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u 15 avril au 3 novembre, votre comité de négociation a rencontré les représentants de l’Employeur à 13 reprises. Depuis le début de cette négociation, l’Employeur n’en a que pour ses objectifs. Dans les grands dossiers dont nous devions discuter, tel notre fonds de pension, notre régime d’assurance, la durée de notre con- vention collective et l’horaire flexible, pour ne nommer que ceux là, l’Employeur nous demande de grandes concessions sans rien don- ner en retour. C’est une négociation centrée sur les objectifs patronaux! La moindre petite demande syndicale a demandé beaucoup d’argumenta- tion de notre part, voire des discus- sions sans fin. Nous espérions pro- fiter de cette négociation pour nous atta- quer aux vrais problèmes de l’organisme, soit le manque de communication, le manque de confiance, trouver des solutions au taux d’absentéisme et au niveau de stress élevé pour enfin devenir une vérita- ble organisation moderne. En ce qui concerne le fonds de pension et les avantages sociaux, la situation est encore pire. Avec la crise économique de 2008, nous nous attendions à devoir équili- brer le coût courant de notre régime, toute- fois les concessions demandées peuvent aller jusqu’à couper 6% de nos avantages sociaux. La situation est d’autant plus grave que nos augmentations de salaire, déjà négociées par le Front commun du secteur public, ne sont que de 0.5% pour l’année 2010 et 0,75% pour l’année 2011. Il apparait clairement que les concessions demandées par l’Employeur viendront chercher le 4,75% de différence dans nos poches. Nos augmentations ne suffisent déjà pas à maintenir notre pouvoir d’achat en lien avec l’indexation du coût de la vie et en plus, l’Employeur, bien qu’en très bonne santé financière, nous appauvrit de 4,75%. Dans le dossier des horaires de travail, pour être de son temps, la Commission doit le Bavard Bavard Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 573 (CTC-FTQ) 2e camp de formation du CASP On ne le dira jamais assez ! La foire aux malheurs... à la CCQ ? Le chef Contrer l’absentéisme Un délégué, à quoi ça sert ? À qui profite la prostitution ? Drogue du viol D Nous ne croyons plus au Père Noël ! suite en page 2 VOTRE COMITÉ DE NÉGOCIATION VOL. 6 NO. 3 DÉCEMBRE 2010

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u 15 avril au 3 novembre, votrecomité de négociation a rencontréles représentants de l’Employeurà 13 reprises. Depuis le début de

cette négociation, l’Employeur n’en a quepour ses objectifs. Dans les grandsdossiers dont nous devions discuter, telnotre fonds de pension, notre régimed’assu rance, la durée de notre con-vention collective et l’horaire flexible,pour ne nommer que ceux là,l’Employeur nous demande degrandes concessions sans rien don-ner en retour. C’est une négociationcentrée sur les objectifs pa tronaux!La moindre petite demande syndicalea de mandé beaucoup d’argumenta-tion de notre part, voire des discus-sions sans fin. Nous espérions pro -fiter de cette négociation pour nous atta-quer aux vrais problèmes de l’organisme,soit le manque de communication, lemanque de confiance, trouver des solutionsau taux d’absentéisme et au niveau destress élevé pour enfin devenir une vérita-ble organisation moderne.

En ce qui concerne le fonds de pension etles avantages sociaux, la situation estencore pire. Avec la crise économique de2008, nous nous attendions à devoir équili-

brer le coût courant de notre régime, toute-fois les concessions demandées peuventaller jusqu’à couper 6% de nos avantagessociaux. La situation est d’autant plusgrave que nos augmentations de salaire,déjà négociées par le Front commun dusecteur public, ne sont que de 0.5% pour

l’année 2010 et 0,75% pour l’année 2011.Il apparait clairement que les concessionsdemandées par l’Employeur viendrontchercher le 4,75% de différence dans nospoches. Nos augmentations ne suffisentdéjà pas à maintenir notre pouvoir d’achaten lien avec l’indexation du coût de la vie eten plus, l’Employeur, bien qu’en très bonnesanté financière, nous appauvrit de 4,75%.

Dans le dossier des horaires de travail, pourêtre de son temps, la Commission doit

le BavardBavardSyndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 573 (CTC-FTQ)

2e camp de formation

du CASP

On ne le dira jamais assez !

La foire aux malheurs...

à la CCQ ?

Le chef

Contrer l’absentéisme

Un délégué, à quoi ça sert ?

À qui profite la prostitution ?

Drogue du viol

D

Nous ne croyons plus au Père Noël !

suite en page 2

VOTRE COMITÉ DE NÉGOCIATION

VOL. 6 NO. 3DÉCEMBRE 2010

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SUITE DE LA PAGE 1

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envisager l’implantation d’horairesflexi bles. L’énumération des avantagesde tels horaires, autant pour lesemployés que pour l’Employeur, n’estplus à faire puisque c’est un sujet d’ac-tualité par les temps qui courent.D’ailleurs, il était mentionnédans l’édition du 25 octobre2010 du Courrier Laval, quirapportait les propos de laministre de la famille MmeYolande Jane que: « Plutôt quede voir la réorganisation del’horaire de travail comme unecontrainte Mme la mi nistre laprésente comme une occasionà saisir pour propulser l’entre-prise. » Nous sommes impa-tients que la CCQ saisissecette occasion afin d’im-planter des horaires flexiblespour favoriser et améliorer laconciliation travail-vie person-nelle de ses employés.Malheureusement, avec l’ex-périence passée, nous necroyons plus au Père-Noël!Restons solidaires! Sait-onjamais, peut-être qu’ensem-ble nous pourrons convaincrel’Employeur d’avoir un mini-mum de reconnaissance pourses employés...

Finalement, en mon nom personnelainsi qu'au nom du comité exécutif, jevous souhaite de joyeuses Fêtes encompa gnie des gens qui vous sontchers! Reposez-vous bien et revenez-nous en grande forme, en espérant que

l'année 2011 nous apporte du succèsdans nos négociations!

Daniel GamelinPrésident

Tout un encan et une nouvelle venue en Estrie !

C’est avec beaucoup d’énergie et de doigté que l’encan annuel d’Entraide en Estrie a étéanimé par un encanteur bien particulier.  En effet, il s’agit d’une nouvelle recrue audépartement de l’inspection (François Rodrigue, inspecteur) qui s’est habillé pour l’occa-sion en un genre de « rocker » en bermudas!  François a su mener d’une mainde maître l’encan afin de récolter des sous pour la bonne cause d’Entraide.

Nous en profitons également pour souhaiter la bienvenue à une nouvelletechnicienne aux opérations, Suzanne Bernier, qui s’est jointe à l’équipe del’Estrie au début du mois de novembre.  Bienvenue parmi nous Suzanne!

Vicky LévesqueBureau régional de Sherbrooke

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Emmsie 2010

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Il y a quelques mois déjà avait lieu le 2e camp deformation du Comité d’action sociale et politique(CASP). En collaboration avec l’organisme Équi-monde et l’Institut de recherche et d’informationssocio-économiques, nous avons eu la chance departiciper à trois conférences, qui di sons-le,étaient toutes différentes les unes des autres,mais toutes aussi intéressantes. Entre l’agricul-ture et l’économie, une journée riche en informations nousattendait.

La première conférence portait sur le thème « Agriculture de proxi -mité ». Celle-ci nous a fait réaliser à quel point nous ne connaissonsaucunement la provenance des aliments qui se retrouvent, tous lesjours, dans notre assiette. Nos modes de consommation ont changédurant le dernier siècle, mais savez-vous que l’exploitation, la pro-duction et même le transport font maintenant partie d’un conceptde souveraineté alimentaire? Qu’advient-il de nos agriculteurs, deces fermes jonchant le bord de nos autoroutes? De moins en moinsprésents dans notre paysage québécois, ces cultivateurs sont-ilsvoués à disparaître aux profits de grandes multinationales telMonsanto (une entreprise qui est située aux États-Unis et qui estspécialisée dans les biotechnologies végétales chimiques) ?L’agriculture de proximité reste néanmoins soumise à de fortes con-traintes comme le coût des installations, des infrastructures, l’ur-banisation, la pollution de l’air et de l’eau engendrée par l’activitéindustrielle à proximité. Il ne faut pas oublier aussi que le relaisentre les générations n’est plus ce qu’il était. Que mangeons-nous,que mangerons-nous ?

Les deux autres conférences : « Le Québec Inc. », nous a dressé unportrait des grandes structures économiques du Québec et « Lacrise économique : passé, présent et avenir » présentait les raisonspour lesquelles nous sommes dans cette situation économique etses conséquences immédiates. Jumelées, ces deux conférencesnous ont permis de mieux comprendre notre rôle pour mieux affron-ter le présent et le futur de cette crise économique.

En somme, une très belle journée qui nous a permis de comprendre,mais surtout de réfléchir. Le but de cet article n’étant pas de vousexpliquer mais de comprendre à quel point nous devons avoir cer-taines réflexions et nous conscientiser, puisque l’avenir de notresociété économique, sociale et culturelle nous appartient. Nousparlons souvent de solidarité, surtout en cette période de négocia-tions. C’est en unissant nos forces et nos convictions que nousarrivons, en tant que société, à établir nos volontés d’aujourd’hui etde demain.

Marie-Pier DubéCASP

2e camp de formationdu CASP

De l’entraide à RimouskiNous profitons de la tribune de ce journalpour souligner la participation exceptionnelledes employés du bureau de Rimouski à lacampagne Entraide 2010. Parmi nos acti -vités, il y a eu le dîner hot-dogs où nous avonsprouvé à notre cher Marc qu’une femme pou-vait manier le BBQ aussi bien qu’un homme.Également, il y a eu les journées gourmandi -ses où nous nous sommes rendus comptequ’une « crotte d’orignal » pouvait contenterbien des gens autres que les chasseurs.Finalement, il y a eu les célèbres « moitié-moitié » qui nous ont démontré, hors de toutdoute, que certaines personnes ont vraimentplus de chance que d’autres. Bref, au nom desorganismes bénéficiaires, nous tenons àremercier 2003 fois, les gens du bureau deRimouski pour leur extrême générosité.

Vos organisatrices,

Julie Duval et Geneviève ChiassonBureau régional de Rimouski

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Bonne nouvelle (pour lui)

Notre ami Lauréat nous a quitté pour unmonde meilleur..... la retraite!!!

Tout nos voeux de bonheur l'accompagnent,et bon succès dans ses projets futurs.

Lauréat... SALUT!!!

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On ne le dira jamais assez !i dans le cadre de vos fonctionsvous êtes victime de manifesta-tion de violence, soit :

• tout acte de violence physique (voiesde fait, agression ou assaut);

• toute manifestation de violence, ver-bale ou écrite, à votre égard ou à l’égard d’un de vos proches ou del’ensemble du personnel, qu’il s’a -gisse de menaces, d’intimidation, depropos injurieux ou grossier, de chan-tage ou de toute autre forme de har-cèlement;

• tout acte de vandalisme visant àendommager vos biens y compris leslieux que vous occupez;

• tout comportement perturbateur quipersiste malgré un avertissement (blo-quer la porte d’entrée ou le comptoir,crier ou jurer, insulter ou injurier les

personnes présentes);

• tout autre comportement qui vousperturbe et vous rend vulnérable.

Vous DEVEZ, sans attendre, DÉNONCERla situation à votre gestionnaire et à votredélégué en santé et sécurité. Il n’y a pasune minute à perdre !

Grâce au processus opérationnel mis enplace il y a 5 ans déjà, un soutien immé-diat vous sera apporté, et ce, tout au longdes démarches qui découlent d’un telacte.

N’oubliez pas que si vous ne parlez pasde ces situations lorsqu’elles vousarrivent, personne ne sera en mesure dele faire à votre place. Votre santé et sécu-rité nous tiennent à cœur.

La violence physique, verbale ou psy-chologique ça arrête MAINTENANT.

Denis Paquet, Agent de prévention Comité provincial santé et sécurité au travail514 233-6337

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Liste des représentants ensanté et sécurité par région

Yannicke Williamson, siège socialAlexandre Groulx, MontréalMaryse Ruel, QuébecSylvie Boulanger, ChicoutimiMario Sabourin, OutaouaisMichel Vandal, Trois-RivièresRené Leclerc, Val d’OrPierre Lavoie, RimouskiLise Chouinard, Baie-Comeau et Sept-IlesDaniel Lemieux, Estrie

La Guignolée au bureau de Montréal !Depuis maintenant 4 ans, les employés du bureau de Montréal sont invités à démontrer leur générositéà l’approche des Fêtes à ceux qui sont dans le besoin en apportant des denrées non péris sables aubureau ou en donnant des sous. Les sous serviront à acheter de la nourriture, des produits d’hygiène,etc. Et, lors de la dernière semaine avant lescongés des Fêtes, LA GUIGNOLÉE vient ramas -ser les denrées. Cette généreuse initiative a

été prise par Judith Montpetit qui travaille maintenant à la direction de laQualification professionnelle. Dina Di Feo prendra la relève cette annéeau bureau de Montréal. Une telle collecte existe déjà dans d’autres direc-tions ou bureaux régionaux et il me semble que ce serait bien d’en faireun mouvement CCQ provincial. Qu’en dites-vous?

Véronique GagnonResponsable régionale du bureau de Montréal

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M O N T R É A L

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M O N T R É A L

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ous souvenez-vous du film « La foire aux malheurs »avec Tom Hanks? Un coupley achetait la maison de leurrêve, et là, les malheurs

débutaient : un bain qui passait au tra-vers du plancher du 2e étage pour seretrouver au rez-de-chaussée, l’escaliermajestueux qui s’écroulait, etc. Un filmde fiction, oui, mais surtout une trèsbonne comédie.

Pourquoi est-ce que je vous parle decinéma? Pourquoi de ce film en parti -culier? Parce que la fiction est en trainde rejoindre la réalité, j’exagère à peineet croyez moi, ce n’est pas une comédieou à tout le moins, ce n’est pas drôle dutout!!! Demandez aux employés dubureau de Montréal ce qu’ils viventquotidiennement depuis le déménage-ment de leur bureau.

Travailler avec le bruit d’une perceuse àpercussion à proximité, des odeursfortes, persistantes, dérangeantes etparfois incommodantes (goudron, pein-ture à l’Epoxy, etc.), dans un bureau àaire ouverte où tout le monde voit lebureau de l’autre, entend les conversa-tions de l’autre même en ne le voulantpas car le son circule, ma foi, très biend’un bout à l’autre du bureau et nulbesoin de hausser la voix. Des plan -chers croches, de l’ameublement man-quant (eh oui malgré le fait que ledéménagement ait eu lieu depuis plusde 2 mois!), aucun intercom n’a étéprévu par nos grands décideurs et lesboutons panique des salles de rencon-tres sont inutilisables pour l’instant.Même aller aux toilettes est un irritant :des toilettes qui flushent toutes seulesmais rarement au bon moment, desrobinets à œil magique où l’eau s’é-coule sur le comptoir et sur notrechandail mais surtout pas dans l’évieret sur nos mains et la cerise sur le sun-

dae : le manque de papier de toilette sefait sentir à tous les jours!!! Et là, je nevous parle pas du superbe plancherd’ascenseur qu’ils ont installé 2 joursaprès notre arrivée et qui avait un effetmiroir. Eh oui! Un effet miroir!!! Il leur afallu plus de 3 semaines pour corriger lasituation. En faisant quoi? En posantdes retailles de tapis sur l’impudiqueplancher, eh oui! Des retailles de tapis!!!Et cela a pris plus de 3 semaines!!!

Parlons maintenant de la cafétéria etdes aires à café. Brancher un micro-onde et un grille-pain dans la mêmeprise électrique? Impossible ! Le sys-tème électrique n’a pas été pensé decette façon. Et ça, autant dans les coinscafé que dans la grande cafétéria. Lesprises électriques ne cessent de«  sauter  »!!! Nos grands penseursavaient décidé qu’il y aurait desréfrigérateurs seulement dans lagrande cafétéria. Cafétéria où lesemployés de tout le bâtiment ont accèsy compris ceux du CRIQ. Déjà, qu’il y ades lunchs qui disparaissent dans lespetites cuisines, imaginez alors à cetendroit! Toutefois, la direction dubureau régional de Montréal a argu-menté afin d’avoir un réfrigérateur danschaque coin café et après maintesnégociations, ils ont gagné leur point.Mais, l’espace est loin d’être suffisant,il faudrait au moins deux réfrigérateurspar coin café. Et plus tard, lorsque lacafétéria sera terminée, il n’y aura plusde grille-pain et de micro-onde dans lescoins café!!! Faire griller vos rôties à lacafétéria et retourner à votre bureau,vous mangez froid, je vous le garantis!!!

Parlons du service à la clientèle main-tenant!!! Notre clientèle est maintenantgênée de dire tout haut leur numérod’assurance sociale. Pourquoi? Parceque c’est tout le département qui l’en-tend. Un salarié se présente au comp-

toir et pose une question à un préposéaux renseignements qui en raison de lacomplexité de la question se tournevers sa préposée principale et bien,lorsque le préposé revient à son comp-toir, nul besoin de répéter car le salariéa entendu la totalité de la réponse de laprincipale mais en plus a entendutoutes les autres discussions ne le con-cernant nullement. Bravo à la protec-tion des renseignements personnels!!!Et là, je ne vous parle surtout pas duplancher du SALC!!! C’est le sujet dediscussion par excellence de tout visi-teur se présentant au SALC et laissezmoi vous dire que les commentairessont loin d’être positifs.

Je pourrais continuer longtemps commeça à vous énumérer une liste encoreplus garnie de tous les pro blèmes etirritants souvent majeurs vécus par mescollègues de travail qui se sententcomme des rats de laboratoire sousétudes en vue du prochain siège social.Et là, je passe sous silence l’ambiancecar les gens à force de subir, font duprésentéisme!!! Ils viennent travaillerde reculons parce qu’ils ont besoin deleur paie!!! Et après, que la haute direc-tion ne vienne pas me parler que ledéménagement se passe très bien, çanous prouve juste qu’ils sont totale-ment déconnectés de leurs employés etsurtout qu’ils ne viennent pas nous par-ler de RESPECT car ils en ont tout sim-plement oublié l’essence.

Mon constat, est que l’on a carrémentabandonné le bureau de Montréal.

Véronique GagnonResponsable régionale du bureau de Montréal

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La foire aux malheurs... à la CCQ ?

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a flexibilité des horairesde travail est un sujet del’heure dans le cadredes négociations ac -tuelles (et même des

précédentes, si vous vous sou-venez bien). En effet, depuisplusieurs années, l’Employeur sepréoccupe du niveau  croissantd’absentéisme à la CCQ. En ré -ponse à ces préoccupations, etsuite à des demandes clairementexprimées par ses membres, lapartie syndicale propose à l’Em -ployeur le concept d’horaires flexi-bles. Cependant, il faudrait peut-être s’entendre sur la définition etsurtout sur la manière de mesurerle « taux d’absentéisme ».

De nombreuses études reconnais-sent l’absentéisme comme unproblème majeur qui engendre descoûts importants dans les milieuxde travail des pays industrialisés.Cependant, tous s’entendent pourconstater la complexité du pro -blème.

L’absentéisme se définit de plu -sieurs façons. Pour certains, l’en -semble des absences au bureaud’un employé doit être considérépour établir une statistique. Pour -tant, Statistique Canada (no 71-211, 2006) mentionne : « Il existeplusieurs genres d’absences.Certaines, comme les vacancesannuelles, sont généralement con-sidérées bénéfiques, tant pour l’or-ganisation que pour l’employé.Puisqu’elles sont habituel lementprévues, leur incidence sur l’orga -

nisation peut être absorbée assezfacilement; on peut dire la mêmechose des jours fériés. D’autresabsences, comme celle attri -buables à la maladie et aux obliga-tions familiales, sont géné ralementinévitables, tout comme cellescausées par le mauvais temps. »L’affirmation de Statis tique Canadapermet d’étendre cette notion auxcongés pé riodiques des employéssyndiqués de la Commission qui,au même titre que les vacancesannuelles et les jours fériés, peu-vent être prévus donc,  absorbésassez facilement par l’organisa-tion.

Une recension sommaire de quel -ques recherches identifie les cau -ses suivantes au problème de l’ab-sentéisme au travail :

• Certains attributs démogra phi -ques des employés (âge, gen -re);

• Niveau de stress élevé;• Maladies de courte ou longue

durée;• Obligations familiales (concilia-

tion travail-vie personnelle);• Mauvaise organisation du tra-

vail (postes non remplacés, sur-charge de travail, sous utilisa-tion des ressources des em -ployés, manque de con fianceenvers les gestionnaires, etc.);

• Environnement de travail;• Problème de santé mentale

(alcoolisme, toxicomanie, jeucompulsif, troubles d’anxiété,troubles de personnalité, dé -pression chronique, etc.);

Contrer l’absentéisme

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Lorsqu’il est question d’administration, le chef estcelui qui dirige le travail des employés d’une divi-sion, d’un bureau.

- 8h15, c’est moi le chef, on joue à Jean dit. - J’en quoi? - Jean dit.- J’en dit quoi? - Non Jean dit. - Mais qui c’est qui dit? - Mais c’est Jean!- Mais Jean… qui Jean?- C’est Jean qui dit pis nous on le suit. - OK mais c’est QUI Jean? - Jean c’est moi, je me place en avant. Je suis le

chef. Jean dit un pas en avant…un pas enarrière…HA HA! T’es pas correct, Jean a pas dit.

- Mais Jean dit rien, toi t’es pas Jean, t’es le chef… - Mais oui chu Jean, on a dit que je suis Jean, faut

donc que tu fasses ce que je te dis. - Mais qui a dit que Jean c’est toi? - Le grand chef!- Le quoi? - Le grand chef contrôle! - Le contrôle quoi?- Hey, ça va faire l’insubordination! - Mais je comprend rien! - C’est politique! - Quoi? - Le contrôle.- Hein? - Bon, on commence là, me semble que c’est

clair! - Mais de quoi tu parles? - Je parle pas, Jean dit! - T’en dis ben des affaires… - M’écoutes-tu ou non? - Non, j’écoute Jean qui obéit au chef contrôle qui

semble politique. - Bon, t’as rien compris! - Hein? - Va falloir recommencer pis on est déjà en retard. - En retard sur quoi? - L’horaire. - L’horaire est en retard? - Yé 16h45 pis on n’a toujours pas avancé. - Avancé à quoi? - À demain, mais que ça ne se reproduise plus!

Il y a certaines journées où l’on se sent comme çaà la CCQ, non?!?

Nathalie Dufour, employée

LE CHEFjournal sepb 573 12-2010_journal sepb 573 09-08 position 10-11-22 2:48 PM Page 6

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• Insatisfaction au travail;• Environnement extérieur au travail

(embouteillages, température, etc.)

Sans être exhaustive, la liste précédentesurvole les principales causes mises del’avant par des chercheurs pour expliquerle phénomène de l’absentéisme au tra-vail. Les solutions proposées par diver -ses organisations incluent d’abord etavant tout qu’un diagnostic organisation-nel réel et complet de l’entreprise soiteffectué.

GP2S (Groupe de promotion pour laprévention en santé) mentionne la loi dePareto : « Un petit nombre de travailleurssont responsables de la majorité desabsences ». De plus, le CRHA (Ordre desconseillers en ressources humainesagrées) affirme que « les méthodes ditescoercitives, […] sont moins efficaces queles approchent incitatives qui consistent,par exemple, à améliorer l’environne mentde travail, à établir des program mes demotivation ou à gérer le stress au tra-vail. »

Afin de remédier à la situation de l’absen-téisme à la CCQ, il apparaît clairementque le Syndicat et l’Employeur doiventtravailler conjointement à l’implantationde mesures réalistes et efficaces ayantpour but de réduire l’impact des causesdu problème. Objectivement, l’implanta-tion d’un horaire flexible de travailprésente des avantages considé rablespour contrer l’absentéisme.

Un horaire se qualifie de flexible lors -qu’un employé peut varier les heuresd’entrée et de sortie de sa journée de tra-vail. Il permet une meilleure conciliationtravail-vie personnelle. Il diminue leniveau de stress chez les employés, parextension, les problèmes de santé qui endécoulent sont également moins nom-breux. La flexibilité joue aussi sur l’insa -tisfaction au travail puisque le temps deprésence est optimisé et plus adapté à lacharge de travail des employés. Il existeégalement des avantages pour l’Em -ployeur, notamment, réduire les retardset les absences, augmenter la motivation

au travail et accroître l’effica cité en per-mettant d’aménager le temps de travaildes employés en fonction des tâches àeffectuer. L’agence de la santé publiquedu Canada précise : « … les gens qui tra-vaillent des heures variables mentionnentse sentir moins coincés par le temps etêtre plus satisfaits au travail et dans la vie[…] bien que cette solution n’écourte pasles heures de travail, il semble qu’ellerende plus agréable le travail et le tempspassé hors des lieux de travail.  » Unhoraire flexible augmente donc la qualitéde vie globale de l’employé.

En ce qui concerne les autres causes,c’est-à-dire, la mauvaise organisation dutravail, l’environnement de travail et l’in-satisfaction au travail, le dépôt syndical 7 propose une solution adaptée à la réali -té d’un milieu du travail moderne avecl’application à la CCQ de la norme BNQ9700 800 « Entreprise en santé ». Cettenorme permet de poser un diagnosticorganisationnel clair et précis et proposed’agir en prévention primaire plutôt qu’enréaction lorsqu’une situation déjà dété -riorée nécessite une action rapide.

En conclusion, « … « L’absentéisme n’estpas lié uniquement à des raisons person-nelles telles que des problèmes familiauxou de santé. Il est aussi causé par desfacteurs organisationnels comme la sur-charge de travail ou la sous-utilisationdes habiletés d’un travailleur, ou encorepar des facteurs environnementaux : défi-ciences ergonomiques, conditions de tra-vail difficiles, etc. », a précisé M. FlorentFrancoeur, président-directeur général del’Ordre des conseillers en ressourceshumaines agréés. […] les organisationsont parfois du mal à avouer qu’elles ysont pour quelque chose et que la gestionde leurs ressources humaines est défail-lante. » (CRHA, 2003).

Nathalie Dufour et Véronique Gagnon,Vices-présidentes SEPB-573

WebographieAgence de la santé publique du Canada,

Fiche d’information  : Les effets del’emploi du temps et des contraintesde temps sur les relations parents –enfants (15), www.phac-aspc.gc.ca;

Brigitte Marcoux, Gérer l’absentéisme,CRIA, SSO Groupe financier – assu -rance collective à Québec, février2004;

Ernest B. Akyeampong, numéro d’article3, Perspective, automne 1993, vol. 5,N°3;

Florent Francoeur, Ordre des conseillersen ressources humaines agréés, Lesemployés manquent-ils à l’appel?, cetarticle a été publié dans le journal LesAffaires le 9 mai 2003.

G P2S, Fa i re la lumière sur la face c a c h é e d e l ’ a b s e n t é i s m e ,www.gp2s.net/index.php?option=com_content&task=view&id=322&Itemid=126;

Ordre des conseillers en ressourceshumaines agréés, Sondage CROP-Ordre des conseillers en ressourceshumaines agréés  : 15% des tra-vailleurs québecois invoquent defausses raisons pour motiver leurabsence du travail – dossier spécial surl’absentéisme, Montréal, 17 octobre2005;

Ordre des conseillers en ressourceshumaines agréés, L’absentéisme : sesconséquences, par France Dupéré,CRIA, Cet article a été publié dans lequotidien La Presse le 29 octobre2005;

Richard Larouche, Le coût de l’absen-téisme en hausse, octobre 2004,www.benef i tscanada.com/avan-tages/2004/1004/absenteism.pdf;

Statistique Canada, N°71-211 au cata-logue, www.statcan.gc.ca;

Université du Québec à Chicoutimi,Absentéisme au travail  : L’absencecomme moyen de rétablir l’équité autravail lors d’iniquités perçues,Mémoire présenté comme exigencepartielle de la maîtrise en gestion desorganisations par Manon Albert, juillet2005;

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Un délégué,

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n délégué est avant tout un collègue de travail qui a legoût de s’impliquer syndicalement en faisant preuved’écoute, en ayant à cœur l’équité de tous ses col-lègues, en donnant de son temps, en veillant au

respect de nos conditions de travail, en rencontrant notre ges-tionnaire seul ou en notre compagnie, etc.

Il doit aussi informer les différentes instances syndicales, aubesoin, de ce qui se passe dans leur département, leur direc-tion ou leur bureau régional. En somme, le délégué est unecourroie de communication importante. Toutefois, il est impor-tant de se rappeler qu’il n’estpas le seul à pouvoir informerun gestionnaire d’une situa-tion problématique au travail.

De plus, comme nous pouvonsle constater, une conventioncollective contient énormé-ment d’information. Il est trèsdifficile de se rappeler parcœur de toutes les clausesalors, lorsque notre déléguén’a pas la réponse à notrequestion immédiatement, lais-sons-lui du temps! Même sinous attendons quelquesjours, vaut mieux avoir unebonne information qu’unemauvaise.

Malheureusement, on oubliequ’à la base, un délégué c’estun employé, qu’il n’est pas toujours en libération syndicale etque lorsqu’il est au bureau, il a son propre travail à exécuter. Àce titre, il se peut qu’il ne soit pas disponible à la minute prèsoù nous avons une question. Il se peut qu’il soit en réunion outout simplement non disponible parce qu’il a du travail à com-

pléter. Il est important de demander à notre délégué s’il estdisponible pour nous, ne serait-ce que par respect. Après avoirvérifié sa disponibilité, si nous désirons le rencon trer, nousdevrons en informer notre gestionnaire et le délégué doit enfaire de même avec le sien. Généralement, il viendra nous voirrapidement ou saura nous référer à la bonne personne.

On ne le répétera jamais assez, notre délégué, c’est d’abord etavant tout notre collègue. Et, lorsqu’une situation conflictuellese présente, il a parfois l’odieux d’expliquer un refus ou unéchec à ses collègues, ce qui est très difficile à faire. Il faudrait

faire attention à notre façond’être et à notre façon d’agirenvers nos collègues de travailqui nous représentent syndi-calement. Il ne faut pas oublierqu’ils sont des êtres humainsavec leurs qualités et défauts,leurs bonnes et mauvaisesjournées et qu’il ne faudraitpas qu’ils nous servent de« punching bag »!!! Le respect,c’est la base d’une belle colla -boration, d’autant plus quec’est ensemble que nous amé -liorerons notre milieu de tra-vail! Il faut montrer à nosdélégués que nous les suppor-tons et que nous aussi, noussommes là pour eux.

Finalement, rappelons-nous,qu’un merci, ça ne coûte pas

cher et que ça fait du bien à nos délégués de l’entendre à l’oc-casion.

Vos délégués syndicaux

U

à quoi ça sert ?

Cette implication s’articule principalement autour de troisgrands axes, soit la défense, l’information et la mobilisa-tion.

Ainsi, les délégués syndicaux :• veillent à l’application de la convention collective et

des lois qui encadrent notre travail;• accompagnent ou représentent un ou une collègue qui

en fait la demande lors d’une rencontre avec unsupérieur;

• expliquent, au meilleur de leurs connaissances, lesrègles qui prévalent dans notre milieu de travail;

• invitent leurs collègues à exprimer leur opinion et àparticiper aux différentes instances syndicales;

• sensibilisent leurs collègues aux enjeux qui touchentnotre milieu de travail ainsi que ceux qui, de manièreplus large, touchent l’ensemble de la société.

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Il nous quitte...

... et ellearrive !

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Quand Stéphane Hudon nous a quitté pourrelever un nouveau défi au SEPB-Québec,nous n’avions aucun doute qu’il allaitrelever le défi avec succès! Nous sommesfiers de vous annoncer que Stéphane amaintenant obtenu un poste permanentcomme conseiller syndical au SEPB-Québec.

Stéphane, MERCI! C’est difficile de résumeren quelques lignes tout ce que tu as faitpour la section locale 573. Merci pour toutes tes annéesd’implication d’abord comme délégué mais aussi commemembre des comités de formation, d’évaluation ainsi quemembre de l’Exécutif. Ton énergie contagieuse a su motiver

bien des gens dans des situations plus diffi-ciles. Ta bonne humeur et ton entrain nousmanqueront. La détermination que tu as misedans tes dossiers a permis de faire avancerbeaucoup de choses à la Commission. Malgréton départ, tu nous laisses un bel héritage; larelève solide que tu as su former.

Nous te souhaitons la meilleure des chancesdans ton nouvel emploi et beaucoup de bon-heur au SEPB-Québec! Tu vas nous manquer!

Merci Stéphane!

Tes collègues du SEPB-573

Nous désirons vous in -former que Nathalie Dufoursiègera de façon perma-nente à l’Exécutif syndicalsuite au départ deStéphane Hudon, et ce,conformément à nos sta -tuts et règlements, puis -qu’elle avait été éluecomme substitut lors dudernier congrès.

Bien ve nue Nathalie!!!

Le comité exécutif

Une retraite

à l’abri

des soucis

LA FTQ ENTREPREND UNE VASTE CAMPAGNE

POUR SÉCURISER ET AUGMENTER LES

REVENUS DE RETRAITE DE TOUT LE MONDE

POURQUOI ?.

Le système québécois de sécurité du revenu à la retraite

ne fonctionne pas. Un trop grand nombre de personnes

retraitées sont condamnées à la pauvreté.

Bien sûr, on peut compter sur des revenus stables

provenant de sources publiques (RRQ et programme de

Sécurité de la vieillesse), mais ils sont insuffisants. De

plus, de moins en moins d’entreprises offrent des « fonds

de pension » qui garantissent des rentes. De fait, la grande

majorité des entreprises n’offre aucun régime de retraite,

quel qu’il soit.

Quant au REER, en raison de son caractère volontaire

et d’une capacité d’épargne insuffisante, le montant

accumulé lors du départ à la retraite est nul ou nettement

insuffisant.

IL FAUT QUE ÇA CHANGE.

Avec le système actuel, presque la moitié (45 %)

des personnes retraitées de 65 ans et plus sont

financièrement démunies, les femmes plus

encore que les hommes.

Nous croyons que le Québec d’aujourd’hui doit

assurer une rente décente à tout le monde.

POUR QUE ÇA CHANGE.

Pour que les lois soient

modifiées, informez les

députés et les députées

de nos revendications

Pour la marche à suivre,

visitez www.ftq.qc.ca

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’entrée de jeu, jetiens à vous direqu’aucun soutien-gorge n’a été brûléavant, pendant ou

après la rédaction de cet articleou si cela s’est produit, je n’ensuis pas responsable.

Je le mentionne parce que je veux vous entretenir d’un sujet délicat, celuide la prostitution. Je ne ferai pas référence à des statistiques, ne dirai pasnon plus qui a tort, qui a raison, je ne ferai, pour cet article, qu’émettre monopinion.

Je ne vous apprends rien en vous disant qu’ici, la prostitution est illégale.Malgré cela, ce type de « commerce » est toléré. De plus en plus, desgroupes réclament la légalisation de la prostitution. Les arguments les plussouvent utilisés sont qu’il sera plus facile d’assurer la protection des tra-vailleuses du sexe (nous parlons ici d’intégrité physique), d’éviter l’abus depouvoir de leur employeur (un terme plus commun est « pimp ») et de leurassurer de bonnes conditions de travail !

Mon premier réflexe a été de me dire « ENFIN, IL ÉTAIT TEMPS ». Depuis,j’ai réfléchi à la question d’un autre point de vue. Voici la conclusion àlaquelle je suis arrivée : mais à qui profite la prostitution ? Veut-on légali serla prostitution pour protéger les femmes ou les clients (désolée d’utili ser lemasculin mais les consommateurs de ce service sont en très grandemajorité des hommes) ?

Vous pouvez me dire que les prostituées font ce travail parce qu’elles leveulent bien, que c’est le plus vieux métier du monde, qu’il y en aura tou-jours… je n’y crois pas ! Je ne vous ferai pas l’histoire de l’œuf et de la poule,mais je vous dis ceci, il y a de la prostitution parce qu’il y a des clients !

Comprenez-moi bien, je ne dis pas que ces femmes ne doivent pas être pro-tégées, je me demande simplement si, en légalisant ce commerce, nous necautionnons pas ces actes d’exploitation envers les femmes.

Socialement, je crois quenous devons y réfléchir.

Christiane Dubois

Drogue d e réseau des délégués so ciaux aété mis en place en 2006 à la CCQ.Nous vous parlons souvent de laforce de ce réseau, de son impor-tance et de son rôle d’écoute, de

référence et de prévention. Dans le cadrede nos activités syndicales, nous côtoyonsdes délégués de réseaux qui proviennentd’autres milieux que le nôtre. Et c’est lorsd’une session de formation que j’ai rencon-tré Marc Bélanger des TCA, une personneextraordinaire et d’une générosité incroya -ble. Marc a maintenant 12 ans d’expérienceen relation d’aide et il a la chance de tra-vailler dans un milieu qui laisse une vérita-ble place au réseau des délégués so ciaux etsurtout, qui reconnait son expé rience et sonsavoir-faire. Quand il m’a parlé de son arti-cle sur la drogue du viol, j’ai trouvé que c’é-tait un sujet drôlement important avec lespartys du temps de Fêtes que nous com-mençons déjà à prévoir. Le texte de cenuméro-ci du Bavard est un très bel exem-ple de la force du réseau, une belle collabo-ration, un appel à la prévention. MerciMarc, grand frère, de ton coup de pouce, jesuis certaine que ton article saura aiderquelqu’un et si jamais en retour nous pou-vons faire quelque chose pour ta gang, tusais où me trouver!

Nathalie DufourResponsable du réseau des délégués sociaux, SEPB-573

L

À qui profitela prostitution ?

D

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es conséquences gravesreliées à cette drogue ont étéma principale motivation pourchoisir ce sujet d’article. LeGHB se présente sous forme

de liquide incolore et inodore princi-palement, malgré qu’il puisse aussiêtre retrouvé sous forme de poudre oude capsule. Il a été synthétisé pour lapremière fois en 1960. Dans les années80, il se retrouvait en vente librecomme supplément alimentaire. Aumilieu des années 90, les premiersindices que cette drogue servait lors deviols sont apparus. En 1996, dans uneuniversité de Montréal, on rapporte unincident relié à la présence de GHBtouchant 2 étudiantes.

Présentement, je commence ma douzième année de travail en interven-tion et j’ai été confronté à trois reprisesaux conséquences importantes laisséesderrières des évènements reliés au GHB,et croyez-moi, une belle soirée peut setransformer et devenir un enfer qui per-durera des années pour les victimes deviol et leurs proches.

Vous décidez un soir d’aller vous amuserdans un bar entre filles et tout le mondea bien du plaisir. Quelques bons verreset le fun est parti, sauf qu’il y a ce soir là,dans la place, des gens mal intention-nés. Ils sont là pour identifier des proieset passer à l’acte. Tout va sur desroulettes, vous quittez votre verre devue pour une fraction de seconde etquelqu’un y verse une dose de GHB. Lasuite n’est pas très jolie car avec l’effetde désinhibition et d’euphorie, la per-sonne est perçue comme saoule et estdésormais ouverte à n’importe quoi etavec n’importe qui. Une bonne mère defamille peut être réduite à un comporte-ment de prostituée consentante, ce quiveut dire relations multiples sans pro-tection et avec je ne sais combien de

partenaires car l’effet, selon la dose,peut avoir une durée de quatre heures.

Psychologiquement, les dommagesseront terribles pour la victime et sesproches. S’il y a des personnes qui sesentent heurtées par cet article, je m’enexcuse, mais je crois qu’il faut en parlerpour éviter de telles tragédies hu -maines.

Aujourd’hui, elle est illégale pourl’Amérique du nord. Comme plusieursautres de ses consœurs, nous la retrou-vons dans le marché illicite. Con -sommée généralement dans les bars etles raves, sous différentes appellations(liquid ecstasy, liquid X, scoop, organicquaalude) et aujourd’hui, ça semarchanderait sous le terme « jus » etdans des bouteilles de Purel. Une dosese vend 40,00$ complet et 20,00$ ledemi, en langage du milieu.

La prévention a bien meilleur goût!

Marc BélangerDélégué social, section locale 510 TCAComité FTQ sur l’alcoolisme, toxico-manie et autres dépendances

Info technique : Les psychotropes : phar-macologie et toxicomanie, Les pressesde l’Université de Montréal

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L

du violAvec le retour de la grisaille et l’arri-vée du temps des Fêtes, voici un petitrappel de quelques numéros de télé-phones qui pourront peut-être vousêtre utile :

CPS (Centre de prévention du suici-de) – partout au QC, 24/24 – 7/7Service d’intervention en cas decrise, inquiétude pour un proche,service de référence, hébergementd’urgence au besoin1-800-APPELLE ou 1-800-277-3553

Drogue, aide et référence – partoutau QC, 24/24, 7/7Service de référence et d’informationlié à l’alcoolisme, la toxicomanieou si vous vivez de l’inquiétude pourun proche1-800-265-2626

Ligne parents – partout au QC,24/24, 7/7Service spécialisé dans les relationsparents-enfants1-800-361-5085

Tel-jeunes – partout au QC, 24/24,7/7Service d’écoute, d’intervention et deréférence pour les jeunes1-800-263-2266

SOS violence conjugale – Basé àMontréal mais service offert pourtoutes les régions, 24/24, 7/7Service d’écoute et d’information, deréférence à une ressourceappropriée de votre région, aide auxdémarches, service rapide1-800-363-9010

Toutes ces lignes sont confiden-tielles, gratuites et embauchent desintervenants qualifiés.

Pour toute autre ressource ou besoin,communiquez avec votre DS!

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Bien le bonjour chers amies et amis,y a tu fait assez beau et chaud cetété! Wow !!!  Ça faisait longtempsqu’on n’avait pas vu ça du gazonjaune. Ici, nous avons même eu droità notre petite canicule...oui, oui.  Ondirait qu’il y a des sceptiques!!

Nous voilà rendus à l’automne, quinous émerveille toujours avec sescouleurs flamboyantes mais quinous fait ch...suer avec toute cettepluie. Cet automne n’est pas troptimide, il est plutôt humide.

Mais ne vous en faites pas trop gensde Montréal ici, j’ai eu le plaisir dedéneiger mon auto le 23 octobre, unpetit 3 cm dans les terres, j’ai assezhâte de sortir mes raquettes... (jeniaise!)

Ici, il n’y a pas que lesfeuilles qui tombent, il y amême des cheveux, je neparle pas des miens, ilssont tous tombés. Jeparle plutôt de JulieDuval, qui a participé audéfi tête à prix. BravoJulie pour ton beau gestepour une belle cause. (jecrois qu’elle était jalousede ma coupe!)

Je m’excuse si jen’ai pu joindre unephoto de moi avecmon speedo fluo,un avis de virusdisant vouloir in -fecter le messageest apparu... Com -prends pas???

Il serait très à pro-pos que la concilia-tion travail-famille entre en force. Aubureau, nous avons des jeunesmamans avec de jeunes enfants, etdes mamans moins jeunes  avec desmamans encore moins jeunes et quiont parfois besoin de temps, pourdes rendez-vous ou autres obliga-tions. Mauzuss que ce serait le funque nos gestionnaires se rendent

compte, après troisans, qu’il est plusque temps de passerde la parole augeste.

Parlant de famille,féli citations à JulieLacroix-Danis, pourson nouveau pou -pon à venir dansquel ques mois (maxi - mum 9) et qui pour-ra peut-être pro fiter

d’un nouvel horaire à sonretour.

Pensée d’automne: « on ditque l’automne est le dessertde l’été, à cause de ses mille-feuilles qui tombent... »(ouais, faudrait peut-êtreque je la retravaille celle là !!)

Je vous dis à la prochaine,Syndicalement vôtre

Pierre Lavoie,Rimouski

RimouskiPlaisirs d’au

tomne

Votre syndicat vous

souhaite un Joyeux

Temps des Fêtes !

1200, avenue Papineau, bureau 250Montréal (Québec) H2K 4S6

Téléphone : 514-522-6511Télécopieur : 514-522-9000Courriel : [email protected]

Siège socialTéléphone : 514-341-7740Poste 6434 ou 6492Courriel : [email protected]

Responsable à l’exécutif : Daniel GamelinRédaction : Nathalie Dufour

Véronique GagnonResponsables : Christiane Dubois

Laurent BolducCollaborateur : Marc BélangerPhotos : Julien Dagenais

Louise O’MalleyYvon MontpetitNathalie DufourVicky LévesquePierre Lavoie

Illustration : Marie-Christine Palardy

Impression : Travailleurs et travailleuses syndiqués de l’imprimerie Atelier Québécois Offset sur du papier recyclé à 100 %

Si vous avez des commentaires ou desidées d’articles pour les prochains

numéros, n’hésitez pas à communi-quer avec nous par courriel à

[email protected], à [email protected] à [email protected]

Le masculin est utilisé comme généri -que dans le seul but d’alléger le texte.

ISSN 1913-4843

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