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Un projet d’agglomération est un outil très utile pour une intercommunalité : il permet de structurer ses actions, de les rendre lisibles. A ce titre, il exprime une ambition de moyen terme – pour guider l’action du mandat en cours – mais aussi de long terme, en expliquant dans quels buts les choix actuels sont faits. C’est une partie du pacte qui lie les communes, celle qui dit pourquoi elles se rapprochent et c’est la raison pour laquelle il a été élaboré par les maires des 35 communes de Caen la mer. Un an et demi après les élections municipales, le moment est opportun pour définir ce projet stratégique. En effet, les actions issues de la précédente mandature sont en voie d’achèvement et les potentiels nouveaux projets ont été identifiés ainsi que les capacités financières – contraintes. L’opportunité est renforcée par la réforme à venir de la carte intercommunale : Caen la mer est appelée à fusionner avec des communautés de communes qui arrivent avec leurs propres projets de territoire. Aussi, doter l’Agglomération d’un projet global permet d’identifier plus facilement les priorités de chacun, les synergies, les recoupements, etc. Mais il en découle également que ce projet voté lors du conseil communautaire du 17 décembre 2015 est provisoire ; il est appelé à être enrichi par les préoccupations des EPCI (Etablissement public de coopérative intercommunale) voisins ainsi que par les remarques du Conseil de développement qui sera réuni en 2016. Naturellement en lien avec le précédent, ce projet d’agglomération marque toutefois l’affirmation de priorités fortes – malgré des marges financières réduites – au service d’une ambition : faire de Caen la mer, un territoire d’entreprises à haute qualité de vie. UNE AMBITION PARTAGÉE : FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE AU BÉNÉFICE DE LA CRÉATION D’EMPLOIS ET DE LA PRÉSERVATION DE LA QUALITÉ DE VIE LES 4 GRANDES PRIORITÉS : PRIORITÉ 1 : Une métropole rayonnante PRIORITÉ 2 : Une métropole entreprenante et innovante PRIORITÉ 3 : Une métropole à haute qualité de vie PRIORITÉ 4 : Une métropole durable EDITORIAL JANVIER 2016 PROJET D’AGGLOMERATION VOTÉ LE 17 DÉCEMBRE 2015 © Franck Castel - Synergia 2000-3000 055 Joël Bruneau Président de la Communauté d’agglomération Caen la mer

JANvIER 2016 PROJET d’AGGlOMERATION · 2018-07-27 · Si l’intercommunalité et son renforcement visent à partager la réalisation d’équipements utilisés par un grand nombre

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Un projet d’agglomération est un outil très utile pour une intercommunalité : il permet de structurer ses actions, de les rendre lisibles. A ce titre, il exprime une ambition de moyen terme – pour guider l’action du mandat en cours – mais aussi de long terme, en expliquant dans quels buts les choix actuels sont faits.C’est une partie du pacte qui lie les communes, celle qui dit pourquoi elles se rapprochent et c’est la raison pour laquelle il a été élaboré par les maires des 35 communes de Caen la mer.Un an et demi après les élections municipales, le moment est opportun pour définir ce projet

stratégique. En effet, les actions issues de la précédente mandature sont en voie d’achèvement et les potentiels nouveaux projets ont été identifiés ainsi que les capacités financières – contraintes.L’opportunité est renforcée par la réforme à venir de la carte intercommunale : Caen la mer est appelée à fusionner avec des communautés de communes qui arrivent avec leurs propres projets de territoire. Aussi, doter l’Agglomération d’un projet global permet d’identifier plus facilement les priorités de chacun, les synergies, les recoupements, etc. Mais il en découle également que ce projet voté

lors du conseil communautaire du 17 décembre 2015 est provisoire ; il est appelé à être enrichi par les préoccupations des EPCI (Etablissement public de coopérative intercommunale) voisins ainsi que par les remarques du Conseil de développement qui sera réuni en 2016.Naturellement en lien avec le précédent, ce projet d’agglomération marque toutefois l’affirmation de priorités fortes – malgré des marges financières réduites – au service d’une ambition : faire de Caen la mer, un territoire d’entreprises à haute qualité de vie.

UNE AMBITION PARTAGÉE :FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE AU BÉNÉFICE

DE LA CRÉATION D’EMPLOIS ET DE LA PRÉSERVATION DE LA QUALITÉ DE VIE

LES 4 gRANDES PRIORITÉS :PRIORITÉ 1 : Une métropole rayonnante

PRIORITÉ 2 : Une métropole entreprenante et innovantePRIORITÉ 3 : Une métropole à haute qualité de vie

PRIORITÉ 4 : Une métropole durable

EdITORIAl

JANvIER 2016

PROJETd’AGGlOMERATION vOTÉ lE 17 dÉcEMBRE 2015

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Joël BruneauPrésident de la Communauté d’agglomération

Caen la mer

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Bénéficiant d’une visibilité internationale forte - notamment grâce à sa ville-centre - dotée d’un pôle de recherche et d’enseignement supérieur remarquable, distinguée à la pointe de l’innovation et reconnue pour son haut niveau en équipements culturels, intégrée à l’espace de projet Vallée de Seine, riche d’un environnement attractif, Caen la mer affirme aujourd’hui que la clé du développement de son territoire tiendra à sa capacité à susciter la création d’activités donc d’emplois.Elle doit ainsi s’attacher à accueillir des entreprises afin de fixer durablement de nouvelles populations sur son territoire.Si Caen la mer dispose d’une situation géographique remarquable, son premier défi est pourtant d’ordre territorial, à l’heure de la grande Normandie et du phénomène de métropolisation.Ces évolutions impactent les façons de rendre les services aux habitants et aux acteurs économiques, et les moyens pouvant y être consacrés ; elles imposent donc de concevoir de nouveaux modes d’organisation.

caen la mer, territoire moteur de la dynamique régionale

C’est la réunion équilibrée des trois piliers de la Normandie – les agglomérations de Caen, Rouen et Le Havre – qui assurera demain la structuration et le rayonnement de cette dernière, en articulation avec les autres pôles urbains de la région. Conscients que la force de l’agglomération caennaise ne réside pas uniquement en elle-même mais aussi dans ceux qui l’entourent, les élus de Caen la mer ont proposé aux territoires de l’ouest de la Normandie de constituer un pôle métropolitain : dénommé «Caen Normandie Métropole»*, il ne s’agit pas d’une

nouvelle collectivité mais d’un outil léger qui réunit des intercommunalités pour favoriser des coopérations, des coordinations et des propositions en matière d’offre hospitalière par exemple, ou encore sur les enjeux touristiques. Par les échanges qu’il suscitera, il pourrait même générer des économies. Forme nouvelle d’action territoriale, le pôle métropolitain peut permettre d’éviter les doublons pour une meilleure efficacité des moyens publics.

la transformation en communauté urbaine : porter ensemble les projets du bassin de vie

La poursuite du développement de l’agglomération caennaise, comme sa visibilité, passent également par son propre renforcement institutionnel reposant :● sur l’élargissement de son territoire au nord-

ouest (avec Thue et Mue, 11 communes) et vers le sud (avec Plaine Sud de Caen, 8 communes) afin de correspondre davantage au bassin de vie;

● et sur un statut intercommunal plus adapté à son rang alors que l’intercommunalité est en pleine évolution en France.

C’est pour cela que Caen la mer a engagé depuis le début du nouveau mandat une réflexion sur sa transformation en communauté urbaine, synonyme de nouvelles compétences qui peuvent permettre de maximiser l’usage des réseaux (voirie, grand cycle de l’eau) ou encore de mieux saisir le potentiel touristique.

Les logiques d’équilibre, d’efficacité et de proximité qu’elle défend pour la Normandie, Caen la mer les poursuivra également dans le cadre de cette évolution statutaire.La Communauté urbaine ne sera pas synonyme de moyens nouveaux mais d’économies mieux maîtrisées et d’une capacité à poursuivre, ensemble, des actions que les communes ne peuvent plus envisager seules.

Priorité 1 : Une métropole rayonnante. L’ambition territoriale.

* caen Normandie Métropole est constitué des collectivités suivantes (arrêté préfectoral du 10 novembre 2015) :

• 3 Communautés d’agglomération : Caen la mer ; Saint-Lô Agglo ; Pays de Flers.

• 20 Communautés de communes : Avranches-Mont Saint-Michel ; Bayeux Intercom ; Campagne et Baie de l’Orne ; Cœur de Nacre ; Baie du Contentin ; Suisse Normande ; Vallée de l’Orne ; Vire ; Bocage Coutançais ; Canton de Tinchebray ; Cingal ; Pays de Condé et de la Druance ; Pays de Falaise ; Val es Dunes ; Entre Bois et Marais ; Entre Thue et Mue ; Evrecy Orne Odon ; Granville Terre et Mer ; Plaine Sud de Caen ; Villedieu Intercom.

• 3 Conseils départementaux : Calvados, de la Manche et de l’Orne.

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caen la mer au cœur du quotidien des habitantsSi l’intercommunalité et son renforcement visent à partager la réalisation d’équipements utilisés par un grand nombre d’habitants bien au-delà des frontières communales, elle doit aussi gérer ceux-ci et les services qui en découlent : la proximité y demeure donc essentielle.Veiller sans cesse à la qualité du service rendu aux usagers sera une préoccupation constante de Caen la mer, qu’il s’agisse des transports en commun et de la collecte des déchets, de l’accueil dans les bibliothèques et piscines communautaires, ou encore, demain, de l’entretien des routes et de l’alimentation en eau potable.Ces actions menées en commun contribuent à faire de Caen la mer une collectivité directement utile aux habitants de l’agglomération.

Retrouver des marges de manœuvre dans le cadre d’une solidarité territoriale renforcée

Pour définir son projet d’agglomération, Caen la mer doit également s’attacher à identifier les moyens nécessaires à son financement.

Au début du nouveau mandat 2014-2020, Caen la mer a conduit une analyse de sa situation financière qui s’est révélée extrêmement contrainte (faible capacité d’autofinancement de ses investissements; dette récente et élevée).

Alors qu’elle est engagée dans des investissements très conséquents et qu’elle est confrontée à une baisse majeure de ses dotations de l’Etat sur 3 ans – moins 10 millions d’euros cumulés en 2017– Caen la mer n’entend pas faire supporter ces difficultés aux contribuables. Elle doit désormais anticiper pour parvenir encore à choisir, plutôt que subir.

La dynamique de rétablissement est enclenchée. Elle a déjà engagé de multiples efforts de maîtrise de ses finances :● Dès l’exercice 2015, un réexamen des

dépenses de la section de fonctionnement a permis de réaliser une économie de plus de 4 millions d’euros. Cette orientation devra être poursuivie chaque année.

● Mutualisation des services entre la Ville de Caen et Caen la mer pour rationaliser à coûts constants les interventions de la puissance publique au bénéfice des habitants et satisfaire aux exigences de l’Etat pour bénéficier de ses dotations en baisse mais nécessaires au financement des collectivités (Dotation Globale de Fonctionnement et Fonds national de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales).

● Enfin, une révision du PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) pour étaler dans le temps les investissements et préparer sereinement l’avenir.

reconstituer des moyens d’actions et renforcer la solidarité entre les communesLa poursuite de ces engagements devra permettre de :● Dégager une capacité à financer des

opérations nouvelles (hors investissements et grands projets actés) pour 100 millions d’euros de 2016 à 2020 (en moyenne 25 millions d’euros/an).

● Ne pas bouleverser les grands équilibres existants entre Caen la mer et les communes-membres en matière de pacte financier :

• La Dotation de Solidarité Communautaire (DSC) versée aux communes pourrait évoluer, dans le cadre de l’enveloppe existante et notamment sur la base des critères légaux ;

• Un dispositif de partage des recettes générées par les nouveaux projets communautaires (zones économiques ou d’habitat) sera défini, entre les communes et l’intercommunalité.

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S’appuyer sur les filières d’excellence et soutenir tousles secteurs générateurs d’activité.

Cette approche nécessitera d’abord une meilleure connaissance du tissu économique local.En complément, les dispositifs d’accueil et de soutien aux entreprises doivent bénéficier à tous les secteurs générateurs d’activités et valoriser, plus particulièrement, les pôles d’excellence de l’agglomération :

● Numérique : avec plusieurs start-ups à succès et la labellisation Normandy French Tech aux côtés du Havre et de Rouen, l’agglomération caennaise maintiendra ses soutiens en la matière. Elle favorisera l’ancrage des outils sur le territoire, en appuyant notamment la création d’un accélérateur d’entreprises numériques qui permettra d’attirer dans le cœur de l’agglomération des porteurs de projets identifiés au plan national et international. Elle veillera à demeurer un territoire de test des nouvelles technologies et applications conçues par les entreprises implantées localement.

● SaNté : dans cette filière en profonde évolution, Caen la mer s’attachera à accompagner l’attractivité des entreprises existantes, notamment sur le Plateau Nord. De nouvelles opportunités seront également à valoriser autour de l’implantation d’ARCHADE (nouvelle technique de traitement contre le cancer par hadronthérapie) et dans le contexte de la reconstruction du Centre Hospitalier Universitaire.

● matériaux : s’appuyant sur cinq unités de recherche, cette filière a été consolidée par trois LABEX et trois EQUIPEX (dispositifs nationaux du Programme d’Investissements d’Avenir). Elle s’appuie notamment sur l’ESITC (Ecole Supérieure d’Ingénieurs des Travaux de la Construction) – dont Caen la mer finance actuellement l’extension – et le CIMAP (Centre de recherche sur les ions, les matériaux et la photonique).

Sur un périmètre métropolitain plus large se déploient d’autres filières auxquelles le territoire caennais accordera toute son attention :

● Filière équiNe : filière économique à part entière pour la Normandie, elle est particulièrement présente dans l’agglomération caennaise par son volet recherche et santé animale qui peut compter, avec LABEO, sur un équipement à la pointe. Caen la mer s’associera aux diverses initiatives du Conseil régional ou d’autres acteurs (en particulier sur la constitution d’Hippolia Saint Contest, pôle de référence).

● leS eNergieS mariNeS reNouvelableS (eolieN oFFShore) : située au cœur de la zone d’implantation des parcs éoliens offshore de la grande façade de la Manche, Caen la mer affirme son soutien au développement de ces activités. Elle entend notamment valoriser l’accueil sur son territoire (Port de Caen Ouistreham) d’une base de maintenance. D’une part, elle sera attentive à la bonne association de ses habitants aux actions de formation aux métiers correspondants. D’autre part, l’intervention de l’agglomération dans ce secteur pourrait prendre la forme d’appuis à des projets de recherche appliquée.

Les priorités économiques ainsi formulées devront tenir compte des activités et implantations existantes. La stratégie privilégiera donc une logique de réseau veillant aux articulations pouvant se nouer entre les divers sites.

Priorité 2 : Une métropole entreprenante et innovante. Contribuer aux leviers du développement économique pour accompagner ses acteurs, au service de l’attractivité du territoire.

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de nombreux autres secteurs structurants à consolider

● automobile : la filière automobile est le 1er employeur sur le territoire de Caen la mer et son accompagnement dans les mutations qu’elle connaît en ce moment sera incontournable.

● logiStique : par sa position géographique, le territoire caennais est une plateforme logistique par essence, susceptible d’accueillir par exemple une plateforme relais du port du Havre et de ses 3 millions de containers par an. Ces activités présentent de belles opportunités si elles sont anticipées en termes de foncier et d’aménagement.

● touriSme : un port maritime avec 1 million de passagers, un aéroport avec 115 000 passagers en 2014, des sites à la fréquentation remarquable comme le Musée - Mémorial, une position centrale entre le Mont Saint Michel, les plages du Débarquement et la Côte fleurie, etc. Les atouts sont nombreux ; cependant des marges de progression sont perceptibles pour ce secteur ; elles seront d’autant mieux traitées si la politique touristique – notamment sa promotion – est saisie à l’échelle intercommunale.

● eCoNomie SoCiale et Solidaire (eSS) : Caen la mer animera un plan d’actions pluriannuel qui visera à :

Structurer :• Encourager l’innovation sociale notamment

dans le développement de nouveaux services d’utilité sociale (gestion et valorisation des déchets, circuits-courts, transition énergétique, mobilité) ;

• Créer une pépinière d’entreprises tournée vers l’ESS ;

• Orienter la commande publique des collectivités vers ces entreprises, dans le cadre de la réglementation en vigueur.

Soutenir :• Soutenir l’amorçage, le développement, la

relocalisation d’activités ;• Etudier les possibilités de participation

directe à des projets coopératifs ESS ;• Participer au financement des dispositifs

d’ingénierie et de financement.

● Filière Nautique et portuaire : les échanges maritimes continuent de structurer l’économie mondiale. Le territoire caennais doit s’insérer davantage dans ces flux en réinvestissant les espaces le long du canal. L’agglomération et le port de Caen Ouistreham pourraient renforcer leurs liens et ils doivent concevoir leurs

futurs développements en s’articulant avec le complexe portuaire HAROPA (Le Havre/Rouen/Paris). Caen la mer continuera également d’accompagner l’ancrage des activités nautiques en soutenant les développements des entreprises du secteur.

● agroalimeNtaire : au cœur de la Normandie, Caen la mer a naturellement tissé des liens avec cette filière importante en proposant notamment une zone prioritairement tournée vers l’accueil de ces entreprises : Normandial, à Colombelles.

Anticiper pour mieux saisir les opportunités : accueillir et accompagner les entreprises dans leur développement

Développer le potentiel d’accueil de l’agglomération, foncier et immobilier● politique FoNCière : pour répondre

rapidement à des projets d’implantations économiques, l’intercommunalité doit se doter d’une forte stratégie d’acquisition/gestion en la matière. Un recensement des besoins sera finalisé au 1er semestre 2016 puis régulièrement actualisé. L’anticipation foncière passera par la reconquête de friches à remettre en état et valoriser ;

• En lien avec les travaux du SCoT (Schéma de cohérence territoriale), la destination

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économique de certains espaces devra être précisée de façon à privilégier les activités productives, par rapport aux implantations commerciales ;

● améNagemeNt : en tenant compte des évolutions législatives et réglementaires, l’agglomération s’engagera dans l’adaptation de ses outils propres et poursuivra les travaux d’entretien et d’aménagement des zones communautaires existantes ;

● uNe oFFre immobilière diverSiFiée reNForCée : de nouveaux espaces d’accueil (hôtels d’entreprise, pépinières et espaces de coworking) devront être aménagés.

rendre le territoire attractif pour les entreprises et accueillant pour leurs cadres et salariés• D’une part et en lien avec la Région

Normandie, Caen la mer définira en 2016 des actions de marketing territorial qui viseront à mieux faire connaître, auprès de publics ciblés, les atouts économiques,

infrastructurels et de qualité de vie de Caen et son agglomération, en y associant les partenaires locaux. Elle les développera notamment dans le cadre d’une prospection active ;

• D’autre part, elle organisera un véritable service d’accueil offrant un panel complet de prestations d’accompagnement pratique aux entreprises et cadres arrivant sur le territoire.

Préparer les sites stratégiques de l’agglomérationPar le passé, l’Agglomération a concentré ses développements sur quelques sites qui atteignent aujourd’hui un niveau d’activités satisfaisant (Lazzaro et Campus Effiscience à Colombelles ; Object’Ifs Sud à Ifs) mais qui seront encore à consolider dans les années à venir : tranches 3 et 4 de la zone Lazzaro ; reconversion de la Grande Halle à Colombelles en un «tiers lieu» pour l’accueil d’initiatives créatrices, en complément de l’accélérateur numérique ou encore de la Maison de la Recherche et de l’Imagination qui, ensemble, formeront trois piliers de la vitalité innovante de Caen.Les implantations d’entreprises qui existent ou sont projetées sur les principales entrées d’agglomération (Folie Couvrechef ; Normandika) appelleront également une attention particulière.

A leurs côtés, trois espaces constituent le futur du développement de l’agglomération caennaise :• plateau Nord : il est impératif de dessiner rapidement pour ce site – étendu au Mont Coco et à la zone de la Sphère – un plan-guide global, dans une démarche proactive d’accueil des entreprises, afin de tendre vers un véritable science park mêlant enseignement supérieur, recherche et applications entrepreneuriales;• quartier Koenig : l’accueil prochain de premières implantations économiques trouvera un nouvel élan avec la réalisation de l’échangeur des Pépinières. La commercialisation de ces espaces sera intensifiée dès 2016 ;• presqu’ile : Au carrefour de trois communes et au bord du canal menant à la mer, présentant de grandes disponibilités foncières permettant d’envisager de l’habitat et des activités, la Presqu’Ile est le territoire de l’affirmation de la nouvelle centralité urbaine de l’agglomération caennaise.

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renforcer les liens avec l’enseignement supérieurSituée parmi les 10 premières grandes agglomérations françaises où il fait bon étudier, Caen la mer rassemble aujourd’hui quelque 28 000 étudiants. L’agglomération soutiendra les projets rapprochant l’enseignement supérieur et les activités d’innovation. Elle accordera une grande attention aux projets de développement de Normandie Université.

Permettre un meilleur accès des habitants à l’emploi par la mise en place d’une Maison de l’Emploi de l’agglomérationLes activités des structures existantes – MEFAC, MIFE et Mission Locale – seront évaluées et le soutien de l’agglomération favorisera leur rapprochement pour plus de coordination et afin de tendre vers la constitution d’une Maison de l’Emploi de l’agglomération.

Revendiquer la vocation touristique de l’agglomération caennaise

La prise de la compétence « tourisme » par l’intercommunalité impliquera de dépasser – sans délaisser – la seule dimension du tourisme de Mémoire pour s’étendre à la valorisation d’autres thématiques (tourisme industriel;

tourisme d’affaires ; tourisme culturel) : l’espace le long du canal et les rives de l’Orne en amont de Caen – où pourrait être recherchée une nouvelle implantation pour un camping – offrent à cet égard de réelles opportunités en matière de tourisme vert.Les fondements de la Normandie – Guillaume Le Conquérant, les Vikings – peuvent conduire à des produits touristiques attractifs présentant même une portée européenne.Le tourisme nautique et balnéaire constitue pour Caen la mer un potentiel à renforcer, qui pourrait prendre appui sur une coordination des écoles de voile ainsi que sur le doublement prévu – demain – du port de plaisance de Ouistreham Riva-Bella.

La réflexion s’étendra également aux projets suivants:• une auberge de jeunesse qui pourrait

opportunément se situer sur la Presqu’Ile de Caen ;• de nouvelles aires de camping-cars.

Cette large palette d’offre touristique invite naturellement à la conception de packages, en articulation avec les territoires voisins (côte Fleurie; plages du Débarquement ; Mont Saint-Michel).

Améliorer l’accessibilité du territoire pour faciliter les déplacements et la logistique économique

La circulation des personnes et des marchandises est un impératif pour la vitalité d’un territoire et son accessibilité. Dans le contexte du développement des flux mondiaux le besoin en infrastructures de transports de tous types reste, plus que jamais, d’actualité.

Fluidifier les déplacements routiers pour réduire les temps de parcours et la pollutionL’organisation spatiale du territoire caennais rend impérative la réalisation de plusieurs routes nouvelles pour améliorer et sécuriser son accessibilité et pour parvenir à développer les sites identifiés précédemment : Plateau Nord, Quartier Koenig, terrains portuaires. Ainsi, les efforts financiers de Caen la mer seront notamment orientés vers :• Bretelle Hamelin : cette infrastructure, entre

le boulevard périphérique Nord et la RD 60 (route de Lion-sur-Mer), à Caen et Hérouville Saint-Clair, a pour principal objectif de créer un nouvel accès au Plateau Nord, par l’est,

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depuis le périphérique extérieur. Elle devrait constituer également l’accès principal au futur CHU ;

• Echangeur des Pépinières : il desservira l’ancien Quartier Koenig et facilitera son aménagement. A terme, il raccordera le futur boulevard des Pépinières, permettant ainsi de réduire la saturation des entrées ouest et Nord-ouest de Caen (RD9, Route de Bretagne, échangeur du Bessin) et de desservir les quartiers de Venoix et de Beaulieu ainsi que les zones d’activités ou d’habitat de ce secteur ouest de l’agglomération (Grande Plaine, Maladrerie, Beaulieu et la Maslière) ;

• Desserte portuaire : conduit par le Département et cofinancé par Caen la mer, ce projet reliera la RD 513, depuis le site Normandial, au Pont de Colombelles sur la RD 226. Il permet d’améliorer la desserte du port de Caen-Ouistreham et des dépôts pétroliers.

• Boulevard Urbain Nord : cet équipement permettra de relier la RD 7, depuis le giratoire de La Bijude, et la RD 60, route de Lion-sur-Mer, via CITIS et l’avenue de Garbsen à Hérouville Saint Clair, contournant notamment la future zone d’habitat d’Epron. Cette voie permettra de délester la RD 7 dans la traversée d’Epron ainsi que le Boulevard Becquerel à Caen et Hérouville Saint Clair;

• Sécurisation du périphérique Nord : porté par l’Etat, ce projet a pour principal objet de créer des voies latérales «collectrices» permettant de relier les différentes entrées et sorties du boulevard périphérique Nord, dans la section située entre la porte d’Angleterre et l’échangeur « Vallée des Jardins ».

En cohérence avec ces priorités, l’agglomération s’attachera à favoriser la réalisation des boulevards des Pépinières et Moulin dès que les moyens nécessaires seront identifiés. Elle mènera donc sans délai les enquêtes et démarches administratives préalables.Il convient enfin d’inscrire dans le futur la réalisation du Boulevard Industriel sud-est de l’agglomération – pour relier à terme les zones d’activités du Clos de la Tête, à Giberville, et Object’Ifs Sud, à Ifs, en évitant le boulevard périphérique – et, sur une échelle de temps plus lointaine, de conserver la faisabilité du grand contournement autoroutier sud de Caen.

Préserver les capacités aéroportuaires au service des entreprisesAvec quelque 115 000 passagers, l’aéroport de Caen-Carpiquet se positionne comme le 1er aéroport normand en 2014 et confirme sa fonction essentielle pour le bassin économique caennais. Les fonctionnalités de

l’équipement doivent donc être consolidées et la poursuite de sa modernisation – notamment l’allongement de la piste à hauteur de 2 200 mètres – pourrait s’avérer nécessaire.Sans attendre cette perspective de moyen terme, les réfections du parking avions et de la clôture ou encore le doublement de la capacité du parking véhicules légers seront des objectifs à poursuivre avec le prochain délégataire que Caen la mer désignera.

Lutter pour l’amélioration de l’offre ferroviaireL’attractivité du territoire caennais passe, enfin, par la qualité de son accessibilité ferroviaire. Caen la mer sera donc attentive au respect des engagements du Conseil régional de Normandie et de l’Etat. En lien avec les autres membres du pôle métropolitain Caen Normandie Métropole, elle portera la préoccupation du maintien d’une offre de qualité en Trains d’Equilibre du Territoire (Trains Corail Intercités) et TER (Trains Express Régionaux). Par ailleurs, elle fait de la réalisation de la LNPN (Ligne Nouvelle Paris Normandie) un enjeu essentiel. Caen la mer s’attachera à valoriser ces dessertes ferroviaires en accompagnant l’amélioration de l’intermodalité en gare de Caen.

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Priorité 3 : Une métropole à haute qualité de vie.

Soutenir le développement de tous les modes de déplacement pensés en intermodalité

Moderniser le réseau de transport en commun: le nouveau tramway 2019 Le projet de remplacement du tram actuel par un tramway fer et de création d’une extension visant à desservir les nouveaux équipements publics de la Presqu’Ile prévoit un prolongement de la ligne B actuelle au sud, vers Fleury-sur-Orne, et pourrait s’accompagner d’une extension de la ligne nouvelle à l’ouest, jusqu’au Théâtre de Caen. La mise en service est programmée pour septembre 2019.

A noter : le positionnement stratégique du Nord de l’agglomération (Plateau Nord) incite à ménager la possibilité d’une extension du tramway le long de la RD7.

Les prochaines années seront également l’occasion d’étudier les autres modes de transports en commun, en site propre le cas échéant, qui permettraient d’améliorer les temps de parcours en lien entre l’ouest de Caen et le centre-ville et vers des sites importants (CHU, zones d’emplois sud, etc.).

renouveler les incitations à l’usage des transports en communLe nouveau tramway viendra s’inscrire dans un réseau de transports en commun recomposé avec la préoccupation de répondre plus justement aux besoins des utilisateurs.

Si les services à la demande et de soirée ont prouvé leur utilité et seront consolidés, certains niveaux de desserte du réseau principal pourraient être révisés au regard de la réalité de la fréquentation. La vie étudiante de l’agglomération caennaise est un atout porteur de vitalité et d’innovation. Or la tarification étudiante actuelle constitue souvent une charge lourde. elle sera donc abaissée.Le soutien aux plans de mobilités des entreprises et administrations sera maintenu. Les investissements se poursuivront également afin de continuer d’améliorer l’accessibilité du réseau aux personnes en situation de handicap.Dans le contexte de la création de la Normandie, l’agglomération s’inscrira dans les réflexions d’unification des billettiques des services de transport de la région.Enfin, l’incitation à l’usage des transports en commun passe également par une nouvelle visibilité pour le dispositif des parcs-relais (P+R).

Poursuivre le soutien aux pratiques cyclistesLa mise en œuvre du schéma cyclable d’agglomération se poursuivra, par des soutiens aux projets des communes selon un plan priorisé annuellement.L’accès des vélos aux bus et tramway sera favorisé afin d’améliorer l’intermodalité.

Créer des aires de covoiturageDans le cadre de la mise en œuvre du PDU (Plan de Déplacement Urbain) un diagnostic des pratiques de covoiturage est en cours de réalisation. Pour développer le nombre d’aires de covoiturage, l’agglomération pourrait :• Encourager les covoitureurs à utiliser les P+R

(Parking - Relais) de Ifs Jean Vilar et de Côte de Nacre ;

• Créer un fond de concours à l’image de celui existant pour les aménagements cyclables ;

• Créer un partenariat avec les acteurs de la grande distribution afin qu’ils autorisent/incitent les covoitureurs à utiliser leurs parkings.

Photo non contractuelle.

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Structurer des politiques culturelles et sportives

La priorité : faire travailler en réseau les équipements culturels de Caen la mer et des communes

Après plusieurs années d’investissements, Caen la mer doit aujourd’hui faire évoluer ses politiques culturelles et sportives, avec la conviction que la culture et le sport constituent des preuves de dynamisme et des atouts composant l’attractivité du territoire.Elle privilégiera ainsi l’articulation de ses équipements avec ceux des communes dans une logique de réseaux :• Coordination de deux cinémas « art & essai » sur

les fonctions « support » (gestion administrative) et de programmation, par exemple, afin de préserver cette offre remarquable pour une agglomération comme Caen la mer ;

• Coopérations entre les théâtres (Espace Jean Vilar et Théâtre du Champ Exquis) qui devront poursuivre prioritairement leurs actions en direction des jeunes publics et scolaires ;

• En matière d’enseignement musical sera étudiée une organisation globale rassemblant toutes les écoles de musique et le Conservatoire à Rayonnement Régional, avec un principe de spécialisation des sites, selon les disciplines et les niveaux.

Le financement de l’Orchestre de Caen doit évoluer pour une diffusion musicale en liens approfondis avec le territoire et associant en priorité élèves et enseignants.

rendre visibles les politiques culturelles et sportives de Caen la merLes engagements très importants de Caen la mer en matière sportive et culturelle sont une contribution à l’attractivité du territoire. La construction de communications événementielles unifiées – fondée sur l’identité et l’image que Caen la mer souhaite promouvoir pour son territoire – permettra d’améliorer leur notoriété.

Identifier les équipements manquantsAu-delà d’un éventuel fonds de concours pour soutenir des projets municipaux, l’Agglomération doit veiller à conserver le haut niveau d’équipements sportifs et culturels qui lui est reconnu aujourd’hui. Ainsi, sous réserve du rétablissement des capacités financières de l’agglomération, le territoire pourrait notamment envisager de se doter d’un nouveau Palais des sports.

Questionner le soutien aux pratiques de haut niveauL’opportunité de tels dispositifs sera examinée, au regard des contreparties pouvant bénéficier au territoire et à ses habitants. La perspective de ce mandat est de définir des critères qui permettraient des soutiens de l’agglomération à des sports de haut niveau ou événements susceptibles d’acquérir une dimension communautaire.

Orienter la politique d’habitat vers les besoins et attentes des habitants

La politique «habitat» de Caen la mer sera détaillée par le prochain Plan Local de l’Habitat (PLH 2016-2021). Elle poursuivra les objectifs suivants :• Adaptation de l’offre pour limiter l’étalement

urbain et valoriser les équipements publics et grandes infrastructures de transport réalisés par les collectivités (tramway; bibliothèque; établissements d’enseignement supérieur; etc.) ;

• Equilibrage et territorialisation de l’offre nouvelle : dé-densifier la répartition du logement social;

• Soutien à une offre intermédiaire, pour jeunes familles, qui apparaît faire défaut à ce jour, notamment dans le cœur urbain de l’agglomération.

En conséquence, elle développera particulièrement les actions suivantes :

• Adaptation de la typologie de l’offre, notamment pour répondre à l’importante demande de petits logements ;

• Aides orientées vers la rénovation – notamment énergétique – du parc existant et vers l’accession à la propriété ;

• Prise en gestion de l’office public d’habitat Caen Habitat, actuellement municipal, conformément à la loi ;

• Renforcement de la dimension intercommunale de la Maison de l’Habitat ;

• Développement de l’observatoire du logement accessible et adapté et définition d’une stratégie de répartition de cet habitat pour assurer une cohérence à l’échelle de l’agglomération et viser des localisations pertinentes.

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Priorité 4 : Une métropole durable. Assurer les services fondamentaux au public dans le cadre de la transition énergétique

collecte et gestion des déchets : améliorer la qualité du service rendu

Objectif : 100% des déchets valorisés Les conséquences des réorganisations du service de collecte en 2013 invitent à quelques adaptations dans les modalités de collecte et à d’importants efforts de communication et d’équipement afin de permettre aux habitants de mieux utiliser ce service.

Caen la mer doit ainsi :• Aménager de nouvelles déchèteries ;• Poursuivre la promotion des méthodes

alternatives pour la gestion des déchets verts ;

• Lier de nouveaux partenariats avec l’économie sociale et solidaire ;

Caen la mer maintiendra, par ailleurs, ses efforts de mise en conformité avec le schéma départemental d’accueil des gens du voyage par la réalisation de l’aire de Fleury-sur-Orne/Ifs, la rénovation de l’aire de Ouistreham Riva-Bella et l’aménagement d’un ultime terrain de grand passage. Enfin, en matière de Politique de la Ville, l’agglomération devra poursuivre les efforts

concourant au renouveau de l’attractivité de ces quartiers : opérations de démolition/reconstruction là où elles s’avèrent opportunes et valorisation des réalisations déjà achevées (Contrat de Ville signé en octobre 2015). Aux côtés des communes, Caen la mer orientera les efforts vers la réussite éducative, sujet sur lequel les précédentes contractualisations ont permis des améliorations sensibles.

• Développer ses liens avec les magasins dans une logique de reprise des biens anciens.

Ses actions dans les prochaines années viseront deux objectifs:

Améliorer les services aux usagers• Améliorer la collecte des déchets verts :

une à deux opérations spécifiques seront programmées chaque année pour collecter les gros volumes liés aux tailles de haies. Par ailleurs, des plateformes d’apport volontaire seront identifiées pour mailler le territoire, en complément des déchèteries.

• Améliorer la collecte des encombrants avec la multiplication de points de collecte éphémères et la mise en place d’une collecte sur appel, à concevoir en lien avec l’ESS et au bénéfice de publics ciblés.

• Améliorer l’information des usagers : desapplications numériques seront par exemple

développées afin de diffuser les informations sur les horaires de collecte.

Moderniser le service de collecteCréation de 2 à 3 nouvelles déchèteries : au nord, à proximité des communes de Mathieu et de Biéville-Beuville, sur la Presqu’Ile de Caen, ou encore à Colombelles.

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Retrouvez toutes les informations utiles de

votre agglomération sur : www.caenlamer.fr

Grand cycle de l’eau : poursuivre les investissements pour mettre à niveau le territoire

A l’horizon de la communauté urbaine (2017), Caen la mer devra assumer l’intégralité de cette compétence (production et distribution de l’eau potable; assainissement des eaux usées et pluviales) et déterminera au cours des prochains mois les modes de gestion pour chaque volet.

Dans l’attente d’une analyse affinée de la situation, deux investissements sont impératifs en matière d’assainissement : il s’agit du bassin de rétention de Venoix - nécessaire pour Caen, Bretteville-sur-Odon et le futur boulevard des Pépinières – et de l’augmentation des capacités de traitement de la station d’épuration du Nouveau Monde. La Communauté d’agglomération sera également attentive à l’amélioration de la qualité des eaux de son littoral touristique.

La gestion de l’intégralité de la compétence «eau» pourra conduire à une réflexion sur l’évolution de la tarification, notamment vers la prise en compte d’une dimension sociale et environnementale.

contribuer à la transition énergétique

Récemment lauréate de l’appel à projets «Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte», la Communauté d’agglomération poursuivra l’affirmation de ses engagements dans la diminution des consommations énergétiques, ainsi que dans la production d’énergies renouvelables.

Les actions de nature très directement énergétique n’en constituent qu’une part. En matière d’habitat, il faut rappeler l’accent qui sera mis sur la rénovation énergétique ; les orientations en matière de transports – nouveau tramway, schéma cyclable, etc. – visent à faciliter l’usage de modes propres ; le fort engagement en faveur du numérique témoigne aussi d’une volonté de limiter les déplacements qui peuvent l’être et les consommations de papier.

Plus spécifiquement, Caen la mer définira un schéma directeur de l’énergie qui permettra de développer des actions en matière de sobriété et d’efficacité énergétique. Elle examinera

par exemple l’opportunité d’une unité de méthanisation couplée à la station d’épuration du Nouveau Monde. En outre, elle favorisera la prise en compte de la dimension énergétique dans l’élaboration de ses projets.

Préserver les paysages : une obligation et une opportunité

Caen la mer devra travailler sur la mise en place, sur son territoire, d’une trame verte et bleue, en collaboration avec les communes. Le développement et le maintien du végétal en ville et les parcs péri-urbains contribueront à la préservation et à la mise en valeur des paysages de l’agglomération.Tant pour ses habitants que pour ses touristes, il s’agira aussi d’adapter son paysage littoral pour en préserver l’attractivité tout en le sécurisant, et de s’engager dans une approche coordonnée de préparation aux impacts des

changements climatiques sur le littoral.