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J.A.B. Hauteville Mensuel d’informations religieuses (47 e année) EDITIONS DU PARVIS Décembre 2015 N o 530 Parmi toutes les créatures, la plus aimante est Marie. C’est une vérité ancienne pour les chrétiens, mais pour pou- voir la comprendre, il faudrait la lumière qui m’est propre. Pour cette raison, il est bon d’observer ma Mère en ce qu’elle a fait, dit et souffert. Que tous ceux qui l’aiment, écoutent bien. La nouvelle du recen- sement s’étant répandue, Marie constata que le voyage à Bethléem coïncidait avec l’époque de son accouche- ment. Première contrariété qu’elle accepta pleinement. Les prophéties et les hommes voulaient que je naisse là où Judas dressa ses tentes. Moi-même comme Homme je voulais avoir une origine purement hébraïque, outre la souche royale. Mais plus grande est la confiance de l’homme, plus grande doit être l’épreuve à laquelle je le soumets. En effet, arrivés à Bethléem les saints époux ne trouvèrent pas de logement. Et voici que Marie, toujours plus abandonnée à moi, s’adap- tait à tout. Les rois et leurs mamans jouissent du confort des palais royaux. Le Roi et la Reine du ciel ont joui de l’absolue pauvreté, de l’abri improvisé, de la pitié d’une femme qui s’employa pour trouver un abri à une Mère en attente de Moi. Marie ne parle pas: elle attend, mais dans son attente il y a toute l’assu- rance de la Mère du Créa- teur, fait Homme, laquelle ne manquera de rien de ce qui est indispensable. Joseph fut dans l’anxiété mais ensuite se rasséréna. Désormais l’At- tendu des siècles pouvait se présenter au monde, couvert de son splendide vêtement: un pauvre qui naît dans de pauvres conditions, humble jusqu’à l’excès. De 1945 à 1971, le Seigneur Jésus a confié d’impor- tantes révélations à Domenico, père de famille italien que les Editions du Parvis ont édités sous le titre: Je suis votre Dieu – Ecoutez-Moi! Comme dans les Evangiles, nous retrouvons dans ces confidences la Pensée divine si décalée de Jésus- Dieu par rapport à la manière naturelle de penser des hommes. Dès les premières pages, Jésus dévoile des traits d’âme de Marie, dans les joie et les épreuves imposées du temps de Noël et de son enfance: DOMENICO La créature la plus aimante

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J.A.B. Hauteville Mensuel d’informations religieuses (47e année)

EDITIONS DU PARVIS Décembre 2015 No 530

Parmi toutes les créatures, la plus aimante est Marie. C’est une vérité ancienne pour les chrétiens, mais pour pou-voir la comprendre, il faudrait la lumière qui m’est propre. Pour cette raison, il est bon d’observer ma Mère en ce qu’elle a fait, dit et souffert.

Que tous ceux qui l’aiment, écoutent bien.

La nouvelle du recen-sement s’étant répandue, Marie constata que le voyage à Bethléem coïncidait avec l’époque de son accouche-ment. Première contrariété qu’elle accepta pleinement. Les prophéties et les hommes voulaient que je naisse là

où Judas dressa ses tentes. Moi-même comme Homme je voulais avoir une origine purement hébraïque, outre la souche royale. Mais plus grande est la confiance de l’homme, plus grande doit être l’épreuve à laquelle je le

soumets. En effet, arrivés à Bethléem les saints époux ne trouvèrent pas de logement. Et voici que Marie, toujours plus abandonnée à moi, s’adap-tait à tout. Les rois et leurs mamans jouissent du confort des palais royaux. Le Roi et

la Reine du ciel ont joui de l’absolue pauvreté, de l’abri improvisé, de la pitié d’une femme qui s’employa pour trouver un abri à une Mère en attente de Moi. Marie ne parle pas: elle attend, mais dans son attente il y a toute l’assu-rance de la Mère du Créa-teur, fait Homme, laquelle ne manquera de rien de ce qui est indispensable. Joseph fut dans l’anxiété mais ensuite se rasséréna. Désormais l’At-tendu des siècles pouvait se présenter au monde, couvert de son splendide vêtement: un pauvre qui naît dans de pauvres conditions, humble jusqu’à l’excès.

De 1945 à 1971, le Seigneur Jésus a confié d’impor-tantes révélations à Domenico, père de famille italien que les Editions du Parvis ont édités sous le titre: Je suis votre Dieu – Ecoutez-Moi!

Comme dans les Evangiles, nous retrouvons dans ces confidences la Pensée divine si décalée de Jésus-Dieu par rapport à la manière naturelle de penser des hommes.

Dès les premières pages, Jésus dévoile des traits d’âme de Marie, dans les joie et les épreuves imposées du temps de Noël et de son enfance:

Domenico

La créature la plus aimante

2 x décembre 2015

SommaireMarie, donc, se taisait, mais

elle était émue. Eloé, la femme qui procura l’abri de l’étable, était enchantée en regardant la beauté de Marie. Joseph, à l’écart, avait le cœur en tumulte.

L’heure arriva et Marie appuya son visage sur sa main droite: un instant et le Fils de Dieu parut au monde.

Hommes, espérez, le salut est parmi vous!

Parmi les hommes naquit le plus beau: qui le sait? Et cependant, il ne servirait à rien d’être beau si l’on n’aime pas. Un petit enfant peut-il montrer qu’il aime? Cela m’est possible, bien que je me cache sous le voile de l’enfance.

D’abord, celui qui aime donne ce qui lui appartient et même lui-même. Ainsi ai-je fait par l’entremise de Marie. Ensuite, celui qui aime s’abaisse devant la personne aimée et veut en être dépen-dant. En tant que Dieu seu-lement, je serais resté dans une hauteur au-dessus des créatures; mais, fait Homme, je pouvais m’abaisser, deve-nir dépendant et vous être soumis. Ainsi ai-je fait par l’entremise de Marie.

Dans la nuit de Bethléem, tout cela s’est réalisé. C’est pourquoi, tandis que dans le ciel les anges chantaient les louanges du Dieu fait Homme, Dieu se donnait lui-même en état de sujétion aux hommes.

Mes traits physiques ravi–rent ma Mère et vous aurez beau vous efforcer d’imaginer ma beauté, jamais vous n’arri-verez à vous faire une idée exacte de moi, petit Enfant, Fils de Dieu. Mais cela n’a pas grande importance, parce que la chose essentielle sur la terre, ce n’est pas de connaître mon aspect extérieur, mais plutôt de saisir mon intérieur, de pénétrer dans mon Esprit. Pour cette raison, j’ai mis dans mon Eglise la semence indes-tructible de ma Parole et c’est précisément par le moyen de celle-ci que mon Esprit pénètre en vous. Par conséquent, s’il manque actuellement aux hommes la vision de moi, ils ont cependant ma Parole qui vaut immensément mieux que mes traits humains.

Je vous dis cela pour que vous passiez de la matière à l’esprit

Toujours et dans tous les cas, même s’il s’agit de moi fait Homme.

Virtuellement, l’âme d’un enfant ne subit pas d’accrois-sement avec la croissance du corps. Cependant, dans le petit âge, l’âme suit le corps et s’adapte à lui, comme une prisonnière enfermée dans sa prison. Mais elle a une vie propre qui se manifeste de mille façons. Certes, elle est dominée par les sens, de sorte qu’elle ne peut pas se mani-fester ni même se connaître elle-même. Elle ne peut pas comprendre ni vouloir libre-ment, assujettie qu’elle est à la vie du corps. Cela natu-rellement pouvait se vérifier aussi pour moi, puisque le fait d’être Homme devait supposer aussi cela. Mais même dans le petit âge de mon Humanité je demeurai toujours Dieu, et pour cela il m’était donné de concevoir à la manière divine, comme Fils du Père, ce que je ne pouvais pas manifester à la manière humaine comme fils de Marie. Je me trouvais dans la situation d’un écrivain qui perd subitement l’usage de ses mains et qui vit tou-jours intellectuellement sans pouvoir fixer ses pensées sur le papier. Qui peut le com-prendre? Personne, théolo-giens compris. C’est pourquoi ma vie intérieure jusqu’à l’âge de cinq ans a été toute cachée, enfermée en moi-même. Mais elle ne fut pas inutile.

Revenu d’Egypte (j’avais deux ans et demi) il m’appar-tint de guérir de la première maladie que j’eus. Il s’agissait d’une petite infection causée par une ingestion d’aliments qui n’étaient pas frais et j’en fus quitte avec une éruption cutanée. Mais c’était le pre-mier mal que je supportai; aussi je l’accueillis comme moi seul je sais accueillir la volonté divine. Et ce fut pour moi l’occasion de prier le Père, pour vous, malades d’esprit ou de corps:

«Fais, ô Père, dis-je, que la vertu de guérison que tu m’as donnée s’étende de mon Corps à toutes les âmes et que celles-ci soient revigorées à

cause de mon malaise. Que tous voient en moi leur Sau-veur et que leurs plaies soient les miennes. Qu’ils guérissent en moi, non contre ta volonté, mais pour son accomplisse-ment. Que tous soient libé-rés de leurs misères, puisque Moi je ne répugne pas d’être misérable. Que tous aient du soulagement, même s’ils souffrent.

Père, je te prie, accueille ma petite peine et mon grand amour.»

Joseph et Marie s’éta-blirent à Nazareth et moi, avec eux, j’appris par la voie de l’expérience les difficultés de la vie humaine.

Trente années de solitude pour me préparer à la plus grande mission. Les hommes pressés du XXe siècle ont beau-coup à méditer sur ce fait, spécialement ceux qui croient pouvoir résoudre leurs pro-blèmes compliqués par hasard ou en écoutant les nombreux charlatans qui surgissent çà et là, comme champignons nocturnes et vénéneux. Pour jouir de ma lumière il faut se mettre à l’écart du bruit et demeurer ferme devant les attraits du monde. Apprenez de moi, vous trouverez le vrai repos pour vos âmes. Si vous faites ainsi, je ne vous refuse-rai pas l’amitié des hommes, mais ils seront peu nombreux et bien choisis.

Mais, en grandissant, tout devait atteindre la parfaite illustration aussi bien de mes qualités naturelles que des vertus dans lesquelles j’excel-lais depuis ma conception.

Dans le sein de ma mère j’ai loué mon Père du ciel. Aujourd’hui, je rappelle que la louange que j’adressais au ciel fut certainement pleine et efficace, ainsi que digne; cependant, comme elle a été faite aussi pour les hommes, ceux-ci doivent lui donner confirmation. De sorte que, selon les décrets de mon Père, il faudra attendre la fin du monde pour que ma louange, commencée dans le sein maternel, ait son accomplis-sement complet et je ferai en sorte que cela se réalise malgré les refus de certains ou de beaucoup. Quant aux damnés, j’ai résolu la ques-tion par avance: ils haïssent

Rédaction-administrationStella Maris – Editions du Parvis

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Déclaration de l’éditeur:Les «messages célestes», «révélations

par ti culières» et «phénomènes extraordi-naires» publiés dans cette revue ont été, après

examen tant des faits, des écrits que des fruits, considérés par nous comme crédibles et sérieux. Mais aussi fondée que soit notre

conviction, elle n’engage pas l’Eglise catholique qui, même lorsqu’elle reconnaît

pu bliquement leur provenance céleste, laisse à chacun la liberté d’y croire ou non.

Directeur de la publication: Etienne Castella

Droits de reproduction réservés.Imprimé en U. E. CPPAP N° 0716 N 08376

Stella MariS

La créature la plus aimante .............. 1

San Damiano: Offrez tout pour la conversion des pécheurs ....... 4

De Nazareth à Bethléem ................... 6

La Famille ou rien! ............................ 8

La Mère de Dieu «Theotokos» dans la foi orthodoxe ........................ 10

Je suis l’Immaculée Conception ........ 12

Medjugorje: Sacrée famille! ............. 15

Nous avons trouvé le Messie ............ 16

Fille du Soleil: La terre va prendre une allure de fête .............................. 18

Pape François: L’Année sainte, une véritable rencontre avec la miséricorde de Dieu ...................... 20

Montichiari: Trois roses, trois engagements ............................ 21

Tout le monde se trompe, pourtant, il faut obéir … .................................. 22

Micheline Boisvert: Marcher sur cette terre avec force .................. 24

Axelle: France, tu renies le Dieu qui t’a donné la puissance et la gloire ..... 25

Naju (Corée): Les merveilles de l’eau miraculeuse et du parfum! ... 26

Jésus: Unique et Souverain Prêtre (3e) . 29

Parvis Santé: L’Aloe vera ................. 31

Stella mariS No 530 x 3

et ne loueront jamais, même si je me faisais crucifier de nouveau en plein enfer.

Que de pensées en moi, étant Enfant! Je devais vaincre le monde, je devais agir graduellement pour être l’Homme que je voulais être. Et qui savait en dehors de moi que ma victoire serait le fruit du sacrifice? Ne pouvais-je pas commencer tout de suite l’œuvre qui me tenait tant à cœur? Il manquait plus de vingt ans avant ma manifes-tation publique, mais j’avais à faire deux chefs-d’œuvre de ma divine Bonté: Marie et Joseph. Ils devaient être les premiers au ciel, aussi je me consacrai tout entier à eux.

«Maman, lui dis-je un jour, pourrais-tu m’indiquer un endroit où je puisse prier mon Père sans être dérangé? – Mon Fils, à toi tout est

connu. Pourquoi me deman-der ce que tu sais déjà?

– C’est pour te faire com-prendre que je ne veux rien faire sans que tu prennes part à ce que je fais.»Et elle, douce et compré-

hensive, m’indiqua l’endroit et me demanda de me souve-nir d’elle dans les prières que je ferais, “parce que, dit-elle, c’est une grande responsabi-lité pour moi d’être ta Mère et l’hommage que je t’apporte me semble toujours peu de chose”.»

Une autre fois, pour plaire à mon Père, je fus trois jours loin de la maison. Mais Joseph et Marie étaient aver-tis. Au retour je trouvai ma Mère qui pleurait, parce que, durant mon absence, elle avait eu une terrible vision: un ange lui avait montré une partie de ma Passion. Elle m’embrassa fortement et me demanda ce que j’avais fait durant ces trois jours. Je lui répondis que j’étais allé au lieu habituel qu’elle m’avait indiqué et que là je m’étais entretenu avec mon Père, uni à lui. Elle taisait la vision qu’elle avait eue, mais moi je le savais et pour cela je l’in-terrogeais avec précaution. Pauvre Maman, quelle peine ressentit mon Cœur à cause d’elle! Quand elle comprit que moi aussi j’avais beau-coup souffert pour le même motif, elle se cacha le visage

dans les mains et versa des torrents de larmes…

(Tome 1, p.10-14)

A l’âge de seize ans, je fis un tour dans la basse Judée

J’étais accompagné de ma Mère. Trouvant mille raisons, Joseph aurait voulu nous suivre, mais il dut se plier au vouloir divin qui le tenait immobilisé à Nazareth pour quelques travaux.

Ma Mère, toutefois, était attendue par ses parents. Nous partîmes ensemble et le voyage fut passablement long. Par les routes et les vil-lages, je vis quelques hommes dont vous parlez maintenant: Pierre, André, Jacques et aussi Jean. Ceux-ci ne pouvaient pas le moins du monde soup-çonner quelle rencontre ils faisaient, mais moi déjà je les connaissais et je prévoyais tout à leur sujet.

Nous sommes passés par Jérusalem et sommes allés au Temple. Ma Mère se souvint de l’épisode vécu quatre ans plus tôt où, après trois jours de recherche elle et Joseph me trouvèrent au Temple. Elle sentit de nouveau le serrement de cœur qu’elle éprouva alors. Mais elle ne m’en dit pas un mot, de sorte que moi, apitoyé par cette grande épreuve qu’elle eut, je voulus la consoler. Je lui dis: «Maman, tu vois ce Temple? Tu sais combien est grande la

vénération du peuple pour ce lieu? Eh bien, il ne se passera pas beaucoup d’années que tout ne soit détruit et pour toujours. L’or doit être enlevé du sanctuaire, parce qu’ici, en Palestine et dans le monde entier surgiront d’autres temples dans lesquels sera gardé, non pas l’or mais ton Fils.»

A ces mots, ma Mère resta étonnée et muette, puisqu’elle ne pouvait pas encore com-prendre ce que je disais.

«Si, Mère, j’habiterai dans les temples que mon Père fera construire et tous pour-ront m’approcher, car je me ferai nourriture de chacun et je vivrai en tous ceux qui m’aimeront. Actuellement, il n’y en a qu’un qui s’ap-proche de l’autel pour offrir des sacrifices à mon Père; ensuite, tous pourront s’ap-procher; bien plus, c’est moi qui m’approcherai de tous et je me donnerai à tous ceux qui le voudront. – Mais comment cela arri-

vera-t-il?, dit Marie entre la stupeur et la joie.

– Mère, lui répondis-je, ne suis-je pas né de toi par la seule vertu de l’Esprit? Et non seulement moi, mais le Père et l’Esprit, vie per-pétuelle et omnipotence illimitée? Je te dis qu’il en sera vraiment ainsi et celui qui se nourrira de moi deviendra aussi ton fils.»La stupeur de ma Mère se

changea alors en tendresse.

Ma parole, en l’éclairant, la faisait participer à ma pensée intime. Ravie, elle exulte: «Jésus, mon Fils, je veux être la première adoratrice de cette merveille que tu m’as dite. De plus en plus, je vois ma bassesse, de mieux en mieux tu me fais connaître ta bonté. Quand tu seras ainsi pré-sent, comme tu le dis, dans les temps qui viendront, fais que je continue à être près de toi. Tu peux le faire et tu ne me refuseras pas cette grande faveur. Mais, dis-moi, com-ment se manifestera ta pré-sence au lieu de notre sanc-tuaire? – Un peu de pain apparaîtra

en hommes, un peu de vin, et sous ces apparences, Moi, Jésus, je serai. Je ne puis tout te dire mainte-nant, mais un jour viendra où tu sauras toute chose.»Quel effet, quel change-

ment opérèrent mes paroles dans l’âme de ma Mère! Le reste du voyage fut pour elle presque un ennui, tellement elle repensait à ce que je lui avais révélé. Et puis, moi, j’étais heureux de la voir sai-sie d’amour pour moi!

Tome 1, pages 16-18

Littérature de Domenico:Je suis votre Dieu - Ecoutez-Moi!, tome 1, 320 pages, 14,5x22 cm € 16.– CHF 22.–Je suis votre Dieu - Ecoutez-Moi!, tome 2, 336 pages, 14,5x22 cm € 18.– CHF 25.–Je suis votre Dieu - Ecoutez-Moi!, tome 3, 416 pages, 14,5x22 cm € 21.– CHF 29.–

Vierge à l’Enfant, 1480, œuvre de Bartolomeo Vivarini dans la lunette au-dessus de l’autel de la nef de droite, Eglise Sant’Eufemia (Sainte Euphémie), Giudecca, Venise

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4 x décembre 2015

10 février 1967

Mes enfants, Je me suis abaissée au milieu de vous pour que nous nous unissions et suivions la voie du Calvaire avec Jésus, avec la prière, avec le sacrifice, avec la péni-tence. Prions, prions unis à Moi qui suis votre Maman du ciel et qui vous assiste heure par heure… Prions, suivons Jésus qui souffre tant… qui a tant à pâtir pour les graves péchés qui se commettent dans le monde. Supportons tout avec Lui, aimons-nous entre frères, et même si nous sommes calomniés, insultés, tournés en dérision, suppor-tons cette croix pour l’amour de Jésus.

Jésus était le Roi des rois; il a souffert, il a été calomnié, il a été tourné en dérision et on L’a mis en croix. Et nous, souffrons, unissons à Jésus nos souffrances: tout pour rendre gloire à Dieu, pour le salut des âmes.

Je me suis abaissée au milieu de vous pour venir pleu-rer avec vous, pour vous sau-ver, vous qui êtes mes enfants, car Jésus est mort en croix pour sauver tout le monde. Je pleure tant de larmes de sang de voir mes enfants aller à la perdition et J’en souffre tant.

Réunissons-nous tous sous ce petit arbre ici en ma pré-sence, avec foi, avec amour,

avec grande pénitence, et Jésus aura pitié et miséricorde de tous, et le Père éternel éten-dra ses bras et aura miséri-corde du monde, pour que tous se sauvent, que tous nous aiment, Moi et Mon Fils Jésus. Priez, mes enfants, priez!

Si vous demeurez tous les amis à Jésus-Eucharistie, Jésus vous donnera force, courage et vous triompherez dans tout le monde et en tout avec Moi. Jésus est miséricor-dieux, Il a tant de miséricorde, Jésus… mais l’homme, il l’a laissé libre, pour qu’il pense et réfléchisse… Il suffit, même à la dernière heure, de jeter un regard à Jésus, et Jésus donne le baiser du pardon. Pardon-nez à tous, mes enfants, le chapelet entre les mains, le soir au milieu de vos enfants.

Mamans! Promettez le Rosaire et votre Maman ne vous abandonnera pas. Je viendrai dans vos maisons pour vous apporter joie, récon-fort, consolation et Je viendrai avec un grand triomphe dans le monde et J’apporterai tant de joie dans les cœurs en tout et pour tout. Soyez heureux, mes enfants: amour seule-ment, amour, amour, amour, humilité, patience, charité avec tous. Unissons-nous tous dans cette partie du rosaire avec ces intentions et pour le Saint-Père, et le Père éternel aura miséricorde, spéciale-ment de l’Italie!

Priez tant, mes enfants, et Je viendrai vous donner une grande lumière… Je viendrai vous soutenir. Quand vous êtes faibles, quand vous êtes dans l’angoisse, venez là, sous cet arbre, serrez-le entre vos bras, vous trouverez la force et le courage en tout et pour tout. Promettez-Moi, mes enfants, et Je viendrai avec une grande lumière, J’éclairerai tout le monde et J’apporterai la paix et la sérénité.

Je vous promets que Je répandrai tant de grâces en ce

jour sur vous tous. Je viendrai triompher dans le monde, Je donnerai lumière à tous, Je donnerai un grand réconfort et J’étalerai mon manteau, grand, grand, sur le monde et Je le couvrirai.

Mes enfants, soyez calmes dans la prière et la pénitence et vous recevrez tout… Je vous bénis, mes enfants et Je vous donne une forte bénédic-tion, pour devenir tous saints, pour nous réunir tous un jour dans la patrie céleste... Votre Maman céleste vous y attend tellement.

6 avril 1968

Mes fils, voici que s’ap-proche le mois le plus beau qui m’est consacré. Faites-moi tant de «fioretti», de mor-tifications, tant de prières.

Offrez, offrez tout pour la conversion des pécheurs et pour ceux qui s’obstinent à ne pas vouloir recevoir Jésus. Vous, avec vos prières et vos sacrifices, vous pou-vez convertir et sauver tant d’âmes pour lesquelles Jésus a répandu tout son sang.

Priez, mes fils, je vous le répète. Priez et faites-moi confiance; espérez en moi qui suis votre Maman du ciel qui vient pour vous sauver, vous aider, pour apporter paix et amour et tant de miséricorde envers vous. Agrippez-vous à moi, serrez-vous contre moi qui suis la Mère, la Corédemp-trice de tous, parce que je vous aime tant. Je veux tous vous aimer, tous vous sauver, aussi bien les méchants que les bons, car vous êtes tous mes fils.

Priez, priez, mes fils, car dans le monde il y a tant de mes fils qui se perdent. Mais vous, avec la prière, avec mon aide, avec saint Michel archange, avec les anges et les saints, tous les saints du paradis, prions ensemble pour obtenir du Père éternel

qu’Il ait pitié et fasse miséri-corde à tous, qu’Il pardonne à tous.

Mes fils, préparez-vous avec toujours Jésus dans votre cœur. Allez assister au Saint-Sacrifice de la messe et un jour vous comprendrez que ce que vous aurez fait, vous sera d’un grand récon-fort à l’heure de votre mort.

La messe est le sacrifice le plus grand et tant de grâces peuvent y être obtenues. Priez, mes fils, priez saint- Michel et ici à mes côtés, avec les archanges, les anges et tous ceux du paradis qui vous entourent, qui prient avec vous et donneront tant de joie et de tranquillité dans votre esprit.

Soyez toujours humbles, toujours sereins, aimez-vous, aimez-vous, mes fils, pas de vanité, pas d’orgueil, seulement de l’amour... et pardonnez à tous et vous serez pardonnés. Que l’Es-prit Saint soit toujours avec vous, afin qu’Il vous illumine et enflamme votre cœur et qu’Il vous donne ses sept dons pour que vous puissiez les comprendre et les mettre en pratique et vous vivrez comme de vrais chrétiens avec un grand amour envers Jésus et envers Moi.

Priez, mes fils, et unissez-vous avec les chœurs des anges pour réciter le saint Rosaire et je vous donnerai tant de grâces, tant de misé-ricorde, car le Rosaire est l’arme la plus puissante pour chasser Satan au plus profond des abîmes.

Vous, avec le Rosaire, Moi, avec ma puissance, saint Michel archange avec son Epée, nous entreprendrons la bataille et nous vaincrons en tout.

Priez avec foi et ne vous lassez pas, car le jour est proche, où tous vous serez libérés et sauvés.

Messages de Notre-Dame des Roses à San Damiano

Offrez tout pour la conversion des pécheurs

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Stella mariS No 530 x 5

Mais c’est à vous, mes fils, d’offrir, de souffrir et prier avec beaucoup d’amour et de confiance… Tout sera résolu. Vous aurez tant de paix, tant d’amour pour Jésus et votre Maman du ciel qui vous sourit, qui vous aime et vous donne aide et force pour vaincre dans les batailles et vous mettre en sécurité.

Mes fils, faites prier la jeu-nesse, spécialement les petits enfants innocents, parce que Jésus les aime tant. A eux, Jésus peut tout accorder pour leur famille. Ils peuvent sau-ver tout le monde, parce que leur innocence est seulement «amour», «amour» envers Jésus et envers vous... Ser-rez-les sur vos genoux avec les mains jointes. Faites-les prier; donnez-leur amour; mamans, ne vous éloignez pas de vos enfants, tenez-les toujours près de vous. Ne vous préoccupez pas tant des choses matérielles. Vous devez surtout vous préoc-cupper de vos enfants pour les mettre sur la voie de la

vertu. Donnez-leur beaucoup d’amour, beaucoup de foi et d’humilité; ils vivront alors heureux et sereins aux côtés de Jésus et de Moi qui suis la Mère médiatrice et consola-trice de tous.

Ecoutez-moi, mamans; écoutez-moi, vous tous les pères… ne vous préoccupez de rien et vivez jour après jour. Jésus pensera à tout et vous serez plus heureux. Ne voyez-vous pas que tant de jeunes se perdent?

Ils n’ont plus de charité, ils n’aiment plus leur prochain… il n’y a plus qu’orgueil, vanité et une grande malice. Mais, vous, mamans, vous devrez rendre compte de vos enfants au jour du Jugement, parce que beaucoup sont sur le bord du précipice et me font tant pleurer. Vous pleurerez, vous aussi, car vous n’êtes plus capables de les guider dans la voie droite du ciel, parce que vous ne les avez pas guidés, alors qu’ils étaient encore de

petits enfants et maintenant ils se perdent… et Moi je pleure tant…

Priez, mamans, priez, vous les pères avec le saint Rosaire qui est l’arme la plus puis-sante pour vous sauver, vous et vos fils.

Si vous le promettez, Moi je vous promets que je vous sauverai et vous donnerai tant d’aide et de grâces pour sauver tous vos fils et appor-ter l’amour dans les familles et les nations. Paix et sérénité.

Je vous bénis, mes fils et je vous donne une forte béné-diction qui vous assiste tou-jours en cette vie et à l’heure de votre mort pour vous emporter tous dans la gloire du saint paradis.

Promettez, mes fils, de commencer à éduquer chré-tiennement vos enfants par la récitation du saint Rosaire. Ceci sera votre soutien, votre réconfort en cette vie et au moment de votre mort.

J’envoie à tous un baiser d’amour de Mère... Ecoutez mes conseils...

De la nuit de Noël au matin de Pâques, le Christ nous invite à espérer, à placer notre confiance en Lui, même lorsque nous avons l’impression d’être abandonnés par Dieu.

De la misérable étable à la Crucifixion, tout ne semble être qu’un échec. Et pourtant, c’est le choix extraordinaire de Dieu pour donner au monde son Salut. Il faut donc rechercher Dieu dans la petitesse, dans les actions modestes, dans les oraisons silencieuses… Il est là!

Vous n’êtes pas sans savoir que la presse catholique et Stella Maris aussi connaissent des moments difficiles dûs à la diminution du nombre d’abonnés. Les récents événements nous montrent les forces du Mal à l’œuvre.

Il est temps de réagir, mais à la manière de Dieu: en rendant le Bien pour le Mal, en mettant un Dieu lumineux et miséricordieux au milieu de l’obscurantisme ambiant.

Encore faut-il Le faire connaître et aimer par tous. Offrir en cadeau de Noël un abonnement à Stella Maris permet d’apporter Jésus, Marie et Joseph pendant toute une année dans un foyer et d’accroître les bénédictions et les grâces sur un monde à la dérive.Ne nous laissons pas distraire par des querelles sans vraie importance, allons à l’essentiel: suivre le Christ, l’Eglise et le Saint-Père pour découvrir les trésors de bienfaits que l’Enfant de la crèche veut nous faire partager. Prier, rendre grâce, adorer et voir Jésus dans notre prochain, voilà un beau programme que nous aimerions partager avec vous.Merci à toutes les lectrices et tous les lecteurs de Stella Maris et que le Seigneur vous bénisse!

Sainte Fête de Noël et meilleurs vœux pour 2016.Etienne et Jean-Marie Castella et tous les collaborateurs du Parvis

Au moment de vous présenter nos meilleurs vœux pour l’année à venir, l’actualité nous ramène brutale-ment à la lutte entre les forces du Bien et du Mal, à l’opposition entre les ténèbres et la Lumière. Suivre l’Enfant de la crèche, c’est s’engager résolument pour les forces du Bien, c’est suivre un chemin difficile, avec la conviction qu’à la fin de ce parcours terrestre, l’Enfant Jésus nous attend pour nous accueillir dans la demeure du Père.

Allons à l’essentiel: adorons l’Enfant Jésus!

Mamma Rosa

6 x décembre 2015

«Joseph aussi monta ... de Nazareth, en Judée, à ... Beth-léem, afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.» Lc 2,4-5

Le temps de l’Avent nous évoque le long et pénible voyage de Marie et de Joseph, de Nazareth à Bethléem, où ils devaient se faire recenser; et le rejet du Couple saint, contraint de se réfugier dans une grotte misérable desti-née aux animaux, avec le souffle de l’âne et du bœuf pour seuls réconforts durant les nuits glacées. Imaginons Marie, enceinte de neuf mois, parcourant ces 170 km à dos d’âne sur les chemins rocail-leux, dans le blizzard et la neige, son très saint époux marchant à ses côtés! Qui d’entre nous aurait le courage de les imiter?

C’est ainsi que s’ébauche pourtant la vie terrestre du Fils de Dieu: douleur, mépris et dénuement, froid et soli-tude, avant même sa nais-sance.

L’exemple de la Sainte Famille nous livre deux grands enseignements. Le premier concerne l’épreuve de la souffrance. Si le Tout-Puissant l’a voulue pour son propre Fils et les siens dès le début, c’est pour nous la présenter comme la voie même du salut. L’acceptation de l’épreuve est, depuis la Chute, la clé de la sanctifica-tion des âmes.

Jésus: «Je vous ai sublimés par la douleur.» (171)

Bien que Jésus et Marie soient exempts de la tache originelle, ils ont passé par la route escarpée qui conduit l’homme du gouffre obscur du péché jusqu’au sommet lumineux de la montagne du Seigneur, là où brille la Porte du Ciel! Par amour, ils ont en effet voulu être nos Guides très saints. Toute montée est rude, âpre, exténuante par moments et souvent décou-rageante. Mais les deux Par-faits marchent devant nous sans nous quitter des yeux, nous proposant constamment

leur main pour nous tirer vers le haut, nous relever si nous tombons, nous sourire quand nous sommes abattus, nous restaurer à chaque halte: Jésus nous offre l’Aliment reviviscent, son Corps et son Sang porteurs de la Force qui vient de Dieu! De quoi pour-rions-nous manquer?

«Yahvé est mon berger, rien ne me manque.» (Ps 23,1)

Nul ne se perd s’il suit le Christ, ses pas dans les siens. Nul ne saurait craindre les embûches du démon, s’il che-mine protégé par le manteau de la Vierge, abri sacré de tous les pécheurs.

«Mes créatures, vous avez compris que les chemins du monde, s’ils mènent à moi, conduisent au vrai monde, à la vraie vie.» (132)

Après votre mort, nous dit Jésus, «Vous vous souviendrez des duretés, douleurs, décep-tions, peines, difficultés que vous avez endurées au cours de vos journées, comme d’au-tant de gradins pour monter

au Royaume des cieux où rien ne finit, et où l’Harmonie est vive et éternelle.

De grands et petits gra-dins, voilà les escaliers de l’humanité qui monte vers le soleil. Ce sont les douleurs de la terre, les épreuves qui vous élèvent et font mûrir vos âmes. (…) Souvent, il est dif-ficile de me suivre. Parfois et avant tout, pour me suivre vous devez vous quitter vous-mêmes! Vous devez être dans ma volonté et non dans la vôtre; tout cet abandon en moi vous mène à mon soleil!» (28)

«Chaque douleur est (…) un grand don que moi, par amour, je vous envoie. (…)» (39)

Par leur acceptation sereine de ces tribulations et leur inébranlable confiance en la Providence, Marie et Joseph nous rappellent que la vie, cette «ascension du sentier escarpé» conduisant au radieux Sommet, est un parcours initiatique entière-

ment placé sous le regard du Seigneur. Aucun des maux qui semblent nous frap-per injustement n’est dû au hasard, tout arrive en vue de notre purification et de notre exhaussement spirituel: «Je ne fais rien au hasard. Le hasard n’existe pas.» (44)

«(…) tout ce qui a été per-mis l’a été pour un vrai grand bien. En vérité je vous dis que personne ne doit douter; écartez les doutes s’ils vous effleurent; de la terre, on ne peut pas tout voir.» (49)

«Acceptez vos fardeaux, vos soucis, vos peines et aussi vos heures de sérénité. Acceptez tout et offrez-le-moi; j’accueil-lerai chacune de vos offrandes comme une fleur.» (94)

La majorité des hommes vivent cette vie pour elle-même, comme s’ils ne devaient jamais mourir et s’établissent dans le plan matériel, comme s’ils ne devaient jamais le quitter! Ils mettent toute leur énergie à construire leur ave-nir terrestre, sans se soucier des perspectives surnaturelles. Mais tout ce qui est terrestre disparaîtra!

«Il y avait un homme riche dont les terres avaient beau-coup rapporté. (…)

Il se dit: Voici ce que je vais faire: j’abattrai mes gre-niers, j’en construirai de plus grands, j’y recueillerai tout mon blé et mes biens (…)

Mais Dieu lui dit: «Insensé, cette nuit même, on va te rede-mander ton âme. Et ce que tu as amassé, qui l’aura?»

Ainsi en est-il de celui qui thésaurise pour lui-même, au lieu de s’enrichir en vue de Dieu.» Lc 12,16-20

La Sainte Famille, juste-ment, nous montre que cette vie n’est qu’un exil provi-soire, et, en aucun cas, l’ob-jectif de l’homme. Si tel était le cas, le Roi de l’univers n’aurait pas choisi de naître comme le plus pauvre parmi les pauvres, caché et ano-nyme dans l’humble Crèche. Il aurait établi son Règne ici-bas, aurait exercé un pouvoir temporel sur le monde entier

marie Vérenne

De Nazareth à Bethléem

Détail de Marie et Joseph se rendant à Bethléem pour le recensement, 1475, huile sur bois, Galerie des Offices, Florence, Italie

Stella mariS No 530 x 7

avec puissance et fastes, en faisant de sa Mère une Reine vénérée de tous.

«Moi, je ne suis pas de ce monde.» (Jn 8,23) «Mon royaume n’est pas de ce monde.» (Jn 18,36)

Or, c’est tout le contraire que nous voyons: discrétion, modestie, douceur, esprit de service, les vertus caractéri-sant les saints. Non, l’exis-tence terrestre n’est pas un objectif en soi, mais un moyen offert par Dieu pour retrouver la conformité au Ciel et accéder à notre seule vraie Patrie, où fleurit l’Har-monie absolue. Ici-bas, le véritable bonheur est impos-sible, puisque le temps fuit et que tout est imparfait. Nous n’en goûtons que des bribes, tels des échantillons des Béa-titudes de l’au-delà dont joui-rons les amis du Christ.

«Je n’ai jamais dit que le bonheur est sur terre; il est dans mon Royaume et je suis venu parmi vous, en ce temps-là, pour vous rendre heureux dans mon Royaume.» (32)

«Alors, marchez avec moi (…) Vous aurez le bonheur de jouir de la Vie, la vraie dans le Royaume que je vous ai promis.» (37)

C’est là le second ensei-gnement que nous pouvons tirer du périple de Nazareth à Bethléem:

«L’homme n’est pas fait pour la terre. Il est âme, donc fait pour jouir du monde éternel.

Et ce monde est une mer-veille, une réalité, un rêve! Je désire que vous en fassiez tous partie; c’est pour cela que j’ai été envoyé sur terre, homme comme vous, Dieu dans la Tri-nité, oui, pour que vous puis-siez me connaître, m’aimer, être sauvés.» (39)

Qui est Jésus, si ce n’est la Récompense des élus, le Paradis de nos âmes et le Royaume promis?

«Le Royaume de Dieu, c’est lui-même qui se trouve au milieu de nous (…) [Jésus] est lui-même le trésor, la commu-nion avec lui est la perle pré-cieuse.» (Benoît XVI: Jésus de Nazareth, pages 81-82, Flam-marion)

Or, Jésus ne naît qu’au terme de cette expédition éprouvante, de ces jours de marche dans les intempéries,

symbole du pèlerinage ter-restre au cours duquel nous devons combattre le mal et affronter avec courage les agressions de l’Ennemi des âmes, sans transiger avec lui. Le Ciel ne nous est pas dû, il se gagne par notre bonne volonté et nos efforts.

Le mot «Nazareth» vient du verbe hébreu «NaTsaR», signifiant «être attentif, vigi-lant pour se garder de la souillure et du mal»: c’est ce que Dieu nous demande pour que nous méritions l’union éternelle avec son Fils, dans la Sainte Trinité. C’est alors que, victorieux du péché, nous serons dignes d’accueil-lir l’Epoux céleste dans notre pauvre cœur. A l’image de la Grotte de Bethléem, ce der-nier sera transfiguré par la présence de la Sainte Famille et visité par les anges. Si misérable que soit le cœur humain, le Christ, qui jadis ne fut pas rebuté par la man-geoire, ne le dédaignera pas non plus et se fera assez petit pour y entrer, afin de l’emplir de son amour. Et, comme il le fut lui-même en ses jours terrestres sur les registres de Bethléem, nous serons à notre tour recensés dans le grand livre de vie de Dieu!

«Le vainqueur sera donc revêtu de blanc! Et son nom, je ne l’effacerai pas du livre de vie, mais j’en répondrai devant mon Père et devant ses Anges.» Ap 3,5

Ne voyageons pas seul: de notre Nazareth au Bethléem de notre dernier jour, faisons route avec Marie et Joseph, de sorte que nous demeu-rions au plus près du Christ encore caché en notre divine Mère, dans l’attente du grand jour de la Révélation!

Cahin-caha, nous appro-cherons du but avec l’assu-rance que «rien, ni mort, ni vie, (…) ni présent, ni avenir, (…) ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Sei-gneur»! (Rm 8,38-39)

«Mes créatures, quand vous aurez dépassé le temps et conquis la vraie vie, ma lumière ne sera plus un seul rayon, mais faisceau infini de rayons, la gloire qui explose dans l’âme purifiée et sancti-fiée. Toute peine, toute larme,

toute douleur, même la plus grande, porte du fruit, ainsi que tout renoncement, tout fardeau, tout sacrifice! Alors, dans mes rayons, quand vous connaîtrez vraiment la valeur de la douleur sous toutes ses formes, vous me rendrez grâce de chacune de vos souf-frances. Ces fardeaux, ces mor-sures de l’âme, cette désolation, dans mon Royaume et le vôtre n’existent plus, car il y a pléni-tude de joie, ma lumière.» (105)

Que les semaines de l’Avent nous apprennent à poser sur nos contrariétés et nos souffrances le regard de la foi. Associons-nous au Couple saint en marche vers la Crèche, pour les suppor-ter avec patience et bonté. Nous pourrons alors les dépo-

ser aux pieds de Marie, en offrande au Christ Nouveau-Né!

Marie Vérenne

Note:

1. Les citations sans références sont toutes extraites du livre de Giuliana Buttini: La Parole, vol. 2. Elles sont suivies du n° du cha-pitre.

Littérature:

La Parole (vol. 1),Je suis la Miséricorde, la Compréhension, l’Amour - Messages de Jésus, Giuliana Buttini, 364 pages, 14,5x21 cm € 26.– CHF 30.–

La Parole (vol. 2),Je suis la Miséricorde, la Compréhension, l’Amour - Messages de Jésus, Giuliana Buttini, 384 pages, 14,5x21 cm € 26.– CHF 30.–

8 x décembre 2015

Des défis anciens, exacerbés aujourd’hui

Depuis que l’homme a été perverti par Satan et qu’il a mésusé du grand don de la liberté, les sociétés de l’histoire – dont le fleuron est la famille – n’ont cessé d’être perturbées par ses manœuvres, obligeant le Créateur à imposer ses 4e, 5e, 6e et 9e Commandements et au Christ de les réaffirmer, parfois avec vigueur, à propos du respect inconditionnel de la vie, du couple conjugal et de leur fidélité, de la femme, des enfants et des anciens. Qui ne se souvient des mœurs dépravées de Sodome et Gomorrhe, de Corinthe au temps de saint Paul, de l’inexorable dégénérescence de la société romaine qui a provoqué la chute de l’Empire occidental? etc.

Au siècle dernier, les papes ont dû faire face aux attaques grandissantes contre la famille, le trésor jaloux de la Création, image de la Trinité divine, portée à son sommet ici-bas par la Sainte Famille de Nazareth. Pous-sant et perfectionnant la doc-trine paulinienne, ils publient des documents de plus en plus incisifs, englobant non seulement la famille mais ce qui s’y rapporte ou ce qui s’ensuit, thèmes qui sont sur toutes les lèvres: Pie XI publie Le Mariage chrétien (1930), Pie XII ne cesse de discourir sur la beauté et les droits de la famille; Paul VI ose afficher la magistrale encyclique Huma-nae vitae (1968)2, Jean Paul II se révèle le Pape par excel-lence de la vie et de la famille, se battant sur tous les fronts, synodes à l’appui, durant 27 ans, publiant notamment Familiaris consortio3 (1981), La dignité et la vocation de la femme (1988), la Lettre aux familles, en l’Année de la Famille (1994), le tout cou-ronné par l’Evangile de la vie (1995), les combats se faisant

de plus en plus pressants4. Benoît XVI reprend le flam-beau et se rend à la mesure du désastre en écrivant Dieu est Amour (2006), dénonçant – à la suite de Jean Paul II – les dérives des mœurs, le néopaganisme ambiant, les grandes erreurs philoso-phiques actuelles, dont le relativisme, le permissivisme, les confusions et aberrations sur la nature de la personne humaine…

C’est sur cette sombre toile de fond qu’apparaît son successeur, François, en mars 2013. Au cœur de la tourmente, il voit partout se déchaîner l’offensive sata-nique cherchant à saper la

dignité humaine, masculine et féminine (théorie du gen-der), l’unité et l’indissolubi-lité conjugales (accélération des divorces, extension du compagnonnage, couples unisexes «mariés» contre nature, etc.), il constate le démantèlement programmé de la cellule familiale par tous les moyens, l’universalisation d’une autre erreur combattue par Jean Paul II et Benoît XVI: l’individualisme exacerbé, sans oublier la volonté per-verse d’attenter toujours plus à ce qu’il y a de plus sacré: la vie naissante5, malade ou finissante6; sans méconnaître enfin la perversion sexuelle à son comble, encouragée sans

retenue jusqu’au niveau de la petite enfance, salissant la jeunesse du monde.

Le Synode sur la Famille: de la 1re à la 2e session

Tandis qu’à Paris se mul-tiplient les marches protesta-taires de la «Manif pour tous», donnant le ton au monde, et que les «Femen» attentent aux lieux les plus sacrés de la Capitale, le Pape, qui sait le combat à poursuivre et la responsabilité confiée par Dieu, convoque un Synode qui portera sur les défis cités, qui tournent autour de la défense et du relèvement de la personne humaine et de la famille.

Décrétée le 8 octobre 2013, la première phase (en octobre 2014) est exploratoire et pré-paratoire, le tout devant se jouer à la seconde session, en octobre 2015.

Déjà, en 2014, se sont faites jour des tensions entre novateurs et conservateurs. A tel point que le Pape a dû adjoindre au premier effec-tif des prélats modérés en vue de rééquilibrer forces et positions, les sujets d’achop-pement portant plus sur les problématiques pastorales – telles celles concernant les divorcés-remariés – que les questions de fond, doctri-nales, encore que, selon les experts, être trop compas-sionnels envers les couples à problèmes reviendrait à déva-loriser les deux sacrements fondamentaux que sont le mariage et l’eucharistie.

Le Saint-Père, ressentant tout le poids de ses devoirs, réaccélère les préparatifs en vue de dépasser – s’il est possible – les clivages qui demeurent et d’aboutir au succès du Synode, sinon la grande cause de la Famille et l’Eglise elles-mêmes serait décridibilisée aux yeux des médias largement permissifs de la pensée unique et du

La Famille ou rien!La préparation du Synode

par angélique et BernarD BalaYn

Malgré l’œuvre immense accomplie par saint Jean Paul II pour sauver la famille et promouvoir la vie, les puissances adverses ont repris avec acharnement leur entreprise de destruction de l’œuvre fondamentale de l’amour divin. Si bien qu’à peine élu, le pape François a dû reprendre le flambeau et convoquer un nouveau Synode sur la Famille1, dont la première session a eu lieu en octobre 2014. Après deux ans de préparation au total, la seconde session – vu l’importance des enjeux – s’est poursuivie en octobre 2015. Avant d’en connaître les conclusions, il sera bon de voir d’abord comment l’Esprit Saint a aidé le Saint-Père à enraciner et diversifier cette réunion des 265 prélats au chevet d’une Famille qu’il faut sauver si l’on veut redresser la société mondiale si blessée.

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consensus du «politiquement correct»7.

Après avoir accompli une première étape, en consa-crant, le 13 octobre 2013, le monde – et donc les familles – à Notre-Dame de Fatima, dont il a fait venir la statue à Rome, place Saint-Pierre, puis en composant – devant une splendide icône de la Sainte Famille – une prière spéciale pour elles le 27 octobre sui-vant lors de la Journée Mon-diale des Familles, il a renou-velé cette prière le 25 mars 2015, porté par la foule.

Deuxième étape, il a labouré le terrain en pronon-çant tous les mercredis dis-ponibles de l’année en cours, une foule d’Audiences géné-rales ayant trait aux problèmes en suspens, soit quelque 35 enseignements magistériels du plus haut intérêt sur les fondamentaux de la vie et de la famille en elles-mêmes. Traitant ainsi tout ce qui concerne le couple conjugal, dès les fiançailles: le respect total de la vie, les enfants et leurs besoins, dont l’éduca-tion, les frères et sœurs, les anciens à écouter et imiter, les épreuves familiales, la sanctification parents-enfants par le travail et la prière, le témoignage familial comme premier élément d’évangéli-sation. L’une des plus belles catéchèses restera sans doute celle du «Nœud d’or»8: hymne à la beauté et à la grandeur de la famille, voulue par Dieu comme moteur de l’huma-nité. Il y développe «la portée universelle de cette commu-nauté humaine fondamen-tale et irremplaçable qu’est la famille». Il y déclare qu’«Une nouvelle alliance de l’homme et de la femme [c’est le “Nœud d’or”] devient nécessaire et stratégique pour libérer les peuples de l’emprise du mal».

Parallèlement à cet ensei-gnement oral, il publie l’im-portante encyclique Laudato si dans laquelle, parlant de la famille comme moteur de l’aménagement de la créa-tion, il y défend la vie en dénonçant l’«injustifiable avortement»9.

La troisième étape, celle des voyages apostoliques, lui permet d’enraciner la doctrine familiale tissée par

l’Eglise au long des siècles, dans les profondeurs du tissu humain, comme à Cuba et aux Etats-Unis en septembre dernier. Le 24, devant le Congrès américain, il a défendu et promu la vie: «Tous les hommes sont dotés par le Créateur, de droits ina-liénables, dont la vie…»; de même la famille, dénonçant les conduites déviationnistes et contre nature: «La famille a notre soutien et notre encou-ragement, car elle est mena-cée comme peut être jamais auparavant, de l’intérieur et de l’extérieur. Les relations fondamentales sont remises en cause comme l’est la base du mariage et de la famille». Il est revenu sur la dignité de celle-ci le lendemain à la tribune des Nations – Unies, à l’occasion de leurs 70 ans, évoquant d’abord «la famille de l’Onu», puis «le droit par chaque famille de la terre d’accéder au développe-ment humain intégral et au plein exercice de la dignité humaine», et précisant: «Le droit primordial de la famille à l’éducation de ses enfants, ainsi qu’à l’Eglise celui de les soutenir dans cette tâche». A Philadelphie, enfin, lors de la Rencontre Mondiale avec les Familles, but foncier de son voyage, il a repris et accentué tous ces thèmes, à la lumière de la foi, déclarant notam-ment: «Dieu n’a pas voulu venir dans le monde autre-ment que dans une famille. Jésus est l’Emmanuel, “Dieu-avec-nous”… Il n’est pas bon que l’homme, la femme, l’en-fant, l’ancien, soient seuls… La famille est le grand don, la grande bénédiction de l’Em-manuel… Elle est le symbole vivant du plan d’amour rêvé par le Père jadis. Fonder un foyer, c’est faire partie du rêve de Dieu… Les chrétiens apprécient la beauté de la famille et de la vie familiale, creuset de la valeur des rela-tions humaines… Jésus n’est pas un célibataire endurci! Il a pris l’Eglise pour épouse et a fait d’elle un peuple, une famille pour laquelle il a donné sa vie». Et le Pape de reprendre la catéchèse fami-liale de saint Jean Paul II, affirmant une nouvelle fois qu’«Une société qui ne protège

pas la famille et ne lui assure pas ses droits fondamentaux, n’a pas d’avenir». Et il assure: «Le couple, la famille, sont basés sur l’amour réciproque, forgé jour après jour, en Dieu, car Dieu est Amour. Il a confié tout son Amour à l’homme et à la femme, confiant du même coup sa Création mer-veilleuse à une famille: crois-sez et multipliez-vous…»! «… Les familles ont des croix, mais après la croix, il y a la résurrection». Faisant un tour d’horizon complet, le Saint-Père n’oublie ni les jeunes, ni les anciens: «Les enfants et les jeunes sont l’avenir et notre espérance. Les grands-parents leur transmettent la foi, les valeurs, l’expé-rience. Prendre soin des uns et des autres est une preuve d’amour…»

A la messe de clôture, il invite «nos maisons, nos familles, à être de vraies Eglises domestiques, des lieux appropriés où la foi se fait vie et où la vie grandit en devenant foi». Tout ceci en

«vivant chaque jour, chaque instant, des petits gestes, des miracles d’amour partagé». Et il achève en disant: «Le Seigneur invite les familles à cette ouverture, à prendre part à la prophétie de l’al-liance entre un homme et une femme, qui donnent vie et révèlent Dieu!»

La cinquième étape est constituée par la prière demandée lors des assemblées préparatoires aux fidèles. Voici les deux principales: la veillée de prière Place Saint-Pierre, précédant l’ouverture du Synode final (3 octobre), où le Pape invite toutes les familles du monde à «repartir de Nazareth», de son esprit, de sa réalité quotidienne et prophétique: «Chaque famille est une lumière dans l’obscurité du monde. L’his-toire même de Jésus prend forme au sein d’une famille, durant trente ans…» A son exemple, «prions pour que le Synode sache ramener l’expé-rience conjugale et familiale à une image accomplie de

Fresque du plafond de l’église de Zirl, Tyrol, Autriche

10 x décembre 2015

l’homme.., car la famille est le lieu d’une sainteté évangé-lique, réalisée dans les condi-tions les plus ordinaires. Il s’y respire la mémoire des générations et s’y enfoncent des racines permettant d’al-ler loin. Là, on discerne, on s’éduque à reconnaître les desseins de Dieu. Repartons donc de Nazareth, pour que le Synode sache se mettre à son école, à celle de la famille de l’Eglise, qui est mère, qui aime aussi comme un père, qui comprend une multitude d’enfants, qui se reconnaissent frères. Maison ouverte, accueillante pour tous, bénéficiaires ou blessés de la vie, pour éclairer la nuit de l’homme».

Lors de la messe d’ouver-ture, le 4, il trace les lignes

directrices du Synode, en évoquant une nouvelle et solennelle fois «Le rêve de Dieu». Il rappelle le drame de la solitude de l’homme, qui ne peut être réparé que par la présence du conjoint ou de la parenté. Il dénonce «les sociétés qui ridiculisent l’amour durable, fidèle, consciencieux, stable, fécond. Il semble que les plus avan-cées soient les moins nata-listes, celles qui ont le plus d’avortements, de divorces, de suicides…» «Le rêve de Dieu se réalise dans l’union vraie de l’homme et de la femme, tels qu’Il les créa. Or donc, que ce que Dieu a uni, l’homme ne le sépare pas! Paradoxalement, l’homme actuel, qui raille souvent le dessein divin, reste fasciné

par tout amour authentique, car, “il n’est pas fait pour les choses finies, comme les plai-sirs, insatiables, mais pour la soif d’infini” (J. Ratzinger): que l’Eglise imite le modèle qu’elle doit représenter de l’amour parfait.»

Après ces préliminaires si soigneusement préparés, avec le secours de l’Esprit Saint tellement invoqué, le Saint-Père a bien ouvert la seconde assemblée synodale, le jour de la Saint-François, qui lui aussi – son saint patron pon-tifical – ne peut pas ne pas aider Pierre et ses Collègues à l’aider dans le renouveau de la Famille, sur laquelle, dira t-il encore, repose le renou-veau de la Société universelle.

Nous traiterons de ce Synode final en janvier pro-chain.

Angélique et Bernard Balayn

Notes: 1. Le précédent avait eu lieu en

octobre 1980, et donna nais-sance au Conseil Pontifical pour la Famille.

2. Il ratifie la Déclaration sur l’Avor-tement provoqué, de la Congrég. pages la Doctrine de la Foi (Card. F. Seper).

3. «Les tâches de la Famille chré-tienne»

4. Consulter mon livre: «Jean Paul II le Grand…» avec près de 50 pages sur sa catéchèse conju-gale et familiale.

5. Extension de l’avortement 6. Exaltation de l’euthanasie. 7. Cf. Télévision vaticane; 4 nov.

2015. 8. 16 oct. 2015. 9. L. S., n° 120.

Dans l’Eglise orthodoxe, la Mère de Dieu est supérieure à toute créature terrestre ou céleste: «plus vénérable que les Chérubins et incompara-blement plus glorieuse que les Séraphins».

L’Eglise orthodoxe, fidèle à la Parole de Dieu et à la Tra-dition de l’Eglise universelle, cherche le fondement de la glorification de la Mère de Dieu, non dans sa concep-tion, mais au contraire dans sa dormition, dans l’achève-ment de sa vie. C’est à ce moment que tous les ascètes chrétiens «ayant achevé leur course et gardé leur foi» attendent «la couronne de justice du juste juge» (2Tm 4,7-8). Par ces paroles «Voici la servante du Seigneur», qui exprimaient sa libre volition, son acceptation de se char-ger du service de Dieu en devenant la virginale Mère du Fils de Dieu, la Vierge Marie était restée jusqu’à son dernier souffle fidèle à cette destination et par l’ascèse de la perpétuelle virginité a atteint, avec la grâce de Dieu

le sommet de la perfection accessible à l’homme et en général à tout être créé. C’est pourquoi l’Eglise orthodoxe, au cours de la divine liturgie, chante l’hymne suivante peu après la sainte consécration:

«Il est digne en vérité de te célébrer, ô Mère de Dieu, bienheureuse et très pure et Mère de notre Dieu. Toi, plus vénérable que les Chérubins et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins qui, sans tache, enfantas Dieu le Verbe, toi, véritablement Mère de Dieu, nous t’exal-tons.»

D’après le Père Serge Boul-gakov (mort en 1944), il y aurait contradiction à croire en Jésus-Christ sans honorer sa Mère virginale. La foi de l’Eglise orthodoxe au sujet de la Toute Sainte Vierge Marie se résume, pour l’essentiel, en quatre affirmations:

1. Marie est, au sens propre du terme, mère de notre Seigneur Jésus-Christ, et donc Mère de Dieu, Theo-tokos.

2. Marie est restée toujours vierge: avant, pendant et après la naissance de Jésus Christ, ce qu’indiquent sur les icônes trois étoiles dont Marie est le plus souvent parée.

3. Marie est au-dessus de toutes les puissances célestes et de tous les saints; elle est «plus véné-rable que les Chérubins et incomparablement plus glorieuse que les Séra-phins».

4. Marie est la première après Dieu; elle est celle qui intercède pour nous, nous vient en aide et nous protège.Fêtes de Marie au cours

de l’année liturgique:Les nombreuses fêtes en

l’honneur de Marie, tout au long de l’année liturgique orthodoxe, témoignent elles aussi, de sa première place après Dieu-Trinité, et de la puissance de son interces-sion: – L’annonciation de notre

très sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie,

le 25 mars: saint Jean Chrysostome l’appelle «fête de la Racine».

– Naissance de notre très sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, le 8 septembre.

– Présentation de notre très sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie au temple, le 21 novembre.

– Dormition de notre très sainte Mère de Dieu et tou-jours Vierge Marie, le 15 août.Position de l’Eglise ortho-

doxe par rapport aux deux nouveaux dogmes mariaux de l’Eglise romaine:

Il faut d’abord rappeler que l’Eglise orthodoxe ne cesse d’appeler la Mère du Seigneur, la «Toute Sainte», et que le 15 août est l’une des douze grandes fêtes solen-nelles.

Cependant, l’Eglise ortho-doxe récuse les deux nou-veaux dogmes mariaux de l’Eglise romaine: «l’Immacu-lée Conception» (1854), et «l’Assomption corporelle de

La Mère de Dieu «Theotokos» dans la foi orthodoxe

par Jean clauDe antakli

Stella mariS No 530 x 11

Marie dans la gloire céleste» (1950).

En fait, ce qui est en cause, ce n’est pas seulement la glo-rification effective de la Mère de Dieu dans son corps et dans son âme, mais aussi le fait qu’une Eglise particulière ne peut et ne doit pas procla-mer de dogme de son propre chef. Or, selon la nature des choses, seul un concile vrai-ment œcuménique, c’est-à-dire représentant l’Eglise dans sa totalité, peut proclamer un dogme. L’Eglise orthodoxe se refuse à aller, de son propre chef, au-delà de ce qu’ont fixé les sept premiers conciles œcuméniques.

Le jour de la solennité de la «Dormition de notre très sainte Mère», l’Eglise ortho-doxe chante: «En enfantant tu as gardé ta virginité, en t’endormant tu n’as pas aban-donné le monde, Mère de Dieu. Tu as fait passage dans la vie, toi, la Mère de la vie. Par ton intercession tu nous as délivrés de la mort de nos âmes» (tropaire de la fête). Et encore «La Mère de Dieu qui ne se lasse pas d’intercéder, a vaincu la tombe et la mort. Lui qui a jadis habité son sein virginal l’a conduite dans la vie, à titre de Mère de la vie» (kontakion de la fête).

En ce qui concerne «l’Im-maculée Conception». Marie est évidemment pour tous les

orthodoxes la «toute sainte» et la «toute pure». C’est ainsi que les ecténies (litanies d’intercession) de la divine liturgie se terminent habi-tuellement par cette formule «Faisant mémoire de notre très sainte, immaculée, toute bénie et glorieuse Souveraine, la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, et de tous les saints, confions-nous nous-mêmes, les uns aux autres, et toute notre vie au Christ notre Dieu».

L’Eglise orthodoxe n’ad-met pas le dogme romain, car elle a également peur que la Mère de Notre-Seigneur s’en trouve détachée de la race humaine. De plus, pour tous les chrétiens, la mort est l’une des conséquences du péché originel. Or, pour eux, Marie était sujette à la mort, comme nous tous, sinon elle serait au-dessus du Christ lui-même. L’Eglise orthodoxe appelle très volontiers Marie «sans tache», mais ce qualifi-catif ne s’applique pas en un sens spécial à sa conception. Sa conception est sans tache dans le sens où nous appel-lerions ainsi toute naissance de parents pieux – on a bien raison de parler des «saints et justes ancêtres de Dieu, Joachim et Anne». Mais ce n’est pas dans le début de sa vie terrestre que l’Eglise d’Orient voit la raison de célé-

brer Marie, elle la voit dans son achèvement. Toutefois, il est hors de question d’attri-buer un péché personnel à la «Très immaculée». Il contre-dirait par trop à la dignité de la Mère de Dieu. C’est ainsi

qu’il est dit de ses parents: «Par leur toute immaculée et sainte fille, ils sont devenus médiateurs de la Rédemption qui embrasse le cosmos en son entier» (Synaxaire du 9 septembre).

Icône Theotokos peinte par Nikola Obrazopisov (1829-1915)

Fils et filles de Dieu Votre Père des cieux, recevez ma très sainte bénédiction et mon précieux sou-tien dans vos épreuves. Votre Dieu d’Amour ne peut plus tolérer de tels agissements d’impiété, de scandale, de violence, de haine… Tant d’hommes et de femmes refusent mon Amour pour s’adonner au vice et ainsi souiller leur âme dans la boue du péché le plus sordide.

Un trésor vous a été confié. Qu’en faites-vous?

Que faites-vous de votre âme qui est votre plus grande richesse? Désirez-vous la perdre pour tou-

jours, en vous livrant au péché et à l’impureté? Mes enfants, de telles attitudes de la part d’hommes et de femmes doués de raison et comblés des dons de Dieu, ne sont plus acceptables! Chacun doit prendre conscience de la gravité de ses fautes, de ce qui souille votre âme et la détruit de l’intérieur.

Pour cela, chacun recevra ma divine lumière pour l’éclairer de l’intérieur et lui faire voir quelles sont les causes et les racines du péché, quelles sont vos respon-sabilités et leurs conséquences. Ma main divine, qui est une main

d’amour qui bénit, va se poser sur chacun pour l’aider à se rele-ver et aussi pour que chacun comprenne que Je suis toujours votre Dieu d’amour, votre Créa-teur, votre Sauveur.

Votre péché attire de lourdes et funestes conséquences, qui seront dramatiques pour cer-tains, douloureuses pour d’autres et salutaires pour ceux qui y ver-ront la main de Dieu, au cœur de leurs épreuves.

Dieu vous aime, voilà pourquoi Il veut votre salut et pourquoi Il souhaite que vous preniez conscience de la gravité de

vos fautes et de leur aboutis-sement. Mes enfants, celui qui invoquera ma divine Miséricorde sera sauvé, celui qui rejettera mon Amour se condamnera lui-même. Je vous bénis, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Jésus, votre seul Sauveur.

Prière et de guérison donnée à Jean-Marc – 31 juillet 2007

Celui qui invoquera Ma divine Miséricorde sera sauvé

12 x décembre 2015

Du haut d’un rocher, la grande vérité sur Marie est tombée du ciel par sa bouche: la Vierge est hors péché.

Essayons de comprendre: le curé de Lourdes resta ébahi quand Bernadette se fit l’écho de cette appellation.

Alors qu’à chaque nou-velle apparition Notre-Dame évoque péché et pécheurs, et que le monde s’y enfonce plus que jamais, quelle réson-nance a en notre temps cette définition? Il vaut la peine d’y réfléchir.

Le contexte de l’époque

Au milieu du XIXe siècle, mal guéri de la Révolution de 1789, de graves erreurs de civilisation ébranlent les sociétés européennes dites «évoluées». En 1830, à Paris, en 1846 (à La Salette), la Vierge essaie de ramener le Peuple choisi de son Fils à Lui. Car le scientisme, bat son plein en France, chef de file des idées en Europe et dans le monde. Sa doctrine, parallèlement aux idéologies sociales et politiques «avan-cées» (socialisme, marxisme, anarchisme…), se dresse contre Dieu et ses lois, en préférant et “divinisant ses créatures”. C’est le natura-lisme, la matière érigée en

idole, le mythe de l’homme qui se suffit à lui-même, sans besoin d’horizon spirituel. Avec comme perspective le progrès indéfini. Beau pro-gramme dans les académies et sur le papier des Comte, Renan, Darwin,…

L’ennui est que la richesse n’appartient qu’à quelques-uns – on le voit bien dans la société lourdaise d’alors – que les pauvres sont légion, que les libertés – proclamées avec fracas depuis 1789 – sont bafouées, que la mortalité des villes, surtout industrielles, est forte, que les révolutions se multiplient... Où est le bonheur promis?

En 1858, une jeune femme de lumière – défi pour la science qui prétend tout appréhender, calculer et maî-triser – vient paraître pieds-nus, dans un rocher d’une cité périphérique de France, et s’adresser non pas aux beaux esprits et aux fortunés campés dans leurs bottines de cuir ou aux femmes en crinoline et escarpins, mais à l’enfant la plus pauvre qu’elle a pu trouver, économisant ses sabots de misère. Elle lui dit «vous», avec un grand res-pect, alors que les nantis lui disaient «tu» et la rudoyaient; elle n’apporte ni promesses, ni consolations terrestres

comme le font les idéalistes scientifiques, mais «sacrifices et souffrances»1 en affirmant que le bonheur existe, pas en ce monde, mais «dans l’autre». L’enfant a faim et elle lui fait manger de l’herbe, tandis que la pâtisserie lui est interdite et que son père est maltraité parce qu’il a la «lèpre» de la pauvreté. Son petit frère allait jusqu’à man-ger de la cire de cierges à l’église!

La France est donc écarte-lée entre la foi et le rationa-lisme qui veut tout expliquer, mais qui ne comprend rien à Lourdes! Et quand les orgueil-leux ne comprennent pas, ils se moquent et se cabrent.

Malgré les erreurs de ses prétendues élites intellec-tuelles, elle reste la «Fille aînée de l’Eglise». Depuis que les Francs de Pépin le Bref s’éveillaient durablement à la foi. Foi que dix ans de Révo-lution sanglante n’avaient pu extirper… Dieu connaissait ce patrimoine spirituel, fruit de ses dons libéraux et non de nos mérites. Et malgré les errements du siècle, limité, de la Bourgeoisie domina-trice, suite à celui des pré-tendues «Lumières», il envoie Marie catéchiser le monde et il le fait fidèlement à partir de la France, qui est aussi

celle du Curé d’Ars, de Lacor-daire, d’Ozanam, J. Eymard, Th. Couderc, P. Jaricot… en attendant sainte Thérèse…

La seule «lèpre»: le mal, le péché

Le drame du monde depuis Lucifer, puis du premier couple humain, est celui du Mal, du Péché, de tout ce qui s’oppose délibérément à Dieu et à sa Sagesse.

Dieu étant amour et justice, n’a détruit ni le premier ni la souche adamique, car il ne reprend jamais ses dons, mais il a prévu un autre plan pour sauver l’homme: envoyer un nouvel Adam – parfait celui-là – et une nouvelle Eve, rachetée par anticipation des mérites de ce Sauveur uni-versel qui naîtrait d’elle, par l’opération du Saint-Esprit: Marie. Par conséquent, ce plan prévoyait que pour qu’un Dieu – le Rédemp-teur – puisse naître d’elle, il fallait qu’elle soit indemne du mal: c’est le privilège de l’Immaculée Conception. Il fallait en même temps qu’elle n’ait aucun commerce avec la chair, l’esprit n’ayant aucune commune mesure avec elle: cet autre privilège s’appelle la Virginité perpétuelle de Marie. Son mariage avec saint

«Je suis l’Immaculée Conception»Notre-Dame à Lourdespar BernarD BalaYn

Stella mariS No 530 x 13

Joseph était réel et valide, mais vécu à un autre niveau, celui de la Consécration à la divinité, ce qui n’empêchait pas Joseph d’être père légal du Christ. Tout devait concou-rir, dès ce renouveau de la Création, à enrayer le fléau du Mal, à partir de l’immolation du Fils de Dieu, qui pouvait ainsi laver et racheter toute l’espèce humaine. Marie naquit donc sans souillure, vécut de même, sans la tare du péché originel, son être étant parfaitement ordonné à la volonté et à l’amour divins. Eve était née pure, mais elle pécha. Marie a conservé et magnifié son état d’origine, et elle est la seule dans toute l’histoire de l’humanité – parmi des milliards d’êtres humains – à avoir conservé le dit privilège. C’est pourquoi, elle a pu dire, en mars 1858: «Je suis l’Immaculée Concep-tion». L’unique exception à la règle. De ce fait, elle a pu affirmer à Pontmain (1871) qu’elle est la «Mère de l’Espé-rance». Avec Dieu, il n’y a pas de fatalité. Le Salut était suspendu au «Oui» d’une Femme, mais il a réussi!

De siècle en siècle, Dieu a pourvu au rachat universel, par ses interventions provi-dentielles dans le Peuple qu’Il s’est choisi: Israël, puis dans son Eglise à partir de la Pen-tecôte, où Marie, Reine des prophètes et des charismes, est présente pour guider ses premiers pas.

Mais Satan garde son pou-voir de nous tenter – mais pas de nous faire pécher. Par ses ruses et ses raisonnements trompeurs, il n’a cessé de séduire l’humanité depuis la chute d’Eve. Et la seule qui puisse lui résister et à qui a été promise la Victoire (Genèse-Apocalypse XII), c’est Marie. C’est pourquoi il la hait et qu’il ne peut rien contre elle ni contre nous à partir du moment où nous nous consacrons à elle et vivons notre consécration. Quelqu’un qui le connais-sait bien, le Curé d’Ars, disait que le diable avait dû aban-donner la partie devant ce prêtre irréconciliable lequel considérait l’avoir finalement vaincu en se vouant tota-lement à l’Eucharistie et à

l’Immaculée. Mort peu après (1859), il n’eut pas de peine à manifester sa joie devant le dogme proclamé par le pape Pie IX (8 déc. 1854), celui de l’Immaculée Conception de Marie2, confirmé par la Vierge en Personne le 25 mars 1858 à Massabielle.

Avec une telle proclama-tion, nous revenions à l’aube de l’humanité, et même plus tôt encore3, quand le Père, dès avant la création du monde, dans sa prescience éternelle, savait que la première race humaine se fourvoierait, et qu’il avait anticipé le salut du monde en prévoyant le Plan décrit plus haut.

L’actualité permanente du dogme de l’Immaculée Conception

On ne peut méconnaître ce qui s’est passé au matin de ce 25 mars4. «Le «printemps» évoque toujours le matin, un renouveau.

Il est extraordinaire que la Vierge ait défini elle-même le prodige. Il ne peut donc y avoir une équivoque sur le Sujet qui a proclamé les augustes paroles. Mais son humilité est telle qu’elle a retardé longtemps la réponse demandée. Encore ne l’a t-elle fait que les mains jointes – en prière – après avoir imploré du regard et du Cœur la per-

mission de la dire, pour bien montrer que cette vérité dog-matique et ecclésiologique avait pour Source le Père, Celui qui l’a créée intacte.

Cette vérité, définie à Rome ex cathedra est irré-versible. Elle doit illuminer et rassurer toute notre foi. Elle vient s’insérer dans les nombreuses mariophanies du siècle, au pro rata des dangers encourus par l’Eglise et l’hu-manité. L’extrême grâce s’est penchée sur l’extrême indi-gence humaine, à considé-rer la pauvreté de Bernadette et de son bagage culturel et catéchétique. Encore savait-elle l’essentiel: Dieu existe et il est Amour. C’est ce qui a décidé la Reine du ciel à des-cendre vers cette périphérie lourdaise, là où on menait des porcs à musarder. Même le Père Peyramale a vacillé quand il a entendu dire à la bergère essoufflée: «Que soy era Immaculada Concepciou»!

Il a fallu qu’il se souvienne de la décision du Pape, qu’il reprenne sa théologie pour être bien convaincu de la véracité de la phrase.

Jésus nous avait avertis: qu’on soit au temps de saint Irénée ou de saint Dominique, pourfendeurs des hérésies médiévales, au XVIe siècle avec saint Ignace de Loyola et saint Charles Borromée, res-taurateurs du catholicisme,

ou au cœur du XIXe siècle, le «Malin» ne dort jamais et nous menace toujours («Craignez celui qui a le pouvoir de tuer l’âme!»). Le Magistère ecclé-sial a indéfiniment en charge de nous prémunir de toute erreur, surtout si elle est par-ticulièrement grave, comme à l’époque du scientisme, où là encore, le bienheureux pape Pie IX, au cours d’un long pontificat (1846-78), a consacré toutes ses forces au service de la vérité5. Et il est vrai que cette idéologie était la plus pernicieuse de toutes, parce que par son principe de base: constituer un monde sans Dieu, elle avait pour but d’arracher toute la terre à son Créateur, et à tous les niveaux, culturel et politique notamment. Les hérésies avaient mission de fausser la vérité catholique, mais non de la détruire, tandis que le scientisme avait pour ambi-tion d’affranchir le monde de Dieu et de Le remplacer par l’idolâtrie de la Matière (le matérialisme scientifique et philosophique ou marxisme) contre l’Esprit de Vérité: la révolte officielle, généralisée, le renversement complet de la foi.

C’est pourquoi, au moment choisi, dès 1830, à la Rue du Bac, la Vierge commence son intervention, d’abord discrète, en montrant sur la Médaille

Bernadette Soubirous en 1861 ou 1862 La grotte de Lourdes

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Miraculeuse, l’inscription: «Ô Marie, conçue sans péché…» (tandis qu’en 1848, Marx publie son Manifeste des Communistes). En 1858, Notre-Dame intervient solen-nellement, en Mère de l’Eglise et de l’humanité, parce que le Christ L’a constituée telle au pied de la Croix, et, dans une bourgade ignorée, elle vient confondre l’erreur et les faux savants, en s’adressant au monde – à travers une pauvre enfant qui n’avait pour seul bien que sa candeur, comme Dame Marie, et, de la fente du Rocher6 de Massabielle, rejoi-gnant l’Ecriture, elle se dresse, mais infiniment humblement, pour laisser tomber de Ses lèvres pures: «Je suis l’IM-MACULEE CONCEPTION» et terrasser l’orgueil scientiste7. Si bien que la proclamation du valeureux Pontife est une des dates les plus marquantes de l’histoire de l’Eglise, le premier dogme marial depuis 649.

Nous avons bien dit «solen-nellement», car, à notre connaissance, dans aucune

autre apparition, Marie n’avait osé, à cause de son extrême humilité, énoncer d’elle-même un autre privi-lège8 La concernant. Il fallait que l’heure soit gravissime pour qu’elle fasse une excep-tion à la règle.

C’est dire l’importance insoupçonnée de la procla-mation pontificale de 1854, confirmée peu après. Car ce dogme constituait le socle des autres: sans l’Immacu-lée Conception, il n’aurait pu y avoir la Virginité perpé-

tuelle, l’Incarnation, la Mater-nité divine et universelle, la Rédemption, l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie.

Le mouvement créé à Lourdes sera si puissant que cette terre bénie drainera plus que toute autre, à part peut-être Guadalupe, des flots incessants de pèlerins en quête de la vérité sur la foi. Aucune apparition n’a mis avec autant d’engage-ment venu de Marie, le doigt sur l’opposition à la concep-tion immaculée, c’est-à-dire le péché, racine de tous les maux de l’histoire de l’huma-nité. Un seul péché l’a perdu, un seul mot de la Vierge a été à l’origine de son rachat. L’avenir de l’humanité, c’est Dieu, PAR Marie.

Bernard Balayn

Notes: 1. «Pénitence! pénitence!» 2. V. le texte de la Bulle Ineffabilis

Deus datée de ce jour. 3. Pour Dieu, parfait, omniscient, il

n’y a ni passé ni futur, mais un éternel présent…

4. On peut en trouver le récit détaillé dans mon livre: «La grâce de

Lourdes» Livre du centenaire, 2008.

5. Cf. ses mises en garde avec l’encyclique Quanta Cura et le Syllabus (8 déc. 1864), sur les Erreurs modernes.

6. Cf. Jér. 13,4: «Cache-la dans la fente d’un rocher». Dans la Bible, le rocher, c’est Dieu.

7. Quand on parle du Mouve-ment scientiste - les historiens le savent - il s’agit de cette «hérésie» culturelle qui vise à édifier une société sans Dieu. Il n’est pas question de blâmer la science légitime, qui dans l’ordre et à la soumission à Ses lois, le reconnaît pour maître et Sei-gneur. La vraie Science, l’un des sept dons du Saint Esprit.

8. Elle ne s’appellera «mère», qu’au lendemain du Concile d’Ephèse, qui l’a proclamée «Mère de Dieu». C’est ici la reconnais-sance d’un titre, d’une identité, de fondement, conférés à Notre-Dame. Nous voulons parler ici des dogmes théologiques relatifs à la Personne intrinsèque même de Notre-Dame, comme sa Virgi-nité perpétuelle [649, Concile du Latran], son I. c., son Assomp-tion (1950), et ceux qu’on attend encore (comme sa Médiation, sa Co-rédemption, dogmes relatifs aux fonctions conférées à Marie).

Littérature:La Grâce de Lourdes, Bernard Balayn, 224 pages, 14,5x22 cm € 17.– CHF 22.–

Pape Pie IX

25 octobre 2015«Chers enfants, ma prière, aujourd‘hui encore, est pour vous tous, particulièrement pour ceux qui sont devenus durs de cœur envers mon appel. Vous vivez dans un temps de grâce et vous

n’êtes pas conscients des dons que Dieu vous donne à travers ma présence. Petits enfants, décidez-vous encore aujourd‘hui pour la sainteté, prenez exemple sur les saints de ce temps et vous verrez que la sainteté est une

réalité pour vous tous. Réjouis-sez-vous dans l’Amour, petits enfants, aux yeux de Dieu vous êtes “non répétables” et irrem-plaçables, car vous êtes la joie de Dieu en ce monde. Témoignez de la paix, de la prière et de l’amour. Merci d’avoir répondu à mon appel.»

2 novembre 2015 à Mirjana

«Chers enfants, je désire vous parler à nouveau de l’amour. Je vous ai rassemblés autour de moi au nom de mon Fils, selon sa volonté. Je désire que votre foi soit ferme, qu’elle jaillisse de l’amour. Parce que ceux de mes enfants qui comprennent l’amour de mon Fils et le suivent vivent dans l’amour et dans l’espérance. Ils ont connu l’amour de Dieu. C’est pourquoi, mes enfants, priez; priez pour pouvoir aimer toujours plus et faire des œuvres d’amour. Parce que la foi seule, sans l’amour et sans les œuvres

d’amour, ce n’est pas ce que je vous demande: mes enfants, c’est là une foi illusoire. C’est de la vanité. Mon Fils recherche la foi et les œuvres, l’amour et la bonté. Je prie et je vous demande de prier également, et de vivre l’amour, car je désire que mon Fils, quand il regardera le cœur de tous mes enfants, puisse voir en eux l’amour et la bonté, et non la haine et l’indifférence. Mes enfants, apôtres de mon amour, ne perdez pas l’espérance, ne perdez pas la force ! Vous pouvez y arriver. Je vous encourage et vous bénis. Car tout ce qui vient de ce monde – que beaucoup de mes enfants mettent malheu-reusement à la première place – disparaîtra; seuls l’amour et les œuvres d’amour demeureront et ouvriront la porte du Royaume des cieux. Je vous attendrai à cette porte. A cette porte, je désire accueillir et étreindre tous mes enfants. Je vous remercie.»

Medjugorje - Messages

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Depuis 1981, n’a-t-elle pas donné à Medjugorje toutes les clés dont nous avons besoin aujourd’hui pour avoir de saines et saintes familles? Ecoutons sa voix et vivons les directives inspirées qu’elle nous transmet par ses mes-sages! Nous aurions évité tant de ces drames, cassures, per-versions et dépressions qui minent le monde occidental si nous avions mis en pratique ses conseils de Mère! Voici quelques bribes de ce que les voyants nous ont transmis au fil des années.

«Chers enfants, Satan veut détruire vos familles, il tra-vaille jour et nuit. Résistez-lui, le chapelet à la main.» «Que les parents prient avec leurs enfants, que les enfants prient avec leurs parents! Ainsi unis dans la prière, Satan ne pourra rien contre vous.» «Je vous invite à prier chaque jour en famille. La prière en famille est LE remède pour guérir le monde d’aujourd’hui.» «Un simple rosaire peut faire des miracles dans le monde et dans vos vies.» «Que votre 1er groupe de prière soit votre famille». «Lorsque vous priez ensemble, Jésus arrive au milieu de vous. Le but de la prière en famille est de faire arriver Jésus.»

Quand Jésus est arrivé, de quoi d’autre avons-nous besoin? Nous avons Dieu chez nous! Bien sûr Jésus réalise un travail divin au milieu de nous. Il va donner la paix à l’un, la guérison à

l’autre, la libération, la joie, la consolation, la lumière... et notre vie familiale va se trans-former. Alors si nous prions tous les jours, Jésus va habi-ter chez nous, il va devenir un membre de la famille. A tel point que papa, maman, l’oncle vont parler de lui avec amour et respect, et les petits enfants qui vivent dans la maison vont comprendre que Dieu est grand, que Dieu existe, qu’il est bon puisque papa et maman parlent de lui avec amour. Cela va déposer les germes de la foi dans leurs cœurs. Mais si les parents ne parlent jamais de Dieu dans la famille, les enfants vont comprendre que Dieu n’existe pas ou que, s’il existe, il est sans importance.

Si Jésus habite avec nous, il monte la garde. Il remplit la maison de sa présence et c’est un bonheur. Il détruit petit à petit tous les virus qui détruisent la famille; la critique, la haine, la jalousie, l’envie... sans oublier la por-nographie qui envahit tant de foyers. Une enquête a montré que plus de 70% des divorces sont dus à la pornographie. Jésus va nettoyer tout ce qui nuit à la famille. Il va semer les valeurs qui construisent la famille, l’union des cœurs, le partage, le soutien mutuel, la pratique du pardon. Si les

membres d’une famille ne se demandent jamais pardon, la famille est en danger. Il est bon de ne pas se coucher avant d’avoir fait la paix.

Lorsque Satan arrive chez nous pour faire son travail de destruction, il voit que la place est déjà occupée par quelqu’un d’autre! Il voit que Jésus est là et il est terrorisé. Il lâche ses armes et ne peut plus nous nuire. Jésus l’a vaincu à la croix et depuis lors il ne supporte pas sa présence. Une famille qui prie chaque jour construit une barrière contre le mal, contre le destructeur. La bar-rière, c’est le Christ! Mais une famille qui ne prie pas, ou est la barrière? Il n’y en a pas. La famille est en danger.

On entend dire parfois: «Maintenant, on peut se marier car on a tout, la mai-son, l’argent, le travail, la santé... Tout pour faire une bonne famille.» Mais si l’on n’a pas Jésus au centre de la famille, où est la protec-tion? Quand le destructeur arrive pour détruire cette famille, ce n’est ni la mai-son, ni le travail, ni l’argent qui lui font peur! C’est seule-ment Jésus qui lui fait peur! Il vaut mieux avoir Jésus et être pauvre que riche sans Jésus. Lorsque Marie a choisi le village de Medjugorje, elle

a dit: «Ici, j’ai trouvé de vrais croyants!» Or, ces familles n’avaient que Jésus comme unique richesse!

Si quelqu’un blasphème dans la famille, ignorez-le. Restez calme et faites sem-blant de n’avoir rien entendu; mais dans votre cœur bénis-sez Dieu. Alors votre bénédic-tion annulera l’effet du blas-phème. Celui qui blasphème se fatiguera avant que vous soyez fatigué de bénir Dieu! Ainsi vous gardez la paix du cœur et cette paix coulera sur tout votre entourage. Dieu a un plan de sainteté pour tous les membres de votre famille. Si vous priez, vous êtes l’ins-trument de Dieu pour ceux qui ne connaissent pas son amour. Mais «n’entrez pas en discussion» nous dit Marie. C’est par l’exemple et non par l’énervement que les cœurs s’ouvrent.

La Vierge est venue nous supplier: «Renouvelez la prière en famille!» Aujourd’hui l’at-taque est trop forte, il nous faut des armes fortes pour ne pas sombrer! Prions beau-coup!

Cher Jésus, lorsqu’à mon dernier jour je me présenterai devant Toi, il se peut que tu me demandes: «Je t’ai envoyé ma Mère, as-tu bien fait tout ce qu’elle t’a dit?»

Sœur Emmanuel, Enfants de Medjugorje,

15 octobre 2015www.enfantsdemedjugorje.fr

https://www.facebook.com/pages/Enfants-de-Medjugorje/808951742534244?ref=hlhttps://www.facebook.com/directdu3

Au milieu des turbulences suscitées par les ques-tions sur la famille, je souhaite laisser retentir ici la voix paisible, cristalline, prophétique, pénétrante et guéris-sante de la très sainte Mère de Dieu.

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Sacrée famille!

16 x décembre 2015

Le Messie

Le mot Messie (Messias, gr; Mâchiah, hb; mechihâ. ar) signifie «Oint». Dans l’ancien testament, ce terme s’ap-plique aux rois, aux prêtres consacrés par l’onction, et de façon éminente, au Libérateur promis, Fils de David (cf. Ex 28,41; 1 S 9,16; 2 S 7,12-16; Ps 132,17…). Aussi, en règle générale, le nouveau testa-ment utilise le terme équiva-lent grec de Christ (Khristos; gr)1, d’où vient le beau nom de chrétiens que nous por-tons fièrement. En effet, par le baptême et une vie fidèle au Seigneur, nous avons revêtu le Christ (Ga 3,27) et parti-cipons au sacerdoce royal et prophétique du Sauveur (cf. 1 P 2,9; Ap 5,10; 20,6).

C’est pour nous vraiment un privilège immense. Etre chrétien nous introduit plei-nement dans la vie divine. Cela demande de notre part une collaboration totale, des efforts, un dépouillement humble et confiant, sur le modèle parfait de Jésus. Car ce Libérateur attendu comme glorieux et triomphant, vient dans la discrétion, la pau-vreté, afin que ceux qui

cherchent et aiment Dieu, le trouvent en vérité. L’apôtre André était disciple de Jean le Baptiste qui lui montra, ainsi qu’à d’autres, que Jésus était l’Agneau de Dieu, son envoyé, le Sauveur. C’est pourquoi, lorsqu’André ren-contre son frère Pierre, futur prince des apôtres, il lui dit avec une conviction sincère et pure: Jn 1,41 «Nous avons trouvé le Messie» (cf. Jn 1,35-51). Probablement que ce «nous», incluait l’apôtre Jean, auteur de cet évangile. Depuis plus de deux mille ans, ces paroles, toute l’Eglise les pro-clament. Elles prennent une pertinence spéciale à Noël.

La Nativité du Messie

La naissance de Jésus le Messie, est la fête du Salut qui se manifeste aux hommes de bonne volonté (cf. Lc 2,14) et de toutes conditions, car Dieu ne fait pas acception des per-sonnes. Dieu regarde le cœur

(cf. Pr 17,3; 1 S 16,7; Jr 17,10 etc.). Après la Vierge Marie et Joseph, voici que le Seigneur se manifeste à d’humbles ber-gers qui veillent la nuit en gardant leurs troupeaux (cf. Lc 2,8-20). C’est par eux que d’abord, la Venue de Messie est annoncée (cf. Lc 2,17-18). Ensuite, le Seigneur se manifeste à des mages, venus d’Orient, qui cherchaient le Sauveur avec persévérance (cf. Mt 2,1-12), attentifs aux signes du ciel, aux signes de Dieu. Cette élection divine, des bergers et des mages, est pour nous un enseignement précieux. Pour trouver le Mes-sie, comme le déclare André, il faut d’abord être humble en le cherchant avec foi. Cette démarche est essentielle, et nul ne peut s’en passer pour découvrir Dieu en vérité. Ensuite, il faut veiller, ce qui englobe deux aspects: Etre vigilant dans la foi et prier. Ce que font les bergers qui croient aux paroles de l’ange,

glorifient et louent Dieu (cf. Lc 2,8-20). D’autre part, d’une façon différente qui correspond à leur «charisme», les mages ont aussi cette foi ancrée en eux-mêmes, et ils sont très attentifs aux signes célestes, divins. Ils savent les interpréter dans la lumière de l’Esprit Saint qui souffle où il veut, et demeure dans le cœur des fidèles. Les mages adorent Dieu humblement (cf. Mt 2,1-12).

Noël est la Venue du Salut et sa manifestation aux humbles du Peuple de Dieu qui, dans le monde entier, cherchent Dieu avec amour. C’est une fête de lumière uni-verselle qui concerne tous les hommes. Aussi, lorsque l’on est chrétien fidèle et vrai, on marche sur les traces des ber-gers, des mages et des apôtres qui proclament le salut avec l’autorité et la grâce du Sei-gneur. Ce salut est annoncé depuis le commencement par l’Eglise. Chrétiens, nous sommes membres du Corps du Christ. Ne soyons pas tièdes, cela déplait à Dieu (cf. Ap 3,16). Au contraire, à la suite des saints, soyons enflammés du zèle des vrais

«Nous avons trouvé le Messie» (Jn 1,41)

A l’approche du saint jour de Noël, notre cœur se réjouit, car la foi confiante qui nous anime aboutit à la rencontre avec notre Sauveur, annoncé depuis les temps anciens. Et, à la suite d’André apôtre de Jésus, nous nous écrions: «Nous avons trouvé le Messie.» (Jn 1,41)

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croyants qui aiment, par-tagent et témoignent avec conviction.

La grâce de Noël

Noël est une fête religieuse, divine, et il est dommage que tant d’hommes n’en sai-sissent pas la grâce, ou en ignorent l’essence véritable.

Voici, le Sauveur vient dans le silence, l’humilité et la pauvreté. Il vient, car Dieu le Créateur, à la plénitude des temps, a trouvé le taber-nacle parfait et saint pour accueillir son Fils éternel. Dieu a trouvé le vase sacré d’où se répand l’eau vive du salut. Mais ce que Dieu a trouvé au moment favorable, n’est autre que ce que lui-même a créé et comblé de sa grâce. C’est la Vierge Marie, l’Arche sainte qui collabore totalement au dessein divin et vient accueillir dans son sein béni et choisi dès avant la fondation du monde (cf. Ep 1,3-14), celui qui donne la vie éternelle en manifestant dans sa plénitude, l’amour de Dieu. Oui, Marie Reine de la Paix, car Mère du Prince de la Paix, est la Mère du Mes-sie, le Fils de Dieu. Quant à saint Joseph, il est père de Jésus, non dans le sens de la chair, mais celui de la grâce. Joseph assume comme le meilleur des pères toute l’autorité et la responsabilité qui lui incombent. Lui aussi a été choisi par Dieu. Il est donc impensable de marcher à la suite de Jésus, sans accueil-lir dans son cœur la sainte

Vierge Marie et saint Joseph. Noël est la fête de la Sainte Famille, modèle humble et lumineux pour toutes les familles de la terre. C’est la fête des familles qui trouvent leur unité en Dieu. C’est la fête de tous les hommes illuminés par l’inconcevable clarté divine, qui transforme les cœurs et conduit les âmes vers le paradis.

Notre marche vers Noël est un temps de purification. Pour contempler celui qui est infiniment saint, il faut laisser derrière soit toutes souillures, nos péchés. C’est pourquoi l’Avent ressemble d’une cer-taine manière à un Carême. C’est pourquoi nous devons nous confesser avant Noël. C’est une démarche de foi, de sanctification, et de respect indispensable. Nous pouvons dire que chaque fois que nous nous confessons, c’est Noël dans notre cœur, dans notre vie.

Dans cet Avent qui nous mène vers le saint jour de la Nativité, nous marchons parfois péniblement, avec nos croix de toutes sortes. Oui, nous avons tous des croix à porter, et plus nous servons le Seigneur fidèlement, plus elles semblent lourdes. Nous, les chrétiens avons souvent de dures épreuves à passer et comme nous voudrions qu’elles soient plus légères, qu’elles s’éloignent définiti-vement de notre vie. Mais il n’y a pas de salut sans la croix. Si nous regardons la vie des prophètes, de la Sainte Famille, de tous les saints, il

n’y en a pas un seul qui n’ait porté de croix difficile. C’est là un critère de discernement pour nous, afin que nous ne soyons pas séduits par les menteurs. Notre participa-tion à la gloire éternelle de Dieu qui dépasse tout enten-dement, passe aussi par la participation aux souffrances du Sauveur. Certes nous ne comprenons pas toujours le sens de nos souffrances, mais Dieu lui, en connaît le sens et la valeur. Gardons toujours confiance dans les épreuves, afin qu’elles n’altèrent en rien notre foi, mais au contraire la purifie et la rende plus forte et fidèle.

Oui! Notre Avent est par-fois semé d’embûches, de douleurs, mais nous avançons vers la lumière sans déclin, vers l’inaltérable clarté du ciel où les élus brillent plus que des soleils, où la joie dépasse toute espérance. Heureux sommes-nous, chrétiens, car la lumière de Dieu brille déjà dans nos cœurs, car nous avons trouvé le Messie. Dans une profonde contemplation, implorons-le de nous aider à être dignes de lui. Prions-le de nous guérir de nos faiblesses, de nous purifier et de nous soutenir dans la foi, la pureté et l’amour. Avançons-nous vers la crèche sainte et médi-tons cette réalité vivante de Noël: Jésus, Marie, Joseph et les saint anges en adoration. Jésus ouvre ses bras pour nous accueillir et répandre sur nous et tous ceux qui s’avancent, une pluie de bénédictions. Grâce céleste

qui transforme les cœurs, qui transfigure les vies pour les conformer au projet divin. Voici, les bergers s’avancent avec leur simplicité. Oh! Que ce respect humble et sincère plait à Dieu. Voici les mages qui, venus de loin, apportent leurs présents précieux, l’or, l’encens et la myrrhe. Leur offrande est le signe de leur amour, de leur confiance, de leur obéissance à Dieu, Maître de tout. Mais tous ceux qui s’avancent, avec leurs pré-sents, leurs résolutions, leur amour, reçoivent au centuple et même infiniment plus. C’est la miséricorde divine qui se répand à profusion. Ce sont les vannes célestes de la grâce qui s’ouvrent et coulent sur l’humanité. C’est l’onction de l’Esprit de Dieu qui parfume nos vies et fait de nous des enfants bénis, pour l’héritage incorruptible de la vie éternelle.

Ô Seigneur, répands ta paix dans nos cœurs. Reste avec nous nous et viens en aide à tous tes enfants. Maranatha, viens Seigneur Jésus2.

Saint et joyeux Noël à vous tous. Que la Sainte Famille veille sur vous.

Jacques Magnan

Notes:

1. Le N.T. utilise toujours le mot «Christ», sauf en deux passages de Jean où apparaît le mot Mes-sie (Jn 1,41; 4,25). Sur le nom de «chrétiens» (cf. Ac 11,26; 26,28; Rm 16,2; 1P 4,16).

2. (cf. Ap 22,20).

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18 x décembre 2015

Je viens ressusciter les morts de leurs tombeaux pour les faire vivre dans la Lumière qui ne s’éteint pas. Je suis la Résurrection et la Vie, qui vient à moi ne périra pas, il siègera avec moi sur mon trône de gloire. Je viens rappeler ma Parole que beaucoup ont oublié et ne connaissent pas. Je veux faire de mon Peuple une nation sainte, prompte à l’obéis-sance et à me glorifier. L’apos-tasie qui règne en ces temps ne prévaudra pas; moi, votre Dieu, je ne m’en retourne-rai pas les mains vides, mes désirs seront accomplis, on se souviendra de mes exploits sur la surface de la terre. Mon nom est Le Seigneur. L’ère qui s’en vient sera dédiée à l’Esprit Saint et à ma sainte Mère, ce sera le règne de la paix, de l’amour et de la joie… A la vue d’un si grand triomphe, mes anges exultent de joie, mes ennemis seront mis à mes pieds, mes petits ne seront plus persécutés par la bête immonde…

Le Bien vient chasser le Mal, la terre va prendre une

allure de fête et sera mécon-naissable, mon Cœur et celui de ma sainte Mère ne seront plus couronnés d’épines, plus rien ne pourra freiner l’élan de notre Miséricorde… En ces temps obscurs, je viens redonner un souffle de vie aux enfants de la terre qui se sont éloignés de ma vérité… N’a-t-il pas été dit que mes créatures auront des visions et prophétiseront? Tout s’ac-complit selon les Ecritures. Jamais génération n’a connu autant de prophètes, le Ciel parle, mes instruments sont envoyés dans le monde pour vous faire entendre ma Vérité.

L’histoire de ce temps va se terminer, je viens redon-ner à la terre une nouvelle jeunesse, un monde nouveau s’annonce pour ce peuple en détresse. Moi, le Dieu des

vivants, je viens orner mon Peuple de la Lumière éter-nelle, mes pas tracent le Che-min de paix, heureux qui les suit, son nom ne sera pas effacé du livre de Vie.

Quel est celui qui ne me craindrait? Je suis le Tout-Puissant qui règne dans les cieux, comment pouvez-vous croire enfants de la terre que je n’existe pas. Le rejet de ma Loi appelle sur vous les disgrâces, moi le Roi d’Amour qui ne désire que votre bien, je ne suis pas l’auteur de vos souffrances. Pour m’accuser de tout, il faudrait que je sois responsable de tout. La liberté que je vous ai don-née doit être mise au service de l’amour, chaque entrave à l’amour a ses répercussions dans le temps. Le péché de l’humanité est si grand

qu’Il me faut intervenir dans chaque partie du monde pour vous mettre en garde. Réveil-lez-vous gens de peu de foi, n’attendez pas que l’autre fasse le premier pas, il en est de la survie de chacun.

Je viens remettre de l’ordre, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Je le fais pour le bien de cha-cun, l’âme ne doit pas rester dans sa tenue de tristesse, pour accéder à la Lumière une toilette s’impose. Mes enfants, dans mes sacrements vous trouverez la force de faire face aux épreuves qui se présentent à vous. Sans moi le fardeau sera plus lourd à porter, je suis votre Joug.

Enfants de la terre, soyez des tabernacles, vivants reflets du Christ ressuscité, apprenez le sens des vraies valeurs, je donne à qui demande. Ne perdez pas votre temps avec des futilités, soyez sans cesse sur vos gardes car les tentations seront de plus en plus fortes. Ames qui m’ai-mez, faites connaître mon Evangile et mes messages au monde, n’ayez pas peur

Fille du Soleil

La terre va prendre une allure de fête et sera méconnaissable

A constater ce qui se passe sur notre terre… qui pourrait penser que l’ère de paix se prépare? L’Espé-rance est une vertu théologale plus que jamais néces-saire pour passer à travers la grande confusion. C’est cette espérance que le Seigneur nous apporte à travers sa messagère, Fille du Soleil, dans son livre, La grâce d’aimer. Extraits:

Stella mariS No 530 x 19

de parler, n’imposez pas. Je veille sur ma créature et je désire qu’elle comprenne que je l’aime et qu’elle me fasse confiance. (29.11.06)

Avec moi ils vivront en paix parce que je suis Paix

Je Suis. Je Suis le Saint des saints, je descends de mon trône pour embellir la terre, tout va renaître dans un contexte d’amour, de paix et de justice, sur mon peuple brillera l’Esprit de Sagesse, la gloire du Très-Haut lui sera enfin révélée.

Toutes les nations se pros-terneront devant moi, je met-trai ma Loi dans les cœurs, rien ne leur sera refusé. Avec moi ils vivront en paix parce que je suis Paix. Il n’y aura plus de querelles entre voi-sins, on ne jalousera plus son prochain, des élans de tendresse sortiront de tous les cœurs, le mot-clé sera AMOUR pour chacun et pour tous et cela arrivera dans un proche avenir.

Enfants de la terre, ne désespérez jamais quelles que soient vos luttes et vos détresses, soyez toujours remplis d’espérance les uns envers les autres. Ne cher-chez pas à connaître les évè-

nements désagréables à venir, ce qui doit arriver arrivera. Semez la joie où il y a la tristesse, pardonnez sans ran-cune et oubliez… Ainsi votre cœur sera libre, libre d’aimer à volonté. Je suis le Prince de la Paix et je vous la donne pour bâtir le nouveau monde.

J’ai besoin de toi Israël pour construire cette nou-velle terre, participe avec moi au grand renouveau de l’uni-vers. J’ai besoin de chacun, j’ai besoin de vous tous, ne vous complaisez pas dans les ténèbres de la mort, vous êtes mes amis si vous met-tez en pratique mes Paroles. (07.12.06)

La terre se prépare à une explosion de bonheur

Je viens au secours de mon peuple… Je viens ins-taurer ma royauté en Israël et réchauffer les cœurs froids, réconforter les meurtris, toute souillure sera chassée de la terre, ma brebis égarée ne s’échappera plus, je lui ferai connaître les douceurs de mon voisinage. La terre se prépare à une explosion de bonheur, j’apporte à mon peuple ce qui lui manque. Les cœurs purs me verront, je cicatriserais leurs blessures, j’en ferai des êtres nouveaux

remplis d’allégresse et de douceur. Moi le Seigneur des seigneurs, je promets à mon Peuple la liberté tant attendue. Tout esclavage sera vaincu, j’illuminerai le cœur de mes enfants, j’en ferai des êtres de Lumière éternelle qui ne s’éteindra jamais.

J’offre mon amour au monde, je suis celui qui est, qui était et qui vient rendre la beauté à la terre et à ses habitants. Philosophes et savants seront confondus, ils reconnaîtront en moi le salut et se prosterneront à mes pieds, ils m’honoreront de leur confiance… JE SUIS.

La terre va prendre un nou-vel essor, le monde désarmé a besoin de tendresse. J’aime ma créature et je veux en faire un double de moi-même, un peuple d’exaltés pour la gloire de mon Père qui reconnaîtra en eux ses fils, héritiers du Royaume. Mes enfants, osez cette aventure avec moi, ne vous découragez jamais quoi qu’il arrive. Par où je suis passé vous passerez aussi, Je suis votre Chemin, votre Liberté. En dehors de moi vous ne pouvez trouver le salut, je suis celui qui sauve… Je suis LA VIE.

Demandez à ma sainte Mère ma naissance en vous, désirez-moi de tout votre

cœur et de toutes vos forces. Si je tarde à venir dans une âme, c’est que son désir de me recevoir est tiède. Sor-tez de votre léthargie, croyez que je viens… Votre cœur est ma demeure. J’aime les âmes qui dépassent le stade de la gratitude, je les veux zélées, protestant de ma venue tar-dive. J’aime faire patienter les âmes, je veux qu’elles me prouvent leur amour et leur désir de me voir régner en leur cœur. Mes enfants, lorsque je prends possession d’une âme, je ne la quitte jamais, je fais de mon trône le sien, plus rien ne nous séparera pour l’éternité. (24.12.06)

Littérature Fille du Soleil:La grâce d’Aimer (Tome 5), Chemin de vie, 144 pages, 13x20 cm E 15.– CHF 20.–

Je vous attends dans mon Sacré-Cœur (Tome 1), Chemin de vie, 160 pages, 13x20 cm E 15.– CHF 20.–

Mon cri d’Amour (Tome 2), Chemin de vie, 192 pages, 13x20 cm E 15.– CHF 20.–

Divine Espérance (Tome 3), Chemin de vie, 200 pages, 13x20 cm E 15.– CHF 20.–

Je suis... Pain de Vie éternelle (Tome 4), Chemin de vie, 184 pages, 13x20 cm E 15.– CHF 20.–

Comment garder l’espérance face à la montée de la violence, aux horreurs et à la décadence croissante de notre monde? L’âme inquiète et tourmentée s’interroge. Voilà ce que Jésus a dit à Angela dans une situation semblable:Après la sainte Messe, je reste en adoration devant Jésus exposé sur l’autel. Je suis tourmentée intérieurement au-delà de toute mesure, alors que je cherche pauvrement à réciter la Petite Couronne d’Amour. Puis, sou-dain, vient en moi l’image de Jésus qui tient en main la chaîne.Et Jésus me dit: «La chaîne, avec laquelle je lierai Satan, est déjà ici, entre mes mains. Tout ce qui

est mal, sera arraché. Tout ce qui est malice, sera anéanti. Tout ce qui est frappé d’opprobre, sera éliminé. Tout ce qui est sain, sera exalté. Tout ce qui est beau, sera élevé. Tout ce qui est juste, sera gardé. Toute foi sera englobée dans la Vérité. Tout ce qui sauve, sera immolé pour la gloire. Tout ce qui domine, sera soumis à ma sainte domination. Parce que je serai Tout en tous!Tu ne comprends pas mainte-nant, ma petite, mais je suis un Juge juste! Cette chaîne, que moi maintenant je tiens dans les mains, sera rapidement serrée autour…»Jésus, d’abord, me demande de toucher avec ma main cette

grosse chaîne comme signe du «je crois en ta Parole» de ma part. Puis, son regard se fait circulaire,

comme pour m’indiquer que déjà, Il sait où Il agira. Oui, mon Seigneur et mon Dieu, je crois! Oui, notre unique Libérateur! Oui, viens vite, ne tarde pas! Amen!Je salue Jésus, puis je m’apprête à sortir de l’église: «Au revoir Jésus, sur la route je prierai encore. Je t’aime, mon Jésus!» Je regarde Jésus à l’autel, avec le cœur empli de gratitude. Et Jésus doucement me salue: «Moi aussi je t’aime, ma petite enfant! Mon Amour t’a rendue mienne!»Oh! Jésus, mon amour, merci! Mon petit cœur chante de joie! Au revoir Jésus! Mon unique réalité! (22.11.1999)Je suis la Résurrection et la Vie,

volume II, pages 14-16

Tout ce qui est mal sera arraché Tout ce qui est sain sera exaltéJésus à Angela: «Je suis la Résurrection et la Vie»

20 x décembre 2015

Je désire que le Jubilé soit une expérience vivante de la proximité du Père, permettant presque de toucher du doigt sa tendresse, afin que la foi de chaque croyant se renforce et que le témoignage devienne ainsi toujours plus efficace.

A tous les fidèles qui, dans chaque diocèse ou comme pèlerins à Rome, vivront la grâce du Jubilé. Je désire que l’indulgence jubilaire soit pour chacun une expérience authentique de la miséricorde de Dieu, qui va à la rencontre de tous avec le visage du Père qui accueille et pardonne, oubliant entièrement le péché commis. Pour vivre et obte-nir l’indulgence, les fidèles sont appelés à accomplir un bref pèlerinage vers la Porte Sainte, ouverte dans chaque Cathédrale ou dans les églises établies par l’évêque diocé-sain, ainsi que dans les quatre basiliques papales à Rome, comme signe du désir pro-fond de véritable conversion. De même, j’établis que l’on puisse obtenir l’indulgence dans les sanctuaires où est ouverte la Porte de la Miséri-corde et dans les églises qui sont traditionnellement iden-tifiées comme jubilaires. Il est important que ce moment soit uni, avant tout, au Sacre-ment de la Réconciliation et à la célébration de la sainte Eucharistie par une réflexion sur la miséricorde. Il sera nécessaire d’accompagner ces célébrations par la pro-fession de foi et par la prière pour ma personne et pour les intentions que je porte dans mon cœur pour le bien de l’Eglise et du monde entier.

A ceux qui n’auront pas la possibilité de se rendre à la Porte sainte, en premier lieu les malades et les per-

sonnes âgées et seules, que leurs conditions empêchent souvent de sortir de chez eux. Pour ces personnes, il sera d’une grande aide de vivre la maladie et la souffrance comme expérience de proxi-mité au Seigneur qui, dans le mystère de sa passion, mort et résurrection, indique la voie maîtresse pour donner un sens à la douleur et à la solitude. Vivre avec foi et espérance joyeuse ce moment d’épreuve, en recevant la communion ou en partici-pant à la messe et à la prière communautaire, également à travers les divers moyens de communication, sera pour elles la façon d’obtenir l’in-dulgence jubilaire.

Aux détenus, qui font l’ex-périence de la restriction de leur liberté. Le Jubilé a tou-jours constitué l’opportunité d’une grande amnistie, desti-née à toucher de nombreuses personnes qui, bien que méri-tant une peine, ont toutefois pris conscience de l’injustice qu’elles ont commise, et désirent sincèrement s’insérer à nouveau dans la société en apportant leur contribution honnête. Qu’à toutes ces per-sonnes parvienne de façon concrète la miséricorde du Père qui désire être proche de ceux qui ont le plus besoin de son pardon. Dans les cha-pelles des prisons, elles pour-ront obtenir l’indulgence et, chaque fois qu’elles passeront par la porte de leur cellule, en adressant leur pensée et leur prière au Père, puisse ce geste signifier pour elles le pas-sage de la Porte Sainte, car la miséricorde de Dieu, capable de transformer les cœurs, est également en mesure de transformer les barreaux en expérience de liberté.

J’ai demandé que l’Eglise redécouvre en ce temps jubi-laire la richesse contenue dans les œuvres de miséri-corde corporelle et spirituelle. L’expérience de la misé-ricorde, en effet, devient visible dans le témoignage de signes concrets comme Jésus lui-même nous l’a enseigné. Chaque fois qu’un fidèle vivra l’une ou plusieurs de ces œuvres en première per-sonne, il obtiendra certaine-ment l’indulgence jubilaire. D’où l’engagement à vivre de la miséricorde pour obtenir la grâce du pardon complet et total en vertu de la force de l’amour du Père qui n’ex-clut personne. Il s’agira donc d’une indulgence jubilaire plénière, fruit de l’événement lui-même qui est célébré et vécu avec foi, espérance et charité.

Enfin, l’indulgence jubi-laire peut être obtenue égale-ment pour les défunts. Nous sommes liés à eux par le témoignage de foi et de cha-rité qu’ils nous ont laissé. De même que nous les rappelons dans la célébration eucharis-tique, ainsi, nous pouvons, dans le grand mystère de la communion des saints, prier pour eux, afin que le visage miséricordieux du Père les libère de tout résidu de faute et puisse les accueillir dans ses bras, dans la béatitude qui n’a pas de fin.

L’un des graves problèmes de notre temps est sans aucun doute le changement du rap-port à la vie. Une mentalité très répandue a désormais fait perdre la sensibilité per-sonnelle et sociale adéquate à l’égard de l’accueil d’une vie nouvelle. Le drame de l’avortement est vécu par certains avec une conscience

superficielle, qui semble ne pas se rendre compte du mal très grave qu’un tel acte com-porte. Beaucoup d’autres, en revanche, bien que vivant ce moment comme un échec, considèrent ne pas avoir d’autres voies à parcourir. Je pense, en particulier, à toutes les femmes qui ont eu recours à l’avortement. Je connais bien les conditionnements qui les ont conduites à cette décision. Je sais qu’il s’agit d’un drame existentiel et moral. J’ai rencontré de nom-breuses femmes qui portaient dans leur cœur la cicatrice de ce choix difficile et doulou-reux. Ce qui a eu lieu est pro-fondément injuste; pourtant, seule sa compréhension dans sa vérité peut permettre de ne pas perdre l’espérance. Le pardon de Dieu à quiconque s’est repenti ne peut être nié, en particulier lorsqu’avec un cœur sincère, cette personne s’approche du sacrement de la Confession pour obte-nir la réconciliation avec le Père. C’est également pour cette raison que j’ai décidé, nonobstant toute chose contraire, d’accorder à tous les prêtres, pour l’Année jubi-laire, la faculté d’absoudre du péché d’avortement tous ceux qui l’ont provoqué et qui, le cœur repenti, en demandent pardon. Que les prêtres se préparent à cette tâche impor-tante en sachant unir des paroles d’authentique accueil à une réflexion qui aide à comprendre le péché commis, et indiquer un itinéraire de conversion authentique pour pouvoir obtenir le pardon véritable et généreux du Père qui renouvelle tout par sa présence.

Une dernière considé-ration s’adresse aux fidèles

pape François

L’Année sainte un véritable moment de rencontre avec la miséricorde de DieuLettre accordant l’indugence à l’occasion du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde

Stella mariS No 530 x 21

qui, pour diverses raisons, désirent fréquenter les églises où les offices sont célébrés par les prêtres de la Frater-nité Saint-Pie-X. Cette Année jubilaire de la Miséricorde n’exclut personne… Entre temps, animé par l’exigence de répondre au bien de ces frères, j’établis, par ma propre disposition, que ceux qui, au cours de l’Année sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le sacrement

de la Réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint-Pie-X recevront une absolu-tion valide et licite de leurs péchés.

M’en remettant à l’inter-cession de la Mère de la Misé-ricorde, je confie à sa pro-tection la préparation de ce Jubilé extraordinaire.

Du Vatican, le 1er septembre 2015

© Libreria Editrice Vaticana

Que cette si belle fleur soit souvent jumelée avec Marie n’a rien de nouveau vu que Marie elle-même l’a souvent choisie comme un ornement dans le cadre de ses appa-ritions à travers l’histoire. Cela arriva, par exemple, à Lourdes où Aquerò («Made-moiselle», comme l’appelait Bernadette) apparut dans la grotte avec une rose blanche sur ses pieds. Ici, à Monti-chairi, les roses sont trois et de couleur différente. Il est bon de rappeler quel sens la tradition leur a attribué pour en tirer enseignement et sti-mulation spirituelle.

La rose blanche est le sym-bole de la prière, la rouge du sacrifice et la jaune de la pénitence. «Prière», «sacri-fice», «pénitence»: trois mots simples, secs et brefs. Faciles à comprendre, mais en même temps très difficiles. Des mots

qui nous interroge immédia-tement: est-ce que Marie veut que ses fidèles soient des gens détachés du monde, parce qu’ils sont continuellement engagés à réciter des chape-lets? Gens tristes et anxieux, à la recherche constante de mortifications? Hommes et femmes qui n’aiment pas la vie et ses joies, parce qu’ils se sont concentrés sur le renon-cement et la souffrance? Est-ce exagéré? Certes, le langage que j’utilise est un peu para-doxale. Cependant, celui qui n’est pas très versé dans les questions de foi peut pen-ser qu’être chrétien, avec au centre, le symbole de la croix, serait quelqu’un qui a choisi le chemin de l’aliénation. D’autant plus que Marie n’a pas indiqué les objectifs dont nous parlons uniquement en tant que Rosa Mystica. Il suffirait juste de se rappe-ler les apparitions de Fatima où Marie proposa ce chemin, non pas aux adultes conscien-cieux, mais à ces trois enfants bergers, simples et ignorants. Pourtant, la réponse n’est ni si difficile ni si triste qu’on le supposerait. Avec ces trois roses la Mère de Jésus veut nous montrer un chemin qui, bien que pénible et difficile, ne conduit pas seulement à

la souffrance et à la douleur, mais, au contraire, tend vrai-ment à nous délivrer d’eux en nous acheminant vers une vie riche de sérénité et par moments, aussi de vrai bon-heur.

Derrière ces trois mots, se cache en fait, toute une vision de l’existence qui en change radicalement les perspectives, au moins par rapport à ce qui, à première vue, semble utile et juste à la majorité des hommes, c.-à-d. profiter de la vie au maximum, réaliser leur propre bonheur, même si nécessaire, au détriment de l’honnêteté, de la fiabilité, du respect pour les autres.

Marie, cependant, veut tou-jours nous rappeler quelque chose de très important, voire cruciale: notre vie n’est ni accident, ni cas fortuit de des-tin. Mais, comme du reste toute autre vie, qu’elle est conçue, construite et soute-nue par ce Dieu qui nous a créé en tant que Créateur, mais aussi comme un Père aimant. Que la douleur et le sacrifice font partie de notre existence qui a un début et une fin sur la terre, mais qui continuera dans l’éter-nité. Que tout ceci a pris sens depuis que le Verbe de Dieu s’est incarné en Jésus. Il est

passé à travers la douleur et la mort, pour nous montrer qu’il y a une destination au-delà de tout cela: que sa résurrection est notre espérance. Dans ce contexte, prier continuelle-ment signifie aussi et surtout vivre la foi avec intensité. C’est-à-dire, mettre nos jours à l’intérieur de ce rapport avec Dieu, l’aimer et se sentir aimé par lui, demander aide mais aussi le remercier pour tout ce qu’il nous donne conti-nuellement. Se sacrifier, c’est tout d’abord lui offrir avec confiance notre cœur et toute notre personne, car en Dieu s’accomplit ce dessein qu’il a sur nous. Rester dans une attitude de repentance signi-fie comprendre que la vie a aussi cet aspect inévitable. Et par conséquent, qu’aussi nous devons prendre notre part de fatigue en acceptant ces souffrances qui tôt ou tard touchent tout le monde et qui, avec l’aide de Dieu, se transforment toujours en grâce. Si, sous la protection de Marie, nous savons don-ner notre oui, nous nous rendrons compte combien la sérénité et la paix sont à por-tée de main dans toutes les situations, même dans les cas apparemment plus difficiles.

Rosanna Brichetti Messori, La voix de Rosa Mystica,

mars 2014

Adresse:Fondation Maria Rosa Mystica P.O. BOX - 134 25018 Montichiari (Brescia) Italie

Montichiari - Fontanelle - Italie

Trois roses, trois engagementsTous ceux qui viennent à Fontanelle et aiment Rosa

Mystica Mère de l’Eglise, savent qu’elle est représentée avec le manteau blanc qui couvre sa tête et sa tunique, à la hauteur de la poitrine, trois roses: une blanche, une rouge, et une jaune or.

DéCeMBReUniverselle: Pour que nous puissions tous faire l’expé-rience de la miséricorde de Dieu, qui ne se lasse jamais de pardonner.

Pour l’évangélisation: Pour que les familles, en particulier celles qui souffrent, trouvent dans la naissance de Jésus un signe de profonde espérance.

Intentions de prière du Pape

22 x décembre 2015

par le père marc FlichYIl est très facile de se trom-

per en matière mystique. Je m’intéresse à ces choses

depuis un demi-siècle. Je ren contre des personnes; je médite les livres et, à mesure que j’avance dans mes recher–ches, je mesure combien l’être humain est faillible. Grands et petits, charnels et spirituels sont limités dans leur juge-ment.

Du haut en bas de l’échelle, des erreurs sont commises.

Les membres de la hié-rarchie jouissent d’une assis-tance particulière mais elle n’est pas toujours suffisante pour mettre à l’abri de toute confusion. L’important est de leur obéir quand ils ont man-dat pour donner des direc-tives. Le Seigneur s’arrange ensuite en gérant les erreurs des hommes, nombreuses à tous les échelons.

Saint Pierre lui-même n’a pas vu clair sur deux points essentiels: la nécessité de pas-ser par la croix (Mt 16,23) et l’entrée des gentils dans l’Eglise de Dieu (Ac 10; Gal 2).

Le Pape Alexandre VI a condamné au bûcher un homme que Philippe Néri vénérait comme un saint: Savonarole. Le cardinal Jour-net a vu dans cette condam-nation un cas extrême de la

tension possible entre cha-risme et institution.

Une visite dans la cathé-drale Saint-Pierre de Lisieux, paroisse d’élection de la petite Thérèse, est, à cet égard, une leçon de chose terrifiante. On demande au sacristain où est enterré Mgr Cauchon, le per-sécuteur de Jeanne d’Arc. Il vous apprend qu’il est ense-veli près du banc de commu-nion de la chapelle axiale. C’est là qu’on trouve en effet sa tombe, anonyme et à peine visible.

Pourtant, écrit le Mgr Lau-rentin, «Jeanne d’Arc a été condamnée et brûlée par un tribunal parfaitement régu-lier, présidé par un tribunal légitime, ancien recteur de la Sorbonne, pointilleux sur le droit de l’Eglise» (CM n° 100).

Mgr Gastaldi n’a pas su voir la sainteté de Don Bosco. Sa nomination aux sièges successifs de Saluces et de Turin était pourtant l’œuvre du grand apôtre des jeunes. Mais, une fois nommé arche-vêque de Turin le prélat n’eut de cesse que de persécuter son ami d’autrefois.

Deux évêques italiens, Mgr Maccari et Mgr Bortignon, se sont férocement élevés contre Padre Pio.

Au cours de l’histoire, les supérieurs de religieux ou de religieuses se sont fourvoyés maintes fois. Les erreurs de diagnostic sur les personnes favorisées du ciel sont, de leur part, très fréquentes.

Des jésuites éminents se sont trompés sur le compte de sainte Thérèse Couderc (1805-1885), fondatrice du Cénacle. A la place de la sainte, ils ont placé à la tête de la congréga-tion naissante des êtres dou-teux. La véritable fondatrice a été mise sous le boisseau pendant la plus grande par-tie de sa vie religieuse. Un jésuite, le Père Fouillot, a déclaré madame Anaïs cofon-datrice du Cénacle, voyant en elle «une âme de choix, appe-lée aux états extraordinaires d’oraison.» Le Père Perroy s.j., biographe de la sainte com-mente ce fait surprenant: «Rien ne put le faire revenir sur cette appréciation, ni les irrégula-rités qui choquaient certains membres de la communauté, ni cette habitude singulière de parler sans cesse de ses états prétendus extraordinaires.» Il est acquis aujourd’hui que madame Anaïs était une per-sonne exaltée. Sur ce point, la déclaration du Père Perroy nous remplit d’effroi:

«Quand on voit un ins-tructeur du troisième an de la Compagnie de Jésus, possé-dant à fond les règles du dis-cernement des esprits tracées par saint Ignace, connaissant toutes les ruses de l’ange des ténèbres, se laisser tromper à ce point, on ne peut que constater en tremblant com-bien il est facile de devenir la victime de celui qui jadis porta la lumière.» (Une grande humble, page 160)

Les prêtres se fourvoient chroniquement dans l’appré-ciation des personnes d’orai-son.

Sainte Thérèse d’Avila eut beaucoup à en souffrir. Au chapitre XXV de la Vie elle raconte ses déboires. Cinq ou six hommes doctes, et tous de «bonne vertu», s’étant réu-nis pour discuter de son cas déclarèrent que le démon était l’auteur des faveurs qu’elle recevait (n°14). Notre-Sei-gneur la rassura: «N’aie pas peur, ma fille, c’est Moi, et je ne t’abandonnerai pas; ne crains rien.» (n° 18)

Madame Edith Royer (1841-1924), grande mystique du Sacré-Cœur a voulu, par humilité, choisir pour direc-teur l’abbé Lalourcey, curé de son village. Cet homme qui manquait de jugement la conduisit maladroitement. Il culpabilisa indûment cette mère de famille nombreuse à propos d’un vœu de virginité prononcé dans l’enfance. Le célèbre Père Olivaint la sortit tardivement de cette impasse (Boissard pp. 63s, 82).

Il est clair que les personnes du siècle se leurrent encore plus souvent que les prêtres. En substituant la sagesse d’en bas à celle d’en haut, ils courent tout droit vers l’erreur. Nous le constatons à l’envie dans la vie de presque tous les saints.

Le monde clérical auquel j’appartiens est fasciné par les diplômes et les gloires univer-sitaires. C’est aussi la source de beaucoup de méprises. Le professeur Lhermitte et Hilda Graef ont réussi à faire admettre que Thérèse Neu-mann était une hystérique. Le grand public les a crus. Pour-tant, le diagnostic des plus sûrs et proches observateurs de la paysanne bavaroise montrent l’inanité absolue de ce jugement. Thérèse brillait par son esprit d’enfance, par son ingénuité toute francis-caine, par sa franchise. Ces caractéristiques sont exacte-

Initiation à la théologie mystique - 5e partie

Tout le monde se trompe, pourtant, il faut obéir…

La joie de n’être pas infaillible…

Mosaïque représentant saint Gérard Majella, église Saint-

Gérard-Majella, Fort Oglethorpe, Géorgie, USA

Portrait du pape Alexandre VI, par Cristofano dell’Altissimo

Stella mariS No 530 x 23

ment aux antipodes du théâ-tralisme typique du tableau clinique de l’hystérie.

Le Père Agosto Gemelli, tellement exalté par un cer-tain clergé italien, a brillé par son scepticisme à l’égard de saint Pio et de Natuzza Evolo.

Les saints eux-mêmes ne sont d’ailleurs pas à l’abri de l’erreur quand ils jugent leurs collègues en sainteté.

Saint Philippe Néri était convaincu de son propre charisme: «Je suis possédé par l’Esprit!», disait-il. Par contre, tellement persuadé que l’amour propre habite le cœur de tout homme, tel-lement désireux de chasser des âmes ce vice redoutable, il doutait systématiquement de tous les mystiques. Direc-teur de conscience de saint Camille de Lellis († 1614) il ne crut pas qu’il était appelé à devenir fondateur d’un ordre hospitalier qui, pour-tant, s’est maintenu pendant quatre siècles.

Saint Alphonse de Liguori, croyant les calomnies d’une femme odieuse, a commis une grosse méprise envers l’un de ses premiers fils: il a privé de communion et pros-crit Gérard Majella (1738-1755), aujourd’hui sur les autels.

Le curé d’Ars a jugé que Maximin Giraud n’était pas crédible. Un temps, il a donc cessé de croire aux appari-tions de la Salette.

Il arrive aussi aux membres de la hiérarchie de se tromper. Bien sûr, ce n’est pas la loi générale, sans quoi on dou-terait de l’assistance donnée par l’Esprit Saint à la hié-rarchie. Mais on trouve dans l’histoire plusieurs exemples d’erreur.

Dans tous les cas, il est prudent de commencer par obéir. Surtout s’il s’agit de quelqu’un qui est doté de l’autorité canonique sur le fidèle qui est supposé doté de grâces particulières.

Un évêque isolé n’est pas infaillible mais le Seigneur veut qu’on l’écoute. (Lc 10,16)

Il y a peut-être un chapitre de la théologie qui mérite de nouveaux développements: celui de la grâce liée aux ordi-nations.

Ceux qui ont reçu les ordres sacrés sont aussi des hommes et des baptisés. Les déficiences qui les concernent sur le plan de la nature et de la grâce sanctifiante retentissent immédiatement sur leur juge-ment. La grâce d’ordination ne télescope pas l’ordre de la nature et de la surnature.

Et puis, très souvent, l’er-reur de personnes éminentes est l’œuvre du Père du Men-songe, lequel profite de la moindre faille pour égarer l’esprit.

C’est pourquoi, après avoir obéi, le chercheur de Dieu peut légitimement et respec-tueusement vérifier si une appréciation a été faite en

respectant les justes règles du discernement.

Il est vrai aussi que, cou-ramment, la lumière se fait avec le temps. Ce n’est pas une raison pour justifier les lenteurs administratives ou pastorales. Mais il reste vrai que, souvent, nous sommes impatients. Cette impétuosité ne favorise pas la décantation nécessaire à l’effacement des passions.

Toutes ces considérations nous invitent à l’humilité. Des êtres en fonction, des saints se trompent. Alors, pourquoi pas nous?

Avouons que nous nous sommes trompés bien des fois!

Même si nous sommes en bonne compagnie, reconnais-sons nos erreurs!

Nous trouverons beaucoup de joie dans cet acte d’humi-lité.

Plus cruel est le cas de fidèles mis par les circons-tances devant l’évidence de l’authenticité d’un don venu du ciel. Cela peut arriver.

Par exemple quelqu’un a été guéri de façon spectacu-laire ou a reçu un signe irréfu-table. Dans ce cas, nul ne peut

contraindre la conscience. Cependant, même en pareille conjoncture, il est nécessaire de se plier aux exigences dis-ciplinaires.

Toutes ces considérations ne doivent pas troubler les fidèles. Nous sommes encore dans le clair-obscur de la foi. Tel est le régime voulu par Dieu pour que nous fas-sions notre salut, non dans la lumière infaillible de la vision mais dans une condition intermédiaire, celle des pèle-rins qui cherchent la route avec toutes les ressources de la nature et de la grâce. Cette situation, voulue par Dieu, est probablement la meilleure pour nous. Elle comporte le risque de s’égarer mais elle favorise au maximum la res-ponsabilité humaine.

Père Marc Flichy des diocèses de Versailles et Lorette

Adresse: Via Brancondi, 77 60025 Loreto AN [email protected]

Consultez le site: www.loretolorette.net

Mère Thérèse Couderc

Jeanne d’Arc représentée sur une illustration d’un manuscrit de 1505

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24 x décembre 2015

Certains disent: «Moi, je suis né par hasard, je suis un accident de parcours.» Non, mes enfants! Vous êtes les enfants de Dieu. Vous êtes les temples de l’Esprit Saint. Moi, votre Mère du ciel, je viens vous réapprendre à aimer la vie. Mes enseignements rejoindront mes enfants dans leur misère et ils compren-dront mes paroles et ressenti-ront mon amour.

Que mon Fils Jésus soit votre soutien. Nous désirons votre conversion et votre salut. Nous désirons sauver votre âme pour que vous viviez éternellement dans le Royaume de votre Père du ciel.

Dans ces grands temps de tribulations, unissez-vous au Cœur de mon Fils. Unissez-vous à son Cœur d’Accueil.

Vous devez, avant tout, prendre un temps de silence dans votre vie. Vous avez reçu mes commandements, qu’en avez-vous fait? Vous ne dési-rez plus être obéissants à ma divine volonté, car l’obéis-sance est devenue une honte pour vous. C’est pourtant le seul chemin que vous devez prendre. J’ai un plan divin pour chacun de vous.

Sachez que je suis le Tout-Puissant, celui qui vous a créés. Ne vous opposez pas à mon amour! Présentement, regardez l’œuvre de votre vie, regardez les résultats. Etes-vous plus heureux? Vous êtes devenus assoiffés des biens de la terre, ces biens qui sont périssables. Vous êtes devenus assoiffés de tous ces poisons qui font mourir votre âme et vous me blâmez, parce que vous avez pris la décision d’aller vers le mal et vous blasphémez le Nom de mon Fils.

Vous vous êtes fait de fausses idoles! Vous êtes devenus des adorateurs de la poussière! Vous méprisez vos frères et sœurs! Vous délais-

sez vos femmes! Vous mépri-sez mon Fils! Vous n’avez plus aucun respect pour la nature! Vous détruisez tout sur votre chemin, au nom de la science, au nom de la connaissance. Mais comme votre intelligence est limitée!

Tout ce que vous faites est pour un but égoïste, et pour votre orgueil et le pouvoir.

Mère du ciel, j’intercède pour vous, tous mes enfants de la terre. Même si vous ne ressentez pas ma présence ou si vous ne ressentez pas mon amour, je veille sur vous. Vous êtes mes tout petits enfants que le Père m’a confiés pour vous aimer, vous soutenir et intercéder pour vous auprès du Cœur de mon Fils. Vous n’êtes pas seuls, mes enfants. Vous n’avez qu’à m’appeler, moi, votre Mère Marie, et j’accourrai vers vous. Pronon-cez le nom de mon Fils Jésus,

cela est une protection pour vous. «Demandez et vous recevrez.» (Jn 16,24) Votre Père du ciel vous fait don des toutes-puissances de son Royaume. Il vous fait don du Cœur de son Fils qui vient tout accueillir pour vous.

Les ténèbres ne l’ont pas accueilli sur cette terre, mais mon Fils mort et ressuscité vient lui-même tout accueillir par amour pour vous. Il désire faire connaître sa miséricorde à tous ses enfants. Chacun de vous sera attiré par sa toute-puissance de lumière de l’Esprit Saint. L’amour et la paix éclateront dans cette humanité. Priez et priez, mes enfants.»

Je demande à tous ceux qui transgressent la vie, qui mani-pulent la vie, de cesser. Sinon, je ferai surgir de grandes tri-bulations sur leurs peuples. Je ne les laisserai plus semer le

désordre et le mensonge dans les cœurs. Je leur ferai vivre de plus grandes souffrances que Sodome et Gomorrhe.

Ils ont été avertis par notre Saint-Père le pape, mais ils n’ont pas voulu écouter. Leurs peuples paieront très cher cette désobéissance face à l’Eglise et à celui que j’ai choisi pour me représenter sur la terre. Le péché contre mon Esprit Saint est impar-donnable!

Ils ont entendu et n’ont pas voulu écouter; ils trans-gressent toutes les lois de la nature et tous mes com-mandements; ils ne veulent pas écouter mes prophètes; ils vivent dans l’apostasie et dans le mensonge. Le men-songe, c’est qu’ils pensent qu’ils sont devenus eux-mêmes Dieu, parce qu’ils ont appris à contrôler la vie même dans la cellule. Ils auront à rendre compte de toutes ces horreurs. Je suis Celui qui est! Je suis l’Eternel! Je suis la Vie! Et je dis à tous ces peuples qu’ils seront bientôt affligés de grands fléaux s’ils ne cessent de détruire la vie et de la transgresser.

Moi, le Tout-Puissant, moi qui suis la Sagesse éternelle, je viens accomplir ma justice qui est ma toute-puissance d’amour pur. Tous ceux qui ne consentiront pas à obéir à ma divine volonté, qui mani-puleront la vie, périront. Que ces paroles pénètrent tous les cœurs des dirigeants de la Terre.

Paix! Paix! Paix! aux hommes de bonne volonté.

Ainsi soit-il.»Devenez offrande pour vos

frères et sœurs. Consentez à partager votre vie et votre temps avec eux. Démontrez votre amour en paroles et en actions, dans la charité fraternelle. Votre présence et vos gestes d’amour leur seront un grand réconfort. Ils ont besoin d’être écoutés

Micheline Boisvert - Messages du Cœur d’Accueil de Jésus

Le temps est venu de marcher sur cette terre avec force

Fête-Dieu à Rosport (Luxembourg)

Stella mariS No 530 x 25

et accueillis dans leurs souf-frances et leur solitude.

Faites tout par amour. Etre charitable ne veut pas dire seulement donner mais aussi être présent. Ces enfants qui sont dans la misère sont très sensibles. Un regard, une parole ou un geste qui ne porte pas d’amour les bles-sera davantage.

Apprenez à respecter vos différences et à être à leur écoute. Seul l’amour trans-forme tout. Soyez patients et tolérants envers tous et apportez-leur la Bonne Nou-velle. Dites-leur que mon Fils, Jésus-Christ, désire couper leurs chaînes et les liens de leurs mauvaises habitudes et les guider sur le chemin de la lumière de son Esprit Saint.

Priez, priez et priez mes enfants! Comprenez que beaucoup vous a été apporté sur cette terre, beaucoup de grâces. Moi, votre Mère Marie, j’y ai posé les pieds à plusieurs reprises. Plusieurs dans l’Eglise, ne veulent pas me reconnaître et tout cela par orgueil, par éloignement de Dieu.

Je vous en supplie, mes enfants, aujourd’hui je m’adresse à mes cœurs priants pour sauver les âmes et les attirer au Cœur de mon Fils. Le temps est venu de marcher sur cette terre avec force, en étant unis au Cœur d’Accueil de mon Fils et à mon Cœur Immaculé. Demandez et vous recevrez! (Jn 16,24)

Mes enfants, que votre choix et le choix de tous les

peuples de la terre soient pour la plus grande gloire de Dieu.

Comprenez, mes enfants, quand une seule âme s’élève et consent, dans l’obéissance, à être unie à la volonté de Dieu, elle élève aussi ses frères et sœurs. Elle est pour eux la lumière dans les ténèbres et une source de grâces.

Ne vous découragez pas, vous tous, mes cœurs priants car, sur la terre, si vous ne voyez pas de vos yeux les fruits de vos prières, vous les verrez dans le ciel avec tous les anges et vous ne devien-drez qu’adoration et louange pour votre Seigneur.

Vous qui l’aimez, je vous en supplie, aidez-nous à sauver les âmes. Sans cesse, demandez à mon Fils d’ac-

cueillir les toutes-puissances de grâces de ses bénédictions sur chacun de ses enfants. Bénissez-les au Nom de mon Fils.

Priez et priez, mes enfants, pour ne pas tomber en ten-tation.

Je vous bénis au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.

Ainsi soit-il.

Littérature de Micheline Boisvert:Le Cœur d’Accueil de Jésus (t. 1) 192 pagesLe Cœur d’Accueil de Jésus (t. 2), 178 pagesLe Cœur d’Accueil de Jésus (t. 3), 176 pagesLe Cœur d’Accueil de Jésus (t. 4), 110 pagesDon du Père Tout-Puissant, Micheline Boisvert, 14,5x22 cm Prix par tome: € 13.– CHF 18.–

Seigneur, pardonne-moi person-nellement. Et, pardonne-moi en tant que française: devant toi j’ai honte des décisions prises, tant par le gouvernement (je suis Charlie) que par les ins-tances judiciaires. La cour de cassation a validé un mariage gay franco-marocain, au mépris du Maroc qui ne le reconnaît pas. La France signe, oui... et provoque. Pardonne-lui «elle» ne sait pas ce qu’elle fait! Envoie sur nous ton Esprit Saint pour que les consciences se réveillent... Pardon!

France, mets tes drapeaux en berne et prépare-toi pour la ven-geance de Dieu. Tu seras abat-tue, humiliée, ravalée au rang de plus pauvre des pauvres, car tu n’as su saisir la main que je t’ai tendue.

Fière, arrogante, odieuse, tu proclames devant ma face tes ignominies avec un aplomb que tu ne peux puiser que dans les puissances infernales! Comment oses-tu «défendre les juifs» en faisant mémoire de l’holocauste alors qu’aujourd’hui en tous tes centres de santé l’on s’acharne à tuer l’enfant qui n’est pas né et à exterminer avec méthode les

malades que l’on y a confiné à force de tranquillisants.

France, tu renies le Dieu qui t’a donné la puissance et la gloire tandis que tu t’attachais à défendre sa loi divine... Où cours-tu sans élan, disais-je il y a quelques temps! Maintenant, loin, oh loin de revenir vers moi, tu ne cours pas mais tu te préci-pites avec frénésie vers l’abîme, entraînant à ta suite tous ceux qui sont venus vers toi: terre de liberté et de respect de chacun!

Hypocrite, ton jeu macabre se dévoile et sous ton fard paraît ton teint blafard et ton cœur empli de peur et de haine. Tu n’existes

plus, tu as vendu ton âme au diable.Désormais, je te délaisserai et tu vivras le sort que je réserve à ceux qui, non content de me trahir, semblent s’en glorifier. Il te faudra descendre jusqu’à tou-cher le fond de la misère... et jusqu’à reconnaître ton péché si tu veux un jour te relever. Je te retire tes hautes protections et te livre à toi-même et à tes desseins mauvais.

Yahweh des armées l’a dicté!Quant à vous, mes bien-aimés, il vous faut revêtit l’armure de la foi et le bouclier de l’espérance.

Ne craignez rien si vous m’êtes dévoués: votre vie m’appartient. Restez-moi bien fidèles, priez et intercédez sans vous lasser pour vos frères et sœurs aveuglés. Ne perdez plus de temps à chercher à convaincre ceux que Satan tient englués. Priez! Rassemblez-vous, organisez-vous pour tenir bon dans la prière, la louange et les œuvres de charité. Offrez-moi vos cœurs par Marie, offrez-moi vos lèvres, j’y apposerai le baiser de ma paix.

Veillez et résistez avec la plus grande vigilance à tout mouve-ment de haine, à toute colère, à toute expression de juge-ment sur vos proches ou ceux qui vous gouvernent. Un mot, une consigne: demandez-moi la grâce de la maîtrise de vous-mêmes, relisez l’épître de saint Jacques. Exercez-vous tant qu’il est temps: le mal rugit et sa rumeur n’ira qu’en s’amplifiant.

Vous? Réfugiez-vous dans la paix de mon cœur uni à celui de la Vierge, ma mère et la vôtre, et vivez pour le Royaume. Vivez des sacrements, intensément, tant que vous le pouvez.

Je bénis celui qui m’aura entendu... jusqu’à m’obéir. Il me permettra alors de le protéger.

France, tu renies le Dieu qui t’a donné la puissance et la gloireAxelle Mouret – Au cours de l’adoration du jeudi 29 janvier 2015

26 x décembre 2015

Loué soit Jésus! Loué soit sa sainte Mère!

Bienvenue à tous! Beau-coup de gens récemment étaient déprimés, cela est sur-tout dû à de nombreux cas de MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) en Corée. Mais même si vous attrapez le MERS, cet unique pèlerinage à Naju vous apportera la gué-rison. (En août, l’épidémie s’est arrêtée).

Cette épidémie est un aver-tissement de Dieu. Les supé-rieurs de l’Eglise devraient y prêter attention.

Aujourd’hui vous vous êtes tous douchés avec l’eau miraculeuse, n’est-ce pas?

Il y a longtemps, un pèle-rin japonais a pris une petite pierre de la chapelle de l’Ado-ration (Dôme pour l’adora-tion du Précieux Sang). Il l’a emportée sur la montagne de la Vierge, avec de l’eau miraculeuse, puis l’a don-née au Japon à une femme qui souffrait de paralysie. La paralysée l’a tenue dans ses bras en priant: «Seigneur! Je ne puis me rendre à Naju avec ce corps malade. Je t’en prie, guéris-moi!» Puis elle a versé deux fois de l’eau miraculeuse sur sa tête et elle a été complètement guérie. J’espère que vous n’allez pas attraper le MERS, mais si vous l’avez, Jésus et la Vierge vous guériront puisqu’ils sont présents ici avec nous.

En 2004, une femme, nom-mée Mira Guizot, est venue de Bali, en Indonésie. Elle avait quitté l’Eglise catholique depuis quinze ans mais elle a décidé de la rejoindre, pen-dant son séjour ici à Naju. Se sentant coupable, elle n’osait pas m’approcher. Elle pensait que moi, Julia, je ne voudrais pas lui donner l’accolade, à

elle grande pécheresse. Aussi restait-elle à distance à me regarder pendant que j’étrei-gnais les autres.

Mais je l’ai appelée et je l’ai embrassée avec un grand sourire, comme je l’ai fait pour les autres. Elle a témoigné plus tard qu’au même moment elle a res-senti l’amour de Jésus qui aime tous les hommes, qu’ils soient pécheurs ou justes.

Ayant reçu beaucoup de grâces, elle est retournée en Indonésie et s’est mise à par-ler de ce qui s’était passé à Naju. Mais les gens qui la connaissaient, n’ont pas accepté facilement son témoi-gnage à cause de la vie qu’elle avait menée jusque là. Aussi s’est-elle mise plutôt à éditer des brochures sur l’apparition de Notre-Dame de Naju et les a distribuées aux gens.

Un jour, une femme lui a rendu visite en pleurant. Elle a parlé à Mira de son petit garçon de cinq ans qui avait la taille d’un bébé d’un an et dont les mains et les pieds étaient paralysés à cause de

lésions cérébrales. Elle disait que son fils allait probable-ment mourir.

Mira a donné 30 ml d’eau miraculeuse à la femme. «Mets-en sur ton fils, lui a-t-elle dit. Un mois plus tard, la femme a appelé Mira et lui a dit que son fils marchait depuis qu’elle lui avait mis de l’eau de Naju.

En dépit des nombreux miracles que Mira avait vus durant son séjour à Naju, elle n’a pas cru le témoignage de la femme (c’était tellement étonnant!). La femme a donc amené son fils et l’a montré à Mira. Elle a découvert que le petit garçon était totalement guéri, par le seul usage d’une petite quantité de l’eau mira-culeuse de Naju. Ses mains et ses pieds s’étaient complète-ment redressés et il marchait. Amen!

C’est pourquoi Mira a orga-nisé un groupe de pèlerins qu’elle a conduit à Naju en 2005. Un des pèlerins avait un fils de cinq ans qui ne pesait que 10 kilos, il était inca-pable de parler et ne pouvait

que regarder dans le vide en bavant. Mira n’avait aucune envie de se rendre à Naju avec des malades comme lui, car elle devait accompagner de nombreux pèlerins. Mais la femme l’a suppliée en pleu-rant de laisser son fils venir avec eux, aussi Mira l’a-t-elle emmené à Naju. Le groupe de pèlerins était déjà nombreux, aussi Mira n’allait-elle pas pu en accepter davantage, sur-tout des malades.

Pendant que Mira prenait de l’eau miraculeuse sur la montagne de la Vierge, elle a aussi rempli la bouteille du petit garçon: «Prends aussi de cette eau», lui a-t-elle dit. Ce faisant, de normale, l’eau qui venait de la source est devenue laiteuse. «Est-ce que c’est de l’eau sale?» a pensé Mira. Mais elle a bientôt réa-lisé ce qui se passait: «Oh, c’est du lait maternel, (de la Vierge) s’est-elle exclamé. Vite, donnes-en à ton fils! C’est la Vierge de Naju qui lui donne son lait.»

La mère a donc fait boire l’eau laiteuse miraculeuse à son fils. Je l’ai pris sur mes genoux et j’ai prié sur lui. Juste après, «Amen! Alle-luia!» s’est-on écrié. C’est la puissance de Notre-Seigneur!

En 2006, Mira a fait un autre pèlerinage à Naju en compagnie d’un prêtre. Celui-ci venait en voyage et non par amour pour Notre-Dame de Naju. Il n’a pas voulu écouter mon témoignage. «Je n’en ai pas besoin, a-t-il dit, ni de sa prière ou de la rencontrer. Retournons à l’hôtel. Le sang qui coule de la Croix du Pré-cieux Sang y est jeté secrète-ment par des bénévoles de Julia, comme ils le font aussi pour l’huile parfumée qui sort de la Vierge.» Il était très méfiant.

Mira, très affligée, s’est plainte à Notre-Dame: «Pour-

Naju - Corée

Les merveilles de l’eau miraculeuse et du parfum!

extraits du témoignage de Julia Kim, 6 juin 2015

Jésus aime tous les hommes, qu’ils soient pécheurs ou justes, pourvu qu’ils se repentent de leurs péchés.

Stella mariS No 530 x 27

quoi ne nous as-tu pas envoyé un bon prêtre?» Nous étions là pour recevoir des grâces et lui nous bouleversait tous. Le lendemain, pendant la messe en face de la source miracu-leuse, le prêtre, en dépit de lui-même, a lu le récit des Noces de Cana au lieu de l’Evangile du jour.

Après la messe, Mira a demandé au prêtre: «Père, pourquoi avez-vous lu le récit des Noces de Cana?» «Je ne sais pas», a répondu le prêtre. Le lendemain, le guide a versé du vin dans la burette, juste avant le début de la messe, mais en laissant vide l’autre burette, dans la pensée que le prêtre la remplirait. Pendant la messe, le prêtre s’est lavé les doigts avec l’eau de la burette puis, après la com-munion, il a voulu la vider de son eau, mais a découvert que l’eau se changeait en vin. Il en a été profondément bou-leversé.

Le prêtre a reversé le vin dans la burette, il a nettoyé le calice avec de l’eau et l’a bue. Puis il s’est rendu à la chapelle et s’est agenouillé en face de la statue de Notre-Dame de Naju. Voyant cela, tous ont manifesté leur joie en applaudissement à la louange du Seigneur.

Certains même parmi le clergé, peuvent avoir des doutes au sujet de la réalité de la Présence réelle dans l’Eucharistie. Aussi la raison de la venue de Jésus et de sa sainte Mère à Naju est-elle de nous amener à nous repentir.

Jésus avait précédemment averti le prêtre (qui avait sans savoir pourquoi lu le récit des Noces de Cana au lieu de l’Evangile du jour) que le lendemain il ferait le même miracle que celui réalisé aux Noces de Cana.

En l’espace d’un an, Mira avait aussi amené un évêque. Son Excellence a sentit battre le pouls des mains de la sta-tue de Notre-Dame de Naju et a reçu du Précieux Sang sur le Chemin de Croix. Par la suite, il a tellement changé qu’il a témoigné devant la conférence des évêques catholiques d’Indonésie qu’il était clair que «Naju était vrai». Il a aussi encouragé Mira à répandre la nouvelle et à continuer ses pèlerinages à Naju.

Vous avez tous déjà fait l’expérience de l’amour de Jésus et de la Vierge à Naju, n’est-ce pas? De même, les postulants ici en ont aussi fait l’expérience et en ont été remplis de joie. C’est pour-quoi ils ont décidé d’offrir totalement le reste de leur vie au Seigneur et à la Vierge. Ils sont entrés dans cette communauté pour répandre l’amour et les grâces qu’Ils dispensent au monde entier.

La Vierge qui a versé des larmes et des larmes de sang nous a dit de répandre le par-fum des roses sur le monde entier, nous donnant pour cela l’huile parfumée en se faufilant toute entière dans sa statue.

Le parfum de roses est fréquemment source de guérison

Sœur Rita de Jeonju, par exemple, avait rendez-vous avec moi, mais n’a pu me rencontrer, car j’avais eu un accident. Le jour où est venu le Père Raymond Spies, deux bénévoles se dépêchaient de ranger du matériel de gym-nastique d’occasion que quelqu’un m’avait donné, parce qu’ils ne voulaient pas que le Père le voit. Mais pendant qu’ils le soulevaient aux deux extrémités, moi au milieu, une barre à disques extrêmement lourde m’est tombée sur la tête. J’ai perdu connaissance. Comme je revenais à moi, j’ai ressenti une forte douleur derrière le crâne. En tâtant, j’ai senti que j’avais une blessure qui sai-gnait abondamment. Je suis partie à l’hôpital et Sœur Rita n’a donc pu me rencontrer. Elle est repartie un peu déçue. Mais elle n’a pas tardé à remarquer que le parfum des roses avait pénétré l’articula-tion de son genou en guéris-sant son arthrose et d’autres maux. C’est ainsi que nous guérit la Vierge, au moyen du parfum des roses.

Réf: «Le parfum de l’huile que je donne à tous est un don de Dieu. Il représente ma présence, mon amour et mon

amitié pour vous.» (La Vierge de Naju, 8 avril 1993)

Il y a eu un autre cas sem-blable. Nous étions en train de prier ensemble, assis en cercle, quand une femme a commencé à sortir des pro-duits de beauté!

«Le maquillage pourrait attendre», ai-je pensé en moi-même. Mais la prière termi-née, la femme s’est exclamé: «Mon emphysème vient juste d’être guéri, ma sœur (Julia)! Elle a dit que malgré trois opérations, son emphyème n’était toujours pas guéri, mais qu’à l’instant où elle s’était dit:

«Oh, je les envie! Espérons que je vais pouvoir sentir le parfum des roses», brusque-ment leur arôme avait rempli ses narines! Elle avait donc sorti ses produits de beauté pour vérifier d’où venait l’odeur. Sans savoir pour-quoi, j’étais bouleversée mais j’ai bientôt changé cela en prière intérieure: «Seigneur! Cette femme maintenant va se maquiller, que nos âmes aussi, comme la sienne, soit belles pour le ciel. Amen!»

Que c’est bien pour nous de connaître la Prière de la Vie qui peut être offerte n’importe quand et où que nous soyons. Je l’ai offerte à ce moment-là, tout en témoi-gnant et en priant avec les autres.

Le Père Tarcius Natawijaya écrivant son témoignage

28 x décembre 2015

Le Seigneur et sa sainte Mère nous ont avertis que le châtiment pour ce monde, était maintenant inévitable. Mais d’un autre côté, ils nous ont enseigné à faire répara-tion pour nos péchés, en ce monde plutôt qu’au pur-gatoire. Si nous pratiquons pieusement les Cinq Spiritua-lités de Naju, qui nous ont été données (à travers Julia Kim) par le Seigneur et sa Mère, nous pourrons aller au ciel directement. (Réd. voir article dans le prochain numéro - Stella Maris 531)

Pour devenir de petites âmes, il est nécessaire de ne pas haïr

Il y a eu par exemple cette belle-fille qui détes-tait sa belle-mère; elle l’a poussée dans l’eau bouil-lante d’une grande marmite, disant qu’elle ne l’avait pas fait exprès. La belle-mère a plongé les mains dans l’eau bouillante et a été gravement brûlée. Le cœur brisé, elle a quitté le foyer. Lui sera-t-il possible de pardonner à

sa belle-fille? La haine peut grandir dans ce cas.

Mais la belle-fille s’est repentie de ses péchés à Naju et s’est rendue auprès de sa belle-mère pour lui deman-der pardon. Elle a dit aussi à son mari: «Dans le passé, je me concentrais sur ce que me faisait endurer ta mère, je ne pouvais voir mes fautes, je voulais juste la tuer. Mais après cela, j’ai appris les Cinq Spiritualités de Naju et j’en suis arrivée à réaliser que tout était de ma faute. Aussi main-tenant je te demande pardon à toi aussi, sincèrement. Je t’en prie, pardonne-moi!»

La famille par la suite a complètement changé, elle est devenue pieuse.

Ceux qui se nomment eux-mêmes «Les Sages et les Savants» ne viennent pas ici. Viennent ici dans la simplicité les petites âmes qui écoutent le Seigneur et la Vierge et comprennent. Ils ont donc la capacité suffisante d’aller au ciel. Il nous faut donc suivre Notre Seigneur et sa sainte Mère, le cœur ouvert, aujourd’hui, demain et tou-jours.

«Je vous aiderai de mon pouvoir pour écraser le serpent», a dit la Vierge dans son message.

Si nous suivons la Vierge en lui tenant la main, pas une âme parmi nous ne périra. Priez Notre-Seigneur en disant: «Je suis pécheur devant Dieu, je t’en prie, par-donne-moi, Seigneur.» C’est une prière extrêmement importante!

Il nous faut avant tout nous débarrasser de toute haine que notre cœur pourrait nour-rir à l’encontre d’une per-sonne pour pouvoir devenir de petites âmes, pour avan-cer vers la perfection tout en acquérant la sainteté.

Mais cette haine ne dispa-raitra pas si aisément, aussi devrions-nous tout confier à Notre-Seigneur en cultivant notre esprit, dans l’action de grâce.

Réfléchissons! Y a-t-il quelqu’un que je déteste ou que j’ai heurté dans ses sen-timents? Si oui, amène-le ici sous la Croix pour vous récon-cilier avec Dieu, à travers le Précieux Sang de Notre-Sei-gneur, pour que vos âmes

et vos corps, vos familles mêmes soient complètement purifiées et guéries.

Si tu en veux à Dieu, demande-lui pardon. Si tu ne mets pas l’amour en pratique avec ton épouse, tes enfants, ta belle-mère, tes proches voi-sins, demande-leur pardon pour être pardonné par Dieu.

Dieu le Père pardonne à celui ou celle qui fait une confession sincère de ses péchés en lui demandant pardon.

Dévoilons tous nos péchés devant lui et gardons nos cœurs purs et vides pour en faire un palais et un taber-nacle où peut résider Notre Seigneur. Réveillons notre esprit et renouvelons-le. Alors nous serons capables au der-nier jour de jouir du bonheur éternel dans le royaume de Notre Seigneur. Amen!

Traduction: Mme Jaisson

Littérature / cd:Marie, pourquoi pleures-tu?, Faits et messages de Naju 128 pages € 10.– CHF 14.–

Marie, pourquoi pleures-tu?, Faits et messages de Naju – Corée du Sud, Fabienne Guerrero, CD 74’ € 8.– CHF 10.–

«… les fidèles qui, avec la litur-gie, vivent, l’esprit de l’Avent, en considérant l’amour ineffable avec lequel la Vierge Mère atten-dait le Fils, seront amenés à la prendre comme modèle et à se préparer à aller à la rencontre du Sauveur qui vient, «vigilants dans la prière et remplis d’al-légresse...» Le temps de Noël constitue une commémoration prolongée de la maternité divine, virginale, salvifique, de celle qui, «dans sa virginité parfaite, enfanta le Sauveur du monde». En effet, en la solennité de la Nativité du Seigneur, l’Eglise, tout en adorant le Divin Sauveur, vénère sa Mère glorieuse; à l’Epi-phanie, tandis qu’elle célèbre la vocation universelle au salut, elle contemple la Vierge, vrai siège de la Sagesse, vraie Mère du Roi, qui présente à l’adoration des Mages le Rédempteur de tous les

peuples (cf. Mt 2,11); et en la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (dimanche dans l’octave de Noël), elle contemple avec vénération la vie sainte que mènent dans la maison de Nazareth Jésus, Fils de Dieu et Fils de l’homme, Marie, sa mère et Joseph, homme droit

(cf. Mt 1,19). Dans l’ordonnance réformée du temps de Noël, il nous semble que tous doivent tourner leur attention vers la réinstauration de la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu; ainsi placée au 1er janvier selon l’an-cienne coutume de la liturgie de Rome, elle est destinée à célébrer

la part qu’a eue Marie au mystère du salut et à exalter la dignité particulière qui en découle pour la «Mère très sainte… qui nous a mérité d’accueillir l’Auteur de la vie». Elle constitue par ailleurs une excellente occasion pour renouveler notre adoration au Nouveau-Né, Prince de la Paix, pour écouter à nouveau le joyeux message des anges (cf. Lc 2,14), pour implorer de Dieu, par la médiation de la Reine de la Paix, le don suprême de la paix. C’est pour cette raison qu’en l’heu-reuse coïncidence de l’octave de la Nativité du Seigneur et du 1er

janvier, journée de vœux, nous avons institué la Journée mon-diale de la Paix, qui reçoit de plus en plus d’adhésions et produit déjà dans le cœur de beaucoup des fruits de paix.»

Exhort. apost. Marialis Cultus (I, A 4- 5)

Paul VI Avec Marie, se préparer à accueillir l’Enfant Dieu Jésus

A la recherche d’une auberge, Uta Schwab, figurines en bois habillées

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Stella mariS No 530 x 29

Jésus est le Médiateur entre Dieu et les hommes

Jésus est le Médiateur unique entre Dieu et les hommes, entre son Père et l’humanité: «Personne ne vient au Père que par moi.» (Jn 14,6)

Jésus dans l’exercice sublime de son sacerdoce révèle aux hommes Celui dont il a une connaissance parfaite. «Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père et nul ne le connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révé-ler.» (Mt 11,27)

Jésus est le Pasteur suprême, le Chef de toute la famille humaine. Il a la charge de toutes les brebis et aucune ne peut entrer au bercail céleste sans passer par lui: «Je suis la Porte des brebis, si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé.» (Jn 10,7.9)

Jésus est le Chemin qui conduit l’homme au ciel. Il est la Science de tout homme qui éclaire son intelligence des vérités éternelles et Il est la Vie qui déjà sur terre, pos-sédée par l’âme humaine lui ouvre le ciel et lui accorde le bonheur éternel. Par son sacerdoce qui s’exerce dans le temps de l’Eglise et qui nous plonge dans l’éternité, Jésus nous offre toutes grâces dont nous avons besoin pour être sanctifiés: «Je suis la Voie, la Vérité et la Vie.» (Jn 14,6) Et il nous révèle son iden-tité divine au cœur de cette parole d’amour venue for-tifier l’homme en proie au doute et à l’incertitude de toute vérité.

Jésus comme Prêtre Suprême glorifie son divin Père

La principale mission de Jésus, Souverain Prêtre est de glorifier son Père comme tout prêtre consacré par le Christ au sein de son Eglise est d’œuvrer comme glorificateur de Dieu. Comme elle est belle et glorieuse cette parole du divin Pontife au soir de sa vie: «Je t’ai glorifié sur la terre en menant à bonne fin l’œuvre que tu m’as donnée de faire.» (Jn 17,4) La gloire de Dieu est d’être connu et une fois connu, c’est d’être adoré, aimé et servi. Et c’est à cette œuvre sublime et à ce minis-tère profondément sacerdotal que Jésus a consacré toute sa vie: «J’ai fait connaître ton nom aux hommes, que tu as tirés du monde pour me les donner.» (Jn 17,6)

Maintenant que Jésus par son sacerdoce a accompli sa mission de glorifier son Père, il veut que cette mission de glorification du Père continue dans le ministère des prêtres qu’il a consacrés au sein de son Eglise et qui par leur sain-teté feront la gloire de Dieu: «C’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes dis-ciples.» (Jn 15,8)

Jésus veut que son Père soit glorifié en lui par tout homme qu’il est venu sauver. Le moyen de glorifier le Père par le Fils c’est de prier le Père au nom du Fils en s’ap-puyant sur les mérites et les puissances de son Sacerdoce afin qu’il continue à distri-buer ses dons et ses grâces

aux mendiants de son amour: «Tout ce que vous demande-rez en mon nom, je le ferai afin que le Père soit glorifié dans le Fils.» (Jn 14,13)

Jésus est prêtre éternelle-ment, et à jamais il glorifiera son Père par son incarnation et sa rédemption et c’est ici l’objet de sa suprême prière lorsqu’il demande à son Père de le glorifier afin que lui-même trouve en son Fils le Verbe incarné et le Sauveur, sa propre glorification: «Père, l’heure est venue: glorifie ton Fils afin que ton Fils te glori-fie.» (Jn 17,1)

Jésus comme Prêtre est le grand intercesseur en faveur des hommes

Jésus Prêtre est le grand priant de l’humanité. Pontife des biens à venir (He 9,11), il s’est chargé de présenter sans cesse à son Père les besoins des âmes et surtout celles des apôtres, de ses disciples qui fidèles à ses inspirations et à sa Parole évangélique appartenaient de fait à son Père et lui sont déjà un sujet de gloire: «Je prie pour eux, pour ceux que tu m’as don-nés parce qu’ils sont à toi.» (Jn 17,9)

Jésus connaissant tous les dangers que courent les âmes dans le monde, supplie son Père de les préserver des dan-gers et de veiller sur elles: «Père saint, garde-les dans ton nom ceux que tu m’as donnés pour qu’ils soient un comme nous.» (Jn 17,11)

Jésus prie pour que les âmes ne soient pas atteintes par le mal et qu’elles se

gardent de tout péché au milieu des mille tentations du monde parmi lesquelles elles doivent vivre: «Je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais.» (Jn 17,15)

Pour Jésus, Souverain Prêtre, ne pas pécher n’est pas suffisant, il faut encore travailler activement à se sanctifier. Jésus avait dans sa prédication encourager les hommes à se rapprocher de la Sainteté du Père: «Soyez par-faits comme votre Père céleste est parfait.» (Mt 5,48) et avant son Ascension, il s’adresse à son Père pour qu’il les assoit dans de solides vertus et les sanctifie. «Sanctifie-les dans la vérité, ta parole est Vérité.» (Jn 17,17)

Jésus n’exclut personne de sa prière sacerdotale. Venu appeler tout homme à la conversion, il voudrait les sauver tous. Après lui, ses Apôtres et ses prêtres conti-nueront son enseignement et à l’avance il prie pour tous ceux qui écouteront leur parole et croiront en lui: «Je ne te prie pas seulement pour eux, mais aussi pour tous ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.» (Jn 17,20)

Par l’autorité de son Ponti-ficat, Jésus fonde son Eglise, lui donne un chef en la per-sonne de Pierre et sachant les assauts de l’Enfer contre elle et prévoyant la trahison pas-sagère de Pierre, il prie pour sa conversion et en même temps pour qu’il raffermisse la foi du peuple chrétien en conservant la doctrine de l’Eglise: «Simon, Simon, voilà que Satan vous a réclamés

père François Zannini

Jésus: l’Unique et Souverain Prêtre (3e partie)L’idéal de tout prêtre

30 x décembre 2015

pour vous cribler comme le froment, mais moi, je prie pour toi afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères.» (Lc 12,31-32)

Pour assurer à son œuvre une garantie perpétuelle et conserver au monde les bienfaits de sa mission sacer-dotale, Jésus obtient de son divin Père l’assistance per-manente de l’Esprit Saint. C’est le couronnement de son intercession divine en faveur de l’humanité. Assurée de la Présence de l’Esprit divin, l’humanité est sûre de sa pro-tection, de son illumination des esprits et des cœurs et de la force intérieure pour vaincre le mal et vivre dans la fidélité de l’amour: «Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Paraclet pour qu’il soit avec vous à jamais, l’Esprit de vérité.» (Jn 14,16)

Jésus Prêtre agit comme Maître et Docteur

Une des principales fonc-tions du prêtre est d’ensei-gner, de proclamer la Bonne Nouvelle. Jésus affirme son caractère divin de Souverain Prêtre en prêchant avec auto-rité la vérité aux hommes de son temps et pour tous les temps: «Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité.» (Jn 18,37)

Jésus comme le Messie et envoyé du Père est devant ses disciples et tout homme le Maître et le Docteur par excel-lence car il enseigne la Vérité qu’il est: «Le Verbe était la lumière véritable qui éclaire

tout homme, vous m’appelez Maître et Seigneur et vous dites bien car je le suis.» (Jn 1,9 et 13,13)

Jésus comme l’unique Prêtre est aussi l’unique Doc-teur, celui qui sait parce qu’Il est la Vérité de toute science et la Sagesse de toute vie. Il est Celui en qui tout homme doit puiser la doc-trine pour le connaître et le faire aimer: «Vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.» (Mt 23,10)

Jésus après avoir affirmé sa divinité rappelle la parole prophétique représentant Dieu venant lui-même ensei-gner tous les hommes: «Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés par Dieu.» (Jn 6,45)

Jésus Prêtre pour l’éternité est rempli de la science divine et il s’en fait l’écho fidèle dans son apostolat en Pales-tine: «Je dis ce que le Père m’a enseigné.» (Jn 8,28) Et Il est attentif à répandre la parole de Dieu son Père qu’il est venu révéler au monde de tous les temps: «Je n’ai point parlé de moi-même mais le Père qui m’a envoyé m’a lui-même ordonné ce que j’avais à dire et à faire connaître, ainsi ce que je dis, je le dis comme le Père me l’a ensei-gné.» (Jn 12,49-50)

Jésus est conscient qu’il doit annoncer la parole de Dieu à tout homme en Israël. Il parcourt donc villes et vil-lages proclamant la Bonne Nouvelle: «Allons dans les bourgs voisins et dans les villes afin que j’y prêche aussi car c’est pour cela que je suis venu.» (Mc 1,38)

Durant sa Passion, accusé par le Sanhédrin, Jésus affir-mera qu’il ne s’est pas passé un seul jour sans qu’il ait rempli sa mission de prédica-teur et honoré comme prêtre sa fonction de ministre de la parole: «Tous les jours, j’étais parmi vous enseignant dans le Temple.» (Mt 26,55)

Jésus soucieux de répandre la Parole divine à tous les hommes l’a fait publique-ment afin que le plus grand nombre profitent de ses leçons et se convertissent: «C’est au grand jour que j’ai parlé au monde. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple où tous les juifs se rassemblent et je n’ai rien dit en secret.» (Jn 18,20)

Et Jésus comme docteur et prédicateur de la parole divine nous a enseigné une science complète. Il nous a explicité la pensée du Père et toute la révélation se trouve dans la doctrine qu’il nous a laissée: «Tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.» (Jn 15,15)

A tout homme maintenant de croire et de soumettre sa raison à l’éclairage de la foi et d’unir sa volonté à celle du Christ comme Lui s’est sou-mis à son Père, il aura alors l’intelligence des Ecritures comme du sens profond de la doctrine de Jésus, notre Sou-verain Prêtre: «Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il saura si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de moi-même.» (Jn 7,17)

Si nous sommes capables de lire l’Evangile en continu et de l’étudier assidûment, alors nous deviendrons les vrais disciples de Jésus prêtre, Docteur et Roi, et illuminés de sa vérité et nourris de sa doctrine, nous posséderons la science des saints. Ainsi nous pénétrerons plus à même dans la voie des commande-ments de la vie et de l’amour, éducateur de notre liberté: «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaî-trez la vérité et la vérité vous rendra libres.» (Jn 8,31-32)

Jésus Prêtre est Modèle de toutes les vertus

Jésus, le Souverain Prêtre, envoyé dans le monde par son Père fut établi dans une sainteté parfaite pour être le Principe et le Modèle de toute sainteté sacerdotale et pour l’œuvre que le Verbe incarné devait accomplir en Israël: «A Celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde.» (Jn 10,36)

Ainsi Jésus, prêtre destiné à pratiquer toutes les ver-tus avant de les enseigner aux autres peut lancer à ses ennemis le défi de trouver en lui l’ombre du péché: «Qui d’entre vous me convaincra de péché?» (Jn 8,46)

Même Satan qui attaque sournoisement les consciences les plus droites n’a jamais pu pénétrer dans l’âme de Jésus saint, innocent et immaculé (He 7,26) Mais il essaiera de s’approcher sans jamais pou-voir l’atteindre: «Car il vient le Prince de monde; sur moi, il n’a aucun pouvoir.» (Jn 14,30)

Jésus est en contact perma-nent avec son divin Père dont il est l’Envoyé et le Prêtre. Sa mission sacerdotale consiste à être sans cesse à ses ordres et à accomplir ses moindres volon-tés: «Celui qui m’a envoyé est avec moi; il ne m’a pas laissé seul parce que je fais toujours ce qui me plaît.» (Jn 8,29)

Jésus en étant uni à son Père durant toute sa vie obtint comme Prêtre et dans l’exer-cice de son Sacerdoce une infinité de mérites destinés à sanctifier les âmes et en particulier les âmes sacerdo-tales: «Pour eux je me sanc-tifie moi-même afin qu’eux aussi soient sanctifiés dans la Vérité.» (Jn 17,19)

Jésus rappelle à ses dis-ciples en les invitant à consi-dérer toute sa vie terrestre qu’il leur faudra marcher sur ses traces pour être des prêtres selon son cœur et pour lui ressembler en sain-teté comme Lui fut le Prêtre modèle et parfait de son Père: «Je vous ai donné l’exemple pour que vous aussi vous fas-siez comme moi j’ai fait pour vous.» (Jn 13,15)

(à suivre)Père François Zannini

Sur la montagne Jésus guérit les aveugles et les boîteux, de James Tissot (1936-1902), Musée de Brooklyn

Stella mariS No 530 x 31

Sa réputation

L’Aloe vera est une plante médicinale très puissante et mondialement reconnue. On la trouve dans toutes les civi-lisations (médecine tradition-nelle chinoise, peuples médi-terranéens de l’Antiquité, etc.). L’Aloe vera est réputé pour soigner la peau, pour lutter contre le vieillissement cellulaire et aussi pour soi-gner la flore intestinale, la constipation, renforcer le sys-tème immunitaire ou encore améliorer la circulation san-guine.

La richesse de l’Aloe vera

Il contient, comme un cac-tus, plus de 99% d’eau et le 1% restant est une synergie de 150 éléments différents dont 12 vitamines (A, B1, B2, B3, C et E), beaucoup de minéraux et d’oligoéléments (calcium, sodium, chlore, manganèse, magnésium, cuivre, chrome, zinc, sélénium, germanium, phosphore, potassium, fer), des tanins et 18 acides ami-nés. L’Aloe vera est une des plantes les plus riches avec la baie de Goji et la baie d’Acaï, mais aussi avec les algues comme la spiruline, la chlo-rella et la maca.

Sa composition explique en grande partie ses larges et puissantes propriétés. Le gel de l’Aloe vera est la partie la plus importante et contient de l’Acemannan qui permet une meilleure oxygénation des cellules comme un meilleure circulation sanguine.

Les bienfaits curatifs de l’Aloe vera

L’action de l’Aloe vera est externe et interne.

Usage externe

• Il agit contre le vieillisse-ment de la peau et on lui associera le jus de baies d’Acaï et de Goji.

• Ilguérit des coups de soleil, mais il faut éviter l’exposi-tion au soleil après l’appli-cation du gel.

• Ilagitcontretoutebrûlure et favorise la cicatrisation de la peau.

• Ilparticipeàlacicatrisation des plaies, des coupures, des écorchures et des bles-sures.

• Ilprotègecontre lesmala-dies de la peau. En y asso-ciant du curcuma et de la menthe poivrée, il combat l’eczéma, la peau sèche et aussi l’acné.

• Ilestefficace contre le pru-rit, le psoriasis, l’urticaire, l’impétigo et le furoncle.

• Il fortifie les ongles et les cheveux, associé à la spiru-line.

•AssociéauxbaiesdeGojietd’Acaï il redonne de l’éclat aux cheveux, à la peau et aux ongles et il élimine les pellicules.

Usage interne

L’Aloe vera joue un rôle anti-cancer, antioxydant et renforce le système immu-nitaire.• Il stimule le métabolisme,

fortifie l’organisme et com-bat la fatigue,

• Ilpossèdedesantioxydants très efficaces.

• Il protège efficacement des radiations, associé au Gin-gko Biloba.

• Ilagit en prévention du can-cer de la peau. (Les Japo-nais s’en servirent après du largage de la bombe nucléaire en 1945.)

• Ilstimule et renforce le sys-tème immunitaire.

•C’estunanti-inflammatoire général en l’associant avec le curcuma et le gingembre.

• Il stimule le métabolisme, fortifie l’organisme et com-bat la fatigue, associé au ginseng et au maca.

• Ildiminue les risques d’in-fection car il est antisep-tique et antifongique.

• Ildésintoxique l’organisme, associé à la chlorella.

• Ilpermet une meilleure oxy-génation des cellules, asso-cié aux baies de Goji.

• Ilfavorise le renouvellement des cellules saines, non cancéreuses, associé à la chlorella.

• Il prévient le cancer du côlon et de l’intestin, asso-cié au curcuma et au gin-gembre.

• Il protège des maladies auto-immunes, associé aux baies de Goji et d’Acaï.

• Il améliore la circulation sanguine, combat le diabète,

Parvis Santé: Corps - Cœur - esprit

L’Aloe veraune plante aux multiples vertuspère François Zannini

Plante d’Aloe vera

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le cholestérol et permet une meilleure oxygénation cel-lulaire.

• Il combat efficacement l’herpès génital, associé à l’Echinacea.

• Il a un effet anesthésique et diminue les douleurs et surtout celles de l’intestin.

L’Aloe vera agit également sur la digestion, la flore intestinale et la constipation.•L’Aloeveraestlaxatif, asso-

cié à la spiruline et à l’ail. Il décongestionne les intestins et favorise le transit et les selles.

• Il assainit la flore intesti-nale, associé à la chlorella et à la spiruline.

• Ilprotège de la maladie de Crohn, associé au curcuma et au chanvre.

• Il favorise la digestion,prévenant ballonnements, brûlures d’estomac et diar-rhées.

• Il favorise l’élimination des gaz et des différentes toxines.

• Ilsoulage les spasmes diges-tifs et les troubles liés à l’hyperacidité.

•C’est un bon remède aux ulcères de l’estomac et du duodénum.

• Il combat l’inflammation digestive et gastro-intesti-nale.

• Il combat les ulcères pep-tiques (ulcère de la paroi stomacale ou duodénale) et les colites ulcéreuses.

•Associéaucurcuma, ilesthépato-protecteur et draine le foie.

La posologie et le dosage

L’Aloe vera est très sou-vent disponible sous forme de crèmes, de gel, de jus, de gélules ou de capsules. Le gel de l’Aloe vera est souvent utilisé en usage externe en application cutanée. En usage interne, on prendra l’Aloe vera sous forme de gélules ou de jus. Sous forme de gélules, il est conseillé de prendre 200 à 300 mg par jour. Pour le jus, on prendra avant le repas du soir 2 à 3 cuillères à soupe (soit 50 ml environ par jour) diluées dans de l’eau, 3 ou 4 fois par semaine, durant un mois. Ensuite le prendre 2 fois par semaine en entretien.

Les effets secondaires et les contre-indications

L’Aloe vera est une plante connue et sécuritaire. Une des parties de la plante peut être toxique en usage interne si

elle est consommée pure et en trop grande quantité. C’est l’aloïne (latex jaune) pré-sent dans la couche externe de l’Aloe vera qui la rend potentiellement dangereuse. Cependant les cas d’intoxi-cation sont très rares car les produits vendus sont le plus souvent exempts de cette substance. L’Aloe vera peut provoquer des diarrhées à haute dose en raison de son effet laxatif et purgatif. Evi-tez aussi l’exposition au soleil après avoir appliqué du gel de l’Aloe sur votre peau. Cette plante est phytosensibilisant.

L’avis d’experts sur cette plante

L’Aloe vera a connu son premier succès mondial après que des médecins japonais ont constaté que les personnes irradiées qui avaient bu du jus d’Aloe vera et appliqué sur leur peau du gel d’Aloe

vera développaient moins de cancers de la peau que ce que les experts avaient pronosti-qué. Les médecins japonais ont encore constaté que les patients irradiés et soignés à l’Aloe vera guérissaient nettement plus vite que les autres. L’Université japonaise d’Hoshi, spécialisée dans la recherche pharmaceutique, a publié une étude qui a permis de démontrer que l’Aloe vera possède un pouvoir antioxy-dant extrêmement puissant pour lutter contre les radi-caux libres provoqués par les radiations. Il protègerait aussi efficacement certaines substances essentielles de l’organisme comme le gluta-thion qui joue un rôle majeur dans le bon fonctionnement du système immunitaire de l’organisme.

En conclusion, cette plante représente une panacée de bienfaits pour les soins de la peau et du corps humain. La sagesse voudrait qu’on l’uti-lise sans abus parce qu’un excès de jus d’Aloe vera peut fatiguer l’organisme, déclen-cher des diarrhées et une accoutumance qui diminuera l’acuité du produit. Il est plus efficace de le prendre sporadi-quement mais régulièrement pour soutenir l’organisme dans des périodes de vie plus difficiles. Le mieux est tou-jours l’ennemi du bien, alors faisons des cures d’Aloe vera qui seront salutaires à l’or-ganisme parce qu’espacées dans le temps.

Père François Zannini, naturopathe

Route de l’Eglise 71 1648 Hauteville / SuisseTél. 0041 26 915 93 93 Fax 0041 26 915 93 [email protected] www.parvis-sante.com

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InformatIons

Les renseignements ci-dessous sont donnés sans engagement de la part de Stella Maris et sous ré-serves de modifications ou d’erreurs. Stella Maris n’apporte pas de caution aux personnes ou prophètes mentionnés dans ces pages «Informations». Il en est de même pour les organisateurs de pèlerinages. Rappel pour les organisateurs: L’annonce de confé-rences dans Stella Maris est gratuite. Pour les pèle-rinages 20 euros (CHF 30.-) par publication de 1 à 4 lignes et 5 euros (CHF 7.50) par ligne supplémen-taire. Les annonces de pèlerinages dans le numéro de mars restent gratuites.Pour toutes les annonces, Stella Maris garde toute liberté de les publier. L’annonce doit nous parvenir le plus tôt possible (dernier délai le 15 du mois précé-dent) par lettre/fax ou mieux, par e-mail ([email protected]) (pas possible par téléphone) avec un nu-méro de tél. pour les renseignements.

Cénacles de prière et de guérison avec Jean-marc (tri-nité d’amour) en france5 décembre, 87009 Limoges, salle de conférence de l’hôtel Citotel «Les Alizées», 79 avenue de l’aéroport (150 m de l’aéroport), conférence à 14h30, thème: «L’urgence est à la conversion et à la prière», rens.: 05 55 28 02 01 // 30 janvier, 06160 Antibes - Juan-les-Pins, Hôtel «Les Ambassadeurs», 50 chemin des Sables, salle de confé-rence «Louis Amstrong», conférence à 14h30, thème: «Le chemin merveilleux de la prière», rens.: 04 93 33 36 55 ou 05 55 28 02 01.

Conférence d’axelle5 décembre, Ugine (73400), 14h30, salle paroissiale à la Cure d’Ugine (en face de l’église). Rens.: 06 13 54 78 78 ou Evelyne 06 89 05 18 08.

Conférence de notre collaborateur Bernard Balayn4 décembre, à Brest, église Saint-Louis, salle Jean-Paul-II, rue Pasteur, 20h30. Thème: «Jean Paul II et la miséri-corde, à l’occasion de l’ouverture de l’Année de la Miséri-corde». Rens.: 02 98 44 14 08, [email protected].

rencontre-conférence avec Virginie à Lourdes6 décembre, église paroissiale du Sacré-Cœur, 10 Place de l’Eglise, 65100 Lourdes, 16h-18h (messe à 11h00). Rens.: 06 41 53 02 01.

Journée mariale avec consécration à la Vierge marie12 décembre, 10h-17h, animé par Axelle et André avec le Père Jean-Régis Fropo à la chapelle Ste-Thérèse, chemin des Hoirs, à Six-Fours-les-Plages (83140). Pour se prépa-rer à Noël avec la Vierge Marie. Repas partagé tiré du sac par chacun. Prière: louange, chapelet, adoration, interces-sion, messe, confessions. Enseignements, partages, questions/réponses. Rens.: Evelyne 09 54 36 10 87 et 06 89 05 18 08, [email protected]. Prochaine rencontre prévue le samedi 16 janvier 2016.

Conférences et prières animées par le père o. Bagnoud11 décembre, 19h, église St-Pierre, messe de guérison // 12 décembre, 19h, Estavayer-le-Lac, chapelle de l’hôpi-tal, conférence et prière sur le thème «Victoire dans la louange». Rens.: tél. +39 (015) 742208, [email protected], http://www.koinoniagb.org/fr

association témoins de l’amour et de l’Espérance5-8 décembre, marche depuis Picheloup où N.-D. apparut en pleurs à 4 petites filles, rendez-vous 5 décembre à 14h30 dans l’église d’Arnaud Guilhem (31360), marches sous formes de petites couronnes demandées par la Sainte Vierge aux 4 petites filles, 09 52 49 23 74.

Programme de Banneux (Belgique)15-17 janvier, session d’intercession pour la guérison avec Sr. Claire Gagné (Ca) (ancienne collaboratrice du Père Tardif et continuatrice de son ministère de Guérison, res-ponsable officielle du Renouveau de Haïti), assistée par Gilbert Dabady (USA) et Gesner Leblanc (Ca). Samedi 17, participation du Père Albert Franck (Lux.) avec messe, enseignement et prière, thème: «La Miséricorde de Dieu». Rens.: [email protected] ou +32 (0) 485 687 620 ou (0) 484 00 99 84.20-24 avril, session d’intercession pour la guérison et délivrance, avec le Père Ghislain Roy (Canada). Rens: [email protected] ou +32 (0)485 687 620 ou (0)484 00 99 84.

Conférence de fille du soleil17 janvier, 08400 Semide, 14h, Salle des fêtes, (à gauche de l’Eglise). Rens.: Agnès 06 29 35 69 68.

retraite biblique en alsace par le Père Jean-Yves Jaffré5-10 janvier, thème: Pèlerinage sur les montagnes de la Bible. Lieu: Maison St-Joseph, 68000 Colmar. Infos, ins-criptions: 06 32 58 10 33.

retraite d’accueil du saint Esprit et de guérisonAssociation Laisse-toi aimer.16-17 janvier, sur Lezennes (59), Jésus vous invite à le rencontrer, à découvrir combien le Ciel nous aime et à se laisser transformer. Danièle lit dans les âmes et donne au prêtre tout ce qui fait obstacle à la grâce. Sur inscr., rens.: Christophe, 06 06 41 54 91, www.laisse-toiaimer.fr

Conférence exceptionnelle à rodezVenez découvrir les messages de la Sainte Vierge Marie donnés à l’Humanité de 1981 à 2002 par l’inter-médiaire de Luz Amparo Cuevas sur le site du Pré-Neuf de l’Escorial situé à proximité de Madrid.29 janvier, à 17h (entrée gratuite), à la Maison Saint-Pierre, avenue St-Pierre, 12008 Rodez. Rens.: Ass. des Messages de l’Escorial, 06 80 77 26 22.

séminaires de la maison tibériade, Le Bouveret, suisse30-31 janvier 2016 + 9-10 avril 2016: «Vive la Misé-ricorde», par le Père Gérard Farquet. Séminaires peu-vant être suivis indépendamment les uns des autres, du samedi matin 8h30 au dimanche 12h. Rens. et ins-cr.: Anne-Marie Miljevic, 027/323 38 63 ou 079/721 22 51, www.ecole-des-missions.ch

Programme 2016 du foyer de Charité de Baye22-28 février: Carême «Santé et sainteté avec sainte Hildegarde», retraite fondamentale avec monodiète à l’épeautre. Prédicateur: P. Zannini, naturopathe. Cette retraite qui se déroule dans un climat de recueille-ment est ouverte à tous, à partir de 18 ans. Rens.: http://baye.foyer.fr ou 03 26 52 80 80. Ins-criptions en ligne. 5-11 décembre: Avent «Amour et humilité: à (re)découvrir avec ste Hildegarde», retraite fondamentale avec monodiète à l’épeautre. Prédica-teurs: P. François-Jérôme Leroy avec Marie-France et Claude Delpech (Les Jardins d’Hildegarde). Retraite se déroulant dans un climat de recueillement, ouverte à tous, à partir de 18 ans. Rens. http://baye.foyer.fr ou au 03 26 52 80 80. Inscriptions en ligne.

retraite d’évangélisation prêchée par le Père J. manjackal26, 27, 28 février 2016 à Carmaux (Tarn, 81). Rens. Maryvonne 06 29 92 46 49 ou [email protected] et Patricia 06 30 25 53 04 ou [email protected]. Organisée par l’Association catho-lique Fontaine d’Eau Vive.

Prière à saint Jean Paul II pour un témoignage percutant

au soutien de la famille La famille naturelle formée d’une mère, d’un père et de leurs enfants éventuels, est une église domestique, un havre sacré où se vit et s’enseigne l’amour. Voilà ce que vous nous rappeliez, saint Jean Paul II dans votre exhortation apostolique Familiaris Consortio de 1981. Aidez-nous à faire valoir, promouvoir et protéger l’idéal de la famille naturelle qui ne nécessite pas le recours à des artifices qui se substituent à l’acte conju-gal. Aidez-nous à valoriser le sacrement du mariage entre un homme et une femme comme le lieu sacré de l’amour conjugal. Aidez-nous à faire comprendre que le rôle et la fonction de père et de mère ne sont pas interchangeables, mais indispensables et complémentaires. Aidez-nous à donner à nos enfants des frères et sœurs en abondance, afin qu’ils puissent apprendre la vertu du partage. Aidez-nous à valoriser le travail du parent au foyer pour que ceux et celles qui le désirent puissent être présents à la maison avec leurs en-fants. Aidez-nous à faire comprendre l’enseignement de Jésus selon lequel le sacrement du mariage réalisé en toute liberté et en pleine conscience est une promesse qui témoigne de l’Alliance éternelle de Dieu avec l’humanité. Réciter un Pater, un Ave et un Gloire soit au Père.

La maison de mon PèrePôle de ressourcement à Paray-le-Monial offre service d’écoute et d’aide pour prêtres, religieux, laïcs tout au long de l’année. 490 euros la semaine en pension complète. Tarif spécial pour prêtres et religieux (nous contacter): [email protected], tél. 07 87 18 86 25.

Conférences sur les apparitions de GarabandalPierre-Jean Bocabeille, dépositaire des archives fran-çaises de Garabandal, qui a beaucoup oeuvré sur ces apparitions, parlera du message laissé par Notre-Dame à San Sébastian de Garabandal, dans les années 1960, lors de ses apparitions sous le vocable de Notre Dame du Mont Carmel. Rens.: 06 10 49 53 24.

PèLErInaGEs - PèLErInaGEs - PèLErInaGEs

Célébrez l’année sainte de la miséricorde Divine sur les traces de sainte faustine et de saint Jean Paul II8-22 juin 2016, pèlerinage en car en Lituanie, Pologne et retour par Prague // 1-8 juillet 2016, pèlerinage en avion en Pologne // 13-20 juillet 2016, pèlerinage en avion en Lituanie. Rens.: Com-munauté Saint Jean, Rue de la Sapinière 50, 4141 Banneux ND, contactez frère Alain, tél. (0032) 4 360 01 24 ou GSM (0032)492 67 99 40, [email protected]

Pèlerinages 2016 au départ de suisse romande 12-18 mars: San Giovanni Rotondo, Assise, Lancia-no, Loretto // 28 mars-3 avril + 22-29 octobre: Med-jugorje // 31 mai-3 juin: Mont St-Odile, Banneux, Beauraing // 20-24 juin: Lisieux, Honfleur, Alençon, Montligeon, Paris (Rue du Bac) // 18-21 juillet: La Salette / 5-7 septembre: Châteauneuf de Galaure, La Louvesc, Puy-en-Velay. Rens.: Marie-Josée Currat, Rte de Riaz 42, 1630 Bulle, 026 912 80 33 ou 079 417 94 23 ou Juliane Antille, Vergers 30, 3965 Chip-pis, 027 455 25 59 ou 078 759 41 61 ou Taxi Etoile, 1630 Bulle, 026 912 21 22, [email protected].

Pèlerinages chez le Père Bianco et exorcistes italiens 2015-201610-13 déc., 28-31 janvier, 25-28 février, 10-13 mars, 14-17 avril, 19-22 mai, 16-19 juin, 6-9 août, 22-25 septembre, 20-23 octobre, 17-20 novembre, 15-18 décembre. Rens: Patrizia Cattaneo, +39 338 77 26 782, [email protected], www.patriziacattaneo.com

Pèlerinage à san DamianoTous les 1er samedi du mois, dép. Mazères, Muret, Tou-louse, Carcassonne, Narbonne en car couchettes. Rens.: Ass. N.-D. Mère de la Consolation, tél. 05 61 08 92 65 ou 06 69 46 60 55.

DIVErs - DIVErs - DIVErs

Chemin de Croix en l’année de la miséricordeFribourg (Suisse), chapelle de l’Hôpital des Bourgeois.A 12h10, les vendredis 26 février 2016, 11 mars 2016 et 20 mai 2016.

adoration du saint-sacrement à fribourg (suisse)Chapelle de l’Université Miséricorde (Fribourg, Suisse) chapelle dédiée au Christ-Roi, tous les mar-dis au cours de l’année académique, de 13h à 17h, possibilité de se confesser.

messe en latin à fribourg (suisse)Tous les mercredis, au cours de l’année académique, à 12h10, messe dans la forme ordinaire du rite romain, en latin, avec chant grégorien, possibilité de recevoir la sainte communion à genoux.

Prière à la Divine miséricorde à Delémont (suisse)Louange, adoration, prière à la Divine Miséricorde, tous les mardis de 15h à 16h15 à la Crypte du Centre Saint-François à Delémont. Rens. 032 422 59 73.

Groupe de prière de la fraternité des Petites Pâque-rettes de Jésus à 62250 marquisequi a pris l’engagement de méditer tous les vendredis de 17h30 à 18h30, le Chemin de Croix que Jésus a de-mandé à Elena. Venez nous rejoindre nombreux dans l’église Saint-Martin, 13 rue Jules Duflos, 62250 Mar-quise. Rens. Mme Jacqueline Dourlens, 03 21 92 91 52 (en cas d’absence, merci de laisser un message). Si madame Dourlens ne vous rappelle pas, merci de bien vouloir contacter Mme Jeanine Noël, 03 21 33 99 82. Site Internet: http://petitepaquerette.free.fr

accompagnement spirituelSœur ermite du Carmel depuis 1989 offre un accom-pagnement psy-spirituel par correspondance. Sérieux et confidentialité. Rens.: [email protected]

Groupe de prière de n.-D. de fatima à marseilleLes premiers samedis du mois de septembre à juin, à 15h, église de la Ste Trinité, 35 rue de la Palud, Marseille. Messe en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie, ado-ration et bénédiction du St Sacrement, chapelet médité, confessions… Rens. Jean-Marie Salvan, 04 91 54 16 14.

Groupe de prière saint Padre Pio à acoz (Belgique)Réunion tous les premiers lundi du mois à l’église St-Mar-tin d’Acoz, 18h messe, 18h30 adoration, 19h chapelets. Serge D’hoey, 04 75 86 44 98.

mouvement sacerdotal marialCénacle hebdomadaire après la messe à Attenschwil-ler ou à Michelbach-le-Haut (Haut-Rhin), en alternance. Rens.: 03 89 68 73 07.

rosaire chez Danièle ValbrunDanièle Valbrun, pour raison personnelle, ne peut plus assurer le rosaire mensuel à son domicile.

Création de l’association n.-D. de Garabandal francePour toute adhésion, recevoir le bulletin d’information: [email protected]

Groupe de prière Padre Pio3e lundi du mois à Cagnes. Rens. Les 3 Roses de Mai, 04 93 800 741 ou 06 50 20 45 46.

Groupe de prière Les amis de Padre Pio à marseilleTous les 3e samedis du mois à 15h, église St-Cannat, place des Prêcheurs (Bd République, vieux port), messe en l’hon-neur de la Ste Vierge, adoration du St Sacrement, confession. Rens. Ginette Albérich 04 91 22 04 02 ou 06 87 04 58 84.

Groupe de prière de la divine miséricorde à fribourg (suisse)Chaque vendredi, 14h-15h30, chapelet et litanie de la Miséricorde. Rens.: Mme Rocio Hüging 079/581 58 02.

Groupe de prière renouveau charismatique à fribourgChaque lundi (sauf vacances scolaires), 14h-15h30, église Ste-Thérèse, Fribourg. Rens.: Mme Rocio Hüging, 079/581 58 02, mail: [email protected]

Prières des mères à fribourg (suisse)Unies dans la prière nous sauverons nos enfants. Pour l’unité pastorale Ste-Thérèse et St-Laurent, rens. Véro-nique Lutz 077/461 72 43 (mardi 9h15-10h15) ou Rocio Hüging, 079/581 58 02 (jeudi 9h-10h), www.prieresdes-meres.com, [email protected].

Chaîne de prière en faveur de la paix en PalestineUne dizaine d’Ave Maria chaque jour en plus des prières quotidiennes. Tél. 04 93 89 47 75 (dès midi).

Groupe de prière «marie mère de La Lumière à namur» BelgiqueRassemblement de prière pour la pratique de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois demandé par la Sainte Vierge à Fatima. Tous les 1er samedis du mois à 15h. Messe en l’honneur de la Ste Vierge, adoration du St Sacrement, confessions. Eglise St-Nicolas, 72 rue saint Nico-las, 5000 Namur. Rens.: Nathalie-Marie 0032 489 496 686.

suisse - rassemblement de prière «La Vraie Vie en Dieu»Rass. mensuel pour l’unité. Eglise St-André, Bois-Gentil 9, 1018 Lausanne (sortie Blécherette, de la gare: bus 1, arrêt Vélodrome). Les 4e jeudis du mois de 19h30 à 21h30 environ. Rens.: 079 623 00 27, www.tlig.org ou www.vassula.org.

Prière pour vivre le message de fatima et pour les voca-tions à ParisLe 13 de chaque mois (de 13h45 à 17h), au Sanctuaire N.-D. de Fatima, 48 bis, Bd Sérurier, 75019 Paris (métro Porte des Lilas): chapelet, adoration, confessions, messe. Cette célébration, organisée par l’Ass. Les Pèle-rins de Fatima, annulle et remplace celle du 3e samedi.

association «Les apôtres miséricordieux du Cœur de Jésus et marie»Journée de ressourcement à Pontmain le 16 de chaque mois. 11h messe au sanctuaire. Rassemblement à la grange des apparitions après la messe. 12h30 pique-nique partagé; 14h louange, «lectio divina», enseignement de Rosa. Chapelet et prière de consécration à Marie. Thème de l’enseignement de décembre: «Le combat spirituel. Le reconnaître et lui faire face». Rens. 02 43 06 92 09.

message de tendresse de Jésus à françoiseLyon: chez Ariane de Picciotto, 82 rue Longefer, Lyon 8e, tél. 04 78 76 08 05 (le soir). Veuillez téléphoner pour connaître la date et l’heure // Pas de Calais: Chez Carole Agus, Oye Plage (62215), le 3e vendredi, tél. 03 21 19 49 97 // Nous prions le chapelet de la Divine Miséricorde chaque jour à 17h30 à la Maison de Marie, 18 rue Jean Jaurès à Plougasnou (29630) (près du collège ou tennis). Ouvert à tous les adhérents de l’Œuvre et leurs invités.

Vous êtes seul, vous souhaitez prier, vous portez un lourd fardeau, un écoutant, face au St-Sacrement dans un des 23 oratoires situés sur toute la France vous répond. Service catholique d’écoute et de prière 7j/7 et 24h/24, confidentialité, appelez le 09 72 302 999.

Groupe de prière de DozuléTous les jeudis à 16h (louange, rosaire de Dozulé, messe et adoration) par M. Jean Hollerich, Croix d’Amour de Differdange, 8 Rue Pierre Dupong, Tél: 00352 58 92 43, GSM: 00352 621 133 888, Fax: 00352 58 27 33, [email protected].

messes votives au saint Esprit à fribourg (suisse)Chaque dernier mardi du mois à 19h30, église Ste-Thérèse. Rens.: Mme Demierre, 026/466 31 47.

Célébration du sacré-Cœur de Jésus et la miséricorde DivineChaque premier vendredi du mois, église St-Sulpice, Paris, de 18h45 à 20h30. Programme: Messe suivie d’une heure d’adoration animée du St Sacrement avec le chapelet à la Miséricorde Divine et les litanies. Rens.: Pour la Miséri-corde Divine, tél. 01 45 03 17 60, mail: [email protected]

Vraie Vie en Dieu groupes de prière en suisse romandeGenève: «Le Cénacle», Promenade Charles-Martin 17, Genève, chaque lundi à 20h sauf vacances scolaires, tél. 079 250 76 36. // La Chaux-de-Fond: église du Sacré-Cœur, 47 rue du Doubs, 1er et 3e mardi, de 14h à 16h sauf vacances scolaires, tél. 032 961 15 50.Lausanne: chapelle Orthodoxe Roumaine, avenue de La Harpe 2 (sous la Bibliothèque Municipale de Mon-triond), chaque lundi à 19h30, tél. 021 921 17 57.Lausanne: église Saint-André, chemin du Bois-Gentil 9, 1018 Lausanne. Rassemblements mensuel de prière pour l’Unité, le 4e jeudi de chaque mois de 19h30 à 22h environ (sauf juillet, août et décembre), tél. 079 212 86 64.Sion: chapelle de la Communauté Marianiste, ch. Pellier 10, avec Messe, 2e et 4e mardi du mois à 14h30, tél. 027 322 67 20.

Statues • Anges • Croix

Statue Sacré-Cœur de Jésus FOP70, statue en résine,

16 cm E 12.50 CHF 15.80

Statue saint Michel

FOP72, statue en résine, 16 cm E 12.50 CHF 15.80

Statue saint Joseph

FOP73, statue en résine, 16 cm E 12.50 CHF 15.80

Statue Marie qui défait les nœudsFOP74, statue en résine,

16 cm E 12.50 CHF 15.80

Statue Vierge MiraculeuseFOP71, statue en résine,

16 cm E 12.50 CHF 15.80

Icône de la NativitéLa Sainte Famille à Noël

Doré, 18x15cm, IC149 R 52.– CHF 65.–

Croix «Enfant-Jésus»OP81, céramique - avec

crochet de suspension, 7,5x9 cm E 12.50 CHF 15.80

Ange musicien avec flûteOP84, céramique

avec dorure, hauteur 9 cm E 17.50 CHF 21.80

Ange musicien avec guitareOP85, céramique,

hauteur 9 cm E 11.– CHF 13.80

Croix avec Christ styliséOP50, Finition vieil argent, bleu émaillé, hauteur 9 cm

E 21.– CHF 26.–

Icône Vierge de Tendresse de Belgrade

Doré, 16x19cm, IC152 R 46.– CHF 57.–

Icône Le Christ MiséricordieuxDoré, 9,1x16cm, IC151

R 30.– CHF 37.50

NouVEAu

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NoëlL’imagerie des tout-petits

Un livre pour faire connaître Noël et ses tra-ditions aux tout-petits.

Emilie Beaumont, Nathalie Belineau, 30 pages en carton plastifié, couverture en

mousse, 16,5x20 cm E 8.15 CHF 10.60

La merveilleuse nuit de NoëlDe l’Annonciation au retour à Nazareth, les tout-petits découvriront l’histoire de la nais-sance de Jésus. Anne Gravier, 24 pages illustrées et cartonnées,

18x18 cm E 9.90 CHF 12.90

24 histoires de Noël pour attendre Jésus avec les petitsA lire chaque soir du 1er au 24 décembre.

80 pages illustrées 20x22 cm E 13.– CHF 16.90

dès 18 mois

2-4ans

dès3 ans

Noël La merveilleuse histoireLa naissance de Jésus racontée aux petits enfants avec des mots simples et de magnifiques illustrations.

C. Grossetête, M. Brunelet, 34 pages, 20x20,5 cm E 12.50 CHF 16.30

Coloriages de NoëlDe belles images à colorier pour découvrir l’histoire de Noël, en famille, en groupe d’éveil à la foi ou de partage d’Evangile. Maïte Roche, 32 pages, 21x24 cm

E 5.60 CHF 7.30

dès3 ans

DVD - Le voyage des Rois magesCe superbe film d’animation s’adresse autant aux tout-petits qu’à leurs aînés. Chaque âge y trouvera de quoi alimenter ses rêves.DVD, 56 min. E 11.90 CHF 15.40

dès2 ans

DVD - La merveilleuse histoire de NoëlCe DVD met en avant le côté merveilleux de Noël tout en restant fidèle à la Bible. La vision des animaux offre une approche tout à fait originale de cette histoire millénaire.DVD, 46 min. E 12.– CHF 15.60

dès2 ans

Coffret 5 DVD Les Grands Héros et Récits de la Bible - L’intégrale Dessins animésUne réalisation pleine de fraîcheur, qui permettra aux plus jeunes de découvrir la Bible. Coffret de 5 DVD, 13x45 min. E 38.– CHF 49.–

DVD - Il était une fois Jésusun merveilleux film d’animation sur l’histoire qui a changé le monde…

DVD de 87 min. E 17.90 CHF 23.–

dès7 ans

Coffret 6 DVD La Bible L’intégrale Dessins animésUn magnifique coffret retraçant les pages les plus marquantes de la Bible pour le plaisir et la connaissance de toute la famille.

6 DVD, plus de 16 h E 38.– CHF 49.–

dès4 ans

dès4 ans

dès10 ans

dès7 ans

Coffret 12 DVD - La BibleDe l’Ancien au Nouveau Testament (L’intégrale)

12 DVD, zone 2, 31 h 30 E 65.– CHF 84.–

Joséphine BakhitaL’esclave devenue sainte

Cette biographie complète de Joséphine Bakhita nous fait découvrir une sainte inou-bliable, qui a vécu avec héroïsme et une sim-plicité désarmante l’amour du prochain et le pardon des ennemis.

Hervé Roullet, 176 pages, 14x22,5 cm E 18.– CHF 23.40

Dieu ou rienEntretien sur la foi

La vie entière du cardinal est une sorte de miracle, une succession de moments qui semblent impossibles sans l’intervention du Ciel. Elle est construite sur le roc de la foi, le combat pour la vérité de Dieu, l’humilité, la simplicité et le courage.

Cardinal Robert Sarah et de Nicolas Diat, 424 pages, 15x23,5 cm E 21.90 CHF 28.50

Jeunes héros de la foi, tome 2…des vies à découvrir, des exemples à suivre

Ce second tome comprend plus de 50 courtes biographies de jeunes dans la même limite d’âge, la plupart inconnus, du moins en France. Il s’agit de Martyrs, Bienheureux, Vénérables, Serviteurs de Dieu ayant vécu aux XXe et XXIe siècles ainsi que de témoins dont la cause est encore à l’étude ou en projet.

Michel de Crousnilhon, 224 pages, 14x20 cm E 16.50 CHF 21.50

Jeunes héros de la foi, tome 1Michel de Crousnilhon, 176 pages, 14x20 cm E 16.50 CHF 21.50

Le ciel existe mais l’enfer aussiAutobiographie de Vassula Ryden

Ce livre est l’histoire des étonnantes rencontres de Vassula et de ce qu’elles signifient pour nous tous. Il nous donne un aperçu de l’amour et de la justice de Dieu, et de ce qui doit arriver. C’est un livre porteur d’un puissant message d’espérance. ll touchera non seulement les cœurs de ceux qui se sont égarés mais également de ceux qui cherchent leur voie. Il nous donne un aperçu de l’amour et de la justice de Dieu. Vassula Ryden, 272 pages, 15x22,5 cm

E 20.– CHF 25.–

Auprès de Jean Paul IISes amis et ses collaborateurs racontent

Les plus proches amis et les collaborateurs de Jean Paul II se retrouvent dans ce livre pour nous raconter comment il était en privé. Le livre contient aussi le témoignage des deux dames miraculées (Sœur Marie Simon-Pierre et Floribeth Mora Diaz) qui ont ouvert la voie à la reconnaissance de la sainteté de Jean Paul II.

Wlodzimierz Redzioch, 272 pages, 14,5x21 cm E 20.– CHF 25.–

365 belles journées avec les saints du Ciel700 citations de 150 saints

Christian Laflamme nous propose une an-née à l’écoute de ces hommes et femmes, chercheurs et chercheuses de Dieu et hé-ros de la foi, de l’espérance et de l’amour que sont les saints et les saintes. La fré-quentation de ces personnages doit nous permettre de vivre la communion des saints.

Christian Laflamme, 242 pages couverture souple avec signet, 13,5x20,5 cm E 16.– CHF 20.–

Je viens vous préparer à cet événement:

L’illumination des consciencesCette révélation est donnée à Sulema, une femme née en 1954 au Salvador, qui vit depuis plus de trente ans au Canada avec son époux et leurs deux enfants. L’illumination des consciences ou «avertissement» comme il a été dit à Garabandal, c’est la même chose. Ces messages nous montrent claire-ment que le monde va à sa perte. Il va se trouver très prochainement face à un choix: pour ou contre Dieu et devra en assumer les conséquences. A chacun de se préparer à cet instant et de commencer dès aujourd’hui une conversion radicale.Dans ces livres sur l’illumination des consciences, nous sommes invités à lever la tête, à ne pas avoir peur et à garder, au plus profond de notre cœur, l’Espérance. Dieu est toujours avec nous! Abbé Guy Giroux

Volume 3, 288 pages, 15,5x23,5 cm R 20.– CHF 23.–Volume 2, 288 pages, 15,5x23,5 cm R 20.– CHF 23.–Volume 1, 304 pages, 15,5x23,5 cm R 20.– CHF 23.–

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Chères FamillesCatéchèses sur le mariage et la famille

De décembre 2014 à septembre 2015, le pape François a offert chaque mercredi des catéchèses sur la famille, toutes réunies dans cet ouvrage. Dans son style inimitable et accessible à tous, il y évoque la vie de couple, l’éducation des enfants, le rapport aux personnes âgées…

Pape François, 216 pages, 11x17,5 cm, E 9.90 CHF 12.90

C’est le temps de la Miséricorde!Prières au Dieu riche en Miséricorde

Ce livret de prières est destiné à tout baptisé, spécia-lement aux jeunes. À travers des paroles de la Bible, des Pères de l’Eglise mais aussi de Sainte Faustine ou Martin Luther King, nous pouvons trouver les mots pour implorer cette Miséricorde de tout notre cœur.M.-C. Dugué, 88 p., 11,5x19,5 cm, E 7.– CHF 9.10

Entrer dans la prière avec les CisterciensLe choix des méditations et prières les plus nourris-santes a pour but d’aider nos contemporains à trouver un maître spirituel authentique, à éclairer ses choix, tracer un chemin de vie, mieux connaître le Christ.

Jean-François Fyot, 204 pages, 11,5x18 cm, E 12.– CHF 15.60

Mère TeresaMon livre de prières

Mon livre de prière a été élaboré et utilisé par Mère Teresa. Elle y présente un recueil de prières qui conduisent à un dialogue cœur à cœur avec Dieu. Ce petit manuel non seulement nous montre comment elle priait mais nous offre également la possibilité de nourrir notre propre vie spirituelle en mettant nos pas dans les siens.

Francesco Follo, 450 pages, 11x18 cm, E 9.50 CHF 12.40

Saints Louis et Zélie Martin – Aimer, c’est tout donnerCollection «Les Sentinelles»

La vie des parents de sainte Thérèse de Lisieux racontée aux jeunes dès 10 ans.Louis et Zélie sont des modèles et des protecteurs pour toutes les familles d’aujourd’hui.O. Haumonté, 160 p., 13x20 cm, 11.90 CHF 15.50

Nous sommes nés et ne mourrons jamais plusL’histoire de Chiara Corbella Petrillo

Après avoir perdu leurs deux premiers bébés, une troisième grossesse s’annonce chez Chiara et Enrico. Au cours du cinquième mois de gros-sesse, les médecins découvrent chez Chiara un cancer, très évolutif. Le couple se trouve devant un dilemme tragique: accepter les traitements qui entraîneraient la mort de leur bébé ou lais-

ser filer le cancer, mais permettre à l’enfant de naître à terme. La jeune maman meurt le 13 juin 2012 à l’âge de 28 ans.

C. Paccini & S. Troisi, 288 pages, 13,5x20 cm, E 18.90 CHF 24.60

CD – Prier le chapelet avec... Louis et Zélie MartinEcoutons leur quotidien de joies et d’épreuves, et entrons avec eux dans la confiance: la sainteté, c’est tout simple!

CD - 48’ E 9.– CHF 11.70

Joie du pécheur pardonnéPour redécouvrir la grâce de ce sacrement et aider à s’y préparer. Ce n’est jamais facile de voir son péché, ce n’est jamais drôle «d’aller à confesse», c’est tou-jours difficile de trouver son confesseur, véritable par-cours du combattant… et surtout que dire? Toujours la même chose…Patrick Chauvet, 100 p., 11x19 cm, E 9.– CHF 11.70

Louis et Zélie MartinLa sainteté à portée de main

Ils ont su cheminer en couple vers la sainteté dans la réalité de leur vie familiale et dans leurs enga-gements sociaux et professionnels. Ce parcours nous invite à mieux découvrir leur histoire, pour prendre le temps de prier avec eux et de réfléchir aux différents aspects de notre vie de couple chrétien.

O. et S. Delye, 124 p., 15x21 cm, E 15.– CHF 19.50

L’histoire extraordinaire de la famille MartinLe Père Stéphane Piat a été choisi par les consœur de sainte Thèrèse pour rédiger la biographie de la famille Martin. Il passera des heures à interroger les filles Martin sur leurs parents, pour raconter comment ce foyer vivait le cœur de l’Évangile. Ce récit retrace au fil des jours les mille événements qui ont jalonné l’existence de la famille Martin.

Père Stéphane-Joseph Piat, 344 pages, 15x22 cm, E 17.– CHF 22.10

Le mariage et la famille dans l’Église catholiqueonze cardinaux apportent un éclairage pastoral

Séparation, divorce, mariage qui échoue, onze cardinaux du monde entier présentent des sug-gestions pour la pastorale des familles catho-liques. Ils abordent sereinement, les problèmes liés au sacrement de mariage, l’importance de la famille et rappellent notamment l’enseigne-ment sur l’accès des divorcés à l’eucharistie et le «mariage» des personnes de même sexe.

Père Estrate, 212 pages, 13,5x21,5 cm, E 19.90 CHF 25.90

Louis et Zélie Martin

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éditions du PARVisRoute de l’Eglise 71 1648 Hauteville / SuisseTél. 0041 26 915 93 93 Fax 0041 26 915 93 99 [email protected]

Calendrier Stella Maris 2016

Calendrier Saint–Paul 2016un feuillet par jour avec les saints du jour, les temps liturgiques, les pensées et les lectures.

Format poche, broché, 9x13 cm E 7.90 CHF 10.30A suspendre, 10x13 cm E 12.50 CHF 15.50

Calendrier 2016

Au cœur du jour une paroleCe livre-calendrier, dont chaque page pour un jour de l’année, vous présentera le nom du saint du jour avec une courte notice biographique, un ou deux textes de réflexion à caractère spiri-tuel provenant d’auteurs contemporains, la référence de l’évan-gile du jour, ainsi que le rappel d’un événement historique. 392 pages, 10,5x13,5 cm E 9.95 CHF 12.90

Présenté par quinzaine, avec une superbe illustration tirée des trésors de l’art chrétien (21x29cm), un extrait des Ecritures Saintes pour chaque semaine, le saint du jour et une pensée chrétienne par jour.Pour 5 calendriers commandés, un 6e gratuit!

Avec perforation pour suspension murale. E 13.– CHF 16.–

Agenda Médiaspaul 2016Elégant et pratique. Chaque jour: les références litur-giques, le(s) saint(s), la place suffisante pour noter les rendez–vous. 256 pages, 8,5x12 cm E 10.90 CHF 14.20

François au jour le jourCalendrier perpétuel

Dans ce calendrier au graphisme détonnant, le pape François nous donne rendez-vous chaque jour avec une de ces formules percu-tantes et profondes dont il a le secret. Des paroles de vie et de sagesse pour illuminer notre quo-tidien! Reliure avec spirale dans boîte,

366 pages, 18x11,5 cm E 19.– CHF 24.70

Missel des dimanches 2016La nouvelle traduction officielle de la Bible s’invite dans le Missel des dimanches! De nombreux complé-ments à la liturgie de la messe: introductions, prières, indications pour les animateurs, méditations...

570 pages, 12x17 cm E 9.50 CHF 12.40

365 jours avec la BibleVous qui rêvez depuis longtemps de vous laisser investir, conquérir par la Parole de Dieu, voilà un livre qui remplira cette fonction. Dix minutes par jour à l’écoute directe de la Parole de Dieu, quel temps fécond, délicieux, enrichissant! Le rendez-vous avec le Seigneur, le Bien-Aimé, que rien au monde ne doit empêcher.

René Lejeune, 976 pages, 11,5x17,5 cm, couv. plastifiée E 38.– CHF 45.–

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Mariam: sainte palestinienneLa vie de Marie de Jésus crucifié

La réédition de la biographie nous donne ac-cès, au plus près, à ce que vit la jeune sainte de Galilée dans sa pudeur, sa simplicité et sa grande candeur. Les mots et les expressions datent un peu mais, au-delà de la forme, le fond nous tient lieu d’appui.

Père Estrate, 400 pages, 15x22 cm, E 17.– CHF 22.10

Comment Jésus m’a guérieLa grâce de guérison par le sacrement des malades

A travers cet écrit, Bérénice Marie, témoigne de sa guérison par le sacrement des malades. Des messages mystiques la guident et sa foi vivifiante d’où jaillit le chant de louange, chant de l’amour, nous ouvre à l’émerveillement de l’existence pour embrasser le mystère de la vie.

80 pages, 13,5x21 cm, E 7.– CHF 9.10

un don de Dieu fait à notre époqueLa vie et la mission de Sœur Faustine

Cet ouvrage a pour but de présenter la vie et la mis-sion de Sœur Faustine d’une manière simple et facile, en s’appuyant sur les archives de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde.Elzbieta Siepak, 146 p., 11x18 cm, E 10.– CHF 13.–

Les lettres de sainte Sœur FaustineAprès le Petit journal, lié à la vie et à la mission de Sœur Faustine, nous avons ici sa correspondance avec ses directeurs spirituels, ses supérieurs et les sœurs. Ces lettres viennent compléter le portrait spirituel de cet apôtre de la miséricorde divine et témoigner de son grand engagement dans la proclamation du mes-sage de la Miséricorde au monde.

240 pages, 11x18 cm, E 12.– CHF 15.60

Enfin libre!Sur les pas de Thérèse d’Avila

500 ans après sa naissance, en un temps aussi chaotique que le sien, son message est étonnam-ment actuel. Ce livre offre une triple opportunité. Il permet de découvrir le contexte de l’expérience thérésienne. Il invite à emprunter l’itinéraire vers la pleine liberté. Il fait percevoir enfin la force et la grandeur de l’Amour, qui veut des œuvres, encore des œuvres. Le chemin de la liberté véri-table vers un grand amour est toujours ouvert. Sur ce chemin, nous sommes accompagnés.

Waltraud Linnig, 266 pages, 14x21 cm, E 19.– CHF 24.70

Élisabeth et Félix LeseurParcours spirituel d’un couple

Les graines semées par Elisabeth ont été lon-gues à germer et de son vivant, elle ne les a pas vues s’épanouir. Félix, à son tour, a enfin compris après la mort d’Elisabeth que le si grand amour de sa femme pour lui, ne pouvait avoir sa source qu’en Dieu. Cette découverte lui a permis d’avoir l’humilité et le courage nécessaires pour opérer un changement radical dans sa vie.

Bernadette Chovelon, 396 pages, 14,5x22 cm, E 21.– CHF 27.30

Le Père Joseph-Marie Perrinun maître de sagesse

La profonde amitié spirituelle qui lie l’auteur au père Joseph-Marie Perrin, lui permet de trans-mettre la spiritualité spécifique de ce dominicain hors du commun, spiritualité qui place l’amour au-dessus de tout. L’auteur insiste sur sa joie, sa douceur, son humour notamment et révèle la personnalité de ce prêtre mystique gratifié de nombreux dons.

Camille Leca, 236 pages, 13,5x20 cm, E 17.90 CHF 23.30

Cheminer avec Saint Bonaventureune introduction à sa vie, sa pensée et ses écrits

«Dans ce livre, j’ai surtout concentré mon atten-tion sur la pensée de Bonaventure, en insistant sur celle-ci, afin de tenter de répondre à la question suivante: «Qu’est-ce que Bonaventure a vraiment dit»? C’est un survol synthétique de sa pensée en m’appuyant sur la structure de sa métaphysique: émanation, exemplarité, consommation.»

Ilia Delio, 274 pages, 12,5x19,5 cm, E 21.– CHF 27.30

Sainte FaustineFrance réveille-toi!Mets-toi à genoux, car je t’aime!

Jésus: «Transmets à mes enfants de France les paroles que je t’ai dictées. Ceux qui les accueilleront et en feront bon usage en sui-vant mes recommandations serviront mon plan pour le relèvement de votre pays. La France est chère à mon cœur, car elle est la terre où j’ai souvent posé le pied, attiré par l’amour si vif de ses enfants. La France m’est chère, aussi, car elle est le jardin de ma Mère qui prend tant de plaisir dans l’accueil si plein de foi de ses petits.

La France est en grande souffrance, aussi la prière qui s’élève des cœurs est importante, car c’est par leurs lamentations ferventes et leurs cris de douleur, emplis de confiance en mon action de salut… que je lui ouvrirai mon cœur à nouveau, au temps de sa plus grande désolation.Toi, sans rien retrancher, transmets, ainsi tu auras accomplis ta part. Je te bénis, moi, ton Seigneur et ton Dieu, garde ma paix!»

144 pages, 14,5x22 cm E 15.– CHF 18.–

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