prévenir les pertes et les gains de chaleur.

Un tableau d’affichage devrait être installé dans le secteur réservé au personnel d’entretien pour lui

indiquer comment régler les appareils de chauffage et de climatisation des chambres. Utilisez un code

de couleur et indiquez la température prévue par la météo et les réglages. Réglez les thermostats et

les ventilateurs comme suit :

Noir [de 13 à 27 °C (55 à 80 °F)] Équipement fermé

Bleu [27 °C (80 °F) ou plus] Réglage « low cool » (faible refroidissement)

Rouge [13 °C (55 °F) ou moins] Réglage « low heat » (faible chaleur)❄


Demandez au personnel d’entretien de ne pas laisser les robinets ouverts pendant le nettoyage des

éviers et des baignoires.

Vérifiez les joints de scellement et d’étanchéité et le calfeutrage des portes et des fenêtres de toutes

les chambres pour localiser l’usure et les fissures. Ceci s’applique aussi aux chambres fermées de

façon permanente.

Installez des veilleuses à faible puissance dans les salles de bains et dans les halls d’entrée.

Augmentez le niveau d’éclairage dans les chambres en installant des abat-jour translucides.

Placez des affiches ou des autocollants dans les chambres afin de suggérer aux clients des mesures

d’efficacité énergétique.

Réception et aires publiques

Lorsque l’équipement de chauffage ou de climatisation fonctionne, gardez les fenêtres et les portes

extérieures fermées.

Durant la préparation et la remise en ordre des salles de réunions, baissez le chauffage en hiver,

relevez la température de refroidissement en été et réduisez le niveau d’éclairage. Fermez le

chauffage, le refroidissement et l’éclairage quand les salles ne sont pas utilisées.

Fermez les équipements de bureau tels que les photocopieurs et les moniteurs d’ordinateur

lorsqu’ils ne sont pas utilisés.

Piscine

Couvrez la piscine lorsqu’elle n’est pas utilisée pour réduire l’évaporation et les pertes de chaleur.

Nettoyez les filtres à contre-courant uniquement lorsque la perte de pression a atteint la valeur

prescrite par les instructions du manufacturier.

Éliminez ou réduisez l’éclairage des environs de la piscine qui n’est pas nécessaire à la sécurité.

Vérifiez régulièrement la température de l’eau de la piscine pour vous assurer que le thermostat du

chauffe-piscine fonctionne correctement. La température de l’eau ne devrait pas excéder 27 °C (80,6 °F).

Buanderies

Pour obtenir une efficacité maximale, assurez-vous que les laveuses et les sécheuses n’opèrent que

lorsqu’elles sont adéquatement remplies.

Utilisez de l’eau de la température la plus basse permettant un nettoyage et une désinfection efficace.

Évaluez les avantages du lavage à l’eau froide; demandez à votre fournisseur de produits de lavage

une analyse coûts-avantages de cette option.

Vérifiez les courroies, les poulies, les soupapes d’écoulement et les pressions d’opération.

Prévoyez l’utilisation des machines aux heures de faible consommation pour réduire les frais d’électricité

éventuels liés à la demande.


Recommandations pour les restaurants

Éclairage

Établissez une procédure documentée pour éteindre l’éclairage à la fermeture et confiez cette

procédure à un employé en service. Aussitôt que le restaurant ferme, éteignez les lumières qui

requièrent beaucoup d’énergie. Ajoutez un interrupteur pour la dernière personne qui sort.

Cuisine (généralités)

Établissez et révisez périodiquement les horaires de démarrage et d’arrêt pour tous les équipements

majeurs de la cuisine et principalement les fours à convection.

Suivez les recommandations des manufacturiers sur l’utilisation des équipements de la cuisine. Vous

pouvez réduire la demande en énergie en fixant un horaire pour le temps de réchauffage des fours,

des grilles de cuisson, des friteuses et des autres équipements.

Perdez l’habitude de mettre en fonction tous les équipements en entrant le matin. Gardez-les fermés

jusqu’au moment où ils sont requis. Refermez-les quand vous n’en avez plus besoin.

Couvrez les chaudrons et les poêles pour garder la chaleur à l’intérieur et réduire le temps de cuisson.

Immédiatement après les périodes de pointe, fermez tout sauf un équipement de chaque type.

Assurez-vous que les ventilateurs ne soufflent pas sur les surfaces de cuisson et les autres appareils

de la cuisine.

Lavez les chaudrons et nettoyez les légumes dans des éviers pleins d’eau au lieu de laisser couler

l’eau.

Fermez les grille-pain rotatifs lorsqu’ils ne sont pas utilisés et nettoyez-les régulièrement; ces

appareils consomment une quantité relativement grande d’énergie.

Lave-vaisselle

Réduisez la perte de chaleur des chauffe-eau et des réservoirs d’eau chaude en ajoutant de l’isola-

tion supplémentaire.

Ne faites pas sécher la vaisselle plus longtemps qu’il ne le faut. Ajustez la puissance afin de fournir

de l’air chaud pendant la période de temps nécessaire pour suffisament sécher la vaisselle.

Vérifiez l’eau de rinçage selon un calendrier préétabli afin de vous assurer que les surchauffeurs ne

chauffent l’eau qu’à la température minimale requise.

Enlevez régulièrement les dépôts de calcaire accumulés sur les becs de pulvérisation, dans les

réservoirs et sur les serpentins des réchauffeurs.


Réfrigération des aliments

Les réfrigérateurs fonctionnent plus efficacement quand ils sont réglés à 3,2 °C (37 °F), et les

congélateurs, entre -18 et -15 °C (0 et 5 °F).

Laissez refroidir la nourriture chaude avant de la placer dans le réfrigérateur ou le congélateur.

Ne remplissez pas complètement les étagères des réfrigérateurs. Le refroidissement est plus efficace

lorsque l’air circule bien.

Préparez un calendrier de vérification régulière des ventilateurs, des condenseurs et des compresseurs.

Nettoyez ces articles régulièrement parce que l’accumulation de saleté réduit l’efficacité.

Assurez-vous que toutes les portes sont bien ajustées et ferment adéquatement. Maintenez les

joints d’étanchéité en bon état. Si un morceau de papier inséré entre la porte et le cadre peut être

retiré facilement, cela indique que l’on doit ajuster ou remplacer les joints d’étanchéité.

Maintenez une tension appropriée des courroies des compresseurs des réfrigérateurs. Remplacez

promptement les courroies endommagées ou usées. Inspectez régulièrement les conduites de

réfrigérant des compresseurs; la présence de givre peut indiquer l’usure de l’isolation.

Les congélateurs devraient être dégivrés fréquemment, car la glace qui s’accumule sur les parois

en réduit l’efficacité. Installez un thermomètre dans chacun des congélateurs pour pouvoir en

vérifier souvent la température. Décongelez et refroidissez ces compartiments en dehors des périodes

de pointe.

Gardez les rideaux des congélateurs en position verticale afin de garder l’air frais à l’intérieur et

l’air chaud à l’extérieur.

Les taches d’huile près des compresseurs indiquent qu’il y a peut-être une fuite. Ces fuites doivent

être réparées promptement.


Friteuses

Fermez les friteuses ou couvrez-les et réglez la température au mode d’attente durant les périodes

moins occupées.

Réglez les thermostats pour obtenir une température de friture adéquate; pour les friteuses modernes,

les températures idéales varient entre 325 °F (163 °C) et 350 °F (177 °C). Si la température est trop

élevée, l’huile va se détériorer. Vérifiez régulièrement la température de l’huile à cuisson en utilisant

un thermomètre commercial approprié pour vous assurer que les éléments chauffants et les contrôles

de température fonctionnent normalement.

Enlevez régulièrement la graisse et les particules de nourriture accumulés dans les hottes d’évacuation.

Plaques chauffantes

Durant les périodes peu occupées, éteignez le plus de plaques chauffantes possible et réduisez la

température de celles demeurant en marche.

Demandez à un technicien de service du gaz de vérifier régulièrement le mélange air-gaz de vos

plaques chauffantes et d’ajuster les veilleuses au réglage le plus bas possible.

Rôtissoires et fours

La rôtissoire est un des appareils de cuisine qui requiert le plus d’énergie. Ne préchauffez pas plus

longtemps que ne le suggère le manufacturier et n’allumez que les sections dont vous avez besoin.

Pour les rôtissoires à charbon de bois, réglez à feu moyen l’élément de chauffage aussitôt que les

briquettes sont chaudes.

Réglez la flamme de la rôtissoire à feu bas entre les périodes d’utilisation et éteignez-la durant les

périodes moins occupées.

Vérifiez et nettoyez les orifices des brûleurs des rôtissoires à gaz.

Demandez au technicien de la compagnie de gaz de vérifier les brûleurs au moins tous les six mois.

Replacez, une fois par mois, les tuiles céramiques des rôtissoires afin d’obtenir une chaleur uniforme.

Vérifiez l’état des surfaces de céramique et de métal. Remplacez-les si elles sont noircies ou fêlées.

La plupart des aliments peuvent être placés dans le four pendant le préchauffage. On doit toutefois

attendre que le four soit à la bonne température dans le cas des produits de boulangerie.

Afin d’utiliser efficacement le four, planifiez la cuisson de sorte que les aliments nécessitant la

même température puissent cuire en même temps.


Chargez le four le plus possible à sa pleine capacité tout en maintenant une distance de cinq

centimètres (deux pouces) autour des lèchefrites dans les fours standard pour obtenir une bonne

circulation d’air. Moins d’espace libre est nécessaire dans les fours à convection.

Tenez un horaire de cuisson et de rôtissage qui permettra d’utiliser le four au maximum de sa

capacité et pendant un plus petit nombre d’heures.

Chargez et déchargez les fours rapidement et n’ouvrez pas la porte du four inutilement. Pour

chaque seconde où la porte est ouverte, la température diminue d’environ 5 °C (10 °F). La nourriture

cuit plus rapidement et perd moins d’humidité si la porte du four demeure fermée.

Nettoyez les parois intérieures et les éléments chauffants du four afin d’obtenir un meilleur transfert

de chaleur.

Ajustez les charnières des portes et les joints d’étanchéité pour que les portes ferment de façon étanche.

Cuisinières

Utilisez les éléments chauffants d’une grandeur qui convient à la dimension du chaudron.

Quand des éléments au gaz sont réglés à haute température, seul le bout de la flamme devrait

toucher le dessous du poêlon ou de la bouilloire.

Vérifiez les brûleurs à gaz périodiquement. Si la flamme est jaune ou inégale, nettoyez le brûleur

avec une brosse à fils et assurez-vous que les trous sont dégagés.

Inspectez les allume-gaz automatiques des brûleurs et les contrôles de sécurité.

Vérifiez l’exactitude des thermostats et calibrez-les au besoin.

Cuisson à la vapeur

En suivant les instructions du manufacturier, vidangez la section vapeur au moins une fois par

semaine. Occasionnellement, utilisez un nettoyant chimique commercial, particulièrement si votre

eau est dure.

Enlevez tout dépôt, tel la rouille ou le calcaire, des chemises d’eau et des parois extérieures.

Réparez toutes les fuites de vapeur, si petites soient-elles.


Vous devriez être fiers des efforts de votre organisation pour réduire la consommation d’énergie.

Faites connaître les détails et les résultats de votre programme à vos clients et compétiteurs; après

tout, l’engagement d’économiser de l’énergie et de protéger l’environnement doit inclure le devoir

de convaincre les autres de faire la même chose.

Une autre manière de démontrer votre engagement serait de vous joindre à l’Initiative des Innovateurs

énergétiques (IIE). L’IIE encourage les entreprises commerciales et les institutions publiques à investir

dans l’efficacité énergétique. Les améliorations de bâtiments aident à réduire les coûts d’énergie, à

améliorer la compétitivité et à atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui contribuent aux

changements climatiques. En tant que composante de l’Office de l’efficacité énergétique (OEE) de

Ressources naturelles Canada, l’IIE donne à ses membres l’accès à des outils, à des publications et à

des appuis financiers – fournis par un agent des Innovateurs énergétiques spécialement désigné pour

collaborer avec vous dès votre adhésion.

Initiative des Innovateurs énergétiquesOffice de l’efficacité énergétique

Ressources naturelles Canada

580, rue Booth, 18e étage

Ottawa (Ontario) K1A 0E4

Tél. : (613) 947-0971

Téléc. : (613) 947-4121

Courriel : [email protected]

Site Web : oee.rncan.gc.ca/iie


Communiquezavec nous

Prochaine étape :


Autres ressources de l’OEE

L’information et les connaissances sont deux clés du succès de tout projet, et ceci demeure vrai pour les

programmes d’efficacité énergétique. Plus vos connaissances seront grandes, plus d’énergie et d’argent

vous pourrez économiser.

On peut se procurer des publications, dont ce guide, auprès de l’Office de l’efficacité énergétique en

formats imprimé, HTML ou PDF, à l’adresse oee.rncan.gc.ca/publications.

Le gros bon $ens est une série d’ateliers d’une journée qui donnent de l’information pratique permettant

de cerner les possibilités et les stratégies d’économie d’énergie. Ces ateliers sont présentés dans plusieurs

villes d’un bout à l’autre du pays, et ils peuvent aussi être personnalisés en fonction des besoins particuliers

d’associations ou de grandes compagnies. Pour obtenir la description et le calendrier des ateliers, consultez

le site Web à l’adresse oee.rncan.gc.ca/ateliers.

Mesures volontaires et Registre inc. du Défi-climat canadien (MVR inc.) est un partenariat des secteurs

public et privé qui encourage les organisations à montrer leur engagement envers la réduction de la

consommation d’énergie et des émissions de GES à l’aide de mesures volontaires. Les organisations peuvent

enregistrer leur plan de gestion de l’énergie et leurs réductions de GES à l’adresse www.vcr-mvr.ca.

Veuillez vous reporter à la page 7 pour les instructions sur l’utilisation de ce tableau.


Matrice d’énergie pour

Cote Politique d’énergie Analyse et regroupement Mise en application de d’information la gestion de l’énergie et

de l’eau

4 • La haute direction est • Un système exhaustif est établi • Excellentes pratiques d’achats engagée dans une stratégie pour enregistrer la consommation et d‘entretien ménager.environnementale de politiques et les dépenses budgétaires et • Discrimination positive en faveurd’énergie et de plan d’action pour cerner les occasions de plans « verts » comprenantavec un suivi régulier. d’économiser. l’évaluation d’un investissement

• Les économies sont affichées dans un nouveau bâtiment oupour les employés et les clients. d’améliorations à un bâtiment

existant.

3 • Politique formelle établie • Un système d’enregistrement • Très bonnes pratiques d’entretienmais avec seulement un est établi pour l’établissement ménager et d’achats.engagement minimal de la et les utilisateurs principaux là • Les mêmes critères de récupérationhaute direction. où c’est possible. des coûts qui sont employés pour

• Politique révisée irrégulièrement. • Les économies ne sont pas d’autres investissements.• Le personnel possède une annoncées au personnel et

connaissance limitée de aux clients.l’existence des politiques dans l’établissement.

2 • La politique fixée par les • Les enregistrements de la • Pratiques d’entretien ménager etgérants d’hôtel et de consommation sont basés sur d’achats raisonnablement bonnes.restaurant n’est pas adoptée. la lecture des compteurs. • Investissement en efficacité

• L’analyse des tendances et des énergétique utilisant des critèresintrants fait partie de la de récupération des coûts à courtplanification budgétaire. terme seulement.

1 • Des lignes directrices non • Le rapport annuel des coûts • Pratiques d’entretien ménager etécrites sont utilisées. est basé sur l’analyse des d’achats limitées.

factures d’énergie avec un • Aucun investissement danspeu d’analyse des tendances l’amélioration de l’efficacitéde l’année. énergétique.

0 • Aucune politique formelle • Les lectures des compteurs • Pratiques d’entretien ménagersur la gestion de l’énergie. ne sont pas enregistrées et inférieures.

les factures ne sont pas • Aucune considération d’investissement analysées. ou de pratiques d’achats dans

l’efficacité énergétique.


Organisation pour Communication Éducationl’efficacité énergétique

• Gestion d’énergie complètement • Chaîne formelle et informelle • À partir d’un niveau appropriéintégrée dans la structure d’hôtel à double sens de communications dans l’établissement, pleine ou de restaurant. établies entre le coordonnateur participation du personnel et

• Délégation claire des responsabilités d’énergie de l’hôtel ou du des clients dans la gestion pour le contrôle de la consomma- restaurant, le personnel et de l’énergie.tion d’énergie. les clients.

• Le rôle du gérant des ressources • Des programmes de sensibilisation • Une approche d’éducation sur de l’établissement est connu. à l’efficacité énergétique sont l’efficacité énergétique coor-

• Le gérant de ressources est établis ainsi que des campagnes donnée liée à la politiqueresponsable auprès de la haute publicitaires régulières qui visent d’énergie de l’établissement.direction en matière d’efficacité le personnel et les clients.énergétique.

• Un coordonnateur d’énergie est • De la formation en sensibilisation • Occasions cernées pour de la en place, mais la ligne d’autorité pour tous les utilisateurs de formation en efficacité n’est pas claire. l’établissement. énergétique.

• La responsabilité de la gestion • Contacts informels afin de • Formation en efficacité de l’énergie a été établie mais communiquer les performances énergétique non coordonnée n’a pas été coordonnée. d’énergie et d’eau et des plans dans l’établissement.

d’amélioration dans l’établissement.

• Aucune gestion des ressources • Aucune communication des • Aucun enseignement de pratiques ou de la délégation formelle performances de l’établissement d’efficacité énergétique.pour la responsabilité de la en termes d’énergie utilisée.consommation d’énergie.

les hôtels, les motelset les restaurants

52 Profitez des économies d’énergie: dans les hôtels, les motels et les restaurants

Ressources naturellesCanada

Natural ResourcesCanada

Initiative des Innovateurs énergétiquesSecteur hôtelier

Profitez des économies d’énergiedans les hôtels, les motels et les restaurants

Engager les Canadiens sur la voie de l’efficacité énergétique à la maison, au travail et sur la route

L’Office de l’efficacité énergétique de Ressources naturelles Canadarenforce et élargit l’engagement du Canada envers l’efficacité énergétique

afin d’aider à relever les défis posés par les changements climatiques.

Prof

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Initiative des Innovateurs énergétiques Profitez des ......•de calculer les économies potentielles ... devrait vous donner des idées pour que votre entreprise économise bien