Jean-Baptiste HENRIOT BEES 2° ATHLETISME

0 5 4 1 1 0 0 9 9

x HENRIOT Jean-Baptiste

200, rue nationale 5 7 6 0 0

0 9 5 1 3 9 0 9 3 3 06 85 22 14 37

FORBACH

jibemon@free.fr

Madame, Monsieur Mon projet de passer mon BEES 2° athlétisme a émergé il y a quelques années. Professionnel dans l’athlétisme depuis 11 ans maintenant, il était important pour moi de progresser dans ma carrière. Au fur et à mesure j’ai passé les diplô-mes nécessaires : le BEES 1° en 2005, le DEJEPS l’an dernier que j’ai pu faire valider grâce à mon expérience ac-quise, la voie était donc toute tracée pour que je puisse me présenter au BEES 2° cette année. Plusieurs solutions se sont proposées à moi :

• Reprendre mes études pour passer une licence STAPS afin d’avoir l’équivalence du tronc commun du BEES 2°, ensuite, j’aurais pu me présenter à l’examen spécifique athlétisme. Cette solution m’était impossible par rapport à mon travail très prenant.

• Suivre la formation tronc commun du BEES 2° au CREPS de Nancy afin de pouvoir me présenter par la suite à l’examen spécifique athlétisme. Là aussi solution négative pour la même raison cité ci -dessus.

• La dernière solution fut pour moi la meilleure : Présenter un dossier VAE afin d’obtenir l’ensemble du di-plôme BEES 2° option Athlétisme. Ainsi j’ai pu travailler à mon rythme, en fonction des périodes de compéti-tions, et ainsi organiser mon emploi du temps pour présenter le meilleur dossier possible.

Passionné de saut à la perche, mon envie d’aller toujours plus haut me pousse donc forcément à progresser ! L’obten-tion de ce diplôme me permettra d’évoluer professionnellement dans mon travail actuel, voir vers une autre direction dans les années à venir. L’idée à plus ou moins moyen terme est de pouvoir me présenter au concours du Professorat de sport. Nul doute que la route est encore longue ! J’espère sincèrement réussir ce bout de chemin avec vous !

Sportivement. Jean-Baptiste HENRIOT

Ci-après !

Jean-Baptiste HENRIOT né le 04/11/77 200, rue nationale âge : 34 ans 57600 FORBACH célibataire � : 06.85.22.14.37 Libéré des O. M. Mèl : jibemon@free.fr

FORMATION :

- 2011 : Obtention du Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport mention Athlétisme. - 2005 : CREPS de Nancy : Brevet d’État d’Éducateur Sportif 1er degré en Athlétisme. - 1999-2000 : Service national au 1° régiment de tirailleurs à EPINAL, sous-officier les 5 derniers mois. - 1998-1999 : IUT Charlemagne. Département techniques de commercialisation : D.U. sport. - 1997-1998 : UHP NANCY 1. Deug staps 1ère année. - 1996-1997 : LTR Pierre Mendès France. BAC STI GE (électrotechnique). - Langue : anglais niveau scolaire. - Informatique : Word, Excel, PowerPoint, Publisher, Dreamweaver, Paint Shop Pro, Logica, et internet.

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE :

- Septembre 2006 à ce jour : Éducateur sportif au sein du club d’athlétisme de l’US FORBACH : Encadrement des catégories Eveil-athlé, poussins, benjamins et minimes, entraînement et perfectionnement des perchistes, Coordina-tion de l’équipe d’encadrement, animations envers les écoles primaires et l’USEP, intervention sur les sections spor-tives du collège, secrétariat, directeur adjoint du meeting international de Forbach, directeur du masters de perche en centre ville, création et diffusion de supports de communication, développement de l’athlétisme en général. - Avril 2001 – août 2006 : Agent de développement au sein du club d’athlétisme de la RESDA : Directeur du « Perch’stacul’air » pendant 4 années (étape du perche élite tour), création et mise à jour du site internet du club, création et diffusion de supports de communication, recherche de partenaires, responsable communication envers les partenaires et les médias. Développement de l’athlétisme par le biais du Kid Stadium. Entraînement et perfectionne-ment des perchistes. - 1999 : de juin à septembre, travail saisonnier de 12 semaines, en tant que vendeur sport individuel chez DECA-THLON Nancy.

EXPÉRIENCE BÉNÉVOLE : - Juillet 2012 : Encadrement du stage national été jeune avec la FFA (également 2 stages nationaux en 2006) - Mars 2011 à janvier 2012 : Président de la Commission des jeunes du CD57, coordonnateur des entraîneurs du département. - Depuis 2006 : Fondateur et secrétaire de l’association « Perche Lorraine Développement ». créateur et responsable du DIMA PLD TOUR, tour régional de meeting de saut à la perche en centre ville. Organisation de colloques. - Depuis 2004 : Créateur et webmaster du site internet www.perchefrance.com - Depuis 2002 : membre de l’équipe technique régionale de la Ligue Lorraine d’athlétisme : Encadrement des stages régionaux et interrégionaux. Intervenant pour les formations d’entraîneurs.

DIVERS : - 2005 : Diplôme d’entraîneur Fédéral d’Athlétisme - 1999 : Obtention du permis C à l’armée, validé dans le civil. - 1998 : Attestation de formation aux premiers secours. - 1996 : Obtention du permis B. - Voiture personnelle.

x ATHLETISME

Ci-après !

Ci-après ! Ci-après !

Ci-après !

US FORBACH Athlétisme

1er septembre 2006 Maintenant

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• Formateur des animateurs de l’école d’athlétisme, management de l’équipe d’encadrement lors des séances

• Coordinateur technique du club • Gestion sportive de la section sportive au collège Jean Moulin

• Entraînement et perfectionnement des perchistes • Entraînement et perfectionnement des benjamins & minimes • Entraînement et animation de l’école d’athlétisme • Entraînement en musculation des MI/CA/JU/ES/SE • Intervenant section sportive

• Directeur adjoint du meeting international • Directeur du masters de perche en centre ville • Secrétaire administratif • Développement sportif du club (animations scolaires, USEP, Kid Stadium, …) • Développement social du club (goûter de noël, Galette, soirée du club, barbecue de fin

d’année, …) • Relation avec les partenaires institutionnels : Comité , Ligue, FFA

• Webmaster du site internet du club • Gestion du siffa et du logica

Président de la commission des jeunes du CD57

15 mars 2011 30 octobre 2011

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• Coordonnateur des entraîneurs du département • Formateur de cadres lors des stages départementaux • Organisation et gestion des réunions départementales

• Encadrement des stages départementaux

• Coordonnateur des compétitions et rencontres • Développement du Kids Athletics • Création du livret du jeune athlète mosellan • Élaboration du calendrier annuel

• Webmaster assistant du site internet •

10 heures par mois

PERCHE LORRAINE DEVELOPPEMENT

1er décembre 2006 Maintenant

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• Organisateur et responsable de regroupements d’athlètes et de cadres • Organisateur de colloques

• Entraînement lors des regroupements

• Fondateur et secrétaire de l’association • Créateur et coordonnateur du DIMA PLD TOUR (circuit de meeting de saut à la perche

en centre ville) • Gestion des adhésion • Responsable du dossier CNDS

• Webmaster du site internet

12 heures par mois

LIGUE LORRAINE D’ATHLETISME

1er janvier 2002 Maintenant

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• Membre de l’ETR, responsable du saut à la perche et des épreuves combinées • Formateur des entraîneurs de la région (animateurs –12 et –16 1er niveau et entraîneur de spéciali-

té niveau 1) • Développement de l’activité perche via les entraîneurs de la région

• Encadrement des stages régionaux et interrégionaux

12 heures par mois

FEDERATION FRANCAISE D’ATHLETISME

01/04/2006 01/08/2012

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• Recrutement des athlètes en relation avec les entraîneurs • Préparation programme en relation avec mes collègues •

• Encadrement des stages fédéraux au saut à la perche

3 stages d’une semaine

RESDA VOSGES ATHLETISME

1er avril 2001 30 août 2006

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• Développement du suivi sportif des athlètes • Gestion et organisation des entraînements • Management de l’équipe d’encadrement lors des séances de l’école d’athlétisme

• Entraînement et perfectionnement des perchistes • Entraînement de l’école d’athlétisme

• Directeur du PERCH’STACUL’AIR, étape du Perche Elite Tour • Développement sportif du club (animations scolaires, USEP, Kid Stadium, …) • Développement social du club (Soirée du club, barbecue de fin d’année, …) • Relation avec les partenaires institutionnels : Comité , Ligue, FFA • Créateur de supports publicitaires • Recherche de sponsors

• Créateur et Webmaster du site internet du club

Développer et contrôler, sur son territoire, la pratique de l'Athlétisme sous toutes ses formes dans le cadre de la déléga-tion accordée par le Ministère chargé des Sports à la FFA et dans celui du développement durable ; Défendre les intérêts moraux et matériels de l’Athlétisme. Assurer la représentation de l'Athlétisme sur le plan régional.

LIGUE LORRAINE D’ATHLETISME

9312Z

9290

Convention collective nationale du sport

13 rue Jean Moulin 54510 TOMBLAINE

0 3 8 3 1 8 8 7 7 7

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0 ou 7453 licenciés via les clubs

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Les clubs lorrains et comités départementaux

Régional

Gestion des clubs et de l’athlétisme en Lorraine

Association sportive

Encadrement stages régionaux Depuis 2002, soit dix années, j'encadre les stages régionaux de la Ligue Lorraine

d'athlétisme : je suis devenu le référent perche de la région. Cette mission m’a été confiée grâce notamment aux résultats que j'ai obtenus avec Marion MONPOIX (4ème des championnats de France cadette en 2005). Mes compétences d’entraîneur ainsi reconnues, j'ai obtenu une crédibilité au niveau de l'équipe technique régionale. De ce fait, j'encadre régulièrement les stages régionaux de Noël et de Pâques. Depuis 2007, je partage cette tâche avec un autre entraîneur: Ludovic FLEURETTE.

En 2010, j'ai proposé à la ligue d'insérer au milieu des quatre jours de stage de Noël, une journée découverte de la perche pour les athlètes à partir de la catégorie benjamin (cf annexe page 2). L'idée était de rassembler en un jour et en un lieu, l'élite lorraine et les débutants avec leurs coaches. La ligue a été séduite par cette proposition, il me restait donc à choisir la journée la plus favorable. Le stage débutant un samedi, j'ai proposé l'ouverture de cette journée sur le dimanche afin que parents et entraineurs soient plus aisément disponibles. Le succès a été immédiat avec la présence régulière de vingt-cinq à trente athlètes. En amont, il m’a fallu rechercher deux ou trois entraîneurs afin de pouvoir constituer des groupes aux effectifs pas trop importants afin d'apporter aux athlètes présents un travail de qualité. Thibaut KISLIG du club de Thaon les Vosges et Pascal MAIRE du club de Nancy m’ont répondu favorablement. Avec la présence de Ludovic FLEURETTE qui anime le stage avec moi, nous sommes donc quatre pour gérer l’encadrement de cette journée.

Lors de cette journée, nous nous retrouvons tous à la salle spécialisée de

Gymnastique pour 9h30. La gymnastique est importante pour le perchiste puisqu'une fois décollé du sol, le coureur sauteur devient gymnaste avec un agrée mobile. Auparavant, par mail avec le responsable du stage, j'avais naturellement vérifié la disponibilité de cette salle. Je récupère le dimanche matin la clé auprès du concierge du Centre de

Préparation Omnisports, et ainsi je peux ouvrir les portes. Une fois dans la salle, j'accueille les participants et je confirme les présents. Je leur demande également leur mail ainsi que celui de leur entraîneur. L'objectif est, par la suite, de lister les athlètes prédisposés pour le saut à la perche.

Après leur confirmation, je les envoie se changer dans les vestiaires et les invite à

s'installer sur le praticable ; la consigne spécifique étant de venir en chaussettes, les running étant bien évidemment interdites dans la salle de gym. Dès que tout le monde est arrivé, je les rassemble tous, assis face à moi, afin de faire les présentations. Dans un premier temps, je les remercie de leur présence et leur explique le déroulement de la journée (gym le matin et perche l'après midi – causerie entre entraîneurs lors de la pause-café). Je les motive ensuite en présentant un par un les meilleurs athlètes lorrains qui sont dans le suivi ligue, tous sélectionnés aux championnats de France et parfois médaillés. Je conclue en présentant les trois intervenants qui seront à mes côtés durant la journée, puis je me présente.

Je laisse ensuite à mon collègue Ludovic FLEURETTE la responsabilité de

l'échauffement. Pendant ce temps, je réunis les deux autres intervenants afin de réfléchir au déroulement de la séance. J’en fixe les contenus décomposés en quatre parties : l'espace arrière, le travail de fermeture sur barres parallèles, le travail de renversé sur barre fixe et un travail de gainage/abdos. Je propose donc de scinder le groupe en quatre niveaux : un groupe élite régionale, un groupe « gym », un groupe confirmé perche et un groupe débutant. Je propose ensuite aux intervenants de suivre leur groupe ou de rester sur leur atelier. Certains ne maîtrisant pas tous les ateliers, la décision a donc été prise de rester sur un atelier précis et de faire tourner les groupes toutes les vingt minutes. J'interpelle Ludovic pendant l'échauffement sur la marche à suivre et lui propose l'atelier barre fixe. Il est d’accord. Thibaut choisit quant à lui le gainage et Pascal le travail de fermeture. Je prends donc le dernier atelier : l'espace arrière. J’organise la rotation des groupes dans le sens des aiguilles d'une montre.

J'ai à ma disposition un trampoline standard d'environ deux mètres sur quatre afin de

faire travailler les perchistes sur la sensation d'espace arrière. Chaque groupe pouvant choisir son atelier de départ, le groupe du stage régional se dirige rapidement vers moi. Je connais bien tous les athlètes, je suis capable d’évaluer leurs capacités gymniques. De ce fait, je réfléchis rapidement à la situation et je m'adapte par rapport à leurs capacités. Il est clair que tous savent réaliser un salto arrière en sortie de trampoline. Ma première consigne est donc de reprendre contact avec l’engin avec des petits sauts vers le haut agrémentés de rotations sagittales. Je leur demande quatre ou cinq sauts à leur guise, puis une sortie du trampoline en roulade avec atterrissage sur le dos. Afin d'observer au mieux l'exercice demandé, je me place sur le grand côté du trampoline, pouvant ainsi apprécier et évaluer le niveau de chaque athlète pour ensuite proposer les exercices suivants.

Après le passage des six athlètes, je donne ma seconde consigne qui est de sauter en

arrière trois fois afin d'arriver à une marque rouge sur le trampoline qui signifie que l'athlète peut enchaîner par un salto arrière en sortie. Cette fois-ci, je m'installe entre la fin du trampoline et le tapis de réception du côté droit afin d'effectuer une parade. Je positionne ma main droite vers le haut afin de pouvoir parer l'athlète dans le dos au cas où son salto ne serait pas assez haut. Ma main gauche est positionnée plus bas afin d'accélérer la rotation des

jambes de l’athlète si j’estime que le salto manque de vitesse. Les saltos s'enchaînent sans soucis, j'aide légèrement au premier passage pour mettre le maximum de sécurité du côté des athlètes et au fur et à mesure des sauts, j'enlève mes mains de la parade ! Attentif, je reste à la même place afin d'intervenir rapidement en cas de problème.

Je propose ensuite le même exercice mais en partant face au trampoline : l'athlète doit

sauter deux fois puis enchaîner un saut demi-tour afin de se retrouver dos à la fosse de réception et donc de pouvoir enchaîner le salto arrière. Cette variante permet de prendre plus de hauteur dans le saut et de travailler la préparation à l'appel. Ma position de sécurité ne change pas. Déjà, certains athlètes doivent s'employer psychologiquement afin de maîtriser leur corps dans l'espace.

Je complexifie la donne en demandant aux volontaires de réaliser deux saltos à la

suite : un sur le trampoline et le second en sortie. Idéal pour se repérer dans l'espace, l'athlète n'a pas d'autre choix que de bien réaliser le premier salto pour pouvoir enchaîner sans difficulté le second. Ma démarche est progressive : je m'empare d'un petit tapis de sécurité de cinq centimètres de hauteur afin de renforcer la sécurité. Je demande à l'athlète d'effectuer deux saltos arrière avec réception sur le petit tapis de sécurité avant de pouvoir enchaîner sur la sortie. Ainsi, je vérifie bien que l'athlète est dans les bonnes dispositions pour maîtriser l'enchaînement. Je me place donc à genoux au bord du trampoline, sur le grand côté juste en face du point de réception du premier salto et donc du point d'impulsion du second avec mon tapis de sécurité dans les mains. Le premier athlète passe : quand il décolle du trampoline, je glisse sous ses pieds le tapis de sécurité, afin d'assurer la bonne réception. Je fais de même pour le second. Si la réception est incorrecte, je corrige verbalement la position de l'athlète afin qu'il réussisse l'exercice demandé. Une fois que je considère l'athlète prêt, je lui propose donc de réaliser l'enchaînement. Pour ma part, je préfère rester sur le côté du trampoline avec mon tapis de sécurité pour le premier salto plutôt que de me remettre en parade comme pour l'exercice précédent. Je pars du postulat que si le premier est bien réalisé, le second ne posera pas de problème.

Plusieurs athlètes ont réalisé l'enchaînement et ont réussi à vaincre leur peur en toute

sécurité. Les vingt minutes sont écoulées, j'interpelle mes collègues afin que les groupes

puissent passer à l'atelier suivant. J'accueille ensuite le groupe des débutants. Je sais donc déjà que les exercices ne seront

pas les mêmes et que je dois les amener progressivement à contrôler leur espace arrière. Comme pour les confirmés, je démarre par un exercice de bondissements sur le trampoline afin de rapidement tester leur niveau. Cette fois-ci, il n’est pas prévu de sortie en roulade avant mais une sortie en saut extension normal avec réception dans la fosse équilibrée. Les athlètes enchaînent les passages afin de bien se familiariser avec le trampoline. J'ajoute ensuite des variantes telles qu'une sortie dans la fosse avec une rotation sagittale de 180 ou 360 degrés. Je leur propose également pendant leurs sauts sur le trampoline d'effectuer des figures (toucher les pieds, rotation sagittale dans un sens, puis dans l'autre, …). Après quelques passages, l'athlète est en confiance avec l’engin. Je peux donc aisément évaluer leur niveau et leur habilité.

Je décide alors de passer plus spécifiquement à l'espace arrière. Le plus difficile est de se lancer vers l'arrière. Je leur propose donc un exercice simple : effectuer un léger saut vers l'arrière et se laisser tomber sur le dos, rebondir pour revenir à la position verticale puis enchaîner trois ou quatre mouvements. Afin d'éviter que l'athlète ne tourne de trop, je me positionne à ses côtés sur le trampoline et lui tiens la main gauche. Ainsi, si j'estime que l'athlète risque d'atterrir sur la nuque, je freine sa rotation avec un tirage de son bras. L'exercice est parfois périlleux pour les athlètes qui ont souvent peur de se jeter en arrière. Certains donc moins confiants atterrissent sur les fesses. A chaque saut, j'effectue donc un feed-back afin de les faire progresser dans l'exercice demandé. Après quatre ou cinq tentatives, l'athlète se libère progressivement et réalise le mouvement. Je peux ainsi lâcher sa main afin qu'il devienne autonome sur le mouvement.

Place maintenant à l’ultime exercice : le salto arrière. Aucun des débutants ne l'ayant

réalisé un jour, je leur explique donc la méthode afin de bien le maîtriser. Je leur demande de venir au fond du trampoline, proche de la fosse de réception. Je me situe ensuite au centre de l'exercice afin d'apporter une aide précieuse à l'athlète : le pied gauche sur le trampoline et le pied droit sur la fosse de réception. J'explique ensuite les consignes clairement : vous faites des petits sauts, je compte jusqu'à trois au rythme des sauts et à trois vous déclenchez le salto. Dans cette optique, je saisis le tee-shirt de l'athlète dans le dos afin de l'aider à faire sa rotation et le pousser dans la fosse de réception.

Les premiers essais des athlètes sont souvent difficiles ; c'est moi qui fais

principalement le travail. Je réalise bien sûr un retour technique sur chaque saut afin de faire progresser l'athlète. Au fur et à mesure des sauts, mon aide s’amenuise jusqu'à ce que l’athlète prenne plaisir et réalise le mouvement tout seul.

Je jette un rapide coup d'œil dans la salle pour savoir où en sont les autres groupes : je

suis juste dans les temps. La rotation suivante s’effectue, le groupe « Gym » arrive. Tout comme pour l'élite régionale, je refais un rapide point technique à base de sauts

sur le trampoline afin de vérifier leur niveau. Puis je leur offre le même programme. En fin de séance, je leur propose de prendre un peu plus de risques en réalisant des mouvements qu'ils connaissent. Certains arrivent à réaliser un double salto arrière en sortie de trampoline.

Le dernier groupe est déjà là, les confirmés prennent place devant le trampoline.

Toujours après un test de niveau de quelques minutes, je m'adapte à leurs compétences en commençant par le dernier exercice des débutants, puis nous finissons par la sortie salto arrière avec prise d'élan.

Les quatre rotations effectuées, je suggère de terminer la séance par un petit concours

de saut de cheval : l'idée est de retrouver l'esquive de la barre au saut à la perche. Je demande aux athlètes de sécuriser au maximum la zone de chute afin d'éviter les blessures. Je lance le concours personnellement en réalisant une démonstration puis, chacun peut ensuite s'amuser comme il le souhaite. J'aime tout particulièrement terminer une séance par une situation ludique.

Développer et contrôler, sur son territoire, la pratique de l'Athlétisme sous toutes ses formes dans le cadre de la déléga-tion accordée par le Ministère chargé des Sports à la FFA et dans celui du développement durable ; Défendre les intérêts moraux et matériels de l’Athlétisme. Assurer la représentation de l'Athlétisme sur le plan régional.

LIGUE LORRAINE D’ATHLETISME

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La formation de cadres fédéraux Mes années d'expérience en athlétisme m'ont permis de bien maîtriser le sujet et d'avoir

une connaissance très approfondie de l'entraînement et du management. La formation de cadre est donc venue naturellement à moi et je me suis rendu compte au fil des années que je devais retranscrire mon expérience d'entraîneur et de formateur.

Ma première grande expérience a été l'organisation d'un colloque national de saut à la

perche en 2007 à l'occasion du meeting international de Forbach. L'idée était simple : profiter de l'événement pour attirer les entraîneurs régionaux et nationaux. Membre de l'équipe technique régionale depuis 2002, j'ai donc soumis l'idée à ma ligue qui m'a fait confiance et m'a soutenu financièrement sur le projet. J'ai donc lancé les démarches. La première chose à faire était de trouver l'intervenant national. J'ai donc contacté Gérald BAUDOUIN que je connaissais déjà depuis mon organisation du PERCH'STACUL'AIR en 2005 et 2006 et qui venait régulièrement au meeting de Forbach. Il était donc simple pour lui d'associer les deux événements : le colloque et le meeting. Il m'a répondu favorablement. J'ai pu par la suite élaborer un programme sur deux jours (cf annexe page 3). L'idée était de faire la promotion du saut à la perche dans notre région et de montrer aux entraîneurs que le saut à la perche est une discipline abordable, un thème qui me tient à cœur, sur lequel j'aurais aimé intervenir. Malheureusement, ma tâche de directeur adjoint du meeting international de Forbach me prenait beaucoup de temps. J'ai donc demandé à mon camarade de l'ETR, Ludovic FLEURETTE de venir le samedi après-midi pour intervenir à ce colloque. Le dimanche matin, Gérald est intervenu sur un thème convenu ensemble : la liaison course présenté impulsion (CPI).

La communication à propos du colloque s'est faite principalement via internet à travers les

sites des comités départementaux, des ligues et celui de la FFA. Il m'a fallu ensuite gérer les inscriptions, la restauration et l'hôtellerie. Ce fût une tâche aisée car, à ce moment-là, nous avions à notre disposition, dans le cadre du meeting international, un hôtel et une buvette. Quelques jours avant, j'ai simplement dû spécifier le nombre de personnes présentes. Côté installation, le stade du Schlossberg de Forbach a été mis à notre disposition par la ville, toujours dans le cadre du meeting. Il en est de même pour la partie théorique où nous avons pu

profiter du Club House du Football, présent sur le stade directement. J'ai par la suite établi le bilan financier de l'organisation (cf annexe page 6) et le bilan des présents afin de transmettre cette information à la Ligue pour la prorogation des diplômes (cf annexe page 7). J'ai également envoyé ce document à Philippe LEYNIER, responsable national des colloques et formations à l'époque.

En 2010, le CTS de Lorraine, Loïc Archivolti, m'a proposé d'intervenir dans la formation

ligue pour les entraîneurs « premier degré option famille » et « premier degré option formateur ». Durant cinq séances, j'étais en doublon avec Loïc qui prenait à son compte une grande partie des interventions. Cependant, pour ma formation personnelle, Loïc me laissait intervenir seul afin de pouvoir mesurer mon potentiel de formateur. Dans un premier temps, il était rassurant bien sûr, d'avoir quelqu'un d’expériences avec moi. Mes interventions se sont très bien déroulées. C'est ainsi qu'en 2011, je suis devenu intervenant à part entière pour la formation entraîneur 1er degré moins de 12 ans, 1er degré moins de 16 ans et 1er degré option famille.

En 2011, je suis intervenu sur la formation ABC, soit 4 demi-journées. Puis sur la théorie

et la pratique des EC et des sauts pour la formation « moins de 16 ans », soit 2 demi-journées et enfin 6 demi-journées pour la formation « moins de 12 ans » (la philosophie d'une rencontre d'athlétisme, préparation d'une rencontre, organisation d'un Kids' Athletics – Organisation de l'activité de l'école d'athlétisme, la programmation d'une saison, pédagogie de l'animation en école d'athlétisme et découverte du dvd jeux athlétiques) (cf annexe page 8).

Pour approfondir ma démarche pédagogique, mon choix se porte sur l’organisation de la

journée sur les jeux athlétiques. Dans un premier temps, Loïc m'avait envoyé les contenus de formation. J'ai donc pu

préparer en amont l'organisation cette journée afin d'arriver serein le jour de la formation. J'ai ainsi prévu une partie théorique et pratique, le matin et l'après-midi.

Le matin : J'arrive en avance par rapport à l'heure où les animateurs sont convoqués. Loïc

me guide vers la salle de formation. Je peux donc y installer mon ordinateur portable relié au vidéo projecteur de la Ligue, tout en déposant ma feuille d'organisation à côté de mon ordinateur au cas où je perdrais le fil de ma préparation de la journée. Je suis donc prêt à accueillir les stagiaires.

Puis, je redescends dans le hall d'accueil afin de saluer les stagiaires en attendant l'heure

de début de la formation. A 8h30 précises, je les fais monter dans la salle qui était au premier étage à 8H30 précise. La ponctualité est un atout majeur pour sensibiliser les futurs animateurs à avoir de la rigueur lorsqu'ils accueilleront les enfants dans leurs clubs respectifs. La quinzaine de participants étant installée, je fais ensuite circuler une feuille d'émargement afin de m'assurer de la présence de tous. Pendant ce temps, je détaille le programme de la journée sachant que les présentations ont déjà été faites lors de la journée de formation précédente.

Je présente ensuite les différents diaporamas de formation que Loïc m'avait envoyés en

amont. Je me place sur le côté de la salle, face aux stagiaires placés en forme de U, avec la

souris sans fil entre les mains, idéal pour cliquer dessus et faire défiler les pages du diaporama. Je lis le contenu de formation tout en m'arrêtant après chaque paragraphe afin d'améliorer l'explication par un exemple concret. L'idée est que l'échange entre les stagiaires et moi soit interactif. Certains me posent des questions auxquelles je réponds par mon expérience et par rapport également à la politique de la fédération. Je fais lire de temps en temps des passages spécifiques aux participants afin d'éveiller leur attention et donc d'échanger davantage.

J'avais prévu dans mon organisation de préparer une séance avec les stagiaires à 9h30

pour ensuite nous rendre au gymnase du CREPS à 10h afin de mettre en œuvre la partie pratique de la matinée, l'objectif étant de finir pour 12h00. L'échange théorique ayant été important, je suis quelque peu en retard d'un quart d'heure. Point n'est grave, nous finirons un peu plus tard et nous ne raterons pas le déjeuner prévu à 12h30. Je préfère finir avec un léger retard plutôt que de bâcler la formation.

J’assure donc la séance du matin : j'ai prévu d'animer cette séquence pour leur montrer

comment bien gérer leur groupe, car cet après-midi, ce sera à eux de prendre ma place. Je leur propose de me donner le thème de la séance afin que je puisse construire mon entraînement grâce aux fiches pédagogiques du dvd jeux athlétiques. La réflexion se crée entre les animateurs pendant trois minutes, le temps que je puisse me saisir d'une feuille et d'un crayon afin de construire ma séance.

Le thème est donné : préparation d'une rencontre Kids' Athletics chez les EA qui se

déroulera dans 15 jours. Le corps de séance devra contenir du lancer d'anneau en rotation, de la course d'obstacle et du triple saut.

Je leur propose donc de réfléchir avec moi sur les jeux à choisir, je recherche dans le dvd

afin de trouver les bonnes fiches pédagogiques en relation avec le thème et je construis ainsi ma séance sous les yeux des stagiaires. Ils s'imprègnent dès lors du travail à faire cet après-midi. La séance étant prête, nous pouvons nous rendre au gymnase afin de mettre en œuvre la séance.

Pendant que j'installe le matériel avec les non pratiquants, je propose aux autres de

s'échauffer avant la séance. Effectivement, le temps de chauffe d'un enfant de 8 ans n'étant pas le même que celui d’un adulte, et sachant que ma séance commence directement par un jeu d'échauffement dynamique, je ne voudrais pas qu'un stagiaire se blesse. J'installe les ateliers dans les différents coins de la salle pour bien différencier les exercices. Il est 10h40, la séance peut commencer.

Je réunis donc les « enfants », puisque mon rôle est de me mettre à la place d'un animateur

et de leur expliquer la séance. Je leur propose un signe de rassemblement : « quand je lève la main, vous devez vous rassemblez devant moi, assis, en silence » (c'est ma méthode pédagogique dans mon club pour rassembler mes athlètes et cela fonctionne très bien!)

Je démarre par le jeu d'échauffement, puis j'enchaîne par les trois exercices du corps de

séance, et enfin je termine par un relais puis un retour au calme. Après chaque atelier, je fais un retour d'animation avec eux ; l'objectif étant qu'ils puissent prendre du recul afin de se placer dans un rôle d'animateur. Dans un premier temps, je leur demande si l'exercice leur a plu, si la

consigne a été respectée et si l'objectif a été atteint. Ensuite, je leur demande de trouver des erreurs et des problèmes afin que nous puissions ensemble les résoudre. J'échange donc avec eux, et je fais l’autocritique de mon intervention d'animation afin de soulever les problèmes qu'ils pourront rencontrer dans leurs écoles d'athlétisme.

L'après-midi, je reprends la théorie. Cette fois-ci, je leur présente le dvd jeux athlétiques et

leur explique le contenu, mais surtout la forme de recherche afin d'accéder rapidement aux fiches pédagogiques. J'enchaîne sur la présentation du classeur jeux athlétiques, format papier du dvd, simple d'utilisation lorsqu'on veut avoir accès directement aux fiches et préparer son atelier. Ainsi, au bout d'une heure de présentation, je peux passer aux travaux pratiques pour enchaîner sur la séance.

Cette fois-ci, c'est moi qui donne le thème : Découverte de l'athlétisme en début de saison

de la catégorie PO à base de lancers de précision, de sprints et de sauts vers l'avant. J'écris le corps de séance au tableau blanc derrière moi en rajoutant devant l'échauffement et derrière un relais et un retour au calme. Au total, six ateliers à réaliser pendant 1h30, soit donc quinze minutes par atelier. Comme ils sont une quinzaine, je leur propose de se rassembler en groupe de deux ou trois afin de préparer leur atelier. Cinq stagiaires ont des PC portables, cela facilite le travail. Je leur donne un dvd planète athlé jeune pour qu'ils puissent travailler et je prête également mon ordinateur.

Les groupes sont constitués et prêts à travailler. Il ne me restait plus qu’à faire

correspondre groupes et ateliers. Je leur laisse le choix. Certains répondent rapidement, puis je distribue les autres ateliers aux derniers groupes. Ensuite, je leur laisse un temps de préparation d'une demi-heure en insistant sur le fait que c’est à eux d'organiser leur espace de travail dans le gymnase, de même pour le matériel. Dans ce but, je représente un plan du gymnase sur le tableau blanc pour que chacun puisse signaler son emplacement.

Pendant leur préparation, je passe dans chaque groupe pour les aider dans leur choix

d'atelier par rapport au dvd. J'échange avec eux afin de construire au mieux leur animation. Certains prennent des notes, d'autres empruntent les fiches pédagogiques du classeur. Au bout de vingt-cinq minutes, la séance est prête : je les emmène donc au gymnase.

Arrivé au gymnase, chaque groupe installe son atelier à l’emplacement prévu

préalablement sur le plan. Je leur laisse dix minutes de préparation. Pendant ce temps, je passe d'atelier en atelier pour guider une dernière fois l'installation du matériel. Lorsque tous sont prêts, je les rassemble pour les échauffer de manière ludique sur le thème du ski.

Place maintenant à la séance. Les groupes passent les uns après les autres. Lorsqu'un

groupe anime, tous les autres deviennent athlètes. Pendant leur prestation, je prends des notes sur cinq thèmes différents : l'animation, la sécurité, le respect des consignes, la réalisation de l'objectif et le respect du temps. J’observe donc chaque animation en prenant soin de ne pas intervenir. Je mesure le temps avec un chronomètre et note mes remarques sur ma feuille. A la fin de chaque animation, je les rassemble comme ce matin afin de faire le point sur leur prestation.

Dans le premier temps de ce bilan, je demande aux pratiquants s'ils ont des remarques à faire, positives ou négatives bien sûr ! Dans le second temps, en fonction des remarques, je leur demande de faire des propositions d'amélioration car il est bon que les solutions viennent d'eux. Dans le dernier temps, j'apporte mes solutions par rapport aux notes que j'avais prises et leur explique la bonne marche à suivre.

A la fin de la séance, je fais un bilan général en revenant sur les temps forts de la journée.

Il ne restait plus qu'à leur faire ranger le matériel et à leur souhaiter une bonne soirée !

la pratique sportive liée au domaine de l’athlétisme pour toutes les personnes.

US FORBACH ATHLETISME

9312Z

vol 40 folio 2639

Convention collective nationale du sport

Maison de l’Athlétisme - Espace Herbert SCHULER - Stade du Schlossberg

57600 FORBACH

0 3 8 7 8 4 5 6 9 5

1

236

13

25

Tout public de 6 à 90 ans, compétition, loisir, running

Local

L’association pratique également les activités physiques et sportives pour handicapés physiques, visuels et auditifs.

Pratique de l’Athlétisme en compétition, loisir, santé, running

Association sportive

ou santé

Entraînement saut à la perche à l’US FORBACH Athlétisme Ayant pris mes fonctions d’éducateur sportif au sein du club de l’US FORBACH

Athlétisme en septembre 2006, une de mes premières missions a été l’entraînement des perchistes. Cela était évident pour mon employeur qui connaissait mes compétences dans ce domaine, puisque depuis 2001, au sein d’un autre club lorrain, la RESDA VOSGES Athlétisme, j’entraînais et je perfectionnais les perchistes d’Epinal. J’ai pu pendant les six années de ma présence sur Épinal emmener cinq athlètes aux championnats de France jeunes, avec notamment la 4ème place de Marion MONPOIX chez les cadettes en 2006, avec un saut à 3m50, record de Lorraine de la spécialité à l’époque.

Une partie de mon action à Forbach devait donc être consacrée à la perche. J’ai donc

commencé par construire un groupe en motivant quelques athlètes. Trois ou quatre athlètes étaient alors présents aux entraînements que je proposais. Au fur et à mesure, le groupe s’est étoffé, et aujourd’hui, j’ai six à huit athlètes à ma charge. Je construis donc mes séances en fonction de mon emploi du temps et des installations dont je dispose. Au programme : préparation physique générale, musculation ou gym le lundi soir, bondissements, vitesse et haies le mardi et technique perche le vendredi.

A mon sens, le perchiste doit travailler 4 points importants : Le travail de course : Indispensable bien sûr car avant de sauter il faut courir. Maurice

HOUVION disait : « Le perchiste est avant tout un coureur sauteur » . L’objectif pour le perchiste est de courir le plus vite possible avec une perche, mais pas seulement, car il doit maîtriser la descente de sa perche afin d’être dans les meilleures conditions pour présenter dans le butoir. Avec mes athlètes, je parle donc de vitesse optimale et non de vitesse maximale.

La liaison course présenté impulsion (CPI) : Le point clé du saut à la perche : c’est

l’élément qui va déterminer la suite du saut. Cette phase est très importante et doit passer par

de nombreux mimes à vitesse réduite ou en marchant afin que le geste soit le plus juste possible. Le travail de bondissement a bien sûr son importance, car le perchiste est avant tout un sauteur. Le travail de haies est également très intéressant pour renforcer l’engagement face à l’obstacle. Anatomiquement et psychologiquement, l’impulsion au saut à la perche s’approche fortement de « l’impulsion » face à la haie. Mon observation pédagogique de ce point est très présente lors de chaque saut.

Le travail sur la perche : Une fois décollé du sol, le perchiste devient gymnaste et il lui

faut maîtriser sa perche afin de s’élever le plus haut possible. Après l’ouverture de son corps au décollage, l’objectif est de fermer l’angle bras / tronc le plus rapidement possible tout en appuyant sur sa perche afin de se faire restituer le maximum d’énergie. Vient ensuite la rotation du corps le long de sa perche et l’esquive de la barre. Ce travail s’effectue en salle de gym où j’ai pu obtenir un créneau afin de travailler sur les agrées (barre fixe, barres parallèles, barres asymétriques...) L’objectif est de physiquement sentir le bon geste, mais également travailler ses repères dans l’espace. J’accorde également beaucoup d’importance à ce point.

Le renforcement musculaire : C’est un travail essentiel pour le perchiste qui est

soumis à de fortes pressions au décollage et qui doit être solide afin de restituer l’énergie de sa perche. La musculation fait partie intégrante du programme, car plus l’athlète sera fort, plus il pourra plier de grosses perches et donc aller plus haut. Le gainage est également essentiel, je propose à chaque fin de séance environ quinze minutes de gainage dans différentes positions et à l’aide de ballons suisses bien souvent, ce qui renforce l’aspect proprioceptif et donc le travail des muscles profonds.

Je vous propose donc de détailler mon approche de la liaison CPI : Je vais prendre l’exemple de Livia BUCHLER, athlète dont je m’occupe depuis qu’elle

est cadette 2ème année, soit 5 années. Elle a un record à 3m46 et son meilleur classement aux championnats de France est une 6ème place chez les juniors en 2010 à Niort.

A mes débuts au saut à la perche, mon entraîneur Jean-Pierre BULET, cadre technique

de la Ligue lorraine, m’a appris la technique française, qui consiste plutôt à pousser la perche au moment du décollage avec le bras inférieur, afin de créer la plus grande énergie possible dans la perche (le meilleur exemple se situe chez Georges Martin, entraîneur notamment de Romain MESNIL).

Naturellement donc, j’ai transféré cette technique sur Livia. Au fur et à mesure, je me

suis rendu compte qu’elle fonctionnait bien avec les garçons et moins bien avec les filles. C’est en côtoyant et en discutant régulièrement avec le coach allemand Jörg MUELLER, référent à la salle d’athlétisme de Sarrebruck en Allemagne que mon point de vue a changé. Effectivement, j’ai l’occasion d’entraîner les perchistes dans cette salle tous les hivers, ainsi il est facile et sympathique de pouvoir échanger (en anglais le plus souvent) avec nos amis allemands. Jörg MUELLER fait partie des nombreux entraîneurs allemands qui prônent la méthode Russe (Celle de la recordwoman du Monde Yelena ISINBAYEVA). L’idée est de pousser sa perche vers le haut avec le bras supérieur et de résister avec le bras inférieur. Ainsi donc, j’ai remis en

question mon fonctionnement. Depuis, je m’aide donc de cette technique pour les filles, car elle s’avère beaucoup plus efficace.

Je m’explique : selon la technique française qui consiste à « rentrer dedans », il faut

ensuite être très fort du point de vue de la ceinture scapulaire pour pouvoir résister au renvoi de la perche, pas facile pour les filles qui généralement sont moins fortes que les hommes. La technique russe, plus fluide, permet de rapidement passer sur l’appui et rapidement basculer vers le haut. Cet échange donc avec Jörg MUELLER, le fait de le voir entraîner des filles qui réussissaient, m’a donc fait réfléchir et progresser dans ma discipline.

J’ai pu donc adapter cette expérience pour l’entraînement de Livia à l’aide de nombreux

mimes (important pour moi de pouvoir mimer le bon geste) afin progressivement d’exploiter cette nouvelle méthode de CPI. Voici quelques exemples de mimes :

• En marchant tranquillement, Livia maintient sa perche avec sa main supérieure à la hanche, juste entre le pouce et l’index, de façon à ne pas être verrouillée au niveau du poignet. L’écart entre ses deux mains est d’une largeur de bras. Sa main inférieure porte sa perche et son coude est proche du corps afin de garder un point d’équilibre le plus prêt possible du corps. Ensuite la descente de la perche se fait progressivement avec l’objectif clair de pousser sa perche vers le haut avec le bras supérieur.

• Ensuite sur le sautoir, je fais effectuer une impulsion sur deux foulées, perche à l’épaule avec un levier de dix à douze mains. Pour être dans le timing pour le présenté, il n’est pas possible de réaliser un présenté correct depuis la hanche sur deux foulées, le geste doit être correctement effectué. Sur deux foulées, Livia est obligé de créer une impulsion et de soulever sa main supérieure vers le haut, la main inférieure est pliée contre la perche afin de résister à l’impact, en aucun cas ce bras inférieur doit se situer devant la perche. Le genou libre doit être fixé vers le haut au décollage et le corps doit s’engager pleinement via un rapide « passé poussé » sur l’impulsion. La jambe d’impulsion doit être la plus verrouillée possible afin de ne pas subir de déformation au décollage. Après le décollage, cette jambe d’impulsion doit rester tendue vers l’arrière afin de préparer un « balayage » nécessaire à la suite du saut.

• Le même exercice s’effectue ensuite sur quatre puis six foulées. L’objectif est de pouvoir soulever le plus grand levier possible sans dénigrer l’impulsion.

Livia réalise correctement ces mimes, toutefois, sur grand élan elle a souvent tendance à

oublier qu’il faut sauter avant de faire de la perche. Ainsi parfois, elle n’arrive pas à redresser ses leviers et ses sauts sont inachevés ; notamment avec des perches qui mesurent 4m30, car le point de flexion de la perche est plus haut. Avec ses perches de 4m, elle maîtrise davantage la technique et réalise ses meilleurs sauts ainsi.

Cet exemple s’est vérifié lors de ses études (informations et communications) à

Clermont Ferrand où elle s’entraînait sous la houlette de Joël BAILLY (entraîneur de Marion BUISSON). Grâce aux bonnes relations que j’avais établies avec Joël depuis mon organisation « PERCH’STACUL’AIR », Livia a pu intégrer son groupe d’entraînement et avoir de très bonnes conditions. A Clermont, Joël faisait sauter Livia avec des 4m, elle s’est donc habituée à la flexion de ses perches.

Malheureusement à Forbach, je n’ai pas de perche de « 4m » assez dure. Il lui fallait donc sauter avec nos 4m30, ce qui fonctionne moins bien. La question se pose donc : Faut-il acheter 3 perches en 4m à son niveau afin qu’elle puisse progresser ? Je n’y suis pas favorable, car effectivement, elle progressera peut-être sur le moment, mais sera limitée par la suite. Je préfère donc reconstruire durablement la base de la liaison CPI afin qu’elle maîtrise mieux ses perches « 4m30 », car je pense que le potentiel de Livia est au-delà des 4m. J’en suis à ce stade aujourd’hui.

Organiser, Développer et contrôler la pratique de l’Athlétisme, sous toutes ses formes, dans le cadre de la délégation accordée par le ministère chargé des sports et dans celui du développement durable. De défendre les intérêts moraux et matériels de l’athlétisme français. D’Assurer la représentation de l’Athlétisme française sur le plan international.

FEDERATION FRANCAISE D’ATHLETISME

9312Z

9290

Convention collective nationale du sport

33 Avenue Pierre de Coubertin - 75640 Paris cedex 13

0 1 5 3 8 0 7 0 6 8

60

0 ou 2357211 licenciés via les clubs

37

indéterminé

Les Ligues, comités ou clubs

National

Le développement des Clubs et leur rôle au sein de la Fédération. L’athlétisme des Jeunes. La gestion de l’Elite : pour un plan de rénovation. La stratégie Hors Stade et l’ouverture à toutes les pratiques. La lutte contre le dopage. La stratégie évènemen-tielle de la Fédération. La gestion fédérale

Association sportive

Encadrement stages nationaux En 2006, j'ai eu l'occasion d'encadrer deux stages nationaux de saut à la perche.

Effectivement, c'est suite à la 4ème place de Marion MONPOIX obtenue lors des championnats de France cadets en salle à Bordeaux en mars de cette même année, qu'Alain DONIAS, à l'époque responsable du suivi jeune au saut à la perche, a décelé en moi une motivation et une implication dans l'entraînement de cette discipline. Il a donc décidé de me laisser ma chance et m'a pris dans l'encadrement.

Le premier stage s'est déroulé pendant les vacances de Pâques aux Sables d'Olonne. Nous

étions hébergés à l'institut Sport Océan, juste à dix mètres de la plage, non loin du stade sur lequel nous faisions nos séances. Le second intervenant était Henrique GUERRA, à l'époque Agent de Développement au club de Lingolsheim en Alsace. Le stage était destiné aux cadets/juniors (CA/JU).

J'ai bien sûr beaucoup observé et analysé pendant cette semaine. J'ai également pu

énormément échanger avec Alain et Henrique au sujet de la technique du saut à la perche. Cela m'a motivé et m'a permis de progresser dans la discipline.

Quelques semaines plus tard, Alain m'a de nouveau fait confiance et m'a proposé

d'encadrer le stage national été jeune (CA/JU) en juillet 2006. J'ai tout naturellement répondu favorablement à sa demande. Lors de ce stage Alain n'était pas présent, je me suis donc retrouvé uniquement avec Henrique pour l'encadrement des perchistes. Le stage se déroulait une nouvelle fois aux Sables d'Olonne, mais cette fois-ci, nous étions tous hébergés, avec les épreuves combinées et le demi-fond, dans un lycée.

Lors de cette semaine, avec Henrique, nous nous sommes partagés les groupes. Parfois

j'encadrais les filles et lui les garçons, et inversement. L'objectif était de préparer les jeunes pour le match méditerranéen qui se déroulerait quelques jours plus tard. Habituellement, ce match se déroule après la semaine de stage et les athlètes sont désignés lors d'un meeting

sélectif organisé aux Sables d'Olonne. Mais, en 2006, le match méditerranéen se déroulant avant le meeting, les athlètes ont été sélectionnés sur leurs résultats aux championnats de France. De ce fait, Henrique m'a quitté en milieu de semaine avec les athlètes sélectionnés.

Je me suis retrouvé seul aux commandes du groupe pour finir la semaine. L'expérience a

été enrichissante, toutefois très lointaine pour moi à ce jour. En mars 2012, j'ai donc proposé à Philippe D'ENCAUSSE, responsable du suivi jeune actuellement, de pouvoir encadrer une nouvelle fois le stage été jeunes afin d'avoir une nouvelle expérience à décrire pour ce dossier. Philippe m'a entendu et m'a fait confiance en m'offrant la responsabilité du groupe perche avec Alain HENRY (cf annexe page 9).

Le stage s'est déroulé à Saint Laurent sur Sèvre du 24 au 30 juillet dernier. Le stade se

situait à proximité du lieu d’hébergement, il était donc aisé de pouvoir s'entraîner dans de bonnes conditions. Le jour de notre arrivée, j'ai proposé à Alain de nous réunir afin de préparer l'emploi du temps de la semaine. La finalité du stage étant le meeting de sélection aux Sables d'Olonne, nous nous sommes accordés afin de réaliser trois séances techniques sur les quatre jours. L'objectif était de parfaire les sauts des athlètes afin qu'ils réalisent leur meilleure performance au meeting. Nous nous sommes partagés les athlètes afin que chacun de nous puisse se concentrer sur les mêmes défauts pendant la semaine. J'avais notamment à ma charge deux filles : Ninon GUILLON ROMARIN, championne de France cadette et Charlotte GAUDY, troisième des championnats de France Cadette.

Voici ci-dessous, le détail de mon apport technique à ces athlètes lors de ce stage : Ninon GUILLON ROMARIN : Il y a forcément beaucoup de défauts chez un perchiste, mais il n'est pas aisé de tout

régler en même temps. Je me suis donc focalisé sur deux défauts principaux chez Ninon : sa liaison course présenté impulsion et son renversé trop « précipité » (cf annexe page 10).

Sa liaison course présenté impulsion : Ninon a une course très rapide, elle est très tonique, une grande qualité pour une

perchiste bien évidemment. Cependant, elle laisse traîner sa main droite un peu trop éloignée de sa hanche pendant sa course, ce qui provoque un balancé d'avant en arrière qui est perturbant lors du décollage. Du coup, elle présente avec sa main droite légèrement derrière elle, de ce fait elle présente sa perche en « piochant » au lieu de venir la soulever vers le haut. Ce mauvais positionnement et ses conséquences réduisent son potentiel de saut.

Je me suis donc afféré à corriger ce défaut avec Ninon. L'idée était de la mettre à l'aise. Je

lui ai proposé de se mettre sur petit élan (8 foulées), avec une petite perche et d'exagérer son port de perche avec sa main droite devant sa hanche droite. Ninon était fortement perturbée lors de ses premiers sauts, mais au fur et à mesure elle parvenait à trouver un confort de course. Elle enchaînait ensuite en sautant avec l'objectif de soulever au maximum sa main droite le long de son corps. Les sauts ont été concluants. Il m’était alors possible de la faire progresser en lui demandant de faire le même exercice sur 10 foulées avec une perche un peu plus dure. Quelques sauts plus tard, je la mettais sur 12 foulées. A partir de ce moment-là, on

sentait le naturel de saut revenir. Ce fut plus difficile de lui faire garder sa main droite proche de sa hanche. Toutefois l'approche était meilleure tout de même. Elle maîtrisait mieux sa liaison course présenté impulsion. Il faut davantage que le temps d’un stage pour corriger un défaut, mais je sentais que Ninon était sur la bonne voie. Son renversé : Très dynamique, Ninon a du potentiel de ce côté-là également. Toutefois, elle sort vite de sa perche pour aller chercher la barre ou l'élastique. Je lui ai donné quelques astuces afin de prolonger son renversé. J'ai travaillé ce point spécifique sur la seconde séance technique en lui demandant de courir sur 6 foulées où elle devait se concentrer sur son temps de saut après la bascule qui devait être plus long. Mes consignes étaient : « attends le long de ta perche tout en appuyant dessus ! ». ffectivement, il ne faut pas lâcher l'appui sur la perche sinon on annule le renvoi de celle-ci, or l'objectif est bien sûr d'être catapulté le plus haut possible.

Elle s'est bien adaptée à l'exercice que j'avais demandé sur élan réduit en montrant de

belles choses avec des sauts complets vers l'avant, idéal pour travailler sans les contraintes de la hauteur. Comme lors de l'exercice précédent, j’ai augmenté sa course d'élan petit à petit avec la prise de levier et de perches plus dures. Afin de la motiver à aller plus haut, je positionnais l'élastique assez haut afin qu'elle fasse l'effort d'aller chercher le plus haut possible. L'objectif était de toucher l'élastique avec les pieds. A chaque réussite, je montais le fil de cinq centimètres, pour qu'elle progresse davantage. En milieu de séance, je lui ai demandé de se mettre sur grand élan avec un grand levier, tout en se concentrant sur le temps de perche sur lequel on avait travaillé précédemment. L'objectif était de franchir dix fois un élastique situé à dix centimètres en dessous de son record. Elle a réussi six fois. Ensuite, la fatigue s'est fait clairement ressentir, Ninon retombait alors dans ses travers en ce qui concerne ses sauts. J'ai donc stoppé la séance afin qu'elle garde de bonnes sensations.

Lors du meeting de sélection, il était possible d’observer les progrès apportés à Ninon par

ces quelques séances grâce aux changements que j'ai pu lui apporter. De ce fait, elle a pu franchir une barre à 3m90, à dix centimètres de son record. Grâce à cette performance elle a gagné son billet pour assister aux Jeux Olympiques de Londres avec le collectif.

Charlotte GAUDY : Cette jeune clermontoise sera sans doute une grande perchiste française. Seulement

cadette 1ère année, elle présente déjà de grandes qualités techniques! Son principal défaut est de se laisser aller lors de la fin de son saut pour filer sur la barre en «banane » (jambes qui tombent sur la barre avec un franchissement dorsal) au lieu de continuer à aller chercher vers le haut et franchir la barre sur le ventre. (cf annexe page 10).

Afin de corriger son défaut, je lui ai proposé un exercice sur 6 foulées où l'objectif sur

une perche rigide était de maintenir son renversé le long de la perche tout en anticipant le retournement de son corps afin d'exagérer le mouvement. Je lui ai fait prendre un levier entre 10 et 12 mains afin que le début du saut et l'impulsion soient facilement réalisables. Au début, Charlotte éprouvait des difficultés, du fait de son coude gauche qui passait devant sa perche. Ce défaut induisait qu’elle ne pouvait appuyer pour effectuer son retournement. J'ai ajouté

une consigne consistant à positionner son coude à « l'intérieur », c'est-à-dire d'avoir son coude du côté droit de sa perche, et de faire l'effort dès le décollage afin d'avoir un appui fort avec sa main gauche.

Grâce à ce point de détail, Charlotte avait plus de facilité pour renverser et se retourner.

Ce n'était pas encore parfait, loin de là, mais on sentait déjà un peu plus un bassin fixé et un effort de retournement. C'est un exercice qu'il faut renouveler régulièrement, car il n’est jamais simple d'atteindre la perfection sur quelques séances. En seconde partie de séance, afin de préparer le meeting de sélection, j’ai fait travailler Charlotte sur des sauts complets avec un élan complet. L'objectif était de trouver les sensations d'avant sur des grandes perches.

Charlotte s'est plutôt bien débrouillée : sa bonne impulsion et la vitesse de balayage de sa

jambe gauche lui permettaient d'avoir une rapidité dans le renversé, ainsi elle pouvait plus facilement se retourner. Le changement était visible. Elle passait les élastiques quasiment sur le ventre. J'ai senti un léger déclic dans son saut mais le plus important est que Charlotte l'ait ressenti également.

Lors du meeting de sélection, elle a réalisé des sauts avec les sensations ressenties lors

des séances d'entraînement, ce qui lui a valu de battre son record pour le porter à 3m70, non loin de réaliser 3m80.

Lors du stage, j'ai proposé à mon collègue Alain HENRY une séance vidéo à laquelle

nous avons convié les athlètes. Nous avons réalisé cette analyse technique le matin de la troisième séance de perche afin que les athlètes puissent se corriger en pratique dès l'après-midi. Alain et moi-même étions aux commentaires pour montrer aux perchistes leurs défauts. L'enregistrement des vidéos avait été fait lors des deux séances précédentes en format « .mov ». J'avais préparé la séance en faisant un fichier par athlète. Grâce au logiciel Quicktime, j'ai pu faire avancer la vidéo image par image (en jouant avec les flèches de mon clavier) afin de décortiquer le saut de chaque athlète.

J’ai terminé l'analyse par une comparaison avec des vidéos des championnats d'Europe

d'Helsinki, vidéos que j'avais récupérées sur un lien internet grâce à Cees Beets, entraîneur néerlandais, avec lequel j'avais discuté en anglais via les réseaux sociaux. Il avait filmé tous les sauts et m'avait donc envoyé le lien de ceux-ci. Les athlètes ont pu réellement voir leurs carences par rapport au très haut niveau (cf annexe page 11).

Cette association a pour objet de développer le saut à la perche en Lorraine. (organiser des stages et regroupe-ments, organiser des déplacements pour participer ou assister a des grands événements, organiser ou aider à l’or-ganisation d’événements, proposer des démonstrations ou initiations, etc)

PERCHE LORRAINE DEVELOPPEMENT

88 S 984

Convention collective nationale du sport

411 r Chauffour 88460 LA BAFFE

0 3 2 9 3 2 7 7 7 0

0

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5

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Perchistes régionaux tous niveaux

Régional

Regroupements, événementiels, colloques.

Association sportive

Du PERCH'STACUL'AIR au DIMA PLD TOUR Tout a commencé par une initiation au saut à la perche lorsque Jean Pierre BULET,

conseiller technique à l'époque, est venu sur Thaon les Vosges, mon club d'origine pour faire une séance d'initiation de saut à la perche. J'ai répondu présent et cela m'a tout de suite plu. Depuis ce jour, je n'ai plus jamais quitté les sautoirs à la perche, et j'en ai vraiment fait une passion.

Lors de la rénovation de la Halle des Sports en 1999 à Épinal mon entraineur Jean-

Pierre BULET m'a bien fait comprendre qu'il fallait organiser quelque chose d'extraordinaire lié au saut à la perche dans cette salle, un évènement type Perche Élite Tour (un évènement national autour de la perche alliant à la fois spectacle et compétition traditionnelle de perche). A l'époque encore étudiant, je n'avais pas les moyens d'organiser ce genre d'évènement mais j'ai bien retenu la proposition de Jean-Pierre. En 2001, après mon année d'armée, j'ai convaincu les bénévoles du club de la RESDA Vosges de m'embaucher comme emploi jeune. Après quelques démarches administratives, j'ai pu prendre mon poste en avril 2001. Passionné par la perche, il m'a fallu attendre 2004 pour persuader les dirigeants du club d'Épinal d'organiser les prémisses d'un Perche Élite Tour. Le PERCH'STACUL'AIR naissait !

Je me suis appuyé sur un ami avec qui je me suis entraîné durant de longues années, à

savoir Nicolas DURAND, qui était parti sur Clermont-Ferrand pour pouvoir allier études et entraînements de haut niveau. Ainsi, après m’être entendu avec lui et Philippe D'Encausse, responsable du pôle France, j'ai pu faire venir une voiture de Clermont-Ferrand avec quatre athlètes de haut niveau. Mon idée était alors de réaliser trois concours dans la même journée avec une ambiance musicale et festive, un concours départemental, un autre régional et enfin un concours « Élite » avec le groupe de Clermont-Ferrand étoffé d'autres athlètes de l'inter région ou des régions frontalières (Allemagne et Belgique).

Quelques semaines auparavant, j'apprends que Jean-François RAFFALLI, organisateur du Top Perche à Cercy La Tour et coordonnateur du Perche Elite Tour, était contraint d'annuler son évènement pour des raisons matérielles. J'ai donc pris contact avec lui pour lui demander sa date afin de récupérer quelques athlètes de haut niveau pour le premier PERCH'STACUL'AIR à Épinal.

De nombreux athlètes ont suivi mon idée, notamment un certain Jean GALFIONE

qui quinze jours avant l'évènement me téléphonait pour me demander s'il pouvait sauter à Épinal. J'ai bien sûr accepté. A partir de ce jour, j'ai donc communiqué un maximum sur l'évènement avec les médias, les partenaires et les élus afin de mettre en valeur la venue de Jean Galfione, champion olympique, à Épinal. L'évènement s'est très bien déroulé avec de bonnes performances, sous les yeux des sept cents spectateurs venus voir du saut à la perche en musique. Les retombées médiatiques furent importantes, les élus et partenaires étaient ravis. A partir de ce moment, Jean François RAFFALLI, ayant appris le succès de mon organisation, m'a proposé de faire partie du circuit perche élite tour 2005. Ma réponse fut bien entendue positive. C’est l'opération renouvelée bien sûr en 2006 que je vais détailler maintenant.

Afin de bien préparer l'événement, il fallait établir un budget, lequel s'est élevé aux

alentours de quarante-cinq mille euros (cf annexe page 13) que j'ai soumis en septembre 2005 au comité directeur de mon club. Le budget était un peu élevé pour eux sur le moment, mais il fut validé quand même ! La date était fixée : l'édition 2006 se déroulerait le 11 février 2006, quinze jours avant les championnats de France Elite et un mois avant les mondiaux en salle de Moscou (cf annexe page 12).

Les partenaires : Je me suis donc mis à la recherche des sponsors et partenaires dès la

mi-septembre : j'ai envoyé par courrier le press-book de l'édition 2005 aux grosses entreprises, puis je leur ai téléphoné quelques jours plus tard, car l'objectif était de convenir d'un rendez-vous afin que je puisse exposer avec passion mon projet. Au final, une quinzaine de partenaires ont répondu présents : partenaires privés (Toyota, Décathlon, Scierie Oriel, Gaz de France, etc) ou partenaires institutionnels (Le Conseil Général, le Conseil Régional, la ville d'Épinal ou encore le ministère de la Jeunesse et des Sports via le FNDS à l'époque (CNDS aujourd’hui)). Cela m'a permis d'étoffer mon réseau économique et mon carnet d'adresses.

Partenaires spéciaux : Certains partenaires ne m'ont pas forcément donné de l'argent,

mais m'ont offert une prestation indispensable à la réussite du PERCH'STACUL'AIR : le pub AU BUREAU a assuré la restauration des vendredi et samedi soirs ce qui a permis de réduire fortement le coût d'un repas. Gérard FOURNIER, artiste sculpteur nous a offert les trophées. Pano BOUTIQUE nous a procuré les tee-shirts de l'événement. Planète SONO nous a proposé la prestation son et lumière en première partie du concours Elite. L'hôtel Best Western LAFAYETTE nous a fait cadeau d’une forte réduction sur les chambres afin d'y loger les athlètes. IMAGE PLUS, EUROPE 2, L'EST REPUBLICAIN et La LIBERTE de L'EST ont été de formidables partenaires médias. J'en détaille les actions dans un paragraphe ci-dessous.

Les athlètes : Environ deux mois avant la date, j'ai invité les athlètes et les

entraîneurs. Le concept du Perche Elite Tour permet de faire sauter dans la même journée les plus jeunes le matin et les meilleurs le soir. Toute la perche française a donc été au courant de l'événement, notamment via le site internet que j'ai créé et alimenté en novembre 2004 et que je continue à gérer en tant que webmaster encore ces jours ci (cf annexe page 49).

Les bénévoles : Il fallait bien sûr générer les forces vives du club et du département

afin que l'organisation soit au top. J'ai constitué un fichier avec les différentes fiches de postes : officiels, responsable protocole, entrée des spectateurs, accueil des partenaires et élus, secrétariat, buvette, sécurité, photographes, etc. J'ai réalisé en amont deux réunions avec ces bénévoles afin de leur rappeler exactement leur rôle dans cet événement qui se voulait plus un spectacle qu'une simple compétition! (cf annexe page 14).

Le matériel : J'ai fait la demande à la ville d'Épinal via le service des sports et son

directeur, et organisé le transport de tout le matériel nécessaire (tapis de saut, poteaux, barres, etc) mais également pour les demandes officielles d'utilisation de la salle et pour la mise en place de mille deux cents places assises (sept cents places en tribunes et cinq cents chaises). Je suis ensuite entré en relation avec le responsable du service technique avec qui j'ai échangé afin que le matériel soit présent pour l'événement (cf annexe page 25).

Les supports de communication : Ils ont tous été réalisé par mes soins le plus souvent

sous publisher avec modifications des photos via Paint Shop Pro. J'ai donc réalisé l'affiche (en accord avec Damiel DOSSEVI et Syrine BALTI par rapport au droit à l'image et en accord avec le photographe pour les droits d'auteurs). J'ai réalisé les tracts, les billets, la plaquette de présentation distribuée aux mille deux cents spectateurs présents (cf annexe page 27). J'ai aussi créé un site internet via la plate forme overblog : . J'ai également réalisé deux diaporamas sur powerpoint, l’un sur les athlètes présents et l’autre sur les partenaires, qui étaient diffusés sur un écran géant.

Projet PELS : (cf annexe page 39) Pour avoir une plus grande autonomie, j'ai décidé

de construire ma propre piste d'élan de saut à la perche; j'ai dessiné moi-même les plans que j'ai soumis à mon père, grand bricoleur! Les plans étaient techniquement corrects et non dangereux sur l’aspect sécuritaire. Il m'a fallu ensuite trouver les matériaux et le financement. Pour les matériaux, un ami qui tenait une entreprise de revente de bois (SVB) m'a fourni ce dont j’avais besoin pour les caissons au prix coûtant. J'ai transmis la demande de construction du butoir à une entreprise locale (COANUS) qui a bien voulu nous offrir ce dernier. Pour le revêtement athlé, j'ai pris contact directement avec la société Mondo qui a été séduite par le projet et m'a proposé un tarif très intéressant. Le budget s'élevait donc à trois mille cinq cents euros. J'ai pris contact avec la Caisse d'Épargne de Lorraine avec laquelle nous avons pu mettre un projet PELS en place (Projet d'Économie Locale et Sociale) en place.

L'idée dans ce projet était également d'associer les écoles et les maisons de quartiers à

s'investir dans l'événement via des projets pédagogiques sur le thème de la perche comme par exemple la préparation d'une exposition photos, d'une exposition de dessins, d'une ani-mation dans le cadre des ATE (aménagement du temps de l'enfant), etc. Le délai fut un peu court pour la majorité des écoles qui avaient déjà d'autres projets en cours, mais un centre

social a répondu présent en proposant une exposition de photos (cf annexe page 42).

La Caisse d'Épargne a validé ce projet et ainsi la piste d'élan a été construite par mon

père et moi-même. Les médias : Sans communication, l'événement ne pouvait exister. J'ai donc rencontré

les responsables des principaux médias locaux pour leur expliquer la crédibilité de mon spectacle : ils ont été fortement séduits par le projet. Ainsi, j'ai pu obtenir beaucoup plus qu'un reportage le lendemain :

• Avec L'EST REPUBLICAIN et La LIBERTE DE L'EST : j'ai obtenu la gratuité de deux bandeaux et deux demi-pages de publicité afin d'annoncer l'événement. L’échange verbal avec les journalistes leur a également permis d’écrire plusieurs articles présentant le spectacle.

• Avec EUROPE 2 : j'ai obtenu la gratuité de cent vingt spots publicitaires de trente secondes sur la radio les quinze jours précédents l'évènement.

• Avec IMAGE PLUS (TV locale d'Épinal) : Le responsable a été séduit par le concept et a décidé de faire une retransmission en léger différé de tout l'événement. Pour cela, il a déployé un car régie et six caméras pour faire le montage. J'ai également eu l'occasion d'intervenir comme commentateur, un beau souvenir ! Les images passaient également en direct sur un écran géant, spectateurs et athlètes pouvaient ainsi voir les ralentis. Plusieurs reportages ont également été diffusés afin de présenter le PERCH'STACUL'AIR.

J'avais également sollicité d'autres médias pour couvrir l'événement : France BLEU et France 3

L'événement a été un grand succès populaire et sportif (cf annexe page 43), et

grâce à mon engagement et à mon travail, j'ai été récompensé en recevant le prix du CDOS lors du concours national « Envie d'agir ». Une belle récompense pour mon investissement !

En septembre 2006, mon changement de situation professionnelle m'a projeté vers le

club de l'US FORBACH. Il m’était donc difficile de maintenir cette organisation. La volonté de la ville d'Épinal de faire perdurer cette manifestation m'a conduit tout de même à organiser une dernière étape en 2008. J'ai bien voulu, à distance, gérer l'événement mais uniquement la partie athlètes. Au vu de la somme immense de travail à accomplir, le club d'Épinal n'a pas renouvelé par la suite.

Mais ma passion pour la perche restait intacte et avec un ami Ludovic FLEURETTE,

nous avons décidé de créer une association sous mon impulsion : PERCHE LORRAINE DEVELOPPEMENT afin de faire la promotion de la perche, discipline qui était à l'époque quelque peu sinistrée en Lorraine. Nos principaux travaux sont l'organisation de regroupements, d'initiations et d'animations pour les plus jeunes au saut à la perche, de colloques ou causeries avec entraîneurs et athlètes de haut niveau (Gérald BAUDOUIN, Renaud LAVILLENIE, Damien INOCENCIO). Grâce à toutes ces organisations, le tissu

social de la perche en Lorraine a grandi et les qualifiés aux championnats de France sont passés de deux athlètes en 2006 à une douzaine aujourd'hui, dont trois médailles avec comme moteur Marion FIACK (plusieurs fois championne de France et recordwoman de France junior).

L'événementiel m'a toujours plu! Une autre manifestation dont je suis le précurseur et

l'organisateur est celle consistant à faire sauter les athlètes au centre-ville de Forbach, toujours avec l'ambiance festive et musicale pour être au plus proche du public. Mon club employeur, l'US FORBACH organisait le traditionnel « Masters de Perche », qui se faisait au stade, je l’ai décentré en ville au cœur même du public.

L'évènement fonctionnant bien, mon idée a été d’organiser un tour de Lorraine de

meetings de saut à la perche dans les centres- villes. J'ai donc établi un document explicatif (cf annexe page 44) afin de proposer aux différents clubs lorrains cette manifestation. L'aspect attractif de l'évènement a séduit quelques clubs notamment Sarreguemines, Thionville, Épinal et Metz. Grâce à notre partenaire DIMASPORT, j'ai pu appeler cet évènement le : DIMA PLD TOUR.

A ce jour, trois étapes se situent en centre-ville, une autre est prévue dans un grand

centre commercial en octobre prochain! Mon objectif est d’organiser six étapes en centre-ville dans les prochaines années. Mon rôle est de coordonner, d’animer ce tour en relation avec les différents présidents et acteurs des clubs supports afin que chaque organisation soit la plus attractive possible. Depuis 2010, nous touchons une subvention du CNDS de neuf cent cinquante euros et en 2011, la Ligue Lorraine a reconnu mon savoir-faire et a décidé de subventionner le DIMA PLD TOUR à hauteur de mille deux cents euros. Le DIMA PLD TOUR va encore grandir pour ma plus grande fierté (cf annexe page 48).

la pratique sportive liée au domaine de l’athlétisme pour toutes les personnes.

US FORBACH ATHLETISME

9312Z

vol 40 folio 2639

Convention collective nationale du sport

Maison de l’Athlétisme - Espace Herbert SCHULER - Stade du Schlossberg

57600 FORBACH

0 3 8 7 8 4 5 6 9 5

1

236

13

25

Tout public de 6 à 90 ans, compétition, loisir, running

Local

L’association pratique également les activités physiques et sportives pour handicapés physiques, visuels et auditifs.

Pratique de l’Athlétisme en compétition, loisir, santé, running

Association sportive

ou santé

Projet club US FORBACH Athlétisme Lors de mon embauche en octobre 2006 au club de l'US Forbach athlétisme, le président

Pascal SCHULER et le comité directeur m'ont donné des directives par rapport au projet club. L'un des points essentiels était d'augmenter les effectifs de nos licenciés chez les jeunes :

éveil-athlé (EA), poussins (PO), Benjamins (BE) et minimes (MI). C'est l’objet du point développé ci-dessous.

Précisément, l'objectif qui m'a été fixé était d'atteindre plus de 50 licenciés régulièrement

dans les catégories EA-PO et 30 à 40 dans les catégories BE-MI afin d'avoir une bonne base chez les cadets – juniors et plus grands. L'entraînement des EA-PO se déroule tous les mercredis de 17h00 à 18h30 soit au stade, soit dans le gymnase type C du collège Jean Moulin, situé à proximité du stade. C’est avec ce collège que nous travaillons depuis quelques années avec la mise en place d'une section sportive en 2002. Les BE-MI s'entraînent tous les mardis et jeudis de 17h00 à 19h00 dans le cadre du club. La section sportive est compatible, puisque dans le temps scolaire, les MI s'entraînent tous les mardis de 15h00 à 17h00, et les BE les jeudis aux même horaires. De ce fait les BE-MI sont régulièrement à l'entraînement deux fois par semaine.

Afin de répondre à l'attente du comité directeur, j'ai donc mis en place avec l’accord de ce

dernier, plusieurs projets de développement. Voici à ce jour le descriptif de mes organisations : Pour l'école d'athlétisme (EA & PO): J'organise chaque année en collaboration avec le responsable USEP du secteur une journée

découverte athlétisme où plus de trois cents élèves de CE2, CM1 et CM2 découvrent différentes disciplines de l'athlétisme (cf annexe page 50). Cette rencontre se déroule généralement début mai, lors d'un jour scolaire. L'idée de base, dans les premières années, était de faire tourner des demi-classes sur plusieurs ateliers avec une grande majorité d'ateliers en découverte et 3 ateliers « compétition » : 50m, longueur et lancer de vortex afin que chaque élève puisse être classé sur

de proposer également un résultat par classe, j'ai mis au point un logiciel sur Excel afin de pouvoir calculer la moyenne des triathlons par classe et ainsi donc récompenser non seulement les classes mais également les meilleurs élèves.

Les meilleurs éléments de CM2 étaient destinataires d’une convocation pour passer les tests

de notre section sportive qui se déroulaient généralement le mercredi suivant. Chaque enfant recevait un diplôme.

En cette année 2012, la rencontre s'est faite sous la forme Kids' athletics (KA). J'ai mis en

place en amont un fichier complet explicatif de la rencontre. Cette action comportait une visée pédagogique avec une préparation extra sportive : nom d'équipe, tee-shirt de couleur, cri de guerre, etc. Un autre objectif était également que la rencontre puisse avoir lieu avec le minimum d'adultes nécessaires à son bon déroulement car il n’est jamais facile de compter sur des parents ou officiels du club en pleine semaine ! Je suis parti sur la base d'un groupe d'une demi-classe, soit environ quatorze élèves. Le KA permet la prise en compte de seulement dix performances, pour que les rotations ne soient pas trop longues. De ce fait, j'ai sensibilisé les professeurs des écoles à la mise en place un tableau de rotation pour que chaque élève puisse juger ses camarades (juge, secrétaire et facteur). Ainsi, la rencontre pouvait tourner en complète autonomie.

J'ai donc, en relation avec le responsable de l'USEP, récupéré les noms des différentes

équipes et pu ainsi préparer mes tableaux centraux au nombre de vingt-cinq. J'ai donc décidé d’organiser trois KA : 1 CM1 avec 9 équipes, 1 CM2 avec 9 équipes également et 1 CE2 avec 7 équipes. Concernant l’organisation au stade, les dix épreuves étaient éparpillées un peu partout sur le terrain et pour chaque épreuve l'atelier était multiplié par trois. Ainsi les trois KA pouvaient fonctionner simultanément sans problème.

A propos des tableaux de rotations, pour une utilisation simplifiée, j'ai créé en 2011 un

logiciel sur Excel qui permet de rapidement noter les points après chaque épreuve et d'avoir les résultats instantanément après la dernière épreuve. Les responsables des tableaux centraux étaient le président du club, le secrétaire de l'USEP, et une jeune athlète du club actuellement en service civique et dont je suis le tuteur.

Grâce au CD57 qui a reconnu notre effort de politique fédérale envers le KA (j'organise

également 4 KA tout au long de l'année - deux en hiver et deux en été) nous avons pu bénéficier d'une enveloppe de mille euros afin d'acheter du matériel pédagogique pour l'organisation d'un KA. Nous avons choisi d'acheter une sonorisation qui nous a permis d’ ajouter une vraie plus-value à cette organisation. J'ai ainsi pu changer le signal sonore du sifflet, que je trouve anti pédagogique, en musique. Ainsi pour prévenir la fin de rotation d'un atelier, j’augmentais le volume sonore de la musique de référence entre la neuvième et la dixième minute. Tout de suite, l'animation est devenue beaucoup plus ludique.

Concernant les récompenses, le club a offert un diplôme de participation à tous et grâce à ma

démarche de partenariat réalisée quelques semaines auparavant, DIMASPORT a offert un Kit Athlé d'une valeur de mille euros à la meilleure école ! J'avais pu en discuter préalablement avec Isabelle DRAUX lors de notre rencontre aux championnats de France Elite en salle à Aubière.

Chaque enfant et professeur des écoles est reparti heureux de cette journée et avec l'envie

sans nul doute pour la plupart d'entre eux de renouveler l'expérience. J'organise également des cycles « découverte de l'athlétisme » à destination des élèves de

quatre écoles de Forbach. Depuis 2006, ce sont donc six classes de CM1 – CM2 qui découvrent l'athlétisme pendant quatre à cinq séances d'une heure un quart. Soit au total, pas loin de cent cinquante élèves. J'accueille généralement deux classes de CM2 afin d'alimenter mon école d'athlétisme pour l'année en cours.

Au mois d'avril, mai et juin, je mets mes compétences à disposition de quatre classes avec

deux finalités : la première étant de participer à un relais 8x50m en ouverture du meeting international de Forbach (fin mai), la seconde étant une mini rencontre d'athlétisme entre les quatre classes sur une matinée fin juin. En cette année 2012, la rencontre s'est déroulée sous la forme Kids' athlétics (cf annexe page 51).

Je mets en place régulièrement une animation Kid Stadium à destination des différents

quartiers de Forbach. Cette dernière se déroule au centre-ville pendant les vacances scolaires, avec un système d'horaires permettant à un maximum d'enfants de la ville d'y participer. Dans ce but, des contacts sont pris auparavant avec les différents responsables des centres sociaux. Ainsi, au total, quatre quartiers et cent vingt enfants y prennent part (cf annexe page 55).

Au final, sur l'année, je fais découvrir l'athlétisme à plus de cinq cents enfants du secteur de

Forbach. Grâce à toutes ces initiations, je suis en mesure d’alimenter mon école d'athlétisme pour passer de vingt licenciés en 2006 à soixante-dix à ce jour.

J’ai en projet également, l'idée d'organiser un cross adapté durant la période d'Halloween fin

octobre. Ce cross adapté sera ouvert aux licenciés mais également aux non-licenciés, toujours dans l'esprit de pouvoir créer une animation découverte de l'athlétisme sur le secteur de Forbach.

Pour les benjamins – minimes : J'interviens dans le cadre de la section sportive du collège Jean Moulin. Cette section

sportive a été créée en 2002 et l'emploi du temps des élèves est organisé afin de permettre l'activité athlétique sans perturber le programme scolaire. En relation avec le professeur d'EPS en responsabilité de la section sportive, j'interviens, organise et prépare les séances afin de créer une cohérence et un lien direct entre les entraînements au club et ceux de la section sportive. Le test de recrutement de cette section s'effectuant généralement au mois d'avril est destiné aux élèves de CM2. Grâce aux animations citées ci-dessus, nous avons régulièrement une trentaine de candidats pour une douzaine de places dans la classe sportive.

A l’échelle de l’US FORBACH, j'organise les plans d'entraînements afin de préparer au

mieux mes athlètes par rapport à la politique du club. Les points forts sont les compétitions par équipes et les championnats d'épreuves combinées. Pour ce faire, j'ai sous mon aile, régulièrement, un entraineur bénévole qui s'occupe des benjamins minimes avec moi. Au préalable, on discute ensemble des séances puis je lui indique les objectifs de chacune. On échange également afin de parfaire sa formation athlétique. Toutefois, il n'est pas évident dans notre petite ville de trouver une personne qui soit présente régulièrement lors des entraînements.

Parallèlement aux entraînements, deux grosses manifestations permettent de faire la promotion du club à travers les médias :

Le Meeting International qui se déroule généralement à la fin du mois de mai avec de

nombreux athlètes internationaux présents, comme par exemple, Christophe LEMAITRE, Renaud LAVILLENIE, Leslie DJHONE, Bob TAHRI, etc. Chaque athlète du club peut y participer : les écoles d'athlétisme et les scolaires sous forme de relais, mais également les benjamins – minimes et plus grands qui peuvent courir un 100m en ouverture du meeting. Mon poste sur ce meeting est celui de directeur adjoint, celui de directeur étant réservé au président Pascal SCHULER. Mon rôle principal est d’assurer les relations avec les médias et le bon fonctionnement de la compétition le jour J. Je vérifie que chaque responsable de poste soit prêt avec les documents nécessaires, je contrôle que tout le monde soit bien en place.

Concernant sa promotion, ma meilleure idée à ce jour, fut la diffusion du Meeting International sur internet lors de l'édition 2007. Grâce à ce concept, j'étais le précurseur dans ce domaine puisque le meeting a été le premier que l'on pouvait suivre en direct sur internet (cf an-nexe page 56 & 57).

Le Masters de Perche est la seconde opération de promotion du club. Il a lieu au centre-ville

de Forbach fin juin. L'objectif est d'amener l'athlétisme au cœur du public et de faire découvrir cette discipline spectaculaire au plus grand nombre de spectateurs. Nous installons une piste d'élan et le sautoir à la perche en plein centre-ville devant une grande terrasse de café et nous faisons sauter pas loin de quatre-vingt perchistes régionaux et transfrontaliers sur toute l'après-midi (cf annexe page 58 & 59).

Ces animations nous permettent donc d'avoir une crédibilité et de montrer au secteur de

Forbach voir de la Moselle qu'il existe de l'athlétisme à Forbach. Au final donc, je coordonne et organise les activités afin que les athlètes soient dans les

meilleures conditions possibles, et ceci à différents niveaux. En premier lieu, à l’échelon de l'école d'athlétisme où je gère une équipe de cinq à six animateurs pour environ soixante enfants en moyenne par entraînement. En second lieu, au niveau des benjamins – minimes où j'interviens avec le soutien d’un entraîneur bénévole. Un troisième niveau concerne les plus grands, où ma mission est de coordonner les différents entraîneurs bénévoles afin de développer au maximum la compétition dans ces groupes.

Jean-Baptiste HENRIOT

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FORBACH

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