1
136 Posters normaux (CPK à 59 U/L, LDH = 126 U/L). La glycémie était à 12 mmo/L et l’hémoglobine glyquée était à 12 %. L’écho Doppler des membres inférieurs ne montrait pas de thrombose veineuse profonde. L’électromyogramme objectivait un tracé myogène des muscles tibiaux antérieurs. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) musculaire a mis en évidence un œdème extensif des muscles tibiaux antérieurs compatible avec le diagnostic d’infarctus musculaire. Conclusion.— L’infarctus musculaire est une complication rare du diabète, exceptionnellement bilatéral. Son diagnostic doit être évoqué chez le diabétique au stade de complications macro- et microvasculaires en cas de douleur musculaire brutale sans contexte traumatique. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.051 P42 Intérêt pour la pratique clinique de l’évaluation de la pression artérielle centrale et de la rigidité artérielle chez les patients consultant pour hypertension artérielle S. Alperin , X. Girerd Hôpital Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France Mots clés : Rigidité artérielle ; Pression artérielle centrale Contexte.— La prise en charge de l’HTA repose sur la pression humé- rale. Des études récentes ont montré que la pression centrale et la vitesse de l’onde de pouls sont de meilleurs facteurs prédictifs de mortalité. Objectif.— Évaluer l’impact de ces paramètres pris en tant que cibles thérapeutiques. Méthodologie.— Quarante-huit patients hypertendus ambulatoires ont bénéficié de quatre mesures de pression humérale pendant dix minutes, d’une mesure de pression centrale et de vitesse de l’onde de pouls (VOP) par tonométrie d’aplanation. Pour l’analyse statistique, ont été étudiés, la première (PAmax) et la der- nière (PAmin) mesure brachiale, l’indice d’augmentation (AI), la pression artérielle systolique centrale (PASc) et la pression pul- sée centrale (PPc). Les patients définis non contrôlés avaient une PAmax 140/90 mmHg, une PAmin 135/85 mmHg. Les valeurs cibles d’AI, de PASc, de PPc, et de VOP ont été calculés pour chaque patient avec des tables de référence. Un deuxième seuil de VOP de 10m/s a été étudié. L’analyse de concordance a été réalisée avec un test kappa et un seuil de 0,5 a été considéré significatif. Pour les comparaisons de groupes, un test t Student, fisher-snedecor et un Chi 2 ont été utilisés. Résultats.— L’HTA était non contrôlée chez 45% des patients pour la PAmax, chez 35% pour la PAmin. Une élévation a été retrouvée ( % patients) pour l’AI (12 %), pour la PPc (35 %), pour la PASc (27 %), pour la VOP (23 %), pour la VOP avec le seuil à 10 m/s (58 %). Il n’y avait pas de concordance entre la pression humérale et la PASc, la PPc, l’AI, la VOP. Une élévation de la VOP (40%), de l’AI (7%), de la PASc (7 %), de la PPc (7 %) a été retrouvée parmi ( % patients) traités efficacement. Conclusion.— Il existe une grande discordance entre le contrôle tensionnel huméral et central. La VOP reste élevée chez 40 % des patients efficacement traités. Utiliser ces paramètres comme cibles thérapeutiques, bouleverserait totalement la prise en charge de l’HTA. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.052 P43 Malformations veineuses des membres. Apports diagnostiques et thérapeutiques de l’échographie Doppler C. Laaengh Massoni a , K. Betroune a , C. Laurian b a Centre d’explorations vasculaires, 7, rue Chalgrin, 75116 Paris, France b Groupe hospitalier Paris-Saint-Joseph, 75014 Paris, France Mots clés : Malformation veineuse ; Écho-Doppler Introduction.— Les malformations veineuses (MV) sont congénitales et souvent symptomatiques tardivement (adolescence ou adulte). Elles sont formées de veines sinueuses, de calibre irrégulier qui augmentent avec l’âge sous l’effet des variations de pression vei- neuse liées à la gravité. La classification de Hamburg permet de distinguer les MV tronculaires des MV extratronculaires. Les MV tronculaires concernent les troncs profonds et/ou superficiels des membres alors que les MV extratronculaires infiltrent les structures tissulaires. Seules, les MV extra tronculaires sont évoquées sur ce poster. Rôle diagnostique de l’échodoppler.— Diagnostic positif : une MV extra tronculaire est formée d’un groupement de veines plus ou moins ectasiques, à vitesses circulatoires lentes (classification ISSVA). Elle est reliée au reste du réseau par des veines de calibre variable. La présence de veines de drainage de gros calibre connec- tées aux troncs profonds doit conduire à évaluer le risque de migration embolique. Le diagnostic différentiel est basé sur la connaissance des caracté- ristiques des malformations lymphatiques et artérioveineuses. Diagnostic topographique : les MV peuvent être cutanées, sous- cutanées, intramusculaires, dans les nerfs, dans les espaces celluleux intermusculaires. Les localisations intra-articulaires (fré- quentes dans le genou) ne sont pas vues par l’échographie (intérêt d’une IRM en T2 pour cette localisation). Rôle préthérapeutique de l’échodoppler.— Les traitements invasifs (sclérothérapie ou chirurgie) concernent les MV symptomatiques. Les hémorragies, les localisations à haut risque de complication (hémarthrose, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), les douleurs entraînant une impotence fonctionnelle du membre, des amyotrophies et des rétractions tendineuses, les déformations sévères entrent dans le cadre de ces indications. Le traitement médical et la sclérothérapie sont les thérapeutiques de première intention. Sclérothérapie (chimique ou laser) : l’échographie apporte surtout des éléments qui contre-indiquent une sclérothérapie. La visua- lisation de nerfs envahis par la MV, au contact ou dans la MV contre-indique la sclérose. Une communication directe de gros calibre d’une ectasie veineuse avec les troncs veineux profonds est également une contre-indication. Chirurgie : elle est discutée dans le cadre d’une contre-indication à la sclérose ou après des résultats incomplets de la sclérothérapie. La chirurgie d’exérèse peut être complète ou partielle. Echo marquages préopératoires : illustrés par trois cas. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.053 P44 Infarctus cérébral et thrombocytémie essentielle : le coupable n’est pas toujours celui que l’on croit O. Rouyer a,b,c,, V. Lauer a , M. Diaconu a , C. Marescaux a , B. Geny b,c , V. Wolff a,c a Unité neurovasculaire, HU, 67000, Strasbourg, France b Service de physiologie, HU, 67000 Strasbourg, France c Équipe d’accueil 3072, faculté de médecine, 67000 Strasbourg, France Mots clés : Thrombocytémie essentielle ; Infarctus cérébral

Intérêt pour la pratique clinique de l’évaluation de la pression artérielle centrale et de la rigidité artérielle chez les patients consultant pour hypertension artérielle

  • Upload
    x

  • View
    219

  • Download
    4

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Intérêt pour la pratique clinique de l’évaluation de la pression artérielle centrale et de la rigidité artérielle chez les patients consultant pour hypertension artérielle

1

n1dpm(mmCdémt

h

PIlahS

F

MCrvmOcModlsnpsucp1ucCRl(paPPeCtptl

h

PMdDCa

Fb

MIeEandtmtpReoIvtmLrDccqdR(L(ldsmiSdlccéClLE

h

P

36

ormaux (CPK à 59 U/L, LDH = 126 U/L). La glycémie était à2 mmo/L et l’hémoglobine glyquée était à 12 %. L’écho Doppleres membres inférieurs ne montrait pas de thrombose veineuserofonde. L’électromyogramme objectivait un tracé myogène desuscles tibiaux antérieurs. L’imagerie par résonance magnétique

IRM) musculaire a mis en évidence un œdème extensif desuscles tibiaux antérieurs compatible avec le diagnostic d’infarctususculaire.onclusion.— L’infarctus musculaire est une complication rare duiabète, exceptionnellement bilatéral. Son diagnostic doit êtrevoqué chez le diabétique au stade de complications macro- eticrovasculaires en cas de douleur musculaire brutale sans contexte

raumatique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.051

42ntérêt pour la pratique clinique de l’évaluation dea pression artérielle centrale et de la rigiditértérielle chez les patients consultant pourypertension artérielle. Alperin , X. Girerd

Hôpital Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris,rance

ots clés : Rigidité artérielle ; Pression artérielle centraleontexte.— La prise en charge de l’HTA repose sur la pression humé-ale. Des études récentes ont montré que la pression centrale et laitesse de l’onde de pouls sont de meilleurs facteurs prédictifs deortalité.bjectif.— Évaluer l’impact de ces paramètres pris en tant queibles thérapeutiques.éthodologie.— Quarante-huit patients hypertendus ambulatoiresnt bénéficié de quatre mesures de pression humérale pendantix minutes, d’une mesure de pression centrale et de vitesse de’onde de pouls (VOP) par tonométrie d’aplanation. Pour l’analysetatistique, ont été étudiés, la première (PAmax) et la der-ière (PAmin) mesure brachiale, l’indice d’augmentation (AI), laression artérielle systolique centrale (PASc) et la pression pul-ée centrale (PPc). Les patients définis non contrôlés avaientne PAmax ≥ 140/90 mmHg, une PAmin ≥ 135/85 mmHg. Les valeursibles d’AI, de PASc, de PPc, et de VOP ont été calculés pour chaqueatient avec des tables de référence. Un deuxième seuil de VOP de0 m/s a été étudié. L’analyse de concordance a été réalisée avecn test kappa et un seuil de 0,5 a été considéré significatif. Pour lesomparaisons de groupes, un test t Student, fisher-snedecor et unhi2 ont été utilisés.ésultats.— L’HTA était non contrôlée chez 45 % des patients pour

a PAmax, chez 35 % pour la PAmin. Une élévation a été retrouvée% patients) pour l’AI (12 %), pour la PPc (35 %), pour la PASc (27 %),our la VOP (23 %), pour la VOP avec le seuil à 10 m/s (58 %). Il n’yvait pas de concordance entre la pression humérale et la PASc, laPc, l’AI, la VOP. Une élévation de la VOP (40 %), de l’AI (7 %), de laASc (7 %), de la PPc (7 %) a été retrouvée parmi ( % patients) traitésfficacement.onclusion.— Il existe une grande discordance entre le contrôleensionnel huméral et central. La VOP reste élevée chez 40 % des

atients efficacement traités. Utiliser ces paramètres comme cibleshérapeutiques, bouleverserait totalement la prise en charge de’HTA.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.052

IlOBa

b

c

F

M

Posters

43alformations veineuses des membres. Apportsiagnostiques et thérapeutiques de l’échographieoppler. Laaengh Massoni a, K. Betroune a, C. Laurian b

Centre d’explorations vasculaires, 7, rue Chalgrin, 75116 Paris,ranceGroupe hospitalier Paris-Saint-Joseph, 75014 Paris, France

ots clés : Malformation veineuse ; Écho-Dopplerntroduction.— Les malformations veineuses (MV) sont congénitalest souvent symptomatiques tardivement (adolescence ou adulte).lles sont formées de veines sinueuses, de calibre irrégulier quiugmentent avec l’âge sous l’effet des variations de pression vei-euse liées à la gravité. La classification de Hamburg permet deistinguer les MV tronculaires des MV extratronculaires. Les MVronculaires concernent les troncs profonds et/ou superficiels desembres alors que les MV extratronculaires infiltrent les structures

issulaires. Seules, les MV extra tronculaires sont évoquées sur ceoster.ôle diagnostique de l’échodoppler.— Diagnostic positif : une MVxtra tronculaire est formée d’un groupement de veines plusu moins ectasiques, à vitesses circulatoires lentes (classificationSSVA). Elle est reliée au reste du réseau par des veines de calibreariable. La présence de veines de drainage de gros calibre connec-ées aux troncs profonds doit conduire à évaluer le risque deigration embolique.

e diagnostic différentiel est basé sur la connaissance des caracté-istiques des malformations lymphatiques et artérioveineuses.iagnostic topographique : les MV peuvent être cutanées, sous-utanées, intramusculaires, dans les nerfs, dans les espaceselluleux intermusculaires. Les localisations intra-articulaires (fré-uentes dans le genou) ne sont pas vues par l’échographie (intérêt’une IRM en T2 pour cette localisation).ôle préthérapeutique de l’échodoppler.— Les traitements invasifssclérothérapie ou chirurgie) concernent les MV symptomatiques.es hémorragies, les localisations à haut risque de complicationhémarthrose, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire),es douleurs entraînant une impotence fonctionnelle du membre,es amyotrophies et des rétractions tendineuses, les déformationsévères entrent dans le cadre de ces indications. Le traitementédical et la sclérothérapie sont les thérapeutiques de première

ntention.clérothérapie (chimique ou laser) : l’échographie apporte surtoutes éléments qui contre-indiquent une sclérothérapie. La visua-isation de nerfs envahis par la MV, au contact ou dans la MVontre-indique la sclérose. Une communication directe de grosalibre d’une ectasie veineuse avec les troncs veineux profonds estgalement une contre-indication.hirurgie : elle est discutée dans le cadre d’une contre-indication à

a sclérose ou après des résultats incomplets de la sclérothérapie.a chirurgie d’exérèse peut être complète ou partielle.cho marquages préopératoires : illustrés par trois cas.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.053

44nfarctus cérébral et thrombocytémie essentielle :e coupable n’est pas toujours celui que l’on croit. Rouyer a,b,c,∗, V. Lauer a, M. Diaconu a, C. Marescaux a,. Geny b,c, V. Wolff a,c

Unité neurovasculaire, HU, 67000, Strasbourg, FranceService de physiologie, HU, 67000 Strasbourg, France

Équipe d’accueil 3072, faculté de médecine, 67000 Strasbourg,rance

ots clés : Thrombocytémie essentielle ; Infarctus cérébral