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96 xixe congrès de l’association Posture &
ermettront de documenter l’organisation centrale de la coor-ination posture-mouvement (contrôle central unifié ou distinct)t de l’anticipation. Ces marqueurs moteurs et cérébraux duéveloppement normal pourraient permettre de caractériser cer-aines pathologies développementales et de proposer de nouvellespproches thérapeutiques en réadaptation pédiatrique.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.032
O32nterférences entre la réalisation de tâchesculomotrices et le contrôle postural chez l’enfant. Legrand a,b,∗, K. Doré-Mazars a,c, M. Pia Bucci b, C. Lemoine a,. Nougier d, I. Olivier d
Laboratoire vision action cognition, université Paris Descartesorbonne Paris Cité, institut de psychologie, 71, avenuedouard-Vaillant, 92774 Boulogne-Billancourt, FranceLaboratoire de physiopathologie et neuroprotection destteintes du cerveau en développement, Inserm UMR-S 676,niversité Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, 48, boulevardérurier, 75019 Paris, FranceInstitut Universitaire de FranceLaboratoire TIMC-IMAG, UMR CNRS 5525, universitéoseph-Fourier, faculté de médecine, bâtiment Jean-Roget, 38700a Tronche, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (A.egrand)
ots clés : Enfants ; Contrôle postural ; Saccades réactives ;nti-saccades
ntroduction.— La réalisation d’une tâche additionnelle modifiee contrôle postural. Les différentes études menées chez l’adulteapportent des résultats contradictoires quant à l’effet des mouve-ents oculaires sur la posture.bjectif.— Comparer l’effet de différentes tâches oculomotricesur le contrôle postural chez l’enfant de 7—8 ans et chez l’adulte.atériel et méthode.— Le contrôle postural de quatorze enfants
7,46 ± 0,6 ans) et de dix adultes (30 ± 6 ans) a été mesuré avecne plateforme de force AMTI© (100 Hz) lors de trois tâches ocu-omotrices : fixation d’une croix, saccades réactives (Gap 0ms) etnti-saccades (saccades faites en direction opposée à la cible). Lesouvements oculaires ont été enregistrés avec l’EyeLink® 1000 SR
esearch tête libre (500 Hz). Afin de varier la difficulté de la tâcheosturale, deux conditions posturales ont été testées : Rombergt Romberg sensibilisé. Les paramètres posturaux analysés sont’amplitude et la vitesse moyenne du centre des pressions (CP) dansa direction médio-latérale (ML). La performance oculomotrice estuantifiée par le nombre de saccades correctement réalisées.ésultats.— Dans les deux groupes, la réalisation d’anti-saccadeséduit significativement la stabilité posturale (i.e., augmentatione l’amplitude et de la vitesse moyenne du CP en ML) comparée àa tâche de fixation et à la tâche de saccades réactives. Dans leseux conditions posturales, les adultes effectuent un nombre plusmportant de saccades (réactives et anti-saccades) que les enfants.iscussion et conclusion.— Ces résultats suggèrent la présence’interférences entre le système oculomoteur et le systèmeostural. La réalisation d’une tâche oculomotrice complexe (anti-accades) entraîne chez les enfants et les adultes une détérioratione la posture.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.033
O33
erformance posturale et doubles tâches : lesifférences enfants adultesàoot
ilibre (SOFPEL) 30 novembre—1er décembre 2012, Marseille
. Lelard a,∗, A. Temfemo a, L. Bastide b, C. Assaiante c,
. Ahmaidi a
EA-3300, adaptations physiologiques à l’exercice et réadaptationl’effort, faculté des sciences du sport, université de Picardie
ules-Verne, FranceInspection de l’éducation nationale, circonscription de Boulogneur mer, FranceLaboratoire neuroscience et cognition (LNC - UMR 7291), CNRS,ix-Marseille université, Marseille, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (T. Lelard)
ots clés : Contrôle postural ; Développement ; Doubles tâchesntroduction.— La présente étude a pour objectif de vérifier s’ilxiste des différences de performance posturale entre enfants eteunes adultes selon la nature de la tâche proposée (situation deimple et de double tâche).ujets et méthode.— Trois groupes constitués de sujets d’âge dif-érents (G1 = 5,1 ; G2 = 9,8 et G3 = 21,3 ans) ont participé à cettetude. Les conditions d’enregistrement des tests posturographiquesplateforme Satel) étaient standardisées (normes 85). Les tests ontté réalisés dans une condition de posture simple à titre de réfé-ence et dans deux conditions de doubles tâches mettant en jeu soitne tâche cognitive (mémorisation de mots), soit une autre tâcheosturale (maintien d’un plateau chargé de verres d’eau).ésultats.— Les enfants présentent des valeurs de surface (G1) ete vitesse (G1, G2) supérieures au groupe adulte (G3) dans les troisonditions. Dans le même temps, la variabilité de des valeurs deitesse et de surface est plus importante dans les groupes enfantsG1, G2) par rapport au groupe adulte (G3). En revanche, tandis quees performances posturales ne sont pas affectées par les doublesâches chez les enfants plus jeunes (G1), les performances desdultes sont dégradées dans la condition de double tâche cognitive.iscussion.— Nos résultats confirment l’amélioration de la per-ormance posturale vers l’âge de sept ans puisqu’à dix ans, leserformances se rapprochent des valeurs adultes. L’effet différen-iel de la double tâche cognitive selon l’âge met en évidence leôle perturbateur joué par le partage de l’attention au terme de laaturation du système de contrôle postural.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.034
roubles du développement
O34tilisation de chaussures à cambrure inversée ethysiopathologie du pied équin au cours de laarche chez l’enfant ayant une paralysie cérébrale
. Beyaert a,b,∗, S. Caudron b, C. Billon a, J. Paysant a,b
Laboratoire d’analyse du mouvement, centre de réadaptationierquin, IRR Nancy, Nancy, FranceEA3450, développement adaptation et handicap, université deorraine, Nancy, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (C.eyaert)
ots clés : Locomotion ; Équin ; Cinétique ; Adaptation ; Paralysieérébralentroduction.— Chez l’enfant avec paralysie cérébrale (PC), laarche est caractérisée par une pose du pied en équin associée
un freinage anticipé de la dorsiflexion, freinage habituellementbservé tardivement chez les sujets sains. Cette étude avait pourbjectif de montrer que ce comportement pouvait avoir une fonc-ion adaptative plutôt qu’être imposé par un dysfonctionnement
