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7/21/2019 intelligence économique et ERP.pdf
http://slidepdf.com/reader/full/intelligence-economique-et-erppdf 1/6
Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, seules les entreprises qui ont adopté une stratégie
de création et de gestion des différents flux d’informations seront capables d’anticiper les
changements des comportements des acteurs économiques, de prévoir l’évolution des marchés,
d’identifier l’innovation technologique et de prendre les bonnes décisions afin d’améliorer leur
compétitivité. Considérée comme une démarche de maîtrise de l’information stratégique utile au
développement des entreprises, l’intelligence économique (IE), nouveau mode de management, est
devenue, un levier indispensable de la performance économique des entreprises au Maroc.
L'intelligence économique : un instrument nouveau
Intelligence économique Le terme d’intelligence économique a fait l’objet de nombreux débats
opposant les chercheurs et les praticiens pendant plus de quinze ans. Un consensus a été trouvé et la
définition normative de l’IE satisfait tous les intervenants. Nous allons faire le point sur les méthodes,
les outils et les dernières évolutions. Dans la démarche d’intelligence économique, on parle souvent
de la nécessité de collecter l’information et de rassembler les données et les informations dans
l’entreprise, à l’extérieur, auprès des partenaires ou des collectivités. D’une façon générale,l’intelligence économique est une démarche à trois niveaux : au niveau international, national et au
niveau de l’entreprise. Les aspects défensifs et offensifs de l’intelligence économique concernent
trois grands points : le management de l’information, la protection du patrimoine informationnel et
le lobbying . L’intelligence économique permet surtout de mieux connaître les concurrents, les
donneurs d’ordre, les fournisseurs, les règles et les normes qui peuvent influencer directement
l’activité de l’entreprise afin d’agir sur ses environnements au lieu de les subir. C’est une aide à la
décision qui ne se substitue pas à l’intuition et aux décisions humaines collectives ou personnelles.
En quoi consiste l’information ?
La question du contenu de l’information et de sa gestion est fondamentale. Plus le système
d’information est capable d’intégrer les informations et les métadonnées correspondantes, plus le
système de traitement de ces informations est capable de définir une stratégie de gestion des
informations en correspondance avec les responsables de l’entreprise.
Une dentition générale de l’information porte sur la relation entre un émetteur et un destinataire.
Elle peut être ensuite étendue à plusieurs émetteurs et destinataires qui disposent de cette
information et qui peuvent donc en faire un moyen de pression (rétention, modification, altération,
publication). ɐt L’information Par définition, l’information correspond à une donnée définie à
laquelle l’émetteur et le destinataire donnent une interprétation. Il n’existe pas d’informationabsolue. L’information se définit au sens brut comme étant le renseignement (origine des services de
renseignements) sur quelqu’un ou quelque chose. Plus précisément, elle réunit trois champs que
sont les données, les informations et le savoir.
Les acteurs travaillant dans les renseignements ont bien compris qu’une gestion offensive de
l’information est un outil de pouvoir en situation conflictuelle ; savoir est donc un avantage essentiel
sur ses concurrents ou ses adversaires.
En quoi consistent les données ?
Les types de données suivent la même logique que les informations : création, diffusion, interdiction.
Ils sont rattachés ou non à une information.
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Définition du terme « donnée » : Une donnée est un élément brut qui n’a pas été traité ou qui n’a
pas été mis en contexte. Les données ont peu de valeurs en elles-mêmes. Elles sont faciles à
manipuler et à stocker sur des ordinateurs ou des serveurs. Les données sont par exemple les bilans
de sociétés, les rapports d’études, les articles de magazine, les banques de données (BDD), des
enregistrements dans l’entreprise, les données de Google, de Bing… mais aussi des revues de presse,
les données sur Internet ou les données internes dans l’entreprise qui seront éventuellement
indexées. Cependant, la recherche d’information ne doit pas être uniquement une affaire de
mégaserveur et de PC connecté, mais une affaire d’homme, produisant du savoir, le mettant en
scène, le conservant, le communiquant, et se l’appropriant pour être et pour agir avec la société.
En quoi consiste la connaissance ?
C’est un débat vaste mais intéressant, car le mot « connaissance » nous vient du latin cognoscere ,
qui signifie comprendre, apprendre, prendre connaissance (faculté de connaître en opposition à la
pratique). Commençons par une définition du terme connaissance : La connaissance est fondée sur
une information assimilée et utilisée afin de parvenir à une action ou à une décision. Lesconnaissances sont des informations qui se trouvent dans la mémoire des personnes. La valeur des
connaissances est élevée, puisqu’elles permettent la prise de décision. La connaissance permet donc
la généralisation des problèmes, alors que l’information ne permet de prendre que des décisions
particulières. Les connaissances doivent être classées, organisées, structurées par caté- gories
(thématiques, géographiques, typologiques).
Guerre de l’information en temps réel :
Le renseignement a pris une telle importance que cela conduit inévitable- ment à une guerre de
l’information. Savoir ce que les autres ne savent pas ou avec un temps d’avance est un enjeuprimordial. Mais aussi posséder, disposer et maîtriser l’information pour l’utiliser contre ses
adversaires : telles sont les origines du pouvoir d’influence. D’ailleurs cette guerre est visible à
travers les médias, que ce soit à la radio, lors de conférences, dans la presse écrite, les journaux,
l’audiovisuel, Internet ou encore les réseaux internes comme externes ou les réseaux sociaux comme
Facecook 9 , Twitter, Friendfeed, Flickr, Viadeo, LinkedIn. Ceux-ci sont de formidables vecteurs
d’échanges et de brassage d’informations.
Les réseaux sociaux, en termes de potentiels de membres, fédèrent dans le monde plus d’un milliard
d’internautes. Ils sont un gisement pour l’écoute des clients et des satisfactions. Ils sont devenus un
outil de liaison offrant de réelles opportunités à l’échelle mondiale pour les professionnelsrecherchant de nouveaux clients ou des débouchés commerciaux. D’autant plus que l’accès est
gratuit pour l’utilisateur et l’entreprise. La continuité des réseaux sociaux vers les mobiles accélère
encore davantage le risque de diffusion incontrôlée des informations au cours des prochaines années
sur les mobiles, les médias (YouTube, iPhone, Twitter), les Web TV mobiles, le Web mondial. Il y a
pléthore d’informations qui croissent et se multiplient parfois en se contredisant, conduisant à
rechercher des critères de sélection et à la nécessité de hiérarchiser la masse d’information reçue.
Aussi, par exemple, les réseaux Internet tel que Wikileaks ont de fortes capacités en termes
d’opinion et d’information. Ces réseaux, qui sont des acteurs de ce conflit, cherchent à devancer
leurs concurrents en étant les premiers à donner l’accès à des informations grises, voire en allant
jusqu’à les provoquer par l’intermédiaire de rumeurs et de propagation d’information dans uneoptique de manipulation.
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L’entreprise est la première créatrice et utilisatrice d’information Plus qu’hier, l’appréhension de
l’environnement concurrentiel par l’entre- prise, l’anticipation des tendances, la maîtrise et
l’utilisation optimale de flux d’informations croissants font partie des enjeux majeurs imposant, pour
être correctement mis en œuvre, de nouvelles pratiques.
Comment classer les informations à gérer ?
Dans le cadre de la norme XP X 50-053 (avril 1998) Prestations de veille – Prestations de
veille et prestations de mise en place d’un système de veille, nous ajouterons aux notions
d’informations ouvertes ou fermées les notions d’informations blanches , grises ou noires . Il
sera question ensuite de comprendre comment situer l’intelligence économique au sein de
l’entreprise elle-même. L’environnement est submergé d’informations et les interrelations se
multiplient. Il faut des grilles de classement et de sélection de l’information. L’intelligence
économique est aussi un outil d’aide à la décision qui se destine aux consultants en stratégie
par exemple, aux chefs d’entreprise, aux gestionnaires et à l’ensemble du personnel en
l’accompagnant d’une démarche pédagogique.
Information blanche : aisément et licitement accessible, elle représenterait 80 % de
l’information générée par une démarche de veille
Information grise : licitement accessible mais caractérisée par des difficultés dans la
connaissance de son existence ou de son accès (elle représenterait 15 % de la totalité des
informations).
Information noire : information à diffusion restreinte et dont l’accès ou l’usage est
explicitement protégé (5 % des informations).
Les frontières sont minces et il est parfois difficile de catégoriser une information et de la
hiérarchiser. Parmi la masse d’informations disponibles, l’entreprise doit identifier celles qui sontutiles pour son système d’intelligence économique (SIE). Information blanche Une information
blanche peut résulter du fait de se procurer un bilan de société (par www.nom_societe.com par
exemple), un article de presse sur les sites web des journaux, le rapport d’activité de l’entreprise Y
mis en ligne sur leur site, etc. Information grise Un exemple d’information grise pourrait être de se
procurer une information sur un concurrent Z grâce au fournisseur W. Information noire Une
information noire consisterait, selon la définition, à obtenir par exemple la stratégie de recherche
(confidentielle) d’une entreprise.
Les six dimensions d’une démarche d’IE
• Traiter et analyser l’information stratégique : Comprendre le processus d’ana- lyse pour
transformer les données en informations stratégiques, savoir traiter rapidement ces informations en
prenant en compte les biais cognitifs, qualifier les sources, utiliser les outils avancés pour analyser les
stratégies des concurrents et les représenter graphiquement pour mieux échanger…
• Manager l’information et la connaissance : Savoir gérer l’information pour la capitaliser, la faire
circuler et la transformer en connaissance, favoriser la cons- titution de communautés de pratique et
le management en réseau, développer la co-prospective et mettre en place une war-room . Protéger
son patrimoine immatériel : Savoir sécuriser ses informations, réaliser un auto-diagnostic de ses
failles, connaître les pratiques d’ingénierie sociale, utiliser l’arme du brevet, protéger ses personnesclés et développer une gestion prévisionnelle des emplois et compétences. • Influencer son
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environnement : Savoir communiquer en interne pour mobiliser les collaborateurs et rendre
effective la vision stratégique de l’entreprise, ne pas négliger les relations presse, se préparer à la
communication de crise, pratiquer le lobbying et développer son agilité stratégique grâce à la
méthode des échiquiers invisibles et à l’usage de la matrice DIA (Direct-Indirect-Anticipation). Ce
livre… pour qui ? L’intelligence économique étant d’abord une question de posture, elle est
accessible à tout type d’organisation, quels que soient sa taille et ses moyens… à condition de
connaître les outils de base nécessaires à la mise en œuvre de cette démarche résolument innovante
De la maîtrise des informations aux processus d’innovation
Comprendre la relation entre maîtrise des informations, développement des connaissances et
innovation.
Les marchés se morcellent, se recomposent en permanence avec l’arrivée de nouveaux entrants qui
se positionnent sur des communautés d’intérêts ou de pratiques (mode de consommation) en
évolution constante. À cela s’ajoutent des courants contraires comme le low cost , le haut de gammeet les modes de consommation et des évolutions technologiques exponentielles. Pour illustrer le
propos, prenons l’exemple du marché de l’automobile. Un constructeur comme Dacia arrivé en 2004
sur le marché avec la Logan produit maintenant 1 million de véhicules par an et est très rentable
alors que les autres constructeurs courent derrière le Graal du haut de gamme illustré par l’industrie
allemande. En parallèle, le groupe Bolloré se positionne sur l’ultra urbain avec sa Blue Car et un
paiement à l’usage. Sur ce dernier point, il est intéressant de noter que les acteurs historiques de
cette industrie n’ont pas saisi ce marché. Comment rester compétitif, bien orienter ses innovations,
ne pas rater des évolutions de marché dans un tel contexte ? Ainsi, le groupe RIM, inventeur du
BlackBerry, n’a pas su prendre à temps le virage des écrans tactiles et des applications liées aux
usages des smartphones ; il se trouve en grande difficulté
L’information est le minerai de la connaissance et la connaissance est la source de toute innovation.
Il est donc essentiel de savoir collecter les informations et les partager. Elles permettront de se créer
des avantages concurrentiels en transformant ces informations en connaissances pour produire des
innovations. Savoir créer des connaissances nouvelles à partir des informations collectées n’est pas à
la portée des toutes les organisations. Il constitue une barrière à l’entrée pour les concurrents et
nouveaux entrants. La réduction du time to market , l’agilité et la vitesse sont les résultats.
L’information, minerai de la connaissance Ces facteurs clés de succès sont quasiment hors de portée
de toute entreprise organisée en silo et centrée sur les reportings . Développée par Ikujiro Nonaka et
Hirotaka Takeuchi , cette approche sert égale- ment à transférer les savoirs. Considérant que la
fonction première de l’entreprise est de créer des avantages concurrentiels fondés sur son
intelligence collective, le rôle des managers de terrain est de favoriser la collecte et le partage des
informations sur des règles établies pour créer des connaissances nouvelles. Comme le disait le
philosophe américain R.W. Emerson, nos meilleures idées viennent des autres.
Le groupe Unilever a également un savoir-faire important de mise au point d’offres pour les plus
pauvres au travers de sa filiale indienne Hindustan Lever. Selon la dernière enquête de l’Insee sur les
niveaux de vie en France, en 2010, le niveau de vie médian (19 270 euros annuels) a diminué de 0,5
% par rapport à 2009 ; 8,6 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté (soit 964 euros de
revenu mensuel « disponible » en 2010 pour une personne seule). Fort de cette tendance qui s’étendà tous les pays du sud de l’Europe, Unilever a décidé de revoir son offre produits en s’appuyant sur
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ses expériences indiennes pour répondre aux attentes d’une Europe en voie de paupérisation. Cette
révision passe notamment par le conditionnement afin d’aligner les prix sur le pouvoir d’achat
(ventes en petites quantités, packaging plus simple…). Une analyse fine des processus d’usage d’une
offre peut ouvrir de véritables oppor- tunités (loi LEM ou loi de Murphy).
Des groupes internationaux, tels que Nokia, font également appel aux idées de leurs clients pourconcevoir les offres de demain au travers de plateformes telles que « Invent with Nokia ». Il reste à
prouver que des projets comme « CA Store » ou « Invent with Nokia » mobilisent des communautés.
En revanche, les appels à co-innovation de plus en plus fortement dotés et parfaitement cadrés
comme ceux du DARPA ou de General Electric montrent toute la potentialité de l’approche en
termes de rapidité dans la détection d’experts et de savoir-faire, de collecte d’informations
stratégiques sur les recherches en cours et de mise au point d’offres. Une société basée au cœur du
parc régional de la Chartreuse réussit dans le co développement de ses nouveaux produits avec ses
clients : RaidLight. Cette société, fondée par Benoît Laval et dont les collaborateurs sont tous des
passionnés de course à pied et sportifs de haut niveau, fait largement appel à son écosystème et aux
utilisateurs experts pour concevoir et mettre au point les produits de demain. Les propositions
donnent naissance à ce que les clients attendent et semblent faire la différence. La clé du succès de
cette innovation ascendante,
L’entreprise Décathlon, qui commercialise des articles de sports et en produit sous ses propres
marques, a su mettre en œuvre un dispositif de veille des plus intelligents sur fond d’une culture qui
mêle la passion du sport et l’écoute active du client. Lorsqu’ils vont travailler au Campus (c’est le
nom du siège situé près de Lille), les ingénieurs et spécialistes du marketing passent par le magasin,
histoire de ne jamais oublier que c’est là que tout se joue en dernier ressort. Il leur arrive d’ailleurs
parfois de rentrer leurs badges et de se fondre dans la foule des clients, histoire d’observer.
Régulièrement, celui qui est à l’origine d’un produit tient le stand correspondant afin de rester au
contact de l’utilisateur et recevoir ses critiques. De même, si la pratique d’un sport est demandée aux
employés, ce n’est pas seulement pour maintenir leur forme mais également pour tester les pro-
duits. Enfin, la veille est parfois très élaborée. Ainsi, lorsqu’il fut décidé de modifier la disposition du
rayon sac à dos (pré- sentation par contenances et non par prix ou par marques), des enquêteurs
munis de caméras étaient là pour filmer les réactions des clients.
L’apport des théories de l’organisation
L’analyse de la littérature a pour objet de cerner les diverses perspectives trai- tant la transformation
de l’information en connaissance; elle permet de rele ver trois grands courants de contribu-tions qui
se rapportent successivementà la théorie décisionnelle, à la théorie de l’apprentissage
organisationnel, et à la théorie basée sur les ressources. Nous les présentons successivement ci-
après.
Les contributions relevant de la théorie décisionnelle Dans la perspective des tenants de la théorie
décisionnelle, l’organisation est une entité qui résout des problèmes. La prise de décision constitue le
processus organisationnel qui va de l’information à la connaissance. La prise de décision constitue
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manifestement un des plus importants processus organisationnels par lequel les dirigeants affectent
la vie et la croissance des organisations (Aguilar, 1967) et dont l’information constitue un intrant
essentiel (Barnard, 1938; Cyert et March, 1963; March, 1991; Simon, 1945). Tel que mentionnée, la
décision est une succession d’étapes qui transforme l’in- formation en une connaissance. Quel- ques
auteurs à l’instar de Cyert et March (1963), soulèvent qu’il n’est pas toujours évident d’établir une
rela- tion claire entre une information et une connaissance. En effet, ces auteurs soulèvent
l’incapacité à traiter l’infor- mation disponible du fait des limites humaines et organisationnelles, et
de la non-perception de la qualité de l’in- formation disponible à cause des capacités analytiques ou
de coordina- tion limitées. Pour Levinthal et March (1993) et Nonaka(1994), le problème que sou-
lève l’analyse de la relation entre l’in- formation et la connaissance ne rési- derait donc pas dans
l’absence d’un lien, mais dans le fait que cette relation n’est pas directement observable et qu’elle
est par ailleurs rendue com- plexe à saisir à cause de l’interférence de plusieurs facteurs subjectifs
(préférences et intérêts personnels du déci- deur) et cognitifs. Les contributions relevant de la
théorie de l’apprentissage organisationnel Les auteurs dont les contributions peu- vent être
rattachées à la théorie de l’apprentissage organisationnel adhè- rent à la thèse selon laquellel’information constitue un intrant, et son traite- ment qui aboutit à la connaissance est un levier de
l’apprentissage organisationnel. L’existence d’une relation entre l’infor- mation et la connaissance est
large- ment documentée dans la littérature sur l’apprentissage organisationnel. Les organisations qui
favorisent l’apprentissage sont souvent caractérisées par leur capacité à apprendre à transfor- mer
leur information en connaissance pour innover leurs technologies, leurs structures et leurs pratiques
organisationnelles