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Embarque avec moi sur la Route du Rhum 2010 !

Kit pédagogique

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Kit pédagogique Whaou

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Page 1: Kit pédagogique

Embarque avec moi sur

la Route du Rhum 2010 !

Page 2: Kit pédagogique

Solent73 m2

Trinquette45 m2

Code 0107 m2

Gennaker169 m2

Classe Multi50Mis à l’eau : août 2009Basé à Saint-Malo

Longueur 15,24 mLargeur 15,20 mTirant d’air 23,77 mTirant d’eau 3,5 m

Déplacement 3,8 tonnesGrand-voile 101 m2

Dérive

Trappede survie

Winch

Bras de Liaison

Bôme

Poutrearrière

Hauban

Flotteur

Safran

CoqueCentrale

«Moulinà café»

Postede barre

Page 3: Kit pédagogique

SportFranck-Yves Escoffier, p26Marin-pêcheur, navigateurLa voile en solitaire, p 27 un sport d’équipe La préparation physique p 28 et mentale La santé à bord p 29

Géographie Les marées p 6 Les plus grandes marées d’Europe p 7La tectonique des plaques p 8Le relief sous-marin p 9Le climat p 10Les courants p 11Les vents p 12Les coordonnées p 13géographiques

Histoire maritime Saint-Malo p 2La Guadeloupe p 3La Route du Rhum p 4-5

Sciences et vie de la terre… et de la mer !La planète bleue p 14Environnement p 15Les compagnons de route p 16-17Le rythme de vie à bord p 18-19 Physique - Maths

Les différentes allures d’un bateau p 20Le rapport poids-puissance p 21La vitesse et l’ETA p 22Les outils de navigation p 23La sécurité à bord p 24L’énergie à bord p 25

Lexique p 30Le suivi p 31Le code de la route p 32

du navigateur

Les mots suivis d’une * sont expliqués dans le lexique en fin de cahier

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En 541, le moine Mac Low

arrive du Pays de Galles et s’installe sur le rocher d’Aleth,

à l’entrée de l’actuelle ville qui prendra son nom au XIIème siècle.

Il est décrit comme l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne.

La découverte des Amériques et le commerce maritime avec l’Inde apporteront un formidable essor à Saint-Malo. Les armateurs s’y installent et de nombreux malouins font la réputation du rocher. Jacques Cartier découvre le Canada ; les corsaires Duguay-Trouin puis Surcouf mènent la vie dure aux marines marchandes et militaires ennemies ; Châteaubriand y écrit ses plus belles pages.

Après la révolution, Saint-Malo développe ses activités de pêche notamment vers Terre-Neuve.

La cité corsaire est aujourd’hui l’une des villes les plus visitées en France. Elle accueille 200.000 touristes par an.

Puis pendant plusieurs siècles, Saint-Malo est l’objet de conflits entre la Bretagne et le Royaume de France. Au XVème siècle, Anne de Bretagne annexe la Bretagne

au Royaume de France. Mais en 1490, les malouins se proclament audacieusement

« république indépendante ». Un fait inédit dans le royaume de France. Quatre ans plus tard, Saint-Malo est de nouveau annexée à la France.

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Page 5: Kit pédagogique

Le 3 novembre 1493, Christophe Colomb, venu d’Espagne, débarque sur l’île et lui donne le nom de Guadeloupe (Guadalupe, en espagnol).Mais les Espagnols abandonnent rapidement cette nouvelle terre qui ne dispose pas de gisement d’or et dont les habitants, les Indiens Caraïbes sont peu accueillants.

C’est en 1635 que les Français débarquent et exterminent la quasi totalité des indigènes*. A partir de 1645, ils font venir par milliers des esclaves arrachés aux terres africaines.

Les premiers habitants de l’île de la Guadeloupe étaient des pêcheurs, les Indiens Arawaks venus du Vénézuela. Au IXème siècle, ils furent exterminés par une tribu guerrière, les Indiens Karibs qui baptisèrent l’île Karukera (l’île aux belles eaux).

C’est à cette époque que les premières distilleries*

de Rhum font leur apparition en Guadeloupe. Ce rhum est fabriqué exclusivement à partir du jus de la canne à sucre* et sert, dès le XVIIè siècle à ravitailler les équipages des navires.

Il est exporté vers l’Europe ainsi que le sucre, le tabac, le café. Les navires de commerces européens envoient en Guadeloupe des esclaves qu’ils vont chercher en Afrique contre des marchandises. C’est le commerce triangulaire qui s’installe du 17ème au19ème siècle.

L’esclavage est aboli en Guadeloupe en 1848, sous l’impulsion du député Victor

Schoelcher.

Christophe Colomb (1451-1506) est le premier à établir

une route aller-retour entre l’Europe et le continent américain.

En 1492, il est parti d’Espagne à bord de trois navires à voile la Pinta, la Nina et la Santa-Maria. Cap à l’ouest pour y chercher… l’Inde. C’est pour cette raison qu’en découvrant les îles des Antilles, il nommera ses habitants… les Indiens !La première île qu’il découvre est celle de San Salvador (Bahamas), puis Cuba et Saint-Domingue. Il rentre en Espagne sans la Santa-Maria qui a coulé après avoir heurté un récif . Lors de son second voyage., il repart avec 17 navires. Il découvre la Désirade, puis Marie-Galante et enfin Calucaera (Karukera) qu’il rebaptise

Santa-Maria de Guadalupe, du nom d’un monastère espagnol.

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Page 6: Kit pédagogique

La Route du Rhum a été créée en 1978

par Michel Etevenon. 38 engagés participent à la première édition. Tous types de bateaux peuvent participer et il n’y a qu’un seul classement.

Le premier arrivé aura gagné. La première édition reste mémorable en raison de l’arrivée: Mike Birch sur un petit trimaran* jaune, coiffe sur la ligne d’arrivée le monocoque* bleu de

Michel Malinovski. Après 23 jours de course, il le devance de 98 secondes seulement ! C’est aussi l’année où Alain Colas disparaît sur son grand Manureva.

En 1982, on peut enfin suivre les bateaux désormais équipés de balises Argos.Ils sont répartis en plusieurs catégories selon la forme et la taille.

En 1986, les trimarans marquent définitivement leur ascendance sur les monocoques. Philippe Poupon l’emporte avec un trimaran doté de foils*.Le maxi trimaran Royale se retourne. Loïc Caradec disparaît.

1990 est l’année de Florence Arthaud.Elle remporte la Route du Rhum à bord de son trimaran doré Pierre Ier. Les trimarans évoluent. C’est le début de l’ère « tout carbone* ». La taille des bateaux est limitée à 60 pieds* pour des raisons de sécurité. Le temps de course est passé de 23 à 12 jours !

1994, Laurent Bourgnon l’emporte sur un trimaran. Les monocoques, quant à eux, sont désormais équipés de ballasts* et leurs performances sont surprenantes.

1998, une jeune anglaise de 22 ans, Ellen Mac Arthur taquine les grands monocoques à bord d’un bateau beaucoup plus petit. A 22 ans, elle gagne dans sa catégorie. Franck-Yves gagne en Multi50 avec Deleage et Diazo.

2002, une dépression très creuse cueille les concurrents à l’entrée de l’Atlantique. Dans la catégorie des multicoques 60 pieds, 3 seulement, sur 18, parviennent aux Antilles, dont Michel Desjoyeaux, vainqueur !Crêpes Whaou ! gagne en Multi50. Ellen Mac Arthur confirme son talent en remportant la course en monocoque 60 pieds.

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Page 7: Kit pédagogique

2006, Epoustouflant. Dès la sortie de la Manche, Lionel

Lemonchois se lance dans un sprint. Il ne trouvera la pédale de frein qu’une fois la ligne

franchie. Il pulvérise de 4 jours l’ancien record. Désormais, la Route du Rhum en multicoque 60 pieds, c’est 7 jours, et 17 heures. Franck-Yves mène encore son Crêpes Whaou ! à la victoire en Multi50.

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Page 8: Kit pédagogique

Lorsque la Lune et le Soleil sont dans le même alignement par rapport à la terre, leurs forces d’attraction s’ajoutent. On parle de vives-eaux. Le marnage* est important.

Lorsque la Lune et le Soleil sont perpendiculaires par rapport à la terre, leurs forces se soustraient. On parle de mortes-eaux. Le marnage est faible.

marée haute

L’heure de la marée se décale de 50 minutes chaque jour car si la Terre fait un tour sur elle-même en 24 h, la Lune, elle, tourne aussi un peu (1/28è de tour). Elle se retrouve donc au dessus du même point après 24 h et 50 minutes environ.

marée basse

marée basse

marée haute

Sur une échelle de 20 à 120, on parle de grandes marées à partir de 90. Les pêcheurs à pied sont nombreux à attendre ces grandes marées car elles découvrent une grande partie du littoral habituellement recouvert d’eau à basse mer.

Dicton :

quand les mouettes

ont pied... il est temps

de virer !

C’est Newton*, en 1867,qui le premier suggéra que les marées étaient liées aux forces d’attraction de la Lune et du Soleil.

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Quand la Lune est au-dessus de ce point, elle attire l’eau de l’océan, la mer est haute… Lorsqu’elle s’éloigne, la mer redescend. Le phénomène est simultané de l’autre côté de la Terre.

Page 9: Kit pédagogique

Saint-Malo se situe en Bretagne Nord, au bord de la Manche. On dit de la baie de Saint-Malo qu’elle est le théâtre des plus grandes marées d’Europe.

En effet, le marnage, différence de hauteur entre la basse mer et la haute mer, peut atteindre 12 mètres !Le phénomène de marées, qui est universel, est amplifié dans la baie de Saint-Malo car lorsque l’Atlantique s’engouffre à la porte de la Manche, l’onde* pousse fort. Elle vient ensuite buter sur la presqu’île du Cotentin, comme sur un mur.

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Page 10: Kit pédagogique

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Plaque océanique

Plaquecaraïbe

océanatlantique

mercaraïbe

Magma

2cm par an

En Guadeloupe, l’île de Basse-Terre est la

plus haute ( !). Montagneuse, volcanique,

elle est recouverte d’une épaisse forêt, de

nombreuses rivières et cascades.L’île de Grande-terre (la plus petite !) est

plate et aride.

L’enveloppe de la Terre est formée de différentes plaques qui ne bougent pas forcément ensemble. Parfois, deux plaques se rencontrent et se soudent. C’est souvent le cas des plaques conti-nentales. D’autres fois, l’une passe sous l’autre créant des chapelets d’îles.Ainsi l’arc des Petites Antilles doit son existence à la subduction* de la croûte océanique Atlantique sous la plaque Caraïbes.

On distingue deux arcs, résultats de deux failles* différentes. Sur la plus ancienne, 56 millions d’années, l’arc externe (Grande Terre, Saint-Martin, Saint-Barthé-lémy) est composé de terres volcaniques immergées recouvertes de sédiments*.

L’arc interne, plus récent (Basse-terre, La Martinique) est composé d’îles volcaniques sur lesquelles on trouve des volcans encore enactivité et dont les dernières éruptions sont très récentes. C’est le cas notamment de La Soufrière en Guadeloupe (1976) ou de la Montagne pelée en Martinique (1902)

Un nom bien compliqué qui définit la façon dont la croûte terrestre bouge.

Page 11: Kit pédagogique

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L’Océan Atlantique, deuxième derrière le Pacifique en termes de superficie, s’est créé par l’éloignement de deux plaques tectoniques* il y a 186 millions d’années. Sa profondeur moyenne est de 3900 mètres.

Des fosses abyssales peuvent atteindre 9.000 m de profondeur. C’est le cas de la fosse de Puerto-Rico, la plus profonde en Atlantique, à l’est des grandes Antilles.

On distingue une chaine de montagnes qui serpente sous l’océan atlantique du nord au sud. Parfois même, ces montagnes sont si élevées qu’elles sont émergées. Ce sont des îles : l’Islande, les Açores, les Bermudes, Tristan da Cunha.

De part et d’autres, le plancher océanique ressemble fort au plancher terrestre :

des plaines, des plateaux, des montagnes et même des canyons !

Page 12: Kit pédagogique

Mois Janv. Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct .Nov Dec

moyennes (°C) 25 25 26 27 27 27 28 28 28 27 27 26

Moyennes mensuelles de précipitations (mm)

98 55 64 119 156 130 193 206 246 230 221 128

Mois Janv. Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct .Nov Dec

moyennes (°C) 8 9 10 12 15 17 20 20 18 15 11 10

Moyennes mensuelles de précipitations (mm)

132 106 102 82 71 61 50 69 91 116 130 152

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St malo

Pointe à Pitre

Pointe-à-Pitre

subit un climat t

ropical humide.

La températu

re y est to

ute

l’année supérieure à 2

5°.

On constate une sais

on sèche

et une saison humide ave

c des

pluies parfois tr

ès abondantes.

Saint-Malo est typique d’un clim

at

tempéré océanique.

Les hivers sont doux (8°)et humides.

Les étés sont frais (1

9°).

Page 13: Kit pédagogique

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En atlantique nord, le plus connu est le Gulf Stream qui nait le long des côtes mexicaines puis remonte

le long de l’Amérique du nord pour se diriger vers le pôle nord.

Les courants jouent un rôle régulateur dans le climat.

Le Gulf Stream par exemple transporte jusqu’au pôle la chaleur emmagasinée

le long du Mexique.

Au passage de la Floride, ce courant chaud est à près

de 28°.

Courantchaud de surface

Courantfroid etprofondFloride

Amérique du Nord

Europe

Afrique

Amérique du Sud

Mexique

courant des Antilles

Gulf Stream

Les courants de surface sont

essentiellement dus aux vents.

Ainsi, dans l’hémisphère nord, les vents dominants soufflent d’ouesten est et entrainent les courants dans le même sens.

Antilles

Page 14: Kit pédagogique

Lorsqu’on regarde une carte météo, on y voit des bulles plus ou moins difformes entourées

de lignes, les isobares, plus ou moins rapprochées…

Dans certaines, il y a un A comme Anticyclone ; dans d’autres il y a un D comme Dépression. Les anticyclones sont des zones de haute pression.

Les vents y tournent le long des isobares* dans le sens des aiguilles d’une montre autour d’un centre. Plus on s’approche du centre, plus les lignes représentent une pression élevée. Les dépressions sont des zones de basse pression. Les vents y tournent le long des isobares dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour d’un centre de basse pression. Plus cette pression est faible, plus on dit que la dépression est creuse.Plus on s’approche du centre, plus les vents y sont violents.

La force du vent se décrit en nœuds. 1 nœud = 1,85 km/h .Lorsque l’on ne dispose pas d’outil de mesure du vent, l’échelle de Beaufort permet de connaître approximativement la force du vent en observant l’état de la mer.

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Mer miroir : force 0 calmeQuelques rides : force 1 très légère briseVaguelettes : force 2 légère briseTrès petites vagues : force 3 petite brisePetits moutons – (crêtes blanches sur les vagues) force 4 jolie briseVagues, nombreux moutons force 5 bonne brise Moutons sur toutes les crêtes, embruns : force 6 vent fraisLames déferlantes : force 7 grand vent fraisTourbillons d’écume au sommet des vagues : force 8 coup de ventLames déferlantes, grosses à énormes : force 9 fort coup de ventEpaisses trainées blanches : force 10 tempêteVagues exceptionnellement hautes, la mer est blanche : force 11 violente tempêteL’air est chargé d’écume et d’eau de mer : force 12 ouragan

Page 15: Kit pédagogique

A la surface de la terre ou de l’océan, les coordonnées géographiques se définissent par la latitude et la longitude, exprimées en degrés, minutes et secondes. Il s’agit de mesures angulaires.

mér

idie

n

parrallèle

EQUATEUR0°

15°

30°

45°

15°

30°

0° 15°15°30°45°30° 45°

60°75°90°105°

Tropique du Cancer23°

60° 75° 90° 120°

120°

135°

St Malo

Pointe à Pitre

LatitudeLatitude0°

15°

15°

60°

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LatitudeElle est définie par les parallèles.

Le plus grand d’entre eux, c’est l’Equateur, la latitude 0°. Au nord de l’Equateur, c’est l’hémisphère boréal (ou nord). Au sud, c’est l’hémisphère austral (ou sud). Plus on se rapproche des pôles, plus les parallèles sont petits, plus le degré de latitude est élevé, jusqu’à 90° aux pôles. Bien sûr, en exprimant la latitude, il faut toujours préciser N ou S (nord ou sud)

LongitudeElle est définie par les méridiens qui eux, ne

sont pas parallèles car ils se rejoignent tous aux deux pôles. Le méridien de référence, 0°, est celui de Greenwich. On calcule donc une longitude en fonction de l’éloignement de ce méridien, vers l’ouest ou vers l’est. On peut aller jusqu’à 180° à l’ouest et autant à l’est.

OrthodromieC’est un nom compliqué pour dire simplement que c’est la distance entre deux points à « vol d’oiseau », sur une sphère. Sur une carte plane, l’orthodromie est représentée par une courbe.

Les coordonnées de Saint-Malo sont 48°38’53’’N 2°00’27’’WLes coordonnées de Pointe-à-Pitre sont 16°14’00’’N 61°31’00’’ WLors de la Route du Rhum, les bateaux vont franchir 59 méridiens et 32 parallèles dont le tropique du Cancer.Les navigateurs, aujourd’hui, disposent d’un GPS qui calcule lui-même en temps réel les coordonnées géographiques du bateau.

3510 milles : c’est la distance qui sépare Saint-Malo de Pointe-à-Pitre. C’est 6500 km ou 33352 encablures ou 1170 lieux ou 3.510.000 brasses !

Longitude

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L’Océan régulateur

Dans les zones chaudes, l’océan absorbe la chaleur transmise par les rayons du soleil puis les courants chauds se dirigent vers les pôles où l’océan redis-tribue cette chaleur. De même, les courants froids

descendent des pôles vers les zones tropicales. Ainsi on estime que sans ces grands courants, il

ferait beaucoup plus froid aux pôles et beaucoup plus chaud à l’Equateur.

Pourquoi la mer est salée ?

Les océans contiennent une grande quantité de sels dissouts. Lorsque l’eau des océans s’évapore et retombe sur les continents, elle ruisselle et au contact des roches, se charge en sels de différentes natures puis retourne à la mer.

Lorsqu’on est dans l’espace et qu’on regarde la terre : elle est

bleue ! En effet, 70% de la surface de la terre est recouverte d’eau et le volume « habitable » des océans est 300 fois supérieur à la surface habitable de la terre. Contrairement à la surface habitable sur les continents, l’habitabilité des océans est en 3 dimensions. On peut ainsi distinguer une grande diversité de planctons* et d’animaux

selon les latitudes et longitudes mais aussi selon la profondeur.

Pourquoi le ciel est bleu ?

La lumière blanche émise par le soleil est

composée de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

Chacune de ces couleurs a des longueurs d’onde

différentes. En entrant dans l’atmosphère, composée,

entre autres de molécules d’air, ces différentes couleurs

sont plus ou moins bien diffusées. Il se trouve que le

bleu est la couleur qui dispose de la longueur d’onde

la mieux diffusée par les molécules d’air alors que

le rouge, par exemple, est très mal diffusé.

Page 17: Kit pédagogique

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Décomposition des déchets

Trognon de pomme : 1 moisChewing gum : 5 ansPapier de bonbon : 5 ansCanette de soda : 100 à 500 ansSac en plastique : 450 ansBouteille en plastique : 100 à 1000 ans

Avec les bouteilles en plastique que les navigateurs vont

rapporter vides en Guadeloupe, on fabriquera par exemple des vestes polaires qu’ils pourront porter lors de la prochaine Route du

Rhum !

Déchets

100 millions de tonnes de plastiques sont produites chaque année dans le monde. Un dixième finirait dans les océans.Les chercheurs ont même identifié des décharges au milieu de l’océan pacifique et une autre, récemment, dans la Mer des Sargasses, en Atlantique nord, à 1000 km des côtes de Floride.Cette zone, plus grande que la France, abrite, par le jeu des courants, 200.000 fragments de plastiques au km2. Sous l’effet du soleil et des vagues, les déchets en plastiques se fragmentent en minuscules morceaux qui sont un véritable calvaire pour les animaux marins qui les ingurgitent, s’empoisonnent ou s’étouffent.

En course, les navigateurs ne jettent rien à la mer qui ne soitbiodégradable*. Ils rapportent toutes leurs poubelles à terre.

Page 18: Kit pédagogique

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La SeicheLa seiche est un céphalopode décapode c’est-à-dire qu’elle a dix bras dont deux plus longs spécialisés dans la prédation pour attraper les proies. Elle possède une coquille interne « l’os de seiche ». Cette coquille est remplie d’air et lui permet de flotter sans effort à n’importe quelle profondeur, sans être obligée de nager en permanence.

La Coquille Saint-JacquesC’est un animal hermaphrodite qui possède

une glande génitale unique : le corail. La partie orange produit les gamètes femelles alors que la partie blanche du corail produit les gamètes mâles. Mais pour éviter les problèmes de consanguinité, chaque coquille Saint-Jacques expulsera successivement des gamètes femelles puis mâles.

L’hippocampeChez les hippocampes, c’est le mâle qui donne naissance aux petits ; la femelle pond ses œufs dans une poche située sur le ventre du mâle.Le cheval de mer évoque à merveille le quadrupède dont il tire son nom, ressemblance renforcée par les deux « oreilles » de part et d’autre du nez, qui sont en fait des nageoires.L’hippocampe a la faculté de faire bouger ses yeux indépendamment l’un de l’autre, et peut aspirer des petites proies grâce à sa bouche en forme de trompette.Les hippocampes sont des animaux protégés, victimes de la régression des herbiers (zostères) dans lesquels ils vivent, ils sont aussi séchés et vendus comme souvenirs aux touristes, et finissent même en poudre à des fins pharmaceutiques.

Page 19: Kit pédagogique

Le baliste écritureLe nom de ce poisson vient des belles marques bleues irrégulières évoquant des gribouillages d’enfants. Il possède 2 épines sur le dos et derrière les yeux qui lui servent à se mettre à l’abri dans les fissures. Ce poisson est expert dans l’art du camouflage et il est capable de changer de couleur instantanément.

Le PoulpeLe poulpe commun (ou pieuvre), dont l’envergure peut atteindre 2 mètres, se déplace en pleine eau, en rejetant par son siphon l’eau dont il emplit son corps. Le poulpe possède huit bras. Son élasticité phénoménale lui permet de passer par des ouvertures dix fois plus étroites que lui, et d’échapper à ses prédateurs.Véritable caméléon des mers, le poulpe change instantanément de couleurs en fonction de son humeur. S’il se sent menacé, il s’enfuit dans un nuage d’encre pour brouiller les pistes.Pour s’alimenter, le poulpe utilise ses bras et ses ventouses ; l’action mécanique des mandibules « bec de perroquet » sert à déchiqueter les crustacés. L’action chimique d’un venin est également possible : la céphalotoxine paralyse au préalable les proies.

Le requin marteauIl existe 9 espèces de requin marteau, dont le grand requin marteau qui peut mesurer 4 mètres et est potentiellement dangereux pour l’homme.Sa caractéristique principale est la forme de sa tête, en forme de marteau (ou de pelle) qui lui permet d’avoir une vision plus large. Comme tous les requins il possède des ampoules de Lorenzini au niveau du museau, organes qui lui permettent de détecter les champs électriques émis par les proies.Les requins sont pêchés plus vite qu’ils ne peuvent se reproduire. Cela menace la stabilité des écosystèmes marins à travers le monde. En effet, les requins sont des prédateurs terminaux importants. Ils modèlent la vie marine dans les océans depuis plus de 400 millions d’années. 17

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Page 21: Kit pédagogique

L’alimentation

A bord du bateau, il n’y a pas de vraie cuisine, pas de placard, pas de réfrigérateur. Et pourtant, le navigateur doit se nourrir mieux qu’à terre pour compenser la grande quantité d’énergie qu’il dépense lors des manœuvres, pour lutter contre le froid, puis le chaud et pour compenser le déséquilibre constant sur un bateau qui bouge 24 h/24.

La base, ce sont des plats lyophilisés (poudre soluble dans l’eau chaude). Il emporte aussi des plats préparés, sous vide, des fruits secs, du fromage, différentes sortes de pain, des bananes, des oranges… et des Crêpes Whaou ! Tout est rangé dans des sacs isothermes* qu’il peut déplacer dans le bateau.

L’eau

Elle est essentielle. Un marin peut se restreindre en nourriture mais pas en eau car il mettrait sa santé en grand danger. Chaque navigateur embarque donc « trop » d’eau, en bouteilles. Pour boire et cuisiner, il compte environ 3 litres par jour, pour une seule personne.

Le sommeil

En solitaire, lorsque le navigateur dort, il confie le bateau à un pilote automatique*. Mais il doit se réveiller fréquemment pour vérifier que le pilote ne fait pas de bêtises. Ainsi, lorsqu’il dit qu’il a vraiment bien dormi, cela signifie qu’il a dormi 30 minutes d’affilée… Lorsque le vent est fort ou instable, il dort par tranches de 5 minutes, et souvent dans le siège de barre*, à l’extérieur.

A l’intérieur, il dispose d’une couchette. Il est « bercé » par tous les bruits des coques et du gréement* qui résonnent fortement.

En 24 heures, Franck-Yves va accumuler de une à quatre heures de sommeil maximum alors qu’un adulte dort en moyenne 7 heures par nuit.Il doit s’astreindre à dormir dès la première journée, même s’il n’est pas fatigué, ceci afin de ne pas puiser d’emblée dans son capital.

La toilette

Pour Franck-Yves, il est important de rester propre pour se sentir bien. Il se lave dès qu’il le peut, sur le pont du bateau, surtout en arrivant dans les mers chaudes. Il se rase régulièrement et toujours avant de franchir la ligne d’arrivée. Dans le bateau, il n’y a ni salle de bains ni toilettes… juste un seau.

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Page 22: Kit pédagogique

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Un bateau en général - et un trimaran en particulier-ne peut avancer face au vent et avance très mal lorsqu’il reçoit le vent de l’arrière.

Les allures auxquelles il est le plusperformant sont le vent de travers ou de ¾ arrière ou avant (Largue et Près).

En avançant, le trimaran va créer son propre vent qui va venir s’ajouter au vent réel, il va donc accélérer encore.

Ce vent dit « apparent » sera plus fort que le vent réel et viendra davantage de l’avant du bateau que le vent réel.

Bout au vent ou face au vent

le bateau ne peut pas avancer

VENT

Travers Travers

Près Près

Largue Largue

Vent arrière

Ainsi, pour

aller d’un point à un autre,

le bateau ne choisira pas forcément

la route la plus courte mais celle

qui lui apportera les vents les plus

favorables.

Page 23: Kit pédagogique

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C’est une notion omniprésente pour les architectes des bateaux

de course. Ainsi tout l’art consistera à

faire un bateau le plus léger possible (poids) et le plus toilé

possible (puissance).

Mais attention : on ne peut pas mettre un grand drap sur une coque de noix.

Elle chavirerait. Tout est donc une histoire de calcul.

Les monocoques, pour pouvoir porter plus de surface de voile, ont une quille* très lourde. Lorsque le vent pousse dans les voiles, la quille en plomb fait contrepoids et lui évite de chavirer. Avant le départ, ils sont obligés de subir un test de retournement. On hisse* les voiles, on oblige le bateau à se mettre à l’envers et on vérifie qu’il revient à l’endroit de lui-même grâce à sa quille.

Un trimaran ne dispose pas de quille mais il va s’appuyer sur ses flotteurs*. Quand le vent pousse dans les voiles, le flotteur « sous le vent* » exerce une force contraire (voir schéma). Mais le skipper ne doit pas dépasser une certaine limite, car s’il fait monter son flotteur au vent trop haut, le flotteur sous le vent ne sera pas assez fort pour compenser et le bateau se retournera. Un trimaran retourné ne peut jamais se remettre à l’endroit tout seul !

VENT

Archimède

Page 24: Kit pédagogique

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La vitesse

Un bateau qui file à 15 nœuds dans un courant contraire de 5 nœuds aura une vitesse fond de 10 nœuds seulement.Un autre facteur important est celui de la route choisie. Pour aller de Saint-Malo à Pointe-à-Pitre, un multicoque devra forcément tirer des bords*, donc rallonger sa route. S’il fait une vitesse moyenne de 16 nœuds, mais parcourt 500 milles de plus, sa vitesse calculée sur la route directe sera inférieure

On distingue la vitesse

réelle du bateau

enregistrée avec un

speedomètre, de la vitesse

« fond » calculée sur le

fond de l’océan.

Courant de 5 noeuds

Vitesse du

bateau = 15 noeuds

L’ETA

La fameuse ! On commence à en parler quelques jours avant l’arrivée.

Très hypothétique d’abord, elle s’affine à l’approche de l’arrivée.

Estimated Time of Arrival. C’est la date et l’heure prévues d’arrivée. Pour cela, on ne peut se fier

seulement à la vitesse instantanée du bateau. Il faut aussi anticiper sur les jours ou les heures à venir en termes de conditions météorologiques.

Page 25: Kit pédagogique

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InstrumentLocalisation

Informations fournies

AnémomètreHaut de mât

Vitesse du vent réel et apparent, en

noeuds

GirouetteHaut de mât

Direction du vent apparent, de 0 à 360°,

en degrés

SpeedomètreSous coque centrale Vitesse sur la surface de l’eau, en noeuds

SondeurSous coque centrale

Profondeur de l’eau, en mètres

BaromètreIntérieur

Pression atmosphérique, en hpa

ThermomètreSur le mât et sous la

coque

Température de l’air et de l’eau, en

degrés celsius

Compas

IntérieurCap du bateau, de 0 à 360°, en degrés

GPSIntérieur

Coordonnées géographiques, en latitude

et longitude

Toutes les données collectées par les

différents outils de navigation sont stockées dans la centrale de navigation.

Page 26: Kit pédagogique

La Sécurité à Bord

Un bateau, même bien préparé, n’est jamais à l’abri d’une avarie. Une avarie dite «mineure» va handicaper la bonne

marche du bateau mais ne remet pas en question la vie du skipper.

Dans le cas d’une avarie sérieuse mettant sa vie en péril, Franck-Yves déclenchera sa balise de détresse. Deux boutons : «j’ai une avarie mais je ne demande pas assistance, je reste à bord» ou «j’ai une avarie grave. Je vais devoir quitter mon bateau. Je demande une assistance».Dans ce dernier cas, le directeur de course transmet le message au CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) qui prendra en charge immédiatement l’organisation des secours, en déroutant un navire proche de la zone de détresse, en faisant décoller un avion de reconnaissance ou un hélicoptère pour hélitreuiller le skipper.

Franck-Yves dispose d’un radeau de survie mais il choisira toujours de rester à bord du trimaran, même retourné, en attendant les secours, tant que le bateau ne coule pas. Il enfilera sa combinaison de survie pour ne pas risquer

l’hypothermie*.

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Page 27: Kit pédagogique

L’énergie à bord

Le bateau est très gourmand en énergie. Il faut faire fonctionner la centrale de navigation composée de tous les outils de mesure, l’ordinateur et le pilote automatique.

Le bateau, seul au milieu de l’océan, doit produire sa propre énergie. Il dispose de deux moyens pour recharger les batteries qui sont à bord.Il met en marche son moteur mais ne l’embraye pas. Il n’a pas le droit de faire tourner son hélice car il doit se mouvoir uniquement à la voile. Son hélice est plombée* par le jury avant le départ.

Certains skippers choisissent les panneaux solaires, d’autres, comme Franck-Yves ont opté pour une éolienne qui transmet l’énergie aux batteries. Et sur la Route du Rhum, le vent est une énergie sans cesse renou-velée !

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Page 28: Kit pédagogique

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Palmarès

En Multi’50Second de la Vendée Saint-Pétersbourg en équipage (2010) Triple Vainqueur de la Route du Rhum (2006, 2002, 1998)Triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre (2009 avec E. Le roux, 2007 avec K.Fauconnier, 2005 avec K.Escoffier) Double vainqueur de la Transat Québec Saint-Malo en équipage (2008 et 2004)Vainqueur du Trophée de Fécamp (2009) Triple vainqueur du Trophée Malo (2009, 2008, 2007)Triple vainqueur du Trophée Stalaven / Saint-Quay (2008, 2007, 2006)Vainqueur du Trophée Prince de Bretagne 2010

Et aussi...Président de la Classe Multi’50 depuis 2008 Cinq « Solitaire du Figaro » (1992, 1993, 1994, 1995, 2003) Double vainqueur du Défi des Ports de Pêche (1995, 1996)

Franck-Yves est avant tout un marin.

Un marin-pêcheur et un marin-navigateur. Il a découvert le

bateau tout petit, en vacances, comme beaucoup d’enfants. C’est à l’âge de 18 ans

qu’il emprunte le bateau de croisière de son père pour réaliser le Triangle Atlantique : Saint-Malo, Le

Cap (Afrique du Sud), Rio de Janeiro (Brésil) et retour à Saint-Malo. Il est le plus jeune skipper de la course.

Pour gagner sa vie, il embarque comme simple marin à bord d’un bateau de pêche puis achète bientôt son propre bateau. Pendant 22 ans, il sortira par tous les temps au large de Saint-Malo, de jour comme de nuit, qu’il pleuve, neige ou vente.Aujourd’hui, il est armateur, il possède trois bateaux de pêche et son fils Loïc est le patron de l’un d’eux.Comme s’il n’en avait pas assez de cette mer, il consacre son temps libre à naviguer en course. La Solitaire du Figaro, le Défi des Ports de Pêche, les régates rythment ces week-ends.En 1998, il se lance dans la Route du Rhum, un rêve, à bord d’un multicoque en bois. En 2002, Crêpes Whaou ! devient son partenaire et lui permet alors de courir dans de meilleures conditions. Crêpes Whaou ! construit un nouveau bateau en 2005 puis un autre en 2009 avec lequel Franck-Yves va courir la Route du Rhum.Le pêcheur-marin-navigateur malouin est invaincu sur

l’Atlantique depuis 2005 en Multi50

Page 29: Kit pédagogique

Si le navigateur en solitaire

gagne sa course, c’est en fait la

victoire de toute son équipe.

27

L’architecte dessine un bateau en fonction des demandes du skipper (contraintes de performances et de sécurité) et du sponsor (contraintes financières).Le constructeur reçoit ces plans et réalise toutes les parties du bateau. Parfois, il sous-traite certaines parties. Il fait l’assemblage, la peinture dans un chantier naval.

Le skipper constitue sa propre équipe de préparation du bateau, quelques person-

nes de confiance qui vont suivre toute la construction puis la préparation, les multiples

détails à bord, les rangements, etc… Ces préparateurs sont très polyvalents.

A chaque sortie d’entrainement, la liste des petites choses à faire s’allonge.

Et oui ! Pour avoir une chance de gagner une course en solitaire, il faut s’entourer d’une équipe. Une équipe est composée d’hommes et de femmes aux compétences diverses et complémentaires. Chacune intervient à différents moments de la préparation.

Lorsqu’il est en mer, le skipper travaille avec son routeur, qui lui fournit toutes les informations météo plusieurs fois par jour. Ensemble, ils décident d’une stratégie.

Ceux qui ont fabriqué le mât, la bôme, les câbles, assistent au mâtage lors de la mise à l’eau.Le voilier fabrique les voiles et vient à bord les essayer lors des premières sorties du bateau.Electriciens, électroniciens, informaticiens se relaient pour installer tous les appareils à bord ainsi que les sources d’énergie.

Page 30: Kit pédagogique

28

On ne part pas sur une Route du Rhum comme sur un 100 m.L’effort est long et permanent. Il va falloir rapidement puiser dans ses réserves d’énergie, accumulées depuis plusieurs mois. Le skipper va donc mettre au point un programme qu’il va suivre pendant toute l’année qui précède.

Pas d’alcool, peu de sucre, peu de graisses, beaucoup de sommeil, peu d’écarts.

Il va manger des produits sains, vitaminés, beaucoup de poisson.

Trois fois par semaine, Franck-Yves nage 30 mn à la piscine et se rend à la salle de gym où il travaille toutes les parties du corps et notamment les bras, les abdominaux.

Sur un plan mental, plus le départ approche, plus le skipper est sollicité. Les dix jours précédents, les quais sont envahis par la foule. Et au Top départ, il se retrouvera entièrement seul, ne pouvant compter que sur lui-même, responsable de son bateau et de sa course. C’est un moment fort. Franck-Yves ne sera véritablement dans sa course qu’après une nuit passée en mer. C’est à ce moment là seulement qu’il avoue quitter la terre ferme dans sa tête.

Page 31: Kit pédagogique

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La trousse à pharmacie est très étudiée. Au-delà des médicaments courants, propres à chaque skipper, la trousse contient des antibiotiques à large spectre, capables de soigner un grand nombre de pathologies. Le skipper embarque également un petit matériel chirurgical.

Pour cela, il dispose d’un livre réalisé par le médecin de la course, qui décrit toutes les pathologies et la marche

à suivre, étape par étape. S’il doit recoudre une plaie, il appellera ce médecin qui lui fera réaliser l’intervention en

direct, pas à pas. Il lui faudra alors une bonne dose de sang froid. Mais les marins le disent, à bord, ils sont capables

d’exploits si leur vie en dépend !

En cas d’extrême urgence,et avant que les secours n’arrivent, il peut ainsi s’opérer lui même :

recoudre une plaie par exemple.

Page 32: Kit pédagogique

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Au vent : expression qui permet de situer ce qui se trouve du côté qui reçoit le vent.Ballasts : volume que l’on peut remplir d’eau ou vidanger afin de modifier l’équilibre du bateau d’un côté, de l’autre ou d’avant en arrièreBiodégradable : se dit d’une substance pouvant être décomposée par les micro organismes.Canne à sucre : espèce de plante dont on extrait le sucre de la tige. C’est la plante la plus cultivée au monde.Carbone : matériau de construction utilisé notamment pour sa rigidité et sa légèretéDistillerie : usine où l’on transforme le jus de canne à sucre en RhumFaille : zone de rupture entre deux plaques terrestres.Foils : petites ailes immergées sous la coque d’un bateau, permettant au bateau de s’appuyer dessus pour soulager la coque.Hisser : élever une voile à l’aide d’une drisse (cordage relié au point le plus haut de la voile)Hypothermie : lorsque la température du corps chute en dessous de 35° et peut compromettre les fonctions vitales de l’organisme.Indigène : individu originaire du lieu où il vit.Isobare : sur une carte, c’est une ligne reliant des points d’égale pression atmosphérique.Isotherme : permettant de conserver à la température initiale. Par exemple, une glacière.Marnage : la différence de hauteur entre le niveau de la basse mer et de la pleine mer suivante.Monocoque : navire constitué d’une seule coqueNewton Isaac (1643-1727) mathématicien, physicien connu pour sa théorie de la gravitation, décrite comme une force responsable de la chute des corps et des mouvements des corps célestesPlancton : petits organismes vivant dans la mer. Il peut s’agir de tout petits animaux ou d’algues microscopiques.Plomber : avant le départ d’une course, attacher un lien, fixé par un petit plomb, pour vérifier à l’arrivée, que l’hélice du moteur n’a pas tourné.Pieds : mesure de longueur anglaise égale à 0,3048 mètres. Les trimarans de 50 pieds font 15,24 mètres.Quille : partie immergée sous la coque, composée, sur les monocoques modernes, d’un voile de quille se terminant par un bulbe en plomb.Sédiment : particules de matière déposées par l’eau au fond de la mer ou d’une rivière.Siège de barre : siège en forme de coquille dans lequel le skipper s’installe pour tenir la barre de son bateau.

Sous le vent : expression qui permet de situer ce qui se trouve du côté opposé à celui d’où vient le vent.Subduction : c’est l’enfoncement d’une plaque tectonique sous une autre

Tectonique : étude de la structure, des mouvements et déformations de l’écorce terrestreTirer des bords : naviguer en zig-zag lorsque le vent vient de face car on ne peut pas avancer face au vent ;

ou lorsque le vent vient de l’arrière, pour aller plus vite.Trimaran : c’est un multicoque doté de 3 coques. Les catamarans ont 2 coques

Page 33: Kit pédagogique

A Saint-Malo, du 23 au 31 octobre,le girafon Whaou !

t’attend sur son stand avec des posters et des surprises

à l’heure du goûter

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Suis les aventures de Crêpes Whaou ! et de Franck-Yves Escoffier Deviens le skipper de Crêpes Whaou !

Encourage Franck-Yves

www.whaou.comTélécharge des fonds d’écran, des goodies et des widgets

Joue avec le girafon Whaou !

www.aqua-rhum.comAvec le Grand Aquarium de Saint-Malo, participe au concours Aqua’Rhum

Page 34: Kit pédagogique

CardinaleSud

CardinaleOuest

CardinaleEst

CardinaleNord

Cardinale Sud : elle est au Sud du danger,

je passe au Sud

Cardinale Est : elle est à l’Est du danger,

je passe à l’Est

Cardinale Ouest : elle est à l’Ouest du danger,

je passe à l’Ouest

Cardinale Nord : elle est au Nord du danger,

je passe au Nord

DangerIsolé

Danger isolé : sous la balise, se trouvecertainement un rocher.

Je m’éloigne.

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Page 35: Kit pédagogique

Crédits photos ; © Yvan Zedda, © Arnaud Pilpré/Studio Zedda, © Guilain Grenier/Sea&Co, © Anne Guillard,© Alexis Courcoux© sc00p -fotolia.com, © Frog 974-fotolia.com© askaja-fotolia.com, © matamu-fotolia.comGlobes with World Map © xalex-fotolia.com© Tyler Olson-fotolia.com

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