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Unidée Journal Mars 2014 Édition 2014, N° 2 La force d’un réseau www.unicoop.qc.ca Une publication de UNICOOP, COOPÉRATIVE AGRICOLE TABLE DES MATIÈRES Message du président ..............................................2 Rapport du chef de la direction................................3 Capsules coopératives..............................................4 Division des productions animales et végétales .....8 Division des machines agricoles............................17 Division de la quincaillerie et du pétrole ..............25 Page 2 : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE : Modification au sein du conseil d’administration Page 6 : RISTOURNE DE 1 212 419 $

Journal Unidée, Mars 2014

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UnidéeJournalMars 2014

Édition 2014, N° 2

La force d’un réseauwww.unicoop.qc.ca

Une publication de UNICOOP, COOPÉRATIVE AGRICOLE

TA B L E D E S M AT I È R E SMessage du président..............................................2

Rapport du chef de la direction................................3

Capsules coopératives..............................................4

Division des productions animales et végétales .....8

Division des machines agricoles............................17

Division de la quincaillerie et du pétrole ..............25

Page 2 :

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE :Modification au sein du conseil d’administration

Page 6 :

RISTOURNE DE 1 212 419 $

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P R É S I D E N TMESSAGE DU

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLEC’est avec la continuité comme toile defond que je présentais, le jeudi 13 févrierdernier, le 28e rapport annuel d’Unicoop,coopérative agricole.

ANNÉE « 2013 »Les faits saillants• La participation au processus de planifi-

cation stratégique du réseau La Coop;• L’élaboration du nouveau plan straté gi -

que d’Unicoop, coopérative agricole ;• Le regroupement des bannières BMR et

Unimat;• L’option retenue pour l’occupation du

nouveau siège social et pour le dévelop -pement du site de Sainte-Marie;

• L’agrandissement du garage de Sainte-Marie.

Les résultats• Des ventes de 152 millions de dollars;• Un excédent de l’exercice de 3,2 millions.

AFFECTATION DE L’EXCÉDENT D’EXERCICELa recommandation du Conseil d’administra-tion quant à l’affectation de l’excédent del’exercice a été entérinée par les membresprésents à l’assemblée générale annuelle,soit l’attribution d’une ristourne au montantde 1 212 419$ payable 50% comptant et 50% en parts privilégiées, sans échéance.Vous trouverez, à la page 6 du journal, la ré -par tition de la ristourne par secteur d’acti vité.Il est prévu que les chèques de ristournesoient transmis vers la mi-mars.

LA COOP FRAMPTONLors d’une assemblée générale spécialetenue le 16 janvier dernier, les membres de La Coop Frampton ont décidé de joindre les dixcoopératives agricoles de la région qui for-ment Unicoop. Cette décision reflète la volon-té de ses 126 sociétaires, dont 34 sont déjàmembres d’Unicoop, de se regrouper avec lesautres coopérateurs de la région pour, ensem-ble, se doter de meilleurs outils pour affronterles défis de l’agriculture de demain.

ÉLECTIONS DES ADMINISTRATEURS Un candidat par territoire en élection (1, 5 et8) avait soumis sa candidature. Les adminis-trateurs élus sont :• Territoire n°1 : Mme Diane Montminy

(Ferme Sika senc) – Saint-Charles;• Territoire n°5 : M. Kéven Mercier

(Ferme Napyval senc) – Beaumont;• Territoire n°8 : M. Richard Ferland

(Ferme de la Cavée inc.) – Sainte-Marie.

Je veux souligner tout le travail accompli parMM. Jacques Blanchet et Ghislain Cloutierqui ont, pendant respectivement 12 ans et 25 ans, consacré énergie et temps à la réus-site de notre coopérative. Ces deux admi nis -trateurs sortants et rééligibles avaient pris la décision de ne pas renouveler leur man-dat respectif. Merci à vous deux pour votredévouement et votre engagement.

Pour ma part, je veux remercier les membresde mon territoire pour leur appui et pour leurconfiance en me permettant de continuer deles représenter.

Toutefois, comme je désire représenter lesmem bres du territoire n°3 au Conseil d’admi -nistration de La Coop fédérée, poste devenulibre en raison du départ de M. GhislainCloutier, je ne solliciterai pas un nouveauman dat au poste de président du Conseil d’ad-ministration d’Unicoop, coopérative agricole.

MODIFICATION DU NOMBRE D’ADMINISTRATEURSLa convention de fusion intervenue entreUnicoop, coopérative agricole et La CoopFrampton prévoit un poste d’administrateurdélégué par La Coop Frampton au Conseil d’ad-ministration d’Unicoop. À ce titre, M. FrédéricLehouillier, président de La Coop Frampton lorsde la fusion, siégera au Conseil d’administra-tion d’Unicoop, ce qui porte à 10 le nombred’administrateurs au sein de votre Conseild’administration.

ÉLECTION DES OFFICIERSVos administrateurs ont procédé à l’électiondes officiers lors de l’assemblée du Conseild’administration du jeudi 20 février 2014. Ils ontélu M. Julien Bélanger, président, M. RichardDion, premier vice-président et M. DominiqueLarose, deuxième vice-président.

Je désire féliciter chacun d’eux pour leur no -mi nation et, tout particulièrement, M. JulienBélanger. Grâce à son expérience et à sa foien la formule coopérative, il saura guideravec prudence et sagesse les destinées denotre coopérative. Bonne chance Julien!

CONCLUSIONComme je le mentionne dans le rapport an -nuel, en affaires, certaines personnes veu-lent, certaines souhaitent, tandis que d’autresfont que les choses arrivent. Unicoop faitpartie de celles qui font que les choses arri -vent. Nous faisons de bons et de moins bonscoups, mais les fiches parfaites en affaires et,surtout en agriculture, sont très rares, maisnotre moyenne des cinq dernières annéesnous livre un portrait assez juste pour quenotre avenir soit à la hauteur des visions denos fondateurs et de notre mission :

« Unicoop, force collective issue du milieu agricole livre, à ses membres

et clients, un réseau d’affaires performant et durable. »

Merci!

Richard Ferland, Président

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Gaétan Roger, agr., Chef de la direction

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Unicoop termine une année « correcte » surle plan de ses résultats de l’exercice. Labaisse de la ristourne de La Coop fédérée, labaisse de l’escompte reçu de New Holland,la récolte de grains, qui s’est faite avec beau-coup de retard, la construction du garage deSainte-Marie, qui a eu un impact négatifimportant sur les résultats de cet établisse-ment, et la période de turbulence que tra-verse le secteur de la quincaillerie et de larénovation au Québec, ont eu pour effet delimiter la croissance de nos ventes et deréduire l’excédent.

Malgré cela, Unicoop affiche un excédentde 3,2 millions de dollars, une baisse de800 000$ en comparaison avec l’an passé.Ces résultats, quoique plus modestes, sonttout de même satisfaisants, puisque nousavons atteint la majorité de nos objectifs derendement.

Les secteurs ruminants et végétal, ainsi queles élevages avicoles et porcins, se sont avé -rés les principales locomotives de l’entreprise.

Après avoir ralenti les investissements en2011 et 2012, nous avons repris le program -me de mise à jour de nos immobilisations enprocédant à l’agrandissement du garage deSainte-Marie.

La tendance lourde à la concentration autourde « pôles commerciaux forts » se poursuitdans le secteur des commerces de détail.

Cette dynamique commerciale représente toutun défi pour une entreprise comme Unicoop,qui vise le maintien de services de proximitésur son territoire. L’année qui se termine nousdémontre, par la croissance de l’achalandageet l’intérêt manifesté par différents parte-naires commerciaux, que notre site de Sainte-Marie possède tous les atouts pour devenirune destination commerciale de premier plandans la région. Unicoop manifestera une pré -sence forte sur ce site avec son futur siègesocial, son centre de rénovation à vocationrégionale, son garage de machinerie agricolerénové et son service aux automobilistes,regroupant station-service et dépanneur.

Par ses décisions passées, un plan de matchpartagé, découlant des exercices de plani -fication stratégique du réseau La Coop et devotre coopérative, et avec un bilan d’excel-lente qualité, Unicoop se positionne pourassurer sa croissance et représenter un par -tenaire de choix qui contribue au succès deses membres.

Les ventes consolidées pour l’exerciceatteignent 152 millions de dollars, compara-tivement à 154 millions pour l’exercice pré -cédent. La déflation du prix du maïs audeuxième semestre, la baisse de volume defabrication d’aliments à la meunerie deSaint-Anselme, ainsi que du nombre deporcs mis en marché, expliquent le recul desventes consolidées.

Ces résultats sont rassurants, à la fois, pournos propriétaires et pour nos partenairesfinanciers. Notre bilan est d’excellentequalité, et les excédents demeurent parmiles meilleurs du réseau La Coop.

Unicoop est une entreprise solide qui saitévoluer pour assurer le succès de ses pro-priétaires à long terme. C’est en ce sens quenous avons entrepris la mise à jour de notreplan stratégique. Ce plan sera déterminantpour Unicoop, l’avenir est porteur de crois-sance et de projets stimulants.

Unicoop peut compter sur une équipe d’em-ployés compétents et dévoués, que noustenons à remercier très sincèrement pour leurimportante contribution au succès d’Unicoop.

Chers membres, vous êtes la raison d’être decette belle coopérative et du réseau La Coop.Votre fidélité et celle des clients sont indis-pensables à sa réussite et à sa pérennité.

Merci de nous permettre de vous servir.

D I R E C T I O NRAPPORT DU CHEF DE LA

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C’est avec fierté que le président et le chefde la direction d’Unicoop ont présenté auxmembres, aux jeunes de la relève, auxpartenaires financiers, ainsi qu’à desinvités spéciaux du milieu agricole, lesrésultats financiers et les nombreux défisrelevés au cours de l’année.

La conférence de M. Ghislain Cloutier, premiervice-président de La Coop fédérée et présidentde la fondation SOCODEVI portant sur l’évolutiondes projets de La Coop fédérée, de même quesur plusieurs missions en Bolivie, auxquelles M. Cloutier a participé pour la réalisation de pro-jets de développement d’élevages porcin et avi-cole, a suscité beaucoup d’intérêt.

FONDS COOPÉRATIF D’AIDE À LA RELÈVE AGRICOLEPour une cinquième année, votre coopérative aprocédé à la remise des subventions du Fondscoopératif d’aide à la relève agricole pour unmontant de 70 500 $ à seize jeunes agriculteurs.Unicoop en a profité pour présenter les six nou-veaux candidats qui bénéficieront du programmepour une durée de trois ans.

DISTINCTIONSComme il est d’usage, la coopérative a profité del’assemblée générale annuelle pour rendre hom-

mage à ses membres qui se sont distingués defaçon particulière au cours de l’année lors deconcours régionaux, provinciaux, nationaux ouinter nationaux décernés par des organismesneutres et indépendants du réseau La Coop.

Cette année, cet hommage a été rendu à deux denos membres.

• Mme Justine Breton de l’entreprise maraî - chè re Aux fruits de la Colline de Sainte-Marie, récipiendaire du Gala des agricultri-ces en Beauce 2013.

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CAPS

ULES

COO

PÉRA

TIVE

S RETOUR SUR L’ASSEMBLÉEGÉNÉRALE ANNUELLE

Le 13 février dernier, plus de 200 personnes ont assisté à la 28e assemblée

générale annuelle d’Unicoop.

POINTS DE SERVICESIÈGE SOCIAL

Sainte-Hénédine 418 935-3651 • 1 800 463-1657 [email protected] www.unicoop.qc.ca

CENTRE DE GRAINS.....418 935-3888

CENTRE D’ENGRAIS MINÉRAUX.....418 935-3787

SEMENCES.....418 935-3909

GARAGESQuébec................................418 666-0860Saint-Agapit........................418 888-5111

418 654-5572Saint-Anselme ....................418 885-9637

1 888 808-9637Sainte-Marie.......................418 387-5987Saint-Narcisse ....................418 328-3788

1 877 428-3788Saint-Vallier ........................418 884-3114

1 877 566-3114

MEUNERIE ST-ANSELME418 885-4411 418 887-3391

1 800 463-1914 1 800 463-3418

QUINCAILLERIE ET PÉTROLECentre de rénovation ..........418 387-2011Frampton.............................418 479-2114Île d’Orléans........................418 828-9388Saint-Charles ......................418 887-3391Saint-Gervais ......................418 887-3366Saint-Joseph.......................418 397-5281Saint-Vallier ........................418 884-2854Sainte-Hénédine.................418 935-3652Sonichoix dépanneur ..........418 387-1244

LISTE DES ADMINISTRATEURSDIANE MONTMINY (TERR. 1)

St-Charles : 418 887-3547Sortant de fonction: 2017

St-Charles, La Durantaye, St-Philémon,Armagh, St-Magloire et la région de Montmagny

RICHARD DION, 1er VICE-PRÉS. (TERR. 2)St-Gervais : 418 887-6977Sortant de fonction: 2015

St-Gervais, St-Nérée et St-RaphaëlCLÉMENT POULIOT (TERR. 3)

Ste-Claire : 418 883-2428Sortant de fonction: 2016

St-Lazare, St-Damien, St-Nazaire, Ste-Claire, St-Malachie, St-Léon-de-Standon, Ste-Germaine et Frampton

MARCEL VACHON (TERR. 4)Ste-Hénédine : 418 935-3179Sortant de fonction: 2015

Ste-Hénédine, Scott, St-Elzéar et les environs

KEVIN MERCIER (TERR. 5)Beaumont : 418 837-9507Sortant de fonction: 2017

St-Joseph-de-Lévis, Beaumont/St-Michel, St-Vallier, Lévis-Pintendre, St-Jean-Chrysostome, Bernières/St-Nicolas et toutes les municipalités sur la Rive-Nord

JULIEN BÉLANGER, PRÉSIDENT (TERR. 6)Honfleur : 418 885-4765Sortant de fonction: 2016

St-Anselme et HonfleurDOMINIQUE LAROSE, 2e VICE-PRÉS. (TERR. 7)

St-Isidore : 418 882-3582Sortant de fonction: 2016

St-Henri, St-Isidore et St-LambertRICHARD FERLAND (TERR. 8)

Ste-Marie : 418 387-1471Sortant de fonction: 2017

Ste-Marguerite, Ste-Marieet Vallée-Jonction

DIANE JACQUES (TERR. 9)Sts-Anges : 418 253-5840Sortant de fonction: 2015

Sts-Anges, St-Joseph, St-Frédéric, Sacré-Coeur-de-Marie, St-Honoré, St-Ludger, La Guadeloupe, St-Victor et toutes les municipalités au sud et à l’ouest de ce secteur

FRÉDÉRIC LEHOUILLIERPremier administrateur Frampton

Ste-Marguerite : 418 935-3688

Par JACYNTHE BOUTIN, Responsable des événements corporatifs

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CAPSULES COOPÉRATIVES

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• M. Yvon Lacasse de la fermePleinchamps inc. de Saint-Anselme,intronisé au Temple de la renommée del’agriculture du Québec le 27 octobredernier.

Pour terminer cette journée bien remplie,Unicoop a procédé au tirage parmi lesmembres présents d’une dizaine de prix,dont des forfaits-cadeaux dans des hôtelsde la région et des assortiments de pro-duits Olymel. Soulignons également quechaque membre sociétaire s’est vu offrir, àl’inscription, une carte-cadeau Unimat de20 $ échangeable dans les centres de réno-vation et quincailleries de la coopérative.

1ère rangée : Richard Ferland, président, Jacques Cloutier, Dave Fortin, Diane Montminy, Serge Audesse et Gaétan Roger, chef de la direction.

2e rangée : Jérôme Plante, Hugo Brousseau, Jean-François Labbé, Guillaume Bouchard et Sophie Boissonneault.

3e rangée : Jean-Sébastien Labbé, Frédéric Vézina, René Roy, Olivier Ruel, Caroline Fillion et Frédéric Marcoux.

4e rangée : Frédéric Lecerf, directeur du développement, Martine Lessard, Maxime Ruel, Jonathan Prévost, Jonathan Côté, Frédérick Pelletier et Alain Paradis.

Absent sur la photo : Paul-André Roy.

De gauche à droite : Richard Ferland, président, Raynald Pelletier, Charles Asselin, Simon Théberge, Luc Turcotte, Jocelyn Giguère,Frédéric Roy, Jonathan Prévost. Absent sur la photo : M. Jean-Sébastien Labbé.

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CAPS

ULES

COO

PÉRA

TIVE

S

Avis de NOMINATION

L’équipe d’Unicoop s’unit pour leur adresser toutes ses félicitations et leur souhaiter bon succès dans leurs nouvelles fonctions.

PASCAL VEILLETTEReprésentant machines agricoles St-Narcisse

GEORGES POULINDirecteur principal adjoint, division des machines agricoles

PATRICE GUINDONSpécialiste GPS et mécanicien au garage de Québec

UNICOOP VERSE À SES MEMBRES UNE RISTOURNE DE

1 212 419 $Payable 50% comptant, 50% en parts privilégiées sans échéance

RÉPARTITION DE LA RISTOURNE PAR SECTEUR

SECTEURS $ ET/OU % TOTAL $

Meunerie (moulée complète) 10 $/TM 643 852

Meunerie (suppléments) 10 $/TM 37 313

Meunerie laitier (minéraux) 1% 5 265

Poussin 2% 30 758

Semences, engrais liquides et additifs d’ensilage 2% 50 345

Plasticulture, protection des cultures et semences de légumes 1% 22 457

Engrais minéraux 10 $/TM 26 824

Machinerie 1,5% et 1%* 192 471

Pièces 2,5% et 2%* 87 459

Atelier mécanique 3,5% et 3%* 30 240

Quincaillerie 1,5% et 1%* 59 092

Pétrole à la ferme 1% et 0,5%* 24 911

Pétrole à la pompe 1% et 0,75%* 1 432

*Membres auxiliaires

DIVISION DES MACHINES AGRICOLES

SOCIÉTARIATNOUVEAU MEMBRE AUXILIAIRE

Déneigement CoulombeFrançois Coulombe, Québec

NOUVEAUX MEMBRES SOCIÉTAIRES

Ferme Amalgame s.e.n.c.Caroline Belzile et Alain Gilbert, Saint-Elzéar

Ferme Michel & Normand Piché inc.Cap-Santé

Ferme du Petit Canton s.e.n.c.Isabelle Gagné et Martin Campagna, Saint-Vallier

Ferme AMB inc.Alain et Michaël Bissonnette, Buckland

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CAPSULES COOPÉRATIVES

CONGÉ DE PâquesSIÈGE SOCIALLundi 21 avril 2014 : fermé

GARAGELundi 21 avril 2014 : fermé

QUINCAILLERIESCentre de rénovation Ste-Marie, St-Joseph et St-PierreDimanche 20 avril 2014 : ferméLundi 21 avril 2014 : ouvertFrampton, St-Charles, St-Gervais et Ste-HénédineDimanche et lundi 20 et 21 avril 2014 : fermé

MEUNERIE Bureau des commandesLundi 21 avril 2014 : ferméPour toute urgence: Porc-avicole : Alex Patoine 418 882-7733

Laitier et général : Patrice Laflamme 418 802-6701

CENTRE DE GRAINSLundi 21 avril 2014 : fermé

SERVICE VÉTÉRINAIRELundi 21 avril 2014 : fermé

DÉPANNEUR SONICHOIXOuvert

Tous les établissements sont ouverts le Vendredi saint 18 avril 2014, selon les horaires habituels.

DÉFI-COOP RÉGIONAL 2013-2014L’ÉQUIPE LACTOCOOP, GAGNANTE DU DÉFI-COOP 2014 !

Le Défi-Coop régional, un programme exclusif aux étudiants del’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), campus de La Pocatières’est tenu le 10 février dernier.

Les trois équipes finalistes ont présenté un projet portant sur des sujetsagricoles pertinents et intégrant le modèle coopératif. Le jury était composédes représentants des six coopératives participantes, soit : La Coop Mata -pédienne, La Coop Purdel, La Coop Agriscar, La Coop Saint-Alexandre-de-Kamouraska, La Coop Unicoop et Groupe coopératif Dynaco, coordonnateurde l’évènement. Plus de 2 600 $ ont été remis en bourses.

L’équipe gagnante « LactoCoop » s’est démarquée par la pertinence du sujetabordé (valorisation d’un sous-produit de la fabrication de fromage), la dyna -mique de la présentation, l’état d’avancement du projet, ainsi que son appro -che globale visant le développement durable et sa mission coopérative.

Les étudiants ont démontré beaucoup de rigueur dans leur recherche et ontfait preu ve de créativité dans leur démarche. Le jury a assisté à trois excel-lentes présentations des équipes. Leur délibération a donné les résultatssuivants :• 1re équipe : « LactoCoop » a obtenu les honneurs et la bourse de 1 000 $;• 2e équipe : « Lapins gourmands » est repartie avec la bourse de 500 $;• 3e équipe : « Pintado » a remporté une bourse de 250 $.

Rappelons que le Défi-Coop régional existe depuis l’automne 2000. Il repré -sente une réplique régionale du programme Défi-Coop de La Coop fédérée proposé aux étudiants en agronomie de l’Université Laval. L’objectif de ce programme consiste à faire découvrir la formule coopérative aux étudiants.

Équipe « LactoCoop », gagnante Défi-Coop 2014,en tou rée des dirigeants des coopératives par -ticipan tes et de leur professeur-parrain de l’ITA,campus La Pocatière.

De gauche à droite:Rangée du haut : Frédéric Lecerf (directeur dudéveloppement, La Coop Unicoop), Denis Lévesque(vice-président, Groupe coopératif Dynaco), StéphanieCaron (adjointe administrative, La Coop Saint-Alexandre), Marco Dumais (directeur général, La CoopAgriscar), François Parent (directeur secteur porcin, LaCoop Purdel).Rangée du bas : Caroline Harvey, Bruno Laverdière etClarisse Courtois (équipe LactoCoop) et Wassef BenOunis (parrain de l’équipe et enseignant à l’ITA, cam-pus de La Pocatière).

HORAIRE DES ÉTABLISSEMENTS

ET DES SERVICES

Par FRÉDÉRIC LECERF, agr., Gérant de territoire, grandes cultures et horticole

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UN PREMIER RENDEZ-VOUS RÉUSSI !

La Force d’un réseau a pris tout sonsens le mardi 3 décembre dernier,alors que les coopératives duregroupement de Chaudière-Appalaches conviaient leur clientèledes productions animales et végétalesà leur première édition du RENDEZ-VOUS LA COOP à La cache à Maximede Scott.

C’est dans un décor enchanteur que nousavons accueilli nos quelque 300 invitéspour partager, en début de journée, lebrunch offert par les coopératives hôtes.

À la suite du repas, et pour donner le ton à ce premier RENDEZ-VOUS, M. ClaudeLafleur, chef de la direction de La Coopfédérée, a offert une conférence portantsur le déve loppement de La Coop fédérée,la tendance de l’agriculture et l’importancedu choix des partenaires d’affaires.Ensuite, place à un témoignage-client de la Ferme G. Labbé & fils inc. de St-Odilonpar M. Louis Labbé nous relatant lesétapes importantes du développement deleur entreprise.

PLACE AUX ATELIERS !À la suite des conférences de MM. Lafleuret Labbé, des ateliers par productionétaient offerts à nos invités. Tous y trou-vaient leur compte, que ce soient les pro-ducteurs porcins en passant par le bœuf,l’avicole, le ruminant et le végétal.

Chaque secteur offrait plus d’un atelier.Les participants pouvaient, à leur conve-nance, passer d’une salle à l’autre selonleurs intérêts. Les ateliers étaient animéspar des conseillers spécialisés, vétérinai -res ou experts-conseils.

VOICI UN BREF RÉSUMÉ DES ATELIERS PRÉSENTÉS :Ateliers secteur des ruminants :• Génie en herbe en production laitière• Nouvelle protection pour des vieux pro -

blèmes• Profitabilité de vos fermes : qu’est-ce

que nous révèle le tableau mensuel

Ateliers secteur végétal• Les images satellites : un outil de dia -

gnostic essentiel pour les producteursagricoles

• Folium 3, fertilisation foliaire haut degamme

• Un sol, ça se cultive 12 mois par année

Ateliers secteurs bœuf et grains• Assurer la relève en production bovine

par une production à la marge

• Le marché des grains ailleurs et ici, com-ment en tirer profit?

Ateliers secteur porcin• 31 sevrés, facteurs clés de réussite• Les normes du nouveau code de prati -

ques en élevage, pour tous plus qu’on lepense

• Le gain compensatoire en finition, est-cepour moi?

Ateliers secteur avicole• Quelles maladies menacent nos volail -

les actuellement?• Désinfection – comment réduire la pres-

sion bactérienne et virale?

Cette première édition du RENDEZ-VOUSLA COOP a été accueillie de façon extraor-dinaire, et nous remercions tous nos clientsqui y ont participé. Le regroupement descoopératives tient également à remercierses collaborateurs pour leur participationfinancière à cette activité.

Nul doute, on se donne RENDEZ-VOUSpour 2014!

Rappelons que le regroupement des coopératives Agrivoix, Frampton, Mont ma gny, Rivière-du-Sud et Unicoop est la propriété d’environ 2 450 membres. Il compte plus de 470 employés et enregistre un chiffre d’affaires d’environ 200 millions $.

À gauche: M. Claude Lafleur, chef de la direction de La Coop fédérée. À droite:M. Louis Labbé, Ferme G. Labbé.

PROD

UCTI

ONS

ANIM

ALES

ET

VÉGÉ

TALE

S

Par MÉLANIE MARCOUX, Adjointe administrative, division des productions animales et végétales

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PRÉPARATION AU VÊLAGE ET COLOSTRUMINDISPENSABLE POUR AUGMENTER VOS PROFITS EN ATELIER VACHE-VEAU

Pour le producteur VACHE-VEAU, lemoment du vêlage représente l’un desévènements critiques pour augmenterla rentabilité de son élevage, car lesveaux constituent sa principalesource de revenu.

Tout d’abord, il faut s’assurer que la vachesoit en bon état de chair; une bonne appré-ciation visuelle accompagnée de la palpa-tion d’un pourcentage des vaches devraitpermettre de bien évaluer le troupeau. Ilfaut également prévoir une bonne cédulede vaccination des vaches avec le vétéri-naire pour obtenir un colostrum avec unmaxi mum d’anticorps, et augmenter laqualité du colostrum en utilisant le minéralCoop TRANSI-BŒUF avant le vêlage. Cepro duit contient du sélénium de sourceorganique et un niveau élevé de vitamine E.On l’utilise aussi après le vêlage pour com-pléter les besoins en minéraux, élémentsmineurs et vitamines nécessaires pour une

bonne reproduction. Avoir un bon colos -trum, c’est bien, mais s’assurer que leveau en prenne une bonne quantité dansses première heures de vie est essentielpour augmenter ses chances de survie, etle protéger des bactéries et virus qui setrouvent dans l’environnement.

Le veau, à la naissance, n’a aucune immu-nité. Seul le colostrum lui en apportera.C’est une source de protéine et d’énergienécessaire pour maintenir sa températurecorporelle et ainsi le réchauffer. Attentionaux veaux faibles et aux veaux de taures,et s’assurer qu’ils en ont consommé unebonne quantité. Il y a certaines questions àse poser :

• Est-ce que le veau est assez rigoureuxpour téter?

• Est-ce que sa mère le laisse faire? • Est-ce qu’on dispose de bonnes con -

ditions environnementales pour amé -lio rer ses chances de survie?

Il ne faut pas oublier que la fermetureintestinale (capacité de se protéger par lecolostrum) est complète 24 heures après le début d’ingestion du premier colostrum. La protection de celui-ci dure de 3 à 5 se -maines, le temps que le veau fasse sa pro-pre immunité. Si, pour n’importe quelle rai-son, le veau ne peut prendre lui-même lecolostrum de la vache, vous pouvez vousprocurer à votre coopérative du Colostrumdéshydraté qui pourra temporairement pro-téger le veau (administration à la bouteilleou par gavage dans ses premières heuresde vie).

Avec ces quelques conseils, je voussouhaite une bonne saison de vêlage et,pour toute information supplémentaireconcernant la production VACHE-VEAU,n’hési tez pas à communiquer avec nosexperts-conseils La Coop.

PRODUCTIONS AN

IMALES ET VÉGÉTALES

Par MARIO GOUPIL, t.p., Expert-conseil en productions porcine et bovine

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PROD

UCTI

ONS

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ALES

ET

VÉGÉ

TALE

S

DE LA LUMIÈRE, ÇA EN PREND !

Tout d’abord, il est important de savoirque les animaux utilisent la photo -période pour régler leur rythmebiologique.

En effet, selon la quantité de lumièrereçue, la glande pinéale sécrétera unequantité variable d’une hormone appeléemélatonine, qui joue un rôle essentiel dansles rythmes biologiques. La lumière reçuepar la rétine de l’œil est transformée ensignaux chimiques, qui sont acheminés viale nerf optique à l’hypothalamus. Celui-citransmet alors les signaux reçus jusqu’à la glande pinéale, qui cesse ou réduit lasécrétion de mélatonine. Avec l’obscurité,ces signaux disparaissent et la glandepinéale reçoit le message de sécréter de lamélatonine. Il est important de noter que,pour que ce phénomène se produise, il fautqu’il y ait une alternance de lumière et denoirceur. Il n’est donc pas recommandé demaintenir un éclairage continu durant 24heures dans les étables laitières.

EFFET SUR LA PRODUCTION LAITIÈREUn sommaire de dix études démontre l’effet positif d’une photopériode longue (16 h lumière - 8 h noirceur) sur la produc-tion laitière, soit une augmentation moyen -ne de 2,5 kg ou 8% de la production. Lacomposition du lait en général n’a pas étéaffectée, à l’exception de quelques étudesoù le test de gras a légèrement diminué,possiblement en raison de l’effet de dilu-tion que l’on observe lorsqu’il y a une aug-mentation de lait. L’une de ces études aété effectuée au Québec en 1989 à la sta-tion de recherche de Lennoxville, et uneautre à la Ferme de recherche CRF. Avecune photopériode longue (16L-8N), lesvaches reçoivent un signal physio lo giquede produire plus de lait et, ensuite, la con-sommation de matière sèche suit poursupporter cette hausse d’environ 6%. Il y adonc une légère amélioration de l’effica -cité alimentaire.

EFFET SUR LA CROISSANCE DES TAURESUne photopériode longue (16 h lumière - 8 h noirceur) augmente le développementde la glande mammaire, limite la dépo -sition de gras chez les génisses et stimulel’activité métabolique ainsi que le systèmeendo crinien pour augmenter la synthèsede prolactine, l’efficacité alimentaire et legain de poids maigre.

Un effet positif sur la production laitière aégalement été démontré pour des génis -ses ayant reçu une photopériode longue,comme l’indique le tableau suivant.

EN CONCLUSIONAvec les effets bénéfiques de la photopé -riode longue démontrés par de multiplesrecherches, il est temps d’évaluer l’appli-cation de ce concept sur nos fermes. Laphotopériode n’est pas seulement unequestion de durée, mais aussi d’intensitélumineuse. À l’aide d’un luxmètre, il estpossible d’évaluer la qualité de l’éclairagesur vos fermes; si les valeurs sont infé -rieures à 15 pieds-chandelles ou encore150 lux, il faudra évaluer les frais néces-saires pour hausser cette valeur à 20pieds-chandelles ou 20 lux.

Le contrôle de la photopériode est un con-cept naturel qui ne nécessite pas un inves -tissement élevé, et qui se récupère rapide-ment. Les études tendent toutes à dire quele lait augmente d’environ 8% quand onpasse d’une photopériode courte à unelongue : ce n’est donc pas négligeable!

Par JONATHAN LEHOUX, Tp, Expert-conseil laitier, en collaboration avec René Boisvert, T.P. et David Arseneau, agr.

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LES CULTURES INTERCALAIRES

De plus en plus de producteurs s’in-forment sur les bienfaits des culturesintercalaires; alors, voici quelquesaspects à étudier avant de prendreune décision.

CULTURE INTERCALAIRE DE TRÈFLE DANS LES CÉRÉALES :Le principal problème dans la culture descéréales est la présence de la fusariose del’épi, maladie qui entraîne le dévelop -pement de toxines dans la récolte (DON),alors que les grains vous sont payés enfonction du pourcentage de toxines. Afinde diminuer la gravité de cette maladie,l’implantation d’un trèfle permettra uneréduction des éclaboussures de pluie, endiminuant par le fait même la propagationdes spores de champignons pathogènes dusol vers les feuilles et les épis.

De plus, le trèfle amène pour la culturesuivante un apport d’azote qui est aussitrès intéressant pour la structure d’un sol,ainsi que de la matière organique. Tropsouvent, les producteurs de grandes cul-tures font des céréales sur soya, sur maïs,etc. Cela diminue de beaucoup la fertilitédes sols, ainsi que la structure.

Il faut cependant porter une attention par-ticulière dans le choix du trèfle semé. Il estimportant de sélectionner un trèfle court,qui a une dormance acceptable. Le trèfledoit avoir une poussée de croissance aprèsla récolte de la céréale.

Période d’implantation : Celle-ci doit êtrefaite lors du semis (boîte à petite graine),après le semis et avant la levée de la cé -réale (à la volée) ou par hélicoptère (à lavolée) quand la céréale commence à lever.

Dose de semis et espèce recomman -dée : L’application de 7 kg/ha de trèflerouge 1 coupe avec une boîte à petite grai -ne et 10 kg/ha à la volée.

Désherbage : Il est recommandé de fairel’arrosage de pesticides avec du Clovitox

ou du Cobutox afin de ne pas éliminer letrèfle. Cependant, la répression est un peumoins efficace qu’avec du Refine M surcertaines mauvaises herbes.

À l’automne : L’utilisation du trèfle rouge1 coupe n’oblige pas une application depes ticide tard à l’automne. Cependant, sila biomasse du trèfle est très présente,une application de Roundup mélangé à du 2,4 D peut donner de meilleurs résultats au printemps. L’enfouissement tard à l’au-tomne est aussi recommandé pour dimi -nuer la perte potentielle de nitrate, ainsique de lessivage.

CULTURE INTERCALAIRE DE RAY-GRASS DANS LE MAÏS:Les principaux avantages visés parcette pratique sont :• récupération des nitrates résiduels en fin

de saison• stabilisation du sol lors de la récolte• amélioration de la structure du sol à long

terme• diminution de l’érosion hydrique et éolienne • stabilisation du sol lors de l’arrosage de

pesticides

Période d’implantation : la meilleurepério de d’implantation arrive lorsque lesplants de maïs ont environ 8 feuilles. À cestade, le ray-grass s’implante durant l’étéet, lorsque le maïs atteint sa maturité etque les feuilles commencent à sécher, il y a croissance accrue de la culture in -tercalaire entre septembre et octobre.L’implantation de la culture intercalairen’est pas recommandée plus tôt que lestade 8 feuilles, en raison des risques denuisance à la culture et des pertes de rendement qui pourraient survenir. Il estce pendant possible de mettre le ray-grasslors de l’application à forfait du 32-0-0entre 6 et 7 feuilles, si les conditions cli-matiques le permettent. S’il y a des prévi-sions de bonne chaleur pendant cette pé -riode, le maïs atteindra ses 8 feuilles avantle risque de nuisance du ray-grass.

Dose de semis et espèce recomman dée :L’application de 8 à 15 Kg/ha de ray-grassest recommandée. Si c’est du ray-grassannuel ordinaire, il est préférable de l’ap-pliquer à 15 kg/ha. Le choix d’un ray-grass« root max » exclusif à la Coop peut êtreappliqué à 8-10 kg/ha, car c’est une es -pè ce sélectionnée pour son système ra -cinaire volumineux. Il est aussi possible defaire affaire avec le service forfaitaire La Coop afin d’effectuer le semis. Pour 2014,les coops offriront à forfait un semoir portésur le « trois points » afin d’appliquer leray-grass à 8 feuilles du maïs. De plus, ilsera possible de semer en un même pas-sage avec l’azoteuse à disque (32-0-0) leray-grass.

Désherbage : Il est recommandé de fairedu ray-grass intercalaire dans du maïsRoundup Ready, car ce ne sont pas tous les herbicides qui peuvent être utilisés.L’arrosage de pesticides doit être fait avecdes anti-feuilles larges seulement. Alors,demandez conseil à votre expert-conseil La Coop pour avoir la bonne recommanda-tion et le meilleur désherbage possible.

À l’automne : L’utilisation du ray-grassannuel ne demande pas de répression àl’automne. Cependant, si la biomasse duray-grass est très volumineuse, une appli-cation de Roundup à l’automne peut don-ner de meilleurs résultats au printemps.L’enfouissement n’est pas nécessaire, ousinon le faire tard à l’automne pour dimi -nuer la perte potentielle de nitrate, ainsique de lessivage.

CULTURE INTERCALAIRE DE BLÉ D’AUTOMNE DANS LE SOYA:Des études chez des clients sont en cours,pour plus de détails; contactez votreexpert-conseiller concernant ces parcellesexpérimentales qui sont dans votre région.

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Application de blé à la volée dans un champ de soya.

Par FRÉDÉRIC NORMAND, agr., Gérant territoire, grandes cultures et horticole

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LES NÉONICOTINOÏDES… LA PRUDENCE EST DE MISE !

Le sujet est d’actualité et controverséà l’échelle mondiale… Depuis quel -que temps, une diminution marquéedu nombre de pollinisateurs enEurope et en Amérique est observéeet, compte tenu de l’importance éco -nomique des abeilles, ce constat nepeut être passé sous silence.

Les abeilles étant une composante essen-tielle d’une agriculture durable, plusieurschercheurs et compagnies tentent de fairela lumière sur ce sujet qui a fait la une àquelques reprises depuis les derniersmois. Certains se veulent rassurants enparlant d’un phénomène ponctuel multifac-toriel qui devrait être rapidement corrigé,alors que d’autres sont plutôt inquiets etpointent du doigt l’usage croissant despesticides en agriculture, notamment ceuxde la famille des néonicotinoïdes utilisésen enrobage de semences.

Il faut savoir avant tout que plusieurs fac-teurs peuvent nuire à la santé des abeilles :les conditions météorologiques (hiver hâtifet difficile), les parasites, bactéries et virus(notamment l’acarien Varroa), les pestici -des, l’alimentation des abeilles, l’affai blis -sement génétique et les pratiques api-coles. Malheureusement, les abeilles sontaffectées par les insecticides néonicoti-noïdes de plusieurs façons au moment dessemis, ainsi que pendant la floraison de laculture : dérive des poussières, contamina-tion des flaques d’eau (sources d’abreuve-ment pour les abeilles et besoin d’eau pourréguler la température de la colonie enété), nectar et pollen contaminés par l’in-secticide systémique, etc… Il est donc pri-mordial d’améliorer les façons d’utiliserces produits afin de protéger l’ensembledes pollinisateurs.

Les pesticides de la famille des néonicoti-noïdes possèdent un mode d'action com-mun : ils affectent le système nerveux cen-tral des insectes, provoquant la paralysie

et la mort. Il faut savoir que les traitementsde semences sont utilisés au Canadadepuis le début des années 1950. Des pro-duits tels que le DDT et le Diazinon étaientalors utilisés.

La philosophie derrière l’utilisation de cetraitement de semence moderne est lasuivante : la quantité d’ingrédients actifscontenus dans le traitement est réduite defaçon très importante quand on la compareà une pulvérisation à la grandeur duchamp. En traitant la semence, le risquepour l’environnement serait donc grande-ment diminué. L’utilisation de semencestraitées contribuerait également à l’amé -lioration des rendements : germinationamé liorée, peuplement plus uniforme etsanté et vigueur des plants améliorées.

Que pouvons-nous faire? Voici des exem-ples de bonnes pratiques à adopter lorsquele choix d’utiliser des semences traitéesaux insecticides est fait :• La communication entre apiculteurs

et producteurs : bien connaître l’em-placement des ruches et prévoir desempla cements de rechange, si cela estpossible;

• S’adapter aux conditions environne -mentales : Être conscient de la directiondu vent lors des semis et éviter les con-ditions sèches et venteuses afin dedimi nuer le transport des poussières;

• Éviter d’émettre de la poussière lors dela manipulation ou du chargement dessemences dans le semoir;

• Versez les semences avec soin. Ne bras -sez pas la poussière ou les particu lesdétachées du fond du sac;

• Ne chargez pas et ne nettoyez pasl’équipement de semis près de coloniesd’abeilles ou de zones où elles butinent;

• Lors du démarrage du semoir, évitezd’engager le système près de coloniesd’abeilles ou de zones où elles butinent.

• Assurez-vous d’un bon nettoyage etd’une élimination adéquate :

• Évitez de laisser des semences ou destas de semences à la surface du sol;

• Éliminez adéquatement les sacs de se -mences vides conformément aux lois etrèglements en vigueur.

• À noter que, pour ceux qui utilisent unagent d’écoulement dans les semoirspneumatiques, une cire lubrifiante depolyéthylène sera maintenant utiliséeen remplacement du talc et du graphite(interdit à partir de 2014). De par sastructure physique, le talc favoriserait le décrochement de l’insecticide de lasemence. Cette modification contri -buera donc également à diminuer lapoussière émise par les semoirs.

Ces bonnes pratiques de gestion contri -bueront à diminuer le risque, mais l’utili -sation des semences traitées doit d’abordet avant tout reposer sur une gestion inté-grée des ennemis des cultures et être jus-tifiée par le dépistage des insectes, ainsique l’historique des champs. Compte tenude l’importance des conséquences possi-bles sur notre environnement, mieux vautêtre prudent et adopter immédiatementtoutes les mesures nécessaires afin dediminuer le risque!

Références :www.croplife.caLes néonicotinoïdes en grandes cultures : pertinence agronomique et impacts environnementaux,Valérie Fournier, Ph.D., Geneviève Labrie, Ph.D., Isabelle Giroux, M.Sc.www.mapaq.gouv.qc.ca

Par ISABELLE MASSON, T.P., Conseillère en agroenvironnement

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TRAITEMENT DU BLÉ AVEC FONGICIDES VS TAUX DE VOMITOXINES

Depuis quelques années, la culture dublé fourrager est en progression dansla région. Et pour cause : les prix sonttrès intéressants, la culture comportemoins de risques liés aux caprices dedame nature (VS maïs) et, par surcroît,il est dorénavant possible de produiredu rendement et surtout de la qualité.

Produire du blé sans toxines : C’est possible!

RÉSULTATS RÉELS RÉCOLTE 2013

À la récolte de l’automne dernier, nousavons analysé 232 échantillons de blé pourles toxines. Nous avons regroupé cesrésultats sous deux types de blé, soit ceuxqui on reçu un traitement de fongicides, etceux n’en n’ayant pas reçu.

Nous avons compilé tous les résultats sansexception, les voici :

On peut constater qu’à l’échelle régio -nale, l’utilisation d’un fongicide appliquéau bon stade a permis de réduire consi -dérablement le taux de vomitoxines dansle blé. De plus, on dénote un meilleurpoids spécifique.

Lors de notre sondage, nous avons purecueillir de nombreux témoignages posi-tifs de la part des producteurs ayant traitéleur blé : meilleur rendement, plus depaille, grains moins «échaudés», maturitéplus lente, mais poids spécifique plusélevé, etc...

Depuis quelques années, les écarts de prixse sont accrus entre le « beau » blé et celuiavec toxines. Par conséquent, le coût dutraitement représente maintenant qu’unefraction du bénéfice obtenu avec un meil -leur rendement et un meilleur prix.

N’hésitez pas à communiquer avec votreexpert-conseil pour plus de renseigne-ments sur les produits à utiliser, ainsi queles services d’arrosages à forfait qui sontdisponibles à votre Coop.

AGRISCAN : POUR CONNAÎTRE VOS COÛTS DE PRODUCTION

Quel est votre profit pour la culture dumaïs grain sur votre ferme? Combiencoûte le passage du cultivateur dansvos champs? Est-ce plus avantageuxde faire le battage de mes grains à for-fait? Quel est le coût de possession demon tracteur?

Plein de questions qui restent trop souventsans réponse sur vos entreprises, mais quisont essentielles à une bonne gestion devotre ferme. C’est pourquoi La Coop adéveloppé un outil pour répondre à cesinterrogations, et qui permet de prendre

des décisions plus éclairées selon votresituation.

Pour générer ce rapport, il faut saisir tousles champs que vous cultivez, le type deculture dans chaque champ, ainsi que lesrendements que vous avez récoltés. Cetteétape peut être grandement facilitée sivous recevez les images satellites, car cesdonnées apparaissent dans ce rapport. Parla suite, nous avons besoin des dépensesreliées au secteur végétal sur votre fermeselon différent postes de dépenses(semences, protection de cultures, assu -

rances, salaires, entretien de machineries,etc.). Il est aussi possible d’entrer vosdépenses selon les cultures, si vous lesavez. Finalement, il nous faudra votreinventaire de machineries, ainsi que ledétail de vos opérations culturales.

À partir de ces données, l’outil calculeravos coûts de production pour chaque cul-ture, pour chaque champ, et même pourchaque variété de semence si vous ledésirez! Voici des exemples d’écran durapport remis annuellement au producteur.

BLÉ TRAITÉ BLÉ NON TRAITÉ

Nombre d’échantillons 141 91

Vomitoxines 0,79 ppm 2,80 ppm

Poids spécifique 78,4 kg/hl 76,8 kg/hl

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Par CLAUDE OUELLET, Directeur du Service des grains

Par SIMON LAFLAMME, agr., Conseiller en agroéconomie

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TABLEAU 1 : PROFITABILITÉ D’UN TYPE DE CULTURE

Cette section sortira un tableau comme celui-ci pour chaque culture et chaque opération culturale. On remarque donc que ce producteurfait en moyenne un profit de 511$/ha pour la production d’orge semis direct, mais que certains champs sont moins rentables que d’autres.

TABLEAU 2 : COÛT D’UNE OPÉRATION CULTURALE

Une autre fonction très intéressante de cet outil est le calcul du coût des opérations culturales, présenté sur le tableau 2. Avec l’inven-taire de machinerie que vous nous avez fourni, ainsi que le détail des opérations culturales, l’outil calcule le coût de chaque passagedans votre champ. Il y a aussi la valeur de référence dans la colonne de droite, qui est la valeur de l’opération selon les référenceséconomiques du CRAAQ. Ceci vous permet de voir s’il est plus rentable d’acheter des équipements ou de le faire à forfait.

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Cette section présente ce que cela vous coûte de garder vos machines. Le montant inscrit n’est pas entièrement de l’argent déboursé,puisque la dévaluation de la machinerie n’entraîne pas de sortie d’argent. Cependant, l’amortissement fait partie de vos coûts de pro-duction, il faut donc en tenir compte.

TABLEAU 4 : ANALYSE DE SENSIBILITÉ POUR LA CULTURE DU MAÏS

Suite page suivante

Ce tableau montre la marge de profit par hectare selon le rendement et le prix pour chaque culture. Il peut vous aider, par exemple, àdéterminer le prix de location d’une terre ou à réaliser un budget pour l’année qui suit.

TABLEAU 3 : ÉVALUATION DU COÛT DE POSSESSION DE LA MACHINERIE

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Bref, ce sont quelques exemples de tableaux du rapport Agriscan, qui se distingue comme un outil unique au Québec. Il vous permettrade mieux connaître votre entreprise et de prendre de meilleures décisions selon les conditions du marché. Je vous invite donc à enparler à votre expert-conseil pour plus de détails.

TABLEAU 5 : PRIX À PAYER POUR COUVRIR LES PAIEMENTS DE LA TERRE

Le tableau 5 permet de connaitre le prix que vous pouvez payer une terre selon votre rotation type. Bien sûr, ces prix tiennent seulementcompte de la valeur agronomique, l’inflation sur le prix des terres n’est pas prise en compte dans le calcul.

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TOUT SUR LES CHENILLES POUR LES CHARGEUSES COMPACTES SKID STEERS

Le sous-châssis des chargeuses com-pactes à chenilles de New HollandConstruction présente un cadre rigidepour les chenilles et moins de piècesmobiles, ce qui en augmente la durabi -lité et en facilite l'entretien par rapportaux systèmes de chenilles suspendues.Le cadre éloigne les débris des chenil -les, ce qui réduit considé rablement lestemps d'arrêt et les frais d'entretien.

New Holland Construction propose unegamme complète de pièces d'origine et depièces réusinées pour toutes les marquesde chargeuses compactes à chenilles,allant des chenilles aux filtres en passantpar les pompes, I'huile, les batteries et toutle reste. Les composantes du sous-châssiscomprennent des rouleaux et des tendeurslubrifiés en permanence, ainsi qu'unerobuste chenille de caoutchouc ceinturéed'acier. Les chenilles de rechange de NewHolland Construction pour les chargeusescompactes respectent les normes deI'industrie, et un jeu de deux chenilles sedétaille entre 1 500 $ et 1 700 $.

DURÉE DE VIE DES CHENILLES L'usure que subit le sous-châssis d'unemachine est fonction des conditions d'utili-

sation et de I'expérience de l'opérateur.Ainsi, les chenilles des machines louéespeuvent durer de 800 à 1 200 heures, tandisque d'autres utilisées dans des conditionsdifficiles dureront moins longtemps. Enrevanche, les chenilles des machines uti -lisées uniquement pour déplacer de la terrepeuvent durer de 1 600 à 2 000 heures.

LA MEILLEURE FAÇON DE MESURERI'USURE DES CHENILLES Les utilisateurs ne devraient jamais retar -der la réparation ou le remplacement descom posantes du sous-châssis. ll convient devérifier régulièrement tout signe de défor-mation sur les chenilles et la machine, ainsique la bande de roulement. Lorsque desmorceaux de chenilles se détachent en rai-son de I'usure, c'est un bon indice qu'il y alieu de les remplacer. S'il faut changer leschenilles, assurez-vous d'acheter un produitapprouvé par le constructeur. Assurez-vouségalement que le motif de la bande deroulement convient à l'utilisation ou à lafonction principale de la machine. Par exem-ple, ne posez pas des chenilles à nervuresprofondes sur une machine utilisée dans unclub de golf. Ne manquez pas de demanderau client à quoi lui sert sa machine afin dechoisir les chenilles appropriées.

DEVRAIT-ON SURVEILLER LE SOUS-CHÂSSIS DE L’ÉQUIPEMENT ?ll est conseillé de faire une inspectionvisuelle du sous-châssis de la machine surune base quotidienne et d'en nettoyer lescomposantes, en éliminant la boue et lasaleté des rouleaux et des chenilles aprèschaque utilisation. En effet, I'accumulationde boue et de saleté sur le sous-châssispeut changer le pas, ce qui modifie l'en-gagement des composantes et nuit au bonfonctionnement de la machine, tout enaccélérant l'usure.

ll ne faut pas oublier de vérifier la tensiondes chenilles dans les conditions réelles

de travail. ll est préférable de ne pas troples serrer pour ménager la chaîne d'en-traînement, ainsi que les autres compo -santes comme le tendeur avant et lesrouleaux. Une surveillance régulière per-met aussi à l'opérateur de détecter toutepièce usée ou mal serrée qui a besoind'être remplacée.

CONSEILS POUR OPTIMISER LA LONGÉVITÉ DES CHENILLES Les trois éléments clés d'une longévitéoptimale sont les suivants :

1. Régler les chenilles pour assurer latension appropriée selon les condi-tions de travail

2. Éviter les conditions d'utilisationextrêmes

3. Prévoir des inspections de mainte-nance régulières pour éviter les pro -blèmes. Aussi, les clients peuventréduire I'usure du sous-châssis enutilisant un patin le plus étroit pos -sible, en minimisant le fonctionne -ment à haute vitesse quand ce n'estpas indispensable, et en ne tournantpas toujours dans la même direction.

Si vous pensez qu'environ 95 % des coûtsd'exploitation d'une machine à chenilles,hormis la main-d’œuvre, sont associés aucarburant et au sous-châssis, ce dernierconstitue la pièce la plus coûteuse detoute machine à chenilles, représentant à peu près 20 % du coût initial de l'équi -pement et de 40 à 60 % du coût d'entretienpour la durée de vie utile de la machine.C'est pourquoi, lorsqu'il s'agit de réduire lecoût global associé à l'achat et à l'utilisa-tion de la machine, il est parti cu lièrementimportant que les clients comprennentbien le sous-châssis quand ils prennent ladécision d'acheter, d'entretenir et de rem-placer de l'équipement à chenilles, quelqu'en soit le type.

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Par LOUIS BASTIEN, Directeur marketing, machines agricoles

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RETOUR SUR LES SALONS DE JANVIER...

Salon de l’Agriculture, del’Alimentation et de la Consommation

Du 17 au 19 janvier Présence d’un tracteur T4.75 et

d’une presse à foin modèle BC5070

Une initiative des étudiants de la FSAA de l’Université Laval.

Salon de l’agriculture

Du 14 au 16 janvier 2014 À Saint-Hyacinthe

Kiosque New Holland

Salon industrie et machinerie agricole de Québec

Du 30 janvier au 1er février 2014Kiosque New Holland

Le nombre de visiteurs ne cesse d’augmenter.Avec la belle température que nous avons

connue durant la semaine, le nombre d’admissions a atteint 24 062 personnes.

Comme à chaque année, la division machinerie assiste à deux salons majeurs au Québec, en plus decommanditer par le prêt d’équipements le Salon de l’Agriculture organisé par les étudiants en agronomiede l’Université Laval.

Par LOUIS BASTIEN, Directeur marketing, machines agricoles

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... ET LA DÉMO NEIGE DU 6 FÉVRIER

Chaque année, lorsque la températurele permet, le garage de Québec orga -nise une journée pour les clients quidésirent faire l’essai de machinesmunies d’accessoires de déneigement.

Une liste impressionnante de machineriesjaunes de construction et de tracteurs ontété à l’œuvre tout au long de l’activitéorganisée sur le terrain du dépôt à neige del’aéroport de Québec.

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Par LOUIS BASTIEN, Directeur marketing, machines agricoles

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POURQUOI PAYER LE PLEIN PRIX ?

En ce monde moderne, les technolo-gies sont de plus en plus présentesdans l’univers des cultures. Les équi -pements tirés par les chevaux ap par -tiennent à l’époque de nos ancê tres.Nous connaissons maintenant lestracteurs munis de différents choix detransmission pour passer du cheval autracteur allant jusqu’à 670 forcesmoteur. Nous sommes passés desfourches aux fourragères automotri-ces, et passés des pieux en bout dechamp au système de guidage parsatellite. Avec la technologie qui nous entoure, le virage écologique estdevenu une pratique essentielle pourgarantir une agriculture durable surplusieurs générations.

Les techniques de travail du sol et d’arro -sage ont bien changé et les certificationsdes producteurs sont devenues obligatoi -res pour appliquer certains produits. C’estce qui oblige les agriculteurs à sui vre desformations spécifiques pour procéder aux

applications d’herbicides et de fongicides.Et, finalement, dans la pratique courante, lerôle du représentant du secteur végétal estd’accompagner le producteur dans la cali-bration des doses selon les endroits déter-minés et ce, dans le but de ne pas conta-miner les terres et ruisseaux avoisinants.

Un autre facteur important pour l’utilisa-tion des technologies est la hausse du coûtdes intrants qui pousse les agriculteurs àdevenir de plus en plus rentables, souventconseillés par les agronomes ou clubs-conseils, il leur est souvent suggéré d’in -ves tir dans différentes technologies. L’ima -gerie satellite, les systèmes de guidagepar satellite, les contrôleurs de section, lescontrôleurs de débit d’applications, lescapteurs de photosynthèse, les échantil-lons de sol, les cartes de rendement et lessystèmes de nivellement sont quelques-unes des technologies utilisées pourrentabiliser la moindre parcelle de terre.Depuis quelques années, le MAPAQ exigedes certifications pour l’application des

produits, et insiste pour que l’agriculteurdevienne écoresponsable. À ce niveau,l’acquisition de systèmes de précisiondevient un atout important. Pour appuyerces intentions, le MAPAQ offre des sub-ventions pour l’obtention d’équipements,dont l’achat d’équipements GPS.

Certaines parties de ces équipements(illustrées ici-bas) peuvent être subven-tionnées jusqu’à 90% de leur valeur,jusqu’à concurrence de 10 000 $, échelon-nés sur 2 ans.

POLYVALENCEChose intéressante, ces mêmes équi pe -ments peuvent être utilisés pour l’épan da -ge d’herbicides, de fongicides et de pesti-cides. Leur utilisation peut aussi servir à d’autres applications, telles que lessemences, le travail du sol, le déneige-ment et les récoltes. Jumelé à des cartesde rendement, le contrôle des cultures s’entrouve grandement amélioré.

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Système GPS avec écran tactile.Contrôleur de débit et de coupure de section pour les arroseuses et buses antidérive.

Rampes à air assistées, détecteurs de végétation, réservoirs de rinçage, prémélangeurs de produits d’arrosage et contrôleurs de hauteur de rampe.

Prémélangeur sur arroseuse MS.

Par PATRICE GUINDON, Spécialiste GPS Unicoop

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AVANTAGES1. Un système d’arrosage guidé par GPSéliminera la dérive des boules de mousse(marqueur à mousse) et facilitera l’utili -sateur, qui pourrait être influencé par lesoleil et les techniques discutables demesure de largeur. De plus, l’autoguidagediminue de façon considérable la fatiguede l’opérateur.2. Les systèmes de contrôle de débit et desection permettent de modérer ou de fermercomplètement le débit au niveau des ram-pes et, ainsi, éliminer la duplication d’épan -dage sur une même surface de travail. 3. Les systèmes de buse à injection d’airpermettent de produire des gouttelettesd’arrosage plus fines, de façon à atteindreplus précisément la plante ou le sol, con-trairement à une application simplementdispersée dans les airs et exposée à ladérive provenant du vent. 4. Les systèmes de prémélangeur de pro-duits nous assurent un minimum de con-tact avec les produits d’épandage. Il fautse rappeler que la sécurité de manipula-tion de ces produits est une priorité. Les

zones les plus sensibles sont les mains, les yeux, les poumons. Afin de vous garder en santé le plus longtemps possible, leprémé lan geur de produits et le bac derinçage vous permettent de manipuler cesproduits en toute sécurité. Pour la culturede petits fruits, les arroseuses à unitéstunnel sont également subventionnées,une occasion en or pour changer vos vieuxpulvérisateurs pour des modèles plus effi-caces et, par le fait même, diminuer voscoûts d’arrosage. 5. Les systèmes de détection de photosyn-thèses, tels que le Green-Seeker et Weed-Seeker de Trimble, peuvent vous permettred’arroser aux bons endroits et à la quantiténécessaire. 6. Les systèmes de GPS, comme le FM-750jumelé à un système Field-IQ de Trimble,permettent de contrôler le débit, la hau-teur, la coupure de section des rampesd’arroseuses. À noter que Trimble est unleader mondial dans les systèmes de GPSet d’agriculture de précision. Le réseauUnicoop vous offre une multitude de ser -vices et de produits pour vous aider à ren-

dre vos récoltes les plus productives pos-sible. Les nouvelles technologies détec -tent plus facilement les zones de terrainles moins productives, et permettent deles travailler différemment afin de lesaméliorer.

En conclusion, il est important de vousinformer au MAPAQ pour la disponibilitédes budgets et des pourcentages qui voussont alloués pour l’achat d’équipements.Ce qui revient à dire « Pourquoi payer leplein prix » de vos équipements de pré -cision quand le MAPAQ peut vous aider à diminuer le prix d’acquisition? Afin de con firmer et de connaître ce que le pro-gramme Prime vert peut faire pour vous, jevous suggère de discuter avec :

Mme Annie Marcoux, agr., M.Sc.Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'AlimentationTéléphone: (418) 837-7105 poste 2958Télécopieur: (418) [email protected]

Arroseuse New Holland.

Arroseuse MS Gregson avec prémélangeur et système de rinçage.Fm 750 coupure de section sur arroseuse. Green seeker.

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L’ÉPANDEUR LE PLUS FLEXIBLE SUR LE MARCHÉ : LE MAX TRAC DE JAMESWAY

Par MARK GABRIEL BÉLANGER, Représentant, Garage de Saint-Anselme

La compagnie Jamesway appartient à une famille du Québec située à St-François-Xavier et tous les produitsJamesway sont dessinés, conçus etassemblés au Québec, puis redistri -bués à l’échelle mondiale.

L’équipe Jamesway a complètement re -des siné ses épandeurs de lisier pour créer11 modèles de 3 300 gallons à 8 500 gal-lons équipés de deux, trois ou quatreessieux selon le modèle. Chaque épandeurpossède un réservoir amovible avec posi-tionnement ajustable sur la remorque, afinde diminuer le coût de remplacement siune défectuosité sur vient pour l’une oul’autre des parties. De même, l’achat despièces peut être effectué séparément. Lechâssis de la remor que pleine longueur dela Max Trac est bâti 50% plus solide quel’ancien mo dèle UltraTrac, dont les essieuxont une capacité certifiée de 16 000 livres.

AVANTAGESLe nouvel épandeur Jamesway est dotéd’une suspension complètement indépen-dante sous le même principe qu’une sus-pension automobile. Cette dernière estcom plètement hydraulique avec de nou-veaux cylindres de 16 pouces de débatte-ment. Un avantage par rapport à la concur-rence, puisqu’ils sont beaucoup plus gros.De plus, ils ne contiennent aucun joint d’étanchéité, ce qui prolonge leur durée devie. Une telle suspension possède l’avan-tage de répartir un poids égal sur chaqueroue en tout temps, de diminuer au mini-mum la compaction et d’offrir une meil -leure stabi lité. L’usure prématurée despièces de suspension est ainsi éliminée.

Le Max Trac est doté d’un système deconduite complètement mécanique, cequi est beaucoup plus précis qu’un sys-tème hydraulique. Le système mécaniquepossède l’avan tage de libérer une sortied’huile sur votre tracteur. En sollicitant

moins votre système hydraulique, vousregagnez de la force au moteur. Un sys-tème méca nique ne nécessite aucunajustement et facilite l’utilisation.

PLUSIEURS OPTIONS SONT OFFERTES• Moyeux lubrifiés à l’huile pour des usa -

ges à grande vitesse ou des usagesplus intensifs.

• Trois modèles de turbines à haut débitpour diminuer les pertes de temps auchamp.

• Vaste choix de déchargements arrièreselon votre besoin.

• Une option de transfert de poids qui sou -lève votre premier essieu pour donner unmaximum de traction à votre tracteur.

• Un système de frein hydraulique indus-triel à quatre pistons.

Finalement, les épandeurs Jamesway sontles plus flexibles sur le marché, grâce àleur nouvelle technologie de suspension etles nombreuses options qui s’y rattachent.En plus d’avoir un excellent produit, lacom pagnie est québécoise. De par saproxi mi té, elle assure une facilité de dis -tribution de pièces de rechange.

Pourquoi acheter ailleurs quand une entre-prise québécoise se démarque !

Page 23: Journal Unidée, Mars 2014

Vous pouvez consulter le documentofficiel sur le site de la SAAQ :

http://www.saaq.gouv.qc.ca/docu-ments/documents_pdf/prevention/guide_machine_agricole.php

Prenez note que les garages New Hollandd’Unicoop sont bien équipés pour répondreà vos besoins.

Informez-vous auprès de votre conseillerdu département des pièces. Nous avonstous les accessoires dont vous avez besoinpour être en loi !

LA LOI CONCERNANT LES TRANSPORTSD’ÉQUIPEMENTS AGRICOLESEN VIGEUR DEPUIS JANVIER

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RAPPEL IMPORTANTPOINT QUI SERA ABORDÉ DANS NOS CLINIQUES DURANT LA SEMAINE DE PIÈCES.

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Par LOUIS BASTIEN, Directeur marketing, machines agricoles

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Lundi 17 mars Nouvelle règlementation sur les transports d'équipements agricoles19h30 à 22h15 GPS (Nivellement, application à taux variable, Isobus, gestion de données et calcul de rentabilité)St-Vallier Clinique d'ajustement et entretien Amazone

Présentation de la nouvelle Faucheuse NH 313

Mardi 18 mars Clinique sur les pneus avec Pierre Marcotte (compaction, cote de vitesse, etc.)10h00 à 15h00 Nouvelle règlementation sur les transports d'équipements agricolesSt-Anselme Dîner servi sur place

GPS (Nivellement, application à taux variable, Isobus, gestion de données et calcul de rentabilité)Présentation des épandeurs Pichon

Mercredi 19 mars Nouvelle règlementation sur les transports d'équipements agricoles19h30 à 22h15 GPS (Nivellement, application à taux variable, Isobus, gestion de données et calcul de rentabilité)Ste-Marie Clinique d'ajustement et entretien Déchaumeuse d'Amazone

Présentation Tracteurs NH T6 et T8

Jeudi 20 mars Nouvelle règlementation sur les transports d'équipements agricoles19h30 à 22h15 GPS (Nivellement, application à taux variable, Isobus, gestion de données et calcul de rentabilité)St-Agapit Présentation produits: Épandeurs Pichon

Présentation produits: Semoir intercalaire

Vendredi 21 mars GPS (Nivellement, application à taux variable, Isobus, gestion de données et calcul de rentabilité)10h30 à 15h00 Dîner servi sur placeSt-Narcisse Nouvelle règlementation sur les transports d'équipements agricoles

Lubrifiants et produits de filtration

DU 17 AU 21 MARS 2014

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QUINCAILLERIE ET PÉTROLE

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C’est payant avec Unicoop!

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LERI

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ROLE

Il est important de suivre les recom-mandations indiquées ci-bas pourcalibrer le thermomètre afin d’obtenirun sirop de bonne densité.

L’INSTALLATIONPercez un trou de 3/8’’ diamètre à 1-1/2’’du fond sur la paroi de la casserole à l’en-droit le plus approprié. La pièce d’installa-tion jumelée sera fixée à la casserole àl’aide des deux vis et écrous. La partiedans laquelle le thermomètre sera vissé setrouvera à l’extérieur de la casserole.

Une fois le thermomètre vissé dans lapièce d’installation, l’extrémité de la tigedevrait normalement se situer de ¼ à ½’’du fond de la casserole. Le bout de la tigene doit d’aucune façon toucher le fond dela casserole. Si tel est le cas, c’est que laparoi n’est pas à angle droit avec le fond;il faut alors redresser la paroi et non pasplier la tige du thermomètre.

Pour une plus grande précision, la tige du thermomètre doit être immergéed’une lon gueur d’au moins 3’’ dans leliqui de, lors qu’il y aura 1’’ de liquide dansla casserole.

VÉRIFICATIONLe thermomètre devra être ajusté à l’en-droit même où il sera utilisé. Par la suite, ilsera ajusté dès qu’il y aura un changementdans la pression atmosphérique (chaquejour d’évaporation).

CALIBRATIONLe thermomètre possède une vis d’ajuste-ment à l’arrière. Pour l’ajuster, plonger latige pendant quelques minutes dans unminimum de 3’’ d’eau en pleine ébullition.Éviter que la tige ne touche le fond et lesbords du récipient. L’aiguille fera un tourcomplet et s’arrêtera près de zéro. En seservant d’une clé ou d’un tournevis, tour -ner la vis d’ajustement de façon à ce que

l’aiguille pointe exactement à zéro, tout enprenant soin de toujours laisser la tigedans l’eau bouillante.

Important :La vis d’ajustement de ce thermomètredoit être tournée d’un seul côté, soit dansle sens des aiguilles d’une horloge, lorsquel’on regarde le thermomètre de face.

Source : Citadelle coopérative de producteurs de sirop d’érable.

IMPLICATION DU SECTEUR QUINCAILLERIE AUPRÈS DES ENFANTS MALADES

Le 23 décembre dernier, M. Frédéric Thibault, directeur princi-pal de la division de la quincaillerie et du pétrole, s’est présen-té au Centre Hospitalier de l’Université Laval pour remettre lescasse-tête restants lors du passage du Père Noël dans nosquincailleries.

Nous avons remis à l’hôpital 170 casse-tête, dont 120 seront remis auxenfants qui recevront des traitements, et 50 iront pour la salle de jeuxde Leucan au Centre mère-enfant.

COMMENT INSTALLER ET AJUSTER UN CADRAN À TIGE DE 9 ET 12’’

Par RÉJEAN CÔTÉ, Gérant quincaillerie St-Gervais

Par MICHELINE LAFLAMME, Adj. adm., Division de la quincaillerie et du pétrole

Frédéric Thibault en présence de l’infirmière responsable de l’aide aux jeunes.

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QUINCAILLERIE ET PÉTROLE

Ste-Hénédine, 418 935-3652Ste-Marie, 418 387-2011St-Joseph, 418 397-5281

St-Pierre, 418 828-9388St-Gervais, 418 887-3366St-Charles, 418 887-3391Frampton, 418 479-2114

Pour commandes et dates de livraison: Vérifiez auprès des commis des succursales participantes.

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Unicoop est fière de verser à ses membres une ristourne de 1,2 million $ pour l’année 2013.

TIRAGE : 1 950 copiesRESPONSABLE : Louis BastienCOLLABORATRICES : Jacynthe Boutin

Mélanie MarcouxChristiane Renaud

Dans ce document, le masculin est utilisé sans aucune discrimination et dans le seul but d’alléger le texte.

De gauche à droiteRangée du haut : Jean-Philippe Fortin, Michaël Fecteau, Jonathan Lehoux,

Frédéric Normand, Daniel Gingras, Stevan Chamberland, Martin Harvey.Rangée du milieu : Manon Jobin, Caroline Jacques, Catherine Dionne, Cindy Cyr, Francine BondPremière rangée : Claude Dumais, Michel Labonté, Jean-Luc Delisle, Simon Laflamme, André Labrecque, Sébastien Moffet.

L’équipe d’experts-conseils ruminants/végétal

COMPLICE DE VOTE RÉUSSITE !