ESPECIALE TOO

Lorsque la génétique fait l’excellence !

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MAMMITE

Infection mammaire due au développement de bactéries.

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LE CHAVAL DANS TOUS SES ETATS 2

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Newsletter 4 Mars 2012

© Cheval de Marly, 1739-1745. Marbre de Carrare, Musée du Louvre, Paris.

Mythe, légende, origine, le cheval est un animal complexe. Analyse

Jumenterie 4/9:

Le HARAS DE CHANDOR présente une série de 9 articles consacrés à sa jumenterie.

Suite 3

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Newsletter 4 Mars 2012

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La mammite chez la jument est une pathologie qui peut surgir lors de diverses causes.

Explication vétérinaire.

En effet, la mammite est une inflammation de la glande mammaire, le plus souvent due au développement de bactéries en son sein. C'est une affection qui peut surgir chez la jument.

ETHOLOGIE DE LA MA LA DIE Les mammites sont dues à la pénétration puis au développement d'une bactérie dans la glande mammaire. L'entrée du germe se fait le plus souvent par l'extrémité du pis. Une mammite ne concerne par conséquent généralement pas l'ensemble des quartiers du pis de l'animal. Les principales bactéries responsables de mammite peuvent être regroupées en deux ensembles, selon leur réservoir de contamination : • germes se trouvant à la surface de la mamelle :

Staphylocoques, « Streptococcus agalactiæ », « Streptococcus disgalactiæ », « Streptococcus uberis ». Ces bactéries sont essentiellement responsables de mammites sub-cliniques (non détectables à l'œil nu) qu'il est quelquefois complexe de guérir en cours de lactation. La période de tarissement est alors mise à profit pour traiter la partie infectée aux antibiotiques.

• germes se trouvant dans l'environnement (litière): « Streptococcus uberis » (que on retrouve par conséquent dans les deux réservoirs), « Escherichia coli ». Ces bactéries entrainent le plus souvent des mammites cliniques, qui peuvent aller jusqu'à la mort rapide de l'animal en l'absence de traitement adapté. Ces mammites sont par contre reconnues comme ponctuelles.

CLINIQUE DE LA MA LA DIE

Les signes cliniques d'une mammite dépendent de l'intensité de l'inflammation et de la production ou non de toxines par la bactérie incriminée.

Les signes cliniques envisageables sont :

• un pis chaud, dur, gonflé • une sensibilité accrue de la jument lors de la manipulation de la partie atteinte • difficulté de mobilité • un ou plusieurs des symptômes qui ont précédé associés à un animal couché. • dans le cas de mammites gangréneuses, le

quartier apparait noir, dur. Si la jument survit à la réaction inflammatoire primaire, le quartier atteint se dessèche alors jusqu'à tomber.

TRA ITEMENT

Le traitement des mammites passe par l'administration adaptée d'antibiotiques par voie intra-mammaire, associée ou non à une administration par voie générale. Un traitement supplémentaire peut être administré par le vétérinaire si l'animal est trop faible ou quand la mammite est associée à une production de toxines bactérienne.

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C’est aux Pays-Bas, plus précisément dans la petite ville de BEESEL située dans la province du Limbourg qu’ESPECIALE TOO est née en 2009.

Inscrite au stud-book KWPN (Koninklijke Vereniging Warmbloed Paardenstamboek Nederland), Especial Too est une fille d’Ustinov, fils du célèbre étalon Libero H et de la jument Haifa par Nimmerdor. Ustinov a remporté le titre de Champion lors de l’expertise des étalons du KWPN en 2004 et poursuit actuellement sa formation en épreuve international.

Le palmarès sportif de Libero H est l’un des plus élogieux. Il est vainqueur de neuf étapes Coupe du Monde mais ses résultats ne s’arrêtent pas là. En 1994, il s’octroie la plus haute marche du podium en remportant la finale de la Coupe du Monde sous la selle du cavalier hollandais Jos Lansink. En parallèle à sa carrière sportive, Libero H se consacra également à la reproduction.

Aujourd’hui de très bon chevaux de sport de niveau international descendent de cet étalon, tels que Castel Forbes Libertina, vainqueur de la finale du Global Champion Tour 2008, du grand-prix de Sao Paulo et de Dublin avec la cavalière irlandaise Jessica Kürten, No Mercy participant aux Jeux Olympiques d’Athènes et de Pékin sous la selle de la suissesse Christina Liebherr, Numero Uno, l’un des rares fils reproducteur de Libero H et Ustinov, fabuleux mélange des courants de sang de Libero H et de la jument KWPN Haifa.

Haifa est une fille de l’étalon Nimmerdor, bien connu pour être le père de l’excellent Heartbreaker. Elle a reçu le titre « Keur Preferent » (labelle du stud-book KWPN de qualité model, allures et production) et a produit le propre fère d’Ustinov, l’étalon Nijinski.

La mère d’Especiale Too, Amazing Especial, est une fille de Burggraaf et de la jument Erica par l’étalon Voltaire. Cette jument mieux connue sous son nom de sport Especiale, remporta avec son cavalier hollandais Eric van der Vleuten le prestigieux derby de Falsterbo en Suède ainsi que le Grand-Prix de Drammen.

En 1995, le couple se plaça en première position lors du Grand-Prix Coupe du Monde d’Helsinki et un an plus tard, ils s’octroyèrent la 9ème place lors de la finale de la Coupe du Monde de Genève.

Après ses performances sportives au devant de la scène internationale, Erica a été mise à la reproduction et donna naissance à 8 poulains.

4/ ESPECIALE TOO

USTINOV

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Son fils Andiamo Special a été vendu aux USA, où il entame une carrière d’étalon reproducteur et de cheval de sport.

L’avis du Directeur d’élevage Christophe GROSJEAN :

« Je pense que cette jument est promise à un très bel avenir sportif et je fonde sur elle de grands espoirs. Bien qu’elle ait été approchée récemment par des acheteurs américains, le Haras de Chandor souhaite la valoriser. Especiale Too fait beaucoup penser à son père Ustinov par son sang, sa souplesse et son formidable respect.

Pour l’heure ne précipitons rien. Il faut faire preuve de patience si l’on veut prétendre à une carrière sportive de haut niveau et permettre ainsi à cette jument de démontrer tout son réel potentiel en temps et en heure. »

Lors de ses premiers essais de saut en liberté, Especiale Too a montré un sens inné et une grande qualité à l’obstacle.

© ESPECIALE TOO, HARAS DE CHANDOR

Elle a su développer chaque foulée avec un bon équilibre avant de déployer son balancier sur les barres en étant très aérienne sur chaque saut.

L’avis du cavalier français Benjamin Robert, présent lors des ses premiers essais, fut enthousiaste :

« Bien qu’il soit difficile de juger des chevaux de deux ans, elle a montré déjà d’indéniables qualités : respect, sérieux, technique. Il faut lui laisser le temps de grandir et la construire au mieux pour l’avenir ».

Especiale Too galopera-t-elle sur les traces de sa grand-mère ? Nul ne sait… mais regardez et faites-vous votre propre avis :

http://www.youtube.com/watch?v=AugSXRztwg8

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Le Cheval dans tous ses états 2

Chtonien (cf. article 02/12) à l’origine, le cheval devient peu à peu solaire.

Les chevaux tirent le char du soleil et lui sont consacrés. Le cheval est l’attribut d’Apollon, en sa qualité de conducteur du char solaire. N’oublions pas que, dans le folklore, les chevaux voient et entendent. Dès les temps préhistoriques, le soleil est représenté sur un char pour signifier son déplacement. Ce char devient celui d’Apollon. Elie, tel Mithra, remontant au ciel dans le char du soleil, s’élève sur un char de feu traîné par des chevaux. Dans la Bible, il est fait allusion souvent au char du soleil. On voit aussi le char du Pharaon englouti par la mer rouge…

Dans les textes bouddhiques aussi bien que dans ceux de l’Inde et même de la Grèce, les chevaux sont surtout les symboles des sens attelés au char de l’esprit, l’entrainant ici et là, s’ils ne sont pas, sont guidés par le Soi, qui est le maître du char. Cela n’est pas sans rappeler le symbolisme de Pégase. Ici apparaissent, non seulement tous les chevaux ailés, mais aussi les associations cheval-oiseau, dont la mythologie et traditions nous offrent d’innombrables exemples : Les quatre chevaux dans les contes arabes représentent les quatre vents, et, en Chine, il est la monture de la divinité du vent.

Borée, son homologue dans la mythologie grecque engendre des chevaux d’une Harpie : cette fois le cheval naît d’un mariage chtonien et ouranien (=solaire) porteur de violence et peu à peu le cheval devient un symbole guerrier, et même l’animal de guerre par excellence.

Ce cheval guerrier est à la fois semeur de mort, infernal dans sa lutte tantôt s’élève dans les cieux triomphant. Il est très présent dans les épopées celtiques. Il est souvent caractérisé par sa robe

alezane, couleur de feu. Dans la tradition védique, c’est un char tiré par sept chevaux. Tantôt symbole de force féconde quand il brille, tantôt force meurtrière quand il sombre dans la nuit ou encore attelés à des chars funèbres.

Dans la tradition chrétienne, solaire, attelé au char de l’astre, le cheval blanc, mais d’une blancheur éclatante, est le symbole de majesté. Il est le plus souvent monté par celui qui est nommé « le Fidèle et le Véritable » c’est-à-dire par le Christ. Suivant le texte de l’Apocalypse, les armées les célestes chevauchent des coursiers blancs.

Au terme de cette ascension, domine la figure symbolique du cheval blanc, cheval de majesté, monture des Héros, des Saints et des conquérants spirituels. Toutes les grandes figures messianiques montent de tels coursiers. Ainsi est attendu Mahommed par exemple à son nouvel avènement, ou encore Bouddha lui même en cheval blanc sans cavalier.

En conclusion, il apparaît que le cheval constitue un des archétypes fondamentaux que l’humanité ait inscrits dans sa mémoire. Son symbolisme s’étend aux deux pôles (haut-bas) du Cosmos et par là est réellement universel. Dans le monde du bas, le Chtonien, nous avons vu en effet que le cheval apparaît comme un avatar ou un ami des trois éléments constituants « feu-terre-eau » et dans le monde du haut associé à « l’air » et à son luminaire le Soleil.

Le cheval passe avec une égale aisance de la nuit au jour, de la mort à la vie, de la passion à l’action. Il relie donc les opposés dans une manifestation continue. Il est Vie et Continuité par dessus la discontinuité de notre vie et de notre mort. Ses pouvoirs dépassent l’entendement : il est donc Merveille et il ne faut s’étonner que l’Homme l’ait si souvent sacralisé.

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Il doutait de moi comme j’avais douté de lui ! Il disait : - O homme si tu existes, un signe de toi ! J’ai dit : - Mon Dieu, je suis là ! Il a dit : - Miracle ! Une humaine apparition ! Je lui ai dit : - Mais, mon Dieu…Comment pouvez-vous douter de l’existence de l’homme, puisque c’est vous qui l’avez crée ? Il m’a dit : - Oui… mais il y a si longtemps que je n’en ai pas vu un dans mon église… que je me demandais si ce n’était pas une vue de l’esprit ! Je lui ai dit : - Vous voilà rassuré, Mon Dieu ! Il m’a dit : - Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut : « L’homme existe, je l’ai rencontré !

Prochaine newsletter avril 2012

www.harasdechandor.com

Et le mot de la fin… de Raymond DEVOS, Matière à rire, éd. O. Orban, Paris, 1992 J’ai lu quelque part : « Dieu existe, je l’ai rencontré ! » Ca alors ! ca m’étonne ! Que Dieu existe, la question ne se pose pas ! Mais que quelqu’un l’ait rencontré avant moi, voilà qui me surprend ! Parce que j’ai eu le privilège de rencontrer Dieu juste à un moment où je doutais de lui ! Dans un petit village de Lozère, abandonné par les hommes, il n’y avait plus personne. Et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, je suis entré… Et là, j’ai été ébloui… par la lumière intense…insoutenable ! C’était Dieu… Dieu en personne, Dieu qui priait ! Je me suis dit : « Qui prie-t-il ? il ne se prie pas lui-même ? Pas lui ? Pas Dieu ! » Non ! Il priait l’homme ! Il me priait, moi !

© BELLE LITTLE, HARAS DE CHANDOR Belle Little représentée aux

Jeux Olympiques de Londres 2012 par sa petite fille

Vrieda O !!

© BELLE LITTLE, HARAS DE CHANDOR