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Forever Pavot faisait étape, ven-dredi soir, entre les murs duNovomax. Derrière ce biencurieux patronyme se cacheÉmile Sornin dont le dernieralbum « La pantoufle » (à la foisétonnant et brillant) met enlumière un artiste qui ne manquepas d’idées. Dans une sallepresque remplie (240 entrées),un morceau claque d’emblée ou

presque : « Le beefteak ». Fore-ver Pavot (quatre musiciens autotal) y cuisine une matière appé-tissante avec une basse bien ron-delette, une guitare qui parle àl’oreille, une batterie précise, desclaviers souverains imprimantune esthétique à la fois dansanteet « pensante ». Bref, on est àdes années lumières des coups depoings lobotomisant du hip-hop

et de l’électro.

Pop, baroque et rockprogressifLe reste, sans temps mort, tientfermement la route : des clavierssautillants, des chœurs, sansoublier (bien entendu) la voixenvoûtante de Sornin. D’un boutà l’autre de l’équipée, on aaffaire à un chef de troupe qui dis-tille, avec un sens de l’autodéri-sion, une forme de psychédé-lisme indé, pop baroque et rockprogressif (« La soupe à lagrolle »). C’est un peu comme sinotre maître de cérémonie avaitorganisé un colloque entre Gonget Philippe Katerine. Avec, ça etlà, des accords de flûte agui-cheurs à la Genesis cuvée 1972.Bref, Forever Pavot a tout duband qui ne se prend pas vrai-ment au sérieux mais dont lamusique, elle, n’est pas àprendre à la légère. Collé à lascène, le public se prendd’ailleurs au jeu et réclame, aubout d’une heure d’un showplein, un rappel. Requête enten-due. N’oublions pas, pour êtrecomplet, la première partiesignée des Rennais de Mermonteà leur aise aussi sur le terrain« art rock ».

Forever Pavot.Furieusement pop !

Le collège et le lycée Le Likès-LaSalle accueillent actuellement deuxassistantes espagnoles venant deMadrid : Laura Fernandez Pachecoet Souad Khannoussi.Souad Khannoussi est arrivée enseptembre après avoir suivi notam-ment un master en enseignementde l’espagnol comme langue étran-gère et suivi des cours à l’école detraduction et d’interprétation del’Université Complutense deMadrid.Laura Fernandez Pacheco, quant àelle, vient d’arriver dans l’établisse-ment pour six mois de stage dans lecadre du programme Erasmus+. Ellesouhaite devenir professeur d’espa-gnol en Espagne ou en France. Elle

a déjà eu une première expérienced’enseignement au lycée allemandde Madrid, parlant courammentcette langue. Elles ont étéaccueillies et sont suivies parJean Burlot, enseignant d’espagnolet coordinateur Erasmus+ du lycée.

Des échanges richesToutes les deux interviennent dansles classes aux côtés des ensei-gnants, offrent la possibilité auxélèves de préparer les oraux du bac-calauréat ainsi que les épreuves dela certification d’espagnol Dele.Elles proposent, les mardis et jeudismidi, des ateliers de conversation àtous les élèves volontaires. Les assis-tantes mettront bientôt en placedes ateliers de chant et veulent pro-poser des ateliers de création etd’interprétation théâtrale, en espa-gnol évidemment.Les élèves apprennent la prononcia-tion, enrichissent leur vocabulaireet découvrent une culture diffé-rente. De leur côté, les assistantesaméliorent leur niveau de français,s’immergent dans l’enseignementet découvrent d’autres pratiquespédagogiques… Durant leur tempslibre, Laura et Souad participent àla chorale du lycée, s’entraînent àl’Ujap basket et assistent auxmatches de l’équipe profession-nelle.Elles seront présentes aux portesouvertes du lycée les 16 et17 février.

Vendredi soir, les 6e du collège Saint-Jean-Baptiste Kérivoal ont présenté àleurs familles, au théâtre Max-Jacob,le spectacle « Grandir » qu’ils ontpréparé tout au long de la semaineavec Véronique Favarel (danseuse,professeure de danse et intervenantechorégraphique en milieu scolaire)et Katell Borvon (comédienne et met-teur en scène). Le spectacle était enrapport avec la pièce de théâtre« J’ai trop peur » de David Lescot,dont le texte a été lu auparavant enclasse avec leur professeure de fran-çais, Régine Pennec. Cette pièce meten avant l’entrée en classe desixième, les peurs, ainsi que le pas-sage de l’enfance à l’adolescence.

« S’exprimer autrement »Les élèves de sixième du collègebénéficient dans l’année d’un par-cours artistique avec des spectacles.Pour ce projet, une classe de sixièmea travaillé sur la danse et l’autre surle théâtre. En danse, Véronique Fava-rel a travaillé la chorégraphie à par-tir des propositions des élèves pourque les mouvements leur appar-tiennent. Les élèves ont appris à êtreensemble et à être à l’écoute des

autres. Le groupe théâtre a, quant àlui, travaillé sur le texte, sur des exer-cices d’échauffement, de prépara-tion des comédiens au plateau, ainsique sur des exercices vocaux et phy-siques. « Ces projets permettent auxenfants de s’exprimer autrement.Les enseignants découvrent lesélèves différemment, ils nous sur-prennent », explique Régine Pennec.

Les impressions des élèves sont éga-lement très positives, « on a décou-vert plein de choses, le partage, ons’entraide », décrit Samuel. « Çanous apprend à être moins timide età s’habituer à la compagnie desautres », révèle Anouchka. Anthonyest très fier du groupe, « je trouveque l’on a été efficace pour créer lespectacle en une semaine ».

C’est un joli message d’amour et depaix qu’ont voulu lancer lesmembres du Centre culturel des Alé-vis de Quimper, dans le spectaclequ’ils présentaient samedi soir, surla scène du Terrain Blanc. Près de150 personnes ont assisté au spec-tacle écrit avec la complicité de LoïcToularastel et Michèle Porcher, dela Compagnie Sucre d’OrgUe pourfêter les 15 ans de l’association Alé-vis.Le spectacle « Je suis le miroir del’Univers » était interprété principa-lement par une trentaine de jeuneschanteurs, danseurs et comédiensdont la plus jeune était âgée de 5ans.Au travers de saynètes en français,de danses, de chants et de poèmesturcs, ils ont tenté de transmettreles valeurs de l’Alévisme.

Yesim Torun a interprété un magni-fique chant doux, accompagné au

saz par Uryan Eroglu. Un vraimoment de grâce et de poésie.

Forever Pavot, vendredi sur la scène duNovomax : une pop intelligente etambitieuse.

À gauche, Laura Fernandez Pacheco àcôté de Souad Khannoussi, assistantesd’espagnol au Likès.

Collège Kérivoal. La peur de grandir

Une classe de 6e a travaillé sur le théâtre.

Actife Quimper-Cornouaille. Perma-nence Actife Quimper Cornouaille.Pour toute personne en recherched’emploi, d’une formation ou d’uneorientation professionnelle, ren-contre avec un conseiller spécialisé eninsertion professionnelle, aujour-d’hui, de 14 h à 15 h, à la Maison desservices publics, rue Ile-de-Man, à Pen-hars. Gratuit. Contact : Patricia Mar-gerie, tél. 02.98.64.80.20 ; mél. [email protected].

Atelier culinaire. Demain, de 18 h à21 h, à la Cité du goût, 24, route deCuzon, Olivier Le Grand, de la MaisonLe Grand, à Plonévez-Porzay, propose-ra trois manières de cuisiner lecochon : cheesecake de langue deporc fumée du Porzay et vierge delégumes croquants, far à l’andouillede Vire et pommes caramélisées, fin-ger de pied de porc et mesclun deroquette. Tarifs : 50 € ; à deux, 42 €.Contact : Anthony Trihan,tél. 02.98.76.46.46 ; mél. citedu-

[email protected].

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Alévis. Un message d’amour et de paix

Spectacle amateur joué avec le cœur, « Je suis le miroir de l’Univers » a révélé denombreux talents. Environ 150 personnes étaient présentes pour applaudir lesjeunes artistes.Renseignements et réservations dans votre agence de voyages

QUIMPER • 02 98 64 31 31

MERCURE HÔTELQUIMPER

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CINÉ-CONFÉRENCES 2018

mardi 30 janvier

mercredi 31 janvier

LA RUSSIE, DE SAINT-PÉTERSBOURG À MOSCOU à 13h30

VIETNAM, LAOS ET CAMBODGE à 15h30

LA CROATIE ET LES BALKANS à 17h30

LE GRAND TOUR DE SCANDINAVIE à 11h00

LA CALIFORNIE, L’OUEST AMÉRICAIN à 13h30

LA GRÈCE ET SES ÎLES à 15h30

LE PORTUGAL ET MADÈRE à 17h30

ENTRÉEGRATUITE

Gilles Carrière

Le Novomax a quasimentfait salle comble, vendredisoir, avec la venue deMermonte, en premièrepartie du détonnantForever Pavot. Un concertsans temps mort. Lepublic, envoûté par lavoix d’Émile Sornin, en aredemandé.

Le Likès. Deux assistantes espagnolespleines de projets

À S A V O I R

QUIMPER. ACTUS16 Lundi 29 janvier 2018 Le Télégramme16

29 janvier 2018Le Télégramme

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Jusqu’à jeudi soir, l’associationQuimper-Remscheid n’aura pas deprésident. Elle tenait dimanchematin son assemblée générale, auxhalles Saint-François. Philippe Cal-vez représentait la mairie. Commeelle l’avait indiqué l’année der-nière, Michèle Cap, au terme dehuit années de présidence, a décidéde renoncer à ses fonctions. Sadémission a donc été actéedimanche. Denis Lostaplàa, encharge de l’aéromodélisme, a inté-gré le conseil d’administration quise réunira jeudi pour élire le nou-

veau président. La présidente sor-tante a reçu divers cadeaux, desbouquets de fleurs, un album pho-tos de ses huit années de prési-dence et un avoir pour un voyage.

Une culture de l’AllemagneAvant de quitter ses fonctions, laprésidente a dressé le bilan de l’an-née écoulée devant une soixantained’adhérents. De nombreuxéchanges sont organisés entre lesdeux pays mais c’est toute uneculture de l’Allemagne que dis-pense l’association. Des cours d’al-lemand, de deux niveaux, sont pro-posés à une vingtaine d’élèves,deux fois par semaine, le Stamm-tisch (repas traditionnel) rassembletous les mois une vingtaine de per-sonnes. Quarante convivesprennent part au repas d’automne(tradition allemande), une ving-taine participe à la confection degâteaux de Noël et enfin, le marchéde Noël avec son vin chaud et sesdenrées de Remscheid, a acquis seslettres de noblesse depuis long-temps.En 2017, des coureurs de Rem-

scheid ont participé au semi-mara-thon de Quimper en mars. Desélèves du collège de la Tour-d’Au-vergne ont participé, en mars, à unrelais en Allemagne. Le lycée dePont-l’Abbé a reçu, en avril,25 élèves allemands. Le comité dejumelage a offert un repas à la crê-perie.

Des échanges devenusincontournablesÀ l’Ascension, 50 Allemands envisite, ont été hébergés dans lesfamilles. Début juin, les jeunes bas-ketteurs allemands sont venus àPluguffan pour un tournoi. L’étédernier cinq étudiants allemandsont travaillé à Quimper (dont deuxà la mairie) et réciproquement enAllemagne. En juillet, le club d’aéro-modélisme s’est rendu à Rem-scheid, malgré la tempête. En Aoûtc’est une école de musique qui aséjourné dans les environs. Quantaux projets pour 2018, ils sont sensi-blement calqués sur ce qui a étéfait en 2017, bien souvent selon leprincipe de l’alternance dans leséchanges.

À l’école Saint-Corentin, tous lesélèves bénéficient d’un enseignementde l’anglais dès l’âge de 2 ans (enmaternelle). Les primaires peuventapprendre, en plus, le chinois.Ainsi, depuis le début de l’année sco-laire, 44 élèves des classes de CMapprennent à parler chinois. Cespetits « sinisants » découvrent égale-ment la culture, l’écriture chinoise etpratiquent la calligraphie.Le 18 février (le 17 en Europe), auralieu le Nouvel An chinois. Tous les

élèves de l’école Saint-Corentin y par-ticiperont.

De nouveaux horizonsoù l’Ouest rencontre l’EstAinsi, dès le mardi 13 février (Mardigras), tous les élèves de maternelleprofiteront d’une présentation de laChine et d’une explication du NouvelAn chinois par Xin Burlot-Zhang, laprofesseure de chinois. L’après-midi,les petits de maternelle fêteront lecarnaval et défileront en costume chi-

nois avec les élèves de primaire.Le jeudi 15 février, les élèves de pri-maire réaliseront des ateliers typique-ment chinois : peinture chinoise (avecl’intervention de Luz, une artiste spé-cialisée en peinture chinoise), ateliersde calligraphie, ateliers de découpagede papier en vue d’un théâtred’ombres, origamis… La journée dujeudi se terminera dans la cour derécréation, avec un mini-concert dechants chinois à l’attention desparents d’élèves.

L’association Na Don Kè organise,samedi et dimanche, des stagesde danses mandingues d’Afriquede l’Ouest à la MPT de Penhars. Ilsseront animés par une artiste bur-kinabé, Amy Traoré, qui seraaccompagnée par les musiciensde l’association.Deux stages sont proposés, same-

di, de 13 h à 16 h, avec un travailchorégraphique plus adapté auxdébutants et dimanche, de 10 h à13 h. Chacune des sessions sedécompose en trois temps : unéchauffement, l’apprentissaged’une chorégraphie et des étire-ments, le tout en musique.

Installée en Francedepuis 2009Amy Traoré est une passionnéedes danses traditionnelles et popu-laires de son pays, le Burkina-Fa-so. Repérée très tôt, elle a intégrésa première troupe Benkady à10 ans. Elle a par la suite travailléavec différentes troupes et bal-lets, obtenu de nombreux prix ets’est installée en France pour inté-grer le groupe Kankélé en 2009.Depuis, elle enseigne à Paris et dis-pense des stages en France et enEurope.

tPratiqueStages de danses mandingues,

samedi, de 13 h à 16 h et dimanche

de 10 h à 13 h, à la MPT de Penhars,

39, boulevard de Bretagne. Tarif :

35 € pour un stage (30 € pour les

adhérents), 60 € pour les deux

stages (50 € pour les adhérents).

Renseignements et inscriptions

auprès de l’association Na Don Kè :

tél. 06.88.91.73.39.

Les M15 filles du Quimper Volley 29accueilleront le Cercle Paul-Bert deRennes et le Sporting club del’Ouest Angers dans le cadre du5e tour de la Coupe de France,dimanche, à 11 h, à la halle dessports d’Ergué-Armel.Même si le CPB Rennes n’a perduaucun set dans cette compétition,tous les espoirs sont permis pour

cette jeune équipe quimpéroisedont trois joueuses jouent le cham-pionnat Prénational avec surclasse-ment. Le noyau de cette équipeavait atteint les 6e et 7e tours deCoupe de France en M13en 2015 et 2016.Sur les 170 équipes engagées audépart, il n’en reste plus que 40 àce niveau de la compétition.

Philippe Louarn a rendu compte de la gestion comptable, à ses côtés, Danièle L’Hostis, la secrétaire ; au centre Michèle Cap,présidente démissionnaire et Philippe Calvez, représentant la mairie.

Quimper Volley. Les résultats duweek-end : en D1M, Étoile Saint-Laurent contre Quimper, 3-1 ; enM15M Excellence, Quimper contreOrgerblon, 1-3 ; en PNF, Cesson-Saint-Brieuc contre Quimper, 1-3 ;en N2F, Malakoff contre Quimper,2-3 ; en LAF, Quimper-Venelles, 3-0.

Marcheurs de Cornouaille.Demain, randonnées : 8 km àÉdern, avec Jean Douguet, rendez-vous à la Croix des Gardiens à13 h 30, départ groupé (covoitu-rage 1,80 ¤) ou à 14 h à la chapelleSaint-Symphorien (Landivigen) ;12 km à Plonévez-Porzay, avecMuriel Garrec (tél. 06.24.65.71.07),rendez-vous à 13 h 30, parking de

la Croix des Gardiens (covoiturage2,20 ¤) ou à 14 h, anse de Tréfeun-tec.

Société nationale d’entraide de lamédaille militaire (SNEMM). La18e section de la SNEMM de Quim-per organisera son assemblée géné-rale, samedi 10 février, à 10 h, à lasalle des mariages de la mairie deBriec. Elle sera suivie d’un repas(sur réservation).Les titulaires de la médaille mili-taire qui souhaitent partager cesvaleurs peuvent rejoindre la sectionen contactant son secrétaire,Daniel Le Meur, tél. 02.98.55.20.48ou 06.15.73.16.43. Inscriptions aurepas jusqu’à aujourd’hui.

Xin Burlot-Zhang, professeure de chinois, en compagnie de ses élèves, ravis de découvrir une nouvelle langue.

Après huit années deprésidence, Michèle Cap adémissionné de sesfonctions de présidentedu Comité de jumelageQuimper-Remscheid. Sonsuccesseur sera connujeudi. Il reprendra uneassociation dynamiqueaux traditions ancrées.

À S A V O I R

Danse africaine. Deux stagesavec Amy Traoré à la MPT de Penhars

Danseuse professionnelle au Burkina-Fa-so, le pays où elle a grandi, puis enFrance et en Europe où elle est ensei-gnante en danse africaine, Amy Traoréanimera deux stages de danses man-dingues samedi et dimanche, à la MPTde Penhars.

L’équipe des M15 filles du Quimper Volley 29, debout de gauche à droite : Noé-mie Narbonne, Lou Gouin, Daureen Seznec, Noémie Gloaguen, Lila Chargé, Méli-na Tatel, Marion Nicot, Auryana Bedel. Assises : les coaches Eléonore Cordier, Ger-maine Manmieu et Marietta Lavaire.

École Saint-Corentin. La Chine s’invite

Comité de jumelage.Un nouveau président sera élu jeudi

QUIMPER

Quimper Volley.5e tour de Coupe de France dimanche

17 Mardi 30 janvier 2018 Le Télégramme17

30 janvier 2018Le Télégramme

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Ouest-France 27-28 janvier 2018