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HEBDOMADAIRE NATIONAL DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION - www.itmag.dz D U 1 4 A U 2 0 N O V . 2 0 1 2 #280 20 DA Michel Bisac, fondateur et directeur général des Pages Maghreb Son ministre de l’Energie et des Technologies affiche ses ambitions Lire en page 5 P. 6 P. 8 et 9 P. 5 PUBLICITÉ « NOUS ASSISTONS À UNE VÉRITABLE EXPLOSION DU MARKETING DIRECT » LA MALAISIE SOUHAITE PRENDRE PIED EN ALGÉRIE Un décret exécutif en explique les modalités d’utilisation RFID SANS CERTIFICATION n Pour être clair et précis, le texte définit le RFID ou équipements RFID comme étant « tout matériel permettant d’identifier à distance des êtres vivants ou des objets grâce à un lecteur de données mémorisées sur des étiquettes fonctionnant à base de fréquences radioélectriques, fixées ou incorporées à ces êtres vivants ou à ces objets » IT Mag vous souhaite encore une fin de semaine agréable et profite de l’occasion une nouvelle fois afin de vous présenter ses meilleurs voeux de santé et de paix à l’occasion du 1 er Mouharam 1434 et à très vite… PAS DE

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H E B D O M A D A I R E N A T I O N A L D E S T E C H N O L O G I E S D E L ’ I N F O R M A T I O N - w w w . i t m a g . d z

du 14 au 20 nov. 201

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Michel Bisac, fondateur et directeur général des Pages Maghreb Son ministre de l’Energie et des Technologies affiche ses ambitions

Lire en page 5

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Un décret exécutif en explique les modalités d’utilisation

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n pour être clair et précis, le texte définit le RFiD ou équipements RFiD comme étant « tout matériel permettant d’identifier à distance des êtres vivants ou des objets grâce à un lecteur de données mémorisées sur des étiquettes fonctionnant à base de fréquences radioélectriques, fixées ou incorporées à ces êtres

vivants ou à ces objets »

IT Mag vous souhaite encore une fin de semaine agréable

et profite de l’occasion une nouvelle fois afin de vous

présenter ses meilleurs voeux de santé et de paix à l’occasion

du 1er Mouharam 1434 et à très vite…

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it mag / N°280 - Du 14 au 20 novembre 2012

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Cette semaine a été marquée par le changement

deprésidents dans les deux grands pays du monde que sont la Chine et les Etats-Unis. On

peut considérer qu’une des raisons, et ce n’est pas la seule, de l’intronisation de Barak Obama en tant que 48e président des Etats-Unis, est sa compréhension des réseaux sociaux et de leur utilisation. Obama a su se saisir du bon medium, comme l’avait compris Kennedy avec la télévision. Il a été le premier à utiliser les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Flickr, Instagram, et autres avec un nombre de «followers», de «like» ou « amis » beaucoup plus importants que son rival. Rien que pour la photo de sa victoire en compagnie de Michelle, elle a été « likée » plus de 4 millions de fois sans oublier son tweet qui a eu plus de 500 000 retweets dès les premières minutes. Un record. Derrière tout cela, et c’est là où je veux en venir, c’est la data. Big Data. Les données. Et pour mieux visualiser tout cela, il faut savoir qu’entre 2006 et 2011, le volume de données a été multiplié par 4. Il y a eu 1,8 milliard de Terra Octets produits en 2011 et entre 2011 et 2015, le trafic Internet sera multiplié par 40. La vidéo représente déjà en 2012 la moitié du trafic data et, nous dit-on, en 2016, il y aura 3 fois plus de terminaux connectés que d’êtres humains. Et si on corrèle les informations précédentes avec le fait que le trafic de données mondial représentera 26% pour les PC et 80% pour les smartphones et tablettes en 2012. Qu’en sera-t-il en 2013 ?

L’EdITorIaL

big Data

Journal spécialisé, édité par Omnium Presse Scientifique SARL

au capital de 2.100.000,00 DA

R.C. n° 21308B02-16/00 N° article : 16027505079 NIF : 000216219064442 Dépot légal : 2003-964

BP 849 - 16035 Hydra 5é Groupe - Bât. J - Place du 1er Mai - 16016

Tél./fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28

Publicité : ANEP & OPS Impression : SIA Alger

www.itmag-dz.come-mail : [email protected]

ISSN

: 11

12-4

121

Gérant-Directeur de la Publication

Abderrafiq KhenifsaRédacteur en chef

Samir Tazaïrt

acTunET

Par Abderrafiq Khenifsa

Fondé en 2002

Samsung augmente le prix des processeurs Apple de 20%après la guerre des brevets, c’est la guerre des composants que se livrent Samsung et apple. alors que les deux constructeurs sont concurrents, mais également partenaires, Samsung a décidé d’augmenter de 20 % le prix des processeurs à destination des produits apple. Samsung et apple ne sont pas seulement ennemies jurées, mais aussi partenaires commerciaux. Samsung fabrique les processeurs destinés aux produits apple et a décidé d’augmenter de 20 % leur prix. une source proche et « avisée des négociations entre les deux entreprises » affirme que « apple a d’abord refusé, mais, ne trouvant pas de remplaçant, a accepté l’augmentation ». C’est du moins ce que rapporte le site marketWatch. C’est 200 millions de processeurs que Samsung devrait fourni à apple cette année, dont les a5 et a6 qui équipent les iPhone et iPad. La production est en augmentation de 20% par rapport à l’année dernière où Samsung avait produit 130 millions de processeurs pour apple. Le constructeur coréen semble profiter de sa position dominante pour remplir les caisses grâce à apple qui lui a infligé une lourde amende il y a quelques mois. apple commence à se tourner vers d’autres fondeurs comme TSmC pour sa nouvelle puce a6X.

Facebook cible les couplesLe statut « en couple » sur Facebook va prendre une toute nouvelle dimension. Le réseau social de mark Zuckerberg vient d’annoncer une mise à jour de ses pages d’amitié (les « friendship pages») qui permettent d’afficher tous les contenus associés à deux personnes et de mettre en évidence leurs publications en commun. Facebook revoit le look de ces pages - qui ressemblent pour l’instant à un fil d’actualité listant tous les photos, statuts et autres contenus que deux amis partagent. L’accès à ces pages sera facilité, mais la firme de Palo alto a surtout repensé cette option pour les couples. Si vous êtes « in a relationship » sur votre profil, une page spéciale sera dédié à votre couple. La page couple existe déjà à l’adresse « facebook.com/us » et ne devrait plus tarder à faire peau neuve pour ressembler à la

nouvelle « timeline » Facebook. Le lien ne fonctionne que si vous avez renseigné le nom de votre partenaire sur votre profil. Si vous êtes célibataire, « facebook.com/us » renverra simplement vers la page « à propos » de votre compte Facebook.

Poulson : Intel lance ses Itanium 9500Itanium plus vivant que jamais ? Tel est le message que souhaitent faire passer Intel et HP avec le lancement de la nouvelle génération de ces processeurs « mission critique », les Itanium 9500, deux à trois fois plus performants que les modèles actuels. Les défections successives de microsoft et d’oracle n’entament pas la confiance affichée par Intel et HP : pour les deux partenaires, les processeurs Itanium 9500 (nom de code Poulson) lancés le 8 novembre dernier incarnent toujours, et pour longtemps, la solution de choix pour le calcul « mission critique ». Toujours basés sur l’architecture ePIC (Ia-64) et de ce fait réservés aux environnements compatibles (unix, HP uX iv3 et open vmS courant 2013), les Itanium 9500 restent compatibles pin à pin avec leurs prédécesseurs, les 9300 (Tukwila), lancés début 2010. Cette nouvelle gamme est principalement l’occasion pour Intel de doubler de le nombre de coeurs d’exécution (4 ou 8, avec Hyper-Threading, soit 8 ou 16 fils d’exécution logiques), de revoir la fréquence à la hausse

(jusuq’à 2,53 GHz) et d’améliorer la gestion des entrées / sortie (en hausse de 33% à 6,4 GT/s). S’ajoutent jusqu’à 54 mo de mémoire cache (dont 32 mo de cache L3), la possibilité de gérer jusqu’à 2 To de mémoire vive sur un serveur à 4 sockets, et les fonctions, primordiales dans cet environnement, relatives aux contraintes raS (reliability, availability and serviceability).

Evernote 5 pour iOS : une refonte majeure de l’interface

Comme sur oS X, evernote 5 pour ioS n’apporte pas de nouvelle fonction, ce qui peut paraître contradictoire pour une mise à jour majeure. Il s’agit d’une refonte totale de l’interface, qui consolide et harmonise les multiples fonctionnalités inaugurées au fil des mises à jour intermédiaires. L’équipe d’evernote se félicite ainsi d’avoir rendu les fonctionnalités principales accessibles en deux tapes au maximum. La nouvelle interface, qui a allègrement recours au skeuomorphism (imitation de textures et de concepts réels), repart de zéro et s’articule désormais autour d’onglets. L’un permet d’accéder à toutes les notes (sous forme de liste ou de mosaïque), un autre aux carnets, un autre encore aux étiquettes, et un dernier à la carte. on trouve au-dessus trois gros boutons permettant de créer rapidement une note écrite, de prendre une photo ou de lancer une numérisation. evernote 5 pour ioS est donc une mise à jour bienvenue, en dépit de l’absence de nouvelles fonctionnalités. L’application est disponible dès à présent depuis l’app Store et est adaptée à l’iPhone (y compris à l’iPhone 5), aux iPod Touch et à l’iPad.

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Du 14 au 20 novembre 2012 - N°280 / it mag

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L’EssEnTIEL

Par Kamel bouyoucef

TIC en Algérie, le jour d’aprèsQue retenir de l’actualité nationale des TIC ? Pas grand-chose pour ne pas dire que c’est la disette. C’est nous dit-on le temps des élections locales et il faudra attendre après ce rendez-vous électoral pour espérer avoir quelques informations croustillantes comme les croissants du matin chez les bons boulangers. Nous attendons toujours un « après » dans notre pays. Jugez-en : après le ramadhan, après les deux Aïd, après les élections et… après la fin de l’année. Nous ne percevons pas le temps de la même façon. Le rapport au temps peut varier considérablement selon la culture et selon le pays dans lequel nous vivons. Mais chez nous, apparemment, nous avons du temps à perdre avant de nous confronter vraiment aux défis que nous imposent l’adaptation aux TIC. Nous continuons à vivre d’eau fraîche et d’effets d’annonce. La 3G/4G est toujours au stade de projet virtuel et un an et demi de perdu. Le père de famille attend « Ousratic », un PC pour chaque foyer comme on attend le messie sous d’autres cieux alors que le monde est à la tablette numérique. Il pensait le pauvre l’offrir à l’aîné qui passe son bac à l’occasion de la nouvelle année 2013, histoire de l’encourager. Ah ! 2013, çà lui dit quelque chose. Mais bien sûr, il s’agit de « e-algérie 2013 », se dit-il en se frappant fortement le front. Le .dz veut reconquérir son domaine. Le contenu sur les sites web algériens reste dérisoire. Les sites web dont le contenu le plus mis à jour sont les CV de ministres et le compte rendu de leurs visites dans les wilayas, toutes les autres informations, pourtant les plus utiles aux citoyens et au développement du pays passent à la trappe. Le manque ou l’absence de transparence, la non existence de système d’informations opérationnel et fiable, l’inexistence d’inter-opérabilité entre les différents secteurs et ministères, la méfiance non justifiée envers l’outil numérique, la non utilisation de l’outil informatique pour s’informer, prévoir et décider, la précarité des fonctions, voilà en vrac les différentes raisons qui, concourent à notre exclusion du «village numérique ». Entre-temps, çà bouge plutôt bien au niveau mondial. Ambiance artistique et culturelle a caractérisé le lancement de Windows 8. Microsoft a débloqué l’un des plus gros budgets marketing de son histoire pour le lancement de la 8ème version de son système d’exploitation et pour cause : face à iOS d’Apple et Android de Google, l’enjeu s’annonce de taille. Aussi facile à utiliser sur tablette que sur PC, aussi pratique pour visualiser des contenus que pour créer des documents, que ce soit pour travailler ou se divertir, Windows 8 offre une expérience sans compromis qui s’adapte aux besoins des utilisateurs. Microsoft veut surprendre les consommateurs grâce à des innovations déterminantes. L’innovation est le nouveau moteur de la croissance. C’est l’innovation technologique qui ouvre les portes de nouveaux marchés. Et pour terminer cette chronique, signalons la 38ème session de formation du club de presse de l’opérateur multimédia Nedjma. Le thème des « outils de la communication externe » a été dispensé par M’hamed Bitouri, docteur en psychologie et expert international en ressources humaines et en communication. Au-delà des communiqués de presse qu’on demande aux journalistes de relayer, parfois sans la moindre analyse, il faut créer une relation de partenariat et éveiller la curiosité sur un sujet qui peut donner lieu à un article. Il ne faut surtout pas surcharger les journalistes avec du remplissage. Hélas, souvent nos dirigeants réduisent le rôle des journalistes à une caisse de résonance. Ils ne veulent entendre que ce qui sonne bien à l’oreille.

n Par Abderrafiq Khenifsal’électronique va plus vite que nos usages qu’elle finira par dicter

L’électronique est le sous-bassement de tout déve-loppement des IT dans le monde, même si l’élec-tronique n’a pas autant

de buzz que la tablette numérique. Le mariage de l’électronique et de l’infor-matique a fait décupler les possibilités. En voici quelques-unes mais aussi quelles sont les tendances technologi-ques futures dans un monde de plus en plus interactif et de plus en plus connecté. Est-ce que l’ordinateur qui trônait sur votre bureau va dispa-raitre ? Certains y vont vite et disent oui. D’autres, plus circonspects et attentifs au monde, disent peut-être pour certains et non pour d’autres mais ce qui est sûr, c’est que nous sommes dans une zone de rupture. Rupture technologique certes mais aussi rupture dans les choix de demain.

la 3D s’invite Dans les puces

Le premier élément qui montre l’état d’avancement de l’innovation est venu de la 3D, comme nous l’avait dit Belgacem Haba, inventeur en innova-tion micro-électronique en 2007 lors de notre visite à San Francisco. « Pourquoi rester en 2D alors que le monde vit en 3D. » Aujourd’hui, quel-ques puces sont déjà 3D mais cela se démocratisera vraisemblablement autour de 2020-2025. Comme dans les normes GSM, aujourd’hui les puces sont dans la 2.5D car on arrive aujourd’hui à concevoir une puce sur deux layers et les empiler. Le graphène pour remplacer le siliconLe graphène entre tout doucement dans la micro-électronique car il est à base de carbone qui est plus disponible. Il se présente comme le successeur du silicium et l’ensemble des centres de recherche dans le monde s’y essaient. Non seulement le graphène est plus rapide et sa puissance d’énergie plus

efficace que le silicium, mais il possède un avantage souvent négligé : son poids plume. En effet, les smartphone vendus aujourd’hui sont « lourds » à cause du cuivre que l’on utilise pour les interconnexions. Avec le graphène, leur poids est divisé par pratiquement 10. De plus, ses caractéristiques physico-chimiques lui permettent d’améliorer la conductivité thermique et donc le smartphone chauffera moins ou sa chaleur va être dissipée rapidement mais il faudra probable-ment attendre 2020.

la souplesse pouR Demain

Un autre domaine qui attire les centres de développement est la flexibilité des cartes électroniques et plus spéciale-ment des PCB. Il existe dans le monde quelques prototypes et quelques appli-cations pour du RFID sur des PCB souples. Les fabricants de produits sportifs et de santé en sont les plus friands. L’innovation ne peut se faire que si la demande est faite par les industriels. Si on arrive à avoir cette flexibilité de la carte électronique alors rien n’empêchera de créer des capteurs tellement fins et tellement flexibles et implantables médicalement qu’ils pourront se mettre en doublure du cœur pour le contrôler « in vivo ». D’autres applications qu’aujourd’hui on trouve venant de la science-fiction seront disponibles alors.

la Fin Du Disque DuR

La mécanique va céder sa place à l’électronique et au cours de la prochaine décennie, le disque véné-rable dur que l’on connaît aujourd’hui sera supplanté par les SSD, ces nouveaux disques durs sans méca-nique, ni tête de lecture et avec une petite consommation électrique. Et cela a déjà commencé dans vos smartphones et autre tablettes mais aussi dans les Ultrabooks et MacBook Air. Pour voir un disque dur, il faudra aller vers les datacenter et encore !

la Fin Du pc

L’iPad a signé « presque » la mort du PC tel que l’on connaît aujourd’hui. Surface de Microsoft marque le début de la fin de l’ère du PC et beaucoup d’utilisateurs vont migrer de leurs ordinateurs de bureau et ordinateurs portables vers les tablettes et autres smartphones. La tendance actuelle est que énormé-ment d’utilisateurs du Mac ont déjà migré vers l’iPad, sans oublier la horde des adolescents qui n’ont connu que les smartphones ou la tablette. A cela, si on ajoute Android qui se professionnalise et devient un outil de travail, le PC est bien mort.

le clouD

C’est la mobilité qui l’a « créé » et c’est la mort du PC qui va lui donner de l’importance. Le cloud devient néces-saire avec la forte croissance de la data et la demande croissante de données pour un possesseur de smartphone ou de tablette. Cela permet d’outrepasser les désa-vantages du stockage de masse local mais c’est aussi une dépendance des services du Cloud Computing. L’ère du Cloud mobile permettra aux utili-sateurs d’accéder sans effort aux avan-tages de la virtualisation. Il reste beaucoup à faire mais c’est une tendance lourde pour les dix prochaines années et c’est une formi-dable opportunité pour ceux qui veulent investir dans les datacenters.

localisation D’une entRepRise

L’autre service qui sort sur le marché est sans conteste la géolocalisation. De nombreux services de géolocalisa-tion fournissent des informations aux utilisateurs mobiles comme savoir ce qu’il y a autour de soi - entreprise, café, magasin - mais cela ira encore plus loin. L’utilisation de ces services pour les entreprises qui lui permettent de suivre leurs voitures ou camions de livraison, par exemple. Et d’autres applications sont dans les tiroirs cata-pultant les entreprises basées sur la géolocalisation dans la prochaine génération.

mems

Les Mems sont des accéléromètres, des gyroscopes, des altimètres ou des boussoles qui sont présents dans tous les smartphones d’aujourd’hui et ils ont révolutionné l’interface homme-machine. Même si c’est peu, c’est énorme que votre smartphone puisse vous dire à quelle altitude vous êtes ou à quelle vitesse vous roulez mais l’avenir est encore plus prometteur avec des capteurs 3D infrarouge qui vous permettent de contrôler votre écran avec les mouvements par exemple de vos yeux. A suivre…

L’électronique et l’informatique

le Futur ici et maiNteNaNt

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L’EssEnTIEL

n Par Samir Tazaïrtpour être clair et précis, le texte définit le RFiD ou équipements RFiD comme étant « tout matériel permettant d’identifier à distance des êtres vivants ou des objets grâce à un lecteur de données mémorisées sur des étiquettes fonctionnant à base de fréquences radioélectriques, fixées ou incorporées à ces êtres vivants ou à ces objets »

Du nouveau sous le « soleil » juridique national bien que la saison soit à la grisaille et à la pluie. Un décret exécutif vient

d’être publié dans le Journal officiel et qui contient les modalités qui vont désormais être applicables aux équipements des systèmes d’identification par fréquences radioélectriques. Plus connus sous ou plus habituellement retranscrits en RFID (Radio Frequency Identification), ces systèmes ont trouvé leur place dans beaucoup de segments, aussi multiples que variés : auto-mobile, bancaire, documents d’identifica-tion, etc. Pour en revenir au décret, le n° 12-367 du 16 octobre 2012, il a pour objet « de fixer les modalités applicables aux équipements des systèmes d’identification par fréquences radioélectriques dénommés ci-après RFID conformes aux spécifica-tions techniques définies à l’annexe 1 du présent décret ». Effectivement, il est joint au décret des annexes dans lequel sont contenues les spécifications techniques qui précisent la puissance d’émission des puces électroniques, qui vont d’une bande de fréquence de 433.05 Mhz à 2 483.5 Mhz, la canalisation, qui est de 200 KHz et enfin la puissance électrique qui doit être inférieure ou égale à 100 milliwatts. Pour être clair et

précis, le texte définit le RFID ou équipe-ments RFID comme étant « tout matériel permettant d’identifier à distance des êtres vivants ou des objets grâce à un lecteur de données mémorisées sur des étiquettes fonctionnant à base de fréquences radioé-lectriques, fixées ou incorporées à ces êtres vivants ou à ces objets ». Alors, au-delà des termes, des explications et des modalités d’utilisation, la grande nouveauté réside dans le fait que ce genre

d’équipements doivent posséder « un certi-ficat de contrôle technique ». Un certificat de conformité en somme. Néanmoins, il ne s’agit là que de systèmes d’identification qu’on retrouve générale-ment dans tout document d’identification (passeports de « nouvelle génération », cartes d’accès Toutefois, les équipements des systèmes RFID non conformes aux spécifications techniques fixées à l’annexe I du présent décret restent régis par les

dispositions du décret exécutif n° 09-410 du 10 décembre 2009, qui concerne, lui, les modalités application aux activités portant sur les équipements sensibles. Parmi ses autres articles, le décret exécutif n° 12-367 décrit que « les équipements des systèmes RFID doivent être pourvus d’une fonction ou de tout autre dispositif permettant d’utiliser les canaux libres et d’éviter l’émis-sion sur des canaux occupés. Ils [les systèmes RFID] ne doivent pas être exploités de manière à occasionner des brouillages aux services de radiocommuni-cation ». Aussi, dans le cadre de leur utilisa-tion, « l’exploitant des systèmes RFID ne peut pas demander à l’autorité compétente de l’Etat la protection vis-à-vis des brouillages causés par les services de radio-communication ». Il y a lieu de savoir égalment que toute importation, commer-cialisation, fabrication et’exploitation des équipements des systèmes RFID est subor-donnée à l’obtention préalable d’un certi-ficat de contrôle technique des équipements de ces systèmes » de même que « la fabrica-tion des équipements des systèmes RFID est soumise à des conditions et à des moda-lités définies par arrêté conjoint des minis-tres de l’Intérieur et des Collectivités locales, de la Défense nationale et de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication ».Le certificat de contrôle en question est établi et délivré par l’Agence nationale des fréquences, institution qui dépend du ministère de tutelle, celui de la Poste et des TIC. Bien sûr, « les dispositions du présent décret ne s’appliquent pas aux services du ministère de la Défense nationale et du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales ».

Un décret exécutif en explique les modalités d’utilisation

pas de « rFid » saNs certiFicatioN

Il installe un nouveau centre de « R & D »

microsoFt iNvestit 100 millioN de dollars au brésil

Délaissé pendant longtemps, le Brésil depuis Lulla s’éveille au monde et montre de quoi il est capable. Dans le domaine des IT, nous venons d’apprendre que Microsoft va investir plus de 100 millions

de dollars à Rio de Janeiro sur les 4 prochaines années selon l’agence de presse Estadoreport dans son premier centre de technologie et de R&D au Brésil. Le nouveau centre de développement de Microsoft au Brésil sera basé dans la zone portuaire de Rio dans la zone appelée « Porto

Maravilha » et sera supporté par non seulement le gouver-nement fédéral mais aussi par la ville même si l’investisse-ment vient entièrement de Microsoft Corp. C’est le plus gros investissement de Microsoft à l’extérieur même si déjà Microsoft avait investi plus de 5 millions de dollar dans le hub de Sao Paulo l’année dernière. Rio de Janeiro deviendra donc le 4ème centre d’excellence de Microsoft, en dehors des Etats-Unis, après ceux basés en Allemagne, Israël et Egypte. D’après l’agence de presse, cela a pris une année de négociations pour aboutir à la mise en place d’un centre d’excellence au Brésil. Le géant du soft, en septembre 2011, a déjà annoncé que la fabrication de la Xbox se fera dans ce pays pour répondre à la demande locale. Microsoft ne perçoit plus le Brésil comme un pays consom-mateur mais comme un pays producteur de contenu mais aussi de développement et d’innovation. Selon les autorités brésiliennes, la décision de Microsoft va renforcer cette tendance, et se traduire par l’ouverture d’au moins trois centres technologiques de pointe par les entreprises multi-nationales au Brésil d’ici 2014, en commençant par un centre de recherche d’Intel. D’ailleurs, si nous regardons les grandes compagnies qui se sont déjà installées dans ce pays, on pourra citer Lenovo, Foxcon et autre Cisco et nous ne parlerons pas d’IBM et GE qui ont déjà des centres de recherche et de développe-ment. S. A. D.

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L’EssEnTIEL

n Par Abderrafiq Khenifsapetit pays, ressources naturelles limitées, la malaisie a adopté une stratégie de croissance portée par les exportations et son économie est florissante. semi-conducteurs, électroniques, voitures mais aussi les services, ses exportations sont passées de plus de 80 milliards en 2000 à près de 170 milliards de dollars en 2010

Le ministre malais de l’Energie a entamé, depuis samedi, une visite de travail de trois jours en Algérie, à l’invitation de son homologue algérien. Il est

accompagné d’une importante délégation représentant l’administration centrale et des dirigeants d’entreprises. Des rencontres entre les opérateurs malaisiens et des repré-sentants des compagnies nationales Sonatrach, Sonelgaz, et AEC (Algerian Energy compagny) ainsi que des agences de régulation d’hydrocarbures et d’électri-cité sont organisées en marge de cette visite. De même qu’au cours d’une rencontre entre le ministre malaisien de l’Energie, des Technologies vertes et de l’Eau, Data Sri Peter Chin Fah Kui, et Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des TIC, il a été décidé de mettre sur pied un forum regroupant les chefs d’entre-prises des deux pays leur permettant de se parler et, donc, de pouvoir travailler ensemble. Comme le dit le ministre malai-sien, « c’est un nouveau marché pour nous, mais nos entreprises souhaitent participer » dans des projets ou investissements « liés aux infrastructures construites selon des normes écologiques ». Ce forum se tiendra « début février », nous dit Moussa Benhamadi avant d’ajouter : « C’est aux chefs d’entreprises algériens mais aussi malaisiens qu’il revient de créer leur passe-

relle et de pouvoir travailler ensemble ». On évoque rarement la Malaisie quoique main-tenant on en parle au moins pour les meubles. Pourtant, elle constitue une excep-tion étonnante et affiche une insolente santé économique avec un taux de crois-sance estimé à 7,4 % en 2010. Sa stratégie est clairement identifiée. Petit pays, ressources naturelles limitées, la Malaisie a adopté une stratégie de croissance portée

par les exportations et son économie est florissante. Semi-conducteurs, électroni-ques, voitures mais aussi les services, ses exportations sont passées de plus de 80 milliards en 2000 à près de 170 milliards de dollars en 2010. D’un autre côté, un mémorandum entre la Malaisie et l’Algérie a été signé en 2003 et a été redynamisé l’année dernière avec un certain nombre de projets portant sur la

gouvernance électronique, la cyber-sécu-rité, les parcs technologiques et l’innova-tion. L’Algérie a adhéré au traité Impact dont le siège se trouve en Malaisie par le biais de l’Union internationale des télécommunica-tions. Impact est une organisation qui se veut un espace d’échange permettant de coordonner les actions à un niveau multila-téral pour faire face aux cyber-menaces.

Schneider Electric annonce dans un communiqué publié récem-ment le lancement en Algérie d’Energy University ; un site de formation gratuite en ligne

portant sur les dernières informations et formations professionnelles liées à l’effica-cité énergétique. Les cours sont conçus pour être accessibles à tous pour fournir ainsi à toute personne impliquée dans la prise de décision, la gestion, la planifica-tion, la conception ou la construction d’un

espace affecté par l’énergie. Energy University est également accessible aux étudiants et, plus globalement, à toute personne désirant parfaire ses connais-sances en matière de gestion de l’énergie. A terme, cette formation devrait permettre d’aborder les questions d’efficacité et d’ap-pliquer des mesures sûres, fiables et écono-miques. « Chez Schneider Electric Algérie, nous sommes convaincus qu’il existe des nouvelles manières de réaliser des écono-mies d’énergie. Notre but à travers Energy

University est de permettre à chacun de mieux comprendre l’efficacité énergétique, de leur donner les outils nécessaires pour la mettre en oeuvre et ainsi réaliser jusqu’à 30% d’économie sur leurs factures d’énergie, » a déclaré Christophe Begat, directeur général de Schneider Electric Algérie. « Energy University vise non seulement à apporter une formation continue à tous, mais aussi à mieux sensibiliser en offrant une connaissance pratique de tous les aspects de la gestion de l’énergie. » La formation Energy University est un concept inédit en Algérie, notamment au vu de la gratuité des cours dispensés, ainsi que leur grande accessibilité. Indépendants des produits énergétiques, ces cours se concen-trent sur des concepts essentiels liés à la performance énergétique et à l’économie d’énergie. Des experts du secteur partici-pent activement à la création de contenu et au développement de ces cours. Plus de 18 cours fondamentaux sont actuellement offerts, traitant des sujets tels que les prin-cipes fondamentaux de l’efficacité énergé-tique, l’économie de l’efficacité énergétique,

les technologies alternatives de production d’électricité ; l’efficacité des DataCenters Energy University dispense donc ses cours gratuitement et sa plate-forme en ligne rend l’apprentissage pratique puisque acces-sible depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet. Cette expérience de formation unique est renforcée par un quiz final qui a pour but de mesurer le niveau de préparation de l’utilisateur à l’examen de certification. Celle-ci atteste que l’utilisateur possède une compréhension globale des questions liées à la gestion de l’énergie. Elle prouve égale-ment qu’il est capable de gérer de manière indépendante l’utilisation de l’énergie, la résolution des problèmes et la conception des solutions. Les cours sont disponibles en plusieurs langues : français, anglais, arabe, allemand, espagnol et italien. Cette formation vient compléter celle dispensée au niveau de l’Institut Schneider formation Algérie ; un centre de formation agréé par l’Etat et certifié ISO 9001. R. S.

Son ministre de l’Energie et des Technologies affiche ses ambitions

la malaisie souhaite preNdre pied eN algérie

Des cours en lignes dispensés sur www.algerie.schneider-electric.com

schNeider electric algérie aNNoNce le laNcemeNt de l’eNergy uNiversity

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it mag / N°280 - Du 14 au 20 novembre 2012

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L’EssEnTIEL

Bizarre le troll, drôle de nom même ! Les jeunes d’aujourd’hui et même les plus vieux, qui ne se sont jamais intéressés à la mythologie nordique, ne penseraient pas d’abord aux berg-troll, ces monstres vivant dans des montagnes ou des buttes, quelque part dans la péninsule scandinave. Des géants qui incarnent les forces naturelles, à l’image des Titans dans la mythologie grecque. Avec la christianisation de la Scandinavie, l’Eglise, qui récusait leur identification aux forces naturelles évoquant les pouvoirs du Divin, a réduit leur taille pour les rendre semblable aux lutins fran-çais ou aux Korrigans britanniques, ces sympathiques farfa-dets. Jeunes et moins jeunes, qui ont lu les livres ou vu les films « Le Seigneur des anneaux » de J.R.R. Tolkien ou « Harry Potter à l’école des sorciers » de J. K. Rowlings, visualiseraient mieux les trolls. De la mythologie à l’Internet et, chemin faisant, sur les forums sociaux, le troll a pris une autre tournure de sens et une nouvelle dimension de vie. En argot Internet, un troll est quelqu’un qui participe à un chat banal ou une discussion plus élaborée. Le but est de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l’équilibre et l’harmonie de la communauté concernée. Cet individu est un trolleur et son activité, souvent malveillante, est appelée trollage. A ne pas confondre toujours avec le « tqar3îdj », algérianisme linguis-tique qualifiant, y compris sur les forums sociaux, l’art individuel ou collectif de se payer la tête de quelqu’un, de casser amicalement un peu de sucre sur le dos de la bête. L’adepte du « tqar3îdj » est d’avantage à rapprocher du private joke britannique, partisan de la moquerie fraternelle. Passé donc dans le monde de la virtualité numérique, le mot troll s’applique souvent à un message dont le caractère est à même de provoquer des polémiques stériles, car souvent provocateur. Splendeurs et misères de la Toile qui se veut Net quand même ! Le terme est toutefois à distin-guer du Fläming qui consiste en l’envoi de messages délibé-

rément hostiles et insultant, avec l’intention de créer un conflit parfois violent. On distingue donc le troll malin et le troll bénin, et dans les deux cas il y a des trolleurs qui s’en sont fait une malicieuse ou une maligne spécialité. Il y a même des trolleurs compulsifs qui n’abandonnent jamais le sujet qui les obsède, quitte à provoquer des polémiques sans fin, fondées notamment sur des croyances person-nelles, des professions de foi, des parti-pris et des à-priori en acier trempé. Dans le trolling, tout y passe : injures, sarcasmes, procès d’intention, délation, bluff, diffamation, antisémitisme, anti-islamisme, racisme de toutes les couleurs, misogynie, menaces, blasphèmes, haine, vitupération, invective, et la liste est longue. Certains trolleurs font du trolling obses-sionnel et c’est en pensant à eux que Facebook, par exemple, a donné aux plus d’un milliard de ses abonnés la possibilité de zapper les « amis » de ce type grâce à sa souris optique. Le trolleur passe ainsi à la trappe quand il ne passe pas, comme c’est désormais le cas en Grande-Bretagne, devant la justice de Sa Gracieuse Majesté. L’omniprésence des réseaux sociaux et la formidable caisse de résonance qu’ils forment pour les propos de tous, à propos de tout et de tous, posent problème Outre-manche. Blagues douteuses, galéjades lourdes, propos grossiers, insultes : la multiplica-tion au Royaume-Uni des procès de trolls suscite les criti-ques des défenseurs de la liberté d’expression et plonge le parquet dans l’embarras. Progressivement, des cas de trol-lage abusifs sont condamnés et des cas de jurisprudence sont ainsi crées. Début octobre 2012, un internaute de 19 ans, Matthew Woods, a écopé de six semaines de prison pour avoir posté sur Facebook des farces de mauvais goût au sujet d’une fillette disparue. Peu de temps auparavant, un autre jeune homme du même âge, Azhar Ahmed, avait été condamné à des travaux d’intérêt général pour avoir écrit sur

Facebook « Tous les soldats doivent mourir et aller en enfer ». Dans les procès de trolls abusifs, les juges se basent sur des lois antérieures au lancement de Twitter en 2006. Ils citent notamment un texte de 2003 interdisant « d’envoyer à quelqu’un un article indécent, terriblement injurieux ou contenant une menace ». Le jugement de trolls a cependant des effets induits inattendus. Ainsi de Paul Chambers, cadre financier, devenu le symbole au Royaume-Uni de la liberté d’expression sur le Web. Un twitt lui vaut en 2010 d’être condamné au pénal à une amende de 1 250 euros : « Merde. L’aéroport Robin Hood est fermé. Vous avez une semaine et quelque pour régler ce bordel, sinon je fais péter l’aéroport! » La menace est alors perçue comme terroriste. Le jeune twitto, qui a envoyé ce twitt (tweet) de peur de manquer un vol, fait appel de sa condamnation, expliquant qu’il s’agissait d’une blague, et obtient en juillet dernier son annulation.Une décision qui fait date. Les juges ont estimé « que les gens avaient le droit d’être hyperboliques, insultants et peut-être injurieux sur Internet. Cela ne doit pas en soi constituer un délit ». Ces exemples britanniques sont légion et peuvent inspirer ailleurs d’autres juges. Et s’il fallait un petit guide du savoir juger pour les juges, il faudrait aussi, pour que les inter-nautes aient plus de jugeote et apprennent à ne pas méjuger autrui et à troller sans nuire, bref à être moins infâmes, établir à leur intention un guide des bonnes manières. En quelque sorte, un code de déontologie qui permet de donner aux « J’aime » et aux commentaires sur Facebook, par exemple, un caractère encore plus policé, qui éviterait à la police d’intervenir et à la justice de sévir. La politesse ne coûte rien, et achète tout, selon le proverbe tunisien. « Il ne faut jamais hasarder la plaisanterie qu’avec des gens polis ou qui ont de l’esprit », a recommandé, il y a longtemps, Jean de la Bruyère. Excellente recommandation pour face-bookers, twittos et twittas tentés par le troll.

C’est Net @vec vous !Par Noureddine Khelassi

Trolls, trolleurs et « tqar3îdj » sur Facebook

n Par Abderrafiq Khenifsale plus connu dans le monde, en fabless, est sans conteste qualcomm dont la croissance prévue des ventes de cette année montre l’ascension fulgurante de l’entreprise au cours des dernières années

Selon les prévisions d’IC Insights, Qualcomm, la « fabless », c’est-à-dire sans unité de fabrication de puces, et Globalfoundries Inc., le fabricant de puces qui

appartient aux Qataris, devraient passer dans le Top 20 des fabricants de puces selon leurs chiffres d’affaires en 2012.En effet, selon le classement d’IC Insights, Qualcomm, dont le siège social est à San Diego -Etats-Unis- et dont le chiffre d’af-faire prévisionnel sera de 12,8 milliards de dollars, se verra passer à la quatrième (4e) place. Pendant ce temps, GlobalFoundries, dont le siège social est à Milpitas, Californie – Etats-Unis, est en voie de passer à la quinzième place (15e) au lieu de la 21è pour 2011, avec des ventes prévues de 4,56 milliards de dollars, selon le rapport. GlobalFoundries entre pour la première fois dans le Top 20 mondial des fabricants de puces électroniques. Avec un 31% de croissance année par année, GlobalFoundries, qui vient d’AMD – Advanced Micro Devices- et dont AMD

est le plus gros client, prévoit une crois-sance des ventes même si AMD va avoir à faire à une baisse de ses ventes car le succès de GlobalFoundries est tiré principalement par sa capacité à attirer de nouveaux clients comme Qualcomm, STMicroelectronics NV et Freescale Semiconductor. De plus, TSMC – Taiwan Semiconductor Manufacturing Corp- et UMC –United Microelectronics Corp—devraient, elles aussi, entrer cette année dans le Top 20. Ces trois entreprises enregistrent une augmentation de 16% des ventes par rapport à 2011 selon IC Insights même si on s’attend à ce que le total des ventes mondiales de puces soit en baisse de 2% cette année. Cela est dû, selon le rapport d’IC Insights, au succès du modèle des fonderies fabless et le fort mouvement par de nombreux fabricants de dispositifs inté-grés vers un modèle fab-lite. Toutefois, on s’attend à ce que les fonderies croissent suite à la forte demande continue au cours des prochaines années et parmi les cinq plus grandes entreprises de puces, selon IC Insights, on retrouvera selon ses prévisions, deux avec des fonderies soit GlobalFoundries et TSMC et trois devraient être des entre-prises fabless, soit Qualcomm, Nvidia-Corp et Broadcom Corp. Ce qui veut dire que les fabless ont trouvé leur marché et qu’ils auront dans les années à venir une bonne

croissance. Le plus connu dans le monde, en fabless, est sans conteste Qualcomm dont la croissance prévue des ventes de cette année montre l’ascension fulgurante

de l’entreprise au cours des dernières années. Il n’y a pas si longtemps, en 2008, Qualcomm est entrée dans le Top 10 des fabricants de puces.

Fabricants mondiaux de chipsets

globalFouNdries et le Fabless Qualcomm daNs le top20

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abonnEMEnT

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EnTrETIEn

n Entretien réalisé par Samir TazaïrtDans cet entretien, michel bisac revient sur la naissance de ce qui deviendra une « réussite » dans le domaine des annuaires professionnels. le cap est maintenu, avec cette fois une nouvelle direction d’avenir, la 3G

IT Mag : Où en sont aujourd’hui les Pages Maghreb,

6 ans après leur création ?

Michel Bisac : Je souhaiterai revenir d’abord sur mon parcours personnel. Pourquoi en Algérie et pourquoi dans ce domaine-là plus particulièrement ? En fait, en 1995, j’ai créé le premier cybercafé à Nice à une époque où nous faisions de l’évangélisation Internet, que personne ne connaissait encore. Parallèlement, j’ai créé Echo Interactive, une société basée à Sophia-Antipolis, donnant naissance plus tard au premier moteur de recherches fran-cophone, qui est devenu en 1997 www.voila.fr J’ai eu, à travers la société, une longue collaboration avec France Télécom, puis ensuite avec Wanadoo jusqu’en 2001, où la société a été vendue dans sa totalité à France Télécom et au groupe Wanadoo. C’était ma première grande expérience sur les bases de données multiples. Après être resté plus d’un an et demi directeur général adjoint du groupe Wanadoo, j’ai récupéré l’une des activités de Voila.fr et d’Echo Interactive qui s’appelait E-Stat ; un logiciel de mesure d’audience sur Internet. En 2004, j’ai revendu cette activité à Mediametrie, devenu depuis Mediametrie E-Stat, aujourd’hui leader de la mesure

d’audience sur Internet. On m’avait proposé de venir en Algérie pour reprendre un annuaire existant. Cet annuaire, c’est Kompass Algérie. Après différentes discus-sions qui ont duré pratiquement toute l’année 2005, nous ne sommes pas arrivés à un accord. En revanche, mes diverses et multiples venues en Algérie m’ont permis de me rendre compte qu’il y avait un marché totalement ouvert, que les annuaires existaient certes professionnellement à travers Kompass qui ne référençait pas la totalité des entreprises algériennes et enfin, qu’Algérie Télécom n’avait jamais fait d’an-nuaire professionnel et n’éditait plus depuis 1995 d’annuaire des particuliers. Donc je me suis dit, pourquoi racheter une entre-prise vue la complexité de l’opération. L’idée m’est alors venue de créer un nouvel annuaire. C’est ainsi que Les Pages Maghreb sont nées en mars 2006 ; où nous avons commencé à travailler à deux dans un bureau de 20 m2 !

Et depuis ?

Les choses sont allées ensuite assez vite, nous sommes aujourd’hui 70 dans 500 m2. Nous avons commencé par la constitution des bases de données, la qualification, qui a consisté à appeler les entreprises, vérifier, collecter les informations et les transformer en base de données. Ce qui a été notre premier métier. Cela paraît anodin car aujourd’hui, l’Algérie a beaucoup évolué en termes et en matière de bases de données mais en 2005-2006, vous aviez encore des gens qui vous disaient qu’une base de données, c’est sur Word. Il y a eu ici toute

une éducation à faire vis-à-vis des entre-prises pour expliquer pourquoi une base de données, pourquoi un annuaire ? Il n’était pas rare d’entendre une entreprise dire avoir assez de clients, alors pourquoi être référencée ou annoncer chez nous ?

Alors comment la constitution de vos bases de données

s’est-elle déroulée ?

Vous savez, la collecte est un travail basique de terrain. Par exemple, lors des salons, en 2006, il n’y avait qu’un seul salon pratique-ment, c’était la Foire d’Alger. Plus d’un million de visiteurs, 800 à 1 000 entreprises représentées sur le terrain, donc un terreau très important. Nous avons également acheté les bases du CNRC. Ces bases sont plus ou moins complètes mais toujours est-il qu’elles ne sont pas faites pour un usage d’annuaire. Il y a aussi la revue de presse quotidienne, puisque les annonceurs dans la presse laissent un numéro de télé-phone et à partir de ce numéro, vous avez un nom d’entreprise, une adresse et vous complétez vos fiches. C’est un travail de fourmis, de longue haleine. Et aujourd’hui, si l’on a la base de données que l’on possède, c’est parce que derrière, il y a six ans de travail, avec en moyenne dix personnes qui, tous les jours, appellent, mettent à jour, transforment, corrigent, formalisent une base de données devenue fiable.

Puis il y a eu Algérie Télécom

En 2006 ; Algérie Télécom avait le besoin

de refaire un annuaire des particuliers. D’ailleurs, l’ARPT parle encore d’annuaire universel, qui n’est toujours pas sorti, même si je suis persuadé qu’il verra le jour car c’est d’utilité publique. Algérie Télécom possédait une entité pour les annuaires mais qui, depuis très longtemps, n’avait pas sorti d’annuaire ni sur le Web, ni en papier. Nous avons eu des négociations assez longues avec l’entreprise et finalement elle nous a confié l’édition de son annuaire des particuliers sous format papier et en version Web. En fait, nous avons eu un contrat d’assez longue durée et nous avons retra-vaillé sur la base de son fichier clients pour en faire des bases annuaire. Il faut savoir qu’Algérie Télécom avait une base issue de sa plate-forme Gaïa, un logiciel que commercialise France Télécom à travers Sofrecom et qui est un logiciel de factura-tion. Gaïa traite toute la facturation des clients d’Algérie Télécom mais ce n’était pas une plate-forme adaptée pour produire un annuaire. Donc Algérie Télécom nous fournissait des fichiers issus de Gaïa et à nous de retravailler ces derniers pour en faire des fichiers annuaires. Des annuaires qui paraissent simples mais qui, technique-ment, sont très compliqués à réaliser.

Quelles sont vos orientations d’avenir ?

Nos orientations sont claires et elles vien-nent de l’évolution d’Internet en Algérie. En 2006, j’avais l’impression de me retrouver dans les années 1997-98 en France avec une certaine découverte de l’outil Internet et de ce qu’on pouvait en faire. Aujourd’hui, nous avons totalement dépassé cela. Le rattrapage du retard a été assez spectaculaire et depuis 3 ans, nous assistons à une véritable explosion de ce que j’appelle le marketing direct et l’exploi-tation des bases de données. L’évolution de notre chiffre d’affaires est assez spectacu-laire en termes de marketing direct. Aujourd’hui, nous avons une progression de 15 à 20% par an sur ce marché alors que nous sommes pratiquement partis de zéro en 2009. Cela représente plus de 30% de notre chiffre d’affaires. C’est la grande évolution des Pages Maghreb. La marque, les Pages Maghreb, est aujourd’hui connue et reconnue ainsi sans pratiquement faire de communication, les clients viennent nous voir parce qu’ils peuvent bénéficier d’une base de données fiable !

Quelle utilisation demandent-ils ?

Aux Pages Maghreb, nous ne faisons pas uniquement de l’e-mailing. Nous faisons du mailing, car nous possédons des adresses exactes, et nous avons un partenariat avec Algérie Poste pour les envois massifs à partir de nos bases. Nous faisons du SMSing de même que du phoning. Le phoning est un nouveau métier mais qui

Michel Bisac, fondateur et directeur général des Pages Maghreb

« Nous assistoNs à uNe véritable explosioN du marketiNg direct »

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EnTrETIEnpu

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marche très fort. Nous l’avons d’abord expérimenté pour notre propre compte, avec cinq télévendeurs qui suivent chacun cinq commerciaux sur le terrain et qui prennent des rendez-vous. Le téléopérateur suit le commercial dans toutes ses activités, rappelle le client si nécessaire et ce binôme fonctionne bien. D’ailleurs, j’ai rajouté à mon registre du commerce l’activité centre d’appels et le dossier est en cours de prépa-ration pour la création d’un centre d’appels inshore destiné au marché Algérien.

Avec quelles solutions exploitez-vous vos bases de données ?

Tout a été développé en interne. J’avais la chance d’avoir une grande équipe d’ingé-nieurs lorsque j’étais à Echo Interactive et ce sont ces ingénieurs qui ont développé tout le back-office et toute la partie moteur de recherche et bases de données que nous utilisons aujourd’hui. Pour ce qui est des CRM que nous utilisons, nous avons adapté une solution Open Source.

Vous privilégiez encore beaucoup le support papier

La problématique se pose pour tous les annuairistes du monde. Il est très difficile de basculer du papier au Net surtout en termes de chiffre d’affaires. Actuellement dans le monde, le plus bel exemple, ce sont les Pages Jaunes France qui réalisent un peu plus de 50% de leur chiffre d’affaires sur le Net et le reste sur le papier. Même en termes de communication, le support papier reste important car quand vous cherchez une catégorie d’entreprise,

exemple une agence de communication, lorsque vous ouvrez l’annuaire leurs annonces publicitaire sautent immédiate-ment aux yeux.

C’est une question de rentabilité ?

Si vous parlez de rentabilité, vous parlez donc de retour sur investissements. Tout cela est discutable. Il n’est pas question pour nous d’arrêter le support papier car c’est un élément important qui fait partie de notre stratégie de développement.

Pourquoi ne pas éditer des annuaires thématiques, étant donné que vous

éditez des guides ?

Cela dépend de l’évolution du marché. Je crois qu’aujourd’hui, c’est un petit peu tôt. Vous avez beaucoup de tentatives qui ont été faites par des concurrents mais sans succès. Si les Pages Maghreb se lancent dans un annuaire segmenté, par profes-sions par exemple, il faut que ce soit une activité pérenne. Actuellement, aux Pages Maghreb, on fait ce qu’on dit. Quand on annonce quelque chose, on le fait. Et nos clients viennent nous voir parce que nous sommes fiable, nous sommes là, nous existons.

Pour rester dans l’« évolution », prévoyez-vous de porter les Pages

Maghreb sur d’autres plates-formes ?

J’ai commencé à travailler sur les mobiles avec On Market une entreprise d’Alger. Nous sommes en train de travailler sur les listes-réponses, car vous n’aurez pas la

même patience sur le mobile que vous pourrez avoir sur le Net. Si vous cherchez un restaurant à Alger mais que vous obtenez des résultats pour les villes d’Oran ou d’Annaba, cela ne vous intéresse pas forcé-ment. Il faut donc que nous travaillions sur la partie géo localisation du demandeur et sur le service d’une liste-réponse qui soit en adéquation avec la demande. Si je suis à Alger-Centre et que je demande une liste de restaurants, je veux en avoir une avec des restaurants autour de moi. D’ailleurs, le « autour-de-moi », c’est le grand succès de l’application mobile des Pages Jaunes en France. Malheureusement ici en Algérie, on ne peut pas encore le mettre en œuvre car toutes les solutions que l’on a aujourd’hui sont des solutions bricolées et je crois que bientôt il y aura des solutions technologi-ques qui seront proposées. Mais c’est surtout la sortie de la 3G qui est fondamen-tale pour moi. Les opérateurs télécoms n’ont pas encore fait de gros efforts sur les contenus mais dès que la 3G sera là, il va falloir le faire. Et l’annuaire est l’un des plus gros contenus pour la 3G justement. L’annuaire, la cartographie sont indispensa-bles, et toute cette partie là est en cours d’élaboration. Nous aurions pu le faire il y a 6 mois, l’application est prête mais nous ne sommes pas prêts au niveau des listes réponses que nous n’avons pas encore fina-lisés et que nous jugeons insatisfaisantes pour nos clients.

Dans vos CGV, vous vous référez à une loi française pour ce qui est

de la protection de la propriété intellectuelle de vos bases de données

mais citez la juridiction algérienne

pour régler tout litige. N’est-ce pas incompatible ?

La loi algérienne est pratiquement calquée sur la loi française qui est plus protection-niste. Néanmoins, si jamais on a un litige en Algérie en s’étant basé sur une loi française, on ne risque rien dans la mesure où la loi algérienne est bien faite au niveau de la propriété intellectuelle mais elle est ignorée et peu mise en application. Il n’y a jamais eu de procès marquant en Algérie sur la propriété intellectuelle. De plus, la propriété des bases de données est une propriété très particulière. Comme vous le savez, la copie servile est condamnable mais le travail des bases ne l’est pas. C’est-à-dire que vous pouvez copier une base, mais si vous la travaillez, vous la qualifiez, elle devient alors votre propre base et vous pouvez vous l’approprier.

Pourquoi ne pas alors héberger vos bases de données en Algérie et en

« .dz » ?

La raison en est toute simple. Il n’existe pas en Algérie de fermes de serveurs suffisam-ment développées techniquement pour nous assurer une disponibilité de service 24/7. Franchement, il n’existe pas en Algérie de centres de serveurs digne de ce nom. Quand vous voyez qu’il n’existe pas un seul serveur de mails, comment voulez-vous que nos bases de données, qui sont notre richesse, nous puissions les héberger ici. Quand il existera de vraies fermes de serveurs, une gestion du nom de domaine fiable, on pensera à l’héberger ici en .dz. On n’en est pas encore là…

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Windows 7

modiFier la priorité des réseaux saNs Fil S’il vous arrive d’utiliser plusieurs réseaux sans fil WiFi que vous avez enregistrés pour une connexion automatique, il peut arriver que votre ordinateur ne se connecte pas au réseau que vous souhaitez. Windows 7 vous permet facilement de modifier la priorité des réseaux sans fil afin de favoriser vos réseaux préférés.

Dans la zone de notifications, cliquez sur l’icône de 1. connexion réseau.

Cliquez sur 2. Ouvrir le centre réseau et partage.

Dans la colonne de gauche, cliquez sur 3. Gérer les réseaux sans fil.

La liste de vos connexions réseau enregistrés est affichée, 4. classée par ordre de priorité. Lorsque plusieurs réseaux sans fil sont à portée, celui à la priorité la plus élevée sera utilisé.

Cliquez sur la connexion à laquelle vous souhaitez donner 5. plus de priorité et cliquez sur le bouton Monter. Cliquez sur le bouton Descendre pour diminuer la priorité d’une connexion.

Fermez enfin la fenêtre. 6.

Trucs&asTucEs

Windows 7

Ne plus aFFicher la barre de laNgues Vous avez sans doute remarqué une petite icône FR en bas à droite de la barre des tâches. Si plusieurs langues de saisie sont installées sur votre ordinateur, Français et Anglais par exemple, cette icône vous permet facilement de basculer de l’une à l’autre. Or il y a de fortes chances que vous n’utilisiez que la langue française avec votre clavier. La barre de langue vous est donc inutile. Voici comment ne plus l’afficher.

Cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’icône 1. FR de la barre des tâches puis choisissez la commande Paramètres.

La fenêtre Services de texte et de langues s’ouvre alors. Dans 2. la liste Services installés, sélectionnez le service Anglais (Etats-Unis) puis cliquez sur le bouton Supprimer.

L’unique langue d’entrée pour votre clavier sera ainsi le 3. Français.

Validez enfin par OK. La barre de langues n’est alors plus 4. affichée.

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Windows 7

dresser uN plaN de soN réseau local Windows 7 vous permet facilement d’afficher sous la forme d’un diagramme un plan de votre réseau local en y indiquant les ordinateurs, switchs, routeurs, points d’accès et modems qui y sont connectés.

Cliquez sur le bouton 1. Démarrer puis sur Panneau de configuration.

Dans la rubrique 2. Internet et réseau, cliquez sur Afficher l’état et la gestion du réseau.

Cliquez ensuite sur 3. Afficher l’intégralité du réseau.

Windows crée alors le mappage de votre réseau sous la 4. forme d’un diagramme et l’affiche à l’écran. Les ordinateurs, switchs et modems … sont indiqués.

En passant la souris quelques instants sur un périphérique, 5. des informations comme l’adresse MAC ou l’adresse IP sont affichées.

En cliquant avec le bouton droit de la souris sur un 6. ordinateur, vous pourrez l’ouvrir et accéder à ses dossiers partagés, ou bien lancer une connexion Bureau à distance.

Windows 7

améliorer la visibilité du curseur cligNotaNt Sous Windows, le curseur clignotant vous indique la position du point d’entrée du texte que vous allez saisir. Cela peut être dans un traitement de texte, dans le champ d’un formulaire, etc. Si vous trouvez ce curseur trop petit, vous pouvez l’agrandir afin de le rendre plus visible.

Cliquez sur le bouton 1. Démarrer puis sur Panneau de configuration.

Dans la rubrique 2. Options d’ergonomie, cliquez sur Optimiser l’affichage.

Déroulez la fenêtre jusqu’à la zone 3. Rendre les éléments à l’écran plus faciles à voir. Cochez alors la case Rendre le rectangle de focus plus épais.

Définissez ensuite l’épaisseur du curseur clignotant en 4. choisissant une taille dans la liste déroulante. Le résultat est affiché dans l’aperçu à côté.

Cliquez enfin sur 5. OK.

La modification est immédiate. Le curseur clignotant est alors 6. plus visible.

Trucs&asTucEs

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Démarrage « modeste » pour Surface

Bien que Microsoft pousse la communication sur Surface à travers des spots publicitaires, Steve

Ballmer admet que le démarrage des ventes de la tablette (uniquement via Internet ou les Windows Stores aux Etats-

Unis et au Canada) est « modeste ». Parallèlement, le CEO de Microsoft confirme qu’une déclinaison haut de gamme fera

son apparition. La tablette, équipée d’un nouveau processeur Intel (architecture microprocesseur x86), embarquera une « définition d’écran

supérieure ». Ce n’est guère surprenant puisque la firme de Redmond avait d’ores et déjà indiqué qu’une version « Wintel » de Surface devait

arriver dans les prochaines semaines. Probablement la Microsoft Surface Pro déjà esquissée dans les médias. Néanmoins, Microsoft

doit régler quelques soucis techniques avec la tablette Surface sous Windows RT (architecture microprocesseur ARM) qui

est commercialisée. Ainsi, un dysfonctionnement avec les haut-parleurs, une fragilité du clavier Touch Cover et

une cannibalisation de l’espace disque sont signalés. Steve Ballmer a aussi abordé divers sujets comme

Windows 8 (4 millions de licences écoulées en trois jours de commercialisation), Windows

Phone 8, mais aussi les problèmes de propriété intellectuelle avec la Chine.

Alcatel-Lucent veut mettre à profit ses brevets

Alcatel-Lucent a annoncé, le 8 novembre dernier, l’ouverture d’une nouvelle unité commerciale chargée de gérer la propriété intellectuelle du groupe. Cette initiative

s’inscrit dans le programme Performance visant à réaliser une économie de 1,25 milliard d’euros d’ici fin 2013 dans le cadre

de la restructuration annoncée à la rentrée. Cette nouvelle unité sera dirigée par Craig Thompson, un transfuge de Nokia où il occupait la fonction de vice-président des affaires juridiques et de la propriété intellectuelle des activités de téléphonie mobile. Il était entré chez le constructeur finlandais de téléphones en 2004. Avocat de formation

et en exercice depuis 18 ans, le monsieur Propriété Intellectuelle de l’équipementier rapportera à Jeong Kim, président des Bell

Labs. Craig Thompson aura pour mission de tirer parti, économiquement parlant, des 29 000 brevets actifs détenus par Alcatel-Lucent, auxquels s’ajoutent des milliers d’autres chaque année, dans de nombreux domaines des technologies de la communication

(3G/4G, semiconducteurs, transmission optique, logiciels, cloud computing,

applications, sécurité réseau ).

Apple et HTC enterrent la hache de guerre des brevets La bataille est terminée entre les deux fabricants de smartphones. Apple et HTC se sont mis d’accord sur le

litige les opposants sur les brevets. Ils ont réglé l’ensemble leurs différends sur les brevets. Cet accord portera

sur les licences sur une durée de 10 ans. Les deux acteurs ont refusé de détailler les termes de l’entente.

Le litige concernant les brevets a commencé en mars 2010. Apple avait alors déposé plainte auprès l’ITC

(International Trade Commission) et de la Cour du Delaware contre HTC pour violation de propriété intellectuelle.

HTC avait alors riposté en portant plainte à son tour en s’appuyant sur les brevets de Motorola tombés dans

l’escarcelle de Google. Dans le communiqué diffusé, les dirigeants des 2 sociétés ont eu des commentaires

similaires. Peter Chou, CEO du fabricant taïwanais, a déclaré qu’ « HTC est heureux d’avoir résolu son

différend avec Apple. HTC se concentrera sur l’innovation et pas sur le contentieux ».Tim Cook, CEO d’Apple,

se félicite aussi de l’accord qui permettra pour la firme de Cupertino de se focaliser sur l’innovation produit.

Aakash 2 : une tablette Android à 16 euros

pour les étudiants indiens

L’Inde a profité hier de la journée nationale de l’éducation pour enfin lancer la nouvelle version de la tablette la moins chère au monde. L’Aakash 2 ne sera vendue que 1 130 roupies aux étudiants indiens du supérieur. Environ 16 euros ! La seconde version de l’Aakash (ciel en hindi) coûte en réalité le double à son fabricant, le britannique Datawind, mais elle est subventionnée par le gouvernement, qui estime qu’elle améliorera l’apprentissage dans les écoles d’ingénieurs. Ce sont d’ailleurs le président d’Inde et le ministre du Développement des ressources humaines qui l’ont officialisée. Cette tablette permet d’accéder à des milliers de cours développés spécialement, à des livres éducatifs, à une application de démonstration en classe mais aussi à des applications destinées à la gestion des écoles. Elle permet aussi d’accéder à Internet, à l’aide d’un modem GPRS, technologie couvrant 80% de la population indienne, d’un abonnement illimité à 100 roupies/mois (1,40 euro) et d’un navigateur UbiSurfer accélérant le chargement des pages avec une compression importante des données. Elle s’articule autour d’un écran tactile capacitif de 7 pouces affichant une définition WVGA (800 x 480 pixels), et abrite un processeur ARM Cortex-A8 cadencé à 1 GHz, 512 Mo de mémoire vive, 4 Go de mémoire interne (extensible par microSD) et une batterie de 3 000 mAh. Elle dispose d’un capteur frontal VGA, d’une connectivité Wi-Fi et d’un modem GPRS ou 3G. L’ensemble repose enfin sur Android 4.0.3 Ice Cream Sandwich. L’Aakash 2 sera dans un premier temps réservée au secteur de l’éducation d’Inde. Elle sera ensuite proposée aux particuliers, sous l’appellation Datawind UbiSlate 7C+, pour 3 000 roupies en version GPRS ou 4 500 roupies en version 3G, respectivement 43 et 64 euros.

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c’EsT La rEnTrÉE

Apple : iPhone 5S déjà en pré-production ?Avec des évolutions de gamme qui se jouent maintenant à 6 ou 7 mois d’intervalle, les rumeurs concernant un successeur de l’iPhone 5S, et même sa production, sont déjà d’actualité. Le 23 octobre dernier, si le projecteur était mis sur l’annonce de l’iPad Mini, c’est aussi un iPad de quatrième génération qui a été dévoilé, remplaçant directement le nouvel iPad (iPad 3) après sept petits mois de commercialisation. Certes, « l’iPad avec écran Retina » possède un aspect identique à son prédécesseur, hormis la présence du nouveau connecteur Lightning, et offre les mêmes fonctionnalités, avec un doublement des performances apporté par son processeur Apple A6X, mais il reste que le cycle du modèle précédent est particulièrement et peut-être symptomatique d’un changement de stratégie chez Apple. Car si le calendrier d’un lancement de produit par an pouvait être soutenu face à une concurrence pas encore organisée, l’apparition de géants comme Samsung, capables d’étoffer leurs gammes tous les trois mois, imposerait légitimement d’accélérer les lancements, quitte à rester sur des évolutions graduelles intermédiaires pour maintenir des caractéristiques techniques au goût du jour. Au-delà de la machine à rumeur que peuvent représenter les lancements de nouveaux produits mobiles Apple, on ne s’étonnera qu’à moitié d’entendre déjà parler d’un iPhone 5S chez les fournisseurs de composants taïwanais. On ne sera pas non plus surpris à l’idée qu’Apple pourrait déjà lancer une phase de pré-production du successeur de l’iPhone 5 sur des petits volumes de 5 000 à 10 000 unités pour s’assurer que les chaînes de production et d’assemblage pourront suivre le mouvement et éviter les contraintes ayant freiné la disponibilité de l’iPhone 5 à son lancement. De là à attendre un lancement d’un iPhone 5S dès le premier trimestre 2013, il y a un pas que les bruits de couloir commencent déjà à franchir, alors que la rumeur d’un nouvel iPad pour le deuxième trimestre (vers fin mai ou juin 2013) reste d’actualité, sans préciser si l’on parle d’un iPad 9,7» ou d’une évolution de l’iPad Mini, peut-être cette fois avec affichage Retina.

La France lance une mission sur le très haut débitEn amont de la publication de sa feuille de route numérique, le gouvernement a lancé vendredi 9 novembre une mission dédiée au déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire. Après avoir réaffirmé le caractère prioritaire de la fibre optique le mois dernier, le gouvernement a lancé vendredi 9 novembre une mission dédiée au déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire national d’ici dix ans, projet sur lequel s’est engagé le chef de l’État, François Hollande. La mission a été initiée par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre en charge de l’Économie numérique, en association avec Cécile Duflot, ministre du Logement et de l’Égalité des territoires. Elle sera pilotée par Antoine Darodes de Tailly, actuel directeur en charge des marchés du haut et très haut débit au sein du régulateur des communications électroniques (ARCEP), et devrait, selon la Tribune, rassembler une dizaine de personnes détachées de l’Arcep, du Commissariat général à l’investissement ou de la Caisse des Dépôts. L’organisation du déploiement sur lequel sa concentrera la mission est un « un chantier majeur pour l’aménagement de nos territoires et la modernisation de nos entreprises, comme l’a rappelé le gouvernement dans le cadre du Pacte de compétitivité pour la croissance et l’emploi, présenté le 6 novembre », a indiqué Bercy par voie de communiqué. Les parties prenantes, dont les opérateurs, les équipementiers et les collectivités territoriales, seront consultées début décembre sur les priorités de ce chantier. L’initiative viendra alimenter la feuille route sur le numérique que publiera l’exécutif français en février 2013.

Google censuré en Chine en plein congrès du Parti communisteDe très fortes perturbations ont frappé le géant américain de l’Internet en Chine en fin de semaine dernière. Il était difficile, voire impossible, de se connecter au moteur de recherche, à Gmail ou encore à Google maps. et ce, en plein congrès du PC, qui doit accoucher d’une nouvelle génération de leaders de la deuxième puissance économique du globe. Selon le site Google Transparency report, le trafic sur ces services a chuté brutalement à partir de vendredi soir. Le site Greatfirewallofchina, qui permet de tester l’accès aux sites depuis les grandes villes du pays, a aussi constaté que le moteur de recherche du géant américain n’était plus accessible. alors à qui la faute ? Interrogé par l’aFP, Google l’assure : « nous avons vérifié, et il n’y a pas de problème de notre côté. » en effet, il est plus que probable que Pékin soit à l’origine de ces « pannes ». en premier lieu, l’incident intervient au lendemain de l’ouverture du 18e congrès du Parti communiste chinois. Celui-ci doit renouveler ses plus hauts dirigeants, dont Xi Jinping, qui a été nommé nouveau Président de la deuxième puissance économique du

globe. or, alors que la Chine compte un demi-milliard d’internautes, certains d’entre eux avaient pris le prétexte, dès mercredi, de la réélection de barack obama, pour se moquer de la transition chinoise. Cela fait plus de deux ans que Google est dans le collimateur de Pékin. un véritable bras de fer s’est engagé entre le géant de l’Internet et les autorités chinoises, après que certains utilisateurs aient essuyé des tentatives d’espionnage, imputées indirectement à Pékin. De quoi provoquer une réaction du département d’etat américain, qui avait alors fait part de son « inquiétude » à ce sujet. et pour cause : selon Google, l’attaque « ciblait notamment les comptes Gmail personnels de plusieurs centaines d’utilisateurs, dont des hauts responsables du gouvernement américain, des activistes chinois, des responsables sud-coréens, des militaires et des journalistes ».

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Téléchargez le logiciel 1. Grub4Dos.

Une fois le téléchargement fini, décompressez l’archive. 2.

Lancez le programme en double cliquant sur le fichier 3. grubinst_gui.exe.

Cliquez sur 4. Exécuter.

Sélectionnez l’option 5. Disk et dans la liste déroulante, sélectionnez votre clé USB en l’identifiant à sa taille.

Cliquez sur le bouton 6. Refresh à côté de Part List.

Déroulez ensuite la liste 7. Part List et sélectionnez l’option Whole Disk.

Cliquez alors sur le bouton 8. Install.

Dans la fenêtre d’invite de commandes qui s’affiche. Appuyez sur 9. la touche Entrée et fermez les fenêtres ouvertes. Votre clé USB est bootable. Il ne vous reste plus qu’à y mettre les fichiers d’Hiren’s BootCD.

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