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28° Année. — N° 11.483. Sainte Berthe. LE NUMERO CENTIMES Jeudi h Juillet 1912. LE LITTORAL ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE, LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSE ABONNEMENTS Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr. Autres Départements > Etranger et Union Postale > Lok Abonnement* partent 4n 1er«I 1» < Six Moi» 15 18 as Un in aa 34 «o Portante HOB»ll»ï, Fondateur Rédacteur ta C'bef i Edouard PÉQUILHAN Administration et Rédaotion : Rue Hoche, *4, CA1V1VB8 TÉLÉPHONES.3S La aiMMIt. Ma liMrM M Mal p« IM<H. Ul laHm ••> inraulilM mt iilnlii ANNONCES la ligne Annonces (7 S col., 4«page).. O f. 2 5 Annonces légales (9 col. 4' p.) O f. 25 Annonces légales (9 col. 4 p.) O f. 2 5 Annonces légales (3' page)... O I QO _ ,,. , Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne la Urne Annonces (3' page). O i. 8O Chronique locale .. 1 fr. » Echos 2 fr. Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches Notre nouveau feuilleton Nous commencerons prochainement en feuilleton, une oeuvre nouvelle, qui emprunte aux circonstances une ex- traordinaire actualité et que nous nous sommes empressés de reprodui- re pour nos lecteurs : LE BROSSEUR NOIR Drame des Ténèbres d'Afrique PAR ARMAND DE LANKOSE Ecrites au jour le jour cl sur place, dans les sables du Saliara comme dans la brousse des bords du Niger et du Tcbad ou dans la forêt équatoria- le du Congo par un officier de ces bataillons indigènes dont on parle tant, toutes maculées pour ainsi dire du sang de héros, ces pages sont aussi dramatiques par les aventures des personnages que lumineuses pour les mystères d'une Afrique où va peut- être se décider l'avenir du monde. Tous se passionnent à suivre un récit si simple, si clair que, dans le fond de son village, la plus humble des pauvres mères le comprendra, qu'elle y aura, à distance, une vision de ces pays d3 conquête où le fils qu'elle pleure et qu'elle ne verra ja- mais plus, dort son dernier sommeil à l'ombre du drapeau de la patrie et de la civilisation. Régina AIX-LKS-BAINB. rie et froide, to #ropri*t»ir«. Hôtel - jo. ta. •allt* de 1 Bernaacon imbrtf avec txai chu >aln. M. Uiam.coN, ICB PARIS QUI PASSE Le f)i-cenlcnaire de Rousseau. — Le Grand-Prix. A Sainte'Hélène. La Joconik an grenier. La riva- lité des services. La, peur des coups. Le Gouvernement a tï'lé, au Pan- théon, le lu-centenaire de Jean-.lao- ques Rousseau. Le Parlement avait môme voté 30.000 francs à cet effet. Pour 30.000 francs on ne peut pas avoir grand chose ! Cependant il y eut autour du Panthéon beaucoup d'a- gents de police, parce que cela ne coûte rien; à l'intérieur, des musi- ques militaires les chu'urs de l'Opéra, qui ne coùtemt pas grand chose, et deux discours dont l'un fut prononcé par M. Henri Fazy, président du Con- seil d'Etat de Genève, qui s'était fait accompagner de son suisse, en. habit jaune et rouge, armé d'une énorme hallebarde. Le bi-centenaire de J.-J. Rousseau a donné lieu, au quartier latin, à des disputes qui ont dégénéré, en batail- les. Dans les cafés fréquentés par la jeunesse des écoles, les tables de mar- bre, les chaises, les bocks, les carafes ont valsé dans l'air pour aller s'apla- tir sur le dos des antagonistes. Il y a eu, vous le pensez de nombreux bles- sés, tant dans le camp des partisans que dans celui des adversaire?* du phi- losophe. Se jnaJniener pour J.-J. Rousseau, ce genevois qui est mort il y a 200 ans, et qui a écrit ce fameux Contrat social que vous n'avez peut-être pas plus lu que moi, il faut vraiment que les gens aient envie de se disputer ! On dit tou- jours que les passions politiques affo- lent les individus; nous sommes bien réduits à le croire quand on voit pour quels infimes motifs elles se mettent en jeu. *•* Le Grand-Prix s'est couru •vous un •déluge. Et, en même temps que le ciel tout le monde, en cette journée joyeu- se et mémorable, a pleuré. Les hommes parce qu'ils perlaient leur argent, nul d'entre eux N'ayant songé à parier sur llouli; les femmes parce qu'elles avaient sorti leurs plus belles toilettes d'été qui se sont trou- vées perdues sans avoir pu même être admirées. Triste.... Triste !... En feuilletant des souvenirs, j'ai lu qu'en cette lamentable île de Sîiinte- Ilélone, l'aigle prestigieux de Fran- ce avait été mis en cage, on organisait des courses. On. y voit figurer Iludson Lowe com- me propriétaire d'uno écurie de cour- ses, ce qui est plutôt inattendu. Le gouverneur de l'île encourageait le développement de la race chevaline au milieu des mers ! I;l offrait de très beaux prix aux vainqueurs, sous for- me de vaisselle plate. Ses chevaux étaient entraînés par le capitaine de frégate Rions, qui, dans les grandes occasions, se mettait lui-même en sel- le, arrimant à ses bottes d'énormes éperons, dont a hérité certainement l'amiral suisse de la Vie Parisienne. la fameuse opérette d'Offenbach. De loin, Napoléon assistait, paraît- il, à ces épreuves sportives et il auto- risait parfois certains de ses officiers à y prendre part. Eu voyant courir les quelques che- vaux de Sainte-Hélène, songeait-il, le César déchu, aux terribles charges qu'il avait commandées, à ces galopa- des effrénées vers la mort qui fau- chaient,, comme des blés mûrs, ses vaillants cavaliers ? • » La nouvelle est extraordinaire, quasi fantastique !... Il serait possible qu'on n'ait pas volé la Juconde. Le dé- part de la souriante Mona-Lisa du pail'ais du Louvre serait tout simple- ment une farce, une affreuse et néfas- !e farce dr l'onel ionnaires il: musées, qui, par haine et rivalité réciproques, se seraient joués ce mauvais tour. Le célèbre tableau serait caché dans un coin, au fondi d'une soupente, atten- dant des jours meilleurs. La police a, dit-on étudié celte pis- te, niais elle l'aurait trouvée si redou- table et si propre à soulever des scan- dales, qu'elle n'aurait .pas osé insis- ter. Je vous donne ce potin pour ce qu'il vaut, mais quand on enunaîl quelque peu l'administration que l'Europe nous envie, !a chose ne parai! [tas ab- solumen! invraisemblable. Nos divers services passent leur temps à se faire des blagues et ce, dans le but de se mettre mutuellement eu étal d'infériorité. La police es! au plus mal avec le personnel judiciaire. Toutes les Directions de Ministères se jalousent {'iilrc elles; le haut person- nel civil et le haut i>ersonnel militaire se mangeraient à la croque-au-sel s'ils osaient, etc., etc. Ceci établi, et les divers services du Louvre bouleversés à seubait, il se- rait liés possible que dans un temps indéterminé on retrouvât Mona Lisa donnant sous un épais tapis de pous- sière à l'ombre d'un vieux plâtre. * * m Gentille petite histoire. Il y avait une fois deux petits jeu- nes gens, ils atteignaient tout jus- te leurs seize printemps, qui trou- vaient beaucoup plus amusant, cela se conçoit sans difficulté, d'aller se pro- mener plutôt que de se rendre à leur travail. Malheureusement, cl mes lec- teurs le comprendront aussi facile- ment, leur patron ne parlagcuil pas leur manière de voir et, MIIIS larder, il los .pria de rester chez eux. A Iti ans on ne réfléchit pas lieau- coup. Nos deux héros furent at'erriss. Ils avaient bien pensé à s'amuser, ils n'avaient jamais entrevu qu'on, pou- vait les congédier-. Ils se regardèrent, consternés : — « Que va dire papa ?... Que va dire maman ?... lorsqu'on ne va ipas rapporter la pave, samedi pro- chain ? » Ils cherchèrent de droite et de gau- che s'ils ne trouvaient pas d'ouvra- ge, «nais n'ayant pu se faire embau- cher, pour ne pas recevoir la correc- tion paternelle ou la paire de gifles maternelle si bien, méritées, ils s'avi- sèrent d'un moyen radical, pour se procurer l'argent qui ferait croire à leurs braves parents qu'ils avaient travaillé toute la semaine : ils tentè- rent, en plein jour, d'assassiner deux vieilles femmes. Le crime de ces presque gosses est effrayant d'inconscience et de naïveté. L'instruction étant obligatoire depuis quarante ans, on se demande quelles leçons de morale on donne aux jeunes cerveaux pour qu'ils arrivent à avoir à ce point le mépris de la vie des au- tres et que la crainte d'un léger châ- timent les transforme, en précoces as- sassins ? DANIEL RICHE. HOTEL DES PINS L*wn-T**nii. Aicêmtmr, TiUfkaMt. Uraal J-rdla. Service ipécUl de TOitare* poar la tara. A proiiaiiti de l'Kflii» Kent. 1411 NOUVELLES DE PARTOUT Paris. M. le Président de la République et Mme Fallières ont offert, hier soir, un dîner aux membres de la mission da- noise M. Poincaré, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, y assis- tait. La mission chargée d'annoncer l'avènement au trône de Danemark du roi Christian X est arrivée à Paris, ve- nant de Londres. La mission a rendu visite, dans la matinée, à M. Poincaré ; elle a été reçue, l'après-midi, en audience solennelle, par M. le Président de la République. Le Khédive actuellement à Paris, a rendu visite à M. Poincaré, président du Conseil. La Chambre s'est occupée, dans sa séance du matin, du projet de loi ten- dant à autoriser le Gouvernement de l'Indo-Chine à contracter un emprunt ; dans celle de l'après-midi, de la réforme électorale. En vue d'étudier le programme de grands travaux publics (Navigation flu- viale, routes, chemins de 1er) dont M. Jean Dupuy a pris l'initiative, un groupe de l'Outillage national vient de se consti- tuer à la Chambre et a élu, comme pré- sident, M. François Deloncle, député des Basses-Alpes. Le bruit court dans les couloirs du Sénat que M. Camille Pelletan serait dangereusement malade. L'ancien minis- tre de la Marine aurait été atteint d'une attaque d'hémiplégie. — Aujourd'hui jeudi, aura Heu à la Sorbonne, à 8 h. 3o, une fête en Thon- neur de Léonard de Vinci, organisée par la Ligue franco-italienne. Cette fête, sera présidée par M. Poin- caré, président du Conseil, assisté de MM. Tittoni, ambassadeur d'Italie, et Millerand, ministre de la Guerre. Départements. Toulon.Les plaques de cuirasse dé- barquées des tourelles de 19 et 3o qm du « Liberté » ainsi que celles qui pourront être débarquées ultérieurement seront utilisées à des expériences de tir qui seront entreprises par la commission de Gâvres, Les plaques en question se- ront transportées à Lorîent par des transports du Littoral Marseille.— Le conflit s'aggrave. Les dockers viennent, en effet, de se mettre en grève, non seulement par solidarité avec les inscrits, mais aussi pour sou- mettre à leurs entrepreneurs de nouvelles revendications. Vichy.Un tableau de Ziem repré- teniant une vue de Venise auait été déro- bé, il y a deux jours, chez M. Lintilhac, neveu du sénateur, expert et marchand de tableaux. L'individu soupçonné de ce voletait remployé de M. Lintilhac. Ces soupçons étaient justifiés par une indis- crétion commise par un complice chez lequel le tableau fut retrouvé. Trois in- dividu-; sont écroués : le Parquet pour- suit actuellement son enquête. %eims.— Un terrible accident s'est produit au camp de Chalons. L'élève pilote Pecker se livrait à des essais sur un monoplan lorsque pour une cause in- connue, il vint s'écraser sur le sol. Dans sa chute, il reçut des blessures très gra- ves au bas-ventre et aux jambes : il suc- comba une demi-heure après l'accident. Bordeaux.— Le tribunal maritime a condamné hier, pour désertion, trois matelots du steamer « Corneille » ; deux à sept jours de prison sans sursis, le troi- sième à la même peine avec sursis, et un matelot du steamer «Fournel» à sept jours de prison sans sursis. Fe\,~- Des proclamations ont été lues chez les Ait Yous»i et les Béni M'Guil pour les inviter à marcher avec sept jours de vivres contre El Hadjed. Sidi Raho et les Béni M'Tir dissidents se joindraient à eux ; un gros rassemble- ment se trouverait à Ifran. Etranger. Rome. — Un combat a eu lieu autour de Benghasi, que les Turco-Arabes ont voulu reprendre à l'Italie. L'ennemi s'est enfui en pleine déroute et la position a été renforcée. Londres.— L'enquête sur la catastro- phe du « Titanic » est close. Le prési- dent rendra son jugement le plutôt pos- sible. Berlin.— Selon le « Journal de Ber- lin », le prince Adalbert de F'russe, fils de l'empereur Guillaume, serait fiancé avec la grande-duchesse Olga, tille aînée du tsar. — Dans les milieux officiels allemands on affirme à nouveau que l'arrestation du capitaine Kostewitch ne fut pas dé- cidée sans de sérieuses prescriptions de culpabilité. D'autre part, dans les mi- lieux diplomatiques russes,on paraît s'ac- coinoder du point de vue allemand qui veut que l'enquête suive son cours nor- mal. Esseit.Une grave explosion s'est produite dans la mine Gustave.Un hom- me a été tué, deux autres grièvement blessés et quatre légèrement. Vienne.— Dans les cercles politiques, l'entrevue du tsar et de l'empereur Guil- laume est envisagé très favorablement. On y envisage l'heureux effet que pour- ra avoir, sur les relations austro-russes, la cordialité des relations entre l'Alle- magne et la Russie. St-Pétersbourg.—Ltî Conseil de l'em- pire a repoussé le projet de loi sur l'ex- tension de l'activité de l'industrie su- crière. — L'amiral Doubassof est mort mardi. y avtri I" HOTEL miion de preml c lall* d« bal octoar. a« •" DES cr ordre. a. C ANGLAIS • ppârtrmtnti complut, »(• central. Unvcrt rti •411 ÉCHOS Nos HÔTES AU DEHORS. Mme J. Charpentier, qui passe tou- tes les saisons à Cannes, fait sa cure annuelle à la Baule. * * * •M .G. Loiseau, notre hôte (le Ions les hivers, est en villégiature à Trou- villle. * * * M. A. Pinard et sa famille qui vien- nent tous les hivers à Cannes, sont installés, pour l'été, eji leur château de Fromont, ù Ris-Orangis. *•* Mme Laîné-Condé, notre hôte, est en villégiature nu Val-de-la-Maye. « * • M. Marcel Bigot passe quelques se- maine* à Saint-Gaultier. Le vicomte et la vicomtesse de Cu- rel viennent d'arriver à La Ferté-Im- bault. « * * Le marquis et la marquise de La- briffe, nos hôtes de la villa des Pins, route de Fréjus, sont en villégiature à Gamlhais. ** La vicomtesse de Monehy, notre hôte, vient de rentrer à Paris. * * * •M. G. Dunid passe l'été à Lepar- ges. » ** Mme A. Chagot, qui vient de quit- ter Cannes, est installée en son châ- teau de Perron. PROMOTION. Nous apprenons avec le plus grand •plaisir que notre sympathique conci- toyen, M. André Laugier. lieutenant à la compagnie des sapcur.s-pmiijjiers de Cannes, vient d'être .promu, par dé- cret paru, hier, an Journal Officiel, au grade de lieutenant de réserve et maintenu avec ce grade au bataillon du lit' régiment d'infanterie, groupe des bataillons de forteresse de Nice. Toutes nos félicitations à notre ami, M. Laugier, pour l'avancement si mé- rité doul il vient d'être l'objet. DE MONACO-MONTE-CARLO Aujourd'hui. Jeudi i Juillet. Ferrasses iiu Casino. Concerts à grand orchestre. A 'i heures . 1. L'Etudiant pauvre, ouverture, Mi.Hocker; 2. Valse des Blondies, Can- ne; 3. Menuet vif, Peierné; 4. Faust, fantaisie, Gounod; 5. Isabelle, ouver- ture, Suppé; fi. Prélude d'Akla, Verdi; 7. Dernù'r Amour, Tzardas, Gung'l; 8. A Sk/mirimi, jnarelie, Popy. A !) heures du soir : I. Le Sauge d'un'? \m<l d'Eté, ou- verture, A. Thomas; 2. Télégramme, val.se, Slrau.s.s; ;]. Mé/<,illr futur trom- bone, par l'auteur, liose; i. Manon, fantaisie, Massenet ; .V Miiiilanu. ou- verture. Walluce; IJ. >>«/,•,,•„„• ,/,• ll,,p- siil, ichaikowski; 7. Danse lkmqivi- •i'\ Itraluus; 8. Marche du Sacre du Pïïip/tf'lc, Meyerbeer. Tous les jours : Concert au Kiosque des Terrasses. L'après-midi, de 4 b. à 5 h. i ; le soir, de 9 h. à 10 h. \. COUP DE SOLEIL. O/I (7 /7vn/ï.!( ( ?w /«/?' ivotn jymr les fu- titjr.s pièces tic nicl;e{ jivrforrt'S : « Les pet ils lions pus cficys ! » Cabinet du docteur MALET Affcctio Jeudi :uscs. a8, Bd C.irnot, de a i 4 heu Tél. 4-76. 8579 Le Bey de Tunis à Paris Le bey de Tunis, rendant au prési- det Fallières la visite que celui-ci avait l'aile l'année dernière, arrivera ù Pa- ris, le ii juillet et sera notre hôte pen- daiil quatre jours. Son Altesse assis- tera à la revue du t i juillet. Dans l'a- près-midi, le Président de la Républi- que donnera, en son honneur, une grande « garden-party » dans les jar- dins du Palais de l'Elysée. Un crédit de vingt-cinq mille francs -- bien mai- gre esl demandé au Parlement pour faire face aux frais de déplacement et de .séjour en France, de Son Altesse. Sidi-\lnh.'iMiineil on Xasser, bey de Tunisie, e-l i:i le 11 juillet 1855.' Il a succédé, le \2 niai 1900, à son cousin Sidi-Mohammed el Hadi, mort le 11 mai 1000. Après la visite de la reine de Hollan- de et celle du bey de Tunis, Paris n'at- tend plus la visite d'aucun souverain étranger jusqu'à la lin île l'année cou- rante. Il est 1res probable, cependant que le <• pln.s Parisien des souverains étrangers «. le roi (.eorges de Grèce, après sa cure annuelle à Aix-los-Ilains viendra jasser quelques jours à Paris, ainsi qu'il a l'habilude de le faire tous le ans. Sa Majesté est attendue dans la célèbre ville d'eaux savoisienne dans les derniers jours du mois de juillet.

L. EL LITTORAE NUMEROCENTIMES ORGANE ...archivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1912/...Le bi-centenaire de J.-J. Rousseau a donné lieu, au quartier latin, à des disputes

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Page 1: L. EL LITTORAE NUMEROCENTIMES ORGANE ...archivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1912/...Le bi-centenaire de J.-J. Rousseau a donné lieu, au quartier latin, à des disputes

28° Année. — N° 11.483. — Sainte Berthe. LE NUMERO CENTIMES Jeudi h Juillet 1912.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE, LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSEABONNEMENTS

Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.Autres Départements >Etranger et Union Postale >

Lok Abonnement* partent 4n 1er «I 1» <

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Portante HOB»l l» ï , FondateurRédacteur ta C'bef i Edouard PÉQUILHAN

Administration et Rédaotion : R u e H o c h e , * 4 , CA1V1VB8 — TÉLÉPHONE S.3S

La aiMMIt. Ma liMrM M Mal p« IM<H. Ul laHm ••> inraulilM m t iilnlii

ANNONCESla ligne

Annonces (7S col., 4«page).. O f. 2 5Annonces légales (9 col. 4' p.) O f. 2 5Annonces légales (9 col. 4 p.) O f. 2 5Annonces légales (3' page)... O I QO _ ,,. ,Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne

la UrneAnnonces (3' page). O i. 8OChronique locale .. 1 fr. »Echos 2 fr.

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches

Notre nouveau feuilletonNous commencerons prochainement

en feuilleton, une œuvre nouvelle, quiemprunte aux circonstances une ex-traordinaire actualité et que nousnous sommes empressés de reprodui-re pour nos lecteurs :

LE BROSSEUR NOIRDrame des Ténèbres d'Afrique

PAR

ARMAND DE LANKOSE

Ecrites au jour le jour cl sur place,dans les sables du Saliara commedans la brousse des bords du Niger etdu Tcbad ou dans la forêt équatoria-le du Congo par un officier de cesbataillons indigènes dont on parletant, toutes maculées pour ainsi diredu sang de héros, ces pages sont aussidramatiques par les aventures despersonnages que lumineuses pour lesmystères d'une Afrique où va peut-être se décider l'avenir du monde.

Tous se passionnent à suivre unrécit si simple, si clair que, dans lefond de son village, la plus humbledes pauvres mères le comprendra,qu'elle y aura, à distance, une visionde ces pays d3 conquête où le filsqu'elle pleure et qu'elle ne verra ja-mais plus, dort son dernier sommeil àl'ombre du drapeau de la patrie et dela civilisation.

RéginaAIX-LKS-BAINB.

rie et froide, to#ropri*t»ir«.

Hôtel- jo. ta.•allt* de 1

Bernaaconimbrtf avec txai c h u>aln. M. Uiam.coN, ICB

PARIS QUI PASSELe f)i-cenlcnaire de Rousseau. — Le

Grand-Prix. — A Sainte'Hélène. —La Joconik an grenier. — La riva-lité des services. — La, peur descoups.

Le Gouvernement a tï'lé, au Pan-théon, le lu-centenaire de Jean-.lao-ques Rousseau. Le Parlement avaitmôme voté 30.000 francs à cet effet.Pour 30.000 francs on ne peut pasavoir grand chose ! Cependant il y eutautour du Panthéon beaucoup d'a-gents de police, parce que cela necoûte rien; à l'intérieur, des musi-ques militaires les chu'urs de l'Opéra,qui ne coùtemt pas grand chose, etdeux discours dont l'un fut prononcépar M. Henri Fazy, président du Con-seil d'Etat de Genève, qui s'était faitaccompagner de son suisse, en. habitjaune et rouge, armé d'une énormehallebarde.

Le bi-centenaire de J.-J. Rousseaua donné lieu, au quartier latin, à desdisputes qui ont dégénéré, en batail-les.

Dans les cafés fréquentés par lajeunesse des écoles, les tables de mar-bre, les chaises, les bocks, les carafesont valsé dans l'air pour aller s'apla-tir sur le dos des antagonistes. Il y aeu, vous le pensez de nombreux bles-sés, tant dans le camp des partisansque dans celui des adversaire?* du phi-losophe.

Se jnaJniener pour J.-J. Rousseau,ce genevois qui est mort il y a 200 ans,et qui a écrit ce fameux Contrat socialque vous n'avez peut-être pas plus luque moi, il faut vraiment que les gensaient envie de se disputer ! On dit tou-jours que les passions politiques affo-lent les individus; nous sommes bienréduits à le croire quand on voit pourquels infimes motifs elles se mettenten jeu.

* • *Le Grand-Prix s'est couru •vous un

•déluge. Et, en même temps que le cieltout le monde, en cette journée joyeu-se et mémorable, a pleuré.

Les hommes parce qu'ils perlaientleur argent, nul d'entre eux N'ayantsongé à parier sur llouli; les femmesparce qu'elles avaient sorti leurs plusbelles toilettes d'été qui se sont trou-vées perdues sans avoir pu même êtreadmirées.

Triste.... Triste !...En feuilletant des souvenirs, j 'ai lu

qu'en cette lamentable île de Sîiinte-Ilélone, où l'aigle prestigieux de Fran-ce avait été mis en cage, on organisaitdes courses.

On. y voit figurer Iludson Lowe com-me propriétaire d'uno écurie de cour-ses, ce qui est plutôt inattendu. Legouverneur de l'île encourageait ledéveloppement de la race chevaline aumilieu des mers ! I;l offrait de trèsbeaux prix aux vainqueurs, sous for-me de vaisselle plate. Ses chevauxétaient entraînés par le capitaine defrégate Rions, qui, dans les grandesoccasions, se mettait lui-même en sel-le, arrimant à ses bottes d'énormeséperons, dont a hérité certainementl'amiral suisse de la Vie Parisienne.la fameuse opérette d'Offenbach.

De loin, Napoléon assistait, paraît-il, à ces épreuves sportives et il auto-risait parfois certains de ses officiersà y prendre part.

Eu voyant courir les quelques che-vaux de Sainte-Hélène, songeait-il, leCésar déchu, aux terribles chargesqu'il avait commandées, à ces galopa-des effrénées vers la mort qui fau-chaient,, comme des blés mûrs, sesvaillants cavaliers ?

• • »La nouvelle est extraordinaire,

quasi fantastique !... Il serait possiblequ'on n'ait pas volé la Juconde. Le dé-part de la souriante Mona-Lisa dupail'ais du Louvre serait tout simple-ment une farce, une affreuse et néfas-!e farce dr l'onel ionnaires il: musées,qui, par haine et rivalité réciproques,se seraient joués ce mauvais tour. Lecélèbre tableau serait caché dans uncoin, au fondi d'une soupente, atten-dant des jours meilleurs.

La police a, dit-on étudié celte pis-te, niais elle l'aurait trouvée si redou-table et si propre à soulever des scan-dales, qu'elle n'aurait .pas osé insis-ter.

Je vous donne ce potin pour ce qu'ilvaut, mais quand on enunaîl quelquepeu l'administration que l'Europenous envie, !a chose ne parai! [tas ab-solumen! invraisemblable.

Nos divers services passent leurtemps à se faire des blagues et ce,dans le but de se mettre mutuellementeu étal d'infériorité. La police es! auplus mal avec le personnel judiciaire.Toutes les Directions de Ministères sejalousent {'iilrc elles; le haut person-nel civil et le haut i>ersonnel militairese mangeraient à la croque-au-sel s'ilsosaient, etc., etc.

Ceci établi, et les divers services duLouvre bouleversés à seubait, il se-rait liés possible que dans un tempsindéterminé on retrouvât Mona Lisadonnant sous un épais tapis de pous-sière à l'ombre d'un vieux plâtre.

* * m

Gentille petite histoire.Il y avait une fois deux petits jeu-

nes gens, ils atteignaient tout jus-te leurs seize printemps, qui trou-vaient beaucoup plus amusant, cela seconçoit sans difficulté, d'aller se pro-mener plutôt que de se rendre à leurtravail. Malheureusement, cl mes lec-teurs le comprendront aussi facile-ment, leur patron ne parlagcuil pasleur manière de voir et, MIIIS larder,il los .pria de rester chez eux.

A Iti ans on ne réfléchit pas lieau-coup. Nos deux héros furent at'erriss.Ils avaient bien pensé à s'amuser, ilsn'avaient jamais entrevu qu'on, pou-vait les congédier-. Ils se regardèrent,consternés : — « Que va dire papa ?...Que va dire maman ?... lorsqu'on neva ipas rapporter la pave, samedi pro-chain ? »

Ils cherchèrent de droite et de gau-che s'ils ne trouvaient pas d'ouvra-ge, «nais n'ayant pu se faire embau-cher, pour ne pas recevoir la correc-tion paternelle ou la paire de giflesmaternelle si bien, méritées, ils s'avi-sèrent d'un moyen radical, pour seprocurer l'argent qui ferait croire àleurs braves parents qu'ils avaienttravaillé toute la semaine : ils tentè-rent, en plein jour, d'assassiner deuxvieilles femmes.

Le crime de ces presque gosses esteffrayant d'inconscience et de naïveté.L'instruction étant obligatoire depuisquarante ans, on se demande quellesleçons de morale on donne aux jeunescerveaux pour qu'ils arrivent à avoirà ce point le mépris de la vie des au-tres et que la crainte d'un léger châ-timent les transforme, en précoces as-sassins ?

DANIEL RICHE.

H O T E L DES P I N SL*wn-T**nii. — Aicêmtmr, — TiUfkaMt. — Uraal

J-rdla. — Service ipécUl de TOitare* poar la tara.— A proiiaiiti de l'Kflii» Kent. 1411

NOUVELLES DE PARTOUTParis.

M. le Président de la République etMme Fallières ont offert, hier soir, undîner aux membres de la mission da-noise M. Poincaré, président du Conseil,ministre des Affaires étrangères, y assis-tait.

— La mission chargée d'annoncerl'avènement au trône de Danemark duroi Christian X est arrivée à Paris, ve-nant de Londres. La mission a renduvisite, dans la matinée, à M. Poincaré ;elle a été reçue, l'après-midi, en audiencesolennelle, par M. le Président de laRépublique.

— Le Khédive actuellement à Paris,a rendu visite à M. Poincaré, présidentdu Conseil.

— La Chambre s'est occupée, dans saséance du matin, du projet de loi ten-dant à autoriser le Gouvernement del'Indo-Chine à contracter un emprunt ;dans celle de l'après-midi, de la réformeélectorale.

— En vue d'étudier le programme degrands travaux publics (Navigation flu-viale, routes, chemins de 1er) dont M.Jean Dupuy a pris l'initiative, un groupede l'Outillage national vient de se consti-tuer à la Chambre et a élu, comme pré-sident, M. François Deloncle, députédes Basses-Alpes.

— Le bruit court dans les couloirs duSénat que M. Camille Pelletan seraitdangereusement malade. L'ancien minis-tre de la Marine aurait été atteint d'uneattaque d'hémiplégie.

— Aujourd'hui jeudi, aura Heu à laSorbonne, à 8 h. 3o, une fête en Thon-neur de Léonard de Vinci, organiséepar la Ligue franco-italienne.

Cette fête, sera présidée par M. Poin-caré, président du Conseil, assisté deMM. Tittoni, ambassadeur d'Italie, etMillerand, ministre de la Guerre.

Départements.Toulon.— Les plaques de cuirasse dé-

barquées des tourelles de 19 et 3o qmdu « Liberté » ainsi que celles quipourront être débarquées ultérieurementseront utilisées à des expériences de tirqui seront entreprises par la commissionde Gâvres, Les plaques en question se-ront transportées à Lorîent par destransports du Littoral

Marseille.— Le conflit s'aggrave. Lesdockers viennent, en effet, de se mettreen grève, non seulement par solidaritéavec les inscrits, mais aussi pour sou-mettre à leurs entrepreneurs de nouvellesrevendications.

Vichy.— Un tableau de Ziem repré-teniant une vue de Venise auait été déro-bé, il y a deux jours, chez M. Lintilhac,neveu du sénateur, expert et marchandde tableaux. L'individu soupçonné de cevoletait remployé de M. Lintilhac. Cessoupçons étaient justifiés par une indis-crétion commise par un complice chez

lequel le tableau fut retrouvé. Trois in-dividu-; sont écroués : le Parquet pour-suit actuellement son enquête.

%eims.— Un terrible accident s'estproduit au camp de Chalons. L'élèvepilote Pecker se livrait à des essais surun monoplan lorsque pour une cause in-connue, il vint s'écraser sur le sol. Danssa chute, il reçut des blessures très gra-ves au bas-ventre et aux jambes : il suc-comba une demi-heure après l'accident.

Bordeaux.— Le tribunal maritime acondamné hier, pour désertion, troismatelots du steamer « Corneille » ; deux àsept jours de prison sans sursis, le troi-sième à la même peine avec sursis, et unmatelot du steamer «Fournel» à septjours de prison sans sursis.

Fe\,~- Des proclamations ont été lueschez les Ait Yous»i et les Béni M'Guilpour les inviter à marcher avec septjours de vivres contre El Hadjed. SidiRaho et les Béni M'Tir dissidents sejoindraient à eux ; un gros rassemble-ment se trouverait à Ifran.

Etranger.Rome. — Un combat a eu lieu autour

de Benghasi, que les Turco-Arabes ontvoulu reprendre à l'Italie. L'ennemi s'estenfui en pleine déroute et la position aété renforcée.

Londres.— L'enquête sur la catastro-phe du « Titanic » est close. Le prési-dent rendra son jugement le plutôt pos-sible.

Berlin.— Selon le « Journal de Ber-lin », le prince Adalbert de F'russe, filsde l'empereur Guillaume, serait fiancéavec la grande-duchesse Olga, tille aînéedu tsar.

— Dans les milieux officiels allemandson affirme à nouveau que l'arrestationdu capitaine Kostewitch ne fut pas dé-cidée sans de sérieuses prescriptions deculpabilité. D'autre part, dans les mi-lieux diplomatiques russes,on paraît s'ac-coinoder du point de vue allemand quiveut que l'enquête suive son cours nor-mal.

Esseit.— Une grave explosion s'estproduite dans la mine Gustave.Un hom-me a été tué, deux autres grièvementblessés et quatre légèrement.

Vienne.— Dans les cercles politiques,l'entrevue du tsar et de l'empereur Guil-laume est envisagé très favorablement.On y envisage l'heureux effet que pour-ra avoir, sur les relations austro-russes,la cordialité des relations entre l'Alle-magne et la Russie.

St-Pétersbourg.—Ltî Conseil de l'em-pire a repoussé le projet de loi sur l'ex-tension de l'activité de l'industrie su-crière.

— L'amiral Doubassof est mort mardi.

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ÉCHOSNos HÔTES AU DEHORS.

Mme J. Charpentier, qui passe tou-tes les saisons à Cannes, fait sa cureannuelle à la Baule.

* * *•M .G. Loiseau, notre hôte (le Ions

les hivers, est en villégiature à Trou-villle.

* * *M. A. Pinard et sa famille qui vien-

nent tous les hivers à Cannes, sontinstallés, pour l'été, eji leur châteaude Fromont, ù Ris-Orangis.

* • *Mme Laîné-Condé, notre hôte, est

en villégiature nu Val-de-la-Maye.« * •

M. Marcel Bigot passe quelques se-maine* à Saint-Gaultier.

Le vicomte et la vicomtesse de Cu-rel viennent d'arriver à La Ferté-Im-bault.

« * *Le marquis et la marquise de La-

briffe, nos hôtes de la villa des Pins,

route de Fréjus, sont en villégiature àGamlhais.

* * •La vicomtesse de Monehy, notre

hôte, vient de rentrer à Paris.* * *

•M. G. Dunid passe l'été à Lepar-ges.

» * *Mme A. Chagot, qui vient de quit-

ter Cannes, est installée en son châ-teau de Perron.

PROMOTION.

Nous apprenons avec le plus grand•plaisir que notre sympathique conci-toyen, M. André Laugier. lieutenant àla compagnie des sapcur.s-pmiijjiers deCannes, vient d'être .promu, par dé-cret paru, hier, an Journal Officiel,au grade de lieutenant de réserve etmaintenu avec ce grade au bataillondu l i t ' régiment d'infanterie, groupedes bataillons de forteresse de Nice.

Toutes nos félicitations à notre ami,M. Laugier, pour l'avancement si mé-rité doul il vient d'être l'objet.

DE MONACO-MONTE-CARLOAujourd'hui. Jeudi i Juillet.Ferrasses iiu Casino. Concerts à

grand orchestre. A 'i heures .1. L'Etudiant pauvre, ouverture,

Mi.Hocker; 2. Valse des Blondies, Can-ne; 3. Menuet vif, Peierné; 4. Faust,fantaisie, Gounod; 5. Isabelle, ouver-ture, Suppé; fi. Prélude d'Akla, Verdi;7. Dernù'r Amour, Tzardas, Gung'l; 8.A Sk/mirimi, jnarelie, Popy.

A !) heures du soir :I. Le Sauge d'un'? \m<l d'Eté, ou-

verture, A. Thomas; 2. Télégramme,val.se, Slrau.s.s; ;]. Mé/<,illr futur trom-bone, par l'auteur, liose; i. Manon,fantaisie, Massenet ; .V Miiiilanu. ou-verture. Walluce; IJ. >>«/,•,,•„„• ,/,• ll,,p-siil, ichaikowski; 7. Danse lkmqivi-•i'\ Itraluus; 8. Marche du Sacre duPïïip/tf'lc, Meyerbeer.

Tous les jours : Concert au Kiosquedes Terrasses. L'après-midi, de 4 b. à5 h. i ; le soir, de 9 h. à 10 h. \.

COUP DE SOLEIL.

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« Les pet ils lions pus cficys ! »

Cabinet du docteur MALETAffcctioJeudi

:uscs. a8, Bd C.irnot, de a i 4 heu— Tél. 4-76. 8579

Le Bey de Tunis à Paris

Le bey de Tunis, rendant au prési-det Fallières la visite que celui-ci avaitl'aile l'année dernière, arrivera ù Pa-ris, le ii juillet et sera notre hôte pen-daiil quatre jours. Son Altesse assis-tera à la revue du t i juillet. Dans l'a-près-midi, le Président de la Républi-que donnera, en son honneur, unegrande « garden-party » dans les jar-dins du Palais de l'Elysée. Un créditde vingt-cinq mille francs - - bien mai-gre esl demandé au Parlement pourfaire face aux frais de déplacement etde .séjour en France, de Son Altesse.

Sidi-\lnh.'iMiineil on Xasser, bey deTunisie, e-l i:i le 11 juillet 1855.' Il asuccédé, le \2 niai 1900, à son cousinSidi-Mohammed el Hadi, mort le 11mai 1000.

Après la visite de la reine de Hollan-de et celle du bey de Tunis, Paris n'at-tend plus la visite d'aucun souverainétranger jusqu'à la lin île l'année cou-rante. Il est 1res probable, cependantque le <• pln.s Parisien des souverainsétrangers «. le roi (.eorges de Grèce,après sa cure annuelle à Aix-los-Ilainsviendra jasser quelques jours à Paris,ainsi qu'il a l'habilude de le faire tousle ans. Sa Majesté est attendue dansla célèbre ville d'eaux savoisiennedans les derniers jours du mois dejuillet.