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Jazz UN JAZZ'IVERSAIRE EXTRAORDINAIRE Sous la direction du pianiste et compositeur Danilo Pérez, la fine fleur du jazz contemporain a présenté le spectacle Jazz 100 – The music of Dizzy, Ella, Mongo and Monk, mercredi 8 février, à 20 heures, dans la Grande Salle de l’Arsenal de Metz. © Cyrille Guir Danilo Pérez a réuni un groupe d'artistes pour fêter le centième anniversaire du trompettiste Dizzy Gillespie, d'Ella Fitzgerald, “The First Lady of Song“, du percussionniste Mongo Santamaria et du pianiste Thelonious Monk. Le pianiste Danilo Pérez a décidé de former un septet célébrant les différents styles de jazz (bee- bop, jazz afro-cubain...) à travers des titres emblématiques de ces icônes du jazz moderne. Pour ce faire, il s'est entouré de six musiciens internationaux de la scène jazz actuelle : Chris Potter (saxophone ténor), Avishai Cohen (trompette), Robin McKelle (chant), Ben Street (contrebasse), Adam Cruz (batterie) et Roman Diaz (percussions). Un musicien engagé Pendant 1 heure 30, Danilo Pérez qui a eu la chance de travailler dans les années 90 avec Dizzy Gillespie, a réinterprété une sélection de morceaux auxquels il a ajouté un feeling afro- cubain. Les improvisations brillantes proposées au public ont montré la générosité des artistes. Générosité que Danilo Pérez partage avec des jeunes en difficultés dans le cadre d'une association humanitaire. En effet, grâce à la Fundacion Danilo Pérez, cette jeunesse se voit offrir une perspective d'avenir en travaillant dans le milieu musical. Aussi, c’est tout naturellement qu’un hommage à Martin Luther King a été interprété avec beaucoup d'émotion par les musiciens ; les spectateurs ne s'y sont pas trompés et ont applaudi chaleureusement cette chanson d'Ella Fitzgerald célébrant l'engagement de Martin Luther King contre la ségrégation. Sous la lumière bleue, la voix de la chanteuse américaine Robin Mckelle rayonne dès les premières notes de It’s Up To Me and You. Moment d'émotion ! L'incroyable prestation d'artistes talentueux Face aux musiciens décontractés, Danilo Pérez encourage le groupe réuni au milieu de la scène. Dans un décor sobre, ce sont les projecteurs qui mettent en valeur les solos du percussionniste rappelant la chaleur de l'Afrique et de l’Amérique du Sud. Sur scène, l'ambiance est conviviale, « comme à la maison », et les percussionnistes, cubain et américain – dont on a pu apprécier la performance remarquable – font participer toute la salle sous la forme d’un “call and response“. Le public, d’ailleurs très attentif, se balance ainsi au rythme des grands standards du jazz comme l’entraînant Off Minor et se laisse bercer par le très doux Round Midnight. Ces artistes d'exception donnent une impression d'unité et la salle comble, réceptive, se manifeste portée par le rythme, contribuant même à donner à l’Arsenal une ambiance de club de jazz. Pour le final de ce spectacle dynamique, les solistes sont mis en valeur tour à tour dans les splendides chorus d'Afroblue de Mongo Santamaria. Un concert réussi à l’issue duquel le public, ravi, a pu rencontrer les artistes en toute simplicité dans le grand hall © Cyrille Guir Article réalisé par la classe de 3 e 2 du Collège Pierre Brossolette de Réhon

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Jazz UN JAZZ'IVERSAIRE EXTRAORDINAIRE

Sous la direction du pianiste et compositeur Danilo Pérez, la fine fleur du jazz contemporain a présenté le spectacle Jazz 100 – The music of Dizzy, Ella, Mongo and Monk, mercredi 8 février, à 20 heures, dans la Grande Salle de l’Arsenal de Metz.

© Cyrille Guir

Danilo Pérez a réuni un groupe d'artistes pour fêter le centième anniversaire du trompettiste Dizzy Gillespie, d'Ella Fitzgerald, “The First Lady of Song“, du percussionniste Mongo Santamaria et du pianiste Thelonious Monk. Le pianiste Danilo Pérez a décidé de former un septet célébrant les différents styles de jazz (bee-bop, jazz afro-cubain...) à travers des titres emblématiques de ces icônes du jazz moderne. Pour ce faire, il s'est entouré de six musiciens internationaux de la scène jazz actuelle : Chris Potter (saxophone ténor), Avishai Cohen (trompette), Robin McKelle (chant), Ben Street (contrebasse), Adam Cruz (batterie) et Roman Diaz (percussions). Un musicien engagé

Pendant 1 heure 30, Danilo Pérez qui a eu la chance de travailler dans les années 90 avec Dizzy Gillespie, a réinterprété une sélection de morceaux auxquels il a ajouté un feeling afro-cubain. Les improvisations brillantes proposées au public ont montré la générosité des artistes. Générosité que Danilo Pérez partage avec des jeunes en difficultés dans le cadre d'une association humanitaire. En effet, grâce à la Fundacion Danilo Pérez, cette jeunesse se voit offrir une perspective d'avenir en travaillant dans le milieu musical. Aussi, c’est tout naturellement qu’un hommage à Martin Luther King a été interprété avec beaucoup d'émotion par les musiciens ; les spectateurs ne s'y sont pas trompés et ont applaudi chaleureusement cette chanson d'Ella Fitzgerald célébrant l'engagement de

Martin Luther King contre la ségrégation. Sous la

lumière bleue, la voix de la chanteuse américaine

Robin Mckelle rayonne dès les premières notes

de It’s Up To Me and You. Moment d'émotion !

L'incroyable prestation d'artistes talentueux Face aux musiciens décontractés, Danilo Pérez encourage le groupe réuni au milieu de la scène. Dans un décor sobre, ce sont les projecteurs qui mettent en valeur les solos du percussionniste rappelant la chaleur de l'Afrique et de l’Amérique du Sud. Sur scène, l'ambiance est conviviale, « comme à la maison », et les percussionnistes, cubain et américain – dont on a pu apprécier la performance remarquable – font participer toute la salle sous la forme d’un “call and response“. Le public, d’ailleurs très attentif, se balance ainsi au rythme des grands standards du jazz comme l’entraînant Off Minor et se laisse bercer par le très doux Round Midnight. Ces artistes d'exception donnent une impression d'unité et la salle comble, réceptive, se manifeste portée par le rythme, contribuant même à donner à l’Arsenal une ambiance de club de jazz. Pour le final de ce spectacle dynamique, les solistes sont mis en valeur tour à tour dans les splendides chorus d'Afroblue de Mongo Santamaria. Un concert réussi à l’issue duquel le public, ravi, a pu rencontrer les artistes en toute simplicité dans le grand hall

© Cyrille Guir

Article réalisé par la classe de 3e2

du Collège Pierre Brossolette de Réhon