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Le 3 octobre 2014

NUTRITION MÉTABOLISME

Pour s'inscrire : www.chercheurs-malades.fr Pour s'informer : www.inserm.fr/associations-de-malades

L’attente des avancées de la recherche est particulièrement forte pour les personnes malades ou en situation de handicap. C'est pourquoi l'Inserm développe depuis plusieurs années une politique de dialogue et de partenariat qui a permis de construire des relations de confi ance avec près de 400 associations de malades concernées par la recherche.

A l'occasion de ses 50 ans, l'Inserm leur ouvre ses laboratoires ainsi qu’à leurs proches et organise avec de nombreuses associations, les rencontres "Les chercheurs accueillent les malades".

C'est l'occasion pour chacun de mieux comprendre comment la recherche fonctionne et pourquoi, parfois, elle avance à grands pas et, parfois, plus lentement. Chaque participant(e) pourra aborder toutes les questions qu'il ou elle se pose sur la recherche, sa maladie ou ses troubles. Pour les chercheurs, les bénéfi ces sont multiples : les mieux placés pour produire un discours réaliste sur les possibilités et les limites de ce que la recherche peut apporter, ils se confrontent, lors de ces rencontres, aux espoirs que les personnes malades placent dans leurs travaux. Leur motivation pour élaborer de nouvelles stratégies de recherche s’en trouve confortée.

"Les chercheurs accueillent les malades" se déclineront en quatre journées thématiques, en partenariat avec 60 associations : "Maladies rénales", Maladies rares", "Nutrition et maladies métaboliques" et enfi n "Maladies neurodégénératives". Au total près de 80 unités de recherche et 250 chercheurs de l'Inserm seront impliqués partout en France.

La dynamique du partenariat de l'Inserm avec les associations prend ainsi une nouvelle ampleur, en favorisant le dialogue direct et à grande échelle entre chercheurs et personnes malades, assurant une des missions essentielles de l'Inserm : faciliter et organiser la relation entre la recherche et la société.

Martine BungenerPrésidente du Groupe de Réfl exion

avec les Associations de Malades (Gram)

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Le professeur Christian Boitard,dirige depuis 2008 l'Institut Thématique Multi-Organismes "Circulation, métabolisme, nutrition" de l’Aviesan dont l’Inserm est membre fondateur.

Il est en outre chef du service de diabéto-logie et d’immunologie clinique à l’hôpital Cochin (Paris) et chercheur dans l’équipe "Immunologie du diabète" de l’unité Inserm U1016 (Institut Cochin). En tant que chercheur, clinicien mais aussi coor-donnateur et animateur de la recherche, Christian Boitard connaît bien les enjeux et les espoirs des malades dans la recherche sur la nutrition et les maladies métaboliques.

© Inserm/Begouen, Etienne

La recherche translationnelle à l'Institut de Cardiométabolisme et Nutrition (ICAN, Paris) illustre bien les interactions entre les chercheurs, les cliniciens et les patients, et l'apport essentiel des nouvelles technologie.

L’INserM eT LA reCherChe sur LA NuTrITION eT Les MALAdIes MéTABOLIques

quels sont les enjeux de la recherche sur le diabète, la nutrition et le métabolisme à l’Inserm ?

La nutrition et les maladies métaboliques, des maladies de surcharge (obésité, dyslipidémies, diabète de type 2) ou de carence (dénutrition, sarcopénie) à des maladies complexes (diabète de type 1), sont un enjeu majeur de la recherche biomédicale. Elles affectent plus de 25 % de la population en France et conduisent à des complications sévères, en particulier cardiovasculaires, aujourd’hui la première cause de mortalité à égalité avec le cancer. Ces pathologies présentent en grande majorité une origine multi-factorielle, associant l’implication de nombreux gènes et facteurs environnementaux (mauvaise alimentation, sédentarité, composition de la flore intestinale, polluants…).Les enjeux de la recherche actuels portent sur la compréhension de l’interaction entre les gènes et l’environnement, sur une meilleure connaissance des mécanismes responsables du déclenchement mais aussi de la progression de ces maladies, sur la classification des différents stades de ces pathologies qui sont évolutives (recherche de biomarqueurs), sur le développement et la mise sur le marché de traitements ciblés.

quelle est la place de la recherche française ?

La recherche française a joué un rôle significatif, voire moteur, dans certaines des avancées dans le domaine du diabète, de la nutrition et des maladies métaboliques. Le regroupement récent, lorsque c’était possible, des équipes de recherche au sein de centres dans des constructions favorisant l’interaction entre les chercheurs et les médecins, et la création de plateformes technologiques performantes ont permis de mettre en œuvre des activités de recherche hautement compétitives. Les chercheurs français sont également fortement engagés dans des projets collaboratifs européens ou à la tête d’initiatives européennes d’envergure. En 4 ans, le nombre d’articles, publiés par les équipes françaises du domaine et classés parmi les meilleurs articles internationaux (top 1 %), a augmenté de près de 30 %.

quels sont les priorités de l’ITMO CMN dans ce domaine pour les années à venir ?

Il est important de favoriser une recherche fondamentale forte, non ciblée, qui conduise à des découvertes difficiles à anticiper et souvent à l’origine de progrès médicaux majeurs. Les priorités scientifiques incluent l’étude de l’interaction gènes-environnement (influence de la flore intestinale, des polluants…), les relations entre organes et notamment le dialogue entre le cerveau et les organes périphériques. De même, l’identification de biomarqueurs est nécessaire pour permettre de meilleurs diagnostics, mais aussi pour suivre l’évolution des maladies et les effets des traitements. Les avancées dans le domaine du diabète, de la nutrition et des maladies métaboliques reposent en outre sur le développement de nouveaux modèles pré-cliniques pertinents facilitant les études mécanistiques et permettant de prédire les effets de nouveaux traitements potentiels (animaux, cellules en culture). Elles impliquent également le développement de plates-formes cliniques de mise en place de phénotypage et de suivi de grandes cohortes nationales.

questions au Professeur Christian Boitard 3

de L’OBésITé AuX MALAdIes du TIssu AdIPeuX

L’obésité et le surpoids concernent aujourd’hui 35 % des adultes dans le monde et les complications associées à l’excès de poids, notamment le diabète et les maladies cardiovasculaires, entraînent le décès d’au moins 2,8 millions personnes chaque année. Maladie de l’adaptation aux récentes évolutions des modes de vie, l’obésité n’est plus considérée comme une simple conséquence de la "gloutonnerie" : les recherches des dernières décennies ont montré qu’il s’agit d’une maladie chronique liée à l’altération du dialogue entre le tissu adipeux et le reste de l’organisme. Et les facteurs à l’origine de cette altération sont loin de se résumer à la nutrition. L’identifi cation de ces facteurs et de ses conséquences, la prise en charge de l’obésité et les moyens de la prévenir font donc aujourd’hui partie des sujets de recherche qui mobilisent. Le dossier réalisé avec Arnaud Basdevant, nutritionniste et chercheur, président du Plan National Obésité lancé en 2010 présente l’évolution des approches scientifi ques.

âLire le dossier surhttp://www.inserm.fr/50-ans/grandes-avancees/de-l-obesite-aux-maladies-du-tissu-adipeux

Quelles sont les grandes avancées de la recherche biomédicale qui ont contribué à améliorer notre santé au cours des 50 dernières années ? Quelle en est la participation de l’Inserm ? Sur son site Internet, l’Inserm propose une série d’articles "Grandes avancées" qui visent à retracer l’évolution des connaissances et les progrès de la recherche en santé, domaine par domaine, au cours des dernières décennies.

Une jeune patiente apprend à surveiller son diabète avec un lecteur de glycémie par bandelettes à électrodes. CIC 9301 hôpital Jeanne de Fland re CHRU Lille. © Inserm/Latron, Patrice

dIABÈTe : 50 ANs de PrOGrÈs MAIs uNe PréVALeNCe GALOPANTe

Le diabète serait-il le mal du siècle ? Pas une étude ne dément la hausse massive de la prévalence de cette maladie dans les pays industrialisés, ni son explosion dans les pays en développement. Rien qu’en France, l’Institut de veille sanitaire estime à 20 % la proportion d’hommes diabétiques dans la tranche 75-79 ans, et à 14 % celle des femmes du même âge. Et depuis 2000, ces taux augmentent chaque année de plus de 5 %.

Malgré ces indicateurs épidémiologiques dans le rouge, la recherche menée dans ce domaine au cours des 50 dernières années apporte de nombreux espoirs. Elle permet de traiter effi cacement un grand nombre de patients, et de proposer des politiques de prévention adaptées aux populations à risque. Le Professeur Christian Boitard revient sur ces progrès et rappelle que le défi est désormais celui de la prévention. L’objectif : tenter d’enrayer l’épidémie mondiale.

âLire le dossier surhttp://www.inserm.fr/50-ans/grandes-avancees/

diabete-50-ans-de-progres-mais-une-

prevalence-galopante

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Voir aussi les dossiers de l’Inserm sur les Maladies Infl ammatoires Chroniques de l’Intestin et l’hémochromatose sur le site inserm.fr

OBésITé, Le PreMIer COMBAT de L’INserM : LA PreMIÈre uNITé de L’INsTITuT

La nutrition fut la thématique de recherche de la première unité de l’Inserm. Et depuis cinquante ans, elle est restée au cœur des préoccupations de l’Institut. À la création de l’Institut national d’hygiène (INH), en 1941, une pénurie alimentaire provoquée par la guerre frappait le pays. Vingt-trois ans plus tard, lorsque l’Inserm, issue de la transformation de l’INH, voit le jour, le paysage a changé et il s’accompagne déjà d’une grande sensibilisation du monde de la recherche au problème de l’obésité. Depuis l'unité 1 dirigée par Jean Trémolières, l’un des fondateurs de l’école nutritionnelle française, la recherche dans le domaine de la nutrition est devenue un enjeu de santé publique. C’est maintenant par des approches multidisciplinaires, intégrant notamment l'épidémiologie, la biologie moléculaire, la génétique, l'imagerie métabolique, les neurosciences, les sciences humaines, que la recherche avance. Les témoignages croisés de Raymond Bazin, qui démarra sa carrière de chercheur dans l’unité 1, et de Jean-François Landrier de l’unité 1062 illustrent les grandes étapes de la recherche sur la nutrition.

âLire le dossier surhttp://www.inserm.fr/50-ans/grandes-avancees/obesite-le-premier-combat-de-l-inserm

Gouttelettes lipidiques de cellules adipocytaires. © Inserm/Lacasa, Danièle

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Fédération Française des diabétiques (AFd)

http://www.afd.asso.fr Président : Pierre-Albert Lefebvre

Fondée en 1938, reconnue d’utilité publique et agréée par le Ministère de la Santé en 2007, l'AFD est une fédération de patients dotée d’un siège national et d’un réseau de 105 associations locales réparties sur l’ensemble du territoire national. Elle regroupe 130 000 membres. Ses valeurs de solidarité, d’engagement et d’entraide se structurent autour d’un projet global "Acteur de santé" et se traduit par des missions :

� de défense de l’accès à des soins de qualité et lutte contre toutes les discriminations liées à la maladie,

� d’information et de prévention,

� d’accompagnement pour l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de diabète.

Totalement indépendante de tout organisme public ou privé et de toute corporation professionnelle, l’AFD est pleinement engagée dans la gouvernance de la santé en France. Financée à plus de 70 % par la générosité de ses donateurs et partenaires entreprise, elle œuvre à la guérison du diabète en soutenant activement la recherche médicale avec plus d’une cinquantaine de projets financés depuis 2000. Consciente des enjeux internationaux de la maladie, l’AFD est l’un des fondateurs de la Fédération Internationale du Diabète (FID) qui développe des actions de solidarité internationale.

Association François Aupetit (afa)

http://www.afa.asso.fr/ Président : Chantal dufresne

L’Association François Aupetit (afa) a été créée en 1982 par une maman suite au décès de son fils, François Aupetit, pour lutter contre les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) et faire progresser la recherche. Reconnue d’Utilité Publique, l’afa se consacre au soutien des malades et de la recherche sur les MICI, dont les principales sont la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.

Ses missions sont multiples. D'une part, l'association vise à promouvoir, susciter et financer des programmes de recherche fondamentale, clinique et thérapeutique grâce à la subvention de projets de recherche sélectionnés par un comité scientifique. D'autre part, elle vise à améliorer la connaissance sur les MICI en informant les malades, les proches, les professionnels de santé et le public. L'objectif de cette information est de faciliter le partenariat entre le malade et son médecin, la compréhension et le soutien de la famille et la sensibilisation du public. Enfin, l'association a pour but d'écouter, de soutenir et d'orienter les malades et leurs proches dans les moments difficiles.

Collectif National des Associations d'Obèses (CNAO)

http://www.cnao.fr/ Présidente : Anne-sophie Joly

Créé en 2003, le Collectif National des Associations d'Obèses - CNAO - a pour objectif de représenter les patients et les associations adhérentes auprès des autorités de tutelle, des médias et de la population, pour faire reconnaître l'obésité comme une maladie, travailler à sa meilleure prise en charge et prévention et au développement d'activités physiques adaptées.

D'autre part, il participe activement, en liaison avec les pouvoirs publics et les professionnels compétents, à la mise en place d’actions et de règlementations adaptées. Enfin, sa mission est aussi d'agir pour la défense de chacun de ses membres et des malades dont il est le porte-parole. Ainsi le CNAO, est membre des comités de pilotage et de suivi du PNNS et Plan National Obésité "PO" 2010-2013. Le "PO" a permis d’avancer significativement dans la prise en charge des personnes en surpoids et à l’investissement dans la recherche, mais malheureusement l'obésité progresse très dangereusement et le CNAO doit pousser le gouvernement à prendre des mesures fermes dans l'intérêt de toute la population française. Par son engagement et ses actions, le Collectif travaille ainsi sur tous les fronts de la lutte contre l'obésité.

Association Française des Intolérants Au Gluten (AFdIAG)

http://www.afdiag.fr Présidente : Brigitte Jolivet

Créée il y a 25 ans, L'AFDIAG est une association loi 1901 gérée par des personnes atteintes de la maladie cœliaque ou par des parents d'enfants touchés. Elle compte aujourd'hui environ 6200 adhérents. Un de ses objectifs concerne le soutien des personnes intolérantes au gluten. L'Association diffuse de nombreux guides d'information sur la maladie et sur la diététique et propose des formations et des stages d’éducation nutritionnelle; de plus, elle informe des avancées de la recherche par le biais d'une publication trimestrielle "AFDIAG infos" et en organisant des colloques médicaux. Le deuxième objectif est la défense des malades et l'amélioration de leur qualité de vie ; pour cela, l'AFDIAG collabore avec les acteurs clés : professions médicales, instances gouvernementales, industriels de l’agroalimentaire, fabricants et distributeurs de produits diététiques sans gluten, professionnels de la restauration, etc. Enfin, le troisième objectif est le soutien à la recherche sous forme de bourses validées par un Conseil scientifique indépendant.

Pour toutes ces actions, l’Association est épaulée par un Comité Médical regroupant 43 grands spécialistes français de cette pathologie, elle collabore avec le GERMC (Groupe d’Étude et de Recherche sur la Maladie Cœliaque) et depuis 3 ans avec les chercheurs bénévoles du réseau ScienSA’s de l’Inserm.

europa donna Forum France

http://www.europadonna.fr Présidente : Nicole Zernik

Europa Donna Forum France est une association militante qui informe, rassemble et soutient les femmes dans la lutte contre le cancer du sein. Elle est membre d'une fédération européenne, Europa Donna Coalition, qui regroupe 46 pays.

Europa Donna France a participé à la réflexion pour les Plans Cancer 2 (2009-2013) et 3 (2014-2019). Ce dernier annoncé en février 2014 comprend 184 mesures visant à améliorer la qualité de la prévention et des soins, parmi celles-ci de nombreuses correspondent aux demandes de l'association qui reste vigilante quant à leur mise en œuvre.

Les actions d'Europa Donna Forum France sont axées sur l’information sur le dépistage, les traitements, le suivi psychologique et social, la qualité de vie des femmes pendant et après la maladie. Europa Donna soutient la campagne de sensibilisation au dépistage Octobre Rose de l’INCa. Elle soutient également plusieurs programmes de recherche.

En France, une femme sur 8 a eu ou aura un cancer du sein. Il s’agit d’un réel problème de santé publique auquel aucune femme ne doit rester indifférente.

Les AssOCIATIONs PArTeNAIres

Association syndrome de Wolfram

http://www.association-du-syndrome-de-wolfram.org/ Présidente : Nolwen Le Floch

L'association du Syndrome de Wolfram est une association de patients qui combat ce syndrome au côté des chercheurs.

Le syndrome de Wolfram est une maladie génétique très rare.

Les enfants naissent en bonne santé puis, petit à petit, apparaissent un diabète de type I, un diabète insipide, des atteintes visuelles et auditives, des troubles neurologiques et urologiques. Il n'existe pas de traitement curatif mais une prise en charge complexe des multiples symptômes et handicaps qui apparaissent. L'association a pour objectifs d'initier des programmes scientifiques, de contribuer à l'effort de recherche et à l'amélioration des soins mais aussi d'apporter une aide technique et morale aux malades et aux familles confrontés au syndrome de Wolfram. Ils se traduisent par l'organisation d'un congrès international annuel rassemblant experts mondiaux, chercheurs et cliniciens, le financement d'un projet de recherche sur les aspects neurologique de ce syndrome et la participation au registre européen des patients (EURO-WABB) qu'elle a initié.

Chaque année, l'association organise une réunion des familles et publie un journal qui rend compte des avancées de la recherche et des actions de l'association.

Association Spina Bifi da et handicaps associés (AsBh)

http://www.spina-bifi da.org Président : François haffner

Le Spina Bifida désigne une ouverture dorsale des vertèbres associée à une atteinte plus ou moins prononcée de la moelle épinière. C’est une maladie rare qui survient au cours de la grossesse. Les conséquences, d’intensité variable selon le niveau de la lésion, comprennent la paralysie des membres inférieurs, une incontinence urinaire et anorectale, une hydrocéphalie et une malformation de Chiari (cervelet). Les problématiques de recherche liées à la nutrition, à l’obésité et au diabète existent dans ces pathologies aussi bien dans l’aspect prévention que dans celui de la prise en charge.

L’association ASBH nationale regroupe des milliers de familles et de sympathisants dans un réseau d’une vingtaine de délégation à travers la France. Elle a pour but l’information sur le handicap, l’aide et le conseil personnalisé, la sensibilisation des pouvoirs publics en transmettant la parole des patients et des usagers du système de santé dans différentes instances nationales et internationales. Depuis des années, l’ASBH est à côté des chercheurs pour faire avancer la connaissance et donc des pistes de traitement. Elle supporte d’ailleurs financièrement plusieurs actions de recherche.

Association AMIs Fsh

http://www.fshd-group.eu/ Président : Manuel Cabral

AMIS FSH est une association de lutte contre la dystrophie facio-scapulo-humérale (FSH). La FSH est une maladie génétique rare bien qu’elle soit la plus courante des dystrophies musculaires. L’association, fondée en 2002 et agréée par le Ministère de la santé, a pour but de constituer et d’animer une communauté de patients à dimension européenne dans la perspective de leur apporter de l’information sur cette maladie, de l’aide qu’elle soit matérielle, morale ou technique et de favoriser leur intégration sociale. Elle a également pour objectifs la promotion de toutes les recherches permettant d’avancer sur la mise au point de traitements et la prévention du handicap ainsi que la sensibilisation de l’opinion publique et des pouvoirs publics, au plan national ou international, sur les attentes des malades. La journée organisée par l’Inserm sur le métabolisme, la nutrition et le diabète aborde l’un des sujets transversaux prioritaires dans la FSH de par les facteurs importants de co-morbidités qui lui sont liés. L’association encourage ses adhérents à y participer pour dialoguer avec les chercheurs sur ce sujet.

Association hémochromatose

France - (AhF)

http://www.hemochromatose.fr Président : henri Michel

L'AHF a pour missions de lutter contre l’hémochromatose génétique, en sensibilisant l’opinion publique, en promouvant la recherche, en suscitant le dépistage précoce de la maladie et en regroupant les malades. L’hémochromatose est la 1ère maladie génétique en France touchant 1 personne sur 300. C’est une maladie due à une absorption excessive du fer par l’intestin entraînant une accumulation toxique de ce fer dans divers organes. Non prise en charge précocement, l'hémochromatose risque de provoquer des atteintes graves d’où l’importance de la sensibilisation au dépistage.

Pour atteindre l’ensemble de ses objectifs, AHF a plusieurs moyens d’action. Elle publie un bulletin d’actualités sur la maladie à destination de ses 2000 adhérents mais aussi des professionnels de santé et des médias. De plus, elle est un point de contact des malades et du corps médical, participe aux réunions d'institutions de santé et organise chaque année une Semaine Nationale. La recherche médicale menée à l’Inserm ouvre des perspectives importantes dans la prise en charge des malades et c’est pourquoi AHF est partenaire de cette journée de rencontre avec les chercheurs.

“ Avant la naissance de l'association, les malades et leur famille se sentaient isolés voire abandonnés. En cinq années, 4 congrès de chercheurs, 5 programmes de recherche et un registre européen de patients ont vu le jour.

Tout ceci n'a été possible que par une collaboration active entre les familles, les chercheurs et les cliniciens qui se rencontrent chaque année à la réunion des familles. La multiplicité et la gravité des handi-caps rendent le quotidien des patients très diffi ciles. Pouvoir échanger a été un élément de mieux-être essentiel pour tous et a permis aux scientifi ques de mieux comprendre la maladie et son évolution. ”

Nolwen Le Floch (Association Syndrome de Wolfram)

“ J'attends de la recherche, une meilleure qualité de dépistage de la maladie coeliaque pour

éviter tous les aléas rencontrés dans l'ignorance de cette pathologie. Et puis que nous ayons les moyens d’assurer la qualité des aliments, de reconnaître et traquer les éléments toxiques dans ce qui est servi. Car pour mener une vie sociale et active, il n'est pas possible de manger seul dans son coin des produits sûrs… Il est utile de rencontrer des chercheurs pour mieux expliquer notre état, nos besoins, voire même nos frustrations. ”

Marie-Louise (AFDIAG)

“ La recherche est encore considérée comme une notion fl oue avec une attente un peu magique des malades et de la société en général sur une nouvelle thérapeutique ou une découverte sur la maladie. Or, cette vision un peu passive crée forcément de la déception et de la frustration dans le monde des malades comme dans celui de la recherche. Aujourd’hui, il est nécessaire de créer des interactions entre ces deux mondes.

La condition première est de pouvoir mieux comprendre et pénétrer le monde de la Recherche. Les chercheurs devraient être capables aujourd’hui de fournir des informations claires à la société civile et donc aux malades sans avoir peur de perdre leur indépendance. ”Anne Buisson (Association François Aupetit)

Les MALAdes eTLA reCherChe

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Pour cette journée autour de la nutrition et des maladies

métaboliques (diabète, obésité, hémochromatose,

lipodystrophies, maladies intestinales, nutrition et cancer du sein), les chercheurs vous

accueillent pour parler des avancées de la recherche,

des enjeux de leurs travaux et pour vous faire découvrir leur laboratoire et les plateformes

technologiques avec lesquelles ils travaillent.

Cette rencontre est organisée pour encourager le dialogue,

l'échange et les questions.

Une grande mobilisation des chercheurs est prévue :

25 laboratoires de l’Inserm ouvriront leurs portes dans 12 villes de

France avec la participation de 40 équipes de recherche. Les neuf associations qui se sont associées

à cette journée sont également mobilisées pour être présentes

sur chaque site et dialoguer sur l'engagement des malades dans la

recherche. Notre slogan "ensemble pour avancer" prend

ainsi toute sa dimension.

Autorégénération des cellules productrices d'insuline :

A gauche : pancréas de souris contrôle (non diabétique).

A droite : pancréas de souris transgéniques démontrant une

régénération massive des cellules ß produisant de l'insuline (en rose) après

induction chimique d'un diabète.

© Inserm/Collombat, Patrick

Nice

Institut de Biologie Valrose (iBV)unité 1091[UMR Inserm - CNRS - Université Nice Sophia Antipolis]directeur : stéphane Noselli

Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement (IrCAN)unité 1081[UMR Inserm - Université Nice Sophia Antipolis - CNRS]directeur : eric Gilson

Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M) unité 1065[UMR Inserm - Université Nice Sophia Antipolis]directeur : Patrick Auberger

Ces trois unités de recherche regroupent des équipes dans des domaines d'expertises complé-mentaires ayant pour but commun l’établissement de solides bases de connaissances pour la recherche translationnelle, lien indispensable entre recherche fondamentale et recherche clinique. Certaines, engagées dans le domaine des maladies métaboliques, se sont associées pour accueillir sur deux sites les visiteurs à l’occasion des portes ouvertes.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques équipe de Patrick Collombat - unité 1091 :Régénération des cellules ß sécrétrices d’insuline dans le contexte de la recherche sur le diabète de type 1 : en utilisant la souris comme modèle, les chercheurs utilisent cette approche pour guérir des souris diabétiques. Comprendre les mécanismes impliqués et vérifier l’applicabilité chez l’homme sont les enjeux qui seront présentés à l'occasion de cette journée.

Le déLéGué AssOCIATIF Jacky Vollet (AFd)

Les TeChNOLOGIes PréseNTées La plateforme de microscopie PRISM (Magali Mondin)

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- emmanuel Van Obberghen - unité 1081 :

Programmation foetale du diabète de l'adulte : impact de la nutrition maternelle. Diabète et vieillissement.

- es-Zoubir Amri - unité 1091 : Le tissu adipeux, la surcharge pondérale, l’obésité et le diabète de type II.

- Jean-François Tanti, Fréderic Bost, Mireille Cormont - unité 1065 : Syndrome métabolique, obésité et diabète, immunométabolisme, obésité et risque de cancer.

- Philippe Gual, Albert Tran - unité 1065 : Les complications hépatiques de l'obésité.

Le déLéGué AssOCIATIF Jacky Vollet (AFd)

Les TeChNOLOGIes PréseNTées Plateformes technologiques de l'Institut de Recherche du Campus Pasteur (IRCAN) : les plateformes de génomique (Gaël Cristofari et Christian Baudoin), de cytométrie (Julien Cherfils et Ludovic Cervera), de microscopie à force atomique (Sabrina Pisano) et le plateau de microscopie (Alexandre Ottaviani).

Les LABOrATOIres

ACCueIL Le MATIN de 9h30 à 12h30au Centre de Biochimie Faculté des Sciences - iBV28, avenue de Valrose06108 Nice Cedex 02

ACCueIL L'APrÈs-MIdIde 14h30 à 17hà l'IRCAN - Unité 1081 Faculté de Médecine Pasteur28, avenue de Valombrose06107 Nice Cedex 02

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Physiologie et médecineexpérimentale du cœur et des musclesunité 1046[UMR Inserm - Universités Montpellier 1 et 2]directeur : Jacques Mercier

L'unité 1046 comprend 4 équipes. L'équipe 3 dirigée par Jacques Mercier cherche à mieux comprendre l'implication du muscle squelettique dans la physiopathologie des maladies chroniques acquises et héréditaires, comme la dystrophie FacioScapuloHumérale (FSHD). L'objectif est de développer de nouvelles stratégies de soin. Toutes les études sont effectuées à partir de l'évaluation chez les patients de la fonction (sensibilité à l'insuline, endurance des muscles squelettiques et force, réponses de l'exercice ...). A partir de biopsies de tissus musculaires et adipeux, il est possible d’en étudier les mécanismes. Les chercheurs évoqueront les approches qu'ils envisagent pour mieux comprendre et traiter la FSHD.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIquesJacques Mercier : Dysfonction du muscle squelettique dans les maladies acquises et héréditaires (FSHD).

Le déLéGué AssOCIATIFManuel Cabral (AMIs Fsh)

Montpellier

Institut de génomique fonctionnelle (IGF)unité 661[UMR Inserm - CNRS UMR 5203 - Universités Montpellier 1 et 2] en lien avec le CIC Inserm 1411directeur : Jean-Philippe PinL’Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) est un centre important de recherche fondamentale à Montpellier. Il comprend 25 équipes de recherche qui travaillent à décrypter les mécanismes à l'origine des maladies tant dans les domaines de la neurobiologie, la cardiologie, l'endocrinologie que de l’oncologie.

L’équipe de Stéphane Dalle et Magalie Ravier accueillera les visi-teurs. Sa thématique concerne les cellules ß pancréatiques qui sont capables de synthétiser et de sécréter l’insuline et qui jouent donc un rôle central dans l’apparition du diabète. Comprendre les méca-nismes qui contrôlent la fonction et la survie des cellules ß repré-sente un prérequis incontournable à toute stratégie de développe-ment d’outils thérapeutiques qui viseraient à préserver ou restaurer la masse fonctionnelle des cellules ß pancréatiques.

L'équipe d'Eric Renard exposera ses travaux qui visent à faciliter le contrôle du diabète traité par l'insuline en utilisant des dispositifs miniaturisés d'apport d'insuline et de mesure du glucose et en les combinant sous forme d'un pancréas artifi ciel portable à la maison.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIquesstéphane dalle, Magalie ravier, eric renard du CIC : Mécanismes à l’origine du diabète et solutions thérapeutiques innovantes.

Le déLéGué AssOCIATIFFrançois Coste (AFd)

Les TeChNOLOGIes PréseNTéesPompes à insuline, mesure continue du glucose, pancréas artifi ciel portable.

ACCueILde 14h à 17hà l’Institut de génomique fonctionnelle 141 Rue de la Cardonille 34094 Montpellier Cedex 5

ACCueIL de 9h30 à 12hInserm U1046 - 371 Avenue du Doyen G. Giraud CHU Arnaud de Villeneuve Bâtiment INSERM Crastes de Paulet 34295 Montpellier Cedex 5

Le premier patient français à tester

un système de pompe à insuline

portable avec le Pr e. renard

et le dr A. Farret.

© CHRU Montpellier

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Centre de Physiopathologie de Toulouse-Purpan (CPTP)unité 1043 [UMR Inserm - Université Toulouse III Paul Sabatier - CNRS]directeur : roland Liblau

Le Centre de Physiopathologie de Toulouse-Purpan (CPTP) comporte 15 équipes de recherche multidisciplinaire qui bénéficient d'un environnement technologique de pointe avec ses plateformes de modélisation animale, d'histopathologie expérimentale, d'imagerie cellulaire, de cytométrie et tri cellulaire. Ses axes prioritaires concernent l'immunologie, l'inflammation et l'infectiologie. Deux équipes accueilleront les visiteurs. L’équipe sous la responsabilité de Nathalie Vergnolle vise à comprendre les mécanismes responsables de l'inflammation et de la douleur dans les pathologies inflammatoires chroniques du tractus gastro-intestinal afin de mettre en évidence de nouvelles cibles pharmacologiques dans le but de traiter ces maladies. Celle de Hélène Coppin et Marie-Paule Roth cherche à identifier des cibles moléculaires qui permettront d'améliorer la prise en charge et le traitement des anémies inflammatoires et des surcharges en fer.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- Nathalie Vergnolle : Inflammation et douleur dans les maladies inflammatoires

chroniques de l'intestin.- hélène Coppin, Marie-Paule roth : Métabolisme du fer et maladies

(anémies et surcharges en fer).

Les déLéGués AssOCIATIFs Jean Alain sarrado (AhF) et Chantal dufresne (afa)

TeChNOLOGIes PréseNTées Imagerie cellulaire en 3 dimensions.

ACCueIL de 10h à 12h à Institut des maladies métaboliques et cardiovasculairesBâtiment L41 avenue Jean Poulhès31432 Toulouse Cedex ACCueIL

de 14h à 16hau Centre de Physiopathologie de Toulouse-PurpanCHU Purpan31024 Toulouse Cedex 3

Toulouse

Institut des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires (I2MC)unité 1048 [UMR Inserm - Université Paul Sabatier - Université Toulouse III Paul Sabatier] directeur : Angelo Parini

L'activité de recherche développée par les 13 équipes de l'I2MC est centrée sur trois axes principaux : l'axe tissu adipeux, obésité et diabète, l'axe thrombose, athérosclérose et vaisseaux et enfin l'axe cœur et rein. Les recherches vont des approches les plus fondamentales jusqu'à la clinique, cette dernière étant favorisée par la localisation du centre sur le site hospitalo-universitaire de Rangueil. Les équipes travaillant sur l’obésité et le diabète ont des approches différentes mais complémentaires pour comprendre comment l'accumulation de graisses conduit à des dysfonctionnements de l'organisme et des maladies métaboliques comme le diabète.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- rémy Burcelin : Implication de la flore

intestinale dans les maladies métaboliques (diabète, obésité, MICI).

- dominique Langin : Obésité : études des mécanismes et recherches cliniques (régimes et exercices physiques).

- Anne Bouloumie-diehl : Tissu adipeux et genèse des pathologies associées à l'obésité.

Le déLéGué AssOCIATIF Gilbert Bayonne (AFd)

TeChNOLOGIes PréseNTées Imagerie et cytométrie.

surcharge en fer : Une souris

génétiquement modifiée pour ne plus produire

de BMP6 (bone morphogenic protein)

ne synthétise plus d'hepcidine et développe

une surcharge en fer massive dans le pancréas

(visualisé ici en bleu par la coloration de Perls)

mais aussi dans le foie, le coeur et le rein, mimant

une hémochromatose sévère.

© Inserm/Roth, Marie-Paule

09

C’est quoi ?

La métabolomique est une approche scientifi que très récente qui étudie le métabolome, c’est-à-dire l'ensemble des petites molécules ou métabolites (sucres, acides aminés, acides gras, etc.) que synthétisent, utilisent, transforment ou excrètent les êtres vivants. Les chercheurs peuvent étudier le métabolome dans différents systèmes biologiques que cela soit un fl uide, une cellule, un organe, un tissu ou un organisme tout entier. Ils peuvent également restreindre leur étude aux lipides, on parle alors de lipidome et de lipidomique. Souvent, la métabolomique est couplée à la fl uxomique qui mesure la vitesse des réactions métabo-liques (le fl ux métabolique) dans un système biologique à l’aide de marqueurs radioactifs.

Pour quoi faire ?

Le métabolome est le refl et d’un état physiologique. En effet, il découle d’une cascade de processus dont le point de départ est le génome, puis la synthèse des protéines - enzymes et récepteurs - qui font fonctionner les interactions métaboliques en intégrant l’action de l’environnement et de l’alimentation. Les scientifi ques veulent mieux comprendre la complexité du vivant et la métabolomique leur permet d’avoir une vue plus complète de toutes les molécules impliquées dans une réaction biologique et donc de toutes celles qui sont susceptibles d’être liées à une maladie. La métabolomique est particulièrement utilisée dans les domaines de la nutrition et de la santé mais aussi dans l’agriculture et l’environnement.

Pour la nutrition, parmi les nombreuses applications, citons l’évalua-tion de la qualité nutritionnelle des aliments ou bien la recherche de molécules biologiquement actives dans un but curatif ou préventif. Dans le domaine de la recherche médicale, l’étude du métabolome, par l’identifi cation et la quantifi cation des métabolites, permet d’ana-lyser les perturbations biologiques qui conduisent aux manifestations pathologiques. On peut par exemple comparer des métabolomes de deux groupes de personnes pour faire le lien entre génotype (composi-tion génétique d'un individu) et phénotype (caractères observables, par exemple la sévérité de l’infl ammation ou la tendance à la fi brose dans les pathologies des tissus comme l'intestin, le foie, le tissu graisseux) ou comparer des métabolomes d’un même groupe d’individu dans des conditions différentes pour élucider l’infl uence du milieu sur le phéno-type exprimé.

Comment ?

Pour l’instant, la grande diversité physico-chimique des métabolites ne permet pas de tous les détecter ou quantifi er en même temps, il faut diversifi er les méthodologies d’extraction et d’analyses biochimiques. En effet, les métabolites sont plus ou moins - ou même pas du tout - solubles dans l’eau, ont des demi-vies ou des concentrations diffé-rentes. Les deux grandes techniques utilisées dans la métabolomique sont la résonance magnétique nucléaire (RMN) et la spectrométrie de masse (MS).

LA MéTABOLOMIque

Tours

Nutrition, Croissance et Cancer (N2C)unité 1069[UMR Inserm - Université François Rabelais de Tours] directeur : stéphan Chevalier

Les recherches fondamentales et cliniques de l’unité se positionnent à l’interface des deux champs "cancer" et "nutrition" avec une spécia-lisation en biochimie des lipides, cancer du sein et de la prostate et métastases osseuses.

L’équipe a montré les liens entre le profi l lipidique du tissu adipeux des patientes atteints de cancer du sein, l’agressivité de leur cancer et la réponse au traitement. Les travaux se poursuivent pour le cancer de la prostate. Des pistes d’interventions nutritionnelles préventives et des thérapeutiques qui renforcent la sensibilité aux traitements sont explo-rées.

Ils vous accueillent

Le CherCheur eT ses ThéMATIquesstéphan Chevalier : Cancer du sein et nutrition.

Le déLéGué AssOCIATIF Martine Castro (europa donna)

TeChNOLOGIes PréseNTéesLipides, chimiosensibilisation, canaux ioniques, bioénergétique mitochondriale.

ACCueIL de 10h à 12hà Inserm UMR 1069Faculté de MédecineBât. Dutrochet, 2ème étage10 boulevard Tonnellé37032 Tours Cedex

10

Cellules gliales entériques et neurones

entériques en culture primaire.

Etude des interactions cellulaires entre les cellules

gliales entériques et les neurones entériques,

les deux composantes majeures du système

nerveux entérique, à partir d'une culture primaire

provenant d'intestin d'embryon de rat. Le

réseau glial entérique est visualisé par marquage

immunologique de la protéine GFAP (Glial

Fibrillary Acidic Protein) (marquage jaune) et les

neurones entériques par la protéine Hu

(couleur rouge).

© Inserm/Abdo, Hind/Lardeux, Bernard

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Institut du thorax unité 1087 [UMR Inserm 1087 - CNRS (UMR 6291)] directeur : Pr. hervé Le Marec

L'institut du thorax se consacre à l'étude des maladies cardiovasculaires, métaboliques, respi-ratoires et à leurs facteurs de risque. Créé pour accélérer la recherche et mieux soigner les malades en associant médecins et chercheurs, il fête cette année ses 10 ans. Son labora-toire de recherche rassemble au total 7 équipes dont les grands axes de recherche sont la compréhension des mécanismes physio-pathologiques, la recherche translationnelle et le développement de thérapies innovantes. L'équipe de Bertrand Cariou, qui vous accueille, cherche à comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans les dyslipidémies, en particulier l'hypercholestérolémie. L'institut du thorax pilote également un grand projet intitulé VaCaRMe qui fédère de nombreuses forces de recherche dans la région des Pays-de-la-Loire pour évaluer le risque de maladies chroniques liées au vieillissement, en particulier celles des systèmes cardiovasculaire, métabolique et respiratoire.

Ils vous accueillent

Le CherCheur eT ses ThéMATIques Bertrand Cariou : Hypercholestérolémie et diabète.

Le déLéGué AssOCIATIF roseline Galerne (AFd)

ACCueIL de 9h30 à 12h à la Faculté de médecine4ème étage1 rue Gaston Veil44035 Nantes Cedex

Nantes Neuropathies du système nerveux entérique et pathologies digestives : implication des cellules gliales entériquesunité 913 [UMR Inserm - Université de Nantes] directeur : Michel Neunlist

Cette unité de Neurogastroentérologie, intégrée au sein de l’Institut des Maladies de l’Appareil Digestif du CHU de Nantes, est dédiée à l’étude du système nerveux entérique (SNE). Le SNE est responsable du contrôle nerveux des fonctions digestives (motricité; barrière épithéliale digestive). C’est notre "second cerveau". Les objectifs du laboratoire consistent, d’une part, à mieux comprendre le rôle du SNE dans le contrôle des principales fonctions digestives. D’autre part, ils visent à percer la nature des lésions du SNE dans des maladies affectant non seulement le tube digestif (maladies fonctionnelles digestives, maladies inflammatoires chroniques intes-tinales) mais aussi d’autres organes, et en particulier le cerveau (maladie de Parkinson). Les visiteurs pourront dialoguer avec les chercheurs sur leurs travaux et les possibilités thérapeutiques qu’ils permettent d’envisager.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques Bernard Lardeux, Michel Neunlist : Obésité - Maladies inflammatoires diges-tives - Syndrome de l’intestin irritable - Maladies fonctionnelles digestives - Troubles digestifs du nouveau-né.

Le déLéGué AssOCIATIF Laurence Ouvrard (afa)

TeChNOLOGIes PréseNTées Techniques d’analyse fonctionnelle du tube digestif (motricité, perméabilité de la barrière épithéliale), culture cellulaire, analyse au niveau moléculaire, microscopie optique et à fluorescence.

ACCueIL de 10h à 12h à Institut de Recherche en SantéUniversité de Nantes8 quai Moncousu44000 Nantes

rennes

Foie, métabolismes et cancerunité 991 [UMR Inserm - Université de Rennes 1] directeur : Bruno Clément

Le projet scientifi que de l’unité vise à élucider les mécanismes impliqués dans le métabolisme hépatique, la réponse du foie à des agressions exogènes (extérieures) ou endogènes (venant de l'organisme lui-même) et la survenue d’un cancer primitif du foie. L’unité comporte 4 équipes de recherche dont 2 accueilleront les visiteurs. L’équipe 1 "Fer et foie" sous la responsabilité d’Olivier Loréal se penche sur les aspects physiologiques et pathologiques des accumulations anormales de fer dans les organes, comme celles observées dans l’hémochromatose. L’équipe 3 "Hépatotoxicité des xénobiotiques : mécanismes et modulation par l’obésité" dirigée par Bernard Fromenty et Marie-Anne Robin, cherche à comprendre comment l’obésité et ses troubles métabo-liques associés favoriseraient la survenue et aggraveraient les lésions hépatiques induites par différentes molécules étrangères à l’organisme (appelées xénobiotiques) comme les toxiques environnementaux ou certains médicaments. Collaborant avec le Centre d’Investigation Clinique et le CHU de Rennes, les chercheurs de ces équipes expliqueront aux visiteurs les enjeux de leurs travaux dans la mise en œuvre d’applications diagnostiques et thérapeutiques innovantes.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMA-TIques- Olivier Loréal : Hémochromatose - Bruno Clément : Troubles métaboliques et

lésions hépatiques (Obésité - Diabète de type 2 - Stéatose - Stéato-hépatite métabolique (NASH).

Le déLéGué AssOCIATIF Philippe Bequignon (AFd)

TeChNOLOGIes PréseNTéesCulture cellulaire - Génomique -Histopathologie.

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ACCueIL de 14h à 16h à Inserm UMR 991Hôpital Pontchaillou2 rue Henri Le Guilloux35033 Rennes

Ce nous mangeons ou la façon dont mangeons peut-il favoriser l’apparition de maladies comme par exemple l’obésité, le diabète de type II, les maladies cardio-vasculaires ? Ou cela peut-il nous en protéger ? dans quelle mesure notre alimentation peut-elle améliorer notre qualité de vie ? qu’est-ce qui détermine notre comportement alimentaire ? L'alimentation a-t-elle un impact sur le sommeil ? …

Pour répondre à ces questions - et bien d’autres - et pour identifi er le rôle spécifi que des facteurs nutritionnels, il est indispensable de développer les études de "cohorte" (groupe de sujets suivis pendant plusieurs années) portant sur de très grandes populations. A travers ce type d’étude, on peut ainsi mesurer de façon précise les apports alimentaires mais aussi prendre en compte les autres déterminants, tels que l’activité physique, le poids, le tabagisme, les antécédents familiaux et regarder les liens avec la santé et le risque de maladies.

Constituer une cohorte de 500 000 personnes en espérant suivre 300 000 volontaires sur une longue période de 10 ans, c’est le défi qu’a relevé le Professeur Serge Hercberg et son équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (UREN - UMR 557 Inserm/Inra/Cnam) en lançant en mars 2009 l’étude NutriNet-Santé. Celle-ci a pu être mise œuvre grâce au fi nancement de nombreux organismes publics et les possibilités offertes par l’outil Internet. A mi-parcours, en mai dernier, NutriNet-Santé avait recruté un nombre de "nutrinautes" qui dépassait la moitié de son objectif fi nal. Néanmoins, l’effort de recrutement doit se poursuivre et même s'intensifi er puisqu'un volet spécifi que qui concerne la consommation des aliments bio et leur impact nutritionnel, économique, environnemental et toxicologique a été ajouté en 2014 : c'est l’étude BioNutriNet.

L’immense base de données constituée par ces 2 études de cohorte alimentera de nombreuses recherches en nutrition et pourra orienter et évaluer les politiques de santé.

que vous soyez jeune ou moins jeune, en bonne santé ou malade, consommateur bio ou non, si vous avez un accès Internet et une adresse email, participez à l’étude NutriNet et rejoignez la communauté des Nutrinautes. Vous serez acteur d’une recherche dont les retombées seront utiles pour vous et pour les générations futures.

Toutes les informations sur l’étude et son fonctionnement sur :

https://www.etude-nutrinet-sante.fr

NuTrINeT sANTé,L’uNe des PLus IMPOrTANTes éTudes éPIdéMIOLOGIquessur Les reLATIONs eNTre NuTrITION eT sANTé

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ACCueIL de 14h à 17h à l’ Hôpital Paul Brousse16 avenue Paul Vaillant-CouturierSalles de Conférence & réunion du CESP U1018Bâtiment Inserm 15/1694807 Villejuif Cedex

Villejuif

Centre de recherche en epidémiologie et santé des Populationsunité 1018 [UMR Inserm - Université Paris Sud-Université Versailles-Saint-Quentin] directeur : Jean Bouyer

Le Centre qui regroupe 11 équipes de recherche est organisé pour mener de grandes cohortes épidémiologiques. Celle de Françoise Clavel-Chapelon "Nutrition, Hormones et Santé des Femmes" s'intéresse à la nutrition et aux hormones en tant que composantes majeures de la santé des femmes, à partir des données de l'étude E3N. L'étude E3N est une enquête de cohorte sur environ 100 000 femmes volontaires françaises nées entre 1925 et 1950 et suivies depuis 1990. Un nouveau projet, intitulé E4N, est de constituer une cohorte familiale, en faisant participer les conjoints, les enfants et les petits-enfants des femmes E3N.

L’équipe de Marie-Aline Charles travaille sur l'épidémiologie du diabète, de l'obésité et de la maladie rénale chronique. Son approche scientifique repose sur des études qui suivent périodiquement des enfants et des adultes sur des dizaines d’années. Parmi elles, on peut citer l’étude DESIR qui vise à identifier les facteurs de risque du syndrome de l'insulino-résis-tance et du diabète de type II et l'étude Elfe qui représente la première étude longitudinale française consacrée au suivi des enfants, de la naissance à l’âge adulte, et qui aborde les multiples aspects de la vie de l’enfant sous l’angle des sciences sociales, de la santé et de la santé-environnement.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques

- Françoise Clavel-chapelon : Nutrition et santé des femmes

- Marie-Aline Charles, Blandine de Lauzon-guillain : L’apport des études de cohortes dans la détermination des liens entre nutrition, environnement et santé et des facteurs de risque de l’obésité et du diabète chez les adultes et les enfants.

Les déLéGués AssOCIATIFs Claude Chaumeil (AFd) et Marie Citrini (CNAO)

Paris

Institut de Cardiométabolisme et Nutrition (ICAN) directrice : Karine ClémentL’Institut de Cardiométabolisme et Nutrition (ICAN) est un institut hospitalo-universitaire issu des inves-tissements d’avenir et dédié à la recherche, au soin et à la formation des futurs professionnels de santé dans le domaine des maladies cardiométaboliques (obésité, diabète, maladies cardiovascu-laires, etc…). ICAN vise à développer des soins adaptés à chaque individu pour prendre en charge des maladies qui se chronicisent et s’aggravent tout au long de la vie. Il regroupe 12 équipes de recherches issues de plusieurs unités Inserm et Université Pierre et Marie Curie. Deux de ces équipes vous accueil-leront dans un tout nouveau bâtiment, pensé pour la médecine de demain :

• unité de recherche sur les maladies cardiovasculaires, du métabolisme et de la nutrition unité 1166 - equipe ICAN - Pitié-salpétrière [UMR Inserm - Université Pierre et Marie Curie] directeur : stéphane hatemL’objectif de l’équipe "Nutriomique : Nutrition et Obésité, Approches Systémiques" dirigée par Karine Clément est de comprendre les mécanismes biologiques qui conduisent à l'obésité chez l'Homme, et à ses complications (maintien chronique et résistance à la perte de poids). Les chercheurs présenteront les enjeux de leurs travaux et expliqueront leur approche origi-nale, celle de la "Nutriomique".

• Centre de recherche saint-Antoine unité 938 - equipe ICAN - saint-Antoine [UMR Inserm - Université Pierre et Marie Curie] directeur : Bruno FèveL'équipe dirigée par Bruno Fève sur les lipodystrophies génétiques et acquises vous présentera les différents aspects de ses travaux de recherche sur ces pathologies : les mécanismes biolo-giques en cause, les facteurs génétiques, les possibilités diagnostiques et pronostiques de la prise en charge des patients et les stratégies thérapeutiques.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- Karine Clément, Michèle Guerre-Millo, Isabelle dugail (u1166) :

Nutrition et obésité : l’implication du microbiote intestinal.- Camille Vatier (u938) :

Lipodystrophies génétiques et traitement par la leptine (hormone du tissu adipeux).

Les déLéGués AssOCIATIFs Anne-sophie Jolly (CNAO) et Pierre-Albert Lefebvre (AFd)

ACCueIL sur 1 lieu pour les 2 laboratoiresde 14 h 30 à 17 hBâtiment E3M, Pitié-Salpêtrière50-52 boulevard Vincent Auriol75013 Paris

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Paris

Centre de recherche des Cordeliersunité 1138[UMR Inserm, Université Pierre et Marie Curieet Université Paris Descartes] directeur : Pascal Ferré

Le Centre de recherche des Cordeliers est un pôle de recherche multi-disciplinaire dédié à l’étude de la régulation des grandes fonctions de l'organisme et le rôle de leurs dérèglements dans la genèse et la progression des maladies. Par une étroite implication entre chercheurs, cliniciens et industriels, le CRC se donne les moyens pour réussir le transfert de ses recherches vers la clinique. Le Centre comprend 19 équipes ; elles participent à des innovations aussi bien dans les domaines de l'imagerie, des marqueurs génétiques, protéiques ou cellulaires que dans la production de molécules ou de cellules à usage thérapeutique.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- Fabienne Foufelle, Jean-Pierre riveline,

Bertrand Blondeau, Jean-François Gautier : Nutrition et diabète, aspects expérimentaux et cliniques.

- ronan roussel, Gilberto Vehlo : Complications vasculaires et rénales liées au diabète et à la nutrition.

- Armelle Leturque, Athina Kalopissis : Intestin, nutrition, barrières et maladies infl ammatoires.

Les déLéGués AssOCIATIFsBrigitte Jolivet (AFdIAG) et Claude sOKOLOWsKY (AFd)

Les TeChNOLOGIes PréseNTéesCentre d'imagerie et de cytométrie : microscope confocal, trieur de cellules (Martine Pegorier-Lelièvre)

Centre d’Investigation Cliniqueen Biothérapies (CIC-BT)unité de Thérapie Cellulaire, hôpital saint Louisdirecteur : Jérôme Larghero

Les centres d’investigation clinique (CIC) sont des infrastructures de recherche clinique mises à la disposition des investigateurs pour y réaliser leurs projets de recherche clinique et en santé. Ils sont sous la tutelle de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS) du ministère de la Santé et de l’Inserm. Ce centre de Saint-Louis est spécialisé dans les biothérapies et il est le premier en Ile-de-France à conduire un essai clinique de greffe d’îlots de Lange-rhans pour le traitement du diabète de type 1. Cet essai est à l’initia-tive du Pr Pierre Cattan, chirurgien digestif et endocrinien. Les visiteurs pourront comprendre comment les îlots pancréatiques sont obtenus et transplantés et mesurer l’espoir suscité par cette approche thérapeu-tique.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIquesPierre Cattan, Mathieu Armanet : la biothérapie du diabète.

Les déLéGués AssOCIATIFsBrigitte Jolivet (AFdIAG) et Claude sOKOLOWsKY (AFd)

Les TeChNOLOGIes PréseNTéesCentre d'imagerie et de cytométrie : microscope confocal, trieur de cellules (Martine Pegorier-Lelièvre).

Savez-vous que la fl ore intestinale de l’homme, appelée aussi le microbiote intestinal, comporte 100 000 milliards de bactéries, plus que le nombre de nos cellules ?

Depuis une dizaine d’années, les chercheurs explorent la composition et les fonctions de l’écosystème bactérien intestinal. En effet le micro-biote du tube digestif interagit avec l’environnement digestif, les cellules intestinales et les nutriments, et participe aux fonctions digestives et physiologiques générales de l’organisme. Les chercheurs pensent que ces interactions sont déterminantes pour la santé et recherchent de quelle manière une altération de cet écosystème bactérien participe à l’apparition de maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité, les maladies cardiovasculaires, les maladies infl ammatoires chroniques de l’intestin et même les maladies neurologiques.

Mais le champ d’investigation est gigantesque : 100 000 milliards de bactéries représente un ensemble de génomes de quelques milliers d'espèces bactériennes, c’est-à-dire un "métagénome", qui comporte 100 fois plus de gènes que le nôtre.

Avant, pour étudier cette fl ore, il fallait isoler les souches bactériennes et les cultiver. Aujourd’hui, les avancées spectaculaires des technologies de la génomique et de l’informatique permettent d’analyser en quelques jours plusieurs milliards de courts fragments d’ADN présents dans les contenus intestinaux d’un individu. Ces fragments sont comparés, assemblés en gènes, puis en génomes. Les chercheurs obtiennent ainsi une empreinte génétique très précise de la quantité et la diversité des gènes et espèces du microbiote. Cette approche est appelée la métagénomique.

Elle a permis de faire un catalogue de l'ensemble des gènes du micro-biote intestinal humain et d'en déterminer 3 profi ls différents dans la population (des entérotypes comme on parle de sérotypes pour le groupe sanguin). Ces avancées ouvrent un potentiel de recherche très important. A titre d’exemple, en 2013, les chercheurs du consortium français Micro-Obes ont montré que les individus ayant un appauvris-sement de la diversité des bactéries intestinales ont un risque accru de développer des complications liées à l’obésité. Parallèlement, ils ont réussi à améliorer la composition du microbiote grâce à un régime alimentaire spécifi que. Il serait ainsi possible de développer un test simple d’identifi cation de ces personnes à risque et de proposer une solution préventive adaptée.

LA MéTAGéNOMIque POur éTudIer LA FLOre INTesTINALe

ACCueIL sur 1 lieu pour les 2 laboratoiresde 14h30 à 17h au Centre de Recherche des Cordeliers Salle Danton15 rue de l'Ecole de Médecine - 75006 Paris

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Centre de Recherche sur l'inflammation (CRI)unité 1149 [Inserm, CNRS, Universités Paris Diderot et Versailles - Saint-Quentin en Yvelines] directeur : renato Monteiro

Le centre de recherche sur l’inflammation (CRI) est créé depuis le 1er janvier 2014 pour établir un "Centre d'excellence" qui relie la recherche fondamentale avec la recherche translationnelle et clinique dans les maladies inflammatoires. Il assure ainsi une approche optimale "de la paillasse au patient ". Il comprend 12 équipes dans 2 départements scientifiques, l'un consacré à la néphrologie et l'immuno-hématologie et l'autre à l’hépato-gastro-entérologie. Trois équipes composées de chercheurs et de médecins vous accueilleront pour vous présenter leurs travaux et les avancées pour les patients, et répondre à vos questions.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- Jean-Pierre hugot et eric Ogier-denis :

Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) : maladie de Crohn et rectocolite hémorragique (RCH).

- Laurent Gouya, Zoubida Karim : L'hémochromatose : définition, causes génétiques et perspectives de traitement.

- André Bado et de nombreux médecins en chirurgie viscérale et digestive : Jean-Pierre Marmuse, simon Msika, Françoise Joly et séverine Ledoux : Les traitements chirurgicaux de l'obésité, aspects nutritionnels post-chirurgie, point sur la recherche clinique et son avancée.

Les déLéGués AssOCIATIFs Anne Buisson (afa), daniel seifer (AhF) et Anne-sophie Jolly (CNAO)

TeChNOLOGIes PréseNTées Sous forme d'ateliers spécifiques : comment séquencer/lire les séquences d'ADN à partir d'un prélèvement de patient, comment étudier/visualiser les différentes composantes cellulaires qui nous renseignent sur la pathologie (ARN, protéines), pourquoi utiliser des modèles animaux au plus près de la pathologie.

Paris

Centre de recherche Institut Cochinunité 1016 [UMR Inserm - CNRS - Université Paris Descartes]directeur : Pierre Olivier Couraud

L'Institut Cochin est un centre de recherches biomédicales qui comprend 36 équipes au sein de 3 départements scientifiques et une dizaine de Plates-formes technologiques.

Le département Endocrinologie, Métabolisme & Diabète est composé de 10 équipes. Leurs recherches convergent vers l’étude du métabolisme énergétique et de son contrôle immunitaire et endocrinien. Les objectifs sont d’apporter une meilleure connaissance de la physiopathologie des maladies métaboliques comme le diabète, la stéatose hépatique, les surcharges en fer ou les tumeurs endocriniennes ainsi que de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques. Leurs collaborations avec les cliniciens de l’hôpital Cochin permettent de faire un pont entre recherche fondamentale et recherche clinique. La présentation des travaux de 5 équipes consacrés au diabète et à l’hémochromatose et la visite de 2 laboratoires et de 3 plateformes technologiques seront au programme de la journée, sans oublier les échanges entre les chercheurs et les participants qui sont toujours nombreux et enrichissants.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- raphaël scharfmann :

Cellule bêta pancréatique et diabète. - roberto Mallone :

Diabète de type 1 et auto-immunité.- ralf Jockers :

Diabète, mélatonine et rythme circadien. - Tarik Issad :

Recherche de molécules anti-diabétiques à l'aide de techniques de bio-luminescence.

- sophie Vaulont : Fer, hémochromatose et hepcidine.

Les déLéGués AssOCIATIFs henri Michel (AhF) et Pierre-Albert Lefebvre (AFd)

PLATeFOrMes TeChNOLOGIques PréseNTées Génomique (Franck Letourneur) - Imagerie (Pierre Bourdoncle) - Cytométrie et Immunobiologie (Muriel Andrieu).

ACCueIL de 9h30 à 12h30 à l’Institut Cochin22 Rue Mechain2ème étage, Salle B/C75014 Paris

ACCueIL de 9h30 à 12h au CRI site Bichat 16 rue Henri Huchard Salles 106, 107, 108 au 1er étage75018 Paris

uN LIeu de PrIse eN ChArGe uNIque POurLes PATIeNTs dIABéTIques : Le CeNTre uNIVersITAIre du dIABÈTe eT de ses COMPLICATIONs À L’hÔPITAL LArIBOIsIÈre (PArIs)

Le Centre Universitaire du Diabète et de ses Complications (CUDC) à l’hôpital Lariboisière, de l’AP-HP réunit toutes les spécialités médicales (diabétologie, cardiologie, néphrologie, urologie, diététique…) impli-quées dans la prise en charge du diabète et de ses complications.

Placée sous la responsabilité du Pr Jean-François Gautier, chef du service de diabétologie et d’endocrinologie, cette structure ambulatoire originale et multidisciplinaire a accueilli plus de 6000 patients depuis son ouverture, en septembre 2013.

Cette proximité géographique permet d’améliorer la coordination des différents soignants et des parcours de soins, au bénéfi ce des patients. L’activité ambulatoire y est organisée par itinéraire de soins et adaptée à chaque type de patient, qu’il soit atteint de diabète débutant ou multi-compliqué. La demande d’examens redondants et la fragmentation des dossiers sont diminuées. Les actions d’éducation thérapeutique sont davantage développées. Ils ciblent notamment le diabète gestationnel, la mise sous traitement injectable, le diabète de type 1. Des ateliers de cuisine sont également proposés.

Le CUDC dispose de huit boxes de consultations multidisciplinaires, de deux salles d’examen ophtalmologique (dont une salle de rétinogra-phie), de deux salles d’électrocardiographie, de salles de pansement, de plâtre et de pédicurie et d’une salle d’éducation thérapeutique.

Le CUDC entend également développer les activités de recherche, notamment sur la physiopathologie du diabète, le profi l évolutif des différents types de diabète et l’histoire naturelle des complications diabétiques. Un des axes majeurs de la recherche sera tourné vers le patient puisque le CUDC a pour objectif d’identifi er et d’évaluer la mise en place de nouveaux outils diagnostiques et de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques, en s’appuyant notamment sur les nouvelles technologies. L’activité de recherche est facilitée par le dossier patient entièrement dématérialisé et structuré, ce qui permet un suivi longitudinal de cohortes de patients.

Plus de détails sur : http://hopital-lariboisiere.aphp.fr/plus-de-details-sur-les-services-de-soins/diabetologie-centre-du-diabete-de-ses-complications/

© Photothèque du Groupe Hospitalier Saint-Louis, Lariboisière, Fernand-Widal - Inauguration du CUDC

le 22 mai 2014 par Martin HIRSCH, Directeur Général de l’AP-HP

rouen

Nutrition, Infl ammation et Dysfonctionnement de l'axe intestin-cerveauunité 1073[UMR Inserm - Université de Rouen]directeur : Pierre déchelotte

Les travaux de l’unité sont focalisés sur les troubles du comportement alimentaire, le syndrome de l'intestin irritable et les maladies infl am-matoires chroniques de l'intestin (MICI). Ils ciblent notamment les liens entre les nutriments et le tube digestif dans l'infl ammation intestinale et les interrelations entre les intestins et le cerveau dans la régulation de notre prise alimentaire. Pourquoi les personnes obèses continuent-elles malgré leurs efforts à avoir une prise alimentaire trop importante par rapport à leurs besoins ? C’est ce que vient d’élucider cette équipe. Les visiteurs pourront découvrir ces avancées dans la compréhension de ces dysfonctionnements et les pistes thérapeutiques innovantes (pharmaco-nutrition, neurostimulation) qui en découlent.

Ils vous accueillent

Le CherCheur eT ses ThéMATIquesPierre déchelotte : Liens entre nutrition, intestin et cerveau dans les maladies comme l’obésité, le syndrome de l'intestin irritable et les maladies infl ammatoires chroniques de l'intestin (MICI).

Les déLéGués AssOCIATIFsCatherine remillieux-rast (AFdIAG) et un membre de l’afa

ACCueIL de 10h à 12hà l’UFR Médecine et Pharmacie22 Boulevard GambettaBât. RechercheSalle de réunion du laboratoire, 4ème étage76183 Rouen

CONFéreNCe-déBAT GrANd PuBLIC de 14h30 À 16h30

"Les grands enjeux de la recherche en nutrition en Normandie"Animée par plusieurs chercheurs de l'U1073 et par le Pr Déchelotte, directeur de l'Unité

Hémicycle de l'hôtel de Région, Rue Robert Schuman 76000 Rouen

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ACCueIL sur 1 lieu pour les 2 unitésde 9h30 à 12h30 à la Faculté de MédecinePôle Recherche1 place Verdun59045 Lille Cedex

Lille

Inflammation : Mécanismes de Régulation et Interactions avec la Nutrition et les Candidosesunité 995[UMR Inserm, Université Lille 2, CHRU de Lille] directeur : Pierre desreumaux

Cette unité de recherche vise à développer la recherche transla-tionnelle, c’est-à-dire qui va du laboratoire au patient (et récipro-quement), entre les services de gastroentérologie-hépatologie, la clinique pédiatrique de gastroentérologie et de nutrition, le dépar-tement biologique de mycologie, le registre épidémiologique des maladies inflammatoires intestinales EPIMAD et le centre d'investiga-tions cliniques (CIC). En alliant ce savoir-faire multidisciplinaire et le développement de divers modèles expérimentaux chez l'animal, les chercheurs travaillent à caractériser 1) le rôle des facteurs environne-mentaux et des infections parasitaires et à Candida dans la suscep-tibilité de développer une inflammation intestinale, 2) l'implication de la réponse immunitaire de la barrière muqueuse et des mucines (protéines sécrétées protectrices contre les microorganismes de l’intestin) au cours de l'inflammation intestinale, 3) l'efficacité de nouvelles stratégies dans le contrôle des réactions inflammatoires. Les chercheurs présenteront aux visiteurs les enjeux de leurs travaux et les nouvelles approches thérapeutiques dans les maladies inflam-matoires intestinales.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIquesPierre desreumaux, Antoine Cortot et toute l'équipe de l'unité 995 : Développement de nouveaux modèles d'étude sur la maladie de Crohn et les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Identification des facteurs environnementaux / épidémiologie.

Les déLéGués AssOCIATIFs Marie-Christine dubois (AFdIAG)et emilie demery (afa)

Thérapie cellulaire du diabèteunité 859[UMR Inserm, Université Lille 2, CHRU Lille] directeur : François Pattou

Ce laboratoire a pour mission de développer des thérapies innovantes pour les formes les plus sévères du diabète. Il compose avec deux autres unités impliquées dans la recherche sur le diabète (UMR 8090 et 1011) la Fédération de Recherche "European Genomic Insti-tute for Diabetes" (EGID), qui a obtenu un LABEX dans le cadre du Programme d'Investissements d'Avenir. Les projets scientifiques du laboratoire ont été centrés sur la production d'îlots humains, le traite-ment du diabète de type 1 par allogreffe d'îlots (cellules ne prove-nant pas du malade), le traitement du diabète induit par pancréatec-tomie ou par autogreffe et le traitement du diabète de type 2 par la chirurgie métabolique (dite aussi chirurgie bariatrique). Depuis 2011, son champ d'expertise s'est étendu à l'étude des mécanismes de la survie et de la fonction des cellules bêta pancréatiques.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIquesFrançois Pattou, Julie Kerr-Conte, Valery Gmyr, Thomas hubert, Julien Thevenet, Nathalie delalleau : Biothérapies du diabète.

Les déLéGués AssOCIATIFs Martine delabre (AFd) et serge rumeaux (CNAO)

TeChNOLOGIes PréseNTées Vous participerez à différents petits ateliers qui vous présenteront les techniques utilisées dans les laboratoires.

Greffe d'îlots de Langerhans.© Inserm/Université Lille 2/CHRU de Lille/Pattou, FrançoisObservation de l'immunomarquage d'un intestin de souris

au microscope à fluorescence, U995, Lille. © Inserm/Latron, Patrice

La recherche, c’est un travail d'équipe !(unité u866 Lipides Nutrition Cancer)© Inserm/Latron, Patrice

dijon

Lipides, Nutrition, Cancer (LNC)unité 866 [UMR Inserm - Université de Bourgogne, EPHE, AgroSup] directeur : Laurent LagrostLe Centre de Recherche Inserm UMR 866 "Lipides, Nutrition, Cancer" (LNC) a pour vocation de promouvoir la recherche fondamentale et clinique dans les domaines du cancer, de la nutrition, de la biologie des lipides et du risque cardio-métabolique. Il regroupe plus de 200 chercheurs et implique des services cliniques du CHU et du Centre George-François Leclerc, en interaction étroite avec un Centre d’investigation clinique et un Centre de ressources biologiques.

L’expertise de ses 8 équipes interactives et la spécifi cité de leur action, à l’interface de la biologie du cancer, des maladies métaboliques et de l’épidémiologie des cancers digestifs sont reconnues au niveau international

Le centre de recherche est porteur du projet de laboratoire d’excellence LipSTIC (Lipoprotéines et santé : prévention et traitement des maladies infl ammatoires non vasculaires et du cancer).

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- Philippe Besnard (professeur Agrosup) : Obésité : aussi une histoire de goût ? - Vanessa Cottet (chercheur Chu) : Alimentation et cancers digestif - Jean-Michel Petit (PuPh endocrinologue) : Diabète et métabolisme des lipides - Laurent Lagrost : Quelles recherches dans le centre LNC ? Pourquoi le travail en laboratoire

est-il si important ? Et comment être au plus proche du patient ?

TeChNOLOGIes PréseNTéesPlateforme de Lipidomique par son responsable, Jean-Paul Pais de Barros (ingénieur)

Nancy

Nutrition, génétique et exposition aux risques environnementauxunité 954 [UMR Inserm 954- Université de Lorraine]directeur : Jean-Louis Guéant

Le projet de l’unité de recherche 954 est centré sur :1- l’infl uence des mécanismes épigénomiques, génétiques et nutritionnels liés au métabolisme

des monocarbones et celle de l'exposition aux facteurs environnementaux sur les maladies neurologiques, digestives et les maladies liées à l'obésité et au syndrome métabolique.

2- l'étude des maladies rares d'origine génétique du métabolisme des monocarbones et du neuro-développement.

Les chercheurs étudient les conséquences des carences en vitamine B12 et B9 ou d’un défaut acquis ou génétique de leur métabolisme. Plus précisément, ils cherchent à déterminer le rôle de ces vitamines dans l’expression de nos gènes dès la vie fœtale (fœtal programming) jusqu’aux âges avancés. Ils travaillent également sur les liens entre une carence précoce et tardive ou un défaut génétique du métabolisme de ces vitamines et les risques de malformations congénitales, de maladies métaboliques complexes, neurodégénératives et digestives et sur les innovations thérapeutiques potentielles.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIques- Jean-Louis Guéant : Projet global de l’unité.- Jean-Luc daval et/ou Carine Pourié : Développement fœtal, neurogénèse – Épigénétique.- François Feillet : Maladies rares du métabolisme.- david Coelho : Maladies rares du métabolisme de la vitamine B12.- Lætitia Goffi net : Risques de malformations (Spina bifi da, fentes palatines, malformations cardiaques).- rosa-Maria Gueant-rodriguez : Fœtal progamming, obésité et syndrome métabolique

Le déLéGué AssOCIATIF François Haffner (ASBH Spina Bifi da)

TeChNOLOGIes PréseNTéesCéline Chéry : Plateforme de génomiqueet séquençage.

ACCueIL de 14h à 17h à la Faculté de médecineBâtiment C, 2ème étage9 avenue de la Forêt de haye54505 Vandoeuvre-Les-Nancy Cedex

ACCueIL de 14h à 17hà la Faculté de médecine 7 bd Jeanne d’Arc 21000 Dijon

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Lyon

Nutrition et cerveauunité 855[UMR Inserm - Université Lyon 1]directeur : Gilles Mithieux

L’adaptation insuffisante du comportement alimentaire à un contexte de diminution des dépenses énergétiques est le principal facteur responsable du développement de l’obésité et de sa pathologie associée, le diabète de type 2, dans le monde occidental. Le cerveau, plus précisément l’hypothalamus, joue un rôle central dans le contrôle des sensations de faim et de satiété, en répondant à des signaux nutritionnels et hormonaux et en adaptant la prise alimentaire à la dépense énergétique de repos. L’étude de ces signaux et des mécanismes sous-jacents liant cerveau, intestin et microorganismes de la flore intestinale a pour objectif de proposer de nouvelles recommandations nutritionnelles afin de se prémunir du diabète et de l’obésité. Nutrition et cerveau, cette thématique suscitera certainement des échanges animés entre les chercheurs et les personnes concernées.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIquesGilles Mithieux, Amandine Gautier-stein, Maud soty-roca, Fabienne rajas : Présentation des travaux du laboratoire pour mieux comprendre le langage entre l’intestin et le cerveau dans le contrôle de la prise alimentaire et la sensibilité à l’insuline.

Le déLéGué AssOCIATIF Mickael hughes (AFd)

Les TeChNOLOGIes PréseNTées Visite du laboratoire à travers des ateliers de travaux pratiques (dosages biologiques, purification d’ADN, préférence alimentaire chez la souris, observation au microscope de cellules et tissus).

ACCueIL de 9h30 à 12h à l’Université Lyon 1 Laennec7-11 rue Guillaume Paradin69372 Lyon Cedex 08

schéma de l'effet coupe-faim des protéines :

La sensation de satiété ressentie plusieurs heures

après un repas riche en protéines s'explique par des échanges entre le système

digestif et le cerveau, mis en oeuvre par les protéines

alimentaires.

© Inserm/Koulikoff, Frédérique

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Centre d’exploration clinique. Le CRNH Rhône-Alpes recrute en permanence des volontaires pour

ses études cliniques : des personnes en bonne santé ou des personnes

souffrant de diabète, d’obésité, d’hypertension artérielle. Et tout le

monde peut participer, il suffi t de disposer d’un peu de temps, d’être

majeur et assuré social.

https://www.crnh-rhone-alpes.fr/fr/Actualites/volontaires-recherche

Lyon

Laboratoire de recherche CarMeN (Cardiovasculaire, Métabolisme, diabétologie et Nutrition)unité 1060 [Inserm - INRA - Université Lyon 1 - INSA Lyon]directeur : hubert Vidal

CarMeN est un laboratoire de recherche biomédicale constitué de 5 équipes de recherche dans le domaine des maladies cardiovasculaires, du métabolisme, de la diabétologie et de la nutri-tion. Les objectifs principaux de l’équipe "Adaptations Nutritionnelles, Environnement et Diabète" dirigée par Hubert Vidal sont de comprendre les mécanismes impliqués dans l’adaptation aux changements de nos modes de vie, en particulier de notre alimentation, et de comprendre quelles anomalies peuvent conduire aux maladies de la nutrition.

Les chercheurs ont reproduit expérimentalement une prise de poids en demandant à des sujets volontaires de se soumettre à une suralimentation. Les résultats qui seront présentés permettent, pour la première fois chez l’homme, d'expliquer les mécanismes initiaux qui participent à la prise de poids et au développement du tissu adipeux.

Centre de recherche en Nutrition humaine (CrNh)rhône-Alpes directeur : Martine Laville

Le CRNH Rhône-Alpes travaille à l’amélioration de l’alimentation pour la santé et le bien-être de l’Homme. Le centre regroupe plus de 200 personnes appartenant à 20 services hospitaliers, trois universités et des équipes de recherche à Lyon, Grenoble et Saint-Etienne. Il permet de réaliser des études cliniques sur des thèmes prioritaires de santé publique tels que l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires ainsi que la dénutrition au cours du vieillissement et des maladies chroniques. L’ensemble de la structure permet de réaliser des études chez l’homme sain ou malade en partenariat avec les équipes de recherche ainsi qu’avec les industries agro-alimentaires ou pharmaceutiques.

Ils vous accueillent

Les CherCheurs eT Leurs ThéMATIqueshubert Vidal, Martine Laville et leur équipe : suralimentation et prise de poids - études expérimentales et cliniques : comprendre pour prévenir l’obésité et le diabète

Le déLéGué AssOCIATIF Mickael hughes (AFd)

Vous êtes invités à y assisterde 12h45 à 14h à l'ISARA de Lyon23, rue Jean Baldassini69007 Lyon

CONFÉRENCE PLÉNIÈRE ORGANISÉEDANS LE CADRE DES 50 ANS DE L'INSERM

"Inactivité physique et sédentarité : du concept socio-écologique à la preuve physiopathologique"

animée par le Pr. Chantal Simon, Centre Hospitalier Lyon Sud, Université Lyon 1

ACCueIL sur 1 lieu pour les 2 unitésde 14h à 16h30à la Faculté de Médecine Lyon-Sud165 Chemin du Grand Revoyet69921 Oullins Cedex

Remerciements à tous les membres des laboratoires, des associations et à tous les chargés de communication régionale de l’Inserm qui ont contribué

à l’organisation de cette journée.

INSCRIPTION :D http://www.cens-rencontres.com/evenements/conference-pleniere/D

Les faits marquants et les grandes avancées

Des vidéos d’hier et commentées par des chercheurs d’aujourd’hui

Le programme des manifestations et des célébrations...

inserm.fr célèbre les 50 ans de l’Institut

Retrouvez toutes les informations sur : www.inserm.fr/50-ans

Le Groupe de Réfl exion avec les Associations de Malades (GRAM)

Le Groupe de réfl exion avec les associations de malades (Gram) est composé d’associations, de chercheurs et de représentants de l'administration de l'Inserm. Le Gram est un lieu de dialogue et de proposition sur les orientations stratégiques et les actions à mettre en œuvre pour développer les liens, les partenariats et les échanges entre l'Inserm et les associations. Le Gram est rattaché à la Présidence de l'Inserm.

La Mission Inserm Associations

La Mission Inserm Associations propose, met en œuvre et coordonne les programmes d’action entre l’Inserm et les associations. Elle est le point de contact à l’Inserm pour les associations et les chercheurs intéressés ou impliqués dans des interactions avec le monde associatif. La Mission est rattachée au Département de l’Information Scientifi que et de la Communication de l’Inserm.

http://www.inserm.fr/associations-de-malades

L’INserM eT Les AssOCIATIONsPour développer le dialogue et le partenariat entre les chercheurs et les associations,un double dispositif à l’Inserm : une instance de réfl exion, le Gram, et une structureopérationnelle, la Mission Inserm Associations

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