Séquence 1 – Séance 7 Auguste Rodin (1840-1917) Réception ... · Séquence 1 – Séance 7 Auguste Rodin (1840-1917) Les acteurs de l’atelier en fonction des différentes phases

Séquence 1 – Séance 7 Auguste Rodin (1840-1917)

Réception critique et publique

1. L’atelier, lieu de création et de transmission

a) Un lieu de labeur b) Un lieu d’apprentissage

2. L’atelier plutôt que la place publique

a) Les commandes publiques – Le Balzac b) Les expositions de Rodin – Le pont de l’Alma

3. Ouvertures sur l’Art Moderne et Contemporain


1. L’atelier, lieu de création et de transmission

Allan Österlind (1855-1938), Rodin dans son atelier, 1885, aquarelle, 51 x 13 cm, Helsinki, Musée Ateneum


Les différents ateliers de Rodin

- 1880 : l’État lui permet d’occuper un atelier au Dépôt des marbres, 182 rue de l’Université, Paris.

- 1893 : Installation à Meudon dans la maison des Chiens-Loup.

- 1895 : Achat de la Villa des Brillants, à Meudon, où il installe son atelier. C’est là qu’il commence sa collection d’antiques.

- 1908 : Installation à l’Hôtel de Biron, 79 rue de Varennes à Paris, jusqu’à sa mort en 1917. Il deviendra un musée en 1919.


Villa des Brillants, Meudon Hôtel de Biron, Paris


Les acteurs de l’atelier en fonction des différentes phases de travail :

1) Rodin modèle l’agile en représentant un modèle (ex. Auguste Neyt)

2) Les assistants, plâtriers, mouleurs en tirent une ou plusieurs épreuve(s) en plâtre et

agrandissent, réduisent, multiplient les œuvres ou les abattis (ex. Henri Labossé, Paul Cruet).

3) Les praticiens :

- tailleurs de pierre, ils réalisent des agrandissement au pantographe et reproduisent la

sculpture en marbre (ex. Camille Claudel)

- fondeurs, accompagnés de ciseleurs et de patineurs sont des techniciens spécialisés qui

réalisent le moulage en bronze (ex. François et Eugène Rudier).

a) Un lieu de labeur


Duchêne, Rodin travaillant d’après un modèle féminin

torse nu, vers 1895, épreuve sur papier albuminé, 22,5 x 16,3 cm, collection musée

Rodin

Femme nue inclinéeauprès d’une femme debout aux cheveux dénoués, 1890-1896, encre noire, crayon au

graphite, gouache et aquarelle sur papier vergé filigrané, 17,80 x 11,30 cm,

Musée Rodin, Paris

DESSIN D’APRÈS NATURE


Femme nue assise, de face, Les mains derrière la tête, après 1896, crayon au graphite sur papier vélin, 31,10 x 19,90 cm, Musée Rodin, Paris

« Voilà comment Rodin procède, écrit Noël Clément-Janin (écrivain et critique d’art) en 1903. Muni d’une feuille de papier d’écolier posée sur un carton, et d’un crayon à la mine de plomb, – parfois d’une plume –, il fait prendre à son modèle une pose essentiellement instable, puis il dessine vivement sans quitter des yeux le modèle. La main va au petit bonheur [...]. Le maître n’a pas regardé [son dessin] une seule fois. En moins d’une minute cet instantané du dessin est pris [...]. Les repentirs sont nombreux [...]. Rodin alors y revient par des traits hâtifs qui s’emmêlent, mais où se trouve le trait juste [...]. Ce premier jet acquis, Rodin reprend son oeuvre, parfois la corrige d’un coup de crayon rouge, mais le plus souvent, c’est en la calquant qu’il la rectifie ».


Couple féminin, après 1896, assemblage d’un papier vélin

découpé et d’un dessin sur papier vélin, crayon au graphite et

aquarelle, 33,50 x 27,70 cm, Musée Rodin, Paris

Femme nue penchée sur une femme agenouillée vue de dos,

après 1896, crayon au graphite et aquarelle sur deux papiers

découpés, 34,50 x 15,00 cm, Musée Rodin, Paris

Découper et assembler


Auguste Rodin dans l’atelier de son assistant Henri Lebossé observant le travail sur le Monument à Victor Hugo, 1896

Les assistants mouleurs


Paul Cruet procédant au moulage d’Ugolin, tirage

photographique, 22,4 x 17,3 cm, coll. M F C J, Issy-les-

Moulineaux

EugèneDruet, Rodin dans son atelier au milieu de ses oeuvres en plâtre,

épreuve gélatino-argentique

Les mouleurs


Camille Claudel sculptant Vertumne et Pomone vers 1903

La taille directe


Coulée de la fonte chez Eugène Rudier, Gallica, BNF

Atelier de ciselure chez Rudier, à droite un bronze de Rodin, Gallica, BNF

Les fondeurs


b) Un lieu d’apprentissage

Charles Hippolyte Aubry, Portrait de Rodin en blouse de travail, vers 1862

- 1864, Rodin débute sa collaboration avec Albert-Ernest Carrier-Belleuse, sculpteur renommé du Second Empire. Dans son atelier, il réalise notamment des ornementations pour des décors d’architecture à Paris. Il le rejoint ensuite en Belgique.

- 1865, Rodin présente sa sculpture L’Homme au nez cassé au Salon. L’œuvre jugée fragmentaire est refusée.

- 1873, Rodin s’associe au sculpteur belge Antoine-Joseph Van Rasbourgh, un ancien employé de Carrier-Belleuse. Il participe à la décoration de bâtiments à Bruxelles tels que le Palais des Académies.


Collaboration avec Carrier-Belleuse et Van Rasbourgh

Bas-reliefs (1869), façade du théâtre des

Gobelins à Paris.

D’Alembert (1880), hôtel de ville de Paris, façade principale, premier étage

du pavillon gauche.

Les Sciences, bas-relief, Bruxelles,

palais des Académies.


Les célèbres élèves de Rodin : Antoine Bourdelle (1861-1929)

Tête d’Apollon ou Tête définitive sur grande base, 1900-1909,

Bronze, 67,3 x 21 x 28, Musée Bourdelle, Paris

Praticien chez Rodin

de 1893 à 1908

Antoine Bourdelle (1861-1929), Héraklès tue les oiseaux du lac Stymphale, 1909, Bronze, 250 x 237 x 104,5 cm, Musée des Beaux-Arts de Lyon



Antoine Bourdelle, Buste de Rodin, 1909, 90 x 63 x 57 cm, bronze, Musée Bourdelle, Paris

Michel-Ange, Moïse (détail), 1513-1515,

marbre, 235 cm, basilique Saint-Pierre-

aux-Liens, Rome.

François Pompon (1855-1933), Ours blanc, 1922, statue en pierre, 163 x 251 x 90 cm,

Musée d’Orsay, Paris


Praticien pour Rodin

1890 à 1895 et pour

Camille Claudel

jusqu’en 1914

François Pompon (1855-1933)


Camille Claudel (1864-1943)

William Elborne, Camille Claudel et Jessie Lipscomb

dans leur atelier du N° 117 de la rue Notre-Dame-des-

Champs, 1887

Elle entre comme

praticienne dans l’atelier

de Rodin en 1884


Camille Claudel (1864-1943), Jeune romain ou Mon frère, 1882-1883,

bronze, 28 x 20 x 18,5 cm, Musée Camille Claudel, Nogent-sur-Marne


L’influence de Rodin

Camille Claudel (1864-1943) :

- L’Homme penché, vers 1886, plâtre, 43,2 x 16,5 x 28cm

- Torse de femme accroupie, 1884-85

La Piscine, musée d'Art et d'Industrie André Diligent, Roubaix


L’influence sur Rodin

Camille Claudel, Jeune fille à la gerbe, avant 1887

Auguste Rodin, Galatée, 1889


Auguste Rodin, Masque de Camille Claudel, vers 1898, plâtre, 22,8 x 17,5 x 17,2 cm,

Musée Rodin, Paris

Camille Claudel, Buste d'Auguste Rodin, 1892, bronze, 40 x 24,6 x 28 cm, Musée

Rodin, Paris

Camille Claudel, Vertumne et Pomone, 1905, Marbre blanc sur socle en marbre rouge, 91

x 80,6 x 41,8 cm, Musée Rodin, Paris

L'Âge mûr ou la Destinée, ou Le Chemin de la vie, ou La

Fatalité, 1899, bronze, 121 x 181,2 x 73 cm, Musée Rodin,

Paris



2. L’atelier plutôt que la place publiquea) Les commandes publiques – Le Balzac

Honoré de Balzac (1799-1850),Écrivain français auteur de la

Comédie Humaine, ensemble de quatre-vingt-dix romans et

nouvelles parus de 1829 à 1855.Un des fondateurs de la Société

des gens de Lettres.

En 1891, la Société des gens de Lettres via Émile Zola commande une sculpture de Balzac à Rodin


Auguste Rodin, Monument à Balzac, 1897, bronze, 2,70 × 1,20 m, dans les

jardins du Musée Rodin

Représentation classique de l’écrivain avec ses attributs

Louis Simon Boizot (1743-1809), Jean Racine, 1787, marbre, 1,73 x 0,89 x 1,25

m, Musée du Louvre


Balzac étude de nu C, 1892, plâtre, 128,5 x 52 x 62 cm,

Musée Rodin, Paris


Balzac en robe de moine, vers 1893, plâtre, 107,5 x 53 x 39 cm, Musée Rodin,

Paris


Auguste Rodin (1840 -1917), Balzac tête au front dégagé et au menton fendu, dite tête H, vers 1894, plâtre, 27,8 x 23,8 x 26

cm, Musée Rodin, Paris

Balzac, étude de robe de chambre, 1897, plâtre et tissu enduit de plâtre, 148 x 57,5 x 42 cm, Musée Rodin, Paris


De gauche à droite :

- Balzac en redingote, 1891

- Balzac nu, 1892

- Balzac en robe de moine, 1893

- Balzac, étude drapée 1896


Les sculptures de Mr Rodin au Salon, in L'Illustration, 14 mai 1898

L’œuvre fait scandale au Salon de 1898, la commande est annulée

Elle sera coulée en bronze après la mort de l’artiste et exposée dans

l’espace public en 1939, sur le boulevard Raspail à Paris


b) Les expositions de Rodin – Le pont de l’Alma

Affiche de l’exposition “ Rodin ” au pavillon de l’Alma, 1900, Musée Rodin

M. Bauche, Rodin dans le Pavillon de

l'Alma, 1900


Harry C. Ellis, Rodin devant les vitrines du pavillon de l'Alma à Meudon, vers 1902


3. OUVERTURES VERS L’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN

a) Assemblage

b) Fragmentation : l’oeuvre morcelée

c) Agrandissement / réduction : l’échelle de l’oeuvre

d) Répétition / réutilisation de la figure

e) Le socle : avec ou sans, la question de la présentation

f) L’objet dans la sculpture

g) Le retour à l’Antique

h) Le mouvement


a) Assemblage

"L'assemblage est un procédé artistique qui consiste à assembler

divers objets découverts par l'artiste et mis en scène par celui-ci dans le cadre

d'une composition en trois dimensions." (source : Wikipédia)

C'est une pratique moderne dont Picasso est le premier représentant avec sa série

des Guitares en 1912.

Mains d’amants, av. 1904 – Plâtre surbrique. H. 13 x L. 21.4 X P. 10.6 cm,

Musée Rodin, Paris


Pablo Picasso (1881-1973), série des Guitares, 1912-1914.

Guitare, 1912, tôle découpée, fil de fer, 65 x 33 x 19 cm, Museum of modern art, New-York.Guitare, novembre 1913, papier, ficelle, 76,2 x 52,1 x 19,7 cm, Museum of modern art, New-Art.


Raoul Hausmann (1886 – 1971), Mechanischer Kopf, (Der Geist unserer Zeit (L'esprit de notre temps),Tête mécanique), 1919, socle: 110 x 40 x 40 cm hauteur de la cuve : 55 cm, 32,5 x 21 x 20 cm

Dadaïsme


Jean Tinguely (1925-1991), Méta-mécanique, Méta-mechanische Skulptur, 1955, Trépied en fer, tiges

et fils métalliques, 9 éléments métalliques de différentes couleurs, moteur électrique, 89 x 82 x 65 cm,

Musée Tinguely, Bâle


b) Fragmentation : l’œuvre morcelée

Technique qui consiste à diviser un objet en un grand nombre de

petits morceaux dans le but de les faire valoir en tant que tel ou de

les agencer de manière différente.

Abattis, têtes et pieds, plâtre, Musée

Rodin, Paris


Constantin Brancusi (1876-1957), La Muse endormie, 1910, Bronze doré, 16,5 x 26 x 18 cm, Centre

Pompidou, MNAM, Paris


Arman (1928-2005), Chopin’s Waterloo, 1962, Relief. Morceaux

de piano fixés sur panneau de bois, 186 x 302 x 48 cm, Centre

Pompidou, MNAM, Paris.

Série des « Colères »


Annette Messager (1943 - ), Mes vœux, 1989, épreuves

gélatino-argentiques, dimensions globales : 320 x

160 cm, Installation murale en ovale de photographies noir et blanc, 263 épreuves gélatino-argentiques encadrées sous verre maintenu par un papier adhésif noir et suspendues au mur par de longues ficelles, Centre Pompidou, MNAM,

Paris

c) Agrandissement / Réduction : l’échelle de l’oeuvre


Le Penseur (ou Le Grand Penseur), 1904, bronze, 1,80 x 0,98 x 1,45 m,

Musée Rodin, Paris

Rapport entre les dimensions réelles d'un objet (bâtiment, paysage) et celles

de sa représentation (carte, plan, maquette), ce qui permet, par

comparaison, d'évaluer un ordre de grandeur. En sculpture, on parlera du

rapport à l'échelle humaine.


César (1921-1998), Le Pouce, 1988, bronze doré, 6 m de haut,

Rond Point Pierre Guerre, Marseille, 8e


Claes OLDENBURG et Coosje Van BRUGGEN, La bicyclette ensevelie, Parc de la Villette, Paris, 1990, Acier, Aluminium, plastique, résine, peinture

polyuréthane. Installation sur 46 X 21,7 m.


Ron Mueck (1958- ), Couple sous un parasol, 2013, 300 x 400 x 350 cm, vue

de l’exposition à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris

Young Couple, 2013, 89 x 43 x 23 cm, vue de l’exposition à la Fondation

Cartier pour l’art contemporain, Paris


d) Répétition / réutilisation de la figure

La Voix Intérieure ou La Médiation, 1896, Plâtre, 147 cm x 76 cm x 55 cm, Musée

des Beaux-Arts, Marseille

Le Christ et la Madeleine, vers 1894, plâtre, Bois, Tissu, 84,5 x 74 x 44,2

cm, Musée Rodin, Paris


Andy Warhol (1928-1987), Boîtes de savon Brillo, 1964, boîtes de contre-

plaqué avec sérigraphie et acrylique, 43.2 x 43.2 x

35.6 cm, Musée des Beaux-Arts du Canada

Sol LeWitt, Incomplete Open Cube, 1974

Le « cube incomplet » permet 120 variations possibles d’une même figure.



Daniel Buren (1938- ), Les Deux Plateaux dit Les Colonnes Buren, 1986, marbre

blanc et noir, plan d'eau, Cour d'honneur du Palais-Royal, Paris

La Pensée, vers 1895, marbre, 74,2 x 43,5 x 46,1 cm, Musée

Rodin, Paris

e) Le Socle : avec ou sans, la question de la présentation


Constantin Brancusi (1876-1957), Maïastra, 1910-12, marbre blanc, 56 cm de haut, socle en pierre, 178 cm de haut, Musée d'Art Moderne de New York.


Carl André (1935- ), 44 Tin Square, 1975, Assemblage au sol de 144 carrés d'étain par rangées de 12, étain, 367 x 367 cm ; Chaque carré : 30,5 x 30,5 cm, Paris,

Musée national d'art moderne



Do-Ho-Suh, Public figures (personnes connues), 1998-99, fibre de verre, résine, structure en métal, 304 x 274 x 213 cm,

Parc du Metrotech Center, New York.

Assemblage : Petite Faunesse et coupe en métal -

après 1895. Plâtre et Bronze. H. 17,6 x L. 15 x 26,6 cm.

Naissance de Venus dans un Vase Tubulaire. Plâtre - terre cuite.

f) L’objet dans la sculpture



Alberto Giacometti (1901 – 1966), Table (La table surréaliste), 1933, plâtre, 148,5 x 103 x 43 cm, Centre Pompidou, Paris


Marcel DUCHAMP (1887 – 1968), Fontaine ou l'Urinoir, 1917/1964, original perdu réalisé en 1917 à New York. La réplique a été réalisée sous la direction de Marcel Duchamp en 1964 par la Galerie Schwarz, Milan et constitue la 3e version.Faïence blanche recouverte de glaçure céramique et de peinture, 63 x 48 x 35 cm, Centre Pompidou, Paris.


Daniel SPOERRI (1930), Le petit déjeuné de Kichka I, série des « Tableaux Pièges », 1960, objets fixés sur panneaux de bois, chaise, 36,5 x 69,5 x 64,5 cm, Museum Of Modern Art, New York.


g) Le retour à l’Antique

Auguste Rodin (1840 -1917), L'Âge d'Airain, 1877, Bronze,H. 180,5 cm ; L. 68,5 cm ; P. 54,5 cm, Musée Rodin, Paris


Anne et Patrick Poirier, Jupiter et Encelade, 1982, 5 pierres romaines, marbre de Carrare, calcaire et bronze gravé, 310x125x105 cm.

Terrasse du musée

Anne et Patrick Poirier - Memoria historiae (1990)


Présence Panchounette, L’art à tout casser, 1990, Paris,

MAMVP – d’après le Discobole de Myron, vers 450 av. J.-C.


Jeff Koons, Gazing Ball (Centaur and Lapith

Maiden), 2013 – d’après le fronton ouest du temple de Zeus à Olympie, 472-

457 av. J.-C.

L’homme qui marche, 1907, bronze, 213,5 x 71,7 x 156, 5 cm, Musée

Rodin, Paris


h) Le Mouvement

Alberto Giacometti (1901-1966, Suisse), L’homme qui marche I, 1960, bronze, 183 x 25.5 x 95 cm, Collection des œuvres d’art de l’UNESCO



Gilbert et Georges,Singing Sculpture, 1969

htps:ppwww.youtube.compwatch?vvTCsuHpi2gcGY

Alexander Calder (1898 – 1976), Mobile sur deux plans, 1962,Tôle d'aluminium et fils d'acier peints, 200 x 120 x 110 cm, Centre Pompidou, Paris


Documents

Séquence 1 – Séance 7 Auguste Rodin (1840-1917) Réception ... · Séquence 1 – Séance 7 Auguste Rodin (1840-1917) Les acteurs de l’atelier en fonction des différentes phases