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1 Chasseur Le de l’Aube REVUE DE LA FEDERATION DES CHASSEURS DE L’AUBE JANVIER 2014 Bonne année 2014 Gérer Chasser Partager

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ChasseurLe

de l’AubeR E V U E D E L A F E D E R A T I O N D E S C H A S S E U R S D E L ’ A U B E

JANVIER 2014

Bonneannée 2014

Gérer

Chasser

Partager

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Tout au long de l’année 2013, la fédération s’est

attachée à renforcer son réseau partenarial,

essentiellement composé d’organismes gravitant

autour de la chasse. Qu’elle soit de nature étatique,

associative ou corporative, la fédération se doit d’être

là où les autres sont.

Renforcer nos liens avec nos partenaires, c’est donner de la visibilité à nos actions mais aussi constituer un levier de développement pour nos territoires.

Renforcer pour construire, cela se concrétise par des actes, une convention avec l’oncfs dans le cadre d’agrifaune, une convention avec les agriculteurs (FDSEA et Chambre Agri.) pour la régulation des corvidés, une convention avec RTE pour l’aménagement des pylônes…

Renforcer c’est aussi partager avec l’organisation du colloque national sur le lièvre d’Europe avec la Fédération Nationale des Chasseurs, le salon de la chasse et de la pêche avec les différents acteurs économiques de la filière, le comice agricole pour les foires de champagne, une nouvelle revue pour nous chasseurs...

Et si la fédération se doit d’être là où les autres sont, elle doit aussi être là où on ne l’attend pas, les réseaux sociaux par exemple.

Renforcer, c’est fortifier, donner de la force, de l’éclat... la chasse doit être forte et donner envie de nous rejoindre. FAISONS PREUVE D’INITIATIVE !

Au nom du conseil d’administration et de l’ensemble du personnel de la Fédération, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2014.

Claude MercuzotPrésident de la Fédération des Chasseurs de l’Aube

Edito

Rédaction : Directeur de la publi-cation : Claude Mercuzot, président de la FDC Aube - Rédacteur en chef : Michel Nieps, vice-président de la FDC Aube et président de la commission communication. Ont également collaboré à l’elaboration de ce numéro, l’ensemble du per-sonnel de la FDCA, ainsi que les signataires des différents articles.

Crédits photos : FDC Aube et FNC.

Adresse : FDC Aube - Chemin de la Queue de la Pelle - 10440 La Rivière de Corps - Tél. 03 25 71 51 11 E-mail : [email protected] www.fdc10.orgDépôt légal n° 26-302/o - 1er trim. 2014 - Imprimé sur papier recyclé.

Maquette et Impression : Impri-merie La Renaissance Labélisée Imprim’Vert.

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Particulièrement attendue, son inau-

guration a enfin pu avoir lieu le 06

septembre dernier en présence de nom-

breuses personnalités parmi lesquelles :

M. Christophe BAY préfet de l’Aube,

M. Christian BRANLE, conseiller général

et président du PNRFO, M. Jean Pierre

POLY Directeur Général de l’ONCFS,

M. Renaud LAHEURTE Directeur de la

DDT de l’Aube et son adjoint M. Daniel

SERGENT, Mme. Evelyne PERROT maire

de DOSCHES et M. BERNARD Roland

maire de Géraudot.

Quand la loi chasse 2000 imposa aux fédé-rations de disposer de leur propre centre de formation et d’examen pratique, il y avait déjà de nombreuses années, qu’avec les armuriers aubois, les administrateurs et personnels fédé-raux, les lieutenants de louveterie et les gardes ONCFS, ce type de formation pratique était déjà réalisée, de manière décentralisée, en divers lieux du département. Nous avons donc recher-ché mais en vain le terrain adapté que nous imposait cette nouvelle réglementation. Pour remplir notre mission et former nos futurs chas-seurs, en 2003, nous nous installons en location à Courteranges au stand de l’armurerie MAN-GIN, réaménagé et mis aux normes.

C’est en 2008, que nous apprenons l’existence à Dosches de réserves foncières appartenant au conseil général et gérées par la SAFER. Il aura fallu attendre 5 années pour aboutir et mener à bien ce projet sur ce terrain d’une douzaine d’ha situé au cœur du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient... C’est dire tout le chemin parcouru, dans un contexte quelque peu difficile, compte-tenu de la spécificité du site, de sa localisation, des contraintes qui s’imposent et auxquelles il a fallu se soumettre, (loi littorale, Natura 2000, ZPS, ZSC, urbanisme etc…), des enjeux environnementaux et humains, en pas-sant par les inévitables lenteurs et problèmes administratifs de tous ordres.

Il aura également fallu qu’un accord intervienne entre le Conseil Général et la SAFER, pour permettre cette acquisition, procéder ensuite à la modification partielle du PLU grâce à la bienveillance et au soutien de Madame Evelyne Perrot, maire de DOSCHES, soumettre le dos-sier à la Commission Départementale des Sites et Paysages. A chaque étape de ce long parcours, parfois semé d’embûches, il a fallu informer, expliquer, motiver, convaincre et quelquefois se justifier. Qu’importe, nous avons persévéré et cru en ce projet. Lors des nombreuses réunions de travail et de concer-

tation, réunissant l’ensemble des partenaires, nous n’avons cessé d’afficher clairement notre volonté d’intégrer ces installations dans le pay-sage. Ce bâtiment, de par sa structure bois qui évoque une hutte de chasse ou encore un observatoire, témoigne de cette volonté, mais aussi de celle de donner à ce centre une autre vocation bien plus ambitieuse au travers d’une approche environnementale et pédagogique. Ainsi nous allons bien au-delà du simple cadre cynégétique de l’examen du permis de chasser, de la formation des chasseurs, à la sécurité,aux différents modes de chasse ou encore pour l’agrément des piégeurs et des gardes particu-liers. Si nous avons bien l’intention d’expliquer au grand public et aux scolaires, la chasse, son organisation et son rôle dans les écosystèmes, nous comptons également les sensibiliser à la biodiversité et à l’environnement au sens large. A cet effet, ce site fera l’objet d’aménagements spécifiques : sentier, mare et rucher pédago-giques, un verger conservatoire est prévu. Des fauches tardives préservant l’avifaune nichant à terre seront aussi pratiquées. Enfin, ce centre pourra être, par convention, mis à disposition et utilisé par nos partenaires. Notre ambition est d’en faire une véritable vitrine consacrée à la Nature.

Centre de Formationd’Examen du Permis de Chasser et d’Initiation à l’Environnement de Dosches.

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Bien évidemment, si notre projet a pu être mené à bien malgré un environnement pas tou-jours très favorable à bien des égards, en rai-son notamment de sensibilités différentes par rapport à la chasse, c’est bien parce qu’il a été partagé, au point de devenir un projet commun. Ceci n’est pas le fruit du hasard, c’est avant tout grâce à la bonne volonté dont chacun a su faire preuve, à la tolérance, au respect et à l’écoute de l’autre, passant outre les divergences, pour ne considérer et ne retenir que l’intérêt général.

Tout est parti de ce qui a été communément appelé « le contentieux » entre la FDCA et l’ONCFS, qui dès 2009 s’est rapidement trans-formé en partenariat objet d’une convention axée sur l’acquisition et l’aménagement de ce site qui nous faisait tant défaut et qui ainsi a pu être financé en grande partie. A l’époque les principaux acteurs étaient messieurs Jean-Pierre POLY Directeur Général de l’ONCFS, Christian ROUYER Préfet de l’Aube et de Jacques FOURMY alors directeur de l’ex DDEA devenue DDT, sans oublier Gilbert CHARLOT malheureusement décédé en 2008, qui a quant à lui participé aux premières négociations, de ce qui est aujourd’hui devenu un accord gagnant / gagnant. Cas unique en France.

Il convient également de rappeler le rôle déter-minant de M. Jacques FOURMY, dans ce dos-sier qu’il a pris à bras le corps, ses services étant chargés pour le compte de l’état de l’ingénierie technique et administrative (maîtrise d’œuvre et assistance au maître d’ouvrage pour la voie-rie, les réseaux et les extérieurs). Personne de consensus, aux qualités humaines remarquables et reconnues de tous, il a su tracer la voie et donner l’impulsion nécessaire à l’aboutisse-ment de ce projet. Un grand merci à M. Philippe Adnot sénateur et Président du conseil général,

M. Christian BRANLE président du PNRFO, son directeur M. DIALLO, M. TOURNEBIZE Directeur adjoint, Mme. CARETTE architecte du parc, Mme Evelyne PERROT Maire de DOS-CHES, Mme Armande SPILMANN présidente des amis du parc, M. Pierre PESCAROLO Pré-sident de la commission environnement du parc pour l ’oreille attentive qu’ils nous ont accordé et leur contribution à ce projet, sans oublier les services de la DDT et notamment Mme Sophie ALEXINSKY paysagiste conseil de l’état, MM. Daniel COIFFIER, Thomas LAPIERRE, Vincent ROUSSEAU.

La revégétalisation du site à l’aide d’un mélange prairial est terminée, les plantations sylvicoles et paysagères sont en cours.

UN BEL EXEMPLE POUR L’ENVIRONNEMENT !

DEGATS DE GIBIER Saison 2013 /2014 :

Une facture certes en baisse mais qui reste encore bien trop élevée !

630 000 €, c’est le montant dû aux agri-culteurs au titre des indemnités dégâts de grand gibier, il était de 837 000 la saison dernière. On ne saurait toutefois se satisfaire de cette diminution, jugée insuffisante car elle n’est pas en adé-quation avec la baisse significative de 35 % enregistrée sur le prix des prin-cipales denrées agricoles. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les surfaces de pois et de colza sinistrées semblent en hausse très importante mais l’analyse fine de la situation par type de culture et par secteur n’est pas terminée. Une chose est sûre : nous ne devons pas baisser la garde car il nous faut recons-tituer nos réserves financières qui ont quelque peu diminué. Elles nous ont d’ailleurs été très utiles ces dernières an-nées. Prévoyance, maîtrise des dégâts et limitation des populations de sanglier là où elles sont encore trop importantes restent plus que jamais de rigueur. Pour le prochain exercice budgétaire, il ne faut donc pas s’attendre à une baisse du montant des cotisations et des bracelets qui abondent le compte dégâts.

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Les nouvelles catégories de classe-ment des armes de chassela nouvelle nomenclature répartit les armes en quatre catégories. Ces quatre catégories simpli-fiées vont conditionner les règles d’acquisition et de détention des armes. Elles sont les sui-vantes :A – Armes et munitions interdites.B – Armes soumises à autorisation.C – Armes soumises à déclaration.D – Armes soumises à enregistrement et

armes à détention libre.

D-1° : Armes soumises à enregistrement : Cette catégorie comprend toutes les armes de chasse à canon lisse tirant un coup par canon.

D-2° : Armes dont l’acquisition et la détention sont libres : Cette catégorie comprend les armes neutralisées, les armes histo-riques, les armes blanches, les armes à air comprimé.

ou D 1°

Le système d’alimentation d’une arme de chasse à répétition manuelle doit avoir une capacité n’excédant pas 11 coups (10 plus 1 dans la chambre). Le système d’alimentation de l’arme semi –automatique doit être inamovible et limité à 3 coups (2 plus 1 dans la chambre). La nou-velle réglementation classe en D1° les armes de chasse à un coup par canon lisse, toutes les autres armes de chasse sont classées en caté-gorie C, soit parce qu’elles ont un ou plusieurs canons rayés (y compris boyaudage), soit parce qu’elles ont un système de rechargement à ré-pétition manuelle ou semi-automatique.

Les démarches de déclaration et d’enregistrementLa nouvelle réglementation instaure le prin-cipe du Guichet Unique pour les démarches à accomplir par le chasseur. La Préfecture du

département de résidence devient la référence dans ce domaine.

Pour les chasseurs n’ayant pas ou plus en leur possession leur récépissé de décla-ration ou d’enregistrement un délai de six mois à compter du 6 Septembre 2013 leur est donné pour effectuer les démarches en Préfecture.

Lors de l’acquisition d’une arme de chasse l’ar-murier effectuera la démarche pour le compte du chasseur. La vente entre particuliers est également possible sous réserve de respecter certaines obligations : transmission du formu-laire dit CERFA(1) une fois complété à la pré-fecture avec les pièces jointes, conservation des documents (copies des : permis de chasser, vali-dation et pièce d’identité) par le vendeur pour une période de cinq ans. Qu’il s’agisse d’une arme soumise à déclaration(2) ou à enregistre-ment(3), le chasseur devra compléter un formu-laire CERFA.

Après vérification, la Préfecture délivrera un récépissé de déclaration ou d’enregistrement à conserver précieusement.

Nous vous rappelons que les armes sou-mises à enregistrement – arme à un coup par canon lisse – et que vous avez ac-quises avant le 1er décembre 2011, n’ont pas à faire l’objet d’une démarche d’enre-gistrement. Seules les armes de cette catégorie, acquises après le 1er décembre 2011, doivent être enregistrées.

Les règles d’acquisition et de déten-tion des munitions de chasse.Les munitions suivent le même régime admi-nistratif que l’arme et sont reparties dans les rubriques déclaration et enregistrement. Ces ru-briques renvoient uniquement aux documents à produire par le chasseur acquéreur. Il y a aucune démarche administrative à faire en préfecture pour les munitions.

Les conditions de stockage et de transport des armes de chasseLe stockage de l’arme de chasse à domicileAu domicile, les armes doivent être déchargées et conservées afin d’éviter l’usage de ces armes par des tiers. Les chasseurs doivent les conser-ver soit :

adaptées

l’arme la rendant immédiatement inutilisable par exemple longuesse ou culasse conservées à part

de l’arme (enchaînement sur des râteliers, passage d’un câble dans les pontets, verrou de pontet)

Les munitions doivent être conservées sépa-rément dans des conditions interdisant l’accès libre.

Le transport de l’arme de chasse à bord d’un véhiculeLa nouvelle règlementation sur les armes pré-voit que celles-ci doivent être « transportées de manière à ne pas être immédiatement uti-lisables, soit en recourant à un dispositif tech-nique répondant à cet objectif, soit par démon-tage d’une de leurs pièces de sécurité. »Cette notion nécessitait une clarification. En accord avec le Ministère de l’Intérieur, il a été convenu que l’article 5 de l’arrêté du 1er août 1986 correspondait aux objectifs de la règle-mentation sur les armes.Le recours à un « dispositif technique » trouve sa traduction dans l’obligation de placer l’arme sous étui.L’étui peut être une mallette, un fourreau ou une « chaussette ». Quel qu’il soit, il doit être fermé, mais l’utilisation d’une clef ou d’un cadenas n’est pas exigée.A défaut d’être placée sous étui, l’arme doit être démontée.

La réforme sur les Armes, un accord négocié…

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ARMURERIE DES LACSTél. 03 25 92 85 61

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Historique du plan de chasse Le plan de chasse a été institué dans le départe-ment en 1967. Son principal objectif, sous cou-vert d’une commission présidée par Monsieur le Préfet ou son représentant, est l’instruction des demandes de plan de chasse formulées par les responsables de chasse. Dans ces décisions, il est tenu compte des espèces présentes sur ces territoires, des objectifs de densité et de la qua-lité des milieux. Le plan de chasse dans l’Aube ne concerne que 2 espèces, le chevreuil et les grands cervidés.A cette commission, toutes les instances dépar-tementales y sont représentées (les établisse-ments publics mais aussi des représentants des intérêts cynégétiques, forestiers, agricoles, ainsi que des associations de protection de la nature).

Organisation Le département de l’Aube est divisé en 9 sec-teurs plan de chasse correspondant à 9 grandes régions naturelles et en 48 sous-secteurs utilisés essentiellement pour la gestion du chevreuil.Des sous-commissions ont été créées en 1983 à l’initiative de la Fédération des Chasseurs et officialisées en 2006 par le schéma départemen-tal de gestion cynégétique. Il y a une sous-com-mission par grand secteur. Elles sont présidées par l’administrateur fédéral et composées de personnes proches du terrain. Elles étudient les demandes de plan de chasse et font des propo-

sitions d’attribution à la commission en respectant les orientations fixées par cette dernière.

Des outils réglementaires et techniques1) Le plan de chasse : est un outil de gestion

très performant, il permet à la CDCFS de se fixer des orientations en ayant un suivi quan-titatif, qualitatif des attributions. le niveau de réalisation des prélèvements permet éga-lement de nourrir la discussion lors de ces différentes réunions.

2) Le plan de gestion cynégétique(PGC) : Pour la gestion du sanglier, les instances départementales ont préféré utiliser cet outil. Reconnu réglementairement, son utilisation est plus souple que celle du plan de chasse. Tous les grands massifs du département ont leur structure de gestion. Un plan de gestion cynégétique est approuvé par M. le Préfet. Pour le calcul des attributions, l’unité de base est la surface boisée. Les attributions sont différentes d’un massif à l’autre et tiennent compte des particularités locales. Chaque année, un bilan à mi-saison est réalisé et des attributions complémentaires peuvent être consenties.

3) Des objectifs de prélèvement : Avant toute décision et pour chaque massif, la CDCFS se prononce sur les objectifs à atteindre (Baisse, hausse ou maintien des populations).

4) Des attributions ciblées : Quelle que soit l’espèce et pour répondre aux problématiques locales, des attributions ciblées peuvent être accordées.

5) Permettre une meilleure réalisation, les minima plan de chasse peuvent être relevés ou pour impacter la dynamique d’une popula-tion, le tir peut être orienté sur les femelles. C’est le cas des chevrettes obligatoires attri-buées en secteur viticole ou des biches obli-gatoires, mesure initiée sur Chaource, il y a quelques années .

6) Présentation obligatoire des animaux aux points de pesée. Cette mesure s’applique principalement aux sangliers, mais peut être étendue à d’autres espèces comme le cerf sur certains massifs. Elle confirme la bonne réalisation des prélèvements et permet une analyse détaillée de leur qualité.

La gestion du grand gibier : l’experience auboise

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7) Instauration des Prélèvements Minimum Obligatoires (PMO) sur le sanglier. La CDCFS peut imposer à certaines structures de gestion ou à certains adjudicataires des PMO quantitatifs et qualitatifs. Cette disposi-tion réglementaire et la présentation obliga-toire des animaux à un point de pesée per-mettent d’assurer un suivi par chasse.

En plus des outils réglementaires cités ci-des-sus, la CDCFS utilise les suivis de population et les bio-indicateurs mis en place dans le dépar-tement.

Des suivis de populations et bio indicateurs1) Les comptages nocturnes. Réalisés à par-

tir de points ou d’un circuit, ils permettent de déterminer un indice et de suivre l’évolution d’une population.

2) Les comptages au poste d’agrainage. Peu pratiqués dans le département, ils per-mettent d’estimer une population de sanglier.

3) Les comptages en plaine. Ils concernent le chevreuil. Ils sont réalisés en période hiver-nale et en milieu ouvert.

4) Les indices kilométriques d’abondance.Pilotés par l’Office National des Forêts ou par la fdc10, ils sont appliqués sur la quasi-to-talité des massifs forestiers du département.

Pratiqués régulièrement les premières années puis espacés tous les 2 ou 3 ans les années suivantes, ils permettent de suivre l’évolution d’une population chevreuil.

5) Le suivi des chevrettes suitées. Ce suivi permet la détermination d’un taux de survie de jeunes. Il est pratiqué localement pour compléter d’autres observations.

6) L’enquête «animaux vus» en cours de bat-tue. Cette enquête, appliquée sur les struc-tures de gestion, porte sur les 4 premiers dimanches de chasse et les 4 derniers. Elle n’a pas de reconnaissance scientifique mais sensibilise les responsables de chasse aux suivis de population.

7) La pesée des chevreuils. Mise en place sur des secteurs où nous disposons de peu de données, elle contribue avec le suivi du plan de chasse à la gestion de cette espèce.

8) L’indice de consommation de la flore. Ce protocole, appliqué sur les grands massifs du département, nécessite une identification très précise des végétaux consommés.

9) L’exposition de trophées. Cette exposition, avec présentation obligatoire des trophées, sert à évaluer la qualité par catégorie d’âge des cerfs coiffés. Le but est à la fois tech-nique et pédagogique.

Le marquage des grands animauxPour le cerf, 4 types de bracelet sont utilisés :

Un responsable de chasse, confronté à une situation particulière, peut appliquer la règle du

«qui peut le plus, peut le moins» par exemple un bracelet cerf, peut baguer un cerf, un daguet ou encore un jeune mâle ou une femelle de l’année.

Pour le chevreuil, il existe 2 types de bra-celet :

CHF (Chevreuil femelle).

Pour le sanglier :

En dehors des unités de gestion, il y a aucune contrainte si ce n’est celle d’imposer un bracelet sur l’animal prélevé. Ce bracelet correspond plus à une taxe d’abattage qu’à un bracelet pour faire de la gestion.

Dans les structures de gestion, il existe qu’un seul type de bracelet. Après son passage au point de pe-sée, si l’animal prélevé pèse moins de 65 kg, le bracelet utilisé pour le transport suffit et peut être, sur simple demande, remplacé à l’infini. Si l’animal pèse plus de 65 kg, un 2ème bracelet doit être appposé et ces bracelets ne sont pas remplaçables. C’est une particularité Auboise qui offre une grande souplesse pour la gestion de cette espèce.

Evolution des prélèvementsDepuis la mise en place du plan de chasse et des plans de gestion, le nombre de demandeurs et d’attribu-tions n’ont cessé d’augmenter.

Pour l’espèce cerf, parties de très bas en 1980 (110 attributions et 91 réa-lisations), elles n’ont cessé de pro-gresser pour atteindre les 1 386 en 2013. Pour le chevreuil, ces quinze dernières années, les attributions fluctuent peu et se stabilisent entre 7 300 et 8 300. Pour le sanglier, la progression est un peu différente et la courbe des prélèvements fluctue davantage en fonction des saisons et d’éléments naturels extérieurs (Bonnes ou mauvaises fructifications, effets tempête ….).

ConclusionLa Commission s’est dotée de me-sures réglementaires permettant une bonne gestion du grand gibier mais des efforts restent à faire en matière

de suivi de population. Trouver de nouveaux pro-tocoles de suivi qui font défaut aujourd’hui, sur certaines espèces comme sur le sanglier, serait très utile. Certaines pistes sont à intégrer dans la gestion future du grand gibier dans l’Aube. Elles commencent par une baisse des locations dont les montants ont particulièrement flambé ces dernières années, par la création d’amé-nagements en Forêt mais aussi et surtout par le maintien d’une large concertation avec les partenaires habituels et les chasseurs locaux qui sont, par leurs prélèvements, les principaux acteurs de cette gestion.

Service Technique F.D.C.10

Suivi du plan de chasse Cerf dans l’Aube

Suivi du plan de chasse Chevreuil dans l’Aube

Suivi des prélèvements Sanglier dans l’Aube

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Pratiquée avant que les armes

à feu ne fissent leur apparition,

vers 1550, la vénerie, avec ses

fastes étonnants, et sa liturgie

très codifiée, fut une spécialité

Française. Elle ne s’implanta

quasiment jamais dans les

autres pays européens.

A ce jour, il reste encore en France 39 équipages de Grande Vénerie du cerf, plus quelques vautraits, et quelques équipages de chevreuil. Dans notre département, nous avons recensé 26 équipages différents depuis 1830 et malheureusement à notre connaissance, il n’en reste plus aucun à ce jour.

Les Equipages se font et se défont, au gré des fortunes des maîtres d’Equipage. Ainsi, le vautrait « Cham-pagne et Bourgogne », basé au châ-teau de Verpillières sur Ouce, passa entre les mains de M. de Curel, lors du rachat du château de Verpillières, en 1881. On notera aussi que le Vautrait Mussy, de MM. les comtes de Mussy et de Melun, passera également entre

les mains du Rallye Curel. Cet équi-page, qui possédait au départ 150 chiens anglais, n’en avait plus que 37 en finale, suite aux graves blessures occasionnées par les sangliers.

Dans un passé plus récent, on se souvient du vautrait « Pique avant Champagne », dit aussi Equipage de la Cordelière, des comtes Frédéric puis Hervé Chandon de Briailles, qui découplèrent entre 1880 et 1894, puis de 1927 à 1935. Il y avait 90 chiens anglais et griffons vendéens. Cet Equipage fut fondé par le comte Frédéric Chandon. Mais faute de san-gliers, ce vautrait fut mis ensuite sur la voie du cerf. Plusieurs fanfares spéci-fiques lui appartenaient : « La Frédéric Chandon » ; « La Pique Avant Cham-pagne » ; « La Paula d’ Aramon ».

Dans les années 65 à 75, la famille Monot, avec le « Pique Avant Bour-gogne » découpla en forêt de Ru-milly / Chaource, en alternance avec la forêt de Chatillon sur Seine, où ils officiaient après le 15 novembre, ce qui permettait de faire reposer les territoires.

Ce fut la famille Monot, en 1966, avec l’appui de la FDC de Côte d’Or, qui réintroduisit le cerf dans ces deux forêts. 31 cerfs furent relâchés en forêt de Chatillon et 20 en forêt de Rumilly / Chaource. Les animaux provenaient de la Petite Pierre et de Chambord. On remarquera l’impor-tante dépense faite par l’équipage de M. Monot Père. Les chasseurs à tir qui bénéficient maintenant de ses efforts, lui doivent une grande recon-naissance.

Les chiens et chevaux de l’équipage étaient basés à la ferme Sainte Elisa-beth, à Bragelogne-Beauvoir.

Parmi les 51 animaux marqués, relâ-chés dans les deux forêts, seuls trois d’entre eux furent repris. Un daguet aux bois sciés, l’année du lâcher, puis quelques années plus tard, un autre cerf reconnaissable à son bouton de marquage dans l’oreille et enfin un grand 14 atypique.

La Famille Monot, famille de veneurs, eut aussi un vautrait en forêt de Clair-vaux entre 1999 et 2012. l’Equipage Bazin, 1906- 1939, basé à Bois

La vénerie dans l’Aube...Une longue histoire

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Gérard, près d’ Ervy-le-Châtel, avait deux meutes différentes, l’une de griffons et fox hounds pour le vautrait et l’ autre de bâtards poitevins sainton-geois / Billy pour l’équipage de chevreuil. Le vau-trait découplait souvent en compagnie du vautrait Pique Avant Champagne. Le maitre d’Equipage, Monsieur André Bazin fut assassiné à la fin de la guerre 39/45.

La petite vénerie fut aussi pratiquée dans le département. L’équipage des Taillis d’ Eglan-tines dirigé par M. Vincent George, était basé à Ville-sur-Arce. Il pratiquait à Bligny, Cham-pignol les Mondeville, Lusigny-sur-Barse. Cet équipage créé en 1981 courut exclusivement le lièvre jusqu’ en 1987, puis, après la disparition de cet animal, se mit dans la voie du chevreuil. Sa devise était « Attendre, chasser, rêver » Cet équipage avait une fanfare spécifique : Le Taillis d’Eglantines.

De nombreuses anecdotes extraordinaires par-sèment la vie de ces équipages :

Ainsi le Vautrait Balincourt, à la Giberie, fut démonté suite à une chasse au sanglier où un piqueux fut tué et plus de 30 chiens sur les 40, tués ou blessés.

L’Equipage Lassus, domicilié au château d’Arren-tières, puis au Château de Clairvaux. de 1842 à 1885, était spécialisé dans la chasse au Loup.

Presque à la même époque, 1848-1870, l’Equi-page de Vendeuvre était lui aussi spécialisé dans la chasse à courre du grand prédateur.

Il y avait de fortes personnalités dans ces équi-pages. On peut citer le baron de Taisne, maître d’équipage du « Rallye Champagne » basé aux Riceys, -1865-1884. Il y eut un cerf halalli qui tenait tête aux chiens sur la voie ferrée dans le tunnel de Bricon. M. A. de Taisne, accompagné de M. de la Motte, va le servir dans le noir, et il le sort de là avant l’arrivée du train… Ils décidèrent alors de faire la curée ….tous les deux ! N’étant rejoints par les autres, que beaucoup plus tard.

On citera également du même personnage, l’anecdote suivante :

Au cours d’un bât l’eau, dans l’étang de la Chaume, les choses traînent, alors M. de Taisne s’embarque dans un baquet en bois de blanchis-seuse et essaye d’aller rejoindre le cerf. Ce qui devait arriver arriva… M. de Taisne prit un bain glacé…

Nous remercions très vivement M. Michel Mo-not, ainsi que Madame Marie-Christine Prestat, conservateur adjoint de la Maison de la Chasse et de la nature, qui nous ont très aimablement fourni les renseignements ci-dessus.

Bernard Fiévet

CONCOURS PHOTOS 2014

La Fédération départementale des

chasseurs de l’Aube vous propose

un concours photos…

Ce dernier est ouvert du 15 octobre 2013 au 1 mars 2014, le thème proposé : le chasseur de l’Aube.

A l’affût, à l’approche, en battue, à la hutte, à cheval, avec ou sans chien... la chasse Auboise dans sa diversité

fait preuve d’une richesse qui constitue au 21ème siècle le dernier espace d’authenticité. L’objectif de ce concours est de dévoiler le chasseur dans la ferveur de l’action de chasse. Pas besoin de tableau de chasse pour se sentir chasseur... alors n’attendez pas... A vos appareils!Ce concours est doté de nombreux lots. La liste des récompenses ainsi que le règlement seront disponibles sur le site www.fdc10.org.Ce concours est ouvert à tous les photographes, à l’exception des membres du jury. Les photographies seront uniquement en support numérique de haute définition, envoyées par mail à :[email protected]

PARTENAIRES

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Les chasseurs à la Sainte CatherineLes organisateurs de la fête pour la Sainte Catherine, qui s’est déroulée le 24 Novembre à Estissac, avaient laissé une place d’honneur à la chasse. Avec près de 4 000 visiteurs, cette manifestation organisée par le comité des fêtes est devenue avec le temps un évènement attendu pour ce canton. La fdc10 avait pour l’évènement reconstitué un milieu naturel typique de la forêt d’Othe. Nous profitons de cette revue pour remercier les organisateurs de leur invitation.

Rencontre entre archers et carabiniersDavid LOIRET, Président de la Société de chasse d’Ervy le Cha-tel, et Eric BLIN, ont invité les membres de l’Association des Chasseurs à l’Arc de l’Aube, à une journée de chasse mixte en compagnie de carabiniers, 11 archers ont répondu présents pour une journée riche en émotion et échange.Le soir après le bilan de la journée et des remerciements cha-leureux, tous se sont quittés avec le sentiment d’avoir passé un moment exceptionnel et tout simplement d’avoir rencontré des passionnés de chasse où chacun respecte l’autre malgré une technique différente. Consulter le site internet de L’ACA 10 pour connaitre les ani-mations en 2014.

Près de 10 ans de vie pour... 2 pigeons ramiers !Pendant une petite dizaine d’années, deux pigeons ra-miers auront réussi à détourner l’attention des chasseurs de la plaine de Troyes. Le premier oiseau, bagué à Som-meval le 3 août 2004, a été retrouvé mort à Villery le 6 août 2013 soit à 4 km de son lieu de baguage. Le second a été bagué poussin à Saint-Pouange le 17 Juillet 2004 et prélevé à la chasse à Laines-aux-Bois le 21 Novembre 2013 !!! Ces informations, fondamentales pour la conservation de la faune sauvage, ont été collectées grâce aux opérations de baguage menées sur cette espèce. Cet oiseau qui peut être un grand migrateur peut également être très casanier...

Le rendez-vous des chasseurs AuboisLe 3e salon régional CHASSE & PECHE de Troyes se tiendra du 25 au 27 avril au Parc des Expositions, un salon indoor qui réunit les professionnels des deux disciplines sur un seul et même lieu, autour d’animations spécifiques. Un rendez-vous incontournable en région Champagne-Ardenne pour les passionnés à l’affût des dernières tendances, mais également pour les nouveaux prati-quants à la recherche de matériels ou de simples conseils. LA FEDERATION DEPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE L’AUBE sera de nouveau Partenaire Officielle de l’événement qui accueille chaque année plus de 7.500 visiteurs. Plus d’informations sur www.troyes-expo.com ou au 03 25 82 65 82 ou par email : [email protected]

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Un artiste nous a quitté. Mario mettait ses talents au service de la chasse, et plus généralement de cette nature et des animaux qu’il affectionnait particulièrement et à qui il redonnait vie à chacune de ses œuvres. Il laissera un grand vide.

Son talent n’avait d’égal que sa gentillesse, sa courtoisie et les quali-tés humaines qui le caractérisaient, reconnues et appréciées de tous. Il avait un sens inné du service à autrui, y compris dans le cadre de ses relations professionnelles.

Le Président, le Conseil d’Administration, le Directeur, l’ensemble du personnel fédéral et toute la famille cynégétique auboise présentent à sa famille et à ses proches leurs plus sincères condoléances.

Claude Mercuzot

Bilan corvidésL’opération Corvidés menée dans l’Aube a permis la formation de 185 personnes en Avril et Juin 2013… 80 kits composés de 10 formes de corbeaux, d’un filet de camouflage et d’accessoires de camouflage (gants et cagoule) ont été distribués. Pour la période allant d’avril au 30 juin 2013 c’est 792 corneilles noires et 395 corbeaux freux qui ont été prélevés par les chasseurs participants à l’Opération… Le partenariat avec le monde Agricole et celui de la Chasse per-met aujourd’hui d’intervenir dans les secteurs où ces corvidés vont porter préjudice aux cultures, ainsi qu’à la faune sauvage...La Fédération des Chasseurs remercie la FDSEA et la Chambre d’agriculture pour son implication dans cette démarche

La biodiversité sous les lignes électriques !Le réseau de transport d’électricité (RTE) et les Chasseurs de l’Aube s’engagent !

RTE et la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aube œuvrent en faveur de la biodiversité et de la faune sauvage en Champagne crayeuse.

Le 6 septembre 2013, Jean Tassin, Directeur de RTE Cham-pagne-Morvan et Claude Mercuzot, Président de la FDC de l’Aube, ont signé une convention de partenariat pour la réalisa-

tion et la gestion d’aménage-ments faunistiques au pied de 60 pylônes situés sur la zone Champagne crayeuse.

Objectif : assurer une gestion raisonnée des terrains sous les lignes haute tension pour favoriser le développement de la faune et de la flore sauvage.

Les emprises électriques forestières ou en plaine peuvent deve-nir, parce qu’elles sont continues, des zones propices à la protec-tion, à l’alimentation et à la circulation du gibier.

Rte cofinance les projets sur la base du coût d’entretien évité ; et les chasseurs effectuent les plantations et assurent leur entre-tien sous la responsabilité de la fédération - avec l’accord des propriétaires des parcelles concernées.

Pour tous renseignements sur cet aménagement, contacter la FDC 10

Hommage

Récemment nous avons tous appris le décès de Mario Tomasina. Taxidermiste passionné, il a marqué par son professionnalisme et son empreinte le monde de la chasse, dans le département de l’Aube et sa région. Il exerçait depuis plus de quarante ans son art dans son atelier, épaulé par son employé dans le centre de la cité troyenne. Au service des chasseurs qui venaient parfois de très loin, il a redonné vie à de nombreux trophées et animaux, venant de tout horizon. Mario nous a quittés brutalement fin octobre 2013, laissant derrière lui une vie entièrement consacrée à cette profession hors norme qu’est la taxidermie.

Etant collègue de métier, je m’associe et adresse au nom de tous les taxidermistes et personnes qui l’appréciaient pour ce qu’il était et représentait. Nos sincères condoléances à toute la famille.

Vincent Cousin

La formation piégeage ne se limite pas qu’aux chas-seurs ainsi, comme tous les ans, une vingtaine d’étudiants de lycées agricoles ont suivi cette formation afin d’obtenir leur agrément. LA FDC 10, aidée de l’association des piégeurs de notre département, a as-suré la formation. Si nos opposants plaident pour un retour à une nature libre en souhaitant l’inter-diction du piégeage et du déterrage… n’oublions pas que l’homme fait partie de cet équilibre et que le pié-geage a un rôle de régula-tion et non de destruction !

Expo de trophées de cerf 2014Rendue obligatoire par le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, elle aura lieu au foyer rural de Brienne le Château du 6 au 8 juin prochain. Les modalités d’organisation (horaires d’ouverture, dépôt, récupération, cotation des trophées etc…) seront communiquées en temps opportun à chaque détenteur de plan de chasse concerné. Ils doivent d’ores et déjà prendre toutes dispo-sitions pour que leur(s) trophée(s) soi(en)t disponible(s) pour l’occasion. Les taxidermistes sont particulièrement compréhensifs à cet égard .

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Décès de Jackie COLLOT, ancien Président du GIC de l’Orient et chasseur émérite,Difficile de parler de Jackie sans évoquer sa passion de la chasse, présente dans tous ses propos, elle le dévorait et le soutenait dans les moments difficiles, je pense que sa fa-mille et la chasse ont été les deux piliers principaux de sa vie. Dés son plus jeune âge il a arpenté avec ses chiens les layons forestiers du massif de l’ORIENT, il a baigné dans cet univers cynégétique derrière son père et sa mère, une vraie Diane Chasseresse.Sa forêt il la connaissait par cœur, il aurait pu en citer les moindres propriétaires, toutes les anecdotes de chasse, ainsi que les voies de circulation du gibier. C’était une vraie encyclopédie vivante du secteur.Personne investie et engagée, il a en précurseur, derrière Marcel FALMET pris les rènes du GIC de l’Orient à une époque où parler de gestion du sanglier et restriction de son tir semblait impen-sable. Avec le développement du sanglier, après ses journées de travail à la boucherie familiale il consacrait beaucoup de son temps libre pour défendre les cultures qui subissaient les assauts de la bête noire. Si les résultats cynégétiques sont ceux qu’ils sont aujourd’hui, il en est un des principaux artisans.Ce fût une déchirure le jour où il a dû abandonner en tant qu’Adju-dicataire la chasse dite « des 106 », heureusement la solidarité des chasseurs du massif en particulier François NICOLLE et Da-niel GOUTORBE lui a permis de conserver la Présidence du GIC. Cette responsabilité il l’a tenue jusqu’au bout en défendant « becs et ongles » les intérêts des chasseurs qu’il représentait. Cette passion de la chasse il a essayé de la transmettre aux jeunes générations dans le cadre de l’école de chasse de la Petite Italie où avec son épouse Colette ils assuraient l’intendance. Cet homme un peu bourru, à l’abord difficile mais d’une réelle intelligence, comme l’animal de chasse qu’il affectionnait est peut être parti physiquement, mais je suis persuadé que son esprit et sa mémoire resteront longtemps dans la tête de ses amis.

Philippe Leclercq

Le retour du sainfoin dans nos plaines !La Fédération Régionale des Chasseurs de Champagne-Ardenne et la Fédéra-tion des Chasseurs de l’Aube ont été sollicitées par madame Pascale Gombault de la société Multifolia afin de mettre en place des mesures visant à prendre en compte la biodiversité des parcelles de sain-foin. Depuis les années 2006/2007, la culture de sainfoin s’est développée en Champagne et en Bourgogne, jusqu’à atteindre 250 ha (fourrage et porte-graine) en 2013. L’expé-rience montre que cette culture est particu-lièrement fréquentée par un certain nombre d’espèces (insectes, chevreuil…). Cette pro-position vise donc à mettre en place des réfé-rences techniques sur l’impact de la culture de sainfoin sur la biodiversité, en se basant sur quelques espèces indicatrices. Par ailleurs, les propriétés antiparasitaires des tanins pro-duites par le sainfoin sont connues sur les ani-maux domestiques. Un axe de recherche sur les animaux sauvages, et plus particulièrement le chevreuil, mériterait donc d’être développé dans le cadre d’une étude. Cette réflexion se fait conjointement avec la chambre de l’agriculture de l’Aube.

ATTENTION : Le règlement, c’est le règlement ! Il faut le respecter !On ne badine pas avec la sécurité: Le temps se brouille,

des averses de timbres-amendes à 135€ sont annoncées.

Le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, consultable en ligne www.fdc10.org, stipule que :

gros gibier (armé ou non). De même pour tout chasseur porteur d’une arme rayée ou d’un fusil chargé à balle posté à l’attente d’une action de chasse organisée par un voisin.

aller et retour, rendez-vous de chasse / poste, ne peut se faire qu’arme déchargée et ouverte. En véhicule : l’arme doit être déchargée, démontée et / ou placée sous étui.

présence de boqueteaux) doivent être signalées par des panneaux infor-mant d’une chasse en cours installés sur les principales voies d’accès. Taille minimum recommandée 40 X 60 cm.

de plan de chasse annuelle en cochant la case correspondante. Beaucoup de responsables de chasse n’ont pas renseigné cette rubrique. Il est for-mellement interdit notamment à moins de 200 m des parcelles agricoles, des parcelles forestières en régénération (sauf accord), à moins de 50 m et à l’intérieur des enclos forestiers, des routes goudronnées et des cours d’eau ainsi que dans les boisements ou boqueteaux isolés au milieu de la plaine d’une surface inférieure à 100 ha d’un seul tenant.

la FDCA agréée pour la protection de l’Environne-ment : Une vieille histoire !En effet, c’est au titre de la 1 ère loi sur la protection de la nature de 1976 que la FDCA, par arrêté préfectoral du 27 septembre 1978 a été une des premières à être recon-nue dans ce domaine.

Par décision préfectorale du 06 mai 2013, cette recon-naissance officielle a été confirmée pour une période de 5 ans, conformément aux nouveaux textes promulgués en 2012. C’est bien la preuve de l’importance en terme de biodiversité du rôle de la chasse et de l’action des chasseurs sur le terrain, notamment à travers les aménagements du milieu. Ces derniers ne favorisent pas que les seules espèces gibier mais aussi tout un cortège floristique et faunistique, comptant bon nombre d’espèces patrimoniales proté-gées...

LA CHASSE ALLIEE DE LA BIODIVERSITE !

Au printemps prochain, l’Association des Chasseurs de Petits Gibiers organisera conjoin-tement avec d’autres associations cynégétiques départementales un rallye pédestre. Rendez-vous fin mai 2014, pour arpenter la plaine «à la découverte du petit gibier».

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Une cinquantaine de gestionnaires de faisan Aubois se sont réunis le 2 décembre 2013 à la Fédération des Chasseurs autour d’Yves Michel président d’un GIC faisan dans l’Aisne et de Pierre Mayot responsable faisan à l’ONCFS.

A l’initiative de la FDC 10, cette réunion avait pour objec-tif de faire un premier bilan des programmes de repeu-plement et ainsi de pouvoir confronter nos différentes expériences. L’expérience de M. Michel fut intéressante sur ce point « la réussite repose avant tout sur le niveau d’implication de l’homme ». La prédation des renards est bien ressortie des échanges et le rôle du piégeage est plus que jamais confirmé sur nos territoires.

Pouvons-nous avoir du faisan dans l’Aube ? Selon l’ex-pertise de M. Mayot (+ 30 ans d’expérience sur le fai-san) la réponse est oui ! Mais il y a des erreurs à ne pas commettre, s’assurer d’une bonne qualité génétique des oiseaux lâchés, d’avoir une surface en gestion suffisam-ment vaste pour couvrir les besoins du faisan et une bonne maîtrise des prédateurs.

La multiplication des unités de gestion en France confirme l’engouement du milieu cynégétique pour cette espèce. Nous pouvons ainsi remercier ces deux interve-nants pour la qualité de leur intervention.

Animation natureChaque année, en octobre à la saison des amours, la forêt résonne au son du brame de cerf.

Dans le cadre concourant à la découverte de la faune sauvage de notre département, la Fédération Des Chasseurs a mis en place depuis plusieurs années un partenariat avec le centre d’initiation à l’environnement du Bassin de l’Armance (CIEBA). Ainsi, en une soirée, une trentaine de personne est venues décou-vrir l’ambiance d’un moment si particulier qui est les raits du cerf bramant. Ces sorties sont encadrées par des professionnels avec l’accord des propriétaires. Elles permettent d’être au contact des les animaux sans les déranger. La soirée se termine toujours dans la convivialité autour d’une dégustation de produits régionaux…

Un nouveau bagueurAprès une semaine de formation, suivie d’une épreuve théorique et pratique en Loire Atlantique, Cédric Bazin du service tech-nique de la fdc10 vient d’obtenir son agrément pour baguer les bécasses des bois. La mission du bagueur repose sur 3 axes de recherche : améliorer les connaissances sur les migrations post et prénuptiales (flux migratoires) comprendre les stratégies d’hivernage et appréhender le succès de la reproduction par la lecture d’ailes dans les tableaux de chasse.

Ainsi après la caille des blés, la bécasse des bois et bientôt les colombidés, la fédération des chas-seurs souhaite s’engager dans des suivis tech-niques et scientifiques de nos migrateurs per-mettant de confirmer leur statut de gibier !

Cédric Bazin en baguage caille.

Du nouveau dans l’AubeNée en Juillet 2000 et à l’origine dé-diée au « Tir Nature », « Les Archers Vaudois » sont devenus le 15 Juin dernier : « L’Association Sportive Chasse Arc Nature de l’Aube » ou ASCAN 10. Quelques passionnés, habitués à se retrouver pour partager des bons moments autour de l’Archerie ont souhaité relancer cette Association.

Cette association a pour objectif : De pratiquer la chasse à l’arc sur des territoires avec lesquels l’association aura noué des partenariats. De promouvoir la Chasse à l’Arc en travaillant en partenariat avec les différentes instances cynégétiques du département. L’awssociation direc-tement liée à la nature, mais qui utilisera les moyens modernes pour communiquer ainsi, vous pouvez retrouver l’ASCAN 10, sur FaceBook et nous contacter par mail : [email protected] et enfin par Téléphone au 06 12 27 53 15.Président : M. LESBATS Arnaud. N’hésitez pas à nous contac-ter, nous vous répondrons avec plaisir !

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Situé en plein cœur du Parc Na-

turel de la Forêt d’Orient, ce GIC

d’environ 9000 Ha boisés a été

mis en place en 1985 à l’initia-

tive d’un Adjudicataire, Marcel

FALMET et d’un Technicien de la

FDCA, Francis SCHWARTZ.

En France il a fait partie des premières structures à se lancer dans la gestion d’une population de sanglier. A l’époque, la vingtaine de bêtes noires prélevées annuellement, souvent des adultes, étaient considérées comme nuisibles et il a fallu de gros efforts de persua-sion des nouveaux gestionnaires pour faire admettre le principe de la préser-vation des laies et l’orientation du tir sur les classes jeunes.

Le GIC de la forêt d’Orient,un exemple de gestion Jean-Christophe BEAUVALET

president du GIC de la forêt d’Orient

Ce principe simple maintenant admis par tous a bien fait grimper les popu-lations et le tableau moyen de ces 25 dernières saisons oscille autour de 800 animaux avec des maxima à 1500 et des minima à 500. Le san-glier n’est pas la seule espèce gérée sur ce massif, les petits et grands cer-vidés sont aussi systématiquement contrôlés par les points de pesée et les chasseurs participent activement aux différents dénombrements et propositions du plan de chasse.

Cette réussite est aussi liée à la pré-sence de zones de réserves impor-tantes ceinturant le massif forestier et constituées par les grands lacs artifi-ciels des rivières Seine et Aube, c’est prés de 5000 ha supplémentaires

qui sont accessibles à la grande faune en période de chasse.

Cette particularité fait de cette zone un territoire unique où se côtoient des populations animales protégées ou chassables, sédentaires ou migratrices, des réserves naturelles, des forêts domaniales ou privées, des exondées des lacs et une agriculture en polyculture élevage.

Ce « patchwork » de paysages, de faune et de réglementation oblige les hommes de différents horizons à se retrouver régulièrement au sein d’un Comité Technique pour essayer de concilier les nécessaires prélève-ments de grands animaux et la pré-servation d’un site reconnu au niveau Européen pour accueillir des milliers d’oiseaux migrateurs.

Cette structure est présidée par Jean-Christophe BEAUVALET qui a remplacé le regretté Jackie COL-LOT. Il a pour l’épauler une garde rapprochée constituée de François NICOLLE le vice-président, Jean Marc THOMY le secrétaire et Gérard BREVOT le trésorier.

Comité technique du PGC de la forêt d’Orient

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Les chasseurs qui évoluent sur ce GIC sont essentiel-lement des locaux qui se connaissent depuis long-temps, les confrontations entre eux sont franches et directes, mais toujours dans un bon état d’esprit avec au final la blague qui va bien ! Malgré les évolutions impor-tantes qu’a connu le massif, la plus part a su conservé le même esprit revendicateur qui l’animait dans les années 85.

Et comme le dit le Président du GIC : L’union fait la force et si on ne sait pas toujours où on va , il faut se rappeler d’ou on vient...

Service Technique F.D.C.10

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Président de la Commission fédérale Grand Gibier,Guy GUERINNouvellement élu à la présidence de la Commission Grand Gibier de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aube, c’est avec beaucoup d’humilité que je me pré-sente à vous et ce n’est pas si simple de reprendre celle-ci derrière mes prédécesseurs dont les connais-sances étaient importantes. Chas-seur depuis toujours et Adjudicataire au bois, je sais toute la difficulté de gérer une chasse de grand gibier et le poids des responsabilités qui pèsent sur les épaules des personnes qui ont accepté de prendre en charge la destinée d’un territoire. Pour moi la chasse doit être essentiellement un lieu de convivialité, de par-tage, de contact avec la nature et de sa faune. Ces considérations sont bien éloignées de la réalité d’aujourd’hui, des pressions énormes s’exercent sur notre activité préférée. L’état, les propriétaires forestiers, les exploitants agri-coles et les autres utilisateurs de la nature veulent à tout prix nous voir sim-plement comme des régulateurs de la faune sauvage et nous imposent des contraintes qui deviennent insupportables. La réalité de terrain leur importe peu et ils réclament du rendement et de l’efficacité dans des conditions pas toujours simples à mettre en œuvre. Dans notre département, il me semble que nous sommes sur la bonne voie, nous avons su prendre, en concertation avec les Comités Techniques des GIC, les bonnes décisions et sur de nom-breux massifs forestiers les tendances d’évolution des populations sont à la baisse. Votre fédération met à votre disposition tous les moyens possibles en matériel et vous pouvez compter sur les techniciens de la FDC pour vous accompagner dans vos démarches de protection. Il faut que les organismes de tutelle le comprennent et ne cherchent pas à nous imposer leur vue qui est le plus souvent théorique. La nature ne se gère pas uniquement avec une calculette, nous devons admettre avec modestie que nous n’en connais-sons pas tous les fonctionnements et qu’une souplesse réglementaire est nécessaire.Le chasseur au bois doit aussi accepter des tableaux de chasse moins im-portants et rechercher plus la qualité de l’action cynégétique que la quantité. Avec moins de gibier prélevé, nous pourrons aussi espérer des locations moins élevées qui nous permettront de faire venir à la chasse les jeunes générations. A la moitié de la saison de chasse, je vous souhaite de partager sereinement votre passion avec vos amis et vivre intensément ces moments dans la nature.

Les sangliers de l’Ource !

Mot du président du GIC Francis Royer

Sur notre GIC les attri-butions ne posent plus de problèmes, pour le sanglier nous fixons tous les ans deux seuils d’attribution. La partie nord 1 bracelet pour 15ha et la partie sud 1 bracelet pour 30ha. Notre GIC comprend vingt-trois adhérents sur les 25 détenteurs de droit de chasse. Je souhaite remercier tous les adhérents pour leur implication dans la gestion et pour leur ouverture d’esprit car il me semble important de maintenir une cohé-sion de groupe. Si nous avons réussi à gérer la population de sanglier, Il n’en demeure pas moins que la réussite passe par des intérêts collectifs et non parti-culiers.

Le massif de BEAUMONT bénéficie d’une belle

population de sangliers…Mais cela n’a pas toujours

été le cas !

Ce dernier situé en bordure EST de notre département entre la Haute Marne et la côte d’Or, le sanglier est géré dans le cadre du GIC de la vallée de l’Ource. D’une surface de 11 600 ha de bois, il comprend onze com-munes et un peu plus de 30 territoires de chasse, qui se répartissent entre Champignol lez Mondeville et Mussy sur Seine, avec Essoyes en point cen-tral. Les prélèvements des suidés à sa création étaient loin de ce que l’on peut connaitre aujourd hui, il avait été même proposé à l’époque d’en interdire sa chasse. De 24 sangliers en 1995, nous en sommes maintenant à environ 500. Au-delà de ce chiffre qui peut paraître extraordinairement haut, il faut reconnaître que cette espèce avait qua-siment disparu et que les prélèvements étaient loin d’être homogènes. A une cette époque, pas si lointaine, la gestion s’est mise en place grâce à l’impulsion de quelques hommes, Messieurs Privé, Prélat, Gillot, Boudin, Royer et bien d’autres encore. Les chasseurs peuvent être satisfaits de leur gestion qui s’est construite avec le temps, mais ils en demeurent pas moins vigilants, ainsi l’ensemble des adhérents du GIC de ce massif organise avec la Fédération des Chasseurs tous les ans un comp-tage sur point d’agrainage. Plusieurs réunions sont organisées par an à Essoyes, l’objectif est de suivre les pré-lèvements et de prévenir tout dégât aux cultures. La prévention est coordonnée par la structure, de façon à maintenir un esprit de solidarité entre territoire.

Les cervidés sont présents et coha-bitent avec les sangliers et les che-vreuils sur l’ensemble de la zone.

Comité technique du PGC de le Vallée de l’Ource

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Un petit historique, la première association fut

créée en 1989 à l’initiative de

Marcel Voillot et d’une poignée

de propriétaires de chiens cou-

rants conscients des dangers

qui menaçaient leur mode de

chasse. Rapidement, l’asso-

ciation va s’implanter dans

de nombreux départements,

et devient une Fédération des

associations de chasseurs aux

chiens courants en 1996. Elle

compte aujourd hui plus de

10 000 adhérents.

Pour notre département, l’Association Française pour l’Avenir de la Chasse aux Chiens Courants de l’Aube (AFACCC10) a été créée en 1999 sous la présidence de Monsieur Georges Lamoureux pendant dix années, M. Jean-Marie BARONI lui succède en 2009. Notre association entend défendre face à toutes dis-positions discriminatoires et promou-voir en tout lieu la chasse aux chiens courants sous toutes ses formes et dans toutes les composantes. Cette démarche s’inscrit dans le nécessaire respect du chien, de l’éthique de la chasse, des équilibres agro-sylvo-cynégétiques et des autres modes de chasse. Où le rôle de l’homme consiste essentiellement à conduire ses chiens, source de sa principale motivation à la chasse.

Association Française pour l’Avenir de la Chasse aux Chiens Courants

NOS RENDEZ-VOUS 2014 :Concours régional

Chevreuil 1 et 2 mars 2014 à ESSOYES

Concours Régional Lièvre organisé par l’AFACCC de Haute-Marne les 8 et 9 mars 2014 (finale dans l’Aveyron)

Concours chiens de pied afaccc10 à VILLON (89) le 16 mars 2014 (la finale sera organisée par l’AFACCC25).

Lièvre les 8 et 9 mars 2014 à CUSEY (52)

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Grâce à l’organisation de concours de meutes et d’épreuves pour chiens courants, notre association contribue à la mise en valeur des principes essentiels de la chasse aux chiens courants.

Cette année, nous avons organisé des concours régionaux :

Sur « Chevreuil » aux Riceys les 2 et 3 mars 2013 : 1ère meute griffons bleus à MM Bévier, Collin et Dereins,

bureau de l’afaccc10de gauche à droite : M. JM baroni (président) - Mme Patricia PHILIPPE (trésorière) - M. Henrick LUCAS (Vice président) - Mme Christine BARONI (secrétaire)

Sur « Lièvre » à Rigny la Nonneuse : 1er meute de Gascon Saintongeois à MM Nault Pascal et Julien

Concours départemental de chien de pied à Bernon le 17 mars 2013 : 1er nivernais Delta à M. Patrick Har-vier. Ce dernier ne souhaitant pas se rendre à la finale, laisse Dordogne (nivernaise) et Gérard Sifferlen par-ticiper à la finale nationale. Cette fi-nale s’est déroulée à Hasparren (64), notre duo a fini à la 9ème place.

Toutes ces manifestations attirent chaque année de plus en plus de spectateurs, heureux de voir s’expri-mer maîtres et chiens. Nous remer-cions encore les présidents de chasse qui ont la gentillesse de nous accueillir lors de nos concours.

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Vous avez appelé L’U.N.U.C.R.ne quittez pas !

Ces dernières années, le nombre

de recherche dans notre Départe-

ment avait bien progressé, mais

hélas, comme partout et contrai-

rement aux idées reçues, rien

n’est acquis et il nous faut chaque

saison de chasse nous remettre à

l’ouvrage.

Très vite, les mauvaises habitudes reviennent et parfois même chez les chasseurs que l’on pensait convain-cus, on oublie d’appeler et on lâche les chiens derrière l’animal blessé…au cas où !

Messieurs, nous devons avoir un comportement exemplaire !

Les statistiques sont déjà inquié-tantes… Le début de la saison 2013 est en baisse et à qui la faute ? A des prélèvements en baisse, ou des chasseurs peu concernés par la re-cherche ?

Un animal blessé peut parcourir plu-sieurs kilomètres, sans perdre de sang, mais la finalité est redondante, souffrance inutile et mort de l’animal.

Malgré ces déceptions, nous conti-nuons à progresser en entraînant nos chiens, dans l’optique que la re-cherche soit l’éthique du grand gibier.

Heureusement des chasseurs véri-fient encore leurs tirs et n’hésitent pas à nous appeler à la moindre inquiétude.

Le conducteur de chien de rouge doit alors répondre présent, et tout mettre en œuvre pour retrouver l’animal tiré et blessé. Quelques consignes élémentaires pour aug-menter nos chances de réussite, un balisage simple à l’endroit de la blessure de l’animal en indiquant la direction de fuite avec plusieurs mar-quages, suivre la voie sur quelques mètres en laissant bien évidement les indices au sol. Le conducteur fera le reste.

Pour être conducteur, il faut faire un stage et être parrainé pendant 2 années.

Alors messieurs les Chasseurs, ap-pelez-nous, et si nous sommes déjà en recherche, laissez-nous un mes-sage !

Bonne fin de saison à tous les chas-seurs !

David PLAZA

RECHERCHES

SAISON 2012/2013

12 CONDUCTEURS

Interventions ....................................685Echecs .................................................324Contrôles de tir .............................112Réussites ...........................................249

POURCENTAGE DE REUSSITE : .............. 43,46 %

19

David PLAZA 06 85 91 06 26

Francis PRIGNITZ 06 83 48 96 17

Jean-Michel MARTIN 03 25 37 66 20

Jean-Pierre MARTIN 03 25 37 66 20

Pascal BOURGEOIS 03 25 92 21 81

David NICOLO 06 72 67 14 49

Raymond REGNIER

Didier MAUCLAIRE 06 07 45 53 33

Clément BASTOS 06 25 78 13 82

Francis CHAMBON 06 01 96 72 40

David SZCZEK 06 70 20 78 98

Jean STAB 06 27 73 84 84

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Les zones humides de France

métropolitaine sont particu-

lièrement importantes pour

les Oiseaux d’eau. Le climat

tempéré de notre pays, lié

aux influences atlantiques et

méditerranéennes, permet aux

oiseaux de séjourner en nombre

sur le territoire national pen-

dant toute la période hivernale.

L’intérêt avifaunistique des zones hu-mides française a justifié la création de nombreuses réserves de chasse, puis de réserves naturelles. Malgré de nombreuses mesures réglementaires de protection, on continue à déplorer la dégradation rapide de certaines de ces zones. Les populations d’oiseaux d’eau qui passent l’hiver en France et/ou transitent en grand nombre constituent un patrimoine commun à plusieurs pays d’Eurasie. Le besoin de leur assurer des conditions d’hiver-nage correctes et de suivre l’évolution des populations à motivé la mise en place de dénombrements. Ainsi, les anatidés et la foulque macroule sont comptés chaque hiver depuis 1987 à travers toute la France, sur 88 zones humides allant de 21 hectares pour la plus petite à près de 58 000 hectares pour la plus grande. Ces zones ont été sélectionnées car elles accueillent au moins 1 % de la population natio-nale d’au moins une des 30 espèces d’anatidés régulièrement présentes en France. Au sein de ces zones les oiseaux sont dénombrés sur un ou plusieurs sites autour du 15 janvier. Au total, ce sont 597 sites couvrant

est propre. Depuis ces dix dernières années, c’est environ 500 anatidés pour 260 nuits par an soit 1.9 par nuit qui sont prélevés par ce mode de chasse…. L’espèce la plus prélevée reste évidemment le canard colvert.

A la chasse aux canards, la technique la plus pratiquée dans l’Aube reste « la passée ». Possible à partir de deux heures avant le lever du soleil (Heure légale) et jusqu’à deux heures après son coucher, ce mode de chasse consiste à rencontrer les oiseaux qui circulent entre leur zone de quiétude, qu’ils fréquentent pendant la jour-née, et leur zone de gagnage, qu’ils fréquentent la nuit. Avec 1900 km de rivières et un très grand nombre de plans d’eau, le Chasseur de Canards Aubois a de la surface pour assouvir sa passion…

Service technique FDC 10

une surface de 280 700 hectares, soit 30% de la surface française, qui sont suivis annuellement. Les comptages sont réalisés majoritairement sur les sites de repos où les oiseaux se ras-semblent en grands groupes pendant la journée, par les agents de l’ONCFS et des Fédérations des Chasseurs…

Dans le département de l’Aube, le site des grands Lacs est évidemment suivi annuellement. Ces lacs artificiels dont le premier fut mis en service en 1966 (Lac de l’Orient) forment une vaste étendue d’eau de plus de 4800 hec-tares. Les oiseaux ont su rapidement tirer parti des avantages de ce site, apportant tranquillité et nourriture, les lacs sont une halte indispensable à nos grands migrateurs.

Ainsi annuellement c’est entre 15 et 20 espèces différentes d’anatidés et de foulques macroules qui sont recen-sées soit plus de 20 000 individus sta-tionnant ou hivernant dans l’Aube …

La Chasse :

L’Aube fait partie des 27 départe-ments Français où la chasse de nuit à partir d’une installation fixe est autori-sée. … Ne représentant que 1 % des chasseurs Aubois, ce mode de chasse n’est pas majoritaire dans notre dépar-tement à l’instar des départements de Picardie et du Nord Pas de Calais par exemple… Toutefois, il est recensé une soixantaine d’installations dans notre département. Chaque hutte est référencée par un numéro unique et doit renvoyer annuellement le carnet du suivi de ses prélèvements qui lui

La passion du migrateur…

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C’est sous un soleil radieux et

avec des températures dignes

d’un mois de Mai que se sont

déroulées les Rencontres Saint

Hubert auboises le Samedi 19

Octobre 2013.

De plus, les terrains riches en gibier mis à disposition par les sociétés de chasse de Montsuzain et Aubeterre étaient à la hauteur de l’évènement, grâce notamment aux parcelles de betteraves et de luzernes bien repré-sentées sur ce secteur du départe-ment.

Ce sont ainsi 23 participants, exclusi-vement chasseurs avec chiens d’arrêt, dont un trialisant, qui ont accepté de venir se présenter devant les juges pour 20 minutes de chasse pratique en compagnie de leurs auxiliaires ca-nins. Ces concurrents ont été répartis en 3 batteries de 7 ou 8 individus.

et bien d’un mode de chasse à part entière.

Enfin, les Rencontres auboises 2013 n’auraient pu se dérouler correcte-ment sans la participation de tous les partenaires. Nos remerciements vont dans un premier temps à M. le Maire de Montsuzain pour la mise à disposition de la salle polyvalente, ainsi qu’aux présidents et aux chas-seurs des sociétés de Montsuzain et d’Aubeterre pour la mise à disposition des terrains et l’aide logistique appor-tée pour le bon déroulement de cette journée. Merci également aux juges qui ont œuvré durant la manifestation. En dernier lieu, nous souhaitons vive-ment remercier tous les organismes qui ont fourni des lots, afin que chaque participant soit récompensé, et nous comptons sur leur soutien fidèle pour les prochaines éditions.

L’épreuve consistait donc à tester les connaissances cynégétiques et cyno-philiques du maître, en particulier la sécurité pendant l’action de chasse, apprécier les qualités de chasse du chien mais aussi du conducteur et en-fin noter la relation entre le chasseur et son chien. Après avoir attribué une note à chaque couple chasseur-chien, qui permettait de désigner le premier de chaque série, un barrage à 3 a per-mis de désigner de vainqueur départe-mental des Rencontres Saint Hubert. Ce titre permet ainsi à ce couple d’être qualifié pour la finale régionale qui aura lieu le Samedi 16 Novembre 2013 en Meurthe-et-Moselle. Ce sont donc M. RIVOAL François en caté-gorie « Chasseur avec chien d’arrêt trialisant et M. Pierre MARIETTE en catégorie « Chasseur avec chien d’arrêt »qui ont obtenu le précieux sé-same. Ce dernier s’est donc rendu en Meurthe-et-Moselle pour représenter notre département et n’a pas démérité puisqu’il s’est classé 4° sur 10 concur-rents sans avoir pu prélever d’oiseau.

La sélection auboise 2013 s’est éga-lement démarquée par la participa-tion de deux archers, preuve supplé-mentaire de la modernisation de ce concours, permettant ainsi aux autres concurrents de découvrir un mode de chasse différent. Il s’agît d’une première au niveau national ! Ce qui montre que la pratique de la chasse à l’arc n’est pas réservée aux amateurs d’approche au grand gibier, mais bel

Rencontres Saint-Hubert 2013Sélection auboise

Des Archers Aux Rencontres Saint Hubert !Les Concours Saint Hu-bert sont devenus cette année les Rencontres Saint Hubert ; signe de cette évolution, et pour la première fois en France, des Archers ont pu par-ticiper ! Car à l’arc aussi, des passionnés chassent non seulement le « gros gibier », mais aussi le « petit gibier » à plumes comme « à poils ».

Tous les types d’arc peuvent être utilisés pour chasser au vol, même si indéniablement les arcs traditionnels sont plus adaptés à cet usage que les arcs à poulies. A noter, la portée réduite d’un arc (pour des raisons de pré-cisions notamment) qui sera au maximum de 15 m en vol.

Pour chasser le petit gibier à plumes, l’archer devra impérativement utiliser des flèches munies de pointes dites « assommoirs ».

Les empennages utilisés sont obligatoirement de type « FluFlu ». Ce type de plumes est plus large et les plumes plus nombreuses (de 3 à 6 par flèche). Ainsi équipées, les flèches iront moins loin, cela réduira le danger pour autrui et permettra de les récupérer facilement. Les couleurs voyantes, voir fluo sont à privilégier pour cette même raison.

Ainsi depuis cette année, l’ASCAN 10 est éga-lement partenaire des Rencontres Saint Hubert et, sans nul doute, la voie a été ouverte et d’autres Archers ne tarderont pas à se manifester partout en France.

Le Bureau de l’ASCAN 10Contact : 06 12 27 53 15 ou [email protected]

Jacques Vigneron en compagnie d’un concurrent

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TuberculosePAS d’inquiétude dans l’Aube

La forte augmentation des

populations d’ongulés sauvages

ces dernières années inquiète

les éleveurs qui rendent respon-

sables les sangliers et autres

cervidés de l’apparition où

réapparition de certaines mala-

dies comme la peste porcine,

la tuberculose bovine, la fièvre

catarrhales ovine où la maladie

de Schmallenberg.

La principale maladie visée en ce moment est la tuberculose, notre pays indemne depuis 2001 ne peut se permettre de voir reve-nir ce fléau qui a empêché la commercialisation de la viande bovine durant de nombreuses années.

Les premiers foyers se sont déclarés en 2001 en forêt de Brotonne (Seine-Maritime), en 2003 en Côte d’Or et Corse du nord, en 2005 dans les Pyrénées Atlantiques, en 2010 en Dor-dogne et dernièrement en 2012 dans la Marne et 2013 dans les Ardennes. Le cheptel domes-tique n’est pas le seul porteur de la bactérie et la faune sauvage qui est plus résistante peut véhi-culer le germe et le transmettre. En Côte d’Or en 2012 dans la zone infectée par la tubercu-lose la prévalence d’infection est encore de 8% chez le sanglier, 0,7% chez le cerf et 2,9% chez le blaireau.

Ce réservoir potentiel de la tu-berculose qu’est la faune sau-vage et le traumatisme que cette maladie peut engendrer quand elle atteint un élevage a contraint l’état à mettre en place un dispo-sitif de surveillance dénommé : Sylvatub.

L’objectif de ce plan est de détecter et suivre l’évolution du niveau d’infection, de partager les informations scientifiques et les connaissances techniques, de caractériser les différentes souches, constituer une collec-tion représentative et harmo-niser la surveillance à l’échelle nationale.

Pour cela, trois niveaux de surveillance sont proposés :

Le niveau 3 : La tuberculose présente une prévalence élevée en élevage et où il est néces-saire de caractériser davantage la circulation de la maladie dans la faune sauvage. Surveillance des tableaux de chasse cerfs, sangliers ainsi que des blaireaux piégés ou tués sur la route dans la zone infectée. Renforcement du dispositif SAGIR, examen des carcasses pour rechercher des lésions éventuelles La zone d’intervention est variable en fonction de l’aire de répartition des animaux sauvages et des élevages infectés.

Le niveau 2 : Mise en évidence récente de cas de tuberculose dans la faune sauvage et détec-tion de foyers bovins de façon ré-gulière. Renforcement du disposi-tif SAGIR, examen des carcasses pour rechercher des lésions éven-tuelles. Ramassage et examen des blaireaux tués sur la route. La zone d’intervention se situe prés des foyers contaminés.

Le niveau 1 : Surveillance par des chasseurs formés au contrôle de la venaison de lé-sions évocatrices de tuberculose sur les carcasses de cerfs et sangliers tués à la chasse dans l’ensemble du département. Le département de l’Aube est actuellement en niveau 1.

L’impact économique des mala-dies est tel dans le domaine de l’élevage que le ministère de l’agriculture a souhaité intégrer dernièrement le réseau SAGIR En participant au financement à hauteur de 20% de son fonction-nement et à 80% pour diverses études correspondant aux thé-matiques vis-à-vis des dangers sanitaires, le ministère espère ainsi un peu mieux connaître et peut-être contrôler un peu plus l’activité des chasseurs !

Service technique FDC 10

Formation au contrôle de la venaison,

Vous désirez vendre votre venaison à un abattoir, à un boucher ou pour un repas de chasse cela n’est plus possible depuis 2009 sans avoir auparavant participé à une formation. Le chasseur a maintenant intégré les productions primaires et est rentré dans la chaine alimentaire au même titre que l’agriculteur, l’éleveur ou le pêcheur. Il se doit de res-pecter les exigences de traçabi-lité, d’hygiène alimentaire et être capable de pratiquer un exa-men initial du gibier de chasse pour ne pas mettre en danger la santé des consommateurs. Cette formation assurée par votre Fédération de Chasse se déroule deux fois par an. En 3 heures, le technicien de la FDC 10 aborde la réglementation sanitaire, les notions d’anato-mie, les maladies du gibier, les bonnes pratiques de découpe et la conduite à tenir en cas de découverte d’anomalies. A l’issue de ces trois heures, une carte valable sur le territoire national attestant qu’il est bien passé en formation et qu’il peut pratiquer l’examen ini-tial du gibier et vendre sa venaison est remise au chasseur. Pour participer à ces formations qui sont gratuites, il suffit d’envoyer à la FDCA un courrier avec vos références. Attention, votre responsabilité sanitaire est aussi engagée si vous remettez à vos amis où voisins une viande qui peut les intoxiquer. Dans le cas du sanglier, il faut bien préciser qu’au-cun contrôle trichine n’a été effectué.

Inscription par courrier à la FDC 10

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de l’Aube 10€

Elle comporte 5 lignes. La ligne supplémentaire sera facturée 2,50 €.Pour les professionnels 30 €. les cinq lignes et 8 € la ligne supplémentaire.

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Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Commune : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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AGRIFAUNE Interculture : 13 mélanges au poil !Le 19 novembre dernier, les 13 mélanges de la marque Agrifaune Interculture® étaient présen-tés à une trentaine de professionnels du monde agricole et cynégétique et à une soixantaine d’étu-diants curieux de découvrir ces couverts capables de concilier intérêts agronomiques et faunistiques. Mené en partenariat avec le lycée agricole de Somme Vesle, cet essai implanté le 26 août 2013 a permis de tester en conditions réelles le compor-tement de ces couverts dans un sol de craie. Avec une production moyenne de matière sèche égale à 1,6 t/ha au 6 novembre, malgré une implantation un peu tardive par rapport aux préconisations, les couverts ont montré un bon développement faci-lité par une belle arrière-saison. Les premiers gels de début novembre ont d’ores et déjà eu raison de quelques espèces (comme le sarrasin qui a tout

juste eu le temps de fleurir. Les couverts seront maintenus jusqu’à la fin de l’hiver, ce qui permettra d’observer les effets du frimas sur les différentes espèces, et d’envisager le mode de destruction le plus approprié. Rappelons que pour garantir l’inté-rêt faunistique des couverts, il est important de les maintenir tout au long de l’hiver, période critique pour la petite faune de plaine en quête d’abris et de nourriture.

Quels intérêts des couverts Agrifaune pour la faune ? Des suivis menés dans le cadre du Groupe Tech-nique National Agrifaune « Cultures Intermé-diaires », notamment par la Fédération des Chas-seurs de la Sarthe, ont montré que ces couverts d’interculture diversifiés étaient particulièrement

fréquentés par le lièvre, attiré en période autom-nale, par la diversité et l’appétence des espèces semées (avoine rude, vesce, trèfle, radis…). Au fur et à mesure de leur développement, les couverts offrent un abri aux espèces à plumes et à poils qui viennent s’y réfugier, notamment en cas de couver-ture neigeuse. Les oiseaux (grives, faisans…) s’y abritent plus particulièrement en fin d’hiver, sans doute attirés par des graines et débris végétaux dont ils se nourrissent. Une implantation précoce des couverts (avant le 15 août) peut permettre la floraison d’espèces telles que la phacélie ou le sar-rasin, riches en nectar et/ou pollen, favorables aux insectes pollinisateurs sauvages ou domestiques.

Solène Allart-Destreil Agrifaune – FRC Champagne Ardenne www.agrifaunechampagneardenne.com

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