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INSTITUT MUTUALISTE MONTSOURIS État des lieux Vers une prise en charge optimale Premier symposium sur le traumatisme crânien léger En partenariat avec Sous égide de la Fondation de l’Avenir

INSTITUT MUTUALISTE MONTSOURIS Premier symposium sur le ... · Prise en charge des traumatismes crâniens légers aux urgences ... Imagerie des Trauma craniens légers Pr Denis Ducreux

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État des lieux

Vers une prise en charge optimale

Premier symposiumsur le traumatisme crânien léger

En partenariat avecSous égide de

la Fondation de l’Avenir

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PREMIER SYM

POSIUM

SUR LE TRAUMATISM

E CRÂNIEN

LÉGER

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Session I ÉTAT DES LIEUX Chairmen : Pascale Pradat Diehl et Claire Vallat-Azouvi

9 : 15 Introduction par Dominique Letourneau, président Fondation de l’Avenir, Marc Tadié, président de l’IRME et Marie-Christine Cazals, vice-présidente de l’UNAFTC

9 : 30 Définitions du traumatisme crânien léger, problèmes méthodologiques Philippe Azouvi

9 : 55 Neuropsychologie et psychopathologie chez les traumatisés crâniens dits légers Michèle Montreuil

10 : 20 Traumatisme crânien léger et imagerie Denis Ducreux

10 : 45 Liens entre traumatisme crânien léger et état de stress post-traumatique : état des lieux et spécificités de survenue dans la population militaire Leo Borrini

11 : 10 Pause

11 : 30 Présentation Fondation Paul Bennetot Daniel Havis, président de la Fondation Paul Bennetot

11 : 40 Prise en charge neuropsychologique précoce chez des patients traumatisés crâniens légers (étude financée par la Fondation Paul Bennetot) Sophie Caplain

12 : 50 Intervention d’Étienne Caniard, président de la Fédération Nationale de la Mutualité Française

13 : 00 Déjeuner

Session II VERS UNE PRISE EN CHARGE OPTIMALE Chairmen : Anne Laurent Vannier et Dominique Letourneau

14 : 30 Historique du Traumatisme Crânien dans les nosographies Louis Crocq

15 : 00 Prise en charge aux urgences Maurice Raphael

15 : 30 Prise en charge éducative et rééducative des traumatisés crâniens légers : revue de la littérature Christine Picq

16 : 00 Pause

16 : 30 Prise en charge au Québec des patients ayant subi un traumatisme craniocérébral léger Michelle McKerral

17 : 00 Adaptation de l’offre médicosociale aux besoins des traumatisés crâniens légers Arièle Lambert

17 : 30 Proposition d’une nouvelle prise en charge : perspectives et mise en place Nozar Aghakhani

17 : 45 Synthèse et conclusions Jean-Luc Truelle

18 : 00 Fin de la séance

Tous nos remerciements au comité d’organisation de ce symposium :

Pr Pascale Pradat-Diehl, Pr Michèle Montreuil, Pr Philippe Azouvi, James Charanton.

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Traumatisme crânien léger : définitions, problèmes méthodologiques ....................................................................4 Mild traumatic brain injury (mTBI): definitions and methodological issues Pr Philippe Azouvi

Neuropsychologie et psychopathologie des traumatisés crâniens dit légers ...........................................................6 Neuropsychology and psychopathology of so-called mild traumatic brain injury Pr Michèle Montreuil

Imagerie des Trauma craniens légers .....................................................................................................................8 Imaging of Mild Traumatic Brain Injury Pr Denis Ducreux

Liens entre traumatisme crânien léger et état de stress post-traumatique : état des lieux et spécificités de survenue dans la population militaire ..................................................................10 Relationships between traumatic brain injury and post-traumatic stress disorder: state of art and military specific features Dr Léo Borrini

Étude d’une prise en charge neuropsychologique précoce chez des patients ayant subi un traumatisme crânien léger ..............................................................................................................................12 Early neuropsychological and psychological care after mild traumatic brain injury Sophie Caplain

Historique du traumatisme crânien dans les nosographies ..................................................................................14 Chronology of nosographic studies on traumatic brain injury Pr Louis Crocq

Prise en charge des traumatismes crâniens légers aux urgences .........................................................................16 Management of mild traumatic brain injury in emergency departments Dr Maurice Raphaël

Prise en charge éducative et rééducative des traumatisés crâniens légers : revue de la littérature. ......................18 Educational and and rehabilitation programs for mild traumatic brain injury: a literature review Christine Picq, Pascale Bruguiere, Pr Pascale Pradat-Diehl

Prise en charge au Québec des patients ayant subi un traumatisme craniocérébral léger ....................................20 Model of care in Quebec for patients having sustained a mild traumatic brain injury Pr Michelle McKerral

Quelle adaptation de l’offre médicosociale pour les TCL ? ....................................................................................22 Adaptation of medicosocial services for individuals suffering from mild traumatic brain injury Arièle Lambert

Proposition d’une nouvelle prise en charge : perspectives et mise en place .........................................................24 Proposed new management of mild traumatic brain injury cases: perspectives and implementation Pr Nozar Aghakhani

Synthèse et conclusion ........................................................................................................................................26 Pr Jean-Luc Truelle

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La Fondation Paul Bennetot, sous égide de la Fondation de l’Avenir est heu-

reuse d’accueillir à l’Institut Mutualiste Montsouris, ce premier symposium sur

le trauma crânien léger. Créée à l’initiative du groupe Matmut, la Fondation

Paul Bennetot a souhaité privilégier son soutien autour de la traumatologie et

de la dépendance. La collaboration avec l’IRME a été toute naturelle pour cette

question majeure de santé publique, mais finalement souvent délaissée. Et

pourtant, faute d’identification, voire de prise en charge précoce, que de souf-

france et de parcours médicaux chaotiques ensuite pour de nombreux patients.

Pour apporter une réponse adaptée, il convient sûrement de mieux articuler

l’intervention des différents acteurs professionnels concernés : des urgences

jusqu’au médico-social. Il convient surtout de proposer une approche globale

et coordonnée. Comprendre et agir, c’était le sens du projet que nous avons

soutenu, c’est aussi celui de cette journée, c’est surtout la raison d’être de la

Fondation Paul Bennetot.

Daniel Havis,

Président de la Fondation Paul Bennetot

L’IRME soutient des équipes de recherche clinique et fondamentale dans les

pathologies du système nerveux central. Depuis 5 années, des patients ayant

subi un traumatisme crânien ont été suivis dans différents protocoles organisés

par l’IRME. C’est une priorité pour nous aujourd’hui de communiquer autour de

ce problème méconnu des traumatisés crâniens légers et d’aider à mettre en

place une prise en charge optimale pour ces patients.

Marc Tadié,

Président de l’IRME

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Traumatisme crânien léger :défi nitions, problèmes méthodologiquesPr Philippe AzouviAP-HP, Hôpital Raymond Poincaré, 92380 Garches - Service de Médecine Physique et de Réadaptation EA 4047,Université de Versailles-Saint Quentin

[email protected]

Il existe des discordances importantes dans la littérature sur les critères de défi nition tant du traumatisme crânien léger (TCL) que du syn-

drome post-commotionnel (SPC). Ces discordances rendent diffi ciles la comparaison des études entre elles et expliquent possiblement une

partie des divergences observées entre les études.

D’autres facteurs de biais sont susceptibles d’intervenir et doivent être pris en considération pour mieux comprendre les séquelles obser-

vées après un TC sévère : le mode de recrutement des patients, la population contrôle de référence, les antécédents et les comorbidités, le

contexte socio-culturel et démographique, la recherche d’une indemnisation, les complications psychologiques.

Nous passerons brièvement en revue ces différents facteurs et leur impact sur le devenir des patients.

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Mild traumatic brain injury (mTBI): defi nitions and methodological issuesPr Philippe AzouviAP-HP, Hôpital Raymond Poincaré, 92380 Garches - Service de Médecine Physique et de Réadaptation EA 4047,Université de Versailles-Saint Quentin

[email protected]

Defi nition criteria of both mTBI and of the post-concussion syndrome (PCS) vary from one study to the other. This makes diffi cult every com-

parison of outcome studies.

Other factors may be a source of bias and should be taken in consideration: patient selection criteria, the control sample, pre-trauma condi-

tions and comorbidities, social and demographic factors, litigation and psychological complications.

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Neuropsychologie et psychopathologie des traumatisés crâniens dit légersPr Michèle MontreuilLaboratoire de psychopathologie et de neuropsychologie, Université Paris 8

[email protected]

Objectif

Décrire les troubles cognitifs, émotionnels et du comportement, après un traumatisme crânien initialement léger (TCL), leur fréquence, leur

durée, leur signifi cation, leurs déterminants et leurs conséquences en pratique clinique.

Méthode

Analyse de la littérature scientifi que, à partir de PubMed, Research Gate ; de plusieurs ouvrages récents : Neuropsychological Examination

(M. Lezak), Neuropsychological Rehabilitation (B. Wilson), Traumatic Brain Injury (J. Ponsford), Neuropsychologie des traumatismes crâniens

légers (P. Azouvi), Brain Injury Medicine (N. Zasler) ; des classifi cations DSM-V, ICD-10 et, surtout, CIF ; des dépliants : IMPACT, Traumatismes

crâniens légers.

Résultats

Les défi cits cognitifs les plus fréquents concernent la rapidité du traitement de l’information, l’attention, la mémoire, les fonctions exécutives,

la communication.

Les défi cits émotionnels et du comportement les plus fréquents sont l’irritabilité, la fatigue, la dépression et l’anxiété, le syndrome de stress

post-traumatique.

Les enfants requièrent une approche spécifi que (retour à l’école), comme le sport, le fardeau familial et le domaine médico-légal.

La signifi cation organique et/ou psychologique des symptômes est diffi cile à distinguer.

Ces troubles doivent être interprétés en fonction de leur contexte, c’est-à-dire, comme l’indique la CIF, celui de la personne qui en souffre

(personnalité borderline ou compulsive, alcoolisme, antécédents neuro-psychiatriques, lésions associées) et celui de son environnement

(situation socio-économique, circonstances de l’accident (trafi c, sport, agression), événements stressants), mais aussi des facteurs qui les

conditionnent et de leur survenue : immédiatement après le TCL, dans la semaine qui suit, ceux qui persistent à 3 mois et dans le long terme,

constituant le syndrome post-traumatique persistant (PPCS).

Plusieurs échelles et tests sont proposés dans la littérature.

En fi n de compte, il s’agit d’abord de diagnostiquer la commotion cérébrale, de repérer ceux des TCL qui relèvent d’un traitement neurochirur-

gical et les TCL à risque d’évolution défavorable, au moyen d’un questionnaire et d’un examen neuropsychologique brefs, adaptés à l’urgence.

Conclusion

Les traumatisés crâniens initialement légers récupèrent le plus souvent en une ou quelques semaines. La principale question est de repérer,

dès l’admission aux urgences, les 15 % d’entre eux qui sont à risque de conserver un PPCS et de les accompagner dans leur réinsertion

socio-professionnelle.

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Neuropsychology and psychopathology of so-called mild traumatic brain injury Pr Michèle MontreuilLaboratoire de psychopathologie et de neuropsychologie, Université Paris 8

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Objective

Describe cognitive, emotional and behavioural troubles after mild traumatic brain injury (MTBI), their frequency, their duration, their aetiology

and consequences in clinical practice.

Method

Analysis of scientifi c literature, from PubMed, Research Gate; some recent books: Neuropsychological Examination (M. Lezak), Neuropsycho-

logical Rehabilitation (B. Wilson), Traumatic Brain Injury (J. Ponsford), les traumatismes crâniens légers (T. Meulemans, P. Azouvi), Brain Injury

Medicine (N. Zazler); classifi cations: DSM-V, ICD-10 and, mainly, ICF; and leafl ets: IMPACT, Traumatismes crâniens légers.

Results

The most frequent cognitive defi cits prevent information processing, attention, memory, executive functions and communication. The most

frequent emotional and behavioural defi cits are irritability, fatigue, depression, anxiety, and post-traumatic stress disorder. These disturbances

are often hidden and neglected.

Specifi c requirements affect children (return to school) sport (return to play), litigation and family burden.

The organic and/or psychogenic origin of the symptoms is diffi cult to distinguish.

They must be interpreted by taking their context into account, i.e. following the ICF: the person (borderline or obsessive personality, alcohol/

drug abuse, neuro-psychiatric antecedents, co-morbidities) and environment (socio-economic status, injury circumstances – traffi c, sport,

aggression – stressors) and, in addition, predictive factors and occurrence: immediate, in the fi rst weeks, after 3 months and in the long-term,

then representing the persistent post-traumatic syndrome (PPCS).

Various tools and tests are proposed in the literature.

The challenges consist in recognizing the concussion, selecting the TBI persons who require neurosurgical treatment and those who are at

risk of unfavourable evolution, via a short questionnaire and neuropsychological examination.

Conclusion

The “initially mild” TBI usually recover within one or a few weeks.

The main challenge is to identify the 15% of MTBI at risk of PPCS, when in the emergency ward, and to accompany them in their socio-

vocational re-entry.

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Imagerie des Trauma craniens légersPr Denis DucreuxService de Neuroradiologie CHU de Bicêtre

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L’enjeu actuel chez des patients présentant des troubles post trauma cranien léger est de faire un bilan lésionnel aussi exhaustif que possible,

en essayant de mettre en évidence des lésions pouvant expliquer les symptomes cliniques. L’imagerie conventionnelle par scanner et IRM,

avec les séquences pondérées en T1 et T2, si elles permettent à la phase aigüe de rechercher des facteurs pronostiques péjoratifs, ne sont

pas assez sensibles pour détecter des lésions corticales ou de la substance blanche très discrètes, mais pourtant corrélées aux symptomes.

De nouvelles techniques d’imagerie apparues à la fi n des années 90, l’IRM de Tenseur de Diffusion (DTI), la spectroscopie par IRM, l’IRM

d’activation cérébrale, et l’IRM de perfusion permettent une analyse très fi ne du fonctionnement cérébral normal et pathologique, et sont en

mesure de dépister des lésions souvent passées inaperçues avec les séquences IRM conventionnelles.

Nous avons ainsi montré en 2006 que la séquence de DTI objectivait 25 % d’anomalies chez des patients traumatisés craniens légers contre

4 % en imagerie conventionnelle FLAIR, corrélées aux symptomes ; d’autres équipes ont également démontré tout l’intérêt diagnostique et

pronostique de ces séquences, qui doivent maintenant faire partie du bilan de routine d’un patient traumatisé cranien.

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Imaging of Mild Traumatic Brain InjuryPr Denis DucreuxService de Neuroradiologie CHU de Bicêtre

[email protected]

One of the current issues in patients presenting with mild post-traumatic brain injury is to perform an exhaustive work-up of the brain lesions,

designed to identify lesions which may explain the clinical symptoms. Conventional imagery with scans or MRI using weighted sequences T1

and T2 allow evaluation during the acute phase of adverse prognostic factors, are not suffi ciently sensitive to detect discrete lesions in the

cortex or white matter, which nonetheless correlate with the symptoms.

Novel imaging techniques which were developed in the 90’s including diffusion MRIs (diffusion tensor imaging, DTI), magnetic resonance

spectroscopy, functional MRIs and perfusion MRIs allow highly refi ned analysis of the functioning of normal and pathologic brains, and may

identify lesions which would not typically be detected by conventional MRI sequences.

In 2006, we showed that DTI sequences identify 25% of abnormalities in patients with mild traumatic brain injury which correlate with

symptoms, versus 4% with conventional FLAIR imaging; other groups have also demonstrated the diagnostic and prognostic value of these

sequences which should now be included in the standard evaluation tests performed in patients with mild traumatic brain injury.

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Liens entre traumatisme crânien léger et état de stress post-traumatique : état des lieux et spécifi cités de survenue dans la population militaireDr Léo Borrini Service de Médecine Physique et Réadaptation - Hôpital d’instruction des Armées de Percy

[email protected]

Le traumatisme crânien léger est fréquent dans la population militaire engagée sur les théâtres d’opérations extérieures. Il est souvent dû au

blast lors d’explosions. La complexité de son évaluation et de sa prise en charge est liée à l’intrication de troubles secondaires ou associés

(syndrome post-commotionnel, état de stress post-traumatique et dépression) avec qui il partage divers symptômes. Cette revue de la litté-

rature, axée sur les spécifi cités militaires, tente de préciser les liens entre ces tableaux.

Mots clés

blast / blessé de guerre / état de stress post-traumatique / syndrome post-commotionnel / traumatisme crânien

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Relationships between traumatic brain injury and post-traumatic stress disorder: state of art and military specifi c featuresDr Léo Borrini Service de Médecine Physique et Réadaptation - Hôpital d’instruction des Armées de Percy

[email protected]

The mild traumatic brain injury is common in deployed military population. Blast linked to explosions is often the causal factor. Evaluation and

management diffi culties are related to its clinical overlap with secondary or associated disorders (post-concussion syndrome, post-traumatic

stress disorder and depression). This review of literature, focused on military characteristics, attemps to clarify the relationship between these

clinical situations.

Keywords

blast / military wounded / post-concussive syndrome / post-traumatic stress disorder / traumatic brain injury

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Étude d’une prise en charge neuropsychologique précoce chez des patients ayant subi un traumatisme crânien légerSophie CaplainDocteur en psychologie clinique et psychopathologie, Neuropsychologue - IRME

[email protected]

Objectif

Étudier l’effi cacité à 6 mois d’une prise en charge précoce neuropsychologique, psychologique et de la douleur chez des patients victimes d’un

traumatisme crânien léger dits « à risque » (de mauvais pronostic) versus des patients à risque bénéfi ciant d’une prise en charge classique.

Méthode

Il s’agit d’une étude multicentrique, ouverte, prospective et nationale, organisée par l’IRME et fi nancée par la Fondation Paul Bennetot. Les

patients ont été recrutés dans les services d’accueil des urgences.

181 sujets mTBI ont été recrutés. 101 sujets classés dans le groupe « évolution favorable » (EF) c›est-à-dire sans risque d’avoir un syndrome

post-traumatique persistant (SPTp) et 80 dans le groupe d’« évolution défavorable » (ED) soit à risque de développer un SPTp. Le groupe ED a

été subdivisé en 2 autres groupes par tirage au sort. Ceci a permis de composer un groupe de 46 sujets qui n’ont pas bénéfi cié du protocole

de prise en charge spécifi que (ED-) et d’un groupe de 34 sujets bénéfi ciant de cette prise en charge (ED+). Un examen clinique et médical ainsi

qu’un bilan neuropsychologique et psychologique ont été réalisés à la phase précoce (T1) et à 6 mois (T2) du traumatisme pour l’ensemble

des patients. Le groupe (ED+) a bénéfi cié de 14 séances d’une heure pour le suivi thérapeutique. Ces séances comprennent de la rééducation

cognitive, une prise en charge des douleurs et des troubles de l’humeur.

Résultats

52,2 % des patients du groupe ED- présentent encore un SPTp à 6 mois du traumatisme contre 5,8 % pour le groupe ED+. À 6 mois du

traumatisme le groupe (ED+) montre une diminution voire une disparition des scores pathologiques ainsi qu’une diminution des plaintes et

une amélioration de la qualité de vie. Ces résultats sont similaires pour les patients du groupe ED- qui ne présentent pas de SPTp à 6 mois. Par

contre, ces patients présentent davantage de scores pathologiques aux tests neuropsychologiques et un nombre plus important de plaintes

que le groupe ED+ sans SPTp, avec néanmoins un niveau de qualité de vie supérieur ainsi que des douleurs moins importantes.

Le groupe ED- avec un SPTp à 6 mois ne présente pas d’améliorations franches tant sur le plan cognitif qu’au niveau des plaintes rapportées.

La qualité de vie présente cependant une amélioration signifi cative mais reste moins élevée que le groupe ED+..

Enfi n, le groupe ED+ sans SPTp n’a pas complètement regagné le niveau du groupe EF à 6 mois du traumatisme sur l’ensemble des dimen-

sions analysées.

Conclusion

La prise en charge précoce des traumatisés crâniens légers à risque d’évolution défavorable réduit significativement le risque d’avoir un SPTp

à 6 mois du traumatisme. Elle permet de réduire les troubles tant cognitifs que somatiques ou thymique et élève le niveau de qualité de vie.

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Early neuropsychological and psychological care after mild traumatic brain injurySophie CaplainDocteur en psychologie clinique et psychopathologie, Neuropsychologue - IRME

[email protected]

Objective

To study the effi ciency at 6 months post-trauma of implementing early neuropsychological, psychological and pain management versus classic

care in victims of mild traumatic brain injury who are at risk of developing persisting post-traumatic syndrome (pPTS).

Method

This was a multicentric, open, prospective national study, carried out by IRME and fi nanced by the Paul Bennetot Foundation. Patients were

recruited from hospital emergencies services. A total of 181 mild traumatic brain injury patients were included; 101 were classifi ed in the

“favorable evolution” group (FE), i.e., without risk of pPTS and 80 in the group “unfavorable evolution” (UE) at risk of developing pPTS. The UE

population was randomly divided into two groups, one composed of 46 patients did not benefi t from the specifi c early care protocol (UE-) and

the other 34 patients did (UE+). All patients underwent a clinical and medical examination, as well as a neuropsychological and psychological

assessment in the initial phase (T1) and at 6-months post-trauma (T2). The UE+ group benefi ted from 14 1-hour sessions during therapeutic

follow-up which included cognitive reeducation, and management of pain and emotional disorders.

Results

52.2% of UE- patients presented pPTS at 6-months post-trauma versus 5.8% in the UE+ group. At 6-months post-trauma, the UE+ group

showed a decrease and in some cases disappearance of pathological scores as well as a decrease in complaints and improved quality of life;

these results were similar to those of UE- patients who did not present pPTS at 6 months. On the other hand, these patients presented higher

pathological neuropsychological scores and more complaints than the UE+ group without pPTS, although they had better quality of life as

well as less pain. The UE- group with pPTS at 6 months did not present clear improvements in terms of cognitive and complaints parameters,

although quality of life improved signifi cantly, but was lower than that of the UE+ group.

Finally, the UE+ group without pPTS had not reached the level of FE group at 6 months post-trauma in any of the parameters analyzed.

Conclusion

Early care of mild traumatic brain injury at risk of unfavorable evolution signifi cantly reduced the risk of having pPTS at 6-months post-

trauma. This reduced cognitive, somatic and emotional disorders and improved quality of life.

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Historique du traumatisme crânien dans les nosographies Pr Louis CrocqCellule d’urgence médico-psychologique, SAMU de Paris

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Dans sa Nosographie méthodologique (1772), Boissier de Sauvages réserve une place à part aux troubles mentaux consécutifs aux chocs

crâniens, avec sémiologie d’assoupissement et de démence. En 1798, Desault mentionne, pour ces cas, la confusion, le délire et les pertes de

mémoire. En 1839, Dupuytren décrit un syndrome confusionnel post-traumatique, dans ses aspects soit stuporeux soit maniaques. Schlagen

(en Autriche) en 1857, et Ericksen (Grande Bretagne) en 1866, mentionnent la confusion des idées due à un ébranlement de l’encéphale.

Puis vient l’époque de la controverse choc physique versus choc émotionnel, à l’occasion des accidents de chemin de fer. Putnam et Walton,

aux États-Unis (1883), sont organicistes (railway brain), tandis qu’Oppenheim (en Allemagne, 1888) et Charcot, à la Salpêtrière (1888-1893)

soutiennent l’hypothèse de l’effroi (schreck) ou du choc émotif. Dans la suite des travaux de Charcot, Vibert (1905) soulèvera la question de

la persévération par désir de rente, pour laquelle Brisseau (1908) créera le terme de « sinistrose ».

La Première Guerre Mondiale relance la controverse. La théorie de la confusion mentale, chère à l’école psychiatrique française, est appliquée

aux syndromes crâniens après contusion ou commotion (Capgras, 1915). Puis l’hypothèse mécanique de l’effet de souffl e de l’explosion

(Mairet et Piéron, 1915 ; Gilbert Ballet et Rogues de Fursac, 1916), réminiscence du « vent du boulet » de l’époque napoléonienne, vient la

supplanter, faisant écho à la théorie du Shell-Shock de Mott et Myers en Angleterre (1915). À l’opposé, Gilles (1916), Lépine (1917), Roussy

et Lhermitte (1917) soutiennent l’hypothèse de l’hystérie, défendue en Angleterre par Adrian et Campbell (1916) et en Allemagne par les psy-

chanalystes Abraham et Ferenczi (1918). Toutefois, c’est Pierre Marie qui conduira l’étude la plus pertinente sur la question en défi nissant son

« syndrome subjectif des traumatisés crâniens » (1916, 1919), avec céphalées, vertiges, acouphènes, baisse de l’attention et de l’acquisition

mnésique et irritabilité caractérielle.

Ensuite, deux rapports du Congrès des Aliénistes et Neurologistes de Langue Française seront consacrés à cette question : Hecaen, Adju-

riaguerra et Evrard en 1954, et Ley, Marin et Cotte en 1969. Dans son Manuel de psychiatrie, Henri Ey (1960) consacre un chapitre aux

troubles mentaux des traumatismes crânio-cérébraux ; et le précis de Psychiatrie de l’Adulte de Lempérière et Féline (1977) fera de même.

La classifi cation nosologique américaine du DSM (1980, 1994) recense des troubles mentaux – démentiels ou autres – d’origine organique,

dont l’origine par trauma crânien. Et la Classifi cation Internationale des Troubles Mentaux (10e révision, 1992) reconnaît un « syndrome post-

commotionnel », répertorié F07.2, avec une sémiologie identique à celle décrite par Pierre Marie.

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Chronology of nosographic studies on traumatic brain injuryPr Louis CrocqCellule d’urgence médico-psychologique, SAMU de Paris

[email protected]

In the publication “Nosographie méthodologique” (Methodological Nosology, 1772) Boissier de Sauvages included a specifi c report on mental

disorders following brain injury, including the semiotics of the sleeper effect and dementia. In 1798, Desault referred, using his own case

studies, to confusion, delirium, and memory loss. In 1839, Dupuytren described a post-traumatic acute confusional state in terms of stupors

or manias. Schlagen (in Austria) in 1857 and Ericksen (in the UK) in 1866 referred to confusion of ideas following a shock to the brain.

This was followed by a period of controversy raised by the concept of emotional versus physical shock, following the railway accident. In

the USA, Putnam and Walton supported organicism (non-reductionism) with the ‘railway spine (1883), while Oppenheim in Germany (1888)

and subsequently Charcot at the Salpêtrière in France (1888 - 1893) favored the ‘dread hypothesis’ or emotional shock. Following on from

Charcot’s work, Vibert (1905) described the concept of perseveration by taking advantage, for which Brisseau (1908) developed the term

“malingering”.

The issue was reignited with World War One. The theory of mental confusion, upheld by the French School of Psychiatry, was applied to

traumatic brain injury following contusion or shock (Capgras, 1915). This was supplanted by the mechanical hypothesis of the effect of blast

damage (Mairet and Piéron, 1915; Gilbert Ballet and Rogues de Fursac, 1916), reminiscent of a term used in the Napoleonic era (‘vent du

boulet’) referring to sensation of the breeze of a passing canon ball, echoing Mott and Myers’ Shell-Shock theory (UK, 1915). At the other end

of the scale, Gilles (1916), Lépine (1917), Roussy and Lhermitte (1917) supported the hypothesis of hysteria, defended in England by Adrian

and Campbell (1916) and in Germany by the psychoanalysts Abraham and Ferenczi (1918). The most pertinent study in this fi eld was carried

out by Pierre Marie who defi ned post-traumatic subjective syndrome (1916, 1919), with headache, dizziness, tinnitus, reduced attention and

acquisition of amnesia and emotional disturbance.

Following on from this, two reports from the Conference of French Language Alienists and Neurologists addressed this issue; Hecaen, Ad-

juriaguerra and Evrard in 1954, and Ley, Marin and Cotte in 1969. In his “Manual of Psychiatry”, Henri Ey (1960) consecrated a chapter to

traumatic brain injury, as did the “Psychiatry of Adults” written by Lempérière and Féline (1977). The American nosologic classifi cation in the

“Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders” (DSM, 1980, 1994) refers to mental disorders – dementia and others – of organic

origin, caused by brain injury. The International Classifi cation of Mental Disorders (10th revision, 1992) includes ‘post-concussional syndrome’,

indexed as F07.2, with a semiology identical to that described by Pierre Marie.

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Prise en charge des traumatismes crâniens légers aux urgencesDr Maurice RaphaëlSAU CHU de Bicêtre

[email protected]

Les traumatismes crâniens légers (TCL) représentent un motif de recours quotidien pour les urgentistes. Ils font partie de ces pathologies

fréquentes et d’évolution favorable dans la grande majorité des cas, mais pour lesquelles le risque de complications aigües, engageant le

pronostic vital, reste une occurrence redoutable. Le défi pour l’urgentiste est d’évaluer cette probabilité en l’absence d’éléments cliniques ou

anamnestiques spécifi ques de lésion intra crânienne. L’accessibilité au scanner et la mise au point de règles prédictives de faible risque de

lésion ont transformé la prise en charge des TCL aux urgences.

Au delà des urgences, la prévention et l’organisation du dépistage du développement de troubles cognitifs, source de handicap, incombe pro-

bablement aussi à l’urgentiste. Ces complications sont encore trop souvent ignorées des urgentistes par manque de formation et d’informa-

tion sur le devenir des consultants. Le suivi de ces patients en post urgence est un réel problème de santé publique. À terme la construction

d’un réseau de prise en charge, incluant les services d’urgences, devrait se généraliser dans chaque territoire de santé.

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Management of mild traumatic brain injury in emergency departments Dr Maurice RaphaëlSAU CHU de Bicêtre

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Mild traumatic brain injury (TBI) is a daily event in emergency services. It is a common condition with a good prognosis in the large majority

of cases however the risk of acute complications which may be life-threatening is unavoidable. The challenge for emergency physicians is to

evaluate this probability in the absence of clinical signs and medical history specifi cally related to the intra-cranial damage. Access to a scan-

ner and clarifi cation of guidelines predictive of low risk brain damage, have transformed management of mild TBI in emergency departments.

In addition to emergency care, the prevention and management of diagnosing the development of cognitive disorders, a cause of handicap,

is also likely to fall to the emergency physician. These complications are often not identifi ed by emergency physicians, either due to lack of

training and of information on the intention of specialists. Follow-up of these patients after leaving the emergency department is a major

public health concern. In the long-term, the development of a management network, including emergency services, should become wide-

spread across all health domains.

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Prise en charge éducative et rééducative des traumatisés crâniens légers :revue de la littérature.Christine Picq, Pascale Bruguiere, Pr Pascale Pradat-DiehlService de Médecine Physique et Réadaptation, Groupe Hospitalier Pitié - Salpêtrière – Charles Foix.

[email protected]

De nombreuses études sont menées pour prévenir les séquelles à long terme des traumatismes crâniens légers. Elles présentent toutefois

des biais méthodologiques importants. Par ailleurs, la diversité des outils de mesure utilisés limite les possibilités de comparaison des études

entre elles. Deux types d’intervention sont retrouvés dans la littérature :

• Les prises en charge précoces consistent le plus souvent en une formation et sensibilisation des médecins aux facteurs de risques d’une

évolution défavorable. Il s’y associe une information, voire une éducation, des patients et éventuellement de leurs proches.

• Les prises en charge à distance sont très variables d’une étude à l’autre. Certaines sont centrées sur les troubles cognitifs. D’autres

prennent en compte l’intrication de facteurs physiques, neuropsychologiques, psychologiques et sociaux lorsque l’évolution est défavorable.

Elles proposent alors à ces patients une prise en charge individuelle et individualisée comportant une approche multidisciplinaire alliant

rééducation cognitive et soutien psychologique.

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Educational and and rehabilitation programs for mild traumatic brain injury: a literature reviewChristine Picq, Pascale Bruguiere, Pr Pascale Pradat-DiehlService de Médecine Physique et Réadaptation, Groupe Hospitalier Pitié - Salpêtrière – Charles Foix.

[email protected]

Many studies are made to prevent long term defi cit following MTBI. However, these studies comprise important methodological bias. More-

over, they use very different tools to evaluate the treatments’ effi cacy. Consequently, it’s diffi cult to compare studies between each other. Two

types of treatment are found in the literature:

• In the acute stage, the intervention consists in formation and information of medical teams to better identify people at risk of diffi culties for

recovery. It also consists in patient or family’s information.

• In the later stage, studies involve variable interventions. Some focus on cognitive therapy. Some others take into account at the same time

physical, neuropsychological, psychological and social impairments. These interventions propose an individualised approach, including cogni-

tive and psychological cares.

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Prise en charge au Québec des patients ayant subi un traumatisme craniocérébral légerPr Michelle McKerralDépartement de psychologie - Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal

[email protected]

Un diagnostic de traumatisme craniocérébral léger (TCCL) ne signifi e pas pour autant que l’impact sur la fonction cérébrale soit négligeable

et transitoire. Des problématiques cognitives, psychologiques et physiques peuvent découler du TCCL, et nuire à la participation sociale des

individus touchés. Une bonne connaissance de ces éléments, des facteurs qui modulent leur récupération et des meilleures interventions à

prodiguer est essentielle pour réduire les risques de conséquences à long terme d’un TCCL. Cette conférence vise à faire connaître les prin-

cipaux acteurs du Réseau québécois de la santé et des services sociaux ainsi que l’organisation des services pour les personnes ayant subi

un TCCL. Les traitements offerts au Québec aux patients TCCL et en particulier à ceux dont l’évolution est atypique seront présentés. L’accent

sera mis sur l’offre de service interdisciplinaire en place en contexte montréalais de réadaptation axée sur l’intégration sociale.

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Model of care in Quebec for patients having sustained a mild traumatic brain injuryPr Michelle McKerralDépartement de psychologie - Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal

[email protected]

A diagnosis of mild traumatic brain injury (MTBI) does not necessarily mean that the impact on brain function is negligible and transient. Cog-

nitive, psychological and physical problems may arise from the MTBI, and hinder the social participation of those affected. Good knowledge of

these issues, of the factors that modulate their recovery, and of the best interventions to provide is essential to reduce the risk of long-term

consequences of a MTBI. This conference aims to present the Quebec Network of health and social services’ main actors, and the organization

of services for persons having sustained a MTBI. Treatments offered to Quebec MTBI patients and in particular those with atypical recovery

will be presented. Emphasis will be put on the Montreal context of interdisciplinary rehabilitation services focused on social integration.

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Quelle adaptation de l’offre médicosociale pour les TCL ?Arièle Lambert Directrice des services Arceau Anjou- MFAM

[email protected]

La question des personnes victimes d’un TCL reste largement ouverte pour le champ médicosocial théoriquement organisé pour répondre

aux situations des TC graves et modérés. Face aux besoins complexes des personnes présentant de graves limitations du fait de la lésion

cérébrale acquise, la problématique des TCL reste à la marge de l’offre de service traditionnelle. Se pose alors la question d’ajuster cette offre

de façon à graduer et assouplir ses capacités d’intervention et les compétences qui peuvent être mobilisées en prévention et réaction des

complications régulièrement observées pour ce public particulier.

On relève à titre d’exemple des situations critiques à distance de l’accident et générées par un ensemble de facteurs insuffi samment iden-

tifi és lors de l’accident. Le maintien dans l’emploi, l’état de stress post-traumatique et ses conséquences dans le système de relations que

la personne entretient, l’incompréhension de l’environnement face aux diffi cultés de la personne peuvent compromettre un équilibre parfois

fragile selon les situations de vulnérabilité antérieure. L’enjeu repose essentiellement sur la prévention de ces ruptures de parcours en pre-

nant en considération le besoin d’information, d’évaluation et de recours depuis l’offre médicosociale qui peut évoluer dans son niveau de

réponses.

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Adaptation of medicosocial services for individuals suffering from mild traumatic brain injuryArièle Lambert Directrice des services Arceau Anjou- MFAM

[email protected]

The issue of management of victims of a mild traumatic brain injury has been largely unaddressed in terms of the medicosocial organization,

which is aimed in theory at addressing cases of moderate and severe brain injury. In the face of the complex needs of individuals presenting

with severe limitations due to brain damage, the management of mild brain injury cases is inadequately addressed by traditional services

available. This thus raises the issue of the need to adapt these services to develop graduated and fl exible opportunities to implement actions

and skills which can be mobilized for prevention and reactivity in the event of the complications regularly observed in this specifi c patient

group.

An example can be found in situations which arise some time after the brain injury, caused by the totality of factors which were not clearly

identifi ed at the time of the accident. Maintaining employment, the post-traumatic stress state and its consequences on the network of the

individual’s relations, lack of understanding of the environment in the face of the diffi culties encountered by the individual, all contribute to

compromise an equilibrium which may be more or less fragile according to the person’s previous experiences. The main concern lies es-

sentially in the prevention of disturbances to these situations, taking into consideration the need for information, evaluation and aid from the

medicosocial structure, which needs to offer fl exibility in its level of response.

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Proposition d’une nouvelle prise en charge : perspectives et mise en placePr Nozar AghakhaniService de Neurochirurgie CHU de Bicêtre

[email protected]

Chaque année, 150 000 nouveaux cas de traumatisme crânien léger se produisent en France. Beaucoup de patients se rétablissent complè-

tement en quelques semaines ou mois, mais chez environ 10 à 25 % d’entre eux, les symptômes persistent et peuvent rendre ces patients

inaptes à la poursuite d’une vie socioprofessionnelle normale, entraver une reprise de travail et altérer leur vie personnelle et familiale. Les

symptômes comprennent des plaintes somatiques, cognitives et affectives et sont regroupés sous la dénomination du « syndrome post-

traumatique du traumatisé crânien léger (SPT) ». On peut donc estimer à environ 15 000, le nombre de nouveaux cas de PCS par an dans un

pays comme la France.

Actuellement en France, dans la majorité des cas aucune prise en charge spécifi que n’est entreprise pour lutter contre cette cause majeure

de handicap et ce n’est bien souvent qu’à un stade trop tardif que les blessés d’évolution défavorable bénéfi cient d’une prise en charge qui

se révèle moins effi cace dans la mesure où les symptômes se sont enkystés.

C’est pourquoi, la question d’une intervention thérapeutique le plus tôt possible, adaptée et multidisciplinaire, et basée sur l’identifi cation

précoce de facteurs pronostics se pose donc de façon urgente.

Des études ont proposé différents types de prise en charge : traitements médicamenteux, information et psychoéducation des patients, dif-

férents types de rééducation cognitive. Les résultats de ces études, malgré les critiques que l’on peut leur adresser (problème de défi nition

de TC léger, problème de méthodologie, problème de suivi) vont dans le sens de la pertinence d’une prise en charge précoce des TCL. Nos

deux études organisées par l’IRME et fi nancées par la Fondation Paul Bennetot, ont permis de mieux préciser l’organisation actuelle des

soins du TCL en France, ses facteurs déterminants et ses problématiques et montrent surtout l’intérêt d’une prise en charge psychologique

et neuropsychologique précoce.

Au vu de ces résultats qui prouvent l’effi cacité de la prise en charge et également de la fi abilité des tests prédictifs réalisés en phase précoce,

nous proposons la mise en place sur deux régions (Paris et une autre région), d’un réseau de prise en charge précoce des traumatismes

crâniens légers. La mise en place des centres dédiés à la prise en charge de ces patients permettra de réunir en un lieu unique l’ensemble

des compétences (rééducateur, neurologue, neurochirurgien, psychiatre, psychologue, ergothérapeute, médecin de la douleur mais aussi

l’utilisation d’autre types de thérapie comme l’hypnose et la chiropraxie, …) pour une prise en charge adaptée et individualisée des patients.

Nos études ont également permis de constituer une cohorte importante de patients constituant un outil de recherche indispensable pour

mieux comprendre cette entité nosologique et tenter d’améliorer le pronostic de ces patients.

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Proposed new management of mild traumatic brain injury cases: perspectives and implementationPr Nozar AGhakhaniService de Neurochirurgie CHU de Bicêtre

[email protected]

Each year, 150 000 new cases of mild traumatic brain injury (TBI) occur in France. Many patients recover completely within a few weeks or

months, however in 10 to 25% of cases, symptoms persist, leaving these patients unable to maintain a normal socioprofessional life, hinder-

ing their return to work and affecting their professional and personal lives. Symptoms include somatic, cognitive and emotional disorders

which are grouped under the term “mild post-concussion syndrome”. The estimated number of new post-concussion syndrome cases per

annum is around 15 000 in countries such as France.

Currently in France, in the majority of cases there is no specifi c therapeutic management to combat this major cause of handicap and patients

with poor prognosis frequently only receive specifi c care at a late stage, when care is less effi cient given that symptoms are already well

entrenched. As such, the issue of therapeutic intervention – adapted, using a multidisciplinary approach, and based on the identifi cation of

early prognostic factors – needs urgent attention.

Studies have evaluated different approaches to care: medication, provision of information, and psychoeducation of patients, as well as dif-

ferent types of cognitive reeducation. While these studies have some shortcomings (problems with defi nition of mild TBI, methodology, and

follow-up), all support the pertinence of early management of mild TBI. Two studies carried out by IRME and fi nanced by the Paul Bennetot

Foundation, have allowed us to establish the current organization of care of mild TBI in France, its determining factors and associated prob-

lems, and above all highlighted the value of early psychological and neuropsychological management.

In light of these results demonstrating the effi cacy of early care as well as the reliability of predictive tests performed at an early stage, we

propose the implementation in two regions of France (Paris and another country) of an early care network for mild TBI. The establishment

of centers dedicated to the care of these patients will allow us to group in a single location a range of expertise (rehabilitation specialists,

neurologists, neurosurgeons, psychiatrists, psychologists, occupational therapists, pain specialists, as well as other therapeutic approaches

such as hypnosis and chiropractic) to offer adapted and individualized patient care. It will also allow us to develop a large patient cohort, a

vital research tool to better understand this disease entity and attempt to improve the prognosis of these patients.

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Les traumatismes crâniens initialement légers (TCL) représentent 80 % des traumatismes

crânio-cérébraux, soit environ 80 000 TCL admis aux urgences, chaque année, en France.

L’événement, l’émotion dissipée, est souvent considéré comme banal par la famille et le

blessé lui-même, voire par le médecin.

Pourtant, de rares blessés vont se révéler, en particulier par le scanner, victimes de lésions

cérébrales, dont certaines (hématomes) requièrent un geste neuro-chirurgical. Surtout,

d’assez nombreux blessés gardent des troubles invalidants, au-delà de 3 mois, le plus

souvent sous la forme du syndrome post-commotionnel persistant (SPCP). Cette « mal-

heureuse minorité » représente 10 à 15 % des traumatismes crâniens qu’on devrait dire

« initialement légers » (Wood, 2004), soit environ 10 000 personnes par an. Et le coût des TCL

représente le tiers des dépenses liées aux traumatismes crâniens, soit 15 milliards de dollars par

an aux États-Unis.

La recherche médicale s’est longtemps fourvoyée dans des polémiques sur la cause des troubles

entraînés par les TCL, surtout lorsqu’ils sont durables : causes organique ou psychique, sur fond

de suspicion d’intéressement des blessés vis-à-vis des organismes sociaux et des assurances.

Elle est, depuis 10 ans, revisitée grâce aux progrès de la neuropsychologie, de l’imagerie et d’une

approche globale bio-psycho-sociale. Malgré ces progrès, le TCL reste peu connu, donc négligé

et mal traité.

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Plusieurs études contrôlées valident l’utilité d’une information immédiate, relayée par le méde-

cin traitant, sur les signes de la commotion cérébrale : ralentissement du traitement de l’informa-

tion, troubles de l’attention et de la mémoire, troubles de l’humeur. Ces explications, une écoute

attentive aux conséquences matérielles et psychologiques de l’accident peuvent déjà contribuer

à réduire l’intensité des troubles (Ponsford, 2000).

Les études de cohorte entreprises par l’IRME ont permis d’identifi er, dès l’accès aux urgences, les

facteurs de risque d’évolution défavorable d’un TCL. Leur identifi cation doit permettre une prise

en charge de ceux des TCL chez qui ils sont détectés, de manière à prévenir leur désinsertion

socio-professionnelle.

Dès 1988, Brian Jennett, le père de la neurotraumatologie en Europe, recommandait :

« Occupez-vous aussi des traumatisés crâniens légers ! »

Professeur Jean-Luc TRUELLE

Service de médecine physique et de réadaptation - C.H.U Raymond-Poincaré

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IRME Institut pour la Recherche sur la Moelle épinière et l’Encéphale

25, rue Duranton 75015 Paris - France Téléphone : +33(0) 1 44 05 15 43

www.irme.org

Fondation Paul Bennetot Sous égide de la Fondation de l’Avenir

255 rue de Vaugirard 75719 PARIS cedex 15 Tél : +33(0) 1 40 43 23 80 Télécopie : +33(0) 1 40 43 23 90

www.fondationpaulbennetot.org/

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