Journal le Petit économiste édition La Rochelle-Ré n°1

ECO nomistele petit

Du collectif naît la croissance

N° 0 n° 1 JUin - JUiLLet 2010 2,50 E

> club lAnIMAl’H lire page 2

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Bimestriel - 6 éditions par an

Rédaction :21 rue de Gâtine - 79310 VerruyesTél. : 05 49 63 00 08E-mail : [email protected]

directrice de la publication, rédactrice en chef : Cécilia Rochefort

Rédacteurs : Valentine Janin - Cécilia Rochefort

création graphique : com.desimages Sylvie Lecacheur & Peggy Landon

Réalisation : Peggy Landon

chef de publicité : Sylvie Sauloup-OgerContact : 06 16 03 72 16

Photo de couverture : Xavier Léoty

Hors mentions spéciales, crédits photo : Valentine Janin et Cécilia Rochefort

Imprimé en 5.000 ex. sur papier PEFCpar L’Imprimerie Bordessoules 17400 Saint-Jean d’Angély

ISSN 1777-7941 - Dépôt légal n° 21855

Aller de l’avant ! C’est dans un contexte particulier que nous avons choisi de lancer un journal « le Petit économiste » à l’échelle du territoire de l’agglomération de La Rochelle et de l’Île de Ré : un après tempête qui a dure-ment touché le littoral et ses habitants, une conjoncture économique fragile, une morosité ambiante dans le secteur de la presse écrite ...À l’image des hommes, des femmes et des enfants de cette région, qui ont su se mobiliser pour reconstruire et préparer la saison estivale, nous avons choisi d’aller de l’avant. Nous allons continuer à vous pré-senter dans nos colonnes les acteurs de cette dynamique économique si particu-lière à notre région.Et puis, il y a eu LA victoire du Stade Rochelais, fédératrice, symbole de l’effort collectif, de la solidarité.Ce journal, nous souhaitons que tous les habitants de ce territoire, chefs d’entre-prise, élus, responsables d’associations, jeunes, agriculteurs, ostréiculteurs ... se l’approprient. À l’image des rugbymen, qui ont su réunir autour d’eux une ville, une agglomération, un « public local élargi ». Sans vous, pas de mots, pas de photos. Vous retrouverez cette édition locale du Petit économiste chez votre marchand de journaux tous les deux mois. La presse doit continuer, avec ses moyens, à contribuer, modestement, au maintien en place des commerces de proximité qui sont au cœur même de notre paysage économique.

Cécilia [email protected]

ECOnomistele petit

éDIto

epuis sa création, en 1996, sur une initiative de la Chambre de commerce et d’industrie et de la Communauté d’agglomération de

La Rochelle, le club a développé plusieurs missions ; chacune impulsée différemment en fonction des volontés des membres du bureau. De la convivialité bien sûr, mais aussi de la mise en réseau entre les adhé-rents, une meilleure intégration dans la vie économique locale, une source d’informa-tions, un soutien, une solidarité en cas de besoin en faisant jouer les compétences de chacun, sont quelques caractéristiques de ce club présidé par Lydie Cousin.« Nous travaillons avec toute l’équipe du bureau pour répondre aux attentes des adhérents.

En ce sens, nous sommes, en complément de ce qui a été cité plus haut, un relais d’infor-mations ciblées vis-à-vis de partenaires. Notre dernière visite, le 20 mai dernier, se situait à la Plate forme Industrielle Courrier de La Poste de Périgny (PIC). Cette structure impression-nante nous a été présentée en détails ainsi que les services offerts aux entreprises clients ; à nous ensuite de diffuser l’information aux membres qui n’ont pu se déplacer. De plus, nous essayons d’alterner les thèmes de nos réunions, qui se tiennent le 3e jeudi de chaque mois : visite inédite de la prison de St Martin le 17 juin, conférence “Internet, outil de croissance” le 1er juillet, visite de La Coursive, journée à Saint Emilion prévue, sortie en mer pour la rentrée, etc. Notre programme est varié. »

un club à taille humaine, mais qui a de l’ambition

Doté d’un exécutif dynamique, le Club fourmille d’idées et envi-sage notamment de réaliser une enquête auprès de ses adhérents pour recueillir leurs souhaits « nous aspirons à rendre les adhé-rents acteurs du développement du Club. Une implication qui aura nécessairement des retombées éco-nomiques à l’échelle locale » précise Lydie Cousin.Une écoute donc mais sans laisser de côté l’objectif de faire grandir le Club ; la Présidente vise en effet une croissance de 20 % par an du nombre d’adhérents. L’ouverture aux autres, la veille économique et une bonne réactivité sont en tout état de cause des atouts importants dont LANIMAL’H semble bénéfi cier grâce à l’action de ses membres.

n Publi-reportage réalisé par Cécilia Rochefort

le cluB lanimal’h : Permettre auX entrePrises adhérentes d’Être actrices de leur déveloPPement

le cluB D’entreprIses lAnIMAl’H, comme son nom l’indique, développe son action sur les communes de Lagord, nieul-sur-mer, marsilly et L’houmeau. fort d’une quarantaine de membres, de toutes tailles et de secteurs d’activités différents, il entend être un facilitateur de réseau pour les entreprises locales.

D

adhésion annuelle 80 €. ouvert à tous, quel que soit le siège de l’entreprise. LanimaL’h est adhérent à l’uceR (union des clubs d’entreprises Rochelais).

Lydie cousin (Présidente) au 05 46 34 50 50 ou bernard gibouin (secrétaire) au 06 12 72 07 18. site : www.lanimalh.com

InforMAtIons prAtIques :

contActs :

soMMAIre

à lA une Le club d’entreprises LanimaL’h 2

entreprIses / ActuAlItés ocf 3sup de co – portrait 4La prise de la bouteille 4normandin, le cognac en héritage 5xynthia, des commerçants racontent 5Le Panier de la mer 6des cours de cuisine en entreprise 6Remise à fl ots 6

terrItoIres Les choix économiques de la cda 7L’urbanisme sur l’Île de Ré 8Le projet esnandis 8

culture - loIsIrs Le club francos 9nouvelle programmation de La coursive 9sites en scène 9du sailkart tout l’été 936e Prairial d’aytré 9

Ça tourne à La Rochelle 1038e festival du fi lm 105e salon bio-nature aux Portes-en-Ré 10Journée éco-citoyenne à La Pallice 10« deuxièmes sons » à La sirène 10L’afrique à Puilboreau 10danses orientales à villeneuve-les-salines 10

vos Annonces 11

l’événeMent rugBy 12

céline cauvel >> 05 46 27 67 79

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>> Adhésion à 60 € à partir du 1er juillet>> Carton découverte pour deux

manifestations les 17 juin et 1er juillet

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Le Petit économiste - édition La Rochelle - Ré >> n° 1 • Juin - Juillet 2010 3

entRePRises / actuaLités

puBlI-InforMAtIon

ocf, Premier courtier en formation en Poitou-charentes

ichèLe PRigent-feRRé est une professionnelle de la formation. Depuis plus

de vingt ans, elle évolue dans ce sec-teur et son expérience lui a permis de mettre en place, avec son équipe, des offres sur-mesure destinées aux entreprises (diagnostics, formations), associa-tions (via le DLA : Dispositif Local d’Accompagnement).

« 50 % des tPe-Pme ne connaissent pas leurs droits en matière de formation alors qu’elles versent chaque année des cotisa-

tions qui peuvent atteindre des budgets importants. Notre rôle est alors de les informer, de diagnostiquer leurs besoins, d’établir un plan de formation, de recru-tement, de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), si possible sur une durée pluriannuelle.

À nous de convaincre le chef d’entreprise que le développement de compé-tences n’est pas du temps perdu mais une valeur ajou-tée pour son activité.

Dans un second temps, nous complétons les dossiers ad-ministratifs, organisons les sessions de formation avec des prestataires partenaires. Quelques fois, nous faisons

même en sorte de réunir les besoins convergents de plusieurs entreprises, ce qui diminue fortement les coûts ! » explique Michèle Prigent-Ferré.OCF a su nouer des partenariats avec de nombreux pres-tataires de formation dans la région puisque son champ de compétences est élargi à tous les secteurs d’activi-tés. Une cinquième personne devrait rejoindre l’équipe en septembre ; un beau parcours pour cette entreprise créée en 2005 par Michèle Prigent-Ferré et qui vient d’adopter le statut de SARL.

« notre objectif est de constituer un réseau de formateurs »

« Notre objectif est de constituer un réseau de formateurs sur le territoire régional, et de permettre aux entreprises et associations un accès facilité à des formations diversifi ées à un prix abordable. C’est un travail de fond, qui nous amène parfois à toucher du doigt certains dysfonctionnements, mais qui est reconnu par nombre de professionnels. Nous travaillons d’ailleurs actuellement à la rédaction d’une charte qualité qui s’appliquera à tous les partenaires du parcours de formation. »

n Cécilia Rochefort

oBJectIfs conseIls forMAtIons, basé à Lagord, développe depuis cinq années un nouveau mode de fonctionnement dans le paysage de la formation professionnelle : celui du courtage, ou comment réduire les intermédiaires pour gagner en effi cacité.

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11e édition

9 - 10 NOVEMBRE 2010La Rochelle • Espace Encan

michèle Prigent-ferré

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PORTRAIT :

AURORE, ÉTUDIANTE EN 3ÈME ANNÉE À LA BUSINESS SCHOOL OF TOURISM, À SUP DE CO LA ROCHELLE.

4 Le Petit économiste - édition La Rochelle / Ré – n° 1 • Juin - Juillet 2010


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Être saunier auJourd’hui, un défi de chaQue instant, mais avant tout une Passion

aurent Courret est saunier sur l’Île de Ré, à Rivedoux, sous l’enseigne « La Prise de la Bouteille ». Les marais qu’il exploite sont situés

au cœur de l’île, sur la commune de La Couarde-sur-Mer, au lieu-dit « la bouteille » près de la prise du même nom ; d’où « La prise de la Bouteille ». Ces marais prennent leur eau dans le chenal qui relie le Fiers d’Ars à la Fosse de Loix. Du passage de la tempête Xynthia à l’avenir de sa profession, Laurent Courret nous livre son sentiment ; sans concessions.

« La tempête a été dévastatrice pour nombre d’exploitants agricoles : coulées de terre et dépôts de matières de toutes sortes (bois, matières plastiques ...) sur la plupart des sites de récolte, séchoirs de fl eur de sel détruits, récoltes anéanties ; il a fallu évacuer et nettoyer les bassins. Quelques uns ne s’en relèveront pas et ont dû abandonner leur activité. Avec l’aide de 1000 euros versée par le RSI (Régime Social des Indépendants), j’ai pu louer une pelleteuse pendant une journée pour faire le plus gros du travail. Malgré tout, j’ai eu de la chance ; n’étant pas en première ligne face à la mer. C’est là qu’on prend conscience de la nécessité de ces zones “tampon” natu-relles, surtout sur une île.

L’activité de saunier est saisonnière (2 à 3 personnes recrutées chaque année de juin à septembre). Pour la diffusion des produits, je travaille beaucoup avec des magasins locaux, quelques supermarchés, à défaut de disposer de ma propre boutique. Nous sommes trois opérateurs sur l’île de Ré dans ce domaine : la Coopérative, Esprit du sel et La Prise de la Bouteille. La Coopérative est néanmoins en position de force puisqu’elle réunit une soixantaine de producteurs. Au départ, j’étais également adhérent à cette structure, mais j’ai choisi de la quitter avant le terme contractuel des 25 ans pour retrouver, notamment, une certaine liberté commerciale et une rentabilité suffi sante pour pérenniser mon activité.Ce départ de la coopérative m’a coûté une amende mais, aujourd’hui, la Prise de la Bouteille réunit quatre producteurs qui

développent ensemble de nou-velles offres : salicornes (au naturel ou en soupes), sels aromatisés, vinaigres et mou-tardes enrichis de criste-marine, caramels à la fl eur de sel (en partenariat avec un caramélier breton) . De plus, nous sommes en cours de labellisation “nature et progrès”, une étiquette “bio” qui devrait ouvrir certaines portes.Le sel artisanal de l’Atlantique est récolté sur bassin d’argile. Il est naturel ; c’est un concentré d’eau de mer avec des particules d’argile. La fl eur de sel, quant à elle, est un produit haut de gamme que nous produisons sans additifs, avec un séchage naturel. Des produits qui nécessite-raient d’être vendus plus cher qu’aujourd’hui pour pérenniser les exploitations.Pourtant, la moyenne d’âge des producteurs a largement baissé ces dernières années ; des jeunes, qui n’étaient pas forcément destinés à ce métier, se sont installés. Une aventure que j’ai personnellement vécue puisque je suis issu du secteur du nautisme ; j’ai longtemps navi-gué avant de me former au métier de paludier à Guérande puis de m’installer sur l’Île de Ré en 1999.

Je ne regrette rien. Être saunier, c’est façon-ner l’argile et maîtriser l’eau de mer au fi l des saisons ; un contact quotidien avec les élé-ments naturels dans un cadre d’exception, que demander de plus ? »


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sur www.laprisedelabouteille.com+

Après un Bac scientifi que, un passage à Londres comme jeune fi lle au pair, un job d’hôtesse d’accueil dans un camping, un boulot en hôtellerie et en restauration rapide, Aurore, 24 ans, choisit d’intégrer la « Business School of Tourism ».

« Je suis venue chercher des compétences en gestion et comptabilité » résume-t-elle. Dans le cadre de sa formation, elle s’expatrie aux États-Unis pendant un trimestre à Providence. Elle s’investit dans les clubs et associations de l’école (32 au total) et découvre l’importance d’un réseau. Elle monte un projet pédagogique avec les enfants d’une école en Bretagne, récupère des cartables, participe au 4L Trophy au Maroc. Elle en revient avec un vidéo-montage.Mais tout cela a un coût. 5 350 € par an pour le cursus bachelor (3 ans), et 15 000 € pour deux années en MBA (Master of business Administration). Aurore avec son parcours atypique a pu bénéfi cier d’une bourse de l’école, d’un prix de la fondation Harris Puisais et le camping 4 étoiles dans lequel elle est en stage fi nance sa dernière année. Militante pour les formations en alternance en entreprise, elle reviendra peut-être suivre un MBA à Sup de Co. Son objectif, diriger un site touristique.

n Valentine Janin

business school of tourism, créée en 2002 à La Rochelle, au sein du groupe sup de co

1er établissement en france à obtenir la ted-qual, en décembre 2009, une certifi cation créée en 1999 par l’organisation mondiale du tourisme.

2010 >> nouveau directeur, victor gervasoni

2010 >> trois nouvelles spécialisations, tourisme, santé et spa, création et management d’entreprises de loisirs, international tourism management

daniel Peyron, directeur général du groupe sup de co à La Rochelle : « Le tourisme est la première industrie du monde pour les dix ans qui viennent. 27 000 offres d’emplois de cadres dans la fi lière touristique sont aujourd’hui insatisfaites au maroc ».



edouard normandin, le coGnac en heritaGe

’est Jules qui a acheté le domaine en 1872. Il servait jusqu’alors de réserve de chasse. La proximité de l’océan permet une régulation de

l’hygrométrie et de la température et nous permet d’élever des eaux de vie moelleuses » explique-t-il. Souvent, on oublie que La Rochelle était le port du Cognac aux XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles. « Toutes les grandes maisons y étaient installées. Les eaux de vie “early landed”, fraîchement débarquées étaient stockées sur la Thamise », ajoute-t-il. Aujourd’hui, il ne reste que deux maisons de Cognac à proximité de La Rochelle, Normandin-Mercier et Godet. Et Le Havre a remplacé La Rochelle comme port de départ des expéditions.

la mémoire des odeurs

La petite maison familiale a une production restreinte, de prestige, environ 20 000 bouteilles par an. L’embouteillage est réalisé à la main. Ni grandes surfaces, ni vente par internet pour le mode de distribution, uniquement des épiceries fi nes ou des caves indépendantes. Edouard Normandin est attaché à un savoir-faire ancestral, transmis

de génération en génération. « J’ai hérité de millésimes vieillis dans les chais depuis plus d’un siècle. Tout petit, je sentais les alcools qui émanaient des citernes. J’ai reçu une éducation, des sens, du goût, de l’odorat ». Curieux sur la physique, la nature, les mécanismes, il intègre d’abord une école d’ingénieurs, l’EIGSI, à La Rochelle. Après trois ans, il arrête ses études. « À 16 ans, j’étais parti un an aux États-Unis, à Hudson (dans l’état de New York) et j’avais pris goût aux voyages » raconte-t-il.

la mémoire des langues

« Je m’inscris alors à Sup de Co en commerce international, en deuxième année. Objectif, faire des stages à l’étranger et acquérir une troisième langue, l’espagnol ». Puis Barcelone, université mexicaine, stage à Londres chez Nicolas où il partage son temps entre la gestion des vingt boutiques du groupe et un travail de vendeur à mi-temps, à Bond Street. Il approche le milieu du vin. « Je vendais du Cognac aussi mais pas le mien », plaisante-t-il. Il obtient son Bachelor de commerce en 2004 et enchaîne alors les expériences professionnelles : vente de vin à domicile, aux professionnels, avant de revenir sur ses terres. Edouard Normandin est un homme attaché aux valeurs ancestrales qui n’en oublie pas qu’il vit au XXIème siècle :

« Papa à la retraite, l’activité Cognac en dents de scie, j’ai choisi de développer une activité vins et champagne biologiques. J’ai aussi créé un site internet et réalisé des travaux pour créer une salle de conférences, de réceptions » conclut-il.

n Valentine Janin

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Le 14 octobre 2010 seront organisés pour la première fois en poitou-charentes, les trophées « f d’or » de la formation professionnelle.

Sur une initiative d’opcAlIA poitou-charentes, ces « F D’OR » vont distinguer les entreprises de la région Poitou-Charentes qui ont réalisé des efforts signifi catifs en matière de formation et de développement des compétences de leurs salariés, ou qui ont mis en œuvre des actions de formation innovantes.

Ouverts à toutes les entreprises /associations des quatre départements du poitou-charentes sans distinction de taille et d’activité.

Dossier de candidature à compléter et adresser avant le 2 juillet 2010.

Toutes les informations sur www.opcalia-pc.com

La cérémonie de remise des prix se déroulera le 14 octobre 2010 à partir de 17h au centre d’animation de l’Hélianthe - 79240 la crèche.

contact : [email protected] et tél. 05 49 28 23 16

Le Petit économiste, partenaire des f d’or

f d’oR de La foRmation PRofessionneLLe, un tRoPhée PouR Les entRePRises RégionaLes

à 31 Ans, eDouArD norMAnDIn rÈgne sur le cHâteAu de La Perraudière, à dompierre-sur-mer. dans cette maison de cognac,

située à cinq kilomètres de l’océan, la cinquième génération d’éleveurs-négociants est au travail.

«

XYnthia, des commerçants racontentJéRÔme, ResPonsabLe du théobaR, à La Rochelle, en sourit aujourd’hui. Il ne manque pas non plus de dire qu’en ce qui le concerne, il ne s’agit que de dégâts matériels. Pas de drame humain : « En fait j’étais à Royan et quand j’ai aperçu un arbre sur ma voiture, je me suis dit ça a bien souffl é. Dimanche je suis arrivé à La Rochelle et là ... je suis resté sans voix. Je savais qu’il y avait eu du vent mais je n’ai pas pensé aux inondations. On a tout sorti, il y avait 15 cm d’eau, les parquets trempés et les moteurs des frigos morts. Des voisins sont venus spontanément nous aider. Le lundi, j’ai fermé. Dans l’après-midi, un technicien est venu changer les pièces des moteurs de frigos et je suis parti faire des achats. J’ai rouvert dès le mardi. Je ne suis là que depuis septembre, il fallait que je travaille. Les pompiers après

leur service venaient prendre une bière. En revanche je vais seulement bientôt réintégrer ma maison à Rivedoux, autour du 1er juillet. Il y a eu 2 mètres d’eau dans la cave et 1,10 mètre dans la maison ».

LAURENT, INSTALLÉ DEPUIS DEUX ANS, « sort seulement de la m… ». Il a essayé de res-ter ouvert le plus possible malgré les travaux dans son établissement.

« J’habite Rochefort et j’allais déjeuner à La Rochelle le dimanche. J’ai décidé de passer d’abord par l’Impala. Il y avait près de 40cm d’eau. On a tout sorti, tout nettoyé dès le dimanche. Le lundi, de nouveau nettoyage. J’ai fi lé acheter un groupe électrogène, nous n’avions plus d’électricité. J’ai tiré et installé deux lampes baladeuses en cuisine, le gaz était

O.K., les frigos fi chus. J’ai tout jeté. Chaque matin, je suis allé faire les courses, de quoi pré-parer entrée, plat et dessert, un menu unique. Nous avons travaillé comme cela environ une semaine, 50 à 60 couverts à midi. Nous avons servi les pompiers, la Sécurité Civile et les petites entreprises touchées autour. La vaisselle, c’était du sport car j’ai une pompe de relevage. C’est comme si nous faisions la vaisselle à la main dans des bacs mais pour 60 couverts… En fi n de semaine l’électricité est revenue. En fait, après la tempête, tous les jours, on a eu que du mieux. Autour de nous, Mativi a déménagé et je pense ne reviendra pas. L’agence immobilière, à côté, vient juste de se réinstaller. Plusieurs entreprises ont fermé défi nitivement et certaines sont encore en travaux. »

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6 Le Petit économiste - édition La Rochelle - Ré >> n° 1 • Juin - Juillet 2010

et si vous aPPrenieZ à cuisiner ?

puBlI-InforMAtIon

Le concept est original : proposer à des chefs d’entreprise des déjeuners d’affaires dans leurs locaux professionnels ; une réalisation sur place par Mickaël ; en toute sérénité, sans se soucier du timing du service ou de la confi den-tialité des lieux.Mickaël cuisine des produits du terroir, essen-tiellement issus de la région et en partenariat avec des producteurs ou spécialistes recon-nus à La Rochelle : Pascal Penaud le boucher, Denis Pasquier le poissonnier du marché, l’épi-cerie fi ne le Piment Bleu, le caviste Marli et à Marsilly la boulangerie « le festival du goût » pour ne citer qu’eux.Après 25 années d’expérience, dont plusieurs années dans des restaurants exceptionnels autour du monde, Mickäel Prigent-Ferré pro-pose aussi des formations en entreprise ; une façon de déstresser les salariés et de renfor-cer les liens en cuisinant. Des cours à thème pour tous font également partie du menu :

apprendre à composer un apéro épicé à base d’artichauts à la vinaigrette aux épices et de chausson de thon épicé et poivrons confi ts ... de quoi ouvrir l’appétit !


bien entendu, certains se débrouillent plutôt bien derrière les fourneaux, mais l’offre de mickaël Prigent-ferré va bien au-delà d’une leçon de cuisine : sur le lieu de travail ou entre amis, laissez-vous porter par les saveurs de produits de qualité et l’énergie du chef.

’association le panier de la mer 17 s’est installée dans de nou-veaux locaux, au port maritime à La Rochelle, avant même son

dixième anniversaire. Hébergée jusqu’à présent dans un atelier du lycée maritime, c’est une nouvelle étape pour cette asso-ciation de réinsertion. « Nous passons d’un équipement artisanal à des conditions de travail professionnelles », précise Jacques Luciani, son président. C’est grâce à la ténacité de cet homme, également Président de la banque alimen-taire et de son comparse et vice-président, Yann Leclerc, que ce nouveau projet a vu le jour. Quatorze personnes en réinsertion tra-vaillent chaque jour sur ce site, encadrées par Nathalie Couvidat, accompagnatrice socioprofessionnelle. C’est elle qui ramène chaque matin le « poisson de retrait », celui qui n’a pas trouvé de preneur à la criée. Après avoir appris à reconnaitre, éviscérer, fi leter puis congeler le poisson, ces hommes et ces femmes devraient innover dès le deu-xième semestre 2010 et produire de la soupe de poissons.

un nouveau directeur : Julien Bernard

Julien Bernard qui collaborait depuis 2004 avec les bénévoles a été embauché comme directeur. « Nous travaillons en étroite relation avec le Pole emploi. Les hommes et les femmes que nous accueillons ici sont en situation d’exclu-sion. Bénéfi ciaires du RSA (revenu de solidarité active) depuis plus de 12 mois, ils connaissent aussi souvent des problèmes de logement. Nous leur proposons un contrat de six mois, renouve-lable une fois. Nous leur redonnons des repères, des consignes de travail ». Mais le projet ne s’arrête pas là et Jacques Luciani a plus d’un tour dans son panier. « Nous envisageons d’embaucher 24 à 25 personnes d’ici trois ans. Et nous avons déjà eu la visite d’associations (Croix Rouge, Secours populaire, épicerie sociale de Poitiers ...) des départements voisins et plus éloignés qui veulent notre soupe de poissons. Si nous sommes prêts à fournir des soupes de poissons au département de l’Ain, nous en aurons forcément pour les départements des autres » a-t-il conclu.

n Valentine Janin

la souPe de Poissons au menu de la réinsertion

InAugurAtIon Des nouveAuX BâtIMents de l’association Le Panier de la mer 17 à La Rochelle, le 3 mai dernier. cette association a trois objectifs : l’insertion sociale, l’aide alimentaire, la lutte contre le gaspillage de poissons.

LL’atelier de couture matelotage « Remise à fl ot » à Port Neuf à La Rochelle, récupère des matériaux pour les recycler en une collection d’objets uniques (sacs, sets de table, pochettes photos ...). Des voiles de bateaux de course, des chutes de voile, des combinaisons en néoprène, des bouts, des cordages, des ceintures de sécurité, des « kakemono » (impressions publicitaires sur PVC), des leash (laisses) de surfers ... et plein de matières insolites. Autour d’Anne, responsable de l’atelier, styliste modéliste et créatrice, quatre paires de petites mains s’affairent. Anne-Claire, Carole, Dominique et Sandrine, toutes les quatre en contrat de réinsertion, découpent, piquent, cousent des sacs de sport, des besaces, des porte-documents, des grands cabas ... Anne choisit les matières, réalise les croquis puis un patron sur papier. Des créations, résistantes à l’eau, au look unique et à un prix attractif.

n Valentine Janin

Vente des sacs à l’atelier et dans la boutique Outremer aux Portes-en-Ré.

Atelier de couture matelotage au n° 16 (à l’angle de la rue du Lyonnais et de l’Angoumois), La Rochelle. Ouvert les lundi, mardi, jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, le vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h.

nathalie et stéphanie : 05 46 43 75 70www.remiseaflot.fr

contact : maison de quartier de Port-neuf, Place d e l’Ile de France, La Rochelle05 46 43 51 49

>> brigitte bourguignon, Présidente de la fédération nationale des paniers de la mer

>> 4 associations Panier de la mer (Loctudy, boulogne, Lorient, La Rochelle)

>> à chaque panier de la mer, sa spécialité. La Rochelle, ce sera la soupe de poissons, à boulogne, les plats cuisinés ...

>> 5 projets en cours dont un en guadeloupe, à nantes, cherbourg, saint-malo, fécamp.

>> Premier Panier de la mer créé : Le guilvinec (29)

coût réhabilitation anciens locaux conserverie guillou : 623 948 € (immobilier et foncier)

62 % par la cDA, 19 % par conseil régional et 19 % conseil général.

Depuis 2005, 50 personnes en insertion au panier de la mer 17.

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teRRitoiRes

n n’a pas échappé à la crise, néanmoins, l’effort qui est mené depuis plusieurs années pour diversifi er les secteurs d’activi-

tés présents sur le territoire, semble avoir joué un rôle de modérateur. Contraire-ment à ce qu’on pourrait croire, l’agglo-mération n’est pas une station balnéaire, elle a une vie entre le 15 juin et le 15 septembre ! Nous avons fait le choix depuis bien longtemps de ne pas axer toutes nos actions sur le tourisme, même si chaque année nous accueillons 3 millions de visi-teurs. Par contre, nous souhaitons dévelop-per le tourisme d’affaires et apportons un soutien particulier à certaines fi lières :

les énergies renouvelables comme produit d’appel

La fi lière Enr (énergies renouvelables) par exemple : elle s’appuie sur l’engouement de La Rochelle depuis de nombreuses années pour l’écologie urbaine. Ideal Pro (lire encadré), qui était axé au départ sur le

solaire, s’est élargi aux activités des bureaux d’études, des architectes notamment. Des participants de toute la France et de l’étran-ger affl uent chaque année plus nombreux pour cette manifestation qui, en trois ans, a incité une quinzaine d’entreprises du secteur à s’installer sur le territoire.D’autres fi lières d’activités sont aussi parti-culièrement accompagnées par l’agglo-mération : le nautisme (création du Pôle REFIT ; à lire dans notre édition régio-nale à paraître en juin 2010), la glisse (www.larochellelaglisse.com), notamment.

Des zones d’activités pour répondre à la demande d’implantation d’entreprises

Plusieurs sites, destinés à recevoir des entreprises, sont en chantier dans l’agglo-mération : Technocéan, parc de 8 hectares, exemplaire sur le plan du développement durable, et pour lequel nous sommes quasi-ment dans les délais ; viabilisation et abords paysagers étant quasiment terminés. Le CRITT agroalimentaire sera le premier bâti-ment construit.L’extension de la zone des quatre chevaliers, sur la commune de Périgny, est en cours de viabilisation. Elle devrait voir son premier bâtiment construit début 2011. Disposant d’une visibilité importante, à proximité de la rocade, elle sera destinée à recevoir des entreprises de services essentiellement.

et les jeunes pousses ?

Nous leur proposons CREATIO : des héber-gements à des conditions avantageuses pour leur permettre de démarrer leur activité en toute quiétude ; puis des villages d’entre-prises à Périgny, aux Rivauds Sud, avec des possibilités d’acquisition. PULPE, qui vise à récompenser des projets innovants portés par des binômes entreprises – étudiants de l’Université de La Rochelle, est aussi un excellent moyen de favoriser l’émer-gence de projets sur le territoire. Lors de la dernière remise des prix, en avril dernier, nous avons pu mesurer toute cette énergie qui carac-térise notre agglomération.

n Propos recueillis par Cécilia Rochefort

« 20 millions d’euros consacrés chaQue année Par l’aGGlomération

au déveloPPement économiQue »

IntervIeW : MArylIne sIMoné *

>> IDeAl pro, outil de dynamismeLa Communauté d’Agglomération organise chaque année, depuis 3 ans, à l’Espace Encan, une rencontre entre professionnels autour du développement des énergies alternatives (EnR). Le 1er juillet 2010, Idealpro rassemblera des professionnels autour de deux grandes thématiques : le bâtiment basse consommation et la production et le stockage d’énergie.

Cet événement accompagne la structuration d’une fi lière EnR sur le territoire.

Pour la première fois cette année, une vitrine d’innovations technologiques du secteur viendra compléter le programme de conférences et tables rondes.

Pour tout renseignement : développement économique de l’agglomération de La Rochelle isabelle Lecomte : [email protected]

Contact :Sylvie [email protected] 15 44 69 23

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Parmi les grands projets qui concernent tous les habitants du territoire, on peut citer celui de l’aménagement de la gare de La Rochelle conduit par l’architecte Jean-marie duthilleul.

* maryline simoné est vice-présidente de la communauté d’agglomération de La Rochelle ; également conseillère municipale de la ville de La Rochelle et conseillère régionale (vice-Présidente en charge de la formation, de l’apprentissage).

e projet de fond de la Communauté de communes de l’Île de Ré, c’est le logement. 80 % du territoire de l’île sont

inconstructibles, ce qui nous conduit à gérer une pénurie récurrente de logements, notam-ment pour les jeunes. L’objectif que nous nous sommes fi xés est de 1000 habitations à loyer maîtrisé supplémentaires sur l’île.Cette compétence logement a été prise par la Communauté de communes quand je suis arrivé à sa présidence. Devant le manque de moyens des communes, nous avons mis en place un système de préemp-tion des terrains, au prix du marché (fi xé par les Domaines), dès que le potentiel de 20 logements est atteint. Dans un premier temps, nous allons conduire au moins un projet par commune à raison de 25 à 80 loge-ments par projet. L’objectif est aussi d’éviter les dérives : des cabanes ostréicoles qui deviennent des restaurants par exemple ; nous voulons préserver l’identité de l’île. Pour les constructions, nous traiterons avec les partenaires habituels ; l’essentiel étant que les loyers demeurent maîtrisés.Rien que pour le foncier, cet objectif repré-sente un budget de 20 millions d’euros. L’établissement public foncier nous accom-

pagne dans cette démarche. Un projet qui sera accompagné d’infrastructures telles que les relais pour assistantes maternelles par exemple.D’ailleurs les centres multi-accueil pour les enfants sont également au cœur de nos pro-jets. Actuellement nous disposons de quatre sites et l’objectif est à six d’ici 2014.

la vie économique sur l’Île de ré ?

De février-mars à décembre, l’activité est assez dense sur l’île. Le premier secteur d’activités étant le secteur artisanal ; qui, d’ailleurs, nous amène à être vigilants sur l’aspect transmission des entreprises. Le second secteur d’activités est le tourisme, les services. Enfi n, le secteur agricole est bien représenté avec les agriculteurs, sauniers et les ostréiculteurs.Il ne faut toutefois pas oublier que l’aspect social, le cadre de vie, sont intrinsèquement liés au développement économique. Si nous proposons les infrastructures nécessaires à l’accueil et à la vie quotidienne, l’activité de l’île s’en trouvera dynamisée tout au long de l’année.

la question environnementale

L’une des compétences principales de la Communauté de communes, c’est l‘envi-ronnement. L’Écotaxe, qui se substituera au paiement du Pont à partir de 2012, est un dispositif unique en France. Actuellement,

elle représente un tiers du prix du péage. 55 % de son produit est réparti entre les communes et la communauté de com-munes ; 45 % sont alloués au Conseil général pour qu’il exerce son droit de préemption sur les espaces naturels. Cette Écotaxe est un projet ambitieux, que nous avons mené en partenariat avec la Communauté d’agglo-mération et le Conseil général. Lors de la tempête Xynthia – un quart de l’île a été submergé –, nous avons bien vu le rôle essentiel joué par les zones humides. Nous

allons entamer un processus de restauration de ces zones. Au nord de l’île, les marées sont importantes. Il faut aussi préserver la biodi-versité, les activités ostréicoles notamment. Le plan digues, promis par l’État, et assorti de 100 millions d’euros de fi nancements, devrait également être mis en place prochainement. Nous utiliseront aussi le produit de cette taxe pour développer des transports propres sur l’île : véhicules électriques, navettes ...

n Propos recueillis par Cécilia Rochefort

« C’est pour nos partenaires, pour l’instant, un objet touristique non identifi é » comme s’amuse à le préciser le maire d’Esnandes. « Il ne s’agit pas de créer de toutes pièces un Futuroscope, une Cité de l’huître mais bel et bien de partir des atouts et de la richesse de cette terre baignée par la mer ». En décembre 2009, nait l’association Esnandis. « un objet touristique non identifi é » Elle gère dorénavant la Maison de la Mytiliculture qui étend son offre touris-tique. Point information, création d’une boutique, gestion des Eclad’Esnandes, (manifestation les 14 et 15 août, dans le cadre de Sites en Scène, subventionnée par le Conseil Général). à terme, la Maison de la Mytiliculture pourrait vendre des séjours, des journées découvertes de la région : « maisons des saveurs », « sentiers de rando et découverte », « piste cyclable des clochers » ... Explications : « Pour le volet maritime, précise le maire, Christophe Bertaud avec son bateau, la Petite Reine, propose aux visiteurs de se promener entre les parcs à huitres ou sur les canaux à la découverte du milieu naturel. Katia Mazière, quant à elle, organise des cours de cuisine, avec les produits locaux, dont les moules, agrémentés d’épices du monde. Nous avons aussi des points de dégustation des produits de la mer, comme les Viviers de l’Océan ».

un pôle patrimoine, hébergement, littoralAutre atout d’Esnandes, l’église Saint Martin, une église fortifi ée comme il en existe peu dans la région, actuellement en restauration (NDLR). « Nous avons aussi un camping, le camping des Misottes et juste en face, le Parc Mandon » continue Yann Juin. Pourquoi donc ne pas se lancer dans un projet de parc à cabanes, une offre de type carrelets éco-responsables. Des chalets pédagogiques avec photovoltaïque, éolien ... Enfi n, « La pointe Saint Clément, lieu d’obser-vation des migrations ornithologiques, nous permet d’étendre la saison touristique Et un peu plus loin, se trouve la zone conchylicole » termine-t-il. Il reste maintenant à communiquer, fédérer et associer les collectivités, les interlo-cuteurs privés, de Charron, Esnandes, Marsilly, Villedoux ... Esnandis s’inscrit dans le schéma touristique de la CdA, mais Yann Juin a plus d’un tour dans son sac et réfl échit en même temps à un autre axe de développement, celui du canal de Marans. Histoire que cet objet touristique, Esnandis, devienne identifi é.

n Valentine Janin

Le Petit économiste - édition La Rochelle - Ré >> n° 1 • Juin - Juillet 20108

teRRitoiRes

« ... la nécessité de renforcer l’offre de loGements à loYers maÎtrisés sur l’Île »

le ProJet esnandis

l’IDée Du MAIre D’esnAnDes, yann Juin, créer une station éco-touristique. Point de départ : une réfl exion sur la situation géographique. en marge de La Rochelle, du marais mouillé, du département de la charente maritime, de la région (à la limite de la vendée) ... comment donner une visibilité à cet espace ? un projet dont l’origine remonte aux années 2002, 2003, au moment du transfert de la maison de la mytiliculture, ouverte en 1987.

lIonel quIllet, Président de la communauté de communes de l’île de Ré ; également conseiller général revient, pour le Petit économiste, sur les grands projets menés sur son territoire.

buLLetin d’abonnementà renvoyer sous enveloppe affranchie à :

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n Le guide pratique de la création-reprise d’entreprise (édition 2010 paru en mai, prix unitaire 4,00 €)

n Le journal édition La Rochelle-Ré (tous les deux mois, prix unitaire 2,50 €)

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L

L’équiPe de L’association esnandisPrésident délégué >> alain bouvetTrésorier >> christophe bertaudSecrétaire >> Katia mazièreAgent de développement >> annabelle Joubert


cuLtuRe / LoisiRs

excLusif :du saiLKaRt

à La RocheLLe tout L’été !

Sylvain Goutodier, concepteur du Sailkart vous propose de découvrir cette discipline accessible à tous sur la piste de La Rochelle, Chemin du Puits Doux. Un kart à voile facile d’accès, sécurisé et sans nuisances : pas de bruit, pas de moteur.Le Sailkart marie l’accessibilité du char à voile et les sensations des sports de glisse ; convivial et ludique, il se pratique sur de multiples surfaces (herbe, terre battue, goudron, sable dur ...).Ouverture de la piste tout l’été du mardi au dimanche, de 14h30 à 19h.

dévoiLe son PRogRamme en excLusivité

Pour la saison prochaine, ce lieu d’exception propose pas moins de 70 spectacles et 100 fi lms.

Parmi les rendez-vous à ne pas manquer :

slava’s snowshow, du 24 au 28 novembre 2010

Le centaure et l’animal, de et avec Bartabas et Ko Murobushi, du 7 au 13 janvier 2011

Raoul, de et avec James Thierrée, du 12 au 14 février 2011

Philippe decoufl é, nouvelle création du 30 mars au 2 avril 2011

Informations et abonnements : 05 46 51 54 02 et www.la-coursive.com

sites en scène :venise à chÂteLaiLLon-PLage

Pour cette 17ème édition du festival sites en scène, le conseil général de la charente-maritime propose près de 50 spectacles de danse, théâtre, arts de la rue, son et lumière,

musique du monde, classique ou jazz dans 17 sites remarquables du département du 25 juin au 18 septembre.Le premier rendez-vous sera celui du carnaval de venise du 25 au 27 juin à châtelaillon-Plage : lanceurs de drapeaux d’asti, fanfare polonaise, fanfare bersaglieri, fanfare vénitienne, fanfare frustatori, fanfare montesina, lanceurs de drapeaux de florence, bella ciao et les châtelaillonnais. costumes extravagants et colorés garantis, ainsi que les incontournables gondoles de la cité lacustre.

toutes les informations >> www.sitesenscene.fr

c u l t u r e

l o I s I r s

inutile de présenter aujourd’hui les francofolies de La Rochelle. mais il a fallu quelques années au projet de Jean-Louis foulquier pour s’intégrer dans le paysage rochelais.Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre… un soutien est arrivé dans les années 90 lors de la création d’une association d’entreprises et de commerçants locaux, maintenant devenu le club francos…

le club francos pendant les francofolies Aujourd’hui, le Club Francos réunit plus de 100 entreprises, de la micro à la grosse entreprise dont un grand nombre sont des entreprises de la communauté d’agglomération de La Rochelle. Le club propose à ses partenaires trois espaces, pendant les Francofolies (13 au 17 juillet 2010). Ces espaces permettent l’organisation d’opérations de relations publiques et de communication interne. On retrouve donc le Patio, « le village » réservé aux artistes, professionnels, médias, partenaires et invités ; la tribune offi cielle composée de plateformes, de loges privatives et de places assises.Et cette année, l’espace Platine, nouvel espace de réception, pouvant accueillir 80 personnes. L’entreprise bénéfi cie d’un lieu entièrement décoré à ses couleurs, d’un service traiteur, d’un open bar… et des concerts.

un club qui vit toute l’année« Nous organisons une soirée par mois, par exemple, un “blind test” musical pour que nos parte-naires découvrent la programmation en avant première. Nous proposons aussi une sortie en mer sur des catamarans à voile. Tous nos partenaires sont aussi invités certains jeudis pour découvrir les jeunes talents du Chantier des Francos (NDLR : ateliers de perfectionnement scénique pour NDLR : ateliers de perfectionnement scénique pour NDLR

jeunes artistes) » précise Morgane Fountaine, qui s’occupe du Club Francos. » précise Morgane Fountaine, qui s’occupe du Club Francos. »Le Club choisit également chaque année son Coup de Cœur parmi l’un des artistes du Chantier. À la clé, une bourse de 2000 €. Un jury de volontaires au sein des entreprises remet son prix pendant les Francofolies. Un Chantier qui a vu passer Cali, Emily Loizeau, Pauline Croze, Carmen Maria Vega, Merlot et tant d’autres ...

les franco... folies

+33 (0)5 46 09 24 42 - [email protected]

La Baie des Anges - 70 cm - emmelene Landon

Galerie d’Art

Saint-Martin-de-Ré • La Couarde-sur-Mer • La Roche-sur-Yon • Bordeaux • Sydney

les galeries vous accueillent aussi sur rendez-vous et sont ouvertes tous les jours pendant les vacances scolaires

Saint-Martin-de-Ré Quai Launay-Razilly < > 13 quai Clémenceau

ouvertes du mercredi au dimanche10h00 - 13h30 / 15h30 - 19h30 < > 10h00 - 13h00 / 16h00 - 19h00

La Couarde-sur-Mer> 58 Grande Rue

ouverte du mercredi au dimanche9h30 - 13h30 / 16h00 - 20h00

Formules de 660 € à 12 000 €.Il reste encore quelques places Loges les 15, 16 et 17 juillet.Pour en savoir plus >> Club Francos 05 46 28 28 28, [email protected], www.francofolies.fr/clubentreprises/index.html

3 foRmuLes :

RaouL, spectacle de et avec James thierrée du 12 au 14 février 2011

>> tarif : 15 € les 30 minuteset carte 10 passages à 120 E

>> contact : 06 21 119 119 et http://sites.google.com/site/charavoilelarochelle

preMIuM >> concerts et patiogolD >> loge privative avec vue directe

sur la grande scèneplAtIne >> espace personnalisé

36e PRaiRiaL, saLon écoLogique d’aytRéles 19 et 20 juin dans le Parc Jean macé sur le thème « voyager autrement »

Au programme, plus de 150 exposants, des tables rondes, un comptoir du développement durable et la présence des membres du Réseau des Acteurs du Développement Durable de l’Agglomération de La Rochelle.Sous un chapiteau prévu à cet effet, vous pourrez notamment calculer votre empreinte écologique.Entrée libre. Toutes les informations sur >> www.aytre.fr/prairial

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Aujourd’hui, le Club Francos réunit plus de 100 entreprises, de la micro à la grosse entreprise dont un grand nombre sont des entreprises de la communauté d’agglomération de La Rochelle. Le club propose à ses partenaires trois espaces, pendant les Francofolies (13 au 17 juillet 2010). Ces espaces permettent l’organisation d’opérations de relations publiques et de communication

puBlI-InforMAtIon

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Possibilité de recevoir des groupes sur réservation. Ph

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Le Petit économiste - édition La Rochelle - Ré >> n° 1 • Juin - Juillet 201010

cuLtuRe - LoisiRs

L’afRique et ses miLLe et une saveuRs

à PuiLboReauLe samedi 3 juillet, à la salle polyvalente de Puilboreau, à 20h30, les danseurs du Ballet National du Bénin présentent leur dernière création, « Fifa dit la paix ». Au programme de cette journée aux couleurs de l’Afrique : stage de danse africaine animé par la troupe nationale, marché, jeux pour petits et grands, diner ...Stage de danse africaine de 9h30 à 12h30, 30 €, marché de 14h à 18h, entrée libre, Casa Timoun (espace ludique) de 14 h à 18 h, 1 €, repas-animation avec Adama Dembele (Burkina Faso) à 19 h, 15 €, création des danseurs du Ballet National du Bénin à 20h30, tarif 10 €.

5e saLon bio – natuRe – santé – bien-êtRe Les 11 & 12 août aux PoRtes-en-Ré

Le 24 JuiLLet, JouRnée éco-citoyenne à La PaLLice – chef de baie

informations auprès de l’office de tourisme >> 05 46 29 52 71

cette manifestation est construite autour de trois thématiques : l’environnement, les métiers de la mer et la mise en valeur du site de chef de baie.des activités et animations seront proposées, puis à partir de 18h, au menu, pique-nique et concerts, suivis de la projection d’un film sur la mer.

informations >> 06 89 67 42 67

c u l t u r e

e 14 mai dernier, une équipe de tournage a investi la place de l’Hôtel de ville à La Rochelle. Une équipe pas comme les autres pour un projet pas comme les autres. à l’origine, une rencontre entre deux hommes, un auteur

rochelais, Pierre-Alain Mageau, auteur de polars et Sallah Laddi, réalisateur et président de l’association Coolisses.L’idée, fédérer autour d’un projet local, des énergies locales. Dé-montrer que le savoir-faire local permet de réaliser un tournage de qualité. Première étape : à partir du dernier ouvrage de Pierre Alain Mageau, Le dernier tour de piste, réaliser un « teaser », une sorte de bande annonce donnant la tonalité de la série. En principe la bande annonce est réalisée après le film, mais pas là. Cette idée s’est matérialisée grâce à la mobilisation de comédiens et techniciens sur une plateforme associative (P3) dédiée exclusivement à ce projet. Ils ont tous donné de leur temps et de leur savoir-faire pour que ce « teaser » voie le jour. Des prestataires (effets spéciaux, lumières, machinerie ...) se sont joints à eux pour venir renforcer l’équipe. Pierre Alain Mageau, lui, a mis la main à la poche (100 000 €) pour que ce projet se réalise. « le teaser », début de l’aventure« Nous l’avons écrit ensemble avec Pierre Alain. Puis nous avons investi des décors pour, parfois, seulement huit secondes de film. Nous avons travaillé avec des Steadycam pour gagner du temps mais aussi avec le système RED 4K, un matériel assez lourd » explique le président de Coolisses et réalisateur. Une fois réalisé ce teaser, l’aventure continue. Deuxième étape décro-cher la possibilité de tourner un pilote. Et si le pilote est validé, alors seulement la série policière sera réalisée. Coût : près d’1 million d’euros par épisode, 8 épisodes sont prévus. Dans la logique de l’équipe, une copro-duction locale ou régionale serait bienvenue. En attendant, le teaser sera visible dans le courant du mois de juin sur le site www.p3-lefilm.fr. Mais au fait c’est quoi l’histoire ? P3, pour les trois personnages créés par Pierre-Alain Mageau, il ya plus de 10 ans ... Les trois enquêteurs (Policier, Presse et Psychologue) sont sur les traces d’un criminel. Un prétexte pour pénétrer la

part d’ombre des personnages qu’il s’agisse des enquêteurs ou du tueur en série, psychopathe ou sociopathe. Le « terrain de jeu » de ce dernier est La Rochelle, appelée « perle de l’Atlantique », une ville aux multiples visages ...

n Valentine Janin

Ses caractéristiques sont assez atypiques : pas de compétition, un grand angle pour mettre un coup de projecteur sur le cinéma de tous les pays et une large ouverture au public : il rassemblera 14 écrans groupés autour du vieux port, à raison de 5 séances par jour (de 10h30 à 22h15) et par salle. Il présente environ 250 films dont 200 longs métrages de fiction, originaires du monde entier, en 35 mm, 16 mm, vidéo et en cinéma numérique. Comme le souligne d’ailleurs l’édito du dossier de presse « 250 films en 10 jours, est ce bien raisonnable ? »De Greta Garbo à Eric Rohmer, en passant par le jeune cinéma indien, Elia Kazan, Pierre étaix et bien d’autres, l’affiche promet

de beaux moments d’évasion. Et pour que le plaisir des yeux et de l’imaginaire soit complet, les organisateurs ont choisi la musique de Georges Delerue en point d’orgue. Compositeur hors normes de plus de 300 musiques de films, notamment Jules et Jim, Le Mépris, L’homme de Rio, Viva Maria, Women in love ou encore Le dernier métro pour laquelle il recevra un César en 1981.un accès étendu à un large public et une action pérenneEn parallèle de cette programmation, on peut souligner la volonté des organisateurs du Festival de rendre accessible, notamment aux plus jeunes, l’esprit du cinéma : lycéens, étudiants rochelais, école supérieure de l’image d’Angoulême, détenus de la Maison Centrale de St-Martin-de-Ré, projection à l’Hôpital St-Louis de La Rochelle le 10 juillet, dispositif « Passeurs d’images » dans les quartiers par exemple et ce, tout au long de l’année. Toutes les informations sur : www.festival-larochelle.org

ça tourne à la rochelle

38e festival du film de la rochelle, un événement transversaldu 2 au 11 juillet à La Rochelle

infos et réservations :>> marsy au 06 84 69 82 34

et catherine au 06 03 39 57 81

Renseignements et réservations au :>> 06 64 46 02 96

et www.fairouz.fr

gaLa annueL de danses oRientaLes et indiennes Le 19 juin à villeneuve-les-salines, à 20 h, à la salle municipale.

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L’association cooLisses>> 3 salariés

>> Référencement de 350 professionnels de l’image, la plupart picto-charentais, 50 % techniciens, 50 % comédiens

>> subventions du conseil général et de la ville de La Rochelle

>> Remise du « teaser » P3 aux professionnels lors du festival de fiction de La Rochelle, du 8 au 12 septembre 2010

La Sirène ? Mais oui, bien sûr, ce lieu en chantier du côté de la Pallice, inauguré le 16 octobre dernier à l’occasion des « Premiers sons ». Mais oui, ce projet de la communauté d’agglomération de La Rochelle de créer une salle de concerts, un espace de culture, de rencontres et de travail… Aujourd’hui en toute logique, « Deuxièmes sons » se prépare. Rendez-vous le 10 juillet, sur le parking de La Sirène, boulevard Emile Delmas à La Rochelle, au pied de cet ancien hangar à grains. Une manifestation gratuite, avec la pose, en « direct live » d’une toile-bâche de 2000 m2 (quatre tonnes) aux couleurs jaune et noir (comme les balises cardinales)… et les maillots du Stade Rochelais.

Au programme :11 h, conférence architecture avec la présence du Cabinet Construire, Patrick Bouchain, Loïc Julienne, Chloé Bodart, l’équipe du Lieu unique à Nantes, du théâtre Zingaro à Aubervilliers et… de La Sirène à La Rochelle.De 14 h à 17 h, visites du chantier comme tous les mardis, une visite qui dure environ une heure. Inscriptions obligatoires par mail, en précisant vos nom et prénom, ainsi que la date et l’horaire souhaités de la visite à [email protected]

à partir de 20 h, mini concerts de l’Inde à l’espagne22h30, « La Sirène se fait une toile », projection du film de Tony Gatlif, Latcho Drom, évocation de la longue route du peuple Rom et de son histoire, en musique, chant et danse.En attendant les premiers concerts programmés pour le début de l’année 2011…

« deuxièmes sons » à La siRène

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ette fois, c’est fait ! La Rochelle, après plusieurs tentatives, finit le championnat sur la plus haute marche du podium.

Direction l’élite et un objectif en tête, se maintenir dans l’élite du ballon oval. Une montée préparée en douceur, une montée réfléchie et organisée. Jack Dillenbourg, chargé des sports à la CdA (communauté d’agglomé-ration de La Rochelle), ne cherche pas à cacher sa joie. « Avec la construction de la nouvelle tribune, on avait anti-cipé une montée, par exemple, les câbles pour les retransmis-sions télé. Canal+ a le marché avec la Ligue de rugby, seuls quelques aménagements à la marge pour les retransmissions seront nécessaires » précise-t-il. Quant au terrain du stade, il appartient à la ville de La Rochelle qui le met à disposition du club, amateurs et pros. 12 000 places sont, à l’heure actuelle, disponibles.

un budget à étoffer

En sport en général, plus on monte, plus on se doit d’être pro. Et pro dans tous les domaines. Une question qui taraude bon nombre d’habitants, le budget est-il bouclé, est-il à la hauteur de l’enjeu ? « Le stade rochelais a besoin d’environ 11 millions d’euros pour être à l’aise, 9 sont nécessaires et aujourd’hui, 6,5 millions d’euros sont là. » Avec l’accès en Top 14, une nouvelle manne financière, les droits télé, difficile à chiffrer.

La commercialisation des loges pourrait rapporter 1 million d’euros. Les partenaires qui soutiennent déjà l’équipe devraient

mettre la main à la poche, tout comme les collectivités. « Mais 2010 n’est pas la meil-leure année pour monter, entre la conjoncture économique et le passage de Xynthia. C’est pourquoi, nous, nous croyons à de nouveaux partenaires, voire un gros sponsor. Regardez ce qui s’est passé avec l’ar-rivée d’Afflelou à Bayonne et ses trois millions d’euros », explique Jack Dillenbourg. Mais une montée en Top 14 et le maintien, ce sont aussi des considérations très diverses. Des retombées économiques pour la région, une nouvelle image de marque et des consi-dérations toutes matérielles. Par exemple le stationne-ment les jours de match. Un

système de navettes gratuites est à l’étude afin de laisser les voitures aux portes de la ville. La sécurité est un autre enjeu, même si le nombre de stadiers a été augmenté.

Du recrutement dans l’air

Enfin, il reste tout de même les joueurs, les entraîneurs, le staff sportif ... Avec un équipement dernier cri pour la récupération (bassins avec froid, ce que l’on appelle la cryothé-rapie), une salle de musculation et un stade accessible par tout temps, les conditions sont réunies.

« Notre équipe a une bonne base, mêlée, ouver-ture, arrière. Au centre le Fidjien Seru Rabeni, a signé juste avant la finale » ajoute-t-il. Approché par des clubs du Top 14 (CA Brive et Racing-Métro 92) et du Championnat Anglais (Leicester), il a choisi La Rochelle. La présence dans l’effectif de son ami d’enfance, Norman Ligairi, ne l’a pas laissé indiffé-rent. Pour le reste du recrutement, c’est une chance que la finale ait eu lieu assez tôt. Cela permet un accès au marché des joueurs dans de bonnes conditions. Et comme dirait Jack Dillenbourg, avec un sourire, « Nous avons besoin de 5 joueurs cadres. Il ne restera plus alors à l’équipe, qu’à être performante ... »Quant à la venue du public, le chargé des sports à la CDA ne s’inquiète pas. Il est vrai que lorsqu’il s’est agi de la finale à Brive, un grand nombre de supporters a fait le dépla-cement.« Le public est là. C’est un public local élargi. Certains sont à la même place depuis 20 ans. Cela ne va pas changer, le public est à domi-nante familiale, sans clivage social. D’ailleurs, le taux de remplissage du stade en Pro D2 était déjà satisfaisant ».

n Valentine Janin

« i... ci, i... ci, c’est la ro... chelle ! »

grâce à leur vIctoIre fAce à lyon, le dimanche 23 mai dernier, à brive, le stade Rochelais rejoint le top 14, l’élite du rugby français.

L’événement

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Gaugau, Dall’Igna et D’Aram s’engagent pour deux ans à La Rochelle. Huit joueurs du groupe prolongent leurs contrats (qui s’ajoutent aux huit déjà annoncées le 8 avril dernier) et deux joueurs du Centre de Formation intègrent le groupe professionnel.Sefulu Gaugau, ¾ centre Samoan de 31 ans qui a disputé 11 matches avec le Racing Métro 92 la saison passée vient de s’engager avec l’Atlantique Stade Rochelais. Il complète le recrutement au centre après l’annonce de l’arrivée de Seru Rabeni, ¾ centre de Leeds. Manoël Dall’Igna, ailier issu du centre de formation de Montpellier s’est engagé pour une durée de deux ans avec l’Atlantique Stade Rochelais. Auteur de deux essais en Top 14 la saison passée, cet international à VII, champion de France Universitaire en 2007, vient renforcer les ailes rochelaises déjà composées de Ligairi, Ninard et Le Bourhis. Quentin D’Aram de Valada, capitaine des espoirs du Stade Toulousain, 3ème ligne centre de 23 ans, international universitaire rejoint La Rochelle. Parallèlement à ces arrivées, huit prolongations de contrat : Alexandre Bares, pilier (3 ans), Andres Bordoy, pilier Argentin (1 an), Stéphane Clément, pilier (2 ans + 1 an option), Romain Carmignani, 3ème ligne (2 ans), Benjamin Ferrou, ½ de mêlée (3 ans), Damien Neveu, ½ de mêlée (1 an), Jérôme Jacquet, ¾ centre (2 ans), Romain Lacoste, arrière (1 an + 1 an option).

Enfin deux pensionnaires du centre de formation de La Rochelle intègrent le groupe professionnel par l’intermédiaire de contrats « espoirs ». Le premier, Kévin Le Guen, talonneur français de 19 ans, le second, Georges Souvent, deuxième ligne âgé de 19 ans intègre logiquement le groupe après une saison prometteuse en espoirs. Ces deux joueurs sont par ailleurs sélectionnés pour disputer la coupe du monde des moins de 20 ans qui aura lieu du 6 au 23 juin prochain en Argentine.

Les RecRues

BuDgets 2009-2010 Des équIpes en top 14

Stade Français : 21 ME Clermont : 18,9 ME Toulouse : 17 ME Toulon : 16,5 ME Brive : 16 ME Racing Métro 92 : 16 ME Biarritz : 14 ME Perpignan : 13 ME Montpellier : 12,8 ME Bayonne : 12 ME Castres : 11 ME Montauban : 10,2 ME Bourgoin : 10 ME Albi : 8 ME

Source : www.lequipe.fr

Revue d’effectif au 3 Juin 2010 :1ère Ligne : BARES, BORDOY, BRINDEL, CLEMENT, FROU, GUYON,

LE GUEN, LEUPOLU, PANI2ère Ligne : GROBLER, Mc GOWAN, MOHR, SOUVENT3ère Ligne : CARMIGNANI, D’ARAM de VALADA, DJEBAÏLI, FAASALELE,

JACOB, SOM, SOUCAZEMêlée : FERROU, NEVEUOuverture : LACOSTE, TALESCentre : COMBEZOU, DEVADE, GAUGAU, JACQUET, RABENI, ROUXAile : DALL’IGNA, LIGAIRI, NINARDArrière : BOBOUL, DAMBIELLE

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Journal le Petit économiste édition La Rochelle-Ré n°1