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DOSSIER : Les murs de soutènement Destiné à retenir les terres des terrains en pente, le mur de soutènement est un ouvrage technique qui ne peut souffrir l’approximatif ou l’amateurisme. Nombre de désordres, de la fissure à l’effondrement du mur, sont constatés chaque année suite à des ouvrages mal conçus. N°67 Le magazine des Professionnels du Bâtiment Juillet Août Septembre 2014 À découvrir : Leborgne ® , une entreprise engagée

Juillet Août Septembre 2014 - uploads.gedimat.fr€¦ · plus adaptée à ses besoins (plaque Prégyplac BA 13 standard, Prégyplac ... La marque bio’bric, qui réunit les briques

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DOSSIER :Les mursde soutènementDestiné à retenir les terres des terrains en pente, le mur de soutènement est un ouvrage technique qui ne peut souffrir l’approximatif ou l’amateurisme. Nombre de désordres, de la fissure à l’effondrement du mur, sont constatés chaque année suite à des ouvrages mal conçus.

N°67

Le magazine des Professionnels du Bâtiment

Juillet Août Septembre 2014

à découvrir : Leborgne®, une entreprise engagée

ActuAlités P 5 les échos du bâtiment

Dossier P 10 les murs de soutènement

à Découvrir P 20 leborgne® : une entreprise engagée sur de nombreux fronts

sociAl & juriDique P 23 les congés payés

sommAire sommAire sommAire som

Responsable de la publication : GedimatConception/réalisation : PrimaveraCrédits photographiques : Couverture : Fotolia, Leborgne®

P. 3 : Carré d’Arc, ©Gael Kerbaol – INRS, SotralentzP. 6 : Autogyre, Bouyer Leroux, Plasto, SikaP. 7 : Bosch, Carré d’Arc, Isover, MakitaP. 8 : Parexlanko, Placo®, Siniat, WirquinP. 10 – 11 - 12 : Folotia, Pomel BétonP. 14 : Folotia, Jean-Pierre DecroixP. 16 – 18 : Sebico, SotralentzP. 19 : ©Gael Kerbaol - INRSP. 20 – 21 : Leborgne®

Abonnez-vousGrAtuitemeNt !Renvoyez ce coupon à :Gedimat Affaires de Pros 6/8, rue Louis Rouquier 92300 Levallois-Perret

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Abonnement Affaires de Pros (n° 67)

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PoiNt sur P 16l’assainissement non collectif

Suite aux différents constats du mauvais état des installations

d’Assainissement Non Collectif (ANC) des communes

françaises, différentes lois ont fixé des objectifs à atteindre

pour rénover le parc existant.

NouveAutés P 6les derniers produits

proposés par les fabricants

Préfigurant les nouvelles générations de dallages en pierre

reconstituée, la lame Verdon de Carré d’Arc vient compléter

l’offre “bois” du fabricant.

ProfessioN P 19Amiante : un risque souvent non perçuLes résultats d’une étude démontrent et confirment le besoin d’information et de formation des travailleurs, lorsque les travaux entrepris sont susceptibles de provoquer l’émission de fibres d’amiante.

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bâtimeNt les échos Du bâtimeNt le

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JOuBERt PLywOOD va investir 12 millions d’euros Industriel responsable, engagé dans le “Fabriqué Français”, Joubert Plywood réinvestit régulièrement dans les outils de production. Grâce au soutien de l’État, de la Région Poitou-Charentes, du département de Charente-Maritime, de la ville de Saint-Jean d’Angély, qui ont pu mobiliser des aides financières à travers l’intervention de la BPI (Banque Publique d’Investissement), de l’Aide à la Réindustrialisation, du FDAI (Fonds Départemental à l’Aménagement et l’Investissement), de ses banques partenaires et prochainement du fond européen FEDER, Joubert Plywood prévoit ainsi un investissement total de 12 millions d’euros pour ses deux sites industriels hexagonaux. Ces financements porteront notamment sur la construction d’une nouvelle ligne de déroulage et sur le parc à grumes de Saint-Jean d’Angély, mais aussi l’installation d’un nouveau séchoir ultramoderne sur le site des Eliots. Ces investissements devraient permettre à la société d’accroître sa productivité et de conforter son positionnement de leader dans le contreplaqué.

www.joubert-group.com

Des médailles pour Knauf InSuLatIOn Le 12ème challenge des Maisons Innovantes 2014 de l’UMF (Union des Maisons Françaises) a désigné ses lauréats lors d’un séminaire technique, en présence de près de 390 constructeurs et partenaires industriels. Placé sous le signe de l’innovation et de la maîtrise de la conception et des coûts, le challenge UMF a récompensé des maisons et des chantiers innovants dans plusieurs catégories : primo-accession, rénovation, requalification d’espaces urbains, technologies et performances, architecture, techniques et services, reconquête du marché haut de gamme... Parmi les 30 projets lauréats, 3 constructeurs récompensés ont retenu les solutions d’isolation de Knauf Insulation. La Médaille d’Or du challenge Réponses Urbaines a été attribuée à BOOA constructions bois pour son projet “Booquartier” qui intègre la mise en œuvre du KI Fit 032. Les maisons CMO ont reçu la Médaille d’Or du challenge Figure Libre et le prix spécial du jury pour le projet de “l’Épicurienne”, une maison sur mesure à l’architecture très contemporaine, isolée avec SUPAFIL LOFT 045. Le Groupe Delrieu Construction a été récompensé de la Médaille de Bronze, dans la catégorie Technologies et Performances, pour son projet pilote de production de maisons à ossature bois, avec la mise en œuvre de SUPAFIL LOFT 045.

www.knaufinsulation.fr

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SInIat Et EtERnIt s’engagent dans un projet “Premium par afCOBOIS” Le Groupe ETEX, dont l’ambition est de devenir le leader de la construction sèche, initie une synergie autour des expertises de SINIAT et d’ETERNIT, dans le cadre du projet “Premium par AFCOBOIS”. Syndicat professionnel, AFCOBOIS a pour objectif de proposer une gamme de maisons pour primo-accédant à coût maîtrisé. Cette collaboration va permettre aux constructeurs de maisons à ossature bois d’offrir aux particuliers un large choix de solutions d’aménagement intérieur et extérieur. À l’intérieur, une offre baptisée “Mon Espace” de SINIAT permet au client de sélectionner parmi 3 options celle qui est la plus adaptée à ses besoins (plaque Prégyplac BA 13 standard, Prégyplac Air anti-COV ou Prégyplac Déco). À l’extérieur, ETERNIT propose les ardoises Kergoat pour la couverture et les lames Cédral ou les ardoises Vertigo pour le bardage.

www.siniat.fr www.eternit.fr

L’annuaIRE DES aCtEuRS DE L’EnvIROnnEmEnt SOnORE vient de paraître Le Centre d’Information et de Documentation sur le Bruit (CIDB), association Loi 1901 reconnue d’utilité publique créée avec le soutien du ministère en charge de l’écologie, a pour vocation principale d’informer sur le bruit, l’acoustique ou l’environnement sonore dans les domaines techniques ou réglementaires. Pour cela, le CIDB diffuse des revues et des plaquettes d’information, organise des colloques, des journées techniques, des stages de formation, gère le point InfoBruit et le Club DécibelVilles. Il vient également d’éditer l’annuaire des acteurs de l’environnement sonore 2014. Cet ouvrage de 352 pages, dont c’est la 18ème édition, constitue un inventaire unique des quelque 6 000 acteurs intervenant dans le domaine de l’amélioration de l’environnement sonore, qu’ils soient privés ou publics. C’est l’outil indispensable pour tous ceux qui souhaitent préserver la qualité de l’environnement sonore, qu’ils soient responsables de collectivités locales ou d’associations, industriels, chercheurs,

architectes, professionnels du bâtiment... Il permet d’identifier, suivant les besoins de chacun, les personnes ad hoc dans des domaines aussi variés que le bâtiment, l’industrie, la santé... Pour obtenir un exemplaire de l’annuaire des acteurs de l’environnement sonore 2014, vous pouvez télécharger le bon de commande sur le site du CIDB : www.bruit.fr

BOSCh fRanCE réalise un chiffre d’affaires stable en 2013 La filiale française du Groupe Bosch, l’une des premières entreprises mondiales de technologies et de services, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros. “2013 avait mal démarré et laissait présager une année très difficile. Toutefois, l’engagement de nos collaborateurs nous a permis de réaliser des performances supérieures à celles du marché”, a souligné Guy Maugis, Président de Bosch France. “La stabilité de nos ventes en 2013 est le résultat de la motivation de nos équipes, des mesures de réduction des coûts, de notre puissance d’innovation et de la qualité de nos produits”, a-t-il précisé. Malgré une conjoncture économique encore difficile en 2013, Bosch France a ainsi maintenu sa position de deuxième marché européen du Groupe après l’Allemagne, et reste, avec plus de 6 500 collaborateurs, l’un des principaux employeurs industriels allemands implantés sur le territoire national. En 2014, Bosch France entend continuer à gagner des parts de marché dans l’Hexagone. “Dans le contexte actuel, notre objectif est de commercialiser des produits toujours plus innovants. C’est grâce à cette stratégie que nous pourrons renforcer notre compétitivité et gagner ainsi de nouveaux clients”, a souligné Guy Maugis.“Les résultats de Bosch France pour le premier trimestre 2014 sont encourageants. Toutefois, nous devons rester vigilants face à une conjoncture toujours morose en Europe” a-t-il ajouté.

www.bosch.fr

bricANts les NouveAutés Des fAbricANts les NouveAutés Des fAbricANts les

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ELLE nE manquE PaS D’aIRÀ la recherche de solutions pour réaliser toujours plus d’économies et rendre la ventilation à haut rendement accessible à tous, Autogyre lance sa nouvelle gamme de VMC double flux Basse Consommation Premium, les Maison’Air® DF 96 BC. Certifiée NF Électricité, elle est conçue pour les logements de 2 à 7 pièces principales en neuf (maison basse consommation, passive) comme en rénovation thermique. De fabrication française et à haute performance, cette gamme possède une efficacité de récupération de 96 % de l’énergie extraite de la maison, attestée par le PV CETIAT N°1114039, qui permet de réaliser près de 20 % d’économie sur la facture annuelle de chauffage. Dotés de turbines à haut rendement, basse consommation, les caissons motorisés à commutation électronique des VMC double flux consomment peu d’énergie. Plus compacts et plus légers pour moins d’encombrement, les caissons de centralisation de l’air vicié et de répartition d’insufflation de l’air neuf ainsi que l’échangeur thermique sont fortement isolés sur le plan phonique. Évolutive, la gamme propose des options de personnalisation : raccordement à un puits géothermique, système de By-Pass électrique, batterie de préchauffage de l’air neuf, télécommande radio temporisée.

www.autogyre.fr

BaS LES maSquESSi tous les demi-masques apportent une protection contre les poussières, les fines projections de peinture, de vernis... ils ne sont pas tous confortables. Les demi-masques 3M de la série 4000 constituent une gamme de protection respiratoire prête à l’emploi

et sans maintenance. La soupape expiratoire est centrée pour une évacuation efficace de la chaleur et de l’humidité à l’extérieur du masque. La conception monobloc permet en outre d’éviter toute la complexité de l’assemblage des filtres sur un demi-masque standard et de choisir votre masque en fonction de votre tâche, simplifiant ainsi la gestion d’un programme de protection. Le masque est conditionné dans un sac hermétiquement clos destiné à accroître sa durée de vie et à éviter toute contamination du filtre par l’humidité ou autres substances. Un protège-filtre optionnel 400 est également disponible pour prolonger la durée de vie du filtre principal lorsque le masque est utilisé en pulvérisation de peinture.

www.entrenouscacolle.com

L’étanChéIté SImPLIfIéESi les douches à l’italienne sont très tendance, elles exigent une étanchéité parfaite. Pour y répondre, Sika lance Sika® Kit Douche à l’Italienne, un kit regroupant tous les produits et outils pour réaliser durablement un Système d’Étanchéité Liquide (S.E.L.) sous carrelage. Pratique, il comprend un seau de 6 kg de SikaLastic® 850 W, 5 m de bande d’étanchéité, un rouleau “patte de lapin” et une paire de gants pour réaliser facilement toute l’étanchéité sous carrelage. Performant, le SikaLastic® 850 W, monocomposant et sans solvant, forme après durcissement une membrane adhérente étanche, souple et résistante à la fissuration. Il offre une bonne adhérence sur la plupart des supports sans primaire d’accrochage : béton, mortier, plâtre, plaques et carreaux de plâtre hydrofugés, bois... Facile à mettre en œuvre, il permet de réaliser l’étanchéité d’une douche de 6 m2. Un pas à pas présentant les différentes étapes de pose est disponible sur l’emballage. Le kit peut être rapidement recouvert de carrelage ou de mosaïque pour finaliser le receveur selon ses goûts et ses envies.

www.sika.fr

un COnDuIt DE fuméE BIOLa marque bio’bric, qui réunit les briques de mur et les briques de cloison Bouyer Leroux, s’étoffe avec une nouvelle gamme de conduits de fumée en terre cuite. Composés de boisseaux traditionnels ou isolés, associés à des terminaisons adaptées aux architectures locales et garantis 30 ans, les conduits de fumée bio’bric résistent à la corrosion et aux acides. Ils offrent des résistances au feu de cheminée à 1 000° C et à des températures de fumées très élevées. Il n’est pas nécessaire qu’ils soient équipés d’un tubage pour fonctionner en parfaite sécurité. Compatibles avec tous types d’appareils de chauffage fonctionnant au gaz, fioul et bois (inserts, poêles et chaudières), ils permettent de réaliser une économie de 20 à 30 % (généralement constatée sur le prix fourni/posé) par rapport à un conduit métallique. La porte de ramonage étanche et le bouchon haut pour les conduits en attente répondent aux impératifs d’étanchéité à l’air de la RT 2012. En neuf, le conduit est monté par le maçon au fur et à mesure de l’élévation des murs.

www.bouyer-leroux.com

bricANts les NouveAutés Des fAbricANts les NouveAutés Des fAbricANts les

C’est dans la continuité de son engagement auprès des professionnels du bois attachés au matériau de leur filière qu’Isover a souhaité développer un nouvel isolant composite :

Isoduo 36. Premier isolant à base de fibres de bois et de laine de verre, il est fabriqué en collaboration étroite avec l’entreprise familiale Buitex Recyclage, qui partage ce brevet avec Isover. Bénéficiant d’un étiquetage sanitaire A+, il se compose de 50 % de fibres de bois qui proviennent de chutes de bois de scierie, issues de forêts régionales gérées durablement, de 40 % de laine de verre, fabriquée avec 40 % de verre recyclé, 8,7 % de liant en fibre de polyester bi-composant et 1,3 % d’additifs. Il répond aux exigences du label “bâtiment biosourcé” et peut être utilisé dans toute démarche HQE (Haute Qualité Environnementale). La compatibilité entre la robustesse de la fibre de bois et la finesse de la laine de verre sélectionnée confère à cette matière une structure solidement imbriquée. Son lambda de 0,036 W/(m.K) positionne le produit en tête des matériaux isolants biosourcés certifiés ACERMI. Disponible en panneau de 120 x 60 cm et de 45 à 145 mm d’épaisseur (R 1,25 à 4), il a été conçu pour ne pas changer les habitudes des professionnels qui devront continuer à s’appuyer sur les référentiels de poses traditionnels.

www.isover.fr

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REnCOntRE Du 3èmE tyPE !

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DES OutILS POuR L’InOxPour les professionnels des métaux, le travail de l’acier inoxydable requiert des outils spécifiques pour éliminer des couleurs de revenu, araser des cordons de soudure, faire disparaître des rayures par ponçage... Pour répondre à toutes ces applications, Bosch étend sa gamme d’outils d’usinage de l’acier inoxydable avec 7 nouvelles machines. La GRB 14 CE Professional ponce efficacement des tuyaux de diamètre et géométrie variables. Grâce à sa conception, il est facile de travailler près des murs, par exemple sur des garde-corps déjà montés. D’une excellente maniabilité, la lime à bande GEF 7 E Professional est idéale pour travailler dans des zones étroites ou difficiles d’accès. La satineuse GSI 14 CE Professional élimine les colorations, les marques, les croûtes de laminage et les défauts ; elle brosse, satine et texture les surfaces grâce à ses nombreux accessoires. La meuleuse angulaire GWS 15-125 Inox Professional ponce, tronçonne et ébarbe sans bleuissement de l’acier inoxydable. Des dispositifs de sécurité garantissent une protection élevée de l’utilisateur. La tronçonneuse métal GCD 12 JL Professional assure des coupes précises, des retouches réduites et peu de bavures grâce aux lames de scie “Expert for Steel”. Elle garantit un travail sans coloration, sans brûlure ni étincelle. La polisseuse GPO 14 CE Professional permet l’usinage de surfaces importantes. Son moteur puissant à démarrage progressif garantit un travail sans fatigue. Maniable et d’un couple élevé, la meuleuse droite GGS 8 CE Professional, dotée d’un système de refroidissement direct, d’un démarrage progressif et d’une régulation électronique constante, offre une progression de ponçage rapide et continue.

www.bosch-professionnal.fr

RéDuIRE LES gazPremière découpeuse du marché dotée d’un moteur 4 Temps, développé exclusivement par Makita, la EK7651H est économique en réduisant de 30 % les consommations d’essence, et respectueuse de l’environnement en émettant 10 fois moins de gaz polluants qu’un moteur 2 Temps conventionnel. Grâce au système d’amortissement monté entre le bloc moteur et les poignées, les vibrations sont divisées par 2 (2,8 m/s2 sur la poignée avant et 1,4 m/s2 à l’arrière) garantissant le bien-être de l’utilisateur. Munie d’une valve de décompression automatique, la machine réduit de 40 % l’effort lors du démarrage. D’une puissance de 3 kW, elle peut atteindre à bas régime un couple maximal de 4,6 Nm, optimisant le rendement sur chantier. Pour permettre des coupes sur de grandes longueurs tout en réduisant la fatigue de l’usager, la découpeuse s’équipe de roulettes de déplacement et peut se monter sur un chariot. Son bras et son disque d’un diamètre de 350 mm (vendu séparément) peuvent être placés en position centrale pour davantage d’équilibre, ou latéralement afin de travailler au plus près d’une surface. Le bouchon de réservoir d’essence à la verticale et le niveau d’huile visible facilitent les remplissages. Trois systèmes de filtration (filtre à air papier, filtre à sac à poussières et pré-filtre) limitent les travaux de maintenance.

www.makita.fr

Préfigurant les nouvelles générations de dallages en pierre reconstituée, la lame Verdon de Carré d’Arc vient compléter l’offre “bois” du fabricant. Elle permet de réaliser une terrasse en pierre reconstituée de France qui prend des allures de parquet rustique avec tous les avantages du bois, sans les inconvénients. Innovante par son grand format (100 x 25 cm), remarquable pour sa texture restituant finement le veinage du bois, authentique jusque dans sa teinte chêne clair, la lame restitue avec élégance le charme des grandes lames de bois. Très résistante malgré son format très allongé et sa relative épaisseur (2,5 cm), elle se pose sur sable ou sur ciment. Bien sûr, elle est ingélive et ne se détériore pas dans le temps, évitant ainsi les désagréments d’une terrasse vieillissante ou les problèmes d’échardes.

www.carredarc.com

un DuO COnfORmE au DtuEn partant du constat que le DTU 25-42 préconise de placer les réseaux hydrauliques et électriques côté chaud de l’isolant sans le dégrader, Placo® a créé un complexe de doublage en deux parties, Placomur® DuoPass. La “vague isolante” destinée au passage des gaines, Placomur® DuoPass IS, isolant en PSE graphité de 1200 x 2700 mm et de 87 à 207 mm d’épaisseur, présente un profil exclusif en forme de vague sur sa face intérieure. Léger et facile à manipuler, le produit se colle au Map® Formule +. Les gaines hydrauliques et électriques se fixent dans les creux de l’isolant sans saignée. Le “couvercle”, Placomur® DuoPass C, est constitué d’un isolant PSE de 40 mm d’épaisseur et d’une plaque de plâtre BA 13. Il est disponible, en option, en version “détalonnée”, c’est-à-dire avec une plaque plus courte que l’isolant, lorsque le doublage est posé avant de couler la chape. Cette nouvelle solution pour l’isolation thermique par l’intérieur séduit par les réponses qu’elle apporte : hautes performances thermiques (R 3,55 à 7,55), conformité avec le nouveau DTU 25-42, pose du doublage en 2 parties réduisant la pénibilité sur le chantier, compétitivité économique d’un système de doublage collé.

www.placo.fr

DE L’éCLat POuR vOS CaRREaux

un BâtI-SuPPORt au tOP

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unE CaRtE D’IDEntIté POuR LES DOuBLagESLes différentes évolutions règlementaires ont fait de la Résistance Thermique (R) le principal point de repère en matière d’isolation, tant pour le professionnel que le particulier. Siniat a choisi, par souci de cohérence et de lisibilité, d’organiser ses nouvelles gammes de doublage Prégytherm et Prégymax autour de ce référentiel. La dénomination du produit intègre désormais le niveau de résistance thermique R du doublage, ainsi que l’épaisseur de la plaque et de l’isolant. La lecture directe de ces informations clés sur le doublage est un atout pour mieux guider les clients dans leur choix des produits, en fonction des performances recherchées. Cette identification est complétée par un code couleur. Prégytherm, avec des épaisseurs jusqu’à 160 mm et des R allant jusqu’à 6,15 m2.K/W, remplace les anciennes appellations Prégystyrène, doublage composé d’un panneau isolant PSE graphite et “Prégyréthane”, doublage polyuréthane. Prégymax est un doublage isolant thermo-acoustique composé en PSE graphité élastifié. Avec des épaisseurs jusqu’à 160 mm pour des R allant jusqu’à 5,45 m2.K/W, il est conforme à la Réglementation Acoustique et aux Certifications Qualitel.

www.siniat.fr

Spécialisé en matière de mécanismes, de réservoirs, d’abattants et d’évacuation de WC, le Groupe Wirquin est aussi présent sur le marché des bâti-supports avec une large gamme de produits innovants. Aujourd’hui, il met à disposition des professionnels un bâti compact fiable et rapide à installer, le bâti-support Chrono (gain de temps : 30 minutes par rapport à un modèle classique). Sa conception a été optimisée : elle intègre un maximum d’éléments pré-montés et un assemblage intuitif, qui peut se faire par une personne seule (manchette sans découpe, manchon ajustable automatiquement, connexion à l’évacuation simplifiée, ouverture large par l’avant pour rendre l’accès au réservoir plus simple et par l’arrière pour installation en gaine technique...). Ce bâti est également équipé du mécanisme NEO, sans membrane, dont les caractéristiques permettent de le garantir à vie contre toute fuite d’usure. Épurée, haut de gamme, ultra hygiénique, la commande de chasse infrarouge en verre No Touch évite tout contact. La chasse se déclenche en approchant la main à environ 5 cm de la plaque ; pour interrompre la chasse, il suffit de retirer la main.

www.wirquin.com

Si vous voulez rehausser d’une touche de brillance et d’éclat les murs de carreaux, de mosaïque et de pâte de verre dans les cuisines et salles de bains, le nouveau joint scintillant de Parexlanko est fait pour vous. Premier et unique produit de ce type proposé en pâte, il est utilisable par tous. Pour obtenir une répartition homogène du rendu scintillant, en surface comme dans toute l’épaisseur du joint, Parexlanko a choisi de mélanger à sa pâte un pigment plutôt que des paillettes. Les fines particules brillantes s’intègrent dans la matière exactement comme un pigment coloré. Ainsi, il est possible de nettoyer le joint scintillant comme n’importe quel autre joint standard, même avec un détergent classique, sans risque d’estomper son éclat. L’épaisseur du joint peut aller de 1 à 6 mm selon l’effet visuel et le rendu souhaités. Grâce à sa composition, le joint est hautement résistant à l’eau ce qui le destine tout particulièrement aux salles de bains, aux murs de douches et aux crédences, ainsi qu’aux plans de travail de cuisines. Il est décliné en 3 coloris (Anthracite argenté, Perle irisé et Émail nacré) pour s’adapter à toutes les ambiances déco et aux différents matériaux ou motifs des carreaux. En pot de 1,5 kg, permettant de réaliser une moyenne de 5 m2 de joint.

www.parexlanko.com

Les règles à respecter

Une fondation approximative, une épaisseur insuffisante de la paroi, l’absence d’évacuation des eaux de ruissellement... provoquent des désordres sur un mur de soutènement mal conçu. Fissurations, bombement du mur, basculement partiel voire son effondrement en sont les conséquences. Pour les éviter, il est nécessaire de respecter les règles pour l’édification d’un mur de soutènement. L’intervention d’un bureau d’études spécialisé en géotechnique et en structures s’impose. Le diagnostic qu’il va délivrer déterminera les caractéristiques du mur de soutènement à construire.

Une étude des sols est incontournable pour le dimensionnement et le ferraillage de l’ouvrage. D’abord celle des terres qui vont être “retenues” pour évaluer leur densité, leur portance, les charges permanentes qu’elles vont apporter au mur et les non permanentes (passage ou stationnement de véhicules, aménagements effectués ultérieurement...) qu’elles vont subir. L’étude du sol s’avère aussi importante pour la réalisation de la semelle de fondation.

La semelle de fondation sera à l’abri du gel. Elle doit être coulée à une profondeur basée sur la carte topographique des profondeurs à atteindre selon la région pour être hors gel. La semelle est conçue pour résister à un basculement du mur. Ses dimensions et son ferraillage sont calculés suivant les pressions verticales exercées par le mur de soutènement et la qualité du sol de fondation. En principe, la largeur de la semelle ne doit pas être inférieure à 40 cm et sa hauteur (épaisseur) à 20 cm.

La construction du mur doit être irréprochable au niveau des matériaux (béton bien dosé, blocs béton ou autres normalisés) et

Plus que millénaire, le mur de soutènement est un ouvrage de maçonnerie (ou autre) qui pallie le principal problème que pose un terrain en pente ou un remblai, la retenue des terres. Il a en effet pour but de s’opposer à la poussée latérale des terres pour empêcher qu’elles ne glissent sur un chemin, une route, pour éviter l’érosion des sols en créant une surface ou des paliers destinés à la culture, pour construire des édifices plus ou moins importants. Un mur de soutènement peut aussi protéger une construction de crues ou de l’érosion, faire office de mur anti-bruit ou de clôture en délimitant un terrain.À l’origine en pierre de taille pour les ouvrages importants, ou plus modestement en pierres sèches pour les zones de culture dans les régions montagneuses ou vallonnées, les murs de soutènement “modernes” sont construits avec du béton armé, qu’il soit banché ou en blocs de coffrage ou blocs à bancher, ou des éléments préfabriqués (en béton, rondins de bois, gabions...) qui ont permis une mise en œuvre rapide tout en diminuant l’épaisseur de la paroi. Verticaux ou légèrement inclinés, ce sont des ouvrages techniques plus ou moins importants qui subissent des sinistres et des désordres s’ils sont construits sans études préalables et sans un certain savoir-faire.

Destiné à retenir les terres des terrains en pente, le mur de soutènement est un ouvrage technique qui ne peut souffrir l’approximatif ou l’amateurisme. Nombre de désordres, de la fissure à l’effondrement du mur, sont constatés chaque année suite à des ouvrages mal conçus. Du bureau d’études à la construction du mur, les règles et bonnes pratiques à suivre…

Dossier

10

Les murs de soutènement

du ferraillage. Les fers à béton doivent être de qualité, en quantité suffisante et disposés verticalement et horizontalement selon le calepinage prévu par le bureau d’études.

Un système de drainage efficace s’impose pour évacuer la pression hydrostatique exercée derrière le mur par les eaux de ruissellement et d’infiltration qui s’ajoute à celle des terres. Un soin particulier est apporté à la réalisation du drainage.

Le plus simple des systèmes est de prévoir, lors de la construction du mur, la pose de barbacanes tous les 1,5 à 2 m. Ce sont des orifices étroits et inclinés, ménagés dans le bas du mur pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales infiltrées dans les remblais.

Le plus efficace, et recommandé, éventuellement en complément du précédent, est la pose d’un tuyau perforé en PVC généralement, parfois en béton poreux ou en terre cuite, de 100 mm de diamètre minimum. Disposé au fond d’une tranchée avec une pente de 1 % minimum, le tube, orifice placé en haut, est raccordé à un puisard, au réseau de collecte des eaux pluviales… pour évacuer les eaux récoltées. Le drain est recouvert de granulats dont la granulométrie est de plus en plus fine : cailloux 20/40 ou 30/60, graviers 10/20, gravillons 5/15, sable 0/3, puis de terre de remblai perméable. Pour éviter le colmatage du drain par les fines particules de terre entraînées par l’eau, il est conseillé d’envelopper le drain et la couche de cailloux avec un géotextile (200 g/m2) qui laissera passer l’eau mais arrêtera ces fines particules de terre qui pourraient, à la longue, colmater le tuyau.

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Pour protéger les armatures en acier d’un mur en béton armé ou en blocs béton à bancher, il est possible, avant de poser le drain, d’appliquer sur la paroi arrière du mur un enduit d’étanchéité et de fixer une membrane en polyéthylène haute densité thermoformée dont les plots disposés judicieusement favorisent l’écoulement des eaux vers le drain. Elle protège le revêtement d’imperméabilisation et récolte l’eau pour la diriger vers le drain collecteur.

L’important est de veiller à la bonne exécution du drainage (positionnement par rapport aux fondations, pente, orientation des fentes du drain, présence de géotextile, remblaiement par couches successives) et des barbacanes. Il est aussi important de vérifier périodiquement le bon fonctionnement du drainage (pose de regards de visite) et de nettoyer l’intérieur des barbacanes.

Le mur poidsIl existe de nombreuses techniques pour construire un mur de soutènement. Aujourd’hui, deux principes sont utilisés : le mur poids et le mur autostable. Le principe du mur-poids est de s’opposer par sa masse à la poussée des terres qui tendent à le renverser. Comme la poussée des terres est minimale au sommet du mur et augmente avec la profondeur en arrière du mur, les murs poids s’épaississent vers la base (on donne du “fruit” à l’ouvrage). Leur avantage : ils requièrent moins de précision et de technicité que les murs autostables. Connus depuis l’Antiquité, les murs poids sont construits en pierre de taille, moellon, brique, bloc béton à bancher, béton banché ou encore avec des gabions ou des blocs végétalisables.

Les gabions, constitués de cages en grillage électrosoudé remplies de pierres calibrées, permettent par leur densité de réaliser rapidement et proprement (pas de déchets à gérer) un mur de soutènement. Des cages vides sont posées sur le sol d’assise, voire une semelle de fondation, et remplies au fur et à mesure de caillasses, étage par étage jusqu’à la hauteur voulue. Le pouvoir drainant de l’ouvrage permet de se dispenser d’un système de drainage.

Les murs de soutènement végétalisés sont construits avec des éléments en béton de formes différentes avec une face vue sablée, désactivée, teintée dans la masse. Posés verticalement ou avec du fruit, les éléments sont prévus pour recevoir des plantes vertes et/ou des fleurs pour effacer l’aspect béton du mur. Ils se posent rangée après rangée avec remblayage au fur et à mesure. Certains modèles autobloquants se montent à sec pour réaliser un mur floral utilisé en confortement de talus, d’entrées de garages, des aménagements de jardins...

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Le mur autostable ou mur en tConstitué d’un mur et d’une fondation, le mur dit autostable signifie qu’il est suffisamment lourd, et conçu pour résister sans déformation excessive aux différentes poussées des terres. Il est construit selon les prescriptions d’un bureau d’études. Le ferraillage du mur n’est pas pris en compte dans le calcul de la stabilité (voir NF-DTU 20.1 Partie 4). En revanche, des raidisseurs (poteaux en béton armé incorporés dans l’épaisseur du mur) ou des contreforts peuvent s’avérer nécessaires. Les caractéristiques de la semelle (dimensions, ferraillage) doivent également être calculées en prenant en compte les poussées.

Les murs de soutènement autostables fabriqués industriellement en béton armé ont remplacé depuis quelques années les murs en béton coulé sur place et ceux en maçonnerie appareillée. Semelle de fondation et mur ne font qu’un. Livrés en modules de différentes hauteur, largeur et épaisseur selon les charges à soutenir, ils prennent la forme d’un T renversé, d’où leur appellation de mur en T. La barre du T correspond à la semelle de fondation. Leur conception consiste à envoyer les efforts de charge dans le pied qui leur permet de trouver l’équilibre et d’être autostable. Leur mise en place est simple et rapide. Des trous sont prévus pour leur manutention par 2 ancres de levage. Les murs en T répondent à la majorité des ouvrages de soutènement jusqu’à 6 m de hauteur tels que : soutènement routier ou de talus, quai de déchargement, mur de bassin de rétention, de berge, de stockage, anti-bruit... La face vue est lisse ou, pour une finition soignée, peut être matricée, colorée, sablée, désactivée... Les murs en T existent sous des formes différentes.

Sur les murs en T, la semelle est dissymétrique. La partie la plus petite, le patin, est placée devant le mur, et la plus grande, le talon, derrière. Cette configuration empêche le basculement du mur. Si la semelle est symétrique, le mur est destiné au stockage.

Les murs en L sont prévus pour recevoir la charge sur le grand talon. Ils sont dimensionnés pour des ouvrages de soutènement de petites et moyennes hauteurs (≤ à 2,50 m).

Les murs en T d’angle permettent de traiter les angles à 90° (angle droit ou angle gauche) ainsi que les inter-angles permettant de traiter les angles à trois directions.

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Les documents à consulterEn l’absence de norme spécifique, la construction des murs de soutènement doit respecter les normes qui traitent des murs et des fondations.

Règles BAEL 91 (DTU P18-702 mars 1992) - Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites.

NF EN 1992-1-1 - Eurocode 2 - Calcul des structures en béton - Partie 1-1 : règles générales et règles pour les bâtiments (Indice de classement : P18-711-1).

NT EN 1997-1 - Eurocode 7, section 9 - calcul des ouvrages de soutènements.

NF DTU 13.11 et 12, Fondations superficielles et règles de calcul des fondations superficielles.

NF DTU 20.1, Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs (Indice de classement : P10-202).

- La partie 1 traite des conditions de mise en œuvre ;

- La partie 4 concerne les règles de calcul et les dispositions constructives minimales. L’annexe de ce document traite de la conception du drainage nécessaire contre le mur.

Les sinistresL’absence, la mauvaise conception du système de drainage, la présence d’arbres à grandes racines sont une cause fréquente de sinistre des murs de soutènement. Ils provoquent sur les murs en béton armé ou en blocs béton des fissures voire des lézardes et l’inclinaison ou le bombement du mur. L’effondrement de la paroi est imprévisible et peut survenir à tout moment. Les causes sont évidentes.

L’absence d’étude sol et de calcul du dimensionnement de la semelle de fondation et du mur : portance du sol d’assise insuffisante, fondations “trop légères”, armature insuffisante...

Une semelle de fondation inadaptée. Elle est constituée d’un talon et d’un patin dont les longueurs et épaisseurs doivent être calculées pour éviter la rupture ou le basculement sous la poussée des terres.

Un drainage inefficace qui ne peut pas évacuer l’eau en pied et derrière le mur : la poussée des terres, ajoutée à celle beaucoup plus importante de l’eau, provoque une pression importante sur le mur.

Un remblai non drainant, par exemple des terres argileuses utilisées pour remblayer derrière le mur vont bloquer les eaux de ruissellement et empêcher qu’elles s’évacuent via le système de drainage.

Un ferraillage du mur mal dimensionné ou mal disposé. La qualité, la quantité et le positionnement des fers sont essentiels. La règle veut que, sur un mur de soutènement, les fers horizontaux et verticaux soient situés près des terres de retenue et non au milieu de la paroi. Pour en savoir plus : Le site www.qualiteconstruction.com est une mine d’informations sur les pathologies des bâtiments.

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L’assainissement non collectif suite aux différents constats du mauvais état des installations d’Assainissement Non collectif (ANc) des communes françaises, différentes lois ont fixé des objectifs à atteindre pour rénover le parc existant. c’est ainsi que depuis le 31 décembre 2012, toutes les ANc ont été, en principe, contrôlées avec une liste de travaux de réhabilitation à réaliser... sous peine d’amendes et de prison.

une succession de lois L’ANC a d’abord été régi par “la loi sur l’eau du 3 janvier 1992”, première loi qui avait l’ambition d’éviter que les eaux rejetées ne polluent les nappes phréatiques et les cours d’eau. Elle donne compétence aux communes pour contrôler les ANC et identifier celles qui sont non conformes ou mal entretenues grâce au Service Public d’Assainissement Non Collectif, le SPANC communal ou intercommunal. Cette loi a été suivie... sur le papier, pas souvent dans les actes, malgré de nombreux arrêtés (7 septembre 2009), et la révision du DTU 64 de 1996 à 2007.

Sous la pression de la communauté européenne, une nouvelle “loi sur l’eau” du 30 décembre 2006 a fixé de nouveaux objectifs en terme de réhabilitation du parc existant. Deux arrêtés, respectivement du 7 mars 2012 et du 27 avril 2012, qui sont entrés en vigueur le 1er juillet 2012, révisent la réglementation applicable aux installations d’ANC. Ces arrêtés reposent sur trois logiques :

Mettre en place des installations neuves de qualité et conformes à la réglementation ;

Réhabiliter prioritairement les installations existantes qui présentent un danger pour la santé des personnes ou un risque avéré de pollution pour l’environnement ;

S’appuyer sur les ventes pour accélérer le rythme de réhabilitation des installations existantes.

Dans les communes rurales, pour traiter les eaux usées d’une maison qui ne peut être raccordée à un réseau de tout-à-l’égout parce que les coûts de raccordement sont trop élevés, on doit réaliser un système d’Assainissement Non Collectif (ANC). Cela concerne environ 8 à 10 millions de personnes. Il s’agit de pouvoir prévenir plusieurs types de risques, qu’ils soient sanitaires (contaminations virales, bactériennes et parasitaires suite à un contact avec des eaux polluées), environnementaux (contamination des sols et des nappes phréatiques) ou par eutrophisation (perturbation biologique des cours d’eau...). En France, on estime que 10 à 15 % du parc actuel présente un danger immédiat pour l’environnement ou la santé publique, et que 80 % des installations sont obsolètes.

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Des règles uniformes sur tout le territoire Ces deux arrêtés, pris en application de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite loi Grenelle 2, sont une nouvelle étape de cette évolution réglementaire qui vise également à préciser les missions des SPANC sur tout le territoire. Les disparités de contrôle qui peuvent exister d’une collectivité à l’autre sont réduites. La refonte de la réglementation apporte davantage de transparence aux usagers et maintient l’équité entre les citoyens. Dans cet esprit, la forme et le contenu des documents remis à l’usager sont formalisés et harmonisés (règlement de service, rapports de visite...). Les critères de contrôle deviennent les mêmes pour tous. Cette réforme permet également de reporter le délai de réalisation des travaux pour les propriétaires dont les installations sont jugées non conformes mais ne présentent pas de danger pour la santé ou de risque avéré pour l’environnement.

Depuis le 1er mars 2012, en application de l’article R 431-16 du Code de l’urbanisme, le particulier doit joindre à toute demande de permis de construire une attestation de conformité de son projet d’installation d’ANC. Cette attestation est délivrée par le SPANC.

Toutes les installations doivent avoir été contrôlées au moins une fois avant le 31 décembre 2012. Pour le contrôle des installations, les modalités de contrôle des SPANC sont précisées, en particulier les critères d’évaluation des risques avérés de pollution de l’environnement et de danger pour la santé des personnes. La nature et les délais de réalisation des travaux pour réhabiliter les installations existantes sont déterminés en fonction de ces risques.

Un contrôle périodique modulable suivant le niveau de risque, le type d’installation, les conditions d’utilisation... dont la fréquence est inférieure à 10 ans doit être mis en place.

Pour les installations existantes, en cas de non-conformité l’obligation de réalisation de travaux est accompagnée de délais : - un an maximum en cas de vente ; - quatre ans maximum si l’installation présente des risques avérés de pollution de l’environnement ou des dangers pour la santé des personnes.

Depuis le 1er janvier 2011, en application de l’article L 271-4 du Code de la construction et de l’habitation, le vendeur d’un logement équipé d’une installation d’ANC doit fournir, dans le dossier de diagnostic immobilier joint à tout acte (ou promesse) de vente, un document daté de moins de 3 ans délivré par le SPANC informant l’acquéreur de l’état de l’installation.

Les SPANC pourront assurer, outre leur mission de contrôle et éventuellement d’entretien, des missions complémentaires facultatives de réalisation et réhabilitation, à la demande des usagers et à leurs frais. Ils pourront également assurer la prise en charge et l’élimination des matières de vidange.

Les agents du SPANC doivent avoir accès aux propriétés privées pour la réalisation de leurs missions.

Les usagers devront assurer le bon entretien de leurs installations et faire appel à des personnes agréées par les préfets de département pour éliminer les matières de vidanges afin d’en assurer une bonne gestion.

Pour le dimensionnement des installations, la capacité de l’installation est adaptée au nombre de pièces principales de l’habitation qu’elle équipe, sauf cas particuliers. Les installations neuves doivent désormais comprendre des dispositifs facilitant le contrôle des agents du SPANC.

L’entretien obligatoireLes installations et ouvrages d’ANC doivent être vérifiés et nettoyés aussi souvent que nécessaire. Un certificat de vidange doit être remis par la société qui effectue les travaux. Sauf circonstances particulières, les vidanges sont effectuées :

Tous les 4 ans (boues et matières flottantes) dans le cas d’une fosse toutes eaux ou septique avec curage du réseau d’épandage ;

Au moins tous les 6 mois (boues) dans le cas d’une installation d’épuration biologique à boues activées ;

Au moins tous les ans (boues) dans le cas d’une installation d’épuration biologique à cultures fixées ;

Tous les 6 mois pour le bac dégraisseur (vidange, curage et nettoyage), voire moins si la maison est occupée en permanence et possède des machines à laver le linge et la vaisselle.

à quel coût ?Même si les installations ne répondent pas aux normes actuelles, elles n’en sont pas pour autant toutes polluantes. Cependant, en cas de risque pour la santé ou l’environnement, vous devrez engager des travaux de mise aux normes. Le propriétaire qui ne respectera pas la mise aux normes de son installation écopera d’une amende de 3 000 € et plus et encoure des peines de prison en cas de non conformité et récidives.

Lorsqu’une installation neuve est mise en œuvre, la visite de contrôle est obligatoire et coûte au propriétaire entre 60 et 120 €. Dans le mois qui suit sa visite, le technicien lui envoie son rapport, déclarant le dispositif “conforme”, “acceptable” ou “pas acceptable”.

Si le dispositif est jugé “acceptable”, il faut s’attendre à de menus travaux, comme la vidange de la fosse. Comptez ainsi 150 € en moyenne pour le pompage d’une fosse de 3 à 5 m3, auxquels s’ajoutent 15 à 40 €/m3 pour le traitement des matières.

Si l’installation est “non acceptable” (fosse septique sans prétraitement, épandage défaillant...), elle nécessite une réhabilitation onéreuse, à la charge du propriétaire. Il s’agit d’abord de financer l’étude préalable aux travaux, réalisée par un bureau spécialisé dans l’assainissement et assuré pour sa responsabilité décennale. Prévoyez 600 € en moyenne (de 300 à 1 200 € selon le territoire). Vous devrez alors transmettre ce document au SPANC afin qu’il effectue un contrôle de conception et d’implantation (coût supplémentaire d’environ 50 €). Pour une installation neuve de base, comptez 50 000 à 60 000 €.

quaLItaSS : une attestation de compétence et de qualité La Fédération Nationale des Syndicats de l’Assainissement (FNSA) et de la Maintenance Industrielle, en collaboration avec le BVQI (Bureau Veritas Quality International), a pris l’initiative, dès 1996, d’une qualification professionnelle spécifique aux métiers de l’assainissement et de la maintenance industrielle : la certification QUALITASS. Celle-ci permet aux entreprises d’assainissement de proposer des garanties en matière de qualité des prestations, de sécurité des opérateurs et de maîtrise des impacts sur l’environnement. La FNSA prend en charge les frais d’audit pour ses adhérents et propose des formules d’assistance et de formation pour les candidats.

www.fnas-vanid.org

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Pour en savoir plusAssainissement Non Collectif :

www.developpement-durable.gouv.fr www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr

Arrêtés et décret permis de construire sur le site : www.legifrance.gouv.fr

Décret n° 2012-274 du 28 février 2012 – Permis de construire

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Les professionnels intervenant dans des bâtiments ou sur des équipements anciens sont susceptibles d’inhaler des fibres d’amiante. Près d’un million de travailleurs dans le secteur du bâtiment seraient concernés par ce risque. Pour les métiers dont l’activité n’est pas directement liée à l’amiante (électricien, plombier, couvreur...), les expositions à ce polluant sont occasionnelles et souvent fortuites. Ce n’est pas le cas des plombiers-chauffagistes comme le montre une étude menée par l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), en collaboration avec la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST). Les résultats de la campagne de mesures, réalisées à l’aide de badges de prélèvements, ont été croisés avec les réponses à un questionnaire soumis aux travailleurs, et montrent que les professionnels du bâtiment ne sont pas toujours conscients du risque : 40 % des individus exposés pensaient ne jamais avoir été en contact avec des fibres d’amiante.

un badge passifL’objectif de l’étude était de qualifier un nouveau moyen de prélèvement dont la mise en œuvre est plus simple qu’un dispositif de prélèvement conventionnel, et particulièrement adapté à un prélèvement sur une longue période. Cette méthode très innovante n’avait été expérimentée qu’une seule fois en Angleterre. L’étude a nécessité des travaux de validation avant d’effectuer la campagne de mesures. Elle n’avait pas pour objet de contrôler le respect de la réglementation, elle ne fournit donc aucune indication à ce sujet.

L’INRS a d’abord évalué les performances d’un dispositif de prélèvement utilisant un badge passif. Puis, il a été porté par une population de professionnels volontaires potentiellement exposés, les plombiers-chauffagistes. Les travaux qu’ils ont réalisés étaient majoritairement du soudage, perçage, nettoyage-finition, et les matériaux manipulés étaient majoritairement des joints-tresses et du plâtre.

Le badge autonome collecte les fibres par attraction électrostatique. Il permet de réaliser des prélèvements de longue durée, favorisant la détection d’épisodes de pollution occasionnelle. D’utilisation simple, il permet également, par envoi postal, d’évaluer simultanément l’exposition de salariés de nombreuses petites entreprises. Associé aux campagnes de prélèvements, un questionnaire a conduit à une meilleure compréhension du niveau de connaissance et de conscience des opérateurs vis-à-vis du risque amiante.

Au total, 63 badges ont été analysés et 22 (soit 35 %) ont mis en évidence la présence d’amiante. Lorsque des fibres ont été détectées sur des badges, 41 % des opérateurs ont indiqué n’avoir jamais été en présence de Matériaux Contenant de l’Amiante (MCA) lors d’une intervention. Près de 2/3 des volontaires concernés (63 %) n’ont jamais mis en œuvre de moyens de prévention contre 14 % qui en ont pris systématiquement.

un risque sous-estiméCes volontaires étaient majoritairement des chefs d’entreprise, avec une expérience de plus de 10 ans et jugeant leur niveau de connaissance des MCA “d’assez bon” (33 %) à “médiocre” (37 %). Ainsi, l’exposition à cette substance dangereuse invisible à l’œil nu est encore trop peu présente à l’esprit des professionnels concernés qui sous-estiment le risque. Il apparait donc nécessaire de rappeler l’importance du rôle du donneur d’ordre (professionnel ou privé) dans la traçabilité des informations liées à l’amiante, ainsi que de mettre en œuvre les bonnes pratiques liées à l’utilisation de matériel d’aspiration approprié au risque et au port des Équipements de Protection Individuels (EPI). Cette étude confirme, en effet, le besoin d’information et de formation des employés, dont les tâches sont susceptibles de provoquer l’émission de fibres d’amiante. Ces résultats divergent de ceux de l’expérimentation anglaise qui concluaient, notamment, à une exposition plus importante des employés. Cet écart pourrait s’expliquer par la différence de population et de paramètres de mesure.

un engagement fortÀ la lumière de ces résultats, l’INRS, la CAPEB et l’IRIS-ST ont décidé de s’engager fortement pour la sensibilisation et l’information des entreprises artisanales de plomberie-chauffage en mettant en place des actions ciblées. Une sensibilisation des artisans plombiers-chauffagistes au risque amiante sera mise en œuvre, avec la diffusion d’un kit au sein du réseau de la CAPEB. Ce kit regroupera une synthèse de l’étude, une présentation permettant l’animation de réunions de sensibilisation ainsi que les documents des partenaires déjà disponibles :

Mémos santé édités par l’IRIS-ST et disponibles sur son site www.iris-st.org ;

La fiche métier amiante spécifique à la profession de plombier- chauffagiste, document INRS ED 4270, disponible avec de nombreuses informations dédiées aux professionnels du second œuvre du bâtiment.

Par ailleurs l’IRIS-ST valorisera également auprès des entreprises artisanales son application Smartphone “Les mémos”, première application dédiée à la prévention qui permet de disposer sur les chantiers de tous les mémos prévention (disponible sur l’AppStore et Google Play).

Le site www.amiante.inrs.fr regroupe enfin toutes les informations pour sensibiliser les acteurs en rappelant, d’une part, la sinistralité chez les professionnels du second œuvre et, d’autre part, les règles de bonnes pratiques d’intervention en cohérence avec les récentes évolutions réglementaires dans le domaine de l’amiante.

amiante : un risque souvent non perçu l’amiante est responsable du développement de cancers qui se déclarent bien souvent entre 20 et 50 ans après l’exposition. Alors qu’elle est interdite depuis 1997 en france, les artisans du btP sont encore amenés à être en contact avec ce matériau. les résultats d’une étude démontrent et confirment le besoin d’information et de formation des travailleurs, lorsque les travaux entrepris sont susceptibles de provoquer l’émission de fibres d’amiante.

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Née en Savoie en 1829, Leborgne® exprime cette excellence française qui sait allier tradition, expérience et progrès technologiques. À l’ère des grands chantiers et de la prise de conscience de la responsabilité sociétale des entreprises, la prise en compte des risques et des maladies liés aux professions du bâtiment est plus que jamais à l’ordre du jour. Référence sur le marché français grâce à la qualité de ses outils et à sa stratégie de développement produits centrée sur l’utilisateur, Leborgne® relève brillamment ce défi.

leborgne®, marque du groupe fiskars depuis 2007, conçoit et fabrique des outils de haute qualité plébiscités par les professionnels du bâtiment pour leur design innovant, leur durabilité et surtout leur participation à la réduction de la pénibilité et des risques d’accidents sur les chantiers. la diminution des facteurs de risques liés aux vibrations mécaniques, aux manutentions manuelles de charges, au travail répétitif caractérisé par la répétition d’un même geste, aux accidents, au bruit et aux postures pénibles sont au cœur des préoccupations et du développement produits leborgne®.

à Découvrir

Leborgne® : une entreprise engagée sur de nombreux fronts

une histoire semée d’innovations La saga de la société Leborgne®‚ débute en 1829, année où la famille Leborgne acquiert à Arvillard en Savoie le haut-fourneau du monastère de Saint-Hugon, fondé par les moines chartreux en 1173.

En 1863, Leborgne®, en pleine expansion, répond à une fabuleuse commande de Ferdinand de Lesseps : livrer plusieurs milliers de pelles pour la construction du canal de Suez. La renommée du fabricant passe les frontières et les outils Leborgne® sont primés lors des expositions universelles de Paris, en 1855 et 1878.

Deux ans plus tard, les frères Lumière réalisent le premier catalogue photographique Leborgne®. Un siècle productif s’écoule avant le virage de 1988, année où Leborgne® lance le premier manche en matériau composite haute résistance.

En 1999, le fabricant invente le marteau de coffreur Batipro Novagrip qui deviendra la référence du marché.

En 2007, Leborgne® intègre le groupe finlandais Fiskars. Innovantes et complémentaires, les gammes d’outils Fiskars et Leborgne® bénéficient d’une forte image de marque et d’une solide réputation sur leur cœur de marché.

En 2009, la première gamme d’outils Leborgne® dédiés à la construction des maisons à ossature bois voit le jour.

Deux ans plus tard, le fabricant lance le marteau de coffreur Leborgne nanovib®, le premier outil sur lequel Leborgne® a appliqué ses connaissances techniques et ergonomiques en matière de réduction des vibrations. Leborgne® a décidé de développer une gamme complète prenant en compte les problématiques liées aux Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) dont sont victimes les artisans.

Aujourd’hui, le cœur de Leborgne® bat toujours en Savoie. La forge d’Arvillard, l’usine d’assemblage de La Rochette, la conception technique, les services R&D et marketing ainsi que la plateforme logistique occupent une surface de 17 000 m2.

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Prévention de la pénibilité et des risques professionnelsSi Leborgne® cherche depuis toujours à concevoir des équipements répondant au mieux aux problématiques du bâtiment, la mise au point d’outils innovants en matière de prévention des risques professionnels est devenue l’objectif de recherche prioritaire de son Bureau d’Études et l’un des piliers du développement de l’entreprise, en France et à l’international. Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) représentent la première cause de reconnaissance des maladies professionnelles en France, tant dans les métiers du gros œuvre que du second œuvre : gestes répétés, postures difficiles, port de charges lourdes. Dans le BTP, près de neuf maladies professionnelles avec arrêt de travail sur dix sont des TMS. La prévention de ces maladies est devenue un véritable enjeu humain et économique pour le secteur. La réforme sur les retraites de 2012 a renforcé le dispositif existant de prévention de la pénibilité, avec la prise en compte par les entreprises de facteurs liés à des contraintes physiques marquées, à un environnement physique agressif ou aux rythmes de travail. Désormais l’employeur a l’obligation d’identifier les situations de pénibilité dans l’entreprise afin d’assurer la sécurité et de protéger la santé physique des travailleurs. Pour ce faire, il doit mettre en place des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail, des campagnes d’information et de formation, et moderniser les équipements existants.

Utilisés quotidiennement sur le chantier, les outils jouent un rôle clé dans l’amélioration des conditions de travail. Les outils à main sont à la source d’environ 15 % des accidents du travail. Diminuer les facteurs de risques pour la santé des professionnels du bâtiment est donc naturellement devenu l’objectif de recherche numéro un du Bureau d’Études Leborgne®, et la nouvelle gamme nanovib® en est la parfaite illustration. L’innovation Leborgne® porte sur des solutions qui participent à diminuer certains facteurs de pénibilité, tels que définis par le Code du travail : vibrations mécaniques, travail et gestes répétitifs, bruit, manutention manuelle de charges, postures pénibles et accidents. Fruit de l’implication de Leborgne® dans la réduction de la pénibilité sur les chantiers, la nouvelle gamme Leborgne nanovib® se compose de 17 outils innovants qui s’adressent à différents corps de métier, du maçon au charpentier en passant par les travaux publics.

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La marque de référencepour préserver la santé des professionnels du bâtimentPour valoriser l’ensemble de sa démarche en faveur de la santé et de la sécurité au travail et accompagner son développement en France et à l’international, Leborgne® vient de se doter d’un nouveau logo, d’une nouvelle signature, d’une nouvelle identité visuelle, d’un site Internet rénové et d’une chaîne YouTube. La charte graphique et la nouvelle gamme d’outils Leborgne nanovib®, lancée cette année, illustrent la philosophie de la marque qui repose sur 4 piliers : Innovation utile, Développement durable, Design identitaire et Prévention de la pénibilité et des risques professionnels.

Innovation utileLe travail mené par le Bureau d’Études Leborgne®, en étroite collaboration avec les responsables santé/sécurité des grandes entreprises du bâtiment, les artisans locaux et les instituts référents, aboutit à la création de concepts et de prototypes testés et validés avant leur fabrication et leur mise sur le marché. Leborgne® a été récompensé en 2012 par le Design Management Europe Award (DMEA) pour son système de management du design qui place l’utilisateur final au centre du processus de conception et d’innovation produit. Les récents accords signés avec la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST), dans le but d’identifier et de valoriser les outils contribuant à l’amélioration des conditions de travail, sont également au centre de la démarche de Leborgne®.

Développement durableTous les outils forgés de la gamme Leborgne nanovib® sont forgés en France. La forge d’Arvillard a bénéficié de nombreux investissements, non seulement pour augmenter sa productivité mais surtout dans le but d’améliorer les techniques industrielles et de limiter l’impact sur l’environnement. En 2010, Leborgne® a mis en place un comité de pilotage pour réduire les impacts sociaux et environnementaux de son activité. L’entreprise s’est ainsi engagée à : diminuer les effets de l’organisation et de ses produits sur l’environnement, promouvoir la responsabilité sociétale, renforcer les relations avec ses partenaires. Cette démarche a eu de nombreux résultats positifs : la mise sur le marché d’une nouvelle gamme d’outils Leborgne nanovib® qui participent à l’amélioration des conditions de travail, l’utilisation d’acier recyclé premier choix et de bois issu de forêts certifiées FSC ou PEFC, la certification ISO 14001 qui récompense la maîtrise de la gestion environnementale des sites de production. Sa politique de soutien à la formation est également exemplaire : une session “gestes et postures” a été mise en place pour les salariés, et les postes de travail ont été adaptés. Enfin, la participation à des projets communs avec des organismes locaux et la signature d’une charte éthique par les salariés et les fournisseurs complètent ces atouts qui traduisent le souci de Leborgne® de s’inscrire dans une démarche à long terme tout en favorisant une approche opérationnelle.

Design identitaireLe design des outils Leborgne® est la traduction concrète et éprouvée d’une ergonomie bien pensée, en constante amélioration, qui fait le succès de la marque auprès des professionnels du bâtiment comme du monde du design. En 2013, de nombreux trophées ont couronné les outils Leborgne®. Les marteaux Leborgne nanovib® ont reçu le Red Dot Award. Lors du salon Préventica de Lyon, un jury d’experts a décerné le Prix de l’innovation - Catégorie BTP - au coupe-boulons Leborgne nanovib®. Et, pour la 3ème fois consécutive, Leborgne® s’est vu remettre un prix, la médaille d’argent, dans la catégorie Matériel de chantier et outillage du concours de l’Innovation du salon Batimat 2013 pour ce même coupe-boulons.

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En France, tous les salariés ont droit à un minimum de 25 jours de congés payés ouvrés (5 jours de congés pour une semaine posée), ou 30 jours de congés payés ouvrables (6 jours de congés pour une semaine posée), ce qui correspond à 2,5 jours de congés payés acquis par mois de travail. Des chiffres qui peuvent être revus à la hausse selon les conventions collectives ou les accords d’entreprises. L’employeur décide mais…C’est l’employeur qui fixe les dates de vacances en fonction des besoins de l’entreprise mais sa liberté est toutefois encadrée. En ce qui concerne le congé principal, la loi impose aux salariés de prendre chaque année un minimum de 12 jours consécutifs (24 jours maximum). L’employeur ne peut pas imposer à ses salariés de prendre leur congé principal en dehors de la période légale de prise des congés qui s’étend du 1er mai au 31 octobre (article L 3141-13 du Code du travail). Cette période peut être prévue par la convention collective ou un accord d’entreprise. Si ce n’est pas le cas, c’est à l’employeur de la fixer après avoir consulté le comité d’entreprise et les délégués du personnel. L’employeur doit informer les salariés au moins deux mois à l’avance sur la période de congés retenue et c’est lui qui a ensuite le dernier mot pour organiser l’ordre des départs en vacances (art. L 3141-14 du Code du travail).

Poser ses dates de vacances La loi définit des critères de priorité pour organiser les départs en vacances des salariés. En premier lieu l’employeur doit tenir compte de la situation familiale et des possibilités de congés du conjoint (mariage, pacs), puis de l’ancienneté dans l’entreprise et des contraintes des salariés ayant d’autres employeurs. L’employeur doit aussi tenir compte des enfants à charge mais sans avoir l’obligation d’accorder systématiquement aux parents des congés pendant les vacances scolaires. En cas de divorce ou de séparation, l’employeur n’a pas non plus à se conformer aux jugements fixant les dates de vacances. Il doit toutefois rester équitable, et son refus doit se justifier et ne pas être un moyen de pression ou une sanction. Certaines conventions collectives prévoient un roulement juillet/août d’une année sur l’autre et l’employeur peut aussi imposer aux salariés de partir tous en même temps en fermant l’entreprise.

Décaler ses congés dans l’annéePour ceux qui souhaitent prendre leur congé principal en hiver, tout dépend de la bonne volonté de l’employeur et des possibilités de l’entreprise. Tout se négocie, mais il est impossible de contraindre l’employeur puisque le congé principal reste normalement encadré par la période de prises de congés (du 1er mai au 31 octobre). Il faut d’ailleurs savoir que l’employeur a le droit de vous imposer de prendre jusqu’à 4 semaines consécutives durant cette période.

Prendre ses congés annuels en une seule foisEn principe la 5ème semaine de congés payés doit être prise à un autre moment de l’année mais il existe des exceptions pour les salariés ayant des contraintes géographiques particulières (art. L3141-17 du Code du travail), autrement dit les salariés des départements ou collectivités d’outre-mer, les étrangers travaillant en France ou les salariés expatriés. Ils peuvent négocier la prise de leurs congés en une seule fois, voire reporter (avec l’accord de l’employeur) une partie de leurs congés d’une année sur l’autre pour partir sur une plus longue période tous les 2 ou 3 ans.

Solder ses jours de congés Normalement tous les jours de congés doivent être soldés avant le 30 avril. Les jours non pris sont perdus, à moins que la convention collective ou les usages de l’entreprise autorisent un report au-delà de cette date. Il est toujours possible de s’arranger avec son employeur pour reporter le solde sur l’année suivante, mais cela doit rester exceptionnel, la loi imposant la prise annuelle des congés.

augmenter son nombre de jours de congés payésC’est possible, la loi accordant un bonus de jours de congés aux salariés qui fractionnent leur congé principal de 24 jours ouvrables et ne prennent pas plus de 21 jours de vacances entre le 1er mai et le 31 octobre.

Si vous prenez de 3 à 5 jours en dehors de cette période, vous avez droit à un jour de congé supplémentaire.

Si vous prenez au moins 6 jours en dehors de cette période, ce sont 2 jours de congés supplémentaires qui vous sont accordés.

Si vous bénéficiez d’une 6ème semaine de congés payés, le principe d’attribution reste le même.

Avant de réclamer ces jours de fractionnement à votre employeur, vérifiez que leur pratique soit toujours effective au sein de l’entreprise.

Le cas des temps partielsLes salariés à temps partiel acquièrent le même nombre de jours de congés payés que les salariés à temps plein, mais ils doivent poser 6 jours de congés ouvrables (ou 5 jours de congés ouvrés) pour bénéficier d’une semaine complète de vacances, même s’ils ne travaillent que 4 jours par semaine.

Partir en congé maternitéPendant leur congé maternité, les femmes acquièrent le même nombre de jours de congés payés que si elles avaient travaillé. Elles ne perdent pas non plus les jours acquis et non pris avant leur départ et peuvent en bénéficier dès leur retour, même si la période des congés payés est passée (art. L3141-2 du Code du travail). Rien de tel en revanche pour les congés parentaux qui ne donnent droit à aucun jour de congé payé. Quant aux jours de congés acquis mais non pris avant un départ en congé parental, ils ne peuvent être ni reportés, ni payés (Cass. soc. 28 janvier 2004, n° 01-46134).

bientôt les vacances ! elles sont synonymes de détente mais trouver les bonnes dates au sein d’une équipe n’est pas toujours de tout repos. créés en 1936, les congés payés font l’objet de règles précises, fixées par le code du travail.

Congés payés :les vacances, c’est sérieux !