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John Williams | London Symphony Orchestra | Frank Strobel | Vendredi 15 mars 2013 VENDREDI 15 MARS – 20H John Williams Jurassic Park Thème Les Dents de la mer (Suite) Thème du requin En mer et Fugue de la cage du requin La Liste de Schindler N° 2 : Ville juive N° 1 : Thème Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Suite) • Extraits n° 1, 3, 4 Les Aventuriers de l’arche perdue La Marche des aventuriers entracte John Williams Hook Vol vers le Pays imaginaire La Guerre des mondes La Fuite de la ville Épilogue Rencontres du troisième type Extraits L’Empire du soleil La nouvelle vie de Jim Le Terminal L’Histoire de Viktor Navorski E. T. Aventures sur terre London Symphony Orchestra Frank Strobel, direction Ce concert bénéficie du soutien de Canon Fin du concert vers 22h.

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John WilliamsJurassic Park ThèmeLes Dents de la mer (Suite) Thème du requin • En mer et Fugue de la cage du requinLa Liste de Schindler N° 2 : Ville juive • N° 1 : ThèmeIndiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Suite) • Extraits n° 1, 3, 4Les Aventuriers de l’arche perdue La Marche des aventuriers

entracte

John WilliamsHook Vol vers le Pays imaginaireLa Guerre des mondes La Fuite de la ville • ÉpilogueRencontres du troisième type • ExtraitsL’Empire du soleil La nouvelle vie de JimLe Terminal L’Histoire de Viktor NavorskiE. T. Aventures sur terre

London Symphony OrchestraFrank Strobel, direction

Ce concert bénéficie du soutien de Canon

Fin du concert vers 22h.

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VENDREDI 15 MARS, 20HSALLE PLEYEL

Hommage à John Williams

John WilliamsMusiques extraites des films de Steven Spielberg Star Wars, Jurassic Park, La Liste de Schindler, Indiana Jones, La Guerre des mondes, L’Empire du soleil…

London Symphony OrchestraFrank Strobel, direction

SAMEDI 16 MARS, 11HCLASSIC LAB

Musique et cinéma : les grands chefs-d’œuvreAvec les Étudiants du Conservatoire de Paris, Lucie Kayas et Benoît Faucher

Le Classic Lab se déroule à La Bellevilloise,

19-21 rue Boyer, 75020 Paris

MERCREDI 20 MARS, 20H

Hollywood, mon amour

Marc Collin, direction artistique et claviersGuillaume Magne, guitareOliver Smith, basseSébastien Brun, batterieLiset Alea, chantÉlodie Frégé, chant

JEUDI 21 MARS, 20H

Film noir

Musiques de films de Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick, Otto Preminger, Orson Welles, Billy Wilder, Robert Wise...

Stéphan Oliva, pianoPhilippe Truffault, création vidéo

VENDREDI 22 MARS, 20HCINÉ-CONCERT

Le Cuirassé Potemkine

Film muet de Sergueï EisensteinMusique de Michael Nyman

Michael Nyman BandMichael Nyman, piano

SAMEDI 23 MARS, 20HDIMANCHE 24 MARS, 19H

French Touch (création)

Musiques de François de Roubaix, Michel Magne, Francis Lai, Jean-Claude Vannier, Philippe Sarde, Michel Legrand, Raymond Lefèvre, Vladimir Cosma…

Fred Pallem & Le Sacre du tympan

DIMANCHE 24 MARS, 16H30

Alexandre Desplat et Traffic quintet

Quai de scènes (création de

Dominique Lemonnier)

Dominique Lemonnier,

conception et réalisation

Alexandre Desplat, musiques

Ange Leccia, création vidéo

Stéphane Vérité, scénographe

Traffic Quintet

avec la participation

exceptionnelle d’Alain Planès,

piano & Alexandre Desplat,

percussions, flûtes

MARDI 26 MARS, 20H

Un air de déjà vu (création)Chansons du cinéma français

Alex Beaupain

MERCREDI 27 MARS, 15HJEUDI 28 MARS, 10H ET 14H30SPECTACLE JEUNE PUBLIC

Filopat et CieFilms d’animation de Günter Rätz

David Sire, voix, guitarePierre Caillot, percussions

VENDREDI 29 MARS, 20H

De Nino Rota à Ennio Morricone

Giovanni Mirabassi Trio

Cycle Musique et cinéma Du 15 au 29 mars à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel

VENDREDI 22, SAMEDI 23

ET DIMANCHE 24 MARSCITÉSCOPIE

Musique et cinéma

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vendredi 15 mars

Le LSO : quand l’orchestre fait son cinéma

Le London Symphony Orchestra et le cinéma : voilà une histoire d’amour qui se poursuit, presque sans nuage, depuis quatre-vingt-dix ans et plus de deux cents films — et ce n’est pas fini. L’idylle se noue dès les années vingt : sous la direction du compositeur anglais Eugène Goossens, l’orchestre londonien fondé en 1904, premier orchestre salarié de la capitale anglaise, accompagne sur scène des films muets parmi lesquels on peut citer Les Trois Mousquetaires (Fred Niblo, 1921), Les Nibelungen (Fritz Lang, 1924), The Constant Nymph (Adrian Brunel, 1927) ou encore La Vie de Beethoven (Fritz Kortner, 1927).

Toutefois, le mariage ne sera réellement célébré (et pleinement consommé) qu’en 1934. C’est le grand Alfred Hitchcock lui-même qui sollicite les services de la prestigieuse phalange symphonique pour L’homme qui en savait trop, avec Leslie Banks et l’inoubliable Peter Lorre, dans le rôle de l’infâme terroriste. Comme souvent dans les films de Hitchcock, la bande-son y est essentielle : le réalisateur la hisse au rang de véritable personnage, adjuvant à la fois narratif et émotionnel du film. Le climax du film se passe au Royal Albert Hall : le LSO y joue la Storm Cloud Cantata, écrite pour l’occasion par le compositeur australien Arthur Benjamin. Dans le public, un chef d’état étranger, cible de l’infâme terroriste précité. L’orchestre lui-même joue un rôle de grande importance, et notamment son cymbalier, dont l’unique coup de cymbales doit camoufler le coup de feu meurtrier.

Après ces débuts en fanfare, le LSO participera à la production d’un à deux films par an jusqu’en 1939. L’entrée en guerre marque le début d’une période d’intense activité cinématographique pour l’orchestre. Deux films en 1940, cinq en 1941, trois en 1942, six en 1943, sept en 1944, neuf en 1945 ! Films de propagande pour l’essentiel, ils sont mis en musique par les compositeurs les plus éminents de la scène britannique d’alors : Ralph Vaughan Williams, William Walton, Noël Coward. Quelques chefs-d’œuvre voient le jour : citons 49e Parallèle (1941) de Michael Powell et Emeric Pressburger ou le Henry V (1944) de Laurence Olivier – qui devait renforcer le moral des troupes.

En 1946, le LSO devient lui-même sujet d’un film exclusivement musical : Instruments of the Orchestra. Sur une musique de Benjamin Britten, The Young Person’s Guide to the Orchestra, ce documentaire est l’œuvre du directeur musical des Studio Korda, Muir Mathieson. Compositeur et arrangeur, Mathieson fut pendant près de vingt ans l’artisan de la starification de l’orchestre, qu’il considère comme « l’orchestre parfait pour le cinéma ». Jusqu’au milieu des années 1950, il continuera à le diriger dans près d’une dizaine de bandes originales par an – de tous genres et de qualités fort diverses –, et notamment dans trois partitions du grand Bernard Herrmann.

Cette période riche en émotions prend fin avec la naissance, en 1955, d’un nouvel orchestre spécifiquement destiné à l’industrie cinématographique : composé de musiciens de session, le Sinfonia of London est plus souple dans son fonctionnement et remplace très rapidement le LSO au générique des productions britanniques. En guise d’adieux à son public, le LSO reprend le rôle qui avait fait sa gloire, dans le remake américain de L’homme

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qui en savait trop (réalisé par Hitchcock lui-même avec James Stewart et Doris Day), pour lequel Bernard Herrmann s’empare de la partition d’Arthur Benjamin.

Pendant plus de vingt ans, le LSO délaissera les salles obscures, à quelques rares exceptions près – dont un film remarquable de Ken Russell sur Tchaïkovski, La Symphonie pathétique (Music Lovers), en 1969. Jusqu’à ce que, en 1977, un compositeur américain peu connu ne le contacte pour enregistrer la musique d’une petite production de science-fiction improbable : Star Wars. Avec cette partition ambitieuse – une musique symphonique aux accents post-romantiques et à la palette orchestrale rutilante – qui accompagne le film de bout en bout sans discontinuer, l’orchestre renoue avec la starification et enchaîne depuis les succès à la pelle. Impressionné par sa souplesse et son professionnalisme – les séances d’enregistrement sont d’une efficacité exemplaire, et deux journées suffisent parfois à mettre en boîte deux heures de musique –, John Williams contribuera avec la phalange londonienne à certains des plus grands blockbusters de ces trente dernières années : outre la série des Star Wars, ils signent ensemble les musiques de tous les films de Spielberg, celles de Superman ou plus récemment de Harry Potter.

La qualité du travail cinématographique du LSO fait des émules, et ce sont bientôt tous les compositeurs de film qui se précipitent à Londres : Michel Legrand, Bill Conti, Philippe Sarde, Maurice Jarre, James Horner, Georges Delerue, Henry Mancini, Elmer Bernstein, Joe Hisaishi, Vladimir Cosma, Michel Colombier… Plus près de nous, Alexandre Desplat fait depuis 2003 de moins en moins d’infidélités au LSO.

Jérémie Szpirglas

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vendredi 15 mars

John Williams et le cinéma de Steven Spielberg

« John, tu es la chose la plus importante qui soit advenue dans ma carrière, et pour cela, je tiens à te remercier. »

Steven Spielberg à John Williams lors d’une master-classe à l’American Film Institute, 2011.

En 1974 se produit la rencontre entre le jeune réalisateur Steven Spielberg (26 ans) et le compositeur déjà expérimenté John Williams, pour Sugarland Express (1974). Spielberg s’est fait connaître par un téléfilm tourné en deux semaines et très vite devenu « culte », surtout en Europe, après sa sortie en salles dans une version plus longue : Duel (1971). John Williams, quant à lui, est un jazzman reconnu, pianiste, compositeur et chef d’orchestre ; à son actif, il a de nombreuses séries TV, ainsi que des films « postmodernes » qui revisitent de façon décalée les codes des genres : films noirs (À bout portant, Le Privé), westerns (John Wayne et les cow-boys, Le Fantôme de Cat Dancing), adaptation de comédie musicale (Un violon sur le toit).

Sugarland Express s’inscrit dans un renouvellement du cinéma américain, loin des studios (c’est un film de couple en cavale, un road movie en décors naturels, portrait social de l’Amérique en crise). Williams, lui, écrit des mélodies country à l’harmonica et à la guitare électrique, dialoguant avec le lyrisme parfois inquiet des cordes ou avec la menace jazzy des cuivres et des percussions. Ce mélange de tons et de genres, conjugué à la cohérence formelle du spectacle et de ses effets, porte déjà la matrice de toute l’œuvre future du tandem Spielberg-Williams : plus de quarante films pour le cinéma ou la télévision, en quarante ans d’une collaboration fusionnelle. L’aventure de cette complicité légendaire se poursuit comme chacun sait avec le succès planétaire des Dents de la mer (1975), des Aventuriers de l’arche perdue (1981) et d’E. T. (1982)… Il se maintient jusqu’à aujourd’hui, car John Williams, officiellement retraité, ne fait exception que pour les films de Spielberg.

Les musiques de John Williams pour le cinéma ont pulvérisé les records de ventes d’albums, dans des versions originales ou remaniées. Elles se donnent dans les salles de concerts du monde entier, accompagnées ou non de productions du compositeur en dehors du cinéma (concertos, marches olympiques). Elles ont fait l’objet d’études savantes et de thèses universitaires. Et pourtant, comme c’est le cas pour les films de Steven Spielberg, leur popularité a souvent contribué à masquer leur richesse, leur éclectisme et leur complexité. Certes, pour les jeunes spectateurs du monde entier, même ceux qui ignorent les noms de leurs créateurs, le « thème d’Indiana Jones » est immédiatement identifiable, synonyme d’excitation et d’action, et celui d’E. T. fait naître immédiatement une émotion mêlée de joie intense. En cela, le prolongement du symphonisme hollywoodien classique par l’art de John Williams assure au compositeur une longévité triomphale. Mais son inventivité ne se limite pas à cette tradition. Son « classicisme » opère un usage du leitmotiv et du crescendo chromatique selon Wagner, des orchestrations se nourrissant de Beethoven à Mahler… mais aussi de la musique contemporaine, notamment anglo-saxonne (Copland, Holst, Varèse). Les dissonances de la musique atonale et des

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compositions sérielles, a priori destinées à une élite savante dans les salles de concert, sont présentes dans les partitions audacieuses des Dents de la mer, de Jurassic Park ou de La Guerre des mondes. Le jazz originel de ses débuts fait des réapparitions ludiques dans la musique de Arrête-moi si tu peux ou Les Aventures de Tintin.

Les films de Spielberg ne sont pas tous héroïques, loin de là. La musique de Williams accompagne aussi les faces plus sombres de cet univers. L’élégie de la civilisation contemporaine et de la barbarie de l’histoire récente imprègne le lyrisme écorché de L’Empire du soleil, La Liste de Schindler ou Il faut sauver le soldat Ryan. La grandeur épique des grands mythes se mêle à l’angoisse technologique des temps modernes dans Minority Report ou A. I., intelligence artificielle. Sans oublier que ce cinéma comme cette musique peuvent jouer la carte du pastiche et de la citation moqueuse du cinéma passé, dans Hook ou 1941.

On a tendance à oublier que toute l’histoire de la musique est faite d’emprunts et de réappropriations plus ou moins conscientes. Ceci dit, l’immense apport de John Williams, à travers sa collaboration avec Steven Spielberg, dépasse largement cette énumération d’influences et d’inspirations. Il exprime la quintessence de la musique de film, en tant qu’hybridation et synthèse de toutes les formes musicales préexistantes, pour produire une création nouvelle qui se marie aux images et aux sons du cinéma. Le choix de l’orchestration et des lieux d’enregistrement, la découverte d’un espace sonore inédit avec les progrès de la sonorisation des salles, l’obstination à ne jamais se répéter font partie de l’art de John Williams. Il persiste à créer ses mélodies au piano, à l’aide d’un crayon et d’une feuille de papier, mais n’hésite pas à recourir à toutes les innovations technologiques pour produire des sons originaux.

Ce qu’il y a de plus profond peut-être, dans l’art conjugué du cinéaste et du compositeur, est leur façon d’aller puiser dans notre inconscient collectif des peurs et des émerveillements qui, pour nous paraître familiers, gardent l’attrait de la surprise permanente. Par la magie de leurs films, ils ont contribué à façonner la mythologie d’aujourd’hui. Une mythologie qui, nous n’en doutons pas, se transmettra aux générations futures, à l’instar de la musique extra-terrestre de John Williams, que François Truffaut lui-même, dans le rôle de l’expert scientifique, décryptait dans Rencontres du troisième type.

Nguyen Trong BinhCommissaire de l’exposition Musique et Cinéma, le mariage du siècle ?, à la Cité de la musique, du 19 mars au 18 août 2013.

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biographies

PUB MUSIQUE ET CINEMA

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LG aime le Cinéma

et apporte son soutien à l’exposition Musique & Cinéma, le mariage du siècle ?

LG démontre depuis de nombreuses années son engagement envers le 7e art. En effet, la marque est partenaire officiel de nombreux festivals, dont le Festival de Cannes, le plus grand et le plus médiatisé des Festivals de cinéma au Monde. LG et l’univers du cinéma partagent de nombreuses valeurs communes : innovation, création, rêve, émotions…

LG s’est toujours engagé à faire vivre une expérience de divertissement unique grâce à une gamme étendue de produits « Home Cinema » et nouvelles générations de téléviseurs CINEMA 3D SMART TV.

LG est également partenaire du Forum des Images et de ses festivals : Séries Mania, le Carrefour de l’Animation et le MashUp Film Festival. Le Forum des images est un haut lieu du cinéma situé en plein centre de Paris qui reçoit plus de 320 000 spectateurs chaque année. LG et le Forum des Images se sont par ailleurs associés pour lancer l’application « Forum des images », la première application de culture cinématographique pour télévision connectée, disponible sur la Smart TV LG. L’application « Forum des images » est le fruit d’une collaboration visant à mettre à disposition du grand public l’univers du cinéma. Le téléspectateur peut ainsi découvrir des contenus rares proposés par le Forum des images sur les écrans Smart TV LG. Il navigue notamment entre des films, des entretiens de personnalités reconnues dans le milieu cinématographique et l’actualité de la programmation du Forum des images.

En dehors de ces partenariats avec les festivals de cinéma LG s’est également associé avec de nombreuses salles de cinéma (MK2 et CGR), ainsi qu’avec différents films tels qu’Avatar ou les deux volets du film Largo Winch.

www.lg.com/fr

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STUDIOCANAL s’associe à l’exposition Musique & Cinéma, le mariage du siècle ?

STUDIOCANAL est un studio de cinéma européen, filiale du Groupe CANAL+.

En France, STUDIOCANAL distribue une vingtaine de films par an. Ainsi, sortiront cette année sous sa bannière, des films comme Place Beyond the Pines de Derek Cianfrance, l’Écume des Jours de Michel Gondry, Casse-tête chinois de Cédric Klapisch ou encore le film des frères Coen, Inside Llewyn Davis…

Avec plus de 5 000 films dans son catalogue, ce sont autant de musiques que STUDIOCANAL diffuse dans le monde entier. Et la musique est une activité à part entière chez STUDIOCANAL qui gère 12 000 partitions de musique, de films notamment.

Aussi, était-il évident de nous associer à cette belle idée de réunir dans une même exposition la musique et le cinéma. De nombreux extraits de films de notre catalogue seront ainsi diffusés tout au long de l’exposition, comme le troisième homme, de Carol Reed, le Mépris de Jean Luc Godard, César et Rosalie de Claude Sautet, le Roi et l’Oiseau de Paul Grimault…

Enfin, la Cité de la musique présentera en exclusivité des éléments de décors du film de Michel Gondry, l’Écume des Jours, avec notamment un tourne disque bien particulier qui donnera un aperçu aux visiteurs de l’inventivité et l’originalité de ce film événement !

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Musique et cinéma : les derniers nés d’un mariage réussi

Une trentaine de films seront proposés ce samedi 30 marspar une quinzaine d’institutions – écoles, universités, lieux de résidences, de recherche ou de stages. L’idée de cette manifestation organisée par le CNC est de donner un aperçu des collaborations fructueuses qui peuvent exister entre jeunes réalisateurs et compositeurs.D’une durée de quatre à trente minutes, ces travaux sont essentiellement des fictions ou des films d’animation.

Nécessairement subjective, cette sélection sur un total de près de cent vingt films, s’est attachée à montrer des œuvres dans lesquelles l’adéquation entre la musique et les autres composantes du film est manifeste. La qualité musicale a bien entendu été prise en compte, au travers des esthétiques les plus variées : des partitions inspirées des musiques savantes aux musiques du monde, aux improvisations jazz, à la pop, au rock et à l’électronique. La forte présence de la musique n’a pas été un critère de choix, sauf quand elle se limitait aux génériques de début et de fin…

Plusieurs des films accordent une véritable place à la musique en tant que sujet. Parfois, la fiction met en scène un personnage de musicien. D’autres empruntent la forme de la comédie musicale.

En conclusion à cette journée, sera projeté l’Assassinat du Duc de Guise (1908) un film de Charles Le Bargy, et André Calmettes, pour lequel le plus jeune de nos compositeurs, Camille Saint-Saëns a composé la première musique de film.

En fonction de la disponibilité des équipes d’encadrement, des réalisateurs et des compositeurs, chaque film fera l’objet d’une courte présentation.Ce voyage au cœur de la jeune création illustrera l’inventivité et la vivacité des collaborations entre réalisateurs et compositeurs d’aujourd’hui.

samedi 30 mars 2013 de 10h à 21hCité de la musique / Amphithéâtre 221 avenue Jean-Jaurès 75019 Paris

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Une trentaine de films seront proposés ce samedi 30 marspar une quinzaine d’institutions – écoles, universités, lieux de résidences, de recherche ou de stages. L’idée de cette manifestation organisée par le CNC est de donner un aperçu des collaborations fructueuses qui peuvent exister entre jeunes réalisateurs et compositeurs.D’une durée de quatre à trente minutes, ces travaux sont essentiellement des fictions ou des films d’animation.

Nécessairement subjective, cette sélection sur un total de près de cent vingt films, s’est attachée à montrer des œuvres dans lesquelles l’adéquation entre la musique et les autres composantes du film est manifeste. La qualité musicale a bien entendu été prise en compte, au travers des esthétiques les plus variées : des partitions inspirées des musiques savantes aux musiques du monde, aux improvisations jazz, à la pop, au rock et à l’électronique. La forte présence de la musique n’a pas été un critère de choix, sauf quand elle se limitait aux génériques de début et de fin…

Plusieurs des films accordent une véritable place à la musique en tant que sujet. Parfois, la fiction met en scène un personnage de musicien. D’autres empruntent la forme de la comédie musicale.

En conclusion à cette journée, sera projeté l’Assassinat du Duc de Guise (1908) un film de Charles Le Bargy, et André Calmettes, pour lequel le plus jeune de nos compositeurs, Camille Saint-Saëns a composé la première musique de film.

En fonction de la disponibilité des équipes d’encadrement, des réalisateurs et des compositeurs, chaque film fera l’objet d’une courte présentation.Ce voyage au cœur de la jeune création illustrera l’inventivité et la vivacité des collaborations entre réalisateurs et compositeurs d’aujourd’hui.

samedi 30 mars 2013 de 10h à 21hCité de la musique / Amphithéâtre 221 avenue Jean-Jaurès 75019 Paris

John Williams

Compositeur américain parmi les plus

célèbres de notre époque, John Williams a

remporté cinq Oscars, vingt-et-un Grammy

Awards, quatre Golden Globes, trois Emmy

Awards et sept British Academy Awards

(BAFTA). Principalement connu pour sa

musique de films et de cérémonies, il est

également un remarquable compositeur

de pièces de concert doublé d’un grand

chef d’orchestre. Largement

récompensées, ses compositions pour Les

Dents de la mer, E. T., La Liste de Schindler

ou la série des Indiana Jones ont eu les

honneurs de nombreux enregistrements

devenus best-sellers, sa bande originale de

La Guerre des étoiles ayant par ailleurs

transformé le paysage de la musique de

film hollywoodienne jusqu’à en devenir

une icône de la culture américaine. John

Williams a été le compositeur et le

directeur musical d’environ quatre-vingts

films, dont Il faut sauver le soldat Ryan,

Amistad, Sept ans au Tibet, Le Monde

perdu, Rosewood, Sleepers, Nixon, Sabrina,

La Liste de Schindler, Jurassic Park,

Maman j’ai raté l’avion, Horizons lointains,

JFK, Hook ou la Revanche du capitaine

Crochet, Présumé innocent, Always, Né un

4 juillet, la trilogie des Indiana Jones,

Voyageur malgré lui, L’Empire du soleil, Les

Sorcières d’Eastwick, la trilogie de La

Guerre des étoiles, Superman, Rencontres

du troisième type, Les Dents de la mer,

Goodbye Mr. Chips et les trois premiers

volets d’Harry Potter. John Williams a reçu

de nombreux disques d’or et de platine, et

sa bande originale de La Liste de Schindler

lui a valu un Oscar ainsi qu’un Grammy

Award. En 2000, lors de la ShoWest

Convention, il s’est vu remettre le titre de

« Maestro de l’année » par l’Association

Nationale des Directeurs de Théâtre des

États-Unis. Né à New York, John Williams

s’est établi à Los Angeles avec sa famille

en 1948. Il a complété sa formation à

l’université de Californie UCLA par des

cours privés de composition avec Mario

Castelnuovo-Tedesco. Après son service

dans l’armée de l’air, il est retourné à New

York où il a étudié le piano à la Juilliard

School avec Rosina Lhevinne. Toujours à

New York, il a travaillé en tant que pianiste

de jazz dans des clubs et pour des

enregistrements. Il est ensuite reparti pour

Los Angeles, où il a commencé sa carrière

dans l’industrie cinématographique,

travaillant avec des compositeurs tels que

Bernard Herrmann, Alfred Newman et

Franz Waxman. Il a continué de composer

pour de nombreux programmes télévisés

dans les années 1960, une activité pour

laquelle il a été récompensé depuis par

trois Emmy Awards. En janvier 1980, John

Williams a été nommé à la tête

du Boston Pops Orchestra ; il était le

dix-neuvième chef depuis la fondation de

l’ensemble en 1885. Après son départ en

retraite en décembre 1993, il devient chef

lauréat de l’orchestre, et est aujourd’hui

artiste en résidence à Tanglewood. Ses

nombreuses compositions de concert

comptent une symphonie, une Sinfonietta

pour ensemble de vents, un Concerto pour

violoncelle créé par Yo-Yo Ma et le Boston

Symphony Orchestra à Tanglewood en

1994, un Concerto pour flûte et un

Concerto pour violon enregistrés par le

London Symphony Orchestra, un Concerto

pour clarinette, un Concerto pour tuba,

ainsi qu’un Concerto pour trompette créé

par l’Orchestre de Cleveland et son

trompettiste solo Michael Sachs en

septembre 1996. Son concerto pour

basson The Five Sacred Trees, créé par

l’Orchestre Philharmonique de New York

et son premier basson Judith LeClair en

1995, a été enregistré chez Sony Classical

par John Williams avec LeClair et le

London Symphony Orchestra. On lui doit

encore le célèbre thème des NBC News

The Mission, Liberty Fanfare pour la

ré-inauguration de la statue de la Liberté,

We’re Lookin’ Good! composé pour les

Jeux olympiques spéciaux de 1987, les

hymnes de quatre Jeux olympiques (1984,

1988, 1996 et 2002) ainsi que la musique

de la cérémonie d’investiture du président

Barack Obama en janvier 2009. On notera

également Seven for Luck, cycle de sept

mélodies pour soprano et orchestre sur

des textes de Rita Dove (récompensée du

titre de « US Poet Laureate »), donné en

première mondiale en 1998 par la soprano

Cynthia Haymon et le Boston Symphony

Orchestra sous sa direction. John Williams

a mené le Boston Pops Esplanade

Orchestra lors de tournées nationales en

1985, 1989 et 1992, ainsi qu’au Japon en

1987, 1990 et 1993. Ayant dirigé le Boston

Symphony Orchestra au Symphony Hall de

Boston et à Tanglewood, John Williams

s’est également produit en tant que chef

invité avec de nombreux orchestres de

renom dont le London Symphony

Orchestra, les orchestres de Cleveland et

Philadelphie, les orchestres symphoniques

de Chicago, Pittsburgh, Dallas et San

Francisco, et le Los Angeles Philharmonic.

Il est docteur honoraire de quatorze

universités américaines, parmi lesquelles

le Berklee College of Music à Boston, le

Boston College, la Northeastern University

(Boston), la Tufts University (Sommerville

et Medford, Massachusetts), la Boston

University, le New England Conservatory

of Music et la University of Massachusetts

à Boston. Le 23 juin 2000, il a été le

premier à être intronisé au Hollywood

Bowl Hall of Fame, et est également

récipiendaire des Kennedy Center Honors

en 2004.

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Frank Strobel

Grâce à son sens musical hors du commun,

son expertise technique et son

investissement sans failles, Frank Strobel

est devenu l’un des plus éminents chefs

d’orchestre dans le domaine de la musique

de films. Sa solide connaissance du

répertoire classique, romantique et

moderne alliée à une longue expérience en

tant que chef, arrangeur, éditeur ou

producteur font de lui un spécialiste

particulièrement recherché de ce pan

riche (quoique méconnu) de la musique

orchestrale. Son nom est associé de près à

celui du compositeur Alfred Schnittke,

dont il a créé la partition accompagnant le

film Les Derniers Jours de Saint-

Pétersbourg (Poudovkine) à l’Alte Oper de

Francfort en 1992. Il a également

enregistré sa partition pour Le Maître et

Marguerite avec l’Orchestre

Philharmonique de Moscou, et a donné la

première russe du Concerto grosso n° 5

aux côtés de Gidon Kremer et du Russian

National Orchestra. À la demande du

compositeur, Frank Strobel a arrangé

dix-sept de ses musiques de film en suites

orchestrales, par la suite enregistrées et

publiées en quatre CD sous le label

Capriccio/Phoenix en partenariat avec

Deutschlandradio Kultur. Ces gravures,

dont les deux premières parutions ont été

récompensées en 2005 et 2006 d’un Preis

der deutschen Schallplattenkritik, ont reçu

un accueil très chaleureux. En plus de son

travail d’édition et de direction des

musiques originales accompagnant les

films muets, Frank Strobel travaille à

l’arrangement et à l’interprétation de

nouvelles partitions. Parmi les grands

classiques sur la musique desquels il s’est

penché, signalons Le Cuirassé Potemkine,

Ivan le Terrible, Alexandre Nevski, Octobre

(Eisenstein), Faust, Nosferatu, Tabou

(Murnau), Le Chevalier à la rose (Wiene),

Les Cheveux d’or (Hitchcock), Intolérance

(Griffith), Loulou (Pabst), Les Nibelungen,

Docteur Mabuse, Metropolis (Lang), Berlin :

Symphonie d’une grande ville (Ruttmann),

La Nouvelle Babylone (Kozintsev,

Trauberg), Richard Wagner (Froelich), et

plusieurs films de Charlie Chaplin (La Ruée

vers l’or, Le Kid, Les Lumières de la ville,

Les Temps modernes, Le Cirque). En 2003,

il publie la reconstruction de la bande

originale d’Alexandre Nevski (Prokofiev),

qu’il a par la suite dirigée au Théâtre du

Bolchoï et enregistrée (le disque ayant

reçu un Preis der deutschen

Schallplattenkritik en 2004). Il a

également dirigé la musique du Chevalier

à la rose restauré et projeté au Semper

Oper de Dresde en 2006 puis ailleurs en

Europe. Un enregistrement réalisé avec la

Staatskapelle de Dresde est disponible en

DVD. Frank Strobel a joué un rôle essentiel

dans la restauration de Metropolis et des

Nibelungen et des partitions de Gottfried

Huppertz qui accompagnent ces films. Il a

dirigé la première mondiale de la nouvelle

version de Metropolis lors de l’édition 2010

du Festival du Film de Berlin et celle

d’Octobre en 2012. Il a également travaillé

sur de nombreux films et téléfilms

allemands, américains ou britanniques,

parmi lesquels Blueprint, La Chanson du

sombre dimanche (Schübel), Meschugge

(Levy), La Papesse Jeanne (Wortmann), À

nous la victoire (Huston), Manuel du jeune

empoisonneur (Ross). Frank Strobel

collabore avec les orchestres

symphoniques de la Radio de Berlin, la

Radio Finlandaise, la Radio de Hesse

(Francfort), la MDR (Leipzig) et la NDR

(Hanovre), l’Orchestre Philharmonique de

Radio France, les orchestres

philharmoniques de Monte Carlo,

Luxembourg et Oslo, l’Orchestre National

de Lyon. Il s’est produit à la Philharmonie

de Cologne, au Konzerthaus de Vienne et

aux Jardins de Tivoli (Copenhague). Frank

Strobel a fait cette saison ses débuts au

Barbican Centre de Londres dans le

programme présenté ce soir. Il se produit

avec John Williams et l’Orchestre

Symphonique de Göteborg, donne la

musique d’Harry Potter avec l’Orchestre

Symphonique de la Radio de Berlin, La

Ruée vers l’or avec l’Orchestre

Symphonique de la MDR, Le Kid et Charlot

et le Masque de fer avec l’Orchestre

Symphonique de la Radio Finlandaise,

2001 : l’Odyssée de l’espace avec

l’Orchestre Symphonique de la NDR et

l’Orchestre Philharmonique de Bruxelles à

Cologne, Hanovre et au Bozar de Bruxelles,

la version restaurée de Richard Wagner en

création mondiale au Festspielhaus de

Baden-Baden… En 1997 et 1998, Frank

Strobel est chef principal du Deutsches

Filmorchester Babelsberg de Potsdam. Il

est depuis 2000 directeur artistique du

European FilmPhilharmonic Institute de

Berlin, qui contribue à la diffusion de la

musique de films et à la mise en œuvre de

concerts qui lui sont destinés à travers le

monde. Il a participé à de nombreux

festivals de musique (Vienne, Hong Kong,

Belin). Plusieurs projets de Frank Strobel

ont eu les honneurs du DVD, parmi

lesquels Metropolis, La Nouvelle Babylone

et Le Chevalier à la rose.

London Symphony Orchestra

Considéré comme l’un des meilleurs

orchestres actuels, le London Symphony

Orchestra attire depuis sa formation en

1904 d’excellents interprètes venus du

monde entier, lesquels mènent souvent

une carrière florissante comme solistes,

chambristes et enseignants en parallèle de

leur travail orchestral. La liste des solistes

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13

biographies

et chefs qui collaborent avec le London

Symphony Orchestra est unique : Colin

Davis (président), Valery Gergiev (chef

permanent), André Previn (chef lauréat)

ou Daniel Harding et Michael Tilson

Thomas (chefs invités permanents).

Bernard Haitink, Pierre Boulez et Sir

Simon Rattle figurent également parmi les

chefs régulièrement invités par la

formation. Le London Symphony

Orchestra est fier d’être résident au

Barbican Centre, où il présente plus de 70

concerts par an à son public londonien,

auxquels viennent s’ajouter quelque 70

concerts en tournée à l’étranger.

L’orchestre a pu développer ses activités à

la faveur de la stabilité offerte par cette

résidence depuis 1982. Par ailleurs, il jouit

d’une résidence annuelle au Lincoln

Center de New York et est le résident

international de la Salle Pleyel. Il se produit

également régulièrement au Japon et en

Extrême-Orient, ainsi que dans les

principales villes européennes. En 2010, il

est devenu l’orchestre résident du Festival

d’Aix-en-Provence. Mais ses activités ne se

limitent pas aux seuls concerts : elles

comprennent également un programme

éducatif local d’une vitalité exceptionnelle,

une maison de disques, un centre de

formation musicale et un travail pionnier

dans le domaine de la musique digitale. Au

LSO St Luke’s, le centre de formation

musicale développé par UBS et le London

Symphony Orchestra, le programme « LSO

Discovery » fournit un éventail unique

d’événements publics et privés pour tous

les types d’amateurs de musique. Les

outils technologiques dont dispose le LSO

St Luke’s permettent aux initiatives

pédagogiques de l’orchestre d’être

diffusées au niveau régional, national ou

international. En outre, le LSO St Luke’s

collabore avec des partenaires artistiques

clés, dont BBC Radio 3 et BBC TV, le

Barbican Centre et la Guildhall School. Le

London Symphony Orchestra se distingue

des autres orchestres par l’importance de

son engagement dans le domaine de

l’éducation musicale

– il touche plus de 60 000 personnes

chaque année. À travers son programme

pédagogique, qui a remporté de nombreux

prix et a fêté en 2010 son 20e anniversaire,

le London Symphony Orchestra offre au

public le plus large l’opportunité de

participer à la création musicale et de

s’immerger dans le monde de l’orchestre.

S’ajoutent à cela divers programmes au

long cours s’adressant à un public local,

national et international à travers des

concerts en famille, la formule des

« Discovery Days » et plusieurs initiatives

communautaires florissantes. Les

dernières innovations du LSO

comprennent encore « LSO On Track », un

investissement à long terme en faveur des

jeunes musiciens de l’est de Londres, et

« Centre for Orchestra », une collaboration

unique avec la Guildhall School et le

Barbican Centre autour de la pratique, la

recherche et le développement

professionnel des musiciens d’orchestre.

Le label du London Symphony Orchestra,

LSO Live, domine dans sa catégorie,

recourant aux toutes dernières

technologies d’enregistrement pour rendre

ses meilleures interprétations accessibles

au plus grand nombre. À ce jour, LSO Live

a publié plus de 70 titres, avec des artistes

comme Sir Colin Davis, Valery Gergiev,

Bernard Haitink et Mstislav Rostropovitch.

Ses enregistrements ont été largement

récompensés. LSO Live a été l’un des

premiers labels classiques à s’ouvrir au

téléchargement et à utiliser Internet pour

amener de nouveaux publics à la musique

classique. En 2008, le London Symphony

Orchestra a lancé le YouTube Symphony

Orchestra, ce qui en fait le premier

orchestre en ligne.

Violons I

Carmine Lauri (soliste)

Tomo Keller (co-soliste)

Lennox Mackenzie (2e soliste)

Jörg Hammann

Claire Parfitt

Elizabeth Pigram

Laurent Quenelle

Harriet Rayfield

Colin Renwick

Ian Rhodes

Sylvain Vasseur

Rhys Watkins

David Worswick

Gerald Gregory

Hilary Jane Parker

Jan Regulski

Violons II

Thomas Norris (soliste)

Raja Halder (2e soliste)

Miya Vaisanen

Matthew Gardner

Belinda McFarlane

Iwona Muszynska

Philip Nolte

Andrew Pollock

Hazel Mulligan

Julian Gil Rodriguez

Alain Petitclerc

Paul Robson

Stephen Rowlinson

Helena Smart

Altos

Paul Silverthorne (soliste)

Gillianne Haddow (co-soliste)

Malcolm Johnston (2e soliste)

German Clavijo

Lander Echevarria

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Anna Green

Richard Holttum

Robert Turner

Heather Wallington

Philip Hall

Caroline O’Neill

Alistair Scahill

Violoncelles

Rebecca Gilliver (soliste)

Alastair Blayden (2e soliste)

Mary Bergin

Jennifer Brown

Noel Bradshaw

Eve-Marie Caravassilis

Daniel Gardner

Hilary Jones

Delphine Biron

Penelope Driver

Contrebasses

Colin Paris, (soliste)

Nicholas Worters (2e soliste)

Patrick Laurence

Matthew Gibson

Benjamin Griffiths

Hugh Sparrow

Jeremy Watt

Flûtes

Gareth Davies (soliste)

Siobhan Grealy

Piccolo

Sharon Williams (soliste)

Hautbois

Joseph Sanders (soliste invité)

Fraser MacAulay

Cor anglais

Jane Marshall (soliste invité)

Clarinette

Christopher Richards (soliste)

Clarinette en mi bémol

Chi-Yu Mo (soliste)

Clarinette basse

Lorenzo Iosco (soliste)

Bassons

Amy Harman (soliste invitée)

Joost Bosdijk

Contrebasson

Dominic Morgan (soliste)

Cors

Tim Thorpe (soliste invite)

Angela Barnes

James Pillai

Jonathan Lipton

Brendan Thomas

Edward Griffiths

Trompettes

Philip Cobb (soliste)

Nicholas Betts (soliste invite)

Gerald Ruddock

Daniel Newell

Thomas Watson

Trombones

Dudley Bright (soliste)

James Maynard

David Whitehouse

Trombones basse

Paul Milner (soliste)

Tuba

Raymond Hearne (soliste invité)

Timbales

Nigel Thomas (soliste)

Percussions

Neil Percy (soliste)

David Jackson

Sam Walton

Antoine Bedewi

Jeremy Cornes

Harpe

Karen Vaughan (co-soliste)

Piano/Célesta

John Alley (soliste)

Sir Colin Davis, CH (président)

Valery Gergiev (chef d’orchestre principal)

Daniel Harding, Michael Tilson Thomas

(principaux chefs d’orchestre invités)

André Previn, KBE (chef lauréat)

Le service administratif est constitué de :

Kathryn McDowell (directeur général)

Sue Mallet (directeur de la programmation)

Olivia Troop (organisation des tournées)

Carina McCourt (manager personnel)

Joseph Richomme (bibliothécaire adjoint)

Alan Goode (manager scène et transport)

Dan Gobey (manager scène)

Musique interprétée avec l’aimable

autorisation de John Williams. Extraits de

films diffusés avec l’aimable autorisation

d’Universal Pictures, Columbia Pictures,

Tristar Pictures, Paramount Home

Entertainment.

Le service production d’European

Filmphilharmonic est constitué de :

Florence Tellier (management de projet,

édition, gestion des droits)

Frank Strobel (conception)

Ulrich Wünschel (conception et

présentation des extraits)

Jo Hübner (création lumières)

Johannes Bernstein et Nadja Beck, Big

Cinema GmbH (projection)

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Les partenaires média de la Salle Pleyel

Salle Pleyel | et aussi…

MARDI 23 AVRIL, 20H

Igor Stravinski

Apollon Musagète

Œdipus Rex

London Symphony Orchestra

Monteverdi Choir

Sir John Eliot Gardiner, direction

Jennifer Johnston, Jocaste

Stuart Skelton, Œdipe

Gidon Saks, Créon

SAMEDI 8 JUIN, 19H

Esteban Benzecry

Colores de la Cruz del Sur

Peter Lieberson

Neruda Songs

Antonín Dvořák

Symphonie n° 9 « du Nouveau Monde »

Royal Concertgebouw Orchestra

d’Amsterdam

Gustavo Dudamel, direction

Christianne Stotijn, mezzo-soprano

Coproduction Productions Internationales

Albert Sarfati, Salle Pleyel.

FESTIVAL DAYS OFF

du lundi 1er au mardi 9 juillet

La Salle Pleyel et la Cité de la musique

vous présentent, en marge de leur saison

de concerts, la quatrième édition du

festival Days Off. Créations originales,

projets inédits, concerts exclusifs : Days

Off, c’est une autre façon d’écouter les

plus grands artistes pop du moment.

Avec notamment Chilly Gonzales &

Chamber Orchestra, James Blake,

Lou Doillon, Yael Naim & David Donatien,

Klaxons, Patrick Watson & l’Orchestre

National d’Ile-de-France, Band of Horses,

Rover In Harmony, Lambchop,

The Magnetic North, Sohn...

Le programme complet du festival est

disponible sur simple demande à partir

d’avril 2013

www.daysoff.fr

Journée de présentation de la nouvelle

saison 2013-2014

SAMEDI 23 MARS DE 11H à 17H

Découvrez la nouvelle saison et abonnez-

vous dès le 23 mars !

(programme détaillé sur www.sallepleyel.fr)

MERCREDI 15 MAI, 15H

SAMEDI 18 MAI, 11H

MERCREDI 22 MAI, 11H & 15H

Voyage express en Orient

Concert éducatif à voir en famille (à partir

de 6 ans)