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Chavez perd son référendum PROCÈS DE “HAKIM RPG” PAR LA COUR D’ALGER VENEZUELA (Page 4) D.R. Louiza/Liberté (Page 9) MISE À JOUR DU CALENDRIER DE DI USMB 3 - USMA 2 Des Usmistes quelconques SARKOZY : “OUI, LE SYSTEME COLONIAL A ETE PROFONDEMENT INJUSTE” LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER AU PREMIER JOUR DE SA VISITE OFFICIELLE EN ALGÉRIE Yahia/Liberté Louiza/Liberté (Page 19) QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNESGROUPÉES) - FAX : (021) 64 34 29 - N°4631 MARDI 4DÉCEMBRE 2007 - ALGÉRIE 10 DA- FRANCE 1 - GB 1£ 20 - ISSN1111- 4290 Nouvelles dispositions pour lutter contre la contrefaçon Les négociations se poursuivent avec Ports de Dubaï (Page 8) D.R. MARCHÉ DU MÉDICAMENT EN ALGÉRIE MISE EN CONCESSION DU PORT D’ALGER (Page 6) PUBLICITÉ (Pages 2 et 3) Le dernier “émir” du GIA condamné à mort COM’s F. 5727

Journal Liberté, Visite de Sarkozy

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Page 1: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Chavezperd son

référendum

PROCÈS DE “HAKIM RPG” PAR LA COUR D’ALGERVENEZUELA

(Page 4)

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MISE À JOUR DU CALENDRIERDE DI USMB 3 - USMA 2

Des Usmistesquelconques

SARKOZY : “OUI, LE SYSTEME COLONIALA ETE PROFONDEMENT INJUSTE”

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

AU PREMIER JOUR DE SA VISITE OFFICIELLE EN ALGÉRIE

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNES GROUPÉES) -FAX : (021) 64 34 29 - N° 4631 MARDI 4 DÉCEMBRE 2007 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

Nouvelles dispositionspour lutter contre

la contrefaçon

Les négociationsse poursuivent avec

Ports de Dubaï(Page 8)D

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MARCHÉ DU MÉDICAMENT EN ALGÉRIEMISE EN CONCESSION DU PORT D’ALGER

(Page 6)PUBLICITÉ

(Pages 2 et 3)

Le dernier“émir” du GIA

condamné à mort

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F. 5727

Page 2: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Hormis le protocole, pas denotes fusionnelles, comme

celles dont a eu droit JacquesChirac en 2001. Une ville entière-ment rafraîchie et en un tour demain, comme sait le faire l’Algériepour les grandes occasions, desportraits géants et pas que sur leparcours de l’hôte de l’Algérie, degigantesques drapeaux de l’ex-puissance coloniale flottantjusque dans le quartier rebelle etfrondeur de Bab El- Oued. LesAlgérois s’étaient massés au pas-sage de Jacques Chirac et pas quepour clamer des visas. Ils ontapprécié sa longue halte à Bab El-Oued qui se relevait d’une méga-inondation. L’ex-président fran-çais avait su placer les motsjustes de compassion et d’encou-ragement. Alger ne s’est pascontenté de dérouler sous sespieds le tapis rouge. L’ex-prési-dent français avait emporté l’ad-hésion de toute la classe poli-tique algérienne, y compris lafamille révolutionnaire, pourtantassez tatillonne dès qu’il s’agitd’histoire entre l’Algérie et laFrance. L’intervention de JacquesChirac au Club- des-Pins, devantles deux chambres du Parlement,reste mémorable. La moisson n’apas répondu aux attentes desdeux capitales et encore moinsdes Algériens, prêts à tourner lapage, mais sans sacrifier le devoirde mémoire.

Cependant, la visite de Chirac,elle, est restée dans l’esprit desAlgériens. Pour Sarkozy, c’est net-tement différent. Sa visite a étéprécédée par une sérieusecontroverse sur le pan d’histoirecommun aux deux pays et il afallu l’énergique intervention deBouteflika pour remettre les pen-dules à l’heure, faire taire ce qui

est toujours vif et qui fâche, aunom du pragmatisme qui doitpréserver l’avenir des deux pays.En outre, pour les Algériens,Sarkozy est synonyme de tours devis dans l’obtention de visas, detraque et d’expulsions de frèreset fils indésirables,

de stigmatisation de commu-nautés algériennes, voire mêmede Français d’origine algérienneet de réhabilitation de tous ceque compte la France commenostalgiques de l’Algérie françai-se. Cerise sur le gâteau, le succes-seur de Chirac est appréhendécomme porte-parole d’uneFrance qui se remet sans étatd’âme dans le giron des États-Unis. Sarkozy a beau avoir précé-dé sa venue à Alger, la septièmeen termes de statistiques et lapremière avec tapis protocolaire,de “je me rends en ami”, cette décla-ration n’a pas eu apparemmentde grandes incidences. Pour lapopulation algéroise, sa venuedans le costume de premiermagistrat de la France n’est pasun grand événement. Pour elle, cen’est qu’une visite d’affaires, sou-haitant que les cinq milliardsd’euros qui seront mis sur la tableà Alger soient gagnant-gagnantpour les deux pays. Dans la rue,on parle de relations banaliséesrépondant aux marchés et inté-rêts respectifs et bien comprisdes deux pays. C’est ce qui, peut-être, convient le mieux aujour-d’hui aux relations algéro-fran-çaises, ce qui est assez schizo-phrénique pour un observateurétranger. Cela contribuera àdépassionner les contentieuxpsychologiques, apparemmentinsurmontables, de part etd’autre.

D. BOUATTA

Mardi4 décembre 20072 LIBERTE

CONTRAIREMENT À SON PRÉDÉCESSEUR

L’ACTUALITÉ EN QUESTION

Alger a accueilli Sarkozysans grand enthousiasme

Le président français, Nicolas Sarkozy, devait le constater à son arrivée à Alger pour sa première visited'État en Algérie : il n’a pas chez les Algériens la même estime que son prédécesseur.

Nicolas Sarkozy accueillipar Abdelaziz Bouteflika, hier, àl’aéroport Houari-Boumediene.

Louiza/Liberté

Voilà deux pays qui se font facel’un l’autre à partir de deux conti-nents mouillés de la même eau. Decette lisière, nous n’arrivons pas,pour le moment, à comprendre lechuchotement rapporté et emportépar ces vagues qui ne cessent defaire la pendule d’une horloge surles deux rives de la Méditerranée. Ilfaudra pourtant se résigner un jourà saisir les messages et leurs exi-gences, à les interpréter et enfin àles déterminer pour consolider unavenir mutuellement nécessaire etutile et qui peut se conjuguerd’ores et déjà au présent.Voilà deux pays où se déversentdans les deux sens des popula-tions qui se côtoient et qui parta-gent bien des points communs. Lalangue (pour ne citer que celle-là)de l’un est la langue de travail del’autre que Kateb Yacine a perçuetrès justement comme un butin deguerre. Cette guerre est maintenantfinie depuis 46 ans. Mais l’emprein-te des conséquences, encoreinsuffisamment traitées surtout parl’ancien occupant, et malgré la phi-

losophie porteuse des accords d’É-vian, elle empêche vainement l’ac-croissement des relations de bila-téralité tous azimuts. Depuis, des générations se sontstratifiées des deux côtés. Bienplus que cela, aujourd’hui desAlgériens naissent en France etdes Français naissent en Algérie.Ces générations ont appris lamême chose ; elles se méfient del’absence d’assurance dans ladurabilité des relations officielles. Tous leurs projets sont accrochésà la faiblesse de cette “épaisse”corde. Ce gâchis en temps (Jean-JacquesRousseau disait à propos : “C’estun grand mal que l’abus dutemps”), en homme et en natureprécieuse n’arrange certainementl’intérêt d’aucun des deux pays.Alors, et si l’on jouait cartes surtable ! Si l’on mettait tout sur latable pour en finir équitablement ethonnêtement une bonne fois pourtoutes, et si l’on faisait cela mainte-nant !

A. A.

LA CHRONIQUE DE ABDENOUR ABDESSELAMEt si on mettait tout sur la table

pour en finir équitablementet maintenant !

LA VISITE DU PRÉSIDENT FRANÇAIS VUE PAR UN MEMBRE DE LA DÉLÉGATION

Abderahmane Dahmane : “Sarkozy est soucieuxdes relations entre les deux peuples”

Liberté : M. Sarkozy a enterré letraité d'amitié tel que souhaitépar son prédécesseur. Quelleest sa vision de la relation avecl'Algérie ?

●● Abderahmane Dahmane : Lasignature d'un traité d'amitié n'est pasindispensable à la promotion debonnes relations entre les deux pays.M. Sarkozy est soucieux des relationsentre les hommes et entre les peuples.Les deux pays ont participé à laconstruction des deux pays. M.Sarkozy a toujours dit qu'il était l'amidu peuple algérien et de ses dirigeants.Dans les années 1990, il a toujourscondamné le terrorisme. Il a toujoursreconnu et loué l'efficacité des ser-vices de sécurité algériens. En France,il a privilégié la Mosquée de Paris dansla mise en place du Conseil du cultemusulman. Il est aussi reconnaissant àl'Algérie d'avoir contribué au sauvetagede la société Alsthom.

C'est un dossier qui l'a aidé lors de sacampagne électorale. Sur la questiondes visas, c'est lui qui a obtenu auprèsdes autres pays de l'Union européennela suppression de la consultation préa-lable pour les diplomates. Depuis sonélection, il a nommé une Algérienne etune Algéro-Marocaine commeministres. À l'Élysée, il s'est entouré deconseillers d'origine algérienne. C'estla première fois qu'un chef d'État

reconnaît ces compétences. S'il y a untraité à sceller, ce sera celui de la fra-ternisation entre la communauté algé-rienne de France et celle des rapatriésd'Algérie.

Mais M. Sarkozy hésite à fairedes signes par rapport à la coloni-sation, s'attirant les dernières cri-tiques d'un ministre ?

●● M. Sarkozy a toujourscondamné le système colonial. Quantaux critiques du ministre desMoudjahidine, c'est mal connaître lepeuple algérien qui ne cultive ni lahaine ni la rancune. Sous le régime dePétain, une page sombre de l'histoirede France, les ulémas algériens ontappelé à ne pas acheter les biens spo-liés de la communauté juive. Ceux quiveulent creuser des fossés entreAlgériens et Français se trompentd'époque.

Propos recueillis par N. S.

Lors de son déplacement àConstantine, le président français,

Nicolas Sarkozy, sera l’hôte de l’uni-versité de Constantine.

À l’occasion, on s’attend à ce qu’ilprenne la parole au cours d’une ren-contre qu’abritera l’amphithéâtreMohamed-Seddik-Benyahia.

Ce déplacement est une occasionpour le locataire de l’Élysée, qui seraen compagnie d’une forte délégationdu Medef, de dresser un état des lieuxde la présence des entités écono-miques françaises dans la région.

Bien qu’on soit loin des investisse-ments directs étrangers que souhaitedrainer Alger, les empreintes desentreprises françaises sont présentesà Constantine pour le projet du tram-way. Elles sont aussi présentes dans leprojet de réalisation des deux hôtelsNovotel et Ibis à travers le groupehôtelier Accor. La Marseillaise desEaux est directement impliquée dansle renouvellement du réseau de l’eau

potable. Cette présence, jugée timideune fois ramenée aux relations histo-riques qui existent entre les deuxpays, a une chance d’être renforcée,au vu des mutations que connaît lepaysage économique. La troisièmeville d’Algérie bénéficie d’importantsprojets d’investissement public lancéspar le gouvernement. C’est le cas dela réalisation du tramway, de l’étude etla réalisation du trans-Rhumel, et de laville universitaire. Le marché de repri-se des ex-EPE qu’offre la privatisationd’entreprises publiques est aussi uneopportunité. C’est aussi le cas, pourles deux géants mécaniques que sontPMA et l’ENMTP. Munies d’impor-tantes infrastructures de base, cesusines de fabrication de machinesagricoles et de travaux publics ontbesoin de l’apport de capitaux et detechnologie d’outre-mer pour rendreconcurrentiels des produits devenusobsolètes avec le temps. Ici, àConstantine, la visite de Sarkozy, qui

sera accompagné de l’artiste Smaïn,un enfant de la ville, est loin d’êtreconsidérée comme une finalité.“L’essentiel pour les patrons qui l’accompa-gneront est de vérifier de visu que les chosesbougent ici, qu’il y a des opportunités poureux pour faire des affaires, il faut juste qu’ilsprennent l’initiative de reprendre leur place”,nous explique un industriel local. “Ilfaut aussi, de notre côté, que les procéduresd’aide aux investisseurs étrangers soientassouplies, car le facteur temps est importantdans le monde des affaires”, continueencore notre interlocuteur.

Si les projets de partenariat éco-nomique butent sur certaines difficul-tés, du côté des associations, desprofessionnels de la santé, des univer-sitaires et des élus locaux, les chosesévoluent positivement depuis le débutdes années 2000. À l’actif de ce bilanprometteur, on retrouve des jume-lages et des échanges accrus entre lesdifférentes facultés.

AKILA BENABDESSELAM

LE PRÉSIDENT FRANÇAIS ATTENDU À CONSTANTINE

Les pistes d’un partenariat économique porteur

D.R

.

Page 3: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Après un premier entretien avecle président Bouteflika,

Nicolas Sarkozy a prononcé undiscours en clôture d’une ren-contre réunissant les hommesd’affaires algériens et leurs homo-logues français.

Dans ce discours, le succes-seur de Jacques Chirac a dénoncéle système colonial. “Le systèmecolonial a été profondément injuste” et“des crimes terribles” ont été commisdurant la guerre d'indépendancede l'Algérie (1954-1962). “Oui, lesystème colonial a été profondémentinjuste, contraire aux trois mots fonda-teurs de notre République : liberté, éga-lité, fraternité”, a-t-il déclaré.Poursuivant la remise en cause dusystème colonial, il ajoute : “Oui,des crimes terribles ont été commis toutau long d'une guerre d'indépendance,qui a fait d'innombrables victimes (...)”.Mais pour lui, tout n’est pas simauvais en ce sens qu'à l'intérieurde ce système, “il y avait beaucoup

d'hommes et de femmes qui ont aimél'Algérie, avant de devoir la quitter.Oui, des crimes terribles ont été commistout au long de la guerre d'indépendan-ce, qui a fait d'innombrables victimesdes deux côtés”, a-t-il poursuivi. En

rappelant :“Aujourd’hui, moi qui avaissept ans en 1962, ce sont toutes les vic-times que je veux honorer.” Tout enfaisant le procès du colonialismeen prenant le soin de ménager lesuns et les autres, le présidentfrançais confirme sa vision de fon-der les relations entre Alger etParis sur une vision d’avenir.“Parler d’avenir, ce n’est pas ignorer lepassé”, a-t-il insisté en affirmantqu’il est “venu en Algérie pour bâtirentre nos deux peuples un avenir desolidarité partagée”. “Je suis convaincudepuis toujours que pour bâtir un ave-nir meilleur, on doit au contraire regar-der le passé en face et c'est ce que nousavons fait en Europe”, indiqueNicolas Sarkozy en ajoutant que“c'est le travail de mémoire qu'(il est)venu proposer au peuple algérien”.Pour sortir “du mélodrame du passé”,selon l’expression du journalisteRoland Kayrol, le chef de l’Étatfrançais propose de laisser faireles historiens des deux rives. “Le

moment est venu de confier à des histo-riens algériens et français la tâched'écrire ensemble cette page d'histoiretourmentée pour que les générations àvenir puissent, de chaque côté de laMéditerranée, jeter le même regard surnotre passé et bâtir sur cette base unavenir d'entente et de coopération”, aajouté le président français.Nicolas Sarkozy évoque égale-ment le problème d’islamopho-bie. “En France comme en Algérie,nous devons combattre avec une déter-mination sans faille toute forme deracisme, toute forme d'islamophobie ettoute forme d'antisémitisme”, a-t-ildéclaré, soulignant en outre que“le racisme, l'islamophobie et l'antisé-mitisme ne s'expliquent pas, ils se com-battent. Ce qui vaut pour la France vautpartout ailleurs. Il n'y a rien de plussemblable à un antisémite qu'un isla-mophobe. Tous deux ont le même visa-ge, celui de la bêtise et de la haine”, a-t-il ajouté.

Le président français enchaîneensuite sur le registre du pragma-tisme en s’engageant en faveurd'un “partenariat d'exception” qui“multiplie les projets et les solidaritésconcrètes” entre l'Algérie et laFrance. “C'est en m'exprimant devantvous que j'ai souhaité commencer cettevisite d'État, parce que je suis venu enAlgérie pour parler d'avenir, pour bâtirentre deux peuples un partenariat d'ex-ception”. “Il est vrai que l'Algérie et laFrance sont depuis longtemps des parte-naires stratégiques”, a-t-il ajouté,rappelant que l'Algérie est le “pre-mier client de la France en Afrique”.Pour le chef de l'État français,“cette relation économique est excep-tionnelle”, mais la “position (de laFrance) n'est pas un droit acquis”, a-t-il dit, car “l'Algérie est un pays libre,indépendant, qui décide librement” etla France “respecte ses choix et sesdécisions”, a-t-il affirmé.

N. SEBTI/Agences

3LIBERTEMardi

4 décembre 2007

Paris ne semble pas se départir d’une perception mar-chande des relations économiques entre les deux

pays. En effet, la signature de contrats a été mise enavant outre-Méditerranée, à la veille de la visite du chefde l’État français. Alors que les 2,5 milliards d’euros d’in-vestissement annoncés dans le secteur des hydrocar-bures ne compensent pas, loin s’en faut, le solde négatifdes échanges commerciaux et de services au profit de laFrance. N’oublions pas qu’avec la mise en œuvre du plande relance, les transferts de devises vers l’Hexagonesont allés crescendo à la faveur des contrats remportés,en particulier par les firmes françaises dans les secteursde l’eau, des transports et de l’électricité, sans une réelleimplication de ces dernières dans la réduction significati-ve de la dépendance technologique du pays.

L’Hexagone se prévaut, par ailleurs, d’être le premierinvestisseur étranger hors hydrocarbures. Leur montants’avère en fait très faible par rapport au niveau des expor-tations françaises, notamment, de produits pharmaceu-tiques, de véhicules et de produits agroalimentaires.D’ailleurs, cette frilosité française en Algérie lui a coûté laplace de premier partenaire commercial du pays, au pro-fit des États-Unis. En un mot, la relation économiqueentre l’Algérie et la France reste déséquilibrée.

Comme bon point cependant, cette reconduction desaccords d’approvisionnement en gaz de l’Hexagone jus-qu’en 2019. Mais il s’agit de savoir si les quantités de gazlivrées, à l’instar des contrats conclus avec l’Italie, vontêtre augmentées. En attendant, le potentiel de coopéra-tion dans le secteur de l’énergie, pourtant très promet-teur, reste peu exploité, en dehors des investissementsannoncés de GDF et plus tard en principe de Total, dansle domaine minier national.

En résumé, cette ambition de hisser la relation bilaté-rale au statut de partenariat d’exception ne s’est pas tra-duite encore par de grands investissements industrielshors hydrocarbures, mutuellement profitables aux deuxparties. L’Algérie, il faut le reconnaître, a bénéficié néan-moins d’actions moins médiatisées dans les domaines dela formation et de la coopération technique. L’École algé-ro-française des affaires constitue un modèle dans cetteœuvre de refondation des relations algéro-françaises.Les efforts restent pour autant insuffisants au regard dela densité des relations économiques entre les deuxpays. Les perspectives, en dépit de promesses d’un nou-veau cadre de coopération plus ambitieux, paraissentincertaines. La même problématique revient ainsi à lasurface.

La visite du président français contribuera-t-elle àinverser la tendance à travers une implication des socié-tés françaises dans la nouvelle stratégie industrielle, ledéveloppement de la PME et la diversification de l’éco-nomie nationale ? En un mot, ce dernier parviendra-t-il àconvaincre la communauté d’affaires française à s’enga-ger davantage en Algérie ?

K. R.

PAR KHALED R.

Vision marchande

La visite duprésidentfrançais

contribuera-t-elle à inverser la

tendance àtravers une

implication dessociétés

françaises dansla nouvelle

stratégieindustrielle, ledéveloppement

de la PME et ladiversification de

l’économienationale ?

L’ÉDITO

Sarkozy : “Oui, le système coloniala été profondément injuste”

Tout en ayant des mots assez durs contre le système colonial, ce qui constitue une légère évolutionde son discours, le président français propose de laisser le passé aux historiens et de fonder les relations

algéro-françaises sur un partenariat basé sur le principe du win-win.

AU PREMIER JOUR DE SA VISITE OFFICIELLE À ALGER

L’ACTUALITÉ EN QUESTION

“J e suis venu en Algérie pour bâtir entrenos peuples un avenir partagé”. C’est

ce qu’a souligné, hier, le président dela République française, M. NicolasSarkozy, devant les chefs d’entrepri-se algériens et français, réunis pourla cinquième fois à l’hôtel Sheraton.Le président français estime que “larelation entre les deux pays n’a pas d’équi-valence”. Le président français veutencourager les entreprises françaisesà participer à la modernisation del’Algérie. “Les contrats qui vont êtresignés, annoncés ou confirmés aujourd’huis’élèvent à plus de 5 milliards d’euros ! Ils’agit pour l’essentiel d’équipements struc-turants pour la modernisation del’Algérie”, souligne M. NicolasSarkozy, citant le tramway d’Oran etde Constantine, la gestion du métrod’Alger, la maîtrise d’œuvre d’uneautoroute, la ligne ferroviaire, l’usinede pétrochimie, les barrages, la cen-trale thermique. “Ces grands contratsconcrétisent le partenariat d’exception quej’ai voulu avec le président Bouteflika”,précise le chef de l’État français.

M. Nicolas Sarkozy affirme que laFrance est prête à aider l’Algérie,“dans le respect des compétences de l’Unioneuropéenne”, en vue de son entrée àl’OMC. “J’aurais aussi l’occasion de rap-peler au président Bouteflika que les entre-prises françaises sont prêtes à investir dansle cadre du programme de privatisation dugouvernement algérien”, annonce M. Nicolas Sarkozy. Le présidentfrançais souligne qu’“investir enAlgérie, c’est d’abord faire confiance àl’Algérie pour se développer, et pour réfor-mer. Nous avons confiance et c’est cela lepremier engagement politique”, citant les

investissements envisagés par Totalà Arzew et par GDF sur le gisementdu Touat, qui représentent environ 2milliards d’euros, ainsi que le projetd’Alstom de construction d’uneusine de montage de tramways. Gazde France signera, aujourd’hui, uncontrat avec Sonatrach. C’est cequ’a annoncé, hier, le président deGDF Jean-François Cirelli, lors de lacinquième rencontre économiquealgéro-française organisée, hier, àl’hôtel Sheraton.

Le président de GDF a évoqué leprolongement du contrat d’approvi-sionnement jusqu’à 2019. “Nousallons mettre nos forces en commun pourles marchés tiers. GDF importe pour 2,5milliards d’euros/an”, souligne M.Cirelli. Cependant, pour le présidentdu Forum des chefs d’entreprise,l’objectif n’est pas de signer descontrats à l’issue de chacune desrencontres. “Si des contrats sont signés,nous nous réjouirons, naturellement, maisnotre objectif premier est de créer des syner-gies au profit de nos entreprises”,explique M. Hamiani. Plus de 150entreprises françaises, des PMEassociées aux entreprises algé-riennes, mais aussi des grandsgroupes représentés par leurs pre-miers responsables, dans lesdomaines des transports, de l’éner-gie et des banques ont fait le dépla-cement. Il y a GDF, mais aussi ADPI,Alstom, Altadis, Axa Group,Bouygues Bâtiment International,BTK, Bull, Crédit Agricole… C’est lapreuve de l’intérêt des entreprisesfrançaises pour le marché algérien.Du coup, la présidente du Medef

s’étonne “du discours sur la frilosité desentreprises françaises”. “J’estime que c’estdisproportionné et injuste de parler de fri-losité des entreprises françaises. Puisquenous sommes les premiers investisseurshors hydrocarbures et le premier fournis-seur”, affirme Mme Parisot, ajoutantque l’Algérie “est la voie principale vers lecontinent africain”. M. De Silguy affir-me, pour sa part, que plus de 250entreprises françaises activent enAlgérie et emploient directement 20 000 personnes.

À propos du report de la privati-sation du CPA, la présidente duMedef le regrette, cependant, elle ditcomprendre la décision des autori-tés algériennes. Mme Parisot n’a pasvoulu commenter le choix de Renaultd’investir en Maroc. “Je ne fais pas depublicité d’une entreprise. Il ne faut pas sevoiler la face. Il y a des difficultés d’inves-tir en Algérie, mais il y a aussi des oppor-tunités”, explique-t-elle. “Ce forum vanous permettre d’aller de l’avant pour sur-monter les obstacles dans les domaines desbanques, du foncier et de la sécurité”, pré-cise la présidente du Medef.Cependant, les expériences présen-tées lors de la rencontre témoignentdes avancées réalisées en matièrede réformes en Algérie. LeMouvement des entreprises deFrance soutient le projet de l’unionde la Méditerranée de Sarkozy. “Nousvoulons l’encourager et le soutenir”, sou-ligne Mme Parisot, en annonçant l’or-ganisation, au deuxième trimestre2008, d’un colloque qui regrouperales organisations patronales dupourtour de la Méditerranée.

M. R.

LE CHEF DE L’ÉTAT FRANÇAIS, SUR UN TON OPTIMISTE,L’A AFFIRMÉ HIER À ALGER DEVANT UN PARTERRE

D’ENTREPRENEURS

“Les entreprises françaisessont prêtes à investir”

Alstom construira une usine de montage de tramways en Algérie.Tandis que GDF annonce la mise en commun des forces avec Sonatrach

pour la conquête de marchés tiers.

Larbi/Liberté

Page 4: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Mardi4 décembre 20074 LIBERTEL’ACTUALITÉ EN QUESTION

Le dernier “émir” du GIAcondamné à mort

Condamnation à mort, tel a été le verdict prononcé par le juge, hier, aux alentours de 13h10,lors du procès de Nouredine Boudiaf, considéré comme le dernier “émir” du GIA.

PROCÈS DE “HAKIM RPG” PAR LA COUR D’ALGER

À l’énoncé de la sentence, l’accu-sé, connu sous le nom de Hamid

RPG et qui a été arrêté en 2004 à BabEzzouar, est resté impassible et n’amontré aucun signe de surprise oude dépit. Tranquillement, il s’est lais-sé menotté et est sorti de la sallesous bonne escorte, sans heurt nicacophonie. Ainsi a pris fin le procèsqui aura duré environ quatre heuresau cours duquel beaucoup de dits etsurtout de non-dits ont été notés.L’ex-“émir” du GIA a surtout nié toutce qui touchait aux massacres descivils qu’il avait pourtant avouédevant les enquêteurs : “Je n’ai jamaisfait de mal aux civils. Je me suis contenté decombattre les militaires, les policiers et ceuxde la garde communale.” Et d’ajouter :“C’était à chances égales, armes contrearmes.” À propos de ses aveux, il affir-mait qu’il les avait faits sous la tortu-re et il niait tout en bloc à chaquefois que le juge mentionnait sa parti-cipation à un massacre de civils lorsde la lecture de l’acte d’accusation.

Au cours du procès, il est revenu

sur ce qui s’est passé en 1996 aprèsla liquidation de l’“émir” national duGIA, le sinistre Djamel Zitouni : “Pourun désaccord avec Zouabri, j’ai décidé dequitter la région de Blida et de me déplacervers Khemis Miliana.” Le procureurgénéral a d’ailleurs insisté sur le faitque la “mésentente” était surtout pourune question de pouvoir, et Boudiafn’ayant pas eu le “poste” escompté, adécidé (et aussi a été obligé) dechanger de “territoire”.

Sur les circonstances de sonintronisation en tant qu’“émir”national, Boudiaf a justifié son “élec-tion” à la tête du GIA par son “ancien-neté”, ce à quoi le procureur général arétorqué : “Ça ne peut être le cas. Mêmesi vous étiez au maquis depuis 1992, celan’aurait aucune relation avec le choix qui aété fait sur vous. On vous a désigné “émir”parce que vous êtes le plus sanguinaire.C’est avec ces mêmes critères que Zitouni etZouabri ont été intronisés “émir” et vousne dérogez pas à la règle. Vous étiez toutsimplement le plus sanguinaire.”

Il a tout de même avoué avoir été

blessé lors de l’assassinat de plu-sieurs bergers par son groupe de ter-roristes dans les années 90.Persistant dans ses contradictions, ila essayé d’expliquer que la ballereçue ce jour-là ne voulait pas direqu’il avait participé au massacre : “Je

ne faisais que le guet comme à chaque fois.Il y a eu un accrochage avec les forces del’ordre et j’ai reçu une balle dans majambe. D’ailleurs je ne l’ai pas extraite.”Un argumentaire dont il n’a pasvoulu s’en détacher. Insistant tout aulong du procès sur le fait qu’il est un

simple “zawali” que les circonstancesont mis sur le “mauvais chemin”, ildevenait de plus en plus imprécis etdésorienté dans ses réponses. Auxquestionnements du juge sur les rai-sons qui l’ont amené à ne pas serendre malgré les nombreuses “invi-tations” de l’État depuis 1997, l’ex-“émir” rétorquait par l’embargo vécuau maquis : “On ne pouvait rien savoir.On n’avait ni radio, ni journaux ni encorela télévision. Tout ce qui se passait endehors de nos repaires nous était inconnu.”Une réponse qui n’a convaincu per-sonne et qui contredisait aussi sesprécédentes déclarations entreautres celles où il avait avoué circu-ler avec deux faux permis de condui-re : “Ce qui veut dire que vous étiez sou-vent en dehors de vos abris”, avait répli-qué le procureur général avantd’ajouter : “C’est une preuve que vousn’aviez jamais eu l’intention de vousrendre. N’importe qui dans le pays savaitqu’il y a eu la loi de la Rahma dès 1997,et il y a eu la loi sur la concorde civile en1999 et d’autres démarches encore depuis.On ne peut aussi oublier les tracts de l’ar-mée dans les montagnes. On n’est tout demême pas à Ouagadougou pour ne pas voirtout ça.”

Devant ces arguments, l’accusésemblait désarmé et n’a rien pu ajou-ter. Sa réaction ou plutôt son “inertie”à l’énoncé du verdict en disait longpour les présents au procès.

SALIM KOUDIL

Louiza/Liberté

Dans un communiqué transmis,hier, par les services de la

Gendarmerie nationale, il apparaîtque les gardes-frontières deBoukanoune, qui se trouvaient, le 1er

décembre dernier, en patrouille dansla wilaya de Tlemcen, ont réussi àrécupérer 3 550 cartouches pourfusils de chasse de calibres 12, 16 et20. Cette importante quantité demunitions était transportée à dosd’une bête apparemment abandon-née par des trafiquants d’armes. Lesarmes saisies ont été remises à labrigade de la Gendarmerie nationalede Bab El-Assa, qui a tout de suiteouvert une enquête en vue deretrouver ces trafiquants. Toujoursdans la wilaya de Tlemcen, en ce quiconcerne la contrebande, les 30novembre et 1er décembre, lesgardes- frontières de Boukanoune etChaïb Rassou sont arrivés à récupé-rer 1 170 litres de mazout. Le carbu-rant avait été abandonné par lescontrebandiers sur la bande fronta-lière ouest. Aux frontières est, c’estle même scénario qui se reproduit.Les gardes-frontières de Ghoulita,dans la wilaya de Tébessa ainsi queceux de Bordj Boularès à El-Tarf, ontrécupéré deux ballots de friperie et420 litres de mazout. Encore unefois, les contrebandiers avaientabandonné le tout sur la bande fron-talière.

Le même jour, aux frontières sud-ouest, les gardes-frontières deZeghdou, qui patrouillaient dans lazone d’Issouil, ont réussi à appré-hender trois individus qui se trou-vaient dans deux véhicules diffé-rents. À bord des deux voitures se

trouvaient 4 669 cartouches de ciga-rettes provenant de la contrebande.Un troisième véhicule ainsi qu’unemotocyclette transportant leurscomplices ont tous deux réussi àprendre la fuite. Quant aux frontièressud du pays, le 30 novembre, lesgardes-frontières de Bordj Badji-Mokhtar, dans la wilaya d’Adrar, ontinterpellé quatre individus. Ces der-niers se trouvaient à bord d’un véhi-cule transportant 21 quintaux defarine. La cargaison était destinée àalimenter la contrebande. Le mêmejour, à Oum El-Bouaghi, les gen-darmes de la brigade territoriale deBerriche qui se trouvaient enpatrouille à hauteur du douar El-Ouassaâ, y ont découvert unecamionnette apparemment aban-donnée. Cette dernière contenait1 124 kilos de pâtes alimentairesprovenant de la contrebande.

Ce même communiqué fait égale-ment état de quatre affaires liées àl’immigration clandestine. En effet,aux frontières sud du pays, le 30novembre dernier, les gardes-fron-tières de Tinelkoum, dans la wilayad’Illizi, ont réussi à appréhenderquatre passeurs algériens. Ces der-niers se trouvaient à bord de deuxvéhicules transportant 20 immi-grants africains de différentes natio-nalités en situation irrégulière. Deplus, toujours dans la wilaya d’Illizi,les gardes-frontières de Djanet ontarrêté 3 Maliens et 1 Gambien, tousen situation irrégulière. Ils ont tousété remis à la brigade spéciale de laGendarmerie nationale de Djanetpour enquête. Le lendemain auxenvirons de 15 heures, la brigade de

la Gendarmerie nationale d’In Salah,dans la wilaya de Tamanrasset, a pré-senté devant le procureur près le tri-bunal d’In Salah deux Nigérians et unMalien. Ces derniers avaient étéinterpellés le jour même pour immi-gration irrégulière puis ont été remisaux éléments de la sûreté de daïrad’In Salah en vue de leur refoule-ment. Par ailleurs, dans la wilayad’Aïn Defla, la brigade de laGendarmerie nationale a présenté, le29 novembre dernier, devant le pro-cureur près le tribunal d’Aïn Defla,deux Syriens pour séjour irrégulier. Ilsont été placés sous mandat dedépôt. Les deux mis en cause, dontles délais de visa avaient expiré,avaient été appréhendés la veille,aux environs de 16 heures, par lesgendarmes de l’Escadron de sécuritéroutière postés sur la RN4.

Des affaires de falsification depapiers ont également été traitéesles 25, 26 et 28 novembre dernier. Eneffet, à Aïn Defla, deux personnesont été arrêtées et écrouées pourfaux et usage de faux. La brigade dela Gendarmerie nationale d’El- Attaf,qui a orchestré cette arrestation, aégalement récupéré un véhicule dontla fausse carte d’immatriculationavait été retrouvée lors de la fouilled’un des faussaires. Par ailleurs, àChlef, quatre personnes ont été arrê-tées pour faux et usage de faux par labrigade de Sobha. Après présenta-tion devant le procureur près le tri-bunal de Boukadir, trois d’entre ellesont été écrouées, tandis que la qua-trième a été placée sous contrôlejudiciaire.

AMINA HADJIAT

TRAFIC DE GASOIL, DE CIGARETTES, DE PRODUITS ALIMENTAIRES

Vaste opération de la gendarmerieaux frontières

MOSTAGANEM

DÉMANTÈLEMENT D’UNRÉSEAU DE SOUTIENAU TERRORISME ●● Les services de la Police judi-ciaire de la wilaya de Mostaganemont démantelé récemment unréseau de soutien logistique au ter-rorisme, indique un communiqué dela Sûreté de wilaya transmisdimanche à l'APS. Les 4 membresde ce groupe, âgés entre 27 et 35ans, “servaient de contact au com-mandement du supposé groupe‘Houmat eddaaoua essalafia’ (HDS),qui active au centre du pays à tra-vers un soutien logistique et de pro-pagande en direction des jeunespour les enrôler dans l'activité terro-riste”, précise-t-on de même source.Le document de la Sûreté de wilayafait état également de la saisie, audomicile d'un membre du groupe, de16 cassettes vidéo et 60 CD ainsiqu'un lot de 222 cassettes audio“faisant l'apologie du terrorisme etcomportant des discours deOussama Ben Laden et des imagesd'opérations terroristes téléchargées depuis Internet”. “Lacellule démantelée est considérée

comme le prolongement de struc-tures similaires mises hors d'état denuire aux mois de juin et novembrederniers”, signale la même source.Présentés à la justice, les mis encause ont été écroués sous leschefs d'inculpation d'adhésion et desoutien au terrorisme, incitation decitoyens au terrorisme et apologiede la violence, selon la même sour-ce.

AÏT TOUDERT (TIZI OUZOU)

ARRESTATIONDE DEUX TERRORISTES ●● Deux terroristes ont été arrêtésavant-hier dimanche dans un barra-ge fixe de la brigade de laGendarmerie nationale de la com-mune d’Aït Toudert, dans la daïrades Ouacifs (40 km au sud de TiziOuzou), a-t-on appris hier de sourcesécuritaire. Ces deux terroristes ont été inter-ceptés lors de la vérification de leurspièces d’identité. La fouille de leurvéhicule a permis aux gendarmesde découvrir des documents “depropagande et d’apologie du terro-risme”, précise-t-on de même sour-ce.

APS

Le receveur de l'agence postale deBéchar a été écroué après avoir

été présenté devant le procureur dela République près le tribunal decette ville, pour détournement dedeniers publics, faux et usage defaux, indique un communiqué de laGendarmerie nationale rendu publichier. Il est poursuivi suite à la décou-verte, lors d'une inspection opérée le17 septembre à la caisse de cetteagence, d'un trou de plus de 222 500dinars et des registres de comptabi-lité falsifiés, ajoute la même source.Par ailleurs, la brigade de la gendar-merie d'Oum El-Bouaghi a présentédevant le procureur de laRépublique, près le tribunal de laditelocalité, huit personnes, dont deuxgardiens de l'agence d'AlgérieTélécom d'Oum El-Bouaghi, pour

association de malfaiteurs, vol quali-fié et recel. Trois prévenus parmi leshuit présentés devant le procureurde la République ont été placés sousmandat de dépôt et les autres cités àcomparaître à une audience ultérieu-re, précise-t-on.

La même source souligne que labrigade de gendarmerie avait agisuite à des renseignements ayantpermis la récupération, le 1er

décembre courant, dans le domiciled'un des gardiens de ladite agence,au village Abbès-Laghrour, dans lacommune d'Oum El-Bouaghi, dequatre-vingts kilogrammes de cuivre,dérobés le 28 novembre du parc decette agence avec la complicité dudeuxième gardien qui était de servi-ce.

APS

POUR DÉTOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS

Le receveur de l'agence postalede Béchar écroué

Le procès a duréprès de 4 heures, hier,

à la cour d’Alger.

Page 5: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

●● C’est une saisie spectacu-

laire de 131 kg de kif que vien-nent d’opérer les éléments dela Gendarmerie nationale deMekmen Ben Amar. Selon leresponsable de la communica-tion au commandement de laGendarmerie nationale, c’estsur la RN 22, reliant Naâma àTlemcen, qu’un véhicule de

marque Mercedes a été inter-cepté dimanche dernier auxenvions de 20h. Le chauffeurde ce véhicule de luxe, qui avoulu tromper la vigilance dela police routière, a été appré-hendé. Selon la même source,les gendarmes ont ouvert uneenquête pour tenter deremonter la filière.

●● Partant du constat que

les enfants sont les plus expo-sés aux accidents domes-tiques, notamment lessinistres dus aux explosionsde gaz, la direction régionalede Sonelgaz d’El-Harrach vientd’entreprendre une actionvisant cette frange de la popu-lation à travers une campagnede sensibilisation qui vise 8établissements scolaires de labanlieue, tous niveaux

confondus. C’est ainsi qu’unencadrement spécialisé a étédéployé pour animer desconférences pédagogiques. Lacampagne, lancée officielle-ment samedi dernier, sera clô-turée le 2 février 2008. Cetteinitiative, on ne peut pluslouable, mérite, par ailleurs,un encouragement et devraitêtre élargie à d’autres localitésde l’Algérois et, pourquoi pas,à toutes les régions du pays.

●● Le sommet Europe-

Afrique aura lieu les 8 et 9décembre à Lisbonne(Portugal). Cette importanterencontre à laquelle devrontprendre part plusieurs paysd’Afrique intervient au lende-main d’un séminaire intitulé :“Afrique : défis du développement,du progrès social et de la souverai-neté”, organisé samedi derniersous l’égide du Parti commu-

niste portugais. Ce séminaire,qui a visé l’identification desproblèmes des sociétés afri-caines et des politiques dedéveloppement à suivre, touten respectant la souverainetédes pays, a vu la participationde plusieurs délégations departis des pays africains delangue portugaise, de l’Algérieet de l’Afrique du Sud.

●● La secrétaire d’État aux

Affaires étrangères et auxDroits de l’homme, RamaYade, dont le voyage n’étaitpas prévu en Algérie, a figurédans la délégation officiellequi accompagne le chef del’État français, NicolasSarkozy. Selon des sourcesbien informées, Yade devrait,en marge de cette visite offi-cielle, rencontrer dans l’après-midi d’aujourd’hui une asso-ciation des victimes du terro-risme à Alger. Le choix decette organisation par Yade neserait pas fortuit, nous dit-on.

En effet, la secrétaire d’Étatdevrait se pencher sur un casatypique. Il s’agit d’une dameà qui le consulat français àAlger a catégoriquement refu-sé un visa de séjour dansl’Hexagone, alors que laconcernée est de mère fran-çaise. Par ce geste, Mme Yadevoudrait transmettre un seulmessage, à savoir que Parisreste toujours à l’écoute desgens en difficulté. Il est àremarquer que Yade a préférééviter toutes les associationshostiles augouvernement algérien.

LE RADAR

DDDDEEEELLLL IIII BBBBEEEERRRRTTTTEEEE

5LIBERTE

[email protected]

SOMMET EUROPE-AFRIQUE

Le poids de l’Algérie

VISITE DE NICOLAS SARKOZYEN ALGÉRIE

Rama Yade chez les victimes

du terrorisme

Mardi 4 décembre 2007

TRAFIC DE DROGUE

Saisie spectaculairede 131 kg de kif

LA CAMPAGNE DE SENSIBILISATIONVA DURER 3 MOIS

Sonelgaz cible lesécoles de l’Algérois

●● Cette fois, il faut réelle-

ment un vrai pont provisoire àAïn Bénian pour désenclaverla ville côtière et surtoutrendre un peu plus fluide lacirculation à Chéraga. Le ponten béton, que l’oued Beni-Messous en crue a emporté etqui, selon un fonctionnairedes travaux publics, avait étéconçu à titre provisoire (!)pour remplacer le pont, vieuxd’un siècle, et que les eauxont épargné, doit être rempla-cé coûte que coûte. Le géniemilitaire peut en faire un vrai

provisoire en un tour de mainpour desserrer l’étau surChéraga qui n’arrive plus àabsorber le flux de voituresqui la traversent. Chéragaouest, qui était auparavantembouteillée par les automo-bilistes résidant à Ouled Fayet,Souidania, El Achour, Draria,Oued Romane, l’est aujour-d’hui au nord avec les véhi-cules qui rejoignent ou vien-nent d’Aïn Bénian via l’ouedBeni-Messous dans sa partiesupérieure.

FACE À L’INEXTRICABLE PROCESSION DE BOUCHONS

Faut-il un vrai pont provisoire à Aïn Bénian ?

SINISTRE ÉTAT DES LIEUX À SIDI-ABDALLAH APRÈS LES INTEMPÉRIES

En attendant un autre drame

●● Lors de l’inauguration du

Musée des arts modernes à larue Larbi-Ben-M’Hidi d’Alger,un citoyen résidant dans cequartier n’a pas trouvé mieux,pour exprimer sa satisfactionet bénir les lieux, que desacrifier un coq sous les yeuxde la ministre de la Culture,

Mme Khalida Toumi.L’assistance, qui a vu l’hom-me s’approcher avec le volati-le, un canif dans la mains, esttombée des nues. Le bon-homme a accompli, avec sabonne foi, son geste devantla ministre.

INAUGURATION DU MUSÉEDES ARTS MODERNES À ALGER

Un coq pour Khalida Toumi !

●● Une délégation médicale

de l’hôpital Reine-Fabiola, enBelgique, séjourne actuelle-ment à Alger dans le cadre dela prise en charge des cardio-pathies congénitales, et ce,en coopération avec la Caissenationale des assurancessociales (Cnas). Composéed’un chirurgien, d’un réanima-

teur et d’un cardio-pédiatre,cette délégation vise essen-tiellement, outre son agendaponctuel, à participer autransfert du savoir-faire médi-cal et technologique versnotre pays. Quatre opérationsquotidiennes sont prévuesdurant le séjour de cetteéquipe médicale belge.

PRISE EN CHARGE DES CARDIOPATHIES CONGÉNITALES

Une délégationmédicale belge

à Alger

●● Les citoyens deGuerguaba, à Sidi-Abdallah,commune de Mahelma, viventdepuis des années le calvairedû au mauvais état de la seuleroute qui mène à leur douar.Les multiples réclamationsadressées aux servicesconcernés et aux autoritéslocales n’ont rien donné à cejour. C’est alors que lescitoyens se sont mobiliséspour la réfection de cetteunique route avec leurspropres moyens, mais les

intempéries de ces derniersjours ont fini par tout détruire.Le risque d’un glissement deterrain augmente, mettant endanger la vie des habitants etdes automobilistes. Comme àl’accoutumée, cette communeoubliée n’est visitée que lorsdes élections. La preuve, unpère de famille, dont lademeure a été détruite, estactuellement à la rue. Il aorganisé un sit-in devantl’APC de cette localité del’ouest de la capitale.

Page 6: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

D ésormais, l’État Algérienmise sur toutes les possibili-

tés pour récupérer les cerveauxen fuite à l’étranger et faire profi-ter l’Algérie de leurs connais-sances et d’échange de coopéra-tion. C’est dans ce cadre qu’unedélégation universitaire, compo-sée de plusieurs recteurs, notam-ment celui de l’Université d’Alger,de Béjaïa, de l’USTHB…, séjour-ne depuis le 27 novembre auCanada et ce, jusqu'au4 décembre. Leur objectif est derenforcer la coopération entre lesinstitutions universitaires algéro-canadiennes. La délégation algé-rienne a animé, samedi dernier,une conférence-débat à l’Écoledes hautes études commercialesde Montréal afin de sensibiliserles professeurs algériens résidantau Canada sur les possibilités decoopération que présente l’uni-versité nationale. Il faut dire quecette initiative a été organiséepar l’ambassade d’Algérie auCanada et le Réseau desAlgériens universitaires canadien(Rauc), une association lancée en2005. Par ailleurs, cette rencontre

visait à présenter aux cerveauxalgériens installés au Canada unlarge éventail des possibilités decoopération existant en Algérieet tracer de contributions qu’ilspeuvent apporter au développe-ment de l’enseignement supé-rieur et de la recherche scienti-fique. L’équipe algérienne a expo-sé la réforme entreprise par lesétablissements de l’enseigne-ment supérieur et abordé, égale-ment, le sujet des besoins desuniversités algériennes, à savoirl’encadrement en général,notamment la postgraduation, laformation des formateurs, lacréation d’écoles doctorales,l’accès aux nouvelles technolo-gies et l’acquisition d’équipe-ments de dernière génération. Parailleurs, les enseignants algériensexerçant au Canada pourront êtreinvités à participer, en tant qu’en-seignants visiteurs, à des forma-tions bloquées sur une périodedéterminée ou à encadrer desuniversitaires algériens pour debrefs recyclages. SmaïlBenamara, ambassadeurd’Algérie à Ottawa, considère,

pour sa part, que “cette visite consis-te, en premier lieu, à discuter de la miseen place et du lancement effectif du pôleuniversitaire de recherche algéro-québé-cois (Puraq), en ciblant une série deprojets qui s’intègrent dans la dyna-mique de la réforme universitaire algé-rienne”. Notons que du côté qué-bécois, 40% des responsables deprojets de recherche conjointssont d’origine algérienne. Selonles membres de la délégation,cette rencontre était positive, carun certain nombre d’actions a étéconcrétisé, à commencer par lafinalisation du Puraq qui a permisd’identifier une quinzaine de pro-jets de recherche dans différentsdomaines scientifiques, quiseront conduits par les deuxéquipes. Néanmoins, les débatsmenés avec les responsables desuniversités canadiennes et lesmembres de la communautéalgérienne installée dans ce paysont permis de tracer les voiesfutures de cette collaborationdans l’ensemble des branches del’enseignement supérieur ainsique du transfert technologique.

N. A.

MISE EN CONCESSION DU PORT D’ALGER

Les négociations se poursuiventavec Ports de Dubaï

Le directeur de l’établissement a expliqué le recours à la concession de la gestion du terminalaux sociétés étrangères par “l'incapacité du port à assurer une gestion optimale du terminal

et à réaliser le développement économique escompté”.

L e directeur général du portd’Alger a affirmé, hier, que les

négociations entamées avec lesÉmiratis à propos de la gestiondu terminal à containers de l’éta-blissement se poursuivent tou-jours. La déclaration deM. Abdelhak Berouaï confirmedonc que le processus de discus-sions avec les responsables de lasociété Ports de Dubaï ne s’estpas arrêté, bien que pour lemoment on semble apparem-ment loin de conclure cette opé-ration. Le directeur du port de lacapitale a tenu de nouveau despropos qui tendent à rassurer lepartenaire social qui demeurejusqu’ici opposé à toute actionde privatisation des activités del’établissement. “Le port d'Alger nesera pas privatisé, et la gestion du ter-minal des containers, régie par le codedu commerce, fait l'objet de négocia-tions entamées avec la société émiratiedes Ports de Dubaï, dans la perspectivede lui confier la gestion par conces-sion”, a-t-il, en effet, indiquéavant-hier sur les ondes de laradio El-Bahdja. Le premier res-ponsable de l’Entreprise du portd’Alger préfère donc employer leconcept de concession et non deprivatisation pour, apparemment,ne pas choquer les travailleurs duport et, à leur tête, les syndica-listes qui ne veulent pas entendreparler du désengagement de l’É-tat de ces activités portuaires.Pourtant, le directeur du port a

clairement relevé que l’entreprisequ’il dirige n’a d’autre choix quecelui d’opter pour un partenariatde ce type pour faire face aux exi-gences de développement del’établissement et d’améliorationdes prestations fournies auxclients. L’invité d’El-Bahdja aainsi expliqué le recours à laconcession de la gestion du ter-

minal aux sociétés étrangères par“l'incapacité du port à assurer une ges-tion optimale du terminal et à réaliserle développement économique escomp-té” , d'autant, a-t-il dit, que “nousne disposons pas des moyens néces-saires de gestion qualitative, notam-ment en l'absence des outils modernesrépondant aux exigences internatio-nales en la matière”. Pour lui, l'orga-

nisation inadaptée et la mauvaisegestion du terminal des contai-ners se reflètent par les délaisprolongés de déchargement descargaisons des navires, quidépassent parfois 5 jours, a-t-ilsoutenu, avant de déplorer lespertes financières importantesinduites par la mauvaise gestiondes containers qui demeurent ensouffrance au niveau du port,parfois plus de 50 jours. Le parte-nariat étranger permettra, selonle directeur du port, de réduireconsidérablement les délais d'en-lèvement des containers auniveau de l’aire portuaire.M. Berouai a abordé, en outre,d'autres problèmes auxquels estconfronté le port d'Alger, notam-ment l'insuffisance des moyens etla capacité limitée, “ce qui s'avèreun véritable handicap pour l'économienationale”, rappelant notammentque le port ne peut accueillir lesnavires de grandes dimensions(plus de 150 m de long). L’invitéd’El-Bahdja a annoncé, à cetteoccasion, que le nombre decontainers qui transitent par leport passera de 500 000 à800 000 par an à l'horizon 2015,soit 80% des marchandises, àl'exception du blé et des hydro-carbures, ce qui, d’après lui,“contribuera à augmenter les bénéficesde l'entreprise”. Le responsable a,par contre, tenu à rassurer les 3200 travailleurs du port que “cetteopération de partenariat n'engendrera

pas le licenciement de travailleurs etn'aura aucune incidence sur leurssalaires”, tout en invitant ces der-niers à redoubler d'effort et àfaire valoir leurs compétencesprofessionnelles. Il a, parailleurs, mis en exergue l’un desproblèmes qui se posent pourl’entreprise, à savoir celui descontainers abandonnés depuisdes années et qui entraventsérieusement le trafic portuaire.Leur nombre, d’après M. Berouai,a atteint depuis 2005, 1 200containers du fait, notamment,“de la lenteur des procédures adminis-tratives”. Soulignant “la nécessitéd'agrandir, de réaménager et de renfor-cer les capacités d'accueil du port”, M.Berouaï a déploré les agisse-ments de nombreux importateursqui font de fausses déclarationsconcernant le contenu descontainers, qui s'avère souvent,après vérification via le scanner,des boissons alcoolisées, descigarettes et des produits pyro-techniques. À propos du trans-port des voyageurs, qui fera l'ob-jet d'une réorganisation, le direc-teur général du port d'Alger aaffirmé que “le nombre de voyageurspassera de 370 000 à 500 000 per-sonnes par an au cours de la prochainedécennie”, tout en rappelant la réa-lisation cette année d'un nouveauquai pour les voyageurs et l'étudeen cours concernant l'élargisse-ment de la gare maritime.

H. SAÏDANI/APS

Yahia/Liberté

Mardi4 décembre 20076 LIBERTEL’ACTUALITÉ EN QUESTION

COOPÉRATION ALGÉRO-CANADIENNE

Renforcement des relationsinteruniversitaires

“B énéficier des expériences capi-talisées par certains pays euro-

péens et maghrébins dans le domainede la gouvernance d’entreprises”, telest l’objectif essentiel duColloque international sur la gou-vernance d’entreprises dont lestravaux de deux jours débuterontdemain à Tlemcen, a annoncé leprofesseur Abdesselam BendiAbdallah, président du colloque.Bendi Abdallah a indiqué, lorsd'un point de presse, que cetterencontre, organisée à l’initiativede la faculté des sciences écono-miques et de gestion de l’univer-sité Abou-Bakr-Belkaïd deTlemcen, sera consacrée à l’étu-de “de l’éthique des affaires et respon-sabilité sociale de l’entreprise (RSE)”.Ce colloque regroupera de nom-breux experts et chercheurs enéconomie d'universités étran-gères et nationales. Ils “échange-ront leurs points de vue respectifs à tra-vers des exposés théoriques et pratiquessur la terminologie de la gouvernance,de l’éthique des affaires et de la respon-sabilité sociale et politique”, a-t-ilajouté. Des communicationsseront animées, au cours de la

séance plénière, par des profes-seurs et chercheurs universi-taires, à leur tête le professeurCapron de l’Université de Parisqui traitera du thème de “la res-ponsabilité sociale d’entreprise (...) :enjeux théoriques et pratiques”. Leprofesseur Mekidèche du Conseilnational économique et social(Cnes) abordera, pour sa part, “lespratiques de gouvernance des entre-prises algériennes : entre universalité etspécificité”. Ces communicationsseront suivies d’ateliers où serontdébattus les thèmes essentielsde la rencontre : rôle des conseilsd’administration des institutionsfinancières et bancaires dansl’instauration de la gouvernance,la politique de la gouvernance etde la lutte contre la corruption ausein des entreprises. Les initia-teurs de cette rencontre mettrontà profit cette opportunité pourpasser en revue les résultats de laCommission nationale inhérenteà l’évaluation de la gouvernanceen Afrique, présidée par le doc-teur Kerzabi Abdellatif de l’uni-versité de Tlemcen.

APS

GOUVERNANCE D’ENTREPRISESComment profiter de l’expertise

européenne

La gestion du terminalà containers devrait

bénéficier del’expérience de DP

World.

Page 7: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

MARCHÉ DU MÉDICAMENT EN ALGÉRIE

Nouvelles dispositions pour luttercontre la contrefaçon

Il est prévu, entre autres, des essais de médicaments en milieu hospitalier pour juger de leur devenirune fois absorbés.

P our mettre un terme à touteforme de malveillance de la

part des fabricants de médica-ments, le Laboratoire national decontrôle des médicaments (LNC)vient de se doter de nouvellesrègles de vérification de documentset d’analyses des produits finis etdes intrants. C’est ainsi que le LNCdes médicaments vient de retenirquatre services de médecine inter-ne pour réaliser des études depharmaco-cinétique (devenir dumédicament dans le corpshumain). Des volontaires sains etconsentants prendront des médi-caments et subiront des examensde sang et d’urine en milieu hospi-talier pour permettre aux spécia-listes de suivre à la trace le devenirdu produit dans le corps. S’il vadans les organes qu’il est censésoigner il sera retenu, car c’est unbon médicament, mais s’il est reje-té avec les urines au bout dequelques heures, cela prouvera soninefficacité et donc il sera retiré dela vente ou interdit à l’importation.Cette nouveauté en matière decontrôle vient renforcer tout unarsenal de textes et de dispositifspromulgués pour barrer la route àceux qui seraient tenter d’introdui-re de faux médicaments en Algérie.Jusqu’à une date récente, le labora-toire ne procédait qu’aux analysesdes principes actifs des médica-ments et contrôlait les documentsprouvant l’existence de l’autorisa-tion de mise sur le marché (AMM)dans le pays d’origine. Ce procédéne permet pas l’importation demédicaments non commercialisésdans le pays où ils sont fabriqués.“Nous exigeons désormais les bulletinsd’analyses des principes actifs et desintrants délivrés par les véritables fabri-cants, et non ceux des laboratoires quiréalisent les médicaments sous forme deproduits finis. Grâce à ce procédé, nous

serons en mesure de connaître l’origine detous les ingrédients entrant dans la fabri-cation des médicaments”, affirme leprofesseur Mansouri, en marge destravaux des 18es journées natio-nales de pharmacie, dont les tra-vaux ont pris fin hier à l’hôtel El-Aurassi à Alger. Ce que n’évoquepas ce professeur, c’est l’attitudede certains laboratoires de renom-mée mondiale qui n’hésitent pas àélaborer des médicaments avecdes principes actifs et des intrantsde moindre qualité lorsque les pro-duits sont destinés aux pays duSud. Justement, pour contrôlertous les processus de fabrication ets’assurer des bonnes conditions

d’élaboration des médicaments,tous les laboratoires sont assujettisà la surveillance en aval et enamont. Pour pouvoir commerciali-ser leurs médicaments en Algérie,ces laboratoires s’engagent aussi àouvrir les portes de leurs usines oùqu’elles se trouvent aux contrô-leurs du ministère de la Santé.Cette panoplie de textes et de dis-positifs est jugée efficace pourdécourager toute tentative mal-veillante d’introduction de fauxmédicaments en Algérie où les ser-vices de contrôle veillent au grain.“Je peux vous assurer qu’il ne peut y avoirun seul faux médicament dans toutes lesofficines du pays. Notre dispositif est sûr

et efficace”, ajoute le professeurMansouri. Ce dernier tient à rappe-ler que le contrôle porte sur toutlot de médicaments susceptiblesd’être introduits en Algérie. La véri-fication est continuelle, et lesmêmes règles sont appliquées auxproducteurs locaux. Par ailleurs, etce, depuis peu, les consommables

de première catégorie (en contactavec la peau, par exemple) sontsoumis aux même dispositifs. Leprofesseur Mansouri insiste sur lefait que tous les produits commer-cialisés en Algérie sont les mêmesque ceux en usage dans leur paysd’origine

SAÏD IBRAHIMN

abila/Liberté

Le renforcement descontrôles devrait réduirela part des médicamentscontrefaits ou sans effet,

et donc dangereux.

“L a Charte africaine (de la Fonctionpublique) a le mérite d’apporter les

outils nécessaires à la refondation des admi-nistrations africaines (…), à donner plus decrédibilité à l’action de l’État, à moderniserses modes d’intervention et à conférer plus detransparence aux décisions administratives”.C’est ce qu’a déclaré hier, à l’hôtelSheraton (Club-des-Pins, Alger), ledirecteur général de la Fonctionpublique, Djamel Kharchi, aux repré-sentants des autres pays membres duNouveau partenariat pour le dévelop-pement de l’Afrique (Nepad) et del’Union africaine (UA). Réunis en sémi-naire, ces derniers sont appelés àapporter, pendant les trois jours quedurera la rencontre, les amendementsnécessaires à la Charte africaine de laFonction publique, conformément auxdécisions prises en juillet dernier àJohannesburg (Afrique du Sud).M. Kharchi, en sa qualité de représen-tant de l’État algérien, chargé par la 5e

Conférence des ministres africainsd’Addis-Abeba (décembre 2006) depiloter le dossier de révision de la char-te, a rappelé que celle-ci a été élabo-rée, il y a 6 ans, et réunit “les conditionsde relégitimation des administrations afri-caines”. “Dans son esprit et sa lettre, la char-te se veut avant tout un cadre de référence et

un code de conduite pour l’ensemble desagents publics”, a-t-il précisé. Non sansinsister sur les “mutations” et les “défisd’une grande ampleur” suscités par lenouveau millénaire. Le DG de laFonction publique a évoqué, dans cecadre, les raisons de la création duNepad, cette “expression d’une vision com-mune” des États africains ayant décidéde placer leur pays sur “la voie d’unecroissance et d’un développement durables”. Ila, en outre, constaté que depuisl’adoption, en février 2001, de la Charteafricaine, cette dernière n’est pas appli-quée de façon uniforme par les États.Pour preuve, exposera-t-il, des paysafricains ont entamé des réformes afinde renforcer les capacités du servicepublic, certains sortent des conflits ets’attellent aujourd’hui à reconstruireleur administration, alors que d’autresont besoin d’un réel appui pour menerleurs réformes dans la Fonctionpublique. Abordant les grandes lignesde la charte, Djamel Kharchi a rappeléque celle-ci est composée de 29articles, structurés en 3 titres. Selon lui,cette charte “met particulièrement l’accentsur la qualité des prestations de service publicet place le citoyen au cœur des préoccupationsde l’administration”. Seulement, a-t-ilajouté, la charte n’est pas destinée à

“nous enfermer dans un moule unique”, maisà “nous unir autour de valeurs communes,tout en préservant l’identité propre de chaqueFonction publique”. Lors d’un point depresse improvisé, le responsable algé-rien a annoncé que le séminaire desexperts africains s’articulera autour de3 points, à savoir “l’évaluation de l’inté-gration” des principes et règles de laCharte de la Fonction publique, “l’exa-men des voies et des moyens” en vue d’uneratification de la charte par les États,dans le cadre du mécanisme institu-tionnel de l’UA, ainsi que “l’étude des axesde la révision” de cette charte, devant

prendre en compte les évolutions dansle continent noir, pour “consolider labonne gouvernance et l’État de droit”. Despoints qui ont reçu l’aval de l’UA,comme l’a d’ailleurs relevé son repré-sentant dans son discours d’ouverture.Interrogé sur la finalité de la rencontrede Sheraton, M. Kharchi a expliqué queles résultats du séminaire, accompa-gnés des recommandations, donnerontlieu à “un rapport final” que l’Algérie pré-sentera en mars 2008 à la Conférencedes ministres africains de la Fonctionpublique, lors de sa réunion annuelle àAddis-Abeba. Concernant la question

de l’actualisation de la charte, il a affir-mé que celle-ci doit intégrer notam-ment “la lutte contre la corruption”, “la pro-tection du fonctionnaire”, dans le cadre deses missions, “les droits et les obligations”de ce dernier, y compris la probléma-tique des “salaires décents”, et “l’améliora-tion de l’accessibilité, pour le citoyen, au ser-vice public”. “Le but de ce séminaire est d’ar-river à une charte ayant une assise suffisam-ment large, pour être appliquée par les Étatsafricains”, a-t-il déclaré aux journalistes.

H. AMEYAR

CHARTE AFRICAINE DE LA FONCTION PUBLIQUE

Comment légitimer les administrations ?

Mardi4 décembre 2007 7LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

●● Depuis le 15 juillet 2006, l’Algérie s’est dotée d’un nou-veau statut de la Fonction publique. Selon le directeur de cesecteur, l’élaboration de ce cadre juridique global a pris“notamment pour cadre de référence les dispositions de laCharte africaine de la Fonction publique”. Hier, au cours dela rencontre de Sheraton, Djamel Kharchi a donné un petitaperçu du nouveau statut général des fonctionnaires algé-riens, pour “mettre en exergue la source d’inspiration”. Il aparlé précisément des objectifs “essentiels” assignés au sta-tut de 2006, citant en particulier l’adaptation de l’administra-tion publique “au nouveau rôle de l’État”, la recherche d’une“administration impartiale et performante, en mesure derépondre aux attentes des citoyens”, le respect du “principe

de l’égal accès aux emplois publics”, et celui de “l’égalité endroits, obligations et déroulement de carrière” pour tous lesfonctionnaires, ainsi que le renforcement des “règles del’éthique”. Le DG de la Fonction publique a par ailleurs insis-té sur la question de la formation du personnel de l’adminis-tration, notant qu’elle demeure “un vecteur incontournable”du processus de modernisation de ce secteur. Le systèmede formation intégré, a-t-il déclaré, “représente l’instrumentprivilégié de valorisation de la ressource humaine et le pas-sage obligé, par lequel la Fonction publique adapte ses qua-lifications à l’évolution des missions de l’État”.

H. A.

STATUT GÉNÉRAL DU FONCTIONNAIRE ALGÉRIEN“L’administration s’adapte au nouveau rôle de l’État”

L 'introduction du vaccin contre lepapillomavirus, responsable du

cancer du col utérin en Algérie,nécessite du recul et des garantiesscientifiques sur son efficacité, ontaffirmé, hier, des praticiens aux 18es

Journées pharmaceutiques natio-nales. “Nous n'avons pas suffisammentde recul pour pouvoir nous prononcer surson efficacité (vaccin) et ses effets secon-daires”, ont affirmé plusieurs prati-ciens, estimant que le pays ne repré-sente pas un “champ expérimental”.Selon eux, les résultats de la vacci-nation ne sont connus que 20 à 30ans après. Pendant ce temps, “il est àcraindre que d'autres virus fassent leurapparition”, ont-ils averti. Le cancerdu col utérin est la deuxième causede mortalité chez la femme après lecancer du sein. Entre 2 500 et 2 600femmes meurent chaque année enAlgérie. Le vaccin contre le papillo-mavirus (HPV 16 et 18), cible lesjeunes adolescentes âgées de 12 ou13 ans. Pour le Pr Boughermouh del'Institut Pasteur d'Algérie, le vaccinest certes “intéressant”, mais beau-coup de questions restent entièressur sa durée de vie. “Faudrait-il procé-der à des rappels de vaccination parexemple”, s'est-il interrogé. “Ses effetssont tardifs et d'autres virus peuvent appa-raître pour remplacer ceux de HPV 16 et18”, a-t-il dit. De plus, pour toucher

le maximum de sujets, la vaccinationdoit cibler les filles scolarisées, unetâche pas très aisées, “au regard dupoids des préjugés socioculturels”, a-t-ilexpliqué, exprimant ses craintesquant au risque de démobilisationsur le dépistage des sujets à risquesous prétexte que le vaccin “a réglétous les problèmes”. “L'idéal, soutien-nent des praticiens, serait de combinervaccin et dépistage des sujets à risque”.D'autres praticiens soutiennent“franchement” son introduction enAlgérie, faisant remarquer qu’unetelle campagne de vaccination pro-tégerait entre 2,5 à 3 millions d'ado-lescentes contre le risque d'infectionpar le papillomavirus. Le cancer ducol utérin surgit généralement à unâge avancé chez la femmes, entre 50et 55 ans, rappellent les praticiens.Les premiers signes peuvent surgir àun âge plus jeune (30 ans). Un desfacteurs de risque de ce type de can-cer reste les mariages précoces etles grossesses répétées. D'autrespraticiens n'ont pas manqué de sou-lever la question des coûts et gains,rappelant que la politique de vacci-nation est totalement supportée parl'État. Le vaccin contre le papilloma-virus est commercialisé dans unevingtaine de pays, outre les États-Unis et le Canada.

R. N./APS

VACCIN CONTRE LE CANCER DU COL UTÉRIN

Pas suffisamment de recul pourson introduction en Algérie

Page 8: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Mardi4 décembre 20078 LIBERTEL’ACTUALITÉ EN QUESTION

FRANÇOIS LORHO, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE CFAO TECHNOLOGIES À LIBERTÉ

“Nous finalisons deux grands projets de500 millions de DA avec Sonatrach TRC”

Un centre de formation aux normes internationales est désormais opérationnel après avoir reçules certifications d’Oracle, IBM, Juniper et Cisco.

Liberté : Vous organisez leForum des nouvelles technolo-gies de l’information et de lacommunication. Qu’attendez-vous de cet événement ?

●● François Lorho : Pour cettedeuxième rencontre, nous visons àréunir et recevoir les clients chez quinous nous déplaçons toute l’annéedans un cadre convivial et permettreles échanges. C’est aussi l’opportu-nité de leur présenter les nouvellestechnologies sur lesquelles nous tra-vaillons et les nouveaux partenairesqui viennent de rejoindre le groupeCFAO et amorcer ainsi un échangeentre clients et partenaires. Ces troisjours sur lesquels s’étale cet événe-ment sont consacrés à la formation,mais beaucoup plus à l’informationcar ça permet aux partenaires quinous ont rejoints d’expliquer cequ’ils font à travers des conférencesqui se tiennent en marge de l’événe-ment et ensuite à travers des ren-contres informelles et individualiséesavec les clients.

Actuellement, nous assistons àun bouleversement total enAlgérie en matière des nou-velles technologies. Il est ques-tion de gestion documentaire(archivage, numérisation, stoc-kage…), d’informatique, deréseaux de téléphonie, call cen-ter, e-banking, e-commerce, e-learning, etc. En tant qu’inté-grateur vous vous situez à quelniveau exactement ?

●● Nous sommes intégrateur dansle monde de l’infrastructure, infor-matique et télécoms. On part duréseau (câblage, rooting, switching)pour aller jusqu’au middle ware,donc juste avant les phases applica-

tions. Autrement dit, on s’en tient àla partie infrastructure et c’est juste-ment là le grand besoin actuel del’Algérie, notamment en ce quiconcerne les réseaux et télécoms ;d’ailleurs, la nouveauté de ce forumest la participation d’Algérie Télécomqui est présent et partenaire del’événement. Il existe un véritablebesoin, une vraie demande, aujour-d’hui, émanant des administrationsqui demandent d’avoir un réseausécurisé, efficace et beaucoup denos partenaires ici présents, qu’ils’agisse de Cisco ou de Juniper quiparlent de sécurité. On proposeaussi tout ce qui relève du service de“backup” et sauvegarde, et donc onest toujours dans l’infrastructure

même en ce qui concerne les callcenters, et Vocalcom, leader en lamatière, présent avec nous lors de ceforum, illustre parfaitement cetaspect.

Vous venez de mentionner jus-tement la participationd’Algérie Télécom. Quel type departenariat développez-vous oucomptez-vous développer aveccette entreprise de réseaux etservices de communication ?

●● Nous collaborons sur de trèsbeaux projets à l’exemple, cetteannée, de Coja pour lequel nousavons réalisé l’infrastructure, infor-matique et télécoms pour les Jeuxafricains. En somme, nos équipes et

celles d’AT travaillent en parfaitesymbiose, et nous sommes partisainsi pour une belle coopération.Des projets sont en cours et sur les-quels nous allons pouvoir travaillerensemble, notamment des projetsd’administration.

Nous avons travaillé aussi avecDjaweb qui est une filiale d’ATconcernant l’interconnexion de 134hôpitaux les reliant au site central deleur tutelle.

Vous proposez des produits surmesure, cela signifie-t-il desprojets clés en main ? Et quelest votre positionnement sur lesERP ?

●● C’est tout à fait ça. Des projetsclés en main car les besoins diffèrentd’une institution à une autre, et enfonction des applicatives souhaitées,nous sommes amenés à travailler surdes dimensionnements exacts cor-respondant aux besoins de chacun.Concernant les progiciels de gestionintégrée nous nous situons justeavant. Je m’explique : si l’on prendpar exemple les logiciels de métiersbancaires, nous aurons à travailleravec les éditeurs pour pouvoir mettreles meilleures configurations maté-rielles, de serveurs, de bases de don-nées pour qu’ils puissent positionnerleurs outils dessus ( la comptabilité,la gestion de paies, etc.)

Qui sont vos clients et avec les-quels d’entre eux vous détenezl’exclusivité ?

●● Je dois vous faire remarquer qu’iln’existe pas d’exclusivité. Nos clientstravaillent avec ceux qu’ils estimentêtre les meilleurs. Nos clients sontles opérateurs de téléphonie, c’estAlgérie Télécom, Orascom etWataniya. Dans les banques, nousavons une grande part du marchéque nous allons tout faire pourconserver, qu’il s’agisse de la BEA,BNA, CPA, BDL, Badr, SociétéGénérale, Housing Bank, BNP, ArabBank et je pense que 90% des sitescentraux sont en maintenance ànotre niveau. Nous travaillons aussiavec les ministères tels que celui dela Défense ou de la Santé. Il estquestion aussi de la Sonelgaz, clienthistorique chez nous et de plus enplus avec Sonatrach, notammentavec TRC avec lequel nous avons eude belles affaires de sécurité cetteannée. Nous sommes en train de

finaliser deux autres projets de 250millions de DA chacun, toujours dansle domaine de la sécurité, commenous travaillons avec bien d’autresaussi tels que la Seaal avec qui nousavons eu un projet de 150 millionsde DA l’année dernière. Nous tra-vaillerons avec tous ceux qui ontbesoin de services.

Comment estimez-vous le mar-ché algérien ?

●● Je dois dire que le marché algé-rien est au démarrage et n’est pasforcément bien organisé. Il y a pleinde gens qui veulent tout faire sansvraiment en avoir les moyens.Aujourd’hui, nos compétiteurs nesont pas des sociétés de la taille desnôtres, que ce soit vers le bas ouvers le haut.On voit des sociétés qui veulentvenir d’Europe travailler sur le mar-ché algérien, mais sans véritable-ment investir. Or CFAO Technologiesfait partie d’un groupe international,mais chacune de nos implantations ases propres ressources. Notre niveaude certification chez Cisco ou chezIBM, on ne l’a pas parce que noustravaillons au Maroc ou ailleurs, maisparce que nous avons des équipiersqui sont formés et certifiés enAlgérie.

CFAO Technologies est très pré-sente en Afrique et cela se res-sent, elle est également présen-te en Algérie mais sans que celane soit vraiment connu. Peut-onconsidérer que ce type d’événe-ment que vous organisez pourla deuxième fois augure d’unenouvelle stratégie de communi-cation pour 2008 ?

●● Nous sommes en fait très inves-tis dans la réalisation de nos projetset par conséquent, notre politiquede communication est beaucoupplus orientée vers nos clients (entre-prises) que vers le grand public,comme c’est le cas des opérateursde téléphonie pour ne citer queceux-là.Mais nous sommes fiers aujourd’huid’annoncer la concrétisation d’uncentre de formation aux normesinternationales qui délivre des for-mations certifiantes et de passer cescertifications on line ici à Alger, aprèsavoir reçu les certifications d’Oracle,IBM, Juniper et Cisco.

N. S.

D.R

.

5 841 détenus, dont 287 femmesau niveau national ont bénéficié, l'an-née dernière, d'une formation profes-sionnelle dans différentes spécialités,selon les statistiques du ministère dela Formation et de l'Enseignementprofessionnels. Le ministre de laFormation et de l'Enseignement pro-fessionnels, M. El-Hadi Khaldi, a indi-qué, en marge de la célébration de laJournée mondiale des handicapés, auCentre de la formation professionnel-le et de l'apprentissage pour les per-sonnes handicapées physiques deKouba (Alger) que “5 564 détenus et 277détenus mineurs ont bénéficié d'une forma-tion professionnelle dans différentes spéciali-tés”. 282 personnes des centres derééducation et 130 autres résidantdans les centres d'accueil et servicesd'orientation et d'éducation en milieuouvert, ainsi que 43 personnes des

centres d'accueil ont bénéficié d'uneformation durant la même période.Ces détenus poursuivent leur forma-tion dans les établissements péniten-tiaires dont ils relèvent ou dans lescentres de formation professionnellequi dispensent des spécialités quin'existent pas dans les établissementspénitentiaires. Les spécialités les plusdemandées par cette catégorie sont lamenuiserie, la soudure, le bâtiment, lacoiffure, la couture et la pâtisserie quipermettent au détenu de trouver unemploi après sa sortie de prison. Leministre a affirmé qu'un accord a ététrouvé avec le ministère de la Justicepour “faciliter l'insertion de cette catégoriede la société dans le monde du travail, dansles entreprises publiques ou privées, en nementionnant pas sur le diplôme les antécé-dents judiciaires de l'intéressé”.

R. N./APS

FORMATION PROFESSIONNELLEPlus de 5 800 détenus diplômés

AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE DÉTENTION

L’Algérie s’inspire de l’expérience espagnoleAnimé par quatre experts espagnols, un séminaire de deux jours sur l’amélioration des conditions

de détention et la réinsertion sociale des détenus se tient depuis hier à la Résidence des magistrats.

L a formation concerne 5 magistratsd’application de peines, 29 cadres

des établissements pénitentiaires etde l’administration centrale et 6 cadresreprésentant les différents secteurs del’État. Troisième volet du programmed’appui à la réforme de la justice cofi-nancé à raison de 15 millions d’eurospar la Commission européenne et2 millions d’euros par l’État algérien, laréforme pénitentiaire entre avec beau-coup de retard dans sa phase opéra-tionnelle. La tenue d’une telle ren-contre est en elle-même le meilleuraveu de la dégradation des conditionsde détention dans les prisons algé-riennes qui n’offrent que peu dechances d’une réinsertion sociale réus-sie. Il existe dans le pays 127 établis-sements pénitentiaires implantés dansleur quasi-totalité autour des grandesvilles. Ces structures datant dans leurmajorité de l’époque coloniale ne res-pectent aucune norme de fonctionna-lité, ni les critères de séparation desdifférentes catégories de détenus, quiconstituent, aux yeux de la loi, un prin-cipe du fait de l’individualisation despeines et des traitements et unecondition pour l’organisation fonction-nelle de leur réinsertion. À titre

d’exemple, l’établissement de réédu-cation d’El-Harrach date de 1910, celuide Tazoult de 1852. Pourtant, la légis-lation en la matière est très fournie. Lecode de l'organisation pénitentiaire etde la rééducation consacre des cha-pitres entiers à l'organisation de l'en-seignement, à la formation profession-nelle, à l'assistance spirituelle, à l'assis-tance sociale, au service de la biblio-thèque et au droit à l'information et ausport.

Pourquoi s’inspirer de l’expérienceespagnole pour concilier enferme-ment, amendement et préparation à laréinsertion sociale ? À cette question,M. Bourbala Mourad, responsableopérationnel au niveau de la Directiondu programme d’appui à la réforme dela justice, répond que l’Espagne et enparticulier les prisons de Catalogne,sont une référence en matière de priseen charge des détenus présentant destroubles psychiques et des toxico-manes. “Cela ne veut pas dire qu’on vatransposer l’expérience espagnole. Nousavons nos spécificités que nous devons prendreen compte.” Notre interlocuteur pensequ’avec la mobilisation de 500 méde-cins généralistes pour 127 prisons, lacouverture sanitaire est “correcte” et que

des efforts restent à faire dans d’autresdomaines. Questionné sur le montantde l’enveloppe budgétaire devant ser-vir à améliorer les conditions de déten-tion en Algérie, il affirme n’avoir pasd’informations sur le sujet. Il tient àsouligner, néanmoins, que la tâche dupersonnel pénitentiaire ne se limiteplus à la surveillance et à la répression.Il doit également assumer de nouvellesmissions éducatives et sociales en col-laboration avec une équipe spécialiséecomposée de psychologues, d’éduca-teurs, de travailleurs sociaux et dessoignants. L’actuelle rencontre à laRésidence des magistrats a justementpour objectif de sensibiliser les tra-vailleurs du secteur sur cet axe de laréforme pénitentiaire engagée parl’Algérie, en les formant dans le domai-ne des droits de l’homme, en matièred’aide et de soutien psychologique, deprévention d’actes de désespoir, desecours, de soins d’urgence et d’orga-nisation de travaux éducatifs. Ceteffort doit se faire, précise-t-on, sansverser dans des croyances naïves, fai-sant de tout prisonnier une personneapte à faire sa repentance et à se réin-sérer socialement.

N. H.

Entretien réalisé parNABILA SAÏDOUN

Page 9: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Mardi4 décembre 2007

9LIBERTE L’INTERNATIONALE

L e Venezuela a rejeté le projet deréformes constitutionnelles sou-

mis à référendum par le présidentHugo Chavez, qui souhaitait notam-ment voir lever toute limitation dunombre de mandats présidentiels.

Les électeurs ont majoritairementrépondu “non” à cet ensemble deréformes qui aurait également donnéau président le contrôle des réservesde devises étrangères et étendu sespouvoirs en cas d'état d'urgence, jus-qu’à fermer la presse privée. Selonles autorités électorales, ondénombre environ 51% de non et49% de oui. L'opposition a immédia-tement manifesté sa joie dans lesrues de Caracas, où des militants serassemblent dans les rues en klaxon-nant et en brandissant des drapeaux.

Pour Chavez, encore populairedans son pays, il s'agit du premierrevers électoral depuis son arrivée aupouvoir lors de l'élection de 1998. Leprésident a rapidement reconnu sadéfaite mais assuré qu'il poursuivraitla bataille pour construire le socialis-me ! Il a ajouté que les réformesavaient échoué pour l'instant maisqu'elles étaient toujours vivantes,laissant ainsi entendre qu'il tenteraità nouveau de rebondir.

La gifle est d’autant plus forte

pour Chavez qu’il n’y a pas eu queses opposants à rejeter sa réforme,car les partis d’opposition, les étu-diants, les associations des droits del'homme, les cercles financiers, l'égli-se catholique et certains de sesanciens alliés à se prononcer contre

son rêve de rester à vie à la tête duVenezuela. C’est une minorité dupoint de vue des chiffres par rapportà la population pro-Chavez. Mêmeson traditionnel électorat lui a refuséle chèque à blanc qu’il avait exigé, lesuspectant d’instaurer une dictature.

Pourtant, Chavez avait averti avant lescrutin qu'une défaite pourraitanéantir la révolution et le pousser àenvisager sa démission. Cela n’a pasmarché et lui-même est revenu surses mises en garde après l'annoncedes résultats : il ne quittera pas lepouvoir ! Pour l'opposition divisée, lerésultat du référendum représenteune victoire majeure, après plusieurséchecs électoraux et une tentativeavortée de coup d'État en 2002.

Galvanisés, les dirigeants de l'op-position pourraient tenter plus fer-mement de faire échouer le projet deChavez d'instaurer le socialisme duXXIe siècle, notamment via la natio-nalisation de larges pans de l'écono-mie. Cela pourrait le pousser à réétu-dier le rythme et l'ampleur des chan-gements qu'il tente d'appliquer auVenezuela, ont estimé des analystes.Le président vénézuélien disposetoutefois encore de larges pouvoirs,ses alliés contrôlant le Congrès, lestribunaux ainsi que la commissionélectorale.

Le président américain boit dupetit lait lui à qui Chavez avait pro-mis toutes les foudres. L’issue de sonréférendum a montré que le populis-me avait ses limites au Venezuela.

D. BOUATTA

AF

P

Chavez avait averti avant le scrutin qu'une défaite

pourrait le pousser à envisager sa démission.

LÉGISLATIVES RUSSES

RAZ-DE-MARÉE DU PARTI DE POUTINEC omme prévu, le parti de

Poutine a remporté une vic-toire écrasante aux législativesrusses, entachées de fraudesselon l'opposition, mais quigarantissent au chef de l'État derester influent une fois parti duKremlin en 2008. Russie unie,qui a obtenu 63,3% des suf-frages, selon des résultats préli-minaires partiels publiés hiermatin et portant sur 79,4% dessuffrages, fait un bond phéno-ménal par rapport aux législa-tives de 2003 (37,57%) et devraitobtenir la majorité constitution-nelle, au moins 300 des 450sièges. Les communistes, seulparti d'opposition à la Douma,arrivent en deuxième positionavec 11,7%, mais confirmentleur inexorable érosion depuis lachute de l'URSS. Au total, quatrepartis franchissent a priori labarre des 7% requise pour sié-ger au Parlement : Russie unie,le PC, les ultranationalistes pro-Kremlin (LDPR) de VladimirJirinovski et le parti de gauchepro-Kremlin Russie juste. Defait, les législatives se sonttransformées en un plébiscite depopularité pour Poutine qui estassuré de garder le pouvoir enexerçant une influence sur leParlement et sur le gouverne-ment à l'issue de la présidentiel-le de mars 2008 à laquelle il nepeut se présenter. Ces électionsont été un référendum de sou-tien à la politique de VladimirPoutine, a déclaré le chef deRussie unie et président de laDouma sortante, Boris Gryzlov.Russie unie a annoncé qu'ildévoilera le 17 décembre soncandidat pour la présidentielledu 2 mars prochain. Depuis desmois, plusieurs scénarios sontenvisagés pour que Poutineconserve une influence aprèsson départ du Kremlin, commePremier ministre, chef de lamajorité ou leader national auxfonctions à préciser, de façon àbriguer la présidentielle en 2012.L'opposition libérale, déjàinexistante dans l'assembléesortante à l'exception dequelques députés indépendants,est une nouvelle fois laminée :Iabloko ne remporte que 1,7% etle SPS 1% des voix. Le taux departicipation, un des enjeux duscrutin, s'établit à près de 62% etdépasse celui de 2003 (55,75%).L'opposition et l'ONG russeGolos ont dénoncé de nombreuxbourrages d'urnes, entraves àleur travail et abus dans l'utilisa-tion des urnes mobiles. Àl'étranger, la transparence duscrutin a aussi été mise endoute. Un haut responsable del'OSCE a critiqué hier les législa-tives, estimant que le pouvoirexécutif avait quasiment élu lenouveau Parlement. La Maison-Blanche a également appelé lesautorités russes à enquêter surles accusations de violations quiauraient marqué les législatives.Le numéro 2 de la Commissionélectorale russe, NikolaïKonkine, a promis que toutes lesplaintes seront minutieusementétudiées.

D. B.

IL VOULAIT S’IMPOSER PRÉSIDENT À VIE AU VENEZUELA

Camouflet cinglant à ChavezIl s’est démené comme un fou pour son référendum constitutionnel, promettant le paradis socialiste aux classes populaires et menaçant ses opposants accusés de pro-américains. Il a perdu, les urnes

ont décidé de préserver la démocratie.

LE PRÉSIDENT PENSAIT GARDER LA MAIN SUR LE POUVOIR SUD-AFRICAIN VIA L’ANC

M’béki s’est fait coiffer au poteau par ZumaC inglant revers pour le président

sud-africain. Son parti, l’ANC,devrait rejeter sa candidature et cellede son dauphin et choisir pour nou-veau président le leader zoulou,Jacob Zuma, lors de son congrès du16 au 20 décembre.

Le président sortant du partifondé par Mandela, Thabo M’béki,également président de laRépublique, espérait être reconduitdans cette fonction qu’il occupedepuis dix ans et garder ainsi uncontrôle sur la vie politique après2009, quand il ne sera plus chef del’État, la Constitution lui interdisantde briguer un troisième mandat à latête du pays. Tout son plan semble

déjoué par l’ascension extraordinairede ce Zuma, enfant terrible de lapolitique sud-africaine qui a été aucentre de multiples controverses.

Il a été accusé de corruption dansune affaire liée à un énorme contratd’achats d’armement, pour laquelleil risque d’être inculpé à nouveau. Ila également été jugé dans une affai-re de viol et acquitté en mai 2006 auterme d’un procès qui avait fait leschoux gras de la presse sud-africai-ne. Il y a deux ans, alors qu’il avaitété limogé par M’béki de la vice-pré-sidence du pays, personne n’auraitpu prédire que Zuma parviendrait àrebondir de manière aussi spectacu-laire. Le leader zoulou a, en effet,

reçu l’investiture de près de deuxtiers des délégués de l’ANC, lors deprimaires organisées dans chaqueprovince, ainsi qu’au sein de la Liguedes jeunes et de la Ligue des femmesde l’ANC, alors que c’est un polyga-me notoire.

Pour lui barrer la route, M’béki amême proposé qu’une femme luisuccède comme chef de l’État en2009. Les commentateurs politiquessud-africains estiment que Zuma a,en grande partie, bénéficié d’un votede rejet contre M’béki qui a succédéà un monument, Nelson Mandela,mais qui n’a pas su assumer sacontinuité. Zuma est, en outre,apparu comme un homme charisma-tique, un homme d’ouverture et dedialogue, toutes qualités qui man-quent au président M’béki.

Il a également bénéficié du sou-tien du Parti communiste et du syn-dicat Cosatu (étroitement liés àl’ANC, au sein de l’alliance au pou-voir, qui ont repris à leur compte lathèse selon laquelle les déboiresjudiciaires de Zuma avaient étéorchestrés par le chef de l’État). “Lesmilitants ordinaires de l’ANC sont autantdégoûtés par le style politique opaque etmanipulateur de M’béki que le sont lespartenaires de l’alliance”, a estimé l’in-fluent journal Business Day. C’est queZuma, soutenu par la gauche de

l’ANC, s’est efforcé de rassurer lesmilieux d’affaires, qui s’inquiétaientde son manque d’éducation, il n’apas terminé l’école, et de son popu-lisme. Cependant, l'arrivée d'un out-sider est toujours possible, car biendes scénarios sont encore possibles,d’autant que les 4 500 participantsau congrès de l’ANC voteront à bul-letin secret pour le candidat de leurchoix. Ils peuvent proposer un outsi-der à la dernière minute, si M’békipersiste à ne pas lâcher prise. Sesdétracteurs misent sur le fait que lesuccesseur de Mandela refusera delaisser comme souvenir celui d’unprésident diviseur, voulant le pouvoirà tout prix.

D’autres évoquent l’hypothèse,très incertaine toutefois, d’un candi-dat de compromis. Deux anciensdirigeants de l’ANC devenus de pros-pères hommes d’affaires, TokyoSexwale et Cyril Ramaphosa, queMandela avait voulu comme succes-seur à la place de M’béki qui lui futimposé par l’ANC, sont en embusca-de. Si Zuma est élu à la tête del’ANC, la cohabitation avec M’béki,qui restera en principe chef de l’Étatjusqu’en 2009, sera tendue.

Le feuilleton de la bataille pour lepouvoir est donc loin d’être terminéen Afrique du Sud.

D. B.

ALORS QU’IL EST TOUJOURS EN CONVALESCENCE

Fidel Castro désigné pour seprésenter pour une réélection !L e président cubain Fidel Castro a

été choisi comme candidat pourêtre député de Santiago de Cuba, cequi lui permettra de se présenter auscrutin présidentiel prévu au plustard le 5 mars 2008. Pour se repré-senter à la présidentielle organiséeau suffrage indirect, Fidel Castro,éloigné du pouvoir par la maladiedepuis seize mois, devait en effetêtre candidat dans cette circonscrip-tion de l'est de l'île, dont il est l'élu.Sa désignation a été ovationnée parles délégués de l'assemblée munici-pale de Santiago de Cuba où il avaitproclamé la victoire de la révolutionde 1959. Les 169 assemblées muni-cipales, élues en octobre, s’étaientréunies dimanche pour choisir 50%des candidats à l'Assemblée natio-nale, l'autre moitié ayant déjà étédésignée par une Commission natio-nale des candidatures, composéed'organisations sociales dirigées parle syndicat unique, la Centrale destravailleurs de Cuba.

Le scrutin au suffrage universeldevant désigner les 610 députés del'Assemblée nationale et 1 210 élusdes provinces aura lieu le 20 janvier.L'Assemblée nationale sortie desurnes désignera ensuite dans undélai maximal de 45 jours les 31membres du Conseil d'État, la plushaute instance de l'exécutif cubain,présidée par Fidel Castro depuis sacréation en 1976.

Elle aura donc la responsabilitéhistorique de reconduire ou non à latête de l'État le fondateur du régimecubain, d'ici au plus tard le 5 mars2008. Fidel Castro est le seul diri-geant qu'aient connu 70% des 11,2millions de Cubains.

Pourtant , le vieux dirigeant com-muniste, âgé de 81 ans, en convales-cence, a cédé le pouvoir à son frèreRaul, 76 ans, à titre provisoire depuisle 31 juillet 2006 après une opéra-tion en urgence pour une hémorragieintestinale.

D. B.

POUR AFFIRMER L’AMÉLIORATION DE LA SITUATION EN IRAK

BAGDAD PARLE DE RETOUR DE RÉFUGIÉSS oixante-mille Irakiens réfugiés

en Syrie sont rentrés dans leurpays depuis la mi-septembre,indique une étude du Croissant-Rouge irakien qui explique quec’est grâce à l'amélioration de lasécurité à Bagdad et dans d'autresprovinces. Ils sont arrivés par route et paravion et le flot de retour ne cessed’augmenter, selon le gouverne-ment irakien qui a annoncé desmesures d’encouragement auretour de ces réfugiés. Les

familles de retour en Irak bénéfi-cient d’une prime de 800 dollarsallouée par le gouvernement. Lesagences de l'ONU ont cependantmis en garde contre un retour pré-cipité des réfugiés vue la fragilitéde la situation sécuritaire, toujourstrès volatile et imprévisible. Cemouvement de retour reste à êtreconfirmé car, pour l’instant, il neconcerne que les réfugiés installésen Syrie et qui y ont éprouvé desdifficultés matérielles. LeCroissant-Rouge n’a d’ailleurs pas

caché que les réfugiés ont fui lechômage et le coût de la vie. Lenombre de réfugiés irakiens àl’étranger n’est pas bien cernémais il concerne plus de six mil-lions de personnes. Beaucoup ontfui vers la Jordanie où vit la famil-le de Saddam Hussein, notammentles classes moyennes, vers laSyrie pour les plus pauvres etdans d’autres pays du Moyen-Orient ou en Occident pour lesplus nantis.

R. I./AGENCES

Page 10: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

M ême les sièges de certaines ins-titutions de souveraineté,

situés sur le plateau d’El-Mansourah,sont touchés par cette action jamaisvécue dans la ville aux 7 ponts.

Une cadence soutenue est don-née à ces travaux accomplis par desdizaines de petites entreprisesdurant toute la semaine, de jourcomme de nuit. Les chantiers furentouverts même le 29 novembre, datedes élections locales, ce qui est unepremière dans les annales locales.On refait les trottoirs, on renouvellele revêtement de la chaussée, onremplace les anciens lampadairespar de nouveaux et on déclasse desclôtures, y compris murales, au pro-

fit de nouvelles, esthétiquementmeilleures. Ces travaux sont directe-ment liés au quotidien desConstantinois sensibles à tout ce quitouche à la gestion de leur cité. Unefois terminés, ces travaux rendronsleur cadre de vie plus agréable s’ilssont bien menés. C’est cet espoir qui

les aide à surmonter les désagré-ments que ne peut que causer l’ou-verture, en même temps, de tant...de fronts contre un paysage urbaindes plus hideux.

Ces travaux, coïncidant avec laclôture de l’exercice budgétaire 2007et la visite du président français àConstantine, ne font pas que desoptimistes. Pour certains, les autori-tés locales mènent une coursecontre la montre pour consommerles chapitres du budget de l’annéeen cours pour des impératifs liés à lagestion. Pour d’autres, ces efforts detoilettage s’inscrivent dans le cadredes préparatifs liés à la visite qu’ef-fectuera le président français à laville.

Dans cette course, les mêmespessimistes disent craindre qu’onconfonde rapidité dans l’exécutionavec précipitation. Dans ce cas, tousces efforts n’engendreront que destravaux de mauvaise qualité, des sur-

coûts et du gaspillage. “On neconstruit pas un pays à coups de dépensesinefficientes”, avertit un universitairequi rappelle le dernier carton rougebrandi par la Banque mondiale àl’Algérie, justement à ce sujet.

Les autorités locales, de leurcôté, à travers le wali, s’en défen-dent. S’exprimant sur la question leweek-end dernier, le chef wali préciseque ces opérations étaient program-mées depuis longtemps. Leur lance-ment, en fin d’année et à un mois dela visite d’État de Sarkozy, est unepure coïncidence de calendrier. Pourle wali de Constantine, qui a tenu àrassurer quant à la qualité des tra-vaux, cette cadence sera maintenuedurant le premier trimestre 2008avec l’ouverture d’autres chantiers.

“Indépendamment de cette polémique,des centaines d’emplois, bien que précaires,ont été créés à Constantine”, positive uncadre de l’administration locale.

MOURAD KEZZAR

Mardi4 décembre 200716 L’ALGÉRIE PROFONDE

BRÈVES

D.R

.

Depuis le début du mois de novembredernier, la ville deConstantine estdevenue ungigantesque chantierd’améliorationurbaine. Unecinquantained’opérations ont étélancées,simultanément, àtravers les quatrecoins de la ville.

Plusieurs opérations de travauxsont lancées à travers la ville

de Constantine.

Des chantiers tous azimuts

LIBERTE

CONSTANTINE

SÉTIF117 NOUVEAUX CAS DE SIDA

●● Lors des travaux de la journéed’étude organisée, samedi dernier,par le centre de référenceIST/VIH/sida de Sétif, en étroite col-laboration avec l’université Ferhat-Abbès, des spécialistes dans ledomaine de la médecine ont déclaréque les services de la santé de lawilaya ont enregistré pas moins de117 cas de sida à Sétif au courant del’année 2007. Sachant que le centrede Sétif joue un grand rôle dans laprise en charge des malades dusida de huit wilayas de l’est dupays. Ces derniers bénéficient gra-tuitement de soins et de médica-ments, cependant l’anonymat estrespecté. Lors de son intervention,le professeur A. Lecheheb, du servi-ce infectieux du CHU Saâdna-Abdennour qui a présenté une intro-duction sur le sida en 2007, consi-dère que parler de cette maladie esttoujours considéré comme un sujettabou et que beaucoup de chosesrestent à faire notamment en matiè-re de sensibilisation, tout en indi-quant que 32 millions de personnesdans le monde vivent avec cettemaladie et la transmettent à d’autrespersonnes. “Pas moins de 51% desjeunes algériens ne sont pasconscients de cette maladie quitue”, affirme-t-il. Par ailleurs, le pro-fesseur Hamdi Cherfi Mokhtar a pré-cisé que 2 330 porteurs du virus ontété recensés alors que 776 per-sonnes ont été atteintes de sida enAlgérie.

F. SENOUSSAOUI

ACCIDENTDE LA CIRCULATION À M’SILA4 MORTS ET 16 BLESSÉS ENMOINS DE 24 HEURES

●● Le petit village Stah, situéà 45 kilomètres du chef-lieu dewilaya de M’Sila sur l'axe reliant SidiHadjrès à Sidi Aïssa, a été hier lethéâtre d’un grave accident de la cir-culation faisant 2 morts et 15 bles-sés grièvement. Deux accidents dela circulation s’étaient produits laveille, dimanche, sur les routes de lawilaya de M’Sila. L’un a fait 2 morts,un homme de 51 ans et un jeune de17 ans, et deux blessés graves surla RN 8 dans la commune de SidiAïssa, et l’autre à 20h40 sur la RN 46dans la commune de Bensror.

CHABANE BOUARISSA

SONELGAZ DE BÉCHARDES CRÉANCES DE 10 MILLIARDSDE CENTIMES

●● La Sonelgaz de Béchar, quidétient des créances d’un montantde 10 milliards de centimes, a enta-mé ces derniers jours une opérationde coupures de courant pour lesmauvais payeurs. Cette procédurede recouvrement touchera tous lesparticuliers et les administrationsqui n’honorent pas leurs facturesdans un délai de quinze jours. Selonle directeur de cette société,M. Mezrag, l’objectif de cette opéra-tion est d’inculquer aux ménages etaux entreprises la culture du paie-ment des factures. Selon ce respon-sable, la Sonelgaz est la seulesociété qui encaisse le montant desfactures d’électricité trois moisaprès la vente de son produit. Notreinterlocuteur ajoute que ses ser-vices ont facilité aux citoyens lesmodalités de règlement de leurs fac-tures en introduisant le paiementpar poste. Cette action qualifiée delégitime, par le premier responsablede la Sonelgaz de Béchar, permettral’autofinancement de plusieurs pro-jets d’investissement qui renforce-ront les capacités de production del’électricité. En effet, cette sociétéest en train de construire 3 postesélectriques (71 milliards chacun) eta procédé au recrutement de 30agents, qui auront pour mission dedistribuer l’électricité et d’interveniren cas de coupures. Ces projetsvisent la diminution de la durée descoupures d’électricité et l’interven-tion rapide des services concernés.Aussi, la séparation des agences(Béchar, Debdaba, Béchar-Djedid) apermis une meilleure maîtrise de lasituation, d’une part, et la prise encharge des doléances des citoyens,d’autre part. Il est à rappeler quel’abattement de 50% de la factured’électricité pour les ménages duSud, promise par le gouvernementpour le mois de janvier 2008, allége-ra certainement la souffrance descitoyens de cette région, connuepour la rudesse de son climat.

RACHID R.

BATNA

La grève des professeurs du secondaire se radicaliseL a grève des professeurs du

secondaire de la wilaya de Batnaentre dans sa troisième semaine. Ladécision de poursuivre la grève estvenue après “l’échec de la rencontre dusamedi 1er décembre 2007” entre la délé-gation des professeurs de la wilayade Batna et le secrétaire général du

ministère de l’Éducation nationale,selon le coordinateur du Cnapest deBatna.

Contacté, le coordinateur dubureau local du Cnapest de la wilayade Batna, Bensaïd Mohamed Nadjib,nous affirme qu’effectivement unedélégation constituée de profes-

seurs du secondaire s’est déplacée àAlger et a contacté le secrétairegénéral. “Nous avons eu des promessesmais rien n’est officiel et c’est pour cela queles enseignants ont préféré poursuivre lagrève. Ainsi, la reprise des cours ne dépendque de la décision qui sera prise par latutelle et qui se dessine dans une réponse

favorable à nos trois revendications expri-mées et présentées comme un droit légiti-me : la prime des Aurès, la prime de zoneet la prime de logement”.

Interrogé sur le taux de grève, lecoordinateur du bureau local duCnapest de la wilaya de Batna,Bensaïd Mohamed Nadjib, avance letaux de 84,36%.

Du côté de la direction de l’édu-cation de Batna, les responsablespréfèrent afficher une positionneutre. Le directeur de l’éducationnationale, rencontré en marge duséminaire régional “PART II” se pro-nonce : “Je pourrais vous affirmer que lestrois revendications réclamées par les pro-fesseurs dépassent même les prérogativesdes services du ministère de l’Enseignementsupérieur. Ces revendications devraientêtre inscrites et décidées au niveau du gou-vernement. Quant à la direction de l’édu-cation nationale (de la wilaya deBatna), nous ne pourrions pas nousimmiscer dans des attributions ou des pré-rogatives qui ne sont pas les nôtres. Nousespérons qu’une solution soit trouvée auniveau national.”

Si tout le monde souhaite unesolution à ce problème, les élèves,essentiellement des classes de ter-minale, commencent à perdrepatience parce que le facteur tempsjoue en leur défaveur.

B. BOUMAÏLA

JOURNÉE SUR LES DROITS PROFESSIONNELS DES FEMMES À ANNABA

L’abus d’autorité et le harcèlementsexuel en débat

U ne journée d’étude organiséehier par l’UGTA et le ministère

de la Justice avec l’appui du PNUD apermis d’échanger points de vue etrecommandations au bénéfice d’unetrentaine de représentantes de diffé-rents secteurs d’activité venues de 7wilayas de l’Est algérien.

Mme Saâda Rahmani, la prési-dente de la commission des femmessyndicalistes UGTA de la wilayad’Alger, a tenu à préciser d’embléeles objectifs de ce séminaire tel quesouhaité par la centrale syndicale.

Pour cette syndicaliste, la com-préhension des droits fondamentauxdes travailleurs et le recours auxorganismes légaux, inspection duTravail et appareil judiciaire, ne sau-

raient être efficaces s’ils ne sont pasassimilés convenablement. Ainsi,elle a demandé aux participantes dedébattre des différentes communi-cations qui leur ont été faites pardes spécialistes de la gestion etd’exposer leurs propres problèmesen vue de leur éventuelle solution.

Les syndicalistes ont, pour leurpart, évoqué la non-application destextes légaux prémunissant les tra-vailleuses contre les abus d’autoritéet le harcèlement sexuel, en particu-lier. L’inspection du Travail en tantque garante du respect des droitsprofessionnels, notamment en cequi concerne la relation employeurs-employées du secteur économique,a été le thème qui a suscité le plus

d’interventions de la part des partici-pantes. La communication sur cetaspect des droits dans sa dimensionnationale et universelle a été pré-sentée par M. Mouhoune. Ce derniera pour sa part insisté sur la nécessi-té pour les travailleurs de faire appelaux organes de l’État pour fairevaloir leurs droits à l’égalité, tels queprévus par la Constitution nationaleet la législation du travail.

Ceci en rappelant aux syndica-listes que la loi ne prévoit pas dedroits spécifiques pour la femmedans le monde du travail autres quecertaines orientations particulièrescontenues dans les conventions col-lectives des entreprises.

A. AMIR

●● Le procureur de laRépublique près le tri-bunal d’El-Khroub àConstantine a faitappel, avant-hier, del’affaire des enfantsmal circoncis. Notonsque quatre personnes,poursuivies pour négli-gence et faute profes-sionnelle, étaient aubanc des accusés, dontdeux chirurgiens etdeux techniciens de lasanté du CHU de

Constantine, et que lesdeux chirurgiens ontété condamnés, mer-credi dernier, à quatremois de prison avecsursis et à une amendede 5 000 DA chacun.D’autre part, le profes-seur Hantala, chef deservice pédiatrie à l’hô-pital de Beni Messous,était, hier, àConstantine pour s’en-quérir de l’état de santédes neufs victimes. “On

ne peut pas prévoir cequi arrivera, mais il n’ya pas de raison pourque ces enfants n’aientpas une vie sexuellenormale”, a-t-il affirmé.Pour rappel, le profes-seur a opéré troisenfants, victimes de lacirconcision collective,chose qui leur a permisde récupérer une partiede leur verge grâce à lachirurgie plastique.

BETINA SOUHEILA

AFFAIRE DES ENFANTS CIRCONCIS LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE FAIT APPEL

Page 11: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Mardi 4 décembre 2007

17LIBERTE L’ALGÉRIE PROFONDE

LA KAFALA À ORAN

120 enfants abandonnés adoptés

A gissant de concert avec le minis-tère de la Solidarité nationale

dans le cadre d’adoption des enfantsabandonnés, les services de laDirection de l’action sociale (DAS) àOran ont enregistré plus de 120 pla-cements au profit de familles deconfession musulmane, apprend-onauprès de la responsable du bureaudes catégories particulières de laDAS. Selon Mme Doukara, une enquê-te préliminaire minutieusementmenée par leurs services auprès descouples adoptifs à Oran s’effectueselon des règles très strictes établiesd’après une procédure qui englobetous les aspects légaux de l’adoptionou de la kafala. Concernant lesdémarches de la kafala à l’étranger,notre interlocutrice met en exerguele rôle prépondérant des servicesconsulaires habilités à procéder auxprocédures de l’enquête préliminai-re. Les services compétents en lamatière attachés au consulat du lieude résidence du couple demandeurpassent au crible les conditions danslesquelles sera finalement orientél’enfant adopté. “Cette mesure tend àprotéger l’enfant adopté contre les mauvaistraitements dont il pourrait l’objet. Maisdans la plupart des cas de demanded’adoption, les conditions pour un épa-nouissement de l’enfant sont réunies. C’estune réussite à 100 %”, affirme notreinterlocutrice. Actuellement, plus de20 dossiers de demande de kafalapour l’étranger (en instance de trai-tement) ont été transmis au niveaudu ministère de tutelle. Sixdemandes ont été satisfaitespuisque six enfants ont été définiti-vement adoptés par des famillesalgériennes installées en France. “Ledernier mot revient à la commission minis-térielle avec laquelle nous travaillons ensynergie dans le traitement des dossiersd’adoption”, observe Mme Doukara. Surce chapitre, les services de la DASétudient actuellement plus de 80dossiers de kafala. Dans le mêmecontexte, 32 autres dossiers dedemandeurs d’adoption à l’échellelocale sont en instance de finalisa-tion. “Il existe une forte demanded’adoption que nous ne pouvonssatisfaire qui nous parviennentd’Oran et même d’autres wilayas del’Ouest”, affirme Mme Doukara. Par

ailleurs, 151 enfants en bas âge, dont90% ont été abandonnés, sontactuellement admis à la pouponnièrede Saint-Hubert. Sur ce plan, nousapprenons que 18 bébés abandon-nés ont été repris par leur mère bio-logique. Au chapitre des gardes judi-ciaires concernant les enfantsmineurs en danger, une dizaine d’en-fants handicapés âgés entre 1 moiset 5 ans sont placés à la pouponniè-

re de Saint-Hubert, soulignenotre interlocutrice. Ces placementspar ordonnance judiciaire émanantdu juge des mineurs interviennentdans le cadre de la protection del’enfance menacée.

Des dispositions en matière desuivi et de prise en charge matérielleet psychologique sont élaborées àl’endroit de cette population particu-lièrement fragilisée de la société.

Dans un autre contexte, 90 jeuneshommes dont 40 pensionnairesayant dépassé l’âge de la majoritésont toujours accueillis au foyerspour enfants assistés (FEA) à Saint-Hubert. Dans le même temps, lefoyer pour enfants assistés deMisserghine abrite près de80 fillettes de plus de six ans, ajouteMme Doukara.

K. REGUIEG-YSSAAD

Des mesures sont prisesafin de protéger

l’enfant adopté contre les mauvais traitements.

D.R

.

Avant le placementd’un enfant dans unefamille, les servicescompétents mènentune enquêteminutieuse auprès des couples adoptifs.

BRÈVESAÏN TÉMOUCHENT

DEUX CAMBRIOLEURSARRÊTÉS

●● Suite à trois plaintes dépo-sées par les propriétaires detrois magasins de vêtements àAïn Témouchent et qui ont faitl’objet d’un vol par effraction,les éléments de la police judi-ciaire sont parvenus à arrêterles deux personnes auteurs deces vols qui ont reconnu lesfaits. En effet, S. S., repris dejustice notoire, et son acolyte T.D., tous deux âgés de 24 ans,ont dans un premier temps uti-lisé l’appartement appartenantà un émigré en son absencepour faire éruption dans lemagasin mitoyen de vêtementspour hommes, situé à la rueRabhi-Saïd. Ils ont réussi à per-cer le mur. La valeur de la mar-chandise volée est estimée à 33millions de centimes par la vic-time. Les deux malfrats n’ontpas omis de détruire sur leurpassage les meubles de l’ap-partement qu’ils ont utilisé. Ilsont volé deux autres magasinsde vêtements pour femmescette fois-ci situés respective-ment aux rues Maghni-Sandidet du 1er-Novembre. Les deuxindividus ont escaladé les mursavant d’atteindre le toit pour seretrouver au milieu de quanti-tés de vêtements d’une valeurestimée à 22 millions de cen-times pour le premier magasinet à 25 millions de centimespour le second. Ils ont été pré-sentés samedi dernier devantle procureur de la Républiqueprès le tribunal d’AïnTémouchent qui les a mis sousmandat de dépôt pour vol qua-lifié et dégradation de biensd’autrui. Quant à la marchandi-se, la police a réussi, grâce àdes perquisitions effectuées auniveau des domiciles des mal-faiteurs, à récupérer la quasi-totalité des vêtements volés.

M. LARADJ

BOUKHELIFA (BÉJAÏA)

LES ÉLÈVESBÉNÉFICIENT DURAMASSAGE SCOLAIRE

●● Après avoir vécu le calvaireau début de l’année scolaire,les élèves de la commune deBoukhelifa, scolarisés auniveau de lycée mixte de Tichy,viennent de bénéficier duramassage scolaire. En effet, ladécision a été prise depuisquelques jours par les autoritésde l’APC de boukhelifa, en col-laboration avec les services dela daïra de Tichy, en mettant àla disponibilité des élèves lesbus de l’APC dans le cadre del’opération de solidarité duministère. Cette nouvelle a faitle bonheur des élèves et deleurs parents.

LHACÈNE HAMA

L a coordination syndicale, affiliéeà l’UGTA, compte organiser

aujourd’hui une journée de protesta-tion dans les cités résidentiellesregroupées au sein de la Directiondes œuvres universitaires Centre(DOUC) de Tizi Ouzou.

Dans une déclaration renduepublique avant-hier, cette coordina-tion syndicale, en conflit avec lesresponsables de la Douc, fait part del’existence d’un contentieux d’ordresocioprofessionnel.

Des points d’achoppement queles diverses réunions n’auraient pasréussi à aplanir, indique-t-on égale-ment. En effet, les représentants destravailleurs de huit cités résiden-tielles rappellent, dans leur déclara-tion, que “depuis l’installation du direc-teur des œuvres universitaires Centre deTizi Ouzou, la situation relative à la car-rière socioprofessionnelle, notamment celle

liée à la relation de travail, ne cesse de sedégrader malgré la disponibilité affichéepar la coordination syndicale à apporter sacontribution (…) Pour le règlement desconflits sociaux et pour assurer l’harmoni-sation du cadre de travail”.

S’adressant au directeur généralde l’Office national des œuvres uni-versitaires (Onou) ainsi qu’aux pou-voirs publics, les protestataires pré-cisent que, par le passé, leur “coordi-nation syndicale a tenu des séances-mara-thon de travail avec le directeur (…) Sansaucun résultat positif”.

Les rédacteurs de la déclarationavertissent quant au risque d’amplifi-cation de la crise en cas de non-priseen charge des revendicationsdes travailleurs. À l’intention duministre de l’Enseignement supérieurainsi que du premier responsable del’Onou, les syndicalistes affiliés àl’UGTA rappellent que des engage-ments qu’aurait pris le responsablede la Douc et contenus dans un “pro-tocole d’accord” engageant les deux

parties “n’ont pas été respectés”. Sans,toutefois préciser la nature de ces“revendications socioprofessionnelles”, lesreprésentants des travailleurs deshuit cités U soulignent que la journéede protestation d’aujourd’hui vise àdénoncer une situation qualifiée demanœuvre, tout en rappelant qu’ilsprivilégient “la concertation, le partena-riat et la complémentarité avec l’adminis-tration pour le règlement des conflits”,pour réitérer, plus loin, que “le conseilsyndical se réserve le droit d’entreprendredes action d’envergure pour faire aboutirnos revendications”.

Ainsi, attend-on une montée aucréneau des syndicaliste de l’UGTA,dans les prochaines semaines, aucas où ce différend viendrait à per-durer avec pour conséquence immé-diate le chamboulement des presta-tions sociales au sein des cités U oùréside plus d’une dizaine de milliersd’étudiants de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.

A. B.

DIRECTION DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES CENTRE

Journée de protestation aujourd’hui

L es services de la Sûreté de daïrad’Aïn Beïda, wilaya d’Oum El

Bouaghi, ont traité l’affaire ayanttrait au viol d’une mineure et de sonincitation à la débauche.

Ainsi, les mis en cause, T. B., âgéde 27 ans, habitant à AÏn Beïda, etH. N., 21 ans, résidant à Fkirina, ontété présentés, mercredi dernier,devant le procureur de la Républiqueprès le tribunal d’Aïn Beïda.

Le premier a été écroué et ledeuxième a bénéficié de la libertéprovisoire, alors que le dénomméS. M. est toujours en fuite.

Rappelons que l’affaire remonteau 24 octobre dernier, lorsque ledénommé H. A., 50 ans, habitant à

Aïn Beïda, s’est présenté à la Sûretéde daïra pour déposer une plainteconcernant le kidnapping et laséquestration de sa fille, âgée de16 ans. Le lendemain, la même per-sonne s’est présentée une deuxièmefois, en compagnie du dénomméT. B., pour informer les services depolice du kidnapping de sa fille parS. M. Après des investigations trèsapprofondies et qui ont duré unmois, le père en compagnie de safille se sont présentés aux servicesde police, le 2 novembre dernier, oùla victime a déclaré que sont violeurest le dénommé T. B., écartant ainsila culpabilité de S. M.

K. M.

AÏN BEÏDA

Le ravisseur de la mineure appréhendé

L es membres du réseau de malfai-teurs de Boghni, démantelé

récemment par les services de sécu-rité de Tizi Ouzou, ont été présentésau parquet de céans dimanche der-nier. C’est ce que nous apprend uncommuniqué rendu public hier par laSûreté de wilaya de Tizi Ouzou. Lemagistrat instructeur en charge dudossier a retenu à leur encontre leschefs d’inculpation d’“association demalfaiteurs, de vol avec armes apparentes,d’enlèvement et de séquestration suivis desévices corporels sur une personne et faux etusage de faux”. Selon le document dela cellule de communication des ser-vices de sécurité, onze parmi les trei-

ze membres présentés à la justiceont été placés sousmandat de dépôt.

Il s’agit de L. K. (31 ans), Z. R. (29ans), H. L. (22 ans), A. B. (30 ans),B. M. (35 ans), B. H. (25 ans), H. M.(41 ans), demeurant tous à Bounouh,daïra de Boghni, B. M. ainsi qu’A. N.(30 ans), habitant à Boghni, F. H.(24 ans), de Tirmitine, et enfin B. J.(30 ans), demeurant à Tizi Ouzou.Quant aux deux autres, C. A. (29 ans)et H. Y. (40 ans), demeurant àBounouh, ils ont été mis souscontrôle judiciaire, ajoute le mêmecommuniqué. Précisons que cinqautres personnes impliquées dans

cette affaire restent activementrecherchées par les services de sécu-rité. Le démantèlement de ce réseaude malfaiteurs spécialisé dans lesfaux barrages et le vol de véhicules afait l’objet d’une conférence de pres-se animée par le chef de la policejudiciaire de la wilaya de Tizi Ouzou,M. Aknouche, samedi dernier. Parailleurs, le réseau de malfaiteursd’Ouaguenoun a été, lui, partielle-ment démantelé. Les membres de cegang demeurant en fuite font l’objetd’intenses recherches de la part de lapolice, avons-nous appris desources informées.

Y. A.

RÉSEAU DE MALFAITEURS DE BOGHNI

Onze individus sous mandat de dépôt

Page 12: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Mardi 4 décembre 2007

18 LIBERTESPORTS

CR BELOUIZDAD

BOUKABACHE :“AOUDIA ET MEKHOUT NE SONT PAS À VENDRE”

“A oudia et Mekhout nesont pas à vendre. Leur

transfert n’est pas d’actualitéau niveau de notre direction”.Telle a été la réponse du prési-dent de la section du club, AmarBoukabache, questionné hierpar nos soins à propos del’éventuel transfert pour ce mer-cato de ses deux cadres del’équipe, à savoir le milieu deterrain Ahmed Mekhout etl’avant-centre Amine Aoudia.Deux joueurs sont pistés cesderniers temps par de nom-breux clubs de l’élite à l’instarde l’USM Alger et la JS Kabylie,qui insistent pour l’internationalespoir belouizdadi, ainsi quel’ES Sétif et le CA Bordj Bou-Arréridj, pour ne citer que cesdeux derniers qui veulent enga-ger le porteur d’eau des Rougeet Blanc à partir du mois pro-chain. “Ces deux joueursappartiennent au CRB et c’est àses responsables de décider deleur avenir. Ce sont des élé-ments dont nous avons besoindans l’équipe et il n’est pasquestion de les céder. Leur libé-ration n’a pas été évoquée ausein de la direction. C’est pourvous dire qu’on ne pense mêmepas à cette option”, ajouteBoukabache qui dément touscontacts avec d’autres clubs ausujet de l’éventuel transfert deces deux joueurs. “À notreniveau, nous n’avons reçuaucune proposition à propos deMekhout ou encore de Aoudia.Pour les clubs qui comptentrecruter ces deux joueurs, jeleur dis une seule chose : cen’est pas la peine de se mani-fester car les deux joueurs nesont pas transférables. Il estpréférable pour eux de chercherailleurs un autre marché.” Enfin de contrat avec le Chabab deBelouizdad, la directionbelouizdadie compte entrer ennégociations, très prochaine-ment, avec ces deux joueurs àl’instar des autres cadres del’équipe dans la même situationpour prolonger le bail avec leCRB. À ce titre, le responsablebelouizdadi dira : “Le momentn’est pas encore opportun pourparler de cela. Mais une choseest sûre, je vous promets qu’onsaura garder l’ensemble de noséléments”, a-t-il voulu rassurerles nombreux supporters desRouge et Blanc.

M. B.

LES SÉTIFIENS RIDICULISÉS PAR L’AS KHROUB

Saâdi : “J’ai été victime d’un complot”L’ Entente de Sétif a essuyé

dimanche soir une humiliante etsurprenante défaite face à l’ASK parle score de deux buts à zéro.Méconnaissables, les champions entitre ont trouvé beaucoup de peine àdévelopper leur jeu contre une équi-pe khroubie venue pourtant pourlimiter les dégâts.

Un but à la fin du premier halfsigné Gouaïche et une seconde réali-sation inscrite en fin de match par lebiais de Hemami ont été les seuls

faits marquants d’une rencontre àmettre vite aux oubliettes. Cela dit,cet échec a, comme il fallait s’yattendre, précipité ledépart de Nourredine Saâdi de labarre technique.

C’était en fait la goutte d’eau quia fait déborder le vase pour ce der-nier, poussé vers la porte de sortieaprès presque deux mois de sa priseen main de la barre technique. “Jepense que ce soir, mes joueurs étaient fati-gués physiquement et psychologiquement.

Je crois que le public a eu un effet négatifsur le groupe.

Cela dit, j’estime que nous ne méritonspas de perdre de cette manière. Le footballest parfois injuste. Nous avons tout faitpour remporter ce match. Nous avons réus-si à nous créer une multitude d’occasions debut, mais sans succès. Et puis, il faut direque s’il y a quelqu’un qui devait être insul-té au cours de ce match, c’est bien l’arbitreAouiti et ses assistants. Il nous a privé d’unbut qui aurait pu changer le cours dumatch”, a affirmé Saâdi faisant allu-

sion au but qu’Aouiti et son jugeassistant ont refusé pour une posi-tion de hors-jeu “imaginaire”.Concernant son avenir déjà “scellé”, ildit : “Je vais discuter d’abord avec les diri-geants du club. Je suis quelqu’un qui n’ajamais fui ses responsabilités. Moi, en toutcas, je ne compte pas démissionner. Si achaque mauvais résultat il faut démission-ner, vaut mieux pour moi donc que j’arrêtece métier. Maintenant, si je vois que mondépart est la solution, je partirai sans lemoindre problème.”

Par ailleurs, lors d’une interven-tion à la radio locale, Saâdi a confir-mé qu’il ne sera plus l’entraîneur del’Entente et qu’il a été victime d’uncomplot “fomenté par certains anciensdirigeants qui ont tout fait pour me désta-biliser depuis que j’ai mis les pieds à Sétif.Ça m’a rappelé ce qui m’est arrivé il y aquelques années quand j’étais au MCA”.

C’est le même son de clochechez le président Abdelhakim Serrarqui a indique dans son interventionque le club se trouve désormais dansl’impasse car, dit-il, “j’estime qu’on estvictime d’un complot qui veut à tout prixporter atteinte au club est à toute la stabi-lité d’une ville. On ne va en tout cas pas setaire. On a établi un rapport qu’on remet-tra incessamment au wali et au ministre del’Intérieur où on a tout expliqué.

Et puis, si ces gens veulent prendre lesrênes du club, moi, je leur donne rendez-vous cet après-midi. Il y a une AG élective,alors qu’ils viennent donc se présenter !” Ila d’ailleurs promis d’autres révéla-tions si la situation persistait.

Par ailleurs, concernant le nomdu successeur de Saâdi, tout indiqueque c’est l’Irakien Ameur Djamil quiaura la lourde mission de redresserune situation déjà alarmante.

F. R.

JSM BÉJAÏA

Les Béjaouis décidés à battre l’ASOL e climat serein qui prévaut

actuellement au sein de cetteéquipe béjaouie est en train de don-ner des ailes à cette dernière.Joueurs, staff technique, dirigeantset inconditionnels ont poussé ungrand ouf de soulagement après lapériode de doute qui a caractériséla vie de leur club il y a quelquessemaines.

La mobilisation de tous autourde l’équipe a eu finalement le résul-tat escompté et le club est en trainde monter en puissance. “Cette pro-gression est le résultat de la mobilisationde tous, mais aussi grâce à l’aide de nossupporters”, dit Khezzar, le coach dela JSMB, à propos de son team.

Et d’ajouter : “Nous n’avons pasencore atteint notre niveau réel, il nousreste beaucoup de travail à accomplir.”Une façon de galvaniser ses pou-lains pour surtout ne pas tomberdans le piège de l’autosatisfaction.

La sérénité retrouvée, les cama-rades de Braham-Chaouch se sont

attelés ces derniers jours à gérerintelligemment cette trêve forcéepar des séances tactiques entrecou-pées par des matches entre joueurs.

L’ambiance qui y règne augured’un résultat positif attendu jeudiprochain face à une redoutableéquipe de l’ASO. “Toutes les équipes sevalent et il faudrait les prendre au sérieux.Nous sommes en train de préparer conve-nablement cette rencontre face à Chlef.C’est un match difficile, mais nous sau-rons comment le gérer pour sortir avec unbon résultat afin de continuer sur notrelancée”, a déclaré le jeune Messaliconcernant la rencontre de jeudiprochain face aux camarades deZaoui.

Cette dernière sera, sans aucundoute, un véritable test pour toutela famille de la JSM Béjaïa pour véri-fier le degré des progrès réalisés parson team ces derniers jours enchampionnat. C’est d’ailleurs danscette optique que les Vert et Rougeont repris le chemin du stade de

l’Unité maghrébine pour préparer cechoc qui aura lieu à Béjaïa. Unmatch auquel participeront tous leséléments de la JSMB qui vient ainside récupérer ses blessés, mis à partle gardien Saoula, convalescent.

Ce qui donnera une grandemarge de manœuvre au staff tech-nique pour préparer ainsi un planadéquat qui pourrait venir à boutdes visiteurs, pas du tout faciles àmanier.

AIGLE AZUR ARRIVEEn attendant ce test grandeur

nature, les responsables de l’équipephare de la Soummam, pour prépa-rer convenablement leur mercato,attendent toujours un geste despouvoirs publics pour leur venir enaide, notamment sur le plan finan-cier, et ce, en attendant que lesnégociations qui sont à un stadeavancé avec Aigle Azur, se concréti-sent. Des aides qui, si elles se maté-rialisent, permettront sûrement à

l’équipe de préparer convenable-ment le restant du championnatainsi que la coupe de la CAF.Nonobstant ce problème financierqui se pose toujours dans l’entoura-ge du club, on avance de plus enplus quelques noms, parmi eux celuidu joueur Maouche, pour éventuel-lement venir renforcer cette équipede la JSMB durant le mercato d’hiverqui se profile à l’horizon.

Un milieu de terrain et deux atta-quants sont, avance-t-on, la prioritédes responsables. Cela dit, enattendant le résultat du match faceà l’ASO jeudi prochain, toute lafamille des Vert et Rouge de laSoummam est déterminée à amélio-rer les résultats de son équipe pourainsi entamer sereinement la com-pétition africaine.

Une épreuve qui, sans aucundoute, sortira définitivement lawilaya de Béjaïa de sa léthargie foot-ballistique.

A. HAMMOUCHE

MC ALGER

Kercouche : “Accélérer le processuspour parvenir à une SPA”

L e président de l’association ElMouloudia, Sid Ahmed

Kercouche nous a fait savoir, lorsd’une rencontre improvisée, que sonobjectif est de mettre en œuvre unprojet à même de permettre de pas-ser à une étape plus importante etplus intéressante qui consiste à pro-fessionnaliser le club. “Il faut savoircomment sortir de cette gestion ordinaire dufootball national. Il existe cinq ou six clubsen Algérie qui ont les moyens de hisser leniveau et de ce fait permettre à notre foot-ball d’être plus performant dans tous lesdomaines et parvenir à suivre le chemin desgrands clubs mondiaux. Il faut simplementvoir comment sont gérés les clubs voisins, àl’image du Raja de Casablanca, l’ES Tuniset autres Olympique de Marseille. Nousœuvrons pour mettre rapidement le clubdans un environnement professionnel dignede ce nom. Cela ne se fera pas sans conce-voir une autre vision de gestion. À cet effet,nous travaillons pour accélérer le processusqui va nous permettre de mettre le clubdans un système de société par action(SPA)”, a insisté notre interlocuteur.Le président Kercouche assure queson équipe travaille dans ce sensdepuis son installation à la tête del’association El Mouloudia. “Troismultinationales qui travaillent avec lesgrandes équipes du football mondial ontdéjà émis le vœu de collaborer avec notreéquipe. Cependant, avec l’état actuel de lagestion, elles se montrent réticentes. Cesont des sociétés qui prônent l’investisse-ment et turnover, c’est-à-dire investir dansun domaine qui reste rentable", ajoute-t-il. Le boss du Mouloudia est alléencore plus loin dans son projet. Ilassure que si le MCA parvient à sereconvertir en SPA, plusieurs chosesseront revues. “Par exemple, nous allonsre-négocier les droits de télévision. Il n’estpas normal de recevoir le même montant

que d’autres équipes qui sont loin d’avoir lemême engouement populaire que le MCA.Il se pourrait aussi que le club se dote de sapropre télévision, si l’État ouvre le champtélévisuel. Mais pour parvenir à ses des-seins, il faut procéder à plusieursdémarches. D’abord, nous avons installé

un comité ad hoc pour l’assainissementfinancier. Nous œuvrerons ensuite pour larécupération de notre sigle qui constitueune source de rente très importante. Le toutsera débattu dans une assemblée généraleextraordinaire”, a souligné Kercouche.Cependant, il est clair que ce genre

d’action ne se fait pas du jour au len-demain, et à la question de savoirquel temps donne-t-il à cette opéra-tion pour qu’elle soit concrétiséedans la réalité, sachant qu’il ne resteque six mois avant l’expiration dumandat de l’actuelle direction,Kercouche s’est montré rassurant. “Ilfaut poser les premières bases. On le faitpour le Mouloudia, maintenant s’il arrivequ’on ne soit pas reconduit, il faut que lesnouveaux responsables trouvent une assisequi leur permettra de poursuivre le travail”.Par ailleurs, le président du Doyenmet en exergue le problème qui sub-siste au niveau du club, à savoir l’ab-sence de l’outil du travail.

Il a tout de même révélé que ladirection du club réceptionnera “à lafin du mois de janvier le stade d’ElMokrani qui permettra au moins auxjeunes de trouver un lieu pour s’entraîner.Nous sommes aussi dans l’attente du stadeFerhani. On nous a promis qu’il serait prêtavant la fin de l’année prochaine”, nousa-t-il déclaré, avant d’ajouter que leMCA aura d’un des deux stades enprojet dont bénéficiera Alger. “Sinon,qu’on nous donne un terrain pourconstruire notre propre stade. Ce sera réa-lisable avec nos partenaires et des investis-seurs qui sont prêts à aider le club pour laréalisation de ce projet”, martèle-t-il.Concernant l’histoire de la fameuselettre qu’il avait envoyé à la LNFautour e l’affaire Bourahli, Kercouchea tenu à démentir toutes les informa-tions colportées sur lui. “Certains onttendance à créer un problème entre moi etBourahli ainsi que Allik. Je dirai simple-ment que la lettre que j’ai envoyée à laligue fait état de mon souci de préserverl’intérêt de mon club seulement. Je n’ainullement l’intention de nuire à qui-conque”, conclut-il.

MALIK A.

Liberté

Page 13: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Mardi 4 décembre 2007

19LIBERTE SPORTS

IL A ÉTÉ OFFICIELLEMENTLIBÉRÉ PAR LE MCA TAHRAOUI PROCHEDE L’ESS ●● C’est désormais officiel, l’atta-quant Abdelmadjid Tahraoui ne figu-rera plus dans l’effectif du Mouloudiadans la mesure où la direction duclub a pris hier la décision de le libé-rer pour insuffisance de rendement.Selon une source sûre, le joueur enquestion est en pourparlers avec lesdirigeants de l’ESS qui veulent luioffrir une chance de rebondir.Ouvrant une parenthèse pour direque c’est Nourredine Saâdi qui étaità l’origine de son recrutement auMouloudia. Cela dit, Tahraoui n’apas pu s’imposer au MCA en dépitd’avoir eu la chance de disputer plu-sieurs matches.

COUPES AFRICAINESLA JSK ET LE MCAEXEMPTS DU TOURPRÉLIMINAIRE ●● C’est aujourd’hui qu’aura lieu auCaire le tirage au sort de différentescompétitions africaines à l’issue delaquelle nos trois représentants, àsavoir la JSK, l’ESS et le MCAconnaîtront leurs prochains adver-saires. Si l’ESS sera concernée par le tourpréliminaire en Ligue des championsafricaine, prévu pour février pro-chain, ce n’est pas le cas de la JSKabylie qui sera exemptée du pre-mier tour éliminatoire pour la simpleraison que les Kabyles sont parve-nus à se qualifier en phase despoules lors de la précédente éditionde la plus prestigieuse compétitionafricaine. Idem pour le MC Alger qui ne serapas concerné par le tour préliminaireen Coupe de la CAF. À noter que lesecond tour débutera à la fin dumois de février.

ESSSERRAR CONTACTEOFFICIELLEMENT FERGANI●● Après le départ de NouredineSaâdi à l’amiable de la barre tech-nique de l’ESS, le président Serraravait pris attache hier en fin d’après-midi avec Ali Fergani pourlui proposer de prendre en main leclub. Les deux hommes ont longue-ment discuté, sans pour autant qu’ily ait un accord entre eux. Il se pourrait que d’ici à la fin de lasemaine, ils vont de nouveaureprendre langue pour décider défi-nitivement de la venue ou non del’ex-entraîneur national qui se trouveà Dubaï.

R. A.

BLESSÉ AU PIEDHIER MATINBERRADJA INCERTAINFACE AU MCA●● L’avant-garde du Mouloudiad’Oran risque de devoir se passerde l’un de ses plus sérieux atoutslors du choc de vendredi face auDoyen. Blessé lors de la séance d’entraîne-ment matinal d’hier, Seddik Berradjaest ainsi incertain pour ladite joute,même si la possibilité de le voir serétablir à temps n’est guère à écar-ter.

A. K.

À L’OCCASION DUMATCH ASMO-CABDES MANAGERSSUPERVISERONTBOUMECHRA●● À en croire une source autori-sée, deux managers à la réputationbien établie seront présents, vendre-di après-midi, au stade Bouakeul, àl’occasion du match ASMO-CABpour superviser l’attaquant asémisteSalim Boumechra. Cette démarchepréliminaire s’inscrirait dans l’optiqued’un éventuel transfert à l’étranger,plus précisément en Ligue 2 françai-se.

A. K.

HOCINE ACHIOU À LIBERTÉ“Ceux qui m’insultent ont oublié que je supportais l’USMA avant eux !”C’est bien connu, HocineAchiou ne “parle” passouvent. Mais lorsqu’il le fait,c’est pour “dire” vraimentquelque chose. Dans cettediscussion à bâtons rompus, lehéros de Sousse veut surtout“rétablir certaines vérités”.

Liberté : Dans leurs différentesdéclarations, vos coéquipiersont énergiquement interpelléles supporters de l’USMAd’arrêter de s’en prendre gra-tuitement à vous. Un com-mentaire ?

Hocine Achiou : Je remercie beau-coup mes camarades pour leur sou-tien et leur présence fort réconfor-tante, c’est très touchant et cela m’aému à plus d’un titre. Mais sansaucune intention de froisser la sus-ceptibilité de qui que ce soit, en par-ticulier mes amis et camarades, per-sonnellement, je n’ai pas besoinqu’on le dise aux supporters. Ils peu-vent continuer à m’insulter matin etsoir si ça leur chante, cela ne m’af-fecte nullement dans la mesure où jecontinuerai à faire mon travailcomme je l’ai toujours fait, à savoiravec conviction et conscience pro-fessionnelle.

Est-ce à dire que la réactionhostile du public du stadeOmar-Hamadi à chacune devos sorties ne vousaffecte pas ?

●● Ce n’est pas tout le stade quis’en prend à moi, fort heureuse-ment. C’est une frange bien précisede supporters ou de pseudos sup-porters, c’est selon. Et pareille situa-tion, je l’ai déjà vécue avant mondépart en Suisse, plus spécialementen 2003 et en 2004. Le malheur,c’est que je suis chaleureusementapplaudi dans tous les stadesd’Algérie, quels que soient la région,

la ville ou le club contre lequel onjoue, sauf chez moi à Bologhine.Peut-être que cela est dû à votrestatut de “vedette” à qui ondemande toujours plus…●● Désolé, mais que cela soit justi-fié par ce statut de vedette qui mecolle aux basques, je ne le pensepas. Mieux, pourquoi ? Quelle en estla raison ? Les gens disent que jegagne beaucoup d’argent. De toutesles façons, ces personnes ne peu-vent faire aucun compte ou spécula-tion fondée là-dessus pour la simpleet bonne raison que je n’ai pas étépayé. Je le répète haut et fort, je n’aipas été payé.

Vous n’avez pas songé à quit-ter l’USMA si parmalheur cette situation venaità perdurer ?

●● Non, pas du tout. Vous savez,j’ai été supplié pour revenir au club.Précision de taille à ce sujet, j’ai faitd’énormes concessions pour signerà l’USMA. Je pouvais gagner beau-coup plus si je m’étais engagéailleurs. J’assume, cependant, cechoix, car pour moi, c’est le bon. Deplus, ce n’est pas parce ce qu’on

m’insulte que je partirai ou que jecéderai à cette soi-disant pression.Bien au contraire. Si je pars, ce seraalors mon choix et non pas à causede cette frange de supporters. Il n’ya aucune pression sur moi, je jouelibéré, comme je sais le faire etcomme je l’ai toujours fait, en monâme et conscience. En un mot, jejoue mon football. Aussi, si on insul-te Achiou, c’est en vérité l’USMAqu’on insulte. Et puis je vais vousdire un truc, ceux qui m’insultent,moi je les vois, je les ai observés, jesais même comment ils s’habillentet, ma foi, je ne les reconnais pascomme supporters de l’USMA, cars’ils ne le savent peut-être pas oufeintent de ne pas le savoir, je les aidevancés dans les travées et viragede Bologhine. J’ai supporté l’USMAavant eux, j’ai chanté dans le virage,fait battre le rythme du tambour etallumé des fumigènes avant eux etcela, bien avant que je ne sois ensui-te sur le terrain. En un mot, je sup-portais l’USMA avant eux.

D’après vous, à quoi est duealors cette hostilité d’unefrange du public ?

●● Aujourd’hui, on vient et oninsulte Achiou sans aucune raisonvalable. Même lorsque d’autresjoueurs perdent le ballon, c’estAchiou qu’on insulte. Depuis monretour, je me suis aperçu qu’àBologhine, on supportait les nomset non plus l’USMA. Certains sup-portent X, d’autres Y, des tiercesn’applaudissent qu’untel, des nomsmais pas l’USMA.

Est-ce dû à votre rendementqu’on attendait et espérait bienmeilleur ?●● Et alors ? Est-ce une raisonvalable ? Si l’équipe n’a pas été à lahauteur des espérances, c’est parceque c’est tout un ensemble qui n’al-lait pas bien et non pas seulement

moi. Et puis, si cela était fondé sur lerendement moyen de l’équipe oudes joueurs, pourquoi les insultescommencent à fuser à l’échauffe-ment, avant même que la partie necommence ? Donc, je ne me trompepas, je suis une cible de certainsjaloux. Qu’ils continuent à insulterautant qu’ils le veulent, à chaquefois qu’ils le veulent car, au risque deme répéter encore, cela ne m’affectenullement. Si cela est en relationavec notre défaite face au MCA, jedirai que ce jour-là précisément, rienn’est allé dans le bon sens et c’esttoute l’équipe qui n’a pas marchécomme prévu. Alors pourquoi moi ?Si on commence à demander descomptes juste pour le faire, je diraique j’ai été l’auteur de l’action laplus dangereuse puisque j’ai envoyéle cuir sur la transversale. Ce n’estpas pour me justifier que je dis cela,mais seulement pour rétablir cer-taines vérités qui, à mon sens, méri-tent de l’être.

Avouez quand même que celavous peine un peu ?●● Alors là pas du tout ! Tant quecela se passe uniquement lorsque jesuis sur une aire de jeux, dans unstade, qu’ils insultent comme bonleur semble. Mais que cela atteignele dangereux et intolérable seuil del’intégrité physique, comme celas’est passé dernièrement avecZemmamouche, là je dis stop, car àce train, où allons-nous ? À l’occa-sion, je tiens à remercier tous ceuxqui prennent quotidiennementattache avec moi et m’encouragent,tout en leur précisant que je suis trèsbien dans ma peau et que je vis mavie le plus normalement du mondesans me soucier de ce que peuventpenser, dire ou faire ceux qui mejalousent sans aucune raison valableou argument qui tienne la route.

PROPOS RECUEILLIS PAR NAZIM ABDERRAHMANE

Liberté

A vec cette victoire sur le finalistede la dernière Coupe d’Algérie,

le club phare de la Mitidja auraretrouvé toute sa verve, et ce, aprèsle retour de Zaïm à la tête du club.Par ces trois points acquis, lescoéquipiers du tonitruant TayebMaroci stoppent la série des mau-vais résultats du club depuis ledébut de la saison et les troismatches perdus à domicile face auMCA, le CRB et l’USM Annaba. Del’autre côté, vraisemblablement leduo Bourahli-Doukouré aura tropmanqué à des Usmistes en perte devivacité surtout à l’entre-jeu. Enpremière période, les poulains dunouvel entraîneur Younès Ifticènedébutèrent sur les chapeaux deroues en essayant d’ouvrir lamarque dès les premières minutesde jeu. D’ailleurs, lors des deux pre-mières minutes, Chahloul en autantde reprises rata lamentablement descorer. Metref d’une superbe voléerépondra aux multiples attaques bli-déennes, mais sa frappe passa àcôté. À la 22’ et suite à un contredes Vert et Blanc, le virevoltantmilieu de terrain Ayache Belaoued

effaça Chouieh puis tire en directiondes bois usmistes, Rabie Meftah quiétait sur la trajectoire dévia le cuirdans ses filets. Après ce but, lesBildéens haussèrent le rythme dujeu afin de doubler la marque à plu-sieurs reprises par Edzanga etChahloul. Ce dernier après avoir ratél’inratable face au keeper del’USMA, ce qui permettra aux sup-porters de le huer et à Zaïm de l’ap-plaudir sur le banc de touche, drib-blera trois défenseurs adverses pourinscrire son sixième but de la sai-

son. Menés 2 à 0, les poulainsd’Aksouh redoublèrent d’effort etmenacèrent les Blidéens à plusieursreprises, ce qui permettra à Achioude réduire le score dans les arrêtsde jeu de la première période suite àune erreur monumentale du capitai-ne Smaïl Diss qui n’a pas pu relan-cer correctement le ballon.

En seconde mi-temps, lescoéquipiers de Ghazi se ruèrentvers l’attaque dès les premièresminutes, en vain. À la 49’, sur uncentre de Dziri, Bentayeb de la têterata de peu l’égalisation. À la 62’ ettoujours en procédant par descontres, Belaoued, Maroci etChahloul se jouèrent de la défenseusmiste pour permettre à l’atta-quant relizanais d’inscrire le troisiè-me but blidéen suite à un tir deBelaoued, mal intercepté par le rem-plaçant de Zemmamouche. À cemoment, les nombreux supportersprésents au stade pensaient que lescarottes étaient cuites, mais pasAksouh qui joua le tout pour le touten incorporant Kerrouche etAmmour respectivement à la placede Dziri et Boucherit. Un coaching

réussi puisque les Rouge et Noirréussisèrent à recoller au score à la77’ sur un but de Bentayeb suite àun centre de Kerrouche de lagauche. Un but qui n’a pas été suffi-sant pour Hamdoud and co qui sevoit défaits par des Blidéens quiretrouvent la confiance après lamauvaise passe qu’ils traversaientdepuis le mois de mai dernier.

ADEL HADJI

MISE À JOUR DU CALENDRIER DE DI USMB 3 - USMA 2

Des Usmistes quelconques

Larbi/Liberté

CHAMPIONNAT DE DII

Le RCK étrille El-EulmaL e RC Kouba a réalisé hier une

bonne opération en s’adjugeantles trois points de la rencontre faceau MC El-Eulma, un des préten-dants au titre. Le Raed a été auteurd’une belle prestation avec unBerguigua plus réaliste que jamaisavec un admirable second but. Ce

dernier a réalisé un doublé avec àson compteur huit buts. Koubéensn’ont pas fait dans le détail et ontannoncé la couleur d’emblée avecune première occasion dès la pre-mière minute, mais le tir de YahiaChérif a été le premier à ouvrir lamarque. Les Vert et Blanc se retrou-

vent du coup à la sixième place àquatre points du leader. Une presta-tion saluée par le public présent enforce et qui a rassuré l’entraîneurLatrèche qui a rendu un hommage àses poulains qui, selon lui, ont bienréagi.

CHÉRIF M.

Résultats et classementA.Boussaâda-SA Mohammadia 1-0 Paradou AC - MSP Batna 0-2 USM Sétif - NARB RÉghaïa 1-0 RC Kouba - MC El-Eulma 3-1 MO Béjaïa - USM Harrach 2-2 OM Arzew - UMS Dréan 5-0 CA Batna - JSM Chéraga 4-2 MO Const. - USM Bel-Abbès 0-0 CS Constantine-ASM Oran (reporté)

Classement Pts J 1 . ASM Oran 30 15 - . MC El-Eulma 30 16 - . MSP Batna 30 16 4 . CA Batna 29 16 5 . OM Arzew 28 16 - . USM Harrach 28 16 7 . RC Kouba 26 16 8 . CS Constantine24 15 9. USM Bel-Abbès23 17 10. SA Moham. 21 16 11. USM Sétif 20 16 -- . MO Const. 20 17 12. Paradou AC 19 16 -- . US Biskra 19 16 14. NARB Réghaïa 18 16 - . MO Béjaïa 18 16 17. UMS Drean 16 16 18. JSM Chéraga 15 16 19. A. Boussaâda 10 16

Page 14: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

Mardi4 décembre 2007 LIBERTE22

MOTS FLÉCHÉS N° 1046Par A. OUABDESLAM

DES JEUX ET DES FAITS

-M ais tu es folle ! Mon père… ?Warda n’est pas surprise par

leur réaction. Elles sont sous lechoc. Elles n‘en reviennent pas. Ettout comme Mehdi, elles ne lacroient pas. Après ce qu’elle a vécula veille, cette fois Warda n’est pointpeinée. Elle ne peut pas le leurreprocher. Elles sont jeunes et c’estl’unique parent qui leur reste. Enplus, elles sont accaparées par leursétudes. Elles ne voient pas plus loinque le bout de leur nez.Mais qui croirait que le gentil et ser-viable Ramdane puisse être capabled’autant de bassesse ? Personne.La jeune femme le voit presque jubi-ler lorsque ses filles s’éloignent d’el-le. Leur relation chaleureuse en apris un coup.- Tant pis ! se dit-elle. Il fallait bienqu’elles le sachent…Elle sait qu’il leur faudra du tempspour que leur relation redeviennecomme avant. Le temps les aidera àoublier. Elle l’espère.Warda ne change rien à ses habi-tudes même si elle se sent seule. Elles’occupe de la maison et des repas.Ses journées ressemblent à cellesd’une bonne. Son beau-père et sesfilles ne mangent plus en mêmetemps qu’elle. Elle dîne toujoursaprès eux, pour pouvoir ranger lacuisine avant de se coucher.

Elle s’enferme dans sa chambre, enl’absence de son mari. Ce dernier nesemble pas avoir digéré sa décep-tion. Il n’est pas revenu. Un soir, elle découvre que la serrurede la porte de sa chambre est blo-quée. Elle ne peut plus la fermer àclef. Alors, elle pousse sa coiffeusechaque nuit, pour bloquer l’entrée.Son beau-père est plein de res-sources. Elle ne se fait aucun doute.Il est l’auteur de la serrure fracturée.Warda est épuisée. Moralement. Aubout de quelques jours, elle a desdifficultés à se lever le matin.Pourtant l’envie ne manque pas.Ce n’est qu’en milieu de journéequ’elle parvient à se traîner hors dulit. Elle trouve la coiffeuse à sa placealors qu’elle a un vague souvenird’avoir bloqué la porte de sachambre.Elle se rend à la salle de bains et latoilette lui fait du bien. Seulement,ses jambes sont de coton. Wardamarche en s’accrochant auxmeubles ou aux murs, de crainte detomber.- Mais qu’est-ce qui m’arrive ? sedemande-t-elle.Arrivée à la cuisine, elle ouvre lafenêtre et respire profondément. Ellea la sensation d’étouffer. Si elle enavait la force, elle sortirait dans lejardin.

Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pourretrouver sa forme d’avant ! Elle aenvie de café. Il y en a dans la cafe-tière. Elle se sert dans une grandetasse et la boit sans sucre. Mais celan’a aucun effet sur elle.Des bruits depas derrière elle la force à se lever,croyant que c’est son beau-père.Mais c’est Mehdi. Il est enfin rentré.Après tout ce temps...- Mais qu’est-ce qui t’arrive ? Est-ceque tu t’es vue dans une glace ? l’in-terroge-t-il. - Oui… Si j’avais su que tu venais, je

me serais arrangée, répond-elle endéposant sa tasse de café, dans lefond de l’évier avant de s’écrouler àces pieds.- Warda ! Warda…Mehdi la prend dans ses bras et laporte au salon avant de courir cher-cher un médecin. Il est affolé car ellen’a pas repris conscience…

A.K(À suivre)

Solutions de la grille précédente en page 23

Causé par lechagrin——————Regrouper

Femme stupide—————Affaiblie—————Obtenues

Soleil—————Soutien—————Renvoiincongrid

Boutd’épée—————Bourde—————Arrêts decirculaireAu Nigéria—————Cacher—————Génisses

Pareil—————Dans—————Fatigué

Préfixe

—————

Étuve

Bouquiner—————Bout du pied—————chose latine

Sujet deplainte——————Sans effet——————Anéantir

Résine—————Monarquedéchu—————Fin de nuit

Pliera——————Possessif——————Différent

Empêchés—————Salubre—————Vieille bâtisse

Talus——————Convient——————Snabinarad

Erreurs—————Réfléchi—————Pont deVenise

La matinée

—————

Lombric

Étonnementprofond—————Pouffait

Nettoie

—————

Produit

Quitter lelieu—————L’Étain

Une planète—————D’être—————Eau deFrance

Cœurtendre—————Dans lesrègles

Austère

—————

PossessifCertain

—————

Erbium

Titane—————Trèsminces

Avant lesaut—————Se répètesans cesse

Branché—————Met sur soiune veste

▲▲

▲▲

▲▲

▲▲

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CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE

55L’abusée

UNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

Dessin /A

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ouri

RÉSUMÉ : La confrontation a tourné à l’avantage deson beau-père. Warda le méprise. Il est joyeux, heureuxd’avoir gagné son fils à sa cause. Pour ce dernier, il estune victime. Warda décide de ne pas baisser les bras.Elle va mettre au courant ses belles-sœurs…

DE MEHDI

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Un conseil pour votre santé.N'hésitez pas à adopter de nou-velles méthodes de relaxation oude soins naturels. Finances : enfin une entrée d’argent.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Rappelez-vous des semaines pas-sées, chargées où vous rêviez depasser du temps tranquillementchez vous. Eh bien, maintenantvous pouvez le faire. C'est lemoment de vous allonger, de bou-quiner et de vous faire plaisir.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Votre courage et votre détermina-tion sont admirables et vousaimez mener votre barque.Cependant, n'ignorez pas ceux quise proposent de vous aider car ilspeuvent être d'un soutien incon-testable.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

La journée est favorable à l’éclo-sion de sentiments très forts.Mais ne vous laissez pas prendrepar la passion déraisonnable. Vouspourriez le regretter.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Quelqu'un de votre passé conti-nue à refaire surface. Ce n'est pasune coïncidence. Cette personnea peut-être quelque chose à vousdire, alors écoutez et faites bienattention à ce que l'on vous racon-te.

GÉMEAUX(21 mai - 21 juin)

Un proche sera d'un grand soutienet vous encouragera quant à votrevie domestique. Cela vous permet-tra de prendre des décisions radi-cales.

CANCER(22 juin - 22 juillet)

Essayez de faire un effort pourvous entendre avec ceux que vousdevez voir tous les jours. Il fautvous décider rapidement maishélas ! vous manquez de tacts.

LION(23 juillet - 22 août)

Prenez le temps utile de faire lepoint de la situation au lieu devous laisser aller à réagir impulsi-vement.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Vous faites preuve de détermina-tion et d'engagement, vous don-nez le meilleur de vous-même etcela se voit. N'en faites pas trop.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

La fatigue s'installe et il faut vousreposer. Vous pouvez prendre desrisques, mais restez tout de mêmesur un terrain familier.

SCORPION(23 octobre - 22 novembre)

Vos amis vous demanderont desservices, que vous rendrez volon-tiers, mais pas à ceux qui exagè-rent. Vous saurez trouver l'équi-libre entre l'aide et l'exploitation.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

AUJOURD’HUIVous êtes à la recherche d'unrapport sérieux et un réelengagement. Mais autour devous, vous ne voyez que de lalégèreté et du superficiel. Nevous découragez pas. Tout vachanger.

[email protected] : Vos réactions etvos témoignages sont les bienvenus.

Page 15: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

◆◆ ENTV13.00 : Journal télévisé 13.30 : Magazine régional 13.45 : El-Aziza Isabelle15.00 : Azizi el-mouchahid 16.30 : Moutâat el-maïda 17.00 : Dessins animés 17.30 : Afaq filahiya18.00 : Journal télévisé (amazigh) 18.30 : Mouatin bi darajat wazir, feuilleton 19.15 : Alhan wa chabab20.00 : Journal télévisé 21.00 : Ahouel 22.00 : Émission : Liqaâ 23.00 : Émission : cinéma 23.00 : Documentaire

◆◆ TF111.10 : Star Academy12.00 : Attention à la marche ! 13.00 : Le journal13.50 : Les feux de l’amour14.35 : Coup de cœur, coup de foudre16.20 : Dingue de toi16.55 : Preuve à l’appui17.35 : Le destin de Lisa18.20 : Star Academy19.10 : La roue de la fortune20.00 : Journal20.50 : Une chance sur deux 22.50 : Le droit de savoir00.10 : Fargas

◆◆ France 211.25 : Les Z’amours12.00 : Tout le monde veut prendre sa place13.00 : Le journal 13.55 : Expression directe14.00 : Toute une histoire

15.00 : Le Renard17.05 : Rex18.55 : On n’a pas tout dit19.50 : Élie Semoun s’annonce chez vous20.00 : Le journal 20.50 : Vu du ciel 23.05 : Faites entrer l’accusé00.05 : Le journal

◆◆ France 311.15 : Côté cuisine11.40 : Le 12/1312.55 : Bon appétit, bien sûr13.05 : 30 millions d’amis collector13.45 : Inspecteur Derrick14.45 : Keno14.50 : Sénat info15.00 : Assemblée nationale16.00 : Outremers16.30 : Les nouvelles aventures de Lucky Luck17.00 : C’est pas sorcier17.25 : Un livre un jour17.35 : Des chiffres et des lettres18.05 : Questions pour un champion18.35 : Le 19/2020.10 : Tout le sport20.20 : Plus belle la vie20.50 : Borsalino00.50 : NYPD Blue

◆◆ France 511.55 : Midi les zouzous13.35 : Le magazine de la santé14.30 : Allô, docteurs !15.00 : Seigneur des fjords15.30 : L’homme qui voulait être uncondor16.25 : Femmes du monde16.30 : Quel père, quel fils ?17.30 : C a dire17.45 : C dans l’air

◆◆ Arte19.00 : Les gorilles des volcans Virunga19.45 : Arte info20.00 : Le journal de la culture20.15 : Les expéditions d’arte20.45 : Darfour 21.50 : Les déplacés du Darfour 22.15 : Débat22.45 : Contact

◆◆ M611.55 : Une nounou d’enfer11.50 : Chef, la recette !12.50 : Le 12.50 13.10 : Change de look !13.35 : L’amour égaré15.30 : Sous les feux de la rampe17.20 : Change de look !18.05 : Les Simpson19.00 : Top Model19.50 : Six’20.05 : Êtes-vous plus fort qu’un élève de 10 ans ?20.40 : Kaamelott20.50 : Incroyable talent 22.50 : T’empêches tout le monde de dormir01.00 : Zone interdite

◆◆ TV5 Monde16.30 : Questions pour un champion17.00 : Mao, une histoire chinoise18.00 : TV5Monde, le journal18.30 : Rumeurs19.30 : Tout le monde veut prendresa place20.30 : Journal (France 2)21.00 : Sur parole21.50 : Un gars, une fille22.15 : Catherine23.05 : TV5monde, le journal

23Mardi4 décembre 2007LIBERTE TÉLÉ GRAMMES

Une chancesur deux

20.50

Incroyable talent 20.50

Vu du ciel20.50

À sa sortie de prison, une jeune femmeapprend que sa mère, décédée, a aimé

deux hommes en même temps et que l’undes deux est son père…

Lors de la première demi-finale, quatrecandidats ont été sélectionnés pour aller

en finale : deux ont été choisis par lejury, deux autres par les

téléspectateurs…

Malgré les différentes révolutionsproductivistes réalisées dans l’agriculturemondiale, celle-ci ne réussit toujours pasà nourrir 6 milliards d’hommes. Elle est

pourtant responsable des 40% desémissions de gaz à effets de serre…

SOLUTION DU PROBLÈME N° 3091

HORIZONTALEMENT : I - Fabriciens. II - Imbus - Nue. III - Fi -Diantre. IV - Trieste - Os. V - Yaks - O -ANP. VI - Flasques - E. VII - I - Te - Rosir.VIII - Fès - Is - Île. IX - Tt - Cr - Eson.X - Yatagan - Tt.VERTICALEMENT :1 - Fifty-fifty. 2 - Amiral - ETA. 3 - Bb -Ikats - T. 4 - Rudesse - Ca. 5 - Isis - Q - Irg.6 - C - Atours - A. 7 - Inné - Eo - En.8 - Eut - Assis. 9 - Néron - Îlot.10 - S - Espèrent.

LA VIE RELIGIEUSEHoraires des prières 24 dhou el qîda 1428

Mardi 4 décembre 2007DOHR................................ 12h38 ASSAR............................... 15h13 MAGHREB......................... 17h37 ICHA................................. 18h58

*Prières du matin25 dhou el qîda 1428

Mercredi 5 décembre 2007Fadjr................................... 6h13 Chourouk .......................... 7h43

HORIZONTALEMENT : I - Écrit grossier. II - Abasourdie - Éructa-tion. III - Calcium - Dieu des Pharaons.IV - Ordinateur compatible avec un modè-le donné. Privatif. V - Hélium - Papillondont la chenille attaque la vigne.VI - Basé - Anneaux de serpent. VII - Chefd’Ethiopie - Embourbé. VIII - Lier - Soldataméricain - Cité de Mésopotamie. IX -Contons. X - Grecque - Pourri.

VERTICALEMENT :1 - Granulé. 2 - Protège les épaules desfemmes - Baudet. 3 - Or - Maison de fous.4 - Sièges de souverains - Rongeur.5 - Inutile - Possessif. 6 - Monnaied’Europe - Chien sauvage d’Australie.7 - Vin blanc du Rhin. 8 - Écrivain allemand- Possessif. 9 - Cyclade - Venu.10 - Copulative - Personne grande etmaigre.

PAR FOUAD K.

MOTS CROISÉSN° 3092

SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N° 1045

Chronologie. Vietnamien - S. Erra - Ur -Sont. Rée - Us Etna. Ir - Avenir - Ta. Tant -Eudes - B. A - Ira - Lester. Barême - R - Ami.Lev - Évasé - Ec. Édam - Io - Usto.Ménestrèls - T. E - Aluette - Ai. Né - Ar -Erroné. Très - Use - RER.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-Khemisti

Tél. : (038) 86 66 00Fax : (038) 86 75 68

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Tél. : (031) 92 24 50Tél. / Fax : (031) 92 24 51

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(derrière le consulat de Russie)Fax : (041) 39 21 99Tél. : (041) 39 21 93

MASCARA6 rue Chenini-Ahmed

Tél. / Fax : (045) 8 36 85BLIDA

79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

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Tél. / Fax : (024) 81 47 91

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Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité de la Gare - Bt n°2 - Appt n°13

Tél. / Fax : (026) 94 12 88 BÉJAÏA

Route des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étage

Tél. : (034) 21 24 09Fax. : (034) 20 21 25

TIARETMaison de la presse Saim-Djillali

Tél. / Fax : (046) 4213 48

CHLEFCIA des Fonctionnaires

Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17

SÉTIF17, rue des frères Hebbache

Centre commercial Felloussia1er étage

Tél./Fax : (036) 84 64 61SAÏDA

Rédaction - PublicitéMaison de la presse Mohamed-Abderrahmani

Cité Refafa-Miloud Bloc 9 - 130-Logements(en face du Trésor de la wilaya) - Saïda

Tél. / Fax : (048) 51 89 59

PAO : SARL - SAEC IMPRESSION SIA - SIE - SIODIFFUSION

Centre : Liberté 021.75.24.98Ouest : Liberté

Est : Sodipresse

Agence BADR El-Harrach CB : 003 00635 301 716 300 0 39

Les manuscrits, lettres et tous docu-ments remis à la Rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’unequelconque réclamation.

DIRECTION ET RÉDACTIONTél. : (021) 64 34 25 (lignes groupées)

Fax (021) 64 34 29

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. : (021) 73 06 08 / Fax : (021) 73 04 87

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 73 95 59

BUREAUX RÉGIONAUX

Directeur de la publication - Gérant : Ali OuafekDirecteur général-adjoint, chargé de la Rédaction : Mounir Boudjema

LIBERTE

Page 16: Journal Liberté, Visite de Sarkozy

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

www. liberte-algerie.com

LIBERTEALORS QUE SON CONSEIL NATIONALSE TIENDRA LES 13 ET 14 DÉCEMBRE

Le bureau national du RND tirele bilan des élections locales

●● Le conseil national ordinaire duRassemblement national démocra-tique (RND) se tiendra les 13 et 14décembre prochains à l’hôtel Riadhde Sidi-Fredj, à Alger, apprend-on desource proche du parti d’AhmedOuyahia. Celui-ci, qui a réuni, dansl’après-midi d’hier, le bureau nationalsous le l’égide de M. AhmedOuyahia, SG du RND, a dressé unbilan global des élections locales du29 novembre dernier, de la positionpost-électorale du parti, de son évo-lution sur l’échiquier politique dupays et des perspectives du RND àcourt et à moyen terme, a annoncé latenue du conseil national ordinairedu parti. Ce dernier, selon notresource, se veut comme les prémicesaux préparatifs du prochain congrèsdu parti, d’une part, et son déploie-ment sur la scène politique, d’autrepart, notamment le suivi et l’enca-drement des nouveaux élus issus desrécentes joutes électorales, tels queprescrits dans le programme électo-ral. Par ailleurs, le bureau national duRND a dressé un bilan positif desélections locales. Satisfaite desrésultats acquis, notamment dans

les élections des Assemblées popu-laires communales, et qui ont vu leparti gagner plus de terrain par rap-port au scrutin de 2002, l’instance duRND a salué l’esprit militant de l’en-semble des cadres du parti, à com-mencer par les coordinateurs dewilaya qui ont accompli un travaild’Hercule lors de ces élections pouraméliorer de 60% et de 21% sonscore, avec 421 APC (262 APC en2002) et 429 sièges aux APW (342sièges en 2002). Dans un communi-qué transmis, hier, à notre rédactionle patron du RND a réitéré le engage-ments de son parti à maintenir saprincipale revendication, à savoir lapromotion du principe de la décen-tralisation des APC afin d’impulserune nouvelle dynamique écono-mique et sociale locale. Dans lemême sens, le chef de file du RND aexhorté, dans le même document,l’ensemble de ses élus à demeurer àl’écoute des citoyens et à mener desactions de proximité afin d’identifierles besoins des populations et àaméliorer les prestations au niveaudes collectivités locales.

FARID BELGACEM

SIDI BEL-ABBÈS

Le doyen de la facultédes sciences exactes acquitté

●● Mise en délibéré la semaine der-nière, l’affaire de corruption danslaquelle était impliqué le doyen de lafaculté des sciences exactes vient deconnaître son épilogue.

En effet, le mis en cause contrelequel a été requis trois ans de pri-son ferme, a été acquitté hier par letribunal. Pour rappel, l’affaire enquestion remonte au 19 novembredernier, suite à une plainte déposéepar un professeur maître-assistantau sein de la faculté des sciences

exactes et selon laquelle le respon-sable de la faculté, lui aurait exigé50 000 DA pour l’arrangement deson emploi du temps.

Ainsi, après avoir pris le soin dephotographier les billets de banquefaisant partie de la “tchipa”, une sou-ricière a été tendue par les élémentsde la Police judiciaire de la sûreté dewilaya et lors de laquelle, le doyenaurait été pris en flagrant délit decorruption.

B. AZIZ

DILEM [email protected]

PUBLICITÉ

I ls avaient tous deux un même problème :dépasser la contrainte constitutionnelle qui

leur limite le nombre de mandats.Deux expériences de transition démocra-

tique ont subi, le même jour, un test détermi-nant dans le processus de détournementautoritaire. Le hold-up semble avoir réussi enRussie, mais a lamentablement échoué auVenezuela.

La victoire du parti de Poutine est cepen-dant largement discréditée. Il n’est pas toujours possible deprétendre à la respectabilité démocratique et gagner ses élec-tions par l’enrôlement militant des institutions et l’exercice de larépression brutale contre la contestation. Demain, ce sera tou-jours “Russie unie”, le parti de Poutine, qui dirigera le pays,mais sans la caution démocratique jusqu’ici sauvegardée,vaille que vaille. Même la complaisance occidentale a leslimites de ses opinions publiques. Après le spectacle de l’ar-restation de Kasparov, aucun président ne pourra plus, commeChirac il y a cinq ans, venir à Moscou pour attester du carac-

tère démocratique de ce simulacre d’élections. Quand, parfois,un régime appelle le vote à prolonger sa survie, il ignore sou-vent que le même vote révèle sa nature antidémocratique.Avec effet rétroactif.

À l’autre bout du monde, Hugo Chavez a perdu le référen-dum pour la révision de la Constitution qui devait faire duVenezuela “un pays socialiste” et surtout lui permettre de sereprésenter indéfiniment. Mais on se demande si cette défaitetransitoire, subie ou peut-être voulue, ne l’aidera pas plutôt àassurer sa longévité politique. En déclarant, après la promul-gation des résultats du scrutin, que “cette fois, nous n’avonspas pu”, comme lors du putsch raté de 2002, il entendait quece n’est que partie remise. Et il a tout le temps pour revenir àla charge, puisqu’il est encore président jusqu’au début 2013 !

Cette possibilité affichée de défaite fait de lui un démocra-te injustement incriminé de dictature. Avec la relative crédibili-té retrouvée de ses institutions et le temps qu’il a devant lui, illui sera plus aisé d’organiser son après-2013.

D’ailleurs, Poutine a aussi renoncé à ne pas forcer la révi-sion de la Constitution russe. Le moment venu, il quittera phy-

siquement le Kremlin pour la Maison-Blanche (c’est ainsi qu’onappelle le siège du gouvernement russe), mais gardera proba-blement, sur le successeur qu’il se sera choisi, toute l’influen-ce nécessaire à l’organisation de son retour pour un troisièmemandat décalé. En termes d’emprise sur les affaires du pays,cela équivaudra au bout du compte à quatre mandats. Et ce nesera peut-être pas fini.

Cette tendance au renouvellement à l’envi, voire à l’infinie,de mandat de chef de l’État est caractéristique des dictatures“républicaines” autocratiques. Elle est particulièrement obser-vable dans les “républiques” arabes. Dans certains cas,comme en Libye et en Égypte, elle se projette, au-delà de ladurée de vie du dictateur, sur sa descendance biologique etnon plus seulement politique.

Depuis quelque temps, la démarche de “la présidence àvie”, soit au sens littéral, soit par la multiplication des mandatspossibles et programmés, tient lieu, dans les dictatures tradi-tionnelles qui ont subi des révolutions multipartites, de riposteà la “dérive démocratique” du pluralisme politique.

M. H.

CONTRECHAMP Contre la démocratie, le troisième mandat

PAR M. HAMMOUCHE

[email protected]

CELA S’EST PASSÉ HIERÀ BAB-EZZOUAR

Il s’est jeté du 10e étage●● Les habitants de la cité 5-Juillet àBab-Ezzouar sont en état de choc. Eneffet, hier, aux environs de 18h, uncitoyen s’est suicidé en se jetant du 10e

étage de l’immeuble où il résidait.

F. 5663

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F. 5709