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P OINT C OMMUN- E ORGANE OFFICIEL DE L’UNION DES COMMUNES VAUDOISES ET DES ASSOCIATIONS D’EMPLOYÉS COMMUNAUX J.A.B 1009 PULLY 49 / ÉTÉ 2O14 ALLO, ICI MONTREUX, BIENVENUE À LA JOURNÉE DES COMMUNES VAUDOISES E

J.A.B 1009 PULLY N- U M O C T N I O P - ucv.ch · Memento et cours 3O P O I N T D E V U E ... le pompage de l’eau du lac permet d’écono - ... du lac, station de congrès et de

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POINT

COMMUN

-E

ORGANE OFFICIEL DE L’UNIONDES COMMUNES VAUDOISES ET

DES ASSOCIATIONSD’EMPLOYÉS COMMUNAUX

J.A.B 1009 PULLY

49 / ÉTÉ 2O14 ALLO, ICI MONTREUX, BIENVENUE À LA JOURNÉE DES COMMUNES VAUDOISES

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POINT COMMUNE 3

Administration et rédactionSecrétariat UCV, case postale 481, 1009 Pully > Tél. 021 557 81 30 > Fax 021 557 81 31 > E-mail: [email protected] > www.ucv.chImpression PCL Presses Centrales SA, Av. de Longemalle 9, 1020 Renens 1 > Tél. 021 317 51 96 > Fax 021 311 61 05 > [email protected]égie des annoncesIRL Plus SA, Chemin du Closel 5, 1020 Renens > 021 525 48 73 > fax 021 525 48 01 > E-mail: [email protected], PAO et prépresse GDesign / J.-M. Gallarotti, 1095 Lutry > Tél. 079 428 63 04 > E-mail: [email protected]

IMPRESSUM

SOMMAIREN° 49 - ÉTÉ 2014

Journée des CommunesVaudoises > Présentation dela ville hôte > Montreux 4

Gestion du personnelet gestion des Ressources Humaines (RH) 13

«Quartiers Solidaires» Un outil de politiquegérontologique 14

Arrêt sur invité >Prof. René Prêtre 1 7

Personnalité vaudoisele peintre et graveurFélix Vallotton 18

La mutation des communessous le regard des secrétaires municipaux 21

Assemblée généraleordinaire de l’AVDCH à Jongny 22

Infrastructures et agglomérations 25

Réseau écologique cantonal 27

Concours des gares vaudoises Rencontre avec Jean-MarieCrausaz, syndic de Trey 28

Jeu-concours 2014 Les châteaux vaudois (2) 29

Memento et cours 3O

POINT DE

VUE CLAUDINE WYSSA

présidente de l’union des communes vaudoises

députée, syndique de bussigny

JOURNÉE DES COMMUNES VAUDOISES

Rendez-vous sur le... Mont de la Riviera!

Après Mont ... richer voilà Mont … reux! C’est en effet le Mont de la Riviera quisuccède cette année au Mont du pied du Jura, cher à Michel Desmeules! DeuxMonts qui se suivent pour organiser la Journée des communes vaudoises et l’As-semblée générale des délégués de l’UCV où se retrouvent chaque année les com-munes membres de notre association. Selon l’usage, nous avons le plaisird’accueillir également les représentants des milieux politiques, économiques etjudiciaires du canton de Vaud, cordialement invités à se joindre à nous à l’occasionde cette journée désormais incontournable.

En effet, la traditionnelle journée UCV a ceci de particulier qu’elle permet à tousde se rencontrer, d’avoir un contact direct avec nos Conseillers d’Etat notamment,ainsi qu’avec les différentes personnalités présentes pour ainsi échanger et par-tager sur les différents sujets qui nous préoccupent. Ce sont des moments privi-légiés, dans une ambiance détendue qui favorise l’établissement de bien descontacts dans une ambiance chaleureuse et festive, où de nombreux sujets peu-vent être abordés et parfois même des solutions trouvées!

Il me plaît de préciser ici que les thèmes abordés, tant entre les communes qu’avecle canton ne manquent pas. A ce jour deux grandes thématiques sont traitées pardes plateformes canton-communes: l’application de l’art. 63a Cst, à savoir la pla-teforme parascolaire, et la plateforme finances, dénommée RIE III, qui traite no-tamment de la fiscalité des entreprises et des conséquences des baisses d’impôtssur les communes. Votre comité est pleinement engagé dans ces discussions aveccomme fil rouge la défense des compétences communales, ainsi qu’à leur néces-saire indépendance financière indispensable à l’accomplissement de leur mission.

Conscients de la responsabilité que cela implique, le comité de l’UCV ainsi quevos représentants au sein des différentes plateformes et groupes de travail se ré-jouissent de vous rencontrer à Montreux le 24 mai prochain dans le fief du pré-sident du Grand Conseil et syndic des lieux, Monsieur Laurent Wehrli. Il estprimordial pour nous d’être à l’écoute de vos attentes, de connaître votre avissur ces différentes questions, mais également de pouvoir partager des momentsde débat et de convivialité. Je vous souhaite à tous une excellente journée em-preinte de l’esprit de service à nos concitoyens et à nos communes qui nousanime tous

La Commune de Montreux a le grandplaisir d’accueillir le samedi 24 maiprochain les représentants desmembres de l’Union des Communesvaudoises. Près de 1’800 personnes

JOURNÉE DES COMMUNES VAUDOISES

Montreux accueille les Vaudois En avant la musique!

POINT COMMUNE4

POINT

COMMUN

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afflueront des quatre coins du can-ton pour assister à l’assemblée gé-nérale de l’UCV ou participer auxexcursions et visites prévues pourles accompagnants.

POINT COMMUNE 5

texte: béatrice merk miettachargée de communication

commune de montreux

photos: jean-marc gallarotti

Placée sous le signe du jazz et de la musique, lajournée présente un programme riche et varié. Aumenu, outre l’assemblée générale, il y a des visites,des concerts et des animations, sans oublier les in-termèdes gourmands concoctés par Fairmont leMontreux Palace.

Pour limiter les déplacements et faciliter le dérou-lement de la journée, le comité d’organisation, em-mené par la Secrétaire municipale Corinne Martin,a privilégié la solution du lieu unique. L’Assembléegénérale se tiendra donc au Centre de congrès 2m2c(Montreux Music and Convention Centre), toutcomme l’apéritif, le repas et les animations musi-cales de l’après-midi. Bien entendu, les participantsauront tout loisir de poursuivre leur soirée à Mon-treux après la fin des concerts!

Grande photo: Au bord du lac, la statue de FreddyMercury l’emblématique chanteur du groupe Queenet la cabine téléphonique de Claude Nobs œuvre del’artiste montreusien Pascal BettexPhoto du haut: Le Centre de congrès 2m2c

6 POINT COMMUNE

POINT DE

MIRE

Le Centre de congrès 2m2c pour atoutAvec son Centre de congrès, Montreux disposed’un formidable outil pour les manifestationsd’envergure telles que cette journée de l’Uniondes communes vaudoises. Le 2m2c est célèbrenotamment pour son Auditorium Stravinski, quiaccueille le Montreux Jazz Festival, le festival demusique classique «Septembre musical», le Mon-treux Comedy Festival ainsi que les spectacles dela Saison culturelle ou encore le Montreux ChoralFestival, ce concours international d’art choral,dont c’est la 50e édition cette année.

Bénéficiant d’une situation fort belle au bord duLéman et au coeur de la ville, à proximité immé-diate des hôtels, le Centre de congrès 2m2c dis-pose d’un ensemble d’espaces très diversifié,totalement modulable et multifonctionnel, lui per-mettant d’accueillir toutes sortes d’événements.

Tout récemment, c’était en janvier dernier, il a ac-cueilli la Conférence pour la Paix en Syrie, qui avu affluer à Montreux 1032 journalistes du mondeentier, 677 délégués et autant de membres desforces de sécurité. En 2010, c’est le XIIIe Sommetde la Francophonie qui a attiré à Montreux deschefs d’Etat du monde entier, offrant à la ville unelarge audience dans les médias internationaux.Dans l’intervalle, de nombreux congrès, fêtes, fes-tivals et soirées d’entreprises ont occupé le 2m2c.Du Montreux Jazz Festival au Sundance en passantpar Polymanga, les manifestations se suivent etne se ressemblent pas.

Fière de son centre de congrès et consciente de sonimportance pour l’attractivité et le développementde la Commune, Montreux poursuit ses efforts demodernisation du 2m2c. Certaines infrastructureset équipements sont ainsi régulièrement rénovés et

JOURNÉE DES COMMUNES VAUDOISES

Montreux accueille les Vaudois En avant la musique!

adaptés aux besoins actuels et futurs. A la clé? Deséconomies d’énergie, un renforcement de la sécu-rité et une technologie plus performante répondantaux attentes des utilisateurs.

Saviez-vous, par exemple que le Centre de congrès2m2c et le Montreux Palace bénéficient d’un sys-tème de climatisation original qui fonctionne grâceà l’eau du lac? Mise en service en 1989, la stationde pompage située au sud du Centre de congrès aété rénovée au printemps 2013 pour continuer àrafraîchir de manière aussi efficace qu’écologiqueet économique les locaux de ces vastes bâtiments.Par rapport à une installation de climatisation stan-dard, le pompage de l’eau du lac permet d’écono-miser plus de 60% de la consommation annuelled’énergie électrique (340’000 kWh/an).

D’autres travaux de modernisation ont égalementété effectués, comme l’installation de la fibre op-tique ou le renforcement du dispositif anti-incen-die. En été 2013, l’auditorium Stravinski a en outreété équipé d’une boucle magnétique d’aide pourmalentendants. Reliée à des micros d’ambiance,la boucle magnétique amplifie les sonorités et lesrelaie par induction magnétique aux appareils au-ditifs. A la même période, c’est égalementl’acoustique de la célèbre salle de concert qui aété encore améliorée pour le bonheur des artisteset des mélomanes.

Photos du haut: Le Centre de congrès 2m2c où se déroulent les concerts du Montreux Jazz Festival

Ci-dessous: Le guitariste Carlos Santana, l’une desnombreuses statues de musiciens agrémentant lesjardins bordant le Centre des Congrès

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POINT COMMUNE

Montreux, du lac aux pâturagesMais Montreux, ce n’est pas que la ville des bordsdu lac, station de congrès et de tourisme, avecson casino, ses boutiques, ses bistrots, ses quaiset ses hôtels Belle Epoque. Moins connus, maistout aussi attrayants sont les villages et hameauxdes hauts qui font partie de la Commune. Car àl’image de la Suisse, Montreux est une petiteconfédération formée d’une trentaine de localités,villages et hameaux s’échelonnant des bords dulac aux cimes préalpines, dont la population s’at-tache à perpétuer les traditions artisanales, agri-coles et viticoles.

Deux foires perpétuent les traditions villageoises:la foire de Brent, dite foire au petit bétail, créée en1486, et celle des Planches qui anime la vieilleville une fois l’an depuis 1757. A ne pas confon-dre avec le marché du vendredi matin, qui doit sahalle couverte datant 1892 – Le Marché couvert -à l’initiative d’Henri Nestlé, père de la multinatio-nale éponyme.

Et faut-il le rappeler? Le Montreux actuel n’a guèreplus de 50 ans. C’est en janvier 1962 que naissaitofficiellement la Commune de Montreux, issue dela fusion entre les Communes du Châtelard et desPlanches. La fête populaire organisée en septem-bre 2012 pour célébrer ce jubilé avait suscité unextraordinaire engouement de la part de la popu-

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POINT DE

MIRE JOURNÉE DES COMMUNES VAUDOISES

Montreux accueille les Vaudois En avant la musique!

Photos en haut à gauche: Le restaurant Le Manoïresitué au Col de Jaman

Ci-dessus: La grande foule lors des célébrations du50e anniversaire (photo©Studio Curchod)

Photos du milieu: Les magnifiques et originaux jardins agrémentant les bords du lac

Ci-dessus: La course pédestre Montreux-Les Rochers-de-Naye accueille un millier de participants chaqueannée le premier dimanche de juillet

lation, des sociétés villageoises et des nom-breuses associations culturelles, sportives, so-ciales ou musicales de la place. Les spectacles,animations et stands présentés pendant ces troisjours de fête étaient à leur image: extrêmementvariés et s’adressant à tous les publics.

se veut exemplaire. Elle encourage l’utilisationrationnelle de l’énergie, ainsi que le recours auxénergies renouvelables sur son territoire, grâcenotamment à un fonds pour le développementdurable. La mobilité douce n’est pas oubliée: laCommune participe à hauteur de 300 francs àl’achat d’un abonnement annuel de transportspublics. Chaque habitant de la Commune peutbénéficier de cette aide destinée à encouragerl’usage des transports publics plutôt que de lavoiture. La mise à disposition au prix de 45francs de cartes journalières CFF poursuit lesmêmes objectifs.

Enfin, Montreux participe, entre autres, au projetINTERREG Rêve d’avenir, qui mobilise 27 col-lectivités suisses et françaises avec l’objectif de

dépasser les 3x20 fixés par l’Union européenned’ici 2020, à savoir, pour l’ensemble de son ter-ritoire, augmenter de 20 % l’efficacité énergé-tique, diminuer de 20 % les émissions de CO2

et couvrir 20 % des besoins en énergie par desénergies renouvelables. Elle s’est égalementlancée dans la démarche «Agenda 21»

Pour en savoir plus sur Montreux, visitez son sitewww.commune-de-montreux.ch

Jumelages et esprit internationalJumelée depuis plus de 60 ans avec les villesde Menton en France et de Wiesbaden en Alle-magne, Montreux entretient en outre des parte-nariats avec Atlanta aux Etats-Unis et Chiba auJapon. Depuis l’an dernier, la Commune s’estégalement liée avec la Chine, plus précisémentavec Xicheng, un district de Beijing (Pékin). Ce

pacte ouvre la porte à des échanges sur lesplans touristique, culturel et économique. LaCommune lance d’ailleurs dès cet été deséchanges entre jeunes Montreusiens et Chinois,échanges basés sur la réciprocité, comme ilsexistent depuis de nombreuses années avec laville de Chiba au Japon.

Ces liens s’inscrivent dans l’esprit cosmopoliteet la tradition d’ouverture au monde qui carac-térisent la Commune de Montreux, riche de26’000 habitants, dont 47% d’étrangers et 145nationalités.

Montreux, Commune «durable»Labellisée «Cité de l’énergie» depuis 1999, laCommune mène une politique énergétique qui

JOURNÉE DES COMMUNES VAUDOISES

Montreux accueille les Vaudois En avant la musique!

UNE COMMUNE DE 26’000 HAB.DONT 47% D’ÉTRANGERS ET

145 NATIONALITÉSPhotos ci-dessous: Montreux et son traditionnel Marché de Noël

Le groupe La Capeline vient de Menton, commune française jumellée avec Montreux(Photo@Commune de Montreux)

1O POINT COMMUNE

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OURCES

HUMAINE

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POINT COMMUNE 13

C’est un plaisir que d’ouvrir cette nouvelle ru-brique qui sera consacrée à la gestion du person-nel et des prestations des administrationscommunales. Je ressens le besoin d’entamer cetarticle et cette rubrique de manière très générale.Mon objectif ne sera pas de donner des outils degestion ou des leçons de théorie. Mais ce sontplutôt des questionnements et des réflexions quej’ai envie de provoquer chez celles et ceux qui gè-rent du personnel ou ont la responsabilité du per-sonnel de leur commune. Les communesvaudoises qui n’ont pas de Service du personnelou de Service des Ressources Humaines (RH)sont très majoritaires. Nombreuses sont cellesqui ont une administration fort réduite. Commedans la commune où je vis, il n’y a pas une ad-ministration de professionnels dûment structu-rée, cependant il y a de nombreuses personnesqui contribuent à la réalisation des prestationsqui sont dues ou fournies aux habitants. Les mu-nicipaux et syndics de ces communes-là ne se-ront pas oubliés dans le traitement des différentsthèmes qui seront abordés, numéro après nu-méro de votre Point Commun-e.

Un responsable RH qui s’ignoreConnaissez-vous Monsieur Jourdain? Si je vous disle Bourgeois gentilhomme, cela vous fera certaine-ment penser à ce personnage de Molière qui faisaitde la prose sans le savoir! Eh bien, je pense queparmi les élu-e-s de nos communes et parmi lesboursiers ou secrétaires municipaux, il y en a bienquelques-uns qui font des Ressources Humaines sansle savoir. Quelle que soit la dimension de votre com-mune, il y a des individus qui sont employés, souventpour quelques heures hebdomadaires, pour assumerles prestations qui incombent à votre administration,si réduite soit-elle; en effet, il y a au moins le greffeet la bourse, ainsi que le contrôle des habitants; puiss’ajoutent aussi des services de voirie (déneigement,entretien des routes et rues), puis des conciergeries.Souvent, c’est le Syndic qui a la charge de l’adminis-tration et de son personnel. Très rapidement, ce sontplusieurs personnes, en plus des membres de la Mu-nicipalité, qui s’affairent pour que la Commune soitgérée à la satisfaction de ses habitants et citoyens.

Dès qu’il y a des contrats de travail, il y a ce que nousdésignons communément par la gestion du personnel:assurer le versement des salaires (mensuels ou ho-raires, voire au forfait) et la gestion des assurances so-ciales qui vont avec (AVS-AI-APG, chômage, LAA, LPP,etc.) Jusqu’à il y a peu de temps, les administrationsse sont uniquement consacrées à cette gestion admi-nistrative du personnel qui est bien entendu indispen-sable et ne peut se permettre de la fantaisie. Mais il ya tout un volet qui prend de plus en plus d’importance:la gestion des ressources humaines (GRH).

Gérer le personnel et gérer des ressources humaines,

est-ce bien la même chose?

Les relations humaines, c’est plusriche, mais plus compliqué queles procéduresEngager une personne, lui préciser quelles seront sesresponsabilités, c’est déjà faire des RH. Il est évidentqu’un Syndic ou un Municipal sont très sollicités etcertains attendent de leur connaissance politique untraitement de faveur ou des facilités. Faire plaisir esttentant. Mais un engagement ne doit pas se faire à lalégère. Combien de problèmes futurs peuvent être évi-tés si cette étape est franchie avec rigueur, en ayantune bonne connaissance du poste à pourvoir en termesde responsabilités, de buts à satisfaire et de compé-tences à posséder pour y parvenir. Bien connaître unepersonne dans une relation d’amitié ou dans le cadred’une société locale ou d’un législatif ne suffit pas pouravoir la certitude qu’elle se plaira dans le poste à pour-voir et qu’elle pourra satisfaire aux exigences.

Il faut aussi penser qu’un des aspects de la GRH estde contribuer à la résolution des problèmes qui se po-sent dans le cadre professionnel: intervenir dans unecollaboration non satisfaisante aussi, comme êtreamené à exiger d’un collaborateur qu’il réponde à desattentes nouvelles en termes de responsabilités, cen’est pas une tâche aisée et naturelle. D’autre part, ils’agit pour le responsable du personnel d’être attentifà des besoins de formation ou de développement decompétences nécessaires, consécutifs soit à des man-quements, soit à une évolution des tâches ou de la lé-gislation.

Les RH, un vrai métier!Naturellement, il y a des responsables qui ont l’œil etl’âme RH; c’est bien, mais maîtriser quelques tech-niques et outils c’est encore mieux. D’autres, il faut bienl’avouer, n’ont que peu de sensibilité à la GRH. Toute-

fois, tant que le personnel va bien, qu’il n’y a pas deconflits ou de laisser-aller, tout semble rouler tout seulou presque; mais c’est quand les choses se compli-quent ou se gâtent que tout devient délicat, difficile,source de soucis et d’anxiété, voire de blocage. En effet,la plus grande partie des travailleurs sont attachés àtrouver un emploi qui favorise une réelle motivation pro-fessionnelle. Il est donc essentiel que chaque individuoeuvrant au sein de nos administrations, quelle que soitleur dimension, puisse développer ses talents, sescompétences, faire valoir ses motivations qui sont fortdiverses et varient de l’un à l’autre. Ainsi, les habitantset les entreprises, les pendulaires ou les touristes fré-quentant nos communes, pourront-ils bénéficier debonnes prestations au meilleur coût.

Autrement dit, gérer du personnel, c’est aussi gérerdes Ressources Humaines, avec toute la complexitéque l’on rencontre dans toutes les relations humaines.Une procédure, c’est simple. Une relation, c’est beau-coup plus compliqué, mais ô combien plus riche!

C’est en cela que des ouvrages de professeurs ouspécialistes1 ou des professionnels (consultants,coachs, spécialistes RH, etc.) seront utiles et précieuxaux valeureux et courageux Messieurs Jourdain à latête de nos administrations

1 Je peux vous conseiller un excellent ouvrage quiapporte de nombreux outils et d’excellentes ré-ponses très professionnelles et particulièrementadaptés à nos administrations: Gérer les RessourcesHumaines – Yves Emery et François Gonin – Pressespolytechniques et universitaires romandes, 2009 (3eédition)

texte: christian sinnerancien responsable des rh

de la ville d’[email protected]

14 POINT COMMUNE

POINT

FLAS

H

Un site Internet et une publicationviennent d’être lancés pour mieuxfaire connaître les quartiers so-lidaires mis en place aux quatrecoins du canton pour améliorer laqualité de vie des seniors.

«Quartiers Solidaires»Un outil de politique gérontologique

Initiée il y a plus de dix ans par Pro SenectuteVaud et la Fondation Leenaards dans le quartierlausannois de Bellevaux, l’approche «QuartiersSolidaires» rayonne depuis lors à travers lecanton, notamment grâce au soutien du servicecantonal des assurances sociales et de l’héber-gement. Aujourd’hui, dix-sept projets commu-nautaires de cette nature ont été menés à bienou sont en cours dans treize communes vau-

doises. Les activités qui s’y sont développéestouchent quotidiennement plus de 3’000 retrai-tés et permettent d’améliorer leur qualité de vie.Pour mettre en lumière ces démarches, dont cer-taines ont été autonomisées grâce à la créationd’une association locale reprenant le flambeaude Pro Senectute Vaud, un site Internet a été misen ligne (www.quartiers-solidaires.ch) et une pu-blication trimestrielle a été lancée.

POINT COMMUNE 15

L’UCV estime que l’engagement des Exécutifs pour leur commune mérite reconnaissance. Ellepartage les préoccupations des municipalités au sujet du montant de leurs indemnités, d’unepart, et des questions liées à leur défiscalisation, d’autre part.

S’agissant des indemnités octroyées, il faut reconnaître que leur montant est parfois plus quemodeste. La décision de le revoir à la hausse est une décision que peut prendre chaque commune,par son Conseil communal ou général. La reconnaissance de l’engagement public des Municipauxet Syndics devrait passer en premier lieu par une attitude respectueuse et constructive de la partdes citoyens. Néanmoins une rémunération correcte est également un élément important. L’UCVse gardera donc d’établir un standard minimum à l’attention des municipalités.

Le groupe Bourgs et Villages a mené une réflexion parallèle sur l’idée d’un certificat attribué auxmembres des Exécutifs communaux terminant leur mandat, dans l’optique de mieux faire valoirles compétences acquises. S’agissant de validation des acquis, notons que l’association suissedes cadres délivre un certificat reconnu en gestion communale.

http://www.cadres.ch/fr/validation-conseiller-communal/

Concernant l’aspect fiscal, le comité estime toutefois que si la motion Kappeler a le mérite deposer de bonnes questions, elle ne semble pas apporter de bonnes réponses. Il a ainsi procédéà un examen approfondi de la situation avec l’aide d’un avocat fiscaliste à qui plusieurs pistesont été soumises, notamment par le groupe Bourgs et Villages. Selon cette analyse, la motionKappeler pose un problème important car la solution proposée est contraire au droit fédéral (art.7 h bis LHID et 24 f bis LIFD). Ceci sans parler de l’accord récent sur les allégements fiscauxpour les membres des exécutifs entre les faîtières et l’ACI qu’il nous paraît peu crédible de remettreen question par le biais de cette motion.

Convaincu que cette cause mérite d’être défendue, le comité observe que ces dernières années,sur le plan fédéral, un mouvement a été amorcé qui démontre une plus grande compréhensionfiscale s’agissant du service à la collectivité. En témoignent, non seulement les déductions ad-mises pour les sapeurs-pompiers, mais aussi celles concernant les cotisations des partis poli-tiques. Par conséquent, le comité estime qu’une piste conforme à la législation est de porter ledébat au niveau fédéral, afin de modifier la LHID, ce qui permettra d’introduire par la suite desdispositions au niveau cantonal. A cet effet, il a pris contact avec l’Association des CommunesSuisses (ACS) et a entamé des discussions avec quelques parlementaires fédéraux

Position du comité de l’UCV au sujet de la Motion Kappeler brigitte dind

secrétaire générale de l’ucvfilip uffer

directeur de pro senectute vaud

alain plattet responsable de l’unité travail social communautaire

pro senectute vaud

Pour Alain Plattet, responsable de l’unité Travail so-cial communautaire de Pro Senectute Vaud, cesdeux outils sont bienvenus:

«Le journal et le site Internet donnent unelarge place à celles et ceux qui font vivreces projets au quotidien – et en priorité auxseniors qui portent la méthode. C’est aussigrâce à de précieux partenariats avec leCanton de Vaud, la Fondation Leenaards, lesMunicipalités, les associations et institu-tions locales que les projets aboutissent,pour le bien-être de nombreuses personnesâgées et la qualité de vie générale dans lesquartiers concernés.»

Le site Internet s’adresse à un large public. Il consti-tue un répertoire actualisé des offres disponiblesdans les différents «quartiers solidaires»; chacun ypossède en effet des pages dédiées. Une revue depresse est aussi mise en ligne et valorise les aînésqui s’investissent dans ces démarches.

Le journal «Quartiers Solidaires»: regards croi-sés sur les pratiques communautaires vaudoises estlui destiné au public directement impliqué dans lesdifférents projets (habitants, professionnels et pou-voirs publics). Le premier numéro dresse un état deslieux sur les démarches abouties et en cours à Lau-sanne, Yverdon-les-Bains, Vallorbe, Prilly, Nyon,Pully, Gland ou Ecublens. A celles-ci viendronts’ajouter cette année de nouveaux «quartiers soli-daires» dans le quartier des Moulins à Yverdon-les-Bains, dans la commune de Rolle, ainsi que des«Villages Solidaires», déclinaison des précédents,à Grandson, Montagny-près-Yverdon et Onnens–pourun projet unique réunis sant les trois communes – ainsiqu’à Tolochenaz.

Le site Internet et le journal «Quartiers Soli-daires» sont là pour vous inspirer. En cas de cu-riosité ou d’intérêt, n’hésitez pas à nous contacter.

Filip Uffer, directeur de Pro Senectute VaudAlain Plattet, responsable de l’unité Travail socialcommunautaire

Pro Senectute VaudRue du Maupas 51 – 1004 Lausanne021 646 17 21 [email protected]

POINT COMMUNE 17

POINT DE

RENCON

TRE

Quel est votre relation à l’autorité?

Aujourd’hui apaisée.

Si on vous donnait l’Anneau du pouvoir,qu’en feriez-vous?

J’intervertirais les gendarmes et les voleurs etcela, à tous niveaux

Votre film culte, indispensable?

«Voyage au bout de l’enfer» de Michael Cimino

Si vous étiez un livre?

Plutôt une œuvre, celle de Cormac McCarthy.

Prof. René PrêtreChef du Service de chirurgie cardio-vasculaire du CHUV

Soignez les cœurs: une évidence dèsl’enfance ou un choix qui s’est imposépendant vos études de médecine?

Surtout du hasard, un rapport hasard/détermi-nisme 50/50%

Jean de La Fontaine écrit «C’est le cœurseul qui peut rendre tranquille. Le cœurfait tout, le reste est inutile» (Belphégor).De Saint-Exupéry à Paul Eluard, en pas-sant par Verlaine ou encore Musset, ci-néastes, chanteurs ou anonymes le cœurest une source d’inspiration infinie…Lecœur selon René Prêtre c’est…?

Le brasier de la vie, son pouls, et la caisse derésonnance des sentiments.

5 jours (dates) qui vousont marqué...• 14 février C’est évident

• 1er avril C’est évident

• 31 décembre Ça l’est aussi, les bonnes résolutions pas tenues, le réveillon

• 24 novembre • 26 décembreLa naissance de mes enfants (je dois taire les années, ce sont des filles!)

ORATEUR À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’UCV, LE 24 MAI PROCHAIN À MONTREUX

«Arrêt sur invité»

18 POINT COMMUNE

POINT

CULTUR

EL

Ses débuts dans la carrière artistique sont,comme il se doit dans le Paris bohème de lafin du XIXe siècle, difficiles. Personnalitécomplexe, «aspirant au bonheur, mais se ré-galant de souffrance», selon Marina Ducrey,Vallotton laisse son humeur vagabonder surles ondes de la mélancolie, le mal du temps.

Proche des milieux anarchistes, il gagne savie en rédigeant des critiques pour la Gazettede Lausanne et accumule les portraits, notam-ment de notables vaudois, comme AntoineVessaz, le puissant ami de Ruchonnet. Le can-ton de Vaud, il ne l’oublie pas et y revientchaque été, mais c’est à Paris qu’il veut per-cer.

Membre dès 1888 du groupe des nabis et deleur «art libéré de la servile imitation de la na-ture» (M. Ducrey), il y côtoie ses amis Bon-nard et Vulliard, et collabore avec la RevueBlanche, organe de l’avant-garde. Sa renom-mée prend désormais son envol, grâce à sescélèbres gravures sur bois.

Naturalisé français en 1899, il fait son entréedans la haute bourgeoisie, au grand dam de

plusieurs de ses amis, par son mariage avecGabrielle Rodrigues-Henriques, déjà mère detrois enfants. Ses beaux-frères ne contribue-ront pas peu à sa notoriété, en acquérant nom-bre de ses œuvres.

En 1907, il conquiert son pays d’origine, parl’intermédiaire des deux éminents collection-neurs, les époux Hahnloser, de Winterthour.En même temps, son travail connaît une im-portante inflexion: les paysages tendent à oc-cuper un espace croissant dans sa production.Honfleur, où il séjourne régulièrement, devientl’une de ses sources d’inspiration.

ARTISTES VAUDOIS

Félix VallottonGRAVEUR ET ARTISTE PEINTRE

Félix Vallotton naît à Lausanne le 28décembre 1865, d’une mère bernoiseet d’un père pharmacien descendantde protestants français. Esprit indé-pendant, Félix renonce à passer sonbaccalauréat et, à 17 ans, s’embarquepour Paris pour s’adonner à sagrande passion: la peinture, qu’il étu-die au cours Julian avant d’être admisaux Beaux-Arts.

Photo de Félix Vallotton datant de 1897 et autoportrait réalisé la même année

Ci-dessus: Sur la plage (1899)A droite: L’affiche de la rétrospective Félix Vallotton au Grand Palais à Parisen automne 2013

POINT COMMUNE 19

1914 consacre Vallotton dans sa terre natale: Lausanne lui réserve sa premièreexposition personnelle. Mais lui inflige une pénible déconvenue, qui le laissemeurtri: volontaire dans l’armée de son pays d’adoption, il est refusé, à causede son âge. Il peindra alors plusieurs scènes de guerre, dont il montre l’hor-reur. Le soleil du sud l’attire désormais et il habite maintenant à Cagnes.

Atteint d’un cancer, il décède le 28 décembre 1925. Artiste polymorphe, Val-lotton laisse 1700 peintures, 200 gravures, des centaines de dessins et il-lustrations de presse, des sculptures, des articles, des romans et deux piècesde théâtre, montées en 1904 et 1907

Source: Marina Ducrey, Vallotton, Milan, Cinq Continents, 2007.

Inaugurée à Paris l’automne dernier, une grande rétrospective Félix Vallo-ton prendra ses quartiers à Tokyo en juin 2014.

texte: olivier meuwlydr en droit et ès lettres

historien, écrivain et journaliste

Ci-dessus de gauche à droite: Scène de rue à Paris (1897)La grève blanche (1913)

Femme nue sur un fauteuil rouge (1897)La Paresse, célèbre gravure sur bois datant de 1896

Ci-dessous: Le village de Cagnes (1924)

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POINT COMMUNE 21

«Qu’est-ce qui a le plus changé dansvotre commune depuis votre arri-vée?», telle est une des questionsposées aux membres de l’AVSM dansla perspective d’un colloque orga-nisé par la Société vaudoise d’his-toire et d’archéologie sur le thèmede la mutation des communes. Inter-net et accroissement de la popula-tion, telles ont été les principalesréponses.

A l’évidence, «internet et l’accélération desmoyens de communication» ont marqué le quo-tidien des secrétaires municipales et secrétairesmunicipaux de ce canton qui le mentionnentcomme le principal changement ayant affectéla profession. Une évolution vécue le plus sou-vent comme une difficulté et non pas commeune opportunité. Chacun d’entre nous, quel quesoit son métier, a pu en faire l’expérience danssa vie quotidienne. Mais lorsque l’on travailleau service du public, lorsque l’on fournit uneprestation et pas un produit, l’effet est sensible-ment différent. L’échange de courriels impliquesouvent l’immédiateté et le fait de ne pas ré-pondre rapidement est vécu comme une gros-sièreté. Par ailleurs, l’effet désinhibiteur etdémultiplicateur du courrier numérique est bienconnu. La notion même de prestations et doncle rôle de celui qui la délivre s’en trouvent mo-difiés. Il est difficile de rester zen face à cer-taines exigences et à l’urgence que l’on nous

impose. C’est ce qu’un de nos collègues a ré-sumé par cette formule éloquente: «Autrefois,on faisait moins avec plus de merci».

A l’inverse, internet et le courrier électroniquesont un formidable outil de recherche et de dif-fusion de l’information. Dans un métier commele nôtre que l’on apprend sur le tas et que l’onexerce bien souvent en solitaire, la valeur del’échange d’informations et d’expériences avecles collègues est inestimable. Il est un gaged’efficacité pour l’usager et source d’économiespour l’employeur. Par ailleurs, dans une fonction

transversale, cette capacité quasi illimitée dediffuser et de récolter de l’information est pré-cieuse. Il est évident que nous sommes au débutd’une évolution fondamentale avec le dévelop-pement de la cyberadministration, voire l’utili-sation des réseaux sociaux.

La 2e réponse la plus lue chez nos collègues àla question «qu’est-ce qui a changé?» est l’ac-croissement de la population. La populationvaudoise a augmenté de près de 100’000 âmesen l’espace de 10 ans. Cette évolution a d’abordun effet direct sur le fonctionnement de l’admi-nistration. L’augmentation de l’une précède tou-

jours - et de façon assez notable – l’adaptationdes effectifs et des moyens de l’autre. Les Mu-nicipalités rechignent à accroître le nombre deleurs collaborateurs, les conseils octroient chi-chement les crédits. Cette réticence préserve lesfinances communales, mais nuit au fonctionne-ment de l’administration et à sa capacité de dé-livrer des prestations en temps et en heures.

Il va sans dire que l’augmentation de la popula-tion transforme la commune. Elle l’enrichit au-tant qu’elle dilue l’effet villageois. Elle atténuel’esprit de clocher tout en créant des zones-dor-toirs. Le nouvel habitant n’a pas le même lienavec sa commune de résidence. Il n’y a pasgrandi, il n’a pas fréquenté ses écoles, il n’a pasconnu la commune comme une entité finie et sesuffisant à elle-même. Même si le quérulentn’est pas une spécialité du XXIe siècle, cetteévolution engendre l’incivilité institutionnelle.C’est le candidat à la naturalisation qui envoieson avocat pour traiter son dossier; ce sont lesconflits de voisinage où l’on veut absolumentimpliquer l’autorité communale; c’est l’usagerqui râle parce qu’il n’y a plus de carte CFF; c’estl’appartement communal que l’on réclamecomme un dû.

L’évolution démographique est aussi, pour unepart, à l’origine de la fragilisation des membresdes exécutifs. On critique plus facilement et plusvertement celui ou celle que l’on ne connaît pas.Les conseils communaux ou généraux sont l’il-

lustration de cette évolution. Si l’on ne regrettepas la disparition de certaines connivences etl’apparition de plus d’esprit critique, la remiseen cause systématique des prérogatives et descompétences de l’exécutif tend à gripper lefonctionnement de l’institution communale. Cefaisant, la fonction de municipal perd en confortet en attrait. On prend plus de coups, le tempsconsacré aux dossiers s’allonge, les risquesd’échecs augmentent, y compris aux élections.

Et, forcément, la composition des exécutifs s’enressent. Les potentats locaux disparaissent, maisles nouveaux élus sont moins insérés dans laréalité communale. Il devient difficile de menerparallèlement carrières professionnelle et poli-tique. Les patrons et les indépendants se fontrares. De plus en plus nombreux sont les élusdépourvus de toute expérience de gestion. Et lenombre de retraités accédant aux responsabilitésexécutives augmente. Il ne faut pas généraliserbien sûr, mais ceux-ci ont un gros défaut, ils ontle temps et se mêlent de tout. De mon expé-rience, rien ne vaut un municipal à l’agenda bienrempli qui, par nécessité ou par goût, va à l’es-sentiel.

Ces constats montrent que le contexte profes-sionnel du secrétaire municipal évolue vers plusde volatilité. D’exceptionnel, le changement estdevenu la règle, ce d’autant plus qu’il n’affectepas seulement les relations avec les usagersou l’Autorité, mais également l’organisation ins-titutionnelle, au travers des processus d’inter-communalisation ou de fusion. C’est ce qui faitaujourd’hui tout l’intérêt du métier, mais aussisa difficulté

ASSOCIATION VAUDOISE DES SECRÉTAIRES MUNICIPAUX

La mutation des communes sous le regard des secrétaires

municipaux

AVSMA S S O C I AT I O NV A U D O I S E D E S S E C R É TA I R E SM U N I C I PA U X

texte: pierre-andré dupertuisprésident de l’association vaudoisedes secrétaires municipaux (avsm)

LES MUNICIPALITÉS RECHIGNENT À ACCROÎTRE LE NOMBRE

DE LEURS COLLABORATEURS,LES CONSEILS OCTROIENTCHICHEMENT LES CRÉDITS

«AUTREFOIS, ON FAISAIT MOINSAVEC PLUS DE MERCI»

Quels que soient les changements dans leur fonction, les secrétaires municipales n’en perdent pas pour autant le sourire!

22 POINT COMMUNE

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Les 36e assises de l’AVDCH ont dé-montré, par la présence de 130 mem-bres, le vif intérêt porté à notreassociation. L’assemblée est ouvertepar la Présidente, Mme Claude Petit,dans la salle polyvalente magnifi-quement fleurie pour l’occasion. Aunom de tous les membres de l’asso-ciation, nous félicitons notre hôtessedu jour Mme Bernadette Taverney, laPréposée de Jongny, qui a organisécette journée avec brio. La parole estalors donnée à la Syndique du lieu,Mme Fabienne Curchod, qui nous pré-sente sa charmante commune viticole.Elle ne manque de féliciter les Pré-posés des Contrôles des habitantspour leur travail toujours effectuéavec efficacité et discrétion.

VENDREDI 28 MARS 2O14

Assemblée générale de l’AVDCHà Jongny

Activités 2013La Présidente fait ensuite le récapitulatif des ac-tivités 2013 du Comité. Elle précise que plu-sieurs groupes de travail réunissant desmembres du SPOP et du Comité AVDCH ontœuvré et nous rappelle que plusieurs tâchessont toujours en cours. Citons notamment:

•La formation certifiante pour les pré-posés et collaborateurs des Contrôlesdes habitants. Elle permettra de valoriser laprofession en lui apportant des bases uniformeset reconnues au niveau Suisse.

•Le projet NAVIG, traitement des cartesd’identité par voie électronique.

•Les implications de la loi sur la Pro-tection de l’adulte.

•La gestion des personnes sans domi-cile fixe.

•Le Registre cantonal des personnes etContrôle communal des habitants, enpartenariat avec l’AVRIC (Associationvaudoise des responsables d’informa-tique communaux): vers l’Automatisa-tion des transferts d’informations.

En sus, depuis décembre 2013, le Comité aégalement étoffé l’information à ses membres,en délivrant une Newsletter, résumant tous lessujets traités, après chaque réunion.

ComptesLe rapport de notre Caissier de M. Pierre-AndréForestier a relevé que les comptes de l’AVDCHavaient gardé le sourire malgré la votation du 9février. MM. Laurent Cosendai (Payerne) etJean-François Pahud (Corcelles-Payerne) ontvérifié les comptes 2013 et relevé leur excel-lente tenue ainsi que la belle santé financièrede l’association.

L’assemblée a accepté les comptes 2013 et lebudget 2014 à l’unanimité.

Admissions/démissionsEn fin d’année dernière, M. Luc Pasquier nousinformait de son souhait de quitter le Comitéaprès 11 années d’activité.

• Entré au Comité en 2003 lors de la mémorableassemblée de Chavornay, Luc s’est immédiate-ment occupé de la création du premier site inter-net avdch.ch; depuis ce moment, il a toujours étéle webmaster et l’informaticien attitré du Comité.

• De par sa vista et sa manière avant-gardisted’analyser les événements, il nous a plus d’unefois éclairé et orienté sur les modifications et ré-formes à venir, nous permettant de réagir à temps.

• Sa précieuse participation à de nombreuxgroupes de travail a permis de trouver des solu-tions pragmatiques et techniquement applicables.

Ci-dessus: Le comité de l’AVDCHM. Luc Pasquier nouveau Membre d’honneur AVDCHMme Fabienne Curchod, Syndique de Jongny

POINT COMMUNE 23

Sa contribution a également été essentielle pour la création du nouveausite, la mise en place des newsletters et la gestion du fichier des membres.

Une acclamation salue son parcours au sein du Comité et confirme LucPasquier dans son accession au titre mérité de Membre d’honneur.

Des nouveaux membres sont pressentis pour entrer au Comité l’année pro-chaine, Mme Elizabeth Locher de St-Prex, M. Laurent Cosendai de Payerneet M. François Gasser de St-Légier. Ils vont participer aux activités 2014et si leur intérêt se confirme, ils seront proposés à la nomination au Comitélors de nos prochaines assises.

Nos invitésMme Andréane Jordan, Secrétaire générale du Département de l’économieet du sport nous apporte le message de M. le Conseiller d’Etat PhilippeLeuba retenu par une séance extraordinaire à Berne. Elle salue le renforce-ment des liens entre l’AVDCH et le Service de la Population. Les défis àvenir sont demandeurs d’une étroite collaboration entre les parties. La cy-beradministration, dont GestStar, le Portail commune et NAVIG, sont desprojets développés pour que les usagers en retirent un réel bénéfice, ensimplifiant et améliorant les procédures. Elle conclut en nous transmettantles très chaleureux remerciements du Conseiller d’Etat.

M. Steve Maucci, Chef du Service de la Population souligne qu’une colla-boration active se poursuit, il remercie notre comité pour le travail accom-pli. Il nous dresse un rapide bilan de la situation au SPOP.

• Actuellement, le service reçoit environ 1’500 courriers par jour.• La numérisation des dossiers a engendré une formation spécifique des

collaborateurs.• Les dossiers traités par le SPOP sont passés à 208’000, soit 35’000 de

plus que l’an passé.

texte: florence nedrotticheffe de l’office de la population

de la commune de pully

Votation du 9 février 2014, et après?

Au lendemain de l’acceptation de l’initiative «Contre l’immigration demasse», la presse s’est faite l’écho des opinions les plus extrêmes,et de nombreuses réactions ont fusé, tant du côté de la populationétrangère que des milieux économiques. Les Contrôles des habitantsont vivement ressenti l’inquiétude de la population étrangère. Hormisde nombreuses questions sur les «futures» conditions d’octroi despermis de séjour, on a pu voir une légère augmentation des demandesde naturalisation. Le Département de l’économie et du sport a très jus-tement réagi en demandant rapidement un avis de droit au Service ju-ridique et législatif de l’Etat (SJL). Le but étant de clarifier leséventuelles conséquences juridiques immédiates de la votation. Letexte intégral est à consulter sur:

http://www.vd.ch/actualite/archives/2014/2/13/articles/consequences-de-la-votation-sur-limmigration-de-masse-1/

Les conclusions sont claires, les dispositions votées ne sont pas direc-tement applicables. Pour rappel, le texte de l’initiative prévoit un délaide trois ans pour l’adaptation de la loi. Les accords actuellement en vi-gueur ne peuvent donc pas être dénoncés, avant qu’un nouveau textede loi ne soit mis sur pied, puis accepté par les instances politiques.Dans l’intervalle, nous pouvons rassurer les parties, la libre circulationdes personnes n’est pas remise en cause et les modalités d’octroi depermis restent inchangées.

Ci-dessus, de gauche à droite et de haut en bas: Mme Florence Siegrist, M. François Margot,

M. Steve Maucci et Mme Andréane Jordan Meier

POINT COMMUNE 25

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ASSO

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Madame la Conseillère d’Etat Nuria Gorriteétait l’invitée du Conseil des 50, le 13 marsdernier. La Cheffe du DIRH a rappelé le besoincroissant de mobilité du canton de Vaud, quidoit se concrétiser autant par des infrastruc-tures routières que du rail, car son dévelop-pement économique et démographique est siimportant qu’il est impossible d’exclure l’unou l’autre. Ainsi, le canton projette la réalisa-tion d’un RER vaudois à l’horizon 2018 touten investissant de manière soutenue le réseauroutier. Toutefois, même s’il existe des utili-sateurs multimodaux, le transport individuelmotorisé reste de très loin le moyen le plusutilisé pour se déplacer à travers le canton.

Le Conseil d’Etat a pour objectif de dévelop-per avec les communes, les transports pu-blics dans toutes les régions et de soutenirdes projets d’agglomérations. Au niveau fé-déral, Nuria Gorrite a salué l’acceptation envotation du FAIF et espère qu’il en sera demême le moment venu pour le fonds fédéralpour les routes nationales et le trafic d’agglo-mération. Dans ce processus, Nuria Gorrite asouligné le lobbying efficace du canton deVaud qui s’emploie à rattraper le retard prisen matière d’investissements fédéraux enSuisse occidentale. Ce contact direct avecMadame la Conseillère d’Etat a permis auxmembres du Conseil de l’UCV de poser di-verses questions auxquelles Madame NuriaGorrite a bien volontiers répondu.

Infrastructures et agglomération

Gregory BovayJuriste - Secrétariat de l’UCV

• Les demandes d’asile ont par contre diminué de 11 %.• Le passage au nouveau programme GestStar est accompli, néanmoins cette transition toute

fraiche demande encore beaucoup d’investissement de la part des collaborateurs.

M. Maucci termine son intervention en nous remerciant pour notre compréhension et notrepatience.Au final, notons encore que la commune d’Yvonand nous fera le plaisir de recevoir notre as-semblée générale l’année prochaine.

Lavaux à l’honneurAu cœur de ce magnifique vignoble, rien ne fut plus à propos que la présentation de M. Fran-çois Margot, Abbé-président de la Confrérie des vignerons. La Fête des vignerons est l’apogéede cette confrérie, dont le travail quotidien est souvent méconnu. Les premières archives pa-pier mentionnant la Confrérie remontent à 1680, mais selon la croyance populaire cette tra-dition remonte à la nuit des temps. Un film retraçant l’évolution historique de la Confrérie etde la Fête des vignerons nous transporte entre émotion et souvenirs. François Margot évoqueensuite le travail concret des experts dans le vignoble. La Confrérie soutient et récompensela qualité du travail des vignerons-tâcherons dans le respect de la nature et la perfection dela culture de la vigne. Nous ressentons l’engagement très vibrant d’une région dans ses tra-ditions et M. Margot nous donne rendez-vous en 2019 pour la prochaine célébration.

Mme le Préfet, Florence Siegrist, par ses propos va peaufiner les contours et détours de Jon-gny et sa région.

Claude Petit nous invite alors sur le parvis de la salle pour partager le verre du cru en compagniedu soleil. Un succulent repas au Centre de formation du Léman va suivre, ainsi qu’une diver-tissante après-midi avec le spectacle de Pie Tshibanda «Un fou noir au pays des blancs»

Comité AVDCH 2014Présidente Claude Petit Yverdon-les-Bains Vice-président Dominique Monod Lausanne Secrétaire Arianne Deschamps Cudrefin Trésorier Pierre-André Forestier Bex Formation Nadine Cossy Morges Webmaster Rizwan Khokhar La Tour-de-Peilz Membre Anna Blanchoud DuillierPoint Commune Florence Nedrotti Pully

AVDCHA S S O C I AT I O NV A U D O I S E D E S C O N T R Ô L E U R SD E S H A B I TA N T S

Photos ci-dessus:L’Hôtel du Léman de Jongny et Pie Tshibanda dans son spectacle

POINT DE

MIRE

POINT COMMUNE 27

Or, la mise en réseau a déjà été largement miseen place et organisée dans le cadre des mesuresde la politique agricole. Les agriculteurs ontadhéré volontairement à une démarche qui faisaitl’objet de contributions financières incitatives. L’in-tégration des réseaux écologiques aux plans d’af-fectation revient à substituer des mesurescontraignantes à un système librement consenti.Les communes doivent être attentives: les réseauxde la politique agricole sont financés par cette der-nière, mais qui paiera, cas échéant, si les budgetsagricoles viennent à diminuer ou pour compenserles pertes liées à des contraintes supplémentaires?Les collectivités publiques qui auront inséré lescontraintes dans leur planification?

Le Grand Conseil a sagement limité quelque peules ambitions du Conseil d’Etat en recadrant lamesure E22. On a substitué la notion de préser-vation à celle de renforcement des milieux na-

Le Grand conseil a entériné, finmars, le décret adoptant la troi-sième version du Plan directeur can-tonal. Certains aspects de cetteadaptation ont été au centre de vifsdébats largement médiatisés; parexemple la politique de l’aménage-ment du territoire en matière de lo-gement ou l’implantation descentres commerciaux. D’autres ontfait l’objet d’un traitement plus dis-cret, mais n’en sont pas moins impor-tants, pour les communes et leursplanifications en cours notamment.

C’est ainsi que la mesure dite «E22», consacréeau réseau écologique cantonal (REC), a fait l’ob-jet de propositions du Conseil d’Etat et d’amen-dements au Grand Conseil. De quoi s’agit-il? Unréseau écologique permet d’assurer la liaisonentre les biotopes et de faciliter le déplacement

des espèces. L’objectif avoué et chiffré de l’ad-ministration cantonale est de consacrer 15 à20% du territoire cantonal aux réservoirs et liai-sons biologiques. Les couloirs de liaison de-vraient avoir une largeur de 100 mètres auminimum, 400 pour ceux d’importance supra-régionales... Ces espaces doivent rester libresde toutes constructions ou autres obstacles (clô-tures, éclairage, bruit) à la migration des es-pèces. Il est prévu que le REC soit intégré auxplans d’affectation communaux.

RÉSERVOIRS ET LIAISONS BIOLOGIQUESLA MESURE E22

Réseau écologique cantonal

Photo du haut: Un passage souterrain pour animaux

Photo ci-dessus: Un passage pour animaux traversant l’autoroute Lausanne-Yverdon-les-Bains au niveaud’Oulens sous Echallens

texte: yves pellauxprésident de prométerre

syndic de pomy

L’OBJECTIF AVOUÉ ET CHIFFRÉDE L’ADMINISTRATION CANTONALE

EST DE CONSACRER 15 À 20%DU TERRITOIRE AUX RÉSERVOIRS

ET LIAISONS BIOLOGIQUES

turels, expressément prévu que les communessoient associées à la définition du REC, tenucompte des besoins de l’agriculture en matièrede production et d’adaptation de l’outil de pro-duction, et précisé que la stratégie s’appuieraitsur les surfaces de promotion de la biodiversiténégociées avec l’agriculture.

Ainsi redéfini, le REC apparaît moins comme unmonstre tentaculaire qui va étouffer progressive-ment les activités économiques sur une bonnepartie du territoire. En matière de planificationcommunale, il faut éviter d’accroître sans cessela complexité des plans et règlements. Les élé-ments du REC qui doivent obligatoirement y êtreintégrés sont ceux qui figurent dans les inven-taires fédéraux; les autres devraient continuer àfaire l’objet de conventions entre le Canton et lesagriculteurs concernés, selon le mode incitatifet volontaire qui a permis de développer pro-gressivement et avec succès les réseaux écolo-giques depuis une dizaine d’années déjà

28 POINT COMMUNE

POINT

CONCOU

RS

Pour cette édition 2013, c’est MadameMartine Comte, boursière de la com-mune d’Echandens, gagnante de notretout premier concours «Points d’inter-sections» en 2011 qui remporte le pre-mier prix (un choix de 2 soins au FishSpa de Lausanne) en découvrant les 16gares proposées. Nous la félicitionschaleureusement pour sa perspicacitéet connaissance de notre canton. Un re-portage lui a donc déjà été consacré,c’est pourquoi nous nous sommes ren-dus à Trey pour faire la connaissancede son syndic, Monsieur Jean-MarieCrausaz, deuxième du classement final.

Après une licence en Lettres de l’Université de Fri-bourg, Jean-Marie Crausaz se destine à l’enseigne-ment du Français et de l’Histoire au secondaire avecdes élèves de 12 à 16 ans. Après un bref passage àAubonne, il rejoint l’Établissement secondaire dePayerne en 1973 et en devient rapidement le respon-sable du parc informatique. Par la suite, il s’occupede la formation de ses collègues aux techniques etprogrammes informatiques, puis de l’informatiquepédagogique. Dès le début des années 2000, Mon-sieur Crausaz se consacre uniquement à l’informa-tique au sein du collège de Payerne assurant la

CONCOURS 2O13 «LES GARES VAUDOISES»

Rencontre avec Jean-Marie Crausaz, Syndic de Trey

maintenance, donnant des cours et du soutien logis-tique à l’administration et au secrétariat de l’établis-sement.

C’est en 1987 qu’il s’installe à Trey avec son épouseet ses 2 enfants et accède au Conseil général l’annéesuivante. Il fait alors partie de la commission d’épu-ration des eaux pour la construction de la STEP ets’investit beaucoup dans les sociétés locales. En oc-tobre 2001, il est élu à la municipalité, en charge dusocial et de l’épuration. En 2006, il devient syndicet prend la direction de l’administration générale,l’aménagement du territoire et de l’épuration.

Sa motivation pour la chose publique est avant toutde participer et donner de son temps à la vie locale,d’avoir une activité participative sans aucune ambitionpolitique, ni affiliation à un parti. Monsieur Crausazrelève par ailleurs que depuis son élection à la muni-cipalité de Trey en 2001, le travail des édiles est de-venu plus difficile et plus pointu. Il faut consacrerbeaucoup plus de temps à la lecture et la préparationdes dossiers et faire preuve d’une grande disponibilité,mais le travail en est d’autant plus intéressant et pas-sionnant. Il reconnaît que son métier d’enseignant,qu’il pratique toujours à 100%, lui permet de dégagerdu temps et de s’organiser au mieux pour s’adapter àson agenda de syndic et faire face à ses obligations.

Pendant ses loisirs, Monsieur Crausaz est un adeptedes randonnées en nature, de voyages à la décou-verte des villes d’Europe, d’art et de photographie,

ainsi que de culture vinicole. Il est également l’heu-reux grand-père de 3 petits-enfants.

Quand on le questionne sur sa participation à notreconcours, il avoue que cette partie récréative duPoint-Commune est la bienvenue au milieu des sujetssérieux que nous abordons dans notre journal. Il a parailleurs déjà répondu au premier volet de notre nou-velle édition «Les Châteaux du Pays de Vaud». Il ter-mine cette interview avec une note très chaleureuseà notre égard, remerciant notre association pour sontravail et sa disponibilité à l’encontre de ses mem-bres. Monsieur Crausaz s’est vu remettre un prix deconsolation sous forme de quelques crus de Lavaux,ainsi que d’un bon d’achat chez Manor

texte: nathalie greiner-meylan rédaction point commun-e secrétariat général ucv

photos: jean-marc gallarotti

En haut: M. Crausaz devant la charmante gare de Trey, qui aurait très bien pu faire partie des 16 gares à trouverCi-dessus: M. Crausaz et le petit clocher de Trey

POINT COMMUNE 29

NOUVEAU CONCOURS 2O14

Les châteaux du Pays de Vaud

Pour ce concours 2014, nous vous proposons 8 châteaux vaudois àtrouver dans chacun des 4 numéros du Point Commun-e. Au termede l’année, la personne qui aura trouvé le plus de châteaux parmi les32 proposés remportera le jeu. Celle-ci fera l’objet d’un petit repor-tage lors de la remise de son prix au printemps 2015.

RÉSULTAT DU CONCOURS N°481. ALLAMAN / 2. ECHALLENS / 3. AIGLE / 4. CHAMPVENT / 5. ETOY 6. VUFFLENS-LE-CHÂTEAU / 7. LUCENS / 8. ST-SAPHORIN s/MORGES

1

TROUVEZ LES NOMS OU LES LIEUX OÙ SE TROUVENTCES CHÂTEAUX ?

les chevalleyres

1 1

grappe d’or

2 1

bonivard

3 1

hôte de l’ucv

4

1

necker

5 1

la cité

6 1

milieu du monde

7 1

au pied d’un balcon

8

Si vous pensez savoir quel est le nom de ces châteaux, envoyezun e-mail à: [email protected] et indiquez: Concours Point Commun-e N° 48, le nom des châteaux ou des com-munes où se trouvent ces huit châteaux et bien entendu votre nom,votre prénom et votre commune (délai d’envoi, le 15 août 2014).

Afin de rendre le jeu plus facile, nous vous donnons un petit indicepour chaque château. En outre, il n’est pas obligatoire de trouver leshuit châteaux pour participer, en effet au terme de l’année il est peuprobable que quelqu’un réussisse à trouver les 32 châteaux vaudoisprésentés. Alors faites travailler votre mémoire visuelle ou allez cher-cher dans les livres ou sur internet et que le meilleur gagne

Amevet Philippe (Ollon)Bersier Monique (Vinzel)Bocherens Nicole (Gryon)Borloz Pierre-Alain (Forel-Lavaux)Caudard Evelyne (Chessel)Comte Martine (Echandens)Crausaz Jean-Marie (Trey)Croisier Georges (Lutry)Diserens Jean-François (Dompierre)Fogoz Isabelle (Belmont s/Lsne)Gonin-Gaille Sandra (Ursins)Goy Sylvie - Jouxtens (Mézery)Graz Jean-Daniel (Palézieux)Guignard Jean (Aubonne)Guignet Janine (Montanaire)Harvey Lorna (Suscévaz)Lipp Corinne (Gollion)Maillard Marie-France (Morrens)Mathys Alain (Moudon)Perreaud Michel (Echandens)

Pichard Didier (Forel-sur-Lucens)Piguet Frédéric (Bonvillars)Pilet Nicole (Rossinière)Pittolaz-Croutaz Sandrine (St-Sulpice)Racine Claude (Villars-Mendraz)Rathgeb Ariane (Givrins)Reist Chantal (Thierrens)Roch André (Arnex-sur-Orbe)Welham Ruiters Maria (Ferreyres) Weber Cavin Karine (Hermenches)Winkelmann Jocelyne (St-Sulpice)Yersin Nathalie (Château-d’Œx)

Bravo aux 32 personnes qui ont trouvé les huit bonnes réponses, soit:

POINT

INFO

RMAT

IONS

2014

Ven 9 mai 09.30 ACVBC Assemblée générale ordinaire Vufflens-la-Ville Ven 9 mai 09.30 AVDAAS Assemblée générale ordinaire Lieu à déterminer Ven 23 mai 17.00 UCV Comité Montreux Sam 24 mai 09.00 UCV AG ET JOURNÉE DES COMMUNES VAUDOISES Montreux Lun 26 mai 07.30 UCV Groupe des Villes Yverdon-les-Bains Mar 3 juin 12.00 / 14.00 UCV Rencontre avec députés, syndics et municipaux Grütli / Lausanne Jeu 5 juin 14.00 UCV Conseil Montanaire Jeu 12 juin 14.00 UCV Comité de rédaction «Point Commun-e» Pully Ven 13 juin 14.00 UCV Groupe Bourgs et Villages Froideville Lun 16 juin 07.00 UCV Comité UCV Bussigny Mer 2 juillet 12.00 UCV Comité UCV Lieu à déterminer Mer 27 août 07.00 UCV Comité UCV Bussigny Jeu 4 sept. 14.00 UCV Comité de rédaction «Point Commun-e» Pully Mar 9 sept. 07.30 UCV Groupe des Villes Lausanne Mer 10 sept. 08.30 AVSM Journée de formation de l’AVSM Morges, La Longeraie Jeu 18 sept. 14.00 UCV Conseil Mex Jeu 18 sept. 08.30 AVSM Journée de formation de l’AVSM Morges, La Longeraie Jeu 25 sept. 07.00 UCV Comité UCV Bussigny Jeu 25 sept. 13.30 UCV Groupe Bourgs et Villages Maracon Ven 3 oct. 09.30 AVSM Assemblée générale ordinaire Ollon / Villars Ven 31 oct. 07.00 UCV Comité UCV Bussigny Ven 31 oct. 09.00 AVIATCO Journée technique Corsier Jeu 27 nov. 14.00 UCV Conseil St-Légier-La Chiésaz Mar 2 déc. 12.00 UCV Comité UCV Lausanne Jeu 4 déc. 14.00 UCV Groupe Bourgs et Villages Noville Lun 8 déc. 07.30 UCV Groupe des Villes Morges

COURS DE FINANCES COMMUNALES

Calendrier 2014

Cours Titre du cours Dates

1 Bouclement des comptes 2013 jeudi 03 avril 09h00 - 16h30

2 Préparation du budget 2015 jeudi 28 août 09h00 - 16h30

3 Compte de fonctionnement Jeudi 4 septembre 09h00 - 16h30

4 Compte des investissements jeudi 18 septembre 09h00 - 16h30

5 Lecture et structure du Bilan jeudi 02 octobre 09h00 - 16h30

6 Analyse et planification financières jeudi 30 octobre 09h00 - 16h30

7 TVA dans les collectivités publiques jeudi 13 novembre 09h00 - 16h30

8 Péréquation intercommunale jeudi 20 novembre 09h00 - 16h30

PIERRE BUSSETRue du Léman 21814 La Tour-de-PeilzTél. 021 971 15 42 Fax 021 971 15 43Mobile 079 345 60 91 ou sur le site: www.pbusset.ch

Lieu: Grande salle de la Commune de Puidoux / Prix: Fr. 220.– pour chaque cours

Toutes les informations se trouvent sur le site www.pbusset.ch

Les inscriptions se font uniquement par ce moyen-là.

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Mémento 2014

3O POINT COMMUNE