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N°19 / JANVIER 2007 Journal mensuel des Junior-Entrepreneurs en Gestion Des Risques – IRIAF COUT D’OBTENTION DE LA QUALITE p. 6/7 Un outil de pilotage trop souvent méconnu Environnement p. 5 Maîtriser la démarche HQE à l’échelle communale ICARE - Identification Conseil Analyse des Risques en Entreprises- est la première Junior-Création labellisée par le CNJE spécialisée en : o Management de la Qualité, de la Sécurité et de l’Environnement o Management de la Sécurité des Systèmes Industriels et des Systèmes d’Information JOURNAL ICARISK NUMÉRO 19 / JANVIER 2007 / INTERDIT A LA VENTE / NUMERO ISSN EN COURS Actualité p. 3 Anciens GdR, que deviennent-ils ? Sécurité & santé au travail p. 4 Le stress dans le milieu professionnel Systèmes d’information p. 8 Spam : le point sur un fléau du net Systèmes d’information p. 9 Commerce électronique et sécurité Sécurité industrielle p. 10 ATEX : le risque des silos de stockage Sécurité p. 11 Intoxication au monoxyde de carbone

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N°1

9 / J

AN

VIER

200

7

Journal mensuel des Junior-Entrepreneurs en Gestion Des Risques – IRIAF

COUT D’OBTENTION DE LA QUALITE p. 6/7

Un outil de pilotage trop souvent méconnu

Environnement p. 5 Maîtriser la démarche HQE à l’échelle communale

ICARE - Identification Conseil Analyse des Risques en Entreprises- est la première Junior-Création labellisée par le CNJE spécialisée en :o Management de la Qualité, de la Sécurité et de l’Environnement o Management de la Sécurité des Systèmes Industriels et des Systèmes d’Information

JOURNAL ICARISK NUMÉRO 19 / JANVIER 2007 / INTERDIT A LA VENTE / NUMERO ISSN EN COURS

Actualité p. 3 Anciens GdR, que deviennent-ils ? Sécurité & santé au travail p. 4

Le stress dans le milieu professionnel

Systèmes d’information p. 8 Spam : le point sur un fléau du net

Systèmes d’information p. 9 Commerce électronique et sécurité

Sécurité industrielle p. 10 ATEX : le risque des silos de stockage

Sécurité p. 11 Intoxication au monoxyde de carbone

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L’édito

Bonne année !

Et bonne santé aussi. L’équipe d’Icarisk vous présente tous ses vœux pour 2007. Une année qui, à n’en pas douter, sera prolifique pour votre journal préféré. Le journal continue d’évoluer tant en contenu qu’en forme. Ce mois-ci nous rajoutons les news, une sélection d’informations que la rédac’ a jugé intéressant de vous présenter. D’ailleurs si vous souhaitez vous aussi nous faire parvenir des infos qu’il serait intéressant de publier, n’hésitez pas à nous envoyer un lien ou un texte par mail à l’adresse : [email protected] La rédac’ est heureuse de souhaiter la bienvenue à Antoine Durand qui intègre l’équipe comme rédacteur SSI avec un article sur le Spam. Enfin, une petite annonce : nous recherchons une personne motivée pour prendre la relève de Grégory Le Gall à la tête de l’équipe de relecture. Si vous êtes motivé, n’hésitez pas à venir nous voir.

La Rédac’

News Ecolo-innovation

Cette année lors de Pollutec, l’ADEME a remis le 1er prix du Trophée des Technologies Economes et Propres à la société Aprochim (53) pour son procédé d’élimination du pyralène (PCB). La société spécialisée dans la décontamination d’équipements a mis au point une technique propre et économique d’élimination en portant en phase gazeuse les PCB, très dangereux pour la santé.

Académie propre

L’académie de Poitiers s’illustre en matière d’Education à l’Environnement pour un Développement Durable, notion introduite par la circulaire du 8 juillet 2004. En effet, elle vient de lancer récemment le « collectif carbone ». Ce collectif s’efforcera de trouver des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’établissements scolaires de l’académie comme celui de Parthenay (lycée Pérochon). Le recteur, très satisfait, parle d’une réelle démarche de développement durable.

L’Open Source, grand séducteur

8 villes hollandaises étudient la possibilité de migrer leurs postes de travail vers le système GNU/Linux. En Finlande, le ministère de la justice n’utilise plus qu’OpenOffice au dépens de Microsoft Office. Chez nous, ce sont les parlementaires du l’assemblée qui s’équiperont en logiciels libre à compter de juin 2007, sans compter les étudiants de la région Centre qui ont reçu des ordinateurs portables sous Linux depuis la rentrée 2006.

Erratum

Lors du dernier numéro une erreur s’est glissée dans l’article « les gratte-ciel écolos ». En effet, le conseil de Paris à interdit la construction d’immeubles de plus de 37m lors de l’adoption du PLU (Plan local d’Urbanisme) en juin 2006. Cette mesure se restreint donc uniquement à la ville de Paris. Sources : magazine « ça m’intéresse », octobre 2006.

Alternative rentable

Les nouveaux tarifs sur le rachat de l’électricité à partir d’installations photovoltaïques (fixés par arrêté du 10 juillet 2006) relance le développementde la filière. Désormais, chaque kWh produit rapporte 30 c€ au propriétaire de l’installation si celle-ci est située en France métropolitaine, ce qui améliore la rentabilité du solaire. L’association européenne de l’industrie photovoltaïque (EPIA) estime que le coût du kWh photovoltaïque sera inférieur au kWh réseau classique dès 2010 dans les zones très ensoleillées où l’installation pourra fonctionner 1800 heures/an et dès 2020 dans les zones où l’installation pourra fonctionner 900 heures/an.

Neo Noé ?

Au beau milieu de l’arctique sur une île proche du pôle nord, une chambre forte prête à accueillir des millions de semences est en construction. Cette arche de Noé servira à conserver dans la glace les échantillons génétiques des principales cultures vivrières de la planète qui pourront être ainsi conservées des centaines d’années. A l’initiative de cinq pays nordiques et de l’ONG, cette mesure a pour but de protéger l’approvisionnement agroalimentaire mondial en cas de catastrophe naturelle ou nucléaire.

JOUFFROY Julien Consultant Prévention des risques au Centre Européen de Prévention des Risques à Niort et au Ministère de l’Intérieur Cadre et en CDD, j’analyse de risques d’évènements de sécurité civile. AUGUSTIN Nicolas Assistant à la Maîtrise d’Ouvrage à Viamédis à Le Perreux sur Marne (94) en CDI Contact : [email protected] BUTIN Arnaud Ingénieur Qualité Sécurité Environnement chez EMIX au Parc d'activités de la Croisière –23300 St Maurice la Souterraine Cadre et en CDI, je mets en place le SMI. Contact : 06 89 43 88 89 et [email protected] EMIX est une fonderie de silicium à application photo-voltaïque qui possède une licence exclusive d'exploitation mondiale concernant son procédé de fabrication (coulée par tirage continu de silicium à partir d'un creuset froid électro-magnétique). Je suis de retour dans ma région, le Limousin, avec en face de mon bureau les chevreuils qui se promènent... Je ne vous cache pas qu'ici la qualité de vie est vraiment appréciable ! Bon courage à tous les GDR ! RAMANANDRAY Tsirison Stagiaire ingénieur sécurité chez GIE SESAM-VITALE au Mans [email protected]

LE GOASTER Alexandre Ingénieur Sécurité des Systèmes d’information et Evaluateur Critères Communs au Centre d’Evaluation de la Sécurité des Technologies de l’Information (CESTI) chez SILICOMP-AQL à Cesson-Sévigné (35) Cadre et en CDI, je travaille sur l’évaluation de produits de sécurité informatique selon la norme des Critères Communs (ISO 15408) Contact : 02.99.12.52.39 et [email protected] MESTAS Christelle Responsable SE au Groupement Local Employeur à La Rochelle Cadre et en CDI, je travaille pour une association qui regroupe différentes entreprises d’une même région pour pouvoir partager des compétences communes. J’interviens dans deux entreprises dans la zone industrielle de Périgny (17) : LEA NATURE (agroalimentaire et cosmétique) et MAISON SALBREUX (matériel de pesage, cuisine prof. et froid). L’avantage de ce type de groupement c’est la découverte de plusieurs secteurs d’activités en même temps mais ceci impose une bonne organisation. Contact : 06 89 90 77 10 et [email protected]

3 ACTUALITE

Sur la trace des « anciens GDR »

De nombreux anciens GDR ont trouvé le chemin de l’emploi, d’autres cherchent encore… Cette liste d’étudiants malheureusement très peu exhaustive sera complétée courant année 2007 par la mise à jour de l’annuaire des anciens étudiants, enfin… Une importante base de données de contacts qui pourrait certainement s’avérer très utile…

En bref JAMAIN Stéphanie Ingénieur HSE chez Fichet Serrurerie Bâtiment à Oust-Marest (80) Cadre et en CDI, je gère la sécurité et l'environnement (ISO 14001 en mars 2007) Contact : 03 22 61 27 00 et [email protected] SAWADOGO Ahouseny Animateur QSE chez DLE Nantes, La Réunion à Oust-Marest (80) J’anime le QSE sur les chantiers dans des zones sensibles du point de vue environnemental. Contact : 06 15 06 54 09 JONDOT Mathieu Délégué Régional de la Prévention chez PREVENCEM en Ile de France – Champagne Ardenne - Picardie Cadre et en CDI, je conseille les carriers en prévention des risques et des accidents. Contact : 06 07 76 31 79 et [email protected] LACU Christophe Ingénieur Sécurité chez DESCHIRON (terrassement) à Morangis dans l’Essonne Cadre et en CDI, je gère le SMS, statistiques sécurité, vérifications périodiques, audits, formations, incendie, veille réglementaire, signalisation, affichage sécurité [email protected] PARIS François Consultant QSE chez Hémisphères (groupe Altran) à Levallois-Perret (92) Cadre et en CDI, j’analyse les risques industriels, études de dangers, POI, Modélisation de scénarios accidentels, systèmes de Management, audits… Contact : 06 76 93 63 60 et [email protected]

Des stats

Et les autres…

Entre deux verres lors de votre dernière rencontre, avez-vous réellement retenu ce qu’ils sont devenus ?

Le soleil brille pour les anciens MSSISI avec plus de 70% des étudiants en CDI obtenu ou à venir. Pour les MSESI, les CDI sont plus durs à obtenir mais la demande est là !

Gournay Baptiste Poursuit sa vie d’étudiant en M2 « droit interne de la défense et de la sécurité » à l’université Lille 2, son objectif : faire la fête tous les jeudis sur Lille Contact : 06 75 23 58 47 et [email protected]

4 SECURITE ET SANTE AU TRAVAIL

angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être, etc.Intellectuels Perturbation de la concentration nécessaire à la tâche entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions, etc.Comportementaux Modification des conduites alimentaires, comportements violents et agressifs, isolement social (repli sur soi, difficultés à coopérer), etc. Si cette situation perdure la conséquence est le « burn out », c’est le stade ultime du stress il est caractérisé par un état léthargique de la personne. Dans quelques cas plus rares, le burn out peut entraîner la mort, au Japon ce syndrome appelé Karoshi est le degré le plus absolu du burn out. La mort résulte de la destruction des glandes qui engendrent le stress, les glandes surrénales. Mais heureusement aucun cas n'a été identifié en France pour l'instant.Cela montre bien que gérer le personnel par le stress c’est prendre le risque de l’épuiser. Le coût du stress : l’addition svp ! Nous venons de voir les conséquences pour l’homme, pour l’entreprise, les conséquences peuvent être très lourdes concernant son fonctionnement. Voici ce qu’il faut évaluer pour avoir une idée du coût engendré par le facteur stress :

Gestion du turnover, de l’absentéisme, des accidents du travail ;

Remplacement du personnel, réorganisation du travail ;

Difficultés de recrutement ; Baisse de la productivité ; Baisse de la créativité ; Baisse qualitative du travail.

Comment détecter un problème de stress au sein de l’entreprise ? Le management doit détecter ces

problèmes de stress grâce à des indicateurs basés sur les points abordés précédemment et aux remontées d’informations du CHSCT, des délégués du personnel…

Quelles mesures mettre en place ? Avant toute chose, il est nécessaire d’agir en amont en définissant une organisation et des conditions psychosociales saines. Selon un scientifique suédois le travail doit être conçu pour :

Que chacun puisse influencer sa vitesse de travail et ses méthodes.

Que chacun a une vision et une compréhension globale du process.

Que chacun puisse utiliser et développer toutes ses ressources.

Permettre le contact humain et la coopération entre les acteurs.

Permettre à chacun d’avoir du temps personnel (famille, vie sociale…).

Par ailleurs, la prévention doit aussi agir sur les situations déjà stressantes avant que des problèmes de santé n’apparaissent. Ainsi, des actions doivent être menées pour repérer ces situations et les groupes de travailleurs y étant exposés. Ensuite il s’agira d’appliquer les 5 principes vus précédemment.

La réglementation ? Le stress est reconnu comme un risque professionnel et par conséquent est soumis au code du travail (article L 230-2 obligation de l’employeur d’assurer la SST des travailleurs) et doit être intégré dans le document unique.

-LC-

Qu’entendons nous par stress ? Un constat : 1 salarié sur 3 déclare souffrir du stress au travail, ce phénomène n’épargne aucun secteur et touche toutes les personnes, des opérateurs aux dirigeants. D'après l'Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail, le stress « survient lorsqu'il y a déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face». Le stress en milieu professionnel peut être lié à plusieurs facteurs classés en cinq catégories :

Facteurs liés à la tâche, c'est-à-dire au contenu même du travail à effectuer.

Facteurs liés à l'organisation du travail.

Facteurs psychosociaux (liés aux relations de travail).

Facteurs liés à l'environnement physique et technique (chaleur, bruit…).

Facteurs liés à l'environnement socio-économique de l'entreprise.

Les effets du stress sur la santé Si notre organisme est soumis à un stimulus stressant il va réagir suivant trois phases : c’est le syndrome général d’adaptation (SGA). L’alarme, la résistance et l’épuisement. Dans des situations de stress chroniques liées à des contraintes durables dans le travail, il apparaîtra au bout de quelques semaines 4 types de symptômes : Physiques Douleurs (coliques, maux de tête, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression,etc. Emotionnels Sensibilité et nervosité accrues, crises de larmes ou de nerfs,

Un risque majeur pour les hommes et les organisations Le stress au travail

Le stress au travail est un véritable fléau qui révèle souvent un malaise dû à un management oppressant ou à une organisation du travail peut saine. Véritable risque majeur nous serons les premiers concernés demain pour prévenir ce phénomène aussi bien dévastateur pour l’homme que pour les organisations. Quelles sont les sources de stress ? Quelles en sont les conséquences ? Comment créer un climat social sain et prévenir ce risque ? Des questions clés auxquelles cet article donne un début de réponse.

En bref

Des stats

28 % part de salariés souffrant de stress au travail. 78 % des cadres ont une pression (très) élevée. 20 Md € coût du stress au niveau de l’UE sur 1 an. Le stress est à l’origine de 50 % à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues. En savoir plus

Dossier web INRS : stress au travail Ouvrage INRS : « ed 973 et ed 5021 »

5 ENVIRONNEMENT

La démarche HQE

La démarche HQE s’inscrit dans une politique de développement durable et vise à limiter l’impact négatif des constructions sur l’environnement. Autrement dit, elle définit la capacité d'un bâtiment à préserver les ressources naturelles et à répondre aux exigences de confort, de qualité de vie et de santé. Le bâtiment doit satisfaire ces critères lors de sa mise en œuvre et au cours de sa vie jusqu'à sa déconstruction.

En bref L'Association HQE basée à Paris, a défini deux domaines d'exigences de Qualité Environnementale comportant chacun deux sous-domaines :

Les cibles de maîtrise des impacts sur l'environnement extérieur (éco-gestion et l’eco-construction) ;

Les cibles de création d'un environnement intérieur satisfaisant (les cibles de confort et de santé).

Il existe 14 cibles au total ayant pour but d’améliorer la qualité de vie des usagers (confort thermique, qualité de l’air, éclairage, bruit), de limiter les nuisances locales, de réduire les impacts et les consommations énergétiques.

A l’échelle de la commune, comment peut- on réaliser des ouvrages en respectant l’environnement ? C’est l’objet du témoignage d’un adjoint à l’urbanisme sur la commune des Sorinières -44-. « Parmi les cibles de la démarche HQE, 5 points importants sont à souligner dans la gestion des chantiers », a-t-il répondu. « D’abord, nous faisons en sorte de réaliser des chantiers propres, c’est à dire intégrer la sécurité, la gestion des déchets(tri, pas de feu pour éviter les émanations néfastes), des zones de stationnement spécifiques aux véhicules (rétention du fuel par exemple).

Ensuite, nous installons des systèmes d’eau chaude solaire avec des capteurs individuels ou collectifs. On peut également utiliser des capteurs photovoltaïques, l’intérêt est de chauffer l’eau ou fournir de l’électricité au réseau ; concrètement ils sont aussi utilisés sur les lampadaires dans les espaces verts. Troisièmement, nous intégrons des puits canadiens aux habitations. Le puit canadien est un réseau de tuyaux enterré sous la maison où l’air chauffé par la terre circule en permanence (environ 14°C). Avec un système de pompe en aval qui va continuer à chauffer l’air, on va pouvoir monter un chauffage au sol basse température (35°C). Les systèmes de récupération des eaux de pluies sont également très exploités, par l’intégration notamment de citernes (3 à 5 m3) dans la construction. Les eaux récupérées seront utilisées avec le réseau d’eau de ville par le biais d’un système alternatif pour les chasses d’eaux par exemple. Enfin d’énormes progrès sont fait au niveau de l’isolation des locaux, on privilégiera des matériaux naturels comme le chanvre, la ouate de cellulose, le béton cellulaire, la brique multi épaisseurs, et on verra de plus en plus des maisons utilisant le bois, la glaise ou encore la paille ». A noter que le chauffage collectif bois est en projet sur la commune, et que pour un chauffe eau écologique il faut compter 5000 à 6000 euros supplémentaire par rapport à une installation traditionnelle avec un temps de retour sur investissement inférieur à 10 ans.

-JM-

La haute qualité environnementale des bâtiments ou HQE est un concept apparu au début des années 90 et qui s'est depuis largement développé. Elle est aujourd'hui au centre d’une politique de développement durable qui concerne l'ensemble du monde du bâtiment. Elle vise à limiter à court et à long terme les impacts environnementaux d’une opération de construction, de réhabilitation, ou de démolition tout en assurant aux occupants des conditions de vie saines et confortables. Il ne s'agit pas d'une réglementation ni d'un label, mais d'une démarche volontaire de management de la qualité environnementale (HQE® :marque déposée par l’association HQE). La Démarche HQE, s'appuie

d'une part sur un système de management environnemental de l'opération, établi et conduit sous la responsabilité du maître d'ouvrage,

d'autre part sur les exigences environnementales définies à l'origine du projet selon son contexte et les priorités du maître d'ouvrage.

Des stats

En savoir plus

Qu’est ce que la démarche HQE ? Dans quels projets s’inscrit-elle à l’échelle de la commune ?

En France, fin 2002 : 278 opérations conduites selon la démarche HQE (dont 110 dans le domaine de l’enseignement).

HQE, un article de Wikipédia, encyclopédie sur Internet ; Ouvrage sur la Définition des cibles de la HQE des bâtiments ". Association HQE. (1997).

Récupération des eaux de pluie

Coût de Non Qualité Exemples de CNQ

Externe Frais encourus lorsque le produit ne satisfait pas aux exigences de qualité avant d’avoir quitté l’entreprise.

Interne Frais encourus lorsque le produit ne satisfait pas aux exigences de qualité après avoir quitté l’entreprise.

Direct Frais dont les conséquences sont directement chiffrables

⇒ Remboursement des frais transport ⇒ Frais de retour de marchandises ⇒ Avoir ou remises client …..

⇒ Rebuts, déchets matière ⇒ Frais d’élimination ⇒ Réparations, retouches…..

Indirect Frais dont les conséquences sont indirectement chiffrables

⇒ Perte de clientèle ⇒ Plaintes, procès ⇒ Baisse de l’image de marque…..

⇒ Désorganisation production ⇒ Sur-stockage marchandises ⇒ Changement du procédé de fabrication…..

Coûts de Prévention Frais utilisés pour éviter l’apparition d’une défaillance.

Coûts d’Evaluation Frais utilisés liés aux activités de contrôle, vérification.

Coût d’Investissement Qualité Exemples de CIQ

⇒ Coût du fonctionnement du système qualité ⇒ Coûts formation du personnel ⇒ Investissement dans des procédés industriels …

⇒ Coût métrologie, appareils de mesure et de vérification ⇒ Activités de contrôle des organismes extérieurs…

6 LE DOSSIER DU MOIS

LE COUT D’OBTENTION DE LA QUALITE Le « C.O.Q » dont il va être question par la suite n’est pas celui qui chante dans nos basses-cours, ni celui qui indique le sens du vent au sommet d’un clocher….

UN PEU D’HISTOIRE Dans les années 70, diverses publications des « maîtres qualité » (JURAN, DEMING, CROSBY, ISHIKAWA...etc.) évoquent directement ou indirectement la notion de « coûts de la qualité ». FEIGENBAUM développe quant à lui le concept de l’usine fantôme, qui est une usine parallèle, dans lequelle il y a un détournement de 40% de la production de l’usine « officielle ». En 1981, l’AFCIQ*, ancêtre du MFQ**a publié les résultats d’un groupe de travail interprofessionnel sous la forme d’un « Guide d’évaluation des Coûts relatifs à la Qualité ». En 1995, l’Union Européenne, dans le cadre du programme PHARE, lance la notion de C.O.Q pour développer des mouvements Qualité nationaux des pays de l’Europe de l’Est. Avant les années 2000, seuls les référentiels propres à l’automobile exigent de manière explicite la mise en œuvre de la gestion des C.O.Q.

En bref

Indicateur de pilotage performant, le calcul du C.O.Q est méconnu

jusque là dans les démarches qualité, prônant le concept d’amélioration continue.

Clarifions le concept du C.O.Q,

pour ensuite comprendre quel doit être le poids relatif des différentes rubriques le composant, et enfin

aborder comment peut-on simplement le calculer.

TAXONOMIE DES COUTS : Par définition, le terme C.O.Q sera l’addition de deux termes conjugués :

D’autre part, le terme « Coûts de la Non-Qualité » qui désigne les dépenses imputables à une mauvaise qualité.

D’une part, le terme « Coûts d’Investissement Qualité » qui désigne les dépenses investies pour obtenir la qualité ;

Les Coûts de Non-Qualité CNQ : Ils sont liés aux défaillances d’un produit (ou service) et se classent en quatre catégories :

Sigles *AFCIQ : Association Française de Contrôle Industriel et la Qualité, ** MFQ : Mouvement Français pour la Qualité

L’iceberg des Coûts de Non-Qualité

Les Coûts d’Investissement Qualité CIQ : Ce sont les coûts investis dans la qualité ; et ils sont décomposés en deux catégories :

CNQ internes

CNQ externes

REBUTS

STOCK EXCESSIF……

RETOUR CLIENT

PERTE DE CLIENTELE…

Données pour évaluer le COQ Exemple de données recueillies Comptabilité / Contrôle de Gestion

Factures de la fonction qualité, calcul des coûts de revient, imputation des coûts par catégorie …..

Contrôle de Production Gestion des stocks, rendements matière, temps d’arrêt production …..

Service du Personnel Coût du plan de formation, coûts des accidents du travail…

Service client Nature et montant des avoirs client, montant imputé au suivi des clients…

7 LE DOSSIER DU MOIS

Vous privilégierez un consensus qui recueille l’assentiment général plutôt qu’une méthode « à la virgule près », qui est comprise que par le service comptabilité ! Pour établir un chiffrage du COQ, il sera nécessaire de chiffrer les rubriques en terme simple et sur une période représentative (sur plusieurs semaines ou plusieurs mois). Par exemple, l’approximation du coût des rebuts (chiffrés à 9 000 € pour 3 semaines) peut être calculée annuellement par une simple « règle de trois » : (9 000 / 3) x 45 semaines = 135 000 €/an.

Récolter les informations : Il faut récolter le maximum d’informations chiffrées, notamment en allant cherchant les informations dans les différents services de l’entreprise :

LE JUSTE EQUILIBRE La répartition des rubriques du COQ au sein des entreprises françaises est révélatrice d’une « culture » fondée sur les activités de contrôle :

Coûts de Prévention Coûts d’Evaluation

L’analyse de la répartition mentionnée par les entreprises japonaises les plus performantes montre le lien de corrélation entre l’augmentation des coûts de prévention et la réduction des coûts de contrôle et de non-qualité. Le développement d’une démarche qualité passe par trouver « le juste équilibre » entre le poids relatif de COQ (% chiffres d’affaires) et l’objectif de la politique qualité que l’on s’est fixé. A court terme, l’investissement associée à la fonction qualité >> réduction des coûts des anomalies. A long terme, l’investissement associée à la fonction qualité << réduction des coûts des anomalies. COMMENT EVALUE LE COQ : En milieu industriel, comme pour les activités tertiaires, la collecte des informations n’est jamais immédiate. Dans le cadre de votre fonction de responsable qualité, vous êtes obligés de croiser les informations entre celles données par la gestion comptable de l’entreprise et celles recueillies sur le terrain.

Des stats

Par définition COQ = CIQ + CNQ

Selon une étude d’IBM en 1980, la répartition du COQ dans leur firme était de 60% de CNQ et 40% de CIQ (dont 15% de Prévention et 25% d’Evaluation).

LE COUT D’OBTENTION DE LA QUALITE …mais bien le sigle C.O.Q signifiant «Coût d’Obtention de la Qualité ».

Optimiser le COQ CIQ

CNQ

Qualité +

CNQ CIQ

COQ optimal

% Chiffres d’Affaire

« Juste qualité »

Comment présenter les résultats ? Généralement présenté sous la forme d’un tableau de synthèse, je vous propose de présenter les résultats sous la forme suivante, à travers un exemple :

Rubriques du COQ Nature des coûts

Sources d’ information

Méthode de calcul

Coût en k€ /an

Défaillance externe

Avoirs clients Réclamations Client enregistrées

∑(total des avoirs en € par mois /nombre de réclamations)

50 000€/an

En pratique, il est vraisemblable que vous serez confronté à des incohérences entre des données de provenances différentes. Dans ce cas, deux solutions s’offrent à vous :

o Soit ne retenir que l’évaluation la plus faible (si cet écart n’est pas trop important !) ; o Soit de trouver une personne compétente dans l’entreprise qui prendra la

responsabilité de fixer des bases de calcul indiscutables.

Traitement des données : Il faut veuillez à ce que les calculs soient fiabilisés et donc qu’ils ne soient pas contestés par la suite. La restitution des résultats de votre analyse sur le calcul C.O.Q doit être effectuée au niveau des différentes strates de l’entreprise. L’effort principal de communication est de faire comprendre que le COQ est un indicateur permettant le pilotage quotidien d’une démarche Qualité. CONCLUSION : Depuis la parution de la norme ISO 9001 dans sa version 2000, la partie « Analyse de données », a introduit cette notion de mesure des résultats en matière de qualité. Très utilisé par ailleurs dans les référentiels d’autoévaluation (EFQM, Malcolm Baldridge Award...) le calcul du C.O.Q est un moyen pour l’entreprise de se doter d’indicateurs économiques précis.

-FA-

8 SECURITE DES SYSTEMES D’INFORMATION

Le spam : pourriel de la toile mondiale

a pris une ampleur phénoménale : supprimer une source de spam, c’est en faire renaître 5 autres à la place… Pour éviter la réception des spams, voici quelques conseils pratiques : premièrement, ne JAMAIS répondre à un spam. En effet, c’est grâce aux accusés de réception, fournis par vos réponses, que les spammeursdécouvrent si l’adresse en question est valide ou non. Alors plus vous répondrez et plus vous aurez de spams. De même, ne cliquez jamais sur un lien fourni par mail pour se désinscrire, il s’agit le plus souvent d’un système permettant de valider votre adresse. Si jamais votre adresse est détectée comme valide par les spammeurs, cela ne fera qu’augmenter le nombre de spams que vous recevrez. Ensuite, pensez à détenir au minimum 2 adresses emails. De cette façon, il est possible d’utiliser une adresse à des fins privées comme par exemple pour les correspondances personnelles. L’autre adresse servira uniquement pour les inscriptions aux forums, salles de discussion, listes de mailing, etc. Cette seconde adresse sera de préférence une adresse d’un fournisseur d’emails gratuits type Yahoo, Gmail, Caramail, et autres. Enfin, assurez-vous que votre adresse électronique « privée » est filtrée par une solution anti-spam.

Si ce n’est pas le cas, pensez à installer une solution anti-spam (Spamihilator, Altospam, …) Il existe également certaines solutions techniques de filtrage du spam qui permettent d’en limiter sensiblement les effets :

Analyse heuristique : elle permet d’étudier tous les mails, et trouver ceux dont les entêtes et le corps seraient susceptibles de correspondre à certaines caractéristiques ;

Listes noires : ce sont des listes de serveurs connus pour aider, accueillir, produire ou retransmettre des spams ou fournir un service pouvant être utilisé comme support pour l’expédition de spam ;

Filtres Bayésiens : C’est une méthode probabiliste de filtrage des courriers électroniques. Elle se base sur une distribution statistique de mots-clé présents dans les mails.

Ces solutions se mettent en place à différents échelles : filtrage au niveau du PC, au niveau du serveur de messagerie, au niveau de la passerelle internet ou encore l’utilisation de logiciels anti-spam (services de filtrage externalisés).

En conclusion, le spam a encore de très beaux jours devant lui. Actuellement, la solution idéale n’existe pas, il est urgent qu’une législation « globale » soit mise en place, forçant les entreprises à ne faire que du email « opt in » avec le consentement du récepteur. Dans un monde idéal, la seule façon d’enrayer ce fléau serait de taxer les emails comme le courrier traditionnel, quelques projets émergents, mais rien n’est prévu à court terme.

- A. D. -

La définition la plus courante du spam est « l’envoi en nombre de courriers électroniques non sollicités ». La démocratisation d'Internet a été suivie par une vague de « spammeurs » qui a pris de l'ampleur avec le temps. Ainsi, aujourd'hui, il n'est pas rare qu'un internaute reçoive plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de spams (publicités la plupart du temps) dans sa boîte électronique chaque jour ! Ce qui provoque rapidement un ras-le-bol quand il s'agit de classer / trier son courrier électronique.

C’est pourquoi il est essentiel pour une entreprise de différencier les courriers légitimes des spams. Conscientes des problèmes divers et variés que peut provoquer le spam, plusieurs grandes entreprises et plusieurs gouvernements se sont penchés sur cette pollution numérique. Cela a donné naissance à quelques projets, comme la CAN-SPAM aux États-Unis qui visent à s'attaquer directement aux responsables d'envois de SPAM. Malheureusement, ces actions n'ont pas été totalement couronnées de succès. Certes, certains spammeurs ont arrêté leurs activités, mais pour le moment le phénomène du spam

En savoir plus

Un point sur la lutte anti-spam pour les entreprises

http://www.logiciel-antispam.com Comment choisir son logiciel anti-spam ? http://halte.chez.tiscali.frConseils pratiques de lutte contre le spam

Le spam est un fléau qui coûte

aujourd’hui très cher aux

entreprises en terme de temps

donc de productivité.

Pour contrer le pollupostage, les

autorités gouvernementale

s lancent quelques projets qui aboutissent

rarement tellement

l’ampleur est importante. Pour

répondre, quelques

solutions simples pour limiter leurs effets et quelques

techniques de filtrage sont indiquées.

En bref

Des stats

Le spam représente 72% de l’ensemble du trafic de courrier électronique sur tout l'Internet. Coût du spam : 150 milliards de dollars au niveau mondial pour les entreprises en 2005

9 SYSTEMES D’INFORMATION

Le commerce électronique est-il en péril ?

Le journal « Le Monde » se base sur les travaux du Pr Seifert

pour remettre en cause la sécurité

du commerce électronique peu de temps avant

Noël. Sous cet article

alarmiste se cache la

découverte d’une faille très

puissante qui pourrait remettre

en cause l’utilisation de la cryptographie,

pierre angulaire de la sécurité sur Internet, dans les

ordinateurs personnels.

En bref Et là, on parle du commerceélectronique mais c’est le même algorithme qui est utilisé dans les cartes à puces, les échanges financiers inter-banques, les systèmes de video-conférences sécurisés, etc… Bref, casser l’algorithme RSA, c’est le Graal du pirate informatique.

Les concepteurs de RSA Si « Le Monde » s’est permi un article aussi alarmiste, c’est suite à la publication des travaux du Professeur Jean-Pierre Seifert (universités d'Haïfa et d'Innsbruck). Lui et son équipe ont approché de très près ce Graal. Ils ont réussi à récupérer la quasi-totalité d’une clé RSA. Disposant de cette clé (508 des 512 bits en fait, mais trouver les bits manquants est trivial), ils ont pu décrypter le message. Alors la sécurité des échanges informatique est-elle mise en péril ? En fait, oui et non… Oui parce que cette faille est une avancée majeure en matière de sécurité. RSA et les algorithmes à clés ne sont plus aussi inviolables qu’on le pensait il y a encore deux mois. Même si la faille n’est pas directement imputable à RSA, mais plutôt auprocesseur qui ne protège pas assez la clé lors de son utilisation, le modèle classique de cryptographie prend un sacré coup dans l’aile, et ça, c’est une révolution. D’un autre coté, et c’est ce qui me fait penser que le commerce

électronique a encore de beau jours devant lui, l’article du journal « Le Monde » était faussement alarmiste. La lecture des travaux du Pr Seifert apporte des lumières que l’auteur Hervé Morin a choisi, volontairement ou non, de laisser de coté. En effet, la clé RSA a été récupérée dans des conditions extrêmement favorables aux « pirates ». La vitesse de traitement de la machine attaquée a été ralentie, il a fallut plus de 10 essais pour trouver la clé dans le fouillis des informations récupérées et, surtout, ce travail a été grandement facilité car les chercheurs connaissaient la clé et savait donc quoi chercher dans le micmac d’expression hexadécimales. Donc, c’est une grande découverte mais ce n’est pas la bombe annoncée. On sais depuis pas mal de temps que, pour assurer un bon niveau de sécurité, il faut utiliser des clés plus grandes que 512 bits (au moins 2048 bits) dans les protocoles sécurisés. On sait également que pour les échanges vraiment sensibles, il faut utiliser des puces cryptographiques spécialisées à la place des processeurs classiques comme ceux d’Intel ou d’AMD. Pour le moment, ces puces restent l’apanage des systèmes ultra spécialisés mais peut être les verra t’on un jour arriver dans nos ordinateurs portables. Toutefois, et pour conclure, force est de constater que cette attaque est impressionnante ! Suffisamment pour que Intel et AMD aient déjà pris des mesures correctives. Car si une attaque basée sur ces travaux venait à ce répandre, cela pourrait faire très mal.

- J. V. -

Le 18 novembre dernier, le très respecté journal « Le Monde » titrait « Les puces ne garantissent plus la sécurité des échanges en ligne ». Quelques semaines avant noël, cet article a fait l’effet d’une bombe dans la petite bulle des spécialistes en sécurité informatique. Sur quels faits se base un journal aussi prestigieux que « Le Monde » pour démonter le peu de confiance que les vendeurs en ligne ont mis des années à acquérir ?

Revenons tout d’abord

sur le modèle de sécurité du commerce électronique. Ce dernier est basé sur la cryptographie asymétrique et, plus précisément, sur l’algorithme RSA (du nom de ses concepteurs : Rivest, Shamir et Adleman). Cet algorithme permet de crypter les messages entre deux points, typiquement un ordinateur client et un serveur, pour garantir que tout le trafic est confidentiel. Tout repose sur les clés qui permettent de crypter et décrypter les messages. Ces clés sont des suites de 1 et de 0 (des bits) dans une quantité précise (512, 1024, 2048, …). Si vous connaissez la clé (les 512 bits), vous pouvez lire le message, un numéro de carte bleue par exemple.

Des stats

En savoir plus

Tornade dans un verre d’eau ?

5 mois : c’est le temps qu’il a fallut à des chercheurs internationaux

pour casser une clé RSA de taille 640

bits. Il faut préciser que ces

derniers été largement aidés

par les 30 machines

équipées de processeurs

Opteron 2,2 Ghz qui ont passés ces 5 mois à calculer sans interruption.

Le Monde, « Les puces ne garantissent pas la sécurité des échanges en ligne », 18/11/2006 « On the Power of Simple Branch Prediction Analysis », Onur Acıicmez, Cetin Kaya Koc and Jean-Pierre Seifert

10 SECURITE INDUSTRIELLE

Explosions de silos : un risque peu connu

Par exemple, plusieurs appareils électriques sont installés dans les silos. La poussière de maïs mise en suspension lors du remplissage des sacs de farine constitue notre combustible. De l’air circule : on a notre comburant. Nous sommes en milieu confiné. Si un appareil est défectueux, il produit une étincelle (source d’énergie) : on a alors notre explosion !! Et à la maison ?

Le même phénomène peut se reproduire chez soi. Soyez donc vigilant lors de la célébration de votre anniversaire ! Un gâteau saupoudré de sucre glace peut se révéler dangereux lorsque l’on souffle les bougies. Le sucre forme des poussières mises en suspension lors de cette opération. Tous les éléments sont réunis pour faire de votre anniversaire une « journée mémorable » !!

Cet exemple n’est pas assimilable à ce qui se produit dans un silo (pas de confinement) mais c’est assez cocasse tout de même. Qu’en est-il de la réglementation ? La directive européenne 1999/92/CE réglemente l’amélioration de la santé et de la sécurité des travailleurs exposés aux risques des ATEX. En droit français, les décrets 2002-1553 et 1554 modifient l’article R.232-12-23 du Code du travail sur la prévention des explosions dans les lieux de travail. Ces textes sont applicables pour le travail dans les silos. Un REX est aussi possible grâce aux bases de données des différents accidents de travail.

On notera notamment la base ARIA du BARPI soit le Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industriels (voir « en savoir plus »). Celle-ci analyse,recherche et collecte les informations disponibles sur les accidents industriels. Causes principales des accidents

Si les sources d'ignition peuvent être d'origines multiples, l'empoussièrement est la cause initiale de ces accidents.Cependant, l’état de vétusté de l’installation et les travaux de maintenance associés (travaux par point chaud) prennent part aussi aux causes de ces explosions.

De même, un produit à forte teneur en lipides (céréales oléagineux), la fermentation et la pulvérisation d’additifs sont autant de facteurs susceptibles de conditionner une ATEX. Quelques conseils de prévention

Tous les points cités précédemment sont des éléments à prendre en compte lors de l’analyse des risques. Cependant, cette liste n’est pas exhaustive car on doit aussi tenir compte de la température de séchage et des opérations de vidange et remplissage.

Vous l’aurez compris,

la gestion des ATEX n’est pas une mince affaire. C’est un système complexe qui nous est difficile de traiter dans sa globalité. Cependant, la réglementation évolue et seule une prise de conscience réelle dans les entreprises peut éviter bien des accidents.

-M.C--J.L.B-

A première vue, le stockage des produits dans un silo à grains pourrait ne pas poser de risque industriel apparent. De même, le fait de manipuler chez soi des produits du même type que ceux stockés dans les silos (farine, sucre glace…) laisse à supposer qu’il n’existe pas de risque d’explosion.

Mais que penser alors des récents événements dont la dernière explosion mémorable remonte en 1997 à Blaye ? Cette année là, l’explosion d’un silo vertical de grains a fait 12 victimes (11 morts et 1 blessé). La moitié de l’installation s’est effondrée. Qu’est-ce qu’un silo ? Le terme "silo" recouvre les cellules, les boisseaux, mais aussi les tours de manutention, les dispositifs de transport (élévateurs, transporteurs à chaîne, bandes transporteuses...), les équipements auxiliaires (épierreurs, trémies, dépoussiéreurs, tamiseurs...) et les équipements connexes comme les séchoirs. Schéma d’une explosion de silos

Dans le cadre de ces accidents, nous sommes confrontés à une atmosphère explosive ou ATEX. Six facteurs entre en jeu dans la constitution d’une explosion de poussières:

Combustible (poussières), Comburant (oxygène de

l’air), Source d’énergie

(étincelles, fermentation) Confinement (silo) Mise en suspension

(nuage de poussières) Concentration suffisante

du combustible en suspension

13 % des accidents de silos sont dus aux explosions. C’est la typologie d'accidents la plus redoutable en raison de sa cinétique et de la gravité des ces conséquences.

Parfois sous-estimés, les

risques d'explosion de

poussières dans les silos ont fait la une de l'actualité

lors du dramatique

accident d'une malterie à Metz en octobre 1982 qui provoqua le

décès de 12 personnes.

Aujourd'hui les acteurs de la prévention ne doivent plus ignorer ces

risques.

En bref

Des stats

302 accidents survenus en France ou à

l'étranger avant le 31 décembre 2005

et concernant directement ou

indirectement des silos de matières

végétales.

En savoir plus

Préventique Sécurité n°35 sept-oct 97 INERIS http://www.ineris.fr/ BARPI http://aria.ecologie.gouv.fr/index2.html

11SECURITE

Attention au monoxyde de carbone !

Le monoxyde de carbone est l’une

des premières causes de mort

toxique accidentelle en

France. Elles sont souvent liées aux mauvais

réglables ou au défaut d’entretien des appareils de chauffage et de

production d’eau chaude (à gaz) ou lors d’incendies

domestiques.

En bref

Il faut noter que l’amélioration de l’isolation des logements et l’utilisation des chauffages d’appoint (type poêle à pétrole) accroît le risque d’intoxication accidentelle au CO dans les foyers.

Que dit la réglementation ?

Pour lutter contre

l’insalubrité, le décret n°2006-1147 du 14 septembre 2006 impose en cas de vente d’un bien immobilier d’effectuer un état de l’installation intérieure de gaz.

Une circulaire en date du

4 septembre 2006 préconise l’installation dans certains lieux publics de détecteurs fixes ainsi qu’un entretien régulier des appareils de chauffage. Elle indique aussi la conduite à tenir en cas de détection de signes d’intoxication ou de déclenchement d’un détecteur de CO (évacuation, appel des secours, etc.)

Conseils de prévention

Il paraît évident que pour

éviter tout dysfonctionnement sur les appareils et installations de chauffage, un entretien régulier par un professionnel est nécessaire. Mais il faut également observer certaines règles de prévention :

N’utilisez que par

intermittence les appareils de chauffage d’appoint ;

Faîtes ramoner vos conduits de cheminées de chaudière ;

N’utilisez jamais de groupe électrogène en intérieur ;

Faîtes régler par un professionnel vos brûleurs de gazinière ;

Enfin, n’obstruez jamais les aérations des portes et fenêtres.

Les bons réflexes

Si toutefois, vous êtes un jour pris en plein hiver d’un mal de tête et que vous vous rendez compte que votre poêle chauffe depuis le début de la journée, c’est peut-être parce que les rejets de CO sont importants.

Dans ce cas, il vous faut immédiatement :

Aérer les locaux en

ouvrant toutes vos portes et fenêtres ;

Arrêter vos appareils à combustion ;

Evacuer les lieux avec les autres occupants ;

Appeler les secours ; Ne réutiliser pas

l’appareil suspecté avant de l’avoir fait contrôler par un professionnel.

Campagne de sensibilisation

Une vaste campagne a été

menée par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé) comme tous les ans, courant octobre. Spots radio, dépliants, la campagne, à destination du grand public, portait sur une sensibilisation conjointe au risque d’intoxication CO et au risque d’incendie domestique. Judicieux quand on sait que de nombreuses personnes meurent chaque année chez elles, non pas brûlées par les flammes mais bien intoxiquées par les fumées et les gaz de combustion.

-MB-RB-

Le CO, ou monoxyde de carbone, est un gaz asphyxiant que l’on ne peut détecter sans appareil spécifique. On le retrouve lors de la combustion incomplète d’une substance contenant du carbone. De densité similaire à celle de l’air, il se diffuse très vite dans un bâtiment. Son caractère sournois (pas d’odeur ni de couleur) et ses propriétés toxicologiques en font un gaz dangereux. En effet, il agit en prenant la place de l’oxygène dans le sang et empêche ainsi les échanges gazeux de se faire normalement.

On distingue deux types

d’intoxication oxycarbonée : L’intoxication subaiguë

ou chronique : qui provoque des maux de tête, des nausées et un état de fatigue ;

L’intoxication aiguë : rapide, elle entraîne des vertiges, une perte de connaissance, voire un coma et la mort.

Ces intoxications

provoquent, selon la gravité de l’intoxication, des séquelles invalidantes (troubles de la motricité, migraines chroniques, paralysies, etc.)

Accidentologie

Les statistiques montrent

que les principales causes sont un défaut de fonctionnement des appareils de chauffage et leur installation (50% au gaz, 12% au charbon, 7% au pétrole et 5% au fioul).

Des stats

En savoir plus

Un gaz inodore, invisible… mais mortel

Chaque année : 6000 intoxications

300 décès

1000 ppm (soit 0,01%) : risque d’intoxication

grave

5000 ppm (0,5%) : mortel en 20

minutes www.inpes.sante.fr/ www.interieur.gouv.fr/

[email protected] Bâtiment A – Salle 320

Tél / Fax : 05.49.06.53.51 http://www.icare-conseil.fr

ICARE Centre du Guesclin

Place Chanzy 79000 NIORT

Espaces partenaires

ICARE

Partenaires institutionnels CNJE

Les 24-25-26 novembre 2006, quatre membres du bureau d’ICARE sont allés au congrès national des Junior-Entreprises à Talmont St Hilaire en Vendée (85). Deux fois par an, toutes les Juniors-Entreprises de France se rassemblent en un lieu unique dans le but de participer et d’échanger sur des thèmes particuliers : organisation, motivation, partage de connaissances et retour d’expériences.

Les appartements

Pour ce congrès, la

journée du samedi était entièrement consacrée à des formations délivrées par les partenaires de la C.N.J.E. ainsi que l’association ICARE. Oui, vous avez bien lu ! Pour cette première participation, notre belle asso s’est fendue de deux modules distincts de formation à la qualité (F.Tranchant et P-A Charles Aristide ont sensibilisé 90 personnes au référentiel ASC et à la mise en place d’un SMQ).

Congrès national des Juniors Entreprises

Vous voulez participer à Icarisk ?

N’hésitez pas à prendre

contact avec Julien VEHENT (M2 MSSISI) ou

Romain BERTHE (M1 MSESI). Nous avons toujours besoin d’un coup

de main.

EQUIPE ICARISKPrésident ICARE

Marlène DESGRAND

Directeur Communication Pierre-Arnaud CHARLES-ARISTIDE

Rédacteurs en Chef Julien VEHENT,

Romain BERTHE.

Rédacteurs François ASTRUC -FA-,

Maxime BALTENNECK -MB-, Romain BERTHE -RB-, Loïc CAPOULUN -LC-,

Pierre-Arnaud CHARLES-ARISTIDE -PACA-,

Antoine DURAND –AD-, Estelle JEMY -EJ-,

Mathieu JONDOT –MJ-, Julian LE BRAS -JLB-,

Maëva CHEVALIER-MC-, Julien MOREL -JM-,

et Julien VEHENT -JV-,

Relecteurs Aurore BOUCHET, Guillaume GUERIN, Grégory LE GALL,

Frédéric TRANCHANT.

Le bâtiment principal du congrès Le congrès était

également l’occasion de faire différentes rencontres. Notamment, la rencontre des partenaires institutionnels représentés par leurs responsables des ressources humaines. Autour d’entretiensformel ou au détour d’un couloir les DRH ont discuté avec les étudiants du CV et des lettres de motivation et d’éventuelles propositions de stage. Enfin, c’était aussi l’occasion de rencontrer les Juniors Entrepreneurs de toute la France et de partager des informations (PIER, une junior spécialisée en ingéniérie informatique, nous acontacté pour travailler sur plusieurs supports de management). Rencontre qui s’est immortalisée dans les règles de l’art, par une grande soirée de gala et un dimanche dans la piscine !