Journal du Bon Pasteur

No. 193 Novembre 2006

Congrégation de Notre Dame de Charité du Bon Pasteur

Hongrie: Congrès de la nouvelle évangelization

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Corée: La page des Soeurs Contemplatives

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Venezuela: 50 ans du Noviciat Page 9

Autriche: Peindre une icone Pages 10– 11

A L’INTERIEUR

Asia-Pacifique

Programme de formation en leadership 17-22 novembre 2006, Sabah, Malaisie de l’Est

Pendant 7 semaines l’année dernière, les déléguées des sept provinces qui composent le réseau Asie-Pacifique, dont

Les Soeurs du Bon Pasteur d’Asie Pacifique en Malaisie.

pour-Malaisie. Le 16 octobre de cette année, 32 Sœurs d’Asie-Pacifique sont venues participer à ce pro-gramme de formation des lea-ders, dont des sœurs du Soudan, de l’Île Maurice et neuf nouvelles

Égypte-Soudan, avaient pris part au Programme de leaders-hip coordonné par S. Susan Chia, de la Province de Singa-

(Suite à la page 6)

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10 ans aux Nations Unies

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ONG Bon Pasteur: 10 ans aux Nations Unies

La Congrégation du Bon Pas-teur fête ses 10 ans en tant qu’ Organisation non Gouverne-mentale aux Nations Unies. C’est le 19 Novembre 1996 que Sœur Liliane Tauvette, supé-rieure Générale, a reçu la notifi-cation officielle que le Statut Spé-cial consultatif était accordé à no-

Clare Nolan aux Nations Unies

tre Congrégation par le Conseil Economique et Social des Nations Unies. Le mois suivant, Sœur Clare Nolan commençait sa responsabilité à temps partiel comme représen-tante de la Congrégation aux Na-tions Unies à New York. Le bureau ONG a publié une bro-chure de ses activités, mouve-ments et initiatives durant les 10 ans passés. La brochure est utili-sée comme ressource par les sœurs du Bon Pasteur du monde

(Suite à la page 13)

Hongrie

Année jubilaire et préparation au congrès de la Nouvelle évangélisation

L’Eglise de Hongrie se prépare activement à célébrer le congrès de la Nouvelle évangé-lisation en 2007. La prépara-tion à ce congrès a initié dans le cadre de la célébration des 50 ans de la Révolution de Bu-dapest (1956-2006). Mgr András Veres a également annoncé trois prochains jubilés: -le 8e centenaire de la nais-sance de sainte Elisabeth de Hongrie; -le 550e anniversaire de la vic-toire de János Hunyadi sur les Turcs : à cette occasion, les cloches sonneront particulière-ment longtemps le 22 juillet prochain; -les mille ans de la naissance de saint Emericus (ou Henri-cus, jeune prince mort à 24 ans (v. 1007-1031), fils du saint roi Etienne de Hongrie. Selon un rapport de l’Aide à L’Eglise en Détresse (AED, http://www.aed-france.org/observatoire/pays.php?id=24), l'Église de Hongrie cherche à se doter d'instruments adé-quats d'évangélisation dans une société largement séculari-sée.

«Sous le communisme, il était

difficile d'être chrétien, aujour-d'hui, c'est devenu beaucoup plus compliqué», a déclaré en 2004 le cardinal Peter Erdö,

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Primat de Hongrie et archevê-que de Budapest-Esztergom, en évoquant les obstacles op-posés à l'évangélisation dans une société hongroise post-communiste, libérale et très sé-cularisée. Et c’est dans ce cadre que Bu-dapest accueillera en 2007 le « Congrès international pour la nouvelle évangélisation » (ICNE). Ce congrès est en effet organi-sé par les cinq capitales euro-péennes en cinq missions suc-cessives, selon des program-mes adaptés à chaque ville : la première a eu lieu à Vienne en 2003, la deuxième à Paris à la Toussaint 2004, la troisième à Lisboa en 2005, la quatrième à Bruxelles en 2006 et en 2007 sera à Budapest. Gilma María Muñoz Hongrie

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Vue panoramique en Hongrie

« Je vous

donnerai un avenir et une

espérance. »

Sera le thème de la session du Congrès international pour une Nouvelle Évangélisation à Budapest, du 16 au 22 septembre 2007.

Il est tiré de cette parole de Dieu :

« Car je sais, moi, les desseins que je forme pour vous, oracle de Yahvé, desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un

avenir et une espérance. » (Jérémie 29, 11)

Pour plus information voir: http://icne.fr/ Budapest 2007

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Un peu d’histoire

Soeurs du Bon Pasteur en Hongrie

Les premières Sœurs du Bon Pasteur sont arrivées en Hon-grie en 1892 et se sont instal-lées à Óbuda. Plus tard, elles ouvrirent deux communautés, l’une à Ikervár et l’autre à Kecs-kemét. En 1950, les congrégations reli-gieuses furent dissoutes -180 sœurs du BP durent laisser leurs communautés - et les maisons confisquées par l’Etat hongrois. Les sœurs vécurent dispersées, cherchant du tra-vail et des appartements ; les plus anciennes furent placées dans des foyers pour person-nes âgées. Elles restèrent unies, se rassemblant fréquem-ment secrètement, perpétuant l’esprit communautaire.

C’est en 1990 que reprirent la vie communautaire et les servi-ces apostoliques. Aujourd’hui, en Hongrie, la Congrégation a deux commu-nautés : l’une à Budapest et l’autre à Gyöngyösoroszi. Il existe deux Foyers Maternels à Óbudan, où l’on accueillie 40 personnes par maison pendant 18 mois (les mères avec leurs enfants); et à Gyöngyösoroszi, un Centre Social pour Gitans œuvre en tant que demi-pension pour adolescentes d’une même population. Gilma Maria Muñoz Hongrie

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Les sœurs du rassemblement continental RIMOA et Europe se sont réunies au mois d’août pour évoquer les préparations en vue de l’Assemblée Inter-continentale 2008 qui aura lieu à la Maison Mère.

RIMOA, ou Réseau Afrique, Les Iles et Moyen Orient et l’Europe tiendront l’Assemblée Intercontinentale entre août et septembre 2008.

Des sœurs se réunissent pour planifier l’assemblée intercontinentale

RIMOA-Europe à Angers

16 Novembre

Journée mondiale de la Tolérance

De gauche à droite, Srs. Noha Mikady, Soudan; Flora Nyawira, Kenya; Antoinette Assaf, Liban/Syrie, Nirmala Abeyasingha, Les Îles; et Noreen O’Shea d’Irlande représente l’Europe.

La page des Soeurs Contemplatives

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Le “grain de moutarde” a poussé. Aujourd’hui les con-templatives sont dans 25 pays et dans 57 communautés. Le nombre de leurs membres a baissé mais Dieu continue d’envoyer des vocations pour garder en vie le chemin de la vie contemplative dans la con-grégation du Bon Pasteur « Se souvenir fidèlement, c’est remercier avec amour ». Mon cœur est plein de reconnais-sance à cause de ces 175 ans. Pas seulement parce que Dieu a inspiré à Sainte Marie Eu-phrasie de commencer la com-munauté contemplative le 28 août 1831 mais aussi parce que Dieu a promis de nous en-voyer des vocations pour rester en vie. Ceci est le signe de la fidélité de Dieu à notre égard. Comme nous essayons de trouver des chemins pour vivre “une fidélité créative” je vois que nous avons changé notre nom de Madeleine pour sœur contemplative du Bon Pasteur, la robe brune à l’habit blanc etc … Est ce tout ? Non, nous avons trouvé des chemins et des moyens pour vivre notre vie contemplative en étant fidèle au charisme que Sainte Marie Euphrasie nous a donné. « Elle a découvert que la vie de prière et de réparation des sœurs contemplatives ap-porterait une dimension spiri-tuelle fructueuse à l’apostolat de la congrégation ». Nous avons ouvert nos chapelles aux personnes laïcs pour partager notre vie de prière avec elles. Nous sommes parties comme missionnaires dans d’autres pays répondant à l’appel à l‘intérieur de l’appel. Et que dire de nos relations avec les sœurs actives ? Le lien profond que Sainte Marie

Euphrasie avait avec nos pre-mières sœurs se continue dans la congrégation aujourd’hui. Quand les sœurs du Bon Pasteur fondent une maison avec un apostolat actif et quand elles sont à l’aise, elles essaient ensuite de commencer une communauté contemplative. Ainsi, ensemble, mais chacune dans sa propre forme de vie, tra-vaille pour le salut des âmes. Celles qui ont été dans l’équipe générale de leadership ont trouvé des chemins pour rassembler les sœurs contemplatives de différents pays afin de nous donner la chance de partager nos propres expériences et nous enrichir mu-tuellement. Venir à des réunions entre sœurs actives et contempla-tives nous a donné une profonde compréhension des unes et des autres. Nous avons réalisé que « la même spiritualité, le même charisme nous avait nourri et poussé en avant dans notre mis-sion commune » pour le salut des personnes. Mes pensées vont vers les aspira-tions de Sainte Marie Euphra-sie. Quand elle dit « Que la nour-riture de ma vie soit de travailler sans cesse… », Jésus dit « Ma nourriture est de faire la volonté de mon Père ». Imitant Jés us le Bon Pasteur Sainte Marie Euphrasie dit « Que la nourriture de ma vie … La nourriture est quelque chose dont nous avons bes oin pour vivre. Les gens travaillent dur pour gagner leur vie. Quoique je fasse, où que j’aille puisse que la chose plus im-portante pour moi soit le salut des âmes. Le salut des âmes et la

gloire de Dieu doivent être l’inten-tion de toutes mes actions. Ainsi Sainte Marie Euphrasie vivait, res-pirait et travaillait dans un aposto-lat actif. Nous, les sœurs contem-platives, sommes invitées à la suivre dans notre apostolat caché de prière. Vivant notre vie jour après jour, vivant fidèlement les éléments essentiels nous remplis-sons notre apostolat de prière. Dans notre apostolat de prière nous ne sommes pas seules. Nous sommes unies à nos sœurs qui sont dans un apostolat actif. Comme sœurs du Bon Pasteur si nous sommes contemplatives apostoliques nous avons un trou-peau dont nous devons avoir soin et qui sont toutes les personnes dont les sœurs apostoliques s’oc-cupent. Nous parlons à Dieu d’eux et de leurs besoins dans notre vie de prière. Nous supportons nos sœurs apostoliques à travers nos prières et nos encouragements. Elles nous aident à remplir notre apostolat de prière en nous de-mandant nos prières et en partag-eant avec nous les besoins de l’apostolat. Notre apostolat de prière devient fructueux à travers l’apostolat actif de nos sœurs apostoliques.

Dans un temps ou les vocations religieuses diminuent je trouve de la consolation dans une lettre de Sœur Thomas d’Aquin Lee a écrit à la congrégation à Noël 1971 « Est-ce que la vie religieuse va mourir ?”. Si nous réfléchissons sur les Ecritures nous trouvons que Dieu n’a pas besoin d’un grand nombre pour établir son Royaume. Une poignée de sœurs vivant leur vocation de tout leur cœur, humblement, même si elles sont empêchées de poursuivre un apostolat externe auront une formi-dable influence pour le bien et pourront vivre le salut des âmes.

J’aime appliquer cette pensée à notre vie contemplative. Puissions nous devenir « cette poignée de sœurs »

Puisse Sainte Marie Euphrasie nous aider à être f idèle « au trésor » qu’elle nous a donné. Puisse t - elle nous obtenir beau-coup de vocations afin que nous puissions passer « ce trésor » aux générations futures. Sœur Patricia Pereira Province d’Asie de l’Est Secteur de Corée

Les sœurs contemplatives : 175 ans

Soeurs Contemplatives pendant l’Assemblée Générale 2003

Province du Venezuela

Le Centre de Formation professionnelle Bon-Pasteur célèbre son 25ème anniversaire

1981-2006

Années de travail ardu mais gratifiant. De jeunes adolescen-tes sans travail ou en situation dangereuse ont obtenu forma-tion et orientation humaine, spi-rituelle et chrétienne. L’effort des sœurs, des profes-seurs et des participantes ainsi que l’aide financière des entre-prises du secteur leur ont per-mis de s’incorporer à la société et au marché du travail, de fa-

Nous avons célébré avec joie dans toute notre Province du Venezuela les 50 ans de vie de notre Noviciat, vécus entre lu-mières et ombres. Nos annales disent : « La Sœur Provinciale est venue visiter Caracas, au retour de Costa Rica, avec les Sœurs qui doi-vent commencer le noviciat au Venezuela : Sœurs Ascension Rodriguez, maîtresse des novi-ces; Ofelia Elisondo, Isaura Ro-jas (novices) et Aura Lila Mor-r a z ( p o s t u l a n t e ) . Quelques jeunes du Venezuela sont arrivées ainsi que d’autres pays d’Amérique Latine, bien résolues à travailler au salut des âmes selon le charisme de miséricorde et de réconciliation

de Jésus Bon Pasteur. Aujourd’hui, avec le dyna-misme des réseaux interprovin-ciaux, les novices vivent l’inter-nationalité dans le noviciat en Équateur. Nous prions le Sei-gneur de la moisson d’envoyer des ouvrières à sa vigne. Sr. Martha Villegas Venezuela

Noviciat: 50 ans de vie

çon digne, solidaire et utile pour elles-mêmes, leur famille et la patrie. Cet événement spécial a été célébré dans un programme religieux, culturel et sportif par 200 apprenties, le personnel de la direction, de l’administration, de l’enseignement, les religieu-ses du Bon-Pasteur, les famil-les et les amis des jeunes. La coupe de Volley-ball a été tirée au sort entre les annalistes-comptables et les assistantes en administration. Les joueuses étaient encouragées par leurs marraines. Les chants et les vêtements colorés ont donné une touche de joie à la fête.

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Province de Singapour-Malaisie

Premier Congrès Missionnaire Asiatique Du 18 au 22 octobre 2006 a eu lieu le premier Congrès Mis-sionnaire Asiatique (CMA) à Chigna mai, en Thaïlande. Les organisateurs de ce Congrès avaient invité le dio-cèse de Melaka-Johor en Ma-laisie, à intervenir afin de parta-ger et de présenter l’expérience de foi des familles à travers les communautés ecclésiales de base, et à donner une réflexion théologique à partir de celle-ci.

Travaillant à plein temps au service du diocèse j’ai été invi-tée à représenter les commu-nautés ecclésiales de base (CEB) à ce Congrès. Les intervenants étaient invités à traiter leur sujet en deux par-ties. Vingt minutes étaient consacrées à la présentation par le biais du théâtre, d’un au-dio-visuel, d’une vidéo, via Po-wer Point, de chants ou de mu-sique. Une réflexion théologi-que de dix minutes suivait.

Pour préparer mon intervention j’ai fait appel à 6 personnes de deux communautés de base. Il s’agit de personnes qui partici-pent activement à la vie des communautés et paroissiale ; des personnes qui ne ména-gent pas leurs efforts pour vivre leur foi en famille.

En raison du peu de temps qui nous était imparti, seules trois d’entre elles sont allées au Congrès. Quatorze personnes avaient été pressenties pour une intervention sur les su-jets des personnes âgées, de l’islam, du bouddhisme, de l’hindouisme, des indiens tri-baux, (avec le Cardinal Teles-phore P Troppo), du consumé-risme, des médias, des mi-grants, des jeunes, du dialogue interreligieux (par un couple mixte), des tribus Thaï.

D’après les chiffres communi-qués, 1000 personnes ont par-ticipé au Congrès. On notait la présence de 5 cardinaux, 19 archevêques, 51 évêques, 330

prêtres, 1 diacre, 170 religieu-ses, 20 religieux (frères), et 396 laïques (205 femmes et 191 hommes). Dix « missiologues » étaient présents à ce premier congrès missionnaire asiatique, organisé par la fédération des Conférences des évêques d’A-sie.

Les délégués venaient du Ben-gladesh, du Népal, du Pakis-tan, du Kazakhstan, du Turk-ménistan, d’Ouzbékistan, du Sri Lanka, de l’Inde, de Hong Kong, de Macao, du Vietnam, de Taïwan, du Japon, de Thaï-lande, de Malaisie, de Bruneï,

de Singapour, des Philippines, d’Indonésie, du Timor oriental, du Cambodge, du Laos, de Bir-manie, de Mongolie et de Co-rée du Sud. Quelques observa-teurs étaient venus d’Australie, de Nouvelles Zélande, d’Océa-nie, du Canada, de Grande Bretagne, des Etats-Unis, d’Ita-lie, du Mexique, du Brésil, du Chili, d’Equateur, d’Espagne du Liban et de Pologne.

Le thème du Congrès : « l’histoire de Jésus en Asie : Célébration de la Foi et de la Vie »

ASIE-PACIFIQUE... (Suite de la page 1)

leaders provinciales. Trois mem-bres du Conseil de Congrégation (S. Sabina Pathrose, Elaine Basin-ger et Armelle Dehennault) étaient présentes durant 2 semaines sur les 5 que durait la session.

Ce programme de leadership ré-pondait à une demande du 28ème Chapitre général dans sa Déclara-tion et Directives ainsi que de la Commission Cor qui de manière très claire décrit le leadership

comme « la transition des formes hiérarchiques au modèle de lea-dership circulaire et partagé pour lequel est nécessaire une forma-tion et une préparation ».

« Ces appels sont la responsabilité personnelle de chaque membre de l a C o n g r é g a t i o n » . De: Asia –Pacific Link Novembre 2006

Les participantes

(Suite à la page 13)

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Province d’Australie/Aotearoa/Nouvelle Zélande

« Porter vos tentes sur des rivages lointains »

« Il ne faut pas craindre de porter nos tentes sur des rivages loin-tains s’il y a des brebis à rame-ner au bercail. Brebis de l’Italie, de la Bavière, de toutes les par-ties de l’Europe; brebis de l’Amé-rique, de l’Afrique, de l’Asie, de l’Océanie. Il faut les rechercher toutes ! » Sainte Marie-Euphrasie Pelletier

De la France et d’Irlande vous ne pouvez pas aller plus loin qu’en Australie, Nouvelle Zélande et Tahiti! C’est toute une distance pour installer sa tente ! Mais un groupe de quatre irlandaises l’a fait. Envoyées par Marie -Euphrasie, elles sont arrivées à Melbourne en 1863; et un autre groupe a voyagé de Melbourne, Australie, vers la Nouvelle Zé-lande en 1886. Quatre sœurs irlandaises venues d’Angers les ont rejointes en 1887 en passant par les États-Unis. Et le siècle suivant, un autre groupe est parti pour Tahiti en 1967 après avoir été expulsé de Birmanie (Myanmar, depuis 1965). La Province d’Australie et Aotea-roa/Nouvelle Zélande a célébré le début de son histoire le 11 oc-tobre 2006. Le livre intitulé : « Lancez vos tentes sur les rives lointaines – l’histoire des Sœurs du Bon Pasteur en Australie, Ao-tearoa/Nouvelle Zélande et Tahi-ti » fut lancé d’une manière ap-propriée dans le vieux couvent du Bon Pasteur à Abbotsford où les premières quatre sœurs sont venues établir leurs tentes. Et maintenant plus de 143 ans plus tard, les Sœurs en Australie et en Nouvelle Zélande, leurs colla-borateurs / collaboratrices, collè-gues de travail, bénévoles éta-blissent leurs tentes de différen-tes manières. Les premières sœurs sont venues en Australie et en Nouvelle Zélande en ré-ponse à la période chaotique des nouvelles colonies et des ruées vers l’or pour prendre soin des femmes vivant dans la pauvreté et abandonnées dans les rues par la société de l’époque. Les

place rencontrent aussi les be-soins des plus vulnérables de notre société et leur offrent l’oc-casion de bâtir leur dignité hu-maine et prendre soin de leurs familles. Le livre écrit par Catherine Kove-si parle de l’histoire des premiè-res femmes et de leur courage et ténacité face à de gros défis. Il raconte l’histoire de l’engage-ment des sœurs envers les filles et les femmes confiées à leurs soins pendant des années. Une force du livre : le commentaire social et l’analyse de Catherine à travers l’histoire met dans le contexte le travail des sœurs alors que les décennies défilaient

et que les temps commençaient à changer. C’est avec grand plaisir que les Sœurs de la Province d’Austra-lie, Aotearoa/Nouvelle Zélande partagent avec vous leur histoire et leur cheminement au Bon Pasteur. Qui est intéressé à se procurer une copie du livre peut contacter le Provincialat par Courriel : Kate@goodshep.com.au Caroline Price, RBP Communications Province d’Australie et Aotearoa/Nouvelle Zélande

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21 Novembre: Présentation de Marie

Ouverte à l’Esprit, Marie a ré-pondu avec une charité simple et ardente, se donnant totale-ment à la personne et à la mis-sion de Jésus. (Const 9)

«Je confirme et renouvelle de tout mon cœur»: voilà les paro-les que nous prononçons à haute voix le jour de la Présen-tation, en union avec Marie qui fit l’offrande d’elle-même. Ceci n’est point une simple cérémonie tout exté-rieure, c’est un acte de cœur, un acte sincère, sans restriction aucune… Sainte Marie-Euphrasie, Entretiens 17

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St. Jean Eudes’ 405ème anniversaire 14 Novembre 2006

Les Pères Eudistes

Ave Cor aux Philippines

Au coin des rues Smokey Hill Drive et 11ème Airborne, à l’est de Maharlika-Tagaytay, on re-marque une maison bleue, sim-ple mais attrayante, soutenue par des colonnes de même couleur et une clôture en fer blanc. Une clôture agrémentée de jolies plantes entoure la pro-priété. Et sur une plaque d’un bois foncé, on peut lire deux mots familiers et bien aimés des filles et des fils de saint Jean Eudes : AVE COR. C’est la première maison des Eudistes aux Philippines. Selon le langage de SJE, celle mai-son appartient à Jésus et à Ma-rie et elle est destinée à deve-nir une « école de sainteté » pour tous ses occupants. Comment les Eudistes ont-ils acquis cette maison? Un terrain a été acheté par les époux Mario et Carmen Soria-no. A l’origine, Il était rempli de broussailles. Ils y ont d’abord semé quelques légumes puis ont décidé de construire. Mario fit un dessin qu’il confia à un architecte pour les plans. Le résultat fut une solide construc-tion sur deux étages et une terrasse. La maison, grande, commode et fonctionnelle; est située à proximité d’une auto-route qui relie les provinces de Cavite et de Batangas emprun-tée par toutes sortes de moyens de transport. Les pionniers de la mission eu-diste aux Philippines (P. Ron Bagley et l’auteur de cet article) cherchaient un terrain ou une maison à Tagaytay proche du grand Séminaire du diocèse de Imus où collaborent les Eudis-tes. Avec l’aide des Sœurs du Bon-Pasteur, nous avons fait des recherches. A la fin, S. Becky Jameiro qui nous aidait, nous avertit que Mario et Car-men désiraient vendre leur mai-son. Après les avoir rencontré

puis consulté la province de l’Amérique du Nord, nous avons acheté la maison des Soriano. Les démarches se sont réalisées toujours avec l’aide de nos Sœurs du Bon-Pasteur et d’un avocat. Les So-riano ont accepté de nous ven-dre la maison moyennant le paiement de la moitié de sa va-leur; l ‘autre moitié devant être versée dans quelques mois. Madame Liliane Musni, sœur de S. Becky, qui travaille comme paysagiste et décora-trice d’intérieurs, s’est occupée de l’aménagement de la pro-priété, l’ornant d’un jardin, d’une fontaine, de plantes et des roches, de même qu’un kiosque « gazobo » et un toit pour abriter la terrasse. Le Père Ron et les Sœurs ont acheté le nécessaire. Nous avons aménagé dans la nou-velle maison les 16 et 17 sep-tembre derniers. Dimanche 17, pour notre premier diner à Ave Cor souper, nous avons pris des pizzas. Les jours suivants, nous avons organisé les détails et le 21, nous recevions le Père Pierre Marchand qui nous est arrivé avec son accent français et un grand désir de travailler; il nous a trouvés assez bien ins-tallés malgré le manque de meubles. Notre Évêque Luis Antonio Ta-gle (connu sous le nom de « Chito ») s’est offert pour la bénédiction. En rentrant de son voyage de Rome et en Europe,

il est venu bénir la maison le 13 octobre, y présidant une belle célébration en présence de plu-sieurs prêtres, religieux et reli-gieuses. Plus de 30 Sœurs du Bon-Pasteur étaient présentes, dont la Provinciale, S. Carmeli-ta, des séminaristes de Imus, Pime et quelques-uns de OLP (N-D.del Pilar) et plusieurs amis laïques. Dans son homé-lie, Mgr Chito a fait un intéres-sant parallèle entre la spirituali-té philippine du cœur (loob) et la spiritualité de SJE. Ce fut génial ! Après la bénédiction et grâce à la collaboration de plu-sieurs personnes, nous avons pu partager un bon goûter (tradition philippine) avec tout le monde autour du gazobo.

P. Ron Bagley Soeurs du Bon Pasteurs et d’autres congrégations

Mgr. Chito Tagle, Evêque de Imus

(Suite à la page 9)

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Ainsi fut inaugurée la maison « AVE COR » aux Philippines. Ce fut un grand jour pour nous tous. Béni soit Dieu notre Père qui a

AVE COR ... (Suite de la page 8)

De gauche à droite, Sr. Brigid Lawlor, avec les Pères Eudistes, Pierre Marchand de France, Amadeo Pedroza de Colombie et Ron Bagley des Etats Unis pendant leur visite au Généralat du Bon Pasteur en Octobre 2005 . (Photo prise par Regina Kuizon)

tout disposé pour notre bien.

P. Amadeo P. Pedroza, CJM

Des Sœurs de Notre-Dame de Charité visitent le Généralat

et participent à la célébration du jubilé de NDC à Loreto

St. Jean Eudes

Les Sœurs de Notre-Dame de Charité de la Province de France ont visité le Généralat d e r n i è r e m e n t . En chemin vers Loreto pour participer au 150e anniversaire

OLC, RGS and Generalate Staff

Soeurs du Bon Pasteur et Notre Dame de Charité

de fondation de la communauté de Notre Dame de Charité dans cette ville, elles sont arri-vées le 27 octobre. Les Sœurs ont passé la nuit au Généralat et sont parties vers Loreto le lendemain pour les célébra-tions. La visite fut pour elles une oc-

casion de rencontrer les sœurs du Généralat, le personnel laïc, les étudiantes et les sœurs en visite des différentes provinces comme S. Rosario Tamayo, autrefois conseillère générale au Bon Pasteur. S. Cécile Lionnet, provinciale de NDC et les Sœurs ont aussi parlé des œuvres conjointes Bon Pasteur et Notre Dame de Charité en France.

Un chemin pou prier

Saint Jean Eudes nous lasse sa manière de prier en quatre mouvements. Adorer : Contempler, s’émerveiller, admirer, Rendre grâces : reconnaitre les dons du Seigneur, dire merci Vivre le pardon : prendre conscience de la distance qui esiste entre sa propre vie et la merveille de l’Amour de Dieu. Se donner à Jesus : se donner pour être témoi, se donner pour la Mission.

De “Prier avec Jean Eudes” Centre de Spiritualité Eudiste

Les soeurs et le personnel laïc

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Province de Autriche/Suisse/République Tchèque

Peindre une icône

En 1989 j’ai quitté l’apostolat à Salzbourg. J’étais arrivée à l’âge de la retraite (60 ans). C’est à ce moment que je me suis lancée dans la peinture d’icônes. Cette activité demande une grande ouverture à L’Esprit. Selon l’antique tradition « les peintres d’icônes sont la main du Saint Esprit ». On dit que le peintre écrit une icône sous la dictée de l’Esprit. J’ai senti de plus en plus que je devais accueillir ce don qui m’était fait et le transmettre à tous ceux qui croisaient ma route. De nombreuses personnes sont venues à mes cours si bien que j’ai dû faire deux grou-pes, prenant 10 personnes à chaque séance. Nous avions un cycle de 11 cours par an, chez nous, à la paroisse ou dans un lieu de rencontre. J’ai donné égale-ment des cours à nos sœurs en Allemagne. Pour moi, sœur du Bon Pas-teur, l’apostolat est un aspect majeur de notre vocation, de ma vie. Les personnes qui

viennent sont souvent des per-sonnes en recherche de sens spirituel dans le monde d’au-jourd’hui. Dans leur chemine-ment et leur recherche elles trouvent guérison et paix à tra-vers le langage de l’icône… Parfois de jeunes femmes qui attendent un enfant participent à ces cours. Il est reconnu que, dans le sein de la mère qui peint une icône, l’enfant est dé-tendu et que la naissance est très facile.

Des enfants viennent aussi … ils ont entre de 7 et 14 ans… « peut -être ont-ils le cœur rem-pli de joie »… ou « parce que Jésus se fait très proche » ou «qu’ils sont en contact avec leur saint patron »… Bien sou-vent, il y a un père absent et une mère qui travaille dur toute la journée. Pour deux d’entre eux, c’est la mère qui est venue d’abord. Elle souhaitait peindre une icône de Dieu le Père en grand format à partir de l’icône de la Trinité, devant laquelle prier au soir avec ses enfants et ainsi combler le vide. Alors que j’écris ces lignes, une visite m’a interrompue : celle d’un agent de police qui avait suivi mes cours l’année précé-dente. Il souffrait de crises d’angoisse. A la clinique où il était soigné on lui avait dit qu’il serait bon pour lui de réussir à pleurer. Je me souviens que les deux premiers jours il avait versé d’abondantes larmes en s’excusant tout le temps. Petit à petit, tout s’est amélioré et à la fin des cours, les médica-ments n’étaient plus nécessai-res. Un docteur l’accompagnait toujours pendant les cours. Ce dernier avait lui aussi peint une icône. Aujourd’hui, cet homme

(Suite à la page 11)

Sr. Roswitha

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est venu me remercier : il a pu reprendre son travail à plein temps.

60 % des participants n’ont au-cun contact avec l’Eglise ; ils appartiennent à d’autres reli-gions, quelques uns disent : « je ne crois pas en Dieu ». Ils peignent alors un ange et dé-couvrent très vite la symbolique de l’image : tout dans les anges semble indiquer Dieu. L’image suggère Dieu qui cherche inlas -sablement ses enfants blessés ou perdus, Dieu dont le cœur aimant n’oublie personne. A travers l’icône il désire être avec chacun/e et l’accompa-gner.

Une femme de 60 ans avait peint une icône du Christ. Sitôt bénie, elle l’emporta chez elle dans son bel appartement,

priant devant elle jusqu’à minuit. « Je désire qu’Il soit chez lui dans ma maison », m’avait-elle dit le jour suivant. J’ai appris son décès, quelques semaines plus tard : on l’avait trouvée morte, assise de-vant l’icône. Ainsi le cours et l’i-cône ont été pour elle préparation à « son heure », le retour à la mai-son du Père. N’appelle-t-on pas l’icône « un regard sur l’éternité ».

Province d’Allemagne

Des Sœurs, des collaborateurs laïcs et le personnel reçoivent une formation à la Maison-Mère

Les Soeurs du Bon Pasteur, amis et personnel laïque d’Allemagne.

Des Sœurs du Bon Pasteur, 27 collaborateurs / collaboratrices laïques et le personnel de la Province d’Allemagne ont parti-cipé dernièrement à un pro-gramme de formation d’un week-end à la Maison-Mère.

Du 30 octobre au 8 novembre,

AUTRICHE... (Suite de la page 10)

8 sessions ont été organisées pour mettre en œuvre le pro-gramme développé dans la province : « Former nos colla-borateurs / collaboratrices dans le leadership pastoral du Bon Pasteur » selon l’esprit de sainte Marie-Euphrasie et de

son « Œuvre sainte ».

Nous avons commencé avec des collaborateurs / collabora-trices clés de toutes les gran-des maisons, et nous voulions « qu’ils saisissent la feu ». Par conséquent, nous avons choisi Angers comme lieu approprié pour ce programme. S. M. Christophora Eckl a préparé les sessions.

Elle a choisi les sujets à partir de sa thèse de doctorat : « Le leadership pastoral du Bon Pasteur ». Pendant des an-nées, S. Christophora fut res-ponsable de la formation conti-nue de nos sœurs, du person-nel et des ami(e)s du Bon Pas-teur.

C’était la première session de la Province unifiée : les Provinces d’Allemagne du Nord et d’Allem a-gne du Sud se sont unies en avril cette année. C’est donc très impor-tant pour nous. Nous travaillerons là-dessus les deux prochaines an-nées. Les ami(e)s du Bon Pasteur et le personnel ont aidé à l’anim a-tion des sessions. Tous et toutes ont été reconnaissants pour le très bon et intensif programme. S. Ingrid Schimansky

Sr. Roswitha avec les jumeaux d’une femmes qui fit une retraite de peintue d’icones durant sa grossesse.

Cet article relate seulement une infime part de nombreuses expé-riences. Les participants aux ate-liers sont reconnaissants de ce ‘tremplin vers Dieu’, de tout ce qu’ils reçoivent par l’icône. Je prends conscience que c’est la prière de mes sœurs et l’intérêt qu’elles portent à mon travail qui ouvre les cœurs au travail de l’Es-prit et soutient cet apostolat. Sr Roswitha Oberlechner, RBP Salzbourg

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Province du Mexique

Une joie profonde Sr Brigid Lawlor visite le Mexique

C’est avec une joie profonde que l’Unité mexicaine a souhai-té la bienvenue à S. Brigid. Pendant sa visite, S. Brigid a rencontré les Sœurs Contem-platives et Apostoliques, les Associés, les bienfaiteurs, les amis et les connaissances du Bon-Pasteur de la Province.

Dans une première rencontre, S. Brigid a réuni la famille du Bon-Pasteur pour présenter une vision globale et internatio-nale de la mission du Bon-Pasteur, ce qui nous motiva fortement à continuer notre mission partageant notre cha-risme dans nos projets entre Associés et Sœurs du Bon-Pasteur.

Ensuite S. Brigid nous a pré-senté une liste des affaires les plus importantes de la Congré-gation et nous a invitées à dia-loguer sur ces sujets, insistant sur nos inquiétudes et nos dou-tes sur chacun des thèmes sui-vants : Sœurs Contemplatives, restructuration, langue de liai-son, laïques, expériences mis-sionnaires, etc.

Nous lui avons présenté les différentes régions de notre ré-alité provinciale; il y eut partage avec les Sœurs Contemplati-ves, les Sœurs en formation et les Conseillères. S. Brigid a aussi visité les projets des communautés de Léon, Guana-juato et Mexique, D.F.

Pendant sa visite, il y eut des moments pour exprimer notre joie et notre richesse culturelle ainsi qu’une fête mexicaine avec chants, poésies, danses

folkloriques, théâtre, délicieux mets mexicains et joyeuse mu-sique du pays appelée « mariachi ».

S. Brigid nous a quittées le 20 septembre en nous laissant très reconnaissantes de sa pré-

sence parmi nous, sa simplicité et sa gentillesse, son message d’espérance et son invitation à continuer de tisser des réseaux de compassion et de réconcilia-tion en solidarité mondiale. Merci, S. Brigid !!!

Associés –Mexique

Ville de Guanajuato S.Brigid avec les enfants du jar-din d’enfants

Symbole de la célébration de bienvenue à S. Brigid

Sr. Brigid et les Sœurs en formation

Présentation de la Congrégation par S. Brigid

S. Brigid et S. Alejandra (Animatrice provinciale) S. Brigid et les Sœurs Contem-

platives : Herminia et Ernestina

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Journal du Bon Pasteur

2006

Nous invitons les Unités à envoyer leurs articles à tout moment de l’année. Néanmoins, merci d’es-sayer de nous les transmettre aux dates prévues ci-dessous. Ainsi, en fin d’année, chaque unité aura contribué au Journal du Bon Pas-teur. Merci d’envoyer votre article avant ou pour le cinq de chaque mois. Voici le calendrier:

Janvier Commission COR, Comité de Planifica-

tion du Chapitre de Congrégation , Conseil de Congrégation, Rencontre

RIMOA, autres nouvelles

Février Japan, Portugal/Angola, Malta,

Recife, Chile

Mars Argentine/Uruguay, Sri Lanka/

Pakistan, France/Belgique, Bolivie

Avril Egypte/Soudan, Pays-Bas, Bogo tá,

Mid North America

Mai Australia/Aotearoa/NZ, Mozam-bique, Medellin, Grande Bretagne,

Belo Horizonte, Kenya

Juin East Asia, South Africa, Paraguay,

Amérique Centrale

Juillet Inde, Sénégal, Allemagne,

Liban/Syrie

Août Indonésie, Irlande/Ethiopie, Pérou

Septembre

Philippines, Les Iles, Italie, Méxique, New York

Octobre

China, Espagne, Equateur

Novembre Singapore/Malaysie, Hongrie,

Venezuela

Décembre Canada, Autriche/Suisse/République

Tchèque, Conseil de Congrégation

Invitation

Merci d’envoyer vos articles pour le Journal du Bon Pasteur à:

REGINA KUIZON Casa Generalizia, Suore del Buon Pastore

Via Raffaello Sardiello 20 00165 Roma, Italia

Email: ginargs@buonpastoreint

Journal du Bon Pasteur

Un grand merci à:

Srs. Karla Bernabé, Marta Ceballos, Evelina Coronel, Marie Establier, Magdalena Franciscus, Charlotte Gill, Gisèle

Lalonde, Rosario Ortiz, Adriana Perez, Digna Maria Rivas, Ana Lucia Sanabria, Mary James Wilson, Mlle. Claire Alessandri

PREMIER CONGRÈS MISSIONNAIRE ... (Suite de la page 13)

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entier alors qu’elle cherchent à « être porteuses de vie, vivant la compassion et la réconciliation, contribuant à l’avènement d’un monde de justice et de paix. »

Le bureau ONG rend hommage aux sœurs Barbara Davis, Ligia Constante de Silva et Christine

Le but du Congrès était de parta-ger notre foi en Jésus Christ, de célébrer notre manière asiatique de vivre la mission par le témoignage en plein cœur de nos réalités de vie, de prendre davantage cons-cience que nous formons l’Eglise d’Asie et de creuser la compréhen-sion de la mission « ad gentes » en mettant au point une animation missionnaire. Au programme des journées, s’al-ternaient les partages de foi et les ateliers, suivis d’une réflexion théo-logique synthétisant les thèmes de la journée.

Le CAM a été séduit par « les his-toire racontées », la méthode nar-rative faisait partie du processus de réflexion. Dans leurs contribution, les membres de nos communautés de base ont partagé leurs engage-ments et les implications familiales qu’entraînent leur foi en Jésus, les joies et les combats quotidiens en-tre Foi et Vie. Ils ont raconté leurs histoires et donné des exemples à partir de leur vie, témoignant ainsi pour ceux qui vivent dans d’autres parties d’Asie. Mon intervention s’appuyait sur les histoires qu’ils ont racontées. Pour moi, sœur du Bon Pasteur, le message donné par le premier Congrès Missionnaire asiatique est important. En racontant « l’histoire de Jésus en Asie » on rappelle l’expérience des premiers disciples pour qui « craintes et déceptions, traumatismes et anéantisse-ments » se sont transformés en foi, joie et allégresse alors qu’ils pro-clamaient : « Nous avons vu le Sei-

gneur » !Jn 20 … « C’est le Sei-gneur »Jn 20-18… « Le Seigneur est vraiment ressuscité » Luc 24-34

« Mon Seigneur et mon Dieu »Jn 20-28 ; il rappelle aussi comment Jésus appelle personnellement, ceux qui le suivent, il appelle cha-cun par son nom. En donnant les orientations pour la mission, le CAM offre aux disciples de Jésus, contemporains, les priorités pour le travail missionnaire en Asie, ce que j’ai choisi de souligner ici.

◊ Adopter une attitude, d’humilité et d’ouverture devant le mystère de Dieu à l’œuvre chez les asiati-ques, spécialement chez les pau-vres, les marginalisés, les travail-leurs migrants, les femmes et les enfants…

◊ Promouvoir la participation des laïques, spécialement des jeunes qui sont le futur de l’Eglise d’Asie

◊ Aider les familles à la crois-sance, à l’attitude d’humilité et d’ouverture face au mystère de Dieu à l’œuvre dans d’autres reli-gions, tout spécialement avec et par l’engagement des commu-nautés ecclésiales de base.

◊ Avoir une attention pastorale plus grande pour ceux qui vivent des mariages mixtes et d’autres situations interreligieuses.

◊ Faire des Communautés ecclé-siales de base, des instruments effectifs d’évangélisation, d’inter culture et de dialogue inter reli-gieux.

Margaret Pereira, rbp

Tan qui ont toutes les trois contri-bué au travail de la Congrégation pour la Justice et la Paix.

Clare Nolan en tant que représen-tante ONG a reconnu que le pro-cessus pour atteindre le Statut d’ONG s’est étendu durant trois Equipes de leadership Général.

ONG BON PASTEUR... (Suite de la page 1)