Association Les Amarres Ouverture:63, rue Saint Nicolas Nancy Mardi, Jeudi et vendredi de 17h à 21h03.83.30.86.93 Samedi et Dimanche (2ème et 4ème WE)les.amarres@orange.fr de 14h à 18hles-amarres.over-blog.comwww.association-ensemble.fr

Octobre 2014- Avril 2015Revue n° 37

EDITOLE NOBLE SILENCE

Arrête.Reste tranquille.

Chut…Calme tous tes sens.

Laisse tout tranquille.Lâche prise et laisse venir.

Détends-toi.Il s’agit d’êtrePas de faire.Ne fais rien.

Contente-toi d’êtreL’espace d’un instant.

Le silence est d’or.Régale-toi.

Bien sûr, ce n’est pas moi qui ai écrit ce poème. C’est le vieux voisin des biches dans les Vosges qui le récite souvent. Le soir, quand je vais lui rendre visite, avec ses yeux bleus délavés, il regarde au loin comme s’il parlait avec son cœur, il sourit à ses amis invisibles et j’entends ce noble silence prendre forme.

Isabelle.

L’ ECHO DES

Z’AMARRES

page 2

Aux Amarres

LE DIAPORAMA DE MICKAEL

Je suis allé voir la soirée diaporama pré-sentée par Mickaël. Il nous a fait connaître le tra-vail d’un de ses amis qui est parti faire de la photo en Islande. Nous avons vu des macro-photos de lichens et de pierres et aussi des photos de mam-mifères et d’oiseaux. C’était sympa, mais c’était surtout sympa à Mickaël de nous faire parta-ger sa passion et de nous faire connaître les belles photos de son copain. Ainsi on a passé un bon mo-ment et l’on a appris à connaître un peu mieux Mickaël et ses passions.

Alexandre.

DIAPORAMA PHOTO SUR MOUSSON

Le 05/02/2015, Patrick, dans le cadre de l’atelier informatique, a réalisé un diaporama sur le beau village de Mousson près de Pont-À-Mous-son.J’ai adoré son travail photos, illustré par son pro-pre texte, sacré travail.Patrick a pris ses photos durant une sortie à Mous-son dans le cadre des Amarres. J’ai vu une photo du château de Mousson, où l’on voit la ville de Pont-À-Mousson, ses étangs, ses paysages.Super travail en en espérant d’autres !!!

LOUIS Mickaël

Ruines du château fort médiéval.

SUPER DÉCOUVERTE DE LA MUSIQUE ET DU VIOLONCELLE Le 28/11/2014, un super artiste « De VUO-NO BRUNO » nous a fait découvrir des chansons dans une super ambiance. J’ai adoré cette soirée !! Merci aux AMARRES d’avoir fait découvrir cet artiste très accessible.

Mickaël L

VISITE A L’ATELIER D’ECRITURE

Merci à Laurent qui a eu la gentillesse de m’inviter afin de participer à l’atelier d’écriture de vendredi. J’ai apprécié ces instants de partage, de découpage, et collage. La lecture était passionnan-te, j’ai ainsi découvert une autre façon de lire les auteurs. J’ai aussi aimé le théâtre. La littérature du dimanche m’a permis un retour au passé des an-nées 1970.Mouvements contestataires, rebelles, car j’étais une enfant, mais les souvenirs me sont restés dans la mémoire. Merci aux personnes ayants organisé cette manifestation, merci aussi à tous les artistes.

Annie

SCINTILLEMENT Cet après-midi, les étoiles brillaient au cœur de l’étoile, elles étaient quelques-unes à scintiller pour le plus grand bonheur des spectateurs. Comme toujours j’ai apprécié ces merveilleux moments, ces instants étoilés, dommage pour ceux qui ne sont pas venus,moi j’y étais, c’est le principal, comme quoi les étoiles ne sont pas visibles que la nuit.

Annie

page 3page 2

JOYEUX NOEL ET BONJOUR 2015

Neige au rendez-vous cette année un petit tour à la salle Didion proche des Amarres pour y mon-ter une fête en fin décembre 2014. Beaucoup d’adhérents se sont donné rendez-vous auparavant pour la préparation. Tout le monde s’active pour préparer le grand rendez-vous annuel qui a lieu cette fois dans un endroit extérieur à sa-voir.

Sonorisation, décoration et restauration etc… Ouf tout est enfin prêt et le restant des convives se profile à l’horizon. Le DJ s’active à la mise en action des jeux de lumières, bien entendu. Arrivée de la dan-seuse orientale pour accompagner le accompagner le repas d’un même acabit.

Très bon repas par conséquent suivi d’une fa-randole pour aides à diriger les pâtisseries et le thé à la menthe… Un vrai bonheur… C’est déjà ça. C’est déjà l’heure l’heure de se quitter. Mais avant, nettoyage du lieu… Ouf… Et le Père-Noël dans tout cela ? Très bon re-pas par conséquent suivi d’une farandole pour aider à diriger les pâtisseries et le thé à la menthe… Un vrai bonheur… C’est déjà ça. C’est déjà l’heure l’heure de se quitter. Mais avant, nettoyage du lieu… Ouf…

Père-Noël dans tout cela?

Et bien, il est passé au travers ce bon moment trop court passé entre nous et la remise des cadeaux apportés comme participation par chaque adhérent..

SALUT PERE-NOEL ET A L’ANNÉE

PROCHAINE…Xavier

Pendant plusieurs mois, nous avons pré-paré ce repas festif, avec les administrateurs du GEM. Nous avons construit le projet d’une fête en Décembre et donné un rôle à chacun afin d’élabo-rer cette soirée. Christophe, Alexandre, Laë titia, Mireille et moi-même, avec l’aide d’Alexandrine, Patrick et Christelle. Nous nous sommes réunis à plusieurs reprises pour mettre en forme le décor des tables, des murs, pour nous occuper de la loca-tion de la salle. Un DJ ce soir là ! là ! là ! là ! a mis de l’ am-biance pendant le repas, ainsi que les danseuses orientales. Le repas surprise était un Tajine de veau en plat principal, avec une entée et des gâ-teaux orientaux pour le dessert, suivi d’ un fameux thé à la menthe. Soirée orientale pour le thème des mille et une nuit. Les tubes des années 80-90 firent danser nombres d’entre-nous. À la fin du dessert, le D.J. avait tous les bons morceaux sur sa platine. Nous n’avons pas été aussi nombreux que sur la liste de réservation pour cette fête. Mais beaucoup d’adhérents étaient là. D’après ce que j’ai entendu cela a beaucoup plu ainsi qu’à moi-même. Je n’oublierais pas ces bons moments, comme pour aller faire les courses, gonfler les ballons et surtout lorsque sont arrivés les invités, tous avec du bleu sur les vêtements car il y avait un code dressing. Il fallut que je ramène les clefs de la salle DIDION à la mairie de Nancy. Minuit, je suis rentré chez moi, bien fatigué.

QUELLE BELLE SOIRÉE !

David

page 4

BELLES LETTRES

Comme toujours au musée des Beaux Arts, lieu hautement culturel de Nancy, dans lequel j’adore déambu-ler, contempler, se trouvent au rez-de-chaussée des exposi-tions temporaires. En ce samedi matin, mes pieds m’ont conduite au milieu de cette sphère afin d’admirer les manuscrits, photographies de CORDOT et DEMEZIAIRE aux styles élégants, variés, calligra-phie originale, textes poétiques de PAUL VALERY. Vraiment j’ai aimé ces instants où mes yeux se sont posés sur cette belle littérature, admirablement vraie, délicate et poétique. J’ai moins aimé les photos car mon regard n’a guère ressenti de passion. Mais ces ex-positions sont temporaires. Toute l’année, ce lieu culturel très connu des passion-nés d’art, renferme bien des tré-sors, dont chacun peut voir, re-voir, aimer, admirer ou pas.

PETIT RAPPEL LES PREMIERS DIMANCHES DE CHAQUE MOIS LE MUSÉE EST GRATUIT PAS BESOIN DE SE RUINER POUR VOIR DES BEL-LES CHOSES.

Annie

DECOUVERTE DES TOURBIERESDANS LES VOSGES

Le 8 octobre 2014, on a eu avec un petit groupe d’adhé-rents des Amarres un super gui-de passionné et compétent.

Il nous a expliqué la créa-tion d’une tourbière, sa vie et sa fin. J’ai eu le plaisir de faire une photo de Drozera, la plus petite plante que j’ai réussie à photo-graphier.

En plus, le guide nous a montré et capturé une grenouille rousse, que j’ai réussi à photo-graphier. Le paysage idéal pour la photo panoramique !!! Pour moi, le plus impres-sionnant a été quand le guide nous a montré une petite mare puis a mis l’intégralité du bâton dans la mare, montrant le dan-ger des tourbières.

Merci Alexandre d’avoir organisé cette ballade, en espé-rant d’autres randonnées avec ce guide !

Mickaël.

Nous avons vu les tour-bières. Nous sommes allés avec les Amarres faire une randon-née. On est parti toute la journée. C’était une très belle journée, car on a eu le beau temps. J’étais très fatiguée, je n’avais pas l’habitude de marcher autant, mais c’est à refaire. Les Vosges c’est très joli, il y a vraiment de belles régions à visiter. C’était du côté de Gé-rardmer, Longemer. J’ai été très contente de cette journée, car il faisait très beau. Il n’a pas plu. Le guide était très gentil avec nous. Tout c’est bien passé et l’on est bien tous rentrés à Nancy. Je trouve que faire de telles sor-ties reste toujours magnifique. J’espère qu’on en refera d’autres aussi belles et que cela conti-nuera. Et à bientôt pour ceux qui veulent !

Isabelle R.

DIMANCHE 19 OCTOBRE

Je suis allée à la salle Poi-rel voir un concert de l’ensemble Stanislas, avec beaucoup de per-sonnes des Amarres, j’ai beau-coup aimé. C’était assez comique, on a tous passé une très belle fin d’après-midi. Il y avait beaucoup de monde. Ce genre de concert me plait beaucoup. Je voudrais en revoir d’autres comme celui-là car on a passé de très bons mo-ments tous ensemble. C’est à re-faire pour voir d’autres concerts comme celui-là. Et à bientôt pour ceux qui veulent.

Isabelle R.

A l’extérieur

page 5

REMIREMONT Avec les Amarres, nous sommes allés voir le Saint-Mont à Remiremont. On a fait une ran-donnée dans la forêt. Beaucoup de cailloux, pour découvrir le pont des Fées.

C’est très joli. Il faisait très beau. On a pique-niqué. C’était une très belle journée. Une vue magnifique à l’endroit où nous avons tous mangé, près d’une chapelle.

À la fin de la journée, nous sommes tous repartis à Nancy. Gabriel était très content de venir avec moi, car il ne fait pas souvent de sorties avec les Amarres.

Merci à Alexandre et Edith. Je rajoute que Remire-mont est une très jolie ville. Je ne connaissais pas Remiremont. Je garderai un très bon souvenir. Isabelle et Gabriel.

Isabelle R.

LES ROUARTS Héritage culturel

Comme vous le savez, je suis passionnée de culture.C’est une partie de mon héri-tage transmis par mes parents, alors je suis allée admirer les peintures, des portraits. On peut suivre leurs vies, leur univers. À travers tout ce parcours, nous pouvons voir que c’est une transmission familiale, que les enfants ont perpétué ce savoir, ces connaissances culturelles. Tout le monde le sait, c’est lorsque nous sommes enfants que l’on s’intéresse au savoir de nos parents, le goût de la création nous prend au cœur, ainsi nous créons, gardant le goût, l’odeur, le savoir, les beaux souvenirs de notre enfance, en nous est an-crée notre madeleine de Proust.

Annie

SIFFLER N’EST PAS JOUER!!!!!!!!!!!!

Le 19 octobre 2014, avec un petit groupe des Amarres, j’ai été à la salle Poirel de Nancy, à un concert-découverte. Ce concert-découverte avec comme titre «siffler n’est pas joué». J’ai adoré car il y a eu au maximum 6 musiciens sur la scène, sans un chef d’orches-tre qui les dirigeait. C’était un mélange d’une pièce de théâtre comique et d’opéra, le tout avec des musiciens de talents. Il y a eu l’artiste Bertrand CAUSSE qui m’a marqué. Il est chef orchestre et comédien sif-fleur. Cet artiste, je le compare à un rossignol. J’ai adoré le mo-ment aussi où il tourne en déri-sion le rôle de chef orchestre qui dirige de façon comique. Le meilleur concert dé-

couverte auquel j’ai assisté !!! La musique classique peut faire peur, venez nombreux passer un beau moment dans une salle magnifique, avec une acoustique mettant en valeur les musiciens. Et en plus c’est gra-tuit !!! Je l’avoue, je ne connais pas les codes de la musique clas-sique, ni tous les instruments et leurs sons respectifs, ni les dif-férents morceaux joués, mais je passe un moment agréable.

Osez la découverte !!!

LOUIS Mickaël.

LE CHARMOIS Avec les Amarres, je suis allée au domaine du Charmois à Vandoeuvre, le dimanche 14 sep-tembre à la ferme du Charmois. Nous sommes allés voir un spectacle: «Le cabaret du la-pin noir». C’était amusant. Il y avait beaucoup de monde. On ne s’est pas ennuyé. C’était entrée libre. Je suis restée toute l’après-midi dans le parc pour regarder les sculptures, les fleurs, les ar-bres, me promener. J’ai trouvé le parc très joli et J’ai trouvé le parc très joli et grand. Je suis restée là-bas pour manger. C’était de la restauration rapide.

Cela était un après-midi

magnifique pour moi.

Et après je suis rentrée chez moi, à Villers-lès-Nancy, à pieds. Les autres des Amarres sont rentrés chez eux.

Isabelle R

page 6

MURMURE J’ai assisté avec plaisir, à ce spectacle théâ-tral qui véhicule nombre d’émotions auxquelles je ne peux rester insensible. Dans la première partie, la revue met l’ac-cent sur les désirs, les dragues, les attirances ou les flirts bien agréables, mais dépourvus d’atta-chements et d’affections véritables et réciproques. Puis soudain, le beau miroir volage se brise, lais-sant apparaître la solitude, le manque de tendres-se et de ferveur provocant maladie d’amour, dé-pression, désespoir et la mort de l’envie de vivre ! Le tout puissant Héros, pulsation essentiel-

le de psychisme, renaît de ses cendres, en déclarant ouvertement sa flamme amoureuse en direction du partenaire choisi et complémentaire, afin de partager le bonheur ex-clusif du couple. J’existe « Je suis là, je t’aime et je n’appartiens qu’à toi » Ces propos suggestifs murmurés sont repré-sentés par les langages et la magie des gestes, des

regards enjôleurs, des sourires complices admira-tifs conduisant à l’extase qui veut en dire long sur les intentions sincères de l’être humain, capable d’éprouver des sentiments profonds, nécessaires à son emplacement. Chacun recherche sa moitié, en fonction de ses penchants sexuels, son inclinaison instinctive naturelle, sans recourir à une quelconque agence matrimoniale et autres artifices ou substituts, sou-vent destructeurs !!!

Pour augmenter la tension des touchants tableaux, quittant la scène dans un élan de fré-nésie, la troupe va à la rencontre du public, l’en-traînant dans sa passion, sa ferveur et sa vo-lupté, portant en triomphe l’harmonie des duos qui s’illuminent de joie !!! Un hommage particulier à l’artiste qui a créé la musique et les paroles de la poignante chanson d’amour interprétée et reprise en choeur de tout cœur par l’ensemble de la salle.

Hubert PERRIN

SUSURREMENTS

En cet après-midi de septembre, j’ai eu la joie d’assister à « Murmures » Pièce de théâtre salle Mont-désert. Belle prestation des comédiens. Le dé-but m’a semblé un peu long : beaucoup de bruit de fond, des phrases de chanson d’amour chantées, un train sur le départ. Je connaissais quelques acteurs. Ainsi j’ai découvert Agnès en théâtreuse. Mes yeux ont eu quelques larmes lorsque Francis a pris son cœur et l’a offert, intense moment émotionnel. Les gestes sont plus marquants que les mots. Nous som-mes tous à la recherche de tendresse, d’affection, cet-te offrande du cœur est ancrée au fond de mon être. Ce spectacle a traduit une quête de reconnais-sance, un besoin de prouver que l’être humain passe dans l’invisible au regard de l’humanité. De vrais sentiments dans cette prestation. J’existe, tu existes, je vis tu vis, je donne, tu donnes, je partage, tu partages. Un lieu où chacun existe, un endroit vivant, ce sont les Amarres.Merci à toute l’équipe.

Annie

THÉÂTRE Début décembre il y eut un stage de théâ-tre à la MJC des Trois Maisons. Cela pendant une semaine. Il y avait quelques troupes de «Autre-ment dit», l’association qui regroupe les acteurs et les troupes participantes à cette semaine de travail théâtral. Il y avait également des élèves de l’institut régional des travailleurs sociaux. En fin de semaine et dans une bonne am-biance, un spectacle fut donné sur le parvis de la cathédrale de Nancy. Spectacle annoncé par l’Est Républicain. Les gens des Amarres et les passants fu-rent de bons spectateurs de cette mise en scène. En tant qu’acteur, j’ai apprécié cette semai-ne, j’y ai retrouvé des amis. Je crois que nous de-vons beaucoup aux metteuses en scène : LEILA, SIBEL, ÉMILIE ainsi que tous les autres dont j’ai oublié les prénoms. Nous nous retrouverons pour la plupart en Janvier 2015 au théâtre Mont Désert pour les rendez-vous d’Autrement dit.

David

page 7

L’ARTISTE LORRAIN

Enfin je l’ai vue, cette exposition dont j’atten-dais la venue depuis un ans. Un enfant de Nancy dont la réputation artistique est connue au-delà des frontières. Ses talents multiples chanteur, sculpteur, peintre, collages et écrivailleur. Toutes ces connais-sances, en culture en un seul homme, grand par la taille et le talent. Donc vendredi, j’y suis allée car à quelques jours prêts, la visite me passait devant le nez.

J’ai pris le temps de regarder, d’admirer, d’assimiler et de comprendre. J’ai aimé le premier étage chaque qui représente une tranche de vie de Charlélie.

Chronologiquement ordonnées, photos et années, je trouve cela sympathique et agréable, la chambre d’hôtel avec les gants délicatement posés cela représente le travail, la passion de Charlélie. Parmi les tableaux, j’ai surtout admiré la peintu-re représentant un paysage de campagne, un ciel obscurci, léger tapis de neige, le tout baigné juste par une lueur de lune.

Chronologiquement ordonnées, photos et an-nées, je trouve cela sympathique et agréable, la cham-bre d’hôtel avec les gants délicatement posés cela re-présente le travail, la passion de Charlélie. Parmi les tableaux, j’ai surtout admiré la peinture représentant un paysage de campagne, un ciel obscurci, léger tapis de neige, le tout baigné juste par une lueur de lune.

Cet artiste fait une fixation obsessionnelle sur la couleur orange ainsi que pour les lignes qui se re-trouvent pratiquement dans toutes ses toiles. Je pense qu’intérieurement chaque être humain à une couleur préférée, moi c’est le bleu. Revenons à la visite, la ville de New–York représente le modernisme, la hauteur, la grisaille, un monde éloigné de ce qui pour moi fait la vraie vie. J‘ai adoré cette exposition, mais même si je pouvais m’offrir un tableau ce n’est pas le cas.

Le genre que j’exposerais sur mon mur sauf le paysage, mais c’est bien que Charlélie viennent dans la ville qui l’ai vu grandir, car il n’a pas oublié, ni re-nier ses racines, ses origines, par rapport à d’autres et pour moi.

C’est beaucoup de garder un lien avec nos ra-cines, je suis enchantée d’avoir admiré cette exposi-tion multi-artistique de l’enfant du terroir lorrain.

Annie

page 8

MURMURESOu dialogues sans voix !

Murmures pour méditerOu mots non ditsQue l’on susurreMurmures isolés

Sans paroles ni d’écritsRien ne nous rassure.

Pas traînants de corps vieillissantMusique lente et molle

Loin du rock rollRythme mou, agaçant

Labyrinthe de chenillesD’Êtres atones sans chevilles.

Savates noires cheminant sans espoir

Captivant, dûr à voirFrusques écrues sans formeSur des vivants difformes

Mais des humains pensantsSans esprit médisant.

Corps affalés, amorphesMasses inertes, en apostrophes,Dos exposés, tournés de côté,Jambes repliées, sans vitalité,

convivialité absenteSolitude oppressante.

Échalas squelettiques et chauvesSans geste de fauves

Têtes grises sur corps rondsCrânes lisses ou cheveux longsTroncs pliés de corps vivantsAux cerveaux trop savants.

Visages mous et videsMains molles sur joues sans rides

Tournés vers le néantDans des habits béants

Public très attentifEt regards émotifs

Grosse toile de lin écruSans boutons ni couturesSans décors, sur sol lisseNi robes sur qui plissentMembres fixes et droitsDans un monde froid.

Silence éloquentSans gestes violents

Gestes mous saccadésCorps dégingandés

Aux muscles atrophiésSans mouvements amplifiés.

Mélodie douce ou tristeVive l’accordéoniste

Tons clairsemés, poussifsDoigts hésitants ou passifs

Musique sans aigusS’égrenant, saugrenue.

Face au mur du silenceDans un monde sans violence

Tais tes souffrancesMurmure tes espérancesDonne voix à ton âmeTel un cerf qui brâme.

Murmures inaudiblesSans paroles crédiblesTu murmures sans foi

Sans expression du MoiDans une salle sans rires

Réagir ou mourir ?

Murmures apaisantsChassant l’isolementDans un espoir serein

Regarde ton voisinCherche un peu d’émoi

Et exprime ta joie.

Éclat vif des regardsFin des airs sombres, hagards

Couples se scrutantTrouvant son complément

Duplicité tant espéréeGestes sûrs, maîtrisés.

Joie des retrouvaillesAprès trop de grisaille

Yeux radieux, illuminésMains douces et poséesSur des corps réceptifsLibérés, non captifs.

Couples constituésSeront-ils validés

Selon la législationOu peur d’une déception

Unions brèves pour un soirOu pleines et gaies d’espoir.

Ces couples enlacésSelon les affinités

Susurrant leur bonheurEst-ce pour une heure

Ou à perpétuité ?Ravivent notre acuité.

Hubert H.

AU THEÂTRE Samedi, j’ai été voir du théâtre de rue en face de la cathédrale. Il y avait des gens de la trou-pe « Est-ce possible ». Il y avait la troupe de « Vents et marées », il y avait des jeunes de l’IRTS.

J’ai aimé, parce que c’était bien.

François

À LA DÉCOUVERTE DES PLANTES

Le 19 Mars, on a été au parc du jardin bo-tanique. Un animateur nous a expliqué comment s’occuper de ces plantes d’intérieur, avec humour, tout simplement, on a réalisé des plantations dans des bouteilles de jus de d’oranges. J’ai adoré !!

Mickaël L

page 9

SORTIE CHRISTOPHE

DU 22/10/2014 Visite du musée de l’auto-mobile à Mulhouse. Quand j’ai proposé cette sortie, j’ai eu peur car je me suis dit que personne n’allait aimer. Au contraire, tout le monde a très bien aimé. On a vu toutes sortes de voitures. On a vu la voiture de Mimi Mathy et Passe Partout. On n’était même pas nés. La visite a duré plus de deux heures et de-mie. Puis, après, rendez-vous au G E M de Mulhouse. Rien à voir avec le G E M de Nancy. Je suis fier d’avoir fait plaisir à quelques adhérents. On est rentré à Nancy à 21 heures. Merci aux adhérents qui sont venus : Alexandre, Sté-phane, David, Isabelle, Olivier, Alexandrine et moi-même. Merci de m’avoir suivi !

Christophe

LES ARTISANS D’ART

C’était la première fois que je découvrais la peinture et la lutherie. J’ai vu aussi une des éta-pes de fabrication d’un violon, qui peut être exécuté avec plu-sieurs bois : ébène, épicéa, éra-ble. Le luthier nous a montré la guitare qu’il a confectionné pour son papa, c’est la seule guitare qu’il ait jamais fabriqué.

Il fabrique aussi des contrebasses et des violoncelles. Je ne sors pratiquement jamais de chez moi. Le seul tra-jet que j’effectue régulièrement, c’est de chez moi jusqu’aux Amarres. Au musée des beaux -arts, j’ai vu un tailleur de pierre, mais je ne suis resté que très peu de temps. J’ai aimé être en groupe.

Francis

SUPERBE SOIRÉE CONCERT

DÉCOUVERTE Le 10/01/2014, j’ai as-sisté à un concert découverte qui avait une particularité : un orchestre qui jouait de façon très classique et un autre petit qui jouait à leur façon la même œu-vre. C’était super, j’ai apprécié la différence, merci aux Amarres de nous permettre d’y aller. Vous hésitez à découvrir la musique classique ? Même si on ne connaît pas toutes les ba-ses du classique, c’est un super moment !

Mickaël

MONSIEUR KLOD’ ET LES FONDS DE

TIROIRSConcert de Chanson Française Samedi 15 Novembre 2014 à

20h30 à la MJC PICHON

Ce concert fut original et divertissant. Le groupe nous a fait tout un sketch. Julien (Monsieur Klod’) le chanteur-guitariste m’a bien fait rire en nous présentant le grou-pe. Il est arrivé seul sur scène, en s’étonnant que les autres musi-ciens ne soient pas là. Il nous à fait la réflexion suivante : « ils sont en retard parce qu’ils sont encore au café… Normal ce sont des fonds de tiroir ! « Puis les autres musiciens sont arrivés au fil du concert un par un, en nous sortant des ex-cuses plus farfelues les unes que les autres. Alors que je ne suis pas spécialement fan de musique Française, ce groupe m’a fait voyager et rire. Leurs textes : s’indignent et s’étonnent, se plaignent ou se moquent de nos comportements, de notre société. J’ai passé une super soi-rée, accompagné d’Alexandre, Annie et Christophe.

Monsieur Klod’ : Julien (guitare, chant) Les Fonds de Tiroir : Yohann (sax) - Kat (basse) - Lucie (flûte traversière) - (batterie)Ville d’origine : Parishttps://myspace.com/lesfonds-detiroir

Lætitia E

page 10

THEATRE DE LA MANU : FORBIDDEN DI SPORGERSI

Fantastique théâtre ! Enfin une pièce qui ne me semble pas avoir déjà vue. Je n’ai pas lu l’auteur, je ne connais pas le travail du metteur en scène. Mais cette vision-là… ! Je vous raconte :

Quatre psychiatres, en blouses blanches et sales, derrière des vitres mouvantes brouillant le re-gard, réfléchissent sur le cas. On s dirait dans un livre de poésie issue d’un chantier de construction à l’abandon. Sous la boîte crânienne, le cerveau s’agite, le cortex s’envole, comme des bâches en plastic mues par un ensemble d ventilateurs dont la tête, un coup à droite, un coup à gauche, à droite, à gau-che…. Les psychiatres deviennent ventilateurs, un coup à droite, un coup à gauche, automates .Vite, ils sortent du balancement, reprennent conscience, normaux, droits. Cherchent. La grosse machine, plein de tuyaux et de câbles électriques, fume, pête, éteint tout, s’enflamme et avale le réparateur- psy-chiatre, en marcel orange sous sa blouse blanche. Un petit oiseau en papier tourne autour d’une guitare électrique, effleure les cordes et donne le ton et le rythme. La médecine se retrouve en lutte avec des cordages de treuil qui l’enserrent. Ces méninges grises s’envolent et reprennent force, je ne sais pas qui gagne, c’est le travail de poulie qui nous fait perdre les dimensions. Ah les poulies ! Les cordages. Une vis sans fin raconte l’histoire de l’humanité, les psys la calment, y déposent les grands et fins bouts de ferraille. Ca tourne doucement comme un manège ancré au sein de la position fœtale… Une nouvelle molécule est née. Ca me fait complètement délirer, ce truc ! Je ne sais plus ce qui se passe. Un psy s’ennuie, et fait tournoyer le joueur de batterie, et sa batterie, comme un fou qui sème la joie de la timbale. Des tubes d’acier entassés au millimètre deviennent instruments de résonance. Les orgues se redressent. Tout est droit. Le canon en mousse isolante fait dégringoler les lettres… qui ne voulaient rien dire de toute façon.

J’ai ri, bien ri, vraiment je me suis marrée. Le grotesque et le sérieux s’emmêlaient les cheveux. Tout grinçait et s’envolait comme des oiseaux sous cocaïne.

Isabelle.

UNE TRIBU AFRICAINE POSSÈDEUNE TRÈS BELLE MANIÈRE

DE PUNIR CEUX QUI AGISSENT MAL. Quand une personne fait une mauvaise action, ils l’amènent au centre du village et toute la tribu l’entoure. Durant deux journées, les membres d la tribu vont dire à cette personne toutes les bonnes choses qu’elle a accomplies jusqu’à présent. Cette tribu croit que tous les êtres humains qui viennent sur terre sont bons et que nous désirons tous la sécurité, le bonheur, l’amour et la paix. En essayant de chercher le bonheur, nous faisons parfois une erreur et cette communauté perçoit l’erreur comme un appel à l’aide. Ils s’unissent ensemble pour le bien-être de cet individu, pour l’aider à reconnecter avec sa vraie nature, pour l’aider à se rappeler qu’il est fondamentalement bon jusqu’à ce qu’il se souvienne de sa bonté dont il a été déconnecté.

Les amarres vous offrent ce petit exemple de vie, cette belle manière de faire, que nous oublions peut-

être un peu trop souvent de mettre en pratique.

page 11

COMMEMORATION DU 1ER CONFLIT MONDIAL :

…LA « DER DES DERS » A-T-ELLE VECUE ?

C’est avec faste que les chefs d’états fran-çais et allemand ont commémoré les évènements de la première guerre mondiale. Ils se sont rendus notamment sur la « route des crêtes » au « Vieil Ar-mand ». En 1915, les combats y furent particulière-ment meurtriers… Doit-on se souvenir d’une guerre meurtriè-re ou d’un armistice, celui du 11 novembre 1918 ? Huit millions de soldats tombèrent pour « l’Europe des patries » entre 1914 et 1918. Jamais, un soldat français n’a appelé en mourant sa « mère Patrie ». Il invoquait dans les tranchées sa mère, sa sœur, sa femme… Il n’était donc pas judicieux de se souvenir des tranchées mais de l’armistice de 1918 et des idées de paix et de reconstruction : la paix, à tous prix, la Société des Nations qui siégeait à Genève allait s’en charger…. La reconstruction de l’Europe allait s’effectuer dans les zones sinistrées (Ruhr et Sarre, Moselle et Meurthe et Moselle, la « Lorraine industrielle »…). 1) Le pacifisme jeté aux orties ? A° Les socialistes français (Jean Jaurès) et al-lemands (Madame Rosa Luxembourg) ont organisé des conférences de presse et des meetings pour ex-pliquer que la guerre de 1914 serait meurtrière. B° Tous nos concitoyens ne parlaient que de reconquête de l’Alsace-Lorraine ! C° Les patrons voulaient élargir leurs parts de marché en Europe et dans les colonies anglaises et françaises. Les socialistes de l’époque ne parlaient que d’Europe sociale sans barrières douanières avec une protection sociale de qualité, un droit du travail et de bonnes rémunérations.. « Prolétaires de tous les pays, nations, peu-ples opprimées, unissez vous, les travailleurs n’ont pas de patrie »…. Ecrivait Marx…. !!! D° Charles Péguy, le poète chrétien qui a chanté le pacifisme et la dame « ESPERANCE » tomba lors de la bataille de la Marne en septembre 2014. Il avait rejoint les idées de Jaurès : le socia-lisme « mystique » ! E° Alain Fournier, jeune officier, lui, fut tué en Meuse à St Remy la Calonne en 1915. Il ne parlait que d’école laïque qui devait élever le niveau d’étu-des des enfants et les faire avancer vers une société plus juste et plus fraternelle ! On retrouve toutes ces idées dans LE GRAND MEAULNES que chacune, chacun est censé avoir lu… Les enfants de l’été 1914 ne se laisseraient pas manipuler par les nationalis-

tes et patriotes. Ils ne partiraient pas la fleur au fusil à la rencontre de l’ennemi héréditaire vers les fron-tières du nord et de l’est de l’hexagone! 2) La mondialisation et la guerre économi-que se sont installées sur le vieux continent. A° Qui aura l’hégémonie ? : l’Angleterre qui a conservé sa monnaie, la France qui lui a laissé sa place de deuxième puissance économique en Eu-rope et qui a perdu ses industries, l’Allemagne qui impose aux autres nations des politiques de rigu-eurs budgétaires et d’austérité (une protection so-ciale revue à la baisse, des droits fondamentaux ba-layés). B° « L’histoire », dit-on, « est un éternel re-commencement » ! Le populisme et les nationalis-tes s’imposent par leurs idées dans toute l’Union Européenne. Ils sont revanchards et ne rêvent que « d’épées et de goupillons ». Les idées d’avant-garde reculent… La Grèce parviendra-t-elle avec sa nou-velle équipe gouvernementale à inverser la tendan-ce ? C° Les femmes en 1914 ont contribué à faire avancer la société… Elles sont aux champs, dans les ateliers pendant que les hommes sont au front : « A travail égal, rémunérations et droits iden-tiques » ! Elles s’émancipent. Elles voteront en 1945 et pourront avec Simone Veil en 1976 disposer li-brement de leurs corps. Ces idées de libération des femmes, d’émancipation remontent dans les faits en 1914 ! Marie Curie fut le modèle type de la femme émancipée et autonome dans son travail de scienti-fique. Elle allait chercher l’uranium en 1914. La Ré-publique l’a conduite au Panthéon :« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante »… D° A notre niveau, nous aurons beaucoup de peine à substituer des idées de pacifisme dans un monde brutal où la crise économique rend aigris. Nous nous devons de développer à notre ni-veau des idées de « bien vivre ensemble » et de « solidarité intergénérationnelle », là où nous som-mes du local des Amarres jusque dans nos familles et nos lieux de vie… Le pacifisme, la « non violence » sont des idées qui mettent des années à prendre forme… Il a fallu à Gandhi plusieurs années de médi-tation puis de « savoir faire » pour parvenir par la non violence à l’émancipation de l’Inde en 1947 !

« L’utopie d’aujourd’hui sera la vérité de demain »Victor Hugo…

Jean-Louis Colinot

page 12

Octobre° Savoirs en Fête, Hôtel de Ville° Randonnée Les Tour-bières, Vosges° Concert de l’Ensemble Stanislas, Salle Poirel° Musée de l’Automobile et Visite du GEM «Les ailes de l’Espoir», Mul-house° Concert découverte, Salle Poirel° Visite de Metz et Ren-contre avec le GEM «L’albatros»° Exposition sur l’Art In-dien, Hôtel de Ville° Lectures de Poésie par l’atelier Poésie° Atelier Calligraphie Chinoises avec Les Ami-tiés Franco-chinoises° Intervention Court

Métrage avec l’associa-tion Aye Aye

Novembre° Concert «Les Fonds de Tirois», MJC Pichon° Marché du monde, CG° Marché de Noël de Colmar° Reportage sur Tahiti° Atelier Santé» Les boissons sucrées»° Projection de photo-graphies «Nature en Is-lande», Mickaël° Soirée musicale avec un violoncelliste

Décembre° Vernissage «Bob’ha-zart», Espace Cham-plain° Théâtre de David, Pla-ce de cathédrale° Noël, Salle Didion

° Visionnage du DVD de la Maison et son jardin° Intervention Court Métrage avec l’associa-tion Aye Aye

Janvier° Exposition Charlelie, Poirel° Concert découverte, Poirel° Le malade Imaginaire, Théâtre Manufacture° Exposition «Larguons les Amarres»Reportage sur la Corée du Sud

Février° Sortie Cinéma° Requiem, Théâtre de la Manufacture° Soirée Crèpes° Présentation Info Pa-

trick° Atelier sur les graisses

Mars° Visite de la Villa Ber-geret° Concert «Asa», L’autre Canal° Visite de la Chambre du Commerce° Journée des Artisanat d’Art° Atelier Jardin Botani-que° Présentation Info Mic-kaël

Avril° Randonnée Jonc Fon-taine° Atelier Jardin Botani-que° Sortie Madeleine, Commercy

Souvenirs, Souvenirs

Les Amarres, c’est un lieu d’accueil, de partage, ouvert à tous. Parole, écoute, respect, voilà les ingrédients de la réussite. On y vient pour ne pas être seul.

N’hésitez pas à écrire des articles sur les sorties et événements dans le journal des Amarres.Ce journal est possible s’il a des articles, des personnes qui s’investissent pour s’en occuper.Ce journal est vivant grâce aux lecteurs, à ceux qui écrivent, ceux qui gèrent la lo-gistique (correction, mise en page et ré-daction sur logiciel Word et Publisher) dans le journal.N’hésitez pas à participer !!! Nous atten-dons un nouveau dactylo, un nouveau correcteur et un nouveau metteur en

page… Merci.L’équipe du journal