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L E C A H I E R T E C H Ix] ~ ~:,__~ ~.~, ~_. THERMOMi TRES TYMPANIQUES A INFRAROUGE Si le 9 novembre 1995, le Conseil sup6rieur d'hygiene publique ~met un certain nombre de recommandations [1] relatives au risque li~ & l'emploi de mercure, notamment dans les thermom~tres, informations reprises par le ministre de la Sant~, le 28 mars 1996 [2], ce n'est que le 22 avri11997 qu'une circulaire [3] informe I'ensemble des professionnels de sant~ des risques li~s & I'utilisationdes thermom~tres & mercure. Cette circulaire recommande entre autres, de promouvoir I'achat d'instruments de mesure de temp4rature d@ourvus de mercure et envisage I'interdiction d'utiliser les thermom#tres & mercure dans un d61ai rapproch& L'obligation de marquage CE pour I'ensemble des dispositifs m~dicaux & la date du 14 juin 1998 va vraisemblablement exclure de fa~on d~finitive les thermom~tres & mercure du march~ europ4en. L'@olution de la r~glementation conduit donc les professionnels de sant6 (utilisateurs comme acheteurs) & s'int~resser aux techniques alternatives disponibles sur le march~ pour proc~der au remplacement progressif des thermom~tres & mercure. La thermom6trie tympanique & infrarouge repr~sente I'une des techniques nouvelles les plus novatrices. F FAURE 1, PO MARGUET 2 llng4nieurbiorn~dical CH de Bourg-en-Bresse, 2ing~nieur biomedical,PGBMHaute-Savoie Le tympan est irrigu6 par des branches de l'art6re carobde externe. La temp@ature du sang qui le perfuse mesur6e par thermom6trie infrarouge est celle du sang qul perfuse les bs- sus extracrgmiens de la t6te. La temp6rature de la membrane Lympanique n'est pas celle de I'enc6phale, cependant elle refl~te les temp6- ratures profondes de l'organlsme notamment celles qm mettent en jeu les m6canismes ther- mor6gulateurs (hypothalamus). Le tympan, comme toute mati6re, 6met des ondes 61ectromagn6tiques qui refl6tent sa temp6rature. Cette 6mission dans la bande de fr6quence de l'lnfrarouge vane en amplitude et fr6quence en fonc{ion de la mesure effec- rude Plus frolde est la source, plus basses sont la fr6quence et l'amplitude, plus chaude est la source, plus ces vaIeurs sortt ~lev6es. Le ther- mombtre analyse les ondes reques et les tra- dutt en temp6rature, tl agit sans contact avec la membrane tympanique Un thermom6tre tympamque h [nfrarouge peut ~,tre repr6sent6 de faqon simplifi6e (voir figure cl-contre). La sonde, de forme c6mque, est compos6e d'un d6tecteur de ~adiation infrarouge (IR) et d'un gtude d'onde protdgd par une lentille. Pour des raisons d'hygl?2ne dvidentes, lors de chaque utilisation la sonde est recouverte d'un couvre-sonde. Lors des mesures, Ia sonde est plac6e dans l'oreflle de la m~me manl6re qu'un otoscope. Le guide d'onde, cylindre creux dont l'int6- rteur a requ un tra~tement de surface pouss6, dolt ~tre parfattement dlrig~ vers la mem- brane tympanique Eu effet, seules les ondes mfrarouges provenant d'un oblet sltu~ dans le champ couvert par le guide d'onde, ffappent le capteur [R. Un guide d'onde standard couvre un champ de 45" autour de son axe, soit un champ d'un rayon 6gal a la distance source-fen~tre d'entr6e du guide d'onde. La radiation infrarouge capt6e est traduite en signal 61ectrique par un capteur thermopile ou pyro61ectrique. Ce capteur est parfois uti- Iis6 avec un obturateur 61ectronique afin de contr61er la p6riode d'exposltion aux infra- rouges Le signal es~ ensuite trait6 par la chaine 61ec- tronique. Sont alors compens~es les pertes li6es aux dlffrachons dues au couvre-sonde et la fen~tre d'entr6e et, les variations li6es a la temp6rature amblante. Le m,croprocesseur calcule la temp6ra{ure qui est adress6e #t I'affi- cheur de type LCD ou LED. Le r6sultat de la mesure est affich6 en quelques secondes. Si le thermom6tre resLe en place trop longtemps, par 6change de chaleur l'6quilibre se fail entre l'embout de la sonde et l'mt@ieur de l'oreille, 6qulllbre qui conduit a une valeur de tempe- rature plus bible. L'appadtion de ces 6quipements en 1985 et leur d6veloppement clans les pays anglo- saxons au d6but des ann6es 1990 ont indult une litt6rature abondante sur le sujet. Les Lcntiile d'entr6c ,t Couvre-sonde Obturateur I il|l .('-Electroniqu¢ "1111.7t,, Mi~,op,o~,, "Capteur IR Guide d'onde RBM News RBM 1 - 9

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L E C A H I E R T E C H Ix] ~ ~:,__~ ~.~, ~_.

THERMOMi TRES TYMPANIQUES A INFRAROUGE

Si le 9 novembre 1995, le Conseil sup6rieur d'hygiene publique ~met un certain nombre de recommandations [1] relatives au risque li~ & l'emploi de mercure, notamment dans les thermom~tres, informations reprises par le ministre de la Sant~, le 28 mars 1996 [2], ce n'est que le 22 avri11997 qu'une circulaire [3] informe I'ensemble des professionnels de sant~ des risques li~s & I'utilisation des thermom~tres & mercure. Cette circulaire recommande entre autres, de

promouvoir I'achat d'instruments de mesure de temp4rature d@ourvus de mercure et envisage I'interdiction d'utiliser les thermom#tres & mercure dans un d61ai rapproch& L'obligation de marquage CE pour I'ensemble des dispositifs m~dicaux & la date du 14 juin 1998 va vraisemblablement exclure de fa~on d~finitive les thermom~tres & mercure du march~ europ4en. L'@olution de la r~glementation conduit donc les professionnels de sant6 (utilisateurs comme acheteurs) & s'int~resser aux techniques alternatives disponibles sur le march~ pour proc~der au remplacement progressif des thermom~tres & mercure. La thermom6trie tympanique & infrarouge repr~sente I'une des techniques nouvelles les plus novatrices.

F FAURE 1, PO MARGUET 2

llng4nieur biorn~dical CH de Bourg-en-Bresse, 2ing~nieur biomedical, PGBM Haute-Savoie

Le tympan est irrigu6 par des branches de l'art6re carobde externe. La temp@ature du sang qui le perfuse mesur6e par thermom6trie infrarouge est celle du sang qul perfuse les bs- sus extracrgmiens de la t6te. La temp6rature de la membrane Lympanique n'est pas celle de I'enc6phale, cependant elle refl~te les temp6- ratures profondes de l'organlsme notamment celles qm mettent en jeu les m6canismes ther- mor6gulateurs (hypothalamus). Le tympan, comme toute mati6re, 6met des ondes 61ectromagn6tiques qui refl6tent sa temp6rature. Cette 6mission dans la bande de fr6quence de l'lnfrarouge vane en amplitude et fr6quence en fonc{ion de la mesure effec- rude Plus frolde est la source, plus basses sont la fr6quence et l'amplitude, plus chaude est la source, plus ces vaIeurs sortt ~lev6es. Le ther- mombtre analyse les ondes reques et les tra- dutt en temp6rature, tl agit sans contact avec la membrane tympanique Un thermom6tre tympamque h [nfrarouge peut ~,tre repr6sent6 de faqon simplifi6e (voir figure cl-contre). La sonde, de forme c6mque, est compos6e d 'un d6tecteur de ~adiation infrarouge (IR) et d'un gtude d'onde protdgd par une lentille. Pour des raisons d'hygl?2ne dvidentes, lors de chaque utilisation la sonde est recouverte d'un couvre-sonde.

Lors des mesures, Ia sonde est plac6e dans l'oreflle de la m~me manl6re qu'un otoscope. Le guide d'onde, cylindre creux dont l'int6- rteur a requ un tra~tement de surface pouss6, dolt ~tre parfattement dlrig~ vers la mem- brane tympanique Eu effet, seules les ondes mfrarouges provenant d'un oblet sltu~ dans le champ couvert par le guide d'onde, ffappent le capteur [R. Un guide d 'onde standard couvre un champ de 45" autour de son axe, soit un champ d'un rayon 6gal a la distance source-fen~tre d'entr6e du guide d'onde. La radiation infrarouge capt6e est traduite en signal 61ectrique par un capteur thermopile ou pyro61ectrique. Ce capteur est parfois uti- Iis6 avec un obturateur 61ectronique afin de contr61er la p6riode d'exposltion aux infra- rouges Le signal es~ ensuite trait6 par la chaine 61ec- tronique. Sont alors compens~es les pertes

li6es aux dlffrachons dues au couvre-sonde et la fen~tre d'entr6e et, les variations li6es a la

temp6rature amblante. Le m,croprocesseur calcule la temp6ra{ure qui est adress6e #t I'affi- cheur de type LCD ou LED. Le r6sultat de la mesure est affich6 en quelques secondes. Si le thermom6tre resLe en place trop longtemps, par 6change de chaleur l'6quilibre se fail entre l'embout de la sonde et l'mt@ieur de l'oreille, 6qulllbre qui conduit a une valeur de tempe- rature plus bible.

L'appadtion de ces 6quipements en 1985 et leur d6veloppement clans les pays anglo- saxons au d6but des ann6es 1990 ont indult une litt6rature abondante sur le sujet. Les

Lcntiile d'entr6c

,t

Couvre-sonde

Obturateur I

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"Capteur IR

Guide d'onde

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MODE/E

FABRICANT ALARtS / IVAC DIATEK/WELCH ALLYN Commercialis6 par : . . . . TYPE 2090 9000 INSTA TEMP ORIGINE I~:tats-Unis f:tats-Unis

PREMIERE COMMERCIALISATION Etats-Unis : 91 Etats-Unis : 87 / Europe : 93

MARQUAGE CE Oui Oul

PR~:SENTATION Type : otoscope Type :revolver

DIMENSION (L x t x Hen ore) 19 x 3,8 x 7,6 15,38 x 15,38 x 5,12 POIDS (g) 266 258 (Pile & couvre-sondes compris)

PLAGE DE TEMPI~RATURE ("C) DE MESURE 25 & 43,3 23,9 & 42,2

(Pr6cision) (+ 0,1) (+- 0,1) DE FONCTtONNEMENT 18 ~ 32 15,6 ~, 40

TEMPS DE MESURE (secondes) 3 1

AFFIOHAGE TYPE(Dimensionsenem) MESSAGE

LCD (2 x 2) Batterie falble, Remplacer batterie, Retour

base, Temps hors plage de mesure (htelbasse), Dysfonctionnement

LCD (3 x 3,5) Symboles : Pr6t / Batterie faibte / Position embout Dysfonctionnement/Fin Temps s6curit6 antlvol

EQUIVALE.NcE Centrale Centrale, rectale, surfacique

.AUTO-TEST Ou= Oui

CALIBRATIONNI~RIFICATION • Interne Oui (automatique) Oui • Externe {retour fournisseur) Pas n~cessaire Oui . P6riodicit6 6 mois 6 mois/ 1 an

SONDE . Type de capteur Thermopile Thermopile • Lirnite N6onat N6onat

COUVRE-SONDE Jetable • Mat~riaux Poly6thy]~ne PoJy6thyl~ne • Extraction Manuel Automatique , Nombre stock6 dans te thermom~tre 100 100 • Condltionnement 100O 2 boltes de 100 - Carton de 5000

BAT~I'ERIE . Type {Nombre) 9 V alkaline (1) A A A (4) . Nombre de mesures r6alisables 800 20000 ou 2 ans

SYSTIEM E ANTI-VOL Oui Oui par ,, timer ,~ (retour base apr~s 40 rnesures)

PRIX Thermom~tre (HT) F 1 800 F 2 220

Couvre-sondes (PU HT) F 0,25 F 0,33

Calibration {HT) NO F 125 + Port

GARANTtE 1 an 3 ans

10 , ~ M 1 RIBM News

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S A A T SHERWOOD THERMOSCAN / BRAUN Spengler

E- Z THERM / 516 FIRST TEMP GENIUS PRO 1 Israel I~tats-Unis I~tats-Unis

France' 1994 I'--tats-Unis : 1990 / Eu rope : 1994 Europe : 1996

Oui Oul Oui

De type : otoscope Type : t~l~phone + base De type : otoscope

16 x 2,8 x 1,9 21,6 x 5,6 x 7,6 17,3 x 5,6 x 3,8 90 196 193

34,6 ~. 42,4 t5,6 & 43,3 20 ~' 42,2 (:t: 0,1 & + 0,2) (±0,1) (_+ 0,1)

18&36 15,6&38 16 :~ 40

I 3,3 2 1

LCD LCD (5 x3) Pr&t Batterle faibie (2 nJveaux), Alarme T o

Erreur ambiante, T o Pat=ent trop hautettrop basse, D~faut Batterie Remplacement couvre-sonde

LCD (16 x t2) Symboles : Pr6t t Pas Pr£~t. Mode Calibrage l Mesure

Batterie ~. remplacer. ErreL~r Absence - Presence : Protege Sonde

Orale Centrale, rectale~ orale Orale, rectale, centrale

Ou~ Oui Oui

Non Oui NC Oui Oui

6 mois 3 ans

Thermopile Thermopile Pyro~lectrique N~onat N~onat N~onat

Polyethylene Polyethylene Polyethylene Manuel Manuel/presdon sur bouton ,, eject ,, Manuel/pression sur bouton

0 21 20 500 BoTte de 105 (5 x 21) 800

Carton de 1260

Lithium (2) 9 V alkaline (1) A A A (3) 18000 en 5 ans 5000 10000

Non Non Oui / 24 heures puls retour base

F 672 F 2 000 F 2 000

F 0,33 F0,32 F 0,27

N A Gratuite NC

1 an 3 ans 1 an

RBM News [~[~I ~ ~ /

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L E C A H I E R T E C H N I Q U E

auteurs ont tout d'abord cherch6 ~ fixer les valeurs normales de cette nouvelle mesure, sans correction 61ectronique, ces valeurs sont : 37,6 °C au-delit de 11 ans et 37,9 °C pour les enfants de moins de 11 ans [4]. La correlation avec les mesures centrale (Swan-Ganz), orale, axillaire et rectale (thermometre it mercure) constituait le point le plus important ~ v6ri- tier. Et bien que l'on puisse s'interroger sur le s6rieux de nombreuses 6tudes r6alis6es [5] (6chantillon faible et peu repr6sentatif, mdthode peu pr6cise), la corr61ation entre techniques semble bonne dans la plupart des situations cliniques [6] sous r6serve de quelques pr6cautions et contre-indications cit6es ci-dessous. Enfin, il apparait que seules les mesures effedu6es sur des nouveau-n6s de moins de 3 mob sont it prendre avec beau- coup de pr6cautions [7]. Pour renforcer cette corr61ation et rapprocher les r6sultats issus de diff6rentes techniques, les fabrlcants utilisent des offset qul peuvent n'&tre que des valeurs ajout6es it la mesure mais qui sont le plus souvent des algorithmes complexes. Si l'utihsateur s'mtdresse plus it la mesure relative et aux variations de temp6rature qu& la mesure absolue, la discussion sur les rela- tions entre mesures tympaniques et mesures conventionnelles n'ont plus lieu d'etre, la pr& cision des 6carts de temperature 6rant tr~s bonne.

Chacun aura compris gt la lecture du descriptif de l'appareil que la pr6clsmn de la mesure est directement li~e aux trois cnt6res suivants : le posi t ionnement de la sonde ; l 'absence d'{~ obstacle ~ sur le trajet des infrarouges issus de Ia source ; la parfaite calibration de ].'ensemble de la chaine de mesure.

[ ] Positionnement de la sonde Le guide d'onde doit ~tre face it la membrane tympanique, pas trop 61oign6 pour ne pas recevoir de signal issu du canal auditif. Dans certains cos, conformation du conduit auditif ou traumatisme majeur de l'oreille, il peut atre diffieile, voire impossible, de bien posi- tionner la sonde. Ces cas, heureusement assez rares, imposent d'essayer de faire la mesure sur l'autre oreille avant de reeourir it d'autres m6thodes. Afin de lim~ter l'incidence d'une trop grande distance membrane tympanique- capteur et done la prise en compte de la tem- p6rature des 616ments voisins de la source, certains 6quipements effectuent plusieurs mesures avant de ne retenir pour affichage que la valeur la plus haute. L'importance majeure du positionnement du capteur dans la qualit6 du r6sultat montre le caract~re 6minemment op6rateur-d6pendant de la mesure.

~Absence d',, obstacle , , sur le trajet des mfrarouges msus de la source

Tout , obstacle ,~ emp~chant ou r6dmsant la propagation de l'onde de la membrane tym- pamque ~ l'entr6e de la sonde peut fausser le ~6sultat affich& Ces obstacles peuvent venir de l 'oreille (forte pilositG obturation du conduit auditif ou 6coulement majeur) et constituent des contre-indications it l'utihsa- tion de la technique lls peuvent 6galement vemr de la fen~tre d 'entr6e de la sonde (couvre-sonde ablm6 ou mal positmnnG len- tllle d'entr6e mal nettoy6e ou f~16e), d 'o6 l'importance de l'entrehen du mat6nel. Dans bon nombre de cas, les d6fauts majeurs sont reconnus lors des auto-tests internes ~t l'appa- reil.

[ ] Parfaite calibration de I'ensemble de la chafne de mesure

Contrairement au thermom~tre en verre qui ne d6rive pas dans le temps et qm n'est 6cart6 que lorsqu'ii est brisk, le thermom6tre tympa- nique comme tout thermom~tre 61ectromque ddrive, il dolt ~tre v6rifi6 et 6talonn6 r6guli6- rement et ce, apr6s chaque choc En effet, suite it un choc le capteur peut ne plus 6tre parfaite- ment positionn6 par rapport h la sortie du guide d'onde et la mesure peut s'en trouver fauss6e. La v6rihcation peut ~tre r6alis~e en interne/t l'aide de corps noirs parfaitement cahbr6s. Quant~ l'6talonnage, ll peut porter sur un r6ajustement 61ectronique ou sur un r6alignement ou changement des 616ments m6caniques, ce qui en rend sa r6alisation en interne tr~s dlfficlle

I A u t r e s probl~rnes 1i6s & l'utihsatmn du thermom~tre tympanique

Les probl~mes concernant cet 6qulpement et enregistr6s par I'ECRI (Emergency Care Research Institute) dans sa base de donn6es, confirme les 6lements citds plus haut. Ces pro- bl~mes sont prmcipalement li6s aux cons6- quences de chutes des 6qmpements, au mau- vals posltionnement ou a la d6chirure du couvre-sonde,/~ l'absence de confiance dans la mesure ce qm induit un recours exagdr6 aux v6rificahons. Du fait de l'anatomm particu- li6re du canal auriculaire du nouveau-M, la pr6cision de la mesure est dlscut6e, il est consmll6 dans ce type d'application de multi- plier le nombre de mesures et de conserver la valeur la plus haute On retiendra comme contre-indicatlons it cette technique de prise de temp6rature : une conformation parhcuh~re de l'oreille, une forte pilomt6 ou traumatisme majeur, un itge inf6rieur ~ 3 mols, un 6coulement ou une h6morragie auriculaire, une obstruction du conduit audltif. Ces 616ments peuvent rater- dire l'utilisation de la thermom6trie infra- rouge dans 15 % it 20 % des cas On notera 6galement que pour une temp6rature ambiante non comprise dans la plage 15,5 °C h 40 °C, il n'est plus possible de r6aliser la mesure, ce qui peut poser des difficult6s lors d'une utilisation ext&ieure (SMUR). Enfin, le caracthre opdrateur-ddpendant de la mesure impose que les utilisateurs maitrisent

parfaitement le positionnement de la sonde, la raise en place des couvre-sondes quand elle n'est pas automatique et l'entretien courant (nettoyage) du mat6riel, observation raise en avant par plusieurs auteurs [8, 9].

r~ ............. :7" "E' ' , ' "97~ ...... ~';,r~%*=Cu 7 °" 7 - ""

Les acheteurs potentiels dmvent ~tre bien conscmnts des limites de la thermom6trie tympanom6trique par infrarouge et bien com- prendre la diff6rence entre la tempfrature mesur6e de cette faqon et Ia mesure conven- tionnelle orale, axillaire ou rectale avant d'envlsager cet achat. L'avantage principal de la technique infra- rouge est la facilit6 et la rapidit6 qu'il apporte it un geste r6ahsd fr6quemment au sein des 6tabhssements de sant6. L'usage de couvre- sondes h usage unique est un facteur de r6duction du risque de contamination crois6e [10]. Enfin, il apparait que cette m6thode est g6n6ralement bien accept~e tant par les soi- gnants que par les patients eux-m~mes [11]. Pour d6terminer Ie coftt r6el de l'appareil, les acheteurs doivent prendre en compte le prix de l 'apparml, celui des couvre-sondes en usage unique pour i'activit6 pr6vue, celm des batteries, le coftt des 6quipements de contr61e et ie cotit du service (contrat, calibration, r6paratlon). Le manuel d'utilisation pr6cise les proc6dures d'entretien, de v6rification et de calibration et permet ainsi d'appr6cier ces 616ments. Les 6tudes comparatives r6alis6es dans diff6- rents services en France et ~l l'6tranger font le plus souvent apparaitre un avantage 6cono- mique pour la prise de mesure tympamque [12, 13]. Pour aboutir #t cette conclusion, ces 6tudes int~grent dans le calcul le temps infir- mier dont iI est difficlle d'appr6hender l'6co- nomm r6elle et mlnlmisent le plus souvent Ies cotits de maintenance li6s aux chutes et aux calibrations. Ces 6tudes n'int6grent jamais le temps de formation it la technique, formation pourtant essenhelle ~ son acceptatmn par l'ensemble des acteurs.

La disparition annonc6e des thermom6tres mercure impose de trouver de nouveaux outlls pour la prise de temp6rature qui demeure un mdlcateur pr6cieux de l'6tat de sant6 du patient. Le thermom6tre tympanique it infrarouge constitue du fait de ses avantages une alternative cr6dible $1 la mesure quql autorise est rapide, non invasive, confortable et se fair dans de bonnes conditions d'hygi6ne, il ne faut pas oublier son caract6re op6rateur-d6pendant. De plus, elle oblige a une remise en cause de la r6f~- fence que constitue en France le thermom6tre

mercure, et particulibrement dans le mode de prise rectale.

12 - RBM 1 RBM News

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L E C A H I E R T E C H N I Q U E

Si, apr6s examen des dfff@entes techniques de prise de temp6rature, la d6cis~on est prise de basculer vers Ia thermom6trie tympanique, d est consezll6 de le h~re au travers de quelques serwces tests, plus parhcuh6rement les ser- wces d'urgences, de soins intensifs ou de r6vell Puis, s'appuyant sur cette exp6rience, de i '6tendre par 6tape a l 'ensemble de la structure. I1 est prudent sur la base de quelques cnt6res szmples (quaht6 de la mesure, ergonomie et cofits) de ne retenir qu'un type de mat6r~el sur un m~me s~te ahn d'avmr Ia m~me r6f6- rence de temp6rature pour l'ensemble des patients, de facih~er les phases de formation et de doter le service biom6dical des outfls de tests et de v6nhcatmns n6cessa~res. De plus, une diversit6 d'6quipement risque d'etre un facteur de trouble pour les utihsateurs car les correspondances entre la temp6~ature mesu- r6e et les temperatures centrales, ax~ales, buc- cales et rectales sont calcul6es de fa~ons dfff6- rentes selon les 6qmpements Enfin, la n6gociation sur un plus grand volume tant des 6qmpements que des couvre-sondes dolt conduire ~ de meilleurs r6sultats.

LES FABRICANTS ET DISTRIBUTEURB

Fabncant / Type / Olstnbugeur

Alans (Ivac) / Core-Check 2090 / Alans BP 8217, 78108 Sant-Germa~n-en-Laye

D~atek-WelchAIlyn/9OOOInsta-Templlmeda 814, rue Charles-de-Gaulle, 77100 Mareu~Nes-Meaux

Exergen / Octotemp / non dnstnbue en France

Sherwood Daws & Geck / Rrst Tamp Genius / Laborato~re Sherwood BP73, 91072 Bendaufle codex

Saal/E-Z Therm 518 / Spongier 19, rue de la gare, 94230 Cachan

Thermoscan-Braun / Pro 1 - Pro LT / Baxter division RT aneslhes~e BP56,78311Maurepascedex

REFERENCES

1 Bulletin Officiel du 28 mars 1996, tome II n°96/10 2 Journal Offienel des Debats Parlementaures, S~nat,

28/03/96, p 775-56 3 C~reulaure DGS/DH n°97/305 du 22 avrl11997 4 Chamberlain JM. Determmahon of normal ear tom-

perature with a infrared emission detection thermo- meter Ann Emergency Med1995 , 25 : 1

5 Chamberlavn JM Compararson of a tympanic ther- mometer to rectal and oral lhermometers in a pedna- tnc emergency department. Chn Ped~atr 1991 ; Suppl

6 Jakobsson J. Core temperature measured In the auncular canal compara~son between four different tympamc thermometers Acta Anesthessol Scand 1992,36(8) 819-24

7 Stewart JV Re-evalual~on of the tympanue thermo- meter ~n the emergency department. Ann Emerg Mad1992,21(10). 1300

8 Burke K The tympanic membrane un paed~atnes a review of the hterature Accident Emergency Nursing 1996;4(4) : 190-3

9 Nobel JJ. Infrared ear thermomelry Ped~atr Emerg Care 1992,8(1) 54-8

10 Plausant Le thermom~tre tympamque en unll(~ de solns de maladnes mfectleuses. Profession sant# et plateau technique 1997; 14 20-21

11 Barker N Reaction to tympamc temperature measu- rement ~n a ambulatory setting. Ped~atr Nurs 1989, 15(5) 477-81

12 ROland L. Pnse de temperature avec thermom~tre aurlculalre avantages, Inconvenlenls, incidences 4conomiques. Revue de l'ADPHS01996 21(4) 51-59

13 Alexander D Cost effectiveness of tympanic thermo- metry ~n the pediatric office setting. Cfin Pediatr 1991,30(4 suppl) 57-9

Deux soci6t6s ont d4sir6 utiliser un droit de r@onse afin de pr4c~ser quelques 61~ments concernant le cahier technique des respirateurs de r6animation publi6 par Karin Macquin, Marc Pommier et Sylvie Foug?~re dans le num&o de RBH News 19 ; 4 : 9-15 (aoCst 1997).

II s'agit de Nellcor Puritan Bennett et Siemens.

~ s u r les respirateurs de r4animation paru dans le volume 19 de RBM (n°4 d'ao~t 1997), je souhaiterais avonr quelques pr~cisions, et apporter quelques informations suppl4mentaires concernant nos respirateurs SV 300 et SV 900C vis-a- vis du tableau comparat i f des pages 12 et 13. Certaines rubriques comportent selon les constructeurs des ~ X)), des ccoui)) et des ¢cnon)). Pourr iez-vous me pr~ciser quelle est la signification des ¢cX))? (pour nos respirateurs, il n'y a aucun (¢oui))!). Les modes {¢Ventilation assist6e en pres- sion contr614e)~ et ccVentilation assist6e en aide inspiratoire~ ne sont pas d~crits dans les pages pr4c4dentes. Pourriez-vous me sp&cifier leur principe de fonctlonne- ment? (surtout pour le premier, le second 4rant, d'apr~s le tableau assimil4 ~ notre ccVolume assist~ ))). D'apr&s le descriptif de la VIV, le ccVolume asslst4)) n'est-il pas, sous un nom different, un mode de vent i lat ion comparable ? En e f fe t , le v o l u m e c o u r a n t f i x4 sur la machine sera, au min imum, d41ivrG le pat ien t ayant la possibi l i t4 de prendre davantage. D 'aut re part, si la fr4quence respiratoire du patient diminue en dessous de la valeur de consigne, le SV 300 aug.

mente, dans la limite de 1,5 lois, le volume courant afin de garantir le volume minute. La BIPAP existe sous forme d'option et sous le nora de BIVENT pour le SV 300 depuis 1996. La ventilation & poumons s4par4s est pos- sible, aussi bien sur les SV 900C que sur les SV 300 par I ' interm4diaire d'un cgble qui relie les 2 respirateurs. Dans ce cas un des resp l ra teurs est le ma i t re , I 'autre est I'esclave. Ce type de montage est dispo- nible depuis plus de I 0 ans. Le monitorage de la PEP sur le SV 900C ne semble pas &tre consid&~ comme pos- sible (ccnon)h sur cadran). Cependant, le SV 900C a ~t4 le premier respirateur dis- posant d'un bouton de ccpause respiratoire maintenue)). Cette fonction tr&s appr~ci4e des uti l isateurs, permet de d~terminer, entre autres, lots des ventilations ~ temps expiratolre court (rapport I:E invers4), la PEP totale, qui en y soustrayant la PEP machine pe rmet d 'ob ten i r I 'auto-PEP. C e t t e auto-PEP, d o n t le m o n i t o r a g e semble &tre possible d'apr~s le tableau, ne peut donc &tre calcul4e qu'~ part i r de la PEP machine et de la lecture faite, elle aussi, sur le cadran des pressions (comme pour la PEP machine).

L'option de visualisation VAO a 6t& rem- plac4e depuis 1995 par I 'opt ion Servo Screen 390 qui peut 6tre install6e aussi bien sur les SV 300 que sur les SV 900 C/D/E. M SAROLEA. SOCI~T~ SIEMENS

dans la revue RBM n°4, dans lequel f iguralt un tableau comparati f sur les ventilateurs de r4ani- marion, je me permets de vous faire par- venir quelques corrections concernant les caract,~ristiques de nos produits. En effet, nous avons re lev~ cer ta ines e r reu rs concernant les modes ou les optlons dlspo- nibles sur les vent i la teurs 740 et 7200 Nellcor Puritan Bennett. Compte tenu de la large diffusion de cette revue et de I'usage que peuvent en faire certains de nos concurrents, je souhaite- rais &ire paraltre dans le prochain num&o de RBM un ccdroit de r6ponse)) int~grant les modifications ci-jointes ( I ) . JEAN LE ROUX. NELLCOR PURITAN BENNETt

(I) NDLR : le droit de r@onse de monsieur Pommler inclut les modifications clans le tableau ci-apr~s.

RBM News RBM 1 - 13

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L E C A H ~ E R T E C H N I Q U E

Pour les oppareils proposes par Nellcor Puritan Bennett, nous acceptons les modifications apport~es par la soci~t6 sachant que les deux modes ventilatolres tr~s proches dons leurs concepts n'ont pos forc~ment la m~me terminologie (cf tableau ci-apr~s).

En ce qui concerne Siemens, nous confirmons que les croix correspondent aux cr oui ;s des autres colonnes.

Par ailleurs, la ventilation assistde ~ pressian contr61~e correspond chez Siemens ~ la ventilation assist~e a r6gulotion de pression, mode present sur Servo 300 et non sur Servo 900C.

La VIV n'est pas accessible chez Siemens, n~anmoms i l existe un mode volume assistS, certes pas tout ~ fait ~quivalent mais qui donne ~ga- /ement une garantie de volume.

Notons que la VIV est un mode aujourd'hui peu rencontr~ sur les nouvelles machines.

Les autres points nous semblent ~tre en accord ovec notre point de vue.

Enfln, i l a ~t~ oubli~ de mentionner dons la publication, Monsieur Bruno Fumogali, cadre sup~rieur en anesth~sie.r~animation qui a parti- cip~ 6 la r~daction de ce document.

MARC POMMIER

740 7 200 S~-rles ~, e ~ 7 200 S~,ries

VC OUI OUI OUI

VS.PEP OUl Valve ~, la demande Valve :~ [a dernande an en pression ou en d6b~t pression ou en d6bLt

VAC OUI OUI OUI

AI OUI OUI OUI

,,o3, PEP OUI 0 & 20 hPa 1 & 20 hPa ,..,-

V e n t i l a t i o n P contr01~e NON NON Option

S VACI OUI OUI OUl (P et V)

Ventilation asslstee en contr61de P NON OUl OUI

Ventilation asslsl~a VS-AI-PEP VS-AI-PEP VS-AI-PEP a O en aide insplratolra

Vent[latmon apn~e (on AI) OUl OUI OU[

VIV NON NON NON

BIPAP NON NON NON

Poumons s~par~s / OUI OUI

Pente AI variable NON NON NON

740 7200 S~des et . a ~

Vl et/ou E VE pneumotacographe VI et VE fils chauffants

VT OUI OUl

P moy OUI OUI

P pause NON OUI

Pcr~te OUl OUI ,..,-,

o FIO2 OUI Option 7820 z o Fr~quence resplratomre OUI OUI

PEP OUI bargraphe OUI

Auto-PEP / OUI en s~rie

R~sislances/Compliances - Option

Visualisalcon - Option

Pressmon P max/P mm x rnln -> m~n et max el 10 & 120 hPa (surpression)

VI / NON

VE OUl VE minet max D~branchement mln

VT VT min et max VT E mln ,-,,-,

F resp OUI max Apn~e max

< FI02 OUl Option 7820

PEP PI mln ain

liE / OUI

14 ~ RBM 1 RBM News

Page 7: Interface homme/machine: réalité virtuelle

L E B A N C D P E S S A J S

F I C H E P R E S E N T E E P A R B E R ] ~ R A N D L E P A G

IMAGERIE

NOM : IRIX.

TYPE Gammacam6ra trois t~tes.

MARQUE : Picker.

PRINCIPE. Cammacam6ra trois tetes grand champ (54 cmx 42 cm) g6om~trie variable avec syst&ne informatique Dec Alpha 64 blts.

CARACT#RE INNOVANT,

Le caract~re mnovant provtent de l 'adaptation sur un statff de gammacam&a de trois t~tes de d6tection de grandes dimensions ~ g6om6trle, et pas seulement angulation, variable, ce qui conf6re #t cette machine une tr~s grande polyvalence, puisqu'elle peut r6ahser ~t la fo,s des examens neurologiques ou du corps entier. En effet, les trois d6tecteurs peuvent se d6placer tangentiel- lement, ee qm permet la r6ductlon de l'orbite Ils peuvent prendre deux angulations en C (90 ° et 102 °) et une angu- lation triangulaire h 120% Ces d6tecteurs sont num6ris6s et d i sposen t d ' un haut taux de comptage (jusqu'& 1300000 cps). De plus, Picker annonce sur cette machine des d~veloppements prometteurs, comme la correchon d 'a t t~nuat lon par analyse spectrale, c'est-fi-dlre sans source externe, ou comme la d6tection de positons en coincidence Enfin, c'est une nouvelle machine qui fait son apparition sur le march6 d6prim6 des gammacam& ras trois t&es.

IMPACT : En France, oh les contraintes de la carte samtalre ineitent #, acheter des ~qmpements haut de gamme, cette machine pourralt constttuer une r6ponse int6ressante pour les pla- teaux techmques souhaltant se doter de gammacam6ras totalement polyvalentes, rapides, et dot6es d 'un fort potentiel de d6veloppement

COORDONNI~ES DU FOURNISSEUR EN FRANCE :

Picker France, 2 rue Henri-Bergson, 92665 Asni~res cedex T6I 01 46 13 52 51. Fax : 01 46 13 52 56. http ' / /www. picker.com.

F I C H E

NOM '

TYPE

MARQUE.

PRINCIPE

P R E S E N T E E P A R B E R T R A N D

IMAGERIE

CT Laser Mammography.

Tomographe laser pour lmagerie du sein

Imaging Diagnostic Systems.

L E P A G E

La patiente est ~long6e avec un sein plat6 en suspension dans la chambre de balayage, sans compression. Le faisceau laser effectue une rotation de 3600 autour du sein pour l'acquisltaon des donn&s, r6alls& sur un diam&re de 20 cm et une profondeur de 25 crn Ulmage est acqulse par trans- mission, l'indice de r6fraction des diff6rents constituants du sein mduisant plus ou moins de retard pour clue les photons soient transmis. Ceci est possible grace a l'utilisation d'un laser tr~s raplde, avee des impulsions de l'ordre de la plco- seconde au rythme de 76 millions d'impuMons par seconde II s'agit d 'un laser saphir dop6 au titane, fabriqu6 par Coherent 6mettant dans le proche infrarouge. Le faisceau transmis est capt6 par 600 d6tecteurs photodlodes ~ ava- lanche. L'nnage reconstrtute par l'ordmateur est une maage 12 bits, afhch6e sur un &ran de 1600 x 12000 pixels, de r6so- lution mf6fieure ~t 3 mm.

CARACT#RE INNOVANT :

C'est une application nouvelle d'imagerie m6dicale optique Elle permet d'obtenir une linage s6nologique de mani~re non-mvasive, non-lrrad,ante, sans compression et md6pendante de la denslt6 du sere.

IMPACT : Les avantages de la techmque sont psychologiquement suffisamment importants pour inciter davantage les patlentes #, un d6pistage p6riodique d '6ventuel les 16stons mammalres. L'lmage obtenue est tr6s diff6rente des images mammographiques classiques et n&essltera un apprentissage pour l'interpr6tation. Des 6valuations cliniques sont actuellement en coars pour l'obtentlon de l'agr6ment de la Food and Drug Administration.

COORDONNEES DU FOURNISSEUR :

Imaging Dlagnoshc Systems, Inc 6531 NW 18th Ct, plantahon, FL 33313, l~tats-Unis. T61 . 954 581 9800. Fax' 954 316 0006. http .//www.imds.com

'A t,~ RRM 1 1~

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L E B A N C D " E S S A I S

F I C H E P R E S E N T E E P A R B E R T R A H D L E P A G E

IMAGERIE

NOM D~rect Radiography

TYPE D6tecteur plan de radtolog~e.

MARQUE • Sterhng DmgnosticImaging

PRINCIPE. D6tecteur plan de radiolog~e a semPconducteur permet- tant une num6risation directe de I'image ra&ologique. I1 s'agit d 'une couche de s616nium amorphe a,~soci6 h une matnee TFT (thin-film-transistor) Une tension polanse le d6tecteur et les rayons X incidents cr6ent dans le s616nium des pmres 61ectrons-trous c'est-Mdire des transitions 61ec- troniques des couches stables vers les couches instables. Ces 61eetrons sont d6tect6s par la raatnce TFT : les pho- tons X sont ainsl convertis d~recternent en s~gnal 61ec- trique, sans phase interm6diatre de cr6ation de photons lumlneux, source potentielle de d6gradatlon de la qualit6- ~mage.

CARACTERE INNOVANT.

Le s61~nium a d6jh &6 utilis6 comme d6tecteur de ra&olo- gie (technologic Phflips Thoravision), mais c'est la pre- mi6re lois qu'il est disponible en surface plane, de grande raffle (36 x 43 cm) avec une r6solution de ce type. pixel de 139 microns.

IMPACT : Ce type de d6tecteur est une vole ve~s la num6risation directe de toutes les images radiograpluques, horm~s celles des clieh6s r6alis6s au ht du malade. On peut ainsi esp6rer b6n6ficier de tous les avantages de la num6rtsa- lion • ob tenhon de l ' image en temps r6el, diminut ion potentielle de la dose, suppression ou diminution du trat- tement chm'oque des films, et doric des chambres noires, des produits cbin-fiques, des effluents toxiques, am6hora- lion de la qualit6 d'xmage et de son eontenu potentiel, pos- sibili¢6 d 'ana lyse de l ' image asslst6e par ordinateur , s tockage 61ec- t ron ique de l'image et trans- mission faciht6e pour des apph- cations de t616- radiologie Plus 6pals q u ' u n e cassette radiolo- gaque elassique, le probl6me principal est de savoir le type de statff qul pourra le recevow. Sterling a pass6 des accords avec Fisher pour int6grer le ,, Direct Radiography ~ dans ses statifs, comme le Traumex, suspension ~, platonm~re ,, avec un bras en L t61escopique ainsi que sur une table h plateau flottant. Avec ces deux types d'mstallatlon, une r6ponse est donn6e pour la majori~6 des acres de ra&ographie conventtonnelle. Sterling a en cours des d6veloppements qut perme~traient de ~, r@rofiter ~, les ins~allatlons exis- tantes avec le syst~me Direct Radiography La commercm- h s a h o n est annone6e pour 1998, la Food and Drug Adminis t ra t ion ayant donn6 son accord en dOcembre 1997. Le budget h pr6vow serait de l'ordre de 350 000 $ hors statif

COORDONNI~ES DU FOURNISSEUR EN FRANCE ' Sterling Diagnostic Imaging (France) SA, 5 all~e de Londres, BP 384, 91959 Courtabceuf cedex T61 . 01 69 82 16 00 Fax. 01 69 82 16 Q1. http / / s te rhngdl com.

I C H E p R E S E N T E E P A R B E R T R A N D L E P A G E

CHIRURGIE

Hemopump ,, Car&ac Assist System , , .

Dlsposltff d'assastance circulatoIre

Med~romc

Un cath6ter sp6clfique, avec un design distal en furme de turbine ou vls d'Archlm~de, est plac6 dans le ventncule gauche Le cath6ter est mont6 par vole f6morale (14 Fr) ou par vole sternale (24 Fr). La rotation rapide (17 45 000 tours/ram) du cath6ter, produite par un moteur 61ectromagn6hque, provoque une aspilation du sang vers I'aorte. Cecl provoque un d6bit car&aque jusqu'h 5 L/rain (selon la taille du cath6ter) at permet de mainte- mr une perfuslon mulh-organes m~me avec un ventri- cule gauche d6fafllant, 616ve la pression aortique et dias- tohque , am61iore le f lux coronai re et la pe r fus ton

myocar&que.

CARACTERE INNOVANT '

Cette m6thode d'assistance circulatoire peut ~tre utllis~e en pr6op6ratoire (attente de greffe), en per- op6ratoire oh elle peut dimi- nuer Ie nombre de c i rcula t ions extracorporelles, o6 en postop6ra- loire pour les pa t ,en ts h bas d6btt cardmque. Elle peut 0ire utt- hs6e sur plu- steurs jours. Cette m6thode pr~sente l 'avan- tage d'6tre md6pendant du cycle cardiaque, ne requiert pas un rytl~me ou une pression stable m un bon fonefion- nement du myocarde, ne n6cessite pas de monitorage sp6- cffique et es~ suscephble de dnninuer le traitement mfdi- camenteux De plus, ~, l 'Hemopump ,, est relahvemen~ simple ~ utiliser ~. titre exp6rimental, elle a 6f:6 ufilis6e pour des op@ations mini-invasives, des coronaroplasties ~. risques, pour des assistances p6diatriques ou pour des op6rations cardiaques foetales

IMPACT Cette m6thode r6cente d'assistance circulatoire est suscep- ~ible de remettre en cause d'autres mdthodes plus tradi- ~ionnelles mais morns performantes comme les ballons de contre-pulslon mtra-aortiques ou moins 6conomlques comme les dlspositifs d'assistance c~rculatoire externes plus complexes, type coeur artificiel. Elle peut ~galement, dans certames indicahons, 6viter des circulations extracor- porelles, ce qtn permet de eompenser le coflt relatlvement ~lev6 du cath6ter (de l'ordre de 20 000 F).

COORDONNEES DU FOURNISSEUR EN FRANCE

Medtronic France SA, l avenue l~douard-Belin, 92566 RueiI-Malmalson. T61 : 01 47 14 60 00. Fax : 01 47 08 49 80. http : / / w w w medtronic corn

NOM

TYPE.

MARQUE.

PRINCIPE :

1 6 - RBM 1 RBM News

Page 9: Interface homme/machine: réalité virtuelle

D U C ( D T i~ D E L A R E~ G L E M E N T A T I O N

L E $ N @ R P~ E ~$

~ . M A L ~ $ A T | ~ N F R . A N ~ ; A ~ 5 E

NF EN 180 11196 (indice de classament S 95 - 148) (97) Dispositifs de conlr6le de gaz d'anesth6sie.

NF EN 61223 - 3 - 3 (indice de classement C 74 6 153) Essai d'6valuation et de routine dans le service d'imagerie m~dicale, Pattie 3 , 3 : essais d'acceptation, Performance d' imagerie des 6quipernents ~ rayonnements X d'angiographie num6nque soustractive (ANS).

NF ISO 5832-12 (indLce de classement S 94 053) Implants chirurgicaux : prodults a base de m6taux. Pattie 12 : alliage corroy6 :~ base de cebalt, de chrome et de moiybd~ne,

NF ISO 5632-4 (indice de classement S 94 054) Implants chirurgicaux. Produtts ~. base de m6taux: pattie 4 : alliage

couler ~. base de cobalt, de chrome et de molybd~ne.

CEI 60825 - 1IA1 (97) Amendement 1 : s6curit6 des appareils ~_ laser. Partie 1 : class=fication des mat6riels, prescriptions et guide de I'utilisateur. CEI 60737 (97) Appareils 61ectrom6dieaux : dosim~tres chambres d'ionisation uti[is6s en radioth6rapie, CEI 6060't - 2- 11 (97) Apparells 61e~rom~d~c~ux" pattie 2 : r~gIes particuli~res de s6curit6 pour les appareils de gammath6rapie

CEi 60601 - 2- 8tA1 (97) Appare~ls 61ectromedlcaux : partie 2 : r~gtes particuli~res de s6curit6 pour les ~uipements & rayon x de th6rapie lonctionnant dans la gamme de 10 kV ~, 1 MV.

ISO 7176 - 14 (97) Fauteuils roulante, partie 14 : syst6mes d'alimentat~on et de commandes des fauteuils roulants 61ectriques. Exigence et m6thode d'essa=.

SOMMAIRE : I T B M (Vol 18 - n~6 - 1997)

P#rie D, Hobato MC, Darmana R, Cahuzac JP D6termination in vlvo des surfaces de contact f6moro-tibiales par la m6thode des 616ments finis

Niederst C, Elle S, van Dijk JDP, van Maareveen R, Vera A, Ale#i P, Marcahal 0 Prototype d'un programme 3D de planification de traitement en hyperthermie associe a une m6thode d'opt imisat ion

Lefaix JL, Baburon F, Leplat JJ, Fayart G, Delacroix B, Le Thanh P I~valuatlon de la circulation sanguine cutan6e par spectrom6trie b~ta : ~tude in r ive et mod611sation

Guittet C, Osaant F, Leth~ecq M, Patat F, Berson M Estimation du parambtre d'att6nuation ultrasonore dans le derme humain in vitro b 40 Mhz

Destresse B, Hobatho MC, Oarmana R D6termination du volume maximal homogene pour I'os spongieux du ldmur humain par une m6thode uttrasonore

Fontaine P, Beuscart R, Lecocq P, Vambergue A D|ABAID : un systeme expert d'aide & radaptation de I'insulinoth6rapie

[ Instruction DHIEM 2 rf' 97-546 du 5 aeSt 1997 relative au btlan de la carte san~taLre pr6vu par I'art~cle R312- 39-1 du Code de la sant6 pubhque (BO 10!11t97)

, : Arr6t6 du let oct@re 1997 relafif aux b~lans de la carte sang.re de car- ta=nes ~nstallat~ons ou actw~t@s de so=ns dent les beso=ns sent mesur6s par un mdlce et pns pour rappl~cat~on de rartJcle R 712-39-1 du Code de la sant6 publ~que (BO 10/11/97).

.; Lettre-clrculatre DH-EM1 n '~ 97-8579 du 10 octobre 1997 relative aux lasers uttlls6s pour la revascularlsatJon trans- myocard]que (-{MR)

.~ Circulatre BGSIVS2-OHIEM11EQ1 n = 97-672 du 20 octobre 1997 relative & ta stenl~sat~on des d~spos~t~fs mL~caux dans les 6tablLssements de sant6.

..! Arr6te du 19 novernb~'e 1997 portant pror~at~on du mandat des membres de la Comm~sston nat~onale d'homologat]on (JO du 9112197)

'.! D6cret du 22 novembre 1997 per- tant nomtnat~cn du president du consel[ d'admJnlstratLon de roffice de protection centre les rayonnements ~on=sants monsieur Jean-Fran;ois Lacronique

'.i Arr6t6 du 5 decembre 1997 relatff au bilan de la carte san~tatre de cer- tatnes Lnstallat~ons ou act~vtt6s de sores dent les beacons sent mesur6s par un indlce et pns pour rappllcation de rarticle R 73-39-1 du Code de la sante pubhque • transplantations d'orgar~es

J Arr6t~ du 10 octobre 1997 portant homologat~en de d=spos=t~ts medicaux a usage pr6venttf, d=agnost~c ou th6rapeu- tlque (JOdu 21/12'97)

; ; Arr~t6 du 16 decernbre 1997 relat=I a I'~nterdicl~on de mtse sur le marche des c&bles de connex=on pour 61ectrode 61ectroch=rurgicale b~polalre pr6sentant des fiches non mun~es d'un systeme de d6trompage rn~.,anCque

CAROLE CHEDOUTEAUD IngOnteur b=om6dlcal, CHU Angers

N ° 2 t96 : ENSEMBLES AUTONOMES MOBILES DE RADIOSCOPIE N ~ 2/97 : LE MONITORAGE EN NEONATOLOGIE

N ° 4t96 : LES INCUBATEURS

N o 6t96 : LES ACCELERATEURS LINEAIRES DE PARTICULES

N ° 8 /96 : CCELIOSCOPIE ET VIDEO

N ° 4•97 : LES RESPIRATEURS DE REANIMATION

N '~ 6•97 : EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE EN LABORATOIRF

N '~ 8t97 : LA VENTILATION EN REANIMATION NEONATALE

i ~t~t'J ', 17 RBM News

Page 10: Interface homme/machine: réalité virtuelle

P O S T U R E ET GESTUAL|T D U C O R P S H U M A I N : A P P L I C A T I O N S M U L T I P L E S

Gerard DINE Secretalre general de I'Alhance pour le genie b~ologique et m~dical (AGBM) - Pr6sident de I'lnstitut btotechnologique de Troyes

k 'apparition depuis quelques ann~es d'outils puissants en terme d'acquisition d'images

faisant appel & des capteurs diff@ents et I'int6gration de ces donn~es au sein de syst~mes complexes permettant le trattement du signal et t'ordonnancement des ~nformations, ont entrafne des progr~s tr~s significatifs dane I'~tude des postures et de la gestualit~ humaine. Une synth~se des avancees r~centes avait ~te r~alis~e & I'occaston du congr~s national scienttfique de la 8oci~t~ Fran~aise de Medecine du Sport • Troyes en juin 1995. Si I'application dens le domaine du sport n'est qu'un element en terms de marche potentiel, lee difficultes rencontr~es & I'analyse des contraintes dans ce genre de situation servent souvent de support & I'~laboration de syst~mes complexes. Certains produrts, aujourd'hu~ commercialis~s, sont Jesus directement des programrnes de recherche de plusieurs ~quipes acad#miques. Ces syst~mes sont toutefois diffuses par des entreprises de petite taille, probablement innovantes, ma~s qui manquent souvent de surface. Aujourd'hut, le marche fran£ais eet en grande pattie occupe par des prodults d'origine ~trang~re o~J se distinguent lee Nord-Am~ricains, male aussi les Scandinaves, les Anglais et les Italiens. Ces produits ont des applications blomedieales tr~s varl~es lie sont bien entendu utilises en recherche par les ~quipes qui se pr~occupent de physiologie du mouvement humain, d'ergonomie voire de relation homme/machine et de problemattque professionnelle. ~, ce nivsau, il faut rioter egalement lee emplois de plus en plus frequents de ce type de syst~mes dane les r~flexions menses vis-a-vis de la domotique et & destination des personnes handicap~es, tant au plan de la vie sociale qu'au niveau de la vie professionnelle.

La recherche dans I'application biom~canique sportwe est fo~sonnante. Elle rests toutefois souvent fragmentaire et manque en general de liaison industrielle. Pourtant, II existe probablement des transferts de technologic posstbles. Ces out~ls peuvent en effet ~tre utiles pour les fabriquants de materiel de sport, mais ~galement pour ceux qui se preoccupent de sol sportif.

L'etude du mouvement dans le sport est une introduction potentielle & des conceptualisations plus s~mples et ramen~e & des emplois plus terre & terre, La prise de mesures et la modelisation des rnouvements dans des gestes aussi complexes que ceux realists par des sportifs de haut niveau est une veritable problematique de recherche et m~riterait d'6tre soutenue, surtout que les outils tridimensionnels apparaissent maintenant perfermants pour relever ces d~fis. La relation avec le seoteur biomedical est immediate. II est ~v~dent que ces outils sont particuli~rement Jnt~ressants dane les secteurs de la reeducation, de la r6habilitatlon et de Is d6finition d'orth~ses,

Ces syst~mes ont ete employ~s depuis que]ques annees pour apprecier lee situations auxquelles lee patients concernes sont exposes et pour

obtentr une metlleure ad~quation en particulier des produits orthetiques afin qu'ils soient non seulement plus performants mais qu'ils correspondent 6galement & des normes de s~curlt~ plus reelles. L'association & cette d6marche de travaux sur les r~sistances des mat6fiaux et I'emploi de supports dlfferents compl~tent Is paysage, L'image tridimensionnelle de la posture et du mouvement humaln est parfaitement utrlisable pour les recherches et conception de nouvelles proth~ses sur les diff~rents segments de I'appared Iocomoteur humain. De nombreusss ~qu]pes mixtes assocrant ing~nJeurs et professionnels de sante travaillent sur ces secteurs. Plusieurs entreprises biomedicales produotrices de proth~ses et d'lmplants chirurg]caux font appel maintenant ~ ces outils d'acquisition et de traitement de I'informatlon. La dtfftculte que notre pays rencontre darts ce domains n'est pas rant la competence de ces ~quipes de chercheurs et de medecins que la disparition d'entreprises sp~cfflquement nationales, vu lee concentrations recentes r~alis~es, o~ ce march~ apparait aujourd'hui entre lee mains de groupes europeens, pour ne pas dire am@icano-japonais. L'enjeu est d'Jmportance puisque le cot)t des prodults prothetiques n'est pas anodin.

Aux confine du mouvement humain dans ses configurattons sociales et professionnel]es se retrouvent lee recherches menses actuellement sur les spationautes et cosmonautes dane le cadre des differentes structures en charge dane notre pays et dans la communaut~ europ~enne. L'emploi de ces outils trldimensionnels est incontournable et permet gen~ralement la modelisation d'ergometres, qui apparaissent indispensables & I'entrafnement des sujets appel~s ~. s~journer Iongtemps en mtheu spatial.

II est evident que le d~veloppement des programmes de stations spatiales et peut-6tre des missions luna~res et mart[ennes, entrafnera une acceleration cons~quente de la recherche dans ces secteurs. ,~ partir des tmperat~fs precis que constituent ces axes de recherche, il est envisageable que la disposition des outils d'acquisition et d'information sur le mouvement humain autoriseront des transferts de technologie s~gniftcatifs dans les secteurs terrestres pr~sent~s pr~cedemment. On peut ainsi imaginer le d~veloppement de nouveaux ergom~tres d'exploration artieulaire mais aussi musculaire.

La relation entre ces outils d'etude et lee apparels de mesure de puissance expnm~e par I'appareil Iocomoteur repr~sentera, et ells I'est dej&, une d~marche conjomte Indispensable. Au niveau sportif, cette 6volution se fait de mani6re quasi routini~re maintenant par la relation avec des plates-formes de force, en raison blen entendu, de la blpedie et de I'appui au sol. La conception d'appareillage aussi sophistiqu6 a amens naturellement & la conception de Iogic~els de biomecanique appliques et d'ergonomie qui sont

maintenant utilises darts beaucoup d'autres domaines que lee industries relevant du genie biologique et m~dical.

Ainsi lee Iogiclels d'ergonomie sont utilises d'une mani~re reguli~re par tous lee ingenieurs qui travaillent darts lee secteurs des transports pour la reflexion et la production des vehicules automobiles mais aussi dane le domaine ferroviare et darts le secteur a~ronautique. La place du corps humain stat[que et dynamique par rapport ~. un environnement d'outfls, mais ~galement de syst~mes de transport, devtent une preoccupation permanents I1 en est de meme vis- &-vis de I'habitat dans ses composantes immoblli~res que nous avons d~j~. expos,~es, mais aussi mobili~res pulsque ces Iogiciels de biomecanique appliques et d'ergonomie sont employee par lee concepteurs des interieurs de nos habitations.

On le volt done, ce domaine qui associe plusieurs comp~tences et qui fair appel & une m~trologie employant divers syst~mes d'acquisition de type optique ou electro-magnetique, connectes & des appareils de traitement de signal puis de restitution d'information en trois dimensions gr&ce & des logictels puissants, est aux confins de plusieurs secteurs de recherche mais ~galement utiles .~ plusieurs categories d'industriels. Le genie btolog~que et m~dlcal represents probablement le occur des recherches indispensables en raison des comp~tences sp~cifiques qu'on y retrouve.

Mais il faut penser que les appl~cattons possibles et donc les prodults transforms peuvent largement aller au-del&. La diffioulte rencontree est I'acc~s aux informations en raison des nombreuses structures impliqu~es tant dane le domaine de la recherche que dans le domaine de I'industrie. II existe une certaine parcelhsatlon des competences et des savoirs qu'il serait bon de rassembler & partir des socrates savantes, des structures de recherche et des industriels. Cet effort peut 6tre r6alise dane le contexts du genie blologique et m~dical.

Les op6rateurs en g~nle biologique et medical pourraient alnsi devenir r~f~rents vis-&-vis des multiples applications & d'autres parties industrieFles o~ les parts de marche sont manifestement plus importantes Dans ce domalne comme dane d'autres, I'AGBM peut aussi jouer un r61e de federation vis-&-vis des differents partenaires, Les adresses les plus significatives des soci~t~s savantes et groupes de recherche actifs, ainsi que les dlff#rentes organisations industrielles et professionnelles concernees sent disponibles au secr6tariat national de I'AGBM.

AGBM -Secretariat g~neral ; centre IBT-U'FF, 11, rue Marie-Curie, 10000 Troyes. Tel : 03 25 71 46 00 ; Fax : 03 25 71 46 10

18 ~ RBM 1 RBM News

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-CHOS

Hewlett Packard

L'am~ricain conforte sa position en diversifiant sa gamme de defibrilla- teurs par I'acquisition de la societe Heartstream, qui fabrique en particu- lier des d~fibrillateurs externes por- tables ( Les Echos 30/12/97)

Sopha Medical

Rebond=ssement dens la vie agitee du constructeur fran~a~s d'lmagene medicale nucleaire. Apr~s avoir sus- cite les plus vives Inqui6tudes, la sante financ=~re de Sopha semble avolr ~te restauree par I'investBse- ment d'American Oracle Strateg=c Partners qui a permis d'~ponger les dettes de I'entreprise et de renforcer son capital. Sopha Medical est n°3 dens ce secteur avec 12 % du mar- ch~, elle a en projet une nouvelle machine dediee & I'oncologie, et vient d'ouvrir des bureaux en Chine ( Les E-chos 30/12/97).

Sensor Medics

Le fabncant de materiel cardiopulmo- naire a d~cide de confier la commer- cialisatlon et la maintenance de ses produits en France & la societe MSR, bas~e & Rungis, depuis octobre 1997 (communique de MSR).

Siemens

Le fabricant allemand a d~cide de conserver sa division med~cale et d'y mvestir pros de 280 millions de marks, afin d'installer .~ Erlangen une unit~ de fabrication d'~quipements de diagnostic, dont ['IRM, et de th~rapie (Les Echos 7/10/97).

Su l ze r Medica

La flliale du groupe suisse Sulzer, specialisee dans les ~mplants ortho- pediques, les stimulateurs et les valves eardlaques, vient d'acquerir Spine-Tech, societe americaine qui fabriq.ue des implants vertebraux (Les Echos 17/12/97)

Sims - Graseby

Le groupe Smiths Industries Medical Systems vient d'absorber la societe Graseby. En France existeront deux p61es : I'un oriente vers la perfusion, sous la responsabilite de Graseby Medical France, I'autre, vers I'anes- th~sie et la chirurgie, sera represente par Sims SA (communique de SIMS).

La gestion des dates dens les syst~mes ~nformat~ques nous reserve & ech~ance du troisi~me mill~naire route une gamme de deconvenues

Darts blen des systemes ou automat~smes, I'annee dans une date est enregistree et manipul~e sur 2 chiffres et cela pour des raisons histonques d'economie de res- sources ou parce que I'an 2000 etait encore loin au moment de leur conception

Le premier janvier 2000, de tels syst~mes se consid~re- ront & I'annee 00 et leur comportement pourra en etre severement affecte Les ~nformat~ons pourront ~tre consl- derees des leur creation comme tres anc[ennes, vo~re obsoletes, engageant des traitements all=c=tes comme des lettres de relances, des ,, purges ,> ou archivages de donnees mtempest~ves, des hstes dens le desordre ou des dates de dern=~re visite erronees. Des situations de blocage pourront etre engendr~es dues & des contr61es de vraisemblance sur les anteriorites d'~venements comme des dates d'entr~es et de sortie, de commande at de livraison.

Sur certains syst~mes, des dates comme 31/12/99 ou 9/9/99 sont utilisees avec une signification part~cuh~re comme ,, pas de date ), ou ,, calendes grecques ,,.

Les systemes de geshon de donnees classiquement infor- matiques ne sont pas les seuls concernes. Bien des ~qul- pements electroniques integrent une Iogique interne mani-

pulant des dates sur 2 caract~res et sont susceptibles de ' real, voire de ne pas fonct~onner en ran 2000

La pnse de conscience de ce probl~me d~s maintenant est d'autant plus importante que I'echeance en est ew- demment m61uctable, et que sa pnse en compte est Iourde.

Elle n6cess~te - d'ldent~fier des syst~mes concernes ; - pour chacun de ces syst~mes, d'etabl~r sa capac[te & passer le cap de I'an 2000 ; - pour ceux qui posent probl~me, de planitier les evolu- tions ou remplacements necessalres

II n'est pas aujourd'hui possible de repondre clairement & la quest=on inevitable du partage de responsab=hte entre le fournlsseur et le chent quant & ]a pnse en charge des cor- rections. Aucun texte leg~slatif n'est dlsponible & ce sujet. Les htiges devront etre arbitres par analogue avec la garantie decennale pour product d~fectueux ou vice cache evoquee dens la directive europ~enne du 25 ju=llet 1985.

• Une date pivot de 1990 en de;& de laquel[e la responsabi- lit~ incomberait au fourn[sseur est aujourd'hui proposee par le CIGREF (Club informatique de grandes entrepnses fran(;alses).

JEAN-COME ESTIENNEY

Ingemeur secunt~, service informatique, CHU Angers

i

NDLR = Sont disponlbles 9. ce jour :la circulaire DH/515/97 n°639 du 2/10/97 relative aux consequences du ,, passage & ! I'an 2000 ,, dans les etablissements publEcs de sante ;le numero de Health Devices :Medtcal Devices and the year 2000 problem (d~cembre 1997, volume 26, n°12) ECRI On pourra ~galement consulter sur le sujet le site Intemet de I'AFEB www.hbroussais.fr/AFIB/AFIB.HTM

Axel - LVL Ohmeda

Axel Medical, speclahse dans la commercialisation d'appareiIs res- piratoires & domicile, a et6 rachet~ per son concurrent LVL Medical. Ce rachat a eu lieu juste avant I'introductlon annonc~e d'Axel en bourse, et eonfirme les mouve- ments boursiers darts le secteur medical Le chfffre d'affaires de LVL, qul a ~largi son domaine d'actwit~ & la perfusion, a aug- merit6 de 40 % par rapport ~_ I'exercice precedent, avoismant alnsl les 100 MF

T r o p h y et T rex Medical

Premier fabricant de mammo- graphes, I'am~ricam Trex Medical acquiart Trophy, leader mondial du mat(~nel de radiologie dentaire Alors que Sopha Medical a d~ recemment faire appel & des fonds amencains pour poursulvre son actLvite, c'est I'une des der- meres SOClet6s francaises d'ima- gene medicale qui passe amsi dans des mains etrang~res (Les Echos).

British-Oxygen Corp cede sa branche sant~ pour 6 mllhards de francs. Le groupe britannique de gaz industnels cede Ohmeda par appartements au Finlandais Instrumentanum et aux am#ncams Becton Dickinson et Baxter, pour 1,05 mEIhard de dollars. Ces firmes auront donc ~t~ pref~rees & Abbott, qui semblait bien place dans la negociation. Tr~s rentable dans les ann~es 80-90, la division sant~ de BOO specialisee dans les anesth~- slques et le materiel medical, a vu ses profits s'evader depuis I'expiration en 93 du brevet de son anesthesique vedette le ,, Forane ,,, concurrence par des gen~riques fabnques par Abbott Le fabricant de gaz industrtels pourralt utiltser le produit de la vente pour acqu~rir ]'AIlemand ,, Messer ,, ou r~duire sa dette (1,4 milliard e la fin septembre) (Hosmat)

Glyc~mie S~mphher la vie des dlabetlques nsuhnodependants qui doivent se

piquer chaque ]our pour surveiller leur glyc~mie : tel est I'objectif de la Gluco-Watch, syst~me qut repose sur rextraction du glucose vers la surface de la peau sous I'action d'un champ ~lectrlque (Ionophorese). L'appareil, qui sera integr~ dans un bracelet que le patient porte au poignet, a ~te mm au point par le centre de recherche et d'enseignement ,, Pharmapeptldes ,, d'Arehamps. L'evaluation clinlque est imminente (Le Quotidien du Mbdecin, 19/12/97).

IRM d~diee au sein

La flrme Amencame Advanced Mammography Systems annonce la commercialisation de I'Aurora, IRM d~dlee a. la senologie. Le sys- tems est constltue d'un atmanl de 0,5 tesla, d'anlenne sein speclfique el d'une table patient spec[alement con(;ue pour cet examen, autori* sant I'entree darts le tunnel pleds devant Les protocoles tncluent b[en s=3r des sequences avec satu- ration de gralsse.

~{BM 1 19 RBM News

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L E S F~C H O S

Thierry Veller

DIpl6m~ de I'Ecole sp#clale de m#camque et d'#lectnclt# et de I'Ecole d'organisatJon sctenb fique du travail, Thlerry Veller commence sa we professionnalle en 1970 clans I'entrepnse de son grand-p#re, les Etablissements Veller & Cie, constructeur de tables d'op~ratlon, comme direc- teur technique de I'untt# de Tours. fl re]omt en 1984 le groupe ALM (soci#t# du groupe Air Liqulde et ActJvit# d'Air bquide Sant#) ob il assure d'abord les foncf~ons de directeur du marketing et des ventes intemationafes puis de directeur de la recherche et du d#veloppement. Thterry Veller assure #galement los responsablh- t~s de president de I'EMIG {European medical ~ndustry group) instance de coordination des sept comit#s europ#ens de I'industrJe m#dtcale , pr#st- dent du Com~t# european des technologies m#d~- cales , admtn~strateur du Laboratoire national d'essa~s ; pr#sJdent depuls le 5 ]anvter 1998 du GIE G-MED, orgamsme nobf~# pour le marquage CE et I'#valuatJen des disposlttfs m#dtcaux

Bemard-R~gis Durand

It d#bute sa camera dane les etabllssements hos- pltahers de Lannion et de Brest avant d'mt#grer en 1989 la direction des hSpitaux du mlnlst~re de la Santo comma ing#nieur d'affaires techniques et r#giementatres. II y exercera carte fonctlon jusqu'en 1997 au seln de trois sous-directions successlves II s'y occupe d'abord pendant trois ans des dos- slers d'homologation des materiels de chirurgle et de th#raple, des protocoles techmques pour materiels mnovants et de la protection des patients se pr#tant ~ la recherche m#dicale. Les trois ann#es su~vantes, son activtt# conceme prmclpalement los dossiers Ills aux d#chets hos- pltahers (agr6ment des proc~d6s de d#sinfection, repr#sentatzon du groupe frangals ~ la commis- sion europ~enne) et le comit# partlcuher de la marque NF-Tables d'op#ration dent il assure la pr6sidence II qultte le mimst#re de la Sant# en 1997 et deviant ing6nieur consell dans ]e domatne des dlsposltffs m6dicaux. II assure depuls ]anvier le 5 janvter 1998 la fonc- tlon de d#l#gu~ en charge de la promotion et des relations ext~rieures au GIE G.MEO

20 Ftl]M | RBM News

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L E S E C H O S

I~ lec t ropora t ion a n t i c a n c e r e u s e

Afro d'am#lmrer la p~n~tration dans les cellules de certains m~dma- ments anticanc#reux, I'~lectropora- tion cons~ste & ut~ltser des champs ~lectnques qui oat pour propri~t~ d'ouvrtr la paro~ de la cellule. Cette technique est en cours d'essais darts plusieurs hdp~taux fran~ais, et s'adresse d'abord aux tumeurs de la peau, & cause de la facilit6 d'accbs pour les ~lectrodes (Le Quotidien du M~decm 15/12/97).

H o s m a t

Le serveur 3617 Hosmat a c r~ une nouvelle rubrique concernant la mat@mvigilance : acc~s aux lettres c=rculaires, arr~t~s sur les d~fauts d'utilisation et retraits du marche des dispositifs m~dmaux. Est apparu ~galement le site lnternet de Hosmat : www Hosmat. Com.

A n n u a i r e d e I ' industr ie b i o m ~ d i c a l e

La sixi~me ~d~t~on de I'annuaire de I'industne biom~dicale v~ent de paraftre. Son pax est de 300 F + 30 F de frais de port, & commander & : ACIB, 6, rue des Acacias, 78330 Fontenay-le-Fleury (t#l' 01 34 60 24 40. Fax ' 01 30 23 96 92

Rapport 1996 du CEDIT

Nous avons publi~ dans RBM News 6/97 la liste des recommen- dations 1996 du CEDIT. Vous pou- vez vous lee procurer aupr~s de madame le Docteur Fery-Lemon~er,

responsable du secretariat du CEDIT, AP/HP, direction de la poll- tique m~dicale, service des activi- t~s medmo-techniques, 3, avenue Victena, 75004 Paris Tel. 01 40 27 31 09. Fax 01 40 27 38 03.

Diagnost ic in vitro

L'Union europ~enne met au point une d~rective relatwe aux dlspesi- ttfs de diagnostm in vitro, c'est-a- dire concernant les r~actifs et appareils de laboratoire d'analyses de btolog~e m~dicale. La positron commune adoptee en novembre 1997 sur ce projet sere examinee par le parlement Europ~en (Le Quotidien du M~decin 01/12/97)

In ternet

Le ministere de I'Emplo~ et de la Solidarite went d'ouvrir un site Internet proposant des informa- tions sur la sant& L'objectif est de faire le point sur lee grands sujets d'actuaht~ en sant# pubhque. Les deux premiers th&mes traitds sent le Side et la mat~riovigilance, avec mise en forme remarquable et une m~se ~ jour r~guli~re. L'adresse est la suivante http ://www.sante. gouv.fr (Le Quotidien du M#decin 05/12/97).

A s s u r a n c e qua l i te

La F~d~ration nat~onale des m~de- tins radtologues s'engage dans une d~marche d'assurance qualit& dans les domames de la mammograph~e, I'~chographie, le scanner et les amplificateurs de luminance, par Iqnterm~diaire de t'assoaatlon Qualix (Le Quotidten du M#decin 27/11/97

Ing~nier ie de la s a n t d

L'IUP Ing~ntene de la santo et de la faculte de m~decme de Nancy est destin~ & former des cadres et des techmc~ens dens le domame bio- medical, plus partmuli}rement charges de • - la conception et la realisalion de materiels avec une spec~ahsation en electronique m~d~cale, - la recherche et le d~veloppement mdustnel, - I'encadrement dens les mdustnes d~veloppant du materiel medical, pharmaceutique et bmtechnolo- glque, - la maintenance et le d~pannage dens Hndustrte au sein des ser- vices hospitaliers sp@~al~s~s, - la fonction techmco-commerciale dens les entreprises du domame GBM et de la biolog~e Pour de plus amples rense~gne- meat d'ordre pedagogique, s'adresser .~ Madame Nadme Musse, facult~ de rn~decme & Nancy (t~l : 03 83 59 27 50. Fax : 03 83 59 25 03).

I ns t rumenta t ion et imager ie : a p p a r e i l l a g e

util is~ en m e d e c i n e

Cette formation technologique se donne pour vocation de mieux faire comprendre le prmclpe de fonctionnement des diff~rents appare~ls ut~hs~s en m~decme et en biologie et d'a~der & r~soudre les probl}mes pos~s par I'mforma- t~que et Hmagene m~dicale. L'enseignement s'appme sur I'analyse d'images reelles, sur des travaux prat~ques ~. I'universit~ et en m~l~eu hospitaher, et sur de nombreuses s~ances avec ordina-

teur. Formation ea deux arts (75 heures chaque annie r~parties sur 12 lourndes), la premiere annie est formee d'un tronc com- mun o~ sent enseign~s les prin- c~pes de base indispensables, puis la deuxi~me annie est orga- n~see en trois modules & choisir darts la liste su~vante : imagene, informat~que, instrumentation hers laborato~re et hers imagerie, ins- trumentat~on en b~olog~e, utihsa- tton m~dlcale de I'optique. Enseignements et inscriptions • d~partement mesures physiques IUT de Saint-Dems, place du 8 Mai 1945, 93206 Saint-Denis cedex T~I: 01 49 40 62 50. Fax : 01 49 40 62 54.

S~minaires ,< Oualit~ et biomedical ~

L'universd~ de technologte de Compi~gne (UTC) organise p]usieurs s~minaires. - , M~thodologie d'applmatlon de I'ISO 9000 en geme bmm~dical et hospitalier ,, los 18 mars, 17 juin, 14 octobre et 2 d~cembre 98 ; - ,, Maintenance et normes ISO 9000 en g~nle btom~dical hospltalier ,, les 19 mars, 18 jura, 15 octobre et 3 d~cembre 1998 ; - ,, Approfondissement dans l 'application de I'ISO 9000 en g~nie biomedical hospitalier ,, [es 14 mai et 19 novembre 1998. Les programmes d~taill~s et les conditmns d'mscription sent & demander aupr~s de Christine Selher, Divergent, greupe UTC, Centre de transfert, 66, avenue de Landshut, 60200 Compi}gne. T~I 03 44 23 45 30. Fax. 03 44 23 45 60. e-mail : christme [email protected].

Rubnque coordonn#e par

BERTRAND BOULIGAND

Ingdnieur btom~dical, CHU Angers

MET Analyseur de S&ur i te Electrique QA-90 Le QA-90 c~t une nouvelle g~t%tatlon d'analy~em de S6¢ullt~ Flecmque II tonctlcmne .,,eul ou pdot~ par le loglclel PRO-Sott QA-90 11 dtspo,,e d 'une nl~lllotrc IRtullle qtll permet le stod~age des ~,&[uences et rdsult,tt.s, et teste scion les ho lmes CEI 601 1, CEI 60[ 1 1 (hV',temes), CEI 601 2-J I1 pemlet de contl61el lusqu'a l I I'~orne'~ patient de dd~Slent,~ types (B, Bb, CF) en unc ',eule ,,6quen~.u (p,u t-,. 3 brtrl,, ECG en Cb, et 2 palctte'~ en BF) 1,e QA-90 dP, po'~e d'tlrl retard h la nuse sou,, renston progt,lnmlable, ut f imctmnne en lnode ALIIOIII,IIIqLI~2 OLI III,IIIUU]

~dETRON, ( , ' e~ t a u s ~ i .....

7bz, te ,,,,e 9amme ale Teslems et Sim,f fateu,s , ainsl qz,e de nouveaz,x p , o d , , t s . T e s t e u r d e P o m p e e t P o u s s e - S e r i n g u e QA-IDS, T e s t e u r d e M o n i t e u r S p 0 2 QA-510

T e s t e u r d e D 6 f i b r i l l a t e u r e t d e S t i m u l a t e u r C a r d l a q u e T r a n s c u t a n 6 QA-45

M E T R O N F r a n c e - 30 , R u e P a u l C l a u d e l - 91000 E V R Y Tdl : 01 60 78 88 99 - F a x : 01 6 0 7 8 68 39

l ,b'e P ,'t nal,'e en Cont,'4/e Qua#t

RBM News RBM 1 21

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L E S F t C H O S

k " A G ~ N D A

~ Une 1re confdrence sur lee syst~mes de sant~ europeans aura lieu du 23 au 25 f~vner 1998 & Londres & I'hotet Royal Gardens.

lnfo : ECPI, AIC Conferences Ltmited, 2 rd floor, 100 hatton Garden, London EC1N 8 NX. T~! : 44

(0) 171 242 2324. Fax: 44 (0) 171 242 2320

~ The Spring Medical Device Technologie Conference aura lieu les 3 et 4 mars 1998 g Olympia 2 et Conference Centre & Londres.

Infos : Advanstar House, Park West Sealand Road, Chester CH1 4RN, United Kingdom. TdI 44 (0) 1244 378 888. Fax 44 (6) 1244 370 011

~ Les Assises nationales Qualiblo 98 dont le th~me trait~ est ,, la qualit~ des rejets et des ddchets hospitallers ,, se d~rouleront ~. Limoges les 26 et 27 mars 1998,

Infos : Quatlblo, G. Bargain. T~I : 02 99 05 09 90 Fax' 02 9905 09 60

~ Euroson 98, 10 "° congr~s d'EFSUMB et SFAUMB 98, 19 '~ congr~.s de la SFAUMB. Le 10 o congr~s de ta Fdd~ration euro- pdenne des soo[~t~s d'ultrasons (EFSUMB) et le 19 o de la Socidtd francophone pour I'application des ultrasons & la mddecine et

& la biologie (SFAUMB) auront lieu & Tours du 26 au 30 mars 1998.

Infos : Tours 98, Nuclear medicine and ultra- sound, h5pital Bretonneau, 37044 Tours cedex

1. T~1(33) 0247473848. Fax(33) 02474782 57, Ema# : [email protected]

~ Entret~ens de la 98, les 31 mars et technologie 1 er avril 1998 & la maison de la Ch~mie (Paris)

Infos : Association des centraflens, secr#tarlat g#n#ral des ET98, Network communication,

25, rue de Ponthieu, 75008 Paris. E-mall : network-corn @infomc.Fr.

~ Le 3 ~ Forum des innovations technologiques du laborato~re aura lieu du 31 mars au 3 avril 1998 au CNIT Paris la Ddfense.

Info : Manifestations et communications intama- ttonales, 19 rue d'Ath~nes, 75009 Paris. T~fl : 01

44587220. Fax:01 44537222

B The 4th hygeia International Exhib~tion for Medical Hospital - Pharmacentral, Dental Equipment, Articles and Services aura lieu au centre Helexpo ~. Thessalonik[ en Grace, du 2 au 5 avril 1998.

Infos : TdI : 30 31 291 193. Fax : 30 31268 228

~ Les 20 "s journ~es nationales d'~tudes sur la st~rilisation dane les dtablissements de

soine auront lieu les 22 et 23 avnl 1998 & Strasbourg au Palais des Congr?~s.

Info . Mine Paplllon, Palais des Congr~s, place de Bordeaux, 67082 Strasbourg cedex. Tel: 03

88 37 67 67 Fax" 03 88 37 67 67

~Deuxi~,me de la et de la congr~s sdcuritd s0retd du 12 au 15 ma~ 1998 ~. Paris Expo, Porte de Versailles.

Infos : lee Rencontres d'affaires, t~l : 0140 01 02 02, fax: 01 40 01 91 15

~ La V ° rdunion du club doppler Europe et les XXlII °s r6unions du club doppler francais auront lieu le 28 mai 1998 au Palais des Congr~s de la Grande Motte, pros de Montpellier.

Info : Club doppler 98, C/O Alpha Visa Congr~s, 624 rue des Grazes, 94070 Montpelller.Tdl : 04

674556 77 Fax. 04 67455797

I Congrt~s europ~en d'anesthdsiologie de Francfort du 30 juin au 4 juillet 1998 au Congress Center, Messe Frankfurt

Infos : 49 (0) 421/61 02 10 03

~ Le Congr?~s Meditech CNna'98 aura lieu du 2 au 5 septembre 1998 & Shanghai.

Infos : Fax. 65 220 97 33

~ 11 e colloque national de fiabifitd et de main- tenabilit~ du 29 septembre au 1or octobre 1998 ~. Arcachon.

Infos : 01 44 49 60 65

R~dacteur en chef (RBM News) • Yves Dubourg

Toute correspondance pour RBM News est d adresser d Yves Dubourg " CHU Angers, service des ~uipements biom~dlcaux, 49033 Angers cedex 01 T61 : 02 41 35 46 53 F a x : 0 2 4 1 3 5 5 4 6 1 E.mail : [email protected]

ELSEVIER

EDITIONS SCIENTIFIQUES ET MI~DICALES ELSEVIER

Ddpartement mddical 23, rue Linols, 75724 Paris cedex 15

Secr~toire d'~dition : Marie.Jos6 Rouquette (N. 01 45 58 98 35)

Publicit~ : Anne Blanvillain T~I : 01 455898 I I F a x : 0 1 4 5 5 8 9 4 2 2

Pr~sldent-dmecteur g~n~ral

et directeur de la publication :

Catherine Lucet © 199B, l~dlt]ons sciendfique~ et m~dmalos 1~l~evler, 23, rue LInols, 7S724 I~m cedex IS

Irnprlmb p~r Saint Paul France SA, 55000 Bar-Le-Du¢ - CPPAP 61400 - ISSN" 0222-0776S - D~pbr I~gal tt paru~lan - 2-98 030C'

22 + RBM 1 RBM News

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NA:SSANCE D'UN PASSE URBAIN EUROPEEN : BILLETTIQUE- IvIONETIQUE- 5E WCE*

8ylvie BUGLIONI

In!16nieur SUPEI,.EC. All d(,~l)arleHlenl dur, Sys- temcs d'hflom~ation et {Lie 161 @ ( oil i]1 IHI/iL~tI iOll.<; ,'t la RA]R [)e 1993 a 1998, dlur!ldm d'Etu@ dd i l8 JiG doll}(lifKK; I;ifletlique, IlIOII6tiquc el dU 5yS[6'lile Pass{~ }:~41HS ConiauL Ocl:~t&s 1998, coo~dinahicu technique clu I}rojei CALYPSO.

Andr6 AMPELA8

Inqd-Hieur dipldm6 de f'{:cole Pdvtedmk:lue el de I'[!c:ole Nationale SUlX:u'h~ure des Teld> dO lilli/tlll[c,8 Lioll S, DiI{?G- RIIII E[tl DopLll{Olllelll des Sys|enles d'infor-, marion et de Teldcom- municaio.s a la RATR Coordhlaletff des pro- iets ICARE et CALYPSO ~t P, 6skle, lY: (It CLUB,

[)cs mi/li<ms (t'I{tll'Ol)dCUS sc ddllla- CCllt I()t lS los ,jtItll',q e l l Illt}lI',:), l l l lS , h'ail~ ou bulcau. (2huquc villc u sos proprcs / i lrcs tit: hallSl)orl. , tli1C diver- sit d qui compliquc hi vie du citadin. Cette diversitd cxiste l, ItlssJ (lallS les ill()yCllS de DttielllClll_ : ttlOtllltl.[C, Cttl't£: bancaire t)u ch~:que, quel mode tic paiement utiliser 9

C'¢st l/Otuquoi, i:t~'ill de simplifier la vie du citadin, une stamd_ardisaLioll des modes (l'acc~s et de paiemenl volt le.jour en Europe : le passe u r l l a i n .

Le passe tH:l)tti11 lC,~Yt)tl[)C Stli" 1111 lUdine support los ai}plicatklilS tie ttaus- I)OlL ¢,t tit?, IllOnt~tiqtlC, till tt\'atltttge dvi- dent p o u r ]'ulilisakcur qui bdndficic d' tm cnscmhlc de services sur un still objct.

I , g I l a S s c s c c t ) ] l l l ) ( ) sc d ' t l l l g Cal '[C ~l llliCl'tII)l'OCCSSetll" qui J'(li1ctiOllllC d c lllarligrc tltll()lli)illC (tdld-ulinlciHdc) ou iltsdrde (lans lilt boitier (qui serl alors

*()nt pm'tidlld il lu r&tlisuiiuu dc col u,liclc : ,Michel BUljunM,:y, Mtu'kcli[l~; Marc ItcnMtntl,t, M d d u s ; (~&'alllillc ('ldmcut, (~llllllnllficali~nt (?alyp- su ; (h'cgury IIckumcs, >[txldtls ; I'hilil@c VtlplK'l'Call, I'~cSllDnsuhlc dc }'uuitd hlgdnicric de ,<,yst4tncs ii<+tll" Its \iLvugcurs dc SIT.

dc SUl~l}or( tic (ruHsmissi~m ct dc ldCCl)tCur d'ilfl})rmatitms).

i i deLeSla°bjectifsRATP initiaux

La RATP qui assure pour sos clients 9 millions de vovao'gs. ,_, • parjoul; a did, il v a 30 tins, parrot I ts pre- mieres comtlagnies de trm]sport it il]stallcr tin syst-tnle de billettique lnagnd[ique. Attjourd'hui , ce systt~me deveml obsol&tc, doik 4tre relnplacd put un sys/&lne cle tdldbillcttique, qui i)rdscnte les t tvLtt l l t tgeS stliVatltS :

° ntcillcms c~)flts d ' invcslissemeut, d 'cxploitation el tie mail4enatm¢ (alndlioratiou de la [~abiIild d u svs i6 11/{21)tu" i'aplx~rt ttu magndtique) ;

0 simplificution de I'acc&s au trans- l}nrt c/ amdliorut i (m (It l ' a t l rac- tivitd ;

• rdthlctiol] de ht l'raudc ;

• hut)ldmelttalh}n do tous types de [ai'iilcalion ;

° SUlllU'CSsiuu tic lu fmudc dire invi- sible (t)al" Ci)l)iC (ill CiI t t l rc l ;dgOIl des titl'CS tic l.rUnSl)tWt ) ;

• otl're tie nolwcaux services it la clicut~:le ;

• dtah[issement de nouvcllcs pchtlions conlmerciales.

.& premiere rue , let tdl4billettique se truduit pottr le client par la s imple p o s s e s s i o n d ' une carte it puce de let d i m e n s i o n d ' un¢ car te de cre!dit. usuelle. Eu 3' r-cgardant de pills pff:s, cc i t t car te oi l ie it ses uti l isateurs une mul t i tude de services qui v isent it facili/er let vie au quotidiem

Plus besoin d ' iusdrer son ticket da, ts Its l lorries tie contrOle, il su/'flt de iFdscnter sa carte ~t moius tic 10 ClU d 'uuc borvc de lccturc.

Ill Le choix de la tethnolooie

IX:B 1988, la I~V['P {5,tuttie la l'aisu- l)ilitd d 'uu svst{2m¢ hilleitiquc a s s < ) -

c i a n t ties techl]iques IT)lX)I.11ci.IetlSgS : la

Page 16: Interface homme/machine: réalité virtuelle

:7: y:; 17 .... , :

car te it pure (~ microprocesseur, pour plus de ilexibilit4 et de sdcuritd) et la

tra~]smission ~t distance. Cette asso- ciatio~l at dolli1C naiss~mce it till llOtl-

VettU produit : le passe sans contact.

g a (r~ulsmissio~l s~u]s COll iae{ p a r h ~ d u c t i o n

Des dquipes d'ingdnieurs, entou- ,'des de compdtences reCOtlttues,

~:NCART T~:CHN~QU~

Les normes Le produit Passe Sans Contact est conforme 6 I'ensemble des normes europSennes et internationales existantes : - norme internationale ISO 14-443B de la carte sans contact, norme qui a retenu la technologic

induction a 13.56 MHz

- narme internationale ISO 7816-4, qui d4flnit la structure des donn~es

- norme eurap~enne CEN 1546 du Porte-monnaie ~lectronique (donn~es et modes d'6changes) - norme eurap6enne CEN 1545 qui d~init les donn~es transport

- narme eurap6enne sant~ CEN 50166-2 qul concerne Pexposition humaine aux champs 61ectro- magn6tiques haute fr6quence (10 KHz 6 300 GHz)

• Quelques chiffres ° Distance de transmission

° Vitesse de transmission - Dur~e de la transaction

® Capacit~ de stockage actuelle

- Fr~quence de transmission (par couplage inductlf)

° S~curit6

5 6 10 cm a ustable Possibilit~ de ecture a distance I1 m) 106 000 bits par seconde

mains de 150 millisecondes 1 ~ 8 < octets utiles suivant la version du composant (Is puce) 13..56 MHz

codage sur 12 dis de 64 bits pour les di~rentes applications avec algorithme DES

- Le masque de la carte B~n~Ficiant de leurs experiences dons les domaines de la billetterie et de la tarification, la SNCF et la RATP ant mis au point un logicid de la carte, dit masque <~ Carte D~placement ~ qui prend en compte le maximum des besoins que peuvent exprimer les op~rateurs de transport, quels que so ent les modes exploit~s, la dimension des r~seaux .... Ce Iogiciel est en Fair une structuration de la m~moire de la carte sous brme de fichiers conformes a [a standardisation 7816-4, et une d~finition des r~gtes d'acc~s aux diff~rentes zones de la mgmoire (r~gles de sgcurit~ en partlculler, mais aussi m6canismes de gestion d'une transaction de p~age, synchronisation des transactions). Une raise en ceuvre de la norme 1545 d6finit le codage des diff6rentes donnges dans la carte (codage de ident F ant de la carte, de 16metteur, de I appli- cation, des contrats de transport, des 6v6nements de validation: origine, destination, date, heure...). En r~sum6, le masque ~¢ carte d@lacement >> comprend des fichiers pour le porte-monna e nter- sectoriel, des fichiers pour I'application transport et des fichiers pour applications multiservices. Chacun de ces trois groupes de Fichiers est p r o t ~ par des jeux de cl&s d~di4s, pour chaque type d'op&ration du cycle de vie de la carte : personnalisation, chargement validation, d& t. - Le groupe des fichiers de I'application billettique camprend I'identificat on du Dorteur en tant au'ut- lisateur du transport, permet la gestion tie p}usieurs contrats de transport, d'un journa h sto'rique, C~'une m4moire des trajets es plus souvent effectu&s, d'6v&nements sp6c aux, du comportemeni de fid611t~. L t ~joeratmg system de la carte gorantit que les transactions impliquant le porte-manhole intersecto- r!el et la zone transport s0nt r~alis~es en coMrence et qu'elles sent optimis&es en terme de temps de transaction ~our satisfaire aux exi.qences des validations sans contact.

CNET-Caen, INRETS el. Universild de Poitiers, ant men-d des dtudes approlbndies sur tarries Its techno- logies de transmission. Au refine ([e ces &tides, une technologic de trans- mission & induction a 4t4 rctenue, car die permet de :

, maitriser parf'aitemeat la distance de t ransmiss ion pour dviLer toute interfdrence entre deux lecteurs on entre deux [ransacti(ms de passe ;

• r&luire atu maxilntun la faille du passe, ['~tvorisant aiusi nne appro- priation aisde par l 'uti l isateur

La cm'te it microi)rocesscu|"

g a W t l l t a g e d e la c t t r l c tl l l l iCl(>

t)r()ccsscur csl d'()ffrir tm haul itivcttll tie sdcuritd et tmc cap;tciid (lc mdmoi- re sutTisante l)()ur pcrmct t rc des appl icat ions mult iservicc . Aujour- d'lmi, la sdcuril4 d ' tmc CalTtC ~t micro- processeur bdndfieic du suvnh'-faire des fondeurs de purr , qui ant accu- mul4 dans le cadre dc let carte I)ancai- re des tttllldeS d'cxpdricnce, l,c hatll nivcau tle sdcuriLd ()btenu i)ernlcl d'dviter la centralisati, m des trausae- tions de paiemen vers des sites ccn- LratuX. dintinuaut t t i t l s i lit c l l a r g C d e s

rdscanx tie t~ldcomnninications eL garankissant le respect des liberLds individuelles (l).

L e P a s s e S m l s C o n t a c t

Le Passe Sans Contact., mis art point dana le cadre d 'un partenm'iat avecla socidtd INNOVKI'RON. socidt~ cr~ee par RolmM MORENO l'inventeur de Ia cm'te }t pure. associe donc une CIM'IG ~l. llliCroprocesseur el. l i l l e techno- logic de transmission inductive. I] peut [blmtionller indiffdremmem en mode/1 contact (insertkm de la carte stir un lectettr de corms banca~ms standard. par exemple, pour tenir eompt,e d , parr existant) et en mode sans e{:mtael (prdsen/aUOl] de la carte h nloitls ele 10 em d 'une muerme ILxe). La princi- pale innovation Ccchnologique rdside dai]s let con.jugaison d'tule l.rmlsaction de lectum/dcriture sails c{mtact Lr~s mpide (mains de 180 ms) et d'Ull

,) [)'off ['obtcntion d'un pnx altribud pm la Ctmunis,~icm Nutionalc dc l'hff(JrmaLi(ltle el lies/iber-

Ids ICNIL) H l'l)ccasi/m tic sos 20 ans,

@

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nivcau de sdcuritd idcntique Ct cc[ui de la earle it coHtacl, telte que la carte ban- cairo,

Congu is l'ofigine pour les besoins du transport, le ddveloppement du Passe Sans Contact aboutit en 1992 i~ Ull passe transport h~bergeant :

- des titres de traasporL (abon- nements et/ou tickets),

- tree r-dserve d'mgent pennettant de rdgler des petits imiemenLs l)Olu7 les services a t lL tmr (Ill transpori ( [ )ot l la i l -

eerie, l)resse, parking, les distribu- toms auL(mlatiqtlos...),

- d'atflres z(mes pour des services de proximitd (tm).gramme de l'iddlisution, gesti(m de ~h'oit (l'uec~s...).

[)C:s 1995, la RNI'P et la SNCF unissent leurs efforts pour que le Passe Sans Contact devienllC le pre- inlet supp()rt s a i l s COlfiac[ t tvec !.HI

logiciel billetLique, conlbrme i/ toutes led n o r m e s (vo[17 CIlCaI't technique) eL ~l Cal'actcrc universel (notion de ,, pro- giciel billetL.ique ,,).

Aujotml'hui, let teclmologic Passe S~:LIIS COll|i:tC[. e s t fiable, eomme l'onL mont.rd des expdrimentations tech- niques et fonct.iotmelles rdalisEes depuis 1993 (~) avec les agents de la RATP (40 millions de transactions rdalisdes).

Une exp&rimentatlon en lie-de-France

Aujourd'hui, tous Ies op-dmteurs de transport. Parisiens (SNCF, APTR, ADATRIF, Pv~\TP), sous l'dgide dtt Syndicat des Transports Parisiens (STP) 6tudient l'impldmentation d'tm syst'eme de pdage sans contact, en ile- de-France. Le premier ddploiement it grande Echelle devrait intervenir dans les mois it venir

Ainsi, depuis 1997, tm programme d'exp~rimentation du Passe Sans Contact, a dLd engage cur tous le s

(") Consulter I'arlicle ,, l'expdrhncntation du Passe Sans Colltac{ ,,, par Philippe \"Upllcrcatl dl.tll8 la revue RATP Savoh'-Fnhv u ° gl de mai 1,q97.

Fig. 1 . - l ' r o g r a m m e F R A N C I I J ~ e n Rd~ion I h u ' i s l e n n c .

lll()(Ies de transl)oCL, malt.r(), RER, bus et trains : le l)rogmmme ,, FI,TANCILI~ ,,.

Cc progra l l l l l lC , qui a l)otlr b t l [

([c prdciscr les procddttres d'ttlili- sation (lit nouveau systCtme du point de rue du client et de l'exl)loitant , testc I10[alllIlIClSt dCtlX s c c n a l ' i o s

fonctiomiels :

" sdlect.ion du triter, puis validation eL paiement en entrde (prd-ddbit) ;

• validation erl entrde et. validation- paiement en sortie (post-ddbit).

La premiere expdrimentaLion (a), qui a eu lieu sur une pm%ie du m~.tro el. sur ties bus de la PvATP eL de la STRAV de mars i~ fin 1997, a permis d'obtenir des rdsultats coneluants :

FI~J'~CILE a sttscitd, des l~&ctions positives parmi la majorit6 des expd- rimentateurs. Le principe a ~.td rapi- dement assimild eL son ul.ilisaLion s'est gdndralement ['hire sans difficul- tE majeure. Les rdsultats des dilt'd- rentes dtudes permettent de conclure gt un bon niveau d'acceptabilitd du syst~.lne : gesi.e rapide, simple, intd- ret de la rdserve d'argent (g0 % des exp~rimentateurs font utilisae), sou- plesse du syst&ne eL de l'ob.jet

(3) Consulter I'mtide ,, I.es voyaqcm,~ aimcul lc Passe SiillS Ciittlltcl ,+, par Michel Bmjansky ct Mltticl Scgul+c] duus la a:x~tc RATP Savoir-Fuilv i I ° : 2 6 dc trial I{Y-.)8,

(appropriation). Le geste de wtlida- Lion es[ fltfide, naturel et acquis dis les premieres semaines de l'exp&Ti- lneistalion de marl in: re q t t a s i i n s t i n c -

t ive pour 70 % des expdritueutateuts.

En France, le monde du transport s'associe au monde bancaire

Parall~lenmnt, Ia Pv~gl~P et la SNCF se sont rapprochdes d'o,ganislnes bml- caires pour associer une lbnction de porte-monnaie dlectxonique ml Passe Smls Contact Cetle approche mon& tique a did d'autm~t plus aisde que le Passe Smls Contact a die congu des l'ofi- ghm avec HI1 haut niveau de sdcufil2.

Ainsi, en 1~J8 le Groupe Caisse d'gpm'gne, La Pos/e, la Soci-dtd Crdndmle, la SNCF et la RATP out r&mi leurs comp6tences techniques et commer- ciales pour crier Its soeidtd MODEUS. Cette association entre dtablissements finmmiers et t~msporteurs est. l'expres- sion de la volont~ afIh'mde par chaqtte partenaire de [hciliter les d@lacements et lea petites d@enses de la vie quoti- dimme du ciladin.

Ce mariage Transport-Banque a permis d'impl~nmnter clans le Passe Sans Contact un vdrKable porte-

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Fig . 2 . - Acc&s *tu im,'ldng h N(~,isy-lc-(~rmld.

mont la ie d lec t ronic lue capab l e de ddbit s a n s contact. : le poi:l.e-mommic M O D E U S . D~_tllS cet te m m v e l l e vers ion, Ic P a s s e cst a t t . jourd 'hui la pr-clni&re carte s a n s con tac t billet-

l~ique-mon dt ique-scr vice ent.i~:remcnt sdcu risde.

l )aus ce ddveloppcnlcll t , c h a c m i des pat-tcnaires a apport3 sa coulp& fence spdcit 'ique :

, billett_cric ,, s ans contact ,, pour la SNCF ct la P, A T P ;

° inaitrisc c t 8dcurisat.ion des uloycns de imimnent potu" la S()cic~ld Gdndralc, los Catisscs d'El)tUTgl]C el La Pc)sic.

[jdmissi¢m ¢1 la garantie de la lll()ll- uuie dlcctiOlli(luC sont asst,,-dc8 par la Banqtle du Por lc-Monuaie I':Aectr~)- nique, co11['()l'lll(~ltlClllE attx l'CCOlllllRtll-

dations dc~ Bunqucs Ccul.ralc~ l:mi't~- 1)~Scnncs ct de lu Bmlqttc (It [?ra,lCC.

Cc l)()rtc-tnouHaic d]cch~)iliqlIc, qui {cspccte lcs disl)(~silio,as Eg~dcs et rdglc- IItCII[~.IiI'cS Ui118[ qtlC ]es II()I'IIICS Cll vigttctu" dmls l,:s do,haines rio l'iulcr- l)amcaritd et. dc la SdCLU'it~, [)I'CII([ {)icl] stir en comptc l'int.,odtlcti¢nt ¢le I'Eu,¢).

[~illlr()(lHclion d ' tm portc-moni]aic ~lcctr~)iaiqttc: sttl]s c(mtacl l)rd,'-;c]llc (]cs ;.tValHagcs pour tous les ;lC[Clll.'-; :

" l)OUr leg tllili:-;atcm's : p lus l)cs¢)ill d 'avoir l'apl)Oild st//" .'.;oi ou d'attCndlC S;.t IIVIIIIIttiC, ils Cmt line Sclllc C~.tFIC [)OHI" lOllS les usages de In vie qu(~titlicmlc ;

* p()ul7 l c s ('(JlFtI?R'I'{'(IlI[S: tlllC mcil- lcuxc gcsl.iou tics flux i.ttlX cui.'-;SCS, la dispariti~m tic la {:aussc lll()llll~_tic CI tmc gcsl_iou m~)itis h)tu'dc tie In m(m- naic fkluciuirc ;

" pOl.ll" lOS di.slrilmlem's tic veme [)tu auL(mlatc ({)(*i.'-:,solls, c<mfiseric .... ) : l)lus bcsoin dc c,)llcctc de la tn¢mnaic, dinl i t lut ion du \'aml~tlislalc c [ ( l c ~

CO(tts (It IIILtilltCIIUIlCC ;

° l)Otu" lcs op(r~tlctu':,i dc trm~sport : rdduction des c()flt.,,-; tic ,~ct-;ii(m de lit monnaic l'iducittirc, d i s suas ion [hc¢ aux ~gressioIlS (vol de rccct tc) daus les guichets ;

• ~ . - Cabines de Francc:l 'elcconl fi sy-lc Grmt(I. l:i~. 4. - l 'orlc-nmnuaie ~lec{roniqt,c au rchtis I lachel[c dc Noisy-le-GrmM.

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o l)otlr les [)trill/lie's : Clll'ichisscHIelll tic lcur (d'fIe ell instil:re dc inovcn (Ic paienmi1 t.

Une expdrimcnkation a dtd raise en place depuis janvier 1998, it Noisy-ie-Grand (D@artenlent de Seine Saint-Denis).

glie perlnet mix agents des social- tds prdsemes dans MODE[IS dc tes- ter lc passe clans dh~ers COllllllCl'CeS :

* acha/s cllez phtsieulS COllllllCl't~LtlltS installds sur le site: l~ehtis [I (iOllr- naux), France Tclccom (Ptdlliph,mes), distrilnHcul-s librc-scrvicc SF, H!;CTe\ (lloissons fraiches cl confiscrics), At'fmnchissetw de tilnlnvs (I,a Posit), "[~tbac, McDolmld's, CalEcup, Set~al'rc- &), "~\'es Roche1, [3()UklUgCl'iCS Paul ct l)ostc cle con[i?)Ic d'acc&s atu t)arldng du Centre Comluercial ;

'+ passages aux pdages cles 85 stations de IndllO et de RI?,R dquipdcs ;

• coIltI'61c d'acc~s ct horaires varia- bles flails los ilmncuhlcs RATE

Le rechalgelneUt s'el'fcctuc soik aupr~:s tie l'agence NIODEUS dallS la gate de Notsy-lc-Gl'alUl, soit sur les (lisLribtt[etu's atl[olnaLiques de Mon- naie f{lectronique (DeYME) avec ddbit sur cart.e bancaire.

Les plTemiers rdsultats montrent une grande acceptabilitd du syslkme,

la this par les porteurs et les com- lnercants.

Le porte-morn\de dlectronique a dt6 tlUlisd pal777 % des expe~rimentateurs.

Soixante-sLx i)our Cell|. d'enLl:e CtlX l'ont utilis-d au lllOills 15 Ibis par ilK)is e[ 30 (r~) atl lilt)illS 10 [})is pal7 semaine (SglllS [enir coInpte des conla'61es d'acc~s ou des passages aux p&tges) avec une moyemm de transaction de 8 I'lallCS. I1 est it lu)ter que 90 % des utilisatemTs al't'irnlent prdfdrer p w e r letllTS l)etits achats avec le porte-monnaie dlectronique c h e z l ea COml l l e rga lRs otl s u r les distribuLeurs auLomattques phil6( qu'avec des esp¢'ces.

Fig. 5. - l)mls lc MdLro ou lc I¢F.I¢ cn Rdgion l ' a r t s i c n n c .

Fig. 6. - I)ams lc b u s cn Rdgion Pm ' i s t cnnc .

~t Le projet europ6en Calypso

Les bcsoins tic Vile-de-France sont scmblables it ceux de la plu- part des villes ddsirmlses tic l:)ro- llltltlV()il" d e s soluIiOl3S nmderncs, t:)drcnnes ct adat)tdcs attlX besoins

de leurs cit.adins. Qui plus est, ces c i tadins [CtldCll[, ~t se ddplaccr d 'unc ville ~t l'auLrc : la recherche d ' U l l e e rgoI l t l l l l iC d ' u s a g c Otl l l l ie t lx d ' l l l l suI)port connnun apparttt rapidmnent tlC:s sdduisante. EIIc supposai t une r~elle mu(ualtsalion des travaux ¢1 lille forte coordina- Lion internakionalc pour avoir till S e l l s COIICI'C[.