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Jeudi 19 juin 2014 A la maison des bénévoles du sport - Valence

Jeudi 19 juin 2014 A la maison des bénévoles du sport …crosguadeloupe.org/wp-content/uploads/2014/10/integrer-sport... · et continue entre l’enfant et l’expérience apportée

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Jeudi 19 juin 2014A la maison des bénévoles du sport - Valence

� Définition des termes utilisés :◦ La santé :

� Santé� Promotion de la santé� 5 Axes d’intervention

◦ Les APS� Le sport� L’activité physique� L’Etat des lieux institutionnel

◦ Les bienfaits de l’AP sur la santé des enfants� l’APS fait partie des rythmes de vie� Les limites à la pratique sportive

◦ L’âge de l’enfance :� Généralités� Le développement de l’enfance

PHYSIQUE« Je suis en forme, j’ai

de l’énergie »

MENTALE« Je suis heureux, je

me sens bien »

SOCIALE« J’ai des amis, de la

famille, je peux compter sur quelqu’un »

« J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé. » (Voltaire)

� Charte d’Ottawa, 1984� LeLeLeLe processusprocessusprocessusprocessus quiquiquiqui confèreconfèreconfèreconfère auxauxauxaux populationspopulationspopulationspopulations lesleslesles

moyensmoyensmoyensmoyens d'assurerd'assurerd'assurerd'assurer unununun plusplusplusplus grandgrandgrandgrand contrôlecontrôlecontrôlecontrôle sursursursur leurleurleurleurproprepropreproprepropre santé,santé,santé,santé, etetetet d'améliorerd'améliorerd'améliorerd'améliorer cellecellecellecelle----cicicici....

� C’est une ressource de la vie quotidienne et non unbut de vie.

� Elaboration de politique pour la santé◦ Mesures législatives, financières et fiscales et changements

organisationnels… ;

� Création d’environnements favorables◦ Approche socio-écologique des comportements de santé ;

� Renforcement de l’action communautaire◦ Participation effective et concrète de la communauté, à la fixation des

priorités, à la prise des décisions et à l'élaboration et à la mise en œuvredes stratégies de planification en vue d’atteindre une meilleure santé ;

� Acquisition d’aptitudes individuelles◦ Développement individuel et social, grâce à l’information, à l'éducation

pour la santé et au perfectionnement des aptitudes indispensables à la vie.Ce faisant, elle donne aux gens davantage de possibilités de contrôle deleur propre santé et de leur environnement et les rend mieux aptes à fairedes choix judicieux ;

� Réorientation des services de santé◦ Tous doivent œuvrer ensemble à la création d'un système servant au

mieux les intérêts de la santé.

� Activité physique : Tous les mouvements du corps produitspar la contraction des muscles squelettiques provoquant uneaugmentation de la dépense énergétique.◦ Tous les mouvements de la vie quotidienne� Travail, loisirs, entretien de la maison, shopping,

bricolage, jardinage….� Sport : Activité physique codifiée et organisée, compétitive ou

non, pratiquée dans un cadre réglementé.

� Le sport est une activité physique…

� lalalala loiloiloiloi dudududu 16161616 juilletjuilletjuilletjuillet 1984198419841984 relative à l’organisation et à lapromotion des APS a confirmé que « les APS constituent unfacteur important d’équilibre, de santé et d’épanouissement »et que l’État est responsable de l’enseignement de l’EPSdirectement et du développement du sport en liaison avec lemouvement sportif.

PSYCHOLOGIQUEAide à surmonter l’anxiété et la

dépressionAugmente le bien être

psychologique Améliore l’estime de soi

SOCIALAugmente le tissu social (moyens d’interactions et

d’intégration) Augmente la cohésion entre

les membres de la communauté

Améliore l’identité sociale (moyen d’expression,

confiance en soi)

PHYSIQUEDéveloppement harmonieux de l’appareil locomoteur (os, muscles et articulations) ; Développement de l’appareil cardiovasculaire (cœur et poumon); Développement d’une conscience neuromusculaire (coordination et contrôle des mouvements); Maintien du poids approprié.

� Source : Dr M i c h el B i n d e r - C . M . C. P ar i s V - Cl i n i q u e d u S p o r t

Alternance de

Phases de sommeil nocturne

Phases diurnes

Travail Repos AlimentationActivité

physique

Libre Encadrée

� Liées à la spécificité de l’enfant� Liées à une pathologie pré-existante� Liées à l’avis du médecin� Liées à l’intensité de l’entraînement� Liées à la douleur

� La notion d’enfance n’est ni intemporelle, ni universelle. Elle ne tientpas seulement à l’âge, ni à des facteurs physiologiques oupsychologiques.

� L’enfance se définit plutôt par rapport à des contextes culturels etsociaux particuliers et à des époques particulières de l’histoire.

� Le développement de l’enfant est le processus de croissance et dematuration de l’individu humain depuis la conception jusqu’à l’âgeadulte.

� Les théories scientifiques considèrent que les enfants évoluent àtravers différents stades au cours de leur développement. Pour passerd’un stade à l’autre, l’enfant doit effectuer certaines tâches dedéveloppement.◦ un bébé doit pouvoir se tenir assis avant de commencer à ramper

� Chercheurs et spécialistes se rallient à la perspective relationnelle etenvironnementale, selon laquelle le parcours de développement subitl’influence de facteurs d’interactivité complexe.

� Le développement de l’enfant est le résultat d’une interaction entrel’enfant et son environnement.

� le développement de l’enfant est le produit d’une interaction dynamiqueet continue entre l’enfant et l’expérience apportée par sa famille et lecontexte social.

� L’approche environnementale souligne combien il est important decomprendre les relations entre l’enfant en train de se développer et lessystèmes environnementaux comme la famille, l’école, la communautéet la culture.

� Dans ce modèle, l’interaction entre des enfants en pleine évolution, toutcomme leurs relations changeantes avec différents systèmes (sociétaux)environnementaux, sont des processus inhérents au développement.

� L’expérience subjective de l’enfant et sa compréhension del’environnement constituent des aspects importants de cette approche.

� Les processus relationnels entre l’enfant et son environnement s’opèrent encontinu. Dans les premiers stades du développement, ils ont lieu principalemententre l’enfant, ses parents et la famille proche. Pendant la croissance de l’enfant,les processus relationnels impliquant l’environnement plus éloigné, comme lacommunauté et la société, gagnent en importance.

� Le modèle relationnel et environnemental est étroitement lié au concept de bien-être psychosocial, qui souligne également l’importance des processus relationnelsentre l’univers psychologique intérieur et le monde social extérieur.

Des modes de vie aux bienfaits sur le développement biopsychosocial

� Contexte sportif global :◦ Déterminant motivationnel à la pratique des APSA◦ Zoom sur le sport-santé◦ Prévention◦ Un consensus qui se généralise

� Le mouvement signe de vie :◦ L’apprentissage moteur◦ Les lois de développement psychomoteur◦ L’habileté motrice◦ Le développement des habiletés motrices de l’enfant◦ Habiletés de base et habiletés composites◦ Liens entre biomécanique et croissance

� Notions d’éducation pour la santé par les activités physiques etsportives◦ Adaptation des pratiques en fonction de l’âge

� Le sport : déterminant sociétal des modes de vie : A chaqueâge, catégorie, public… son sport : sport des jeunes, seniors,des femmes… Des banlieues…

� Le monde moderne semble aujourd’hui avoir engagé unequête: celle de la santé et du bien-être ;

� L’Antiquité présentait la santé comme «le silence desorganes», aujourd’hui l’OMS opte pour une définition plusample à savoir, «un état de complet bien-être physique,mental et social.»

� Sous l’effet de la modernité, la santé a intégré le psychique etl’environnement social comme facteurs décisifs.

� Elle est liée aux influences extérieures, aux choix deconsommation et aux comportements de l’individu (CNOSF,2006)

� Emerge une recherche hédoniste, où le sport tend à prendreune place de plus en plus conséquente.

� APS de + en + entendu comme moyen de prévention� APS engendrent alors une hygiène de vie bénéfique à la santé :

habitus, d’attitudes corporelles propices au maintien desgrandes fonctions

� Autre phénomène : obésité-sédentarité� APS permettent d’envisager une diminution des risques dont

cardiovasculaires, diabète...

UnUnUnUn consensusconsensusconsensusconsensus quiquiquiqui sesesese généralisegénéralisegénéralisegénéralise

� Les APS sont susceptibles d’être bénéfiques pour la santé� Nombreuses études le démontrent à travers les thématiques:

surpoids et obésité, diabète, accidents cardiaques, risquesostéo-squelettiques, santé de l’enfant, santé mentale, bénéficessociaux et citoyenneté…

� les premiers mouvements de la vie d’un enfant secaractérisent par une activité motrice (motricité globale) àtravers plusieurs aspects :◦ manipulatoire (la saisie d’objet)◦ locomoteur (ce qui permet de se déplacer)◦ relationnel (expression, communication)◦ habile (dans le sens des habileté motrices)

� On peut également apprécier cette motricité par lacapacité à contrôler son corps au repos :◦ tonus musculaire◦ ajustements posturaux

� Cette motricité globale exige des qualités de dissociationet de coordination :◦ La dissociation segmentaire du mouvement par rapport à

l’ensemble.◦ La coordination segmentaire combine des mouvements au départ

segmentés.

� « L’apprentissage moteur est le processus neurologiqueinterne supposé intervenir à chaque fois que se manifeste unchangement qui n’est dû ni à la croissance ni à la fatigue. »(Fleischman,1967).

� Le développement de l’individu se fait sous les influencescroisées des déterminants génétiques et des stimulationsextérieurs. Parmi les stimulations extérieures figurent lesactivités physiques.

� LoiLoiLoiLoi dededede différenciationdifférenciationdifférenciationdifférenciation : au départ, le bébé a une motricité globaledont les décharges sont généralisées à tout le corps. Certainsparlent de « relation tonico affective » (Wallon 1949) ou « dialoguetonique » (Ajuriaguerra 1960) : l’enfant communique par le biaisde son « tonus ». L’activité motrice s’affirme pour devenir de plusen plus fine, élaborée et plus localisée.

� LoiLoiLoiLoi dededede variabilitévariabilitévariabilitévariabilité : l’évolution du développement psychomoteur sefait toujours dans un sens de perfectionnement progressif. Cesprogrès ne sont pas uniformes et continus. Cette maturation seréalise par des progressions rapides mais également par desstagnations, des arrêts voir même des régressions.

� LoiLoiLoiLoi dededede successionsuccessionsuccessionsuccession : l’ordre de maturation est d’une remarquableconstance. Le développement psychomoteur se réalise à partir de2 lois fondamentales (lois de Gesell) :◦ Loi céphalo caudale : le contrôle musculaires s’achemine de la tête

au pieds.◦ Loi proximo distale : le contrôle musculaire s’achemine du centre

vers la périphérie.

� « L’habileté motrice est la capacité à élaborer et à réaliser uneréponse efficace et économique pour atteindre un objetprécis » (Marc Durand,1987)

� La commande de tous nos mouvements volontaires estréalisée par notre cortex sensori-moteur qui agit encollaboration avec le système moteur postural.

� Ces mouvements évoluent au cours de la vie au niveau de laqualité de réalisation, de la quantité d’énergie et d’attentionnécessaire.◦ Exemples : La marche d’un enfant de 1an demande plus d’effort

que celle d’un adulte (habileté motrice).◦ Un enfant de 7 ans au football qui arrive à contrôler un ballon le

fera lentement en ne regardant que le ballon (habileté complexe).

� MaturationMaturationMaturationMaturation etetetet apprentissageapprentissageapprentissageapprentissage moteurmoteurmoteurmoteur conditionnentconditionnentconditionnentconditionnent leleleledéveloppementdéveloppementdéveloppementdéveloppement desdesdesdes habiletéshabiletéshabiletéshabiletés motricesmotricesmotricesmotrices.

� Les mouvements fondamentaux ou habiletés motricesfondamentales dépendent de la maturation et del’environnement.

� Il y a 3 stades : initiale, élémentaire et mature.� Parmi ces habileté fondamentales : marche, course, rattraper,

lancer, coup de pied.

Entre 7 & 14 ans et plus

� Les mouvements spécialisés ou habiletés composites, leurdéveloppement dépendent du contexte social. Ellestémoignent d’une adaptation réussit de l’être humain dansson environnement.

� Lorsque le développement s’est mal déroulé, on peut parlerde personne en situation de handicap.

� « L’enfant n’est pas un adulte en miniature et samentalité n’est pas seulement différentequantitativement, mais aussi qualitativement decelle de l’adulte, de sorte qu’un enfant n’est passeulement plus petit, mais aussi différent. »◦ Claparède, La psychologie de l’intelligence,

Scientas,1937

3 habiletés de base� Équilibre� Locomotion bipédique� Préhension, saisie, attraper

� Équilibre et posture : permet de résister à la force de gravité, de maintenir lastabilité verticale, fonctions essentielles intégratrice de toute autre activité.

� 2 caractéristiques de l’équilibre :◦ StatiqueStatiqueStatiqueStatique :::: conserver une position sans bouger les points d’appui (maintient

de la projection au sol de notre centre de gravité au centre d’une surfaced’appui appelé le polygone de sustentation). Un corps est stable quand soncentre de gravité est à l’intérieur de la base du support.

◦ En physiologie, 3 systèmes déterminent l’efficience de l’équilibration :

� Le système vestibulaire : dans l’oreille interne, réagit aux mouvements dela tête.

� Le système proprioceptif : ensemble de sondes, de capteurs quirenseignent sur la position des articulations, sur l’état de tension desmuscles et nous indique la position des différents segments de notre corpset leurs mouvements respectifs.

� Le système visuel : en prenant des repères par le biais de la vision :maintien de l’équilibre.

◦ Exemple de situations d’évaluation de l’équilibration « statique » (Gzeretzki1936) : A 5 ans se tenir debout sur la pointe des pieds les yeux ouverts.

◦ DynamiqueDynamiqueDynamiqueDynamique :::: maintenir une position donnée tout en se déplaçant.

� La stabilité dépend de la hauteur du centre de gravité.◦ Les déterminants de l’évolution de la course : la longueur de la

foulée, l’orientation de la poussée, l’extension du membreinférieur (cheville, genou, hanche), la phase de suspension, leretour talon fesse (« poulaine »), la montée de la jambe libre, lapose du pied en avant du centre de gravité.

� L’enfant est en relation avec un objet. La prédiction deséléments, endroit correct, moment adéquat… Met enjeu les capacités d’anticipation - coïncidence.

� L’anticipation coïncidence est la capacité que nousavons à prévoir le lieu d’interception d’un mobile, d’unballon.

� L’amélioration de la capacité d’anticipation -coïncidence dépend de l’évolution de la maturation dusystème de traitement de l’information.◦ La trajectoire la plus simple est celle à rebond.

� « Le développement des habiletés motrices complexes estconçu comme l’association des habiletés de base entre elles,conduisant à l’organisation de formes comportementales plusélaborées » Gallahue, 1985

� Certains sports contiennent de nombreuses habiletés (saut,lancer) et sont donc sollicitantes et structurantes.

� Ces habiletés motrices sportives sont forcément dépendantesde l’expérience motrice de l’individu, de la quantité et de laqualité de l’apprentissage.

� La programmation des apprentissages des habiletéscomposites : On peut parler de périodes optimalesd’apprentissage avec notion de période critique(développement d’une fonction ou d’une habileté plusfavorable à une période plutôt qu’à une autre au niveaubiologique).

� Le squelette◦ l’activité stimule la croissance en longueur, la croissance en

épaisseur et la densité de l’os.

� L’appareil musculaire◦ Il est aussi développé par l’exercice physique ;

� La maturation physiologique◦ Mis en évidence de la libération de l’hormone de croissance à

l’effort et son rôle anabolisant sur le muscle squelettique.◦ Pour la maturation physiologique et particulièrement pour la

fermeture des cartilages de croissance, donc l’influence sur lataille définitive, de nombreux facteurs complémentairesinterviennent : génétiques, endocriniens, nutritionnels, affectifs outraumatiques.

� L'enfant = organisme en constante évolution◦ Vers son statut physique et psychique d'adulte ;

� la motivationmotivationmotivationmotivation et le plaisirplaisirplaisirplaisir doivent être les conditions essentielles detoute pratique sportive ;

� La pathologie de sursollicitation = pathologie du cartilage decroissance◦ Traumatismes aigus ou microtraumatismes chroniques.

� le surentraînement = contre performance ou perturbation d'un ouplusieurs facteurs essentiels de son équilibre général, dont il faudrarechercher la relation avec la pratique sportive :◦ Physique (ralentissement de la vitesse de croissance staturale, perte pondérale ou

douleurs en rapport avec une pathologie de l'appareil locomoteur),◦ Physiologique (défaut d'adaptation et de récupération cardio-respiratoire à l'effort) et◦ Psychologique (trouble relationnel, affectif, baisse du rendement scolaire, troubles du

sommeil, asthénie).

� L'exécution du geste doit être limitée par la perception d'unesouffrance.◦ Organisme en constante évolution psychomotrice.

� Entre 2 et 5 ans : éducation corporelle et artistique abordéepar le plaisir et le jeu lui permettant l'acquisition d'unpatrimoine moteur (locomotion, grimper, saut, lancer, porter,gestes fins, imitatifs et expressifs)◦ Baby-gym ; Baby-judo ; Mini-tennis…

� A 6-7 ans : âge des apprentissages scolaires (lecture,écriture) qui seront d’autant plus aisés que l’enfantconstituera rapidement son image corporelle en mettent enplace les bases de la condition physique (contrôle postural,coordination, équilibre, latéralité, orientation dans l'espace etle temps, trajectoire, anticipation, placement, force, vitesse,adresse…)◦ Il expérimente le geste au travers de jeux à règles; il se met de

lui-même en situation de compétition mais n'aime pas les échecs,qui entraîne découragement et désintérêt.

� Entre 8 et 12 ans : l’enfant contrôle et discipline songeste avec la capacité de maintenir un effort afind'atteindre un objectif.◦ Librement consentie, la pratique sportive :� valorise l’enfant éveille en lui le culte de l'effort et de la

persévérance, le désir de réussir à force de volonté,� accélère le processus de prise de décision,� lui permet de s'affirmer, d'extérioriser et de canaliser ses

réactions d'agressivité, de domination et d'opposition maisavec une violence contrôlée par des règles strictes, en usantde "fairplay",

� elle lui apprend à contrôler les effets du stress,� contribue, par l'intérêt qu'elle génère, à réduire l'oisiveté,� peut, chez des élèves en difficultés scolaires, créer un centre

d'intérêt original et opérer ainsi au sein de la classe, unehiérarchisation différente, facilitant ainsi sa socialisation etréduisant son découragement.

� A 13-14 ans : âge des contradictions ;◦ avec le remaniement global de l'adolescence (évolution

morphologique, instabilité psychique, apparition de la sexualité)le geste est perturbé, moins précis et moins coordonné.

◦ Il admettent de moins en mois l'autorité des parents voire desentraîneurs. La compétition recule dans l'échelle des valeurs aumême titre de son besoin de concurrence, alors qu'il garde un vifintérêt pour le sport non compétitif.

◦ Son activité repose sur le contact avec un partenaire et sur ledéveloppement de son esprit d'équipe.

� Entre 15 et 17 ans : au cours de la deuxième phase de lapuberté les proportions physiques s'harmonisent,l'équilibre psychique se rétablit.◦ L'adolescent reprend goût à l'entraînement et à la performance,

qu'elle soit collective ou individuelle, lorsqu'il n'en a pas étédéfinitivement dégoûté auparavant.