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Je Pose Pour Un Dessin érotique

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La communion érotique intellectuelle qui peut naître entre un artiste et son modèle est bien différente d'une relation physique d'ordre purement sexuel...

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Je pose pour un dessin érotique...

- Bonjour, je suis votre modèle- Ah, je vous attendais. Montez au second étageIl y eut un déclic dans la porte et le parlophone s’éteignit. Je poussai la porte et gravis

l’escalier devant moi. C’était la première fois que je rencontrais cet artiste qui avait priscontact avec moi via une petite annonce. Au téléphone, l’homme m’avait paru sérieux etmotivé. J’avais donc accepté de poser nu pour lui. Ayant dépassé le premier étage, je levai latête et le vis : grand, plutôt sec, l’air à la fois sévère et avenant.

Il me tendit la main en esquissant un léger sourire- Enchanté. Entrez donc.Il s’effaca devant moi pour me laisser pénétrer dans un vaste living meublé et décoré

avec goût. Je me dirigeai vers l’endroit le plus lumineux où deux grands divans se trouvaientde part et d’autre d’une table basse rectangulaire.

- Vous prendrez bien quelque chose ? Café, thé, orangeade ?- Un verre d’eau plate ou gazeuse me suffira- Je suis à vous dans une minute. Vous pouvez vous débarrasser.Nous étions en été et je ne portais qu’un t-shirt à même la peau. Je compris donc que

mon hôte m’invitait d’emblée à me déshabiller. Avisant une chaise, juste à côté, j’y déposaimon t-shirt et mon jean, laissant mes chaussettes et mes santiags juste à côté. Ne sachant s’ilme faudrait aller dans une autre pièce et si j’aurais à croiser d’autres personnes, à tout hasardje conservai mon minislip.

Je restai debout, près d’un des divans, regardant autour de moi quelques élémentsd’une décoration très classique. L’homme revint, portant un plateau sur lequel il y avait unverre d’eau et une tasse de thé fumant. Il le déposa sur la table basse, se redressa et se tournaensuite vers moi.

- Laissez-moi vous observer un moment...Instinctivement, pour lui faciliter les choses et lui prouver que j’étais parfaitement à

l’aise, je croisai les mains derrière la tête. Il s’était mis de manière à me voir de trois quartprofil. Lentement, méthodiquement, sans dire un mot, son regard balaya chaque partie de moncorps. Puis il changea de position pour m’observer de dos. Après quelques instants, il pivota ànouveau et se retrouva à faible distance en face de moi. D’un geste mesuré, sans précipitation,il passa deux doigts de chaque main sous l’élastique de mon slip et baissa celui-ci jusqu’à mi-cuisses. Il se recula un peu, observa mes parties génitales comme il avait observé tout le restede mon corps et passa à nouveau derrière moi sans doute pour regarder mes fesses.

- Vous êtes bien comme vous me l’aviez décrit au téléphone, c’est parfait dit l’hommeen me contournant à nouveau. Puis, se penchant vers le plateau qui était sur la table il prit latasse de thé et ajouta, en s’asseyant et en m’invitant à faire de même :

- Vous pouvez rester nu, nous ne serons pas dérangés. Je retirai donc complètement mon slip, le lançai sur mon jean à deux pas de là et

m’assis devant l’homme.

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Tout en sirotant son thé, mon vis-à-vis me parla posément de sa passion pour le nuérotique masculin, à ses yeux peu et mal exploité. Il trouvait qu’un homme nu était beau etqu’à travers son érection il pouvait révéler un mélange troublant de force et de fragilité. Je fusheureux de constater que nous partagions de toute évidence les mêmes idées. Après une petitedizaine de minute de conversation paisible, l’homme posa sa tasse sur le plateau et me lança :

- Bien. Nous commençons ? Je me levai, comme lui. Il me fit signe de le suivre et m’entraîna dans une pièce juste

à côté, bien différente de la précédente. Elle ressemblait un peu à un grenier en désordre, avecça et là, un nombre important de rouleaux de papier, de cartons, de cadres vides... Il y avait làquelques meubles très simples et rustiques comme un banc, une chaise, une table. Au centrede la pièce éclairée par une coupole s’ouvrant dans le toit, trônait un chevalet et un tabouretréglable en hauteur. L’homme se saisit du banc et le plaça à angle droit contre un mur, devantson chevalet. Puis il prit un gros coussins qu’il plaça sur ce banc et contre le mur.

- Asseyez-vous à califourchon sur ce banc, le dos contre le mur et le torse légèrementincliné

Je fis comme l’homme me l’avait demandé.- Moins incliné le torse, oui, ainsi, c’est parfait. L’homme déplaça un peu son chevalet pour pouvoir me voir sous un angle qui lui

convenait et il ajusta son tabouret en hauteur avant de s’asseoir dessus. Il me regarda unmoment puis revint vers moi, saisit mes pieds aux chevilles et les recula de telle sorte quemes genoux remontèrent. Il retourna s’asseoir et me regarda de nouveau. Il eut un aircontrarié et revint à nouveau vers moi. Cette fois il pressa légèrement sur mes genoux pourécarter mes cuisses au maximum. S’étant assis à nouveau, il parut satisfait.

- C’est exactement ce qu’il faut. Je ne représenterai qu’une partie de vos cuisses etvotre torse, mais pas les bras. Ne vous souciez donc pas de la position de vos bras ni de votretête. En revanche je souhaiterais vous représenter en érection. Vous m’avez dit que vousacceptiez cela, n’est-ce pas ?

- Oui, pas de problème.- Dans ce cas, nous pouvons commencer...Sans le moindre embarras et de la manière la plus naturelle qui soit, je commençai à

me caresser des deux mains. Mon érection fut bientôt complète.- Désirez-vous que je sois simplement en érection ou préférez-vous que je sois très

excité ?- Je préférerais évidemment vous voir très excité, mais souvenez-vous que la priorité

est que vous demeuriez longtemps en érection.Sachant ce que je pouvais faire dans de telles circonstances, je décidai de

m’abandonner totalement au plaisir et, lentement, je fermai les yeux... La pièce ne fut bientôtplus remplie que du bruit de ma forte respiration et de mes gémissements auxquelss’ajoutaient les crissements du fusain sur la feuille.

Il en fut ainsi un quart d’heure ou vingt minutes. J’entendis alors un claquement secqui provenait du chevalet. J’ouvris les yeux et vis que l’homme venait de poser son fusain etme regardait intensément. Lentement, il se leva et s’approcha de moi. Arrivé à mes côtés, ilmit un genou à terre et, délicatement, il posa sa main droite sur mon épaule gauche et la fittourner à ce niveau, comme pour étudier la structure de l’articulation. Puis il descendit versma poitrine en s’attardant un peu au niveau du sternum et des mamelons. Je compris sonintention d’explorer manuellement mon anatomie et, pour lui en laisser toute liberté, je croisailes mains au-dessus de la tête. L’homme descendit le long de mes côtes, comme s’il lescomptait une à une puis se dirigea bien plus bas jusqu’à l’os en saillie de mon bassin sur

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lequel il s’arrêta un moment. De là, il partit vers la cuisse, avança jusqu’au genou sur lequel ils’attarda pour ensuite descendre jusqu’au mollet. Il procédait sans précipitation, de manièredouce et précise, avec méthode, effleurant ou pressant profondément selon les endroits,comme l’aurait fait un kinésithérapeute à la recherche d’un point douloureux chez un patient.De ma cheville, il remonta un peu plus rapidement vers le genou et la cuisse et, arrivé au-dessus de celle-ci, il glissa du bout des doigts le long de l’aine jusqu’à effleurer mestesticules. A ce moment-là, il quitta des yeux mon corps et me regarda droit dans les yeuxcomme s’il attendait de moi une autorisation. Je lui fis un léger sourire auquel il répondit demême avant de tourner à nouveau ses yeux vers sa main qui commença à palper délicatementmes bourses. Puis il remonta lentement le long de la verge et la serra dans sa main, commepour en évaluer la rigidité. Enfin il pressa mon gland deux ou trois fois du bout des doigts etme regarda à nouveau. Alors il me fit un grand sourire, comme s’il était comblé de joie. Il seredressa et me dit :

- Continuons, voulez-vous ?Il retourna à son chevalet et recommença à travailler, pendant que, de mon côté, je

basculais à nouveau progressivement dans un plaisir extrême nullement simulé.Les choses durèrent encore ainsi un bon quart d’heure puis, à nouveau, j’entendis le

claquement du fusain que l’on pose. J’ouvris les yeux. L’homme me regardait intensément,comme précédemment. Après un court instant il se leva et lança :

- Faisons un break, voulez-vous ? Venez...Et il quitta la pièce pour rejoindre celle où nous avions bavardé ensemble au début. Je

le suivis tout en continuant à me manipuler légèrement pour faire baisser mon excitation.- Allongez-vous sur le ventre, dans le divan.Je fis comme il le souhaitait en plaçant mes mains sous mon menton. Je sentis les

siennes se poser sur mes épaules. A nouveau, il explora mon anatomie en descendant desépaules vers les omoplates et de là tout au long de ma colonne vertébrale jusqu’aux fesses.Arrivé à celles-ci, il les malaxa longuement en tous sens pour en découvrir les structures puis,enfin, il me les écarta et, des deux pouces, il entre-ouvrit mon anus. Je n’en conçus aucunegène, conscient qu’un modèle, lorsqu’il pose, dévoile bien souvent cette partie de sonanatomie sans même s’en rendre compte. Qui ne peut assumer ce genre de chose ne doit pasenvisager de poser nu, surtout pour des oeuvres érotiques...

- C’est bien. Nous allons poursuivre notre travail.L’homme qui s’était assis sur le bord du divan se releva et je le suivis. Nous

pénétrâmes à nouveau dans son atelier et je repris la pose. Il me regarda un moment, corrigeala position d’un de mes pieds et recommença à dessiner. Tandis qu’une fois de plus jem’abandonnais à un plaisir délicieux, je remarquai que, peu à peu, les crissements du fusainsur le papier faisaient place à des bruits de frottement. L’homme était en train de travailler lesombres en frottant le papier de ses mains. Ces nouveaux bruits durèrent au moins une dizainede minutes puis il y eut un long silence que l’homme finit par interrompre.

- J’en ai terminé. Si vous voulez venir voir...J’ouvris les yeux mais ne bougeai pas. Il me fallut en effet quelques secondes pour me

calmer. J’allai ensuite vers le chevalet et ne pus retenir une exclamation admirative. Bien quecentrée sur un pénis en érection, l’oeuvre n’avait à mon sens rien de choquant ni même dedérangeant. Elle exprimait avant tout la vie et la puissance virile avec tout ce qu’elle avait derespectable et de fragile...

Nous restâmes l’homme et moi côte à côte une minute en silence. Toute parole auraitété superflue ou d’une banalité de nature à tuer le charme qui nous remplissait. Nous avionsconscience, tous les deux, d’avoir participé ensemble à la création d’une belle oeuvre érotiqueà la gloire de l’homme, dans ce qu’il a à la fois de sacré et de mystérieux.

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- Retournons dans le salon voulez-vous ?Cette fois, je précédai l’homme qui s’était attardé derrière moi.- Allongez-vous sur le dos, dans le divanJe fis comme il m’avait dit, en mettant cette fois mes mains derrière la nuque et en

relevant un genou contre la paroi verticale du divan, dans une attitude très décontractée.L’homme me suivit avec son tabouret de chevalet qu’il plaça à mes côtés et dont il fitdescendre le siège au niveau minimum. Il s’assit dessus, me fit un bref sourire, puis refermaaussitôt avec douceur sa main droite autour de mon sexe tandis que de la gauche ilcommençait à me caresser les testicules. Lentement, il me ramena au niveau d’excitation quej’avais atteint lorsque je posais devant lui. Comme je ne lui cachais rien de mon plaisir et queje ne lui jouais pas non plus la comédie, il put moduler ses caresses de telle sorte qu’il memaintint longtemps dans cet état. Mes cuisses tremblaient et j’étais périodiquement secoué despasmes musculaires violents qui faisaient se redresser tout mon torse. Il aurait sans doute puprolonger davantage encore, mais un moment donné il fit en sorte que je dépasse cette limiteet que j’éjacule. Il ne cessa pas de suite ses caresses et pressa tout au long de mon urètre pourbien en évacuer le sperme. Puis il m’abandonna un court instant et revint avec un rouleau depapier essuie-tout qu’il me tendit. Il me regarda m’essuyer, sans mot dire. Puis je m’assis.

- J’espère que vous aurez compris que j’ai fait cela pour vous remercier d’avoir posési librement devant moi et m’avoir permis de réaliser un travail dont je suis enchanté ?

- Je comprends, bien sûr. Disons que ce fut un échange de bons procédés...- Un échange, le mot est juste. C’était une manière aussi de prolonger et de renforcer

la communion intellectuelle érotique que nous avons développée tout au long de notrerencontre.

- Ah, je vois avec plaisir que nous sommes sur la même longueur d’onde. Vous savez,lorsque je pose, je m’offre à l’artiste comme quand on offre un cadeau précieux à quelqu’un,en toute confiance, les mains tendues vers cette personne.

- Oui, et j’ai si fortement apprécié ce cadeau que j’ai voulu vous en remercier à lahauteur du plaisir que vous m’avez fait.

Je me levai. Je commençais à débander et un peu de liquide coula encore de monsexe. Je l’essuyai à nouveau puis me rhabillai. Nous nous serrâmes la main.

- Je vous remercie encore pour votre visite. Je vous recontacterai pour un autre dessind’ici quelques semaines...

- Quand vous voudrez. Au revoir !

Carl,nudiste et modèle belge.