4
V euT are année. - N. 205. ON S'ABONNE chez PtiAR,TEGOUTE et C^, St-i:nme, 40 A TOULeU`SE. Chez les Libraires, liureauz dea Messageries et D,rectenrs de t'estes Caa.EZ DE VSGF7Y ET Cef m necr«:nres o i'tavf lce-orresponuazace, trace de la Bourse , 5 À PA).rs. Mercredi 30 et 5Te di 31 Décembre 1840. DE TOULOUSE ET DE LA HAUTE-GAMIONNE. Ce joiarmd parait tous les jours, excepté 1 mercredi. SOM. NIA MUTE. TOULOUSE, 31 dereenbre : Classe de 18-10 ; Mouvement dans le personnel (lit clergé du diocèse ; lueudation dans le dé- partement des Pyrénées-Orientales ; arrivée de la reine Christine à Lisbonne. - NOu VELLES n'ORicuT : Circulaire du vice-roi aux gouverneurs des provinces. - NouvELLES D'ESPAGNE : Anniversaire de la prise de Luchana. - PARis , 25 décembre : Du projet d'emprunt. - 26 décembre : M, Thiers , rapporteur du projet de loi sur les fortifications de Paris. - NOUVELLES D'ANGLETERRE : Arrivée de la reine de Windsor ; Invocation de Louis Napoléon. TOULOUSE , 3! Décembre. Au moment où nous mettons sous presse, le courrier de Paris n'est pas arrivé. Ce courrier est arrivé hier vers neuf' heures du matin. . Par un avis adressé aux jeunes gens de la classe de 1840, et à leurs pareils ou tuteurs, M. ie maire (le'Toulouse prévient les jeunes gens de la classe de 1810, que le bureau militaire de la mairie sera ouvert pour leur inscription à partir du 28 du pré sent mois de décrmbrc. Il est de l nté)ét de tous les jeunes appelés que chacun d'eux participe au tirage de sa classe, puisque, plus le nom!ire d'omis est grand, plus les chances du sort sont restreintes pour les lutes ils de la n:ê;ne classe. Lot libation de se p ésr-nter pour se faire inscrire étant de Tige eu r, puisqu'elle est imposée par la loi précitée, nul ne peut se prévaloir de nepoint rta,ir reçu de billet; cette mesure ne devant pas être employée à l'avenir. Le maire lait cri nuire observer à ses jeunes concitoyens qui seront appelés au service tiiltaire, eu exécution de la loi pré- citée, qu'ils recevront dans luis régirnens le bienfait de l'ins- truction consacrée par la fondation des écoles régimentaires. 3i'ouvelles nominations et changements opérés dans le diocèse de i ouloeesc par suite de l'ordination de Noël. DESSERS ARTS TRANSFÉRÉS. Mil. Bure, rie Clermont à Mauvesin ('ailloux) Bessis les de Nogaret à Clermont ; Sapène_ , de Gourdan à Valcabre_re ; '4'it;uaux, de 31r+lvésie à Cazirilh; Grabiéde Gensae à Launac; Latoul, de St-Brice à lloutesgnieu-sur-le canal; Sarrebeyrouse, de Trébotis à Pellehort; Bergé, (le Pelleport à St-Cézert; Mon tégut ; d St-Pierre-de-Lages à Montbrun; Thuriès, de Mont- brun , à Trébons. VirA!RES NOMMÉS DESSERVANTS Mil Carreau, de iàlsrgnac-las-C!ares à Nlanvesin; Bnrgalat, de 3'Iontoulieu à E-lénos; Sarraute, de Montesquicu-Volvestre à Gensac; Ducheiu, de Boulogne à Boissde. VICAIRES TRANSFÉRÉS 11111, blonta,lie, (le Villenrnr à Luxet St-Vincent; Ruffat de Grenade à Moutoulieu; Tappio , de St-Lys à Peyrissas; àlalet , de Rieumes à Beaufort ; Auberdiac , de Ste-Foi à Es- coulis. NOUVEAUX PRÊTRES SOMMSIÉS VICAIRES : Ii 1. de Fi émoli(tres, à Avi8nonet; llugnet, à Villerrtur; es, à 141 ira mont; Estrade, àRiicurnes; Clerg-t, à Boulo- ar_al ') Montt;-iscard; Des! reun, à Cazrres; Lewzinger, de: 1!onp!aisir, à Lanta; Esirarnpe, à S!-Bertrand; 4,,, Foi-de-Peytroiu ères; Démur, à 'Moutesquieu- _:.nlé, , â St-Lys; Ferual, à Lalande. r tonne comme certain que M. Unisses, curé (le la paroisse ;r, est appelé à la métropole. Le préfet de la I1aute-Garonne , et Mme Floret, recevront mardi prochain et les marlis suivons. Par ordonnance royale du 15 décembre , M. Faseuille , est nommé notaire , à la résidence d'Attriguac (Ilaute-Garonne). M. Darrou , ancien maître de pension à Si-Lizier (Ariége) est autorisé à s'établir de r;ouve-su en la même qualité dans ladite commune. M. Firmin Bonnet, directeur de la maison de détention de Cadilhac, passe par avancement en la même qualité à la mai- son d'Ensishcim (liaut-lihiu). BACCAL,tUltï:A T ÈS-LETTEES. SESSION DC DROIT DE JANVIER, 1841, MM. les aspirants au grade de bachelier ès-lettres sont pré- venus que cette session souvrira le jeudi , 7 janvier .prochain, à 8 heures du matin , et que les épreuves commenceront par une version latine, pour laquelle il leur sera accordé deux heures; il ue sera procédé à l'examen oral que le lendemain , et pour les candidats seulement que la Faculté aura jugés pro- pres , après l'examen de leur composition , à subir les épreuves suivantes. Nous somme informés que les candidats précédemment Ljournés ne seront point admis à répondre sur l'ancien pro- l'ramme ; mais nous ne croyons pas trop présumer de la justice et de l'impartialité des examinateurs , en espérant qu'ils tien- dront compte, à ceux qui se trouveraient dans ce cas, de la transition de l'ancien programme an nouveau. S'il y avait moins de dix candidats inscrits au jour fixé pour l'ouverture de la présente session , les épreuves seraient diffé- rées de quelques jours. En conséquence , MRI. les asp:rauts sont invités à déposer le pins tôt possible les pièces qui cons- tatent leurs conditions d'daiissibilité, afin qu'elles puissent être visées à temps par fil. le Recteur, et transmises ensuite à M. le doyen de la Faculté , conformément à l'art. 5 du nouveau réglement que nous transcrivons ici , en faveur des intéressés. a Art. 5. Le Recteur, après avoir visé les différentes pièces déposées par les candidats , les transmettra , avec ses obser- vations, au doyen de la Facilité ou ai président de la commis- sion. » Carcassonne, 28 décembre. Par ordonnance du 20 décembre , le roi a nommé maires et adjoints dans le département de l'Aude : Carcassonne. - rit ère : M. Courues (Arnaud); adjoints : MM. Ilaraval (Jean-Baptiste) et Germain (Marc) , avoué Caslelncmdary.- Maire: M. Foyssac (Jean-Baptiste ; ad- joints : MII. Périers (Engéne) et Maub!at(Sylvain). Limoux. - Maire : M. Peyre (Aoguste-Louis-Alexis; adjoints : M M. Mouysse (Jean-François) et Rivas (Jean-1licfie!- Etienne). C/zalahre. - Maire : M. Anduze Fraris ( Jean-Jacgcles adjoints : MII. Vivès (Nicolas) et Cazalens (Jean-Louis). Narl'onae.- Maire : Il. Ducros St-Germain (Jcan-f)om=ni que) ; adjoints : MM. Lar eye (Fréderic) et Carretié (Eti.ennd- Justin). Sigean. Maire: M. Cauvet, (Pierre); adjoints : MM. Frarcès (Alexis) et Peyre (Jean-Baptiste,. - Par ordonnance du 1f décembre , fiel. Roillet , directeur de l'enregistrement et des domaines de 4e classe à Foix , a été nommédîrecteurde troisième classe à Carcassonne , en rem- placement de Al. de Belot, décédé. - Un événement bien douloureux vient de frapper la fa- mille de M. Couines , maire de Carcassonne. M. Arlne-Loiiis Courues son ;fils , capitaine dans l'état major du génie, vient de succomber en Afrique à une fièvre cérébrale, à l'âge de 28 ans. Cette perte sera vivement sentie par tous ceux qui avaient pu apprécier l'étendue des connaissances , la loyauté de carac- tère et la bravoure de ce jeune officier. Le département de l'Aude a payé de glorieux tributs à la conquête d'Afrique. Le jeune capitaine du génie, ,`-'.mile Grand, qui trouva une si belle mort sous les murs de Constantine, était aussi un de ses iif'arits_ - On lit dans le Journal des Pyrénées Orientales : Notre département vient à son tour d'avoir une-inondation. Le service des postes et des diligences en a été retardé , de sorte qu'on ne connaît pas encore les désastres qui vraise:n- biablement ont eu lieu. Un charretier de St-Laurent-la Salanque , se rendant à Per- pignan avec une charge de poisson , n'a pu se retirer d'un bds- fond situé à 150 mètres en deca du pont de l'Agly , sur la grande route; le mulet et l'âne qui étaient attelés à la charrette ont péri ; mais le conducteur s'est sauvé'et sa charrette a été ensuite retrouvée. Deux jeunes filles qui accompagnaient dite voiture ont été liligées pour ne pas périr de grimper sur des arbres , oit elles ont demeuré pendant six heures ; uu domes- tique du Mas de la Garrigue est venu'les retirer de ce danger imminent, La mer était devenue tellement forte , qu'à Port-Vendres elle a enlevé des quais plusieurs futailles. Tous les I âtiments ont été plus ou moins endommagés. A St-Lauréat , une barque a été portée sur des futailles qui étaient sur la grive pour être embarquées; ou parle aussi de bâtiments échoué. Plusieurs torrents ont débordé. Le faubourg des Tanneries, à Perpignan , a été submergé 1 1'1. le général comte de Castellane s'est empressé d'offrir ses services à l'administration civile. Le jo :r et la nuit , Ii. le comte de Castellane était sur pied, par une pluie battante , pour rassurer les habitants et organi- ser des moyen: de secours. 150 hommes avaient été placés par ses soins surdivers points adjacents aux Bi anqueries , et prêts à se porter sou' les lieux où leur présence serait nécessaire. Les habitants du faubourg des Tanneries , reconnaissants de tant (le preuves d'intérêt , viennent d'adresser à M. le comte de Castellane titre lettre de remercîmeut. - Nous ne sommes point en mesure de donner des détails circonstanciés sur l'inondation qui vient d'atteindre notre dé- partement. Nous pouvons cependant annoncer que les désastres sont considérables, que les routes ont été gravement er)domma gées sur plusieurs points , et que M. le préfet s'est empressé (le donner les ordres nécessaires pour que les communications soient rétablies le plus promptement possible. Toulon , 27 décembre. On continue d'expédier des troupes en Afrique. Le 25 , on a embarqué sur le vaisseau le Trident , commandé par NI. Ricauby , qui est parti hier pour Alger, 500 homines du 2's"de ligne, 316 du 5Sede ligne , 220 du 3e régiment léger. Cette opération ne s'est pas faite sans accident. Le Trident était allé mouiller dans le goulet , et l'allége du port qui lui portait (les troupes a été jetée sur la côte en dehors de la grosse tour par la violence des vagues. Les militaires qui se trouvaient sur ce ba- I'f doua J}éo Etr. t' 44 fe ii» fr Sri Sr." t moi n-- (r5' 8e f( °a es.. 3 dors ttÉ fu. f'. te 161'r. [ s aho rep ess ne outxe y e I). lii3., 6 JLOls o Il + ne vomi - e du et far oa du tt; de chaque crois.: Pseax DES IN&EZ:Tc4Nâ ' 4o c. la ligne. PRIX Dx8 ItECLAxIEES : eo e. la ligne. teau se sont tous jetés à !a mer l:éle n-êle ; plusieurs ont failli se noyer. Ces malheureux sont rentrés en ville dans un piteux état ; on les a encore embar.nés dans la journée. Ou a répandu le bruit anjonrd'hui que l'escadre du Levant et celle dite de réserve al'lou'a être réunies en une seule flotte, qui serait placée sous le. ordres d'un vice-amiral. - On nous écrit des fr'cn)ii èr^_s d'Italie , le 2't décembre : Le bateau à vapeur de guerre L Pliai-e , commandé par M. de Gasquet , lieutenant de vaisseau , parti d'Antibes le 20, est arrivé le lendemain à Lisourne , ayant à bord la reine Marie Christine et sa suite , composée de 8 personnes. S. M. a désiré conserver le plus parfait incognito et a refusé les honneurs dûs à son rang ; elle a lugé sur la place Saint-Marc , à l'hôtel Fis- cher. La reine n'est restée que peu de temps à Livourne ; elle s'est rembarquée le 22 , à onze heures du matin , sur le Phare, qui est parti pour Civita-Vecchia. Aucun des petits souverains de la Toscane n'est allé la con)ulimenter, et le gouverneur , le prince Corsini , a seul assisté à son débarquement et à son em- barquement. NOUV LL S D'O 1MEMT. (Correspondue: e j articoli re). , On écrit de Constantinople, 8 décembre , à l'Écho d'Orient journal du gouvernement turc : (e Le public s'est beaucoup préoccupé ici de la convention que vient de conclure , à A!cxandi ie , le coinmodore Napier. Ou a voulu généraluineut la regardez' comme le résultat d'une décrion préalablement artêtLe j ;r les puissances, et partant rua;n): 1. gage d'une h,ur,ut: solution de la crise actuelle. Le temps seul pourra nus apprendre ce qu'il en faudra penser. Mais , gnaiit à nous , nous ct'aignens fort que hies des espé- rances et bien des calculs ne soient tion)pés. Cette convention nous paraît l'oeuvre d'n!te fâcheuse ; . rcur , et , comme telle, trous la croyons destinée à encourir le hi nie et la désappro- bation des puissances signataires du traita: de Lsndres. Déjà l'on assure quelle ne sera lias ratifi ée l'ar hi S. Porte et nous se- rions , pour notre part , sur pris gti'elte le Mît ;la Porte abdi- iuerail son autorité et sa dignité en rasifiant un acte conclu d'après toutes les probaliiiités , sans son atrorisation , et qui renferme d'ailleurs des dispositions diamétralement opposées dans notre pensée , à ses intérêts. » Le même journal termine ainsi tin long article sur les af- faires d Egypte : » Par Son entêtement , par sa ré-ista ace , par ses tentatives de lutte si insensées et si coupables , Méhémet-Ali a perdu teint droit à la clémence de soi) souse train. E_t morale cousine en logique , dan., j'ordr'e so; ial copine.: dans l'ordre politique cette conclusion nous parait normale. » Mais admettons un moment que le sultan veuille user de générosité , qu'il consente à laisser illéhémet-Aii en Egypte, ce sera une largesse, mais cette largesse doit avoir des bornes, Méhérnet-Ali l'a-t-il méritée? Assurément non. De plus , ce î rl Stri e, a travers lequel apparaissait le L'[l'i lisalc',,:'de 1!)'ient, a disparu ; ce piédestal , sur lequel on l'avait posé comme puis- sance , s'est brisé , Ilél n)et ue peut plus vouloir, il est sur le bord de l'abîme. » Que si la mail) souveraine veut encore l'y arrêter , si elle veut épargner à ses cheveux Lianes la honte d'un complet ané- anti sseinent , il y aura géi:érosiié , et cescra beaucoup , dans ce cas , si le sultan aecoide à Méhémet-Ali la position pre- mière que lui avait faite la confiance de son ar Buste fière ; ce sera beaucoup s'il lui conserve ie pachalick J Egypte et qu'il se réserve de disposer , op. ès sa )port , en laveur de tel ou tel de ses loyaux sujets d'un gouvernement qui (toit dériver de la métropole.» n Ce n'est pas tout : un pacha doit-il entretenir des armées et des floues ? Encore non assurénscuit. Or , la première des cou- ditions, quoi qu'il arrive , doit être la limite très restreinte des forces de terre et de mer (le Mehernct-Aii. Il re faut pas que l'Egypte puise être encore exposée à fournir ses derniers hom- ures pour des soldats et des mal lus, à épuiser ses dernières res- sources pour des armées et des flottes. » -Mchcmesemblait prévuirque la conventioir Napier ne sciait pas ratifiée , rat il continuait ses armements et l'on ne comprend pas comment ce caractère de l'et- a piié devant l'ami- ri Stopford ait moment oû les maladies et les tempêtes lui ve- naient en aide. Voici ce que nous écrit notre correspondant d'Alexandrie à la date du 7 : n llicr, on signala nn pagnel.ot anglais venant de Syrie. Cetnme il avaitIo j'avil'ovi au grand niât, on crut d'abord qu'il était monté par sir Stoprort ou p.u' lbrahi!n-l'acba, La curiosité était donc: viveoieut excité:; lorsqu'au moment de franchir les pisses il vira de bord et mouilla en grande rade. Nous avons appris aujourdhui que le capitaine de pavillon de l'amiral Stop- ford était arrivé sur ce paquebot avec de nouvelles propositions qu'il doit communiquer ait vice-roi. On croit, en général , que le v' ce roi n'est pas de bonne foi dans ses assurances pacifiques. Méliéniet-Ali ; tel que nous le connaissons , nous paraît n'avoir cédé S. facilement que pour gagner du temps et attendre qu'il se montre une occasion favo- rable pour se défendre. Il vint d'ordonner une nouvelle levée d'hommes , et cette fois or) eurôlera tout ce qui sera capable de perler les armes. La garde nationale, loin d'être licenciée cmn- lne On l'avait cru , continue ses exercices , on lui donne main- tenant , outre la paie , des rations comme à la troupe de ligne. Les travaux des forts et des batteries sont poussés avec activité; chaque jour de nouvelles munitions y sont entassées. Mais le pacha se fait illusion ; le prestige est tombé avec les délaites et les musulmans abandonnent sa cause ; aujourd'üni qu'il n'ins- pire plus l'a rob--ne confiance , la population et l'armée crient contre lui ; la trahison et la révolte sont à l'ordre du jour. àléhétnet Ali a voulu empêcher la circulation des monnaies Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

J}éo Il DE TOULOUSE ET DE LA HAUTE-GAMIONNE.images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1840/B315556101_JOUTOU_1840_12_30.pdf · heures; il ue sera procédé à l'examen oral que le lendemain,

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

V euT are année. - N. 205.

ON S'ABONNEchez

PtiAR,TEGOUTE et C^,St-i:nme, 40

A TOULeU`SE.

Chez les Libraires, liureauzdea Messageries

et D,rectenrs de t'estes

Caa.EZ DE VSGF7Y ET Cefm necr«:nres o

i'tavf lce-orresponuazace,trace de la Bourse , 5

À PA).rs.

Mercredi 30 et 5Te di 31 Décembre 1840.

DE TOULOUSE ET DE LA HAUTE-GAMIONNE.

Ce joiarmd parait tous les jours, excepté 1 mercredi.

SOM. NIA MUTE.

TOULOUSE, 31 dereenbre : Classe de 18-10 ; Mouvement dansle personnel (lit clergé du diocèse ; lueudation dans le dé-partement des Pyrénées-Orientales ; arrivée de la reineChristine à Lisbonne. - NOu VELLES n'ORicuT : Circulairedu vice-roi aux gouverneurs des provinces. - NouvELLESD'ESPAGNE : Anniversaire de la prise de Luchana. - PARis ,25 décembre : Du projet d'emprunt. - 26 décembre : M,Thiers , rapporteur du projet de loi sur les fortifications deParis. - NOUVELLES D'ANGLETERRE : Arrivée de la reine deWindsor ; Invocation de Louis Napoléon.

TOULOUSE , 3! Décembre.

Au moment où nous mettons sous presse, le courrier deParis n'est pas arrivé. Ce courrier est arrivé hier vers neuf'heures du matin. .

Par un avis adressé aux jeunes gens de la classe de 1840, età leurs pareils ou tuteurs, M. ie maire (le'Toulouse prévient lesjeunes gens de la classe de 1810, que le bureau militaire de lamairie sera ouvert pour leur inscription à partir du 28 du présent mois de décrmbrc.

Il est de l nté)ét de tous les jeunes appelés que chacun d'euxparticipe au tirage de sa classe, puisque, plus le nom!ire d'omisest grand, plus les chances du sort sont restreintes pour leslutes ils de la n:ê;ne classe.

Lot libation de se p ésr-nter pour se faire inscrire étant deTige eu r, puisqu'elle est imposée par la loi précitée, nul ne peutse prévaloir de nepoint rta,ir reçu de billet; cette mesure nedevant pas être employée à l'avenir.

Le maire lait cri nuire observer à ses jeunes concitoyens quiseront appelés au service tiiltaire, eu exécution de la loi pré-citée, qu'ils recevront dans luis régirnens le bienfait de l'ins-truction consacrée par la fondation des écoles régimentaires.

3i'ouvelles nominations et changements opérés dans le diocèse dei ouloeesc par suite de l'ordination de Noël.

DESSERS ARTS TRANSFÉRÉS.

Mil. Bure, rie Clermont à Mauvesin ('ailloux) Bessis lesde Nogaret à Clermont ; Sapène_ , de Gourdan à Valcabre_re ;'4'it;uaux, de 31r+lvésie à Cazirilh; Grabiéde Gensae à Launac;Latoul, de St-Brice à lloutesgnieu-sur-le canal; Sarrebeyrouse,de Trébotis à Pellehort; Bergé, (le Pelleport à St-Cézert; Montégut ; d St-Pierre-de-Lages à Montbrun; Thuriès, de Mont-brun , à Trébons.

VirA!RES NOMMÉS DESSERVANTSMil Carreau, de iàlsrgnac-las-C!ares à Nlanvesin; Bnrgalat,

de 3'Iontoulieu à E-lénos; Sarraute, de Montesquicu-Volvestreà Gensac; Ducheiu, de Boulogne à Boissde.

VICAIRES TRANSFÉRÉS11111, blonta,lie, (le Villenrnr à Luxet St-Vincent; Ruffat

de Grenade à Moutoulieu; Tappio , de St-Lys à Peyrissas;àlalet , de Rieumes à Beaufort ; Auberdiac , de Ste-Foi à Es-coulis.

NOUVEAUX PRÊTRES SOMMSIÉS VICAIRES :

Ii 1. de Fi émoli(tres, à Avi8nonet; llugnet, à Villerrtur;es, à 141 ira mont; Estrade, àRiicurnes; Clerg-t, à Boulo-

ar_al ') Montt;-iscard; Des! reun, à Cazrres; Lewzinger,de: 1!onp!aisir, à Lanta; Esirarnpe, à S!-Bertrand;

4,,, Foi-de-Peytroiu ères; Démur, à 'Moutesquieu-_:.nlé, , â St-Lys; Ferual, à Lalande.

r tonne comme certain que M. Unisses, curé (le la paroisse;r, est appelé à la métropole.

Le préfet de la I1aute-Garonne , et Mme Floret, recevrontmardi prochain et les marlis suivons.

Par ordonnance royale du 15 décembre , M. Faseuille , estnommé notaire , à la résidence d'Attriguac (Ilaute-Garonne).

M. Darrou , ancien maître de pension à Si-Lizier (Ariége)est autorisé à s'établir de r;ouve-su en la même qualité dansladite commune.

M. Firmin Bonnet, directeur de la maison de détention deCadilhac, passe par avancement en la même qualité à la mai-son d'Ensishcim (liaut-lihiu).

BACCAL,tUltï:A T ÈS-LETTEES.SESSION DC DROIT DE JANVIER, 1841,

MM. les aspirants au grade de bachelier ès-lettres sont pré-venus que cette session souvrira le jeudi , 7 janvier .prochain,à 8 heures du matin , et que les épreuves commenceront parune version latine, pour laquelle il leur sera accordé deuxheures; il ue sera procédé à l'examen oral que le lendemain ,et pour les candidats seulement que la Faculté aura jugés pro-pres , après l'examen de leur composition , à subir les épreuvessuivantes.

Nous somme informés que les candidats précédemmentLjournés ne seront point admis à répondre sur l'ancien pro-l'ramme ; mais nous ne croyons pas trop présumer de la justice

et de l'impartialité des examinateurs , en espérant qu'ils tien-dront compte, à ceux qui se trouveraient dans ce cas, de latransition de l'ancien programme an nouveau.

S'il y avait moins de dix candidats inscrits au jour fixé pourl'ouverture de la présente session , les épreuves seraient diffé-rées de quelques jours. En conséquence , MRI. les asp:rautssont invités à déposer le pins tôt possible les pièces qui cons-tatent leurs conditions d'daiissibilité, afin qu'elles puissent êtrevisées à temps par fil. le Recteur, et transmises ensuite à M.le doyen de la Faculté , conformément à l'art. 5 du nouveauréglement que nous transcrivons ici , en faveur des intéressés.

a Art. 5. Le Recteur, après avoir visé les différentes piècesdéposées par les candidats , les transmettra , avec ses obser-vations, au doyen de la Facilité ou ai président de la commis-sion. »

Carcassonne, 28 décembre.Par ordonnance du 20 décembre , le roi a nommé maires et

adjoints dans le département de l'Aude :Carcassonne. - rit ère : M. Courues (Arnaud); adjoints : MM.

Ilaraval (Jean-Baptiste) et Germain (Marc) , avouéCaslelncmdary.- Maire: M. Foyssac (Jean-Baptiste ; ad-

joints : MII. Périers (Engéne) et Maub!at(Sylvain).Limoux. - Maire : M. Peyre (Aoguste-Louis-Alexis;

adjoints : M M. Mouysse (Jean-François) et Rivas (Jean-1licfie!-Etienne).

C/zalahre. - Maire : M. Anduze Fraris ( Jean-Jacgclesadjoints : MII. Vivès (Nicolas) et Cazalens (Jean-Louis).

Narl'onae.- Maire : Il. Ducros St-Germain (Jcan-f)om=nique) ; adjoints : MM. Lar eye (Fréderic) et Carretié (Eti.ennd-Justin).

Sigean. Maire: M. Cauvet, (Pierre); adjoints : MM. Frarcès(Alexis) et Peyre (Jean-Baptiste,.

- Par ordonnance du 1f décembre , fiel. Roillet , directeurde l'enregistrement et des domaines de 4e classe à Foix , a éténommédîrecteurde troisième classe à Carcassonne , en rem-placement de Al. de Belot, décédé.

- Un événement bien douloureux vient de frapper la fa-mille de M. Couines , maire de Carcassonne. M. Arlne-LoiiisCourues son ;fils , capitaine dans l'état major du génie, vientde succomber en Afrique à une fièvre cérébrale, à l'âge de 28ans. Cette perte sera vivement sentie par tous ceux qui avaientpu apprécier l'étendue des connaissances , la loyauté de carac-tère et la bravoure de ce jeune officier.

Le département de l'Aude a payé de glorieux tributs à laconquête d'Afrique. Le jeune capitaine du génie, ,`-'.mile Grand,qui trouva une si belle mort sous les murs de Constantine, étaitaussi un de ses iif'arits_

- On lit dans le Journal des Pyrénées Orientales :Notre département vient à son tour d'avoir une-inondation.

Le service des postes et des diligences en a été retardé , desorte qu'on ne connaît pas encore les désastres qui vraise:n-biablement ont eu lieu.

Un charretier de St-Laurent-la Salanque , se rendant à Per-pignan avec une charge de poisson , n'a pu se retirer d'un bds-fond situé à 150 mètres en deca du pont de l'Agly , sur lagrande route; le mulet et l'âne qui étaient attelés à la charretteont péri ; mais le conducteur s'est sauvé'et sa charrette a étéensuite retrouvée. Deux jeunes filles qui accompagnaient ditevoiture ont été liligées pour ne pas périr de grimper sur desarbres , oit elles ont demeuré pendant six heures ; uu domes-tique du Mas de la Garrigue est venu'les retirer de ce dangerimminent,

La mer était devenue tellement forte , qu'à Port-Vendreselle a enlevé des quais plusieurs futailles. Tous les I âtimentsont été plus ou moins endommagés. A St-Lauréat , unebarque a été portée sur des futailles qui étaient sur lagrive pour être embarquées; ou parle aussi de bâtimentséchoué.

Plusieurs torrents ont débordé. Le faubourg des Tanneries,à Perpignan , a été submergé 1

1'1. le général comte de Castellane s'est empressé d'offrir sesservices à l'administration civile.

Le jo :r et la nuit , Ii. le comte de Castellane était sur pied,par une pluie battante , pour rassurer les habitants et organi-ser des moyen: de secours.

150 hommes avaient été placés par ses soins surdivers pointsadjacents aux Bi anqueries , et prêts à se porter sou' les lieuxoù leur présence serait nécessaire.

Les habitants du faubourg des Tanneries , reconnaissants detant (le preuves d'intérêt , viennent d'adresser à M. le comtede Castellane titre lettre de remercîmeut.

- Nous ne sommes point en mesure de donner des détailscirconstanciés sur l'inondation qui vient d'atteindre notre dé-partement.

Nous pouvons cependant annoncer que les désastres sontconsidérables, que les routes ont été gravement er)dommagées sur plusieurs points , et que M. le préfet s'est empressé(le donner les ordres nécessaires pour que les communicationssoient rétablies le plus promptement possible.

Toulon , 27 décembre.On continue d'expédier des troupes en Afrique. Le 25 , on

a embarqué sur le vaisseau le Trident , commandé par NI.Ricauby , qui est parti hier pour Alger, 500 homines du 2's"deligne, 316 du 5Sede ligne , 220 du 3e régiment léger. Cetteopération ne s'est pas faite sans accident. Le Trident était allémouiller dans le goulet , et l'allége du port qui lui portait (lestroupes a été jetée sur la côte en dehors de la grosse tour par laviolence des vagues. Les militaires qui se trouvaient sur ce ba-

I'f doua J}éo Etr.t' 44 fe ii» fr Sri Sr."t moi n-- (r5' 8e f( °a es..3 dors ttÉ fu. f'. te 161'r.

[ s aho rep ess ne outxe ye I). lii3., 6 JLOls o Il+

ne vomi - e duetfar oa du tt; de chaque crois.:

Pseax DES IN&EZ:Tc4Nâ '4o c. la ligne.

PRIX Dx8 ItECLAxIEES :eo e. la ligne.

teau se sont tous jetés à !a mer l:éle n-êle ; plusieurs ont failli senoyer. Ces malheureux sont rentrés en ville dans un piteuxétat ; on les a encore embar.nés dans la journée.

Ou a répandu le bruit anjonrd'hui que l'escadre du Levantet celle dite de réserve al'lou'a être réunies en une seule flotte,qui serait placée sous le. ordres d'un vice-amiral.

- On nous écrit des fr'cn)ii èr^_s d'Italie , le 2't décembre :Le bateau à vapeur de guerre L Pliai-e , commandé par M.

de Gasquet , lieutenant de vaisseau , parti d'Antibes le 20, estarrivé le lendemain à Lisourne , ayant à bord la reine MarieChristine et sa suite , composée de 8 personnes. S. M. a désiréconserver le plus parfait incognito et a refusé les honneurs dûsà son rang ; elle a lugé sur la place Saint-Marc , à l'hôtel Fis-cher. La reine n'est restée que peu de temps à Livourne ; elles'est rembarquée le 22 , à onze heures du matin , sur le Phare,qui est parti pour Civita-Vecchia. Aucun des petits souverainsde la Toscane n'est allé la con)ulimenter, et le gouverneur , leprince Corsini , a seul assisté à son débarquement et à son em-barquement.

NOUV LL S D'O 1MEMT.(Correspondue: e j articoli re). ,

On écrit de Constantinople, 8 décembre , à l'Écho d'Orientjournal du gouvernement turc :

(e Le public s'est beaucoup préoccupé ici de la convention quevient de conclure , à A!cxandi ie , le coinmodore Napier. Oua voulu généraluineut la regardez' comme le résultat d'unedécrion préalablement artêtLe j ;r les puissances, et partantrua;n): 1. gage d'une h,ur,ut: solution de la crise actuelle.Le temps seul pourra nus apprendre ce qu'il en faudra penser.Mais , gnaiit à nous , nous ct'aignens fort que hies des espé-rances et bien des calculs ne soient tion)pés. Cette conventionnous paraît l'oeuvre d'n!te fâcheuse ; . rcur , et , comme telle,trous la croyons destinée à encourir le hi nie et la désappro-bation des puissances signataires du traita: de Lsndres. Déjà l'onassure quelle ne sera lias ratifi ée l'ar hi S. Porte et nous se-rions , pour notre part , sur pris gti'elte le Mît ;la Porte abdi-iuerail son autorité et sa dignité en rasifiant un acte conclud'après toutes les probaliiiités , sans son atrorisation , et quirenferme d'ailleurs des dispositions diamétralement opposéesdans notre pensée , à ses intérêts. »

Le même journal termine ainsi tin long article sur les af-faires d Egypte :

» Par Son entêtement , par sa ré-ista ace , par ses tentativesde lutte si insensées et si coupables , Méhémet-Ali a perduteint droit à la clémence de soi) souse train. E_t morale cousineen logique , dan., j'ordr'e so; ial copine.: dans l'ordre politiquecette conclusion nous parait normale.

» Mais admettons un moment que le sultan veuille user degénérosité , qu'il consente à laisser illéhémet-Aii en Egypte,ce sera une largesse, mais cette largesse doit avoir des bornes,Méhérnet-Ali l'a-t-il méritée? Assurément non. De plus , ceî rl Stri e, a travers lequel apparaissait le L'[l'i lisalc',,:'de 1!)'ient,a disparu ; ce piédestal , sur lequel on l'avait posé comme puis-sance , s'est brisé , Ilél n)et ue peut plus vouloir, il est surle bord de l'abîme.

» Que si la mail) souveraine veut encore l'y arrêter , si elleveut épargner à ses cheveux Lianes la honte d'un complet ané-anti sseinent , il y aura géi:érosiié , et cescra beaucoup , dansce cas , si le sultan aecoide à Méhémet-Ali la position pre-mière que lui avait faite la confiance de son ar Buste fière ; cesera beaucoup s'il lui conserve ie pachalick J Egypte et qu'il seréserve de disposer , op. ès sa )port , en laveur de tel ou telde ses loyaux sujets d'un gouvernement qui (toit dériver de lamétropole.»

n Ce n'est pas tout : un pacha doit-il entretenir des armées etdes floues ? Encore non assurénscuit. Or , la première des cou-ditions, quoi qu'il arrive , doit être la limite très restreinte desforces de terre et de mer (le Mehernct-Aii. Il re faut pas quel'Egypte puise être encore exposée à fournir ses derniers hom-ures pour des soldats et des mal lus, à épuiser ses dernières res-sources pour des armées et des flottes. »

-Mchcmesemblait prévuirque la conventioir Napier nesciait pas ratifiée , rat il continuait ses armements et l'on necomprend pas comment ce caractère de l'et- a piié devant l'ami-ri Stopford ait moment oû les maladies et les tempêtes lui ve-naient en aide. Voici ce que nous écrit notre correspondantd'Alexandrie à la date du 7 :

n llicr, on signala nn pagnel.ot anglais venant de Syrie.Cetnme il avaitIo j'avil'ovi au grand niât, on crut d'abord qu'ilétait monté par sir Stoprort ou p.u' lbrahi!n-l'acba, La curiositéétait donc: viveoieut excité:; lorsqu'au moment de franchir lespisses il vira de bord et mouilla en grande rade. Nous avonsappris aujourdhui que le capitaine de pavillon de l'amiral Stop-ford était arrivé sur ce paquebot avec de nouvelles propositionsqu'il doit communiquer ait vice-roi.

On croit, en général , que le v' ce roi n'est pas de bonne foidans ses assurances pacifiques. Méliéniet-Ali ; tel que nous leconnaissons , nous paraît n'avoir cédé S. facilement que pourgagner du temps et attendre qu'il se montre une occasion favo-rable pour se défendre. Il vint d'ordonner une nouvelle levéed'hommes , et cette fois or) eurôlera tout ce qui sera capable deperler les armes. La garde nationale, loin d'être licenciée cmn-lne On l'avait cru , continue ses exercices , on lui donne main-tenant , outre la paie , des rations comme à la troupe de ligne.Les travaux des forts et des batteries sont poussés avec activité;chaque jour de nouvelles munitions y sont entassées. Mais lepacha se fait illusion ; le prestige est tombé avec les délaites etles musulmans abandonnent sa cause ; aujourd'üni qu'il n'ins-pire plus l'a rob--ne confiance , la population et l'armée crientcontre lui ; la trahison et la révolte sont à l'ordre du jour.

àléhétnet Ali a voulu empêcher la circulation des monnaies

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

de Constantinople, apportées par les équipages de la flotteturque, mais il a été obligéde revenir sur cette décision.

A dater du Jr Ecourant, les chefs et équipages do la flotteturque ne tecoivent plus de paie du gouvernement égyptien.

.Une tempête horrible a régné sur nos cèles; elle a commencéle jour où s'est terminée la mission du commodore Napier; l'es-cadre anglaise était partie , sans cela elle attrait eu beaucoup àsouffrir.

Sélini-Pacha , général de l'artillerie , s'est rendu par terre enSyrie; l'objet de sa mission n'est pas connu; on la croit peupacifique.

a Avant-hier, un tartare arrivé de la Syrie a annoncé queSoliman-Pacha était dangereusement malade à Damas.

Après la signature de la convention Napier , le vice-roi adressa aux gouverneurs des provinces la circulairesuivante:

rtDepuis le commencement du monde la paix et la guerre sesont succédé et les résultats sont toujours conformes à la vo-lonté de Dieu. Malgré le commencement des hostilités et tousles préparatifs de défense qui ont été faits , Dieu a voulu quela meilleure voie fût suivie. Aujourd[lui , le commodore Na-pier est arrivé à Alexandrie et a présenté à S. A. un acte desgrandes puissances de l'Europe , par lequel on accorde à S. A.et à ses successeurs l'hérédité de l'Egypte , et le dit commo-dor e a supplié S. A. d'accepter cette bonne concession. Ainsi,enconsidération du bien du peuple et de sa tranquillité , pourempêcher l'effusion du sang des Musultnans , et afin que cha-cun retourne à son premier métier , c'est-à-dire à l'agricultureet au commerce , et suivant le proverbe qui dit : la paix est lasouveraine de la justice , le pacha l'accepte et a ordonné enmême temps à son fils le généralissime de retourner en Egypteavec toute l'armée de Syrie par ]'intérieur. »

MIAOU - L S D'ESPAGNE.

fit.-,. _ ... G:.:Y, s ..-. __ C .c.. .. -. ..-... _.

glorieux d'invincible, et pour ses nobles fils celui de défenseurs s'arrêteraient à Nogent-sur -Marne et à St-Denis. Le maréchalinbhranlahles de la patrie et du trône de ses rois , seront ton- Soult penserait alors, comme Armand Carrel, qu'il ne faut 'jours présents à mon souvenir et à mon coeur. point ouvrir la porte cochère, et laisser envahir une enfilade

» Paris , 30 novembre. MARIE CHRISTINE. a de pièces pour se défendre dans la partie la plus reculée desou appartement. » Mais hou rquoi ne pas s'expliquer nettement sur un plait q i'oa dé-alrhrouvi? 1iiusi a fait Casimir Pé.

PARIS , 25 décembre. rier dans la question de l'hérédité de la pairie; mais c'est un

On lit dans le Moniteur Parisien : exemple qu'il ne faut point inviter.

Oo annonce que M. le ministre des finances présentera, mar-di prochain , avec le budget de 1842, un projet de loi relatif à CHAMBRE DES PA>RS.un emprunt. Cet emprunt serait , dit on , de 16 baillions de ( Présidence de M. PASqui ER. }rentes 3 pour cent. Séance du 26 décembre.

Le National ajoute -Pour tous ceux qui savent un peu ce que c'est que le méca- La séance est ouverte à mie heure et demie:

nisme financier, ceci veut dire que la conversion des rentes Le procès-verbal est adopté.n'aura jamais lieu. Nous regrettons sincèrement que M. Hu- M. le président invite la chambre à se réunir dans ses bu-mann, le promoteur de la conversion, prête les mains à cet at- réaux pour nommer les deux commissaires chargé, du régie=tentat contre l'avenir du pays. ment définitif du budget de 1858 , et de l'ex mien du crédit

"Par décision royale du 19 décembre, il a été accordé un de 700,000 fr. à accorder aux réfugiés étrangers.Après une heure de suspension la séance est reprise et M.

drapeau pour les dix bataillons de chasseurs à pied de nouvelle le président donne le résultat des deux opérations :IOrmaUOn. I ,..__:..,.:.. ........ t,. ..:..t,....,...., ,l t..,-s .,., A- '197Q MAT

- Un commissaire de police s'est présenté ce matin dans le d'Abancourt , comte d'Argout, de Brigode , comte de Cavai"domicile d'un ouvrier teinturier nommé R... ety a saisi plusieurs gnac, marquis d'Ecscayrac, Foui trier , comte de Kain.brochures républicaines, ainsi qu'un portrait eu bronze de Ro- Commission pour I'exacnen_du crédit de 700,000 fr:: 6131.bespierre. Un mandat d arrestation était lance contre R_ qui a de Cambacérès-, Detean , de Laceur, comte de Lanjmnais ,été incarcéré au dépôt dela préfecture. Cette mesure de rigueur Maillard, comte de Noé, Camille Pei riel'.se rattache encore à l'affaire Dar nès. La séance est levée.

- S. M. doit , dit-on , passer en revue, le 26 , les officiers etles marins (le la Belle-Poule et de la corvette la Favorite , dans CIIAME11E DES DI:PUTÉS.la salle des maréchaux nui dans la galerie du Louvre.

Le 29, les é-luipages(le ces deux bâtiments devront repartir ( eaiatnrSce ne Al'. SAUZCc).à bord des bateaux à vapeur pour reluit or à Cherbourg , si Séance du 26 décembre.l'état de la rivière le per inet. A dux heur<rs la séance eut ouverte.

- Voici jour par jour le nombre des personnes qui ont visite La arole est à M le ministre des travaux ublics our une.NOUVELLES DE MADRID. le cercueil (le I Linpercur I,1 jour, 16 décembre, 90,"000; 2e communication du gouvernement

P P

Madrid, 24 décemhre jour, 85,000; 31 jour , 100,010 4 ;our 10,000 ; 5 jour110 000

14' TEsTi3 + ministre dis travaux pu.)t+cs , présente deux0 0 1',fie 0 -î jour I l; ;80 000 ; 10 ,00 ,00 lotir,Les differ:n,ls entre le Portugal et l'L,pagne au sujet (le la lotir, Io projets de loi relatifs : I- à t ouvertue d'un crédit de I,978,000

navigation du Duero , prennent de jour en jour un caractère 9e jour, 21 décembre , I20,t,00. Total , 8i0,000 personnes. fr. pour nouvelles colis!ructio:is à l'École normale ; 'L» à Fou-plus hostile. e Aujourd'hui , dit le Correo National, du 23, est , - Les journaux anglais rapportent le fait suivant : la veille verture d'un crédit (le 60,0'J0 fr. pour appropriation de locauxs parti de l'ambassade de Lisbonne titi courrier extraordinaire du jour où devait avoir lieu la cérémonie de la translation du à la bibliothèque de l'arsenal.v avec des dépêches très-press, cs. On parle d'un mouvement corps de 1 Empereur, deux hommes en grande tenue demandè- L'ordre fin jour est la suite dé la discussion dit projet de loi» de l'armée vers les frontières du Portugal. refit à être admis à bord du navire sur lequel était déposé le sur le travail des enfants dan, les manufactures.

Le même journal annonce qu'il résulte d'une lettre de l'Es- cercueil de Napoléon ; il suffit au plus âgé de ces deux per- La chambre en est restée à l'art. 2 , ainsi concistramadure que les Portugais de la frontière ont cessé toutes so!:uages de se nommer pour obtenir son admission. Arrive de § I. Les enfants devront , pour être admis , avoir au moinsleurs relations avec &:c+sioz. A Yelves , un courrier est venu vaut le cercueil , il se cuit respectueusement à genoux , et se huit ails.

se prononce avec force polir nue t'éforoie d,s constitutions Il)- pourvu toutefois que le même enfant ne sort employé qu a -tbcales A,',,ovie a donné l'exemple et le 17 de ce mois sa noir- heures de travail par semaine dans quelque atelier que ce soit

apporter l'ordre de monter les batteries, et cela a eu lieu avec le raclant la tête clans ses mains il demeura ainsi 25 minutes , § 2. De 8 à 12 ans , ils ne pourront dire employés au travailpins grand enthousiasme. Tous les Espagnols qui mettent le plongé dans les méditations et dans le plus religieux recueille- effectif plis de 8 heures sur Lk , divisées par un repos.pied sur le sol Lusitanien sont insultés par le peuple Portugais, ment. Seulement, on l'entendait sangloter. Quand ce vénérable g 3_ De l'L à 16 ans ,lis ne pourront être employé au travail

-l.'Eco riel Conrercio annonce que la petite bande carliste officier voulut se retirer, soit que le froid ait glacé ses sens , effectif plus de 12 heures sur 2$ , divisées par des repos.sous les ordres fiel Peliciego a reparu sas le territoire de Jn- soit que l'émotion l'eût affaibli , il ne put se relever et fut forcé !p. La durée du travail sera calculée sur les trav-ux de

l l' 'orsappeler â son aide quelques marins. On reconnut a est-à-dire sur ceux qui seront compris entre 5 heurese jour, cmilla (royantn de Murcie); elle inspire assez de terreur dans dle pays pour qu'aucun haliitant n'ose aller à deux por:ées de maréchal Soult , qui demanda instamment que l'on ne parlât du matin et 9 heures du soir.fusil du bourg sans être muni d'une escorte Dans la journéedo point de cette circonstaucc § 5. D:s arrêtés spéciaux et motivés du préfet oit du sous-11, cette bande a perdu2 hommes dans titre rencontre qu'elle - On lit dans le Temps : préfet pourront autoriser nue allure répartition des heures quoa eue avec quelques miliciens. La Suisse est fort agitée Dans plusieurs cantons , l'opinion tiéteunes (le travail pour les enfants de.8 à 12 sus accomplis

Le gouvernement espagnol vient d'accorder à Ni. Seguiningénieur francais, l'auto-isation de construire quais petitssuspendus : le premier sur le Jarama , à V.,eiamacirid ; le se-cond sur le Tage , à Fueutidueno ; le troisième sur le Galiego,près de Saragosse ; le dernier sur et Pas ; a Carandia.

( Correspondance partica/icre.Madrid , 25 décemhre.

Le parti exalté active les travaux pour !ers élections , et deson côté le gouvernement fie néglige rien conUe-balancerl'influence des menibres de la jante.

Hier , et pair disposition dit mine de la Victoire , il y a cet ungrand service funèbre à l'église de ;air Izidro , afin d célébrerle 4e anniversaire de la prise de I.ncbana et la délivrance deBilbao. A cette occasion , le duc a adressé une allocution à l'ar-mée , dans laquelle nous avons remarqué le passage suivant :

« Soldats, vous avez été les dignes compagnons des victimesde Luchana. La route qu'ils vous tracèrent vous l'avez suivieavec honneur et loyauté. Mon seul orgueil est d'avoir été à vo-tre tête , et je ne doute pas qu'en temps de paix vous ne soyezaussi vertueux que pendant la guerre afin que la constitutionque nous avons jurée ne soit pas violée , que le trôned'Isabelle II se maintienne avec éclat, dignité et justice , quenotre indépendance nationale s'affermisse , et enfin pour que]'ordre public ne soit altéré nulle part ; c'est seulement ainsique ]Espagne aura le bonheur qu'elle mérite et pour lequell'on a versé tant de sang et l'on a fait tant de sacrifices. C'est cequ'attend de vous votre général. n

L'on parle de quelques nouveaux arrangements qui ont lieuentre l'Espagne et le Portugal. Cependant l'ultimatum accordépar l'Espagne an Portugal pour exécuter le traité , expire danscinq ou six jours ; mais malgré cela on fie s aperçoit pas ici despréparatifs guerriers. Quoique la presse ait pris cette affairean sérieux , on espère encore que le traité sera exécuté sansl'intervention de la force armée. x"

- Le parti modéré s'est en général abstenu de prendre partaux élections municipales et provinciales. Les diverses fractionsdu parti progressiste , se sont disputé les élections. Quelquesdésordres ont eu lieu à Cordoue , Palencia et autres lieux.Le gouvernement est , dit-on, résolu à en punir les principauxauteurs.

NOUVELLES DE NAVARRE.S. M. la reine Christine a répondu en ces ternies à la lettre

que lui avait adressée l'ayuntamiento de Bilhao :« Votre lettre du 28 octobre , qui est nn noble témoignage

de la loyauté des provinces basques, a esci!3 dans mon coeur lesplus tendres émotions. L'intérêt que vous exprimez pour mapersonne m'est r.' autant plus agréable , que vous le manifestezdans des circonstances qui rehaussent à nies yeux l'hommagede votre respect et l'effusion de votre sinon'. -

Les motifs qui m'ont forcée à abandonner la régence et àm'éloigner du soi de l'E,pagne , sont aujourd'hui connus.Comme je l'ai publié dans le manifeste du 8 novembre, je I'aifaitpour l'honneur (lu trône . le bonheur même de l'Espagne ,objet de mon éternelle sollicitude de mère Des causes moinsgraves ne m'auraient jamais séparée do mes filles , que j'ai con-fiées à une nation , pour le bonheur de laquelle j'adresse tousles jours au ciel les plus ferventes prières.

» Assurée de vos généreux sentiments , je suis certaine quevous conserverez pour mes filles , dont l'une est votre reineles-sentiments de fidélité et d'attachement que vous avez ton-)ours professés. Vous pouvez de même être certains que lesefforts héroïques par lesquels cette cité a conquis Dour le titre

i

ivelle cons!itution, concile dans titi esprit libéral , a été votée et à la charge de fie jamais dépasser 9 heures de travail dans }

dans le grand conseil par 130 voix contre 50. Cette nouvelle s une même journée. t

été annoncée au peuple par nue salve de 101 coups de canon. Le premier paragraphe (le cet article ayant été adopté dans-A la date du 10 décembre il faisait à Saint-Pétersbourg la précédente séance , la discussion s'engage sur le § 2.

2fi deJrés de froid. in. VICTOR GR_tNDIN propose de remplacer le 2- § par ce-_ lui-ci : « De 8 à 12 ans les enfants ne pourront être employés

PARIS, 26 Décelmtbre. au travail effectif plus de 8 heures 40 minutes par jour. Toutj -

travail de nuit leur est interdit, »M Thiers a été nommé rapporteur du projet de loi relatif L'amendement n'est pas appuyé.

aux fortifications de Paris ; il a obtenu 5 voix , y compris la Les § 2 et 3 sont mis aux voix et adoptés.sienne. M. Allard en a eu 4; ii a donné sa voix à M. Thiers qui M. nia Tnucu propose et développe un amendement relatifla lui avait demandée. au § 4. Il n'est pas adopté.

La commission a donné à l'unanimité à son rapporteur le M. GCEL31EM combat le § 5. Il est défendu par M. Renouardmandat décisif de se renfermet dans l'appréciation de la ques et combattu par M. le ministre des travaux publics.lion , sous le point de vue spécial , et de rester tout à l'ait Le § 4 est adopté et le § 5 rejeté.étranger à la politique et aux personnes. M. LESTInacnols propose un paragraphe additionnel ainsi

- La commission des crédits extraordinaires et supplénien- conçu : e L'âge des enfants sera constaté par fin certificat dé-lais es, pour l'année 1841, qui consacre l'état de paix armée, livré par l'officier de l'état civil, sur papier libre et sans frais. tea nommé M. Hip. Passy, président, et M. Jouffroy, secrétaire, Ce paragraphe est adopté.tous les deux favorables au projet de loi. L'art. 2 est ensuite mis aux voix et adopté.

-Les scellés ont été apposés le 10 décembre à l'hôtel de Mme M. Paganel , réélu député , est admis et prête serment.de Feuchères , place Vendôme. L'élection de M. Paixhans , réélu député , est déclarée

d ièà d i' e p cespro uct onadmission ajournée jusquOn a remarqué que , tandis que les quatre-vingt-six dé- hie, et l

Tout travail cotre 9 heurest de loi3 dt tA .projer . iportements, que la Corse et même Alger avaient envoyé des et 5 heu es du matin est considéré comme travail de yreprésentants an cortége des cendres impériales , rien n y rap- Tout travail de nuit est interdit pour les enfantsde l'Atlantr_pelait seulement l'existence des colonies françaises de 13 ans.Al li dii l

tngu er , qu

slien amautant p us sque ; cet oubl esth Si la nature de l'industrie oblige d'employer, la nuit,

l i tid d mreer et e p us eurs auu général Dugoinnment. res ommesfonts au-dessus de 13 ans , la durée de ce travail de ut

ti

tml':A is CO G

tlont pris

h r1Ce calculera en y ajoutant moitié en sets , en sorte que 2 dent éonirrd'uP e t P iepu pé ate e ager silestgril LaJoséphine , qui a exercé surin destinée de Napoléon une si fort- de travaillde nuit comptent comme 3 heures dans la supputa-c

gue et une si heureuse influence. lion de 12 heures sur 24

M. le comte Abrial pair de France , est mort aujour-L'art. 3 est adopté avec quelques légères modifications con-- senties par la commission

d'hui en son domicile, rue Plumet , u- 18 , dans sa cinquante- Art. 4. Les enfants an-dessous de 16 ans ne pourront êtreseptième année. employés les dimanche et jours de fête reconnus par la loi.

- On lit dans le Temps: iss. LUNE-tu combat, au nom de la charte , l'interdiction duOn dit que dans la dernière séance de la commission présidée travail pendant les jours de dimanche et de fêtes. G'est porter

par M. Thiers , tin commissaire, qui s'était primitivement pro - atteinte a la liberté des cultes. (Rumeurs).poncé dans son bureau en faveur de l'enceinte continue a tout M. MARTIN (du Nord), ministre de la justice, dit 'que l'arti-

t

à coup changé d'avis, et s'est vivement élevé contre le projet clé n'est en contradiction, ni avec la charte r ni avec la libertéle poursuivre et de mener à fin les travaux de l'enceinte con- des cultes. Ce qu'on voudrait serait la consécration d'un actetinte avant de s'occuper des forts qui pourront être construits anti-religieux. Ce serait un triomphe pour ceux qui veulentplus tard Ce commissaire aurait dit qu'il fie voyait dans ce saper les bases rie la religion (très-bien), on ne peut dénier queprojet denceinte que le parti pris d'emprisonner le roi au mi- la majorité des Français reconnaît l'observation du dimanche.lieu de la population parisienne. (Très-bien).

Ces mots auraient paru fort indiscrets à toute la commis- AI. PORTALIS dit qu'il s'opposera à toute réaction religieuse..,:sion; une pareille supposition aurait été désavouée et combattue Il ne veut pas d'intolérance. Or, le projet obligera de chômerpar M. le général Bugeaud,par M. Liadiéres lui-même. Mais par- deux jours au lieu d'un , ceux qui suivent la religion juive. Urt'tiii les députés. qui se sont montrés les plus favorables à l'exécu- par: il chômage ne serait pas sans incouvéuient jour le travail'lion des fortifications, on croit qu'il en est beaucoup dont les et pour les travailleurs.convictions out changé, comme celles du commissaire dont Ni. FOt't.D vient répondre pour ocre minorité dont il a éténous venons de parler.. question. Cette minorité reconnaît l'amélioration que la charte

On assure aussi que le cabinet est loin d'être unanime sur de 1830 a apportée dans sa situation. Elle est reconnaissante-.cette question. M. Humain aurait voulu qu'elle fût au moins liais il ne serait pas juste que pour 33 mille juifs , peut-être,,ajournée; elle nuisait à ses plans financiers. Quelques ministres ou âêuât 35 muions de catholiques.se prononcent pour l'enceinte continue; d'autres pour les forts - L'honorable membre votera lui-même pour l'article; cardétachés. Quant au président du conseil , il ne veut ni de l'un ni s'il est heureux de la liberté accordée à ses co réligioniaires ,de l'autre système; il subira celui qu'il blâme ses collègues d'a- il sera toujours disposé à appuyer une pareille liberté en faveurvoir sifacilement accepté Son système, à lui, serait une ligne de (les autres religions (Très"bleu).défense partant de la frontière, et dont les deux derniers points L'art. 4 est mis aux voix..

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

5

}.

M. Lt NEAU seul se lève coutre. -

L'article est adopté à la presgn'unanimiié.« Art. 5. Nul enfant âgé de moins de 12 ans ne pourra être

'admis qu'autant que ses parents ou tuteurs justifieront qu'il fré-quente actuellement une des écoles publiques on privées exis-'ttuit (laits la localité. Tout enfant admis devra , jusqu'à l'âgecle i'-) ar,s, suivre une école.

Les enfants âgés de plus de 12 ans seront dispensés de suivretinte école , lorsqu'un certificat , donné par le maire de leur'résidence , attestera qu'ils ont reçu l'instruction primaire élé-mentu,ire »

M. BIÉTRICH propose de remplacer le dernier paragraphepar celui-ci

s L-s enfants âgés de plus de 12 ans seront dispensé; de sui -vre une école , lorsqu'un certificat donné par le comité local ,et-testera qu'ils ont recu unit insl,uction primaire élémentairecerivenable. »

3I. IE MINISTRE DES :'R et.s'AUX IeJIILICS combat l'amende-ment.

Il est mis aux voix et rejeté.lier[. 5 est ensuite adopté.Art. 6. « Les enfants ouvriers sont assujettis à la législation

Sur les livrets.Les chefs d'établissement inscriront sur un registre spécial

toutes les indications contenues dans le livret de chaque en-fant. »

M. DARBLAY demande que la loi soiM. t inscrite sur les livrets.M. LE MINISTRE DU COMMERCE croit la mesure inutile , ou

au moins il est inutile de la mentionner dans la loi.L'amendement n est pas appuyé.n1. TIiii, préférerait à l'art 6 de la commission, l'article adopté

par la chambre des pairs sur les livrets.M. RENOUARD explique les motifs qui ont fait apporter un

changement. Une loi sur les livrets serait désirable; mais cen'est pas le lieu d'entrer dans ces détails.

M. VIVIEN incline aussi pour l'article de la chambre des pairs'et il eu donne lecture. Il est ainsi conçu

« Les chefs d'établissement seront tenus de délivrer au pèreà la mère ou au tuteur, tir) livret, visé par le maire, sur lequelseront portés l'âge, le nom , les preuoins , le lieu de naissanceet le domicile de l'enfant, le temps pendant lequel il auraitsuivi l'enseignement primaire, enfin la date de l'entrée dansla m?nufacture.

Les manufacturiers inscriront sur tin registre spécial toutetes les indications mentionnées au paragraphe précédent, pourle livret de chaque enfant »

L'article 6, ainsi modifié, est adopté.Art. 7. Des réglemeuts d'administration publique pourront1 Ltendr'e à des manufactures , usines eu ateliers autres

que ceux qui sont mentionnés dans l'art. 1t'r, l'application desdispositions de la présente loi.

z- Elever le minimum (le l'âge et réduire la dorée de travail'déterminés dans les art. 2 et 3 , à l'égard des genres particuliersd'industrie oie le labeur des enfants excéderait leurs forces ou,compromettrait leur santé ;

3o Déterminer les fabriques où , pour cause de danger etd'insalubrité, les enfants au-dessous de 16 ans ne pourrontpoint être employés.

Divers amendements sont proposés. L'article et les amende-ments sont renvoyés à la commission.

La séance est levée à cinq heures et demie.

COUR D'ASSISES DE LA '-REINE.Présidence de M. Feaev )

Audience du 26 décembre.- Procès de AI. Lamennais.Une nombreuse affluence dectirieux se presse dans l'enceinte

`de la cour d'assises ; le barreau est encombré de jeunes avo-rats qui ne peuvent tous prendre place aux bancs qui leur sontréservés.

Dans l'hémicycle placé devant le bureau de la cour, nousremarquons l'illustre de Châtcaubriand, 1l1M1. David (d'Angers),de Cormeuin , Roger (du Loiret) ; M. Milkes, membre du par-lement anglais et plusiétirs autres personnes de distinction.

A 10 heures un quart, M. Lamennais vient prendre place à labarre, auprès de ses défenseurs, M1lr, Mauguin et Adrien Be-sioit.

La cour procède, en la chambre du conseil , au tirage duni' . Ou dit que dans le cours de cette opération , la défense a,.

une le ministère public, épuisé son droit de récusation.président interroge les prévenus sur leurs noms eti. Le premier déclare se nonunerc;licité Robert La-

âgé de 58 ans. Le second est M. Pagnère ,U r.

ais est vêtu d'une simple redingotte grisâtre,noire est négligemment nouée autour (le sou cou.

fier donne lecture de l'arrêt de mise en préventionte à M. de Lamennais d'avoir, en publiant nue bro-

intitulée : le Pays et le Gouvernement, commis le delitxcitetiou à la haine et au méprisdu gouvernement; d'attaques

c,nt'e ie respectdû aux lois ,d'apologie (le faits qualifiés crimepr-t' la loi , et d e provocation à la haine entre diverses classes de

4la société. M. Pagnère est iucruuiaé de complicité des mêmesdélits.

tf

On sait qu'un arrêt par défaut a condamné les deux préve-veuus à 2 ans de prison et 5,000 fr. d'amende, et que les pré-venus out formé contre cet arrêt une opposition 'sui' laquellela cour d'assises doit statuer aujourd'hui.

Ni. le président.- Félicité-Robert de Lamennais , vous re-cûnoai<sez-vous l'auteur de l'écrit intitulé; le Pays et le gou-'vetnemcnt?

N1. Lamennais. - Oui , monsieur.1). Avez-vous des explications particulières à donner sur sa

publication? = R. Non , monsieur, je n'ai rien de particulierdur'.M. le président. -Pagnère, vous êtes l'éditeur (le cet écrit?l i. Oui , monsieur.D. Eu avez-vous pris connaissance avant là publication

R. Non , monsieur; je l'ai lu seulement sur les épreuves.f) Rieu ne vous a paru devoir en empêcher la publication?R. Non.

D. Vous en acceptez la, responsabilité comme éditeur. -R. Oui, monsieur.

M. le président, après avoir recommandé le plas profonds'.lcuce à l'auditoire, donne la parole à M. l'avocat-général Par-tarrieu-Lafosse.

M. Partarrieu Lafosse, avocat-général , se lève et s'exprime41 a;gai :

Messieurs les jurés la célébrité qui s'attache au nom d'unhomme petit , lorsqu'il s'agit d'un délit de presse , être envi-

sag e sous un double asp ct. Certzü» esprits , caU, se rendre, litignr ,tri n'es , en dehors de cet nidre , qu'une rnach ne übien compte de leur idée , paraissent voir dan: cite célébrité tra""ail. Aux champs , tes maîtres te disent i z Labouré et xtois-une sorte de préservatif contre les poursuites (lit ministère sonné pour nous »public. Sans oser le dire, ils peuvent pcuser qu'il n'y a pas de » Tri sais ce qu'on te dit ailleurs, tu sais ce qui te revient

.^e , que les écrivains de tes fatigues , de tes veilles et (le tes sueurs. Refoulé de ton-délits à une certaine haut; tir d'iotellt , nd'un certain renom ne sont pas expo,'s à des pour-uites de la tes parts dans l'indigence et l'ignorance, décimé par les mala-part du ministère p ibiic et qu'ils n'ont rieti à répo idre à la dies qu'engendr rit la faim , le froid , l'air infect des bouges oujustice du pays. Le mtrii-t'r public n'est étranger, 31, e s ienrs , tu te retires après le labeur du jour et d'une partie de la nuità aucune des émotion, que le se urina nt du b:au peut faire réelarnes-tu quelque soulagement , ou te sabre, ou te fusilleoaitre , et il met qui que ce soit au défit de prouver qu'il les a ou , comme le boeuf à l abattoir, tu tombes sous le gourdinéprouvées plus vivement q"e titi. Mais il lui appartient de (les assommeors payés et. patentés. Puis les geôles s'ouvrentpuotester coutre une doctrine qui met l'ordre public en ques-tion, il lui appartient de dire que plus titi écrivain est célèbre,plus le mal qu'il petit faire est grand ; plus il a de talents, plusil est initié aux mystères et aux souplesses de l'art d'écrire,pins il est à craindre qu'il n'en abuse pour cois mettre des ex-cès fâcheux, et la responsabilité saggrave cu proportion dutalent. Il appartient an ministère public de proclamerque dans un pays comme le nôtre , si ami du principe (le l'é-galité , il n'est pas de tête si haute qui ne doive se courber de-vaut la loi.

Le ministère public doit donc maintenant , Messieurs , ou-vrir les tables de la loi et en interroger le texte ; et si, rappro-chées d'un livre publié , ces tables disent qu'il y a délit , leministère public doit agit, sous peine du plus déplorable scan-dale , celui des lois condamnées à l'impuissance devant un

t tnnom Il doit agir tout en cent attant de cceur de voir une hauterenommée ainsi compromise; mais il doit accomplir sou devoiret vous adjurer de remplir le vôtre. On dit souvent que pourapprécier un livre il faut examiner non-seulement l'écrit lui-même , nais aussi les circonstances dans lesquelles il a été pu-blié. Nous serons fidèles à cette règle, et nous allons vous aire enconséquence dans quelles circonstances a paru le livre quenous vous déférons. C'était vers le 13 octobre ; à cette époque,les troubles qui avaient été occasionés dans Paris par ces nom-breuses coalitions duraient encore : l'orage était loin d'êtreapaisé , la perturbation avait été portée dans l'industrie et lacité tout entière avait été troublée' par des rassemblements tu-multueux stationnés sur ses places ou à ses portes. D'un autrecôté, était arrivée la question la plus brûlante qui se soit éle-vée depuis 1830, la question de la paix ou de la guerre avecl'Europe entière, et cette question excitait au plus haut degré lasusceptibilité nationale; ce fut alors que parut cette brochurequi , par son format (ire 32) et , par sou prix modique de 75 c.disait assez que ce n'était pas un livredc science adressé à deshommes sérieux et éclairés, niais titi ouvrage destiné à pénétrerdans les masses et à n'agir que sur des hommes peu éclairés,Vous eu jugerez vous-mêmes , messieurs , et vous vous con-vaincrez facilement qu'il était de nature à agit'"sur les hommesles moins intelligents et susceptibles , dès-lors , des plus terri-bles égarements.

Il faut prouver maintenant (montrant la brochure incrimi-née.) La preuve nous la tenons à la main , la preuve est dans lelivre lui-même , il faut donc vous en soumettre les principauxpassages.

M. l'avocat-général donné lecture des divers passages incri-minés , et les accompagne de très brèves observations dont lebut est de mettre en saillie les passages et les expressions quijustifient la prévention.

Voici les principales citations :» La position de la France s'agrave si rapidement , que les

plus aveugles commencent à sert effrayer. Elle recueille lesfruits du système invariablement suivi par les quinze ou vingtministères que nous avons vus se succéder depuis les stérilesvictoires de juillet. Elle moissonne ce qu'a semé un pouvoir quisemble n'avoir eu de sois origine que deux pensées : la trahirau-dehors, l'asservir au dedans, fonder sur les ruines de larévolution , qui la fit si grande, un abject despotisme vassaldes trônes qu'ébranla tant de fois sa glorieuse épée.

e Si tous ses intérêts ont été sacrifiés au dehors, toutes seslibertés ont été détruites au dedans. Lois sur le jury , sur lapresse, sur les crieurs publics, sur le désarmement des citoyens;nous ne parlons que (le celles en vigueur; dissolution par or-donnance de la garde nationale partout oie l'on redoutait sonpatriotisme : tels sont les principaux moyens qu'on a rois enoeuvre pour établir un absolutisme voilé de quelques formesmensongères d'ordre constitutionnel. S'il en existe encore ,quant au droit écrit, quelque faible apparence, de fait il estaboli complètement; à sa place règne tin arbitraire chaque jour

us hardi.» Au-dessus de la masse de la nation réduite à l'ilotisme po-

litique , on a élevé une aristocratie bâtarde que le pou voir s'estattachée , ou a essayéde s'attacher par tous les moyens de cor-ruption dont il dispose , par les distinctions prodiguées aux va-nités sottes , par les emplois , les places rétribuées , les con-cessions de fournitures , les marchés, les faveurs administrati-ves, les priviléges , les monopoles , ou directement concédés,ou favorisés indirectement par les ',at'ifs de douane. De toutcela , il est résulté Une vaste exploitation du pays au profitd'une classe d'hommes qui le dévorent. Du centre à la cireurs-

pour te recevoir, ou irttreuise sur la sellette le souverain légalet des jugeurs correctionnels l'envoient dé là dans un cul debasse fosse.

« En cet état , que faire?» Combattre jusqu'à ce qu'on ait vaincu le système dont

l'effet , si ce n'est le but , est de livrer la France à ses impla-cables ennemis; sauver , avec ses in+e rêts lâchement sacrifiés,,sou honneur , son existence mène nuise en péril par un peu-voirqui , chaque jour plus hardi Luis ses voies anti-nationales',semble avoir pris à tâche de justifier toutes les craintes et delégitimer tous les soupçons.

« Reconstituer la société , la retirer du cloaque où des hom-mes'pervers l'ont volontaireinent plongée; l'arracher des mainsimmondes et rapaces d'une avide aristocratie pire cent fois quel'ancienne , la rasseoir sur les bases éternelles de la justice, dudevoir et du droit.

» Or pour cela que faut-il? De grandes et solennelles marri'-festations nationales, de courageuses protestations contre tousles abus , toutes les lâchetés , toutes les corruptions , toutes lesentreprises de l'arbitraire , toutes les violations des droits dupays , du droit fondamental écrit est tête de la charte constitu-tiaunelle , et qui n'existe plus que là.

» Réforme ! Réforme! Tel est le cri qui doit retentir d'unbout à l'autre du pays , de Brest à Strasbourg, de Bayonne àDunkerque. Qu'il sorte de toutes les bouches et émeuve tousles coeurs. Qu'il soit comme le gage et le lieu de l'union pai4hiteindissoluble de tous les enfants (le la France.,

» La réforme , une réforme complète nous délivrera de larace égoïste des lâches et des traîtres , des exploiteurs qui nevoient dans le peuple qu'une proie à dévorer. Elle est le seulremède contre la corruption , la seule garantie coutre le des-potisme , le seul moyeu d'arriver à une solution des grandsproblèmes économiques dont les esprits sont préoccupés , laseule espérance (le salut pourra France parvenue an bord del'abîme où l'a conduite , de honte en honte , le système funestedont nous avons retracé le développement. »

Passant à ce qui concerne la personne de 51. Lamennais , M.l'avocat-général s'écrie . Quand on quitte une extrême opinioüpour se jeter dans l'autre, on tic petit pins revendiquerpour sotla dignité de la constance. Bossuet , jade, ce génie si constantdans sa foi, a décrit les Varialion.s de l'église protestanteOn pourrait faire , messieurs , l'histoire des variations de La-mennais; elle serait longue. En 1826, c'est le prêtre ultramon-tain, qui veut que toute vérité soit dans Rome. Dans son livre,intitulé : De la Reliti iorz considérée dans ses rapports avec lepouvoir teies rorel , il veut que le sceptre s'incline devant lathiare, ce que la royauté appelle indépendance dans l'ordretemporel , ce que le clergé français appelle les libertés de l'é-glise gallicane il le repousse, et cette drfar;:tron de 1 682 , queLouis XIV a fait passer comme une foi de l'état , il la rejettecomme un commencement d'hérésie ; en 1831, l'autorité civiles'émut , et le théocrate fil( condamné. Aujourd'hui le prêtre ,fils insoumis du Saint-Père, a coutristé 1église qui l'acon-sacré. l; indifiëreuce qui jadis, toute honteuse , avait courbéla tête devant Lui , l'a relevé eu e,:teudant ces paroles quine sont plus ceilc-s d'un croyant. Le prêtre a redouté lesaffaires de Rouie eu les signalant au mépris il a lancé aussi unlivre qui wons:ulement est hors de l'orthodoxie catholique, niaisde toute religion. Sous la restauration, écrivain absolutiste , iln'avait pas as: ez de dédain peur le siècle , pour la révolutionpour la démocratie qu'il déifie aujourd'hui.

M. l'avoeat-gétiéral cite quelques fragments des anciens ou=,vrages de M. de Latnetinais. Puis , après avoir signalé la ver=satilité

(lu prévenu , il termine ainsi : Vous le condamnerezMessieurs , et s'il osait s'en plaindre , vous lui répondriez avecce paroles empruntées à celui de ses écrits que je viens deciter : c'est pousser aussi trop loin l'audace de l'absurdité quede combattre les lois de notre Europe qui punissent ceux quis'efforcent de les renverser;

Après nue courte suspension d'audience , M, Mauguin pré-sente la défense de NI. Lamennais , et par un exposé de nosrapports polititignes extérieurs et de notre situation intérieure,il soutient que M. Lamennais n'a fait qu'exposer des faits vrais.

M' Coraly présente la défense de M. Pagnère et conclutcommeson confrère à l'acquittement de l'éditeur.

Ensuite 31. le président dit : Accusé de Lamennais, n'avez-vous rien à ajouter à votre défense?

M. de Lamennais se lève et s'avaïice vers le banc de MM. lesjurés. Ce mouvement excite dans la salle une vive curiosité:

ftrence , pas un lieu réchappe à cette exploitation organisée , L'intérêt redouble lorsqu'on voit M- de Lamennaisdéployer unà l'action spoliatrice de cette aristocratie , dont les membres , papier et commencer la lecture des lignes suivantes: .

J t me-sieurs à la défense nee ois erl ii ll C'soutenus par e pouvo r; se sout ement. esteünent mutuedans un autre système , le retour i: la féodalité ; et les vieillesGaules eurent moins à souffrir (le l'invasion des hordes duNord , que ne souffre la France actuelle de ses nouveaux con-quérants ; car rien n'échappe à la rapacité de ceux-ci.

. . . . ) .

« Et an profit de qui tant d'énormités? au profit uniquement des salariés qui s'engraissent de la substance du peupledepuis les ministres jusqu'aux pensionnés des fonds secrets ; auprofit de quelques hauts et puissaus seigneurs de l'industrie etde la finance.

» Dans le système arrêté, le système qu'à tout prix on a ré-solu de faire prévaloir, le travail n'est-il pas , ne doit-il pasêtre éternellement serf? Vous donc qui vivifiez le pays parl'industrie de détail , par le négoce , l'échange des productions,apprenez que vous êtes peuple , et conséquemment corvéableset taillables à merci et miséricorde ; apprenez que vos intérêtsse confondent avec ceux du peuple, et que ceux-là sont vog en-nemis aussi bien que les ennemis (lu peuple, qui s'efforcent devous diviser, de vous aliéner de lui , de l'aliéner de vous ; vosdestinées comme vos intérêts sont les mêmes, vous ne faitesqu'un.

» Donc , ô peuplé, dis-moi , qu'es-tu ? Ce que tu es ! Sij'ouvre la charte, j'y lis une solennelle déclaration de ta sou-veraineté. Cela fut écrit après ta victoire. Si je t'egarde les faits,je vois qu'il n'est point , qu'il ne fut jamais de servitude égale àla tienne ; car l'esclavage ancien tic privait l'homrne que de saliberté , le tien te prive de la vie même. Paria dans lordre po-

,n a al« e si aurais rivous venez d'entendre , si je ne tenais à m'expliquer moi-mêmesur un point qui me touche beaucoup plus que le ré,ultat , quelqu'il puisse être , du procès qui m'est intenté. Je n-'prolongeraique peu d'instans la fatigue qu'a du vous faire éprouver uneséance qu'il n'a dépendu ni de moi , ni de mon défenseur, d'a-bréger.

» Le mouvement de la pensée , aux temps où nous sommes,temps de recherche inquiète, d'incertitude et de doute , entraîne les esprits en des voies très-diverses. De là une multi-plicité coafuse de doctrines souvent opposées entr'elles , commeil arrive toujours aux époques de transition et de renouvelle-ment ; lorsque la société flotte antre un passé à jamais éteintet un avenir qui n'est pas encore , il n'y existe plus sur pi-esque aucun point de croyauces communes.

e Ou ne doit pas , selon moi , se trop effrayer de te travailnécessaire pour le développement futur; et que, d'ailleurs ,nulle puissance ue saurait arrêter. Ayons foi dans l'esprit bu-main ; plus sûrement qu'aucun tribun-1 et plus efficacementil séparera le vrai du faux , qui tombe (le lui-même quand onne le relève pas aux yeux des hommes , en le couvrant dumanteau toujours respecté de la persécution.

» Quoi qu'il en soit , dans la multitude des idées et des opi-nions enfantées par l'époque présente , s'il en est , certes , quej'accepte , il en est aussi que je ue partage pas, et vous com-prendrez que je doive d'autant plus m'appliquer à les distin-guer que l'incertit ode à cet égard a pu être plus grande , cha-cul, tn'attiibuant ce'aes qu'il pouvait lui convenir de me prê e i

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

q

Cependant , '1cssienrs , vous avez u que si quelques-uns ontpu se tromper, ou feindre de se tromper sur nies véritables seu-titneuts, ce u', st pas que l'expression en ait jamais été obscureou équivoque. Eu toute autre circonstance, je laisserais ruesécris répondre seuls à c.,ux qui m'imputent des principes quine sont pas les miens. Mais, eu celte occasion solennelle, jecrois devoir m': xpliquer d'une msniérc nette et catégoriqueaiie que peesourie, désormais, n'affecte de sabuser sur, ce queje bons,. et sur ce que je désire. Ou roc couvait assez, du reste,je l'espère , pour êu'e certain que le ne suis hu noue ni à voilernies CoUVir1ionS , iii à colilposer avec itia coll3eience , par quel-que coiisi:fération que ce suit , et je n'ai pas li,suin d'insister làdessus.

» Il existe , dans notre société , des souffrances nombreuseset profondes : qui eu ,fonte? c'est un fait avoué univers, lie-ment , et univérselleinetit aussi les esprits s'occupent de chercher titi remède à cc: trial effrayant qui travaille pies ou moinstoutes les nations européennes. La grande révàlution dont laFrance , eu 89 , donna au monde le premier signai , est loind'avoir encore produit tous ses fruits , et c'est même à peine sil'on connnence à bien comprendre que le principal doit être etsera cei,ainevlent l'amélioration du sort des masses. Que l'onse divise (le bonne foi sur les moyens de réaliser cette améliora-tion nécessaire, ou lie saurait s'en étonner; car si la sciencesociale n'effre aucun problème dont la solution importe davan-tage au bonheur de l'humanité et à la paix de l'avenir , il n'enest point non pins , de l'aveu général, de plus co mpliqué et deplus difficile.

s Je n'ai point ici à examiner les systèmes divers qu'a faitnaître une question qui se représentera désormais sans cessejusqu'à ce qu'elle ait été définitivement résolue. Je pense,quant à moi , qu'ils ont tous , même les plus faux, un droitégal à l'examen , lorsqu'ils sont proposés sincèrement, et que,renaissant toujours , tant qu'on n'y opposera que des réfutationsjudiciaires, ils ne disparaîtront que devant le jugement son-verain de la raison publiqne, le lugeineat de la nation entière,'seul et dernier juge de toutes les théories que peut enfanterla spéculation politique. Cette pensée , qui l'ut constammentcelle des meilleurs esprits et des moi us suspects de penchantpour les innovations audacieuses, est justifiée par l'expéi'ience,de toits les temps et de tous les lieux.

» Mais ce à quoi , messieurs , je tiens personnellement , carchacun est comptable de ses doctrines à sou pays; ce que jetiens, dis-je , à déclarer très-expressément dans cette enceinteoit rua voix aura plus de retentissement , c'est que , si j'appellede toute mon aine les améliorations réclamées par les classessouffrantes, et qu'elles ont droit d'attend' e de la société dontelles sont le plus ferme appui, nia conviction intime fondéesur (le longues réflexions , est que ces améliorations d'économiesociale si désirables, si indispensables, ne sauraient s'effectuerque par des voies cclusives de toute violence, de toute pertur-bation anarchique , de tout désordre réel , par un ensemble demesures progressives dont le bienfait doit s'étendre à toits lesmembres de la commune famille ; c'est que l'avenir auquelnous aspirons tous re sera point une négation , une destructionfondamentale de ce qui l'a précédé, mais un développement desgermes de bien que le présent renferme en son sein , et quiétouffent les liassions mauvaises; c'est enfin qu'à rites yeux , lafamille et la propriété, iniiniemettt liées aux croyances mura-les sans lesquelles nulle vie, sont les bases premières de toutesoc.letf.

» Encore une fois , Messieurs, voilà ce que je tenais à pro-ici. Peul m'importe le reste Je suis trop peu de chose

Jour vous parler de moi , de ce qui nie touche uniquement.Vous prononcer, z selon voue conscience »

111. L,- président prononce la clôture clés défets et fait le ré-snnié de j'affaire. Il pose ensuite les questions que le jury auraà résoudre. Elirs sont au nombre (le huit : quatre concernantDl. lie Lamennais et quatre 1.1. Pagnerre.

Rue de l'Université, . M Ri M

25 , à paris. L Ii'1"] S

M. Manguin prie M 1. les jurés de lire la préface de M. de l bien qui il ne sera plus question d'avancer des fonds anglais à cesLanrenuais. J misérables.'M. le chef du jury demande qu il soit fait communication aujury d'un livre de I. de Lantcuuais : les Paroles d'un Croyantet le Livre clic Peuple.

M. l'avocat-général déclare ne pas s'y opppser.L»s deux ouvrages seront communiques an jury.A 7 heures rnoins.un quart , le jury se retire pour délibérer;

à 10 borines 1/1 , il rentre à l'audience et déclare M. de Lamen.irais coupable d'excitation à la haine et au mépris du gouver-uenlcnt , d'apolorte d titi fait qualifié crime on délit parla loi ,et ci attaque coutre le r.:=p: et d 4 aux lui.,. Le cli f d'excitationà la haire entre divcrsescla>ses d,-. !., société, est seul écarté.

M Pa,, n, rue , déclaré lion cou pab!e , est acquitté.pres mi quart-d'heure (le délihécation eu la chambre du

conseil , la cour condamne \l. de Lamertnais à un ait de prisonet à'2 mille frouesd'eutende.

NOUVELLES D'ANGLETERRE.- On lit dans le 11LIorning fiérald :La reine et S. A. R. le prince,-,us lbert sont partis hier à onze

heures pour le palais rie \Vindsor. lis étaient dans une voitureà quatre clicsaux, précédés de j'iqueuss en livrée écarlate. Laseconde voiture renfermait les écuyers de la reine et du prince.La troisième voiture égaleraient à quatre chevaux , p+=riait lapetite princesse royale et sa nourrice. Puis venaient deux au-ires voitures à quatre chevaux avec les personnes de la suite.La ville doit être illuminée en l'honneur de l'arrivée de la reine.Ira foule nombreuse qui se pressait sur le passage du coi tégeroyal , a remarqué que S. M. était très-pale, elle paraissait fa-tiguée par le voyage. Quand elle est descendue de voitures'appuyant sur le bras du prince Albert , son teint s'est légère-ment coloré et elle a franchi les marches avec une grande vi-vacité.

Dans la voiture de la petite princesse royale se trouvaientles deux nourrices et la berceuse portant le berceau royal :c'est Trltte Whiting qui a été nommée à ces fonctions entière-ment nouvelles. L'enfant royal a dormi pendant tout le voyage.Unedes nourrices voyant l'empressement du public dans la villepour tâcher de voir l'enfant , l'a montré au peuple , qui a parutris-satisfait. La reine en traversant la ville avait baissé unedes glaces pour mieux voir la population; le froid étant tropvif', le prince l'a presque aussitôt relevée.

-Oit a apporté au palais un perroquet gris magnifique quivient d'être acheté par le prince Albert. Il l'a payé 50 liv. sterl.(1,250 fr. ) L'oiseau a trois ans ; il est en Auget erre depuisquinze mois; il sait plus de 800 mo's anglais et ii dit plusieursphrases en français. Le perroquet chante avec beaucoup d'aine`la première strophe de l'air national : Le pavillon qui a bravépendant mille années, etc. Il chante aussi avec beaucoup deverve quelques couplets de l'air bouffe Jini Crew avec accmn-pagnement de sifflets et de sautillements Toits plaisants. Lorsque le perroquet voit quelqu'un porter net verre à sa bouche, ilse met à crier : « A la sauté de la reine Victoria ! A la santé deS. A. R. le prince Albert 1 A la santé de la princesse royale !Dieu la bénisse! » Il a été confié aux soins de la baronne (leLehzen.

- Or, lit dans le Couu'ierLa panique causée hier à la bourse par les hostilités imrni-

uentes entre I Espagne et le Portugal , a eu pour effet de fairefléchir les consolidés. Il est décourageant pour les porteurs debous espagnols et portugais de voir les deux gouvernements sefâcher pour une affaire si insignifiau!e dans tin moment oùtoutes les ressources ne seraient pas de trop pour relever lecrédit. Pour le public c'est une leçon salutaire qui leur prou-vera la folie d'avancer des capitaux dans des emprunts à déspeuples incapables de faire l'i<n leurs affaires. Nous espérons

- Nous apprenons que le régiment des fusilliers écossais dela garde, pour lie pas rester en arrière des autres régimentsqui ont des animaue marchant devant leurs corps de musique,a acheté tin énorme ours blanc , des terres polaires, auquel ona donné le nom de hii. Cet animal est si doux et si bien dresséque le moindre petit tambour joue avec lui sans rien craindre.

Le prince Louis Napoléon a envoyé à quelques amis à Parisl'invocation suivante aux mânes de l'Empereur. Le M'orning-Post la publie eu langue frauçaise.

Citadelle de Haut , 15 décembre 15-10.« Sire , .

» Vous revenez dans votre capitale , et le peuple en foulesafre votre retour; niais roui , du fond de mou cachot , je nepuis apercevoir qu'un rayon du soleil qui éclaire vos funé-railles 1

» N'en voulez pas à votre famille de ce qu'elle n'est pas làpour vous recevoir. Votre exil et vos malheurs ont cessé avecvotre vie , mais les nôtres durent toujours !

» Vous êtes mort sur un uocl'er loin de la patrie et loin desvôtres. La main d'tin fils n'a point fermé vos yeux ; anjour-d'fini encore aucun parent ne conduira voire deuil!

a Montholon , lui que vois aimiez le plus parmi vos dévouéscoinpagnons, vous a rendu les soins d'un fils; il est resté fidèleà voire pensé a., à vos dernier es volontés ; il m'a rapporté vosdernières paroles. Aujourd'hui il est en prison comme moi

» Un vaisseau fiançais , conduit par un noble jeune homme,est allé réclamer vos cendres, mais cest en vain que vous cher-chiez sur le pont quelqu un des vôtres. Votre famille n'yétait pas !

» Eu abordant au sol français. un choc électrique s'est faitsentir. Vous vous êtes soulevé dans votre cercueil , vos yeuxse sont ouverts un moment Le drapeau tricolore flottait surle rivage, mais cotre aigle n'y était pris 1

Le peuple se presse comme aut. fois sur votre passageil vous salue de ses acclamations comme si vous étiez vivantmais les grands du jour , tout en vous rendant hommage , di-sent tout bas : Dieu ! ne l'éveillez pas 1

a Vous avez enfin rêvé ces Français que vous aimiez tantvous êtes revenu dans cette France que vous aviez rend -C sigrande ; mais l'étranger y a laissé des traces que les pompesseules de votre retour n'effaceront pas !

» Voyez cette jeune armé,' , ce sont les fils de vos bravesils vous vénèrent, car vous î.tes leur gloire, mais on leur ditcroisez vos bu a'l ! Sire , le peuple , c'est la bonne étoffe quicouvre notre le-au pays, mais ces hommes que vous avez l'aitsi grands et qui étaient si petits, ah ! sire, ne les regrettezpas !

» Ils ont renié votre évangile, vos idées, votre gloire, votresang. Quand je leur ai parlé de votre cause, ils m'ont dit : nousae la comprenons pas !

n Laissez les dire, laissez-les faite; qu'importe au char quiroule les grains de salle qui se jettent sous les roues. Ils mitbeau dire nue vous tâtes un météore qui lie laisse point detraces , ils'ont beau nier votre gloire civile , ils tic nous déshé-riteront pas !

Sire , le 15 décembre est un grand jour pour la France etpournioi. Dit milieu de votre somptueux cortége , dédaiànautcertains hommages, vous avez un iustaut jeté vos regards surma sombre demeure , et vous souvenant des caresses que vousprodiguiez à mon enfance , vous m'avez dit : tu souffres pourmoi ; ami , je suis content de toi ! 1 l)

Le Suri est le seul journal qui publie une traduction libreen anglais de cette invocation.

L'un des Gérans , le . J. Du' d'OâJR.

1u' DENOUVEAUTES DE PETIT 1

®

TROUSSEAUX ET L:1YET'ÎES.

-ue du Bac ,23, à Paris.

IA"ff E. C 4CIILIIIIRES DES INDES ET DE FRANCE.

'De tons les nta-, asi us de nonvearités que Paris rcil fe. me , il n'en est peint Il il i mérite plus de fixer l'attention da monde élégapt q u e coliii du PETIT SAIM''-T1IOil AS : les chefs rte c,établissement viennent d'ajouter à leur local , déjà immense , une galerie (le 150 1 ieds (le longueur , qui en fait maintenant la maison de nouveautés la plus considérable et la plus va-ie rila capitale. -Cet établi,sement , datas lequel ou trouve dr,ptrs tRnt d ancc'es , au plus lias prix possible , tous les articles de consommation habituelle , ainsi que ceux de haute nouveauté ,qn^ pelisses , burnous , etc.. , vient (le seurichir de deux spécia'.ités imi.ortantes qui doivent fix"r l'attention de nus lecteurs; titi salon vient d être disposé pour réunir une dis pluscafleelions de Cacüemires des Indes , et au pierrier se trouve un niag,asm d est t é à la vcri te d'-s'l'al:is de toutes les fabriques. Nous ne saurions trop engager nos compatriotes Oui s,^ rParis d'aller visiter cet immense bazar , si curieux pour I:s étrangers , et à lui accorder la coiréarice qu'il obtient depuis si long-temps des habitants de la capitale. - Les pria''Leteut véritablenrentfi.res et de cor farce , il suffit pour tes danses qui n'habitent pas Paris , n'adresser leurs denrarides par la psle Àl_ 1 ' IT SAL\ I Ttüs FIAS , rit :;sont asszieées détre servies avec le une.09 .soin que si elles ela nt Présentes.

Y.i`siaA=YE M1:; M. X.EBOW ,46 , rue St-Rome ,

MAISON VIE! SSEUX. UND S

t-liqÎM vin

LIBIRA DÉ IE. LEBOffi ,4.6, rue St-home,

MAISON VIEUSSEUX.

MAIRIE DE TOLLOL,t t I

2e z4r°,s..Mardi , 5 janvier 1841 , adyu lication

pour la construction des bâtirunts d'un elrsers Moire65,901 fr. Le.rnaire, A. PElil'LSSAC.

Reliures en soie , .elours et chagrn , genre mollet lie ; cartonnai'., boite élégantes , bibliothèques , collection complu' te d'objetsd'éti annrs 1 ottr tous les âges et ii tons les prix.

G I a TIES POUR DIX Ab.h l1 O TEIL or oger,,

Due des-Balances , 48,

A l'honneur de t:révenir le pul,lic qu'ilvient de john] ce à soit grand assortiment d'lioti,ig-rie , un joli choix rie montres Lél iue , gravées, ci,-

'e liéve , pour licuirue et pour danse , des clés d'or à la Brequet,nue belle collection rie pendules ces trouve, dorées , Florentin ,

et artistique, du goût le ,lusnouveau , flambeaux , vases , etcandelahres, petsiulee. à colonne et à masque. Le sieurMOiVrEIL vient de faire perl'cctionu"r titi genre de mouve-ment qui , repassé et réglé par lui , donne la facilité de les ga-Faulirdix ans Toutes ces pendilles sont marquées au prix fixeà quatre pour cent de bénéfice. 11 engage les acheteurs à venir,visiter sou magasin , pour prendre connaissance de ses prixil assure d'avance une grande diminution , relativement à tousceux qui tiennent ces articles. (866-4).

A VENDRE DEUX BEAUX PIANOS : unpiano à queue et un piano carré de Pape, placeRouaix, 10, au second, de 1 heure à 4. (867-5)

(1000)

1 A ,Il, R.SISA l'entrée de la rue St-l%ome ,. près la place Royale, à Toulouse.

ÉTRENNES a a.Grand assor,irnent d'article: de notitcatttés de Paris , bijou-

terie et quincaillerie fine , le tout coté à prix fixe et très-réduit.

S, ul déprit :i l'adresse ci-dessusDe beaux et lirais couverts et service de table en niinofor

toni ce qu'il y a de rnieus apr's l'arc_. nt. (86L 2)

A VENDRE, une étui'» d'avoué, près la cour royale deTt ul use. S'adresser à Me liaguzau , avocat , rue Paradouxn', à \Ie Daste, avocat, jugc-suppléant au tribunal civilrue dit Sénéchal, ne 9a et à W Daiieux, notaire, rue Saint-Route, n° 23. 882-3

A LOUER, appartern»lits, magasins , caves, écurieset remises , rue Basse du Rcmpsut St-Etieunc, 9, faisant an-=le à la rite des Cheminé:s , pris la nouvelle porte Saint-Etienue. S'adresser ait portier. (881-3)

G: A VENDRE Li\E CiIAUDIERE, façon d'Eronne,perfectionnée , portative, brillant 40 hectolitres de vins parjour, faisant le 3/6 au degré S'adresser au sieur Bouisson , ruedu Poids-de-l'Huile. 12. 876

CANTO > marchand de sangsues en gros et endétail, rue de l'Orme-oec , lia 27, près la place du Capitole ,à Toulouse, avantageusement connu depuis douze ans , par larenommée de bonnes et fraîches sangsues, bien reposées dansdes réservoirs, vend eu confiance et à la garantie; il fait desenvois dans les départements. 879

A VENDRE e'te, ni t5vti r_v'rees sfs t:.r G , servantd'auberge, située rue et porte Nlontoulier , n, 21 , ayant deuxsorties dans la rue Neuve, avec écuries , remises, granges ,cour , puits avec roue et chaîne en fer , etc.

S'adresser à Me Doudet , notaire royal , rue Cujas. Toutesfacilités seront accordées pour le paiement. 858-3

A VEf' DRE ,

A UN PRIX TRES- sODERE ,Uue belle et bonne Calèche. Rue du Collége Royal , ni 1 bis,

vis-à-vis la caserne des Jacobins. 885-2f Al1G 1d DU CANAL.-Du 3.1 Décembre 1849

Blé Lu, roussil)on. 20 00 20 50Bfadette. 1900 195Blé f i n pays. . 18 50 18 75Blé initadm fin. 18 75 00 OtBlé tnitaeiin. 18 50 00 00Seigle pays. 13 25 00 00Haricots. 28 00 00 00Fèves. 1,325 00 00

]lillet roux. 11 25 00 00Millet blanc. 11 00 00 00Vesces rousses. 17 50 00 00Orge. 11 50 (0 00Avoine. 09 25 00 00Gr. detrèf., 50 k. 56 00 0o c0Gr. de Inz. , l'hect. 09 500000Gr. de saint. 50 k. 54 000o 00

Toulouse, imprimerie.de LAVERONS, suuccrs de VIEUSSEU,',rue Saint-Rome .46.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés