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ANNÉE 2015 JEUDI 8 OCTOBRE N O 3487 LE JOURNAL D’INFORMATIONS AGRICOLES ET RURALES DES PYRÉNÉES-ORIENTALES ET DE L’AUDE L’AGRI - 77, av Victor-Dalbiez, 66027 Perpignan Cedex - Tél : 04 68 85 02 02 - Fax : 04 68 85 24 25 - e-mail : [email protected] - Internet : www.lagri.fr - Hebdomadaire - ISSN 0761-3768 - Abonnement un an : 80 € Inclus cahIer artIsanat

L E J O U R N A L D - occitanie.cuma.fr · Saint Génis des Fontaines, Laroque des Albères, Sorède, Montesquieu, Brouilla, Villelongue dels Monts et Banyuls dels Aspres. Son chiffre

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ANNÉE 2015JEUDI 8 OCTOBRE

NO 3487

LE JOURNAL D’INFORMATIONS AGRICOLES ET RURALES DES PYRÉNÉES-OR

IENTALES ET DE L’AUDE

L’AGRI - 77, av Victor-Dalbiez, 66027 Perpignan Cedex - Tél : 04 68 85 02 02 - Fax : 04 68 85 24 25 - e-mail : [email protected] - Internet : www.lagri.fr - Hebdomadaire - ISSN 0761-3768 - Abonnement un an : 80 €

Inclus c

ahIer artIsanat

jeudi 8 octobre 20152 Actualité

Union FRSEA L.-R. et Midi Pyrénées

Et s’il fallait aller faire un tourdu côté de la cave desVignerons des Albères pourtrouver une réponse auxdifficultés structurelles querencontre la viticulturedépartementale ? Visite guidéed’une entreprise qui, sans fairede bruit, semble tirer sonépingle du jeu.

CHAQUE cave est un cas, pour-rait-on presque dire en obser-vant la configuration de la coo-

pération viticole dans les P.-O. Avecdes structures qui fusionnent pour ra-tionaliser les frais de fonctionnement,d’autres qui anticipent en opérant desrapprochements pour prévenir d’éven-tuelles déconvenues, d’autres, hélas,qui disparaissent et d’autres, enfin,comme à Saint Génis des Fontaines,qui continuent leur bonhomme dechemin sans tendre la main à qui-conque. Tout simplement car le modede fonctionnement convient, pourl’instant, parfaitement à cette entre-prise. Un mode de fonctionnement qui

s’appuie sur la vente directe commel’explique Marielle de Roquette, res-ponsable du caveau de vente directe :“La cave produit à minima 22 000 hec-tos chaque année dont 7 000 sont com-mercialisés en vente directe, au caveauou auprès des distributeurs établis surle bassin de vie des Albères et du Val-lespir. Nous négocions directement avecla grande distribution. Ce qui permetde contourner les intermédiaires etd’échanger avec nos acheteurs sur la

vons pas descendre au-dessous de22 000 hectos. Pour l’instant nousmaintenons notre potentiel et garan-tissons un revenu aux producteurs grâceà la plus-value de la vente directe. Maisil faut rester vigilants. À ce titre et dansla limite de nos capacités de stockageet de vinification, nous sommes ouvertsà de nouvelles adhésions.”

La cave des Vignerons des Albères,une structure qui bénéficie donc d’unenvironnement économique favorableavec, comme seule ombre au tableau,une pyramide des âges qui pourrait,sans renouvellement générationnel,nuire d’ici quelques années à la pé-rennité de cette entreprise. En atten-dant, la cave vient d’investir 900 000euros dans une aire de stockage, dansune unité de conditionnement en bagin box et dans un caveau de vente quisera inauguré le 6 novembre prochainen présence de nombreux officiels àpartir de 18 h 30.

J-P Pelras

qualité des produits, le conditionne-ment, le prix ou, entre autres, les nou-veautés au sein d’une gamme quicompte plus de 20 références dont unemajorité en vins secs”.

“Le petit Luberon duRoussillon”

Des vins de toute évidence très ap-préciés par la clientèle locale, souventaisée de ce côté-ci du départementdès que l’on évoque la Vallée Heu-reuse, le littoral et plus globalementle pouvoir d’achat des propriétairesde résidences, quelles soient princi-pales ou secondaires, établies sur leshauts de Laroque, de Sorède, ou duBoulou. Selon Xavier Fons, chef cavisteaux Vignerons des Albères : “Noussommes ici dans le petit Luberon duRoussillon avec un pouvoir d’achat qui,via la vente directe, nous permet demaintenir une activité soutenue au ca-veau à des tarifs sur les vins secs quivont de 3,20 à 9,80 euros la bouteille.D’autre part et concernant le vrac, noustravaillons avec 4 négociants produc-

teurs de la région. Ce qui nous permet,là encore, de privilégier la notion deproximité”.

Entre 22 et 25 euros/hectode frais de caveDes démarches qui autorisent une

certaine maitrise des coûts avec desfrais de caves relativement bas commel’explique Jacques Surjus, président decette coopérative : “Nous nous situonsentre 22 et 25 euros l’hecto en frais devinification. Voilà pourquoi nous ne de-

La fusion Languedoc-Roussillon -Midi Pyrénées sera effective au1er janvier 2016. Afin de s’adapter àce nouveau périmètre et de poursui-vre au mieux la défense des agricul-teurs de cette grande région, les syn-dicats agricoles FRSEA duLanguedoc-Roussillon et de Midi-Py-rénées ont décidé de s’unir. L’assem-blée générale constitutive de cettenouvelle structure a officialisé cetteunion le vendredi 2 octobre 2015.

Dans cette nouvelle Grande Région,l’agriculture est l’un des plus impor-tants vecteurs économiques (devantl’aéronautique ou le tourisme), et se

doit d’être appréciée comme telle par

les décideurs.

Le réseau FNSEA prévoit, au 1er jan-

vier 2017, de n’avoir plus que

13 FRSEA calquées sur le nouveau dé-

coupage administratif. Pour préparer

cette évolution et avoir des repré-

sentants syndicaux à l’échelle de la

nouvelle région dès le 1er janvier

2016, les FRSEA Languedoc-Rous-

sillon et FRSEA Midi-Pyrénées ont dé-

cidé de créer la FRSEA LR MP dès à

présent.

le congrès annuel de Légumes de France à Perpignan

Légumes de France et la FDSEA 66sont heureux d’annoncer que le 59e

Congrès des Producteurs de Légumesde France se déroulera les 19 et20 novembre 2015 à Perpignan (Py-rénées-Orientales).

Comme chaque année, Légumes deFrance donne rendez-vous à l’ensem-ble des acteurs de la filière légumespour faire le bilan de l’année écoulée,et se projeter vers l’avenir au traversde débats prospectifs.

Cette année, les échanges porterontsur l’innovation avec une première

table-ronde intitulée “Quelles pers-pectives d’évolution pour nos outils deproduction ?” ; un débat sur les nou-velles sources de financement dispo-nibles en agriculture viendra complé-ter les échanges. La notion de valeurde nos produits sera également abor-dée avec la table ronde “Valoriser l'ori-gine France”.

L’évènement sera l’occasion de dé-couvrir la filière légumes des Pyré-nées-Orientales grâce à des visites deterrain.

Entre 55 et 60 hectos par hectareAu-delà du contexte économique dont bénéficie cette entreprise sur le

secteur des Albères, d’autres facteurs comme les frais de caves peu élevés, lerendement et, peut-être, le faible pourcentage de VDN produits entrent enligne de compte. La cave des Vignerons des Albères concerne les terroirs deSaint Génis des Fontaines, Laroque des Albères, Sorède, Montesquieu, Brouilla,Villelongue dels Monts et Banyuls dels Aspres. Son chiffre d’affaires est de3 millions d’euros pour une production comprise entre 22 000 et 25 000 hectoset une superficie de 400 hectares. La moyenne à l’hectare se situant entre 55et 60 hectos (37 hectos/ha étant la moyenne départementale). 30 vigneronssont adhérents à cette structure qui emploie 6 équivalents temps plein. Lacave produit 8 % de ses volumes en VDN et 92 % en vins secs.

J-PP

Frais de caves, rendements, vente directe, vins secs : Saint Génis cumule les atouts

jeudi 8 octobre 2015 Actualité 3

L’édito de Jean-Paul Pelras

L’imposture des philosophes

ILS s’appellent Debray, Ferry, Fin-kielkraut, Glucksmann, Levi (B-H), ou encore Serres et Onfray. Ils

sont philosophes et ils ont, du moinsveut-on nous le faire croire ces temps-ci, un avis sur tout ce qui peut in-fluencer la politique, pourvu qu’ellesoit politicienne. Si l’éditorialiste JeanDaniel écrivait en 1995 “Il est plusfacile d’avoir tort avec Sartre qued’avoir raison avec Aron”, reconnais-sons à notre époque une certaine pro-pension à la facilité, pour ne pas direau suivisme. Celui qui nous pousse àpenser par procuration. Et prenons,dans la foulée, l’exemple de la soupe.Les philosophes vous feront remarquerque l’on peut la réchauffer ou la re-froidir avec sa bouche, uniquementen y soufflant dessus de différentes

façons. Les bergers le savent aussi.Seulement voilà ils ne passent pas àla télévision (sauf dans “L’amour estdans le pré”) et n’ont donc pas la pos-sibilité de dicter le chaud et le froidsur une société qui se soucie plus desmodes que de la raison.

Voilà environ 3 ans il me fut donnél’occasion d’interviewer un philosopherenommé. L’âge, le trajet, la fatigue,l’heure tardive. Disons, pour demeurerrespectueux, que l’homme, ce soir-là,n’était pas tout à fait au rendez-vous.Voici quelques mois, j’interviewais uneautre philosophe plus jeune, pari-sienne comme il se doit. Et incollablecomme le sont tous les marchands deraisonnements dont Giono disait qu’ilsvont toujours chercher le trou du culderrière l’oreille.

Que serions-nous sans ces intellectuels qui descendent à la Llabanère de temps entemps… ?La dame se demandant d’ailleurs ce

qu’elle faisait face à ce plumitif deprovince. Le dit mézigue ayant poussél’outrecuidance jusqu’à lui refuser larelecture de l’interview qu’elle venaitde lui accorder (Saint Charlie, si vousexistez encore, priez pour nous). Vic-time de ce qu’il faut bien appeler unecertaine condescendance, je suis doncreparti avec mes notes et une poignéede réponses inexploitables carconfuses, alambiquées ou déconnec-tées du contexte ambiant. Ce qui n’empêcha pas la philosophe

de donner une conférence (bien que“donner” ne soit pas forcément le

verbe appro-prié) devant 6ou 700 per-sonnes venues écouter quelqu’un qui,forcément, était capable en unephrase de leur servir la formule miracleen restituant, in peto, le résumé desrésumés. S’en suivit quelques agapessans qui beaucoup de savants ne se-raient certainement pas ce qu’ils sont.Et, je viens de l’appendre, un livre pu-blié dans une grande maison d’édition,parisienne comme il se doit. Car, queserions-nous en définitive sans cesintellectuels qui descendent à la Lla-banère de temps en temps, pour venirnous expliquer l’origine des guerres,les vicissitudes de notre époque etl’étrange murmure des négociants ?

Jean-Paul Pelras

Arboriculteurs bientôt viticulteurs ? Le parcours du combattantAlors que certainsarboriculteurs des P.-O.souhaitent racheter des droitsde plantation pour sediversifier en vignes, face à lasharka, et que le mondeviticole semble tout disposé àles accueillir, ils se trouventconfrontés à la problématiquedes droits de plantation. Unesituation dont il a été questionle 2 octobre, lors d’une réunionà la Chambre d’Agriculture.

L’ÉQUATION pourrait être simple.D’un côté, des arboriculteurssouffrant de la sharka, décidés

à se diversifier (voire pour certains sereconvertir), en plantant de la vigne àhaut rendement sur leurs terres irri-guées. De l’autre, des vignerons sou-haitant vendre leurs droits de planta-tion ainsi que des coopératives à larecherche de volumes supplémentairespour répondre aux marchés. Mais voilà,c’était sans compter sur la réglemen-tation, complexe et en pleine muta-tion. La Chambre d’Agriculture des P.-O. a organisé une réunion d’infor-mation à la demande du Syndicat desVignerons et de la FDSEA, à laquelleont participé des représentants deFranceAgriMer, vendredi dernier, ainsique des vignerons et arboriculteurs ve-nus de Thuir, Saint-Féliu ou encorePonteilla. Car les actuels “droits deplantation” seront, au premier janvier2016, transformés en “autorisations deplantations”.

Pas de récolte avant 2019...

Or, en attendant cette date, impos-sible d’entreprendre quoi que ce soit :“les dossiers de transfert des droits sontclos”, a expliqué Laurent Hanon deFranceAgriMer. “Pour obtenir actuelle-ment des droits, je n’ai malheureuse-ment pas de solution à vous apporter”.Les nouveaux producteurs devront doncattendre 2016 pour réaliser leur dossier,et ne pourront planter qu’en 2017…Et récolter deux à trois ans plus tard !

“Je m’installe actuellement… Ce quiveut dire que je n’aurai un retour surinvestissement que dans quatre à cinqans ! Ça va être une grosse probléma-tique” a signalé un nouvel exploitant.Une situation qui a provoqué la colèredu président du Syndicat des Vignerons,Denis Pigouche. “Si, pour des raisonstechniques, on prive le Roussillon d’in-vestissements, on est mauvais ! On seplaint qu’on a des friches, on a destypes en face qui veulent faire du vin,on ne va pas les en priver pour des rai-sons de dates !” Et le responsable syn-dical d’en appeler aux services de l’Étatpour faire bouger les lignes. “Les textessont ce qu’ils sont, je ne suis pas per-suadé qu’on puisse faire bouger ça. J’en-tends que ce système n’est pas adaptéà votre problématique sharka, mais jene vois pas de levier” a répondu LaurentHanon tout en précisant qu’il ferait“remonter les demandes”. Dès lors, d’au-tres solutions ont été évoquées pourgagner du temps, comme la locationde parcelles, leur arrachage et la trans-position des droits sur d’autres terres…

Mais le tout avec autorisation expressedu propriétaire. Une solution compli-quée. Autre problématique, soulevéepar Philippe Petit, vice-président deDom Brial : “il faut prioriser le reverse-ment des droits de plantation dans ledépartement, plutôt qu’ils aillent au na-tional. Aujourd’hui, nous avons des vi-gnerons qui ont diversifié leur activitéou réduit leur taille, qui ont un potentielde droits à céder. L’administration peutentendre ce discours : c’est la volontéde maintenir une économie locale”.

“Les Héraultais et les Audoisdémarchent”

“C’est une chance à saisir pour le dé-partement”, nous a également indiquéPhilippe Petit en aparté. “Les Héraultaiset les Audois sont en train de démarcherles arboriculteurs. Il serait dommagequ’on ne puisse pas, nous, jouer sur cecollectif. Les arboriculteurs, ce sont desgens performants, qui maîtrisent lestechniques de production complexes de

la pêche, si on pouvait en profiter aussi,pour la vigne, ce serait bien”.

Pendant cette réunion, ChristelleAlengry, de la Chambre d’Agriculture, aégalement distillé quelques conseilstechniques de base aux arboriculteursprésents (taille rase de précision, po-sitionnement du fil porteur, etc). Réu-nion pendant laquelle les arboriculteursont pu échanger rapidement avec lesresponsables de structures coopéra-tives, et notamment la présidente deDom Brial et vice-présidente de Coopde France LR, Fabienne Bonet, sur les“plus” que pouvait apporter la coopé-ration, en termes de mutualisation desservices par exemple… Sur l’impor-tance, également, de se renseigneravant de se lancer dans la productionde tel ou tel cépage, afin de produiredes vins choisis et non subis, corres-pondant à des marchés.

Fanny Linares

Attention réglementations !Laurent Hanon de FranceAgriMer a tenu à mettre en garde les futurs producteurs : “attention aux mo-

dalités d’accès aux aides, à ne pas vous faire piéger. Les clauses d’accès sont assez difficiles à appréhenderau premier abord”. Ne pas, par exemple, arracher tant que le contrôleur n’est pas passé, mais biend’autres choses encore. Les critères vont jusqu’à concerner la conformité d’un palissage ou la modificationde densité d’une vigne. La Chambre d’Agriculture organise chaque année une réunion à ce sujet.

Aux OP qui se sentent un peu trahiesQuand le monde vigneron fait les yeux doux aux arboriculteurs, cela provoque des remous. Un sujet

que Denis Pigouche, président du Syndicat des Vignerons, a voulu évacuer en début de réunion. “Lescours du vin se maintiennent et se raffermissent. C’est une question d'intérêt général. Certaines OP se sententun peu trahies. Si la situation est ce qu’elle est pour l’arboriculture, ce n’est pas de la faute des agriculteursque nous sommes. Avec l’abricot aussi, on a aidé les viticulteurs à se diversifier”.

jeudi 8 octobre 20154 Agriculture biologique

Des lapins à l’IUT de PerpignanC’est un écrin de verdure sertiau milieu de la cité étudiante.Ici, sur 3 hectares, on cultivevignes, oliviers, amandiers etautres chênes truffiers avec,depuis 2 ans, un élevage delapins bio qui vient compléterles prestations de ce domaineagricole universitaire.

UNE exploitation insoupçonnée,créée en 1976, qui se situedonc au cœur de l’Institut uni-

versitaire de technologie (IUT) entrele Moulin à Vent et le chemin de Pas-sioVella. Un espace totalement recon-verti depuis 3 ans en agriculture bio-logique qui, comme l’expliqueJean-Pierre Goby, enseignant à l’IUT,vient de se voir confier par l’INRA deToulouse une mission d’étude sur lelapin bio : “En France, 50 millions delapins sont commercialisés chaque an-née, dont seulement 10 000 en bio.Cette production se développe pour-tant, notamment dans l’Ouest de laFrance. Pour combler le déficit en ré-

Et idée de diversificationUne commercialisation qui pourrait,

selon ces enseignants, intéresser lemarché local de proximité avec deslapins bio pouvant être vendus auxalentours de 15 euros le kilo sachantque le poids carcasse d’un lapin estd’environ 1,5 kg. Une étude et un pro-jet qui doivent encore être affinéscomme l’explique Jean-Pierre Goby :“Avec l’ancien conseiller départementalPierre Estève, nous avions réfléchi àun projet de petit abattoir sur l’IUT.Car, pour l’instant et pour ce typed’abattage spécifique où la plume etle poil ne sont pas compatibles, il fautaller dans le Tarn. Une prestation seraitdonc envisageable localement à condi-tion qu’elle puisse bénéficier à d’autresélevages”. Pour l’instant l’élevage de l’IUT

compte 20 femelles en production, sa-chant que la moyenne pour un élevagebio dépasse rarement soixante lapines.Une expérimentation suivie par les 32élèves de cette section agronomieavec un atout de taille, l’élevage delapins est adapté aux cycles courts etdonc, comme le

férences techniques, nous avons étéchoisis pour participer au programmede recherche en agriculture bio cuni-cole”.

Alimentation autonomeUne expérimentation, également en-

couragée par le CIVAM Bio 66, où leslapins sont élevés en plein air. Tou-jours selon Jean-Pierre Goby et Ludi-vine Garcia, responsable des produc-tions végétales : “À raison de 4 portées par an et après la gestation,les lapines passent 35 jours avec leurspetits dans des cages mobiles de 2,5 m². Ils sont nourris avec de la lu-zerne et du sainfoin riche en tanins eten azote. Ce qui permet de lutter contrele parasitage digestif. Ils se nourrissentet, en même temps, ils désherbent. Une méthode d’alimenta-tion autonome, qui peut être adaptéeà la vigne ou aux oliviers par exemple.Et, pour les maraichers qui seraient in-téressés, un mode de diversificationsupplémentaire avec la commercialisa-tion des lapins”.

jeudi 8 octobre 2015 Élevage 5

Bulletin économique de la filière viande EN BREF

Arterris participe à la FoireDépartementale de l’élevage et dela ruralité

Rendez-vous les 24 et 25 octobre 2015 àEspezel.

Acteur reconnu dans le domaine de la nutri-tion et production animale, la coopérative agri-cole Arterris annonce sa participation à la Foiredépartementale de l’élevage et de la ruralitéqui se tiendra à Espezel les 24 et 25 octobreprochains.

Avec la mise en synergie des usines de Bram(certifiée non OGM) et de Castelnaudary, Arter-ris Nutrition Animale s’est dotée d’outils de pro-duction performants pour accompagner sesadhérents éleveurs. En tant qu’expert sur ce do-maine, la coopérative intervient notammentsur le conseil en alimentation et nutrition ani-male auprès des éleveurs, en s’appuyant surdes techniciens spécifiquement formés en nu-trition animale, et ce afin de garantir un conseiloptimum et personnalisé aux adhérents.

Confirmant ses engagements sécurité, Arter-ris est labellisée “Nutriconfiance”, un référentielqualité construit avec l’appui d’un organismeindépendant Bureau Veritas. A travers ce label,la coopérative s’engage volontairement dansune démarche de traçabilité, de transparenceet de contrôle sur cette filière.

Les actions d’Arterris dans ce secteur visent àaméliorer la qualité de la production et les pro-fits de ses adhérents par la pertinence des ser-vices apportés aux éleveurs.

L’interprofession des bétails etde la viande du Languedoc-Roussillon publie et analyse lesdonnées économiques desfilières bovine et ovined’Interbev national.

Viande bovineEn viande bovine, les cotations en-

trée abattoir des vaches en France ré-vèlent que les cours des vaches sui-vent depuis la fin du mois d’août unediminution, mettant ainsi un terme àla lente mais progressive augmenta-tion amorcée depuis le mois de janvier.Toutefois, il est important de préciserque le niveau de prix à la fin du moisd’août était de 3,50 € le kg carcasse,soit un prix supérieur aux autres payseuropéens. Pour les jeunes bovins, latendance est exactement la même. LesJB U entament depuis la fin du moisd’août une chute des cours, et poin-tant à 3,98 € / kg carcasse. Pour lesvaches comme pour les jeunes bovins,les cours de cette fin d’été étaient su-périeurs à 2 % par rapport à la mêmepériode l’an dernier.Concernant les broutards, on peut

noter une diminution progressive descotations, quelque soit la race ou lepoids des bêtes. Pour prendre l’exem-ple des charolais U 350 kg, les ani-maux ont perdu 6 centimes par kg en

2 mois. Fin du mois d’août, les cota-tions pour cette catégorie étaient à2,60 € / kg.

Pour ce qui est des abattages, laFrance connaissait jusqu’à la fin de lapériode estivale dynamique plutôt po-sitive par rapport à l’an dernier. Eneffet, sur les sept derniers mois, lesvolumes de bovins abattus étaient su-périeurs d’environ 3 % par rapport à2014. On pourra noter que cette ten-dance était globalement suivie en Eu-rope.

Au niveau du commerce extérieur,les volumes exportés étaient eux aussidans une dynamique positive. Les bo-vins maigres et jeunes bovins finisconnaissaient jusqu’au mois de juin

un cumul annuel supérieur à 2014 de10 %, avec respectivement 495 500et 24 000 têtes.

Viande ovineConcernant la viande ovine, les prix

à la production pour le mois d’aoûtrévèlent des cours légèrement infé-rieurs à ceux de l’an dernier, à lamême période. Le prix moyen des ré-gions pondéré s’élevait en effet à6,08 € / kg, soit 2 % de moins qu’en2014. On notera toutefois que cet in-dice est en augmentation de 2 % parrapport à la fin du premier semestre2015, en lien notamment avec l’entréedans le creux saisonnier des abat-tages.

Interbev LR

Chapeau à la comm. !

COMMENÇONS ce premier pasdans l’Agri pour adresser des fé-licitations, non pas à Monsieur

le Premier ministre, ni à Madame lasecrétaire d’État en charge du numé-rique, mais au génie et à cette ima-gination prodigieuse de l’expert encommunication – peut-être est-ce lesmêmes d’ailleurs – expert qui a distillédans l’esprit de nos politiques cettefabuleuse opération de semi-créationde la prochaine loi numérique par lecitoyen lambda.

En effet, le projet de loi qui a faitl’objet dans un premier temps d’un“atelier de fabrication” avec la parti-cipation d’étudiants, et “concoursd’universités et d’écoles d’avocats”,donnera lieu pour la première fois enFrance à une co-création avec les in-ternautes soumise, bien entendu, àl’approbation gouvernementale avantl’entame du chemin législatif. Lescontributions apportées auront la ga-rantie au minimum d’une réponse gou-

vernementale pour celles qui aurontobtenu le plus de votes. Et, pour lesplus populaires, leurs auteurs serontinvités sous les ors de la République.Cette démarche, qui peut sembler ho-norable, cache les dérives d’un sys-tème politique : se servir de la crédu-lité et flatter les égos des citoyensafin de parvenir à l’écriture “gratis”d’un projet de loi, à la manière d’unetéléréalité législative ! Je suis aussiau regret de vous annoncer, que parcette démarche, l’État français n’a plusun sou dans ses caisses. Par voie deconséquence, il en est réduit à fairel’usage de la flatterie citoyenne pourparvenir à l’écriture convenable d’unprojet de loi.

Faire croire au citoyen français que son opinion est fondamentale à l’organisation de ce pays Ma critique pourrait sembler injuste.

En effet, quoi de plus noble que d’invi-

ter le citoyen à participer à l’intérêtgénéral de son pays – la loi ne vient-elle pas de la société ?–, de permettreà de jeunes étudiants-chercheurs ou ausimple commun des mortels d’apposerleurs pattes aiguisées à l’avenir radieuxqui se profile. Celui pour lequel l’ex-ploitation de l’homme par l’homme n’aplus sa place. Pourtant, elle met enévidence une hérésie démocratique, fai-sant croire au citoyen français que sonopinion est fondamentale à l’organisa-tion de ce pays. Dans un monde inter-connecté, qui illusionne l’individu avecun sentiment d’importance nombriliste,le politique donne à penser que cetteparticipation gracieuse peut permettreau citoyen de renouer avec la vie poli-tique. Il faut croire qu’en cette année2015, il ne reste plus en France qu’unpâle reflet de ses Lumières.

Malgré tout, l’homme étant ce qu’ilest, et considérant l’idée rutilante duprojet de loi sur le numérique, je nepeux que m’incliner face à ce phénix,

ce paran-gon, ce “TedHolworth”de la comm.qui use etabuse de la candeur des bonnes vo-lontés de ce pays. Chapeau bas ! Etmoi qui croyait naïvement, pour dé-tourner le grand Brel, que “chez cesgens-là, on ne pense pas Monsieur, onne pense pas…”

Docteure en droit, expert/consultante,spécialiste de la protection de l’origine(AOP, IGP, marque) pour les productionsvitivinicoles, agroalimentaires, artisanales,avec l’étendue par la thèse développée surla protection de l’origine quant aux “Terri-toires des productions typiques” aux savoirstraditionnels autochtones et à la diversitébiologique, Dorothée Boyer Paillard estaussi viticultrice et coopératrice au Châteaude Calce. En alternance avec Jean-Marc Ma-jeau, Gilles Tibié et Daniel Dumanois, elleinterviendra donc dans notre journal toutesles 3 semaines pour évoquer un sujet d’ac-tualité et enrichir le débat d’idée qui s’estinstauré à l’Agri avec sa nouvelle formule.

La Chronique de Dorothée Boyer Paillard

jeudi 8 octobre 20156 Artisanat

À Céret, Caroline Tati réalisedes rideaux en maillons de fer.Un marché de niche dans lequelelle s’est engouffrée en 2008,en créant sa société, MaillonCréation, et sur lequel elle s’estconstruite une jolie réputation.Aujourd’hui, elle crée desrideaux pour les particuliers,mais aussi pour le monde duspectacle.

IL y a le modèle uni, classique. Lecatalan, représentant “l’homme auporró”. Le sanch i or. Celui qui va-

rie les motifs floraux. Le moderne,style Mondrian. Voilà pour le “top”des ventes aux particuliers, qu’ilssoient clients locaux ou touristes,adeptes du rideau en maillons de fer,

objet solide et chasse-mouche parfait.Une activité entièrement manuelle,qui donne énormément de travail àCaroline Tati, fabricante installée àson compte à Céret. “J’ai connuquelqu’un qui faisait ces produits, etje me suis lancée. Cela fera huit ansen février” explique-t-elle. Son entre-prise, Maillon Création, a si bientrouvé son public qu’elle embaucheune personne, en été, pour l’aider àconcevoir les modèles unis. Si ces pro-duits représentent une part impor-tante de son travail, Caroline réaliseaussi des rideaux pour les profession-nels. Le chasse-mouche se transformealors en décor de scène, et orne degrandes pièces et autres spectaclesmusicaux.

Des rideaux sur les planchesDes rideaux, sur les planches ? “Ce

produit intéresse le mondedu spectacle : c’est de l’alu-minium, ça ne craint doncpas le feu, ça ne s’abîmepas, et ça prend super bienla lumière ! Un rideau uniéclairé par une lumière rosedeviendra rose également”.Caroline Tati a commencépar se faire connaître viaInternet. Elle a créé desrideaux pour le spectaclede Philippe Découflé enhommage à David Bowie,à la Philharmonie de Paris.Pour un clip de la chan-teuse Anggun, pour unthéâtre en Suisse, pourune discothèque. Elle tra-vaille actuellement sur unegrosse commande de ri-deaux de scène pour unthéâtre parisien. MaillonCréation a égalementfourni des rideaux au salonde Sarah Guetta, “la” coif-

feuse desstars, qui s’estsemble- t - i lchargée defaire sa publi-cité. Mais elletravaille éga-lement pourd’autres sa-lons de coif-fure moinspeople, quipréfèrent lemaillon d’alu-minium aup l a s t i q u epour cacherleurs ves-tiaires… Ainsi que pour des entre-prises diverses, qui l’utilisent commeoutil publicitaire. “Dans ce cas, il fautpouvoir reproduire de façon très fidèleun logo” explique-t-elle. Caroline Tatitravaille donc sur deux schémas com-merciaux bien distincts : les profes-sionnels (30 à 40 % de son chiffred’affaires, un marché bien payé maisirrégulier) et les particuliers, avec unpic en saison estivale. “Je travaillebeaucoup, c’est une passion. Lesheures, je ne les compte pas !”sourit-elle.

Libre cours à l’inspirationMalgré tout, elle parvient à

prendre le temps, parfois, de réa-liser ses propres créations, despièces uniques, au gré de ses ins-pirations, laissant une part desurprise tant qu’elles ne sont pasachevées… Son dada. Et, sou-vent, les rideaux qui partent lemieux. Alors que sa petite entre-prise ne connaît pas la crise, chezCaroline, les projets fourmillent.Elle s’apprête à emménager dansdes locaux qu’elle a faitconstruire, dans la zone artisanale

Les brèves de la Chambre de Métiers et de l’ArtisanatRencontres de l’innovationJeudi 8 octobre à 17 h 00, au

Conseil Départemental à Perpignan,les Rencontres de l’innovation per-mettront aux chefs d’entreprise des’informer et d’échanger sur le thèmede “l’innovation au cœur de notre ter-ritoire”. Organisées à l’initiative d’Ac-cueil Entreprises 66, en partenariatavec les chambres consulaires etl’union régionale des SCOP, ces tablesrondes débats ont pour objectif deprésenter des solutions innovantes etaccessibles pour valoriser le potentieldes entreprises de notre département.Au programme : trois tables-rondesavec conseils d’experts et témoignagesd’entreprises sur les thèmes de l’in-

novation commerciale et logistique,de l’innovation technologique et del’innovation par la diversification.Adresse : Conseil Départemental -

Salle Canigou - 30 rue Pierre Breton-neauMerci de confirmer votre participa-

tion : [email protected]

Formations pour les artisans,conjoints et salariésÊtre présent sur les réseaux so-

ciaux Utiliser les réseaux sociaux pour

communiquer et asseoir votre image.Tour d’horizon des différents réseauxet des méthodes pour promouvoir vo-tre entreprise.

Date : 15 octobre.Lire et comprendre votre bilanAnalyser votre bilan pour vérifier la

solidité de l’entreprise. Comprendre etextraire les chiffres clés pour permet-tre une analyse financière et prendreles bonnes décisions. Dates : 15 et 22 octobreValoriser votre espace de venteComment aménager votre espace de

vente et votre vitrine, améliorer laprésentation de vos produits et maî-triser votre relation client pour déve-lopper vos ventes. Date : 22 octobre.Renseignements : Magali Costasèque

E-mail : [email protected] Tél. : 04 68 35 88 29 - www.cma66.fr

Validez votre expérience Donnez une impulsion nouvelle à

vos projets ! La plupart des titres del’artisanat sont accessibles par la va-lidation des acquis de l’expérience(VAE). Chefs d’entreprise, conjoints,salariés, vous pouvez obtenir tout oupartie d’un diplôme si vous bénéficiezd’une expérience d’au moins trois ansliée à la certification visée. La Chambre de Métiers et de l’Arti-

sanat propose également l’accompa-gnement pour les diplômes délivréspar l’Éducation nationale du secteurde l’artisanat. Contact : Éliane Séréni - Tél. :

04 68 35 88 22 - E-mail : [email protected]

Caroline Tati, le maillon fort

de Céret, son ancien atelier étant de-venu trop petit. Là, elle créera unshow-room. Elle prévoit également dedévelopper et d’alimenter son activitésur Internet. Et, par la suite, d’embau-cher au moins une personne. Tant qu’ily aura des mouches… Et du théâtre.

Fanny Linares• Plus d’infos : www.maillon-creation.fr

©alfred-areste

jeudi 8 octobre 2015 Artisanat 7

Un concours qui s’est déroulé cetteannée à Rivesaltes avec un Gardoissélectionné pour le prix national.

C’est bien connu, les boulangersdoivent se lever tôt s’ils neveulent pas un jour se retrou-

ver dans le pétrin des difficultésconjoncturelles. La nouvelle généra-tion a, de toute évidence, très biencompris le message puisque, lors duconcours régional des jeunes boulan-gers, ils étaient déjà à pied d’œuvredès le dimanche soir. Un concours qui,fin septembre, réunissait 5 candidatset qui était organisé par la Fédérationde la boulangerie, présidée dans lesP.-O. par Manu Castro. Une structuremembre de l’Union professionnelle ar-tisanale (UPA). Pour officier, les jeunesboulangers furent accueillis dans leslocaux de l’Institut régional de for-mation des métiers de l’artisanat(IRFMA). Un site idéalement équipéoù, après avoir effectué une heure depratique la veille et après avoir ré-pondu à une série de questions, ils

2015 où, équipé de rouleaux et decoupes pâtes, le futur meilleur jeuneboulanger de France devra faire preuvede beaucoup de talent et d’imagina-tion, à l’instar de Mathieu Yvorra, ori-ginaire du Gard qui obtint le premierprix régional, suivi de Yoan Ferrer, re-présentant les P.-O. et de NilsBlayac, représentant le départementde l’Aude. Précisons enfin que le vain-queur de ce concours national seradésigné pour découper la galette desrois à l’Élysée. Lourde responsabilité.

J-P Pelras

disposèrent de 7 heures pour fabriquerdes pains de tradition française, despains de campagne, un pain régionalau choix du candidat, une créationsalée et des viennoiseries à partir depâte levée feuilletée et briochée.

La finale au village de “Papillon” et des frères MontgolfierAvec, comme l’expliquent Philipe

Roland et Pierre Pairot, professeurs enboulangerie à l’Irfma, un décor im-posé : “Il s’agit d’un thème en relation

avec les frères Montgolfier. Puisque lafinale nationale ne se tiendra pas à Pa-ris. Mais, du 23 au 25 novembre, à La-nas en Ardèche, région d’où étaient ori-ginaires les inventeurs du fameuxdirigeable”, Lanas, soit dit en passant,village de 374 habitants ou est établiun centre de formation des apprentiset où est enterré un autre personnagecélèbre puisqu’il s’agit d’Henri Char-rière, ancien forçat et auteur de “Pa-pillon” dont fut tiré le film interprété,entre autres, par Steve McQueen. Ceciétant dit revenons à cette édition

Crédit impôt innovation : et si vous étiez concerné ? SI votre nouveau projet possède

une dimension d’innovation, ilse peut que cette mesure fiscale

soit pour vous ! Découvrez les condi-tions à remplir pour bénéficier de cecrédit d’impôt qui se monte à 20 %des dépenses éligibles.Qu’est-ce que c’est ?Le crédit impôt innovation est une

mesure fiscale réservée aux entre-prises en complément du dispositifde crédit d’impôt recherche.Mon projet relève-t-il du crédit

d’impôt recherche ou du crédit d’im-pôt innovation ?• Votre projet va faire progresser

l’état des connaissances scientifiqueset techniques existantes au début destravaux ? � crédit d’impôt recherche.• Votre projet va permettre de conce-

voir un prototype ou une installationpilote d’un nouveau produit ? � cré-dit d’impôt innovation.Attention ! Ce nouveau produit doit

présenter des performances supé-rieures sur le plan technique, desfonctionnalités, de l’ergonomie ou del’éco-conception, nouvelles et diffé-renciées par rapport aux produitscommercialisés par vos concurrents àla date de début des travaux.

(rescrit) sur l’éligibilité de son projet.Un dossier type de demande d’avis fi-gure sur le site des impôts.Comment effectuer la demande de

CII ?Une notice très détaillée et un for-

mulaire à remplir sont à la dispositiondes contribuables et de leur conseilsur le site de la Direction généraledes finances publiques.La demande doit en principe être

formulée avec le dépôt de la déclara-tion de résultat. Si l’entreprise sou-haite bénéficier a posteriori du créditd’impôt, elle peut en faire la demandepar voie de réclamation en déposantune déclaration rectificative. Ainsi,pour une société dont l’exercice coïn-cide avec l’année civile, la déclarationde CII de l’année 2015 doit être dépo-sée en principe en mai 2016. En l’ab-sence de dépôt de la déclaration deCII dans le délai légal, la société dis-pose d'un délai expirant le 31-12-2018pour régulariser sa situation.

À savoir : Le taux et l’assiette du créditimpôt innovation sont distincts de ceux duCIR, on pourrait donc envisager de cumulerles deux. Compte tenu des dépenses entrantdans le dispositif “crédit d’impôt innovation”,il est plus facile pour les petites entreprisesde se placer dans ce dispositif plutôt que

Quelles dépenses sont concernées ?Celles des opérations de conception

de prototypes de nouveaux produitsou d’installations pilote de nouveauxproduits.• Un prototype est un modèle ori-

ginal qui possède toutes les qualitéstechniques et toutes les caractéris-tiques de fonctionnement du nouveauproduit ou procédé mais n’a pas for-cément son aspect ou sa forme finale.• L’installation pilote est un en-

semble d’équipements ou de disposi-tifs permettant de tester un produitou un procédé à une échelle ou dansun environnement proche de la réalitéindustrielle.Les dépenses concernées sont ré-

parties en 6 grandes catégories :1. Dotations aux amortissements des

immobilisations créées ou acquises àl’état neuf et affectées directementaux opérations de conception de pro-totypes ou installations pilote de nou-veaux produits.2. Dépenses de personnel affecté à

la réalisation des opérations deconception.3. Dépenses de fonctionnement faites

pour ces opérations. Elles sont prises

pour un montant forfaitaire fixé à 75% des dotations aux amortissementset à 50 % des dépenses de personnel.4. Frais de prise de brevets et de

certificats d’obtention végétale ainsique les frais de dépôt de dessins.5. Frais de défense des brevets et

dessins.6. Dépenses externes : celles qui

sont confiées à des entreprises ou bu-reaux d’étude agréés.Quel est le montant du crédit

d’impôt ?Le taux du crédit d’impôt est de

20 % des dépenses éligibles avec unplafond de dépenses de 400 000 eu-ros.La déclaration s’effectue avec le

même dossier et selon les mêmes mo-dalités que le crédit d’impôt recherche.Les mêmes dépenses ne peuvent passervir d’assiette aux deux crédits d’im-pôt.Comment être certain que mon

projet entre dans le cadre ?Pour être sûre que le crédit d’impôt

demandé et obtenu ne sera pas remisen cause lors d’un contrôle fiscal, uneentreprise peut demander à l’adminis-tration une prise de position formelle

Meilleur jeune boulanger : résultats du concoursrégional

“C’est le Gardois Mathieu Yvorra qui ira concourir pour le prix national décerné à Lanas en Ardèche”.

La rubrique CERFrance Méditerranée

jeudi 8 octobre 20158 Dossier spécial CUMA

Les Cuma des Pyrénées-Orientales

1re Journée régionale CUMA arbo & viti dans les Pyrénées-Orientales le jeudi 15 octobre 2015

Les CUMA dans les Pyrénées-Orientales

• 1 agriculteur sur 4 en CUMA

• 60 CUMA représentant tous les secteurs de production

• 7 adhérents par CUMA en moyenne

• 1,2 million d’euros d’investissements par an

• Deux tiers des CUMA ont des adhérents installés depuis moins de 10 ans

• 1 à 3 créations de CUMA chaque année

Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://www.languedoc-roussillon.cuma.fr

Suite aux succès des deux premières éditions, la FRCUMA Languedoc-Roussillon et la fédération départementale des Pyrénées-Orientales lancent leur première journée régionale CUMA en simultané en arboriculture et en viticulture. Cette journée aura lieu lejeudi 15 octobre 2015, de 14 h à 18 h 00, sur le domaine EPLEFPA Perpignan-Roussillon, Mas de la Garrigue Sud (sortie n°41,Perpignan Centre). L’objectif est de promouvoir les bonnes pratiques grâce à une meilleure connaissance des techniques innovantes, en vue de réduire les gaz à effet de serre et l’utilisation des produits phytosanitaires. Avec au programme : - présentation du banc d’essai moteur : mesures de consommation, diagnostic et préconisations pour baisser la quantité d’intrants utilisés ;- démonstration d’outils d’entretien du sol en arboriculture et en viticulture.Cette manifestation sera gratuite et ouverte à tous : aux agriculteurs (en CUMA ou non), aux OPA, aux collectivités, à la recherche, à laformation, aux créateurs d’activités, aux salariés, etc.Pour tous renseignements et inscriptions : www.languedoc-roussillon.cuma.fr ou : [email protected]

Zoom sur les CUMA du Languedoc-RoussillonActeurs économiques locaux, porteurs de valeur de solidarité, les CUMA

contribuent par leurs activités à l’équilibre entre le développement des hommes,des productions et des territoires. La répartition de ces CUMA et de leursadhérents est différente en fonction des départements, des reliefs et des pro-ductions.En 2014, les CUMA ont investi plus de 9 millions et ont mobilisé

1,90 million € d’aides dont :- 1,7 million du Conseil Régional et du FEADER pour la mesure 4.1.2 ;- 142 000 € d’aide des Conseils Départementaux (30, 34 et 66), dont

46 400 € du Conseil Départemental 66 ;- 36 000 € d’aide dans PDR 4.1.3 (nouveau PVE). En 2015, les CUMA ont sollicité le soutien de la Région dans le cadre de son

nouveau PDRR pour des aides Région et FEADER, avec la participation des dé-partements de l’Aude, de l’Hérault et des P.-O.

Chiffres clés : • 420 CUMA sont réparties : - 67 % en viticulture- 19 % en élevage- 10 % en grandes cultures- 2 % en arbo & maraichage- 2 % en diversification• Plus de 8 000 agriculteurs en CUMA (1/3 agriculteurs en LR) • 120 salariés dans 38 CUMA (1/4 permanents qualifiés)• Sont en CUMA (RGA2010) :- 2/3 des éleveurs - 1 céréalier sur 2 - 1 viticulteur sur 4 - 10 % des arboriculteurs et maraîchers- 9 % des exploitations de diversification.

Le département compte unesoixantaine de CUMA, toutesfilières confondues. Les filièresarboricoles et viticolesreprésentent quasiment deuxtiers des CUMA, pour un tierssur la filière élevage.

DANS les P.-O., un agriculteur surquatre est en CUMA. Ce sontplutôt des CUMA de petite

taille, avec en moyenne 7 adhérentspar CUMA et un chiffre d’affairesmoyen de 27 000 € par CUMA (mon-tant de la facturation annuelle de laCUMA à ses adhérents).

Les CUMA des P.-O. investissent envi-ron 1,2 million d’euros par an. Les in-vestissements augmentent régulière-ment depuis 2008. Cette hausses’explique par un renforcement desCUMA existantes avec l’arrivée de nou-veaux adhérents et par la création denouvelles CUMA. La filière élevage estparticulièrement concernée, avec 5 créa-tions de CUMA sur les deux dernièresannées, et un projet de création encours.

Les CUMA bénéficient d’un soutienimportant du Conseil Départemental,du Conseil Régional et de l’Europe(FEADER), avec des taux d’aide à l’in-vestissement de 30 % en zone de

plaine et 40 % en zone défavorisée-montagne.

Une CUMA, c’est quoi ?

La CUMA (coopérative d’utilisationde matériel agricole) est une coopé-rative agricole où les agriculteurs mu-tualisent des moyens (matériel, maind’œuvre, hangar, ateliers…) néces-saires à leur activité agricole. Ce cadrejuridique permet à ses adhérents deréduire les coûts de mécanisation,d’accéder aux nouvelles technologieset d’optimiser les chantiers. Les adhé-rents sont ainsi plus performants etinnovants tout en partageant lesrisques liés à l’investissement. La

Sainte Eugénie Le SolerTél 04 68 92 16 48www.lavail.com

Facebook LAVAIL VITI

jeudi 8 octobre 2015 Dossier spécial CUMA 9

Le département compte unesoixantaine de CUMA, toutesfilières confondues. Les filièresarboricoles et viticolesreprésentent quasiment deuxtiers des CUMA, pour un tierssur la filière élevage.

DANS les P.-O., un agriculteur surquatre est en CUMA. Ce sontplutôt des CUMA de petite

taille, avec en moyenne 7 adhérentspar CUMA et un chiffre d’affairesmoyen de 27 000 € par CUMA (mon-tant de la facturation annuelle de laCUMA à ses adhérents).

Les CUMA des P.-O. investissent envi-ron 1,2 million d’euros par an. Les in-vestissements augmentent régulière-ment depuis 2008. Cette hausses’explique par un renforcement desCUMA existantes avec l’arrivée de nou-veaux adhérents et par la création denouvelles CUMA. La filière élevage estparticulièrement concernée, avec 5 créa-tions de CUMA sur les deux dernièresannées, et un projet de création encours.

Les CUMA bénéficient d’un soutienimportant du Conseil Départemental,du Conseil Régional et de l’Europe(FEADER), avec des taux d’aide à l’in-vestissement de 30 % en zone de

plaine et 40 % en zone défavorisée-montagne.

Une CUMA, c’est quoi ?La CUMA (coopérative d’utilisation

de matériel agricole) est une coopé-rative agricole où les agriculteurs mu-tualisent des moyens (matériel, maind’œuvre, hangar, ateliers…) néces-saires à leur activité agricole. Ce cadrejuridique permet à ses adhérents deréduire les coûts de mécanisation,d’accéder aux nouvelles technologieset d’optimiser les chantiers. Les adhé-rents sont ainsi plus performants etinnovants tout en partageant lesrisques liés à l’investissement. LaCUMA est aussi un lieu d’échange d’ex-périences et de diffusion de nouvellespratiques, de formation permanente,

de développement local sur son terri-toire, de lien et de solidarité entre leshommes.La CUMA est régie par des statuts

coopératifs, ce qui signifie une obli-gation d’engagement de chaque adhé-rent sur l’utilisation du matériel, lesadhérents doivent souscrire des partssociales qui constituent les capitauxpropres de la CUMA. La CUMA doit avoirau minimum quatre adhérents exploi-tant à titre principal. Dans les statutsest précisée la circonscription territo-riale, tous les adhérents doivent avoirleur siège sur cette circonscription.Le conseil d’administration de la

CUMA rédige un règlement intérieur,qui précise l’organisation du travailpar rapport à l’utilisation des maté-riels, la facturation, les responsabilités

La démonstration de matérielsde la journée CUMA se fera surles parcelles du domaine del’EPLEFPA Perpignan Roussillon.

C E domaine comporte un site àRivesaltes et un deuxième siteen création à Théza. Au début

des années 2000, l’exploitation agri-cole exploitait 21 ha de vignes et seu-lement un hectare d’abricotiers. Pro-gressivement, la surface viticole a étéréduite pour passer à 9,5 ha en 2013,alors que le verger est passé à 7,5 ha(abricot et olives). En parallèle, l’ex-ploitation a démarré des démarchesde qualité, avec une conversion inté-grale à l’agriculture biologique. Depuis 2011 tout le domaine est

certifié bio. Le domaine s’est donc en-gagé très tôt vers des systèmes pro-posant des alternatives aux traite-

Le domaine pédagogique de l’EPLEFPA Perpignan Roussillonments phytosanitaires systématiques.Le bio est également apparu commeune possibilité de valoriser en circuitcourt les produits transformés du do-maine non valorisés en circuit long.En 2012, l’exploitation a initié la créa-tion d’une cave particulière et a crééune boutique de vente. Autour de laboutique s’est également monté unprojet pédagogique avec la filière services aux personnes avec la miseen place d’une “Ruche qui dit oui”(système de vente de paniers). Desliens nouveaux avec d’autres produc-teurs se sont ainsi développés. Un sitede vente en ligne a été créé par leGIE des écoles d’agriculture basé àRambouillet. Le domaine du lycée a été confronté

directement à la crise viticole des an-nées 2000, qui a eu pour conséquence

la généralisation des friches agricoleset péri-urbaines dans la plaine duRoussillon. Des pistes de diversifica-tions ont pu être explorées par unchef de projet de l’établissement, quiont débouché sur la structurationd’une filière départementale enplantes à parfum aromatiques et mé-dicinales, en partenariat avec Sud etBio et la Chambre d’Agriculture dépar-tementale. Un syndicat de producteursest né, des parcelles d’essai pour l’ac-quisition de références agro-écono-miques ont été mises en place grâceau soutien de FranceAgriMer et le pro-jet d’exploitation a intégré une diver-sification en plantes aromatiques. En2015 les premières récoltes de thym àlinalol et de lavande maillette ont puêtre faites avec des résultats écono-miques très prometteurs pour une pre-

mière coupe. Pour 2015-2018, un nou-veau programme d’expérimentationsen plantes aromatiques va voir le jourporté par la Chambre régionale d’Agri-culture et Sud et Bio. L’exploitation agricole de l’EPLEFPA

Perpignan Roussillon a donc mis enplace une diversification des cultureset des modes de commercialisation,la conversion à l’agriculture biologiqueétant un moyen central pour dévelop-per l’exploitation. Ces transformationsse retrouvent dans l’exercice des mis-sions de l’enseignement agricole, enservant de support aux formations,aux expérimentations et à la partici-pation au développement du territoire.

L’emploi partagé : CUMA et groupementd’employeurs, les partenariatspossibles sur le territoireLa CUMA peut développer une

branche d’activité groupement d’em-ployeurs sans modifier ses statuts.Le pourcentage de la masse salarialedes CUMA consacrée à l’activité degroupement d’employeurs doit êtrede 49 %. Les salariés de la CUMApeuvent donc également travaillerpour les adhérents (sans aucun ma-tériel de la CUMA), dans la limite de49 % du temps de travail.La loi du 23 février 2005 permet

aux collectivités locales d’intégrerun groupement d’employeurs ou departiciper à leur création. Par ail-leurs, depuis 2011, une collectivitépeut adhérer à un groupement d’em-ployeurs pour toutes ses fonctions(secrétariat, gestion, achats, juri-dique, informatique...). Il peut doncy avoir une recherche de complé-mentarité entre différentes activités(agricoles et autres), qui peuventpermettre de constituer un poste àtemps plein en CDI sur un groupe-ment d’employeurs constitué d’adhé-rents de droit privé (agriculteurs,coopératives...) et de collectivitésterritoriales.

Pour en savoir plus  : Domaine du Lycée, 3, avenue des Pyrénées, 66600 Rivesaltes. Tél. : 04 68 64 86 25. Magasin : 04 68 64 89 66. E-mail :[email protected]

“Les CUMA sont nécessaires pour une agriculture départementale dynamique”Interview de José Puig,conseiller départemental en charge de l’agriculture et de la viticulture.

En quoi le CD 66 aide-t-il les CUMAdans leur fonctionnement ? C’est donc en tant que 1er partenaire

du monde agricole que le Départementdes Pyrénées-Orientales accompagneactivement les CUMA, Coopérativesd’utilisation de matériels agricoles.Nous soutenons la fédération dépar-tementale dans son fonctionnementau quotidien et encourageons lesCUMA dans leur développement auxcôtés de la Région et de l’Europe, parun soutien à l’acquisition de matérielagricole performant. Leur rôle vous semble-t-il de pre-

mier plan pour l’agriculture dépar-tementale ?Dans cette période de mutation, Le

Département aide les CUMA à se for-mer et se développer car il est impor-

tant d’encourager l’économie coopé-rative qui, avec des structures à taillehumaine, reflète parfaitement les va-leurs fondamentales de solidarité etde partage de notre agriculture. Eneffet, l’équipement collectif des CUMA

permet l’acquisition d’unmatériel neuf et performantpour un coût moindre.L’achat collectif de matérielagricole profite ainsi à l’en-semble des membres desCUMA. L’objectif étant demutualiser les besoins et lescoûts notamment de méca-nisation sur l’exploitation,ce qui réduit in fine lescoûts de production. Lesconditions de travail s’entrouvent aussi souvent amé-liorées et la qualité de laproduction est supérieure.Si l’on prend l’exemple ducoût d’un tracteur qui esttrès élevé, adhérer à uneCUMA permet de ne pas su-

rendetter l’agriculteur avec un matérieldont il n’aura pas l’utilité toute la se-maine. Il est donc évident que cesstructures coopératives sont néces-saires pour une agriculture départe-mentale dynamique.

En quoi le Conseil départementaldes Pyrénées-Orientales s’investit-ilaux côtés des agriculteurs ?Le Département a choisi d’accom-

pagner de nombreuses initiatives vi-sant à valoriser les productions, mieuxvendre nos produits et à améliorer lerevenu de nos agriculteurs.Ainsi, chaque année, les élus du dé-

partement décident de s’engager auxcôtés des agriculteurs par la réalisa-tion d’investissements structurants (lenouvel abattoir de Perpignan, créationde chais...), par une aide au développement des circuits courts(création de boutique collective), ouencore par la promotion de l’agricul-ture biologique (plus de 17 % de laSAU des Pyrénées-Orientales), sansoublier tout le travail réalisé autourdes démarches qualité (AOC Abricotsrouges du Roussillon, IGP Artichautdu Roussillon…) qui viennent renforcer l’image qualitative et la notoriété de nos productions départementales.

jeudi 8 octobre 201510 Dossier spécial CUMA

Pyrénées Orientales : une viticulture diversifiéeL E département des P.-O. se place au 9e rang

national en ce qui concerne les volumes pro-duits par les départements viticoles. Mais son vignoble est très diversifié et produit notammentplus de 80 % des vins doux naturels français.

2 350 vignerons (2 000 coopérateurs, 350 cavesparticulières) produisent en moyenne ces dernières années 800 000 à 900 000 hl sur les 23 500 ha en production.

75 % sont en appellation d’origine avec 5 AOPvins secs et 5 AOP vins doux naturels.

L’encépagement est très diversifié : grenachenoir (6 000 ha), Syrah (4 500 ha) et Carignan (3 500 ha) dominent pour les vins rouges et rosés,mais le mourvèdre, cabernet s., merlot, marselannotamment sont bien implantés aussi.

Pour les vins blancs : 5 200 ha de muscats pro-duisent l’AOP Muscat de Rivesaltes et les vins IGPMuscat sec. Le vignoble compte aussi 1 800 ha demacabeu et 1 200 ha de grenache blanc.

La diversité des terroirs est aussi une caractéris-tique du vignoble. Schistes, arènes granitiques,terrasses caillouteuses, limons du pliocène, cal-caire... : le vignoble est une mosaïque qui permetl’élaboration de “vins de terroirs”. La stratégie desAOP vins secs est d’ailleurs basée sur une hiérar-chisation poussée qui vise l’identification de cesvins de terroirs.

Si la pluviométrie annuelle est d’environ 600 mm, elle est mal répartie et nous sommesdans des conditions d’aridité marquée. Cela explique notamment les faibles rendements quisont les plus faibles de France.

En 2015 on attend une récolte approchant900 000 hl soit 37 hl/ha. En 2012 le rendementmoyen n’était que de 29 hl/ha.

Des forces et des enjeuxLa filière a des atouts : des terroirs de qualité et

attractifs, une palette AOP diversifiée, des vendanges concentrées chaque millésime et unpotentiel de vente directe et à l’exportation inté-ressant. La filière est dynamique : elle emploieprès de 5 400 ETP au-delà des exploitants et investit chaque année dans des outils de produc-tion qui se modernisent. La coopération s’est bien restructurée et poursuit cette évolution. Lesenjeux résident dans l’optimisation du potentielde production : ajuster le potentiel de nos terroirsaux productions revendiquées. L’avenir passeaussi, là où c’est possible, par la création de péri-mètres irrigués afin de stabiliser et sécuriser lesrendements.

Le développement de la notoriété est aussi unenjeu majeur de la filière comme la reconnais-sance du rôle de la viticulture dans le paysage etla biodiversité.

Chambre d’Agriculture - Service viticole

jeudi 8 octobre 2015

Dans un contexte de réductiongénérale des intrants enagriculture, l’utilisation desoutils de travail du sol connaîtun net regain d’intérêt. Depuis plusieurs années déjà,les viticulteurs ont repris letravail du sol dans l’inter-rang.

AUJOURD’HUI la tendance estnette, les vignerons cherchentdes solutions techniques pour

supprimer l’utilisation des herbicidessous le rang, ainsi les outils intercepsde travail du sol présentent un fortintérêt. Les constructeurs de matérielont bien compris cette situation etbeaucoup ont développé de tels outilsspécifiques de désherbage sous lerang. Voici les principaux éléments àprendre en considération pour choisirle matériel le mieux adapté à voscontraintes de production.

3 grandes familles d’outils :les lames bineuses, les socs décavaillonneurs et les outils rotatifs.Il existe également des disques in-

terceps, des girobroyeurs interceps oudes désherbeurs thermiques interceps.Quel que soit le matériel retenu, il estdifficile d’obtenir un résultat parfait. C’est en diversifiant le mode d’en-

tretien et par conséquent le type dematériel que l’on obtient l’optimumd’efficacité. Certaines machines pré-sentent ce type de polyvalence et per-mettent de remplacer des lames pardes socs ou autres outils.• Les outils à lame bineuse Les lames fonctionnent à de faibles

profondeurs, 5 à 10 cm environ, va-riables selon les réglages et le mo-dèle.Le passage de la lame sectionne les

racines des adventices sans procéderà un retournement du sol. Les adven-tices meurent ensuite par dessèche-ment. Les lames sont de longueur va-riable, certaines sont équipées

d’ailettes de fragmentation facilitantl’émiettement du sol et le soulèvementdes racines. Il est préférable de monterun cure-cep pour compléter le travailde la lame à l’arrière de la souche.Les lames bineuses conviennent à

priori à tous les types de sol vigne-rons. Cependant, un passage avec cetype de matériel dans des rangs nontravaillés depuis plusieurs années don-nera un résultat médiocre.Leur utilisation est plus adaptée à

un travail d’été. • Les socs décavaillonneurs ou dé-

cavaillonneuses légèresIls travaillent les sols plus en pro-

fondeur, 10 à 20 cm selon les réglageset le modèle. Le fonctionnement decet outil est similaire à celui d’unecharrue : le versoir permet de retour-ner et de déplacer la terre. Les adven-tices sont retournées et enfouies lorsdu déplacement du volume de terre.Selon l’orientation du versoir, on pro-cédera à un chaussage ou un déchaus-sage de la vigne. C’est une opérationdélicate qui nécessite de travailler àfaible vitesse (2 à 3 km/h). Les socssont plus agressifs que les lames etpermettent de mieux lutter contre lesvivaces bien développées. • Les outils rotatifs Ils sont équipés de pales, de cou-

teaux ou de brosses montés sur unaxe vertical rotatif. Ils fonctionnentde manière générale par enlèvementde la terre et dispersion. La profondeurde travail est plutôt faible : 5 à 15 cmselon les réglages et la marque. Cettetechnologie est gourmande en puis-sance hydraulique (environ 20 l/minpar outil), les constructeurs proposentdonc en général une centrale hydrau-lique indépendante de série ou en op-tion.Les vitesses de travail sont réduites,

compter environ une vitesse d'avan-cement de 1 à 3 km/h pour obtenirde bons résultats. Ces outils fournis-sent de bons résultats en toute saisonhormis peut-être dans les sols forte-ment caillouteux.

L’état du sol est extrêmement im-portant, avec ces outils, pour la réus-site de l’intervention, car ils n’ont pasun grand pouvoir de pénétration.

Principe de fonctionnementde ces outilsLe principe de fonctionnement des

outils interceps est de travailler le solsous le rang en évitant de blesser lessouches. La machine doit donc êtreen mesure de détecter efficacementles souches et de transmettre la com-mande d’effacement à l’outil de travail.Selon les constructeurs, les appareilssont équipés de tâteurs ou palpeurspermettant de détecter la souche etde transmettre le signal d’effacementde façon mécanique, hydraulique ouélectrique. Certaines machines plus rudimen-

taires ne sont pas équipées de systèmede détection. Dans ce cas-là, l’outildu travail du sol s’efface en venantbutter contre la souche ou le tuteur.Ces derniers outils sont donc à réserverpour des vignes où les troncs sontdéjà bien robustes. Selon les modèles,le retour de l’outil dans le rang aprèseffacement est assuré par un vérin,un ressort ou simplement l’avancementdu tracteur. Enfin, il existe les outils protégés

sous une cloche en caoutchouc. La

cloche assure la protection totale dela souche contre les blessures causéespar l’outil et permet l’évitement de lasouche.Les principaux points de réglage

sont la profondeur de travail, la dis-tance de travail à la souche et la sen-sibilité d’effacement. La vitesse detravail est aussi à adapter en fonctionde l’outil utilisé, de la nature du solet de la configuration du vignoble.Les ajustements, selon les modèles,que l’on pourra réaliser pour améliorerle réglage de la machine sont :- la hauteur, la longueur et l’incli-

naison du palpeur ;- la pression hydraulique ;- la dureté des ressorts ;- la hauteur du rouleau, de la roue

ou du disque de guidage.Afin de limiter au maximum les dé-

gâts sur les souches, le vignoble doitêtre préparé à ce type d’intervention: les troncs doivent être droits et letuteurage des souches est conseillé.De façon générale, quels que soient

les modèles, les interceps sont dispo-nibles en différents types de mon-tages : montage avant, montage laté-ral, ventral ou entre-roues, montagearrière ou encore montage sur portiqueenjambeur.

CA 66 service viticole

Dossier spécial CUMA 11

Le travail du sol sur le rang en viticulture

Économiser sa consommation de carburant et réduire ses émissions de gaz à effet de serreLE Pôle régional agroéquipement

LR propose un service de diag-nostic tracteur depuis début

2011. Il a pour objet de développerdans les réseaux des partenaires mem-bres, la formation éco-conduite avecdes campagnes de diagnostics trac-teurs, en vue de réduire la consom-mation d’énergie fossile et diminuerles émissions de gaz à effet de serre.

Qu’est-ce qu’un diagnosticmoteur ?Les tests réalisés lors d’un passage

au banc d’essai débouchent sur undiagnostic complet de l’engin agricoleet sur des préconisations de réglageset de conduite.Chaque diagnostic donné aux pro-

priétaires des tracteurs contient :

- les résultats du passage au banc ;- les comparaisons des valeurs me-

surées et les données constructeurs ;- des commentaires avec des

conseils en réglage du moteur et enmaintenance à prévoir ;- le régime moteur donnant la meil-

leure plage de puissance. Le passage d’un tracteur au banc

d’essai permet de mesurer sa consom-mation réelle et sa consommation spé-cifique, c’est-à-dire son rendement. Le diagnostic vise également à

connaître la puissance réelle du trac-teur utilisable à la prise de force, lecouple et le régime moteur. Au final,l’agriculteur dispose de préconisationsde réglage et de conduite lui précisantle régime idéal du moteur à pleinecharge pour une puissance donnée.

N’importe quel tracteur peut êtreenvoyé au banc d’essai mais le mo-ment idéal est “pendant la période degarantie afin de faire régler le moteurle plus rapidement possible pour nepas le détériorer”.Autre critère pour passer son trac-

teur au banc d’essai : “une modifica-tion du comportement du tracteur peuttraduire une anomalie de fonctionne-ment et réclame un diagnostic”.

Quels ont été les résultats de la seconde campagne ?La seconde campagne a été réalisée

d’octobre 2013 à juillet 2015 dans lecadre d’un plan de promotion des diag-nostics moteurs soutenu par l’ADEME,lors de 14 journées au niveau régionalpour 103 tracteurs diagnostiqués :• 9 journées de banc lors de forma-

tions éco-conduite, avec 74 diagnostics

aidés (dont 55 en Lozère, 4 dans les P.-O. et 15 dans l’Aude) et une avec unlycée agricole (St Chély d’Apcher pourles tracteurs de l’exploitation).• 5 journées avec les caves, les

CUMA, la CA34 et la parc du Ht Lan-guedoc avec un total de 29 tracteurs.Les résultats de la seconde cam-

pagne de conseils en réglages et enconduite des tracteurs, soutenue parl’ADEME, avec la moitié des tracteursde moins de 100 cv, nous confirmentune économie moyenne de 20 % decarburant.Pour les moins de 100 cv, c’est moins

1,8 l/h, (900 l pour 500 h/an) soit750 € par an/tracteur d’économie et80 t/an de CO2 non émis dans l’atmo-sphère. Pour les plus de 100 cv, c’estmoins 3 l/h, (1 500 l pour 500 h/an)soit 1 250 €/an/tracteur et 155 t/ande CO2 non émis dans l’atmosphère.

Pour qui et comment ?Tous les agriculteurs peuvent soumettre leurs engins agricoles à un tel diagnostic. Il faut compter entre 45 minutes et une heure entre le test et la remise des résultats.Son coût est de 120 à 150 € hors taxes, car il peut être réalisé :- soit lors d’une formation éco-conduite,- soit lors d’une journée organisée par le partenaire du Pôle régional agroéquipement (votre CUMA

et FDCUMA, votre coopérative, votre Chambre d’Agriculture ou un lycée agricole).Il faut savoir que pour pouvoir organiser une journée et déplacer le banc avec l’opérateur, il faut

regrouper au moins 8 tracteurs dans une journée.Donc si vous souhaitez être pris en compte dans une prochaine campagne de diagnostic non loin de

chez vous, vous trouverez les informations et le bulletin d’inscription (individuel ou collectif) sur le sitede la FRCUMA LR : http://www.languedoc-roussillon.cuma.fr

Sinon vos contacts directs sont :• pour les départements 11, 30, 34 et 66 : Emmanuel Colin au 04 67 36 47 93 ou [email protected],• pour le 48 : Mme Stéphanie Laure au 04 66 65 62 00 ou [email protected].

Société nouvelle

PERPIGNAN Tél. : 04 68 85 13 22

ELNE Tél. : 04 68 22 06 27

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Le spécialiste matériel agricole

jeudi 8 octobre 201512 Dossier spécial CUMA

L’arboriculture des P.-O. : une production de qualitéL A production fruitière est un des piliers de

l’agriculture du département des Pyrénées-Orientales. Premier département producteur depêches et de nectarines avec un potentiel de plusde 70  000 tonnes, 5e département producteurd’abricots avec un potentiel de 15 000 tonnes, l’arboriculture roussillonnaise se diversifie avecdes productions comme la cerise, la pomme, lapoire, l’amande, l’olive et même la grenade ou le kaki.

Le Roussillon possède de nombreux atouts pourfaire une production fruitière de qualité avec unclimat doux et sec grâce à la tramontane, des solslégers et profonds dans la plaine et dans les val-lées du Tech, de la Têt et de l’Agly et un systèmed’irrigation et une gestion collective de l’eau quifait la richesse de ce bassin de production.

La grande majorité des volumes produits par les700 arboriculteurs roussillonnais est expédiée sur le marché national et à l’export (15 à 20 %)

principalement auprès des circuits de la grandedistribution ; ce qui nécessite le suivi d’un grandnombre de cahiers des charges et la mise en placede certifications nationales ou internationales(HVE2, AB, Globalgap…).

Le contexte de la filière est certes difficile avecla concurrence de nos voisins italiens et surtoutespagnols et la présence importante du virus dela Sharka qui touche les vergers de prunus et par-ticulièrement les pêches et les nectarines. Mais il

existe tout de même une dynamique autour deprojets comme l’AOC abricots Rouges du Rous-sillon, récemment obtenue ou la culture del’amandier qui semble renaitre actuellement.

jeudi 8 octobre 2015

CUMA Archimède : de nouveaux projets en partenariatavec TERANEOLa Cuma Archimède est une Cuma

créée dans les années 1990, que vous avez décidé de redynamiser.Pourquoi ?Effectivement, la CUMA a été créée

en 1996 par des exploitants marai-chers du secteur d’Elne. Ces dernièresannées, la CUMA avait une petite ac-tivité sur du matériel maraîcher d’en-tretien du sol (disque, buteuse,herse…). Les adhérents étaient à l’ori-gine coopérateurs à la coopérative ma-raîchère MARFRUIT. Celle-ci a depuisfusionné avec d’autres coopérativesdu département, pour créer, en 2012,la Coopérative de Fruits et Légumesdes Pyrénées-Orientales, plus connuesous la marque TERANEO. Cette coo-pérative, dont le territoire s’étend surtout le département, a des projets dedéveloppement qui ont permis de re-lancer l’activité de la CUMA avec l’en-trée de nouveaux adhérents.

Pouvez-vous nous parler des pro-jets de la coopérative de Fruits etLégumes des Pyrénées-Orientales TE-RANEO et en quoi la CUMA peut-elley contribuer ?La coopérative de Fruits et Légumes

des Pyrénées-Orientales TERANEOporte actuellement un projet de dé-veloppement des filières pomme, abri-cot et pêche, en favorisant l’installa-tion de jeunes exploitants. Le projetconsiste à créer de nouvelles exploi-tations (plantations, acquisition et re-mise en état de vergers) et de les via-biliser (surfaces suffisantes, variétésadéquates, commercialisation par lacoopérative, appui technique), pourfaciliter l’installation de nouveauxagriculteurs et favoriser le renouvel-lement de la filière. Ces structurespourront donc être, à terme, trans-mises à des repreneurs qui n’auraientpas pu réaliser l’investissement initial.

Parmi ces structures, on trouve deuxnouvelles exploitations, SARL FLPO etSARL Les Vergers d’Ouveillan, dont lelancement de l’activité nécessitait uninvestissement dans du matériel deproduction, alors pourquoi pas enCUMA ?Plusieurs exploitants arboriculteurs

et maraîchers étaient également inté-ressés pour utiliser le matériel existantde la CUMA (matériel de culture ma-

raîchère), mais aussi pour avoir denouveaux équipements disponiblesgrâce aux investissements réalisés col-lectivement en Cuma.Quel va être le programme d’inves-

tissement de la CUMA ?Le projet d’investissement de la

CUMA comprend du matériel de trac-tion et de pulvérisation sur les vergers,une plateforme de taille et desbroyeurs pour l’entretien de l’enher-bement.

Dossier spécial CUMA 13

Partenaires de lajournée régionaledes CUMA LR

3 membres de la CUMA : Christian Soler, Yves Aris, Laurent Estève

Interview du Président José Sanchez

jeudi 8 octobre 201514 Social

TESA : l’obstacle numérique franchi

La MSA Grand Sud a renduobligatoire, dès cette année, leTESA web. Si vous avezembauché des saisonniers, vousy avez eu recours. Un galopd’essai, puisque la Déclarationpréalable à l’embauche (DPAE)numérique sera obligatoire dèsl’an prochain. Ladématérialisation devientincontournable.

ALORS que les vendanges s’achè-vent, la révolution numériquelancée dans l’Aude et les Pyré-

nées-Orientales par la MSA s’est sem-ble-t-il déroulée sans gros accros. Carcette année, pour la première fois, leTESA (Titre emploi simplifié agricole),très largement utilisé pour déclarerles saisonniers, n’était accessiblequ’en ligne. Finie la version papier, àenvoyer à l’avance par la poste pourque l’employé soit en règle le jour del’embauche. Désormais, on remplit sadéclaration en ligne, quitte même àle faire dix minutes avant l’embauche.Une souplesse appréciable alors queles besoins pendant les périodes derécoltes sont parfois difficilement es-timables à l’avance. Un facilitateur qui peut également

dissuader d’embaucher au noir. Pen-dant toute l’année, la MSA et ses par-tenaires dans cette démarche que sontla FDSEA des P.-O., le Syndicat des vi-gnerons et le Syndicat des vigneronsindépendants, ont renouvelé les ac-tions pour informer les exploitants dece changement.

Démonstrations, formationset hotlinesDes formations ont été organisées,

afin que les utilisateurs ne se trouventpas dépourvus pendant la période ten-due des récoltes. “Nous avons eu178 entreprises en formation sur onzeréunions, 80 démonstrations au gui-chet, 50 assistances à l'accueil et en-

Le haut débit pour tous ?Globalement, le passage au tout nu-

mérique serait donc bien accepté…Car dans le sens de l’histoire, alorsque de plus en plus de démarches nepeuvent se faire que par Internet, etalors que même la déclaration d’im-pôts en ligne sera obligatoire dès2016. Un “sens de l’histoire” qui sou-lève tout de même un certain pro-blème : “On ne peut que regretter quedans certains secteurs géographiques,on n’ait pas les accès requis à Inter-net… Et sans parler de secteurs recu-lés” souligne Nathalie Capillaire. Le Conseil départemental des P.-O.

a annoncé la couverture de la totalitédu département en haut débit pour…2021. D’ici là, tous au satellite ?

F.L.

viron 200 hotlinespour formation enligne” explique DenisRamet, directeur ad-joint de la MSA.Seul souci, “cer-

taines personnes sesont trompées et ontréalisé des déclara-tions DPAE au lieu defaire des TESA” ex-plique Nathalie Ca-pillaire, directrice dela FDSEA 66. “S’il ya eu des erreurs, onpeut le comprendreet les régulariser. Il

faut que les personnes se signalent au-près de leur OP ou directement de laMSA” souligne Denis Ramet.

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Besoin d’un coup de main ?En cas de difficulté de connexion

au site www.msagrandsud.fr ou pourtoute question liée à l’utilisation des téléservices, vous pouvezcontacter l’assistance Internet au09 69 39 22 51, du lundi au jeudide 8 h 15 à 17 h et le vendredijusqu’à 16 h.

Des bornes en libre service sont disponibles danssept sites de la MSA Grand Sud (ici à Perpignan).

jeudi 8 octobre 2015 15Chambre d’Agriculture Pyrénées-Orientales

EN BREF

Formations employeurs enpartenariat avec la FDSEA66

• Gestion des salariés de l’embauche auxdéclarations sociales : mode d’emploi. Lesobligations des employeurs en matière de décla-rations sociales évoluent à grande vitesse ! Àcompter du 1er janvier 2016, la majorité des ex-ploitations agricoles devront saisir de façon dé-matérialisée leur déclaration sociale nominative !Employeur de main d’œuvre vous souhaitez an-ticiper les changements obligatoires et mieuxgérer la paie ? Cette formation a pour objectif dereprendre les fondamentaux de la paie des sala-riés agricoles tout en vous présentant les dispo-sitifs de télé déclaration que la DSN (Déclarationsociale nominative) va imposer.

Dates : les 3 et 8 décembre 2015

• Obligations de l’employeur en matièred’hygiène et de sécurité. La sécurité au travailreprésente aujourd’hui, un enjeu important pourles exploitations agricoles sur lesquelles pèse uneobligation de résultat ! Employeur de main d’œu-vre vous souhaitez vous mettre à jour afin de ré-pondre à vos obligations légales ? La FDSEA enpartenariat avec le Centre de formation agricolevous propose 2 journées pour vous mettre à jourquant à la réglementation et revoir votre docu-ment unique, dans l’objectif de préparer aumieux la prévention des risques au travail. Rap-pelons tout de même que dans l’état actuel de lalégislation, tout employeur a obligation de pro-téger ses salariés et de leurs assurer par différentsmoyens, techniques et réglementaires de travail-ler en toute sécurité.

Dates : les 5 et 10 novembre 2015

Pour tout renseignement contactez-nous auCentre de formation agricole au 04 68 35 87 81cfa@pyrenees-orientales.cham-bagri.frwww.centredeformationagricole66.fr

Acheter bon, frais, du pays et desaison, c’est désormais possible.Formidable !

À qui s’adresser ? Où trouver les produits biende chez nous, les fruits, les légumes, le vin, laviande, le miel, les olives… Tout ce qui fait lequotidien de votre table ? C’est peut être une évi-dence mais quel bonheur d’acheter quelquechose à côté de chez soi, de consommer un pro-duit qui ne vient pas de l’autre bout de la planèteet de participer ainsi au maintien de l’activitéagricole et économique locale. C’est retrouver lafraîcheur des aliments et les saveurs de nos ter-roirs. Retrouvez vite vos repères de consomma-tion et découvrez vite les produits d’ici ! N’hésitezplus, achetez local !

Pour vous aider deux petits guides viennentd’être édités par la Chambre d’Agriculture“Consommez malin” et “Des produits d’ici” quevous pouvez consulter sur le site de la Chambred’Agriculture : www.pyrenees-orientales.cham-bagri.fr/goutez-le-terroir-agritourisme et/oupour ceux qui ont une page facebook, n’hésitezpas à partager l’information : Chambre d’Agricul-ture des Pyrénées-Orientales facebook. Vouspourrez également vous les procurer sur simpledemande au 04 68 35 85 94.

Bilan de la campagne PAC 2015

• En 2015, il y a eu 1 607 dossiers PAC déposés pour les Pyrénées-Orientales. 800 exploitants ont fait appel à des organismes de service dont650 à la Chambre d’Agriculture (soit 41 %). Parmi les 650 dossiers :

• Répartition par filière :– viticulture : 294 dossiers ;

– élevage : 221 dossiers ;

– polyculture : 15 dossiers ;

– arboriculture et maraîchage : 120 dossiers.

– 143 sont des dossiers faits pour des coopératives viticoles (Dom Brial,Passa, Vignobles Sud Roussillon) ;

– 34 sont des dossiers pour la coopérative Teraneo.

• On enregistre une progression de + 38 % des dossiers traités par laChambre d’Agriculture entre 2014 et 2015.

• 100 % des agriculteurs qui en ont fait la demande ont été accompagnéspar la Chambre d’Agriculture.

La campagne PAC 2015 s’estdéroulée dans un contexteparticulier : la réforme desaides de la PAC a engendré desévolutions importantes et denouvelles règles de gestion desaides.

CES évolutions ont impliqué uncertain nombre de changementset d’ajustements, et les calen-

driers de déclarations ont été modifiésjusqu’au dernier moment.En effet, traditionnellement la pé-

riode de déclaration PAC était du 1er

avril au 15 mai de l’année et, en 2015,la campagne a débuté le 27 avril pourse terminer le 15 juin 2015. Parmi les nouveautés, il a fallu in-

tégrer dans le vocabulaire PAC déjàbien rempli de sigles les SNA (surfacesnon agricoles), les SIE (surfaces d’in-térêt écologique), les DPB (droit àpaiement de base autrefois appelé DPU: droit à paiement unique)… Sanscompter que les libellés des culturesont également évolué intégrant pourcertaines cultures des précisions (pourles parcelles arboricoles notamment)et des proratas (pour les surfaces pas-torales afin de déterminer le tauxd’éléments non admissibles). Et enfin,l’ensemble des îlots PAC précédem-ment déclarés ont tous été retouchéspar l’IGN (Institut géographique na-tional).La nouvelle PAC s’est également ou-

verte au secteur des fruits et légumesen rendant ces cultures éligibles auxaides directes c’est-à-dire aux aidesannuelles à l’hectare.C’est une réelle nouveauté pour ces

filières soumises à des marchés tou-jours plus volatiles et qui, contraire-ment à d’autres secteurs, n’ont jamaisbénéficié de ces soutiens. Quant à la viticulture, déjà concer-

née par les déclarations PAC depuis

de nombreuses années, en lien avecla perception des aides FranceAgriMer,elle a été concernée par les nouvellesmesures agri-environnementales quisont devenues les MAEC (il s’agit no-tamment d’aides à l’hectare pour laréduction des phytos).

Pour accompagner ces changements,il y a eu une forte mobilisation de laChambre d’Agriculture des Pyrénées-Orientales : 13 conseillers, 2 chefs deservice et 3 assistantes, et des outils“informatiques” qui ont su s’adapteraussi à ces nouveautés. L’outil “MesP@rcelles” a ainsi permis de réaliserl’ensemble des déclarations PAC desexploitants agricoles. Au niveau fran-çais ce sont 42 200 dossiers qui ontété réalisés avec l’outil “MesP@rcelles” dont 6 500 pour le Lan-guedoc Roussillon (cf. encadré ci-après).

Il faut également souligner la trèsbonne collaboration avec la DDTM (Di-rection départementale des Territoireset de la Mer) tout au long de la cam-pagne de déclaration ce qui a facilitél’intégration des nouveautés règle-mentaires.

Virgine Bay

Service Territoire - Aménagement Mes p@rcelles 04 68 35 87 87 v.bay@py-

renees-orientales.chambagri.fr

La PAC et Mes P@rcelles

Devant une réglementation qui estde plus en plus complexe, assurer latraçabilité des produits utilisés, maî-triser son exploitation et respecterses engagements environnementauxn’est pas une tâche facile au quoti-dien. Simple d’utilisation, l’outil “MesP@rcelles” est un outil conçu par lesChambres d’Agriculture pour aider lesagriculteurs.Il a été utilisé pour réaliser les dé-

clarations PAC 2015, il est égalementaccessible pour les exploitants parsimple abonnement (la formation etl’assistance sont incluses dans le ta-rif).Il permet :– d’effectuer la déclaration PAC ; – de créer et mettre à jour la car-

tographie de l’exploitation tout aulong de l’année sans attendre l’ou-verture de TELEPAC (avec lequel il esttoutefois compatible afin de pouvoirtransférer les données du dossier PACet ainsi se simplifier la tâche) ;– d’enregistrer tous les travaux ef-

fectués du travail du sol à la récolte ; – de vérifier la conformité du re-

gistre phytosanitaire et de consulterles fiches techniques des produits ;– de tenir à jour les documents

techniques et réglementaires (nom-breuses éditions possibles) ;– de connaître l’état des stocks ;– et aussi de calculer les marges

par hectare.Enfin, l’outil est mis à jour chaque

semaine pour les produits phytosani-taires et à chaque évolution réglemen-taire afin de sécuriser les exploitants.Tout savoir sur www.mesparcelles.fr

Dernières infos depuis la findes déclarations PAC

Durant l’été, le ministère de l’Agri-culture, conscient qu’avec les chan-gements de calendrier les exploitantsne pourraient pas recevoir dans lesmêmes délais les premières avancessur les aides, a proposé aux exploi-tants de faire une demande d’ATR(avance de trésorerie remboursable).

jeudi 8 octobre 2015

AVISSCP Christophe SAEZ - Simon LEFEBVRE - Philippe BONNAFOUS, Notaires associés

2 avenue Hermès - ZA Los Palaus - 66170 MILLASTél. : 04 68 57 35 35

Suivant acte reçu par Me Jacques FITTE alors Notaire à MILLAS le 18 décembre2014, Monsieur Bernard FONTAN, Retraité, et Madame Dany Chantal POIRIER,retraitée, son épouse, demeurant ensemble à BROUILLA (66620) 3 rue des MuscatsMonsieur est né à ARCACHON (33120) le 2 février 1951,

Madame est née à JONZAC (17500) le 16 juin 1954.

Mariés à la mairie de POUILLON (40350) le 20 novembre 1971 sous le régime de lacommunauté d’acquêts à défaut de contrat de mariage préalable.

Déclarent adopter le régime de la COMMUNAUTÉ UNIVERSELLE, tel qu’il est établipar l’article 1526 du Code civil.

Les oppositions pourront être faites dans un délai de trois mois, par lettrerecommandée avec demande d’avis de réception ou par acte d’huissier de justice àMe Christophe SAEZ Notaire à MILLAS (66170).

En cas d’opposition, les époux peuvent demander l’homologation du changementde régime matrimonial au T.G.I.

Pour insertion, le Notaire.

SAS DITVINS15 avenue de l’Agly - 66600 RIVESALTES

801 373 853 RCS Perpignan

NOMINATION D’UN NOUVEAU DIRECTEUR GÉNÉRAL

Aux termes d’une AGE en date du 01/09/2015, la collectivité des associés a décidé :

- de la démission du poste de Directrice générale de Mme Mélanie SINOTTE et de sasortie de la société suite à la cession de la totalité de ses parts le même jour ;

- de la nomination de Monsieur Stéphane PRIEGO, nouvel actionnaire, demeurant 15 avenue de l’Agly, 66600 RIVESALTES au poste de Directeur général.

Les statuts seront modifiés en conséquence.

Cette modification sera déposée auprès du Greffe du Tribunal de Commerce dePerpignan.

Pour avis modificatif, la présidence

SAS FRAICHEUR DU BAS VERNET22 Avenue du Boules - 66000 PERPIGNAN

810 389 312 RCS Perpignan

NOMINATION D’UNE NOUVELLE PRÉSIDENTE

Aux termes d’une AGE et de la cession d’actions en date du 01/10/2015, MmeNaïma BEN AZOUZ épouse BENNANI, actionnaire sortante, démissionne de sonposte de Présidente et Mme Alexandra MARTINEZ épouse MAIREAU, nouvelleactionnaire demeurant 48 rue du Razes à NARBONNE (11000) est nomméePrésidente.

Les articles 6 et 41 des statuts seront modifiés.

Ces modifications seront déposées auprès du Greffe du Tribunal de Commerce dePerpignan.

Pour avis modificatif, la présidence

MOTHER Société à responsabilité limitée au capital de 1 500 €Siège Social : 21 rue de la Pinède, 66240 SAINT ESTÈVE

RCS PERPIGNAN 752 451 765Les associés ont décidé par l’Assemblée Générale Extraordinaire en date du 25 septembre 2015, à compter de ce jour, de prononcer la dissolution anticipée de lasociété, de fixer le siège de la liquidation au 21 rue de la Pinède à Saint Estève,mettre fin aux fonctions de gérant de Mme Emmanuelle BRIGNET et de nommerMme Emmanuelle BRIGNET demeurant 21 rue de la Pinède à Saint-Esteve (66240)en qualité de liquidateur.

Pour avis , la gérance

AVIS DE CONTINUATIONAu terme de l’assemblée générale extraordinaire du 30 juin 2015 de la société“L’ANTRE D’E”, société à responsabilité limitée au capital de 10 000 euros dont lesiège social est à MAURY (66460) – 2 avenue Jean Jaurès, immatriculée au Registredu commerce et des sociétés de PERPIGNAN sous le numéro 489 259 747, lesassociées ont décidé qu’il n’y avait pas lieu à dissolution de la société, qui de ce fait,continue d’exister en application de l’article L 223-42 du Code de Commerce.

Le dépôt légal sera effectué au Greffe du Tribunal de Commerce de PERPIGNAN.

SCI BAYGOM IMMO12, rue des Pervenches - 66430 BOMPAS

RCS PERPIGNAN B 798 106 084

MODIFICATIONPar décision de l’assemblée générale extraordinaire en date du 01/06/2015 il a étédécidé de transférer le siège social de la société au 5, rue du Thym 66600RIVESALTES. En conséquence l‘article 4 des statuts sera modifié.

Pour avis, la gérance

GUILLEMAT AnthonyExploitation agricole à responsabilité limitée

au capital de 7 500 eurosSiège social : Mas Guillemat, Route de Néfiach,

66130 ILLE SUR TET

AVIS DE CONSTITUTIONAux termes d’un acte sous seings privés en date à ILLE SUR TET du 29 septembre2015, il a été institué une Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée (EARL) sousla forme d’une société civile régie par les articles 1832 et suivants du Code civil, àl’exclusion de l’article 1844-5, puis par les articles L.324-1 à L.324-10 du Code ruralet de la pêche maritime (11 à 16 de la loi n° 85-697 du Il juillet 1985), présentant lescaractéristiques suivantes :

Dénomination : GUILLEMAT Anthony

Siège : ILLE SUR TET (66130), Mas Guillemat, Route de Néfiach

Durée : 99 ans à compter de sa date d’immatriculation au Registre du commerce etdes sociétés tenu par le Greffe du Tribunal de Commerce de PERPIGNAN

Objet : L’exercice d’activités correspondant à la maîtrise et à l’exploitation d’un cyclebiologique de caractère végétal ou animal et constituant une ou plusieurs étapesnécessaires au déroulement de ce cycle

Capital : 7 500 euros, constitué uniquement au moyen d’apports en numéraire

Gérance : Monsieur Anthony GUILLEMAT, demeurant Mas Guillemat, Route deNéfiach, 66130 ILLE SUR TET, sans limitation de durée

Cession de parts : les parts sociales ne peuvent être cédées qu’avec un agrémentdonné par décision collective extraordinaire. Sont dispensées d’agrément lescessions consenties à des associés ou au conjoint de l’un d'eux ou à desascendants ou descendants du cédant.

Pour avis, la gérance

CHANGEMENT DE RÉGIME MATRIMONIALSuivant acte reçu par Maître Jean-Philippe AMIGUES, Notaire associé à ELNE(66200), 3 Boulevard Voltaire, le 1er octobre 2015, a été reçu un acte aux termesduquel, M. Jean Adrien André ROCA, secrétaire administratif en retraite, né à PALAUDEL VIDRE (66690) le 25 octobre 1949 et Mme Antoinette TUDELA, retraitée, sonépouse, née à SAINT ANDRÉ (66690) le 30 janvier 1951, demeurant ensemble àPALAU-DEL-VIDRE (66690) 16 rue Saint Gaudérique.

Mariés à la mairie de LATOUR-BAS-ELNE (66200) le 29 janvier 1972 sous le régimede la communauté d’acquêts.

Ont changé leur régime matrimonial :

1) Monsieur a fait apport à la communauté des biens suivants :

- le tiers (1/3) en toute propriété d’une maison d’habitation sise à PALAU DEL VIDRE(Pyrénées-Orientales) 66690, 1 rue Vila, cadastrée AI numéro 85 (37 ca) ;

- le tiers (1/3) en toute propriété d’une parcelle de terre sise à SAINT-GENIS-DESFONTAINES (Pyrénées-Orientales) 66740, lieudit Casteil de Bles, cadastrée ABnuméro 16 (67 a 79 ca) ;

- le tiers (1/3) en toute propriété d’une parcelle de terre sise à ORTAFFA (Pyrénées-Orientales) 66560, lieudit Baixos de Cabanes, cadastrée AS numéro 26 (14 a 08 ca) ;

- le tiers (1/3) en toute propriété d’une propriété rurale sise à MONTAURIOL(Pyrénées-Orientales) 66300, cadastrée A numéro 226, 392, 408, 409, 410, 412 et Bnuméro 108, 247, 248, 249, 697 (14 ha 85 a 13 ca) et le tiers indivis du bien nondélimité d’une contenance de 27a 25 ca cadastré A numéro 394 (54 a 50 ca)

2) Madame a fait apport à la communauté du bien suivant :

Une maison d’habitation sise à PALAU-DEL-VIDRE (PYRÉNÉES-ORIENTALES)66690, 10 rue Saint Gaudérique, cadastrée AK numéro 35 (02 a 06 ca)

3) A été ajouté à leur régime matrimonial de la communauté, la clause d’attributionde l’intégralité de la communauté au conjoint survivant, au décès du premier desdeux époux.

Les éventuelles oppositions des créanciers à cet aménagement, seront reçues dansles trois mois de la présente insertion, en l’office notarial d’ELNE, 3 bd Voltaire, oùdomicile a été élu à cet effet.

Pour insertion, le notaire.

In memoriam

Jean-Pierre Barnèdes :Adieu “Tonton”Jean-Pierre Barnèdes était

un type inclassable. Mi-pay-san, mi-troubadour, il yavait chez celui-là un peude cette “Maison bleue”,chantée par Maxime et unpeu des héros amérindiens,décrits par Jim Harisson.Établi dans le Haut Vallespiroù il exerça plusieurs activi-tés agricoles, “Tonton”,comme nous appelions af-fectueusement ce syndica-liste mi-chevrier, mi-buche-ron, fut secrétaire généraldu CDJA alors que Michel Be-nassis était président decette structure. Un look dé-calé, un ton qui l’était toutautant. Et ce grand bon-homme savait faire passerles messages, même les plusgraves, toujours en souriant.Très attaché aux combatscollectifs, il s’est ensuite en-gagé dans le milieu associa-tif. Précurseur, il avait unevision du monde qui pouvaitparfois surprendre. Unmonde paysan où il avait sutrouver sa place sans jamaisl’imposer et en suggéranttout simplement quelquesidées. De celles qui n’em-pruntaient pas aux discoursofficiels, mais dont il savaitqu’elles étaient parfaitementadaptées au quotidien denos paysans et aux difficul-tés du haut pays. Jamais àcourt d’arguments, il necomptait ni les kilomètres,ni les heures pour défendreun combat, un projet (jecrois qu’en 1993, avec unepoignée d’irréductibles, ilavait même très sérieuse-ment songé à me faire éva-der). Jean-Pierre Barnèdes,à seulement 66 ans, est doncparti dessiner d’autres mou-tons de l’autre côté des pen-dules. Adieu donc Tonton,comme il faut dire désor-mais. Parce que les mots nesuffisent plus, hic et nunc,ici et maintenant. Là, de cecôté-ci de ce grand pré où,aux côtés de ton épouse Ca-therine et de tes enfants,ceux qui t’on connu, c’estpromis, parlerons de toi en-core longtemps.

J-Paul Pelras

16 Annonces légales

Tél. : 04 68 85 02 02 - Fax : 04 68 85 24 25CCP 557-62G Montpelliere-mail : [email protected]

Hebdomadaire édité par la S. A. L’AGRI, 77, av. Victor Dalbiez - 66027 PERPIGNAN cedexau capital de 38 200 €

PDG, directeur de la publication : Michel PratxRédacteur en chef : Jean-Paul Pelras [email protected]

Secrétariat - Publicité - Abonnement : Julie XatartMaquette : Éric Marotte

CPPAP : no 0419 T 87896, ISSN 0761.3768

Imprimerie SALVADOR 66200 ELNE

Le journal est habilité à recevoir des annonces légales et judiciairespour le département Pyrénées-Orientales

Pour vos ANNONCES LÉGALES, pensez à envoyer vos textes le mardimatin 10 h 00 au plus tard pour une parution le jeudi à [email protected]

- Fax : 04 68 85 24 25. Attention, pour vos convocations d’assemblée, l’annonce doit être publiée 14 jours minimum

avant la date de la réunion.

jeudi 8 octobre 2015

Divers

22117 - AGRICULTEUR dépt 66 vendet livre foin et paille d’avoine en balles rondes, toutes quantités. Tél. : 06 18 91 18 61 - 04 68 05 87 66

22123 - VENDS 300 poteaux en pintraités 4 m diam 150 avec pointe. Tél. :06 21 47 13 08

Droits dereplantation

22118 - ACHÈTE aux meilleurs prixdroits de vigne toute provenance, toutequantité. S’adresser à COMAGRI - Le Graudu Roi - 30240. Tél. : 09 53 11 11 88(appel non surtaxé) ou 06 79 14 05 97

22125 - VENDS droits de replantationvignes. Tél. : 04 68 34 61 50

Fermage et location

22120 - CHERCHE à louer ou acheterexploitation arbo pêche et nectarinedans le 66. Étudie toutes propositions.Tél. : 06 08 92 72 93

Matériels

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Propriété viticole

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Magazine 17

TARIFS ANNONCES

• Tarifs pour les abonnés(internet + journal) :10 € TTC pour 1 semaine ;20 € TTC les 3 semaines.• Tarifs pour les non abonnés(internet + journal) :14 € TTC pour 1 semaine ;28 € TTC les 3 semaines.

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Les petites annonces de l’AgriRubrique :UNE LETTRE CAPITALE PAR CASE ET UN BLANC ENTRE CHAQUE MOT

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TARIF 2015 / SEMAINE : 4 lignes : 14 € - La ligne supplémentaire : 2 € CONDITIONS SPÉCIALES ABONNÉS : 4 lignes : 10 € - La ligne supplémentaire : 2 € CONDITIONS “MULTI-PARUTIONS” : Pour 3 parutions consécutives de la même annonce, nous vous en facturons seulement 2

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PETITES ANNONCES BILLET CHAMPÊTRE

Grain d’ail

I L est dit que quiconque en avait consommé ne pouvaitentrer dans les temples dédiés à Cybèle, déesse de la fé-

condité. Plébiscité par les Égyptiens et honni par les Romains,il est vrai que l’ail, qu’il soit rose de Lautrec, blanc de Lo-magne, rouge de Cadours ou fumé d’Arleux, n’encourage guèreaux relations diplomatiques après sa consommation. Et pour-tant, ses propriétés médicamenteuses, anticoagulantes, ré-ductrice d’hypertension ou encore anti cancérigènes sont in-nombrables d’où, peut être, ce proverbe : “Qui a de l’ail dansson jardin, n’a pas besoin de médecin”. Tout comme il estcité en référence un peu partout sur la planète dès que l’onévoque quelques superstitions avec sorcières, serpents etautres monstres marins à éloigner. Protecteur dans bien desdomaines, il est également indiqué sur quelques papyrus an-ciens que l’on utilisait l’ail pour assainir son fondement.Plus communément destiné à l’orifice supérieur du tube di-gestif, l’ail demeure, depuis la nuit des temps, le compagnonprivilégié de nos cuisinières et autres marmitons dès qu’ils’agit de préparer un aïoli, une rouille, un beurre d’escargotou, entre autres mets raffinés, une bonne salade sauvage agré-mentée, pourquoi pas, de cresson, de roquette et de pissenlit.Pour ma part, je vous conseillerai cette tartine de pain grillée,si possible à la pointe du couteau devant un feu de bois.Frottez un grain d’ail sur le croûton choisi et arrosez d’huiledont nous laisserons l’origine à votre convenance. Enfin et sila collation précède quelque rendez-vous galant, sachez quevous pouvez ôter le germe pour préserver votre haleine dedulcinée ou de Don Juan.

Jean-Paul Pelras

CINÉMALife

États-Unis, 1 h 52. Réalisateur : Anton Corbijn.Avec Robert Pattinson, Dane DeHaan

L’histoire du photographe Dennis Stock qui repéra et parvint à photographierl’acteur James Dean avant l’accident dans lequel celui-ci mourut prématurément.Ce biopic (biographic picture, film biographique) intéressant, bien réalisé et bienjoué, pèche parfois par excès d’esthétisme et par quelques longueurs, mais l’intérêtdu propos est réel. Qui savait que James Dean était d’abord un grand fainéant ?

Les secrets des autresÉtats-Unis, 1 h 43. Réalisateur : Patrick Wang

Avec Wendy Monitz, Trevor St JohnLe titre anglais est “Les chagrins des autres”, ce qui est assez différent. Une famille

américaine comme les autres, papa, maman, un fils qui peut avoir 13 ans et unefillette de 7 ou 8 ans. Qu’est-ce qui cloche ? La fille sèche les cours, le fils se faitharceler par ses camarades de classe. Arrive une autre fille d’un premier mariagede papa, 23 ans, elle-même enceinte, qui cherche visiblement un point de chutedans cette famille, qu’elle trouve. Peu à peu les secrets se dévoilent. Avec beaucoupde sensibilité, par touches, le réalisateur brosse cette histoire très intime d’une famille ordinaire. Curieusement ce film pourrait être du cinéma français (ah ! Leshistoires de famille !), mais les images, où l’on retrouve les atmosphères d’EdwardHopper, les personnages et leurs réactions, sont bien typiquement américains –dans le bon sens du terme.

LIVRES EN CAMPAGE

“Histoire et mémoires pyrénéennes : Saint-Laurent de Cerdans”, Raymond Sala

Raymond Sala consacre cet ouvrage à une étude deshautes terres du Vallespir et de son village : Saint-Lau-rent de Cerdans à travers une double thématique : l’his-toire des mentalités et l’analyse du fait frontalier.

Ce sont plus de 120 voix d’hommes et femmes du HautVallespir qui se font entendre dans le présent ouvrage,un document exceptionnel mis en scène par l’historien Raymond Sala, lui-mêmeoriginaire de ces hautes contrées. Le temps court de leurs vies s’inscrit dans letemps long de la vie, nourrit l’histoire, la grande et la petite... et donne un sensau temps.

Éditions Trabucaires - 264 pages - 23 €

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jeudi 8 octobre 201518 Conseils et traitements

La Chambre d’AgricultureRoussillon est certifiée pour

ses activités de conseil.nos engagements qualité sur

notre site Internet

Édition Chambre d’Agriculture Roussillon.Établissement agréé par le ministère de l’Agriculture pour son activité de

conseil indépendant à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques N° agré-ment IF01762. Conseil collectif.

Conseils en agriculture raisonnée et biologique

Rappel : Les conseils phytosanitaires font notamment référence au Bulletin de santé duvégétal (BSV) le plus récent. Respecter la réglementation en vigueur (voir arrêté du12 septembre 2006) concernant l’utilisation des produits phytopharmaceutiques (voir lesguides de protection disponibles, ils détaillent également les substances actives desproduits cités), à savoir : les conditions de mélange, les ZNT, les DAR, les délais de rentréedans les parcelles, les conditions climatiques. Respecter les consignes de sécurité etutiliser les protections individuelles adaptées (voir étiquettes, fiches de sécurité dechaque spécialité commerciale) le stockage des produits, règles d’hygiène, de protectionet de sécurité (utiliser les protections individuelles adaptées), les conditions de mélange,les phrases de risque, la protection des pollinisateurs, les précautions lors du traitement(les ZNT, les DAR, les délais de rentrée dans les parcelles, les conditionsmétéorologiques), conditions de remplissage, rinçage et lavage du pulvérisateur…

Élaborés par les techniciens des services viticulture, arboriculture et maraîchage de la Chambre d’AgricultureRoussillon avec la collaboration de la Sica CENTREX et de SUDVINBIO et avec les observations des partenaires lo-caux des OP et de la distribution.

Cotations fruits et légumesRelevé des cotations RNM Perpignan stade expédition région Roussillon

Semaine 40 - Du 28 septembre au 2 octobre 2015

Valeur moyenne quotidienne. Les prix sont en euros lun mar mer jeu ven moy.

CONCOMBRE Roussillon cat.I 350-400g colis de 12 : la pièce 0,26 0,28 0,28 0,30 0,30 0,28

CONCOMBRE Roussillon cat.I 400-500g colis de 12 : la pièce 0,33 0,35 0,35 0,35 0,35 0,35

CONCOMBRE Roussillon cat.I 500-600g colis de 12 : la pièce 0,38 0,40 0,40 0,40 0,40 0,40

TOMATE ronde Roussillon grappe extracolis 6 kg : le kg 1,30 1,30 1,30 1,30 1,30 1,30

Conseil à l’irrigationValeurs d’ETP mesurées du 21 au 30 septembre 2015

Valeurs d’ETP prévisionnelles du 8 au 14 octobre à Perpignan

Nota bene : dans la bande littorale et en moyenne vallée de la Têt, les valeurs journalières

sont inférieures de 10 % à celles de Perpignan et de 20 % en Conflent et en bas Vallespir

Les cœfficients culturaux :Artichaut : 0,6 - Salade : 0,8

1mm = 10 m3/ha PLUVIOmÉTRIE En mm ETP En mm

Alénya 23,6 30,1

Perpignan 16,6 37,4

ETP journalière moyenne en mm 3,5

Écart

Tramontane + 1

Dominante Est - 1

Tx > 25 + 1,5

Utilisation et choix des produits phytosanitairesVeiller à la qualité de la pulvérisation en maintenant un matériel

bien réglé et adapté. Pour une efficacité optimum, respecter lesdoses, les stades, les cadences, les mouillages. Les produits men-tionnés dans cette fiche ont été choisis parmi les spécialités com-merciales ayant une AMM (Autorisation de mise sur le marché) etdans un souci d’efficacité maximum dans la limite des risques résidus.Les traitements sur des plantes en état de stress ou réalisés enconditions climatiques extrêmes (chaleur ou froid) peuvent provoquerdes phytotoxicités. Les mélanges de produits sont réglementés (Ar-rêté du 7 avril 2010) en fonction de la toxicité des produits. Repérerles phrases de risque sur l’étiquette. Les D.A.R. (délais avant récolte)doivent être respectés.

Cette rubrique évoque les principaux sujets. La liste n’est pas exhaustive. Pour plus de détail, demandez à recevoir les notes phytosanitaires de la Chambred’Agriculture Roussillon en viticulture (Terroirs), arboriculture (Horta del Rossello) et maraîchage (Flash info serres et plein champ). Gratuit par mail pourles agriculteurs : [email protected]

MARAICHAGE

ArtichautOïdiumL’oïdium continue son dé-

veloppement. Les variétés vio-lettes sont surtout concernéespour le moment.Un traitement peut être en-

visagé en fonction du risqueet du niveau de l’infestationde la parcelle. En cas de be-soin, un traitement à base demyclobutanil est efficace, parexemple le Myclos Fort à0,375 l/ha. Pas de méthodealternative connue.

SaladePucerons Sur les jeunes plantations,

les pucerons sont bien pré-sents. Plusieurs espèces ontété observées sur saladetoutes variétés confondues.En cas de présence, un traite-ment est fortement conseillé.Après observation (contrôle

de 50 salades au minimum endiagonale sur la parcelle), untraitement est possible si be-soin avec par exemple le Mo-vento (spirotetramat) à0,75 l/ha (DAR 7 jours). Pasde méthode alternativeconnue.

Taupin

Des attaques de taupins ontété observées avec des dégâtsbien visibles (collet sec-tionné). Aucun traitement ef-ficace n’est disponible pen-dant la culture.Limaces - EscargotsEn plein champ, le risque

de présence importante de li-maces et d’escargots est assezimportant.Épandez les granulés avant

la plantation sur le sol et en“cordon” autour de la parcelle.En cas de pluie et/ou d’arro-sage par aspersion, il est re-commandé de renouveler letraitement autour de la par-celle. Sous abri, les granulésseront épandus avant la posedu paillage et en cordon au-tour de l’abri. Pensez à renou-veler les granulés (par exem-ple le Sluxx, s.a. phosphateferrique, à 7 kg/ha) du cordonaprès une pluie ou sur pré-sence d’escargots sur les cou-vertures de serre. Punaises (rappel)Deux espèces de punaises

sont actuellement observéessur salade, d’une part on re-

trouve Nesidiocoris tenuis (=Cyrtopeltis tenuis), d’autrepart sur certaines parcelles leLygus sp. est présent.

Lygus est typiquement pré-sent et nuisible en août - sep-tembre - octobre.

Lygus est typiquement pré-sent et nuisible en août - sep-tembre - octobre. Les dégâtssont assez semblables : né-croses apicales et nécroses surle limbe des feuilles.

Aucun traitement n’est ho-mologué spécifiquementcontre ce ravageur.

Noctuelles

Les noctuelles sont toujoursprésentes. Sur jeunes larves,un produit à base de Baccillusthuringiensis est efficace, parexemple le Delfin DF à0,6 kg/ha. Sur des larves plusâgées, le Proclaim ou l’Affirm(s.a. emamectin) à 1,5 kg/hasera plus efficace. Pas de mé-thode alternative connue.

Les produits à base de B.thuringiensis sont sur la liste“Nodu-Vert Biocontrol” et necomptent pas dans le calculde l’IFT.

Bulletin de santé végétalInformations issues du BSV Languedoc-Roussillon Maraichage n° 19 du 30 septembre 2015. Le BSV est produit à partir d’ob-

servations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la par-celle. Le réseau d’épidémiosurveillance est basé sur des parcelles de référence observées chaque semaine. La synthèse desobservations constitue le bulletin de santé du végétal.

PAC : versement du premier apport de trésorerie

S TÉPHANE Le Foll l’avait annoncéen juillet : un dispositif d’apportde trésorerie a été mis en place

pour faire face à l’impossibilité de payerdes avances PAC selon le calendrier ha-bituel. Ainsi, 3,2 milliards d’euros sontversés ce jour sur les comptes bancairesdes 189 200 agriculteurs qui en ont faitla demande. Cela représente 50 % desdemandeurs PAC 2015. Chacun toucheun montant équivalent à 50 % desmontants d’aides PAC qui lui avait étéversé en 2014.

Dans la très grande majorité des Étatsmembres, la mise en œuvre de la PAC nepermettra pas le versement des aidesprévues en décembre.

Un versement complémentaire le 1er décembre

Dans ce contexte exceptionnel et afinde ne pas pénaliser les agriculteurs dontbeaucoup souffrent de la crise des mar-chés agricoles, le gouvernement a dé-cidé de compléter le dispositif d’apportde trésorerie par un deuxième verse-ment. Celui-ci interviendra le 1er dé-cembre 2015. Le total des deuxversements représentera pour chaqueagriculteur de l’ordre de 95 % des mon-tants d’aides PAC versées en 2014.

Pour tous les agriculteurs ayant de-mandé l’apport de trésorerie d’octobre,il n’y aura aucune démarche supplé-

mentaire à effectuer et le complémentsera automatiquement versé.

Pour les autres agriculteurs, un formu-laire devra être déposé auprès de laDDT(M). Ce formulaire, qui a été simpli-fié, sera disponible très prochainement.Il sera à déposer le 31 octobre au plustard. Ces agriculteurs toucheront l’équi-valent des deux versements en une fois.

Comme il s’y était engagé, le gouver-nement a choisi d’assumer sur le budgetnational ce dispositif transitoire poursoutenir la trésorerie des agriculteurs.

Toutes les informations utiles sontdisponibles sur www.telepac.agricul-ture.gouv.fr.

jeudi 8 octobre 2014 Conseils et traitements 19

Les observations sont réalisées dans le cadre du suivi biologique du territoire par les techniciens référentssur les départements oléicoles des régions PACA, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon. Ces observationssont transcrites dans le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) ou capitalisées lors de encontres téléphoniquesavant la rédaction de chaque bulletin Infolive.

Infolive n° 24 du 30 septembre 2015Mouche de l’oliveObservation :La pression de la mouche

reste importante dans tous lessecteurs. Les pontes se pour-suivent.Les dégâts restent généra-

lement limités dans les ver-gers très chargés d’olives etlorsque les traitements ontété correctement appliqués.Évaluation du risque :Les prévisions météorolo-

giques annoncent des condi-tions très favorables à l’acti-vité de ponte (températuresdouces + humidité).Le niveau de risque varie

selon la date à laquelle lesolives seront récoltées :• Pour une récolte courant

octobre en zone précoce (lit-toral et Alpilles), le risque est“nul” car les futures pontesn’entraîneront aucune dépré-ciation de la qualité de l’huile.• Pour une récolte courant

novembre - décembre, lerisque est “normal” pour lasaison. Le risque de piqûre estaccru dans les vergers peuchargés et irrigués (gros cali-bres) et sur des variétés at-tractives comme Lucques,Grossane, Bouteillan ouTanche.Préconisation :la stratégie de lutte à met-

tre en œuvre est à adapter enfonction de la date à laquellele verger sera récolté et deséventuels dégâts observés.

• Récolte précoce : le délainécessaire entre la ponte del’œuf et l’apparition de dé-fauts préjudiciables à la qua-lité de l’huile se situe actuel-lement entre 30 et 40 joursselon l’altitude. Par consé-quent, en cas de ponte cejour, la qualité de l’huile res-tera irréprochable si les olivessont récoltées avant les der-niers jours d’octobre dans leszones précoces (littoral et Al-pilles). Cette date de fin derécolte peut être repousséejusqu’au 10 novembre dans leszones d’altitude (plus de250 mètres d’altitude en gé-néral - plus de 350 mètresdans les Alpes-Maritimes etles Pyrénées-Orientales). Sivous envisagez de récolteravant cette date, les traite-ments ci-dessous sont inu-tiles. Prenez contact avec vo-tre moulin pour vous assurerde sa capacité à traiter vosolives. Les premiers résultatsd’extraction sur Salonenquemontrent une maturité pré-coce ainsi que des rendementsen huile plutôt élevés pour lasaison.

• Barrières minérales : siles olives sont récoltées dansplus d’un mois, renouveler labarrière en cas de lessivagepar les pluies.

• Adulticide préventif : siles olives sont récoltées dansplus d’un mois, vous pouvez

intervenir si les conditionssuivantes sont réunies :– votre dernier traitement

remonte à plus de 15 jours ;– vous ne relevez aucune

progression des piqûres deponte ;– les arbres sont très char-

gés d’olives et les variétéssont réputées comme peu at-tractives.• Larvicide curatif (traite-

ment à base de diméthoateou de thiaclopride) : si votredernier traitement avec unlarvicide date de moins de20 jours, vous pouvez reportervotre traitement (dans la li-mite des délais avant récolte).Si vous récoltez dans plus d’unmois et si vous observez denouvelles piqûres, vous pou-vez intervenir en cas de dé-passement des seuils de dé-gâts (cumul des olives aveclarve, pupe et trou de sortie) :– verger dont la récolte est

destinée à la table (Tanche,Grossane et Cailletier) : si lepourcentage d’olives présen-tant des dégâts atteint 2 %;– verger dont la récolte est

destinée à l’huile – récolteaprès la fin octobre : si lepourcentage d’olives présen-tant des dégâts atteint 10 %.En zone précoce (littoral et

Alpilles), ce traitement serasuffisant si les olives sont ré-coltées avant la fin novembre.Dans les zones plus tardives(intérieur des terres et zones

d’altitude), il s’agira a prioridu dernier traitement larvicidede la saison.Respectez le nombre maxi-

mal d’applications par an etles délais avant récolte.

Œil de paonObservation :Les dégâts causés par l’œil

de paon ont été très impor-tants à l’automne et au prin-temps derniers. Si les arbresont subi une forte défoliation,l’inoculum est présent dans lesvergers à un niveau très élevé.Quelques taches sont obser-vées, d’où un risque de conta-mination.Évaluation du risque :D’après le modèle de prévi-

sion de l’œil de paon du SRALPACA, de nouvelles taches doi-vent encore apparaître si lesarbres n’ont pas été correcte-ment protégés en septembre.Les dernières pluies ont pu

lessiver la dernière applicationde cuivre si le cumul des pré-cipitations atteint 20 mm (40mm avec adjuvant). Le risqueest normal si les oliviers ontété correctement protégés du-rant le mois de septembre etil reste élevé sur les arbresnon protégés en septembre.Optipaon. Faites régulière-

ment une estimation de lasensibilité de votre verger avecOptipaon sur : http://www.agrometeo.fr/op_oad.aspPréconisation :Si le dernier traitement a

été lessivé par 20 mm depluies (40 mm avec adjuvant),appliquer un traitement à basede cuivre à la demi-dose ho-mologuéeet respecter un délaiavant récolte conseillé de15 jours.

TeigneObservation et évaluation

du risque.Les chutes d’olives attri-

buées à la teigne se termi-nent.Préconisation.Aucun traitement n’est

possible en octobre sur la gé-nération hivernale de lateigne. Attendre la prochainefloraison pour appliquer uninsecticide à base de Bacillusthuringiensis.

OLÉICULTURE

Stratégie de lutte Matière active Exemples de spécialités Délai avant

récolteNombre maximal

d’applications

Barrière minérale

Kaolin 99 % ARGI NATURE, ARGICAL PRO 28 jours 6

Kaolin 1000 g/kg BAIKAL WP, SOKALCIARBO WP sans délai 6

Adulticide préventif

Spinosad 0,02 % SYNEÏS APPÂT 7 jours 4

Deltaméthrine 15 g/lDECIS PROTECH, DELTASTAR, PEARL PROTECH…

7 jours 3

Lambda cyhalothrine 100 g/lKARATE ZEON, KARIS 10 CS,KUSTI…

7 jours 2

Lambda cyhalothrine 5 % KARATE XPRESS, NINJA, POOL… 7 jours 2

Larvicide curatif

Diméthoate 400 g/lDANADIM PROGRESS, DANADIMSUPER, DIMATE BF 400, ROGORPLUS

28 jours 2

Thiaclopride 480 g/lALANTO, CALYPSO, CAZOLIPO,COUSTO, ZYPSO

14 jours 2

La Chronique deDaniel Dumanois

Détruire de la valeur

Depuis quelquesannées, nous as-sistons de la partdes distributeursà une course ef-frénée à la partde marché. Cette

fuite en avant s’est traduite par uneguerre des prix sans précédent qui, infine, est néfaste pour tout le monde.

Pour les consommateurs d’abord,heureux, peut-être, de profiter depromotions alléchantes, mais ils sefont duper. La surenchère de promo-tions et la désinflation nuisent fina-lement au pouvoir d’achat moyen carce coût faramineux des promotionspourrait être réinvesti dans des em-plois et améliorer ainsi l’économieglobale du pays et donc de chacund’entre nous.

Pour les distributeurs enfin, qui dé-truisent de la valeur chez eux aussi.Alors qu’une politique tarifaire rai-sonnable et raisonnée permettrait, àcoup sûr, de préserver des emploisdans l’industrie mais aussi dans lecommerce lui-même, et d’améliorerla rentabilité des entreprises de na-ture à favoriser l’investissement, etdonc la croissance.

La filière viticole a peut être moinssouffert que d’autres de cette batailleféroce, je pense par exemple à la fi-lière de l’élevage qui se trouve dansun état pitoyable. Ceci étant, nousdevons rester vigilants et essayer dene pas céder sur tout. C’est néan-moins un exercice périlleux car lesdistributeurs disposent d’une puis-sance d’achat considérable et, grâceà l’atomisation de l’offre, ne man-quent pas de moyens de pression ap-propriés pouvant mettre nosentreprises en difficulté, voire enpéril.

Nous venons de démarrer les négo-ciations 2016 avec la grande distri-bution, j’ai malheureusement lesentiment que cette guerre ne n’ar-rêtera pas de sitôt. Nous allons donclutter avec nos moyens mais gardonsbien en tête que l’on soit consomma-teur, distributeur, producteur ou industriel, la guerre des prix destruc-trice de valeur ne profite à personne.

Daniel Dumanois Directeur général

Vignerons Catalans

[email protected]

jeudi 8 octobre 201520 Chasse

“Un dimanche à la chasse” : les non-chasseurs invités à la chasseLe 18 octobre, de nombreusessociétés de chasse desPyrénées-Orientales accueillentdes non-chasseurs dans leursrangs. Objectif : faire découvrirle monde de la chasse, et par lamême occasion, chasser lesidées reçues, le tout dans uneambiance conviviale.

FAMILLES, curieux de tous âges,venant seuls ou à plusieurs… Lesnon-chasseurs ont la possibilité

de s’immiscer dans un groupe de chas-seurs, le temps d’une matinée, le18 octobre cette année. On partageun petit-déjeuner, on arpente ensem-ble la garrigue des Aspres, ou les fo-rêts du Haut-Conflent, à la recherchede gibier. L’occasion, pour les néo-phytes, de découvrir un monde toutautre, sur lequel les préjugés vont par-fois bon train. On discute nature, cy-négétique, on soulève la question dupourquoi du plan de chasse. Dans lesmarais, on compte les oiseaux, on dé-signe les espèces, on parle migrations.

recevant entre soixante et soixante-

dix personnes. L’objectif étant d’ac-

cueillir encore plus de monde cette

année. Pour les chasseurs, il s’agit,

non seulement de chasser les idées

reçues sur le monde de la chasse, mais

aussi de susciter des vocations.

On marche, et, parfois, on rentre bre-douille. “Souvent les gens nous ont dit« on se faisait une idée ». C’est d’abordde la pédagogie et de la convivialité”explique-t-on à la Fédération dépar-tementale des Chasseurs 66. Cette ma-nifestation nationale, à laquelle denombreuses sociétés de chasse (vo-lontaires) des Pyrénées-Orientales par-

ticipent depuis trois ans, est bien en-tendu cadrée légalement par la prised’assurances. Les participants sevoient remettre un gilet orange. Bienentendu, ils n’ont pas la possibilitéde manier les armes, mais ils suiventle groupe. L’an dernier, une vingtainede sociétés de chasse des Pyrénées-Orientales ont participé à l’opération,

• Manifestation gratuite, ins-cription obligatoire avant le 15 oc-tobre au 04 68 08 21 41 [email protected] (validation d’inscriptionpar retour de mail).

Prévoir bottes ou bonnes chaus-sures, une tenue adaptée à la météocouleur nature, des jumelles, un ap-pareil photo. Possibilité de préciserun territoire et un mode de chassesouhaités.

Programme : café de bienvenue,présentation du territoire de chasse,matinée de chasse, retour pour midi,bilan de la matinée, collation et re-pas. Chaque participant repartiraavec un livret pédagogique.

Organisé par l’interprofessiondes AOC et des IGP duLanguedoc, Aude aux Vins sedéroulera, pour la troisièmeannée, sur le cours Mirabeau à�Narbonne vendredi 16 octobrede 19 h a� 23 h.

L ES vendanges terminées, les vigne-rons audois invitent le grand public

à� une soiré�e festive. Pour 5 € l’entréeles visiteurs reçoivent un verre qui leurdonne droit à trois dé�gustations. Auprogramme : grignotage du terroir avecdeux Food trucks, une dé�ambulationmusicale avec In Vino Musicas, un or-

chestre de rue au re�pertoire festif,mê�lant swing, latino, chansons...Jusqu’ici, le dé�partement de l’Aude af-fichait 19 vins de pays. Ils sont au-jourd’hui regroupé�s en huit IGP. Le ren-dez-vous du 16 octobre sera l’occasiond’un é�change avec les producteurs.

Deux autres rendez-vous à noter :Re-Gard sur le vin le vendredi 30 oc-tobre à� Ni�mes, dans le patio du No-votel Atria, et Hérault du vin, le ven-dredi 11 décembre à Montpellier audomaine d’O, associé à� un marché deNoël.

CIVL : Tél. : 04 68 90 38 30 - www.languedoc-wines.com - www.igplanguedocroussillon.com

AUDE

Festival des IGP de l’Aude : 3e édition

EN BREF

Non à “Terres du Sud” ! Les trois IGP départe-mentales du Languedoc (Aude, Hérault et Gard)avaient choisi leur nom, il n’a pas été validé parl’INAO qui a suivi l’avis de Bruxelles. “Pour que cenom représente un signe de qualité, il faut qu’il aieun lien fort et étroit avec son territoire”, souligneMichel Servage, président des vins à IGP audois.Ce nom est apparu comme trop vague en termed’identité, concernant sa délimitation. Un nou-veau nom devra être trouvé rapidement, les Au-

dois souhaitent que le dossier soit déposé avantla fin de l’année pour être opérationnel pour leprochain millésime.

Environ 1,4 million d’hl, dont 400 000 dansl’Aude, sont concernés par cette entrée degamme des IGP. La démarche permettrait demieux répondre aux besoins des négociants quipourraient ainsi assembler la production des troisdépartements.

IGP : ce ne sera pas Terres du Sud