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Kanpèch pap ka mate l

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Kanpèch pap ka mate l

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Page 1: Kanpèch pap ka mate l
Page 2: Kanpèch pap ka mate l

2 5 février 2013No 794

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISPéguy Flore PIERRERaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

14 725FANS

Le carnaval de Pétion-Ville est une réussite ! On ne dira pas énorme, car il y a eu des failles côté artistique ; une monotonie de couleurs ; des sourires forcés de quelques reines et du roi ; une mauvaise organisation des bandes qui se marchaient presque dessus, offrant ainsi une cacophonie aux riverains. Mais le comité a tenu sa promesse de réaliser cette activité le week-end d’avant les bamboches nationales qui traîneront la grande foule dans le nord du pays. Il l’a réalisé dans la plus grande simplicité et dans une nette propreté qui a fait ressor-tir la beauté des rues décorées d’œuvres d’art. Les équipes de la voirie et de la logistique ont notoirement participé au bon déroulement du carnaval.

Les festivités ont débuté dès samedi, avec le carnaval des enfants sous l’aus-pice de la Fondation Maurice Sixto que dirige Gertrude Séjour. Des dizaines d’en-fants se sont amusés librement jusqu’à la rue Gabart, non loin du Muncheezz, le « Champ de Mars » de Pétion-Ville, grâce à la musique venant du mobile publicitaire de Pachou. Maquillés ou masqués, ses enfants, tout comme l’événement phare de la commune qui a lieu le lendemain, ont eu leurs reines et leur roi. Ils n’ont rien eu à envier aux filles sexy, portant des maquillages légers, montées sur des voitures de luxes pour parcourir les rues Grégroire, Panaméricaine, et De-renoncourt avec en tête le thème « Yon

Ayisyen, yon pyebwa ; Petyonvil dwat devan. »

Les prouesses des danseurs du théâ-tre national, de la troupe Bakoulou, de la CIAD, les mix de Dj Roger, l’intervention rapide du SMCRS pour nettoyer les rues quelques secondes après la fête sont à féliciter. Le carnaval de Pétion-Ville peut être considéré comme un exemple, une image à vendre, une initiative à repren-dre avec plus de créativité et de disci-

Pétion-Ville a fait son carnaval !

pline. Cela nous évitera de voir le char de Dj Nal animé par Team Lobèy, rejoint par Olivier et Sandro Martelly, s’éterniser devant Muncheezz pendant que Djimix the Funky attend jusqu’à la clôture des festivités sans pouvoir offrir pas même une chanson à ses fans.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) [email protected]

Si l’an dernier, sous l’ère du maire Jean Yves Jason, des tentatives ont été faites pour organiser des activités carnavalesques au Champ de Mars pendant les trois gras parallèlement aux festivités officielles tenues aux Cayes, cette année, tout se passera uniquement dans la deuxième ville du pays, le Cap-Haïtien.

Interdiction de défiler au Champ de Marsles 10, 11 et 12 février 2013

En effet, la commission communale de Port-au-Prince, dans un avis paru le 30 janvier 2013 et signé de sa présidente Marie Joseph René, informe à tous les citoyens que le défilé des chars musicaux et des dj est formellement interdit au Champ de Mars lors des trois jours gras, les 10, 11 et 12 février 2013. Ainsi, les

carnavaliers, les groupes musicaux et les dj seront privés de plaisir dans l’aire du Champ de Mars.

La commission communale de Port-au-Prince dit compter sur la collabo-ration de tous pour le respect de cette interdiction.

Gilles Freslet

Pétion-Ville a eu sa journée de fête populaire. La commune a rassemblé, à la veille des trois jours gras qui auront lieu au Cap-Haïtien, ses fils et ses fils, des bambocheurs des zones avoisinantes, sur un parcours bien défini et sécurisé par la Police nationale. Bandes à pied, groupes déguisés, défilé de reines et de roi, d’écoles de danses, animation de chars montés par des Dj, cette édition, qui lance une nouvelle ère pour la commune, est réalisée dans la plus grande simplicité.

Ces dernières quarante-huit heures, des rumeurs faisaient état de l’éviction de Brothers Posse de la liste des groupes retenus pour le défilé du carnaval les 10, 11 et 12 février 2013 par les autorités. Malgré que le président du comité du carnaval, Gilbert Bailly, avait donné la garantie de la participation de la bande à Don Kato aux festivités sur les ondes de Caraïbes FM, les rumeurs persistaient. Le lundi 4 février, M. Bailly a reconfirmé que Brothers Posse fait toujours partie des groupes qui prendront part au cortège carnavalesque. « Il n’a jamais été ques-tion que Brothers Posse ne participe pas au défilé ! C’est l’un des meilleurs grou-pes du carnaval, depuis le premier jour il était dans la liste », a déclaré le numéro un du comité du carnaval à l’émission « Panel Magik » sur radio Magik 9 (100.9 FM).

Quant au groupe Ram, le président du comité national du carnaval a déclaré qu’il a a appris que la bande à Richard et à Lunise Morse a désisté. Autrement dit, ce sont eux qui ont refusé de participer au carnaval.

Interrogé sur la possibilité pour

Gilbert Baillydément et annonce des surprisesau carnaval

Boukman et Zatrap de prendre part au cortège carnavalesque, M. Bailly a préféré parler de surprises. « On met en place les dernières dispositions logistiques. Au niveau des sponsorisations aussi, il y avait un ralentissement. C’est à partir des rentrées que les surprises peuvent se faire », a lâché Gilbert Bailly.

Concernant les rumeurs qui circu-laient sur les réseaux sociaux qui feraient croire que c’est le président de la Répu-blique, Michel Joseph Martelly, qui aurait ordonné d’enlever le nom de Brothers Posse de la liste, M. Bailly précise que jusqu’à présent, il n’a pas encore rencon-tré Martelly en ce qui a trait au carna-val, ni le comité dans tout son effectif d’ailleurs. « Le président s’occupait des choses d’Etat. Nous n’avions reçu aucun message de ce genre. Encore une fois, c’est un peu dur ; les gens ont inventé leurs propres nouvelles et cela crée des problèmes.

Pour finir, Gilbert Bailly fait savoir qu’il n y aura pas de grande modification dans la liste des quinze groupes sélec-tionnés pour défiler au Cap qu’il avait divulguée le mercredi 30 janvier 2013.

« C’est pratiquement la même, mais très probablement il y aura une surprise quel-conque. On travaille fort afin qu’il y ait un seizième voire un dix-septième partici-pant », conclut le président du comité du carnaval.

Brothers Posse réagitRéagissant à chaud aux déclarations

de Gilbert Bailly, Junior Rigolo, porte-parole de la bande à Don Kato, dit ne pas savoir d’où venaient les rumeurs de l’absence de Brothers Posse au défilé car-navalesque. Rigolo affirme que le groupe est en train de répéter sa méringue « Alo-ral » afin de créer une bonne ambiance dans la ville du Cap-Haïtien.

Gilles Freslet ([email protected])

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35 février 2013No 794

Le carnaval a toujours été le moment favo-rable où les groupes musicaux rivalisent et déballent les sujets les plus osés de l’actualité pour apporter de folles ambiances. Musique, politique, polémique…

presque toutes les stratégies sont mises en œuvre pour tirer son épingle du jeu.

Ainsi, depuis des lustres, le rasin exploite les dédales politiques sans fin comme cheval de Troie pour triompher au carnaval. Ressources naturelles inépui-sables engendrées par les politiciens, se renouvelant régulièrement de scandales et des coups de théâtre intempestifs, à la faveur des compositeurs de méringues.

Mais attention ! Aujourd`hui, le temps est révolu. Il semble déconseillé aux musiciens de puiser dans la politique s’ils souhaitent bénéficier des bonnes grâces des dirigeants, a fait comprendre Pierre Louis Frédéric, dit Frédo. « Espérer figurer sur la liste des participants pendant les jours gras recommanderait de se clouer le bec et de chanter en bon enfant que la vie est rose. Sinon vous n’avez aucune chance ! Le comité de doublure du car-naval manipulé par le président Martelly avait sa petite liste de privilégiés bien avant le coup d’envoi des festivités », tempête Frédo, lead vocal de Kanpèch.

Fidèle au parcours carnavalesque depuis 1995, Kanpèch, quinze ans d’exis-tence, a seulement manqué les deux derniers défilés organisés sous le gouver-

nement Martelly. Le groupe a longtemps été parmi les meilleurs de la tendance rasin. A présent la nostalgie des chars musicaux et des bains de foule ravive de beaux souvenirs dans la mémoire de ces musiciens.

« C’est étonnant de voir comment Michel Martelly a beaucoup changé. Lui qui n’avait aucune retenue dans ses compositions musicales… Lui qui dénon-çait tout, qui pointait du doigt qui il veut. Celui qui agissait comme un “bandi legal” refuse maintenant que les groupes musi-caux jouissent normalement de la liberté d’expression », argumente Frédo.

S’il est clair que ceux qui ont le sé-same d’offrir des chars à volonté ne font pas de cadeau à ceux qui glissent des cailloux dans leur soulier, il n’en demeure pas moins qu’ils peuvent tout bonne-ment vous ouvrir les portes du parcours carnavalesque ou vous les fermer à double tour si vous êtes critique dans vos méringues. Comme radier une créance

Kanpèchpap ka mate lC’est la guerre froide entre le comité carnavalesque et les groupes musicaux depuis la sortie de la liste officielle des participants pour les jours gras. Subtilement ils échangent des propos sur un terrain pavé de malentendus. Certains des non-retenus digèrent mal le classement. D’autres ne savent sur quel pied danser ou la posture idéale à adopter pour gagner la sympathie des responsa-bles. Dans la mêlée, Kanpèch, en dépit du succès de sa mé-ringue « Nou pap ka mate l », se voit exclu des favoris. Mais quoi qu’il en soit, Frédo, porte-voix de la formation, ne fait pas de concession. Le chanteur revendique la re-connaissance légitime de sa méringue à travers une solide campagne médiatique, com-me une poursuite en justice, pour réclamer son ticket de participation.

douteuse en comptabilité. Toutefois, le chanteur garde le front

altier. Il n’entend pas implorer la faveur des décideurs. « Le comité fait la sourde oreille, alors qu’il sait que la méringue de Kanpèch est sans doute des plus populaires. On a respecté les consignes de participation et on fait partie aussi des ténors de la musique haïtienne. Par conséquent, il n’est pas question que je contacte qui que ce soit pour des sup-plications ou des compromis », explique Frédo avec dégoût.

« C’est à tort que le gouvernement ignore l’essence même du carnaval. Seul période où l’on peut se permettre de dire à haute voix ce que les autres chucho-tent. De se défouler tout en dénonçant les mauvaises pratiques qui gangrènent la société, puis apporter des messages de réconfort », poursuit-il.

« M pap ka mate li », texte musi-cal passant en revue les déboires et

la résilience du peuple haïtien, aurait compromis les chances de Kanpèch à pouvoir performer les 10, 11 et 12 février prochains.

Selon Pierre-Louis Frédo, « on va redoubler d’efforts pour continuer la course. On reste optimiste quant à notre participation au carnaval du Cap », ville natale de l’artiste.

De l’avis de certains animateurs radios, le sort de Kanpèch était tiré d’avance. L’orientation de la méringue du groupe l’avait placé d’office dans la liste des disqualifiés. En attendant que les derniers pions soient joués, les fans de la tendance rasin guettent désespérément la présence de Kanpèch aux côtés de Koudjay cette année.

Dimitry Nader Orisma

Kanpèchpap ka mate l

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4 5 février 2013No 794

CARNAVAL JACMEL

Berthony p ap tchuip li menm ?

Sony Bèl Anfòm s’est amusé Revendication caraïbe ou arawak ?

Menm chaloska konn pike poumba !

Humm... C’est qui ?

Les reines tout sourireMasques et déguisements ont été super

Reine Barbancourt tèt frèt

Les sponsors, eux aussi, ont très bien défilé

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55 février 2013No 794

CARNAVAL JACMEL

Reine Barbancourt tèt frèt

Mon précieux...

Qui dit mieeeuuuuuuuxxx ???

Le Barça et les fleurs-soleil

La Jacmélitude : un succès timide

Innovation en ligne de mire, la troisième ville du pays a renouvelé tant bien que mal le succès traditionnel de son carnaval sous le thème « La Jacmélitude » le diman-che 3 février 2013. Avec plus de couleurs, plus de créativité et plus d’invités chaque année, la métropole du Sud a renversé la vapeur, vu le faible montant alloué au bud-get carnavalesque de cette ville présageait des manquements et des défilés sobres en création. Mais l’enthousiasme exceptionnels des Jacméliens montre qu’on en fait quand on veut.

S’il faut penser changement et non changer pansement, il est évident que le site carnavalesque de Jacmel n’est pas à réaménager, mais à repenser totalement. Car le nombre croissant de visiteurs donne du fil à retordre aux responsables en ce qui concerne le bon déroulement du défilé. Conséquence : sur tout le parcours, les déguisés se confondent avec les carnavaliers en raison de manque d’espace. Et cette année encore, ce fiasco coûte à la réussite de l’ensemble des chorégraphies. Bagarres, bousculades, piétinements et rapines ternissent la réputation de Jacmel en matière d’événement culturel. Le big-bang sur la Grand-Rue, trop étroite, a connu un répit jusqu’au moment où différentes unités de la PNH viennent prêter main forte aux scouts impuissants face à cette désorganisation.

T-Vice vs Djakout #1, en éliminatoireAu terme du carnaval, T-Vice et Djakout #1 se sont mesurés en chansons et en

décibels sur le parcours jacmélien en prélude du carnaval national. Comme en élimi-natoire de Coupe du monde, ces formations placées sur des chars scotchés l’un après l’autre cherchaient à scorer pour gagner de l’avantage sur les prochaines rencontres. Entourés des groupes de la ville, Crème, Sonice et Les Difficiles, T-Vice et Djakout #1 ont dominé l’animation musicale et testé leur méringue 2013. Les saveurs de « Bonm nan » et de « Kite koken » ont rythmé l’ambiance aux quatre coins de la ville.

Jacmel 2013 : le carnaval aurait pu, aurait dû se dérouler dans de meilleures condi-tions. L’animation musicale n’est pas trop à reprocher. En revanche, la vraie magie jacmélienne ne s’est pas vraiment manifestée à cause d’un manque certain d’organi-sation. Cette insouciance a en conséquence diminué du charme des différents défilés de masques, de saltimbanques et d’originalités de la région qui ont si bonne réputa-tion à travers le monde !

Puisse le carnaval de Jacmel regagner de sa féerie !

Dimitry Nader Orisma

Mercredi, « enjoy » au Happy Hour du restaurant La Réserve. 2, rue Marcel Toureau, Berthé, Pétion-Ville, avec DJ Gardy Girault. A partir de 6 h p.m.

Jeudi, The Backyard, avenue Panaméricaine, en face de Royal Oasis, à la station d’essence, accueille le « Bingonaval » de Kako. A partir de 7 h p.m., faites la fête avec Kako et DJ Jack. Attention : des primes sont prévues pour les meilleurs costumes. Admission : HTG 1000.

Vendredi, « Maskarad Affair » à Le Cosmopolitain, 65 avenue Panaméri-caine, Pétionville. Les DJ Magma, Steezy, Hot, Nos, Ace, Ted Bounce, et les artistes Sexy Devil, 44 Nigga’z et High Trip mettront le feu aux poudres pour faire péter l’ambiance. USD 15 à l’avance. 47 79 70 90 ; 38 44 94 98.

Au Cap-Haïtien, Carimi sera en tandem avec Tropicana au Tropicana Night Club, pendant que Djakout # 1 donnera le ton à Septentrional au Feu Vert Night Club. 46 41 44 39 pour infos.

Samedi, les gens du Nord continuent de mener la danse. Carimi et Djakout # 1 seront au Feu Vert Night Club. Quant à Tropicana, il accueillera ses invités spéciaux dans son bastion, Tropicana Night Club. 46 41 44 39 pour infos.

Carnaval national au Cap-Haïtien : dernière ligne droite. La plupart d’entre vous prendront la route ce samedi pour le Grand Nord, d’autres attendront les feed-back de ceux qui sont déjà sur place pour se décider. Quoi qu’il en soit, la prudence est de mise. Alors, gare à vous sur la route ! En attendant…

L’agenda de Péguy

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Mardi 5 février 20136

Mon choix s’explique par une ques-tion de proximité. Etant que sudiste, je préfère m’engager avec l’América FC au détriment des autres. Evidemment, au sein de l’América FC qui est une équipe constituée majoritairement par un groupe de jeunes et talentueux footballeurs, je pense que j’aurai beaucoup plus de possibilités pour faire passer mon message et réussir à combler l’attente des dirigeants qui est le titre suprême ».

Comme les équipes du Victory SC, Don Bosco et Cavaly AS, l’América FC a repris les séances d’entraînement ce samedi 2 février. « Potentiellement, j’aurai une solide équipe de l’América FC. Je le dis en raison d’un nombre incalculable de jeunes talents qui se trouvent aux Cayes. Il faut dire que j’ai pu discuter avec Wilde Donald

L’América FC engageWilcuins avec plaisir

Guerrier et Jean Garry Rubbin, deux cadres de l’équipe. Ils savent très bien ce que j’attends d’eux. Toutefois, j’ai demandé aux dirigeants de renforcer l’équipe. Il nous faut un défenseur central, deux milieux de terrain et un attaquant pour concrétiser le rêve de l’équipe. On est en négociation très avancée avec certains joueurs tels que Vaniel Sirin et autres. Dès cette semaine, l’équipe se rendra à Port Salut pour peaufiner sa préparation en vue du coup d’envoi de la nou-velle saison », a clairement expliqué Wilcuins Plaisir.

Depuis sa montée dans l’élite du football national en 2011, l’América FC des Cayes a été deux fois vice-champion national lors de sa première saison dans la compétition reine du pays. En 2012, les Cayens avaient fini en tête du premier tour, avant de se contenter de jouer sans grande réussite les play-offs du champion-nat national de D1. Autant dire que Plaisir aura pour mission de conduire l’équipe cayenne à la victoire dans une compétition très convoitée par les équipes du Victory SC, le Tempête FC, le FICA et le Baltimore SC.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Jean Wilcuins Plais

TransferT

Au terme de sa lourde défaite (0-3) face à l’équipe nationale du Chili le 19 janvier dernier en amical, la sélection haïtienne

de football doit affronter un autre adversaire sud-américain. Il s’agit de la Bolivie. La rencontre se jouera ce mercredi 6 février à compter de 7h30 p.m. (heure de Port-au-Prince) à l’Estadio Ramón Tahuichi Aguilera (35 000 places), situé à Santa Cruz de la Sierra.

Forte d’une délégation de 26 personnes, dont 18 joueurs et 8 officiels, la sélection haïtienne de football (le groupe local) avait quitté Port-au-Prince, le dimanche 3 février à destination de Santo-Domingo par voie terrestre, soit à bord de la Capital Coach-line avant de s’envoler d’abord pour Miami, la Paz (Bolivie) ensuite, et enfin Santa Cruz de la Sierra, là où les Grenadiers doivent affronter la Bolivie en match amical international. Dans la liste des joueurs convoqués, on compte sept expatriés. Ces derniers ont pu rejoindre le reste du groupe à Miami, le 4 février.

Parmi les 11 joueurs locaux, Pe-guero Jean-Philippe, Léonel Saint-Preux et Peter Germain ont brillé tous par leur absence. En revanche, cinq expatriés ont fait leur come-back en équipe nationale. Ce sont respective-ment: Max Hilaire (FC Pau/France), Jean Eudes Maurice et Kervens Fils Bel-fort (Le mans/France), Jeff Louis (AS Nancy) et Kévin Lafrance (FK Banik/Rép.Tchèque). Pour sa part, Hervé Ba-zile (Amiens/France) fera ses premières armes en équipe nationale.

Le match se jouera à l’Estadio Ramón Tahuichi Aguilera communément appelé « Estadio Departamental Ramòn Agui-lera Costa », (35.000 places), situé à Santa Cruz de la Sierra. Il a été inauguré en 1939 puis rénové à l’occasion de la Copa America 1997. Ce stade a 2 clubs résidents : le Club Blooming, fondé en 1946, et le Club Deportivo Oriente Pe-trolero, fondé en 1955.

Pour rappel, les deux protago-nistes se sont affrontés une seule fois dans leur histoire, soit le 5 mars 2000 à l’Estadio Hernado Siles (La Paz) situé à 3 637 mètres d’altitude devant 18

620 spectateurs et sous l’arbitrage de Marcelo Ortube du Venezuela. Les Boliviens avaient infligé une lourde défaite aux Grenadiers par (9-2), mi-temps (4-0).

Et les bourreaux des Grenadiers étaient respectivement, Roger Suarez (2’, 7’, 42’, 73’), Julio César Baldivieso (39’), Joaquín Botero (64’ 88’ 90+1) et Marcello Carballo (68’). L’actuel Secrétaire général de la Fédération haïtienne de football, Carlo Marcelin (60’) avait réduit le score pour Haïti avant que son coéquipier du Cavaly AS, Frantz Gilles (72’) ne marque le second but des Grenadiers qui allaient s’incliner lourdement par (9-2).

En attendant la publication du nouveau classement mondial de la Fifa le 14 février prochain, Haïti oc-cupe la 38e place avec un total de 650 points loin devant la Bolivie, 41e avec quelque 609 points.

La délégation haïtienneGardiens: Guerry Romondt

(Tempête FC) et Frandy Montrévil (Valencia FC)

Défenseurs : Jean Garry Rubin et Wilde Donald Guerrier (América FC), Ednerson Raymond (Baltimore SC), Jean-Robert Jean (Valencia FC), Va-niel Sirin (Tempête FC), Olrish Saurel (Don Bosco FC) et Kévin Lafrance (FK Banik Most/Rép.Tchèque).

Milieux de terrain : Monuma Constant Junior (RCH), Wiselet Saint-Louis (Don Bosco), Max Hilaire (FC Pau/ CFA en France), Jeff Louis (AS Nancy/France) et Brunel Fucien (Aiglon FC/Martinique).

Attaquants : Kervens Fils Belfort et Jean Eudes Maurice (Le Mans/ France), Fritznel Louis (Baltimore SC) et Hervé Bazile (Amiens FC/France).

Staff technique : Israël Blake Cantero, coach principal, Pierre Ro-land Saint-Jean, coach assistant, Gre-gorio Modesto Broche, préparateur physique, Ernst Jean-Baptiste, coach gardien, Ragastein Joseph (kiné), Dr Jean-Marie Fritz Henry, médecin, Ernst Beauvais, Utilero et Emmanuel Cantave, chefs de mission.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Bolivie-Haïti, le 6 février à Santa Cruz de la Sierra

maTch amical

Malgré une superbe remontée de San Francisco après la pause, Bal-timore a remporté le Superbowl (34-31) disputé à la Nouvelle-Orléans. Il s’agit du deuxième titre de l’histoire des Ravens après celui décroché en 2000 aux dépens des Giants de New York.

Adrian Peterson MVP de la saison

Adrian Peterson a été désigné meilleur joueur de la saison (MVP) en NFL, lors de la cérémonie des récom-penses samedi. Le running back des Minnesota Vikings a également été élu joueur offensif de l’année. Peter-son (30,5 pts) a été préféré à Peyton Manning (19,5 pts), qui se contente du comeback de l’année après une année blanche en raison de douleurs au cou. Le XVLII Super Bowl oppose ce dimanche à La Nouvelle-Orléans les Ravens de Baltimore aux 49ers de San Francisco.

Le palmarès :MVP : Adrian Peterson (Minne-

sota Vikings)Joueur offensif de l’année : Adrian

Peterson (Minnesota Vikings)Joueur défensif de l’année : JJ

Watt (Houston Texans)Coach de l’année : Bruce Arians

(Indianapolis Colts)Comeback de l’année : Peyton

Manning (Denver Broncos)Rookie offensif de l’année : Robert

Griffin III (Washington Redskins)Rookie défensif de l’année : Luke

Kuechly (Carolina Panthers)

Baltimore remporte le Superbowl

Après avoir remporté avec le Tempête FC de Saint-Marc, le titre de champion l’édition 2010 du championnat national

de D1, Jean Wilcuins Plaisir, libre de tout contrat, s’est engagé pour deux saisons avec l’équipe révélatrice de la compétition reine du pays en 2011, l’América FC des Cayes.

Joint au téléphone, l’ancien pré-parateur physique de la sélection nationale de football en 2007, a confirmé l’information. « J’ai signé un contrat de deux ans avec l’Amé-rica FC des Cayes, et ce avec option renouvelable. Aux termes du contrat, les dirigeants s’ engagent à me verser la somme de sept mille dollars US en cas de gain du titre de champion », a clairement expliqué Jean Wilcuins Plaisir qui ne souhaitait pas dévoiler le montant du contrat. Toutefois, il s’est dit satisfait : « Les négociations ont été un petit peu houleuses mais, au final, ils ont consenti certaines sacri-fices ainsi que moi. Tout compte fait, je peux vous confirmer que c’est un contrat satisfaisant », a-t-il ajouté.

S’exprimant sur le choix porté sur l’équipe Cayenne, alors qu’il était en négociation avancée avec les équipes du FICA du Cap-Haïtien et du Tem-pête FC de Saint-Marc, l’ancien en-traîneur de l’Aigle Noir AC et de l’AS Mirebalais, a fait savoir ce qui suit : «

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Mardi 5 février 2013 7

CE QUE JE PENSERaymoNd JEaN-LoUiS

“Ce but nous a permis de bien entrer dans le match. On voulait leur laisser le ballon pour mieux les contrer, explique le défenseur central haïtien. Tout n’a pas été parfait mais ça nous a souri. C’est bien aussi de gagner quand on est un peu moins bons dans le jeu.”

L’international haïtien, Jean-Jac-ques Pierre, a marqué l’unique but de la rencontre sur un corner de Fajr. Pierre place sa tête et trompe Merville à bout portant (1-0, 3’).

SM Caen remet ainsi la pression sur les équipes en tête du classe-ment de la Ligue 2. Les Normands, eux-mêmes, sont sous la menace de Guingamp, vainqueur dans la douleur de Niort (4-3).

Jean-Jacques Pierre offre une précieuse victoire à SM Caen

Ils étaient 3 amis, 3 jeunes in-ternationaux brésiliens. En se considérant comme les ‘’Athlètes

du Christ’’, ces 3 partenaires avaient provoqué une polémique au Brésil à la fin des années 80. Naturellement, dans ce vaste pays où le football est roi, cette histoire généra un marché de commentaires.

Ces 3 ‘’Athlètes du Christ’’ ou qui se considéraient comme tel, ce sont Muller, Sydney et Silas, le plus connu d’entre eux étant Muller, membre de la sélection vert et or lors de la Coupe du Monde de 1990 en Italie. L’attitude de ces 3 joueurs en dehors du terrain était diversement commentée. Pour certains, ces foot-balleurs étaient libres d’exprimer ou d’exposer leur appartenance ou leur foi ; alors que pour d’autres, ce trio ne faisait que générer un malaise au niveau des athlètes. La liste de ceux qui critiquaient ouvertement le comportement de ces 3 joueurs était très longue. Une amusante histoire. Les réactions auraient été plus orageuses si ces 3 partenaires avaient plutôt décidé de se procla-mer ‘’ Athlètes de satan’’.

En réalité, chacun est libre d’af-ficher son appartenance religieuse ou idéologique, en ayant soin de ne pas piétiner les droits et la liberté des autres. Au cœur de l’action, des joueurs, tel le Brésilien Antonio Careca, font le signe de la croix en se présentant sur le terrain ou après avoir marqué un but. De son côté, l’Argentin Lionel Messi pointe 2 doigts vers le ciel après chaque but marqué pour remercier le Très Haut,

parce que tout talent vient de Dieu. Il n’est pas question de religion dans ces genres de manifestations de la foi, parce que Dieu est universel.

En se proclamant ‘’ Athlètes du Christ’’, les footballeurs brésiliens Muller, Sydney et Silas ont ouvert en quelque sorte un débat autour du sentiment d’appartenance. S’ils se sont ainsi exposés, c’est parce qu’ils voulaient peut-être montrer ce qu’ils doivent au Créateur, parce que chacun a une dette envers Dieu. Par exemple, après avoir remporté le Ballon d’or de la FIFA en 2007, le Brésilien Kaka avait dédié sa récom-pense à l’Eternel, avant de remercier ses parents et ses partenaires. Et il paya un billet Millan-Sao Paulo juste pour présenter son trophée aux fidè-les de l’Eglise où il adorait le Roi des Rois avant de quitter le Brésil.

Toujours au chapitre apparte-nance, rien n’empêche à un groupe de confrères de la Presse de se placer sur la même ligne que les ‘’Athlètes du Christ’’, pour former par exem-ple une ‘’association de journalistes chrétiens’’. L’essentiel, c’est d’éviter de se servir de sa doctrine ou de sa croyance pour semer la confusion. D’autant qu’on n’est pas chrétien à cause de sa religion. Le chrétien, c’est avant tout celui qui craint Dieu. Sur une autre longueur, on n’est pas sportif parce qu’on aime le sport, parce qu’on est champion du monde, parce qu’on est un athlète de haut niveau ou parce qu’on est dirigeant de club ou de fédération. C’est un autre débat…

Les athlètes du Christ

Dimanche 3 févrierSimple messieursSergio Galdos bat Olivier Sajous

2 sets à 1: 6-2, 3-6 et 6-3Jorge Brian Herreros 3 9 ITF Ju-

nior bat Hillel Rousseau 2 sets à 0 : 6-1 et 6-0

Face à des joueurs péruviens aussi expérimentés dans le circuit et évoluant d’ailleurs sur leur terrain et poussés à fond par leurs « aficionados », l’équation de la situation s’avé-rait très difficile à résoudre pour les joueurs haïtiens.

Toujours est-il que nous gardons l’espoir de nous maintenir en groupe 2 à condition bien sûr que nous par-viendrons à nous défaire justement des guatémaltèques battus de leur côté par le Vénézuéla.

Si c’est le contraire, nous aurons eu la chance de recevoir les descen-dants de Bolivar au Cercle Bellevue mais une fois encore, nos tennismen vont devoir faire un autre déplace-ment périlleux cette fois en Améri-que centrale pour jouer contre les Guatémaltèques chez eux les 5, 6 et 7 avril 2013.

La Fédération haïtienne de tennis remercie le Groupe Jean Vorbe, Acié-rie d’Haïti et le ministère des Sports qui ont contribué afin de rendre possible le voyage de la délégation haïtienne au Pérou.

Emmanuel Bellevue

circuiT couPe Davis

La victoire aux Incas du Pérou

Jorge Brian herreros 9e iTf Junior bat hillel rousseau 2 sets à 0 , 6-1 et 6-0

La tâche paraît difficile et compliquée pour l’équi-pe haïtienne qui va devoir redoubler d’ardeur pour

son maintien en groupe 2, suite à la déroute face au Pérou le week-end écoulé.

Le trio majeur de l’équipe haï-tienne en coupe Davis n’a pas eu la partie belle face à leurs adversaires péruviens au Venue Club Lawn Tennis de la Exposicion de Lima.

Olivier Sajous # 1, Hillel Rous-seau # 2 et Joel Allen # 3, n’ont pu rien faire face aux assauts répétés de leurs adversaires encouragés d’ailleurs par le public qui en la circonstance, avait fait le déplacement en nombre imposant.

Il n’est qu’à souhaiter que ces derniers se ressaisissent les 5, 6 et 7 avril face au Guatémala à qui revien-dra l’avantage de recevoir dans un match comptant pour les barrages et le maintien dans le groupe 2 de la zone Amérique.

5 parties disputées , 5 défaites. Seulement un set gagné sur l’ensem-ble des treize joués face au Pérou. Ainsi se présentent le résultats de cette confrontation déroulée sur terre battue.

Vendredi 1er févrierVenue Club Lawn Tennis de la

Exposicion de LimaSimple messieurs Dulio Beretta-bat Hillel Rousseau

3sets à 0: 6-2, 6-2 et 6-0Mauricio Echazu bat Olivier Sa-

jous 3 sets à 0: 6-3, 6-4 et 7-6Samedi 2 février en match comp-

tant pour le double. La paire péru-vienne composée de Dulio Beretta et Sergio Galdos bat celle d’Haïti formée de Olivier Sajous et Joel Allen 3 sets à 0: 7-6 (5), 6-4 et 6-4

Grâce à un superbe coup de tête de l’international haïtien, Jean-Jacques Pierre, SM Caen s’est

imposé vendredi dernier à Nîmes (1-0) dans le choc de la 23e journée de Ligue 2. Le Caen, 3e au classement, racole au duo Nantes-Monaco.

Dans le choc de la 23e journée de la Ligue 2 opposant le SM Caen et les Nîmes invaincus depuis 7 matchs en championnat, ce sont les Normands qui ont assuré l’essentiel grâce à un superbe coup de tête de l’internatio-nal haïtien Jean-Jacques Pierre.

“Comme me l’a souvent dit mon ancien coéquipier Keseru, mon meilleur pied, c’est la tête, rigole Jean-Jacques Pierre auteur de son premier but avec Malherbe. J’avais marqué exactement le même hier sur corner lors du dernier entraînement...”

Page 8: Kanpèch pap ka mate l

8 5 février 2013No 794

CARNAVAL DES ENFANTS

AVEC CARIMI AU KINAM

CARNAVAL DE PÉTION-VILLE le 3/2/13

Comme dans une classe de break dance...

Carimi ap chimano manay

Un grimace pour la caméra...

Kako, en mode Yugi-Oh

Le body painting a fait des heureuxZagalo, comme un enfant

Longue vie aux Majestés !

Hi, cutties !

Voiture de collection bien déguisée

Medam yo ap bay zizirit

Fè l macheeee !!!Une ambiance digne du Champ de Mars

Devan Muncheez fouuul !La mairesse (à droite) et son amie ap enjoy

Diffusion sur grand écran

Banm mizik, m ap ba w yayad...