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JardinbotaniqueMeiseRapport annuel2016
Jardin botanique MeiseRapport annuel 2016
Sommaire
Découvrir et inventorier la biodiversité6 – 12
Comprendre les écosystèmes13 – 16
Préserver le monde végétal17 – 21
Valoriser notre patrimoine22 – 25
(Re)connecter les plantes et les hommes26 – 29
Inspirer et informer30 – 38
Développer une infrastructure de pointe pour les visiteurs et la recherche39 – 49
Organisation50 – 53
Le Jardin botanique en chiffres54 – 77
Dans un monde en mutation rapide, toujours plus glo-balisé, les jardins botaniques ont dû se diversifier : le Jar-din botanique Meise peut en témoigner. La coopération, à l’échelle nationale et internationale, figure au cœur des activités de notre Jardin ; elle nous permet d’aborder les en-jeux liés aux activités humaines qui exercent une pression croissante sur toute forme de vie végétale. Souvent, les gens n’ont pas conscience de ces menaces, en raison d’un phéno-mène appelé « indifférence aux plantes » (plant blindness), un concept introduit en 1998 par Wandersee & Schussler, qui le définissent comme « l’incapacité de voir ou de remarquer les plantes dans son propre environnement, conduisant à l’incapacité de reconnaître l’importance des végétaux dans la biosphère et dans les questions humaines ». L’indiffé-rence aux plantes se traduit aussi par « l’incapacité d’appré-cier l’esthétique et les caractères biologiques particuliers » des plantes et par le « jugement anthropocentrique malen-contreux selon lequel les végétaux sont inférieurs aux ani-maux, menant à la conclusion erronée qu’ils ne méritent pas la considération des humains ».
Dans les nations industrialisées, les plantes sont souvent reléguées au second plan. Heureusement, des défenseurs de la nature, des biologistes et des botanistes ont réagi, conscients depuis des décennies des menaces qui pèsent sur les plantes et leurs milieux. Le Congrès botanique de Saint-Louis, Missouri (1999) a reconnu la conservation des plantes comme priorité internationale urgente. Il fut suivi par la Déclaration de Gran Canaria (2000) appelant à une stratégie spécifique de conservation des plantes. Celle-ci fut reconnue par la Conférence des parties à la Conven-tion sur la diversité biologique (CBD). Le Botanic Gardens Conservation International (BGCI) et son secrétaire géné-ral de l’époque, Peter Wyse-Jackson, ont été les chevilles ouvrières de la mise sur pied de la Stratégie mondiale pour la conservation des plantes (GSPC). Plusieurs congrès in-ternationaux y ont été consacrés et ont abouti à l’ajuste-ment des résultats attendus et à la définition de 16 objec-tifs. Ceux-ci ont été transposés en 2002 dans la législation belge et dans celle de tous les États signataires de la CBD. De nombreuses organisations internationales y ont pris des responsabilités, notamment l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), l’Institut international des ressources phytogénétiques (IPGRI), le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP), l’Organi-sation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), le Fonds mondial pour la nature (WWF), l’Organi-sation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le BGCI. Ces organisations jouent le rôle de « chef de file » pour un ou plusieurs des objectifs adoptés.
L’objectif 8 : « inclusion d’au moins 60 % des espèces vé-gétales menacées dans des collections ex situ, de préférence dans le pays d’origine, au moins 10 % d’entre elles restant disponibles pour des programmes de régénération et de
restauration » est pris en charge par le BGCI. Cet objec-tif concerne tout particulièrement les jardins botaniques. Une réunion consultative internationale des partenaires a été organisée par le Jardin botanique Meise au Château de Bouchout en 2003. Elle avait pour but d’évaluer les champs d’intervention et les implications de la mise en œuvre d’une approche écosystémique. Cette réunion a aussi permis de définir des objectifs secondaires, des étapes clés, un réfé-rentiel et une série d’indicateurs pour mesurer les avancées dans la réalisation de l’objectif 8. Depuis lors, la Stratégie mondiale pour la conservation des plantes a été évaluée, et ses objectifs mis à jour pour la période 2011-2020. L’objec-tif 8 est devenu : « inclusion d’au moins 75 % des espèces vé-gétales menacées dans des collections ex situ, de préférence dans le pays d’origine, au moins 20 % d’entre elles restant disponibles pour des programmes de régénération et de restauration ».
À l’heure actuelle, 196 États reconnaissent le texte de la Stratégie comme juridiquement contraignant. Chaque pays dispose d’un point focal pour l’aider à progresser vers les objectifs de la Stratégie. En Belgique, cette entité est le Jardin botanique Meise représenté par son administrateur général, le Dr Steven Dessein.
Le présent rapport annuel du Jardin botanique Meise est structuré en référence aux 16 objectifs de la Stratégie. Les politiciens et décideurs belges pourront y suivre faci-lement l’état d’avancement annuel, mais aussi l’utiliser dans les échanges internationaux. La Stratégie a joué un rôle dé-terminant dans l’orientation de nos programmes et le choix de nos activités. En application directe de la Stratégie, les activités d’éducation et le travail avec les organisations étroitement liées à la conservation in situ ont été privilégiés.
En tant que président du conseil d’administration, je tiens à exprimer les sentiments favorables du conseil quant aux activités du Jardin, et à formuler l’espoir que les grandes évolutions à venir rendront notre Jardin encore plus à même de relever les défis pour la planète, aujourd’hui comme demain.
Jan RammelooPrésident du conseil d’administration
Avant-propos
Introduction
Le tourisme de jardins est en croissance et attire chaque année 250 millions de visiteurs dans les jardins botaniques et arboretums du monde entier. Le Jardin botanique Meise s’inscrit dans cette tendance : le nombre de visiteurs « uniques » a été multiplié par deux au cours de la dernière décennie et le Jardin est devenu une attraction touristique significative en Belgique. En 2016, un nouveau record a été battu avec près de 132 000 visiteurs. Nous estimons que ce succès est le résultat des nombreux événements organisés, entre autres les activités célébrant les différentes saisons. Si on le compare aux autres jardins européens, ce nombre reste cependant assez faible. C’est pourquoi l’ambitieux business plan « Jardin botanique Meise 2.0 » a vu le jour en 2016, avec pour objectif de doubler le nombre de visiteurs pour atteindre 250 000 en 2024. Ce projet sera soutenu au cours des prochaines années par un subside de 2,9 mil-lions d’euros de l’Agence flamande en charge du tourisme (Toerisme Vlaanderen). L’obtention de ce subside marque un tournant pour notre Jardin.
Au succès de notre Jardin sur le plan touristique en 2016 s’ajoute l’imposant travail de nos scientifiques. Ensemble, ils ont décrit 68 nouvelles espèces, parmi lesquelles de mi-nuscules diatomées des îles antarctiques, des champignons comestibles du Katanga et des espèces d’arbres en danger au Gabon. De plus, le nombre de contributions scientifiques a continué à croître et le Jardin a été bien présent, tant en Belgique qu’à l’étranger, au travers de sa participation à des symposiums, des conférences et des expéditions.
Le 31 mai est à marquer d’une pierre blanche : en pré-sence du ministre Philippe Muyters, le premier spécimen d’herbier a été numérisé dans le cadre du projet « Digitale Ontsluiting Erfgoedcollecties ». À la fin de l’année, près de 700 000 images avaient été réalisées ; elles seront bien-tôt accessibles sur notre nouveau site Web. Dans le même temps, nos jardiniers opéraient les préparations nécessaires en vue des plantations en 2017 dans les serres rénovées du Palais des Plantes.
L’importance de notre mission d’éducation, de notre re-cherche et de nos collections se reflète aussi dans le nombre de projets auxquels nous avons pris part en 2016. En plus du subside déjà mentionné pour le business plan touristique, nous avons obtenu dix projets externes, collaborations avec
les institutions flamandes, belges et internationales. L’ex-pertise de nos scientifiques est toujours plus reconnue, par conséquent nous effectuons davantage de consultances.
Le « Plan directeur 2015-2026 » contient les grandes lignes stratégiques des investissements dans notre Jardin. Parmi ceux-ci, on peut épingler les nouveaux centres d’ac-cueil aux deux entrées et un nouveau complexe de serres. À côté des nouvelles constructions, il y a des équipements vieillissants (plus de 60 ans) qui arrivent en fin de service. Il faudra encore plusieurs années pour que toute l’infrastruc-ture du Jardin soit parfaitement adaptée. En 2016, les pre-mières rénovations d’importance ont concerné une partie du réseau d’égouttage et l’électricité.
C’est à toute son équipe que le Jardin botanique Meise doit son succès en 2016. C’est pourquoi je tiens à remercier tout le personnel, les guides, les bénévoles et les membres du conseil scientifique et du conseil d’administration pour leur enthousiasme, leurs idées et leur engagement de tous les instants.
Je ne doute pas qu’en tant que lecteur de ce rapport, vous apprécierez nos multiples réalisations de 2016 et j’es-père vous accueillir prochainement dans notre Jardin, que ce soit en tant que chercheur, visiteur, ou participant à une activité « MICE » (Meetings, Incentives, Conferencing and Exhibitions).
Steven DesseinAdministrateur général
À l’heure actuelle, le nombre total d’espèces sur notre
planète demeure inconnu. Beaucoup de ces espèces
restent à découvrir, en particulier dans les régions tro-
picales et au sein de groupes comme les champignons et
les algues. Cela constitue une lacune scientifique impor-
tante vu que les espèces sont les constituants de base des
écosystèmes et que leur connaissance est essentielle à la
compréhension du fonctionnement de notre planète.
Découvrir, décrire, nommer et classer les espèces est
au cœur de notre recherche scientifique. Nos taxono-
mistes combinent des méthodes classiques, comme la
morphologie, l’histologie et l’anatomie avec des tech-
niques modernes, notamment la microscopie électro-
nique à balayage, l’imagerie numérique et le barcoding
de l’ADN. Le résultat vise à ordonner, d’une manière ac-
ceptée à l’échelle mondiale, stable et scientifique, toutes
les formes de vie dans un système qui reflète leur ori-
gine et leur évolution. Les données taxonomiques et les
outils d’identification, comme les Flores, développés par
nos spécialistes sont d’une importance cruciale dans de
nombreux autres domaines de recherche et pour des ac-
tivités à but commercial.
Découvrir et inventorier la biodiversité
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Nouveautés pour la science
La diversité des plantes, des algues et des champignons est pro-digieuse. Alors que la flore de certains pays est bien connue, beau-coup de régions regorgent d’espèces qui doivent encore être décou-vertes par les scientifiques. Décrire et nommer de nouvelles espèces constitue une des activités principales des taxonomistes du Jardin botanique Meise.
Les chercheurs de notre Jardin sont spécialistes des flores de cer-taines parties d’Europe, d’Afrique, d’Asie du Sud-Est et des îles antarctiques, entre autres. Dans ces régions, ils mènent des études approfondies à la recherche de nouveautés taxonomiques. En 2016, le personnel de notre Jardin a publié un total de 68 espèces nouvelles pour la science.
Cinq nouvelles espèces d’Afrique centrale ont été décrites dans le genre africain Englerophytum (Sapotaceae). Parmi celles-ci, Englero-phytum gigantifolium O. Lachenaud & L. Gaut., n’est connue que d’une localité au Gabon où son habitat est menacé par des activités minières. Une diminution de l’étendue et de la qualité de son habitat forestier ainsi que du nombre de ses sous-populations et de ses individus ma-tures est à craindre. Par conséquent, E. gigantifolium est provisoirement considérée comme en danger critique selon les critères de l’Union in-ternationale pour la conservation de la nature (IUCN). Un travail de terrain complémentaire est nécessaire pour déterminer si cette espèce est présente dans d’autres localités et confirmer si cette catégorie re-flète bien la menace qui pèserait sur elle.
À l’ère des analyses d’ADN, la délimitation des genres constitue un enjeu majeur pour beaucoup de groupes de plantes et de cham-pignons. La combinaison d’évidences moléculaires et de données morphologiques détaillées permet de mieux comprendre les rela-tions d’évolution au sein des familles. Une conséquence de ce travail a conduit, par exemple au sein des Poaceae ou graminées, à trans-férer dix espèces du genre Brachiaria vers le genre Urochloa. Parmi celles-ci, Urochloa turbinata (Van der Veken) Sosef et U. wittei (Ro-byns) Sosef, nouvellement recombinées et toutes deux endémiques de la province du Katanga en République démocratique du Congo (RDC).
Les études phylogénétiques menées au Jardin botanique Meise ont permis de décrire quatre nouvelles espèces de chanterelles africaines (Cantharellus guineensis De Kesel & Yorou, C. mikemboensis De Kesel & Degreef, C. pseudomiomboensis De Kesel & Kasongo et C. strami-neus De Kesel). Il est remarquable que des espèces de champignons collectées par les populations locales en forêts claires ou en forêts denses et vendues sur les marchés n’avaient, jusqu’alors, jamais été décrites ni nommées scientifiquement !
En 2016, les cours d’eau d’Afrique centrale ont révélé six nouvelles diatomées. L’une d’elles, Eunotia leonardii J.C.Taylor & Cocquyt, a été baptisée en l’honneur de Jean Léonard, un ancien membre du per-sonnel, qui avait collecté du matériel dans les environs de Kisangani (RDC) et qui l’avait déposé dans notre herbier afin de le rendre ac-cessible pour de futures études.
La découverte de diatomées a permis l’accroissement du nombre de nouvelles espèces décrites en 2016. Ce fut spécialement le cas pour les échantillons collectés dans les lacs et les zones de suinte-ment des îles antarctiques desquels 29 diatomées ont été isolées et décrites. Les régions antarctique et subantarctique demeurent des territoires inconnus et fascinants pour nos études. En plus du cor-tège de nouvelles diatomées, Ochrolechia kerguelensis Ertz & Kukwa est le premier nouveau lichen décrit des îles Kerguelen. Ce taxon est maintenant intégré à l’étude phylogénétique du genre réalisée à l’échelle mondiale par une équipe internationale dont fait partie le Jardin botanique Meise. C’est une fierté pour le Jardin de comp-ter en ses rangs des spécialistes internationaux qui contribuent à la connaissance de la vie sur Terre.
Publications :2, 10, 11, 15, 18, 19, 21, 30, 31, 32, 33, 44, 47, 51, 53, 56, 57, 58, 59, 60,61, 62, 63, 69, 74, 98
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Des inventaires botaniques contribuent à la reconnaissance du parc national de la Lomami
Le Jardin botanique Meise dispose d’une connaissance et d’une expertise approfondies en matière de collaboration à des projets en République démocratique du Congo (RDC). L’un d’entre eux était mené en partenariat avec la Fondation Lukuru, une organi-sation qui soutient des projets de conservation de grands singes sur le terrain. Cette collaboration visait à assurer un statut de parc national à une vaste région (8 874 km2) de forêt primaire au sein du plus grand espace forestier de la RDC, territoire resté jusqu’ici insondé par les chercheurs. C’est avec le soutien du travail consi-dérable du personnel de notre Jardin que cet objectif a été atteint en 2016, quand le Premier Ministre de la RDC, M. Augustin Ma-tata Ponyo, a officiellement institué le Parc national de la Lomami. C’est le premier parc national créé dans le pays depuis 1970 et le huitième seulement à bénéficier du plus haut niveau de protection. Nous sommes fiers d’avoir joué un rôle dans cette réalisation.
Le Jardin botanique Meise a été associé au projet après que la Fondation Lukuru a reconnu l’importance de ce site, en 2007. La région est arrosée par les rivières Tsuapa, Lomami et Lualaba, qui traversent le bassin du Congo. Après une première phase consa-crée à l’installation d’un camp de base à Katopa, au recrutement de gardes et à l’étude de la diversité animale, la Fondation Lukuru a confié au Jardin botanique Meise et au Jardin botanique du Mis-souri (Saint-Louis, États-Unis) une mission d’assistance dans le cadre de l’inventaire botanique de la région.
Une première expédition en 2015 a réuni trois équipes botaniques à Katopa. Deux d’entre elles menaient des inventaires généraux des différents types de forêts et de savanes, tandis que la troisième réalisait des relevés détaillés dans des placettes forestières d’un hectare. Dix étudiants congolais faisaient partie des équipes, ainsi que quelques guides locaux qui collectaient des fleurs et des fruits dans les hauts arbres.
Des étuves rudimentaires, alimentées par des feux de brous-sailles, permettent de faire sécher le matériel récolté. C’est ainsi que les 500 premiers spécimens végétaux à être répertoriés dans la région ont été séchés et transportés à Meise et à Saint-Louis pour y être identifiés par des spécialistes. Ces échantillons contenaient plusieurs espèces nouvelles pour la science. Une petite cabane a été construite au camp de base de Katopa afin d’abriter un dupli-cata des spécimens d’herbier. Ils devaient servir de référence pour la détermination du nouveau matériel que les étudiants formés continuent à récolter dans la région.
En mai 2016, nous avons tous été choqués d’apprendre que le camp de Katopa avait été attaqué par des soldats rebelles et com-plètement incendié. Fort heureusement, personne n’a été blessé. En revanche, la perte du matériel, y compris l’herbier de référence, constitue un sérieux revers pour le programme et démontre l’im-portance de la duplication du matériel d’herbier hors site.
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Un bond en avant dans la réalisation de la Flore du Gabon
En Afrique centrale, le Gabon présente une biodiversité ex-ceptionnelle. Considérées comme les plus riches en espèces en Afrique, ses forêts ombrophiles de basse altitude recouvrent 80 % du territoire. Reconnaissant cette richesse, l’ancien président du Gabon, M. Omar Bongo, a créé, en 2002, 13 nouveaux parcs natio-naux couvrant 10 % de la superficie du pays. Notre connaissance de la diversité botanique du Gabon, en particulier celle de ces parcs, reste cependant limitée. On dénombre actuellement 5 500 espèces pour le pays, mais la fréquence des découvertes récentes laisse penser qu’il y en aurait plus de 7 000.
Le Jardin botanique Meise coordonne l’édition d’une Flore du Gabon en plusieurs volumes. En 2016, la série a été augmentée de deux volumes intégrant quelque 350 espèces. Plus de trois quarts d’entre elles concernent les Papilionoideae, une sous-famille de lé-gumineuses. Sur les huit spécialistes à qui l’on doit cet avancement exceptionnel, deux travaillent au Jardin botanique Meise.
Une Flore est un outil essentiel à la conservation et s’avère donc incontournable pour la préservation et la gestion durable de cette région, si riche sur le plan botanique. Par exemple, un gestionnaire de parc a besoin de savoir quelles espèces poussent dans le parc, lesquelles sont rares, lesquelles sont endémiques du Gabon, ou les-quelles présentent un intérêt pour la faune ou pour les humains. Il est primordial de pouvoir discerner une espèce rare d’une espèce proche plus commune et d’obtenir des renseignements sur leur éco-logie. Toutes ces informations sont disponibles dans une Flore, via les clés de détermination, les noms scientifiques corrects, les descrip-tions morphologiques mettant en exergue les critères diagnostiques, les noms vernaculaires, les indications de rareté, l’écologie, etc.
Le traitement d’une famille représente un énorme travail et né-cessite l’intervention d’experts. La série de la Flore du Gabon a été amorcée au début des années 1960 par le Muséum national d’His-toire naturelle à Paris. En 2005, 60 % des espèces avaient été trai-tées en 37 volumes, mais la progression se faisait plus lente. C’est alors notre institution sœur à Wageningen (département de Bio-systématique de l’université de Wageningen, Pays-Bas, actuelle-ment rattaché au centre pour la biodiversité Naturalis à Leiden) qui a pris le relais. Entre 2009 et 2013, huit volumes comprenant 450 espèces ont été publiés sous son égide. En 2014, le Jardin bota-nique Meise et Naturalis ont conclu un accord pour produire cette Flore conjointement et c’est notre Jardin qui prend en charge la coordination. L’exploration botanique se poursuit au Gabon, élar-gissant notre connaissance de sa diversité végétale, et alimentant la Flore du Gabon en vue de son achèvement.
Publications :129, 132, 133, 134, 138
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Les bananiers de l’île de Bougainville (Papouasie Nouvelle-Guinée)
Avec une production annuelle dépassant les 140 millions de tonnes pour une valeur de près de 45 milliards de dollars, la banane est le quatrième aliment le plus cultivé sur la planète, après le maïs, le blé et le riz. Ces quantités énormes sont consommées à 85 % par les po-pulations locales en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, seule-ment 15 % de la production mondiale de bananes étant exportée vers l’Europe et les États-Unis. Rien qu’en Afrique, 90 millions de per-sonnes dépendent des bananes pour leur alimentation quotidienne. Malgré leur importance économique et leur rôle majeur dans la pro-duction alimentaire, les bananiers restent largement méconnus du point de vue de la taxonomie, de l’écologie et de l’évolution.
C’est pourquoi une expédition de trois semaines a été menée dans l’une des régions où la culture des bananes aurait commencé, la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG). Une équipe de cinq scienti-fiques du National Agricultural Research Institute (Laloki, PNG), de Bioversity International (anciennement IPGRI) (Montpellier, France) et du Jardin botanique Meise ont prospecté l’île isolée de Bougainville, située à environ 800 km au large de l’île principale de Nouvelle-Guinée. Le but de cette expédition était de découvrir de nouveaux cultivars de bananiers comestibles, ainsi que d’étudier les différentes populations de bananiers sauvages qui poussent sur l’île. En tout, 24 populations de deux bananiers sauvages (Musa bukensis et Musa maclayi subsp. maclayi) ont fait l’objet de prélèvements, de même qu’une cinquantaine de nouveaux cultivars comestibles, in-connus ailleurs et utiles pour le développement des cultures. Des surgeons de ces nouveaux cultivars ont été transportés sur l’île principale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, où ils sont actuellement cultivés dans la station bananière de Laloki. Chaque prélèvement était accompagné de descriptions détaillées de son habitat, de sa morphologie générale et des espèces animales et végétales asso-ciées. La prochaine étape consistera à examiner les populations sauvages de Musa bukensis et de Musa maclayi subsp. maclayi, et les cultivars nouvellement récoltés, à la lumière de méthodes molécu-laires. Cela afin de déterminer la vitesse de reproduction des bana-niers à l’état sauvage et le nombre d’origines différentes de bananes comestibles.
Dynamique évolutive et biogéographie des Musaceae
L’Asie du Sud-Est tropicale est l’une des régions les plus riches en espèces au monde. Cette richesse résulte de l’histoire géologique et climatique de la région, qui a abouti à des différences notables entre la péninsule indo-birmane (Birmanie, Thaïlande, Laos, sud-est de la Chine, Vietnam et Cambodge) et l’archipel malais (Indonésie, Malaisie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines). Outre la pré-sence de nombreuses familles de plantes en Asie du Sud-Est tropi-cale, cette région héberge aussi la plupart des espèces de la famille des bananiers, les Musaceae. Une étude récente de l’évolution des bananiers a montré un lien entre l’origine et la diversification des Musaceae, d’une part, et l’histoire géologique du sous-continent de l’Asie du Sud-Est, d’autre part. Dans cette étude, nous avons utilisé des techniques moléculaires pour reconstituer l’arbre généalogique des bananiers. Des datations de l’histoire des Musaceae ont été ob-tenues grâce aux fossiles connus ; un modèle évolutif a été déduit de la reconstruction d’aires ancestrales et d’analyses de vitesse de diversification. Nos résultats montrent que les principaux groupes de bananiers trouvent tous leur origine dans le nord de la péninsule indo-birmane, au début de l’Éocène (il y a 56 millions d’années), à une époque où la plupart des îles présentes actuellement dans le Sud-Est asiatique, comme Java et Bornéo, n’existaient pas. Il a fallu que ces îles émergent, des millions d’années plus tard, pour que les espèces de bananiers puissent coloniser ces nouveaux territoires au climat favorable.
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Le Guide des plantes sauvages du Benelux, une nouvelle Flore richement illustrée
Quelle est donc cette plante ? Les amoureux et autres curieux de la nature y perdent souvent leur latin… Jusqu’à présent, concernant les plantes sauvages du Benelux, il n’existait qu’une flore scienti-fique plutôt destinée aux professionnels, aux amateurs éclairés et aux étudiants en botanique. Avec le présent guide de terrain édité par le Jardin botanique Meise à destination du grand public, toute personne pourra désormais reconnaître très facilement la plupart des plantes sauvages de nos régions.
Ce guide de terrain unique en son genre reprend plus de 1 300 es-pèces de plantes sauvages que l’on peut observer en Belgique, aux Pays-Bas et au Grand-Duché de Luxembourg, mais aussi dans les régions frontalières du nord de la France. Seuls les graminées, les laîches et les joncs ne sont pas repris. La flore suit les avancées ré-centes concernant la classification des plantes à fleurs et la délimi-tation des espèces. Cette base scientifique rigoureuse est complétée par plus de 5 000 photos d'une qualité et d’une netteté exception-nelles. Celles-ci illustrent aussi bien le port de la plante que les dé-tails floraux, dont certains sont photographiés pour la première fois de très près en focus stacking, à partir de matériel frais. Les clés de détermination simples à utiliser, les descriptions claires et concises, les photos en couleurs et les cartes de distribution permettent une identification aisée des différentes espèces.
Cet ouvrage est né de la rencontre fructueuse entre Ruud van der Meijden et Fabienne Van Rossum, deux botanistes qui partageaient une même passion : l’étude de la flore de nos régions. Leur travail de vulgarisation scientifique est illustré par un photographe talen-tueux, Maarten Strack van Schijndel. Cette publication est aussi un bel exemple de coopération botanique étroite à l’échelon européen – pas seulement par ses auteurs de pays différents, mais également par la compilation des données de distribution et la mise à disposi-tion de photos rendues possible grâce à la collaboration de spécia-listes d’instituts et de sociétés renommés de Belgique, des Pays-Bas, du Grand-Duché de Luxembourg et de France.
Ce guide de terrain, qui existe aussi en néerlandais et en anglais, est le compagnon idéal tant pour les botanistes, débutants ou pro-fessionnels, que les amateurs de balades à la découverte des sur-prises que réserve la flore de nos régions.
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Vers une flore du Katanga
Le Haut-Katanga, dans le sud de la République démocratique du Congo (RDC), possède une flore très riche et phytogéographi-quement diversifiée. La végétation forestière naturelle comprend la forêt claire (encore appelée miombo), dominée par des espèces à distribution zambézienne, la forêt dense sèche (muhulu) et les ga-leries forestières (mushitu), ces deux dernières avec une contribu-tion importante d’espèces à distribution guinéo-congolaise.
Le Katanga subit une déforestation rapide, due principalement aux activités minières et à la production de charbon de bois, qui met en péril le point chaud de biodiversité que représente le Ka-tanga. La connaissance de la flore du Katanga reste très insuffi-sante. Le dernier catalogue complet, datant de 1921, est totalement obsolète. Cette lacune de connaissance handicape sérieusement la mise au point d’une politique de conservation.
En collaboration avec l’université libre de Bruxelles et l’asbl congolaise « Biodiversité au Katanga-BAK », le Jardin botanique Meise vient de publier un ouvrage illustré consacré aux arbres et arbustes du Haut-Katanga. Durant la préparation de l’ouvrage, une check-list a été mise à jour. Elle comprend à présent environ 700 espèces d’arbres et arbustes (lianes exclues). Les quelques chiffres qui suivent illustrent l’état encore très lacunaire de la connaissance de la flore de cette région :
• 29 taxons de la liste sont nouveaux pour le Haut-Katan-ga, dont 11 sont nouveaux pour l’ensemble de la RDC ;
• 22 taxons n’étaient pas signalés dans les volumes publiés de la Flore d’Afrique centrale ; 39 taxons précédemment signalés demandent confirmation ;
• 33 taxons avaient été signalés par erreur. Vingt taxons sont strictement endémiques du Haut-Katanga, mais la plupart demandent une réévaluation de leur valeur tax-onomique.
Au cours de la préparation du livre, 500 arbres ont été marqués in situ et géoréférencés. Ils ont été suivis pendant trois ans afin d’en obtenir des photographies illustrant tous les stades
phénologiques. Environ 800 spécimens d’herbier ont été dépo-sés dans l’herbier du Jardin botanique Meise (BR).
Pour la première fois, le livre présente un aperçu général de la flore ligneuse du Haut-Katanga, comprenant des clés de détermi-nation pour 700 espèces et des descriptions illustrées pour 214 es-pèces.
Contribuer au développement d’une expertise locale en taxono-mie végétale à l’université de Lubumbashi est une priorité pour les prochaines années.
Meerts, P. & Hasson, M. (2016). Arbres et arbustes du Haut- Katanga. Jardin botanique Meise. 386 p. ISBN: 978-9082451191
13 .
Dans un monde souffrant de plus en plus de la pression
environnementale, les plantes, les écosystèmes et les
services qu’ils fournissent doivent être préservés pour
garantir la bonne santé de notre planète. Les plantes
réduisent notamment l’impact des gaz à effet de serre,
jouent un rôle important dans le cycle de l’eau et contri-
buent à combattre la désertification.
Les travaux de nos chercheurs nous aident à comprendre
le fonctionnement des écosystèmes, et la manière dont
ils peuvent être décrits et surveillés. Ils s’intéressent éga-
lement aux plantes invasives qui influencent les espèces
indigènes. Partout dans le monde, en Afrique comme en
Belgique, l’humanité dépend de la bonne santé des éco-
systèmes.
Comprendre les écosystèmes
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Exploration et conservation de la diversité de Coffea canephora dans le bassin du Congo
Avec environ 16 % de la production mondiale de café, le caféier robusta (Coffea canephora) représente la deuxième espèce de café par ordre d’importance commerciale. Bien que le robusta ait un arôme plus amer que l’arabica, il grignote des parts de marché au détriment de ce dernier, affecté par le changement climatique et par des maladies.
C. canephora est originaire des forêts tropicales du centre et de l’est de l’Afrique : il y pousse typiquement en petites populations isolées au sein des forêts ombrophiles primaires. À cause des men-aces pesant sur l’intégrité de leur habitat, une stratégie globale de conservation s’impose pour préserver la diversité génétique des populations sauvages.
La région de Yangambi et de Kisangani en République démocra-tique du Congo (RDC) présente un intérêt particulier, car des pop-ulations de C. canephora y poussent encore à l’état sauvage dans les forêts. C’est dans cette région qu’a eu lieu la première mise en cul-ture réussie du café robusta (Lula, début du 20e siècle). Yangambi héberge aussi une station de recherche en agriculture tropicale (INERA, auparavant INEAC). L’INERA a acquis une importance pour le café dans les années 1930, quand une vaste collection de robusta y a été rassemblée. Sa culture est devenue si populaire que maintenant encore, presque chaque village possède des plants de café robusta dans les potagers, où les villageois récoltent les fèves et utilisent les plantes à des fins médicinales.
On ne connaît pas la diversité génétique de C. canephora, que ce soit à l’état sauvage (in situ) ou en culture (ex situ). Pour com-bler cette lacune, le Jardin botanique Meise a organisé une expédi-tion à Yangambi, en collaboration avec des étudiants et des guides locaux. Le travail était orienté vers la cartographie des plantes et des populations, de manière à pouvoir y prélever du matériel. L’évaluation de l’état du programme de recherche sur le café de l’INERA à Yangambi faisait partie de la visite. Au cours de plus-ieurs sorties sur le terrain, des échantillons de feuilles de dix in-dividus sauvages de C. canephora ont été récoltés. Ces feuilles, ainsi que celles des principaux arbres de la collection de caféiers de l’INERA, seront analysées en vue de déterminer la diversité génétique et les flux de gènes entre les populations sauvages et cultivées dans la région de Yangambi. Des fruits et des boutures de caféiers sauvages, prélevés lors des visites de terrain, ont été intégrés dans la collection de café de l’INERA aux fins de con-servation ex situ et pour enrichir les ressources génétiques de la collection. Jadis beaucoup plus riche, la collection de lignées gé-nétiques de café robusta à l’INERA ne compte plus actuellement que six lignées élite. Hormis quelques lignées peu utilisées de Lula, de l’Équateur (Libenge) et du Bas-Congo (Petit Kwilu), ces lignées élite sont les seules plantes servant actuellement à la multiplication et à la culture. La station de recherche de Yangambi a été victime d’un grave déficit d’investissements au cours des dernières décen-nies. Cependant, des projets sont en cours pour rétablir son im-portance en tant que ressource ex situ pour la diversité génétique des caféiers provenant de toute la RDC.
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Modifications de la flore des lichens et des polypores en Belgique
Les relevés de biodiversité réalisés dans une région fournissent des données de référence pour suivre les modifications dans la composition et le nombre d'espèces de cette région. En 2016, les lichens épiphytes (croissant sur les arbres) et les polypores (cham-pignons) de 10 réserves forestières de la Région wallonne ont été réétudiés. Ces réserves sont situées dans trois districts phyto-géographiques différents (ardennais, mosan et lorrain). Deux pla-cettes permanentes de 2 500 m2 ont été délimitées dans chacune d’elles. Un inventaire identique avait déjà été réalisé en 2011 dans ces mêmes placettes (voir Fraiture et al. 2012).
L’inventaire de 2016 montre une modification de la flore de lichens épiphytes. La richesse en espèces a diminué depuis 2011 dans les trois districts phytogéographiques concernés. Ce sont les espèces continentales, préférant un environnement froid et des écorces plus acides et pauvres en nutriments qui montrent le recul le plus marqué. Les territoires où ces espèces étaient prédo-minantes, en particulier le district ardennais, sont ceux où elles sont aujourd’hui considérées comme menacées. Les espèces dé-couvertes en 2016 comme nouvelles pour les placettes, sont des lichens qui préfèrent des conditions plus chaudes et des écorces moins acides et plus riches en nutriments. Cette modification de la flore lichénique a été observée assez largement en Belgique au cours de la dernière décennie, aussi bien dans les zones urbaines (Région de Bruxelles-Capitale) que dans les régions rurales du Brabant flamand et du Limbourg (Van den Broeck et al. 2006, 2007, 2012). Étant donné que la plupart des lichens acidophiles en déclin ont une préférence manifeste pour des conditions froides et que les valeurs du pH et de la température sont fortement corrélées (r=0,90, p<0,001), l’accroissement de température causé par le ré-chauffement climatique est probablement le facteur principal des modifications observées.
Les nombres d’espèces de polypores observés en 2016 sont signi-ficativement inférieurs à ceux notés en 2011 dans les mêmes pla-cettes. Toutefois, on sait que l’abondance de la fructification des champignons peut varier fortement d’une année à l’autre. De plus, en dépit de la pauvreté relative de la saison 2016, plusieurs espèces nouvelles ont été découvertes dans la plupart des placettes. Il est donc difficile de savoir si la baisse du nombre de polypores ob-servée en 2016 correspond à un déclin effectif de ces espèces ou à une simple fluctuation annuelle. Par ailleurs, les résultats de l’étude montrent également que les réserves forestières ont une richesse en polypores supérieure à celle des forêts de production (étudiées en 2010 et 2015). Cette différence est particulièrement marquée pour les espèces rares et pour les espèces indicatrices de forêts d’un grand intérêt biologique. Les recherches confirment égale-ment qu’une bonne évaluation des caractéristiques physiques et chimiques d’une placette peut être obtenue en utilisant les plantes supérieures comme indicateurs et un relevé des plantes présentes a donc été effectué également dans chaque placette.
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La biodiversité terrestre et d’eau douce des îles Amsterdam et Saint-Paul
Ces dernières années, la biodiversité des îles subantarctiques françaises a été étudiée intensément, notamment les invertébrés terrestres, les angiospermes, les diatomées et, plus récemment, les mousses, les fougères et les lichens. Cependant, les deux îles les plus septentrionales dans cette région, les îles Amsterdam et Saint-Paul, n’ont pas fait l’objet d’études détaillées de la biodiver-sité terrestre et d’eau douce.
Une première mission de récoltes en 2007 a mis en évidence une richesse spécifique jusqu’alors pratiquement inconnue. En consé-quence, une nouvelle mission d’échantillonnage de la biodiversi-té terrestre et d’eau douce a été menée en 2016. Il s’agit cette fois d’une collaboration entre l’Institut Paul-Émile Victor (IPEV), le Jardin botanique Meise, le Muséum d’Histoire naturelle de Paris et l’université de Rennes. La mission vise à combiner les études mor-phologiques et moléculaires.
Amsterdam et Saint-Paul sont de petites et jeunes îles volca-niques situées à mi-chemin entre l’Afrique et l’Australie dans le sud de l’océan Indien. Elles font partie des îles les plus éloignées de tout territoire et leur isolement extrême a conduit à un niveau éle-vé d’endémisme parmi la flore et la faune indigènes. L’île d’Ams-terdam se caractérise par une zonation altitudinale de la végéta-tion avec un gradient passant d’un climat tempéré à basse altitude à un climat froid, subantarctique au sommet de la caldera (881 m).
En raison de leur position géographique unique, de leur éloigne-ment et de leur climat, ces îles sont des éléments clés pour aborder les questions de biogéographie, de dispersion à longue distance et de colonisation à grande échelle dans l’hémisphère sud.
Au cours du travail sur le terrain, tous les habitats typiques des îles Amsterdam et Saint-Paul ont été explorés, comme la forêt à Phylica arborea, les tourbières de la caldera et les affleurements rocheux volcaniques. La distribution et l’écologie de plusieurs es-pèces endémiques décrites par notre équipe ont été étudiées en détail. Il s’agit notamment du lichen Caloplaca amsterdamensis, de la fougère Megalastrum taafense et de la diatomée Orthoseira verleyenii. Une attention particulière a été portée à la flore et la faune uniques des tunnels de lave qui caractérisent l’île. Cette évaluation de la biodiversité est primordiale pour améliorer les efforts actuels de restauration des îles dans leur état d’origine et pour créer un point de référence valide pour évaluer les impacts futurs du changement global. Les résultats conduiront également à la publication d’un guide de terrain illustrant la faune et la flore de ces deux îles.
17 .
On estime que près d’un tiers des espèces végétales sont
actuellement menacées ou promises à une extinction
à l’état sauvage, principalement en raison de la frag-
mentation et de la destruction des habitats combinées
au changement climatique. Chaque plante joue un rôle
crucial dans le fonctionnement d’un écosystème. Cer-
taines peuvent receler des trésors inconnus, comme des
molécules présentant des propriétés médicinales. La
préservation des espèces végétales est, par conséquent,
essentielle.
Notre recherche contribue au développement d’outils
de gestion dans le cadre de la conservation in situ de
zones naturelles précieuses tant au niveau national qu’au
niveau international. La conservation hors site, ou ex situ,
est tout aussi importante. Nous collectons des végétaux
à l’état sauvage pour en assurer la préservation et la pro-
pagation dans nos collections vivantes, ainsi que dans
des jardins botaniques partenaires. Notre banque de
semences conserve les graines de nombreuses espèces
rares et menacées, ce qui permet de préserver une di-
versité génétique qui est essentielle. Le fait de combiner
notre expertise et nos collections nous permet d’aider
actuellement nos partenaires à réintroduire des espèces
dans leurs habitats naturels et de garantir qu’ils puissent
continuer à le faire dans le futur.
Préserver le monde végétal
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18 .
La banque de graines s’enrichit de 6 taxons belges caractéristiques des sols enrichis en métaux lourds
En Europe, les sols enrichis en métaux lourds sont assez rares et forment des sanctuaires résiduels pour les communautés de métallophytes. Le nombre de métallophytes présents en Europe occidentale est extrêmement faible. Parmi les plantes vasculaires, seuls 7 taxons sont présents en Belgique où il y a eu jusqu'à présent peu d'efforts pour conserver les ressources génétiques des métal-lophytes. Ces 7 espèces sont également les seules à caractériser un habitat reconnu comme précieux par la Commission européenne, à savoir les « pelouses calaminaires ». L'état de conservation de cet habitat en Europe est généralement défavorable. En Belgique, la superficie totale de ces pelouses ne dépasse pas 70 ha.
Le Jardin botanique Meise a récemment mis en banque de graines plusieurs populations de 6 des 7 métallophytes. Jusqu'à 5 acces-sions par espèce (contenant plusieurs milliers de graines) ont été récoltées afin de maximiser l'échantillonnage de leur diversité génétique. Pour Cochlearia pyrenaica cependant, il ne subsiste plus qu’une seule population en Belgique. Le nombre d'accessions de ces métallophytes dans les jardins botaniques dans le monde est étonnamment faible, confirmant que la campagne de récolte me-née par le Jardin botanique Meise est opportune et pertinente. Les 19 populations nouvellement récoltées contribueront ainsi à la conservation ex situ globale de ces taxons menacés (qui com-prennent actuellement seulement 35 accessions connues dans le monde).
La stérilisation des graines par la cha-leur sèche testée avec succès sur des espèces sauvages
Les agents pathogènes transportés par les graines sont un souci quotidien pour les gestionnaires de collections ex situ, qui tentent de résoudre ce problème en utilisant divers produits chimiques plus ou moins nocifs pour le personnel et le matériel végétal stocké. La méthode physique la plus courante pour la stérilisation des graines est le traitement thermique, habituellement associé à l'humidité (eau chaude, vapeur chaude). La méthode est basée sur l'hypothèse que les pathogènes ont une tolérance plus faible aux températures élevées que les graines. Le comportement des graines à la chaleur sèche est mal connu. À quelques exceptions près, les traitements thermiques à sec ont surtout été testés sur des plantes alimentaires. Le Jardin botanique Meise a entrepris une étude visant à fournir de nouvelles données sur l'efficacité de la chaleur sèche comme technique de stérilisation des graines. Pour ce faire, l'équipe de la banque de graines a effectué des tests de germination sur 13 200 se-mences provenant de 66 espèces sauvages des régions tempérées appartenant à 22 familles différentes. Les résultats ont montré que les graines sèches exposées à 60 °C pendant une heure étaient, pour 14 % des espèces, moins infectées par des agents pathogènes com-parativement aux échantillons non traités, alors qu'aucun change-ment n'a été enregistré pour les taxons restants. À notre connais-sance, il s'agit de la première tentative de test de cette technique sur un large éventail d'espèces sauvages des régions tempérées. Le fait que les résultats soient cohérents (réduction de l'infection ou, au pire, absence d'effet) est un résultat encourageant par rapport aux méthodes chimiques qui donnent trop souvent des résultats contra-dictoires. De plus, pour les 66 espèces étudiées, aucune diminution du pourcentage de germination n'a été détectée après le traitement thermique à sec. Compte tenu de son effet positif sur le contrôle des infections sans affecter la viabilité des semences, le traitement thermique à sec comme proposé ici ouvre des possibilités aux ges-tionnaires de banques de graines, mais aussi potentiellement pour la désinfection des collections d'herbier.
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Sur la voie d’une culture écologique dans les serres
Les plantes de quatre serres tropicales ont été réorganisées en 2016, de manière à ce que chaque espèce retrouve les conditions les plus proches possible de celles de son environnement naturel. Jusqu’à présent, les grandes collections ex situ, comme la collection de plantes tropicales du Jardin botanique Meise, étaient regroupées dans différentes serres en fonction de la classification (p. ex., les aroïdes, les Begonia, les fougères) ou de l’origine géographique (p. ex., l’Afrique tropicale). Chaque jardi-nier avait la responsabilité de plusieurs de ces serres et devait s’occuper de 500 à 1 000 espèces différentes, chacune avec des besoins spéci-fiques. Toutefois, pour des raisons pratiques, des méthodes de culture uniformes étaient appliquées dans chaque serre. Beaucoup d’espèces peuvent tolérer ces conditions, mais certaines ne le peuvent pas, en rai-son d’exigences écologiques bien particulières. Certaines espèces rares et en danger d’extinction avaient ainsi dépéri ou disparu des collections.
Un projet a donc été consacré à la réorganisation des collections, non plus en fonction de leurs affinités taxonomiques ou géographiques, mais bien sur la base de leurs besoins écologiques. Gestionnaires de collections, jardiniers, scientifiques, étudiants stagiaires et bénévoles se sont investis dans ce projet étalé sur plusieurs années. Dans un pre-mier temps, les principales données écologiques ont été recueillies pour chaque espèce et introduites dans la base de données des collections vi-vantes, LIVCOL. Ces différents paramètres des habitats naturels com-prennent la température, l‘humidité, l’intensité lumineuse et le type de sol. Sur la base d’une analyse de ces données, les espèces présentes ont pu être réorganisées de sorte que chaque espèce bénéficie (dans la me-sure du possible) de son climat optimal. Ensuite, les sols ont été modifiés là où c’était nécessaire. Si ces informations sont utiles dans la base de données, elles doivent aussi être disponibles pour le personnel du jardin. Nous avons dès lors adopté la méthode déjà en vigueur dans nos collec-tions extérieures depuis plusieurs années. Elle consiste en une version abrégée des informations, reprises sur des étiquettes imprimées.
Ces trois dernières années, nos efforts se sont concentrés sur une partie de nos collections les plus importantes, entre autres les Pterido-phyta, les Orchidaceae, les Araceae, les Rubiaceae, les Cactaceae épi-phytes, et les genres Impatiens et Costus. Certaines de ces plantes ont été transférées dans d’autres serres où elles trouvent de meilleures condi-tions. Ce fut notamment le cas de nos serres tropicales mélangées, où des espèces de différentes strates de la forêt pluviale coexistaient avec des plantes de la savane. Après remaniement, les espèces ont été répar-ties dans les groupes « de culture » suivants : les épiphytes, les plantes herbacées (sous-bois forestiers), les plantes herbacées et hautes herbes (forêts secondaires), les plantes ligneuses et lianes (forêts pluviales) et les plantes ligneuses (savane). Au sein de ces groupes, il s’est avéré pos-sible de cultiver efficacement un large éventail d’espèces. Ce projet a aussi débouché sur deux applications principales. Premièrement, il nous a apporté les connaissances nécessaires pour établir le plan de la forêt tropicale étagée, visible au Palais des Plantes. Deuxièmement, ces in-formations seront très précieuses lorsqu’il faudra transférer des plantes vers leur habitat optimal dans le nouveau complexe de serres dont la construction est prévue en 2019-2020.
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Renforcement de la lutte biologique dans les serres
Au Jardin botanique Meise, la très grande diversité des plantes dans les collections agit comme un rempart face au développe-ment incontrôlé de ravageurs ; nous sommes donc relativement épargnés, contrairement aux producteurs commerciaux qui se limitent souvent à une gamme étroite de plantes.
Beaucoup d’espèces des collections ont des résistances natu-relles, mais cela ne les met pas à l’abri d’une attaque. Vigilance et réactivité sont les maîtres mots pour maintenir les collections exemptes d’organismes nuisibles. Deux mineuses ont été récem-ment découvertes dans nos serres : la teigne du bananier (Opogona sacchari) et un ravageur des succulentes (O. scaphopis). Pour contrer cette attaque, notre spécialiste de la lutte intégrée et notre équipe de jardiniers ont méticuleusement traqué les plantes sensibles et veillé à répéter leurs observations.
Depuis les années 1990, le Jardin accorde une importance parti-culière à la lutte biologique. Les jardiniers disposent de plusieurs armes : l’introduction de prédateurs naturels spécialistes, l’appli-cation de sprays d’origine naturelle (p. ex., des huiles essentielles), des pièges à phéromones ou lumineux pour le contrôle et le mo-nitoring. En 2016, 28 espèces différentes de prédateurs ont été utilisées pour lutter contre les 10 ravageurs les plus redoutables, comme certains pucerons et cochenilles, l’araignée rouge, la noc-tuelle de la tomate et les blattes. Il est essentiel que les prédateurs ne deviennent pas à leur tour des espèces invasives dans la nature, c’est pourquoi le choix des prédateurs est limité aux espèces (sub)tropicales qui ne pourraient pas survivre à l’extérieur en Belgique.
Les 28 prédateurs appartiennent à des groupes d’organismes très variés, depuis des bactéries jusqu’à certains vertébrés, en passant par une série d’invertébrés, parmi lesquels des mites et des guêpes parasites. Parmi les vertébrés on trouve deux espèces de pois-sons, le gourami perlé et le poisson arc-en-ciel, qui protègent les nénuphars de l’étang à Victoria. Des dendrobates à bandes jaunes (grenouilles) ont été lâchées dans la serre Mabundu et la serre à Victoria pour combattre les fourmis. Les fourmis sont connues pour disséminer d’une plante à l’autre certains insectes nuisibles, comme les pucerons et les cochenilles, qu’elles « traient » pour leur miellat. C’est pourquoi il est sensé de cibler les fourmis pour limiter certaines espèces nuisibles problématiques. Les dendrobates pro-viennent d’un éleveur amateur flamand qui importe ses grenouilles depuis « Tesoros de Colombia », un élevage reconnu en Colombie qui exporte des grenouilles indigènes en toute légalité. À l’état sauvage, ces amphibiens sont toxiques, à cause de l’accumulation d’un poison présent dans certaines espèces de fourmis dont elles se nourrissent. Heureusement, les trois espèces de fourmis trou-vées dans nos serres sont exemptes de ce poison, ce qui laisse les grenouilles inoffensives et leur intervention totalement sécurisée.
En utilisant des ennemis naturels pour maîtriser les ravageurs, nous sommes à même de réduire notre dépendance aux sprays chimiques ainsi que la menace d’une résistance aux pesticides, tout en préservant la santé du public et du personnel.
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Les polders de Lampernisse : Belle au bois dormant ou paradis perdu ?
Depuis 2002, près de 1 200 ha de « polders » médiévaux authen-tiques autour du village de Lampernisse (Flandre occidentale) jouissent d’une protection légale en tant que patrimoine naturel classé. Sa désignation était justifiée par sa valeur culturelle et his-torique, ses caractéristiques biologiques et écologiques et la qua-lité esthétique du paysage. En même temps, cette zone demeure exploitée par une agriculture plutôt intensive.
Ce polder est caractérisé par un réseau dense de fossés et d’autres petits cours d’eau, dont beaucoup suivent leur trajet initial du Moyen Âge. Deux campagnes de terrain (2010 et 2015) ont re-levé la composition floristique de 820 sections de drains et mares abreuvoirs. Cette étude révèle que plusieurs plantes de marais re-lativement rares sont mieux représentées dans cette zone proté-gée que partout ailleurs dans la région des Polders, en Flandre et en Belgique, notamment le troscart des marais (Triglochin palustris), la lentille d’eau sans racines (Wolffia arrhiza), le torilis noueux (To-rilis nodosa), la pesse d’eau (Hippuris vulgaris) et, dans une certaine mesure, le jonc fleuri (Butomus umbellatus). Par ailleurs, 43 unités de végétation différentes, appartenant à six grands types d’habitats, ont été identifiées pour la végétation aquatique flottante et sub-mergée, et celle des berges et des vases.
Toutefois, c’est la végétation dominée par le roseau qui est de loin la mieux représentée, à cause de l’abandon de l’entretien des fossés depuis plusieurs décennies. Dans ces conditions, le roseau peut être considéré comme la végétation climax qui devient de plus en plus abondante, faisant diminuer la diversité écologique. Face à ce constat, les initiatives de curages se sont multipliées ces cinq dernières années. Malheureusement, la technique systéma-tique actuelle se produit sur une période trop courte et conduit à une aggravation des pertes en diversité végétale. On atteint la bio-diversité maximale lorsque le curage est échelonné dans l’espace, ce qui permet aux espèces de niches spécifiques d’aller coloniser de nouveaux sites au lieu de se retrouver décimées à l’échelle lo-cale. Si l’entretien des fossés est inévitable et nécessaire, son ab-sence peut aussi parfois s’avérer favorable à des plantes de marais, certaines formant des populations étonnantes. Le pâturage des berges, quant à lui, favorise une différenciation de la végétation et la présence d’espèces telles que Triglochin palustris, Hippuris vulgaris et Torilis nodosa.
Chaque segment de fossé s’est vu attribuer un score « habitat et nature », calculé à partir des paramètres suivants : la présence d’espèces « particulières », le nombre d’unités de végétation et le nombre de groupes écologiques différents qu’elles représentent, la présence de zones de transition significatives entre l’eau et les prairies pâturées et la présence d’un microrelief (buttes) indicateur de conditions antérieures d’humidité. Sur la base de ces valeurs, les fossés ont été classés en trois catégories. Dans la « meilleure » catégorie, le curage ne peut être entrepris que dans des conditions strictement contrôlées.
Ces valeurs « habitat et nature » seront intégrées dans un plan de gestion plus large appliqué à la zone protégée. Plusieurs menaces pèsent sur ces paysages médiévaux, sur leur richesse ornitholo-gique et sur la présence de certaines espèces de plantes spéciali-sées et, tout aussi important, sur leurs aspects esthétiques tradi-tionnels : l’assèchement général des sols, l’envasement des fossés et les changements agricoles récents, notamment le remplacement du pâturage (bovin) par le fauchage (jusqu’à 5-6 cycles par saison).
22 .
Au cours de sa longue histoire, le Jardin botanique n’a
cessé d’accroître son patrimoine et de se constituer un
large éventail de collections botaniques, de plantes vi-
vantes, de livres, de pièces muséales et d’instruments
mais également de bâtiments, de serres et de paysages.
Beaucoup de ces éléments jouent encore un rôle actif
dans notre travail quotidien : les livres et les archives sont
consultés par les chercheurs, les serres historiques pro-
tègent nos collections vivantes alors que les bâtiments
sont accessibles au grand public et que les paysages dans
le domaine font le bonheur de nos visiteurs.
Ce patrimoine unique nécessite une gestion spécifique
permanente mais est aussi une irremplaçable source
d’inspiration pour développer des approches innovantes
et mener à bien la mission du Jardin botanique dans un
monde en constante évolution.
Valoriser notre patrimoine
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Le Jardin botanique Meise lance le projet « Groene Noordrand »
Enclavée entre routes fréquentées, lignes de chemin de fer et zones industrielles, la « Groene Noordrand » (Ceinture verte au nord de Bruxelles) constitue une zone ouverte parsemée de ruis-seaux, de vallons, de bois et de champs. Elle inclut la vallée du Maalbeek, un important corridor écologique entre les espaces verts du Laarbeekbos à l’ouest et du Lintbos à l’est.
Le 1er septembre 2016, le projet stratégique « Groene Noordrand : un paysage métropolitain du Laarbeekbos au Lintbos » a été lancé par le Gouvernement flamand dans le cadre de son Plan régional d’aménagement du territoire. Ce projet prévoit de développer et de maintenir un espace ouvert durable, viable et résilient, capable de s’ajuster aux évolutions présentes et futures.
L’approche intégrée mise en place englobe le bassin du Maalbeek et combine restauration paysagère, développement de la nature, gestion intégrale de l’eau, tourisme doux et agriculture durable. Ce travail est coordonné par le Regionaal Landschap Groene Cor-ridor, en collaboration avec différents partenaires, au rang des-quels figure le Jardin botanique Meise. Notre Jardin est l’un des cinq points verts de la vallée du Maalbeek et une attraction tou-ristique importante en termes de patrimoine culturel précieux. Il est intéressant de constater que notre Jardin est confronté, à une autre échelle spatiale, à des défis similaires, notamment celui de trouver un équilibre harmonieux entre nature, conservation de la biodiversité et activités récréatives dans une région toujours plus urbanisée.
L’inauguration officielle du projet s’est déroulée au Jardin en oc-tobre. Cet événement comportait une rencontre publique au cours de laquelle ont eu lieu des présentations variées et passionnées, un débat et une réception pour encourager le réseautage.
Un nouveau public pour les livres anciens
La bibliothèque du Jardin botanique possède une belle collection de livres précieux publiés entre les 16e et 19e siècles, couvrant des domaines tels que la botanique, l’horticulture et les expéditions scientifiques. La plupart de ces ouvrages sont abondamment illus-trés.
Cette importante collection a été mise à l’honneur en 2016 grâce à la participation du Jardin au projet « Short Title Catalogue Vlaanderen » (STCV). Ce projet, mis sur les rails en 2000, a pour but de créer une base de données en ligne reprenant une des-cription bibliographique détaillée des livres imprimés avant 1801 en Flandre et à Bruxelles. La base de données comprend quelque 23 550 descriptions, reposant sur plus de 43 750 exemplaires issus d’importantes collections patrimoniales flamandes et bruxelloises.
Le Jardin botanique Meise a ajouté 92 mentions à la base de don-nées, parmi lesquelles 39 ouvrages nouveaux pour le catalogue. La collaboration à ce projet est une belle opportunité d’élargir le pu-blic du Jardin, en offrant à toute personne intéressée un meilleur accès au patrimoine de l’institution. Le catalogue STCV peut être consulté à l’adresse http://www.stcv.be/.
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Du Musée forestier au musée du Bois
Durant l’année 2016, une attention particulière fut accordée à une collection depuis longtemps oubliée : l’ancien Musée fores-tier. Une équipe de collaborateurs s’est ainsi mise à plancher sur l’opportunité de ressusciter cette exceptionnelle collection et de lui donner une forme moderne. Ses innombrables pièces – échan-tillons de bois, d’écorces, de fruits, etc. –, assoupies dans un recoin de l’institution, ont donc été scrutées et évaluées en fonction d’une poignée de critères.
Pendant que, d’un côté, certains membres de l’équipe manipu-laient de pesants et poussiéreux troncs, d’un autre, leurs collègues vérifiaient l’existence des données scientifiques sans lesquelles aucune pièce ne pourrait prétendre intégrer le futur musée. Les échantillons en trop mauvais état furent rejetés ; les autres furent délivrés des éventuels champignons ou animalcules qui les ron-geaient. Par ailleurs, notre historienne de l’art numérisait des di-zaines de très anciennes photos de l’ancien Musée forestier et les rendait accessibles sur le site internet de notre bibliothèque. Ces documents recèlent, en effet, un nombre incalculable de données sur les pièces que comportait le Musée forestier de jadis, et sur les idées qui présidèrent à sa réalisation. Un de nos historiens, pour sa part, s’attachait au dépouillement d’une vaste quantité d’archives afin de comprendre la genèse et le développement de l’antique col-lection. L’équipe pluridisciplinaire put bientôt conclure à la haute valeur de cette collection et à la nécessité d’en faire profiter le pu-blic. C’est ainsi qu’un successeur au Musée forestier – un musée du Bois – verra bientôt le jour, au Jardin botanique Meise.
L’histoire de cette belle collection fit l’objet d’une communica-tion très appréciée lors de la 7e conférence de la European Society for the History of Science (Prague, septembre 2016). Retraçant la création du Musée au 19e siècle et les raisons de son rattachement à notre Jardin (à l’époque situé à Bruxelles), cette recherche démon-tra que l’histoire tourmentée du Musée forestier était intimement liée aux évolutions institutionnelles, politiques et intellectuelles de notre pays. L’exposé a suscité un vif intérêt, tant en Belgique qu’à l’étranger, et des publications relatives à cette question sont actuellement sur le métier.
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Lancement du programme de numérisa-tion par le ministre Muyters
C’est en 2015 qu’a démarré le projet DOE! de numérisation mas-sive de l’herbier du Jardin botanique Meise. Financé par le Gouver-nement flamand, il prévoit de numériser complètement en trois ans les collections africaines et belges, soit 1,2 million de spécimens, et de constituer un nouvel herbier virtuel où seront disponibles les images et les données associées.
Le coup d’envoi officiel a été donné le 31 mai 2016 par le ministre flamand du Travail, de l’Économie, de l’Innovation et des Sports, Philippe Muyters. Le ministre a d’abord été chaleureusement ac-cueilli par Steven Dessein, administrateur général de notre Jardin ; ensuite, la responsable du projet, Sofie De Smedt, en a brièvement expliqué les grandes lignes. Après une allocution du ministre, c’est Marc Lindeman qui a pris la parole en tant que directeur de la so-ciété Picturae, spécialisée dans la numérisation d’images et leur mise à disposition du public. Après ces présentations, le ministre Muyters a eu l’honneur d’inaugurer le projet en plaçant les pre-miers spécimens d’herbier sur le tapis transporteur. Ce geste, qui marquait le lancement officiel du projet DOE!, a bénéficié d’une importante couverture médiatique.
Le projet avait débuté en 2015, le personnel technique préparant les collections avec l’aide de bénévoles et d’étudiants. La numéri-sation proprement dite est sous-traitée à une entreprise externe, Picturae. Celle-ci a installé dans l’un de nos bureaux un « circuit » de numérisation de haute technologie, équipé d’un convoyeur (ta-pis transporteur) amenant les échantillons sous un appareil photo. Ce système permet de photographier jusqu’à 5 000 spécimens par jour. En un an, les 1,2 million de spécimens seront entièrement trai-tés. Les images sont ensuite envoyées à l’Institut flamand pour les Archives (VIAA), qui s’occupe de leur stockage à long terme.
Des universités lèguent leurs collections au Jardin botanique Meise
L’herbier du Jardin botanique Meise (BR) a reçu en 2016 deux collections importantes, léguées par l’université libre de Bruxelles (VUB) et par l’université de Louvain (KUL).
Depuis les années 1990, les universités sont davantage centrées sur la recherche ; elles trouvent moins utile le maintien de collec-tions d’herbier, qu’elles essaient de faire conserver ailleurs. Plu-sieurs de ces collections ont abouti à Meise. Le transfert des collec-tions provenant d’une université particulière se fait généralement en une fois, comme pour le legs de la VUB. En revanche, certaines universités cèdent leur matériel progressivement, comme l’uni-versité de Louvain. Dans ce dernier cas, environ 80 000 spécimens de l’« herbier général » avaient été transférés en 1999, suivis en 2016 par les collections conservées dans l’alcool. Elles contiennent un millier de spécimens, essentiellement de jeunes inflorescences et de boutons floraux récoltés par Erik Smets et ses étudiants pour des études ontogénétiques sur les angiospermes. Il est probable qu’un nouveau transfert aura lieu en 2017, cette fois concernant 20 000 échantillons de référence de l’« herbier belge ». Ces dons illustrent l’importance du Jardin botanique Meise comme institu-tion dépositaire pour les échantillons d’herbiers de référence, et sa capacité à préserver les connaissances culturelles, historiques et scientifiques en botanique.
Partout sur la planète et depuis des millénaires, des
espèces végétales ont fourni aux populations locales
de quoi se nourrir, de l’énergie, des matériaux pour
construire leurs habitations et leurs outils, des fibres
pour leurs vêtements et des médicaments. Dans de
nombreuses parties du monde, les plantes demeurent
le principal moyen de lutte contre la faim, la maladie et
l’extrême pauvreté. Les plantes sont également souvent
présentes dans les expressions culturelles et les religions.
Aujourd’hui, la connaissance ancestrale des plantes est
en train de se perdre et, avec elle, le lien vital que nous
entretenons avec les végétaux et les champignons.
Nos chercheurs consignent les multiples manières dont
les plantes et les champignons sont utilisés, pour que
cette connaissance puisse être partagée et diffusée. La
capacité de nos chercheurs à identifier des plantes, no-
tamment à partir de fragments minuscules ou parfois
anciens, a des répercussions dans des domaines aussi di-
vers que les enquêtes médicolégales et l’archéologie, et
permet ainsi d’établir en permanence les liens entre les
plantes et les hommes.
(Re)connecter les plantes et les
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Développer un réseau de mycologues des Grands Lacs africains
Le programme « Réseau des mycologues de la région des Grands Lacs africains » (MycoRGL) a pour objectif d’améliorer la connais-sance et la recherche sur les champignons. Le groupe, formé en 2013, rassemble des institutions du Burundi, du Rwanda, et de Ré-publique démocratique du Congo (RDC) ainsi que l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique et le Jardin botanique Meise.
Il vise plus spécifiquement à améliorer les connaissances myco-logiques, en particulier des espèces comestibles de la région des Grands Lacs. Ses membres, à travers l’organisation de symposiums et d’ateliers, ont la possibilité de développer des méthodes utiles pour la recherche mycologique et de renforcer leurs compétences techniques et scientifiques.
Le deuxième symposium de MycoRGL intitulé « Diversité des champignons dans la région des Grands Lacs africains, une res-source à haut potentiel alimentaire et économique » s’est déroulé à Goma (RDC) en novembre 2016. Cet événement d’une semaine, financé par la Politique scientifique fédérale belge (BELSPO), a rassemblé une cinquantaine de participants, dont 27 orateurs ori-ginaires du Burundi, du Rwanda et de RDC. Les participants ont présenté les résultats des travaux qu’ils ont menés sur l’écologie, la diversité et la productivité des champignons sauvages. L’impor-tance des connaissances traditionnelles liées aux champignons ré-coltés et consommés par les populations locales a également été mise en évidence. Plusieurs présentations concernant la produc-tion de souches fongiques sauvages ont suscité des débats quant aux contraintes, opportunités, défis et potentiels de cette activité. Ces thématiques sont particulièrement importantes puisqu’elles constituent les prérequis pour la mise en culture de champignons sauvages par les populations locales.
Le groupe a émis plusieurs recommandations : intégration des activités du réseau pour aider à la sauvegarde de la biodiversité de la région, nécessité de respecter les connaissances et l’expertise des communautés locales, valorisation de la diversité fongique. Le symposium s’est achevé par un atelier de terrain qui s’est déroulé au pied du volcan Nyiragongo (parc national des Virunga) et qui a permis aux participants de discuter de manière informelle et d’améliorer les capacités des membres du réseau.
Plus d’info : Website du réseau MycoRGL : http://www.biodiv.be/mycorgl Website du symposium : https://mycorgl2016.jimdo.com
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Nos connaissances des chanterelles africaines s’étoffent
Il y a quelques années, le Jardin botanique Meise a entamé un vaste projet de recherche ethnomycologique au Katanga, la pro-vince la plus méridionale de la République démocratique du Congo (RDC). Au cours des campagnes de terrain, plus de 100 es-pèces de champignons sauvages comestibles ont été découvertes. Les scientifiques du Jardin ont constaté que les populations locales n’utilisaient qu’une petite partie des espèces comestibles qu’elles avaient à portée de main comme sources de nourriture ou de reve-nus. Les plus consommées étaient les chanterelles (Cantharellus) et, dans une moindre mesure, quelques champignons des termitières (Termitomyces), deux amanites (Amanita) et quelques lactaires (Lac-tarius et Lactifluus).
Notre étude a montré que la diversité des chanterelles, même si elle est déjà reconnue par les populations locales et par la littérature scientifique, était encore largement sous-estimée. En regroupant des espèces semblables provenant du même milieu, les habitants du Katanga distinguent trois « espèces » de chanterelles, qu’ils classent par couleur sur les marchés locaux : rouge, jaune pâle et orange. Notre recherche montre que les scientifiques ont agi de la même manière, en regroupant plusieurs espèces africaines sous un même nom, malgré des différences dans la morphologie et les habitats. Ces amalgames ont conduit à des espèces mal définies, présentant une répartition anarchique et des incohérences dans les préférences écologiques au sein d’une même (soi-disant) espèce.
Les connaissances acquises jusque-là sur les Cantharellus d’Afrique tropicale s’avéraient donc en grande partie non fiables. Si nous voulions créer un lien entre les gens et les champignons comestibles, il nous fallait d’abord comprendre leur taxonomie et disposer d’outils pour les identifier. Sinon, comment répondre aux questions telles que : « Quelles sont les espèces disponibles ? Quels sont les champignons utilisés ? Où poussent-ils ? » Cela ex-plique pourquoi le Jardin s’est investi, dès le début du projet, dans la taxonomie des Cantharellus d’Afrique. Nos découvertes ont montré qu’il existait non pas trois, mais 18 espèces de Cantharellus comestibles au Katanga, pouvant produire ensemble annuellement 30 kg/ha de poids frais. Sur les 18 espèces, quatre sont nouvelles pour la science et poussent dans des habitats bien spécifiques. Toute cette connaissance présente un intérêt à différents niveaux ; elle contribue au final à une meilleure valorisation et une exploi-tation durable des ressources. La communication de nos résultats sur les chanterelles d’Afrique a pris la forme d’une publication, par le Jardin, d’une nouvelle clé de détermination reprenant les 43 es-pèces connues de ce genre. Ce document important démontre que c’est le continent africain qui recèle, de loin, la plus grande diver-sité au monde de Cantharellus.
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Big Picnic, un projet européen sur la sécurité alimentaire
Le Jardin botanique Meise participe à un projet de trois ans appelé Big Picnic. Financé par l’Union européenne via son pro-gramme-cadre Horizon 2020, il s’intéresse à la sécurité alimen-taire. Nous collaborons avec 19 partenaires, issus de 12 pays eu-ropéens et de l’Ouganda en Afrique, pour mettre sur pied des expositions à thèmes et des cafés scientifiques afin de sensibiliser le public à ce sujet à la fois complexe, multiple et brûlant d’actualité.
En 2016, nous avons invité tous les intervenants à élaborer un plan de mise en œuvre du projet dans notre Jardin. Le personnel, les consultants et les organisations partenaires ont mis au point la stratégie du projet pour les trois prochaines années. Ces réunions de co-création ont permis de consolider les partenariats.
Nous avons fait découvrir ce projet à nos visiteurs au travers d’un atelier cuisine sur les légumineuses, d’une petite exposition, et d’une dégustation de différentes variétés de pommes. Ces acti-vités ont été autant d’occasions d’entamer un débat avec le public sur les questions liées à la sécurité alimentaire.
Pour la période restante, le projet se déclinera en expositions, ateliers et cafés scientifiques pour sensibiliser et informer le pu-blic, en faisant appel à des approches variées afin de toucher un maximum de groupes cibles.
Documentaire 'Rwanda Fungi'
En 2015, le Jardin botanique a organisé une mission d’étude des champignons comestibles au Rwanda. Ce projet, présenté dans le rapport annuel 2015, comportait la réalisation d’un film. Durant l'automne 2016, le documentaire d'une durée de 15 minutes a été présenté dans un certain nombre de lieux internationaux : Jardin botanique Meise, Congrès du Federal National Agriculture Libra-ry (Washington DC), Symposium du Réseau des mycologues de la Région des Grands Lacs à Goma (République démocratique du Congo). Il a chaque fois été accueilli très chaleureusement. Le film présente les différents aspects et les étapes de la mission en sui-vant les chercheurs dans leur travail : récolte des spécimens sur le terrain, travail de laboratoire, culture des champignons par le par-tenaire rwandais « Kigali Farms », conservation des échantillons vivants dans la mycothèque de Louvain-La-Neuve et conservation des spécimens séchés dans l’herbier du Jardin botanique Meise.
Le film, en français sous-titré en anglais, est disponible sur https://youtu.be/dY84DavE5HQ ou via le blog de la mission : http://rwandafungi.blogspot.be
30 .
Le Jardin botanique abrite 18 000 espèces de plantes
dans un domaine historique s’étendant sur 92 hectares.
Il s’agit d’un espace vert magnifique et diversifié qui
constitue une source de plaisir, d’émerveillement et
d’inspiration attirant 100 000 visiteurs par an.
Grâce à une grande diversité d’expositions botaniques,
de pages Web, d’outils de communication scientifique,
d’événements, d’activités d’apprentissage informelles,
d’instruments de sensibilisation et d’ateliers pédago-
giques basés sur l’expérimentation, le Jardin botanique
a la capacité de changer la perception du public sur l’im-
portance des plantes pour le bien-être de l’humanité et
de le sensibiliser à la conservation des végétaux.
S’appuyant sur cette compréhension, le Jardin botanique
peut encourager les personnes de tous âges et de tous
milieux à agir sur leur environnement de manière du-
rable et responsable.
Inspirer et informer
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Les chefs-d’œuvre des musées bruxellois
Le Jardin botanique Meise a participé au projet « #100 Masters » qui visait à mettre en valeur les pièces les plus remarquables des musées bruxellois. Sous la houlette du Conseil bruxellois des mu-sées (une association coupole composée d’une centaine de musées fédéraux, communautaires, communaux et privés), chaque musée membre a présenté les 10 pièces de collection les plus importantes à ses yeux – ses « chefs-d’œuvre ». Sur la base de cette sélection, un « top 100 » a été constitué et publié.
Trois des joyaux proposés par le Jardin figurent parmi ce top 100 ! Il s’agit de : la serre de Balat, construite en 1854 par l’architecte Al-phonse Balat ; le nénuphar géant d’Amazonie (Victoria cruziana) et l’arum titan (Amorphophallus titanium), qui a justement fleuri pen-dant l’événement. Pendant la durée du projet, de mai à fin août, un sentier menait les visiteurs aux zones et aux plantes les plus exceptionnelles. Le personnage imaginaire du roi Amaryllo ac-compagnait les enfants pour cette activité, comme il le fait lors des événements pour enfants au Jardin.
Record de longueur battu à Meise pour une table de pique-nique !
Au cours du week-end de la Floridylle d’été, notre Jardin est devenu le détenteur officiel du record de « la plus longue table de pique-nique » jamais construite. Jusque-là, le record acté au Guinness Book appartenait à une organisation koweïtienne, qui avait monté une table de 194,7 m de long début 2016.
Le personnel du Jardin botanique Meise a conçu et construit la table dans le cadre des activités du festival d’été. Elle se composait de 178 pieds métalliques supportant 2 400 m de planches en bois. Sur toute sa longueur, la table était décorée de 70 pots avec des légumes anciens et des fleurs comestibles. Certains d’entre eux avaient été semés par des visiteurs lors d’une activité du festival de printemps.
Le 26 juin à midi, le juge a parcouru avec son mètre l’allée d’en-trée (Eredreef) où la table de pique-nique avait été installée, pour ensuite proclamer le nouveau record du monde avec une longueur impressionnante de 300,58 m. Cette annonce a suscité acclama-tions et applaudissements de la part des 600 visiteurs qui avaient pris place avec leurs paniers de pique-nique.
La table est restée en place tout l’été, permettant aux visiteurs de pique-niquer et de célébrer cet événement. À la fin de l’été, c’est au cours d’une chaude soirée « tropicale » que la table a connu sa dernière prestation, profitant encore à 500 pique-niqueurs jusqu’à bien tard le soir.
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Business plan touristique : « Jardin botanique Meise 2.0 »
Un subside de 2,9 millions d’euros a été octroyé au Jardin bota-nique Meise pour mettre en œuvre une série d’actions énoncées dans un ambitieux business plan touristique : « Jardin botanique Meise 2.0 ». Son objectif central est d’accroître la visibilité de notre Jardin auprès des visiteurs belges et étrangers, au travers d’inves-tissements ciblés sur l’infrastructure et les jardins thématiques. Le descriptif du Jardin sera rendu plus cohérent et se déclinera en cinq canevas narratifs.
1. Un domaine riche en histoire
L’histoire connue du site occupé par le Jardin botanique Meise remonte au 12e siècle. Jadis résidence royale, il comprend des pano-ramas et des bâtiments de grande valeur, parmi lesquels un château pittoresque. Les visiteurs du parc auront l’occasion de découvrir son évolution, depuis les jardins de plantes médicinales du Moyen Âge jusqu’au romantisme de ses jardins anglais du 19e siècle.
2. Une célébration des plantes de la Terre
Découvrir 18 000 espèces de végétaux, provenant des différents biomes de notre planète, dans un seul Jardin : c’est l’expérience vé-cue au Palais des Plantes, un complexe de serres datant de l’Expo 1958, qui abrite la flore des déserts, des forêts tropicales humides et de régions plus tempérées, tandis que la flore supportant le cli-mat belge s’exhibe à l’extérieur. Les adaptations qui permettent aux plantes de survivre dans ces différents environnements sont particulièrement soulignées.
3. Saveurs de Flandre (influence flamande sur la culture gastronomique internationale)
Des plantes d’importance économique telles que la pomme de terre, le cacao, le café et le chicon (endive) ont peu de choses en commun d’un point de vue botanique... si ce n’est qu’elles doivent beaucoup de leur popularité actuelle à l’horticulture belge. Le jar-din de l’Orangerie et les serres tropicales raconteront l’histoire passionnante des dessous botaniques de notre culture gastrono-mique flamande et de son influence internationale.
4. Excellence verte (finesse de l’horticulture)
Forte d’un riche passé, l’horticulture flamande garde une place importante et exporte aujourd’hui des plantes telles qu’azalées de Gand, bégonias tubéreux, lauriers, roses et broméliacées. Le Jar-din botanique Meise met en valeur les activités horticoles passées et présentes.
5. Sauvegarde de la vie dans notre « Arche verte »
Une visite au Jardin botanique Meise donne un aperçu de nos activités scientifiques pionnières. Pour mettre en valeur cet im-portant travail, nous sommes en train de construire un nouveau complexe de serres de 7 100 m2 baptisé l’« Arche verte ». Ce com-plexe abritera les collections de recherche comme les bananiers, les caféiers et les haricots, hébergera notre banque de graines, et disposera d’une zone d’exposition pour informer les visiteurs de nos activités. C’est à proximité de ces serres que se trouve « Meise Sauvage », une partie de notre jardin gérée comme une réserve na-turelle, où nous favorisons la flore et la faune spontanées.
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Cette initiative à caractère touristique s’articulera autour de la construction d’un bâtiment d’entrée contemporain et de l’aména-gement de ses abords pour accueillir un large éventail de visiteurs.
Afin de concrétiser les cinq thèmes décrits ci-dessus, un certain nombre d’actions sont prévues.
Action 1 : Construire un centre d’accueil ultramoderne
Le visiteur trouvera toutes les installations nécessaires dans un bâtiment d’architecture moderne et entièrement accessible, qui fera également office de centre régional d’information touristique pour la Ceinture Verte, la région autour de Bruxelles-Capitale qui s’enorgueillit de châteaux, parcs et jardins magnifiques.
Action 2 : Développer le Jardin de bienvenue
Le Jardin de bienvenue agira comme une mise en bouche. Le visiteur pourra « goûter » les particularités de la saison et se voir présenter le récit de notre Jardin. Le voyage à travers l’histoire du jardin, par exemple, commencera dans cette zone par un jardin médicinal médiéval.
Action 3 : Accentuer les éléments historiques de notre Jardin
La diversité historique de nos sites est idéale pour mettre en lumière les styles de différentes époques. Il s’agira de réaliser un jardin formel en dialogue avec le château et un jardin de marais en style romantique sur une île.
Action 4 : Réaliser un jardin des saveurs
Le jardin clos de l’Orangerie servira de trait d’union avec l’expé-rience gastronomique du restaurant voisin. Ce jardin veut faire le lien entre les aliments dans notre assiette et les plantes qui com-posent ce repas.
Action 5 : Achever la restauration du Palais des Plantes
Deux serres sont encore à restaurer dans le Palais des Plantes. Elles serviront de vitrine à la végétation des forêts de brouillard et à celle du biome méditerranéen. L’achèvement de ces serres mar-quera l’aboutissement des travaux de rénovation, commencés il y a plus de dix ans.
Action 6 : Célébrer et consolider l’horticulture flamande
Grâce à la richesse de nos collections végétales, l’attention sera davantage attirée sur notre patrimoine horticole flamand. Pour cela, des plantations ciblées seront effectuées à travers tout notre Jardin.
Action 7 : Faire la promotion de nos réalisations par des présentations interactives
Des présentations interactives de pointe permettront aux visi-teurs de se rendre compte de l’importance du travail scientifique du Jardin botanique Meise, et des réalisations qui y sont associées.
Les cinq canevas narratifs seront mis en œuvre au moyen des sept actions ci-dessus. En conséquence, le visiteur pourra vivre des expériences plus intenses au Jardin botanique Meise et ce, qu’il soit jeune ou plus âgé, amateur ou professionnel. L’importance de notre Jardin, sur la scène nationale et internationale, sera davan-tage reconnue. Un coup de projecteur sera également porté sur la région environnante, qui verra le nombre de visiteurs augmenter. Notre ambition d’ici 2024 est de doubler le nombre actuel de visi-teurs du Jardin pour atteindre le quart de million par an.
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Forêt en ligne
Des élèves de l’enseignement secondaire en visite au Jardin bo-tanique Meise ont pu étudier l’influence des arbres sur le climat au moyen de l’« internet des choses », un concept où des objets sont reliés entre eux de façon numérique et peuvent ainsi communi-quer. Les enfants ont collecté des données à l’aide de capteurs sans fil installés à différents endroits dans le cadre du projet « Bos On-line ». Ce projet, qui a reçu le soutien financier du Gouvernement flamand, est issu d’une collaboration inédite entre l’entreprise RVO-Society, le Jardin botanique Meise, le centre de recherches technologiques Imec et l’université de Louvain (Leuven).
Le projet Bos Online est coordonné par RVO-Society, une en-treprise active dans l’éveil des jeunes aux sciences et aux techno-logies. Elle développe du matériel pédagogique axé sur les décou-vertes récentes en sciences, dans les technologies, en ingénierie et en mathématiques.
Les autres partenaires, à savoir le Jardin, Imec et l’université de Louvain, ont apporté respectivement le lieu, la technologie et la contribution scientifique. Les scientifiques ont développé un sys-tème de récupération des données ou base de données, ainsi que des méthodes d’analyse statistique pour traiter l’énorme quantité de données amassées. Des scientifiques d’une autre faculté ont mis au point les questions et objectifs de recherche. Les capteurs sont répartis en deux installations, équipées de panneaux solaires (pour l’alimentation des batteries), situées dans le Jardin à proximité de l’autoroute A12 : l’une dans un espace ouvert, l’autre sous des arbres. Les capteurs, connectés à un réseau sans fil, transmettent des mesures météorologiques, des paramètres de pollution et des paramètres de croissance, comme le flux de sève et le diamètre du tronc. Ces différentes données sont stockées sur un serveur dis-tant, accessible aux enseignants et aux élèves, ce qui permet aux enfants de mener leur propre recherche. Le projet Bos Online se poursuivra plusieurs années, proposant ainsi un programme ex-ceptionnel d’activités pratiques au sein du Jardin.
Les légumineuses à l’honneur
L’année 2016 a été déclarée année internationale des légumi-neuses par les Nations unies. L’occasion pour nous de monter sous serre une petite exposition autour de ces plantes importantes aux multiples usages.
Plusieurs légumineuses couramment utilisées ont été cultivées et montrées au public, en même temps que leur partie comestible. L’exposition présentait leurs régions de domestication et leurs usages en cuisine, et soulignait leur importance en tant que sources écologiques de protéines et fixatrices de l’azote atmosphérique. Ces caractéristiques étaient replacées dans les contextes de l’aug-mentation de la population mondiale et du changement climatique.
Parmi les éléments les plus spectaculaires qui étaient à décou-vrir, on peut citer les parents sauvages des espèces cultivées, ainsi qu’une collection colorée de graines de Phaseolus que nous avions empruntée à la Belle Époque, une association locale établie à Meise.
Pour encourager la participation interactive du public, nous in-vitions les visiteurs à prendre part à un concours sur ces plantes et leur utilisation. Les gagnants ont reçu un livre de recettes sur les légumineuses.
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L’arum titan fleurit à nouveau en 2016
S’il est une plante qui a frappé l’imagination du public belge ces dernières années, c’est bien l’arum titan, Amorphophallus tita-num. Sa fleur, ou plus exactement son inflorescence (ensemble de fleurs), est la plus grande du règne végétal ; elle dégage une odeur de chair pourrissante et ne reste ouverte que 48 heures environ. Sa première floraison en Belgique a eu lieu en 2008 au Jardin bo-tanique Meise. Depuis, le public belge a eu le plaisir de contempler cinq rééditions du spectacle. En 2016, deux plantes ont fleuri. La première inflorescence, apparue en mars, atteignait une hauteur de 145 cm avec son spadice pourpre caractéristique ; la seconde, en juillet, a produit un spadice jaunâtre colossal de 237 cm. Ce spé-cimen était issu de semis effectués au jardin botanique de l’univer-sité de Gand.
La floraison peut fortement éprouver la plante, à tel point qu’elle peut mourir juste après, mais les deux spécimens de 2016 ont cha-cun développé une feuille, qui atteindra la taille d’un petit arbre, annonçant une nouvelle floraison à venir.
Série télé
En 2016, le Jardin botanique Meise a pris part à une série télévisée centrée sur le Jardin, intitulée « Geschikt in Meise » sur la chaîne flamande et bruxelloise PlattelandsTV. Cette chaîne emmène les téléspectateurs à la découverte d’une multitude d’activités d’exté-rieur, comme l’agriculture, l’horticulture ou la passion des jardins dans sa rubrique « countrylife ». La série compte huit épisodes de 20 minutes présentés par Lies Mertens.
Chaque épisode est divisé en deux parties. La première met l’ac-cent sur une partie du Jardin, avec pour mise en scène un bota-niste guidant un artiste floral professionnel en recherche d’inspi-ration parmi différentes collections de plantes. C’est ainsi qu’ont été filmés la collection de rosiers, la serre désertique, la collection d’arums, les plantes carnivores et « Meise sauvage » où s’épanouis-sent des plantes indigènes. Dans la seconde partie, l’artiste se met au travail au Château et développe une création sur le thème de l’épisode. La série a invité des personnalités qui jouissent d’une renommée internationale en matière d’art floral, comme Ilse Beunen, Stijn Simaeys et Tom De Houwer. Les huit épisodes ont été diffusés une première fois au printemps, puis repris en au-tomne. L’audience de la chaîne PlattelandsTV est en progression et dépasse actuellement un million de téléspectateurs par mois. Des initiatives de ce genre viennent soutenir la promotion du Jar-din botanique Meise et contribuent à accroître la visibilité de ses activités.
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Succès confirmé pour les festivals des saisons célébrant les plantes
Au Jardin botanique Meise, il y a un tas de choses à voir tout au long de l’année. Chaque saison offre aux visiteurs de nouvelles découvertes de plantes et de décors pittoresques à leur apogée. Pour mieux mettre l’accent sur les saisons, l’équipe « Relations publiques et Éducation » a choisi de développer certains thèmes, en se conformant à son concept de festival intitulé « Floridylle ». Le succès de ces événements s’appuie sur un canevas constant, à savoir : des activités pour les visiteurs désireux d’apprendre, des activités pour les enfants, des expositions et un spectacle attractif.
Parmi les temps forts du festival de printemps, citons une acti-vité où les enfants ont peint des œufs avec des colorants naturels végétaux obtenus à partir d’oignon, de chou rouge et de curcuma. Trois cents œufs ont ainsi été décorés puis disposés dans la cour intérieure du Pachthof, imitant un nid d’oiseau géant où les enfants pouvaient s’ébattre. Dans le Château était présentée une exposi-tion intitulée « Jardin d’Éden ». Le public était également invité à créer des pots en papier journal et à semer des graines d’herbes et de légumes en vue du festival Floridylle d’été.
La Floridylle d’été célébrait, entre autres, l’année internationale des légumineuses décrétée par les Nations unies, et ce, avec une série d’ateliers cuisine utilisant différentes espèces de pois et de haricots. Les visiteurs pouvaient se laisser tenter par un moment de relaxation en s’installant tranquillement dans des hamacs sus-pendus dans certains arbres du jardin. Pour les enfants, les bois près de l’Orangerie s’étaient transformés en parc d’aventures dont ils pouvaient profiter pour jouer. Le clou du festival fut sans doute la construction de la plus longue table de pique-nique du monde, un record officiellement acté par un juge le premier week-end de l’événement. Ses 300 m ont été utilisés tout au long du festival d’été. Quant aux jeunes et aux jeunes d’esprit, ils ont pu participer à une chasse aux Pokémons résidant dans le jardin.
La Floridylle d’automne a bénéficié d’une météo exceptionnelle. Les visiteurs avaient le choix entre de nombreuses activités. Une balade guidée les emmenait à la découverte du folklore des arbres. Les enfants pouvaient évider des citrouilles pour en faire des lan-ternes, celles-ci ayant atteint les 500 exemplaires ! L’étang du Châ-teau accueillait un ferry miniature à cordes et à traction manuelle, qui transportait les passagers d’une rive à l’autre. Les châtaignes récoltées dans le jardin étaient grillées dans la cour du Pachthof. De quoi laisser pas mal de souvenirs de moments nostalgiques aux visiteurs ! Le spectacle de ce festival consistait en une Nuit des Horreurs au château, où les « fantômes revenaient à la vie ». Ce fut un succès populaire avec plus de 1 200 spectateurs. L’automne est une saison qui se prête particulièrement aux impressions visuelles, avec les baies et les couleurs des feuilles. Pour cette raison, un concours photo a été organisé où les visiteurs pouvaient envoyer leurs plus belles photos automnales prises au Jardin. Les clichés en-voyés par plus de 60 participants ont donné lieu à une magnifique exposition photo en décembre au Château. Leur qualité a donné du fil à retordre au jury chargé de la sélection des meilleurs.
On peut dire que les Floridylles ont été une grande réussite. Elles ont contribué à accroître le nombre de visiteurs et à intensifier l’in-teraction du public avec le Jardin. Nous espérons le même succès en 2017.
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La nuit des familles remporte un franc succès
Chaque soir, le silence envahit le jardin à la fermeture des portes... mais pour une fois, les noctambules ont eu l’occasion de prolonger leur découverte du Jardin « by night » dans le cadre du festival « Wonder Weekend » dédié aux familles.
Cet événement marquant, organisé l’avant-dernier week-end des vacances d’été, a attiré 483 enfants et 456 parents qui ont passé la nuit dans des tentes en carton. Les festivals familiaux, c’est-à-dire des événements où les familles avec de jeunes enfants peuvent passer ensemble des moments de qualité, semblent encore trop rares en Belgique. C’est pourquoi les organisateurs du Wonder Weekend avaient demandé la coopération du Jardin botanique Meise pour permettre au festival de se dérouler dans son domaine.
Le succès fut au rendez-vous. Outre la sensation magique de passer une nuit dans le Jardin, les familles ont pu vivre un éven-tail incomparable d’expériences. On pouvait manger au restaurant sans couverts, ou expérimenter le Vespaqua, les bains mobiles les plus petits du monde, mais ô combien exaltants ! Il y avait des vé-los complètement originaux, du zorbing sur l’étang du château, un espace ludique bourré de jeux familiaux de plein air et des hamacs pour la relaxation. La tombée de la nuit fut marquée par un spec-tacle de danse verticale sur les murs de la tour du château, suivi par une procession aux flambeaux à travers le domaine et la possi-bilité d’observer de lointaines étoiles au téléscope, tandis que des chants s’élevaient autour du feu de camp. Après une telle réussite, rendez-vous est d’ores et déjà pris pour une nouvelle édition du Wonder Weekend en 2017.
Le rôle social grandissant des jardins botaniques
Dans les jardins botaniques, on trouve une grande diversité de plantes. Nous aimerions aussi augmenter la diversité sociale des visiteurs du Jardin et garantir l’aptitude du site et du personnel à répondre à leurs besoins. Nous souhaitons des activités inclusives, sans discrimination vis-à-vis des personnes handicapées ou défa-vorisées. On constate heureusement une tendance dans ce sens, non seulement à Meise, mais dans beaucoup d’autres jardins bota-niques à travers le monde.
Notre Jardin prend régulièrement des initiatives à caractère inté-gratif, certaines sous forme d’installations permanentes, d’autres à la demande. Pour assurer une accessibilité des jardins à tous, le Jardin collabore avec un certain nombre d’organisations, parmi lesquelles KVG, une organisation coupole en Flandre pour les personnes avec des handicaps de tous types. Le samedi 23 avril 2016, environ deux mille personnes handicapées et leurs accom-pagnateurs ont pu profiter d’une belle journée au Jardin botanique. Grâce à l’aide de guides, de volontaires et de mouvements de jeu-nesse locaux, une panoplie d’activités leur étaient proposées. Par exemple, une visite guidée pour les malvoyants, et une autre pour les malentendants avec un interprète en langue des signes, per-mettaient de balayer tous les obstacles en ce jour particulier. Cette belle excursion en famille fut rehaussée par la présence de l’au-teur-compositeur-interprète flamand Bart Kaëll, dont le concert de clôture a été grandement apprécié. L’événement s’est déroulé sans souci du début à la fin, grâce à l’excellente coopération entre le Jardin botanique Meise, KGV, la commune de Meise et la police locale.
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La Belgique et le Japon célèbrent leur amitié à travers l’ikebana
L’année 2016 marquait le 150e anniversaire des relations diploma-tiques entre le Japon et la Belgique. Dans les deux pays, cet anni-versaire a été célébré par une série d’événements organisés tout au long de l’année dans les domaines politique, économique, scienti-fique et technologique, culturel, artistique, académique, éducatif et sportif. L’amitié entre les deux pays résulte surtout d’échanges interpersonnels ; c’est pourquoi l’Ambassade du Japon en Belgique a mis l’accent sur des événements offrant de tels échanges. Le Jar-din botanique Meise a accueilli l’artiste japonaise Rumiko Hagiwa-ra, qui a réalisé l’installation Fake Wind au Pavillon de chasse. Cette œuvre faisait partie de l’exposition « Made in Japan » au centre culturel de Strombeek.
Le 2 octobre, le Jardin botanique Meise a eu le grand honneur de recevoir M. Hiroki Ohara, venu donner une masterclass sur les arrangements floraux japonais (ikebana). M. Hiroki Ohara est le cinquième directeur de la Ohara School of Ikebana à Tokyo. L’événement a déplacé M. Masafumi Ishii, ambassadeur du Japon en Belgique, des représentants de l’École belge d’Ikebana (style Ohara) et des passionnés d’ikebana venant de toute l’Europe.
Participation du Jardin aux Floralies gantoises
Les Floralies gantoises comptent parmi les événements incon-tournables du calendrier horticole. Ce festival, créé en 1809, ex-pose les dernières tendances dans des jardins d’inspiration, des créations florales et des ateliers. Cette exposition de 10 jours (du 22 avril au 1er mai) attire toujours les foules venant de Belgique et de l’étranger. En 2016, l’Association des jardins botaniques et arboreta de Belgique participait à l’événement afin de promouvoir l’image des jardins botaniques en Belgique, avec un slogan : « Dix jours de Floralies gantoises, 365 jours de jardins botaniques ».
Après des discussions sur le meilleur moyen de capter l’atten-tion du public, l’option retenue fut une sculpture haute de quatre mètres représentant un arum titan avec des plantes couvre-sol, de la couleur de l’arum réel. Le public associe le Jardin botanique de Gand et le Jardin botanique Meise à l’arum titan, à cause de la mé-diatisation de sa floraison ; le choix de cette représentation était donc justifié. La sculpture botanique, placée dans l’orangerie du Jardin botanique de Gand, est l’œuvre du personnel du Jardin bo-tanique Meise en collaboration avec des jardiniers de Gand.
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Le Jardin botanique Meise se situe sur un domaine his-
torique de 92 ha dont l’histoire remonte au début du
Moyen Âge. Le domaine abrite plus de 50 édifices, dont
des glacières souterraines, des serres tropicales, un châ-
teau médiéval et plusieurs bâtiments de service et de
recherche. En raison de longues années sans investis-
sements, la plupart des bâtiments du Jardin botanique
sont en très mauvais état et exigent des investissements.
Notre objectif est de conserver nos collections scienti-
fiques, qui jouissent d’une renommée internationale, en
toute sécurité et pendant longtemps et d’ainsi créer un
environnement de recherche favorable. Nous investi-
rons également dans l’amélioration de l’infrastructure
d’accueil afin d’élargir la portée internationale du Jardin
botanique Meise, en tant qu’institution scientifique ainsi
que destination touristique.
Développer une infrastructure de pointe
pour les visiteurs et la recherche
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Cinq propositions pour le nouveau centre des visiteurs du Jardin botanique Meise
Pour contribuer à la promotion du Jardin botanique Meise et accueillir dignement nos visiteurs belges et étrangers, l’aména-gement d’un bâtiment polyvalent s’impose à chacune de nos deux entrées, l’entrée principale (Nieuwelaan) et l’entrée Meise village (Brusselsesteenweg).
Dans le même temps, l’ancienne ferme située près de l’entrée principale nécessite une restauration et un réaménagement pour pouvoir abriter une salle polyvalente, des logements d’hôtes pour les chercheurs visiteurs, et une conciergerie.
Dans notre recherche d’une solution de qualité, nous avons dé-cidé de passer par un concours d’architecture, mis en place avec la collaboration de l’Architecte du Gouvernement flamand et du Facilitair Bedrijf (Agence flamande en charge de l’immobilier et des équipements).
L’intégration de nouvelles installations dans un cadre historique classé constitue un sérieux défi de ce concours. Les bureaux d’ar-chitecture qui ont répondu à l’appel d’offres de l’Architecte du Gouvernement flamand ont donc soumis leur projet, où chacun in-terprète les spécifications selon sa propre sensibilité. Les concepts proposés par les cinq candidatures retenues sont résumés succinc-tement ci-après.
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Ces architectes proposent un concept de place d’accueil hémis-phérique, une aire de rencontre à l’entrée principale. Les visiteurs se déplacent du bâtiment d’accueil courbe vers le bas en emprun-tant une allée centrale parallèle à la rue pavée (Eredreef), puis gagnent le cœur du Jardin. L’architecture imposante augmente la visibilité du Jardin depuis l’extérieur et en fait un repère imman-quable. À l’entrée Meise village, c’est un bâtiment contemporain plus modeste qui est proposé, à côté de l’allée principale et de sa perspective qui porte la vue loin à l’intérieur du Jardin.
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Cette association de trois bureaux d’architectes propose le concept de « pièces en plein air ». Le visiteur traverse un mur qui symbolise le passage d’un monde agité à l’environnement serein du Jardin. Le mur délimite une pièce extérieure en forme de U, avec une face ouverte sur le Jardin. Plusieurs sentiers sont pré-vus, dont l’un mène à la cour intérieure pavée de l’ancienne ferme (Vlaamse Hoeve), un endroit particulièrement accueillant l’hiver grâce au feu de bois qui crépite dans le feu ouvert. Dans le jardin, les sentiers suivent l’allée linéaire (Eredreef) ou serpentent ici et là, invitant à l’exploration. Le bâtiment à l’entrée Meise village conserve le thème de celui de l’entrée principale, intégrant un mur historique existant.
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TV Atelier Veldwerk, Bogdan & Van Broeck Architects, Origin Architecture & Engineering
Cette proposition très novatrice implique des relations diffé-rentes avec le cadre environnant. Une serre flexible relie l’entrée principale et l’entrée Meise village, distantes de 800 m. Cette connexion crée un sentier méditatif longeant la limite verte du do-maine. Sa conception intelligente permet d’envisager une exten-sion future, par exemple en lien avec le projet de tram en 2020 et le nouveau parking. Ce même type d’extension pourrait aussi accompagner de nouvelles infrastructures dans le parc, comme le nouveau complexe de serres.
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TV aNNo Architects, URA – Yves Malysse Kiki Verbeeck
Ici, les architectes n’ont pas d’abord cherché l’idée d’un bâtiment, mais plutôt d’une manière d’exprimer avec justesse l’expérience et l’instant. À l’entrée principale, le cœur du bâtiment est un espace circulaire ouvert, le noyau. Il est situé sur l’allée (Eredreef) pour accentuer la force architecturale de ce sentier historique. Le cercle agit comme une attraction. Le nouveau bâtiment d’accueil passe presque inaperçu, niché dans la verdure du parc, à la même hau-teur que le décor environnant. La construction se veut un assem-blage des différents styles de bâtiments présents dans le parc. L’en-trée Meise village présente les mêmes caractéristiques que l’entrée principale, mais à une échelle plus réduite. Elle accentue aussi les longues perspectives, notamment sur le château.
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Le premier contact avec le Jardin se fait via une place, un bel espace multifonctionnel où l’exploration peut commencer. Une construction simple et flexible est proposée, qui structure l’espace et laisse le paysage s’exprimer. La vue sur le domaine se trouve au centre de la place : une fenêtre sur le jardin botanique. L’entrée principale comprend une boutique, un bureau d’information, des bureaux et tous les équipements auxquels on s’attend dans un lieu d’accueil ultramoderne. Au-delà de la réception, le visiteur ren-contre un Jardin de bienvenue délimité par l’allée (Eredreef). L’en-trée Meise village sert aussi de bâtiment multifonctionnel, mais à une plus petite échelle, et offre des vues stupéfiantes sur le jardin par-delà. C’est ce projet que le Jardin a sélectionné, en raison de son dialogue harmonieux avec le paysage et les bâtiments existants et de sa flexibilité.
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Une nouvelle « Arche verte » pour la sauvegarde des collections de recherche et de conservation
Le Jardin botanique Meise compte actuellement deux complexes de serres. Ils comprennent plus de 40 petites serres reliées entre elles qui sont utilisées pour la multiplication, la conservation d’es-pèces en danger et la culture des espèces des collections de re-cherche et de celles de l’orangerie. Construites dans les années 1930 et 1950, la plupart de ces serres sont en très mauvais état et certaines se sont même effondrées. Chauffer un grand nombre de petites serres s’avère très défavorable en termes d’efficience éner-gétique, et les conditions de culture ne sont pas optimales pour les plantes.
C’est pourquoi notre Jardin prévoit de construire un nouveau complexe de serres qui s’appellera « l’Arche verte ». Il occupera une superficie de l’ordre de 7 100 m2 et comprendra une salle po-lyvalente où le travail scientifique du Jardin pourra être montré et expliqué. Un bâtiment existant sera annexé au complexe et réno-vé pour accueillir la banque de graines ainsi que des bureaux. Ce projet nécessitera un budget de 10,4 millions d’euros (hors taxes). En collaboration avec le Facilitair Bedrijf (Agence flamande en charge de l’immobilier et des équipements), le Jardin a lancé un ap-pel d’offres européen pour trouver un bureau d’architectes. Cinq équipes ont été sélectionnées pour développer un projet complet. L’une d’entre elles s’est retirée ; les quatre plans reçus étaient tous de grande qualité.
B-architects
La nouvelle serre se présente comme un jardin clos. Un mur de briques entoure tout le complexe. Un sentier public du côté est donne au visiteur un aperçu des activités dans les serres. La salle polyvalente se trouve au coin ; de l’autre côté, un point de vue per-met une vue d’ensemble du complexe.
LOW Architects
Ces architectes créent une esplanade pour supporter le nouveau complexe de serres et le bâtiment de service adjacent. L’esplanade permet de connecter les différentes fonctions ; le visiteur peut s’y promener et découvrir les différents éléments. La salle polyvalente est située en face du bâtiment de service, où la banque de graines est exposée au regard des visiteurs.
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Ce bureau tire parti de la topographie du terrain pour dessiner un complexe de serres surmonté d’un toit continu. Il se présente donc comme une seule entité, bien intégrée au paysage et aux bâ-timents environnants. La salle polyvalente est placée au cœur du complexe.
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Cette équipe de concepteurs a voulu combiner la finalité scien-tifique des nouveaux bâtiments avec une qualité d’accueil pour les visiteurs. Les serres sont disposées autour d’un pavillon public doté d’un bel espace pour des panneaux explicatifs et pour des expositions temporaires. La banque de graines peut être observée par les visiteurs, ce qui constitue une attraction supplémentaire. Le Jardin botanique Meise a choisi ce projet pour son excellente intégration dans le paysage existant, son attractivité vis-à-vis du public et l’aspect fonctionnel des serres.
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Aménagement paysager des nouvelles serres tropicales
Depuis quelques années, l’une de nos tâches majeures concerne le Palais des Plantes, avec la restauration de son infrastructure et de nouvelles plantations. Le biome tropical, qui occupe toute l’aile nord, fait actuellement l’objet de rénovations. Il est prévu d’y im-planter un sentier linéaire qui emmènera les visiteurs sur un itiné-raire est-ouest à travers cinq serres ornées de la luxuriante forêt tropicale humide. Depuis 2014, deux serres tropicales présentent déjà aux visiteurs des espèces à caractère ethnobotanique et des plantes de la forêt secondaire pluviale. Les trois autres serres de l’aile nord seront bientôt terminées et mettront en valeur la forêt pluviale primaire et les palmiers, la stratification de la forêt plu-viale, ainsi que des présentations consacrées à la végétation de l’Afrique centrale. En 2016, toute l’attention s’est focalisée sur la serre de la canopée, où les épiphytes et les lianes éliront domicile. Deux sentiers y seront aménagés. Le premier est une allée centrale faiblement inclinée, jouant sur la séduction du spectateur face à l’exubérance de la vie dans les cimes. Le second est une ambi-tieuse passerelle suspendue trois mètres au-dessus du sol : c’est là que commence l’aventure architecturale et botanique. Son design complexe a été mis au point par le bureau d’architecture LOW d’Anvers, qui s’est inspiré de la délicate nervation des feuilles chez certaines plantes tropicales. La passerelle, longue de 30 m, est ac-cessible depuis un escalier existant dans une serre adjacente haute de 16 m. L’itinéraire sur cette passerelle commence par une plate-forme multifonctionnelle d’où l’on peut admirer la vue et d’où l’on peut donner des explications à des groupes scolaires. À partir de là, les visiteurs serpentent à travers la canopée, croisant à la fois des arbres vivants et des arbres artificiels parés d’une extraordinaire diversité de végétaux, parmi lesquels des orchidées, des bromélia-cées, des fougères et des mousses.
La passerelle est pavée de dalles perforées carrées, alternative-ment en bois et en métal, qui donnent une impression d’ouverture et de légèreté et laissent passer la lumière venant du bas. La sen-sation de finesse est renforcée par les rampes sinueuses, dont les côtés couverts de treillis métallique évoquent un pont de singe. Il était hors de question d’ériger de gros piliers en béton qui au-raient ruiné la légèreté du design et auraient considérablement réduit la superficie des plantations. L’alternative a été d’implanter 27 fins pieux, ancrés dans le sol à une profondeur de six mètres. Ce soutien assure l’intégrité structurale de la passerelle, capable de supporter 500 kg/m2. L’aventurier quitte le sommet des arbres en descendant un escalier en colimaçon qui le ramène à la terre ferme.
En 2016, la réalisation des plans et le travail de préparation des plantations ont également été effectués. Le Jardin botanique Meise a la chance de posséder une magnifique collection d’espèces de la forêt pluviale, en particulier des plantes ligneuses. Une analyse ap-profondie était nécessaire pour sélectionner les plus intéressantes. Nous avions à cœur de reproduire dans nos serres les différentes strates typiques présentes dans cette forêt. Le meilleur moyen d’y arriver est de planter séparément chaque strate en tenant compte des exigences écologiques des espèces. Les tableaux créés de la sorte, à la fois naturels et équilibrés, révèleront pleinement aux vi-siteurs les merveilles de la forêt tropicale.
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Rénovation d’un bâtiment de service pour un musée du Bois redynamisé
Le Jardin botanique Meise possède une collection de bois excep-tionnelle qui couvre les 19e et 20e siècles. Une partie était jadis ex-posée dans un Musée forestier à l’ancien emplacement du Jardin au centre de Bruxelles. Elle mettait surtout l’accent sur l’importance économique du bois.
Lors du déménagement du Jardin à Meise, la collection fut en-treposée dans les caves du bâtiment de l’herbier et elle tomba dans l’oubli. En 2014 a débuté un programme ambitieux de restauration de cette collection, avec l’ouverture d’un nouveau musée prévue en 2018. Il n’a pas été difficile de lui trouver un espace : un bâti-ment de service sous-utilisé près du jardin clos de l’Orangerie fera parfaitement l’affaire et est en cours de transformation en un musée du Bois ultramoderne. Celui-ci abordera une beaucoup plus grande variété de thèmes que l’ancien musée, en développant différents aspects du bois : des informations fonctionnelles et ana-tomiques, le rôle régulateur des forêts sur le climat, des données sur certains arbres particuliers et l’extraordinaire polyvalence de ce matériau naturel.
Remplacement du système de gestion des eaux usées
Le Jardin botanique Meise est une propriété historique avec un long passé. Le site couvre une vaste superficie où sont éparpillés de nombreux bâtiments et des chemins privés, avec une série d’équi-pements associés, dont les réseaux d’alimentation en gaz et en électricité, des câblages et différents systèmes d’égouts. Certains éléments très anciens de ces infrastructures ne répondent plus aux besoins actuels. La gestion des eaux usées du Jardin se devait d’être mise à jour, c’est pourquoi un projet interne a été lancé en 2016 en vue de sa modernisation. Selon cette nouvelle conception, les effluents seront séparés des eaux de pluie ; les eaux usées seront dirigées vers un système d’épuration local, tandis que les eaux de pluie seront stockées sur site pour l’irrigation. Ce projet s’intègre dans une vision plus large de remplacement des infrastructures vieillissantes de notre Jardin au cours des prochaines années.
Notre Jardin s’appuie sur une organisation dynamique
comptant environ 180 membres du personnel, plus de
100 bénévoles et 20 guides. Ils s’engagent tous ensemble
pour atteindre les objectifs et répondre aux défis futurs.
Organisation
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Une nouvelle plateforme de publication en ligne pour le Jardin
Les méthodes de recherche de publications scientifiques ont radicalement changé au cours des deux dernières décennies, no-tamment grâce aux progrès des technologies de l’information. Les environnements en ligne, comme les e-journaux, les archives d’institutions et les plateformes en open access sont maintenant couramment utilisés et fournissent un accès rapide, étendu et sou-vent gratuit à l’information scientifique. Cette évolution ne peut que se poursuivre, étant donné la tendance croissante, dans les ins-titutions scientifiques, à encourager les auteurs à l’auto-archivage de leur production scientifique.
Notre Jardin vient d’adopter la base de données Pure. Pure est un acronyme pour « Publication and Research ». Utilisée dans de nombreuses institutions académiques du monde entier, cette base de données stocke et intègre les informations sur les activités de recherche de manière structurée et standardisée. Les scientifiques de notre jardin sont invités à gérer leur profil et à insérer leur pro-duction scientifique, ce qui comprend les publications, les projets de recherche et les abstracts de conférences. Plus de 5 000 titres sont actuellement repris dans la base de données, parmi lesquels 3 765 publications.
Les données de Pure seront prochainement intégrées au por-tail FRIS (www.researchportal.be), donnant un accès permanent et immédiat aux informations sur la recherche de toutes les uni-versités et institutions scientifiques flamandes. Pour répondre à la demande de transparence de ces institutions, le portail de la re-cherche FRIS sera une plateforme Open Access.
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Désherbage et ramassage des feuilles au Jardin : une approche sociale et écologique
Le Jardin botanique Meise considère comme primordiales ses missions fondamentales de « durabilité » et de « respect de la diver-sité ». Début 2016, nous avons lancé un appel d’offres destiné aux entreprises d’économie sociale pour éliminer les mauvaises herbes de nos surfaces pavées et pour ramasser les feuilles mortes en au-tomne. L’une des clauses principales stipulait que ce travail devrait se conformer à notre politique d’interdiction des herbicides, qui était entrée en vigueur en 2015. L’élimination des mauvaises herbes sans herbicides exige des méthodes alternatives et une autre conception des attentes. Nos employés et nos visiteurs s’habitueront progres-sivement à une démarche plus souple en matière de désherbage. Il faut distinguer les mauvaises herbes apparaissant dans les zones de culture, qui requièrent compétence et vigilance de la part de nos jardiniers expérimentés, et celles poussant dans nos sentiers et nos chemins, qui demandent un travail moins qualifié, réalisable par une entreprise d’économie sociale.
C’est l’entreprise BWBouchout qui a décroché le contrat pour ce travail, pour deux ans avec possibilité de prolongation jusqu’à quatre ans. Cette entreprise se distingue en employant des per-sonnes en décalage par rapport au marché régulier de l’emploi.
En plus du désherbage, l’entreprise s’est attelée cet automne au ramassage et à l’enlèvement des feuilles mortes des surfaces en dur et gazonnées. Nous avons pu compter sur une force de travail ma-nuel plutôt que sur de lourdes machines qui auraient compacté le sol sous les arbres, constitué une source de bruit et fait grimper notre consommation de carburants fossiles. Cette solution, plus éco-logique pour le jardin, n’a pas perturbé nos visiteurs. Les équipes jardinage de BWBouchout viennent régulièrement désherber une zone de 15 400 m2 et s’occupent du ramassage des feuilles sur 36,8 ha. Grâce à ce contrat, BWBouchout assure à ses travailleurs une sécurité d’emploi et le développement de leurs compétences, tandis que le Jardin botanique Meise met en œuvre une politique sociale et écologique pour l’entretien du domaine.
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Le Jardin se soucie du bien-être de ses employés
Pour la première fois, le personnel du Jardin botanique Meise a pris part à l’enquête des employés, organisée tous les deux ans par le Gouvernement flamand. L’« enquête employés 2016 » a été me-née en mai-juin, principalement en ligne. Sur l’ensemble de la ré-gion, 13 600 membres du personnel y ont participé, représentant 50 agences et départements.
Cette étude mesure la satisfaction des employés qui travaillent dans différents services du Gouvernement flamand. Elle permet des comparaisons de résultats et analyse la perception des conditions de travail par les employés et leurs supérieurs. Les résultats ont été com-pilés dans un rapport et sont appelés à orienter d’éventuels change-ments et améliorations via la planification des ressources humaines.
L’enquête se présentait sous la forme d’un questionnaire en 46 points répartis en plusieurs thèmes. Les employés étaient notam-ment interrogés sur leur satisfaction générale au travail, leur bien-être dans leur poste, leur salaire, leur environnement de travail, leur carrière et leurs supérieurs.
Au Jardin, 177 employés néerlandophones et francophones ont été invités à répondre au questionnaire. Au total, 64 % des employés (114 participants) y ont donné suite, soit un taux de participation lé-gèrement supérieur à la moyenne (59 %).
Cette enquête révèle que les employés sont, de manière générale, satisfaits de leur travail et qu’ils apprécient leur activité, qu’ils consi-dèrent utile à la société. Ils ont l’impression d’être correctement évalués par leurs supérieurs. L’enquête fait aussi ressortir quelques points à améliorer. La coopération avec les équipes pourrait être ren-forcée et les règlements mieux respectés. Les employés expriment aussi leur inquiétude face au manque d’opportunités de promotion.
La dernière question : « Avez-vous du plaisir à travailler pour le Jardin botanique Meise ? » a suscité un score très élevé de réponses positives. Les informations obtenues dans cette étude sont très pré-cieuses pour la réussite de notre Jardin et permettent à l’équipe ma-nagériale de se concentrer sur certains aspects et perceptions.
Échanges de compétences et d’expé-rience : les jardiniers s’internationalisent
Les collections vivantes du Jardin botanique Meise comprennent une extraordinaire diversité d’espèces du monde entier. Pour s’oc-cuper de ces vastes collections, les soigner et les nourrir, le Jardin s’appuie sur une équipe de jardiniers expérimentés aux profils va-riés. Pour renforcer le champ de ces spécialisations, des échanges de connaissances et de compétences sont indispensables. C’est dans ce contexte que 2016 a vu 13 jardiniers partir en mission dans des ins-titutions botaniques à l’étranger. Nos jardiniers sont allés dans trois pays : six d’entre eux ont effectué une visite d’une journée au jardin botanique de l’université de Bonn (Allemagne) ; trois jardiniers se sont rendus au jardin botanique royal d’Édimbourg (Royaume-Uni) pendant 9 jours ; un jardinier a séjourné une semaine au Jardin des Plantes de Nantes (France). De plus, deux jardiniers ont participé à la conférence de l’International Carnivorous Plant Society aux Royal Botanic Gardens Kew (Royaume-Uni), avec visite de leurs collections. Last but not least, un de nos jardiniers a été invité comme juge à la Journée des Plantes de Courson-Chantilly en France.
Nos collections vivantes sont en perpétuelle évolution : c’est un de leurs aspects passionnants. Leur situation à un moment donné dépend de différents paramètres, parmi lesquels les besoins et les opportunités – tant sur le plan scientifique que sur le plan éducatif –, les nouvelles techniques horticoles, les changements de législations, les nouveaux problèmes phytosanitaires, le changement climatique. En échangeant leurs connaissances avec le personnel d’autres jar-dins, nos jardiniers sont prêts pour de nouvelles opportunités et af-finent leurs connaissances dans leur domaine de spécialité.
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In memoriam Daniel Geerinck (1945-2016)
Botaniste de formation, élève de Paul Duvigneaud et de Jean Léo-nard, Daniel Geerinck était avant tout un curieux qui s’intéressait à une multitude de disciplines (dendrologie, ornithologie, herpé-tologie, environnement, généalogie, cinéma, etc.). Avec plus de 796 notes, articles et ouvrages publiés entre 1967 et 2016, dans un grand nombre de domaines et dont près de la moitié en botanique, il est l’un des naturalistes les plus prolifiques de sa génération en Belgique.
Parallèlement à sa carrière de professeur de biologie dans l'en-seignement secondaire – durant laquelle il suscita de nombreuses vocations –, il a effectué la majorité de ses recherches en botanique au sein du laboratoire de botanique systématique et de phytoso-ciologie de l'université libre de Bruxelles (ULB) et du départe-ment spermatophytes-ptéridophytes du Jardin botanique natio-nal de Belgique, où est conservé son herbier, qui compte quelque 7 000 numéros récoltés principalement en Belgique et en France.
On retiendra de Daniel Geerinck son importante contribution à la Flore d’Afrique centrale (12 familles, dont deux volumes sur les orchidées pour lesquels il a reçu le Prix Émile De Wildeman de la Société royale de botanique de Belgique et le Prix Émile Laurent de l’Académie royale des sciences de Belgique). Il était également connu pour ses autres travaux dans le domaine de la botanique : la description de plus de 118 taxons nouveaux, principalement d’Afrique centrale, son inventaire détaillé des arbres plantés le long de la voirie bruxelloise, ses nombreux traitements taxonomiques sur les arbres des régions tempérées, notamment dans le cadre de sa contribution à la Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines, et, last but not least, l’encadrement de nombreux étudiants de l’ULB qu’il initiait bien volontiers à la taxonomie et encadrait pour leurs recherches bibliographiques et la rédaction de leur travaux.
Sa disparition laisse un grand vide parmi tous ceux qui l’ont cô-toyé.
In memoriam Pierre Compère (1934-2016)
Pierre Compère, ancien chef du département bryophytes-thal-lophytes, est décédé le 29 avril 2016 à l'âge de 81 ans. Pierre était l'un des algologues les plus renommés de ces 40 dernières années. Sa carrière scientifique, qui a commencé au Congo belge en 1959 et s'est poursuivie jusqu'à son décès, a été extrêmement fructueuse. En tant que spécialiste, non seulement des diatomées, mais aussi des cyanobactéries, des euglénophytes, des desmidiées et des cha-racées, Pierre a décrit plus de 125 nouveaux taxons, parmi lesquels trois nouveaux genres (Bourellydesmus, Nupela et Olifantiella) et a publié plus de 100 articles dans des revues spécialisées internatio-nales. Il a été président de l'Association des diatomistes de langue française (ADLaF) de 1988 à 1999 et, depuis 1993, secrétaire du comité pour la nomenclature des algues au sein de l'International Association for Plant Taxonomy (IAPT). En plus de ses activités de recherche, Pierre a été pendant plus de 30 ans le rédacteur en chef du Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique (devenu le Bel-gian Journal of Botany en 1990) et a fait partie du comité de lecture de Cryptogamie, Algologie.
Pierre a été une source d'inspiration pour moult jeunes scienti-fiques qu'il a toujours aidés en répondant à des milliers de ques-tions en taxonomie, morphologie et nomenclature phycologiques. C'était le type même du gentleman scientifique. Son amabilité, son expérience et sa vaste connaissance des algues manqueront pro-fondément à tous ceux qui l'ont connu.
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Le Jardin botanique en chiffres
Résultat budgétaire (K€)
En 2016, le budget disponible s’élevait à 13 884 K€; 12 198 K€ ont été utilisés. Le supplément de 1 686 K € a été engagé pour des tra-vaux qui seront exécutés dans les années à venir.
Dépenses
Les coûts salariaux constituent un peu plus de 70% du budget total. Les coûts énergétiques représentent près de 4% du budget. Pour les collections, la recherche et les activités destinées au pu-blic, les fonds disponibles étaient respectivement de 677 K€, 253 K€ et 323 K€.
Répartition des recettes
Les recettes sont composées d'une subvention du Gouvernement flamand de 11 687 K€ et des revenus propres totalisant ainsi 2 197 K€. Les revenus propres proviennent principalement de projets externes, de missions de consultance et de la vente de tickets. Les ventes dans le Jardin et via la boutique en ligne sont passées de 124 K€ en 2015 à 152 K€ en 2016. Ceci s’explique par le succès du nou-veau guide des plantes sauvages du Benelux.
Finances
2015 2016
Recettes 12 662 13 884
Dépenses 12 530 12 198
Balance budgétaire annuelle 132 1 686
Répartition revenus propres (K€)
Location 88
Vente de tickets 454
Boutique 152
Cantine du personnel 37
Project et consultance 1 418
Concession Orangerie 25
Assurances 18
Sponsors 4
Total 2 197
Dépenses
Coûts salatiaux 8 237
Collections 677
Recherche 253
Activités grand public 323
Fonctionnement 884
Investissements & réparations 998
Coûts énergétiques 488
ICT 86
Total 12 198Location
Vente de tickets
Boutique
Cantine du peronnel
Projects &consultance
Concession Orangerie
Assurances
Sponsors
Évolution revenus propres
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
2012 2013 2014 2015 2016
Évolution revenus propres
2012 2013 2014 2015 2016
1 002 1 181 1 288 2 086 2 197
Coûts salariaux
Collections
Recherche
Activités grand public
Fonctionnement
Investissements& réparations
Coûts énergétiques
ICT
56 .
57 .
Répartition du personnel (situation au 1er janvier de chaque année)
Le nombre de membres du personnel a diminué d’un agent pour atteindre 180 membres.
Répartition du personnel selon la communauté et la fonction (situation au 1er janvier 2016)
Trente-quatre membres du personnel (19%) sont des scientifiques dont un tiers est payé par la Communauté française. La Commu-nauté française rétribue également 18 membres du personnel (10%) impliqués dans d'autres processus du Jardin botanique.
Répartition du personnel selon la source financière (situation au 1er janvier de chaque année)
Le personnel du Jardin botanique est payé sur la dotation de la Communauté flamande (124 membres du personnel, 69%), sur res-sources propres (26 membres du personnel, 14%) et sur les moyens de la Communauté française (30 membres du personnel, 17%).
Personnel
2013 2014 2015 2016
Statutaires scientifiques 13 21 20 22
Statutaires non scientifiques 81 92 92 91
Contractuels scientifiques 18 13 13 12
Contractuels non scientifiques 69 61 56 55
Total 181 187 181 180
2014 2015 2016
Communauté flamande 129 125 124
Communauté française 31 31 30
Ressources propres 27 25 26
Total 187 181 180
Statutairesscientifiques
Statutairesnon scientifiques
Contractuelsscientifiques
Contractuelsnon scientifiques
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
2013 2014 2015 20162016
Scientifiques de la Communauté française 12
Scientifiques de la Communauté flamande 22
Non-scientifiques de la Communauté française 18
Non-scientifiques de la Communauté flamande 128
0
20
40
60
80
100
120
140
2014 2015 2016
Communautéflamande
Communautéfrançaise
Ressources propres
Scientifiques de laCommunauté française
Scientifiques de laCommunauté flamande
Non-scientifiques de laCommunauté française
Non-scientifiques de laCommunauté flamande
12(7%)
22(12%)
18(10%)
128(71%)
58 .
Pyramide des âges
Près de deux tiers des membres du personnel ont plus de 40 ans et 40% ont plus de 50 ans, dont 9% ont plus de 60 ans. Environ 40% du personnel est féminin, mais la répartition entre les différents services est très inégale, ainsi par exemple, la plupart des jardiniers sont des hommes.
Ensemble du personnel 2016
Homme Femme Total
60-+ 11 5 16
55-59 15 10 25
50-54 20 13 33
45-49 12 14 26
40-44 13 10 23
35-39 15 7 22
30-34 16 8 24
25-29 7 2 9
20-24 2 0 2
Total 111 69 180
FemmeHomme
60-+
55-59
50-54
45-49
40-44
35-39
30-34
25-29
20-24
20 15 10 5 0 5 10 15
Communauté française
Homme Femme Total
60-+ 3 1 4
55-59 3 1 4
50-54 4 1 5
45-49 3 2 5
40-44 5 1 6
35-39 3 2 5
30-34 1 0 1
25-29 0 0 0
20-24 0 0 0
Total 22 8 30
Communauté flamande
Homme Femme Total
60-+ 8 4 12
55-59 12 9 21
50-54 16 12 28
45-49 9 12 21
40-44 8 9 17
35-39 12 5 17
30-34 15 8 23
25-29 7 2 9
20-24 2 0 2
Total 89 61 150
FemmeHomme
8 3 2 7
60-+
55-59
50-54
45-49
40-44
35-39
30-34
25-29
20-24
FemmeHomme
15 10 5 0 5 10 15
60-+
55-59
50-54
45-49
40-44
35-39
30-34
25-29
20-24
59 .
Les stagiaires et les stages en milieu professionnel
Le Jardin botanique offre aux stagiaires de nombreuses possibili-tés d’apprentissage. De cette façon, nous essayons de les préparer au mieux au marché du travail. En 2016, le nombre total de sta-giaires est resté stable avec 31 personnes.
Bénévoles
Le nombre de bénévoles est resté stable, représentant presque 10 EFT (la conversion du nombre de bénévoles en équivalents « temps plein » est basée sur la norme du Gouvernement flamand, à savoir 1520 h/an). Ils jouent un rôle très important dans toutes les activi-tés du Jardin botanique, de l'accueil des visiteurs à la recherche.
Nombre de stagiaires et de stage
Total Rémunéré Non rémunérés
2014 32 1 31
2015 30 0 27
2016 31 0 31
Stagiaires et stage avec invalidité
Total Rémunéré Non rémunérés
2014 3 0 3
2015 1 0 1
2016 0 0 0
Stagiaires et stages avec arrière-plan de migration
Total Rémunéré Non rémunérés
2014 11 0 11
2015 13 0 13
2016 12 0 12
2012 2013 2014 2015 2016
Nombre 70 98 108 118 120
ETP 5,7 6,7 8,6 10,5 9,6
Nombre
ETP
0
2
4
6
8
10
12
0
20
40
60
80
100
120
140
2012 2013 2014 2015 2016
Nombre total de visites
Le nombre de visites en 2016 a grimpé jusqu’à 131 995, ce qui re-présente un nouveau record. En comparaison avec l’année 2000, année où les visiteurs ont été systématiquement comptabilisés pour la première fois, le nombre de visites ‘uniques’ a plus que doublé (‘uniques’= toutes les visites à l'exclusion des visites des résidents de Meise ou des abonnés). L’organisation d’événements dans le Jardin botanique sur le thème des saisons porte clairement ses fruits.
Visiteurs
2012 2013 2014 2015 2016
Nombre totalde visites 88 612 91 171 126 486 124 781 131 995
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
2012 2013 2014 2015 2016
Évolution visites uniques
Régression linéaire
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
0,00
50,00
100,00
150,00
200,00
250,00
60 .
2012 2013 2014 2015 2016
Gratuit 30 913 31 368 39 312 39 059 44 048
Tarif réduit 38 215 38 992 57 676 60 339 63 493
Plein tarif 19 484 20 811 29 498 25 383 24 454
Gratuit Tarif réduit Plein tarif
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
2012 2013 2014 2015 2016
Cartes annuelles
Une augmentation des cartes annuelles d'environ 7% a été obser-vée. En particulier, l'augmentation du nombre de cartes annuelles individuelles Gold est frappante (+ 25%).
Répartition du nombre de visites (gratuit / réduction / tarif normal)
L'augmentation du nombre de visiteurs est due principalement aux personnes qui visitent gratuitement le Jardin botanique ou qui bénéficient d’un tarif réduit. Le nombre de visites au tarif normal a légèrement augmenté.
2012 2013 2014 2015 2016
Carte individuelle 1 113 1 443 1 756 1 233 1 278
Gold 100 94 112 213 267
Gold 1+3 384 411 517 673 732
Total 1 597 1 948 2 385 2 119 2 277
Carte individuelle Gold Gold 1+3
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
2012 2013 2014 2015 2016
Participation à des visites éducatives organisées
Le nombre de visites scolaires a augmenté de 35%. Le nombre d'ateliers a fortement augmenté (+ 57%).
2012 2013 2014 2015 2016
Visite libre 2 771 3 523 2 467 2 529 3 214
Visite guidée 1 091 989 1 156 857 992
Module BAMA 551 713 671 566 643
Atelier scolaire 1 763 1 127 1 917 2 330 3 658
Total 6 176 6 361 6 211 6 282 8 507
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
Visite libre Visite guidée Module BAMA Atelier scolaire
2012 2013 2014 2015 2016
Visiteurs à la Boutique
Au total, près de 6 672 visiteurs ont acheté des produits de la Boutique. Les produits typiques issus du Jardin botanique, comme le miel ou le café, sont restés très populaires cette année. On a constaté aussi de très bonnes ventes grâce au nouveau guide des plantes sauvages du Benelux, édité par le Jardin botanique.
2012 2013 2014 2015 2016
Visiteurs 4 729 5 189 6 244 6 547 6 672
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
2012 2013 2014 2015 2016
61 .
Le Jardin botanique dans les médias et les réseaux sociaux
En 2016, le Jardin botanique a diffusé 21 communiqués de presse. Actuellement, 2 830 personnes sont inscrites à la newsletter numé-rique Musa, publiée de manière saisonnière en néerlandais et en français. Pas moins de 118 messages en néerlandais et 106 en fran-çais ont été postés sur la page Facebook du Jardin botanique. Au total, plus de 300 000 visiteurs différents ont consulté notre site Web, ce qui représente près de 1,3 millions de consultations
Dumortiera, un périodique numérique publié par le Jardin bo-tanique et lié à la floristique, a vu son nombre d’abonnés baisser jusqu’à 1 022. La diminution est expliquée par le fait que la liste d'abonnés a été soigneusement vérifiée et que les doublons ont été éliminés.
Collections vivantes
Les collections vivantes comprennent toutes les introductions dont les plantes vivantes et/ou les graines sont disponibles. Elles représentent 32 230 introductions de 18 928 taxons différents. 89% appartiennent au patrimoine scientifique fédéral, 11% sont pro-priété de la Communauté flamande.
Collection de plantes vivantes
La collection de plantes vivantes du Jardin botanique compte actuellement 25 675 introductions. Elles représentent 347 familles, 3 053 genres, 17 504 taxons et 12 958 espèces. Elles sont partagées entre les serres (55%) et les collections de plein air (45%). Les fa-milles de plantes les plus représentées dans les serres sont les Cac-taceae (2 194 introductions), les Orchidaceae (1 691), les Euphor-biaceae (1 518), les Liliaceae (713), les Rubiaceae (559), les Araceae (483) et les Crassulaceae (465).
Dans les collections de plein air, les familles les mieux représen-tées sont les Ericaceae (789 introductions), les Rosaceae (769), les Liliaceae (510), les Asteraceae (468) et les Malaceae (421).2012 2013 2014 2015 2016
Abonnés Dumortiera 643 1 000 1 050 1 205 1 022
Federal Flemish Global
Taxons 16 540 2 923 18 479
Espèces 12 437 2 388 13 701
Acquisitions 28 547 3 683 32 230
Abonnés Dumortiera
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
2012 2013 2014 2015 2016
Collections
Plein air
2014
Serres
2014
Plein air
2015
Serres
2015
Plein air
2016
Serres
2016
Taxons 7 887 9 637 7 942 9 667 7 964 9 540
Espèces 5 024 7 937 5 015 7 970 5 078 7 880
Introductions 11 390 14 869 11 391 14 470 11 480 14 195
Plein air 2014 Serres 2014 Plein air 2015
Serres 2015 Plein air 2016 Serres 2016
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
Taxon Espèces Introductions
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
2012 2013 2014 2015 2016
2012 2013 2014 2015 2016
Abonnements Musa 2 640 2 715 3 270 2 880 3 830
62 .
Évolution de l’acquisition de matériel végétal vivant
Le nombre de nouvelles acquisitions a été relativement faible en 2016. Toutefois, il y a eu une augmentation substantielle du nombre d'introductions dans les familles d’Euphorbiaceae (+ 166), d’Orchida-ceae (+ 135) et de Cactaceae (+ 116).
Cultivé Origine sauvage Total
2011 1 021 863 1 884
2012 1 631 528 2 159
2013 710 404 1 114
2014 1 233 465 1 698
2015 1 440 312 1 752
2016 619 244 863
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
2012 2013 2014 2015 2016
Cultivé Origine sauvage
Évolution du nombre de recherches dans LIVCOL
LIVCOL est la base de données utilisée pour la gestion quoti-dienne de la collection de plantes vivantes et de la documentation connexe. Sur le site du Jardin botanique, cette base de données est aussi partiellement accessible au grand public. Le nombre de re-cherches a légèrement diminué en 2016.
2012 2013 2014 2015 2016
Recherches dans LIVCOL 3 734 3 962 5 838 7 602 7 251
Recherches dans LIVCOL
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
2012 2013 2014 2015 2016
Confiscation de plantes CITES
En 2016, 11 saisies ont été effectuées par les douanes belges, conformément à la législation CITES; les plantes ont été transfé-rées au Jardin botanique. Les plantes de sept saisies représentent 20 introductions dans notre collection. Les plantes des autres saisies ont été soit détruites, soit renvoyées.
2012 2013 2014 2015 2016
Introductions CITES 86 122 43 48 20
2012 2013 2014 2015 2016
Nombre de saisies CITES 12 10 10 9 11
0
20
40
60
80
100
120
140
2012 2013 2014 2015 2016
Number of confiscations
0
2
4
6
8
10
12
14
2012 2013 2014 2015 2016
63 .
Distribution de matériel vivant
Le nombre d’échantillons de plantes envoyés a légèrement aug-menté. En 2016, un total de 2 749 échantillons ont été expédiés, dont environ 76 % sous forme de graines.
Montage de spécimens d’herbier
Le montage de spécimens est une étape importante et de longue haleine qui permet une conservation à long terme du matériel vé-gétal.
En 2016, le nombre de spécimens montés est tombé à 13 000. Ceci est principalement dû à l’investissement à temps plein pour pré-parer les collections en vue de leur digitalisation dans le cadre du projet DOE!
Conservation à long terme des semences
La banque de graines est un moyen de conservation ex situ très important pour soutenir les projets de conservation in situ. Elle permet de stocker, dans un espace très limité, une très grande diversité génétique à long terme (plus de 100 ans). La banque de graines du Jardin botanique stocke actuellement des graines préle-vées dans la nature dont 980 introductions d’espèces belges et 896 de plantes du cuivre du Katanga. La collection de graines de hari-cots sauvages et des espèces apparentées reste la plus importante collection avec 2 149 introductions.
2012 2013 2014 2015 2016
Distributionde matériel 1 664 1 770 1 830 2 610 2 749
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
2012 2013 2014 2015 2016
Distribution de matériel
Flore belge Flore du cuivre Haricots sauvages
2012 841 536 2 144
2013 890 626 2 152
2014 906 803 2 152
2015 949 820 2 152
2016 980 896 2 149
Flore belge
Flore du cuivre
Haricots sauvages
24%
22%
54%
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
Flore belge Flore du cuivre Haricots sauvages
2012 2013 2014 2015 2016
2012 2013 2014 2015 2016
Total 18 096 24 311 35 514 20 300 13 000
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
2012 2013 2014 2015 2016
Total
64 .
Encodage des collections dans les bases de données
Les étiquettes des spécimens d’herbier contiennent de pré-cieuses données sur la répartition, l’écologie et l’utilisation des plantes. Par la digitalisation des collections et l’encodage dans une base de données, cette information est rendue accessible à un vaste groupe d’utilisateurs potentiels.
En 2016, on constate une augmentation considérable du nombre de spécimens introduits (242 937). Dans le cadre du projet DOE!, des données minimales de spécimens ont été introduites afin de faciliter le traitement des échantillons numérisés.
2012 2013 2014 2015 2016
Total 47 811 75 446 51 037 133 128 242 937
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
2012 2013 2014 2015 2016
total
Prêts et programmes d’échange
Le transfert de spécimens d’herbier entre institutions est es-sentiel pour la recherche botanique. Les spécimens peuvent être transférés vers un autre Herbier sur base d’une convention tempo-raire sous forme de prêt, de façon permanente comme don ou dans le cadre d’un programme d’échange.
En 2016, nous avons reçu deux dons importants: l'herbier de la Vrije Universiteit Brussel et l'herbier de Leuven. Dans le rapport annuel de 2015, le nombre de spécimens mentionnés comme don n’était pas correct. Le nombre exact est 49 054 et non 24 054.
2012 2013 2014 2015 2016
Échanges entrants 7 892 15 536 853 2 758 1 919
Dons entrants 8 591 3 918 7 141 24 054 53 599
Prêts entrants 2 391 678 1 394 904 472
Échanges sortants 1 655 1 991 459 183 8 507
Dons sortants 175 128 116 132 903
Prêts sortants 1 701 2 366 2 430 1 719 472
Échangesentrants
Donsentrants
Prêtsentrants
Échangessortants
Donssortants
Prêtssortants
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
2012 2013 2014 2015 2016
65 .
Acquisitions de la bibliothèque
Le nombre de nouvelles acquisitions de la bibliothèque a conti-nué de baisser en 2016. Plus de deux tiers des acquisitions appar-tiennent à la Communauté flamande. Un petit tiers a été ajouté au Patrimoine fédéral (dons de André Fraiture, Jacques Lambinon & Jean Lehman). Un petit nombre de livres reste la propriété de la Société royale de botanique de Belgique, dont la bibliothèque est hébergée au Jardin botanique.
Base de données de la bibliothèque
Le nombre d’enregistrements dans la base de données de notre bibliothèque est en augmentation constante. Le catalogue com-plet, qui est également disponible en ligne, comprend plus de 130 000 enregistrements.
Flamand FédéralSociété royale de
botanique de Belgique
Monographies 627 264 20
2012 2013 2014 2015 2016
Articles 49 030 49 150 49 404 49 330 49 709
Séries 4 695 4 789 4 828 5 007 5 080
Correspondance 7 444 7 444 7 444 7 452 7 453
Monographies 49 969 50 743 51 268 52 010 52 499
Ouvragesprécieux 3 386 3 421 3 461 3 465 3 467
Périodiques 8 979 9 117 9 168 9 118 9 201
Matérieliconographique 560 1 554 2 185 2 640 2 904
Total 123 503 124 664 127 758 129 022 130 313
Article
sSé
ries
Monog
raphie
s
Ouvrag
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Pério
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2012 2013 2014 2015 2016
2012 2013 2014 2015 2016
Monographies 1 035 926 965 1 165 911
Fascicules de périodiques 2 733 2 500 2 500 2 200 2 000
Monographies Fascicules de périodiques
0
500
1 000
1 500
2 000
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Flamand
Fédéral
Société royale debotanique de Belgique
264(29%)
627(69%)
20(2%)
66 .
Consultation externe de la bibliothèque
La bibliothèque est ouverte au public. Le nombre de visiteurs et le nombre de prêts inter-bibliothèques ont légèrement baissé. A l’avenir, ce nombre va encore diminuer car la littérature botanique est de plus en plus souvent disponible en ligne.
2012 2013 2014 2015 2016
Visiteurs externes 457 440 342 177 167
Prêts inter-bibliothèques 61 58 95 25 23
Visiteurs externes Prêts inter-bibliothèques
0
100
200
300
400
500
600
2012 2013 2014 2015 2016
Nombre de publications
Le nombre de publications scientifiques du personnel a encore augmenté. Le ratio de publications avec facteur d'impact et sans facteur d'impact a fortement diminué, mais le nombre total de pu-blications avec facteur d'impact reste stable.
Manuscritset chapitres
de livres
Résumés deposters ou
présentations
Autres publications (rapports, comptes rendus de livres…)
Total
2012 83 72 14 169
2013 116 50 26 192
2014 131 100 14 245
2015 134 97 27 258
2016 164 103 19 286
Recherche
Manuscrits et chapitresde livres
Résumés deposters ou
présentations
Autres publications(rapports, comptesrendus de livres…)
Total
0
50
100
150
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250
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67 .
Facteur d’impact moyen
Le facteur d'impact moyen des manuscrits du personnel du Jar-din botanique est retombé à 2,1. La diminution s’explique par le fait qu’il n’y a pas eu de publications réalisées, en 2016, dans les meil-leurs périodiques en dehors de notre domaine.
Publicationsinternationales
avec IF
Publicationsinternationales ounationales sans IF
Livres ou chapitres de livres
2012 30 45 8
2013 49 40 27
2014 75 42 14
2015 74 37 23
2016 76 68 20
Publicationsinternationales
avec IF
Publicationsinternationales ounationales sans IF
Livres ou chapitresde livres
0
10
20
30
40
50
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2012 2013 2014 2015 2016
2012 2013 2014 2015 2016
Moyenne IF 2,81 2,33 2,04 3,25 2,11
Moyenne IF
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
2012 2013 2014 2015 2016
Publications avec IF Publications sans IF % avec IF
2012 30 45 40%
2013 49 40 55%
2014 75 42 64%
2015 74 37 67%
2016 76 68 53%
0
10
20
30
40
50
60
70
2012 2013 2014 2015 2016
% avec IF
68 .
Publications dans des revues à facteur d'impact
1. Abrahamczyk, S., Janssens, S.B., Xixima, L., Ditsch, B. & Fischer, E. (2016) Impatiens pinganoensis (Balsaminaceae), a new species from Angola. Phytotaxa 261: 240-250. (IF 2015: 1.087)
2. Aptroot, A., Ertz, D., Etayo Salazar, J.A., Gueidan, C., Mercado Diaz, J.A., Schumm, F. & Weerakoon, G. (2016) Forty-six new species of Trypetheliaceae from the tropics. Lichenologist 48: 609-638. (IF 2015: 1.29)
3. Bauman, D., Raspé, O., Meerts, P., Degreef, J., Muledi, J.I. & Drouet, T. (2016) Multiscale assemblage of an ectomycorrhizal fungal community: the influence of host functional traits and soil properties in a 10-ha miombo forest. FEMS Microbiology Ecology 92: fiw151. (IF 2015: 3.53)
4. Boedeker, C., Leliaert, F. & Zuccarello, G.C. (2016) Molecular phylogeny of the Cladophoraceae (Cladophorales, Ulvophyceae), with the resurrection of Acrocladus Nägeli and Willeella Børgesen, and the description of Lurbica gen. nov. and Pseudorhizoclonium gen. nov. Journal of Phycology 52: 905–928. (IF 2015: 2.536)
5. Buckles, L.K., Verschuren, D., Weijers, J.W.H., Cocquyt, C., Blaauw, M. & Sinninghe Damsté, J.S. (2016) Interannual and (multi-)decadal variability in the sedimentary BIT index of Lake Challa, East Africa, over the past 2200 years: assessment of the precipitation proxy. Climate of the Past 12: 1243-1262. (IF 2015: 3.638)
6. Cabaña Fader, A.A., Salas, R., Dessein, S. & Cabral, E.L. (2016) Synopsis of Hexasepalum (Rubiaceae), the priority name for Diodella and a new species from Brazil. Systematic Botany 41: 408-422. (IF 2015: 1.098)
7. Cadima Fuentes, X., van Treuren, R., Hoekstra, R., van den Berg, R. & Sosef, M.S.M. (2016) Genetic diversity of Bolivian wild potato germplasm: changes during ex situ conservation management and comparisons with resampled in situ populations. Genetic Resources and Crop Evolution: doi:10.1007/s10722-015-0357-9. (IF 2015: 1.258)
Publications
8. Carlier, A., Fehr, L., Pinto-Carbó, M., Schäberle, T., Reher, R., Dessein, S., König, G. & Eberl, L. (2016) The genome analysis of Candidatus-Burkholderia crenata reveals that secondary metabolism may be a key function of the Ardisia crenata leaf nodule symbiosis. Environmental Microbiology 18: 2507-2522. (IF 2015: 5.932)
9. Chen, J., Parra, L.A., De Kesel, A., Khalid, A.N., Quasim, T., Ashraf, A., Bahkali, A.H., Hyde, K.D., Zhao, R.L. & Callac, P. (2016) Inter- and intra-specific diversity in Agaricus endoxanthus and allied species reveals a new taxon, A. punjabensis. Phytotaxa 252: 1-16. (IF 2015: 1.087)
10. Cocquyt, C., de Haan, M. & Lokele Ndjombo, E. (2016) Eunotia rudis sp.nov., a new diatom (Bacillariophyta) from the Man and Biosphere Reserve at Yangambi, Democratic Republic of the Congo. Phytotaxa 272: 73-81. (IF 2015: 1.087)
11. Cocquyt, C. & Ryken, E. (2016) Afrocymbella barkeri spec. nov. (Bacillariophyta), a common phytoplankton component of Lake Challa, a deep crater lake in East Africa. European Journal of Phycology 51: 217-225. (IF 2015: 2.205)
12. Crop, E.D., Van De Putte, K., De Wilde, S., Njouonkou, A.L., De Kesel, A. & Verbeken, A. (2016) Lactifluus foetens and Lf. albomembranaceus sp. nov. (Russulaceae): Look-alike milkcaps from gallery forests in tropical Africa. Phytotaxa 277: 159-170. (IF 2015: 1.087)
13. Couvreur, J.M., San Martin, G. & Sotiaux, A. (2016) Factors affecting the presence and the diversity of bryophytes in the petrifying sources habitat (7220) in Wallonia and the Brussels-Capital region, Belgium. International Journal of Agronomy 2016: 1-18. (IF 2015: pending)
14. Dauby, G., Zaiss, R., Blach-Overgaard, A., Catarino, L., Damen, T., ..., Engledow, H., ..., Janssens, S.B., ..., Sonké, B., Sosef, M.S.M., ..., Stoffelen, P., ... & Couvreur, T.L.P. (2016) RAINBIO: a mega-database of tropical African vascular plants distributions. PhytoKeys 74: 1-18. (IF 2015: 0.99)
15. De Kesel, A., Amalfi, M., Kasongo Wa Ngoy Kashiki, B., Yorou, N.S., Raspé, O., Degreef, J. & Buyck, B. (2016) New and interesting Cantharellus from tropical Africa. Cryptogamie, Mycologie 37: 283-327. (IF 2015: 1.509 )
16. de Moraes, P.L.R., De Smedt, S. & Esser, H.-J. (2016) Supplement to the "Catalogue of Brazilian plants collected by Prince Maximilian of Wied". Plant Ecology and Evolution 149: 308-315. (IF 2015: 1.162)
17. Ebeneye, H.C.M., Taudière, A., Niang, N., Ndiaye, C., Sauve, M., Awana, N.O., Verbeken, A., De Kesel, A., Séne, S., Diédhiou, A., Sarda, V., Sadio, O., Cissoko, M., Ndoye, I., Selosse, M-A. & Bâ, A.M. (2016) Ectomycorrhizal fungi are shared between seedlings and adults in a monodominant Gilbertiodendron dewevrei rain forest in Cameroon. Biotropica. doi: 10.1111/btp.12415 (IF 2015: 1.944)
18. Ertz, D., Fryday, A., Schmitt, I., Charrier, M., Dudek, M. & Kukwa, M. (2016) Ochrolechia kerguelensis sp. nov. from the Southern Hemisphere and O. antarctica reinstated from the synonymy of O. parella. Phytotaxa 280: 129-140. (IF 2015: 1.087)
69 .
19. Ertz, D., Heuchert, B., Braun, U., Freebury, C.E., Common, R.S. & Diederich, P. (2016) Contribution to the phylogeny and taxonomy of the genus Taeniolella, with a focus on lichenicolous taxa. Fungal Biology 120: 1416-1447. (IF 2015: 2.244)
20. Follak, S., Belz, R., Bohren, C., De Castro, O., Del Guacchio, E., Pascual-Seva, N., Schwarz, M., Verloove, F. & Essl, F. (2016) Biological flora of Central Europe: Cyperus esculentus L. Perspectives in Plant Ecology, Evolution and Systematics 23: 33-51. (IF 2015: 3.578)
21. Gautier, L., Lachenaud, O., van der Burgt, X. & Kenfack, D. (2016) Five new species of Englerophytum K. Krause (Sapotaceae) from central Africa. Candollea 71: 287-305. (IF 2015: 0.386)
22. Godefroid, S., Le Pajolec, S. & Van Rossum, F. (2016) Pre-translocation considerations in rare plant reintroductions: implications for designing protocols. Plant Ecology 217: 169-182. (IF 2015: 1.49)
23. Groom, Q.J., Weatherdon, L. & Geijzendorffer, I.R. (2016) Is citizen science an open science in the case of biodiversity observations? Journal of Applied Ecology. doi: 10.1111/1365-2664.12767 (IF 2015: 5.196)
24. Haelewaters, D., Zhao, S.Y., Clusella-Trullas, S., Cottrell, T.E., De Kesel, A., .... & Roy, H.E. (2016) Parasites of Harmonia axyridis: current research and perspectives. BioControl. doi:10.1007/s10526-016-9766-8. (IF 2015: 1.767)
25. Hamsher, S.E., Kopalová, K., Kociolek, J.P., Zidarova, R. & Van de Vijver, B. (2016) Revision of the genus Nitzschia in the Maritime Antarctic Region. Fottea 16: 79-102. (IF 2015: 2.026)
26. Hoehndorf, R., Alshahrani, M., Gkoutos, G.V., Gosline, G.W., Groom, Q.J., Hamann, T., Kattge, J., Mota de Oliveira, S., Schmidt, M., Sierra, S., Vos, R., Smets, E.F. & Weiland, C. (2016) The Flora Phenotype Ontology (FLOPO): tool for integrating morphological traits and phenotypes of vascular plants. Journal of Biomedical Semantics 7: 65. (IF 2015: 1.62)
27. Janssens, S.B., Groeninckx, I., De Block, P., Verstraeten, B., Smets, E.F. & Dessein, S. (2016) Dispersing towards Madagascar: Biogeography and evolution of the Madagascan endemics of the Spermacoceae tribe (Rubiaceae). Molecular Phylogenetics and Evolution 95: 58-66. (IF 2015: 3.792)
28. Janssens, S.B., Vandelook, F., De Langhe, E., Verstraete, B., Smets, E., Vandenhouwe, I. & Swennen, R. (2016) Evolutionary dynamics and biogeography of Musaceae reveal a correlation between the diversification of the banana family and the geological and climatic history of Southeast Asia. New Phytologist 210: 1453-1465. (IF 2015: 7.21)
29. Ječmenica, V., Droissart, V., Noret, N. & Stevart, T. (2016) Taxonomy of Atlantic Central African orchids 5. A new species of Angraecum sect. Conchoglossum (Orchidaceae, Angraecinae) from Gabon and Cameroon. PhytoKeys 64: 61-71. (IF 2015: 0.99)
30. Jongkind, C.C.H. (2016) Maesobotrya Liberica Jongkind (Phyllanthaceae), a new forest species from Liberia. Candollea 71: 275-279. (IF 2015: 0.386)
31. Karthick, B., Kociolek, J.P., Taylor, J.C. & Cocquyt, C. (2016) Gomphonema grande sp. nov., a new diatom (Bacillariophyta) from the Democratic Republic of the Congo, Tropical Africa. Phytotaxa 245: 187-196. (IF 2015: 1.087)
32. Kochman-Kčdziora, N., Noga, T., Zidarova, R., Kopalová, K. & Van de Vijver, B. (2016) Humidophila komarekiana sp. nov. (Bacillariophyta), a new limnoterrestrial diatom species from King George Island (Maritime Antarctica). Phytotaxa 272: 184-190. (IF 2015: 1.087)
33. Kopalová, K., Zidarova, R. & Van de Vijver, B. (2016) Four new monoraphid diatom species (Bacillariophyta, Achnanthaceae) from the Maritime Antarctic Region. European Journal of Phycology 217: 1-19. (IF 2015: 2.205)
34. Kumla, J., Suwannarach, N., Vadthanarat, S., Raspé, O. & Lumyong, S. (2016) First report of Singerocybe in Thailand. Mycotaxon 131: 205-209. (IF 2015: 0.61)
35. Leliaert, F., Tronholm, A., Lemieux, C., Turmel, M., DePriest, M.S., Bhattacharya, D., Karol, K.G., Fredericq, S., Zechman, F.W. & Lopez-Bautista, J.M. (2016) Chloroplast phylogenomic analyses reveal the deepest-branching lineage of the Chlorophyta, Palmophyllophyceae class. nov. Scientific Reports 6: 25367. (IF 2015: 5.228)
36. Lemaire, B., Van Cauwenberghe, J., Verstraete, B., Chimphango, S., Stirton, C., Honnay, O., Smets, E., Sprent, J., James, E.K. & Muthama Muasya, A. (2016) Characterization of the papilionoid-Burkholderia interaction in the Fynbos biome: The diversity and distribution of beta-rhizobia nodulating Podalyria calyptrata (Fabaceae, Podalyrieae). Systematic and Applied Microbiology 39: 41-48. (IF 2015: 3.691)
37. Li, G.J., Hyde, K.D., Zhao, R.L., Hongsanan, S., Abdel-Aziz, F.A., ..., Raspé, O. & Maharachchikumburaa, N. (2016) Fungal diversity notes 253-366: taxonomic and phylogenetic contributions to fungal taxa. Fungal Diversity 75: 27-274. (IF 2015: 6.991)
38. Lücking, R., Nelsen, M.P., Aptroot, A., Barillas de Klee, R., Bawingan, P.A., ..., Ertz, D., ... & Ventura, N. (2016) A phylogenetic framework for reassessing generic concepts and species delimitation in the lichenized family Trypetheliaceae (Ascomycota: Dothideomycetes). Lichenologist 48: 739-762. (IF 2015: 1.29)
39. Martin, H., Touzet, P., Van Rossum, F., Delalande, D. & Arnaud, J.-F. (2016) Phylogeographic pattern of range expansion and evidence for cryptic species lineages in Silene nutans in western Europe. Heredity 116: 286-294. (IF 2015: 3.801)
40. Meeus, S., Janssens, S.B., Helsen, K. & Jacquemyn, H. (2016) Evolutionary trends in the distylous genus Pulmonaria (Boraginaceae): Evidence of ancient hybridization and current interspecific gene flow. Molecular Phylogenetics and Evolution 98: 63-73. (IF 2015: 3.792)
41. Morin, S., Rosebery, J., Van de Vijver, B. & Schoefs, B. (2016) Advances in diatom biodiversity and ecology. Botany Letters 163: 69-70. (IF 2015: 0.776)
42. Noirot, M., Charrier, A., Stoffelen, P. & Anthony, F. (2016) Reproductive isolation, gene flow and speciation in the former Coffea subgenus: a review. Trees Structure and Function 30: 597-608. (IF 2015: 1.706)
43. Obbels, D., Verleyen, E., Mano, M.J., Namsaraev, Z., Sweetlove, M., ..., Ertz, D., ... & Vyverman, W. (2016) Bacterial and eukaryotic biodiversity patterns in terrestrial and aquatic habitats in the Sør Rondane
70 .
Mountains, Dronning Maud Land, East Antarctica. FEMS Microbiology Ecology 92: doi:10.1093/femsec/fiw041. (IF 2015: 3.53)
44. Otto, R. & Verloove, F. (2016) A new natural hybrid in Argemone (Papaveraceae). Phytotaxa 255: 57-65. (IF 2015: 1.087)
45. Pinto-Carbó, M., Sieber, S., Dessein, S., Wicker, T., Verstraete, B., Gademann, K., Eberl, L. & Carlier, A. (2016) Evidence of horizontal gene transfer between obligate leaf nodule symbionts. The ISME Journal 10: 2092-2105. (IF 2015: 9.328)
46. Quiroz, D., van Andel, T. & Sosef, M.S.M. (2016) Why ritual plant use has ethnopharmacological relevance. Journal of Ethnopharmacology 188: 48-56. (IF 2015: 3.055)
47. Raspé, O., Vadthanarat, S., De Kesel, A., Degreef, J., Hyde, K.D. & Lumyong, S. (2016) Pulveroboletus fragrans, a new Boletaceae species from Northern Thailand, with a remarkable aromatic odor. Mycological Progress 15: 15-38. (IF 2015: 1.572)
48. Riaux-Gobin, C., Compère, P., Jordan, R.W., Coste, M. & Yesilyurt, J.C. (2016) Cocconeis molesta Kütz., C. diaphana W.Sm. and C. dirupta W.Greg. (Bacillariophyta): type material, ambiguities and possible synonymies. European Journal of Taxonomy 204: 1-18. (IF 2015: 0.873)
49. Simo, M., Sonké, B., Droissart, V., Geerinck, D.J.L., Lowry Ii, P.P. & Stévart, T. (2016) A taxonomic revision of Angraecum section Dolabrifolia (Orchidaceae, Angraecinae), with the description of a new species from Gabon. Phytotaxa 280: 81-115. (IF 2015: 1.087)
50. Sonké, B., Droissart, V., Micheneau, C., Lowry Ii, P.P., Hardy, O.J., Plunkett, G.M. & Stévart, T. (2016) Morphometrics and molecular phylogenetics of Angraecum section Dolabrifolia (Orchidaceae, Angraecinae). Plant Systematics and Evolution 302: 1027-1045. (IF 2015: 1.361)
51. Sonké, B. & Lachenaud, O. (2016) Two New Species of Oxyanthus DC. (Rubiaceae) from Central Africa. Candollea 71: 173-180. (IF 2015: 0.386)
52. Sosef, M.S.M. (2016) Producing the Flore d'Afrique centrale, past, present and future. Taxon 65: 937-939. (IF 2015: 2.907)
53. Sosef, M.S.M. (2016) Taxonomic novelties in Central African grasses (Poaceae), Paniceae 1. Plant Ecology and Evolution 149(3): 356-365. (IF 2015: 1.162)
54. Sukhorukov, A.P., Kushunina, M. & Verloove, F. (2016) Notes on Atriplex, Oxybasis and Dysphania (Chenopodiaceae) in West-Central Tropical Africa. Plant Ecology and Evolution 149: 249-256. (IF 2015: 1.162)
55. Suwannarach, N., Kumla, J., Vadthanarat, S., Raspé, O. & Lumyong, S. (2016) Morphological and molecular evidence support a new truffle, Tuber lannaense, from Thailand. Mycological Progress 15: 827-834. (IF 2015: 1.572)
56. Taylor, J.C., Cocquyt, C. & Mayama, S. (2016) Navicula nielsfogedii J.C.Taylor & Cocquyt sp.nov., a new diatom (Bacillariophyta) from tropical and sub-tropical Africa. Fottea 16: 201-208. (IF 2015: 2.026)
57. Taylor, J.C., Cocquyt, C. & Mayama, S. (2016) New and interesting Eunotia (Bacillariophyta) from the Democratic Republic of the Congo, tropical central Africa. Plant Ecology and Evolution 149: 291-307. (IF 2015: 1.162)
58. Thongbai, B., Tulloss, R.E., Miller, S.L., Hyde, K.D., Chen, J., Zhao, R. & Raspé, O. (2016) A new species and four new records of Amanita (Amanitaceae; Basidiomycota) from Northern Thailand. Phytotaxa 286: 211-231. (IF 2015: 1.087)
59. Thongklang, N., Chen, J., Bandara, A.R., Hyde, K.D., Raspé, O., Parra, L.A. & Callac, P. (2016) Studies on Agaricus subtilipes, a new cultivatable species from Thailand, incidentally reveal the presence of Agaricus subrufescens in Africa. Mycoscience 57: 239-250. (IF 2015: 1.165)
60. Van de Vijver, B., Kopalová, K. & Zidarova, R. (2016) Revision of the Psammothidium germainii complex (Bacillariophyta) in the Maritime Antarctic Region. Fottea 16: 145-156. (IF 2015: 2.026)
61. Van de Vijver, B., Kopalová, K., Zidarova, R. & Kociolek, J.P. (2016) Two new Gomphonema species (Bacillariophyta) from the Maritime Antarctic Region. Phytotaxa 255: 209-220. (IF 2015: 1.087)
62. Van de Vijver, B., Mertens, A. & van Dam, H. (2016) Olifantiella elisabethiana, a new raphid diatom species (Bacillariophyta) observed in the Port of Antwerp (Belgium). Phytotaxa 261: 251-259. (IF 2015: 1.087)
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141. van der Meijden, R., Strack van Schrijndel, M. & Van Rossum, F. (2016) Field guide to the wild plants of Benelux. Agentschap Plantentuin Meise, 520 pp.
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143. Cambré, C. & Es, K. (2016) Oranjerieplanten. Fence 11-12: 62-65.
144. Cambré, C., Es, K. & Hidvégi, F. (2016) Les plantes d'orangerie. Jardins & Loisirs 11-12: 72-75.
145. Es, K. (2016) Ficus. Fence 6-8: 54-56.146. Es, K. (2016) Pleins feux sur les rhododendrons. Jardins
& Loisirs 4: 90-93.147. Es, K. (2016) Rododendrons, in vuur en vlam. Fence 4:
82-85.
148. Es, K. (2016) Theatrale irissen. Prachtig kleurenpalet. Fence: 59.
149. Es, K. & Hidvégi, F. (2016) Coniferen, ouder dan dinosaurussen. Fence 2-3: 76-79.
150. Es, K. & Hidvégi, F. (2016) Iris théâtraux. Une superbe palette de couleurs. Jardins & Loisirs xxx: 65.
151. Es, K. & Hidvégi, F. (2016) Les conifères, plus vieux que les dinosaures. Jardins & Loisirs 2-3: 82-85.
152. Es, K. & Hidvégi, F. (2016) Les Ficus. Jardins & Loisirs 6-8: 52-54.
153. Es, K. & Hidvégi, F. (2016) Les majestueuses serres du Jardin botanique Meise. Jardins & Loisirs 4: 70-73.
154. Es, K. & Hidvégi, F. (2016) Parels van serres: De kassen van de Plantentuin Meise. Fence 4: 64-67.
155. Van Conkelberge, L. (2016) Opnieuw Gentse knolbegonia's in Plantentuin Meise. Sierteelt & Groenvoorziening 60: 41-41.
156. Van Conkelberge, L. (2016) Focus op Belgische potchrysanten in Plantentuin Meise Sierteelt&Groenvoorziening 18: 29.
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172. Vanderborght, T. (2016) PHASEO, database for the Wild bean Collection. Data and Programming. 16 pp.
173. Vanderborght, T. (2016) Quel avenir pour les bases de données relatives aux collections vivantes? Brahms vs IrisBG. 7 pp.
174. Vanhecke, L. & Becuwe, M. (2016a) Overzicht van de floristische, vegetatiekundige, ecologische en historisch- agrarische kenmerken van sloten en poelen in het westelijk en zuidoostelijk gedeelte van het beschermde landschap Oudlandpolders van Lampernisse en van hun habitat- en natuurwaarde en kwetsbaarheid. Rapport. Agentschap Plantentuin Meise, 173 pp.
175. Vanhecke, L., Becuwe, M., Engledow, H. & Vanbillement, B. (2016b) Botanische, ecologische en landschappelijke elementen voor de opmaak van een beheersplan tot het behoud en verdere ontwikkeling van de biodiversiteit in en langs de sloten en poelen in de Beschermde Oudlandpolders van Lampernisse. Rapport. Agentschap Plantentuin Meise, 233 pp.
75 .
. Amalfi, Mario . Asselman, Sabrina . Baert, Wim . Ballings, Petra . Bawin, Yves . Bebwa Baguma, Nestor . Bellanger, Sven . Bellefroid, Elke . Bockstael,Patrick . Bogaerts,Ann . Borremans,Paul . Brouwers,Erwin . Buyle, Céline . Cambré, Chitra . Cammaerts,Thomas . Cassaer,Ronny . Clarysse,Katrien . Claus,Liliane . Cocquyt,Christine . Cremers,Stijn . Dardenne,Christel . De Backer,Rita . De Beck,Jan . De Block,Petra . De Bondt,Leen . De Coster,An . De Groote,Anne . de Haan,Myriam . Dehaes, Mimi . De Jonge,Gerrit . De Kesel,André . De Medts ,Steve . De Meeter,Ivo . De Meeter,Niko . De Meyer,Frank . De Meyere,Dirk . De Pauw,Kevin . De Smedt,Sofie . Decock,Marleen . Dehertogh,Davy . Delcoigne,Daphne . Deraet,Nancy . Derammelaere,Stijn . Derycke,Marleen . Dessein,Steven . D'Hondt,Frank . Engledow,Henry . Es,Koen . Esselens,Hans . Franck,Pieter . Gheys,Rudy . Ghijs, Dimitri . Groom, Quentin . Hanssens, Francis . Herbosch, Johan . Heyvaert, Karin . Heyvaert, Louisa
. Hoste, Ivan . Janssens, Marina . Janssens, Steven . Kaïssoumi, Abdennabi . Kleber, Jutta . Kosolosky, Chris . Lachenaud, Olivier . Laenen, Luc . Lanata, Francesca . Lanckmans, Peter . Lanin, Lieve . Lanin, Myriam . Lanin, Peter . Leliaert, Frederik . Le Pajolec, Sarah . Leyman, Viviane . Lips, Jimmy . Lucas,Glen . Looverie, Marleen . Maerten, Christophe . Mertens, Micheline . Mombaerts, Marijke . Ntore, Salvator . Olievier, Bart . Pauwels, Geert . Peeters, Katarina . Peeters, Marc . Postma, Susan . Puttemans, Barbara . Puttenaers, Myriam . Reusens, Dirk . Reynders, Marc . Robberechts, Jean . Ronse, Anne . Ryken, Els . Saeys, Wim . Schaillée, David . Scheers, Elke . Schoemaker, Erika . Schoevaerts, Johan . Schuerman, Riet . Semeraro, Alexia . Seynaeve, Isabelle . Sosef, Marc . Speliers, Wim . Steppe, Eric . Stevens, Kenny . Stoffelen, Piet . Swaerts, Danny . Swaerts, Wouter . Tavernier, Wim . Thiebackx, Mattehw . Tilley, Maarten . Tytens, Liliane . Van Belle, Nand . Van Caekenberghe, Frank . Van Campenhout, Geert
. Beau, Natacha . Charavel, Valérie . Degreef, Jérôme . Denis, Alain . Diagre, Denis . Dubroca, Yaël . Ertz, Damien . Etienne, Christophe . Fabri, Régine . Fernandez, Antonio . Fraiture, André . Galluccio, Michele . Gerstmans, Cyrille . Godefroid, Sandrine . Hanquart, Nicole
. Hidvégi, Franck . Jospin, Xavier . Lahaye, Chantal . Lekeux, Hubert . Magotteaux, Denis . Mamdy, Guillaume . Orban, Philippe . Raspé, Olivier . Rombout, Patrick . Salmon, Géraud . Stuer, Benoît . Telka, Dominique . Van Onacker, Jean . Van Rossem, Fabienne . Vanderborght, Thierry
Personnel de la Communauté flamande
Personnel de la Communauté française
L'équipe du Jardin
. Van Damme Vivek, Seppe . Van De Kerckhove, Omer . Van De Vijver, Bart . Van De Vyver, Ann . Van den Borre, Jeroen . Van den Broeck, Dries . Van den Broeck, Mia . Van Den Troost, Gery . Van Der Beeten, Iris . Van der Jeugd, Michael . Van der Plassche, Thierry . Van Eeckhoudt, Jos . Van Eeckhoudt, Lucienne . Van Grimbergen, Dieter . Van Hamme, Lucienne . Van Herp, Marc . Van Hove, Daniel . Van Hoye, Manon . Van Humbeeck, Jos . Van Humbeeck, Linda . Van Kerckhoven, Ken . Van Opstal, Jan . Van Ossel, Anja . Van Renterghem, Koen . Van wal, Rita . Van Wambeke, Paul . Vandelook, Filip . Vanden Abeele, Samuel . Vandendriessche, Yuri
. Vanderstraeten, Dirk . Vanwinghe, Petra . Verdickt, Nathalie . Verdonck, Carina . Verissimo Pereira, Nuno . Verlinden, Kevin . Verlinden, Willy . Verloove,Filip . Vermeerbergen, Jochen . Vermeersch, Bart . Versaen, François . Versaen, Ilse . Verschueren, Alice . Verstraete, Brecht . Verwaeren, Leen . Vissers, Dany . Vleminckx, Kevin . Vleminckx, Sabine . Vloeberghen, Jos . Willems, Stefaan . Zérard, Carine
76 .
. Benedetti Sofia . Birimgamine Mugoli
Elisabeth . Bukasa Odiia Axel . Chuankid Boontiya . Ding Ding Lu . Duhin Audrey . Erkelbout Kurt . Etienne Elisa . Finet Elliot . Foets Jasper . Heylen Annelies . Hoebeke Laura . Jacquemyns Maxim . Lebrun Thibault . Marien Toon . Masy Cindy
. Mazy Maxim . Oguzhan Turk . Pinnck Kris . Slepcevic Julie . Temple Sophie . Thongbai Benharong . Tiebackx Matthew . Vadthanarat Santhiti . Van De Vondel Lieven . Van Den Broucke Wein . Vandenberghe Kevin . Verelst Tim . Yian Gouve Claver
. Ait Aadi, Aïcha . Chahbouni, Jaouad . De Braekeler, Jolien . De Dobbeleer, Nele . De Neve, Elke . De Neve, Jo . De Pauw, Karen . De Raedt, Laura . Decoene, Isaak . Foets, Jasper . Geels, Alexandra . Geeroms, Jonathan . Glodé, Quentin . Gouwy, Queenie . Heylen, Annelies . Hoebeke, Laura . Jacquemyns, Maxim . Lambrecht, Vincent . Lanckmans, Jonas . Lanckmans, Simon . Lu, Ding-Ding . Lucas, Glen
. Mariën, Toon . Masy, Cindy . Masy, Kelly . Masy, Sven . Masy, Tim . Merckx, Jef . Mertens, Arne . Poppeliers, Sanne . Praet, Eline . Rombout, Fiona . Sax, Yannick . Scheere, David . Stevens, Laurenz . Telka, Shane . Telka, Tasha . Turk, Oguzhan Abdulmelik . Van den Driessche, Anouk . Van Den Eynde, Wouter . Van Dijk, Jesper . Van Thielen, Tessa
. Aerts, Lutgarde . Bailly, Francine . Belmans, Lucie . Berckx, Anna-Maria . Bonnin, Jacques . Boyker, Viktor . Buekenhoudt, Marijke . Buelens, Luc . Cammaerts, Jean Pierre . Cammaerts, Lisette . Cappelleman, Ingrid . Claes, Philippe . Claessens, Alfons . Coen, Marie-Laure . Cuvry, Bruno . De Beer, Dirk . De Boeck, Marc . de Borman, Sandrine . De Cock, Marianne . De Cuyper, Jef . De Hondt, Eugeen . de Lominne de Bisc, Percy . De Ronghé, Rose-Marie . De Smet, Françoise . De Wit, Daniël . Dehaes, Mimi . Delière, Sandra . Devolder, Christiane . Doutrelepont, Hugues . Du Bois, Martine . Dumont, Anne Marie . Durant, Daniël . Edmunds, Clive . Engels, Maria-Helena . Erpelding, Nathalie . Exsteen, Walter . Fabré, Lisette . Gheysens, Godelieve . Girotto, Alberto . Goossens, Flor . Gorteman, Anne-Marie . Guillaume, Michel . Gyssens, Paola . Hendricx, Philippe . Hoffstadt, Jacqueline . Horions, Christiane . Houben, Guido . Huriaux, Thierry . Jacobs, Ludo . Jessen, Georgette . Kozloski, Elisabeth . Laureys, Myriam . Le Clef, Amaury . Lecomte, Josiane . Lenaerts, René . Lepage, Pierre . Lokadi, Valère . Lucas, Mireille . Mager, Gertrude . Malevez, Philippe . Maton, Bernard
. Mattheeuws, Anne . Meira Y Duran, Octavio . Mignolet, Vinciane . Minost, Claire . Moesen, Piet . Mortelmans, Bieke . Moulaert, Colette . Narmon, Gisèle . Peeters, Henrica . Petri, Vitalija . Putman, Didier . Ray, Anne . Roeck, Robert . Roggemans, Martine . Rombauts, Luc . Saintrond, Dominique . Scheers, Patricia . Scheiba, Maria . Schotte, Marleen . Sevenants, Emiel . Seynaeve, Isabelle . Shutt, Richard . Speeckaert, Claudine . Simon, Daniel . Snyers, Ludo . Sonemann, Anja . Sroka, Gabriela . Sterckx, Marie-Louise . Strack, Maarten . Swyncop, Muriël . Tavernier, Paul . Thielemans, Lea . Tielemans, Elza . Valle Moro, Maria . Van Asch, Solange . Van Camp, Karel . Van Campenhout, Wilfried . Van Capellen, Gisèle . Van Conkelberghe, Luc . Van De Casteele, Geertrui . Van der Straeten, Elza . Van Kerckhoven, Leo . Van Lier, René . Van Rossem, Maria . Vandeloo, Rita . Vanden Baviere, Cécile . Vanden Baviere, Nelly . Vandeweghe, Sylverster . Vanderstukken, Christel . Vanhoucke, Wendy . Vereschaka, Kateryna . Verlinden, Hugo . Verswyvel, Myriam . Vivignis, Patrick . Wagemans, Emiel . Wagemans, Philip . Wilfert, Sandra . Würsten, Bart . Wymeersch, Miet
Stagiaires
. Ensslin Andreas
Visiting postdocs
Etudiants jobistes
Bénévoles
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. Bailly, Francine . Baumers, Maarten . Benit, Danielle . De Boeck, Marc . De Cock, Marianne . De Cuyper, Jef . Delière, Sandra . Doutrelepont, Hugues . Geernaert, Inge . Kozloski, Elisabeth . Loconte, Francesco . Mortelmans, Bieke
. Proost, Alida . Silverans, Michel . Steensels, Steven . Van Conkelberge, Luc . Vandeloo, Rita . Van den Broeck, Martine . Van Der Herten, Frank . Van de Vijver, Martine . van Lidth, Bénédicte . Verschueren, Frans . Wayembergh, Lisiane . Wymeersch, Miet
. Billiet, Frieda . Champluvier, Dominique . Compère, Pierre . Geerinck, Daniel . Jongkind, Carel . Kopalová, Katerina . Malaisse, François . Pauwels, Luc . Rammeloo, Jan . Robbrecht, Elmar . Sanín, David
. Sharp, Cathy . Sonké, Bonaventure . Sotiaux, André . Stévart, Tariq . Vanderpoorten, Alain . Vanderweyen, Arthur . Vanhecke, Leo . van der Zon, Ton . Verstraete, Brecht . Vrijdaghs, Alexander
Collaborateurs scientifiques bénévolesGuides
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Notre mission
Nos valeurs
Explorer, étudier et décrire le monde végétal, le préserver et le faire connaître pour construire ensemble un avenir durable.
Le Jardin botanique Meise en quelques mots
Un Jardin botanique riche de son passé…L’histoire du Jardin botanique Meise remonte à 1796. L’institution est plus ancienne que la Belgique et elle bénéficie de plus de deux siècles d’expérience. Le domaine de 92 hectares abrite des bâti-ments historiques, notamment un château dont le donjon remonte au 12e siècle.
Des collections uniques…L’herbier du Jardin botanique abrite quelque 4 millions de spé-cimens, comprenant notamment le plus grand herbier de roses du monde et d’importantes collections historiques du Brésil et d’Afrique centrale. Le Jardin botanique a aussi une bibliothèque spécialisée comptant plus de 200 000 volumes, avec des publica-tions allant du 15e siècle à nos jours.
Conserver les plantes pour l’avenir…Le Jardin botanique conserve plus de 18 000 espèces de plantes vi-vantes, parmi lesquelles de nombreuses espèces menacées, comme l’encéphalartos de Laurent (Encephalartos laurentianus). Le Jardin botanique a une collection de référence au niveau mondial de graines de haricots sauvages.
Une institution scientifique qui étudie les plantes et les champignons…
Les activités de nos scientifiques couvrent le monde entier, de l’Antarctique jusqu’aux forêts tropicales du Congo. Leur travail se concentre sur l’identification correcte et scientifique des espèces. Quelles sont les caractéristiques d’une espèce ? Combien d’es-pèces existe-t-il ? Comment pouvons-nous distinguer une espèce d’une autre ? Aucune activité économique basée sur les végétaux ou des produits dérivés des végétaux ne pourrait avoir lieu sans répondre à ces questions fondamentales. Attribuer un nom scien-tifique à une espèce est la clé des connaissances à son sujet. L’iden-tification correcte des espèces nous aide à distinguer les espèces vénéneuses des espèces médicinales apparentées ou à identifier les espèces menacées qui nécessitent une protection.
Le partage des connaissances sur les plantes…Le Jardin botanique reçoit chaque année environ 100 000 visiteurs. La plupart connaît surtout l’existence des collections extérieures et les serres, mais il y a beaucoup plus à découvrir ! Nos scienti-fiques partagent avec passion leurs connaissances avec le public. Le Jardin botanique a développé une série d’outils qui permettent de diffuser la connaissance sur les plantes de façon efficace et sensibi-lisent le public à la nécessité de la conservation des plantes. Notre site web www.jardinbotanique.be offre un aperçu des activités en cours.
Une équipe, une mission
En tant que collaborateurs du Jardin botanique, nous mettons ensemble nos talents pour réaliser notre mis-sion. Nous déterminons de concert les objectifs et nous sommes conjointement responsables de leur réa-lisation.
Le respect de la diversité
Nous avons de la considération et du respect pour toutes les personnes que nous côtoyons. Nous valori-sons leur individualité et leur diversité. Nos collègues sont des partenaires professionnels avec qui nous inter- agissons avec respect.
Un service ciblé
Dans l’accomplissement de nos tâches et le dévelop-pement de nouvelles idées, nous avons à l’esprit les besoins et les attentes de nos collaborateurs et de nos clients.
Un engagement pour l’environnement
En tant que professionnels dans le domaine nous por-tons tous une responsabilité pour garantir un envi-ronnement sain aux personnes et aux plantes. Nous sommes un exemple et une référence à l’intérieur et à l’extérieur de notre institution.
Une communication ouverte
Tant dans notre travail quotidien que dans la prise de décisions, nous communiquons ouvertement et honnê-tement. L’information dont nous disposons est un bien commun que nous partageons avec toute personne à qui elle peut être utile. Nous discutons des problèmes que nous rencontrons et cherchons, ensemble, des so-lutions. Nous sommes discrets lorsque c’est nécessaire.
Viser l’excellence
Nous atteignons nos objectifs de manière efficiente, intègre et avec professionnalisme. À cette fin, nous évaluons notre fonctionnement de manière critique et osons faire des ajustements si nécessaire. Nous sommes ouverts aux remarques constructives émanant tant de l’intérieur que de l’extérieur.
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Conseil scientifique
Conseil d'administration
Représentants des universités de la Communauté flamande
Geert Angenon – Vrije Universiteit Brussel
Olivier Honnay – KU Leuven
Ivan Nijs – Universiteit Antwerpen
Mieke Verbeken (president)– Universiteit Gent
Représentants des universités de la Communauté française
Frédérik De Laender – Université de Namur
Pierre Meerts – Université libre de Bruxelles
Claire Périlleux – Université de Liège
Renate Wesselingh – Louvain-la-Neuve
Représentants internationaux
Pete Lowry – Missouri Botanical Garden, USA
Michelle Price – Conservatoire et Jardin botaniques
de la Ville de Genève, Switzerland
Erik Smets – Naturalis The Netherlands
Représentants du Jardin botanique Meise
Elke Bellefroid
Petra De Block
Jérôme Degreef
Régine Fabri
SecrétaireSteven Dessein
Mark Andries – commissaire du gouvernement
Steven Dessein – secrétaire
Véronique Halloin – membre
Chantal Kaufmann – membre
Jan Rammeloo – president
Jan Schaerlaekens – membre
Raf Suys – commissaire du gouvernement
Ann Van Dievoet – membre
Mieke Van Gramberen – membre
Yoeri Vastersavendts – membre
Mieke Verbeken – membre
Renate Wesselingh – membre
© Jardin botanique Meise, 2017
Texte: Jardin botanique Meise & BotanicalValues
Ce rapport est également disponible en néerlandais et en anglais et peut être téléchargé à partir de notre site web http://www.jardinbotanique.be
Le Jardin botanique accomplit ses missions avec le soutien de la Communauté flamande et de la Communauté française
Imprimé sur papier recyclé certifié FSC avec des encres à base végétale, sans alcool IP ni solvant.
Jardin botanique MeiseNieuwelaan 38, 1860 Meise
www.jardinbotanique.be