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Juin 2018 / 3 e année / N°23 / [email protected] / Prix : 300 Fcfa De la dissidence à la renaissance Quand la flamme du méthodisme ne doit cesser de luire District de Dabou Directoire musical national Désormais, une carte d’identification des membres An 2 d’Echos de l’Espérance Les festivités à Kpass ont tenu toutes leurs promesses P. 8 P. 2 Pp. 3 - 5 Spécial MAQUETTE ECHOS DE L'ESPÉRANCE 23•(265X360 cm) SAMBA:Mise en page 1 30/05/18 13:07 Page1

Juin 2018 / 3 année / N°23 / [email protected]

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Page 1: Juin 2018 / 3 année / N°23 / echosdelesperance@gmail.com

Juin 2018 / 3e année / N°23 / [email protected] / Prix : 300 Fcfa

De la dissidenceà la renaissance

Quand la flamme du méthodisme ne doit cesser de luire

District de Dabou

Directoire musical national

Désormais, une carted’identification des membres

An 2 d’Echos de l’Espérance

Les festivitésà Kpass ont tenu

toutes leurspromesses

P. 8P. 2

Pp. 3 - 5

Spécial

MAQUETTE ECHOS DE L'ESPÉRANCE 23•(265X360 cm) SAMBA:Mise en page 1 30/05/18 13:07 Page1

Page 2: Juin 2018 / 3 année / N°23 / echosdelesperance@gmail.com

CC’est pour moi unegrande joie de recevoirune équipe du journal del’Eglise méthodisteUnie Côte d’Ivoire,

Échos de l’Espérance, support decommunication certes, mais sur-tout d’évangélisation.Je salue la vision de son Emi-nence Bishop Benjamin Boni,Président de la Conférence an-nuelle de l’Église MéthodisteUnie Côte d’Ivoire qui a favoriséle développement d’initiativescontribuant efficacement à lacréation du journal Échos de l’Es-pérance.C’est également le lieu d’adressertoutes mes félicitations à l’équipedu journal Échos de l’Espérancequi, malgré ses modestesmoyens, œuvre à faire passer lemessage de l’Église Méthodiste

Unie Côte d’Ivoire.Deux années se sont déjà écouléesdepuis le lancement du premiernuméro. Durant ces années, denombreuses actions de recherche

et d’analyse d’informations ontété réalisées afin de positionner lejournal Échos de l’Espérancedans l’univers de la communica-tion confessionnelle.Ce temps écoulé n’est certes pasnégligeable, cependant plusieurschamps restent à exploiter, vu lesenjeux du développement del’Église Méthodiste Unie Côted’Ivoire à travers l’évangélisation.C’est le lieu de rappeler que noussommes à l’ère de l’économie nu-mérique. L’Église MéthodisteUnie ne puis se permettre d’êtreen marge de cette évolution tech-nologique du monde, encoremoins son journal Échos de l’Es-pérance.Au demeurant, il est nécessairepour l’Église de développer d’au-tres opportunités qu’offrent lestechnologies de la communica-

tion, notamment le journal élec-tronique, les réseaux sociaux (Fa-cebook, twitter, WhatsApp,Instagram…) et l’abonnementélectronique, pour atteindre da-vantage les effets de changementsmentaux et sociaux des popula-tions ivoiriennes par l’évangélisa-tion.Tous ces axes constituent devastes champs de mission pourl’expansion de l’œuvre de Dieupar la communication.Je vous invite toutes et tous à vousprocurer votre journal Échos del’Espérance.Ainsi, vous l’accompagnez à sehisser au rang des supports decommunication les plus dyna-miques de notre pays, car œuvrantdans le spirituel et le social au tra-vers de l’évangélisation et la créa-tion d’emplois durables.

MMarquer leur nom dansle livre des souvenirsde Dieu, c’est ce àquoi les fidèles ont étéappelés le dimanche

13 mai lors du culte d’action degrâce, au Temple de l’Espérancede Kpass. « L’action de grâce estbonne et agréable devant Dieu etle livre des souvenirs de Dieu estouvert pour inscrire des noms quivont rester d’éternité en éternitédans les annales du Seigneur », afait remarquer, lors de sa prédica-tion, le pasteur en charge de lacommunauté hôte, Révérend Jean-Charles Achi. Il invitait ainsi l’as-semblée à contribuer à la missiond’Echos de l’Espérance qui a-t-ildit, est un instrument de paix ins-piré par le Seigneur. A travers desprières et des offrandes, les fidèleset le personnel du journal ont ex-primé leurs remerciements et leurreconnaissance à Dieu pour lesdeux années d’existence d’Echosde l’Espérance. « Notre journal nedoit pas être un mur sur lequel seheurtent nos lecteurs, mais un pont

qui transmet la vie de l’Église, lavie de Jésus-Christ et la vie del’amour afin que chaque métho-diste, chaque lecteur non-métho-diste puisse recevoirJésus-Christ », a exhorté le Surin-tendant Isaac Aka, au nom du Bi-shop Benjamin Boni. Ensuite, aunom du district de Dabou, il a faitdes promesses au journal, entre au-tres, la prise en charge des indem-nités du personnel pendant deuxmois et le don de matériel de pro-duction. Outre le surintendant, se sont suc-cédé au pupitre, la présidente deslaïcs du temple de kpass, Angé-lique Wilson, le président des laïcsdu district de Dabou, Obro MelThéodore, le directeur de publica-tion d’Echos de l’Espérance, Ma-nassé Sédji, et le responsable de laCellule de production audiovi-suelle de l’Emuci, Maxime Zobo,représentant la directrice généralede la communication. Tous se sontréjouis de l’existence d’un journalau sein de l’Église et ont sou-haité sa pérennité.

Ce culte d’action de grâce pré-sidé par le Surintendant du dis-trict de Dabou, Très RévérendIsaac Aka a été précédé, le sa-medi, par la formation des char-gés de communication enécriture journalistique, d’uneconsultation ophtalmologique etd’un grand concert de louange.

De nouveaux correspon-dants pour Échos de

l’EspéranceIls sont une vingtaine de chargésde communication, de membresde comités de communication oude secrétaires administratifs deleurs églises locales. Ils ont été for-més à l’écriture journalistique aucours d’un séminaire animé par ledirecteur de publication d’Echosde l’Espérance, Manassé Sédji etle rédacteur en chef, Olvis Dable,le 12 mai au temple de l’Espérancede Kpass. Ce séminaire visait à

faire d’eux des correspondants dujournal de l’Église dans les com-munautés méthodistes unies duDistrict de Dabou. Selon l’un desparticipants, André Agnéro Sié « laformation a été de bonne qualité,il faut du recyclage parce qu’il y abeaucoup de défis à relever dansl’Église ». Ainsi, en fin de forma-tion, ont-ils, tout heureux, reçu desattestations. « C’est maintenant àvous d’être le relais pour que letravail qui a été fait aujourd’huipuisse faire écho » les aexhortés leur aumônier, le PasteurJean Charles Achi, au nom du su-rintendant du district.

Des consultations oph-talmologiques gratuitespour les villageoisPrès de deux-cents personnes, en-fants, jeunes, adultes et personnesâgées de Kpass ne se sont pas faitprier pour prendre d’assaut le cen-tre de santé dudit village. En effet,s’y déroulait le samedi 12 mai,l’opération de consultations gra-tuites en ophtalmologie organiséepar Échos de l’Espérance, en col-laboration avec le Centre ophtal-mologique Bartimée de Dabou.Sans distinction d’obédience reli-gieuse, tous ont gracieusement bé-néficié des services promis. SelonBernard Aka Aké, président duComité Église et Société de l’Emude Kpass, « c’est la première foisque l’on fait une consultation fo-raine à Kpass. Nous connaissonsun véritable problème de santé pu-blique dans ce village, surtout au

niveau des yeux. Nous saluonscette action du journal » A encroire l’infirmier du village, FidèleAdjobia Kouamé, « cela permet àla population de se rapprocher descentres de santé et de savoir dequelle maladie elle souffre. Grâceà la gratuité, les villageois sontvenus nombreux, cela leur permetd’avoir confiance et ils pourrontdésormais se référer au centre desanté en cas de besoin. »

Les chantres, les cho-ristes et la fanfare por-tent l’ « Échos »Ce fut l’effervescence dans la soi-rée du 12 mai au temple de l’Es-pérance de Kpass. Les chantresFlo Précieuse, Dé Borah d’Attin-guié et Alain Joël ont prolongél’écho du journal à travers unconcert de louange. Cette soirées’est déroulée en présence du se-crétaire du district, le RévérendToussaint Séry, dans une atmo-sphère très conviviale et frater-nelle. La fanfare du temple del’Espérance de Kpass et la choralecatholique Saint Paul dudit villageont, elles aussi, donné une colora-tion particulière à cette célébrationà laquelle le peuple a massivementadhéré. Toute l’équipe du journalÉchos de L’Espérance s’est ré-jouie de rendre grâce au Seigneuret de communier avec le Districtde Dabou.

ROSINE ADON, MARIE MADELEINE PETE &MELISSA LATH (STAGIAIRE)

2 Juin 2018an 2

Anniversaire d’échos de l’Espérance à Kpass

Les festivités des 2 ans ont tenu toutes leurs promesses« Cela est bon et agréable devant Dieu.»

C’est le thème tiré de 1 Timothée 2 : 3, autourduquel les méthodistes se sont retrouvés du 12au 13 mai à Kpass, dans le District de Dabou,

pour célébrer les deux ans du journal del’Église méthodiste unie Côte d’Ivoire (Emuci),Échos de l’Espérance. Culte d’action degrâce, concert de louange, consultations

ophtalmologiques et formation en écriturejournalistique des chargés de communicationd’églises, sont les grandes activités autourdesquelles se sont déroulées les festivités.

Spécial

AAccueil chaleureux ethospitalité mémora-ble ont été les maitres-mots du séjourd’Echos de l’Espé-

rance à Kpass. Le Pasteur Jean-Charles Achi Vianney, laprésidente des laïcs, AngéliqueWilson, et toute la communautéméthodiste unie du village ontmis les petits plats dans lesgrands. Le temple de l’Espé-rance, cette belle bâtisse dédi-cacée en 1973, a étéspontanément mis à la disposi-

tion du journal pour le sémi-naire, le concert et le culte d’ac-tion de grâce. Les fidèles,mobilisés à tous les niveaux deresponsabilité, ont fait des piedset des mains pour que les acti-vités se tiennent dans de bonnesconditions. Aussi, les femmesqui s’affairaient à la cuisine, les« Marthe » comme les appellela PL, ont-elles offert aux hôtesles meilleurs mets du terroirOdjoukrou. Tout cela dans uncadre où il faisait bon vivre.

ROSINE ADON

Mention spéciale à KpassEmmanuel Essis Esmel (Directeur Général du CEPICI, membre de l’EMU

Jerusalem d’Adjamé, 220 lgts)« Je vous invite toutes et tous à vous procurer

votre journal Échos de l’Espérance »

Le personnel du journal, soutenu par les fidèles, a été confiéà Dieu par le Surintendant Isaac Aka.

Les nouveaux correspondants et les responsables du journal. Sans distinction d’obédience religieuse, les villageois ont bé-néficié de consultations ophtalmologiques.

Kpass a réservé un accueil chaleureux à Echos de l’Espérance.

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3Juin 2018

De la dissidence à la renaissanceQuand la flamme du méthodisme ne doit cesser de luire

District De DabouSpécial

LLa crise a donné lieu, àplusieurs reprises, à desaffrontements sanglantsentre fidèles des deuxcamps. Nommé en

2008 à la tête du district, après yavoir servi de 1988 à 2002, lesurintendant, Très révérendIsaac Aka Nogbou, pense que lasolution passe par des actionsspirituelles de grand impact.Mais surtout par des actesd’amour : « Le Seigneur m’a ditqu’il ne faut pas attaquer la dis-sidence de front, mais il fautl’attaquer par l’amour, au lieude combattre nos frères quiétaient violents. Parce qu’àl’époque, ils venaient avec desfusils, des machettes, des cou-teaux ». Pour lui, « la dissidenceest née, pas parce que c’était lavolonté des fidèles de Dabou,mais parce qu’il y a eu négli-gence spirituelle ». Il rapportealors une révélation qu’il a eueun jour : « Pendant que je priais,Dieu m’a demandé si je connaisle vase communicant. J’ai ditnon. Il m’a demandé si jeconnais le sablier. J’ai dit oui. Ilm’a présenté un sablier et m’adit que le premier niveau, c’estla dissidence dans son trouble.Le deuxième niveau qui est lesocle, c’est la dissidence apai-sée. Lorsque tout va s’écouler,alors la dissidence va s’arrê-ter».

Encourager le retour des frèresAujourd’hui, des signes de cetapaisement sont perceptibles.D’un air réjoui, le surintendantraconte : « A Kpass, un frère quiétait dans la dissidence a trouvéqu’il fallait revenir dans sonéglise (Temple de l’Espérance)où il était choriste et battait lamesure. Un dimanche matin, ilest venu s’arrêter devant le tem-ple. Pendant que la chorale en-trait, il y avait une autrepersonne qui avait pris sa place.Dès que cette dernière est arri-vée à son niveau, le frère dissi-dent lui a arraché les bois et acommencé à battre la mesure. Ilest entré avec la chorale et il est

resté, à la joie de tous les fidèles.» Mais cet exemple n’est pasisolé. Le secrétaire du district,Révérend Toussaint Séry qui, àsa prise de fonction en 2010,dans le village de Kpanda (Cir-cuit de Toupah), a dû être escortépar des gendarmes, se veut ras-surant : « Aujourd’hui, on a at-teint un stade où au sein d’unemême famille, dissidents et mé-thodistes unis peuvent s’assoirensemble pour parler de pro-blèmes de famille, de l’Église,sans que cela ne crée des fric-tions ».

La réunification passepar des compromis Le rapprochement des deuxbords est une réalité dans le dis-trict. Des fidèles des deux campsarrivent même à présent à alter-ner leurs différents cultes et au-tres activités, au sein des mêmestemples. C’est le cas à Youhou-lil, village situé à 16 km de laville de Dabou, dans le Circuitd’Ousrou. Dans la cour du tem-ple, un bâtiment de plusieurspièces est en construction par lesdissidents. Un autre avec des an-nexes, sert de presbytère où logeavec sa famille, le pasteur del’Emuci, Révérend Antoine

Konan. A l’entrée de cette couret sur la façade du temple, seprésente le logo de l’Église pro-testante méthodiste de Côted’Ivoire, l’ancienne appellationde l’Emuci. « Comme on faisaitdes querelles et qu’on se battaità l’église, on a fait venir la gen-darmerie. Les gendarmes ontdit, comme c’est ainsi, est-ce quevous ne pourriez pas faire deuxcultes. En même temps les autres(les dissidents, Ndlr) ont dit oui,c’est ce qu’il nous faut » ex-plique Adjoussou Michel, le se-crétaire administratif del’Emuci, faisant allusion à la dis-sidence. Depuis lors, les deuxcamps alternent leurs cultes dansl’édifice.

La renaissance,un défi spirituel« Un jour, la dissidence estvenue brusquement. L’Église nes’y attendait pas. Pour quel’Église en sorte, il faut qu’onsoit patient, le temps de Dieun’est pas le nôtre. Il faut donnerle temps à tout le monde de ci-catriser intérieurement »,conseille le Révérend ToussaintSéry, dont le visage rayonne decet optimisme. Convaincu que larenaissance de son district passe

par un réveil spirituel perma-nent, le Très révérend Isaac Akapartage une anecdote : « En1988, quand je suis arrivé dansle district, j’ai vu un peuple quiaime Dieu, mais qui avait beau-coup de difficultés. Un peuplequi vit sur l’héritage spiritueldes parents, mais qui n’a pas sabénédiction spirituelle. Parexemple, on ne pouvait pasconstruire une maison pourl’habiter. Malgré la foi grandede l’Adjoukrou, de l’Abidji, del’Ahizi, de l’Avikam, du Baoulé,les gens avaient peur de la sor-cellerie. J’ai vu le peuple deDieu s’attarder dessus. Alorsque la sorcellerie, c’est commeune fourmi qu’on écrase sansvoir ». Son charisme vaut au Su-rintendant Isaac Aka de rassem-bler entre 3000 et 30 000personnes, lors des programmesd’édification spirituelle et de dé-livrance qu’il organiser dans sondistrict. La posture spirituellequ’il recommande aux fidèlespour assurer à leur district sa re-naissance, tout autant que la leuret celle de leurs progénitures,c’est « qu’eux-mêmes, au-jourd’hui, puissent construireleur héritage (spirituel, ndlr) ».Selon lui, « les fondements mé-

thodistes de l’Odjoukrou sontsolides. Il faut bâtir dessus for-tement, sainement, avec l’Esprit-Saint ».

La renaissance, uneresponsabilité sociale La dissidence a causé l’exode decertains fidèles, constate leMouvement des laïcs du districtdans son document de plan stra-tégique 2017-2020. Celui-ci aété adopté le 10 mars 2018 lorsdu Synode de Kpanda. Pour l’observateur averti, « lacrise de Dabou » n’a pas été fa-vorable à l’image du district, nià celle de toute l’Église métho-diste unie Côte d’Ivoire. Denombreux efforts restent donc àfaire pour relancer le développe-ment et le rayonnement du dis-

trict. Ce qui implique de redon-ner de l’espoir aux fidèles del’Église et aux populations de larégion des Grands Ponts, dans lavision missionnaire de l’Emuci.L’approche efficace, pour le laï-cat, c’est de travailler à l’autono-misation financière du district. «Aujourd’hui, dans notre district,tout est cotisation. Il nous fautsortir de ce système, en créantdes investissements. Quand onaura assez de fonds, l’Église vaavancer sans difficulté », fait re-marquer le président des laïcs(PL), Théodore Obro. A sescôtés, le PL honoraire EugèneNiagne Lasme ne le quitte pasdu regard. Il est pour son jeunefrère un mentor. L’argentier dudistrict, le président du Conseildes finances et administration,

Vingt temples aux mains de la dissidence, sur les55 (y compris sept champs de mission) quecomptait le district avant la crise. Ces égliseséchappent aujourd’hui à la gestion de la surinten-

dance. Depuis 2004, des schismatiques, membresdu clergé, soutenus par des laïcs natifs pour la plu-part du district, réfutent l’intégration de l’Égliseprotestante méthodiste de Côte d’Ivoire dans le

réseau mondial des églises méthodistes unies. Réunifier et redynamiser son développement seprésentent aujourd’hui comme le défi majeur dece district centenaire.

LL’École Macédoine deLopou. Situé à 14 kilo-mètres de la ville deDabou, Lopou des plusgrands villages de la ré-

gion. A proximité de la place dumarché, au bord de la voie, surun mur, il est mentionné : ÉcoleMacédoine de Lopou, mater-nelle-primaire. De part et d’autrede cette inscription, s’aperçoit lelogo de l’Église méthodiste unieCôte d’Ivoire, une flamme rougesurmontée à droite d’une croixdorée. Des illustrations de per-sonnages d’enfants et d’animaux,ainsi que des lettres de l’alphabetfrançais rendent joyeuse cetteclôture. Franchissant le petit por-tail, l’on s’émerveille du charmed’un modeste temple dans lefond de la cour. C’est lui dontl’école porte le nom. Des travauxpour l’extension de ce templesont en cours. Juste à côté, unmât sur lequel est hissé le dra-peau national donne de la solen-nité au décor. Un bâtimentencore frais dont le mur d’accueilest embelli par des dessins colo-rés. Il comprend trois salles declasse, un bureau pour pasteur,une chambre des hôtes et des toi-lettes. C’est en 2014 que ce bâti-ment en finition a été érigé.D’abord, pour abriter l’école du

dimanche. C’est sur une idée ducatéchiste de l’église, FidèleDagri que le bâtiment de l’écoledu dimanche a été mué en écolematernelle. Pour capitaliser aumieux l’infrastructure. Jusqu’àl’an dernier, les trois salles declasse étaient partagées entre lapetite, la moyenne et la grandesection et servaient seulementpour les élèves de la maternelle.« Après la grande section, quandils vont dans les autres établisse-ments, ils sont les meilleurs. Etles parents se sont dit, pourquoine pas garder leurs enfants ici,parce qu’ici, ils ont trouvé quel’enseignement est mieux dis-pensé », se félicite le PL DavidNomel. Depuis le début de cetteannée 2017-2018, le Conseil del’église est en expérimentationd’une classe de CP1. « On a re-groupé la petite et la moyennesection et on a cédé l’autre salleà la classe de CP1, ça fonctionnebien », se réjoui le Pcfa FélixMéledje. L’école est ouverte auxélèves de toute origine et de touteconfession religieuse. Bienqu’elle ait des concurrents dansle village, l’école privée Macé-doine de Lopou ne désemplit pas.

O. DABLEY

Une église, un projetEn posant des actes d'amour, les responsables du district ont fait fasse à la dissidence.

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Les institutrices de l’Ecole Macédoine de Lopou entre-tiennent un climat familial avec leurs élèves.

Son charisme vaut au surintendant Isaac Aka de ras-sembler des milliers de personnes lors des programmes.

Se réjouir ensemble, c'est aussi pour les fidèles, veiller àce que la flamme de l’Église méthodiste unie ne cesse deluire dans leur district.

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NNon loin de Lopou, justeà 2 kilomètres, à droiteaprès la sortie du vil-lage, se trouve Youhou-lil. Dans la cour du

temple Cité de grâce dont onaperçoit le faîte depuis la route ré-gionale qui traverse ce village, setrouve le Centre de protection dela petite enfance (CPPE) de You-houlil. Cette garderie prend encharge au quotidien 107 enfantsde 2 à 5 ans.« Vous savez quenous sommes en milieu rural.Dans le cadre de notre mission,nous travaillons avec les ma-mans, et il y a des mamans quiont des enfants mal nourris. Mal-heureusement, certains mêmeperdent la vie », regrette MarieNiagne Lasme, présidente desfemmes du circuit d’Ousrou, quia vu là un véritable motif de créa-tion de ce centre. Depuis 2016,avec le soutien d’une associationde femmes chrétiennes améri-caines, le centre contribue aurayonnement des enfants de You-houlil, sans aucune distinctiond’origine ou de religion. Uneconvention parrainée par laConférence de l’Emuci, à traversl’Union des femmes méthodistesunies rend possible cette aide.Tous les jours, en semaine, de7h30 à 16h00, une prise en chargescolaire et alimentaire est assuréeaux enfants. Les activités sco-laires portent sur les mathéma-

tiques, le langage causerie et lelangage conte. Côté alimentaire,« cette année, ils mangent 7 kilospar jour quand ce sont les pâtesalimentaires », indique MarieNiagne Lasme. « A 10 heures, lesenfants prennent la bouillie enri-chie au soja. A midi, c’est le repasnormal en fonction des jours. »Pour la journée, seulement uneparticipation de 100 francs est de-mandée par enfant. « Ce n’est pascher ! Quand j’étais à San-Pedro,c’était 45 mille francs le mois. Ici,c’est vraiment abordable. Et puisla maman est libre à la maison,elle peut même aller tranquille-ment au champ », se réjouit Patri-cia Newton, d’origineanglophone, mère de l’enfantCarry Newton, âgé de 5 ans, engrand section. « Les enfantss’amusent bien. En tout cas, ils

sont épanouis. J’ai ma petite filleici. Ça fait deux ans qu’elle estici. Ailleurs, à deux ans, on nepeut pas la prendre, et puis moi jebouge beaucoup. Des fois, je veuxaller au champ, il n’y a personne.Or, si je viens la déposer ici, çam’arrange », apprécie SimoneEsso, dont la petite-fille fréquentele centre.Le Centre de protection de la pe-tite enfance de Youhoulil assuregratuitement le suivi nutritionnelde certains cas sociaux comme lepetit Ernest Trésor Akpro, orphe-lin de père, âgé de 3 ans. Sa jeunemère d’environ 20 ans, démunie,le tient tous les matins à la dispo-sition du personnel. La cantinièrele récupère avec elle au centrejusqu’à 16 heures.

OLVIS DABLEY

Le Centre de protection de la petite enfance de Youhoulil

SSi l’intérêt social et l’utilitépublique du Centre deprotection de la petite en-fance de Youhoulil ne faitl’ombre d’aucun doute, sa

survie est menacée. « Dans lemois, on dépense entre 300 et 350mille francs. Les 100 francs queles enfants apportent ne couvrentmême pas la nourriture et les sa-laires », s’inquiète Marie NiagneLasme. « En plus, il y a des en-fants qui ne payent pas, on nepeut pas non plus les chasser »,explique-t-elle. D’ici la fin del’année 2018, l’aide américaineva prendre fin. Or, les villageoissont dans le besoin des servicesdu centre. Il est donc souhaitableque soit améliorées les conditionsd’accueil des enfants et de travaildes encadreurs. Des briques déjàcoupées en nombre suffisant at-tendent dans la cour de l’école.

Marie Niagne Lasme souhaitefaire bâtir trois grandes salles declasse, un réfectoire, un bureau etdes toilettes adaptées. « Ici, il faitchaud. A midi, on ne se lave pasvu qu’il n’y pas de salles debains. On ne peut pas non pluslaisser les enfants aller à la mai-son pour se laver et revenir », dé-plore Marie Danielle Djéda, laresponsable permanente du cen-tre. A deux reprises, il y aquelques mois, les enfants ontreçu la visite d’un reptile dans lessalles actuelles, exiguës et vé-tustes, empruntées à l’école du di-manche du temple Cité de grâce.« Il faut que l’Église (Emuci,Ndlr) nous aide, parce que c’estune œuvre de l’église. A la ren-trée, si on peut avoir ce bâtiment-là, je serais heureuse », espèreMarie Niagne Lasme.

O. DABLEY

4 Juin 2018

Abraham Atchori, est aussi là,attentif. Le PL lève le voile surles projets phares. Au 3e trimes-tre 2020, devrait débuter l’ex-ploitation d’un lavage auto sur lesite du Centre John Wesley, avecune ouverture sur la voie. Prévupour 2019, un marché privé degros devrait permettre auxfemmes du district de s’affirmeréconomiquement. Dès juilletprochain, la Société RéveilTransport de Dabou S.A, de-viendra une réalité. Ce sera latoute première société métho-diste de transport de voyageurs.Les démarches administrativeset les autres actes auprès du no-

taire ont été bouclés. Une di-zaine de cars de 40 places cha-cun constituera le parc. « Parcette société, nous allons créerdes emplois », promet le PL. Lecoût de l’action est de 10 000Francs Cfa. Il invite les fidèlesméthodistes, les églises et cir-cuits à s’arracher le plus d’ac-tions possibles. Sous l’impulsion du district, descommunautés locales, maisaussi des structures, s’efforcentégalement de donner corps àl’une des résolutions de laConférence de l’Emuci : Uneéglise, un projet. De Youhoulil à Dabou, en pas-

sant par Lopou, Toupah,Kpanda, Kpass, jusque dans lescontrées les plus reculées, le dis-trict de Dabou a connu et connaitdiverses fortunes avec la dissi-dence. Les différentes initiativeset témoignages touchés du doigtpar notre équipe de reportagemontrent que la flamme del’Église méthodiste unie ne doitcesser de luire dans ce districtqui a le plus alimenté l’histoirepassée et présente de cette com-munauté religieuse en Côted’Ivoire.

UN REPORTAGE DE OLVIS DABLEY

ET ROSINE ADON

• SOS pour le CPPE de Youhoulil

District De DabouSpécial

1924 : Fondation de l’école pri-maire protestante méthodiste desgarçons de Dabou.

1925  : Le secteur de Dabou estérigé en circuit missionnaire.

1926 : Le circuit missionnaire deDabou comprenait les Adjoukrou,

Ahizi, Agni de Dabou, Alladjan deJacqueville, Abidji de sikensi etAgni de Tiassalé (21 églises).

1937  : Fondation de l’école desfilles de l’église protestante métho-diste du district de Dabou.

1950 : Création de la pouponnière

méthodiste de Dabou, premièrepouponnière de la côte d’Ivoire.

1955 : Création du Cours secon-daire protestants devenu en 2003,Cours secondaire méthodiste.

Source  : histoire en images duDistrict centenaire de Dabou.

Deuxième district né après le Dis-trict de Grand-Bassam, le Districtde Dabou compte 55 églises : 29temples bâtis, 20 préaux dont lestemples sont aux mains des dissi-dents, cultes alternés dans 03 vil-lages, 03 domiciles privés utiliséscomme lieux de cultes. Le Districtde Dabou selon ses dernières sta-tistiques compte 11 426 membres.Dabou compte 8 circuits : Dabousiège, Toupah, Orbaff, Bouboury,Ousrou, Cosrou, Abraco et koto-kodji.

Dabou siège : 09 EglisesEglise Bethel Dabou, Bethesda,Consolation, Philadelphie, Kpass,N’Gatty, Gbougbo (culte alternéavec les dissidents), Débrimou etArmebé (tous les biens sont auxmains de la dissidence).

Circuit de Toupah : 8 églises dont6 dans la dissidenceToupah, Agbaille, Kpanda, Nia-

miambo, Vieux Badien, Petit-Ba-dien, seules les églises de Nigui-Nanou et de Recherche sont enpossession de leur temple.

Circuit Orbaff : 4 églisesVieil-Aklodj, Orbaff et Yassap(sont aux mains de la dissidence),tandis qu’Akradio le culte est par-tagé.

Circuit de bouboury : 6 églisesBouboury, Mopoyem, Bohn,Kaka, les églises de Bodou etTiaha sont en possession de leurtemple.

Circuit d’ousrou : 7 églises et 4en dissidence.Okpoyou, Ousrou A, Ousrou B(Temples aux mains des dissi-dents), Youhoulil (culte alterné),Lopou, N’Doumikro, Ahouya.

Circuit de Cosrou : 5 églisesCosrou et 4 champs de mission :

Irobo, Gboyo, Ira, Okn-bann.

Circuit d’Abraco : 10 églisesAbraco, Abra Niamiambo, Tiagba,Nigui-Saff, Nigui-Assoko, Attou-tou A, Taboth, Koko, Allaba, Té-frédji.

Circuit de Kotokodji : 6 églisesKotokodji, Adangba, Eby, Agni-mangbo (temple aux mains de ladissidence) ; Brawa-Obou,Okossi-Obou et Oklomiambla.(Sont des champs de mission).

Récapitulatif :20 églises dans la dissidence sur 55églises dont 7 champs de mission= 28 Eglises considérées normales.NB : L’église d’Agneby est auxmains des dissidents. L’église defréquence 2 n’existe plus.

Source : Document de concerta-tion budgétaire 2017 du Districtde Dabou.

Repère historique

Découpage du district

La Voix de l’EspéranceFM 101.6

Tout pour la gloire de Jésus

Tel : 22 44 61 19

La Radio de l’égliseMéthodiste Unie Côte d’Ivoire

Les enfants du CPPE de Youhoulil attendent le soutiendes âmes charitables.

Ernest Trésor Akpro qui étaitau bord du kwashiorkor, affiche un mieux être depuisqu'il a été reccueilli par le centre.

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5Juin 2018

L’Église protestante méthodistede Côte d’Ivoire a intégrél’Église méthodiste unie. Cetteintégration a donné lieu à l’en-trée en dissidence d’une partiedes fidèles dont nombreux sontnatifs du District de Dabou.Quel commentaire vous inspirece pan de l’histoire de votre dis-trict ?Lorsque la Conférence m’a af-fecté dans le District de Dabou en2008, la dissidence était à sonsummum. Le presbytère du surin-tendant n’était pas habitable.Nous avons aménagé au centreJohn Wesley. Pendant mon séjourdans ce centre, le Seigneur m’a dit: « Il faudrait que vous habitiez àla résidence Bethel, car c’est lesocle du méthodisme à Dabou ».A l’époque, quand nous arrivionssur les lieux, c’était la forêt. La ré-sidence des surintendants avaitété abandonnée pendant au moinsdix ans. Avant l’éclatement de ladissidence, en plein midi, j’ai ap-pris que la foudre a frappé la croixhuguenote qui se trouvait sur letemple. Elle est tombée dans lacour de l’église et s’est brisée.Quelque temps après, une termi-tière de près de deux mètres a prisforme sur les lieux. Lorsque leSeigneur me parlait, la premièredes choses qu’il fallait faire étaitde restaurer le presbytère et letemple. Il y avait dans ma cham-bre, une grande table qui servaitd’autel de Dieu pour la sainteCène. Je ne sais pas pourquoi ilsont sorti cette table sacrée du tem-ple. Ils l’ont remplacée par unetable sur laquelle étaient dessinésdeux serpents qui se battent.Quand deux serpents se battent, ily en a un qui tue l’autre ! Donc,c’était un plan spirituel que l’en-nemi avait mis en place, sans queles premiers responsables ecclé-siastiques de l’époque ne fassentattention. Il fallait beaucoup detemps de prière et de consécrationspirituelle. Le Seigneur nous amontré toutes ces choses. Un jourdans un songe, j’ai vu beaucoupde pasteurs, des anciens. J’étais àgenou, en train de prier avec eux,et l’un d’entre eux m’a dit d’allersonner la cloche. Il a insisté.Lorsque je l’ai fait, une grande lu-mière est apparue dans le templeet sur le district. Je me suis ré-veillé, il était 5h30. Au même mo-ment, le carillonneur était en trainde sonner la cloche du temple.J’ai compris le message du Sei-gneur.

Quel était donc ce message quevous avez compris ?Si la dissidence a eu sa base àDabou, c’est parce que le planspirituel était brisé.

Quelle est la situation à ce jourdans le district ?Un jour, j’ai dit au bishop, pourironiser, que la dissidence a étéune bonne chose pour l’Église.Même si elle est dure à avaler,c’était tellement nécessaire. Au-jourd’hui, l’Église, sur le territoirede Dabou, s’est retrouvée. C’estvrai que nous avons encorequelques poches de résistance,

mais plusieurs dissidents revien-nent. Grâce à cet élément malheu-reux, nous sommes au travail, il ya beaucoup d’actions qui se mè-nent.

Justement, quelles sont les ac-tions que vous avez menées ouque vous menez pour la récon-ciliation des fils et filles du Dis-trict de Dabou ?Dans chaque situation de l’œuvrede Dieu, il faut rechercher la vo-lonté de Dieu. Était-elle que nousfassions la guerre comme nosfrères d’en face ? Non ! La vo-lonté de Dieu, c’est l’amour. Dieua mis en nous beaucoup d’amourpour recevoir tous les coups, sansen donner un seul. La premièrestratégie fut de faire comprendreà mes collaborateurs pasteurs etlaïcs que nous devons agir paramour. Jésus a reçu tous lescoups, il n’en a pas donné. Ce quinous est arrivé, en théologie, nousdisons que c’est la volonté per-missive de Dieu. Nous leur avonslaissé les temples, là où ils étaientles plus nombreux. Et là où nousétions les plus nombreux, nousavons récupéré les temples. Maisaprès, il y a eu tellement de vio-lences que nous avons décidé deleur abandonner des temples.Nous avons demandé aux villagesde nous donner des terrains pourbâtir des lieux de culte. Nousavons reçu plusieurs terrains.Dieu nous éclaire et nous guide.C’est lui seul qui, par son Esprit,oriente. Nous avons fait beaucoupde tournées. Il nous a fallu réex-pliquer ce que c’est que le métho-disme uni, montré que le côtéorganisationnel et liturgique n’arien enlevé au méthodisme qu’ilsconnaissent. Après avoir constaténos cultes et assemblées, beau-coup de dissidents ont comprisqu’ils ont reçu une version erro-née des motifs de la crise. Au furet à mesure, les barrières sonttombées, la fraternité est revenue,l’amitié est revenue. Il y a tou-jours des poches de résistance,mais un grand groupe est prêtpour la réconciliation. Dieu varéaliser sa volonté pour unifierl’Église parce qu’aujourd’hui,nous parlons de réconciliation.

Quel est votre plus grand rêve àla tête de ce district ?Mon rêve, c’est que tous les en-fants de Dieu soient un. Je vou-drais voir une Église méthodisteunie réunifiée, et qui fasse partiedu corps des grandes communau-tés religieuses en Côte d’Ivoire.Dabou est un grand district qui abeaucoup donné à l’Église wes-

leyenne, l’Église protestante mé-thodiste et aujourd’hui l’Égliseméthodiste unie. Mon rêve estd’abord spirituel. Faire la promo-tion spirituelle et sociale de toutfils et toute fille du district, voirela promotion au plan national etinternational de tous ceux qui ha-bitent le district. Mon plus grandrêve, c’est que le chrétien métho-diste de Dabou puisse se débar-rasser de la hantise de lasorcellerie. Je vois un district quia ses marques spirituelles baséessur Jésus-Christ et sur le Saint-Es-prit. Que chaque chrétien du Le-boutou puisse se prendre encharge, sans craindre les attaquesmystiques. Mon rêve, c’est que lechrétien de l’Odjoukrou puisseêtre à l’aise lorsqu’il veut entre-prendre quelque chose au village,bâtir une maison ou aider un frèrepar exemple. Je veux voir unchrétien méthodiste très spirituel,évangélique, qui se lève par lapuissance du Saint-Esprit etquand il dit, tout s’accomplit. Auplan social, je veux que nouspuissions utiliser les compétencesdans nos formations. Qu’il y ait,dans ce district, un pool d’exper-tises bien achalandé qui pourraitaider l’Église et toute la région. Il

faut que l’Église méthodiste uniede Dabou crée des entreprises quiemploient les jeunes.

Y a-t-il un appel, un messageparticulier que vous voulez bienlancer aux méthodistes, et au-delà aux fils et filles de Dabou ?Que Dieu bénisse le District deDabou, ses fils et ses filles. Ils ontsu garder l’héritage spirituel deleurs parents, malgré cetteépreuve de la dissidence. Ce n’estqu’une épreuve, elle va passer. Jeleur demande de continuer, degarder les bonnes manières devivre dans la foi, avec leurs pas-teurs. Le District de Dabou estune mine d’or, les fidèles sontmerveilleux et fantastiques. Ilssont matures. Tous les surinten-dants qui vont venir et travailleravec les fidèles doivent savoirqu’après les fondements spiri-tuels, il faut donner les moyenséconomiques et financiers à cegrand district. Que l’héritage auplan spirituel, économique, reli-gieuse et culturel soit conservédans un musée qui permettraitaux enfants qui vont venir de voirque leurs parents ont servi le Sei-gneur. Il faut donner la possibilitéà ce district d’avoir des industries,

en plus des plantations. Nousavons de l’eau partout, pourquoile District de Dabou, à partir dulittoral, ne peut pas devenir lecentre commercial de poissons enCôte d’Ivoire ? Ensuite, on peutmême construire une universitéméthodiste à Dabou. L’Église estvenue par le District de GrandBassam, mais ici les gens ont ététrès généreux pour Dieu et il nepeut pas les oublier. Que les filset les filles de Dabou s’entendentet qu’ils fassent en sorte que cequi nous est arrivé, n’arrive plus.Lorsqu’il y a des crises dansl’Église, qu’ils utilisent l’évan-gile et leur stratification cultu-relle pour régler les différends.Qu’ils ne laissent plus jamaisquelqu’un les diviser.Lorsqu’une faute est commise,qu’ils aient la force de se repen-tir. Je souhaite que l’Église mé-thodiste unie dans le District deDabou soit toujours forte, pleined’amour et qu’enfin l’on sacheque, parce que Dabou a été gé-néreux pour Dieu, lui aussi seragénéreux jusqu’à la fin. Dieun’est pas injuste pour les oublier.Qu’ils continuent de garder leurhospitalité et leur générosité.

Très Révérend Isaac Aka Nogbou

« Ce qui nous est arrivé, c’est la volonté permissive de Dieu »

District De DabouSpécial

Comment  se  porte  le  mouve-ment  des  laïcs  du  District  deDabou ?Le mouvement des laïcs du Dis-trict de Dabou se porte bien. Au-jourd’hui, il y a un certaindynamisme en leur sein qu’ilfaut souligner. Chacun a prisconscience de ce qu’on doit toutfaire pour l’avancement del’Église dans le District deDabou. Tout le monde est mobi-lisé. Dans tous les villages et lescontrées, la flamme de l’Égliseméthodiste unie brille toujours.Grâce aux actions et activités detous les laïcs confondus. La dis-sidence pour nous, n’a plus saplace dans notre milieu, elle estderrière nous. Comme toutel’Église, en pleine eau avecJésus-Christ l’espérance dumonde, le District de Dabouavance. Parlant de la dissidence, com-ment accueillez-vous les dissi-dents  qui  reviennent  dansl’Emuci ?C’est un travail collégial qui sefait avec les pasteurs. A chaquesynode, on reçoit des laïcs dissi-dents qui reviennent. Quand ilsreviennent, on les reçoit d’unemanière honorable, on prie poureux et ensemble, on continue letravail. Du point de vue social, pouvez-vous faire un état des lieux dutravail qui se fait dans votre dis-trict ?Le District de Dabou est béni.Nous avons été parmi les pre-mières populations à recevoir lesplants de palmier à huile et d’hé-véa. Donc, nous nous mobili-

sons pour nous approprier toutcela et créer ce qu’il faut pourrendre le district autonome.Notre objectif est que les laïcs semobilisent, que des investisse-ments rentables qui dégagent desbénéfices intéressants soientfaits. Ainsi, les laïcs seront capa-bles de faire fonctionner le dis-trict et les églises localespourront également en bénéfi-cier. Tout ce que nous disons estconsigné dans le plan stratégiquedu district. Quels sont les grands axes de ceplan ?En 2017, nous avons parcourutout le district et nous avonsconstaté que certains responsa-bles de structures ne connaissentpas leurs cahiers des charges.Dans notre Église, les pasteurs

sont formés pour exercer le mi-nistère pastoral, mais au niveaudes laïcs, chacun vient avec cequ’il sait faire, et il y a souventdes incompréhensions. Avec leTrès Révérend Isaac Aka et leprésident des laïcs honoraire, leministre Lasme Niagne, nousconclûmes qu’il fallait faire desformations et nous avons com-mencé. Donc la formation deslaïcs figure dans le plan straté-gique du district. La mise enplace d’un pool d’expertises y fi-gure également. Un comité a étéinstallé en début d’année 2018 etnous avons déjà un embryon dece pool d’expertises. Rencontrez-vous des difficultésdans la mise en œuvre de vosprojets ?La première difficulté, c’est le fi-

nancement des déplacements,des regroupements et des activi-tés jusqu’à leur terme. Ladeuxième, c’est que plusieurslaïcs n’ont pas encore comprisque c’est à nous de réguler toutesles activités du district. Les pas-teurs sont là pour le volet spiri-tuel, mais nous les laïcs sommeslà pour la mobilisation des fondsen vue de faire fonctionner noséglises locales, notre district et laConférence. heureusement au-jourd’hui, chacun a prisconscience de ses responsabili-tés. Le district a sûrement une dias-pora, quel est son apport ?Les églises locales et circuits ontune diaspora et toutes les diaspo-ras des circuits ont fédéré pourformer la diaspora du district.Nous avons une très bonne dias-pora. Elle a tous les organes qu’ilfaut pour la faire fonctionner. Ladiaspora a prévu des activitésdans le sens d’aider le district. Avez-vous un message à  l’en-droit de cette diaspora et de tousles fidèles du district ?Que les laïcs se mobilisent, encompétences et en ressources.En se mobilisant, on met toutesnos forces ensemble pour créerl’investissement nécessaire pourbooster le district. Certes, notredistrict est centenaire, mais il n’ya pas d’investissements qui luisont propres et qui génèrent desfonds. Aujourd’hui, dans notredistrict tout est le fruit des coti-sations. Il nous faut sortir de cesystème en créant des investisse-ments.

Obro Mel Théodore, Président des laïcs « Chaque laïc a pris conscience de ses responsabilités »

Interviews réalisées par OLVIS DABLEY et ROSINE ADON

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6 Juin 2018Publi - rePortage

3m x 1m : 35000 Fcfa4m sur 1,5m : 45000 Fcfa

Conseils des églises locales,les commandes se font aux numéros suivants :

08 27 22 94 / 42 29 53 78

Banderole officielle sur le thème de l’année ecclésiastique

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7Juin 2018 Publi - rePortage

6ème Edition de la Semaine de l’Homme MéthodisteProgramme d’activités

Pagne de l’Homme Méthodiste Points de déPôts et de veNtes par district

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LLa tâche est là ! La tâcheest là ! Regardez à Ko-rhogo ces personnes ga-gnées à Christ quiadorent sous les arbres;

en saison de pluie comment font-elles ? Aujourd’hui encore, il y aun travail formidable qui se faitdans l’ouest du pays et un peu par-tout dans la sous-région par lesmissionnaires, Dieu fait des mer-

veilles. Mais les moyens manquentparce que l’Église est sur plusieursfronts. Nous avons besoin de voirencore le peuple de Dieu donnécomme il le fait déjà pour soutenirtoutes ces œuvres. Les mission-naires ont besoin de nous, tous au-tant que nous sommes. » Voilàl’appel que le premier responsablede l’Église méthodiste unie Côted’Ivoire a lancé à tous les fidèlesméthodistes. C’était lors du culteofficiel de la journée de la Mission,le 20 mai, jour de célébration de laPentecôte, au Temple Eben-ezerd’Abidjan-Adjamé.Cette célébration a été l’occasionpour les missionnaires présentsd’instruire le peuple de Dieu surles réalités de l’œuvre mission-naire au travers une projection defilm sur les différents champs demission méthodiste de la Côted’Ivoire. Aussi ont-ils lancé unappel de fond dans le but d’acqué-rir du matériel utile aux mission-naires et nouvelles âmes convertisau Seigneur (véhicule, broyeuse,camera professionnelle, motos,etc). Le peuple de Dieu, sensible à

l’appel lancé, est venu par des donsvolontaires soutenir les actions surles champs de mission. Les mis-sionnaires ont, par la voix du mis-sionnaire Koua Bilé, remercié lepeuple de Dieu et le Bishop Ben-jamin Boni pour tout ce qui est faiten leur faveur. Ils ont, en outre,souhaité que davantage soit faitpour la prise en charge de tous lesmissionnaires.« Moi aussi je vous envoie : Rece-vez le Saint Esprit » tiré de Jean 20verset 19 à 23 est le thème qui-sous-tendait cette journée. S’ap-puyant ce thème, le missionnaireToussaint Kassi a exhorté le peuplede Dieu et principalement les mis-sionnaires sur le fait que c’estJésus qui met en mission, équipeet permet de remporter des vic-toires sur le monde des ténèbres.La directrice du développementdurable, eau et assainissement etsécurité alimentaire de United Me-thodist Committee on Relief(Umcor), Lori Lee King venue desUsa a pris part à ce culte.

MARIE MADELEINE PETE

8 Juin 2018la vie Dans l’église

Journée de la mission

Bishop Benjamin Boni : « Les missionnaires ont besoin de nous »

La communauté d’Eben-Ezer heureuse de communier avec les missionnaires. Ph: M.M.P.

LLe Réveil Chrétien (ras-semblement annueld’évangélisation et demission) de la Conférencedu Sud du Nigeria, tenu

du 14 au 18 mars à Jalingo, a étéun moment de joie, puisque desmembres dissidents qui avaientquitté la Conférence, il y a cinqans, sont retournés au bercail et ontété accueillis à bras ouverts. L’ap-parition des membres dissidents adéclenché des tonnerres d’applau-dissement dans la foule composéede plus de 12000 fidèles. « C’est lejour le plus marquant de cetteannée dans la vie et le ministère denotre Conférence, car ce jour tantattendu est arrivé. Aujourd’hui,nous sommes heureux d’accueilliret de recevoir nos frères et sœursqui nous ont manqué ces cinq der-nières années. », a affirmé le pré-sident des laïcs de la Conférence,l’avocat Peter Ngai. « Nous avonspris la décision de retourner ànotre Église d’origine parce que lebesoin d’unité dans l’Église mé-thodiste unie, à la fois locale etmondiale, est une nécessité », a re-connu Yohanna Nzakobature, lea-der des membres qui sont revenus.Les membres dissidents se sontdétachés de la Conférence du suddu Nigeria en 2013, peu aprèsl’élection de l’évêque John WesleyYohanna. Ils ont fait savoir que laConférence Centrale de l’Afriquede l’Ouest avait commis une erreurdans l’élection de Yohanna. Le

groupe a approché le haut Conseiljudiciaire qui a décliné sa compé-tence et a affirmé que la requêteavait été présentée par un organequi n’était pas autorisé à demanderune décision déclaratoire. C’estpeu de temps après la décision du

haut Conseil judiciaire que legroupe s’est dissocié de la Confé-rence et du reste de la connexionMéthodiste Unie.

ROSINE ADONSOURCE : UMCOM

évangéliser par la plumeDirecteur De Publication

Manassé Sédji58 94 21 94 / 03 81 03 10

réDacteur en chefOlvis Dabley

58 91 89 81/ 44 69 44 93

secrétaire De réDactionRosine Adon

45 56 77 65 / 01 30 77 65

resPonsable techniqueGuikos

43 23 16 29 / 06 59 74 56

siège Conférence de l’EMuCi

(bureau de l’ex. Commission d’organisation du Centenaire)

contacts De la réDaction

41 19 24 64 / 74 25 30 22

[email protected]

imPrimerieSud Actions Médias

tirage Du mois5 000 exemplaires

hhuit membres de l’Uniondes femmes méthodistesunies de Côte d’Ivoire,conduites par la prési-dente Marcelline Beda

ont séjourné à Colombus dansl’État d’Ohio (États-Unis), du 16

au 21 mai. Elles y étaient dans lecadre de la 20eassemblée desfemmes de l’Église méthodisteunie des Usa dont le thème était «Le pouvoir de l’audace ».

ROSINE ADON

20e assemblée des femmes méthodistesHuit ivoiriennes aux Usa

LLes membres du Directoiremusical national del’Emuci devront faire lapreuve de leur apparte-nance effective au corps

de la louange au sein de l’Égliseavant le 15 juillet prochain. C’estl’annonce qui a été faite au coursdu culte du 29 avril au temple Fra-ternité de la Cité du Port, dans ledistrict d’Abidjan Sud, par une dé-légation du bureau national du Di-rectoire musical conduite par sonprésident, Maître Elie Soroi. Cettedécision des premiers états géné-raux de la louange tenus en marset appuyée par la Conférence del’Emuci, répond à trois objectifs,selon maître Yves Dirabou, 2e vice-président national chargé de lastratégie et du développement : auplan statistique, il s’agit de dénom-brer les acteurs de la louange del’Emuci, dans le pays et à l’étran-ger ; de donner une visibilité surl’identification de chacun d’euxselon leurs églises d’origine ; puisde favoriser leur accès à des projetsdu Directoire musicale national.C’est pourquoi, une carte dénom-mée « carte des acteurs de lalouange » de l’Emuci sera désor-mais requise. Un spécimen decelle-ci a été officiellement pré-senté au cours de l’office que pré-sidait le surintendant du districtAbidjan Sud, le Très RévérendPhilippe Adjobi, qui a salué l’ini-

tiative, au même titre que l’ensem-ble des concernés.« On est appelé un jour à voyager.Et nous avons besoin de louerl’Éternel. Quand nous sommesdans un lieu, nous aurons besoind’entrer dans la chorale, je suissûre qu’on demandera : qu’est-cequi prouve que vous êtes choriste? Avec cette carte, nous pouvonsnous en sortir », a apprécié Su-zanne Djobo, voix soprano au seinde la chorale Fraternité du Port. «Je demande à tous mes frères etsœurs choristes de s’y mettre pourque les choses soient faciles, car

c’est une grâce pour nous d’êtredésormais identifiés », s’est, poursa part, réjoui Ouattara Alvarès,voix basse au sein de la mêmechorale.La présente carte des acteurs de lalouange est valable jusqu’en 2020et coûte 1500 francs Cfa. Au cours du culte, le nouveau pas-teur de la Fraternité du Port, le TrèsRévérend Pierre Aman, aumônierdu Port et des Industries, a officiel-lement été présenté.

OLVIS DABLEY

Directoire musical nationalDésormais, une carte d’identification des membres

La présidente des chantres méthodistes unis, Flo Précieusereçoit sa carte.

La présence des membres dissidents a déclenché des ton-nerres d’applaudissement. Ph : UMCOM

EMU Nigeria Le Réveil Chrétien ramène des membres dissidents

Pour la couverture de vos activités,veuillezcontacter la rédaction

[email protected] .94 .21 .94 / 74 .25 .30 .22

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LLe personnel laïc de laConférence de l’Égliseméthodiste unie Côted’Ivoire (Emuci) était surla plage d’Abréby, le

1er mai, pour la deuxième édition desa sortie dans le cadre de la Fête dutravail. «Comment préparer unebonne retraite » est le thème qui aété développé par Angélique Wil-son lors de cette sortie-détente.« Nous sommes en service dansl’Église et cela n’exclut pas quenous préparions, nous aussi, notreretraite. Il est important pour nousde savoir comment le faire et sur-tout bien le faire », a confié le pré-sident du comité d’organisation decette sortie, Clément Zou Bi Tra. Laconférencière a montré à son audi-toire l’importance du travail etdonné quelques stratégies pouravoir une retraite bien remplie. « Laretraite se prépare depuis le pre-mier jour d’embauche.Attendre des années plus tard pourle faire, peut nous réserver des sur-prises désagréables. Peu importe lesalaire que nous avons. Aussi petitsoit-il, il y a toujours possibilité debien préparer son lendemain en in-vestissant, en se privant de certainsplaisirs mondains », a-t-elle signi-fié. S’adressant aux autorités ecclé-siastiques présentes, elle a préciséque « selon les normes

en vigueur dans notre pays, tout sa-larié devrait être déclaré à laCaisse nationale de prévoyance so-ciale ». Par la voix d’henriette Yapi,les travailleurs ontremercié leur employeur pour labonne collaboration, avant de porterà leur connaissance quelques do-léances utiles pour améliorer le ren-dement du personnel. « Cela passepar un programme de formationcontinue et de recyclage du person-nel. Nous vous prions de bien vou-loir revoir la grillesalariale, notamment le salaire debase, l’indemnité de logement et laprime de transport ». Le Secrétaire

de la Conférence, Très RévérendIsaac Bodjé, qui s’est dit heureux decette occasion de communion fra-ternelle, a assuré qu’il a été très ré-ceptif aux doléances destravailleurs.Des jeux individuels et d’équipe ontmeublé le temps de détente, après laconférence, à la joie des partici-pants. Cette sortie a vu la participa-tion du président national des laïcs,Professeur Louis Aboua, du surin-tendant du District de Yopougon,Très Révérend Esaie M’Yè et desautorités ecclésiastiques du districtde Jacqueville.

MARIE MADELEINE PETE

LLe syndicat des employésdes écoles préscolaires etprimaires méthodistes deCôte d’Ivoire (Synep-meci), par la bouche de son

secrétaire général, Ignace Ahoulou,a présenté les requêtes de ses cama-rades au Directeur général desécoles méthodiste, Lazare Kouassi.C’était le 1er mai, jour de la Fête dutravail, dans l’enceinte du Cours se-condaire méthodiste de YopougonKouté.Prenant acte des doléances des en-seignants, le directeur général les ainvités à redoubler d’effortsafind’améliorer la productivité. L’au-mônier des écoles primaires et pré-scolaires méthodistes, le révérendEzéchiel Asseu, a corroboré ce dis-cours par le verset 10 de 2 Thessa-loniciens 3 à travers lequel il aexhorté le personnel enseignant àœuvrer avec hardiesse afin de plaireau patronat et glorifier Dieu qui estl’initiateur de toute activité. Selonlui, « le patronat et le personnel doi-vent travailler en synergie car l’un

ne peut exister sans l’autre. Chacundevrait travailler à tous les niveauxpour qu’il y ait de la nourrituredans la maison de Dieu ». Il a ter-miné son intervention par une prièreen faveur des travailleurs.A travers une conférence suivied’échanges sur le thème: « Droits etdevoirs des délégués de personnel »zougoura Biza, contrôleur du tra-

vail, a instruit les délégués du per-sonnel et les syndicalistes sur leursdroits et devoirs.Le Synepmeci a bénéficié du sou-tien de la Fédération des syndicatsautonomes de Côte d’Ivoire (Fe-saci).

MELISSA LATH(STAGIAIRE)

LLe directeur général desécoles méthodistes, LazareKouassi, qui avait à sescôtés la Très Révérendehermance Aka, l’aumô-

nière des écoles méthodistes, ainsiqu’une délégation de la DGEMa donné le premier coup depioche des travaux de construc-tion de l’école méthodiste de Ru-bino, dans le départementd’Agboville, le 24 avril dernier.

Dotée de huit salles de classes avecune salle informatique et divers bu-reaux, cette école moderne serabâtie sur une superficie de deuxhectares.Ce projet dégagera des emplois di-rects et du revenu indirect avec pourpremiers bénéficiaires les jeunes etles femmes méthodistes de la ré-gion.Rubino, cette belle ville au cœur dela forêt tropicale du département

d’Agboville, dont est natif le Bi-shop Benjamin Boni, avait déjà uneécole, mais qui est restée fermée du-rant plusieurs décennies.Etaient aussi présents, les cadres dela région, le Surintendant du district,le Très Révérend Anthony Beugréet le Conseil du temple de Rubino.

OLVIS DABLEYSOURCE : SERCOM  DGEM

LL’Université Méthodiste deCôte d’Ivoire (Umeci) dis-pose désormais d’un labo-ratoire de languesspécialement outillé pour

l’apprentissage de l’anglais. Lejeudi 24 mai, à la salle de confé-rences Asket de l’Umeci, la céré-monie officielle d’ouverture de celaboratoire s’est tenue sous la pré-sidence du Bishop Benjamin Boni,représenté par le président nationaldes Laïcs, Professeur Louis Aboua.« Nous ambitionnons être une Uni-versité bilingue, non pas un bilin-guisme institutionnel, mais unbilinguisme de fait. Aussi, toutes lesuniversités qui se veulent perfor-mantes ont toutes des laboratoiresde langues. Nous avons commencéen mettant en priorité la langue an-glaise, car c’est aujourd’hui lalangue la plus importante aumonde », a confié le président duConseil d’administration del’Umeci, le ministre Yed Angoran.Parlant des atouts du laboratoire, leresponsable du Département d’an-glais, docteur Le Bi Le Patrice a dit

que « le laboratoire de langue quenous ouvrons aujourd’hui estéquipé d’une technologie modernequi facilite l’apprentissage en ligne,l’assimilation et le suivi des cours àdistance. Il offre aux auditeurs, desprogrammes et un suivi adaptés àleurs besoins et à leurs emplois dutemps ».C’est avec un grand intérêt que lesinvités ont suivi la présentation dulaboratoire à laquelle a faite suiteune visite guidée et une phase pra-

tique de l’essayage des équipe-ments.Avec beaucoup de joie et d’admira-tion, le représentant du Bishop Ben-jamin Boni a salué cette initiative.Il a donc exhorté les responsablesde l’université à faire de cet outil,au-delà de l’apprentissage, un outild’évangélisation s’appuyant sur letexte biblique d’Actes 2 verset 6 à11. Les premiers apprenants ont dé-buté les cours le 28 mai.

M. M. PETE

LLa pose de la premièrepierre a eu lieu le sa-medi 19 mai dans cettelocalité située dans ledistrict d’Aboisso, en

présence du Très Révérend Doc-teur David Kouadio, représen-tant le Bishop Benjamin Boni.« C’est à la demande des pa-rents et fidèles qui souhaitentque les enfants inscrits à la ma-ternelle de l’église continuentavec nous, au vu du bon résultat(nos écoliers sont parmi lesmeilleures au primaire) et enfindans l’optique de l’évangélisa-tion par les œuvres », que cetétablissement verra le jour, selon

le Révérend Thierry Vry, pasteuren charge de l’Emu Béthanie deKrindjabo. Ainsi, en plus de lamaternelle qui existe déjà dansla cour de l’église, le groupescolaire s’étendra jusqu’au se-cond cycle et sera bâti sur un es-pace 3000 m2. « A travers cegroupe scolaire, c’est l’emploipour nos jeunes diplômés, l’en-cadrement intellectuel et spiri-tuel adéquat pour les enfants deKrindjabo et des ressources fi-nancières pour l’église locale», s’est réjoui le pasteur.« La pose de la première pierreest un acte qui marque la pré-éminence de Dieu sur tout projet

humain », a indiqué le Très Ré-vérend Docteur David Kouadio.« Si l’Éternel ne bâtit, tout tra-vail humain est vain ; la pose dela première pierre consiste doncà confier le site et le bon dérou-lement des travaux à Dieu pourêtre prémunis contre toute at-taque de l’ennemi », a-t-il pré-cisé.Cette cérémonie s’est dérouléeen présence du secrétaire duDistrict d’Aboisso, le RévérendEmile kobon, du pasteur du cir-cuit de Maféré, Révérend Tel-lence Gnagne.

KEVINE AKOUSSI

9Juin 2018 église et société

Fête du travail

Le personnel laïc de l’Emucisoucieux de l’avenir

Le professeur Louis Aboua (premier plan à l’extrêmedroite) a testé les outils d’apprentissage en compagniedes responsables de l’Umeci. Ph : M. M. P

•Le Synepmeci présente ses requêtes à la DGEM

écoles méthodistes1er coup de pioche de l’école de Rubino

Moment de réjouissance des travailleurs. Ph : R. KOFFI.

Ignace Ahoulou présente ses requêtes au directeur généraldes écoles méthodistes. Ph : DGEM

DDes kits agricoles composésde houes, pulvérisateurs,arrosoirs, machettes, dé-camètres, cordeaux, insec-ticides, engrais, sachets,

fongicides et de cordes d’attache,ont été remis à des chefs de zone, le9 mai à Yopougon. Cette action in-tervient dans le cadre de la phase pi-lote du projet de création de 2500hectares de plantation de papayesolo par Capernaüm Groupe Entre-prise, sur une superficie de 30 hec-tares.Cette phase pilote va durer septmois (période de la gestation desgraines de papaye à la cueillette)selon le directeur technique, Féné-las Zéhi. Elle va non seulement per-mettre de maîtriser les contours duprojet, mais aussi compléter la for-mation en technique culturale don-née aux chefs de zones dont lacharge est d’encadrer les paysans.Le directeur général de CapernaümGroupe Entreprise, Marcellin Ka-menan, a, pour sa part, félicité lesrécipiendaires pour leur patience etleur sens de la responsabilité. «

Pour réussir ce projet, nous devonsvivre dans l’humilité. Nous sommessur la voie. Je veux compter survous pour avancer. Certes, tout nesera pas facile, mais comptons surJésus qui est l’ami fidèle », a-t-il en-couragé. Avec la mise en place des champsécoles, Capernaüm Groupe Entre-prise, structure chrétienne spéciali-

sée dans le domaine agricole, est àla troisième étape de son projet decréation de plantations de papayesolo en vue de la production de vinet autres dérivés. La première et ladeuxième étape ont consisté à iden-tifier des parcelles et former leschefs de zones aux techniques agri-coles.

MANASSE SEDJI

Agriculture Capernaüm Groupe Entreprise remet des kits agricoles aux chefs de zones

Les chefs de zones ont reçu des kits agricoles. Ph : M. S.

Université méthodiste de Côte d’IvoireLe laboratoire de langues inauguré

KrindjaboL’EMU Béthanie aura son groupe scolaire

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10 Juin 2018échos Des Districts

LLe plan stratégique 2017-2020 du district de Dabouaffiche d’ambitieux pro-jets sous la houlette dumouvement des laïcs, au

titre desquels la mise en place,pour cette année, d’une société detransport. En vue de lancer la mo-bilisation des ressources pour ledémarrage effectif des projets, lemouvement que dirige le PL Théo-dore Mel Obro a organisé un culted’offrande le dimanche 6 mai autemple Philadelphie de Dabouville. C’était en présence du Surin-tendant, leTrès Révérend IsaacAka, sur le thème. « Jésus leur ré-pondit : ils n’ont pas besoin des’en aller ; donnez-leur vous-mêmes à manger », tiré de Mat-thieu 14 : 16. Le prédicateur dujour, Révérend Alain houli, aumô-nier du mouvement des laïcs dudistrict, a exhorté le peuple deDieu à la libéralité, dans la solida-rité : « Si nous ne fédérons pas nosforces, nous serons en retard. Etdes projets que nous devons réali-ser en deux ans, trois ans, nous lesréaliserons en cinquante ans». Partageant cette analyse du pas-teur, le PL du district a fait remar-quer que « trois ou quatre

personnes peuvent se réunir pourcréer une société, mais si noussommes ensemble, c’est encoremieux, ça nous appartient à tous». Les démarches, au dire du PL,sont bien avancées en collabora-tion avec le Fonds du développe-ment du transport routier et lesautres partenaires. Cette société detype S.A est destinée à générer desressources pour soutenir le fonc-tionnement du district, de sorte àalléger les sollicitations financièresvis-à-vis des fidèles. « Par cettesociété, nous allons créer des em-plois », a par ailleurs promis le PL.Aussi a-t-il invité les fidèles, leséglises locales et les circuits àsouscrire au financement de la so-ciété.« Je sais que vous êtes capables »,s’est convaincu le surintendant,qui a exhorté les fidèles à cultiverle financement participatif : « J’aiplus de 25 mille membres. Si cha-cun donne 100 francs par mois, çafait 2,5 millions ; dix mois, deuxans,…c’est ça la termitière ».Ce culte d’offrande a donné lieu àla mise en vente de kits alimen-taires, que se sont arrachés les fi-dèles.

OLVIS DABLEY

IIls étaient environs quatremille fidèles méthodistes unisà prendre part à la 6e éditiondu Rassemblement de Pente-côte du District de Dabou,

tenu le 20 mai à l’entrée du villagede Toupah (20 km de Dabou).Enseignement, moment de prièresprophétiques, louange et offrandesà Dieu ont meublé ce dimanche

ensoleillé pour les méthodistesunis de Dabou.« Par le Saint-Esprit, aimer Dieupassionnément », c’est ce à quoi leSurintendant du district, Isaac akaNogbou les a invités dans son en-seignement. « Aimer Dieu pas-sionnément, c’est entrer dans lasainteté, vivre dans le spirituel,connaître son identité par le Saint-Esprit, être sensible à la voix duSaint-Esprit, avoir une foi auda-cieuse, une vie d’adoration et delouange, rentrer dans la grandecommission : Allez faites de toutesles nations mes disciples, les bap-tisant au nom du Père du Fils et duSaint-Esprit », a-t-il enseigné. Et

d’ajouter par rapport aux momentstroubles que le District de Daboua connus, « Bien-aimé, il est tempsd’être un instrument de réconcilia-tion dans le Leboutou et dans tonÉglise. Maintenant, fidèle deDabou, ce que tu dois prononcerde ta bouche, c’est la paix et la ré-conciliation, l’amour et la récon-ciliation, la fidélité etréconciliation. » A cette recom-mandation, les laïques et le clergéont répondu par des acclamations.Le temps des offrandes, par circuit,au son de la fanfare a mis fin à cegrand culte de Pentecôte du Dis-trict de Dabou.

ROSINE ADON

AAnono, village Atchansitué dans la communede Cocody, a vécu uneambiance festive le 21mai, lendemain de la-

Pentecôte et de la journée dédiéeà la mission. Ce village a reçu lefestival des missions qu’orga-nise le district Abidjan Nord(Dan) pour la promotion et larévélation du savoir-faire desmissions dudit district.Dès huit heures, les fidèles des dixchamps de mission du Dan ontoccupé le terrain d’Anono, où ilsont été rejoints par le président dela Conférence annuelle de l’Égliseméthodiste unie Côte d’Ivoire(Emuci), Bishop BenjaminBoni. Au son de la fanfare deBlockhaus, les méthodistes ontchanté, dansé et communié à lagloire de l’Éternel, puis place a étéalors faite à la célébration duculte. Le Révérend Thierry Loba,officiant du jour, a exhorté le peu-ple de Dieu à avoir un bon témoi-gnage, car par le comportement

de celui-ci, le monde peut êtregagné à Christ. Et c’est bien làl’objectif de ce festival, commel’ont dit le président de la Sociétédes Missions Méthodistes, Doc-teur Stéphane Djadan, et le prési-dent des laïcs du Dan, LaurentGbanta. Le Bishop BenjaminBoni a félicité le Dan pour cetteinitiative et encouragé les respon-sables du district à entreprendretoutes les démarches utiles pourl’implantation de nouvelles com-munautés. Il a, par la suite, priépour le village d’Anono et remisdes diplômes de reconnaissanceaux frères et sœurs en Christ quiont contribué à la mise en place dela Mission méthodiste de Riviera-Anono. heureux d’accueillir cetterencontre, le chef du villaged’Anono, l’honorable SévérinDjorogo, par la voix de son porte-parole, a salué la tenue du festivaldes missions sur ses terres. Leculte a été suivi d’un concert dansl’après-midi.

DÉSIRÉE KADJANÉ

Dabou

Bientôt une société de transport méthodiste

• Les méthodistes exhortés à aimer Dieu passionnément

VVenue à Toupah pourparticiper au Rassem-blement de Pentecôte,Essoh Tatiana s’estplutôt retrouvée au

centre de santé du village. Enl’espace de quelques heures etsans difficulté, elle a donnénaissance à un beau garçon.L’annonce de cette naissance a

provoqué des cris de joie et desacclamations au sein des nom-breux fidèles réunis pour leculte. Le bébé qui, selon le Su-rintendant Isaac Aka s’appel-lera Atchori Amour Pentecôte aété présenté à l’assemblée etporté en prière par le Très Ré-vérend Samuel Obonou.

R. A.

Le bébé de la Pentecôte

AAu cours du festival desmissions 2018 duDistrict AbidjanNord, le Bishop Ben-jamin Boni n’a pas

manqué de présenter l’Emucicomme une église ouverte àtoutes les confessions chré-tiennes. « L’Église méthodisteunie vient à Anono en tantqu’église sœur. Nous collabo-rons avec toutes les églises quiconfessent Jésus-Christ », a-t-ildéclaré. Le disant ainsi, le pre-mier responsable de l’Emucivoulait rassurer la chefferie

d’Anono sur la cohabitationque la jeune communauté mé-thodiste aura avec les autresconfessions chrétiennes.La Mission méthodisted’Anono a pris forme après unecampagne d’évangélisation or-ganisée, le 8 août 2003 parl’Emuci temple Jérusalemd’Adjamé 220 logements. Sé-vérin Essiagne est le présidentdes laïcs de cette mission mé-thodiste unie.

MANASSE SEDJI

L’Ému vient en tant qu’église sœur

LLa deuxième édition de lafête de l’Ascension, le 10mai, a rassemblé plus de1500 fidèles méthodistesunis du Circuit d’Orbaff

au sein du temple Eben-Ezerdudit village. habillés en uni-forme du Centenaire et celui dudirectoire musical, ils sont venus

tôt le matin des villages d’Orbaff,Yassap, Akradio et Vieil Aklodj,célébrer cette fête tournante, ins-tituée depuis 2017.Le surintendant du District deDabou, Très Révérend Isaac AkaNogbou, dans son message sur lethème « Je monte vers mon Père,mon Dieu », tiré de l’évangile de

Jésus-Christ selon Jean 20 : 16-17, a présenté l’Ascensioncomme un temps de partage. LeTrès Révérend a également ensei-gné les dix apparitions du Sei-gneur Jésus-Christ à ses proches,avant sa montée au ciel. La cho-rale liturgique de Yassap, en auberouge bordeaux a assuré la

louange, aidée de celles d’Akra-dio et d’Orbaff.La troisième édition de la fête del’Ascension du Circuit d’Orbaffse tiendra à Vieil Aklodj.

UNE CORRESPONDANCE DEANDRE AGNERO SIE

• L’Ascension du circuit d’Orbaff mobilise plus de 1500 fidèles

Abidjan Nord Anono a abrité le 5e festivaldes missions

LLe champ de mission mé-thodiste uni de Brègbo areçu la visite de l’organi-sation des conducteurs duDistrict Abidjan Nord, le

dimanche 26 avril. « Nous n’avonspas voulu rester en marge del’évangélisation qui se fait àBrègbo. Suivant le thème de l’an-née : Église et sécurité alimentaire: Donnez-leur vous-mêmes à man-ger, il était impérieux pour nous defaire cette visite », a confié la pré-sidente de l’organisation desconducteurs du District AbidjanNord, Elisabeth Boignan. Ce sontdes vivres et non vivres (huile, riz,lutrin, chaises, bancs, vêtements,…) qui ont été offerts aux mem-bres de la communauté méthodistede Brègbo au cours du culte officiépar le surintendant du district, leTrès Révérend Michel Lobo.Celui-ci a salué l’action desconducteurs de son district. « Lesprédicateurs prêchent la parolepour faire la récolte d’âmes, maisceux qui veillent à ce que cette pa-role produise son effet afin d’enfaire des chrétiens de qualité, ce

sont les conducteurs », a-t-il pré-cisé. heureux, les fidèles métho-distes de Brègbo ont, par la voixdu pasteur du secteur d’Akwè Djè-min, Révérend Lazare Gnépoua,remercié et salué l’acte posé par lesconducteurs. « Jetez le filet du côtédroit et vous trouverez », extrait deJean 21, verset 6 a été le thème dela prédication faite par l’aumôniernational de l’organisation desconducteurs, le Très RévérendThéodore Djoua, conformément àla journée des prédicateurs célé-brée ce même jour. « Christ estl’agent principal et le promoteurde toute évangélisation. Sachonsque sans lui, nous ne sommes ca-pables de rien. Au-delà des pois-sons, ce sont des poissons queJésus nous donne de prendre ; passeulement avec des paroles, maisbien plus avec nos actes », a-t-ilexhorté. Cette visite s’est dérouléeen présence du responsable de laMission du district, docteur Sté-phane Djadan.

MARIE MADELEINE PETE

• Le champ de mission de Brègbo reçoit des dons

Théodore Mel Obro a invité les fidèles à souscrire au financement de la société. Ph : COCOM

Temps de prière prophétique en faveur des participants.

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Horatio Gates Spafford

(1828-1888)

HHoratio Spafford, avocat aisé, possédaitbeaucoup de biens immobiliers dansla ville de Chicago. Presbytériens, sonépouse Anna et lui étaient proches del’évangéliste Dwight Moody.

Le soir du 8 octobre 1871, un incendie se déclareet brûle jusqu’au matin du 10 octobre. La ville,dont les bâtiments sont essentiellementconstruits en bois, est ravagée. La famille Spaf-ford est privée de tous ses biens immobiliers. Lefils de 4 ans étant mort de la scarlatine au débutde cette même année, la famille est durementéprouvée.Deux ans après l’incendie, horatio décide d’em-mener sa famille en Europe pour des vacanceset lui-même aiderait Moody dans une campagned’évangélisation en Angleterre. Au moment dudépart, il est rappelé à Chicago pour ses affaireset sa famille doit partir sans lui. Le 21 novembre1873, lors de la traversée de l’océan Atlantique,le navire « Ville du havre » entre en collisionavec un autre navire, et en l’espace de 12 mi-nutes, le bateau coule. Anna Larsen Spafford,son épouse voit leurs quatre filles (Annie, Mag-gie, Bessie et Taneta) se noyer sous ses yeux. Ar-rivée au pays de Galles, Madame Spaffordenvoie donc un télégramme à son mari commen-çant par : « Sauvée seule » Bouleversé, horatiodécide immédiatement de la rejoindre et prendle prochain navire en partance pour l’Europe.Un soir au cours du voyage, le capitaine vientfrapper à sa porte : « Nous nous trouvons actuel-lement au-dessus du lieu où vos filles ont péri. »horatio Spafford regarde quelques instants leseaux troubles, puis retourne dans sa cabine etécrit le texte suivant sur la base des paroles de laSunamite (2 Rois 4:26) :Quel repos céleste Jésus d’être à toi,À toi pour la mort et la vie.Dans les jours mauvais, de chanter avec foi,Tout est bien, ma paix est infinie.Refrain : Quel repos, quel repos, quel repos,quel repos,Quel céleste repos!Peut-on alors s’étonner que ce cantique ait en-couragé tant de cœurs attristés ? C’est le chantdu croyant qui, dans l’affliction, les douleurs etles combats, sait trouver sa consolation en Jésus.horatio Spafford connaissait effectivement celuiqui a dit : « Je vous laisse ma paix, je vous donnema paix ; je ne vous donne pas comme le mondedonne. Que votre cœur ne se trouble point et nes’alarme point. » (Jean 14:27).A la suite de la tragédie, Anna donna naissanceà trois autres enfants. En 1881, la famille Spaf-ford part comme missionnaire à Jérusalem etcontribue à la formation de la Colonie améri-caine qui, durant la première Guerre mondiale,vint en aide en distribuant de la soupe, des soinset offrant de l’hospitalité à des orphelins. horatioest mort en 1888 d’un paludisme. Sa vie terrestrefut secouée mais il pouvait dire « Tout est bien,ma paix est infinie ».

ROSINE ADON

Nous chantons et rechan-tons nos cantiques dans leRecueil « Gloire à Dieu ».Nous les trouvons beaux,ils élèvent notre âme ; mais, nous sommes-nousposés la question de savoir comment ils sont nés? Voici en quelques lignes, l’histoire du GAD276 : Quel repos céleste

« Quel reposcéleste »

JEuTRucS ET ASTucES

GAD N°276

Par Nicolas Bandama

Réponse du jeu précédent :BIBLEComment éviter qu’un mascara nedurcisse ?Il suffit de mettre deux à trois gouttes d’huile d’o-live dans le tube avant que le mascara ne sèche etvous pourrez l’utiliser jusqu’à la fin.

Comment conserver une haleinefraîche ?Il faut mettre quelques gouttes de jus de citron surla langue seulement et les bactéries responsablesseront détruites ainsi, l’haleine restera fraîche.

Comment traiter votre peau sèche ?Il faut mélanger un jaune d’œuf avec un peu d’huiled’olive et quelques gouttes de jus de citron. Puis,mettre ce mélange sur la peau du visage et le laisserposer une vingtaine de minutes. Enfin, rincer àl’eau tiède et au savon doux. Ainsi la peau sècheau départ sera toute douce, propre et fraîche.

MANAGER DES COMMUNICATIONS POUR LES LEADERS FRANCOPHONESL’Agence de Communication de l’Église méthodiste unie està la recherche d’une personne expérimentée maitrisant parfai-tement le Français et l’Anglais pour développer, éditer et gérertous ses canaux de communication (site web, réseaux sociaux,bulletins d’information) en direction des leaders francophonesainsi que la traduction et l’interprétation des canevas de for-mation.Profil : Avoir au moins, une licence en journalisme, commu-nication, ou dans un domaine connexe, assortie de 5 annéesd’expérience dans la production de site web et la traductionbilingue (Français/Anglais).Date limite : 15 juin 2018.Pour plus d’informations consultezhttp://www.umc.org/jobs/manager-french-leader-communications

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12 Juin 2018Publi-rePortage

Célébration des 10 ans de la Smm du Jubilé de Cocody

Le Président de la Smm, Stéphane DJADAN. Toute la communaute du Jubile avec la Smm lors de la priere d'actions de grace

Prestation du groupe de jeunes du champ de mission d'Attecoube 3

Le Tres Reverend Michel LOBO seduit par les talentsde nos freres Tagbana acquis a la cause de Jesus.

Job ESSIS, le predicateur par qui la Smm du Jubile estnee suite a son appel de Juillet 2007.

Le Tres Reverend Pasteur Michel LOBO ouvre les festivites des 10 ans de la SMM du Jubile avec

le Pasteur Roger YAO

Présentation theatrale des communautes de Nikoloet Ndana.

Communaute de Ndana.

La Smm du Jubile avec les champs de mission de Nikolo, NDana, Attecoube 3 et Nouvelle Jerusalem

de Cocody Mermoz.

Communaute de Nikolo. Communaute d'Attecoube 3.

2008-2018, voilà 10 ans que la société des Missions Méthodistes (sMM) du Jubilé existe. Les festivités marquant le 10ème anniversaire se sont déroulées le dimanche 27 mai 2018

au temple du Jubilé de Cocody.

Les pionniers de la mission distigues.

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