2
%ff N* 10541. EDITION UNIQUE Mercredi 23 août 1916, YéîépW s 3.21 - 10.37 JOURNAL ÎÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER "' -P 1 """^ _ n . TROIS MOIS six MOIS UN »M " j \ 4im s » is » P*C Direction et Administration Bureaux de Paris paie ' PUBLICITÉ ÎS^M"^ M«.e. Vcgc .. » > 10 » 20 » |^ Faubourg Saint-Jean et Boulevard Mazagran Passage des Prince», ^% U publicité e* r « à l'Agence H««. 8. pl.™ I. Borne, à l'Agence Joh» F. Jone.. ^J TRM dépMt»»* 1 * •• 9 ^Jf ANCY ' $7 R Rihli 5 4/ B 1 dd I aiï -jp faubourg Montmartre, au» bureaux de IEJ/ Ttépubltcatn, passage des Prince», à Par», L'offensive générale des Alliés Nous attaquons sur tout le front : Lutte acharnée entre Serbes et Bulgares Parts, 22 août, 0 h. 38. Communiqué officiel do l'armée d'O- rient : Dans la journée du 20 août, les for - nique ont pris l'offensive sur tout le front- A l'aile droite, les Anglo-Fran- çais ont franchi la Strnma et quant Vennemi sur le front Ka- vahli-Falendra Fapolova (nord- oues ! tact avec une position fortement tenue par l'ennemi, à Barakli (8 kilomètres au sud-ouest de Demir Hissar). Au centre, violentes actions des i&rtilleries sur les monts Vélés et sur les deux rives du Vardar. Dans la région qui s'étend du lac de Boira,: jusqu'à:- Vadar. les alliés ont consoUdé fe- positions qu'ils ont occupées tes jours uré- cédents. A l'aile gauche, dans la région montagneuse, entre la Cerna et la Mo; ' les ; 1 i sur occupé les contreforts de Kain makcalar. ; A avoir aux Bulgares dchouchant de Fin rina, sur \ a Eanica, - des ont abandonner celte dernière locali- et s'établir sur les hauteurs si- tuées à ! Le combat continue. Havas. Les Anglais repoussent des contre=attaques i é SALONIQUE. Communiqué officiel an- glais : j Nos troupes sont établies sur une ligne 1 i à l'ouest et au nord de Bokerli et de S - c domli et au sud de Doraelli elles ont s repoussé les contre-attaques de l'ennemi I K en r lui infligeant des pertes. B Les duels d'artillerie continuent y J~ . Sur le front de la Strouma, notre cava- lerie était en contact avec l'ennemi. « E avions ennem s ont-bombardé avec Peu de succès Yenikeny, Gavalanci et Ca- fcMuci. » M 131S S 16 S it 11 S S S Si \ l 5 s Italmis arrivent à Salonique s Paris, 21 août, 0 ti. 25. ALONIQI'E.\ja débarquement des trou- 8 ) | pes îtulniiines a commencé, - hier, à deux U . les ,' l -, J1 déU »'bo,Tnent de soldats alliés ■" ; renti'j y s honneurs. Ix;s musiques ont ,| «nionne ions le- hymnes des pays alliés. Los u-mipps italiennes ont défilé au mi- i-eu dus :iccinm'ntioiis de la foule, précé- * des musiques alliées et encadrées i ' û,os détachements français, anglais et f fusses. Havas. Dus va fairs la Grèci après la violation de ses frontières ? ATHÈNES. Les ministres d'Angleterre et de France, MM. Elliot et Guillemin, se sont entretenus, ce matin, avec M. Zaï- | mis, premier ministre, au sujet de la si- \ tuation créée en Macédoine par l'avance des Bulgares. Ils lui ont demandé quelles mesures le gouvernement grec entend prendre touchant les populations qui s'en- fuient dans toutes les directions, devant les envahisseurs, ce qui entrave les mou- vements militaires des Alliés. Havas. Quelques commentaires sur roîfaîisi.fl lias âllies La Presse italienne ROME. Les journaux commentent les nouvelles sur l'action des alliés en Macé- doine. Le « Corriere d'Italia » remarque que les Anglais, les Français et les Serbes prennent leurs positions respectives de combat et cherchent à occuper des points d'appui d'où ils devront développer en- suite une grande offensive qui ne man- quera pas d'entraîner les Bulgares et les Austro-Allemands dans une action très violente. Après avoir examiné les détails des opérations, le « Corriere d'Italia » con- clut : « Il s'agit actuellement des premières actions contre les » Bulgare-Allemands, mais il paraît hors de doute que, désor- mais, tout délai sera écarté et que de grandes opérations auront lieu sous peu » La Presse grecque ATHÈNES. La « Patris » écrit : « Au point do vue militaire, l'extension de l'avance bulgare conduit à un affai- blissement. Au point de vq£ politique, l'attaque bulgare a pour but d'influencer l'opinion de la Grèce en faveur des ger- manophiles au cours des élections et aus- si d'effrayer la Roumanie. « Ce double bluff échouera grâce à la posture partout favorable des alliés. Il réussira peut-être à entraver ou à ajour- ner les élections dans les départements occupés par les Bulgares en attendant que l'offensive des alLés permette de faire des élections. » La « Patris » ajoute : « Seule, la Grèce restera indifférente et étrangère à la lutte qui déchire ses chairs. » Le « Kairi » dit : « Les Bulgares, avançant en vainqueurs, traversent des localités rappelant l'année 1913 qui leur fut malheureuse et ils occu- pent des points qu'ils considèrent comme bulgares, dont les Grecs les ont dépouil- lés. » Le journal conclut : « Nous souhaitons que les déplorables événements actuels n'aient pas de graves conséquences pour la Grèce. » La « Nea Hellas » voit dans tout cela les conséquences de la politique des cabi- nets passés, livrant aux exterminateurs de l'hellénisme de riches provinces grec- ques. L' « Embros » dit : « Nous devons suivre avec impartialité la lutte qui commence. Des incidents ré- pétés ont causé entre nous et les alliés une froideur non dissimulée, mais en ce moment critique, nous devons nous sou- venir seulement des bienfaits dont nous leur sommes redevables dans le passé, » .DERNIÈRE MINUTE L'action se généralise enjnent LES SERBES AVANCENT Paris, 22 août, 1 h. 50. P hérulf- NI<3 [' E 'r>' <?0 aoù1, ~ '' os actions se gé- I des signale des engagements et StmVn ar i nouches sur la '' iv e gauche de la uma, a Kavakli et à Barakli. Véil* 1 *!}^ c , anc *nnade au pied du mont dans le secteur de Uoiran. ' maîtL. aU f ques des Serbes les ont rendus ■'■ maltnX °? 3 'P r «miers contreforts du Kai- contir i ucurlu - A gauche, le combat pi*, pi. V ~ ,u «e d'artillerie, - Havas. (is OH une Nombreuses uciîmes « - a,£ ; . toatériif vt f a P re *" m ' tl i. dans une usine de ! ^T W1W v . èP'erre du comté d'York. Les j Jim..;"""'''-^ mi envoyé des seeours. Il \ 1 ^ nombreux morts. Havas. On mande de Turin que l'aviateur An- tonacci s'est élevé à 5.850 mètres, avec six passagers, battant ainsi le record mon- dial. Havas. MEDAILLE MILITAIRE Commaret (Eugène), soldat au 156* rég. d'infanterie : très bon soldat, courageux et énergique. Très gravement blessé a la tête par éclat d'obus, le 3 mars 1916, eo. allant ravitailler sa compagnie sous un violent bombardement. Carton (Alexandre), matricule 8185, sol- dat au 156" rég. d'infanterie : très bon sol- [ dat, courageux et énergique. Très griève- : ment blessé au bras gauche en allant ra- 1 vitailler sa. compagnie sous un violent bombardement. Amputé du bras gauche. Barthez (Hippolyte), soldat au 160° rég. d'infanterie : soldat très brave. A été blessé grièvement, par éclat d'obus, à son poste de combat. Amputé du pied gauche. Réal (Marcel), matricule 06027 ter, soldat au 94 e rég. d'infanterie très bon et brave soldat. Blessé grièvement pour la quatriè- me fois, le 16 mars 1916, dajis l'accomplis- sement d'une mission périlleuse, pour la- quelle il s'était présenté volontairement. Coquet (Henri), matricule 4781, caporal au 156* rég. d'infanterie : gradé courageux et dévoué. Grièvement blessé le 16 mars 1916, par éclat d'obus. A perdu l'œil gau- che. Merlo (Xavlftr-Firmin), matricule 1693, chaswur au 8 e bataillon de chasseurs à nied : bon chasseur, brave au feu. Blesse | très grièvement le 9 a.vril 1916, en se por- | tant avec sa section en renfort de la pre- ' mière ligne. Amputé de la jambe droi*& Nouvelle ruée sur Fleury, nouvel échec NOS TROPHÉES SUR U SOMME l»f COMMUNIQUÉ OFFIOliL Paris, 21 août, 15 h. 15. Au nord de la Somme, dans le bois enlevé hier par nos troupes, entre Maurepas et GuUlemonl, nous avons capturé six canons de 77, en outre du matériel impor- tant déjà annoncé. Au cours de la nuit, vives ac- tions d'artillerie sur le front de la Somme. Sur la rive droite de la Meuse, les Allemands ont prononcé hier, en fin de journée, une îorre alfa- de jet de lu guides enflammés sur le de Fleury. Nos tirs de barrage et nos feux d'infanterie ont net l'adversaire, qui -a subi des pertes sérieuses. 2 e OFFICIEL Paris, 22 août, 0 h. 28. Voici le communiqué officiel du 21 août, 23 heures : Sur le front de la Somme, nos batteries ont exécuté de nom- breux tirs sur les organisations allemandes, au nord et au sud de la rivière mais il n'y a eu aucune action d'infanterie au cours de la journée. Canonnade intermittente sur le reste du front. Deux avions allemands abattus Nos avions de chasse ont Fvré aujour nombreux com- bats, au cours desquels deux ap- pareils ennemis ont été abattus r les lignes allemandes, un dam = de D l'autre près de Berny. .- Sur le front belge Paris, 22 août, 0 h. 17. LE HAVRE. Communiqué belge : Au cours de la nuit, une vive lutte de bombes s'est déroulée, au nord de Dix- mude. La journée a été calme sur le reste du front. Havas. Les Conseils généraux M. Viviani dit sa certitude du triomphe GUÉBBT. Dans son discours au conseil général de la Creuse, M. Viviani, garde des sceaux, président de cette assemblée, a rappelé à grands traits les conditions dans lesquelles a éclaté la guerre, et com- ment elle a été conduite. Il s'est félicité d'avoir présidé le gouvernement qui, en. septembre 1915, a fait débarquer les pre- mières troupes françaises à Salonique. M. Viviani a ajouté : « La victoire est certaine. L'effort restera rude et long. Il le faut, si on veut briser le militarisme prussien et empêcher le retour de pareils crimes. Pas de paix, dit-il, avant la victoire, avant les réparations nécessaires, avant le triomphe de la justice ! » . Les conseillers et le public ont accueilli, par de chaleureux, applaudissements la discours de M. Viviani. Les autres orateurs disent aussi leur confiance A l'occasion de l'ouverture des conseils généraux, M. Malvy, ministre de l'inté- rieur, discourut à Cahors, et M. Antonin Dubost, président du Sénat, à Grenoble, ont affirmé à nouveau leur confiance Le kronprinz serait bien blessé LONDRES. On mande de Génftvê « Daily Express » la confirmation que le ; kronprinz a été blessé devant Verdun. i Les gros dégâts des bombardements aériens de Namur Paris, 21 août, 19 h. 26. D'Amsterdam a la « Liberté » : ( « On mande de Maestricht que dans les derniers raids des avions alliés les bom- bes ont détruit, à Namur, une partie de la citadelle, tuant cent cinquante Allemands. Plusieurs bâtiments du fort Cognolée ont flambé et la gare a été endommagée et des voies détruites sur une longueur de deux cents mètres. On estime à une tonne les explosifs lancés. » T1KAGES FINANCIERS Au des obligations de la ville de Paris (emprunt 1910), le numéro 405.828 gagne 100.000 francs. Havas. ^ ....... répétées et vaines Paris, g laoût, 20 h. 30. Commnninné briù.nuiuue du 21 août. 14 h. 20 ; A la suite d'un violent bombar- dement, les Allemands ont lan- cé, ce malin, vers une heure trois attaques à la grenade, con- tre le bois des Foureaux. Elles ont été aisément repoussées. Au nord-ouest du même bois, quelques-unes de nos patrouilles d'avant - postes devant d'importants détache- ments ennemis qui n'ont pu tou- tefois continuer leur progression sous notre feu, dirigé de l'ouest, dans le bots. Au cours de la nuit, notre ar- tillerie a bombardé, avec cité différentes parties des posi- tions allemandes. L'ennemi a ré- pondu en employant des obus à gaz en quantité considérable, sur nos lignes des environs de Poziè- res et du secteur au nord est de Contalmaison. Un coup de main a été tenté contre nos tranchées, au nord- ouest de IfuUuch et à l'est de Plantin. L'ennemi a été repoussé chaque fois, avec des pertes, et il n'a réussi qu'en un point à pé- nétrer dans nos lignes, dont il a été aussitôt rejeté. Une mine, qui a explosé à pro- ximité d'une de nos sapes avan- cées près de Giecnciîy. ne n a occasionné aucuns perte, et nom avons pu organiser défensi- vement son cratère. Plus au nord, nous avons pro- cédé, avec succès, à une émission de gaz contre les positions enne. .... ; Violents duels d'artillerie Paris, 22 août, 0 h. 25. Communiqué britannique du 21 août, 21 h. 20 : L'ennemi a tenté près de la fer- ! me du Mouquet. une petite atia- \ que qui a été aussitôt enrayée. Rien d'important à signaler sur . vité de l'artillerie qui a atteint de part et d'autre, à certains mo- ments, un haut degré, d'intensité. Notre feu d'artillerie a été très Au sud de Thiepved, les tran- chées allemandes ont été grave- ment endommagées. On a obser- dans une des batteries enne- mies un incendie qui s'est pour- vut si pendant un certain temps avec violence. canons spéciaux ont des- cendu un ballon allemand. Une mine, qui a explosé avec succès, nous a permis d'amélio- rer notre position, au sud de t. AVIATION Notre aviation continue le nemis ont été un peu plus actits gnes. Havas. LA PAIX'ALLEMANDE Paris, 21 août, 18 h. 26. LONDRES. A la Chambre des Commu- nes, M. Asquith, répondant à une ques- tion relative au désir de paix de l'Allema- gne, a dit que le gouvernement allemand n'avait exprimé encore aucune disposition à faire la paix, sinon en indiquant des conditions intolérables et humiliantes pour quelques-uns de nos alliés. L'opinion du sous-secrétaire d'Etat alle- mand aux affaires étrangères, M. Zimmer- mann. que l'Entente est influencée à ce sujet par l'Angleterre, est complètement fausse. Havas. Nouveau succès des Russes sur le Stokhod LES TROPHÉES SONT ABONDANTS Paris, 22 août, 0 h. 28. PETROGPAD (officiel). Nous avons pro- gressé sur le Stokhod- dans les régions de Tobohy et de Roudkatchervisthie- Nous avons pris, les 18 et 19 août, 16 officiers et 1350 soldats, un canon, 18 mitrailleuses, 9 lance-bombes, 4 projecteurs et un butin considérable. Dans la direction de Kuty, nous avons occupé Feresikul et Yablonitja et repoussé des attaques de l'ennemi, au sud-ouest de Monttomnatik. Succès aussi au Caucase Au Caucase, dans la direction de Diar- bekir, les combats continuent favorable- ment. Nous avons pris de nombreuses hauteurs puissamment organisées et fait de nombreux prisonniers. Havas. reçoit l'ordre de Saint-Wladimir PETROGRAD. Un rescrit impérial confère l'ordre de Saint-Wladimir, de première classe, au général Kouropatkine, pour ser- vices rendus à la patrie pendant cinquante années. Havas. i ln7oyci/\M QViiiûrrlia L^IVCl 51U11 du côté du 1 rentm Les Autrichiens essaient de diminuer la menace sur Nsonzo, en faisant des démonstrations dans le Trentin. Paris, 22 août, 0 h. 27. ROME (officiel). Violents orages sur tout le théâtre des opérations. L'artillerie ennemie a été particulière- ment active dans le Trentin, sur les hau- teurs. Elle a été partout contre-battue par la nôtre. Nous avons repoussé de petites atta- ques dans la vallée de l'Asfico, dans le sec- teur de Plava et avons fait une vingtaine de prisonniers. L'ennemi a canonné infructueusement Gorizia et les ponts de l'Isonzo. Havas. Les pertes autrichiennes devant Gorizia ROME. - Le « Messagero » est informé que les pertes autrichiennes sur l'Isonzo ont surpassé, du 6 au 15 août, 65.000 hom- mes, dont 22.000 disparus. Havas. •m-Wr-i» refuse le combat En recherchant l'ennemi les Anglais ont perdu deux croiseurs légers. um sûus^niarins allemands détruits. LONDRES (officiel). Les rapports des es- cadres anglaises de patrouille et d'autres unités établissent qu'il y a eu une activité ennemie considérable dans la mer du Nord le samedi 19 courant. La flotte allemande de haute mer est sor- tie, mais apprenant par ses éclaireurs que les unités anglaises étaient en force, l'en- nemi a évité l'engagement et est reijourné au port En recherchant l'ennemi, nous- avons perdu deux croiseurs légers par des atta- ques de sous-marins : le « Nottingham », capitaine Miller, et le u Falmouth », capi- taine Edward. Tous les officiers du « Nottingham » ont été sauvés, mais 38 hommes de l'équipage manquent ; tous les officiers et les hommes du « Falmouth » ont été sauvés, mais un chef chauffeur est mort des suites de ses blessures. Un sous-marin ennemi a été détruit ; un autre, éperonné, a vraisemblablement été COlllé. Le rapport anernnnd selon lequel un des- troyer anglais aurait été coulé et un cui- rassé endommagé, est dénué de tout fon- dement. 1 (Le n Nottingham « et le « Falmouth » appartenaient à une assez récente série de croiseurs-éclaireurs à 'tulrtiines, compre- nant une douzaine de bâtiments. Long de 135 mètres, développant 25.000 chevaux, le premier donnait 26 nœuds de vitesse ; le second, avec 137 mètres et 21.000 chevaux, ne donnait que 24 nœuds 75. Ils étaient armés de huit pièces de 152 mm. et de 4 de 4-7 mm. Leur armement, leur tenue à la mer et leur haute vitesse font surnommer ces bâtiments en Angle- terre des « destroyers de destroyers ».) L'escadre allemande est aperçue par des pêcheurs V^roiee». Qv<^"ees eoeiutters ont ren- contré hier matin dans la mer du Nord deux zeppelins et une escadre de quatorze ou seize vaisseaux de guerre allemands, comprenant de grands croiseurs et des tor- pilleurs naviguant vers Y ouest-nord-ouest. Un Zeppelin bombarde un chalutier de pêche ItuLL. Le chalutier « Endymion », qui péchait au large de Flamboroughhead. a été attaqué, samedi matin, par le zeppelin « I. ;.' 1 », qui lui a jeté plusieurs bombes, sans l'atteindre. L' « Endymion » a coupé- tllei I 'OR et la valeur d'un engagement Autrefois la richesse ou plutôt la propriété n était guère représentée que par la matéria- lité des choses. C'étaient des biens au soleil, des bijoux et des pièces d'or. On ne conce- vait la propriété que par la possession di- recte et tangible des objets. La portion sol possédée, il fallait que soi-même on pût la fouler, comme on pût palper tous les éléments du trésor. Aujourd'hui, c'est la partie la plus faible- de la fortune qui ne consiste pas en actions et en obligations, c'est-dire en vignettes qui établissent que vous êtes le propriétaire d'un fragment plus ou moins considérable d'entreprise, ou bien que vous en êtes le créancier.On a admis tout simplement qu'un titre représentatif de la chose valait la chose elle-même,, de même qu'une déclaration, une promesse ou un engagement bien signés cons- tituent une valeur certaine et indiscutable, 1 équivalent d'une somme d'argent. Voilà l'œuvre du crédit. Et la valeur d'un engagement a, dans la Société moderne, ac- quis une importance si grande et revêtu une autorité si considérable, qu'il en est la base et le substratum, s'appuyant pour se faire respecter sur la loi et la force. ir;ie ; ' devenue auiourd'hui la portée Uun en S a S"rent et d'une signature dans le domaine international qui n'est qu'une exten- sion du domaine national telle est cete portée que le peuple qui passe à juste titre pour le plus pratique de la terre, n'a hésité à entrer en lice contre la violation d'un en- gagement. Ce peuple, éminemment pratique, sacrifie présentement des millions de vies hu- maines et des milliards sterling pour réduire une mentalité qui assimile les engagements, à des chiffons de papier. Et il ira jusqu'au tout, ce peuple, parce que pratique. Il sait qu'avec le mépris des engagements, il n'y a plus rien, il n'y a pas de vie sociale possi- fcle. Cet exemple prouve mieux que l'argu- mentation la plus nourrie et la plus serrée tout le prix que l'ensemble des nations à mentalité saine attachent au respect d'un en- gagement. Si élevé et si fort est ce prix que les peuples lui immolent la richesse suprême, la richesse par excellence qu'est la vie. Ont-lis songé un seul instant, nos crama., gasineurs d'or, à ces considérations, puisque c est à eux que j'en ai. y ont-Us songé en montant leur pile de louis et en la conser- vant telle qu'elle, au lieu d'aller l'échan- ger contre des engagements, autrement d : : contre des billets de banque ou bien, avec plus d-propos encore, contre des Bons de la Défense nationale. Si n'est eontre des billets de banque, c'est contre l'engagement de la plus auguste de nos institutions financières, du plus sage et du plus judicieux de. nos établissements financiers dans son statut et dans son appli- cation. Depuis plus de cent ans qu'il fonc- tionne, ce statut, il n'a jamais reçu de mo- difications essentielles en dépit des trans- formations profondes apportées à la vie écc- r-omique. Il a donc fallu que ses créateurs fussent vraiment des inspirés comme lon^ qu'il s'agit de principes immuables et d'éter- nel. La signature de la Banque de France vaut de l'or par la puissance de son immense crédit et son légitime rayonnement. Si c'est contre des Bons de la Défense nationale, c'est contre l'engagement solidai- re de tous les citoyens français, les solvablea . répondant pour les autres. Autrement dit, la signature globale des humains qui présen- tent les gages les plus incontestables du crédit. Cela parce qu'ils pratiquent la so- briété et l'épargne dans l'ingéniosité et le labeur et qu'ils pratiquent non moins la me- sure, qui rend ces qualités efficaces. Que vous faut-il alors, thésauriseurs, pout vous départir de votre manie ? Les gara.t- t : es, elles sont parlantes. L'équivalence de services, vous l'avez, puisque les billets ont même pouvoir libératoire que l'or, et qua les Bons, à leur tour, peuvent être trans- îormés du jour au lendemain en disponibili- tés. Le profit, vous l'obtenez par surcroît en pouvant retirer de l'échange un intérêt su- périeur à 5 %. Thésauriseurs, laissez-moi vous dire . persister, vous faites jouer à l'or, métal no- ble, un rôle indigne de sa noblesse, vous l'émasculez, vous en faites un hongre; alors qu'en le tirant de ses sombres asiles et le rendant à la grande lumière, vous pouvez en faire un actif et un agissant. Vous ravalez l'or aux offices d'un cure-dents. Ce n'est point après que l'or doit intervenir, c'est avant et pendant. Il sera trop tard plus Urd. L ; or est inoxydable et répugne â voi abris. Libérez-le donc et laissez-le répondre à sa mission qui est de seconder les combat- tants sur le front au lieu de se dérober et de s'enfouir. En libérant l'or, vous libére- rez votre esprit et votre coeur. CHARLES RENAULD, Banquier, Membre du Comité Lorrain 'de for et des Bem di tm Dl- " fente mmdûmale.

^Jf ANCY ' IEJ/ TRM L'offensive générale des Alliés ... file%ff — N* 10541. EDITION UNIQUE Mercredi 23 août 1916, YéîépW s 3.21 - 10.37 JOURNAL ÎÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur

  • Upload
    votuong

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

%ff ■ — N* 10541. EDITION UNIQUE Mercredi 23 août 1916,

YéîépW s 3.21 - 10.37 JOURNAL ÎÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER

"' -P1"""^ _ n

. ■ TROIS MOIS six MOIS UN »M " j \

4im s » is » P*C Direction et Administration Bureaux de Paris paie ' PUBLICITÉ ÎS^M"^ M«.e. Vcgc .. » > 10 » 20 » |^ Faubourg Saint-Jean et Boulevard Mazagran Passage des Prince», ^% U publicité e* reç« à l'Agence H««. 8. pl.™ d« I. Borne, à l'Agence Joh» F. Jone..

^JTRM

dépMt»»*1* •• 9 ^Jf ANCY ' $7 R Rihli 5 4/ B 1 dd I aiï -jp faubourg Montmartre, au» bureaux de IEJ/ Ttépubltcatn, passage des Prince», à Par»,

L'offensive générale des Alliés

Nous attaquons sur tout le front

: Lutte acharnée entre Serbes et Bulgares

Parts, 22 août, 0 h. 38. Communiqué officiel do l'armée d'O-

rient : • Dans la journée du 20 août, les

for - nique ont pris l'offensive sur tout le front-

A l'aile droite, les Anglo-Fran-çais ont franchi la Strnma et quant Vennemi sur le front Ka-vahli-Falendra • Fapolova (nord-oues ! tact avec une position fortement tenue par l'ennemi, à Barakli (8 kilomètres au sud-ouest de Demir Hissar).

Au centre, violentes actions des i&rtilleries sur les monts Vélés et sur les deux rives du Vardar.

Dans la région qui s'étend du lac de Boira,: jusqu'à:- Vadar. les alliés ont consoUdé fe- positions qu'ils ont occupées tes jours uré-cédents.

A l'aile gauche, dans la région montagneuse, entre la Cerna et la Mo; ' les ; 1i

sur

occupé les contreforts de Kain makcalar.

; A avoir aux Bulgares dchouchant de Fin rina, sur \a Eanica, - des ont abandonner celte dernière locali-té et s'établir sur les hauteurs si-tuées à ! Le combat continue. — Havas. Les Anglais repoussent

des contre=attaques i é SALONIQUE. — Communiqué officiel an-

glais : j Nos troupes sont établies sur une ligne 1 i à l'ouest et au nord de Bokerli et de S -c domli et au sud de Doraelli où elles ont s repoussé les contre-attaques de l'ennemi I K en

r lui infligeant des pertes.

B Les duels d'artillerie continuent y J~ . Sur le front de la Strouma, notre cava-

lerie était en contact avec l'ennemi. « E avions ennem s ont-bombardé avec

Peu de succès Yenikeny, Gavalanci et Ca-fcMuci. » •

M 131S S 16 S it 11 S S S Si

\ l5s Italmis arrivent à Salonique s Paris, 21 août, 0 ti. 25. • ALONIQI'E.— \ja débarquement des trou-

8) | pes îtulniiines a commencé, - hier, à deux a°U.les,' l-,J1 déU»'bo,Tnent de soldats alliés

■" ; renti'j ys honneurs. Ix;s musiques ont ,| «nionne ions le- hymnes des pays alliés.

Los u-mipps italiennes ont défilé au mi-i-eu dus :iccinm'ntioiis de la foule, précé-

* des musiques alliées et encadrées i ' û,os détachements français, anglais et

f fusses. — Havas.

Dus va fairs la Grèci après la violation

de ses frontières ? ATHÈNES. — Les ministres d'Angleterre

et de France, MM. Elliot et Guillemin, se sont entretenus, ce matin, avec M. Zaï- | mis, premier ministre, au sujet de la si- \ tuation créée en Macédoine par l'avance des Bulgares. Ils lui ont demandé quelles mesures le gouvernement grec entend prendre touchant les populations qui s'en-fuient dans toutes les directions, devant les envahisseurs, ce qui entrave les mou-vements militaires des Alliés. — Havas.

Quelques commentaires sur roîfaîisi.fl lias âllies

La Presse italienne ROME. — Les journaux commentent les

nouvelles sur l'action des alliés en Macé-doine.

Le « Corriere d'Italia » remarque que les Anglais, les Français et les Serbes prennent leurs positions respectives de combat et cherchent à occuper des points d'appui d'où ils devront développer en-suite une grande offensive qui ne man-quera pas d'entraîner les Bulgares et les Austro-Allemands dans une action très violente.

Après avoir examiné les détails des opérations, le « Corriere d'Italia » con-clut :

« Il s'agit actuellement des premières actions contre les » Bulgare-Allemands, mais il paraît hors de doute que, désor-mais, tout délai sera écarté et que de grandes opérations auront lieu sous peu »

La Presse grecque ATHÈNES. — La « Patris » écrit : « Au point do vue militaire, l'extension

de l'avance bulgare conduit à un affai-blissement. Au point de vq£ politique, l'attaque bulgare a pour but d'influencer l'opinion de la Grèce en faveur des ger-manophiles au cours des élections et aus-si d'effrayer la Roumanie.

« Ce double bluff échouera grâce à la posture partout favorable des alliés. Il réussira peut-être à entraver ou à ajour-ner les élections dans les départements occupés par les Bulgares en attendant que l'offensive des alLés permette de faire des élections. »

La « Patris » ajoute : « Seule, la Grèce restera indifférente et

étrangère à la lutte qui déchire ses chairs. »

— Le « Kairi » dit : « Les Bulgares, avançant en vainqueurs,

traversent des localités rappelant l'année 1913 qui leur fut malheureuse et ils occu-pent des points qu'ils considèrent comme bulgares, dont les Grecs les ont dépouil-lés. »

Le journal conclut : « Nous souhaitons que les déplorables

événements actuels n'aient pas de graves conséquences pour la Grèce. » — La « Nea Hellas » voit dans tout cela

les conséquences de la politique des cabi-nets passés, livrant aux exterminateurs de l'hellénisme de riches provinces grec-ques.

— L' « Embros » dit : « Nous devons suivre avec impartialité

la lutte qui commence. Des incidents ré-pétés ont causé entre nous et les alliés une froideur non dissimulée, mais en ce moment critique, nous devons nous sou-venir seulement des bienfaits dont nous leur sommes redevables dans le passé, »

.DERNIÈRE MINUTE L'action se généralise

enjnent LES SERBES AVANCENT

Paris, 22 août, 1 h. 50.

P hérulf-NI<3['E'r>'<?0 aoù1, ~ ''os actions se gé-I des signale des engagements et StmVn arinouches sur la ''ive gauche de la

uma, a Kavakli et à Barakli.

Véil*1*!}^ c,anc*nnade au pied du mont dans le secteur de Uoiran.

' maîtL.aUfques des Serbes les ont rendus ■'■ maltnX °?3'Pr«miers contreforts du Kai-

contir iucurlu- A gauche, le combat

pi*, pi. V~ ,u«e d'artillerie, - Havas.

(is OH une

Nombreuses uciîmes « - a,£ ;

. toatériifvtf aPre*"m'tli. dans une usine de ! ^T W1W v ■ . èP'erre du comté d'York. Les j Jim..;"""'''-^ mi envoyé des seeours. Il \

1 ^ nombreux morts. — Havas.

On mande de Turin que l'aviateur An-tonacci s'est élevé à 5.850 mètres, avec six passagers, battant ainsi le record mon-dial. — Havas.

MEDAILLE MILITAIRE

Commaret (Eugène), soldat au 156* rég. d'infanterie : très bon soldat, courageux et énergique. Très gravement blessé a la tête par éclat d'obus, le 3 mars 1916, eo. allant ravitailler sa compagnie sous un violent bombardement.

Carton (Alexandre), matricule 8185, sol-dat au 156" rég. d'infanterie : très bon sol- [ dat, courageux et énergique. Très griève- :

ment blessé au bras gauche en allant ra- 1

vitailler sa. compagnie sous un violent bombardement. Amputé du bras gauche.

Barthez (Hippolyte), soldat au 160° rég. d'infanterie : soldat très brave. A été blessé grièvement, par éclat d'obus, à son poste de combat. Amputé du pied gauche.

Réal (Marcel), matricule 06027 ter, soldat au 94e rég. d'infanterie très bon et brave soldat. Blessé grièvement pour la quatriè-me fois, le 16 mars 1916, dajis l'accomplis-sement d'une mission périlleuse, pour la-quelle il s'était présenté volontairement.

Coquet (Henri), matricule 4781, caporal au 156* rég. d'infanterie : gradé courageux et dévoué. Grièvement blessé le 16 mars 1916, par éclat d'obus. A perdu l'œil gau-che.

Merlo (Xavlftr-Firmin), matricule 1693, chaswur au 8e bataillon de chasseurs à nied : bon chasseur, brave au feu. Blesse

| très grièvement le 9 a.vril 1916, en se por-| tant avec sa section en renfort de la pre-' mière ligne. Amputé de la jambe droi*&

Nouvelle ruée sur Fleury, nouvel échec

NOS TROPHÉES SUR U SOMME l»f COMMUNIQUÉ OFFIOliL

Paris, 21 août, 15 h. 15.

Au nord de la Somme, dans le bois enlevé hier par nos troupes, entre Maurepas et GuUlemonl, nous avons capturé six canons de 77, en outre du matériel impor-tant déjà annoncé.

Au cours de la nuit, vives ac-tions d'artillerie sur le front de la Somme.

Sur la rive droite de la Meuse, les Allemands ont prononcé hier, en fin de journée, une îorre alfa-

de jet de lu guides enflammés sur le de Fleury. Nos tirs de barrage et nos feux d'infanterie ont net l'adversaire, qui -a subi des pertes sérieuses.

2e OFFICIEL Paris, 22 août, 0 h. 28.

Voici le communiqué officiel du 21 août, 23 heures :

Sur le front de la Somme, nos batteries ont exécuté de nom-breux tirs sur les organisations allemandes, au nord et au sud de la rivière mais il n'y a eu aucune action d'infanterie au cours de la journée.

Canonnade intermittente sur le reste du front.

Deux avions allemands abattus Nos avions de chasse ont Fvré

aujour nombreux com-bats, au cours desquels deux ap-pareils ennemis ont été abattus

r les lignes allemandes, un dam = de D — l'autre près de Berny.

— .—-

Sur le front belge Paris, 22 août, 0 h. 17.

LE HAVRE. — Communiqué belge : Au cours de la nuit, une vive lutte de

bombes s'est déroulée, au nord de Dix-mude.

La journée a été calme sur le reste du front. — Havas.

Les Conseils généraux M. Viviani dit sa certitude du triomphe

GUÉBBT. — Dans son discours au conseil général de la Creuse, M. Viviani, garde des sceaux, président de cette assemblée, a rappelé à grands traits les conditions dans lesquelles a éclaté la guerre, et com-ment elle a été conduite. Il s'est félicité d'avoir présidé le gouvernement qui, en. septembre 1915, a fait débarquer les pre-mières troupes françaises à Salonique.

M. Viviani a ajouté : — « La victoire est certaine. L'effort restera rude et long. Il le faut, si on veut briser le militarisme prussien et empêcher le retour de pareils crimes.

— Pas de paix, dit-il, avant la victoire, avant les réparations nécessaires, avant le triomphe de la justice ! » .

Les conseillers et le public ont accueilli, par de chaleureux, applaudissements la discours de M. Viviani.

Les autres orateurs disent aussi leur confiance

A l'occasion de l'ouverture des conseils généraux, M. Malvy, ministre de l'inté-rieur, discourut à Cahors, et M. Antonin Dubost, président du Sénat, à Grenoble, ont affirmé à nouveau leur confiance

Le kronprinz serait bien blessé LONDRES. — On mande de Génftvê

« Daily Express » la confirmation que le ; kronprinz a été blessé devant Verdun.

i Les gros dégâts des bombardements aériens de Namur

Paris, 21 août, 19 h. 26. D'Amsterdam a la « Liberté » : ( « On mande de Maestricht que dans les

derniers raids des avions alliés les bom-bes ont détruit, à Namur, une partie de la citadelle, tuant cent cinquante Allemands. Plusieurs bâtiments du fort Cognolée ont flambé et la gare a été endommagée et des voies détruites sur une longueur de deux cents mètres. On estime à une tonne les explosifs lancés. »

T1KAGES FINANCIERS

Au des obligations de la ville de Paris (emprunt 1910), le numéro 405.828 gagne 100.000 francs. — Havas.

^ .......

répétées et vaines Paris, g laoût, 20 h. 30.

Commnninné briù.nuiuue du 21 août. 14 h. 20 ;

A la suite d'un violent bombar-dement, les Allemands ont lan-cé, ce malin, vers une heure trois attaques à la grenade, con-tre le bois des Foureaux. Elles ont été aisément repoussées.

Au nord-ouest du même bois, quelques-unes de nos patrouilles d'avant - postes devant d'importants détache-ments ennemis qui n'ont pu tou-tefois continuer leur progression sous notre feu, dirigé de l'ouest, dans le bots.

Au cours de la nuit, notre ar-tillerie a bombardé, avec cité différentes parties des posi-tions allemandes. L'ennemi a ré-pondu en employant des obus à gaz en quantité considérable, sur nos lignes des environs de Poziè-res et du secteur au nord est de Contalmaison.

Un coup de main a été tenté contre nos tranchées, au nord-ouest de IfuUuch et à l'est de Plantin. L'ennemi a été repoussé chaque fois, avec des pertes, et il n'a réussi qu'en un point à pé-nétrer dans nos lignes, dont il a été aussitôt rejeté.

Une mine, qui a explosé à pro-ximité d'une de nos sapes avan-cées près de Giecnciîy. ne n a occasionné aucuns perte, et nom avons pu organiser défensi-vement son cratère.

Plus au nord, nous avons pro-cédé, avec succès, à une émission de gaz contre les positions enne.

.... ;

Violents duels d'artillerie Paris, 22 août, 0 h. 25.

Communiqué britannique du 21 août, 21 h. 20 : L'ennemi a tenté près de la fer- !

me du Mouquet. une petite atia- \ que qui a été aussitôt enrayée.

Rien d'important à signaler sur . vité de l'artillerie qui a atteint de part et d'autre, à certains mo-ments, un haut degré, d'intensité.

Notre feu d'artillerie a été très

Au sud de Thiepved, les tran-chées allemandes ont été grave-ment endommagées. On a obser-vé dans une des batteries enne-mies un incendie qui s'est pour-vut si pendant un certain temps avec violence.

canons spéciaux ont des-cendu un ballon allemand.

Une mine, qui a explosé avec succès, nous a permis d'amélio-rer notre position, au sud de

t.

AVIATION Notre aviation continue le

nemis ont été un peu plus actits

gnes. — Havas.

LA PAIX'ALLEMANDE Paris, 21 août, 18 h. 26.

LONDRES. — A la Chambre des Commu-nes, M. Asquith, répondant à une ques-tion relative au désir de paix de l'Allema-gne, a dit que le gouvernement allemand n'avait exprimé encore aucune disposition à faire la paix, sinon en indiquant des conditions intolérables et humiliantes pour quelques-uns de nos alliés.

L'opinion du sous-secrétaire d'Etat alle-mand aux affaires étrangères, M. Zimmer-mann. que l'Entente est influencée à ce sujet par l'Angleterre, est complètement fausse. — Havas.

Nouveau succès des Russes sur le Stokhod

LES TROPHÉES SONT ABONDANTS

Paris, 22 août, 0 h. 28. PETROGPAD (officiel). — Nous avons pro-

gressé sur le Stokhod- dans les régions de Tobohy et de Roudkatchervisthie- Nous avons pris, les 18 et 19 août, 16 officiers et 1350 soldats, un canon, 18 mitrailleuses, 9 lance-bombes, 4 projecteurs et un butin considérable.

Dans la direction de Kuty, nous avons occupé Feresikul et Yablonitja et repoussé des attaques de l'ennemi, au sud-ouest de Monttomnatik.

Succès aussi au Caucase Au Caucase, dans la direction de Diar-

bekir, les combats continuent favorable-ment. Nous avons pris de nombreuses hauteurs puissamment organisées et fait de nombreux prisonniers. — Havas.

• • reçoit l'ordre de Saint-Wladimir

PETROGRAD. — Un rescrit impérial confère l'ordre de Saint-Wladimir, de première classe, au général Kouropatkine, pour ser-vices rendus à la patrie pendant cinquante années. — Havas.

i ln7oyci/\M QViiiûrrlia L^IVCl 51U11

du côté du 1 rentm Les Autrichiens essaient de diminuer la

menace sur Nsonzo, en faisant des démonstrations dans le Trentin.

Paris, 22 août, 0 h. 27. ROME (officiel). — Violents orages sur

tout le théâtre des opérations. L'artillerie ennemie a été particulière-

ment active dans le Trentin, sur les hau-teurs. Elle a été partout contre-battue par la nôtre.

Nous avons repoussé de petites atta-ques dans la vallée de l'Asfico, dans le sec-teur de Plava et avons fait une vingtaine de prisonniers.

L'ennemi a canonné infructueusement Gorizia et les ponts de l'Isonzo. — Havas.

Les pertes autrichiennes devant Gorizia

ROME. —- Le « Messagero » est informé que les pertes autrichiennes sur l'Isonzo ont surpassé, du 6 au 15 août, 65.000 hom-mes, dont 22.000 disparus. — Havas.

„ •m-Wr-i»

refuse le combat

En recherchant l'ennemi les Anglais ont perdu deux croiseurs légers. um sûus^niarins allemands détruits.

LONDRES (officiel). — Les rapports des es-cadres anglaises de patrouille et d'autres unités établissent qu'il y a eu une activité ennemie considérable dans la mer du Nord le samedi 19 courant.

La flotte allemande de haute mer est sor-tie, mais apprenant par ses éclaireurs que les unités anglaises étaient en force, l'en-nemi a évité l'engagement et est reijourné au port

En recherchant l'ennemi, nous- avons perdu deux croiseurs légers par des atta-ques de sous-marins : le « Nottingham », capitaine Miller, et le u Falmouth », capi-taine Edward.

Tous les officiers du « Nottingham » ont été sauvés, mais 38 hommes de l'équipage manquent ; tous les officiers et les hommes du « Falmouth » ont été sauvés, mais un chef chauffeur est mort des suites de ses blessures.

Un sous-marin ennemi a été détruit ; un autre, éperonné, a vraisemblablement été COlllé.

Le rapport anernnnd selon lequel un des-troyer anglais aurait été coulé et un cui-rassé endommagé, est dénué de tout fon-dement.

1 (Le n Nottingham « et le « Falmouth » appartenaient à une assez récente série de croiseurs-éclaireurs à 'tulrtiines, compre-nant une douzaine de bâtiments. Long de 135 mètres, développant 25.000 chevaux, le premier donnait 26 nœuds de vitesse ; le second, avec 137 mètres et 21.000 chevaux, ne donnait que 24 nœuds 75.

Ils étaient armés de huit pièces de 152 mm. et de 4 de 4-7 mm. Leur armement, leur tenue à la mer et leur haute vitesse font surnommer ces bâtiments en Angle-terre des « destroyers de destroyers ».)

L'escadre allemande est aperçue par des pêcheurs

V^roiee». — Qv<^"ees eoeiutters ont ren-contré hier matin dans la mer du Nord deux zeppelins et une escadre de quatorze ou seize vaisseaux de guerre allemands, comprenant de grands croiseurs et des tor-pilleurs naviguant vers Y ouest-nord-ouest.

Un Zeppelin bombarde un chalutier de pêche

ItuLL. — Le chalutier « Endymion », qui péchait au large de Flamboroughhead. a été attaqué, samedi matin, par le zeppelin « I. ;.' 1 », qui lui a jeté plusieurs bombes, sans l'atteindre. L' « Endymion » a coupé-

tllei

I 'OR et la valeur d'un engagement

Autrefois la richesse ou plutôt la propriété n était guère représentée que par la matéria-lité des choses. C'étaient des biens au soleil, des bijoux et des pièces d'or. On ne conce-vait la propriété que par la possession di-recte et tangible des objets. La portion d» sol possédée, il fallait que soi-même on pût la fouler, comme on pût palper tous les éléments du trésor.

Aujourd'hui, c'est la partie la plus faible-de la fortune qui ne consiste pas en actions et en obligations, c'est-à-dire en vignettes qui établissent que vous êtes le propriétaire d'un fragment plus ou moins considérable d'entreprise, ou bien que vous en êtes le créancier.On a admis tout simplement qu'un titre représentatif de la chose valait la chose elle-même,, de même qu'une déclaration, une promesse ou un engagement bien signés cons-tituent une valeur certaine et indiscutable, 1 équivalent d'une somme d'argent.

Voilà l'œuvre du crédit. Et la valeur d'un engagement a, dans la Société moderne, ac-quis une importance si grande et revêtu une autorité si considérable, qu'il en est la base et le substratum, s'appuyant pour se faire respecter sur la loi et la force.

ir;ie ; ' devenue auiourd'hui la portée Uun enSaS"rent et d'une signature dans le domaine international qui n'est qu'une exten-sion du domaine national telle est cete portée que le peuple qui passe à juste titre pour le plus pratique de la terre, n'a hésité à entrer en lice contre la violation d'un en-gagement. Ce peuple, éminemment pratique, sacrifie présentement des millions de vies hu-maines et des milliards sterling pour réduire une mentalité qui assimile les engagements, à des chiffons de papier. Et il ira jusqu'au tout, ce peuple, parce que pratique. Il sait qu'avec le mépris des engagements, il n'y a plus rien, il n'y a pas de vie sociale possi-fcle. Cet exemple prouve mieux que l'argu-mentation la plus nourrie et la plus serrée tout le prix que l'ensemble des nations à mentalité saine attachent au respect d'un en-gagement. Si élevé et si fort est ce prix que les peuples lui immolent la richesse suprême, la richesse par excellence qu'est la vie.

Ont-lis songé un seul instant, nos crama., gasineurs d'or, à ces considérations, puisque c est à eux que j'en ai. y ont-Us songé en montant leur pile de louis et en la conser-vant telle qu'elle, au lieu d'aller l'échan-ger contre des engagements, autrement d:: contre des billets de banque ou bien, avec plus d'à-propos encore, contre des Bons de la Défense nationale.

Si n'est eontre des billets de banque, c'est contre l'engagement de la plus auguste de nos institutions financières, du plus sage et du plus judicieux de. nos établissements financiers dans son statut et dans son appli-cation. Depuis plus de cent ans qu'il fonc-tionne, ce statut, il n'a jamais reçu de mo-difications essentielles en dépit des trans-formations profondes apportées à la vie écc-r-omique. Il a donc fallu que ses créateurs fussent vraiment des inspirés comme lon^ qu'il s'agit de principes immuables et d'éter-nel. La signature de la Banque de France vaut de l'or par la puissance de son immense crédit et son légitime rayonnement.

Si c'est contre des Bons de la Défense nationale, c'est contre l'engagement solidai-re de tous les citoyens français, les solvablea . répondant pour les autres. Autrement dit, la signature globale des humains qui présen-tent les gages les plus incontestables du crédit. Cela parce qu'ils pratiquent la so-briété et l'épargne dans l'ingéniosité et le labeur et qu'ils pratiquent non moins la me-sure, qui rend ces qualités efficaces.

Que vous faut-il alors, thésauriseurs, pout vous départir de votre manie ? Les gara.t-t:es, elles sont parlantes. L'équivalence de services, vous l'avez, puisque les billets ont

même pouvoir libératoire que l'or, et qua les Bons, à leur tour, peuvent être trans-îormés du jour au lendemain en disponibili-tés. Le profit, vous l'obtenez par surcroît en pouvant retirer de l'échange un intérêt su-périeur à 5 %.

Thésauriseurs, laissez-moi vous dire • . persister, vous faites jouer à l'or, métal no-ble, un rôle indigne de sa noblesse, vous l'émasculez, vous en faites un hongre; alors qu'en le tirant de ses sombres asiles et le rendant à la grande lumière, vous pouvez en faire un actif et un agissant. Vous ravalez l'or aux offices d'un cure-dents. Ce n'est point après que l'or doit intervenir, c'est avant et pendant. Il sera trop tard plus Urd. L;or est inoxydable et répugne â voi abris. Libérez-le donc et laissez-le répondre à sa mission qui est de seconder les combat-tants sur le front au lieu de se dérober et de s'enfouir. En libérant l'or, vous libére-rez votre esprit et votre coeur.

CHARLES RENAULD,

Banquier,

Membre du Comité Lorrain 'de for et des Bem di tm Dl-

" fente mmdûmale.

un

" Ou allait-il' faire S dans cette galère ? | S

De notre envoyé spécial- j fei Athènes, le 22 juillet 1916. si<

Il iaUait s'y attendre. 1/oligarch.e ger- « manophile très habile à faire flèche de j

tout bois, même lorsqu'il s agit M un bois , ^ carbonisé, n'a pas manqué d'accuser ou-vertement, dans ses organes, le parti U- H béral d'avoir mis le feu a la forêt de la- , à toi, dans le dessein criminel d'anéantir i m d'un coup, par ce méfait, le roi, la reine n( et leurs plus fidèles courtisans, aveugles pj serviteurs de la Bochie. ' m

De Sérieuses enquêtes ont été annon- et côes On promettait des révélations sen-

. sationnelles. Les plus hautes personne li-tés des cerclée ententistes allaient être C compromises. Puis tout ce bruit ridicule a cessé.Les journaux gounaristes ont bien voulu concéder que le feu avait pu pren-dre tout seul à la suite des grandes cha- C. ]f-urs, ou que la cigarette d'un passant g< imprudemment jetée dans les broussailles A avait pu causer ce désastre. Aux jour-naux vénizélistes qui leur reprochaient de n'avoir pas reculé devant une si noire ca-lomnie à l'égard du parti libéral, les bo-ch'ophiles répondaient : « Vous nous avez r bien accusés d'avoir trahi la patrie et L d'avoir livré volontairement le fort de ^ Roupél aux Bulgares. Nous avons répon-du du tac au tac. » Comme si ce n'était pas un fait certain que le gouvernement gounaro-skoujidisi,e a hvn Roupe' aux Bulgare» après s'être entendu avec l'état-major aUemand ! c

Mais maintenant que l'enquête est ter- Q minée et que les détails de l'incendie de <j Tatoï sont mieux connus, c'est au tour des libéraux de railler durement les bocho- „ philes et de rejeter sur eux toute la res- « ponsahilité du désastre. «

« On acuse des Incendiaires, me disait « un;ami de M. Vénizélos. d'avoir mis le feu à la forêt de Tatoï. IF faut avouer que « cet incendiaire était bien maladroit car, (( au lieu de mettre le feu à 7 heures du « soir, il l'a mis à 7 heures du matin ; et „ au lieu de placer son allumette à 400 mè- „ très du palais il l'a placée à 4 kilomètres. « Le roi aussitôt prévenu reste jusqu'à 10 heures à contempler l'incendie de son château.A une heure de l'après-midi,c'est-à-dire 6 heures après que l'incendie s'é-tait déclaré,' il prend son repas au châ-teau avec toute sa famille. Dans l'après-midi, la rêine rentre"tranquillement à c Athènes sans avoir couru le moindre « danger. Le roi aurait pu faire de même, i 11 préféra aller voir l'incendie. Ce ne sont donc pas des incendiaires qui ont mis sa vie en danger,, mais son courage et son l mépris de. la vie. Reconnaissons que ce J h'èfet bas le feu qui est, allé 'vers le roi, 1 mais îe roi vers lë feu > /L'état-major de grands stratèges, ayant

lancé vainement vers l'incendie des cen-taines de soldats dont un grand nombre disparurent dà'ns la fournaise et avant compris qu'on-n'arrête pas Un tel sinistre 1 à .la baïonnette, eurent l'idée géniale de i faire une contre-attaque : feu contre feu, c'était de bonne guerre ! Et autour d'eux ils allumèrent plusieurs foyers d'incendie. ■ Mais ces pauvres cervelles avaient compté sans le vent, qui, sautant tout à coup, les

, «ntparSP de flammes. Plusieurs périrent, de leur.imprudence.' Si le roi réussit à se sauva;-' en Mutant danè un ravin, c'est mi-racle?' Evidemment, il l'échappa belle. Mais enfin, que diable allait-il faire dans cette galère 7 »

Depuis quelques jours, les journaux gounaristes se plaignent avec une indigna-tion, sans mesure des articles de la presse française, qui attaquent violemment le roi Constantin et dénoncent enfin toutes ies*a'lfaches qui Lent ce souverain avec le parti bochophile.

« On voit bien, disent-ils, quel est le but de .cette eampagn-a antidynastique. Prépa-j m;' un nouveau débarquement ; préparer j des mesures de rigueur contre Constantin j s vhïïi! les Alliés voudraient faire subir le I sort- du roi Othon. »

Eh ! ma foi, pourquoi pas ? S'il est vrai que," lg roi Constantin, Trahissant les inté-rêts" dé sort'' peuplé et "se moquant de ses aspirations nationales, n'a eu d'autre dé-sir, depuis le début de la guerre, que de Servir le? intérêts de son beau-frère, le kaiser, s'il s'est laissé circonvenir au point d'en devenir le prisonnier par la coterie germanophile qui l'entoure, n'est-il pas juste qu'il en paye comme tous nos enne-mis les conséquences. Cette fois encore, on pourrait lui répéter : « Que diable al-

. lait-il faire dans cette galère ? » . ; •« > »«t» MEMOR.

i ' —"^"^^C^" "" ""1 ■■ '"

L'attitude des socialistes belges 11 convient se signaler l'attitude résolue

du parti ouvrier belge, qui s'est prononcé , en faveur de la lutte à outrance contre les Allemands et qui a désavoué toutes les tentatives faites en faveur d'une paix hâti-ve. Voici le texte de la résolution adoptée par le conseil général du parti ouvrier belge ,: . .

« Appelé à se prononcer sur la question de la paix, le conseil du parti outvrier belge, comprenant des représentants de toutes les Fédérations socialistes de Belgi-que, déclare : ]...•■

La classe ouvrière belge est décidée à passer par toutes les misères et à suppor-ter, toutes les souffrances pour ne pas su-bir une paix allemande qui ne saurait être durable et définitive. Les Alliés ne doivent pas s'imaginer qu'ils doivent se hâter pour nous. Nous ne demandons pas la paix, et. je.s manifestations des socialistes des pays neutres échappent à' notre compétence. Nous disons à ceux qui s'occupent de nous cle .ne pas se laisser influencer par l'idée que nous désirons la paix.

Nous prenons cette dernière décision pour prévenir l'effet désastreux que cet argument pourrait avoir. »

M À M CY Le général Reihell

Est cité en ces termes à l'ordre de l'ar-mée-.: .'

«'Reibell, général commandant une bri-gade, d'infanterie : officier général de hau^ te valeur dont la brigade engagée brus-quement dans la lutte, après une marche forcée, s'est trouvée dans une situation dif-ficile. A force de ténacité, est parvenu à se maintenir et à arrêter l'action offensive ne- l'ennemi. » - -

Le 146° à l'honneur Nous relevons à 1' « Officiel » les cita-

tions suivantes, intéressant le vaillant 146*

'.t; Lé 3" bataillon du 14fî". régiment d'in-fanterie : arrivant dans des conditions cri-îinnés .vr un terrain où l'ennemi ne ces-sait de progresser grâce à sa grande su-périorité' numérique', à, par une offensive

•(,•-., . ordonnée avec une décision re-marquable par son chef (chef de bataillon j icquessoh) et exécutée par la troupe avec

une bravoure héroïque, arrêté nst les atta- f ques ennemies et permis de sa crampon-ner ai;/ terrain pour l'organiser. »

« La lr0 compagnie de mitrailleuses du ' 146* régimeijt d'infanterie : arrivant dans | MN

des conditions critiques sur un terrain où j l'ennemi ne cessait de progressar grâce à i sa supôiiorité numérique, a, par une of- pe fensive énergique ordonnée avec une déci- la sion remarquable par son chef le capitaine jyi Bnriat, et exécuté avee une bravoure hé-roïque par la troupe, arrêté net les atta- I ques ennemies et permis de sa cramponner u, au terrain pour l'organiser. » OI]

« Cochin, capitaine à la 9e compagnie du 146* d'infanterie : a conduit sa compagnie m, à une contre-attaque avec un allant re-marquable ; blessé d'une balle à l'épaule, ne s'est fait panser qu'après avoir assuré °* l'occupation du terrain conquis. Coutu- *~ mier d'actions d'éclat, déjà deux fois cité 8* et deux fois blessé. » cl

,„, m

Comité lorrain de Vor et des bons, ri de la Défense nationale

Voici les résultats communiqués à la ™" Chambre de commerce par la Trésorerie générale : Achats de bons de la Défense nationale : j

. ■ quinzaine de juillet, 5.387.200 francs ; bi 2* quinzaine de juillet, 9.227.900 francs, ]e

avec cette remarque que la plus grande c£ partie est due aux deux ou trois derniers jours de juillet et peut, par conséquent, être rattachée a la propagande du Comité m lorrain.

1" quinzaine d'août, 11.513.000 francs.

Nos braves Le général commandant la 18' division

- a i ordre de la division le • -Godefroy Edmond, 7" compagnie du 32e ^ d'infanterie : i '

« Toujours volontaire pour les missions ' a dangereuses. A fait preuve d'un beau " « courage en posant des fils de fer à 50 , « mètres de l'ennemi, les 2, 4 et 5 août ~. « 1916. 1

« Le 5 août, en particulier, un ennemi V « s'étant avancé vers lui pendant l'exécu- * « tien, de son travail, l'a fait reculer à , « coups de grenades et a continué sa. tâ-« che jusqu'au bout avec le plus grand , « calme et malgré la fusillade déclenchée « par l'ennemi. »

—— — s Spectacles et Concerts t

■oi a CINE-PALACE. — Tous les jours (ex 1:

cepté le lundi) matinées de 2 h. à 7 h.Mardi a et vendredi changement complet du pro-gramme, r

r. Le CINÉ-PALACE donnera exception- l

nellement mardi, mercredi et jeudi, lé I film patriotique Le Survivant, que tout c le monde viendra applaudir.

AVIS MORTUAIRE [

t . Monsieur et Madame E. MIDON et leur î fils, Monsieur et Madafne J. MIDON et • i leur fila, -' i

' Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver

l en la personne de

Madame Veuve SÉGONF : i buraliste

leur sœur, belle-sœur et tante décédée à Nancy, le 20 août 1916

5 dans sa 62" année 1

. munie des sacrements de l'Eglise

Et vous prient d'assister aux convoi fu- ] s nèbre et enterrement qui auront lieu le 3 mardi 22 courant, à une heure et demie f s du soir, en l'église Saint-Joseph, sa pa- r B roisse, et de là au cimetière du Sud, où ,

se fera l'inhumation. i

Maison mortuaire : i

^ j Rue Jeanne-d'Arc, 172. :

i j Le présent a^is tient l'eu de faire part. 1

. j AVIS MORTUAIRES

Madame Alexandre WACKENTHALER, s Madame Paul WOLFF, née WACKEN- : '" THALER ; Madame sœur Jeanne WA-e CKENTHALER. de la Visitation Sainte-e Marié ; Mesdemoiselles Marthe, Made-1 leine, Alice et Thérèse WACKENTHA-e LER, Monsieur et Madame Jules COLIN s et leurs enfants ; les familles COLIN,

WELKER, PETITJEAN, BARBIER, > DIEUDONNE, DEMANGEOT, SOMMER-

FOGEL,

Ont la douleur- de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

monsieur Alexandre WACKENTHALER Professeur de musique à Blâmont e

. leur époux, père, beau-père, oncle e grand-oncle, neveu et cousin

« décédé à Mirecourt, le 14 août >- dans sa 68e année e muni des sacrements de l'Eglise

Mirecourt, 70, rue Chanzy. n *" " '■■■iiiii"!

r AVIS MSRTUAir.E e .«■■ ... i_ Monsieur Charles BERNARD, pép'Tnîe-

riste, Madame Charles BERNARD ; Mon-à sieur Paul BERNARD, au 11e régiment r" d'artillerie à pied, en campagne, et Ma-l" damei Paul BEBNARD ; Monsieur et Ma-» dame BEERHOLDT ; Monsieur et Madame lt LOUIS, à Cette ; Monsieur et Madame Lr MADOT, à Ugny (Meuse) ; les familles >t BERNARD, CAYET, MARCHAL, LOUIS et 'S; MADOT,

Ont la douleur do vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

J Madame Veuve François BERNARD Née Caroline CAYET

£ leur mère, belle-mère, grand'mère, tante et grand'tante, décédée à Nancy, le 21 août

w 1916, dans sa 79e année, munie des sacre-ments de l'Eglise.

Et vous prient d'assister aux convoi fu-nèbre, service et enterrement, qui auront lieu le! mercredi 23 courant, à dix heures du matin, en l'église Saint-Pierre, sa pa-roisse, et de là au cimetière du Sud, où se fera l'inhumation,

r- Priez Dieu pour elle. Maison mortuaire : rue de Nabécor, 21.

> Le présent avis tient lieu de faïro-part.

»e REMERCIEMENTS f- », à Madame veuve E. LHUILLIER et toute

''e la famille remercient bien sincèrement tou-tes les personnes qui leur ont témoigné d© la sympathie à l'occasion du décès du

Lieutenant E. LHUILLIER 6« REMERCIEMENTS

n- . Les familles BRISON et WALBRECQ •i- remercient, bien sincèrement toutes les per-s- sonnes qui lepr ont témoigné de la sym-u- patbie à l'occasion du décès de

t Marne Veuve Pauline BRISON ^ Née Eugénie WALBRECQ

'AVIS MORTUAIRE >

Madame Gustave PONG1N née DISSE fcj Monsieur V. PONC1N ; Madame veuve u DISSE et toute lu famille. t.

Ont la douleur de- vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent, d'éprouver en li la personne de s

Monsieur .Gustave PONCIN 1

Tapissier f

leur époux, fils, gendre, frère, beau-frère, oncle et ccusin, décédé a Nancy, le 21 août 1916, dans sa 41" année, mura des sacre- * ments de l'Eglise.

Et vous prient d'assister aux convoi fu-nèbre et enterrement,qui auront lieu mardi v 22 courant, à trois heure* du soir, en l'é- r glise Cathédrale, sa paroisse, et de là au , cimetière de Préville, où se fera l'inhu-mation, r

Maison mortuaire : rue Sainte-Cathe- € rine, 25. i

Le présent avis tient lieu de faire-part. ^

REMERCIEMENTS

Monsieur CHAROT, le docteur et Ma- 1

dame CHËRY et leurs filles remercient bien sincèrement toutes les personnes qui j leur ont témoigné leur sympathie à l'oc- ' casion du décès de

Madame Veuve GAMBAS ! min » IWII im \m ■iiiBi iMi iriiMMMnfw>wnii»BBwnwiKrBMniMnia>i —m

MEURTHE-ET-MOSELLE j FROUARD

Militaire volé par deux femmes. — Un militaire voisinait, dans un débit du fau-bourg de Frouard, avec deux femmes joyeuses qui lièrent conversation avec lui, puis, soudain, quittèrent le restaurant.

Un instant après, notre poilu s'aperçut de la disparition de son porte-monnaie, qui contenait une somme approchant 200 francs. Le militaire fit part de la chose à un officier, qui mit fa gendarmerie au courant et celle-ci put mettre la main sur les deux voleuses et sur le porte-monnaie. Cette affaire aura son dénouement devant le tribunal correctionnel de Nancy.

Crêpage de chignons. — Sur une plainte adressée à la gendarmerie, celle-ci a dres-8é procès-verbal pour coups réciproques et scandale contre les nommées Vaury Blanche, 28 ans, et Bricort Marguerite, 28 ans également, demeurant en garni dans la même maison, près le passage à niveau au faubourg de Frouard.

Après le crêpage de chignons tradition-nel, la femme Blanche Vaury est allée passer sa colère sur une autre dame ha-bitant la même maison. Mme Léontine Pope, et y a gagné une juste èt bonne correction.

ROSI ÈRES AUX SALINES Nos braves. — Voici un tout jeune poilu

de la classe 16 qui a mérité cette belle ci-tation avec croix de guerre :

« Extrait de l'ordre du régiment n° 114: « Le lieutenant-colonel commandant lè, régiment d'infanterie cite à l'ordre du"

régiment le soldat de 2" classe Houdin Marcel, classe 1916, matricule 1135.

« Energique et brave, s'est particuliè-rement distingué pendant la période d'at-taques, du 1er au 12 juillet, par son cou-rage et son entrain, et a contribué à as-surer les succès du régiment. «

Tous nos compliments.

Obsèques. — On vient de célébrer, à Lu-néville, les obsèques de M. Antoine Vier-ling, professeur honoraire du collège., dé-cédé après une longue et douloureuse ma-ladie. |

Né à Schnersheim, près de Strasbourg, en 1853, M. Vieiiing ne voulut pas, après nos désastres de 1870, subir l'humiliation de l'annexion. Il vint en France pour y terminer ses études, puis contracta un engagement de quatre ans dans un régi-ment de tirailleurs algériens ; il conquit rapidement les galons de sergent-major.

Il débuta alors dans l'enseignement en 1879 comme professeur des classes élémen-taires, d'abord à Bergerac, puis à Luné-ville, où un mariage apporta dans sa so-litude les affections d'une nouvelle fa-mille. M. Vierling préparait en même temps l'examen du certificat d'aptitude à l'enseignement de la langue allemande. Muni de ce diplôme, il était nommé pro-fesseur d'allemand au collège d'Epmal en 1886, et revenait à Lunéville en 1893 oc-cuper la chaire qu'il ne devait quitter qu'en 1912, pour prendre sa retraite.

Puissent, dans cette cruelle épreuve, Mme Vierling et ses enfants trouver quel-que consolation à la pensée que le souve-nir de leur cher disparu vivra longtemps dans le cœur de ses nombreux élèves et amis.

Uni bombardement de l'escadrille. — Nous etnpi'uiiiAJUs le récit ou.vunt au » Bulletin cte& années >•, il intéressera par-iiru.iè.reiuem nos Jecteias, un ues héros ue l'ôpisoue raconte étant notre conci-l°ye-u- , i, ... >

» Le 31 ju.llel, cinq av.on» de lescadru-le, profitant u une eciair.e, partent a dix- j( sept heures pour effectuer un bombarde-ment. r

L objectif est le terrain d'aviation de la 1

ferme L..., sur lequel nos bi-mdteutil doi- (-vent lanoer 3ô oBus de 120. r Les pilotes ont reçu 1 ordre de marcher | en torniaiion serrée et une fois la mission ( terminée, d'effectuer une patrouille sur les lignes ennemies.

Unu mission analogue, effectuée la veille sur P..., où sont Signalés des états- ( majors allemands, n'a provoqué aucune , réaction de l'aviation ennemie. ^

Mais cette fois, les Allemands soriT , rrioins pacifiques : une dizaine de fokkers | et biplans de chasse prévenus sans doute . par fi S. F. attendent sur B... et essaient , de barrer la route aux nôtres. Ceux-ci j soulagent leurs appareils alourdis par les s bombes en' les jetant sur B..., et n'hési- j tent pas à engager de suite le combat à t un contre deux.

Les mitrailleuses entrent en action et la ; ronde commence. Les Allemands, devant | le bloc constitué par les Français, sont , obligés, contre leur habitude, de se dis- ; perser et peuvent être combattus séparé- ■ ment.

Le caporal de B..., dont c'est la pre- , mière bataille, livre ainsi séparément trois combats à deux biplans et un fok-ker qui dès qu'ils se présentent, sont servis convenablement par son mitrail-leur R...

R... est un tireur remarquable ; dans les chasseurs alpins, il monte un jour sur le parapet de sa tranchée et a abattu de sa main 25 Allemands ; il a reçu la mé-daille militaire pour cet exploit.

Les Allemands s'en vont un à un. Le sergent G..., occupé par un aviatik,

est surpris par un fokker qui l'attaque à bout portant dans le dos.

G... s'en tire en exécutant une vrille magistrale, puis, profitant d'un moment d'hésitation de son nouvel ennemi, le mi-traille à son tour. Le fokker préfère rom-pre le combat.

L'adjudant O... fonce sur un aviatik qui lui fait tête et les deux avions se croisent à 25 mètres, se mitraillant à bout por-tant. La dernière salve de l'avion français a dû être bien placée, car l'allemand tombe d'une aile sur l'autre et tournoie sur lui-même.

Malheureusement, O... a été atteint par une balle en pleine poitrine, le poumon est atteint, il perd son Sang en abondance par une large blessure. Son mitrailleur Q..., se penchant sur le capot, l'exhorte et l'encourage. O.. rassemble toute son énergie et, mordant son mouchoir pour dominer la douleur, reprend le contrôle de ses commandes.

Pour comble de malheur, un seul de ses moteurs fonctionne, l'autre est com-plètement détérioré par les balles

Dix fois il pense que tout est fini. Sa vue s'obscurcit et ses ailes dnnsent de-vant lui. Dix fo.s il lutte contre la fai-blesse qui l'envahit et arrive ainsi à pnr-courir les 10 kilomètres qui le séparent du terrain de son escadrille.

Enfin le terrain est en vue, Q... a lancé ' une fusée pour demander du secours. O...

rassemble que dernière fois son énergie et atterrit sans casser un fil. »

Etat civil (du 9 au 16 août 1916). — Naissances. — Deux enfants naturels fé-minins.

Publications de mariage. — Entre M. Marcel-Gustave-Joseph Louart, médecin auxiliaire au génie, et Mlle Marthe-Françoise Gosserez, sans profession, à Lu-néville. — Entre M. Charles-Edouard Kre-mer, verrier à Lvoéville, et Mlle Anna-Anstett. ouvrière d'usine à Croismare. — Entre M. Eugène Marchai, comptable, et Mils Marie-Emiôlie-Augustine Sagre, sans

' profession, à Lunéville. Décès. — François-Antoine-Nicolas Vier-

ling, 62 ans, professeur honoraire, rue des Capucins, 10. — Jacques Hummel, 35 ans, journalier, rue Notre-Dame, 3. — Colette-Aimée-Gisèle Bosch, 1 mois, route d'Ein-ville, 23- — Rosalie Charmois, 79 ans, céli-

' bataire, à Bréménil. — Emilienne Muller, 1 11 mois, élève de l'assistance publique. —

Marie-Léontine Hnzotte, épouse Drussler, ' 52 ans, place Eugène-Ferry, 10. I Transcriptions de décès.— Marie-Richap-

d?»Eugénic Masson, veuve Roy, 60 ans. — Eugène Kopp, 26 ans, soldat au ré-giment mixte de zouaves.

' . . ♦-eMfe

£P H Hi°ir,fiËJ IFÊP lllfl Souverain contra

[ MflïflL BLANC ECOULEHEHTS II BI.E-NNOS.RHAGIE.CYSTI.% PR0SWITE. GuiHson certaine.

Leflacftf. F. BLAH0. Pà'»' aNARBONKS et toutes Pharmacies.

MEUSE ~ te

BAR-LE DUC p Etat civil (du 10 au \~ aoû 1916

Naissances. -- Jean-Marte, h's de Jean Philippe, employé de banque, rue des Ho- le mains 22. — Roger-Maunce, fils de Mar- 1; celle-Fabien Orbillut, employé à la Com-pagnie de l'Est, rue Oudinot, 33.

Publication de mariage. — Entre M. Georges lhuillot, infirmier militaire, do- g micilié à Bugnolet (Seine), résidant à Bar- S le-Duc, et Hcnriette-Marie-Gabrielle Gé- p rard, sans profession, domiciliée à Amanty te (Meuse). b

Mariage. — Néant. P Décès. — Louis-Emile Charton, rue des T

Romains, 67, sept mois. — Marie-Justine -Cochener, sans profession, rue Oudinot, ti épouse de Edmond Baudot, 38 ans. — Ma-rie-Félicité Josselin, sans profession, à a l'hospice civil, veuve de Josepu Bœhler, 88 L ans. — Jean-Toussaint-Eugène llusson, ( sans profession, place du Lycée, 6, veuf, e. 87 ans. — Nicolas Dieudonné, sans profes- n sion, domicilié à Verdun .résidant à Bar-le-Duc, à l'hospice civil, 77 ans. — Marie- R

Anne Galavaux, sans profession, asile Hen- j riot, veuve de Jean-Baptiste Collot, 85 R

ans. — Léa-Elvire Parmentier, sans ^ profession, rive Ernest-Bradfer, 41, épouse r de Léonor Thernelin,' 52 ans. — Elisabeth ri Muller, sans profession, rue Werly, 38, ,j veuve de Charles-Joseph Brouland, 91 ans. r; — Victorine Louis, sans profession, domi- j ciliée à Souilly (Meuse), résidant à Bar-le- > Duc, 47, rue Ernest-Bradfer, 90 ans. \

VOID t Après la faute. — Fermière à Void et g

désireuse de cacher à son mari, soldat au i front, les conséquences de son incondiiite, ( Mme Bernard se rendit à Paris, auprès c de sa sœur, Mlle Kuhn, en décembre 1915, t dans le but de trouver une sage-femme particulièrement obligeante qu'elle décou- c vrit rue Tiquetonne, 62, en la personne de . Mme Fanny Cosmat. Lorsqu'elle fut re- ( mise, elle ne put résister au besoin de tout ( avouer à sa propre belle-sœur qui, indi- t gnée, la dénonça au parquet.

Sur réquisitoire de l'avocat général Pev- i sonnié. et après plaidoiries du bâtonnier Henri-Robert et de M» Simon-Juquin, le . jury a rendu un verdict de culpabilité. La cour a condamné la sage-femme, Mme Cos-ma à 3 ans de prison ; Mme Caroline Ber-nard et Mlle Catherine Kuhn chacune à , un an de prison. Application de la loi Bé-ranger a été faite à cette dernière. ,

■ <v«-«» —

VOSOES EPIMAL

La taxe du pain, -- Le maire d'Epinal ; a l'honneur de prévenir ses concitoyens que le pain sera vendu 0 fr. 45 le kilo au lieu de 0 fr. 47 \, à dater du 20 août courant.

Vol de liqueurs et agression — Le bri-gadier Villemin remarquait, l'autre soir, en sortant du café Belfortin, rue Aubert, deux militaires pris de boisson qui très excités, interpellaient les passants.

L'un d'eux portait des bouteilles parais-sant contenir des liqueurs.

-Les ayant suivis, le brigadier vit un des soldats arrêter un vieillard d'une soixantaine d'années êt, après lui avoir causé paisiblement pendant quelqiies ins-tants, le prendre soudain par les deux épaules et avant qu'on put intervenir, d'un brutal coup de tète l'envoyer rorilcr sur la

. chaussée en criant : « Tiens, voilà comme on arrange les Boches ! »

Puis. reioignant son camarade portant les bouteilles, le brutal militaire s'enga-

, pea sur le Pont de Pierres, poursuivi par . le brigadier de police. Celui-ci, aidé des

agents Hayouo et Vauthier, réussit à s'em-. parer du militaire agresseur et à le maî-. tiiser. C'est un nommé Gou.lon Fernand, . de la 28« compagnie du d'infanterie.

t Son camarade prit la fuite et n'a pu être . retrouvé.

L'enquête ouvert? a établi que déjà vers _ 8 heures le même militaire avait arraché , la coiffure d'un jeune homme ,ét brutale-

ment frappé M. Villemin, gérant de la dis-1 tillerie Mansotte, rue Aubert, qrd avait

voulu intervenir. Quant aux bouteilles de liqueur, elles

avaient été dérobées aux cafés Belfortin . et de la Paix.

Goulon a été remis à l'autorité militaire et un rapport sur ces faits a été adressé

„ à M. le commandant d'armes de la place d'Epinal.

NEUFCHATEAU Etat civil. — Naissance.— 1,4 août : Geor-

ges-Marie, fils de GeorgevAchille Pariset 29 ans, cantonnier, et de Alice-Marie-José-

i phine Mainot, brodeuse, son épouse. } „ SENONES

Des nouvelles ! — M Verlot, député a . reçu ces jours derniers le mot suivant de

M Pn»'«*•<•*- m; ''''' 'le Sencnes. Bic„ cette communication soit très lacon £ remonte a plus d un nio s déii, 11(lUe «i '

iss/r^1" -'^ir^ es amis Pensons bien souvent à ,1e*» Bonnes et cordiales salutations ^UâL

Etat civil. - Naissances. — HerN

^"D|

* guérite, tille de Jeanne, cultiva,^ Sitt Renée-Alphons ne, fille de !&' -profession. - Dargot Lucienne-\w'^8 te, fille de Lucien, conducteur ^ ^«fri-biles et do Anna Jaegler 1 d^rtl Paul, fils de pore et merp i„„ ont«iel Traut Marcel.'fils de Maria 7oûnUS-'-— Sester André-Raymond, fils 7 n^' tisserand, et de Marie-Lo-hse

et Bolot Maiie-Éydie-AugunstinflVOltUrt«f.

nière. e' cm$i„ Décès. — Comby Durand-Jean D-

soldat au • territorial, -41 ans Z » rpe. Joseph, manœuvre, 50 ans — u- 'v«c Marie-Barbe, sans profession 7' Sm8er Matter Vulentin, soldat au ' • Van,s- -rie, 35 ans - Schindler Ma.de mois. — Ihiriet Maria-Octavie ' ^ de filature, ifi ans. - Carré Aim„°7Vrière dut au • .l'infanterie, 19 ans 8^V&)' Jean-Baptiste, sans profession 81 ''Q

Marchand Louis, soldat au » ir,r^ ~~

40 ans. - Diem Benjamin. teinture, 77 ans. — Goupil Pierro c d' soldat au , d'infanterie. 31 ans m^e. this Thérèse, sans profession 70 ^ *" Chassât Paul-Louis-Georges soldat**'*" d'infanterie, 23 ans. — Gérard Mai-/'1 ,' tivatrice, 47 ans. 31 '*■ cul.

Transcriptions -- (iuntz Edmond ïL gent-major au 3" bataillon de <-h tr' - Ferquel Paul-Joseph, soldat „ SlR

taillon de chasseurs. — Lorrain M. -Claude, caporal au 71» bataillon de seurs, 21 ans. - Quirin Albert-Reilé 3 dat au 2e zouaves, 22 ans. — VinÀ

Ludovic-Maurice, soldat au aJ'^Jg de chasseurs. 28 ans. - Koeberle CM.Î? ne, sans profession, 49 ans. 1 "''

ROUVRES-EN-XAINTnis Au champ d'honneur. — On annom'o

mort de l'abbé Dusapin, cure dc Rou

^ en-Xa.nto.s, toinb» au champ d'honneur

L abbe Louis-l ehx Dusapin. né a I Chapelle-aux-Bois le 5 décembre 1874 fij vicaire au Val-d Ajol, curé du puid |e *j mai 1905 de Rouvres-en-Xaintois la 11*1 vembre 1913. m

Brancardier et aumônier dans un k. taillon de chasseurs alpins, il fuj tué d'un» balleaà la tête, à..., le ... juillet 1916 ëa allant entre les lignes porter secours à m officier blessé.

MATTA5NC0URT A propos d'un vol. — Mme Carpenti'f

receveuse-buraliste à Mattaincourt, nous prie d'insérer nue la femme qui lui a dé, robé un bille* de ~0 trancs dens son tiroir-caisse ne lui a nullement rfst;tué cette" somme, comme on 1 a imprimé à tort.

—1 *• . • — ^ .

CHEMINS DE FER DE PARIS A Î.Y0M ET A LA MEDITERRANEE

Bains d8 mer de la Méditerranée Le littoral de la Méditerranée, desservi

par d'excellents trains rapides et express, offre de ravissantes stations de bains le trier incomparables an point de vue sani-taire. Les familles y trouveront des hôtels et pensions avec tout le confort désira-ble

On peut se rendre dans ces sations & dos prix extrêmement réduits grâce aux billets individuels et collectifs pour famil-les, délivrés en toutes classes jusqu'au 1" octobre par toutes les gares du réseau P.-L.-M. sous 'condition d'effectuer un par-cours simple minimum de 150 kilomètres. La validité de 33 jours peut être prolongé»

' moyennant un supplément. Pour tous renseignements, on peut s'»

dresser à l'agence P.L.-M. de renseigi» - ments, 88, rue Saint-Lazare, à Paris (tél.

Gut. 43-35), aux bureaux de ville et à tcu-' tes les gares. 1 0 — '

Changements l'ad Nous rappelons à N<

demande de CHANT.EMO • ; •

accompagnée 4e la d<>' 'ère 1 '■>■>■ >'nPn' mée et de CINQUANTE *

poste ou en mandal-j. i-' 7 ^in.pressinri de band

1 I. CHAILLY, pért , *È 1 -i Impr de l'Est Rénuiii—•):.

AVIS

Pour toute demande de ren-seignement relative à la Publi-cité, prière de joindre un timbre pour la réponse.

TL EST DEMANDÉ, à l'usi-X ne MICHAUD et QUAN. T1N, Compasserie, à Ligny. en-Barrois, route de Saint-Dizier. un fondeur-mouleur, au courant des petites pièces.

ON CHERCHE un boulan-ger pour la Société Coo-

pérative de Neuves-Maisons.

ON DEMANDE un bon bro-cheur en cuirs. — S'adr.

au bureau du journal. 7287.

ON DEMANDE bons cou-peurs au chalum. Cha.

noux, chant, des Mag. Réunis

O N DEMANDE un commis épicier chez M. SOUVAY

22, rue Saint-Jean, à Tout. — Bonnes références. — 7277.

i \H DEMANDE un apprenti \J boulanger. Rétr. imméd. S'adresser au journal. 7291.

f \H DEMANDE bonne d'en-\J fant, pouvant au besoin aider au ménaçe, près Nancy. S'adresser au journal. 7285.

f-\H DEM. voyageurs et ag. U à la commiss. Manuf. de Lampes ëlectr. L. D. A. Mono-watt, i-watt, lampes poche, stock imp. 39, r. Amsterdam, Paris.

O N DEMANDE un bon gar çon pâtissier. — S'adres-

ser Maison BRIAVOINE, 7, avenue de la Gare, 7, à Châ-ions-sur-Marne. — 7269.

O N DEMANDE un garçon charcutier, Maison MER-

CIER, 134, rue de Viller. à Lunéville. — 7227.

O N DEM. campagne Meuse toute année, bonne sér.,

cuisine, repassage, couture. Sérieuses réf. S'ad. j. 7138.

/~\N DEMANDE de bonnes j ' " / ouvrières couturières. -— I Robinet, confections. Toul.

i/WTIPATÏTV Mjr Migraines, Maux d'Estomac, ff Vertiges, Excès de bi'«*, Encom-m brement de glaires, Douleurs des W ■ Reins, Maladies du Foie, Acreté 18 ■ du Sang, Troubles du retour d'âge B

sont toujours M rapidement soulagés ,-4

radicalement guéris B \

mUjai*} Ath>M4iAl>t n>* —

Elles rendent l'Estomac ppo/imo

l'intestin libpo "% ff lo Sauf pur % B Exiger dans toutes les 1 r n ï\ II pharmacies, en boitea de |. U r ■ rigoureusementsemblablesàcemodèlt I I LES PILULES DUPUIS J m sans prénom m

V& aTec une étoile roupe (marque o- /%$ BUT chaque botte et lea mou JÈa

"Duputa Lille" Imprimés eu noir jB^ BUT chaque pilule de

( |N DEMANDE un ménage, . f le mari travaillant au

jardin et à la maison, la fem-me cuisinière. —- S'adresser au bureau du journal. 7259.

f \n DEMANDE p. remplac. 1 \_f patron mobilisé un bon j premier garçon boulanger. 1 L Bonnes r^.fér. S ad. au j- 7264.

4 UXIUSAIRE, classe 1894, SV manœuvre aux Gravan-ehes, h Clej'monW'errand, demande permut. avec auxl. Maire affecté dans 20 région. S'adresser- au journal. 7183.

O N DEMANDE un bon gar-çon coiffeur, Mais. Amiot

20, rue Saint-Jean, 20.

AnVtfirWlii(»,arf<*iiti*tÉliA«>

E ntreprise SIMON, 99, rue de Toul demande 50 ma-

çons pour travaux rie longue durée aux environs de Nancy

BRASSERIE de la région de l'Est demande person-

nel ouvriers et camionneurs. S'adresser au journal. 7243.

APPRENTI PHOTOGRA PHE, présentant bien, de

13 a 14 ans, est demandé. — S'adresser au journal. 7261.

C1HEF CULTURE marié, s* ' rieux, est demandé. —

S'adresser au journal. 7283.

Caissière demande emploi hors Nancy. Sér. référ.

S'adresser au journal. 7255.

O UVRIER CHARRON, sor tant d'apprentiss., dem.

place. S'adr. au journ.. 7289.

CUISINIERE sérieuse dem. place. Bonnes références

S'adresser au journal. 7284.

T rès bonne place p, garçon coiff. 120 fr. p, m. nourri

logé, tr. pressé. t>'ad. j. 7272.

Mobilisé, classe 90, dans usine, à Guerigny (Niè-

vre), désire permut, av. mob. envir. Toul, Nancy ou Luné-ville. S'ad. au journal. 7275.

O N DEMANDE à louer une propriété aux environs de

Nancy, de préférence meublée S'adresser au journal. 6594.

ON DEMANDE à louer une remise ou magasin, pro-

ximité1* gare. S'adr. au j. 7278.

Je suis ACHETEUR

BICYCLETTES Express, 20, rue des Doms.

J'achète comptant toutes quant, vélos et accès. S'adresser au journal. 7274.

O N DEMANDE h y.-lieter d'oçc. toilette-lavabo Coîf.

feur complète, 2 ou 3 places préférence rouge, èt petite caisse magasin,' — Faire offres : M. Rondoë. coiffeur à Vittel. — 7217.

j Grand Etab!issemenf tmm\ fi DE N ANCï

Cure de boisson. - Traitement de du rhumatisme et des lésio: < frai des articulations.

^ .ABOÊHEiWEHT DE SAISON ET DÊ ^ J j

JAMBONS ISBE ....

AVARIE =gi Traitement facile eOdlscret mêrr.

La boite de 40 comprimés 6 fr. 75 frnm (Nous ri'expédions pas contre rem. . a. ' 1

Pharmacie GIBERT, 19, rue d'Au Dépôt à Nancy : PHARMACIE PRINCIPALE » r^j^ai!'"

PÉDICURE-MANUCURE ! Mn'e KLEBER-SCHWOBI

D'EPINAL se rendra à Charmes le 25, courant, Hôtel du Licn-d'Or, I de 8 heures ;i 12 heures et de j 1 h. J à 4 h. J. Se rend à dom.1

TABAC-BUVETTE à céder: de suite, cause grave ma-

ladie. Ecrire au journ. 7271.

A VENDRE Eclairage"élec. trique complet avec mo-

dèle d'installation ; Projec-teur Astra avec deux bou-teilles et coffre. — Le tout à l'état de neuf. — S'adresser au bureau du journal. 7288.

CIHEVAL à vendre. -' Sadress. au journ. 7139.

Ï^iPOUSEHAIS demoiselle „4 ou veuve de 35 à 40 -ans, I

catholique, dans le commerce] ou aimant commerce (i. tant, physique agréable, bon-] ne éducation. Ne répondrai j qu'à lettre signée. Discrétion d'honneur. Ecrire au bureau i du journal. Joindre timbre pour réponse. — 7242.

S la ca c. remb. ni.- * Salon (B. ' :

0,75. Agen ' *

TAELESI .17 Hachi suite. — 0,10. — Ci , fi.ti'. ' — Tranch1 ' [' ; „ Rasoirs, '!l'jj^~***-'-- \

1 r OPS CIDRï doux ou s '. i^^'.j Spécialité^. Entrepôt : 2 pawagirow» ~~LtXtî

TARIF de P^^IJ de l'EST

Annonces. • Réclames . • Chronique M? Faits divers. . Chronique loc

Echos, I" pa8c' -gM