Jacob Lorber - La Maison de Dieu V1

8/14/2019 Jacob Lorber - La Maison de Dieu V1

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La maison de Dieu

Prface du Seigneur

Celui qui crivit le prsent ouvrage chercha srieusement et trouva ce qu'il cherchait. Il demanda, et il lui fut donn ; et, par son entremise, il futouvert galement tous ceux qui sont des tres de cur et de bonne volont. Quant aux autres qui, de tous temps, cherchent non pas avec leur cur,mais uniquement avec leur prtendue raison, qui scrutent, critiquent et s'attaquent la gangue dure et morte de la matire au lieu d'invoquer le nomvivant de l'ternel Donateur de tous biens, il ne leur sera pas donn et ne leur sera pas ouvert. Car l'Esprit du Seigneur ne se manifeste jamais par laraison aux intelligents de ce monde, mais seulement travers la simplicit de cur de ceux qui passent pour des fous. Mais il en faut bien peu pour quela raison de ces soi-disant sages craque devant le simple bon-sens de ces prsums fous.

Qui lira le prsent ouvrage avec un cur humble, reconnaissant et fidle, se verra choir toutes sortes de grces et de bndictions, et il ne semprendra pas sur son vritable auteur. Quant la caste des intelligents, peu lui importe de lire Daniel, Sir Walter Scott, Rousseau ou Hegel ; carl'intelligence du monde traite tout de manire profane et considre un message de haute spiritualit venant d'En-haut comme une chimre stupide,provenant d'tres sans culture et dous d'une riche imagination. De l'avis des scientifiques, de telles personnes, par leurs mystifications, parviennent

obtenir ainsi une certaine considration qui leur serait refuse s'ils suivaient le chemin de la raison, vu que celle-ci leur fait de toute faon dfaut !Mais que cela ne trompe personne ! Combien de foi dj les Evangiles n'ont-ils pas t sujet caution ? Sont-ils moins valables au cur du vrai

fidle de Dieu ? Combien de fois ai-Je t, Moi, le Seigneur et Donateur de vie, dclar comme un simple humain, un magntiseur, un imposteur etmme un personnage fictif par les sages de ce monde et, l'heure actuelle, par des millions d'tres humains ? Mais cela n'abuse en rien les millions deMes autres enfants. Car ceux-ci ne se contentent pas d'tre des auditeurs de Mes paroles ; ils ont vu, dans la simplicit de leur cur, que le Jsus deNazareth tait davantage que considraient ou ne considraient pas les nombreux rudits de ce monde. C'est pourquoi, en ce qui concerne le prsentouvrage, que personne ne tienne compte du jugement de ces derniers ; car ils n'apprcient de toute faon que ce qui leur ressemble. Qu'ils coutentuniquement la voix du cur des simples qui, eux, sont capables de jugement, parce que guids par le bon Donateur.

Cet ouvrage offrira mainte occasion de critique aux sages de la terre ; qu'ils prennent garde de ne pas mettre nu leur faiblesse et d'chouerlamentablement. S'il arrive que quelqu'un lise cette uvre en la considrant comme une inspiration spirituelle, tout en se demandant si l'esprit qui l'a

dicte est de haute ou de basse origine*( Cette remarque du Seigneur se rapporte au jugement d'un savant), qu'il sache qu'il est encore fort aveugle etque l'intelligence terrestre masque grandement la vision de son cur. Celui dont la foi est vivante connat Ma force, Ma bont et Mon absolue sagesse,et doit se rendre compte que Je les dtiens en ternelle abondance. L o Je btis, l'ennemi n'a aucune chance, car Moi et Satan n'avons encore jamaisconduit la charrue dans le mme sillon ! Toutefois, l'intelligence du monde satur d'gosme lui fait croire le contraire, parce qu'il est lui-mmetnbreux et ne voit que tnbres. Mais aux yeux de ceux qui sont duqus et instruits par le Pre, tout apparat de faon diffrente, car tout est pur etlumineux pour celui qui est vritablement pur et clair.

A ceux qui disent de cet ouvrage qu'il lui manque la simplicit, la paix et la vritable profondeur ncessaire une vision du monde prtendantvenir d'En-haut*( se rapporte galement au jugement d'un autre savant allemand), Je leur dis brivement ceci : qu'ils regardent d'abord attentivement

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dans leur cur pour voir si ce n'est pas peut-tre prcisment ce qu'ils reprochent la Parole qui leur fait dfaut. D'ailleurs, ils n'ont rendu l qu'unjugement pour la forme, afin que, en leur qualit de savants europens, ils aient dit quelque chose sur cette uvre, bien qu'ils en ignorent laprofondeur ! Car ce n'est pas une lecture superficielle de quelques passages qui leur permettra de s'en rendre compte.

Que peuvent bien comprendre de tels lecteurs de la simplicit ? Je pense que ce texte, tel qu'il est rdig, - malgr sa plnitude et sa profondeurmystrieuse qui sont ncessaires une vision humaine limite - peut tre compris facilement mme par des enfants dont le niveau a dpass quelquepeu celui de l'alphabet et de la table de multiplication, et ne peut manquer par consquent de simplicit. Ce ne seront jamais les images et les mots d'untexte qui la dtermineront, mais seul le fait de se sentir capable de s'y frayer un chemin. Tout le reste, c'est--dire : un langage ancien et maladroit, etdes images symboliques datant de plusieurs milliers d'annes reprsentent aussi peu la simplicit que le fait la raison des sages de ce monde. En ce quiconcerne la paix, la vision complte des choses et la profondeur qu'on rclame, celles-ci sont d'autant plus prsentes dans cet ouvrage que l'intelligenceergotante des "savants" croit en remarquer l'absence. En effet, des paroles qui donnent la paix au cur doivent pourtant la possder elles-mmes enplnitude. La raison ne peut faire marche commune avec la paix, car elle n'est pas rceptive cette dernire. Aucune paix ne peut par consquent setrouver dans un crit guid par la raison. On peut comparer tout ceci au fleuve qui ne se calme que lorsqu'il a atteint la plus grande profondeur de lamer. Si la raison des sages de ce monde pouvait humblement descendre de sa prtendue hauteur dans la simplicit de la chambrette du cur, elletrouverait, dans la paix inhrente cet ouvrage, la quitude qui lui manque et une vision complte des choses. Mais tant que la raison reste semblable une girouette de clocher, la sagesse terrestre tourne et retourne en tous sens et sans relche sous les coups de vent du doute. Elle ne trouvera jamais unepaix qu'elle n'a pas elle-mme, ni la vision des choses laquelle elle est habitue sur ses hauteurs venteuses.

Que celui qui reproche cet ouvrage l'absence d'une certaine profondeur dans sa vision globale du monde sache tout d'abord que le Donateur decet crit n'a pas eu l'intention d'offrir une telle vision celui qui le lira dans la paix vritable et la simplicit de son cur ; car une telle vision estmalheureusement dj bien trop rpandue parmi les humains ; le but propos tait simplement d'veiller un esprit pieux et reconnaissant, afin de

dvelopper d'une faon durable une foi vivante et un amour vritable envers Dieu et le prochain.Ceux qui lisent cet crit de juste faon parviendront une profondeur suffisante de leur vision du monde et des mondes sans l'aide de savants.

Car ceux-ci, travers leur prsomptueuse intelligence investigatrice, ne latteindront jamais, vu qu'elle n'est possible qu'au seul vrai lecteur du prsentouvrage, auquel viennent s'ajouter les autres crits ultrieurs o le soleil et toutes les plantes, les systmes solaires et les soleils centraux sont dvoilsde faon dtaille, matrielle et surtout spirituelle.

Si, dans un ouvrage o sont expliques toutes les choses cres ds leur origine, - pour ainsi dire travers des ges presque immmoriaux - oleur volution matrielle et surtout spirituelle est expose de faon suffisamment claire, et qu'il se trouve encore quelqu'un pour dplorer un manque deprofondeur dans la vue du monde, vraiment ! dans tous les cieux, il ne trouvera pas de collyre pour le gurir de sa trs regrettable myopie !

Ainsi, les justes lecteurs de cet ouvrage pourront dire de plein droit : "Nous autres, simples amoureux de Dieu, dots de faible raison, qui

n'avons jamais frquent d'autre universit que celle de Dieu dans nos curs, - et non celle de Paris, d'Ina ou de Gttingen, - ne voudrions jamaischanger avec vous, malgr toute votre clbre rudition. Car nous prfrons notre intense vision des profondeurs de la grande Cration de notre Pretrs saint vos milliers d'annes de recherches travers une vision voile. Nous avons pu constater o vous mnent vos tlescopes et vosmathmatiques ; oui, vos chemins ne nous sont pas inconnus. Mais tous vos calculs et votre gomtrie sont bien trop chichement mesurs pourdterminer la clart de nos curs qui reposent en Dieu."

Que celui qui veut lire cet ouvrage en en retirant un vrai profit pour son me le fasse dans la simplicit d'un cur soumis la volont divine etne soit pas un censeur la manire des humains. Ainsi, il dcouvrira en abondance ce que quelques rudits n'y ont malheureusement pas trouv.

En maintenant, que bndiction et grce soient donnes aux justes lecteurs qui sont d'un cur pur et de bonne volont ! Amen.62 63


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Chapitre 1Exhortation du Pre cleste Ses enfants

(15 mars 1840)

Ainsi me parla le Seigneur, moi, Jacob Lorber, et je perus Sa voix l'intrieur ainsi qu' l'extrieur de moi-mme. Et ce message s'adresse chacun, car il est vrai, sr, et fidlement rapport.

1. Que celui qui veut Me parler vienne Moi, et Je mettrai Ma rponse dans son cur ; toutefois, seuls les purs, qui connaissent la vritablehumilit, pourront percevoir le son de Ma voix.

2. C'est avec celui qui Me prfre tout le monde, qui M'aime comme une tendre fiance aime son promis, que Je veux cheminer la main dansla main. Il me regardera toujours comme un frre regarde son autre frre, ainsi que Je le connaissais dj dans l'ternit avant qu'il ne ft.

3. Dis aux malades qu'ils ne se laissent pas affliger par leur maladie, mais se tournent srieusement vers Moi et aient surtout entire confianceen Moi. Je les consolerai, et le courant d'un baume le plus dlicat se dversera dans leur cur ; et la source intarissable de la Vie ternelle deviendramanifeste en eux. Ils recouvreront la sant et seront rafrachis comme l'herbe aprs une pluie d'orage.

4. Que ceux qui Me cherchent sachent que Je suis partout et nulle part. Je suis partout o l'on M'aime et o l'on suit Mes commandements, maisnulle part o l'on M'adore et Me vnre seulement. L'amour n'est-il pas plus que la prire, et le respect des commandements pas davantage que lavnration ? ! En vrit, en vrit, Je te le dis : celui que M'aime M'adore en esprit, et celui qui suit Mes commandements Me vnre dans la vrit !Mais personne ne peut suivre Mes commandements, sinon celui qui M'aime ; et pour celui qui M'aime, il n'existe pas d'autre commandement que celuide M'aimer, Moi et Ma parole vivante, laquelle est la vritable Vie ternelle.

5. Aux faibles, fais savoir par Ma Parole que Je suis un Dieu fort. Qu'ils se tournent vers Moi : Je les rendrai parfaits. Du chasseur demoucherons, Je ferai un dompteur de lions ; les craintifs pourront rduire le monde nant et les puissants de la terre seront disperss comme de laballe.

6. Dis sans crainte aux danseurs et aux danseuses qu'ils sont tous mens par Satan. Car il les prend par les pieds et les entrane dans untournoiement effrn, afin que, saisis de vertige, ils ne puissent ni tre debout, ni marcher, ni s'asseoir, ni dormir, ni se reposer, ni voir, ni entendre, nicouter, ni sentir, ni goter, ni prouver quoi que ce soit. Car ils sont comme morts ; c'est pourquoi on ne peut ni les conseiller, ni les aider. Etvoudraient-ils encore se tourner vers Moi, il leur semblerait qu'une force les saisit par les pieds pour les faire virevolter toute vitesse. Regarderaient-ils vers le ciel, ils n'apercevraient pas le soleil, mais seulement une raie claire qui les frapperait de ccit, afin que leurs yeux se ferment et qu'ils nepuissent plus rien voir du tout.

7. Celui dont lil physique est aveugle porte en lui une vision de l'esprit qui est encore ouverte ; mais celui qui est frapp de ccit en espritrestera aveugle ternellement.

8. Dis aux joueurs qu'ils jouent leur vie, la perdent et perdent ensuite tout ce qui leur fut donn en plus de celle-ci. Car le jeu est une fontaine

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pleine d'ordures empoisonnes ; mais les joueurs croient qu'elle est une mine d'or cache. C'est pourquoi ils y fouillent quotidiennement, en hument lesouffle pestilentiel et s'empoisonnent compltement. Au lieu de l'or qu'ils attendaient, leur esprit trouve la mort ternelle.

9. Ceux qui sont en possession de l'Ecriture et ne la lisent pas sont semblables des assoiffs devant une fontaine d'eau pure o ils ne veulentpas boire, soit parce qu'ils sont pris d'une certaine crainte de goter l'eau de la spiritualit, - comme des chiens enrags qui, au lieu de fourrer leurmuseau dans l'eau et de gurir, mordraient dans la pierre pour apaiser leur soif brlante - soit le plus souvent parce qu'ils sont pris d'une paresse qui lespousse se faire donner de prfrence par quelque serviteur indolent la vase puante de la flaque d'eau la plus proche pour apaiser leur soif, ce qui va lesfaire tous mourir de terrible faon.

10. Dis aux amants et aux amantes que celui qui se tourne vers la chair se tourne vers la mort, et que l'objet de son dsir sera bientt transform

en nourriture pour les vers. Seul celui qui se dirige vers l'esprit vient la lumire, la source originelle de toute vie ; sa part persistera ternellement ets'accrotra.

11. Aux esclaves des habits de luxe et de la mode, dis-leur srieusement qu'ils se tiendront nus devant leur Juge. Leur magnificence disparatracomme une cume. Leur soif de pouvoir et leur dsir de splendeur seront transforms en le plus vil esclavage et ils auront ternellement honte de leurfolie. N'est-ce pas une grande folie que de vouloir dorer un tas de dbris et de faire enchsser les pierres prcieuses dans des excrments au lieud'utiliser de l'or ? Oh ! que les fous sont nombreux maintenant, dans le monde ! Ils prennent la lumire pour les tnbres et les tnbres pour lalumire !

12. Dj une toile se tient l'orient qui fraiera un chemin Orion, et le feu du Grand Chien les consumera tous. Et Je veux catapulter sur laterre une multitude d'toiles, afin que les mchants prissent et que Ma lumire luise en tous lieux.

13. Moi, Jhovah, Dieu de l'ternit, le Vridique et le Fidle, Je vous donne ce dernier avertissement. Amen.

14. Ceci vaut d'abord pour toi, mauvais crivain, et ensuite pour tous les autres. Amen. Celui qui dit ceci est le Premier et le Dernier. Amen.

Chapitre 2Les commandements du Seigneur aux tres humains

1. Tu es le Lot de Sodome ; mais veille ne pas touffer dans la luxure, afin que l'hritage de la prostitue ne devienne pas ta part ; car tu es pire

que tous ceux qui t'ont prcd et te suivront. En ta qualit d'tre humain, tu es compltement pris dans les dsirs de la chair, et en tant qu'esprit, tu estout fait libre, car tes yeux et tes oreilles sont ouverts. Tu enduis ton corps avec des excrments, alors que des torrents de lumire sont dverss sur tonesprit ; ton corps mange avec les porcs, alors que ton esprit est entour de milliers d'anges. Tu as rempli ton cur terrestre de fumier et de matiresfcales, et J'ai rig pour Moi une demeure dans le cur de ton esprit. Tu t'entretiens avec des prostitues, pendant que Je te parle comme un frre unautre ; tu empestes comme un bourbier, et ton esprit respire le parfum des cieux les plus hauts ; tu es un monstre, et la lumire de ton il clipse celledes soleils. Par consquent, purifie ta chair et deviens un avec Moi, afin que Je devienne un avec toi !

2. Dis aux mres craintives qu'elles ne doivent pas lever leurs filles dans la peur des hommes et du monde, - car, dans la tentation, on obitaveuglment celui que l'on craint, devenant ainsi une proie facile. Mais au contraire, elles doivent les lever dans Ma crainte et Mon amour, afin que

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Je sois vainqueur et qu'elles ddaignent le monde et s'enivrent de Mon amour sans limites. Qu'elles ne les conduisent pas dans les lieux publics pourchercher un poux, mais les amnent vers Moi, et Je te le dis : tous leurs dsirs seront bnis et combls. Car Je suis un Dieu riche, qui possde touteschoses en une abondance infinie, et qui peut et veut donner avec la plus grande profusion.

3. Les pauvres ne doivent pas mendier devant les portes des riches, o ils subissent le sort des chiens trangers et o leur cur s'emplit detristesse et d'amertume ; mais qu'ils viennent vers Moi avec une ferme confiance, et Je les rconforterai tous. Je veux nourrir les affams, donner boireaux assoiffs, vtir ceux qui sont nus, gurir les malades : le paralys sautera comme un cerf, le lpreux deviendra pur, l'aveugle verra, le sourdentendra, et Je rendrai le faible plus fort que le lion ; le peureux deviendra plus courageux qu'un poulain mle, et le vieillard trouvera le repos. Lepauvre est mon frre le plus proche ; Je prends soin de lui. C'est pourquoi il ne doit pas se laisser profaner par les chiens, car les riches du monde sontfrres de Satan et enfants du diable qui vient des enfers.

4. Dis mes amis et amies qu'ils ne doivent pas aimer Mes serviteurs et domestiques plus que Moi. Il ne faut pas qu'ils mettent leur salut dansleurs mains, mais le dposent plutt tout fait dans les Miennes et se confient entirement Moi. Car le serviteur doit agir rigoureusement selon la lois'il ne veut pas tre jug indigne. Seul le Donateur de la loi n'est pas soumis celle-ci et peut se placer au-dessus d'elle lorsquIl le juge bon. Aussilongtemps que les hommes sont placs sous le joug de la loi, ils seront jugs ; mais qu'ils viennent Moi, Je peux les exempter de jugement.

5. Mon Eglise terrestre est un bain de purification ; que celui qui s'est lav vienne vers Moi, afin que Je le sche par la chaleur de Mon amour etque Je le garde auprs de Moi. Mais pour celui qui a seulement de la joie se dbarbouiller, il en va comme de la roue du moulin qui ne sort jamais del'eau.

6. Si quelqu'un a accompli les uvres de la vritable pnitence, qu'il vienne Moi, afin que Je l'accueille comme un fils perdu, et Je le garderaidans Ma force. Car le serviteur peut conseiller, mais Moi, Je puis agir ; le serviteur peut instruire, mais la rdemption est Mon uvre ; Mon serviteur

peut prier, mais Moi seul puis bnir ; Mon serviteur doit juger honntement, mais le droit de la grce appartient seul au Seigneur. Que les serviteurs etdomestiques de Dieu ne fassent pas oublier le Seigneur Lui-mme !

7. Rpte-leur chaque mot que tu viens d'entendre, fidlement et sans crainte : tu ne dois pas craindre le monde si tu veux M'aimer - car Je suisdavantage que le monde tout entier.

8. Je suis au monde un bien petit personnage que l'on ne tient pas en grande estime. Les savants me regardent peine du haut de leur grandeuret M'accordent tout juste le nom d'honnte homme, ceci uniquement par ncessit. Quelques-uns M'ont dj radicalement mis la porte : pour eux, Jen'existe plus du tout. D'autres veulent bien M'attribuer quelque divinit, toutefois seulement pour un court laps de temps ; car, trs vite, ils se tournentvers les sages de ce monde qui, eux, sont comptents en la matire... Je suis alors immdiatement accus d'infamie et relgu tout au plus dans lacatgorie d'un Dieu pour veilles femmes. Je ne sers que de sceau officiel public et d'enveloppe intrieure de genre divin pour masquer leurs noiresinsanits et leur folle btise. Toutefois, quelques-uns veulent bien Me concder Ma divinit ; en revanche, il faut que Je les laisse faire tout ce qu'ils

veulent pour servir leurs avantages, et le pire de tout : Je dois tre un vritable monstre ! Il ne M'est permis d'avoir amour et misricorde qu'aussilongtemps que cela leur est agrable ; ensuite, Je dois devenir plus inexorable qu'une pierre et Me laisser transformer en un tyran des plus infme ! Jedois passer d'un sige de tribunal l'autre et prononcer sans relche des jugements de condamnation. Mon amour ne doit tre que temporaire, mais Matyrannie ternellement lie la fonction d'un juge des plus svre ! - les fous monstrueux ! Ma patience illimite, Ma douceur, Mon humilit et Monternel amour envers Mes cratures sont videmment dplacs dans leurs cupides affaires. Mais bientt ils vont devoir rpondre de leurs actes ! Carleurs comptes sont ouverts devant Moi : leur mesure est quasiment comble, et ils vont obtenir leur juste salaire.

9. Quant ceux qui ne savent pas comment Je suis, ni qui Je suis, il serait prfrable qu'ils ignorent tout de Moi ; car Je pourrais encore lesrendre vivants de l'autre ct, dans le royaume des esprits ; mais ici, ils Me rendent toute aide impossible, car, en M'anantissant, ils tuent toute Vie en

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eux et se donnent ainsi la mort, tels des ceps spars de la vigne.

10. Mais Je vous le dis : Je suis le Dieu unique et ternel dans Ma nature trinitaire, en tant que Pre selon Ma divinit, Fils selon ce qu'il y a deparfaitement humain en Moi, et Esprit selon toute Vie, toute activit et toute connaissance. Je suis l'amour et la sagesse mmes de toute ternit. JamaisJe n'ai reu quoi que ce soit de qui que ce soit. Tout ce qui existe vient de Moi et celui qui possde la moindre chose l'a obtenue de Moi. Commentpourrais-Je tre un tyran et un porteur de jugement de condamnation ? ! O insenss que vous tes ! Je vous aime, et vous Me mprisez. Je suis votrePre, et vous faites de Moi un bourreau. L o Je bnis, vous maudissez. Ce que Je construis, vous le dtruisez. Ce que J'lve, vous le rabaissez. L oJe sme, vous noyez tout sous des flots meurtriers. En tout et partout, vous tes contre Moi. Serais-je comme vous dites que Je suis : en vrit, Je vousle dis, la terre n'existerait plus depuis longtemps, oui, elle n'aurait mme jamais t cre ! Mais parce que Je suis comme Je suis, tout existe encoreainsi que cela tait et sera ternellement. Vous aussi vous serez comme vous voulez tre, sans que Je vous condamne, - car vous serez ce que vous aurez

fait de vous-mmes. Mais ceux qui Me prennent tel que Je suis et M'aiment autant que Je les aime, c'est Moi qui ferai ce qu'ils veulent, afin que leurlibert et leur joie soient ternellement parfaites.

11. Dis Mes serviteurs et domestiques*( concerne les gens d'glise) que Mes charges ne sont pas des bureaux de change ni des boutiques detrafic d'argent. Celui qui Me sert pour de l'argent ne Me sert pas par amour et son service M'est tranger, autant que Je dois aussi forcment lui tretranger lui-mme, vu qu'il ne Me sert pas par amour ; mais un jour, il devra Me rendre des comptes. Comment se fait-il qu'un fidle serviteur vendesans autorisation, tel un voleur, les trsors du Seigneur pour des prix les plus scandaleux ? ! Judas Iscariote, lui, au moins, M'a vendu pour trente picesd'argent, sans savoir d'avance ce qui se passerait avec Moi ; car il tait aveugl et se fut sa perte. - Mais maintenant, n'importe qui peu M'achetermartyris, tu et ressuscit pour des prix infmement drisoires*( allusion aux images pieuses qui se vendent pour quelques sous). O vous, ignoblesvoleurs et meurtriers, quoi puis-Je donc vous comparer ? Enfants du Dragon, race de vipres ! Faudra-t-il vraiment que Je vous traite de la mmefaon que vous M'avez servi ! ? J'ai pourtant fait dire par Mon cher Paul que celui qui est de service l'autel doit galement vivre de l'autel, toutefois

uniquement par les uvres de l'amour, dont dcoule chaque bien. Mais vous ne connaissez pas les uvres de l'amour ! C'est pourquoi vous tes desvoleurs et des assassins de l'Evangile et de toute vrit. Sachez-le : tel travail, tel salaire ! L'amour ne s'obtient pas par de l'argent, mais uniquement nouveau par l'amour. Je suis l'Amour mme, et c'est uniquement par l'amour que l'on peut s'approcher de Moi. Je vous ai tous achets au moyen del'amour ; c'est pourquoi Je vous demande tous de l'amour en retour. Ainsi, que celui qui veut me servir Me serve dans l'amour - car Je suis mort paramour pour lui sur la croix. Et que celui qui veut venir Moi le fasse pouss par son amour envers Moi qui ai donn Mon sang pour lui sur la croix.

12. Dis sans aucune crainte aux fonctionnaires et aux hommes du monde que leurs fonctions ne sont pas plus leves que celles qui existentdans Mon Royaume. Dans un proche avenir, Je dtruirai chaque charge qui ne sera pas conforme Ma volont. Malheur ses serviteurs ! Car Je suis leTrs-Haut ; Ma loi est ternelle autant que Je le suis et restera ternellement semblable Moi. Les mites qui veulent s'attaquer Mes lois et en faire denouvelles avec leurs excrments afin d'anantir Mes commandements seront crases et dtruites comme si elles n'avaient jamais exist. Celui quitransgresse Mes commandements peut tre pardonn s'il reconnat ses fautes et devient meilleur, et s'il se tourne ensuite vers Moi et demeure en Moi et

Moi en lui. Mais qui veut saper Ma loi sera cras par elle et cessera d'exister jamais. Toutes les lois du monde minent Mes commandements si ellesne sont pas donnes travers Mon amour par des hommes qui sont instruits par Mon Esprit. Malheur aux tyrans et aux despotes qui rgnentuniquement par le trne, le pouvoir et la considration ; car maintenant il n'en faut plus que trs peu pour que leur heure sonne et qu'ils apprennent connatre la puissance des faibles ! Toutes les voies M'appartiennent : c'est le Dieu ternel et vridique de l'amour et de la sagesse qui dclare ceci unfou l'adresse des sages de ce monde.

Amen. Moi, Jhovah, Amen.

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Chapitre 3Le Seigneur en tant que Pre de Ses enfants

Ainsi me parla le Seigneur, et je perus Sa voix l'intrieur ainsi qu' l'extrieur de moi-mme. Et ce message s'adresse chacun, car il est vrai,sr, et fidlement rapport.

1. Je suis un bon hte, qui ne laisse pas se perdre une seule miette. Celui qui investit son capital chez Moi obtiendra de gros intrts : ils'installera dans Mon cur, et les intrts s'accumuleront d'ternit en ternit. Lve les yeux vers le ciel, insens que tu es, et contemple la votecleste ! Qui donc a compt les soleils, dont le nombre n'a pas de fin, et toutes les terres que J'ai cres par milliers autour de chacun d'eux ? Je te le dis,Moi qui suis vridique et fidle dans chacune de Mes paroles, pour un sou, Je donne une terre, et pour une gorge d'eau frache, un soleil. En vrit, Jete le dis : le moindre service par amour du prochain sera rcompens de la faon la plus formidable, la plus incroyable qui soit !

2. Tu me demandes s'il y a bien partout des tres humains comme ici, sur la terre que tu habites, et Je te dis ; oui, il y a partout des treshumains, lesquels proviennent de Mes entrailles et Me reconnaissent selon la nature de Mes entrailles ; qui proviennent de Mes mains et Mereconnaissent Mes mains ; qui proviennent de Mes pieds et Me reconnaissent Mes pieds ; qui proviennent de Ma tte et Me reconnaissent Ma tte; qui proviennent de Mes cheveux et Me reconnaissent Mes cheveux ; qui proviennent de Mes reins et Me reconnaissent Mes reins ; qui proviennentde chaque partie de Mon corps et Me reconnaissent selon ces parties. Leur vie et leur flicit correspondent la partie dont ils proviennent ; ils sonttous Mes cratures, et Je les aime, car Je suis tout Amour et suis partout l'Amour mme.

3. Mais les humains de cette terre, Je les ai fait natre du centre de Mon cur. Je les ai crs entirement selon Mon image, pour tre nonseulement Mes cratures, mais Mes enfants bien-aims qui ne devraient pas uniquement Me reconnatre comme leur Dieu et Crateur, mais comme leurbon Pre qui veut les reprendre entirement Lui aprs une courte priode d'preuve, afin qu'ils puissent partager tout ce qu'Il possde, habiterternellement auprs de Lui, et diriger et juger avec Lui l'univers tout entier. Mais vois : toutes Mes cratures M'aiment comme leur Crateur dans lajoie reconnaissante de leur existence ; seuls, Mes enfants, eux, ne veulent pas de leur Pre et ddaignent Son amour !

4. Vois, Je suis afflig de voir sombrer et mourir d'heure en heure des milliers et des milliers de Mes enfants ! Oh ! si seulement Je pouvais lesaider ! N'est-ce pas attristant que le Tout-Puissant ne puisse les secourir ?

5. Voil que tu Me demandes nouveau comment pareille chose peut tre possible ! Oh oui, Je te le dis, c'est tout fait possible ! Vois, toutesMes cratures sont rattaches Ma puissance ; mais Mes enfants, eux, sont rattachs Mon amour ! - Ma puissance ordonne, et il en va selon elle ;

mais Mon amour souhaite seulement mener en toute mansutude ses libres enfants ; toutefois, ceux-ci se bouchent les oreilles et ne veulent pasregarder la face de leur Pre. Par consquent, vu qu'ils sont libres autant que Je le suis, Je ne puis les aider s'ils ne le veulent pas. Ma puissance n'a pasde limites : mais Ma volont est soumise celle de Mes enfants. - Que chacun se mette ceci derrire les oreilles : Je suis votre Pre, mais aussi votreDieu, et, aprs Moi, il n'y a plus personne. Me voulez-vous comme Pre ou comme Dieu ? - Vos actes Me donneront la rponse dcisive.

6. Prenez bien note de ceci : l'Amour n'habite que dans le Pre et se nomme le Fils. Qui ddaignera Celui-ci tombera sous la puissance de laDivinit, sera ternellement priv de libert, et la mort sera son sort, car la Divinit habite galement dans les Enfers ; mais le Pre rside seulement auCiel. Dieu juge tout selon Sa puissance ; mais la grce et la vie ternelle ne sont que dans le Pre et s'appellent le Fils. La Divinit tue tout ; mais leFils, ou l'Amour en Moi, possde la Vie, donne la Vie et vivifie.

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7. C'est le bon hte et le Pre conome qui dit cela tous Ses enfants, afin qu'ils s'amliorent et puissent un jour entrer en possession del'hritage que Je leur ai prpar et conserv si fidlement depuis des ternits.

8. Dis tes amis et frres en tout amour : Moi, votre Pre qui vous aime, Je tends dj les bras pour vous serrer tous ternellement, ouiternellement contre Mon cur. Qu'ils ne se dtournent plus jamais de Moi et ne Me quittent plus des yeux ; et Mon regard leur dira, oui, il leurproclamera combien Je les chris et leur veux sincrement du bien.

9. Dis-leur que j'ai dtourn Mes yeux de leurs pchs et les ai lavs plus blancs que neige ; maintenant, il n'y a plus de pierre d'achoppement. Jene veux plus tre un Pre invisible pour eux ; ils pourront toujours Me voir quand ils le voudront, Me taquiner, plaisanter et se rjouir avec Moi ; qu'ilsdposent maintenant tous leurs soucis entre Mes mains.

10. Oh ! avec quelle joie je m'occuperai d'eux dsormais ! Oh ! que sont toutes les joies et batitudes de Mes cieux devant le fait d'tre aim parMes chers enfants en tant que Pre unique et vritable !

11. Vois, je vous fais cadeau de toutes les batitudes, sauf d'une seule que Je me suis rserve : Mes enfants ne doivent nommer personne d'autreque Moi leur Pre, oui, uniquement Moi ; car Je le suis vraiment, et le suis bon droit, et personne ne peut Me prendre ce droit puisque Je suisl'Unique, le Seul et que, part Moi, il n'y a plus personne.

12. Vois, Je veux te les nommer par leur nom : (c'est--dire tes amis et frres) H1LV1TSSAASS*. Donne-leur tous Mon message paternel et,s'ils le veulent, les portes du Ciel leur seront immdiatement ouvertes, ces portes qui sont les yeux de leur esprit. Aujourd'hui mme, Je veux habiterdans leur cur. Il n'y a plus qu'une seule chose qu'ils doivent encore faire avec persvrance, savoir : laver leur chair de toute souillure avec l'eau dupuits d'eau vive. Qu'ils prennent ensuite une baguette moiti noire et moiti blanche et la brisent en deux, qu'ils jettent alors la partie noire sous lespieds du monde et gardent la blanche pour eux, en signe qu'ils ont rompu pour toujours avec le monde et avec leur chair.

13. Cela signifie qu'ils doivent rentrer srieusement en eux-mmes, se reconnatre fond et M'avouer sincrement les dfauts qu'ils ontdcouverts dans leur cur. J'en dtruirai alors les immondices et les remplirai du feu du Mon divin amour paternel. Ainsi purifis, ils se montrerontensuite au prtre pour la confession, et Je les rejoindrai et clbrerai avec eux un repas d'allgresse sur l'autel.

14. Dis-leur encore qu'ils ne doivent pas se laisser perturber par l'Eglise. Car chaque repas que J'honore, Je le purifie en esprit et en vrit, afinque celui qui veut le consommer puisse le faire sans crainte. Ce que je donne Mes enfants est pur et ne sera pas profan par la forme extrieure,puisque Je l'ai bni. Je bnirai le temple, et le lieu o ils se rencontreront sera sanctifi ; car Moi, leur Pre trs saint, Je serai parmi eux, et on netouchera pas un seul de leurs cheveux.

15. Assure-les que Mon amour les attend et que Je ne veux pas refermer Mes bras tant qu'ils ne reposeront pas tous ensemble contre Mon cur ;ils pourront alors contempler leur Pre trs saint et plein d'amour, et leur joie n'aura pas de fin. Amen !

16. Dis tous ceux qui Me cherchent que Je suis constamment la maison, que Je ne sors jamais, et que Je n'ai pas fix certaines heures o l'onpeut venir Moi, comme le font les rois de la terre et les grands de ce monde. Ainsi, non seulement les jours de sabbat ou de fte, un cur aimant M'estagrable ; et chaque minute, mme la nuit, Je n'ai jamais verrouill Ma porte qui que ce soit. Vous pouvez frapper quand vous voulez, Je vous diraitoujours : "Entrez"

17. Il faut encore que tu dises librement si Je t'ai jamais forc de faire quoi que ce soit un moment donn, ou s'il n'a pas toujours t ta volontde t'adresser Moi pour Me demander ceci ou cela, et si Je te suis rest redevable d'une quelconque rponse ! M'as-tu questionn depuis les enfers, Jet'ai rpondu ; tais-tu sur la terre, Je t'ai parl ; te trouvais-tu dans les cieux, tu as eu ta rponse. Jour et nuit, Mon oreille est constamment tourne verstoi. Lorsque tu cris, tu le fais comme cela te plat, et cela Me convient toujours parfaitement ; tu peux le faire aussi longtemps que tu le veux, la

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mesure que tu choisis, et vois, cela Me convient tout aussi bien. C'est pourquoi, dis-leur qu'ils peuvent vraiment venir Moi quand ils le veulent : Je lescouterai et ils seront reus.

18. Dis Mes enfants de ne pas se moquer de tout cela, mais de prendre chaque mot au srieux ! Dis-leur que Je ne plaisante jamais etn'apprcie aucunement la plaisanterie. Qu'ils soient grands ou petits, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, Je ne fais aucune exception et les prendstous au srieux.

19. Car vois : Mes cratures qui ne valent rien, Je les dtruis immdiatement et les anantis pour l'ternit ; mais pour Mes enfants, J'ai deschtiments en grand nombre et veux punir leur dsobissance jusqu' la dernire goutte de leur sang. Ils verront ainsi que Je suis pour le moins lematre de la maison, s'ils ne veulent pas Me reconnatre comme Pre saint et plein d'amour.

20. Mais malheur ceux qui mconnaissent et interprtent de travers Mes corrections paternelles ! Je le rpte : malheur eux ! Ceux-l, le Preles repoussera et ils auront alors affaire un Dieu ternellement inexorable. C'est toi que Je dis cela, mauvais et paresseux serviteur. Amen. Moi,Jhovah, amen.

Chapitre 4La vritable Eglise

(22 mars 1840)

Ainsi me parle le Seigneur, et je perus Sa voix l'intrieur, comme l'extrieur de moi-mme ; et cela est vritable, exact, et fidlementrapport ;

1. Ma Grce est un riche trsor ; celui qui elle choit ne manquera jamais de rien, que ce soit sur terre ou dans l'ternit. Par consquent,chacun devrait s'efforcer de se l'approprier au plus vite, car Je la donne qui la veut.

2. Car, vois-tu, si vous voulez la rmission de vos pchs, elle vous sera accorde, condition que vous fassiez vraiment pnitence traversJsus, Lequel est Ma Parole vivante et l'Amour en Moi. Et les portes du Ciel se tiennent ouvertes pour vous ; si vous voulez, vous pouvez y entrer etcontempler la face de votre Pre trs saint que je suis Moi-mme, Jhovah, le Dieu ternel.

3. Vous pouvez faire ceci en vertu de la Parole vivante, Laquelle est Jsus-Christ ou l'Amour ternel et la Sagesse en Moi, d'o s'coulent toutbien et toute vrit. L'Amour vous a t donn ds l'origine et Il est la Vie relle en vous ; la puissance qui se trouve dans Mes cratures et qui dcouleaussi de Mon Amour n'est pas L'Amour Lui-mme - vu qu'elle n'offre pas de libert - mais seulement l'effet de l'Amour, et cet effet n'a en soi aucuneVie. Par consquent, tout ce qui dcoule de la puissance est en soi matire morte, dont la vie n'est qu'apparence, et est en ralit la mort.

4. Il en rsulte que si quelqu'un attache son amour au monde matriel, cet amour sera cras en lui par la puissance de la mort ; et laconsquence en sera le sort de la matire, c'est--dire la mort.

5. Mais qui tourne son amour vers Moi et s'attache Moi, celui-l reliera son amour avec l'Amour mme, ce qui signifie avec la Vie de toutevie, et deviendra alors vivant de toutes parts.

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6. Vois, l'amour est en somme aveugle et sombre, et justement par cela libre et indpendant - de ce fait en grand danger de se perdre et de prir.

7. C'est la raison pour laquelle J'ajoute tout amour pour Moi la juste quantit de lumire qui convient son intensit. Ceci est un cadeau ets'appelle la grce, par laquelle Je pntre chacun selon le degr de son amour.

8. C'est pourquoi, des torrents de lumire seront dverss sur celui qui possde l'amour, - vu qu'il rend Ma loi vivante en lui, ce qui est la plushaute signification de l'amour - et son regard pntrera la terre et contemplera la profondeur des cieux.

9. Dis Mes enfants, dis-le tous, qu'ils soient de la religion romaine, protestante, juive, musulmane, brahmanique ou profondment paenne -bref, tous doivent savoir qu'il n'y a qu'une seule vritable Eglise sur terre, et celle-ci est l'amour que l'on Me porte travers Mon Fils, et cet amour est leSaint-Esprit en vous ; Il Se manifeste par Ma Parole vivante, et cette Parole est le Fils ; et le Fils est Mon Amour, Il est ainsi en Moi, et Je Le pntre

totalement. Nous sommes un, et c'est ainsi que Je suis en vous et en votre me, dont le cur est Ma demeure, et celle-ci est la seule vritable Eglise surterre. En elle seule est la Vie ternelle, en dehors de laquelle il n'est point de salut.

10. Vois, Je suis le Matre sur tout ce qui existe ! Je suis Dieu, le Dieu ternel et puissant, et comme tel, Je suis galement votre Pre, le Presaint et plein d'amour. Je suis tout cela dans la Parole ; la Parole est dans le Fils et le Fils est dans l'Amour; l'Amour est dans la loi, et la loi vous estdonne. Si vous la prenez en considration et la suivez, alors vous l'avez accueillie et elle devient vivante en vous ; elle vous lve et vous rend libres,et ainsi vous ne serez plus sous la loi, mais au-dessus d'elle, dans la grce et la lumire, lesquelles sont Ma Sagesse.

11. Et c'est cela qui est la batitude, ou le royaume de Dieu en vous, ou encore l'Eglise sur terre, hors de laquelle il n'y a pas de salut, et la Vieternelle ne peut s'obtenir que dans cette Eglise.

12. Pensez-vous vraiment que J'habite dans des murs, que Je me trouve dans des crmonies, des prires ou dans la vnration ? Oh non, vous

vous trompez grandement, car l, Je n'y suis pas du tout. - Je me trouve uniquement l o Se trouve l'Amour. Car Je suis l'Amour et la Vie mme. Jevous donne l'Amour et la Vie et ne M'attache qu' Eux, et jamais la matire ou la mort.

13. C'est pour cette raison que J'ai vaincu la mort et soumis Moi la Divinit, afin que J'aie puissance sur tout ce qui existe et que Mon Amourrgne ternellement et rende vivant tout ce qui Lui est soumis.

14. Et comment pouvez-vous penser que Je vous attende dans la mort, alors que Je suis la Vie mme ?! C'est pourquoi, rendez-vous d'aborddans la vritable Eglise, celle o la Vie se trouve l'intrieur, - et seulement aprs dans celle qui est morte, afin qu'elle devienne vivante travers vous !

Chapitre 5Le secret de la Cration

1. Que celui qui a des oreilles entende et celui qui a des yeux voie. Ecoute : Je vais vous rvler un trs grand secret qui vous permettra dedcouvrir combien votre Pre saint et plein d'amour Se donne vous fraternellement, vous laissant Le contempler face face et jouir de Sa compagnie.Car il est bon que les enfants connaissent la grande maison de leur Pre ternel.

2. De toute ternit, la Divinit tait la Force pntrant l'espace sans limites et absolu de l'infini ; elle tait, est, et sera ternellement l'infini62 63


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mme. Au centre de Sa profondeur, J'tais aussi aveugle qu'un embryon dans le ventre de sa mre ! La Divinit se complaisait dans l'Amour etressentait le besoin de s'unir totalement Lui. Et l'Amour tait de plus en plus chaud dans Son centre, et des masses et des masses de la Divinit sepressaient autour de Lui. Et toutes les puissances et toutes les forces fondaient sur Lui, dchanes.

3. Vois, il naquit un grand mugissement, une effervescence, un dchanement ; alors l'Amour fut si effray et comprim de tous cts qu'Il entrembla jusqu'au plus profond de Lui-mme ! L'Amour perut ce mugissement, et ce bruit devint son, le son devint la Parole dans l'Amour, et la Paroledit : "Que la lumire soit !" Et l, dans le cur, jaillit la flamme de l'Amour embras, et la lumire clata dans tous les espaces de l'infini !

4. Dieu vit en Lui la grande splendeur de Son Amour, et l'Amour fut fortifi par la puissance de la Divinit ; ainsi, la Divinit Se liaternellement l'Amour, et la lumire naquit de la chaleur.

5. Alors, l'Amour vit toutes les splendeurs dont le nombre n'a pas de fin dans la Divinit ; et la Divinit vit que tout cela entrait en Elle parl'Amour ; et l'Amour vit Ses penses dans la Divinit et y trouva un grand agrment. Alors l'Amour s'enflamma nouveau, et les forces de la Divinitmugirent autour de Lui. Vois : les penses de l'Amour taient elles-mmes amour, et elles taient innombrables.

6. La Divinit vit Sa splendeur, et l'Amour ressentit Sa puissance. Alors l'Amour parla dans la Divinit : "Gardons en Nous les penses de lasplendeur et laissons-leur libre champ, afin qu'elles ressentent Notre prsence et voient comme Nous ressentons la leur, et comme nous la ressentions etla vmes avant que la lumire n'clairt leurs formes !"

7. Alors, la Parole entra dans la Divinit et, partout, Elle devint amour. Et vois, la Divinit parla pour la premire fois : "Que cela soit !" Et unemultitude d'esprits, dont le nombre n'a pas de fin, devinrent libres, hors de Dieu ; l'Amour Se vit Lui-mme infiniment dploy et put voir parfaitementSa beaut infinie.

8. Mais tous les tres n'taient pas encore vivants ; ils ne ressentaient ni ne voyaient quoi que ce soit, car ils taient encore des formes fixes, l'exception de l'Amour dans la Divinit.

9. L'Amour fut pris de piti ; Il S'agita, et cette agitation s'leva jusque dans la Divinit. Et Celle-ci donna Ses captifs l'Amour, et l'Amourpntra tout. Vois : alors les formes devinrent vivantes, se regardrent avec tonnement, se rchauffrent aux torrents de flammes de l'Amour divin, etreurent de ce fait un mouvement et une activit autonomes ! Mais elles ne se reconnaissaient pas encore.

10. L'Amour parla nouveau : "Permettons qu'elles se reconnaissent afin qu'elles puissent ensuite Me reconnatre, et Toi galement traversMoi!"

11. Alors la Parole s'leva une fois de plus en la Divinit, et en la Divinit la Parole, et la Parole devint Loi, et la Loi tait l'Amour et se rpanditpartout.

12. Vois : des trois qui furent crs, en furent crs sept autres ! Et ces trois taient semblables l'Amour, la Lumire et la Divinit ; et lessept taient semblables aux sept esprits de Dieu ; ils s'appellent et s'appelleront ternellement :

1. Aimez l'Amour. 2. Craignez la Divinit qui tue - afin que vous ne soyez pas tus. 3. L'amour qui se trouve en vous est sacr ; pour cetteraison, respectez-vous mutuellement, ainsi que l'Amour qui est dans la Divinit vous respecte et ressent de la joie votre gard. 4. Chacun est saproprit et la proprit de l'Amour de Dieu ; par consquent, qu'aucun de vous ne devienne la proie de l'autre. 5. Qu'aucun ne dissimule sa face devantl'autre pour empcher que cet autre ne sache comment est l'amour, ceci afin que vous soyez comme l'Amour qui vous a engendrs. 6. Soyezintrieurement tout fait semblables ce que vous tes extrieurement, afin qu'aucun faux mouvement du cur ne naisse en vous et ne vous fasse prir.Que votre apparence extrieure soit le fidle reflet de votre miroir intrieur ; sinon, celui-ci sera bris et votre forme extrieure deviendra affreuse.

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13. Ici, dans un bruit de tonnerre, la Divinit profra dans l'espace infini un terrible jugement de punition aux ventuels transgresseurs. Il leurfut ordonn l'adoration de la Divinit dans la plus grande crainte, et il leur fut ordonn l'amour de l'Amour. Et ils furent sortis de la Divinit et setrouvrent dans la plus grande libert, pouvant faire tout ce qu'ils voulaient. Et rien ne doit entraver cette libert jusqu'au jour o ils se seront reconnusen elle et en leur humilit, afin que la Loi leur devienne propre et les affranchisse entirement.

14. Alors seulement, les esprits se reconnurent dans leur grande puissance et leur incommensurable splendeur et majest. Le plus grand destrois, semblable la Lumire de la Divinit, s'enflamma dans sa convoitise et voulut s'emparer de la Divinit et se La soumettre entirement. Unegrande partie des esprits qu'il avait crs s'enflammrent avec lui. Voyant cela, la Divinit S'enflamma galement dans Sa colre,ainsi que les deuxautres esprits (ces deux esprits sur les trois, sont moins grands que le premier), et prcipita la multitude de ces mchants dans la profondeur de laprofondeur de Sa colre.

15. Et les deux, et ceux qui provenaient de ces deux, et les sept, dont le nombre tait juste, furent reconnus fidles dans leur amour ; ils furentaccueillis dans la sphre de la Puissance de Dieu. L'Amour vit qu'ils avaient t trouvs purs et Se rjouit de leur perfection. Et vois, la Force de laDivinit dans l'Amour S'leva ; la Divinit S'anima, et les cratures s'en aperurent ; la Divinit S'avana vers Son Amour, et les yeux des craturess'ouvrirent, et elles virent pour la premire fois l'Amour ternel.

16. Les multitudes innombrables furent alors plonges dans un immense tonnement et ressentirent une grande joie et une profonde allgresse ;car elles voyaient la puissance de Dieu dans l'Amour, voyaient l'Amour en elles et galement la force qui les avait cres. Et elles se reconnurent elles-mmes, reconnurent l'Amour et reconnurent Dieu.

17. La Divinit S'anima, et les cratures s'effrayrent devant Elle. L'Amour remarqua leur crainte et vit qu'elle tait justifie. Et leur craintedevint pour elles obissance, et l'obissance tait humilit, et l'humilit tait leur Amour, et l'Amour devint leur loi, et cette loi devint jamais leur

libert, et la libert devint leur Vie et la Vie leur batitude ternelle.18. Vois maintenant : l'Amour ternel leur parla, et elles comprirent la Parole ! Leurs langues se dlirent, et la premire parole que leurs lvres

prononcrent fut : "Amour". Et le son de leur discours plut la Divinit ; et Celle-ci fut anime par l'Amour ; ce mouvement prit forme dans lescratures, et la forme devint son, et le son fut le deuxime mot et signifiait : Dieu.

19. Et maintenant seulement, les cratures taient acheves. Alors l'Amour leur parla : "Le premier d'entre vous s'est perdu ; pour cette raison,J'assume sa place et serai ternellement parmi vous !"

20. Alors leurs langues se dlirent nouveau, leurs genoux flchirent, et elles adorrent l'Amour.

21. Maintenant, voyons plus loin tout ce que fit l'Amour, et Dieu dans l'Amour, et l'Amour en Dieu ! - L'Amour eut piti de ceux qui taientperdus ; mais la Divinit frmit dans Son courroux, et un grand tonnerre rsonna dans l'immensit des espaces infinis de Dieu. Le tonnerre pntra

jusqu'au plus profond de l'Amour ternel, et seul l'Amour comprit le tonnerre de la Divinit ; et le tonnerre devint Parole en Lui et dit : "Que toutepuissance Te soit soumise ; agis selon ton bon vouloir et dis : Que cela soit ! et ce sera !"

22. Alors, l'Amour fut attendri jusqu'au plus profond de Lui-mme et la premire larme coula de lil de l'Amour ternel. Cette larme coula ducur de la Divinit, s'appela et s'appellera ternellement : compassion.

23. Cette larme devint de grandes eaux, et celles-ci se dversrent dans tous les espaces de l'infini ; elles pntrrent dans la profondeur de laprofondeur de la colre de la Divinit et adoucirent le feu de Son courroux.

24. Et vois : l'Esprit de Dieu, dans Sa Force, souffla doucement sur les eaux de la compassion et les eaux se partagrent. Et Dieu parla dans Son

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Amour, et Son Amour tait la Parole, et la Parole s'leva dans la profondeur des profondeurs, plana au-dessus des eaux, et les eaux furent sparescomme des gouttes de rose et rparties en grandes et petites, selon le nombre des perdus, lequel n'a pas de fin, dans tous les espaces de l'infini.

25. Vois, la dernire goutte qui resta venait de la plus grande profondeur des eaux et de la plus grande profondeur de la compassion ; elle ne futpas partage, mais au contraire resta l o elle se trouvait et fut destine devenir le point central et la scne du plus grand acte de l'Amour ternel.

26. Et vois maintenant : cette dernire goutte devint la terre que toi et tes frres habitez ! Les autres gouttes devinrent des soleils, des terres etdes lunes de toutes sortes, et leur nombre n'a pas de fin. Ainsi prirent naissance le ciel visible avec ses toiles, son soleil, sa lune et la terre avec sesmers et ses terres fermes !

27. A prsent, vois, et lve les yeux, et tu comprendras le prodige de l'Amour ternel ! Tu contemples depuis toujours l'clat du soleil, la lumire

de la lune et la lueur faible et tremblotante des toiles dans leurs positions les plus diverses que vous nommez constellations. Tu connais aussi lesformations les plus htrognes des trois rgnes de la terre ; mais jusqu' prsent, personne n'a encore sond et vraiment compris la nature et l'originede la lumire du soleil et de la lune, de celles des toiles et de leur scintillement, de leurs constellations les plus diverses et de toutes les formations dela terre.

28. Car il faut que tu saches que Mes enfants doivent tre initis au secret de toutes les belles choses que leur Pre saint et plein d'amour adonnes ceux qui Le reconnaissent, L'aiment plus que tout et s'aiment mutuellement par amour pour Lui.

29. Vois maintenant : lorsque tous les soleils, avec leurs terres, furent crs par la puissante compassion de l'Amour du Dieu ternel et infini, ilsn'avaient encore ni clat, ni luminosit, ni lueur, ni scintillement ; car une nuit opaque rgnait sur les soleils, les terres et les lunes. Alors, du centre dessoleils, l'Amour ternel fit descendre une petite tincelle de Sa grce, et cette tincelle illumina les masses tnbreuses plus rapidement qu'un immenseclair. Vois : les soleils clairrent les terres avec grand clat, comme ils le font encore l'heure actuelle et le feront, aussi longtemps que l'tincelle de

grce ne leur sera pas te.30. Vois : les terres et les lunes brillrent galement et furent attribues aux soleils en nombre quitable. L'Amour souffla sur elles par la Force

et la Puissance de la Divinit ; et vois, la lumire vacilla sur les soleils, les flots des ocans des terres s'levrent en vagues et en tourbillons, les airs etles vents se mirent en mouvement et soufflrent sur les terres, semblables l'Esprit de Dieu sur les eaux de la compassion ! Et les lunes s'levrentpuissamment au-dessus de leurs terres - qui elles avaient t donnes comme le fruit l'arbre - et commencrent tourner autour d'elles en cerclesloigns, en tant que compagnons permanents de leurs origines. L o elles taient nombreuses, elles furent runies en cercles fermes, comme signe del'amour des enfants qui devraient contempler sans cesse la face de leur Pre - telles les lunes leur terre - afin que leur consistance molle ne les poussepas quitter leur orbite et tre dtruites.

31. Vois : les terres des lunes ne sont pas fermes, mais de consistance trs relche, semblable l'cume des ocans qui se condenserait etdeviendrait plus solide, et elles sont dnudes et sans eau. L'air de la terre est comme l'eau des lunes, et l'air de la lune semblable l'ther qui se trouveentre soleils et terres. Les lunes sont destines accueillir les esclaves du monde et capter les esprits de la matire, sonder leur durabilit et lesfaire mrir pour l'accueil de la grce.

32. La fermet des terres est la part de la colre de la Divinit adoucie par la compassion ; elle entoure de liens solides les esprits garsjusqu'au temps prvu de leur dlivrance inconsciente o ils seront placs - chacun sparment - dans une matire plus tendre, mais toujourssuffisamment ferme pour eux, hors de laquelle ils ne pourront sortir qu'veills par l'Amour ternel. Et les mers et les eaux sont remplies de ces esprits,afin qu'ils soient humilis, et l'air en est galement plein, afin qu'ils soient purifis. Car l'Amour ternel est dans toutes les formes mais la colre de laDivinit ne s'est pas retire de la terre : elle s'est seulement adoucie.

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33. Prends bien note de ce qui va suivre : au centre du soleil repose l'tincelle de la grce qui donne la lumire au monde par le feu de la colrede la Divinit. Mais au centre de la terre se trouve une tincelle du courroux de Dieu, semblable un dragon de feu qui retient l'arme des mchantsaussi solidement que s'ils taient des pierres, lesquelles doivent tre d'abord attendries par l'eau de la compassion si un esprit veut tre dli pour unedeuxime preuve - afin d'obtenir la libert et la Vie ternelle. Comprends maintenant le secret de ton tre, et merveille-toi du grand amour de laPuissance ternelle ; combien de fois a-t-elle permis que tu naisses nouveau, toi qui tais perdu, pour tout regagner : la Vie ternelle, la libert, la loi,l'Amour, la lumire et la contemplation de Sa face ! Vois, Je veux te faire connatre tout cela, et par toi beaucoup d'autres, afin que vous puissiez enfinvous rendre compte combien l'Amour ternel est infiniment bon, parce qu'infatigable dans tout ce qu'Il fait de grand et de merveilleux, dans tout cequ'Il supporte pour vous par votre dsobissance !

34. Vois : le mouvement fut donn aux terres qui tournent autour de leur soleil et de leur axe par le souffle de la compassion de l'Amour en tant

que signe, afin que Mes enfants organisent toutes leurs activits conformment au mouvement des terres autour de leur soleil et des lunes autour de leurterre. Les faibles seront comme la lune, les forts comme la terre et ceux qui auront bnfici de la renaissance la vie seront comme le soleil. Et lesfaibles regarderont la force de l'Amour qui ne les laissera jamais faillir si, comme la lune, ils dirigent sans cesse leur regard vers Sa face et tournentautour de Lui de tous cts en de petits cercles, pour tre finalement emports par Sa force dans le tout grand cercle. Et les forts seront semblables laterre, se tournant spontanment vers la lumire et la chaleur manant de la grce de l'Amour, lequel claire et vivifie en rchauffant par la force qui luiest inhrente. Ils apporteront ainsi toutes sortes de fruits venant des uvres de l'Amour qui pourront rassasier les faibles, vivifier les forts, et rjouir lesnouvellement ns. Et ceux-ci, venant des eaux de l'Amour satur de compassion en qui la grce est parfaite, seront semblables au soleil, et leur lumireluira en tous lieux, leur chaleur stimulera les faibles et fcondera les forts, pour qu'ils donnent de leur force aux faibles, afin que les enfants forment uneseule communaut autour d'un seul et mme Pre.

35. Ecoute : il faut que tu voies encore plus loin, c'est--dire comment et pourquoi J'ai tout ordonn de cette faon ! Vois : la lune a des taches et

beaucoup de lieux sombres, et la terre a des ples froids, mais fermes, de hautes montagnes, de basses valles, des sources, des ruisseaux, des rivires,des fleuves, des lacs, des mers grandes et petites. Tout cela est l'effet de l'Amour et de la grce, ou, si tu veux, de la chaleur et de la lumire qui leursont inhrentes, et qui proviennent de l'Amour ternel et de la puissance de la Divinit travers Lui. C'est pourquoi, vois comme les faibles et la lune seressemblent, et son tre s'ouvrira toi ; considre tous les forts selon leurs actes, et la terre te sera rvle ; et, d'un ple l'autre, la puissante paix del'esprit doit se rencontrer dans l'amour de l'Amour, afin que tout ce qui entoure l'esprit volue dans un ordre constant en vue d'atteindre le but commund'une existence ternelle. Car vois : tout dpend de la paix ; sans elle, rien ne peut tre atteint. Et qui n'est pas travers de haut en bas par la paix - l'instar de la terre traverse par son axe - ne pntrera jamais au plus profond de lui-mme. Et votre amour doit tre froid comme la glace des ples, afinque vous soyez capables de recueillir toute la chaleur de l'amour divin. Car vois : ce qui est chaud n'est pas propre recevoir la chaleur en abondance et la laisser s'couler dans tout ce qui touche la Vie. Vois : qui accueille la chaleur en lui, laquelle est l'amour de Dieu, et la retient fermement sans lalaisser se rpandre, celui-l est un avare ; il sera dsagrg en lui-mme et se dtruira comme le feu dtruit la glace. Mais qui l'accueille comme le fontles ples et la donne aussitt tous ceux qui l'entourent de prs ou de loin est bien plac pour recevoir l'amour et est agrable la volont du saint

Donateur.36. Cet amour portera beaucoup de fruits, prendra son essor jusqu' la lumire de la grce et contemplera sans jamais se dtourner les immenses

profondeurs de la Divinit, tels les ples qui regardent au-dehors, travers l'espace infini des crations de l'Amour et absorbent en eux, les yeux grandouverts, les doux rayons manant de l'immensit de tous les espaces infinis o tournent, innombrables, et chacun sa manire, les tres de lacompassion. D'merveillement et de dlices dans leur amour envers l'Amour, ils s'enflamment et, tel un soleil s'clairant lui-mme, deviennentsemblables la lumire des ples de la terre.

37. C'est pourquoi, celui qui reste ferme au centre de l'amour de la connaissance, - ce qui est la Grce - aura les reins brlants d'amour envers

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Di l i d l l i l l d l i E b l


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Dieu, comme la ceinture de la terre, et ses yeux luiront comme les ples devant la connaissance. Et ses bras se mettront en mouvement, comme lesrivires, les ruisseaux et les sources ; ses actes s'couleront vers les ocans de la compassion divine, qui sont sals par la grce et la connaissance del'Amour ternel et de la Vie ternelle.

38. A prsent, vous avez l la clef pour ouvrir et dchiffrer la terre qui vous porte.

Chapitre 6La correspondance des astres

1. Dtourne maintenant ton regard de la terre et lve-le vers le soleil, lequel est une fidle image de ceux qui sont nouvellement ns. Regarde-leavec attention, et tu remarqueras bientt que des taches se trouvent parfois sa ceinture. Vois : ce sont comme vous le dites des explosions de l'intrieurvers l'extrieur du soleil, semblables aux jets de feu de la terre ; elles proviennent des ruptions de la colre de la Divinit et sont de petitesmanifestations de Sa puissance destructrice qui se fait reconnatre en partie sur les mondes - tout selon la nature de ceux-ci et la grandeur des taches -par de grandes ou de petites temptes. Toutefois, sur ces terres, l'Amour est d'autant plus actif et adoucit tout par l'eau de Sa compassion et, sur le soleil,par les flots de l'ocan sans fin de Sa grce. Vois : ainsi tout est remis dans l'ordre le plus parfait, et, hors de cet ordre, dans lequel Je suis l'Amourternel Lui-mme depuis l'ternit des ternits et par lequel fut fait tout ce qui existe, rien ne peut se former ou prendre naissance. Celui qui sort de cetordre pour suivre sa libert agit contre l'Amour et contre la Vie, - et prira jamais.

2. Maintenant, tu as regard le soleil et en as compris la nature qui est simple et doit l'tre, s'il veut accomplir la fonction pour laquelle il a tplac l selon l'ordre de l'Amour.

3. Tourne ensuite ton regard vers la renaissance de l'esprit, vers le peuple de Dieu, vers la loi de l'amour, vers la vie de la libert dans la lumirede la grce, laquelle mane des eaux de la compassion, et le soleil planera, dvoil de ses mystres, devant tes yeux ; et pas un seul de ses recoins ne terestera cach.

4. Vois : le soleil aussi a des ples, par lesquels toute sa lumire et sa chaleur provenant du centre de paix de la grce se rpandent sur sonentire surface. Et s'il n'avait pas le point de repos des ples, il n 'aurait pas de lumire. Car vois, la paix est indispensable la rception de la lumire etde la chaleur, et doit tre semblable la paix de l'amour de Dieu ; la rceptivit la Vie et la lumire ne vient que par la paix.

5. Vois : si l'air est tranquille, l'atmosphre est pure et sereine sur la terre ; mais ds que soufflent des vents violents dans diffrentes directions,de noirs nuages viennent bientt assombrir la lumire.

6. Vos dsirs sont semblables aux vents : ils vous entourent de soucis de toutes sortes qui empchent la lumire de la grce de s'couler en vous,comme les nuages pousss par les vents empchent les rayons du soleil de tomber sur la terre.

7. C'est pourquoi vous ne devriez pas vous faire de soucis, mais plutt remettre vos dsirs - et les peines qui en rsultent - entre Mes mains, afind'obtenir la paix, sans laquelle Je ne puis M'couler en vous.

8. Vois : selon l'ordre que J'ai tabli, la terre tourne rgulirement autour de la paix de ses ples par la puissance de Mon amour, afin que

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h d f it l i d t t d i t i d t l l f t d d l' i i t l t d l t


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chacune de ses faces soit claire ; de mme, tous vos actes doivent provenir de cet amour, lequel vous fut donn ds l'origine et plus tard selon votrematurit par la Parole de l'Amour ternel au sein de la loi de la grce et de la misricorde. Autant la nuit rafrachit-elle la terre, l'amour vous rafrachira,et vous serez clairs par la lumire de la grce aussi bien que le jour claire la terre.

9. Vous devriez tre comme l'hiver, qui est froid dans le repos, mais ainsi plus apte prendre la chaleur jusqu'aux plus grandes profondeurs de laterre. Et celui qui a accueilli l'hiver accueillera aussi le printemps, - lequel est semblable la premire vie de l'amour en vous, - et accueillera l't, - quiamne avec lui la plus grande activit de la vie de l'amour - lequel s'est fortifi en vous par la grce, - et il s'ouvrira au calme de l'automne enrichi desfruits des uvres de l'amour et de la grce qui vous permettront d'entrer en tant que tout fait nouvellement ns dans la vie du soleil, de contempler laface de votre Pre saint, et d'clairer, tout comme le soleil, l'univers entier par la grande force de la grce, de l'Amour, et de la compassion de votre Preinfiniment bon et saint.

10. Mais celui qui n'est pas semblable la lune et ne devient pas semblable la terre ne peut pas non plus tre semblable au soleil ; il est pareil une comte qui n'a pas de stabilit, qui n 'en a vritablement aucune, et tout son tre est un rapt fait aux flots de grce des soleils ; son orbite est unchemin dsordonn, tel celui des voleurs et des brigands ; il sera pouss par la crainte de la lumire d'une profondeur d'un univers l'autre, et netrouvera ternellement aucun repos ; et la lumire le poursuivra partout et clairera sa nullit.

11. Finalement, il sera pareil aux toiles filantes qui sont rejetes et rpudies par la grce - cause de leur nullit - et consumes, par suite durapt de la grce. Car la lumire drobe les anantira ternellement, et elles cesseront d'exister, tout comme les fruits des arbres qui bourgeonnentprmaturment avant que l'amour ne les ait affermis ; ils n'ont alors aucune consistance, parce que trop peu rattachs l'amour ; aussi deviennent-ils deplus en plus faibles et tombent sur le sol, o ils sont fouls et dtruits.

12. Vois, tu as ici, rvles devant toi, selon leur nature et leur signification, les parties compltes du tout, de la plus grande la plus petite : les

soleils, les terres, les lunes, les comtes et les toiles filantes !13. L'esprit de l'amour et de la grce se trouve en vous et en toute sagesse. Celui qui s'ouvre lui sera capable de tout sonder dans la profondeur

des profondeurs. Il questionnera les morts, et ceux-ci lui rpondront ; il verra travers les vivants, et leur amour le rafrachira et leur lumire le ravira ;il posera son oreille sur la terre, et l'herbe lui racontera les mystres de l'amour, le sol lui rvlera ses profondeurs, les montagnes couteront sa voix...et le son de sa parole pntrera la moelle de la terre. Lorsqu'il regardera la mer, le rayonnement de ses yeux passera travers chaque goutte et chaquegrain de sable ; et les esprits qui sont encore l'intrieur de celle-ci et attendent le jugement afflueront la lumire de ses yeux, tout comme lespoissons et toutes sortes de vers des mers apparaissent devant une torche tenue la nuit la surface des eaux ; et ils se laisseront prendre, afin d'trelibrs de leur emprisonnement dans la nuit ternelle. Ils reconnatront l'amour, leur soif sera apaise par les eaux de la compassion et ils s'lveront dela faiblesse la force, par la puissance de l'Amour du Pre et de la Parole, Laquelle est l'Amour dans le Pre, et de l'Esprit, Lequel est la puissance entous deux.

14. Vois : Mon Esprit vous enseignera tout cela et beaucoup d'autres choses encore, si vous coutez Sa voix ! Cette voix n'est pas forte, mais trsdouce au contraire, et c'est justement pour cette raison qu'elle pntre tout, comme la chaleur de l'amour, la lumire de la grce et la force de l'Amourmisricordieux de votre Pre saint.

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Chapitre 7


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Chapitre 7La terre et la lune des premiers temps

Cration d'Adam et d'Eve

1. Vois : maintenant, Je vais vous montrer la cration organique du commencement la fin, - de la plus petite crature la plus grande, - telleque Je l'ai faite travers Mon amour, Ma sagesse et l'ordre ternel qui en dcoule, ce qui veut dire selon la Parole de la puissance et de la forceternelles qui se trouvent dans la Divinit. Et vois, il n'existe rien de grand ou de petit qui n'ait t cr par Elle dans tous les espaces de l'infini.

2. Vois : la terre existait donc, ainsi que la lune, le soleil et les toiles ; mais la terre tait encore nue, et sa surface semblable celle des mers.

D'pais nuages reposaient au-dessus des eaux et s'tendaient jusqu'au plus profond des espaces morts des mondes, et la lumire du soleil ne pouvait pasclairer la goutte de la compassion dont la vapeur enveloppait la lune ; et ce ne fut que dans cette vapeur que la naissance de la terre fut rellementacheve et que la lune obtint sa nourriture. Le soleil reposait au-dessus d'elles, sa lumire rayonnant de la chaleur de l'Amour de Dieu, comme unemre-poule sur ses poussins, et faisait mrir la terre et se sparer la lune du sein de sa mre.

3. Alors, la grande nue se divisa et se rpartit sur le calme des ples ; la ceinture de la terre devint libre, le soleil se vit dans les eaux, et la terrereflta avec reconnaissance la lumire reue dans le large giron du soleil et vit, les yeux grand-ouverts, la lune se baigner dans les coulements de lagrce de l'Amour ternel provenant du soleil.

4. Vois et coute encore : la terre ressentait du bien-tre, car elle tait remplie par l'amour de la compassion et voyait sa prfre, la lune, tournerallgrement autour d'elle. L'Amour gonfla son ample poitrine avec le souffle de la compassion comme si, une fois encore, Il voulait donner l'enfantson sein empli du lait de la grce ; mais vois, le lait se coagula par la chaleur de l'Amour satur de compassion et devint terre ferme qui s'leva au-dessus des ocans. Alors, les ocans redescendirent dans les profondeurs, - semblables l'eau qui se forme lors de la coagulation du lait - afin d'adoucirla colre qui s'y trouvait par la force et la puissance de la grce provenant de la compassion de l'Amour de Dieu.

5. Et vois : le calme s'tablit sur la terre et dans tous les espaces infinis de Dieu ; et l'Amour ternel descendit pour la premire fois tout faitsur la terre et souffla sur elle dans Sa force et Sa toute-puissance. Ce souffle tait une profusion innombrable de penses aux formes vivantes de toutessortes, en vue de la future libration des perdus.

6. Alors, sur la terre ferme, germrent des herbes, des plantes, des buissons et des arbres les plus diffrents ; les mers, les lacs, les fleuves, lesrivires, les ruisseaux et les sources fourmilleront de vers de toutes sortes, de poissons et d'animaux de toutes espces, et l'air fut anim d'oiseaux lesplus varis. Le nombre de chaque espce, aussi bien dans les eaux que sur la terre et dans les airs, tait semblable au nombre de l'tre humain, lequel futcr conformment ce nombre; il tait semblable au nombre de la grce de l'Amour et semblable au nombre de la dlivrance future et de la nouvellevie qui en dcoulera.

7. Vois et comprends prsent ce qui n'a jamais t vu ni compris de personne : l'Amour ternel prit ce nombre de Lui-Mme, et ce nombre faitl'ordre et la loi ternelle en Lui, dont Il a t compos depuis toute ternit, est compos et sera compos dans toute la puissance et la force de lasaintet de Dieu. Il prit ensuite de la terre glaise - ce qui peut tre compar la crme du lait coagul - et forma avec la main de Sa puissance et celle desa force, selon le nombre de son ordre, le premier tre humain ; de Son haleine, Il lui insuffla la vie travers ses narines, et cette haleine devint son mevivante qui l'emplit compltement. Ainsi fut cr l'tre humain selon le nombre de l'ordre, dont proviennent les esprits et les mondes dans les espaces,ainsi que la terre et tout ce qui s'y trouve, de mme que la lune et le soleil.

8. Et vois maintenant : ce premier humain de la terre, sorti des mains de la puissance et de la force de l'Amour ternel, fut nomm de la bouche62 63

de la grce misricordieuse "Adam" ce qui veut dire "fils de la compassion et de la grce "


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de la grce misricordieuse Adam , ce qui veut dire fils de la compassion et de la grce.

9. Et maintenant, fais bien attention : cet Adam tait la place du premier des esprits tombs. Il ne lui fut pas donn de reconnatre qui il tait, etvois, il se mit s'ennuyer, car il ne se reconnaissait pas et ne pouvait rien trouver qui lui ft semblable.

10. Vois : l'Amour ternel encore invisible aux yeux aveugles de son me souffla sur lui, et il s'endormit pour la premire fois dans le bien-trede l'amour misricordieux. Et celui-ci forma dans le cur d'Adam, comme dans un doux rve, une forme semblable lui, d'un grand charme et d'unenon moins grande beaut.

11. Et l'Amour ternel vit qu'Adam ressentit une grande joie la vision intrieure de son deuxime moi. Alors, l'Amour misricordieux letoucha au ct, et il lui fut donn un cur semblable celui de la Divinit, afin qu'il pt accueillir l'amour et la Vie manant de l'Amour de Dieu ; par

ce moyen, l'Amour misricordieux lui ta l'amour de soi pour Se prparer Lui Mme un lieu d'habitation selon la loi future de la grcemisricordieuse et plaa l'amour de soi - qui plaisait beaucoup Adam - l'extrieur de son corps physique et le nomma "Cava" ou, ainsi que vous tesdj habitus le dire : "Eve", ce qui signifie la prparation la libration de l'gosme et la renaissance qui en dcoule.

12. Vois : l'Amour misricordieux le toucha et le rveilla pour la contemplation de l'amour de lui-mme plac maintenant hors de lui, et vitqu'Adam s'en rjouit grandement ; et l'amour plac hors de lui, qui s'appelait maintenant Eve, se dlecta la vue de l'tre humain Adam, s'inclina verslui et suivit chacun de ses mouvements.

13. Vois : l'Amour ternel S'adressa pour la premire fois Adam : "Adam !" - et Il pronona pour la premire fois ces paroles : "Me voici, Moile Seigneur de la gloire, de la puissance et de la force !"

14. L'Amour ternel parla nouveau : "Regarde ton aide !" Et Eve rpondit : "Vois Seigneur, la servante se tient obissante aux pieds de Ton filset attend ses ordres !"

15. Et vois : l'Amour misricordieux trouva un grand contentement aux uvres de Sa puissance et de Sa force qui s'taient ralises par la grcede Sa compassion ; Il leur parla encore et les instruisit de tout ce qu'ils devaient savoir et leur apprit connatre, nommer et utiliser toutes choses.Ds qu'ils purent tout comprendre, tout connatre et tout utiliser, l'Amour misricordieux leur dit encore : "Voyez prsent ! Vous avez tout appris,connaissez tout et pouvez faire usage de tout, l'exception d'une seule chose ; cette chose, Je vais vous l'apprendre maintenant, et Je vais mettre envous le pouvoir de la procration et de la reproduction de vos semblables. Mais vous n'en ferez usage que lorsque Je reviendrai et vous trouverai vtusdes habits de l'obissance, de l'humilit, de la fidlit et de la juste innocence. Mais malheur vous si Je vous trouve nus ! Je vous rpudierai, et la morten sera la consquence."

Chapitre 8La chute

1. Vois, l'Amour ternel Se dissimula la face et Se retira selon le nombre de l'ordre pour un temps dtermin, restant aveugle dans la profondeurde Sa compassion. Il ne voulait ni ne pouvait savoir ce que les nouvelles cratures feraient pendant la courte priode o elles taient places sous lejugement de la Divinit - afin de les mettre l'preuve dans leur libert sur terre - grce l'Amour de la compassion. Et le lieu qui leur fut donn

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comme habitation sur la terre tait une valle et un jardin et s'appelait le Paradis c'tait le pays o plus tard coulrent le lait et le miel ; c'tait aussi le


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comme habitation sur la terre tait une valle et un jardin, et s appelait le Paradis, c tait le pays o, plus tard, coulrent le lait et le miel ; c tait aussi lelieu qui, dans l'poque la plus importante de tous les temps, vit le plus grand des actes de l'Amour ternel, qui s'appela "Bethlem" et s'appellera ainsiternellement ; ce fut le lieu o, pour la premire fois, la Parole ternelle contempla dans la chair la lumire de Sa grce sur la goutte de la compassionclaire par le lointain soleil, la lune et toutes les toiles.

2. Vois : leur convoitise grandit, vu qu'ils taient placs sous le jugement de la Divinit, Laquelle voulait les tenter dans Son courroux. Il y avaitun arbre dans ce jardin qui portait des pommes de la plus belle espce ; Eve en eut envie et dit Adam : "Adam, j'ai trs envie de ces fruits ! Si tu leveux, je vais en cueillir un, le goter et te le donner ensuite comme premier cadeau de ma main !"

3. Vois : Adam se tut, mditant les paroles d'Eve. Et une voix intrieure qui tait sainte, car elle venait de la Divinit, monta en lui et lui dit : "Sivous mangez, du fruit de cet arbre, vous mourrez !" Adam s'en effraya tant qu'il ne put donner de rponse sa bien-aime Eve.

4. La convoitise monta davantage en Eve, la poussa vers l'arbre et la fit cueillir une pomme de celui-ci. Alors Adam s'aperut qu'Eve taitdevenue infidle son cur, il en fut afflig et dit:

5. "Eve, Eve, que fais-tu ? Vois, nous ne sommes pas encore bnis par le Seigneur de la puissance, de la force et de la Vie ! Regarde : tu tiensdans ta main le fruit de la mort ; rejette-le, afin que nous ne mourions pas dans la nudit devant le Seigneur de la justice !"

6. Alors, Eve s'effraya de sa convoitise devant la gravit d'Adam et laissa tomber le fruit de la mort par terre. Sa convoitise l'abandonna et elleen devint libre. Et Adam ressentit un grand contentement en voyant la libration d'Eve du nud coulant de la convoitise qui donne la mort.

7. Mais vois : la convoitise bannie du cur d'Eve reposait maintenant sur terre ; par la puissance du courroux de la Divinit, elle prit la formed'un grand serpent qui saisit le fruit de la mort dans sa gueule, rampa vers l'arbre, s'enroula autour du tronc et de toutes les branches des racines lacime et dirigea son regard glac sur Eve. Eve s'en aperut et regarda le serpent ; Adam le remarqua galement travers Eve, mais il ne voyait pasencore le serpent.

8. Vois, Eve s'approcha du serpent et considra avec concupiscence ses sduisants anneaux autour de l'arbre et les couleurs chatoyantes de safroide carapace cailleuse.

9. Alors, le serpent se dplaa, posa la pomme dans le giron d'Eve maintenant assise, redressa la tte et dit Eve les paroles suivantes :

10. "Eve ! Regarde ta fille, que tu as rpudie, entourer l'arbre de ton dsir ! Ne ddaigne pas le modeste don que je t'ai fait et jouis sans soucidu fruit de ton amour. Non seulement tu ne mourras pas, mais tu te rassasieras en obtenant la connaissance de toute vie au-dessus de Dieu, ce Dieu quetu crains, alors qu'Il est plus faible que toi ! Et vois, la langue du serpent se divisa et devint plus pointue qu'une flche ; il inclina sa tte vers la poitrined'Eve, comme s'il voulait l'embrasser la manire des enfants : mais il enfona ses deux flches empoisonnes dans le sein d'Eve et celle-ci dcouvritsa propre forme dans le serpent.

11. Adam vit ce qui se passait sous l'arbre, et la deuxime Eve lui plut tant qu'il ne remarqua pas qu'elle n'tait qu'un serpent. Vois, il s'enflammagalement dans sa convoitise et son dsir envers elle ; il prit le fruit dfendu venant du giron d'Eve avec un plaisir voluptueux et devint infidle sonamour ; et, dans sa jouissance, il se reconnut comme tant le premier qui se perdit par la grande vanit de son gosme dans le royaume de lumire del'Amour ternel, et qui tomba dans l'ocan de colre de la Divinit, Laquelle reste ternellement inexorable et donne la mort.

12. Et vois maintenant : alors qu'il se reconnaissait, de mme qu'Eve, qui s'tait laiss aveugler, se reconnaissait travers lui, un grand repentirs'leva du fond de son cur ; et Eve eut honte de sa nudit dcouverte et de celle d'Adam. Elle fut bouleverse de la tte aux pieds et couvrit sa nuditavec les feuilles d'un figuier. Adam se saisit galement de ces feuilles pour se couvrir, se cacha dans une caverne et pleura des larmes de grande

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douleur. Eve se dissimula derrire un buisson d'pines et fut violemment attriste d'avoir t pervertie par sa propre faute.


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Chapitre 9Le jugement du Seigneur

1. Vois : guid par la puissance et la force de Sa compassion, l'Amour ternel repoussa la main de la puissance et la main de la force de devantSes yeux o brillait la grce qui illumine tout ; et la lumire de la grce pntra elle-mme dans la caverne ou Adam pleurait, et derrire le buissond'pines o Eve tait plonge dans son affliction.

2. Et les larmes d'Adam furent conserves dans les entrailles de la terre et furent nommes et se nomment encore "Thummim", ou pierres quirefltent symboliquement la lumire des sept esprits de Dieu ; elles s'affermirent sous l'effet de la lumire de la grce qui mane de la chaleur del'Amour, immortalisant ainsi le juste repentir d'Adam travers les ges elles furent disperses sur toute la terre en signe consolateur de la renaissancefuture, laquelle - comme les larmes d'Adam - doit tre mme de capter et de reflter la grande lumire provenant de la mer de grce misricordieusede l'Amour ternel, et de rsister aux plus fortes tentations du monde.

3. Les larmes de dsolation qu'Eve versa derrire le buisson d'pines furent gardes dans la terre et colores comme la rougeur de sa juste honte,car elle avait profan l'amour sanctifi d'Adam en elle.

4. L'Amour ternel vit que chacune de ces larmes furent trouves justes par Adam, le fils de l'Amour misricordieux ; et la chaleur de l'Amourternel consolida ces pleurs en de petits cailloux, et leur nom fut "Urim", en signe symbolique de la juste affliction d'Eve. Vois : une larme tomba sur lebuisson d'pines la protgeant ; cette larme tait celle de l'innocence perdue, et elle colora la fleur blanche du buisson ; alors, ses fleurs devinrent rougesen signe de l'innocence perdue d'Eve. Vois, les humains connaissent bien toute la vgtation de la terre -, mais ils ignorent sa vritable signification enesprit et en vrit, et ils l'ignoreront jusqu'au jour de leur renaissance - qu'ils doivent tout d'abord s'approprier - laquelle est la compassion de l'Amourternel se manifestant dans la grce de la dlivrance.

5. Voici encore un secret qui doit tre rvl cause du coupable orgueil des enfants du monde ! Vois : deux fleurs du buisson furent fcondespar les justes larmes d'Eve aprs la perte de son innocence ; elles gardrent fidlement en elles la bndiction de l'Amour ternel travers toutes lesattaques des temps lors des grandes guerres de Jhovah avec les peuples de la terre. A l'poque o la grce abonda d'En-Haut, elles firent entrer la viedans la femme d'Abraham* en signe des grandes uvres de l'Amour misricordieux - et la firent galement pntrer dans la femme de Zacharie*(

allusion Sarah et Elizabeth qui furent toutes deux fcondes un ge trs avanc) pour l'accomplissement vritable du plus grand de tous les actesde l'Amour misricordieux du Dieu ternel.

6. Ramne maintenant ton regard vers Adam et Eve et rejoignons-les. Vois comme Moi, l'Amour ternel, les trouva nus, abandonns, pleurant etaffligs d'un juste repentir et d'une juste honte. J'appelai alors Adam et sortis Eve de derrire son buisson.

7. Vois, ils n'osaient pas regarder la face de leur Pre, car ils taient terrifis par les effroyables grondements de tonnerre du jugement de mortsorti de la profondeur du courroux de la Divinit.

8. Et les flammes de colre du Dieu infini roulrent de faon terrifiante travers tous les espaces sans fin jusque sur la terre, o demeurait62 63

maintenant le grand Amour auprs de Ses enfants dchus et repentants, lesquels avaient t crs par Sa grce misricordieuse.


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g p p , q p g

9. Vois : il y eut alors un combat acharn entre l'Amour ternel misricordieux touch une fois de plus par le repentir et l'affliction de Sescratures et la Divinit courrouce voulant tout dtruire pour la rparation de Son incorruptible saintet.

10. Vois : les flammes de colre de la Divinit s'abattirent sur la terre plus rapidement que l'clair, la pntrrent jusque dans son milieu etl'enflammrent d'une extrmit l'autre ; et les flammes dvorantes montrent jusqu' la lune et jusqu'au soleil, - oui, elles touchrent mme lestoiles ! Vois : l'infini tout entier, lequel n'a pas de limites, devint un ocan de feu ; et de terribles grondements de tonnerre roulrent travers tous lesespaces sans fin ; la terre hurla, la mer se dchana, la lune pleura, le soleil se lamenta, et les toiles crirent plus fort que tous les tonnerres, accablespar le grand chant de douleur de la destruction ternelle. Et leurs voix fortes retentirent en un rsonnement terrible dans la profondeur sans fin de lacolre de la Divinit. Et ces voix disaient :

11. "Dieu grand et sublime, adoucis Ta forte colre et teins les flammes destructrices de Ton juste courroux ! Dans Ta saintet, pargne les non-coupables ; car le feu de Ta colre dtruira les justes et anantira l'Amour ternel en Toi. Tu te feras Toi-mme captif dans la grande puissance et laforce de Ta saintet !"

12. Vois et entends - yeux et oreilles grand ouverts - ce que dit la colre furieuse de la Divinit ! Toutefois, personne ne comprit Son langage,sinon l'Amour ternel qui, au moment de l'explosion de Son courroux protgea le couple nouvellement cr et repentant sur la terre hurlante. Ilempcha les grandes flammes de la fureur de s'abattre sur le lieu du repentir d'Adam et de l'affliction d'Eve, grce la puissance et la force de SaMisricorde.

13. Maintenant, entends et comprends bien les terribles paroles de la colre sortie des profondeurs de la Divinit :

14. "A quoi Me servent les gmissements et les hurlements de la terre ! A quoi bon les pleurs de la lune, les lamentations des soleils et les crisdes toiles ?! Je suis seule, abandonne par Mon Amour, qui M'est devenu infidle et S'est loign de Moi en se rendant sur terre auprs du doublerebut de la mchancet ! Que suis-Je sans Lui ? C'est pourquoi Je vais dtruire toute Son uvre dans ses fondements et tout anantir, afin qu'il n'y aitrien qui puisse Me soustraire ou loigner de Moi Mon Amour dans toutes les ternits des ternits venir ! Je veux rester Dieu, l'Unique, dans toutesles ternits des ternits, comme Je L'tais depuis les ternits de l'ternit. Et toi, difice pourri de la cration de Mon Amour devenu faible, tombe enruines, tombe dans le nant, afin que Je retrouve Mon Amour et qu'Il redevienne fort par la puissance et la force de Ma saintet ! Amen !"

15. Vois : les liens des crations se desserrrent dans tous les espaces infinis de Dieu. Et les ruines s'abattirent travers ceux-ci dans de grandscraquements, des grondements, des gmissements, des hurlements, des sifflements et des rugissements qui retentirent jusque dans la profondeur desprofondeurs de l'anantissement ; et l se trouvait la terre qui reposait, dtruite, dans le vaste giron de l'Amour misricordieux.

16. Les deux nouvelles cratures tremblaient de peur devant le spectacle effroyable de cette grande scne d'horreur destructrice, dont l'ampleurne fut saisie dans toute sa plnitude par aucun esprit cr, car elle n'avait pas de limites.

17. Et maintenant, coute encore ce que dit et fit l'Amour misricordieux ! Comprends les paroles de l'Amour dans Sa puissance, et contempleles grands actes de la misricorde dans sa force. Entends et comprends bien Ses paroles qui disaient :

18. "Dieu trs haut, de toute puissance, de toute force et de toute saintet ! Retire Ta grande colre et apaise le feu de Ta fureur destructrice !Ecoute dans le calme de Ta saintet les paroles de Ton Amour ternel, Lequel est la seule Vie en Toi, ternel comme Toi, puissant et fort comme Tu l'espar Lui et Lui par Toi ; veuille ne pas dtruire la Vie en Lui et Te dtruire, Toi, par Lui, mais use de clmence ; rclame rparation pour Ta saintetoffense et blesse, et aucun sacrifice que Tu pourrais demander Ton Amour pour la rparation ternelle de Ta Saintet ne Lui sera trop grand."

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19. Maintenant vois, entends et comprends bien ce qui arriva par la suite et ce que la Divinit dit de tout cela ! Le feu s'affaiblit, et, de tous les


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espaces, s'leva un souffle plus doux, mlang aux grondements encore puissants des tonnerres roulant travers les ruines qui volaient des mondes endcomposition, lesquels tressaillaient d'un abme infini l'autre, comme de grands clairs brlants. Et l'Amour comprit le tonnerre de Dieu qui parlapuissamment.

20. "Je veux mettre toute la faute sur Toi, comme la terre doit porter les ruines des mondes dtruits, et Tu dois racheter l'outrage fait Masaintet, qui est le lien ternel entre Moi et Toi ! Vois, Je maudis la terre, afin que pas une seule tache ne souille Ma saintet et quelle ne deviennesemblable Toi, un Dieu impur. Et que cette maldiction soit ajoute Ta faute, que Tu dois prendre sur Toi et effacer pour Ma saintet en lavant laterre avec Ton sang de la honte venue par le pch d'Adam !"

21. Et vois, entends et comprends bien ce que rpliqua l'Amour : "Dieu trs grand et trs saint, de toute puissance et de toute force, qu'il soit fait

selon Ta Parole !"

22. Alors, en un instant, tout le feu de la terre et des espaces de la cration s'teignit ! Et les ruines des soleils, des terres et des lunes dtruitsfurent nouveau rassembls par la puissance et la force de l'Amour exauc par la Divinit, et elles s'ordonnrent comme elles l'avaient t au dbut deleur origine. Mais elles conservrent jamais les traces indlbiles de leur totale destruction lors de cette priode-l, traces semblables aux cicatrices del'Amour ternel qui, plus tard, dans la plus glande poque de tous les temps, donna Son sang pour tous sur la Croix.

23. Et il reste encore ici et l des ruines de ces autres mondes qui se dposrent sur la surface, dans les profondeurs et au fond des mers de laterre, en signe de la puissance et de la force de Dieu, et galement en tmoignage de l'intervention sublime de l'Amour misricordieux.

24. Vois, et coute encore, et comprends bien ce qui arriva par la suite ! Ds que l'Amour ternel eut accept les exigences qui lui avaient tfaites, et satisfait ainsi par avance la gran

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Jacob Lorber - La Maison de Dieu V1